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Version finale de cette note de discussion – mais commentaires toujours bienvenus, @
[email protected]
La Politique, le Potentiel et la Signification du FSM à Belem :
L'Importance pour le FSM de la Participation
des Peuples Autochtones du Monde
Note de Discussion pour un Atelier au Forum Social Mondial à Belem
Date et Horaire : 29 Janvier 2009, Tour 2, 12:00 – 15:00
Emplacement : UFPA Professionnelle, dans le Pavilion LP,
dans l’Auditório Joé Accúrcio
Organisé par : CACIM (Inde; www.cacim.net) & NFFPFW - National Forum of Forest People
and Forest Workers / Forum National des Peuples et Travailleurs des Forêts (Inde)
Orateurs-participants (jusqu’au 13 Janvier 2008) :
Ana Esther Ceceña – Economiste et Chercheur à l'Institut National de Recherche, à l'Université
Nationale Autonome de Mexico à Mexico City
Andrea Smith – Cherokee; co-fondateur de Incite! Women of Color Against Violence (Incite!
Femmes de Couleur Contre la Violence); Professeur assistant d’Études Américaines Natives et
Études de Femmes à l’Université de Michigan aux États-Unis
Chico Whitaker – Membre du Comité Organisateur Brésilien et du Conseil International du FSM,
représentant la Commission de Justice et de la Paix; co-fondateur du FSM
Lee Cormie – Faculté de théologie de St Michael's College et de la Toronto School of Theology au
Canada; longue association avec mouvements de peuples autochtones dans les Amériques;
étudiant de l'épistémologie du mouvement
Marcos Terena – Président fondateur de UNI - União das Nações Indígenas (‘Union des Nations
Autochtones’) au Brésil; Président du Comité Intertribal (ITC); Directeur du Mémorial des Peuples
Autochtones, Brasilia
Roma – Organisateur supérieur dans le Forum National des Peuples et Travailleurs des Forêts
(NFFPFW), Inde
Tom Goldtooth – Dine' et Dakota; Directeur Exécutif du Réseau Autochtone de l'Environnement
(Indigenous Environmental Network, IEN) aux Etats-Unis – supervise le travail du IEN et aide au
personnel IEN dans le travail politique autour de la protection de l'environnement, la justice
environnementale, la justice climatique, l'énergie, les substances toxiques, l'eau, la mondialisation
et le commerce, et le développement durable
Winona LaDuke – activist / universitaire Anishnaabe; Directeur du Programme de Récupération
de Terre ‘White Earth’ dans les États-Unis
Version finale, pour discussion, Jai Sen, pour CACIM, 13 Janvier 2009i – COMMENTAIRES
BIENVENUS !
Résumé :
Le Forum Social Mondial 2009 est organisé à Belém au Brésil, car c’est dans l'Amazonie, qui est
sous menace. De même, cependant, l'Amazonie est aussi symbolique à l'échelle mondiale de
l'existence et des luttes des peuples autochtones - qui ont été colonisés et exploités par des
sociétés de colons pendant des siècles et aujourd'hui ils sont encore l'objet d’une menace intense à
travers la planète. Pour plusieurs raisons, que nous énumérons dans le texte principal ci-dessous,
2
nous pensons qu'il est extrêmement important de regarder, interroger e discuter de manière
empathique mais aussi critique, le Forum de Belem en tant que concept et pratique, en fonction
des intérêts, des droits, et des visions du monde des peuples autochtones; et à l'avance
et pendant le Forum de Belem, non après. Il n'est pas nécessairement évident que le Forum
comme un processus et un événement respectera complètement les perceptions spécifiques et
uniques de ces peuples, et cela ne devrait pas être tenu pour acquis.
Bien que les objectifs écologiques plus larges de l'organisation du Forum à Belém sont
certainement de la plus grande importance, étant donné les autres significations du Forum de
Belém, il est également essentiel de comprendre la manière dont ils se superposent avec les luttes
des peuples indigènes de l'Amazonie, au Brésil , dans les Amériques et dans le monde entier.
Nous avons donc organisé un processus de débat avant le Forum (c'est-à-dire pendant
Décembre 2008 - Janvier 2009) et maintenant, un atelier majeur pendant le Forum. Nous
aurions avec nous plusieurs activistes et universitaires autochtones principaux, a find d’examiner et
de débattre ces questions.
