France – La Piscine, musée d`art et d`industrie

France – La Piscine, musée d'art et d'industrie André-Diligent
Développement territorial et économique [D]
TITRE
Lieu
La Piscine, musée d'art et d'industrie André-Diligent
Roubaix 59100, France
Composante(s)
Enjeu(x)
Développement territorial et économique [D]
(S) D2. Améliorer la qualité de vie
(S) D3. Contribuer au bien-être et à la bonne santé des individus
(S) D4. Préserver la mémoire collective
(D) D3. Assurer à la population européenne un cadre de vie de qualité, en
harmonie avec son environnement culturel et naturel
(D) D5. Garantir la prise en compte du patrimoine dans les stratégies de
développement territorial durable
(D) D6. Renforcer le développement territorial durable par un meilleur usage du
patrimoine
(C) D3. Sensibiliser aux valeurs véhiculées par le patrimoine
S1 : Mieux impliquer les citoyens et les collectivités locales dans la valorisation
de leur patrimoine du quotidien
S2 : Rendre le patrimoine plus accessible
S6 : Créer un cadre approprié permettant aux communautés et collectivités
locales d’agir au profit de leur patrimoine et de sa g
S8: Stimuler les initiatives des collectivités locales et de la population pour
réhabiliter le patrimoine
D1 : Investir dans le patrimoine culturel
D2 : Soutenir et promouvoir le secteur du patrimoine, générateur d’emplois et
d’activités économiques
D5: Encourager la réutilisation du patrimoine
D6: Garantir la prise en compte du patrimoine dans les politiques de
développement (en particulier, l’aménagement du territoire,
D9: S’appuyer sur le patrimoine pour caractériser un territoire et renforcer son
attractivité et son renom
C3 : Faire preuve de créativité pour captiver et enrichir le public du patrimoine
Recommandation(s)
Résumé
Contexte
La Piscine, ou musée d'art et d'industrie André-Diligent, est un musée de
Roubaix qui présente des collections composites d'arts appliqués et de beauxarts constituées à partir du XIXe siècle comprenant des tissus, des pièces d'arts
décoratifs, des sculptures et des peintures et dessins. Il est installé dans une
ancienne piscine de style art déco, construite entre 1927 et 1932 par l'architecte
lillois Albert Baert, d'où son surnom « La Piscine ».
Le programme du musée est à l'avant garde d'un nouveau concept de musée
tourné vers la vie économique, l'industrie textile et la mode. La Piscine propose
aussi de nombreuses conférences, des activités de découverte des cinq sens,
des cours de l’École du Louvre et un restaurant régional.
L'origine de sa construction date de 1922 lorsque, porté par le mouvement
hygiéniste, le maire de Roubaix Jean-Baptiste Lebas charge l'architecte Albert
Baert de construire « la plus belle piscine de France ». Il faut dix ans pour
mener à bien le projet, les travaux commencent réellement en 1927 et la piscine
ouvre ses portes en 1932. Construite dans le style Art déco, c'est à la fois une
piscine sportive, avec son bassin olympique de 50 mètres, et un établissement
public de bains-douches. Le complexe est organisé autour d'un jardin, la
roseraie, à l'image des abbayes cisterciennes. Le bâtiment principal renferme le
bassin, éclairé de vitraux qui symbolisent le soleil levant et le soleil couchant. Il
est encadré de baignoires disposées sur deux étages, le long des façades sur
jardin. Il comprend également un « réfectoire des nageurs », un salon de
coiffure, de manucure et de pédicure, des bains de vapeur et une laverie
industrielle. La piscine commence à se dégrader dans les années 1970, mais
reste en activité jusqu'en 1985, date à laquelle elle est fermée pour raisons de
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Développement territorial et économique [D]
sécurité.
En 1990, le conseil municipal et la direction des musées de France valident le
projet de reconversion de la piscine et une salle de préfiguration du musée est
ouverte à l’Hôtel de Ville afin de présenter, par roulement, les collections du
futur musée. Le projet est confirmé en juillet 1992. La même année, une
convention est signée entre l’Etat et la Ville de Roubaix qui transfère la propriété
des collections de l'école nationale supérieure des arts et industries textiles à la
ville.
À la suite d'un appel à projet international ouvert en décembre 1993, le chantier
est confié à l'architecte Jean-Paul Philippon. L'inauguration du musée a lieu le
20 octobre 20014. Le musée bénéficie alors d'importants dépôts des musées
nationaux, où la sculpture est fortement représentée, notamment dans la
donation du musée d’Orsay.
En 2005, le succès d'estime et de fréquentation du musée amène le conseil
municipal à voter le lancement d’une étude en vue d’un agrandissement de 400
m², destiné notamment à accueillir les œuvres du sculpteur Henri Bouchard,
données au musée par la famille de l’artiste, et deux ateliers supplémentaires
pour les enfants5. Ce projet reçoit le soutien de l’État et se trouve inscrit dans le
Plan Musée en régions 2011-2013.
Responsable(s)
Année
Objectifs
Remanié et revoté par le conseil municipal en 2011, 2012 et 2013, le projet
d'extension, confié à l’architecte Jean-Paul Philippon, porte désormais sur la
création de salles consacrées aux artistes du groupe de Roubaix, une nouvelle
aile consacrée à la sculpture incluant la reconstitution grandeur nature de
l’atelier d'Henri Bouchard, une salle dédiée à l’histoire de Roubaix et des ateliers
pour le jeune public, soit une surface totale d'extension de 1 600 m2.
Autorité(s) nationale(s) (ministère(s), inspection(s) des monuments et sites,
musée(s), etc.
1990
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Public
Financement
Durée
Base légale
Présenter et valoriser l'exceptionnelle collection d'Arts Appliqués qui
compte plusieurs centaines de milliers de références : dessins textiles,
pièces de mobilier, tapis, céramiques de Sèvres, objets d'art et surtout
un très riche fonds textile (8 000 livres d'échantillons et 50 000 pièces
de tissu d'habillement et d'ameublement). La présentation fait ainsi le
portrait de la cité industrielle bâtie aux 19 e et 20 e siècles : firmes nées
à Roubaix, flux migratoires à l'origine de l'explosion démographique (8
000 habitants en 1800 - 125 000 en 1914), vie associative, figures
politiques et industrielles, ...
Retombées économiques sur le territoire : le lieu attire un public
nombreux mais aussi des artistes de tous bords, peintres, chorégraphes
et photographes de mode. Changement de l'image de la ville et création
d'emplois (il y a 10 ans, le chômage dépassait 30% dans cette ville
sinistrée). Le musée a ainsi a rendu l’attractivité et redoré l’image de la
ville.
Réutilisation d'un patrimoine désaffecté et insertion de création
architecturale : bâtiment riche en histoire et innovant qui marque de son
empreinte le territoire où il est implanté.
Public
Permanent
France – La Piscine, musée d'art et d'industrie André-Diligent
Développement territorial et économique [D]
Evaluation
Depuis son ouverture, fin 2001, le musée accueille environ 200 000 visiteurs par
an. La fréquentation enregistre un pic en 2004, année de Lille 2004 où Lille est
capitale européenne de la culture, avec plus de 250 000 entrées, et en 2012,
année de la troisième édition de Lille 3000
Contact
Articles de presse : http://www.la-croix.com/Culture/Actualite/La-Piscine-arenfloue-l-image-de-Roubaix-_EP_-2011-11-16-736699
Le site du musée de la Piscine de Roubaix : www.roubaix-lapiscine.com
Ressources en ligne
Matériel online
Pièces jointes