L
es conditions dans lesquelles l'organisation du FM à Belem, et en Amazonie, a été acceptée
par le Conseil International du en Juin 2007, comprenaient plusieurs objectifs sociaux et
écologiques importants. (Voir ‘Amazon region's candidature to host the World Social Forum
2009 ’, [‘Candidature de la région amazonienne pour organiser le Forum Social Mondial 2009’, en
anglais], datée 29 Mai 2007.)
Ceux-ci comprenaient l’appel que:
La région amazonienne est la dernière frontière forestale de la planète. En outre, elle
contient les plus précieuses ressources d’eau douce et de biodiversité de la planète et une
grande diversité sociale, qui est représentée par ses populations traditionnelles et peuples
autochtones. Les menaces sur ce patrimoine humain ne concernent pas seulement les
changements climatiques. Ils sont également accélérée par les actuelles polices de
développement qui indiquent la croissance des activités prédateures telles que la
monoculture agricole et l'élevage du bétail, l'exploration des minéraux et l'installation des
infrastructures qui ouvrent l'espace pour ces procès prédateurs, et qui sont prouvé d’avoir
très peu d'effet positif sur la société amazonienne dans son ensemble. Par conséquent,
l’organisation du Forum Social Mondial a une grande valeur symbolique pour la région et
renforcera les efforts divers qui visent à donner une visibilité à l'importance de protéger les
ressources naturelles et de respecter la diversité des modes de vie, qui sont menacées par
la croissance du processus de mondialisation néo-libérale dans cette région, une région qui
a une grande importance stratégique pour la planète
Il n’y a aucun doute que l'Amazonie est importante à l'échelle mondiale comme un
symbole de l’environnement de la planète et de sa diversité et sa fragilité. Également, toutefois,
l'Amazonie est aussi symbolique au niveau mondial de l'existence et des luttes des
peuples autochtones – qui ont été et sont sous menace à travers la planète.ii Pour
plusieurs raisons, que nous énumérons ci-dessous, nous pensons qu'il est extrêmement important
de regarder, interroger e discuter de manière empathique mais aussi critique, le Forum de Belem
en tant que concept et pratique, en fonction des intérêts, des droits, et des visions du
monde des peuples autochtones; et à l'avance et pendant le Forum de Belem, non après :
v L'importance très particulière que le Forum Social Mondial a obtenu à propos de
l'articulation au niveau mondial des voix non-étatiques – et donc, en principe, qu'une telle
réunion pourrait avoir pour les peuples autochtones – , mais aussi la relation complexe et
controverse de pouvoir entre ces mondes (le ‘civile’ et ‘l’incivile’) qui existe dans toutes les
sociétés du monde;iii
La Politique, le Potentiel, et la Signification du Forum de Belém : L’importance pour le Forum
Social Mondial de la Participation des Peuples Autochtones du Monde
Une Note de Discussion pour un Atelier au Forum Social Mondial à Belém en Janvier 2009 (Version finale –
mais commentaires toujours bienvenues !)
Organisé par : CACIM (Inde) et NFFPFW ( National Forum of Forest People and Forest Workers/Forum
National des Peuples et Travailleurs des Forêts) (Inde)
3
v L'histoire de controverse profonde autour de l'organisation du Forum à Nairobi en 2007,
qui à un certain niveau était précisémment sur cette question : la rélation contentieuse de
pouvoir entre le ‘civile’ et ‘l’incivile’ ;iv
v Les changements extraordinaires et puissants qui se déroulent dans l’Amérique Latine
d'aujourd'hui, impliquant les peuples autochtones de la région, et v Les implications pour le Forum de Belém – et pour le FSM comme process mondial –
d’avoir dans son sein les peuples autochtones comme force organisée, maintenant que le
Forum Social Mondial aujourd’hui finalement reconnait les peuples autochtones et les
invite et les place au centre de la scène a Belém.
Bien que les objectifs écologiques plus larges de l'organisation du Forum à Belém sont
donc certainement de la plus grande importance, compte tenu des autres symbolismes du Forum à
Belem il est également essentiel de comprendre la façon dont ceux-ci se superposent avec les
luttes des peuples autochtones en Amazonie, au Brésil, dans les Amériques, et dans le monde
entier.
Nous proposons donc un processus de débat avant le Forum (c'est-à-dire pendant
Décembre 2008 - Janvier 2009) et puis un Atelier majeur pendant le Forum.
Contexte
L
‘histoire du Brésil depuis le 15e siècle a impliqué en partie une extermination massive des
peuples autochtones du territoire que l'on appelle le Brésil – à travers la colonisation du
territoire par les Portugais et les Espagnols et ensuite à travers la reprise subséquente et
l'intégration du territoire par ceux qui formaient les classes dirigeantes du nouveau pays. Quoique
différentes en détail, cela est également vrai en grande partie des peuples autochtones de la
plupart des autres pays de l'Amérique Latine. Bien que les peuples autochtones de ces territoires
ont dans tous les cas luttés, ce sont été les autres peuples – les colons – qui ont dans tous les cas
pris la relève; avec la Bolivie étant le premier cas, où la population indigène du territoire a repris le
pouvoir .
À bien des égards, bien qu'il y ait eu une fois les peuples autochtones qui habitaient la
plupart du territoire maintenant connu comme le Brésil, la lutte pour l'Amazonie a été le symbole
de ces luttes au Brésil. D'une part, le bassin de l'Amazone et ses affluents ont été le berceau de
centaines de tribus depuis des temps immémoriaux ; de l'autre, le bassin occupe environ la moitié
de la vaste superficie totale du pays, dans un sens pile à travers le cœur du pays, et il est
également le foyer de vastes dépôts allégués de minéraux. Il ne pourrait guère y avoir une
question plus contentieuse.
En conséquence, au cours du dernier demi-siècle, d'une part, il ya eu une tentative
massive de reprendre et de coloniser l'Amazonie – par la construction d'une Autoroute TransAmazonienne, grâce à la construction d'autres routes telles que la BR-364 et l’introduction sur la
part du gouvernement de centaines de milliers de colons non-autochtones par des projets de
colonization de territoires tels que Polonoroeste ; et par l'intermédiaire du peuplement des parties
nord-ouest du pays peu peuplées, soi-disant pour défendre le pays contre l'invasion, par
l'intermédiaire du projet Calhe Norte.
D'autre part, depuis le début des années 1970, et malgré une expérience de violence
massive infligée sur eux par ces incursions, les peuples autochtones de l'Amazonie et du Brésil –
avec le soutien de l'église (à l’epoque l’eglise de la liberation) et des parties de la société civile
nationale et internationale, tels que les anthropologues – n’ont pas seulement lutté au niveau local,
mais ils se sont aussi progressivement réunis pour former des associations à travers lesquelles ils
4
pouvaient collectivement défendre et faire valoir leurs droits. (L'énormité historique de ce
processus de convergence doit également être appréciée ; jusqu’au milieu des années 1960, la
plupart de ces tribus ont été complètement isolés – pas seulement de la société dominante,
jusque-là en grande partie située dans le sud-est du Brésil, mais aussi les uns des autres.) Et, plus
récemment, ils se sont aussi réunis avec d'autres peuples autochtones en Amérique Latine, et de
certaines parties du monde, pour former des associations régionaux et mondiaux diaphanes et
encore fragiles. Une partie importante de cela ont été les campagnes et les activités de plaidoyer
au niveau de l'ONU, ce qui a conduit jusqu'à la déclaration par l'ONU de 1993 comme l'Année
Internationale des Peuples Autochtones du Monde.v
Parallèlement, et dans le cadre du Forum Social Mondial étant un processus mondial, il est
important de mentionner que une grande partie de cet élan est venue d’autour les vies et les luttes
des peuples autochtones de l'Amérique Latine, et d’un degré de l’Australie et de la NouvelleZélande, plutôt que des peuples autochtones de l'Amérique du Nord, de l’Afrique, de l’Asie ou
même de l’Europe. Entre autres choses, il y a des conceptualisations radicalement différentes
parmi les peuples autochtones du monde sur des questions telles que « l’indigeneity » et des
relations avec les sociétés des colons. Donc, ce n'est pas comme si celles-ci soient des questions
universellement réglées.
La période depuis lors a vu des déveleoppements remarquables dans les luttes des peuples
autochtones du monde. En Janvier 1994 – immédiatement après l'Année Internationale des
Peuples Autochtones du Monde de l’ONU – s’est déroulée la rébellion Zapatiste au Mexique, dirigée
par les peuples autochtones du Chiapas. (Nombreux sont ceux qui disent que cette rébellion a été
une source d'inspiration pour le FSM et pour le mouvement mondiale de justice dont il fait partie.)
Au cours de la décennie depuis lors, les premiers ministres de gouvernement après gouvernement
des pays colons – Nouvelle-Zélande, Australie et Canada – ont présenté des excuses aux peuples
autochtones de ces territoires pour les crimes qui ont été historiquement commis contre eux par
les populations (blancs) de colons. Et en 2005, les peuples autochtones de la Bolivie, dirigé par Evo
Morales et son Movimiento al Socialismo (‘Mouvement Vers le Socialisme’), ont été élus
démocratiquement au pouvoir.
Même s'il s'agit d'un croquis brut ici, et même si il ya beaucoup plus qui pourrait être dit
dans ce domaine, c'est dans ce contexte plus large que le Forum Social Mondial aiant lieu à Belem
doit être considéré. Le FSM a connu une croissance spectaculaire au cours des sept dernières
années, et est considéré par certains, y compris par certains de ses organisateurs et idéologues
dans les différentes régions du monde, comme étant aujourd’hui le plus important espace dans le
monde d'aujourd'hui pour les acteurs ‘civils’ non-étatiques de s’assembler, de converger, et
d’exprimer leur voix. Mais la réalité historique et actuelle est que ce qu’on appelle la société civile
est encore dominée, dans la plupart des pays, par les sociétés de colons ; alors que, comme cela
est signalé ci-dessus, le Forum de Belem a été spécialement convoquée en vue d’avancer les voix
et les revendications des peuples autochtones – explicitement des peuples autochtones de
l'Amazonie, mais implicitement, compte tenu le cadre et la portée du Forum Social Mondial, des
peuples autochtones du monde.
Ceci est une remarquable rupture avec le passé car jusqu'au 3e FSM qui s'est tenu à Porto
Alegre en 2005, les peuples autochtones du Brésil – et encore moins ceux du monde – n’avaient
pratiquement pas de place dans le Forum. Il a été jusque-là exclusivement un Forum pour la
société civile dominante, pour les colons du pays et leurs équivalents dans le monde entier. Les
organisateurs du FSM ont fait de grands efforts depuis lors pour changer cette situation, mais ceci
est l’histoire et la réalité du Forum là bas. Et c’est aussi une réalité que le FSM, par la Charte de
Principes qu'il a lui-même formulé, a exclu la possibilité que les Zapatistes assistent – parce que la
Charte interdit aux groupes "militaires" (armés) de participer – bien que beaucoup disent que le
Forum, et le mouvement de justice globale dont il fait partie, a été inspiré par les Zapatistes.
D'autre part, il pourrait être dit que, même si ce n’est pas exactement une parallèle, le Forum de
5
Belem a le potentiel d'être, pour les peuples autochtones du monde, ce que la Conférence de
Durban sur la Race et la Xénophobie en 2003 a été pour les personnes de couleur (et certainement
pour, entre autres, les Dalits en Inde).
Cette réalité, de la relation des peuples autochtones au Forum, doit alors être considéré en
termes des autres objectifs pour le Forum de Belém, de défendre l’Amazone comme entité
ecologique. Mais gardant cette réalité dans l'esprit, cet aspect a aussi une base complexe. La
réalité historique de l'Amazonie est qu’elle n’est pas, comme il est imaginé par de nombreux
outsiders, peuplée seulement par les peuples autochtones. Au contraire, depuis la seconde moitié
du 19e siècle elle a une histoire d'être peuplèe par des étrangers – à travers de la colonization par
les barons du caoutchouc, qui ont laissé la région avec une population importante de sereingueiros
(tappers de caoutchouc), et puis spontanément par les mineurs, les bûcherons, et d'autres
aventuriers. Et donc ainsi, plus qu’un siècle plus tard, elle a maintenant une très importante
population de peuples non-autochtones – les sections cités dans la proposition de candidature
"populations traditionnelles" – dont la réclamation de l'Amazonie est aussi forte et légitime. Depuis
les années 1980, ces différentes populations se sont réunis à de nombreux égards, mais comme
prévu, étant donné les différences dans leur histoires et leurs relations avec le monde qui les
entoure, ils existent aussi des différences dans la façon dont ils voient l'Amazonie.
Notre compréhension est que, dans ce contexte complexe, il est extrêmement important
de regarder, interroger e discuter de manière emphatique mais aussi critique, le Forum à Belem en
tant que concept et pratique afin qu’il ne devienne pas, même si de façon non intentionnelle, un
processus d'une subordination complexe, mais plutôt ce qu'il est censé d’être, un évennement
émancipateur libérateur.
Nous avons tenté de contribuer à ce qu'il soit ça en :
(a) Faisant passer ces idées et cette proposition aux organisations des peuples autochtones et des
populations traditionnelles dans la région de l'Amazonie, ainsi que aux organisations des peuples
autochtones dans d'autres régions du Brésil, des Amériques, et du monde, demandant leur
collaboration ;
(b) Débattant de ces questions autant que possible avant le Forum de Belem, sur WSFDiscuss et
sur d’autres listes de diffusion ; vi
(c) Organisant un grand Atelier sur ce thème lors du Forum de Belem.
(d) Préparant un film et un reportage sur l’Atelier qui peuvent faire avancer le débat et contribuer à
une appréciation critique du Forum de Belém ; et –
(e) Invitant d’autres, et surtout des organisations de peuples autochtones, de faire avancer ce
processus.
En organisant cet événement et ce processus, nous reconnaissons que nous sommes
conscients des travaux du Groupe de Travail sur la Participation des Peuples Autochtones dans le
FSM, vii des mesures qui sont prises pour tenir des consultations avec les peuples autochtones et
les populations traditionelles partout dans l'Amazonie à l'avance du Forum à Belem, et du Fonds de
Solidarité mis en place pour permettre la participation des peuples autochtones au Forum de Belem
(bien que, probablement en raison de restrictions de resources, de l'Amazonie seul.) Nous
apprécions et saluons l'ensemble de ces mesures, mais néanmoins nous sommes d’avis que – et
peut-être d'autant plus parceque tout cela est fait – qu'il y a une nécessité de s'engager avec
toute la complexité de la réalité – et toute la réalité de la complexité. Dans cet ésprit, nous
pensons que le débat et l'Atelier que nous proposons sont fortement en accord et en
complémentarité avec les autres activités, et à l'appui de la participation des peuples autochtones
dans ce FSM et dans le FSM comme un processus.
6
Enfin, comme organisateurs nous avions proposé que, compte tenu de ses objectifs, nous
ne devrions en fait aller de l'avant avec la réalisation de l'Atelier à Belém à condition que nous
avons obtenu une participation significative des peuples autochtones de la région de l'Amazonie et
d'ailleurs, à la réunion et dans le débat menant à celle-ci. Nous sommes très heureux de confirmer
aujourd'hui que, compte tenu de la réponse que nous avons reçu jusqu'à ce jour, de la part des
orateurs aussi comme des probables participants, nous allons procéder avec la réunion.
Objectifs Proposés pour l’Atelier :
Compte tenu particulièrement de l'histoire de la controverse autour de l'organisation du
Forum à Nairobi,viii mais aussi compte tenu des contributions importantes apportées au processus
du FSM par la culture spécifique de chaque événement FSM, nous proposons les suivants commes
objectifs de l'Atelier – et nous demandons à tous les intervenants d’accorder une attention
particulière à ces questions:
1.
De s’engager de manière critique avec la signification du FSM à être
réalisé à Belém, en ce qui concerne les objectifs sociaux et écologiques
importants qui ont été définis par les préconisateurs et les auteurs de la
proposition du FSM 2009 en Amazonie et plus particulièrement à Belem (Voir
‘Amazon region's candidature to host the World Social Forum 2009 ’,
[‘Candidature de la région amazonienne pour organiser le Forum Social Mondial
2009’, en anglais], datée 29 Mai 2007.)
2.
De localiser Belém de manière critique dans un cadre plus large de
d'histoire sociale et écologique de la région amazonienne, et, par cela,
d’examiner de manière critique la logique et les significations de l’organisation de
la rencontre mondiale du Forum Social Mondial là bas ;
3.
D’examiner de manière critique l’experience et la pratique actuelle de
l’organisation du FSM à Belém, en fonction des objectifs initiaux fixés pour
celle-ci ;
4.
Dans la mesure où l'Amazonie, en plus d'être symbolique de l’environnement de la
planète et de sa diversité et fragilité, est aussi symbolique au niveau mondial de
l'existence et des luttes des peuples autochtones, d’examiner également de
manière critique la politique, les potentiels, et la signification du FSM
comme il est organisé à Belem pour les peuples autochtones du monde ;
et –
5.
Dans la mesure où le Forum de Belém a pour la première fois portée des peuples
autochtones du monde au centre de la scène, d’examiner de façon critique les
implications pour le FSM comme un processus mondial d’avoir des peuples
autochtones dans son sein en tant que force organisée.
_____________
CACIM
www.cacim.net, [email protected]
A3 Defence Colony, New Delhi 110 024, India
Ph +91-11-4155 1521
i
Cela est la version finale de cette Note de Discussion. Nous de CACIM avons prepare ce projet base sur des
commentaries nous avons récus sur des projets antérieurs de Dave Ranney (États-Unis), Gina Vargas (Perou),
Lee Cormie (Canada), et Marcos Terena (Brésil), ainsi que des révisions qui ont surgies sur la base de
discussions dans notre groupe. Nous remercions tout ceux qui ont pris le temps de nous donner des
7
commentaires – et, avec l’objectif de faire la réunion aussi riche que possible, nous invitons tous ceux qui sont
en train de lire cela de nous envoyer leurs commentaires aussi ! Au même temps, s'il vous plaît notez que la
liste des orateurs pourrait encore changer légèrement
jusqu’au moment de l'événement.
ii
Bien que la proposition de candidature citée mentionne les peuples autochtones, il les mentionne comme
étant seulement un des deux groupes de populations majeurs en Amazonie (l’autre étant “populations
traditionelles”). Voir ci-dessous pour une discussion de la signification de cela.
iii
Pour une discussion du concept de l’incivilité voir Jai Sen, November 2007 – ‘The power of civility’
[‘Le pouvoir de la civilité’, en anglais], dans Mikael Löfgren & Håkan Thörn, eds, 2007 – ‘Global
Civil Society – More Or Less Democracy?’ [‘La Societé Civile Mondiale – Plus Ou Moins de
Démocracie ?’, en anglais], édition speciale de Development Dialogue, no 49, pp 51-68; accessible
pour téléchargement sur www.dhf.uu.se.
iv
Voir: Onyango Oloo (Coordinateur Nationale, Forum Social du Kenya), Mars 2007 – ‘Critical Reflections on
WSF Nairobi 2007’ [‘Réflexions critiques sur le FSM 2007 à Nairobi’, en anglais]. Debate SA discussion list
<[email protected]> WSF-Nairobi autopsy by Onyango Oloo. Date: 29 Mars 2007 1:52:31 PM
GMT+05:45. Accessible @ http://www.openspaceforum.net/twiki/tiki-read_article.php?articleId=392; Wangui
Mbatia et Hassan Indusa, Février 2007 – ‘The World Social Forum 2007 : A Kenyan Perspective’ [‘Le Forum
Social Mondial 2007: Une perspective Kenyenne’, en anglais] sur Red Pepper Online @
http://www.redpepper.org.uk/. Préparé pour le ‘People’s Parliament’, Nairobi, Kenya; et : Gina Vargas
(Articulación Feminista Marcosur), April 2007 – ‘A look at Nairobi’s World Social Forum’ [‘Un coup d'œil sur le
Forum Social Mondial à Nairobi’, en anglais] à venir comme chapitre dans Jai Sen et Peter Waterman, eds, à
sortir, 2009 – Facing History : The World Social Forum and Beyond [‘Face à l’Histoire : Le Forum Social
Mondial et au-delà’, en anglais], Volume 2 dans la série Challenging Empires [Trad.: ‘Contester les Empires’].
New Delhi : OpenWord Books.
v
C’est und annotation intéressante que quoique le concept d’un people d’autochtones plural avait à ce point
été accepté par le systéme de l’ONU, quand l’ONU devait declarer cette année, il recourait – ou était force par
ces gouvernements member de recourir – à se referrer à eux dans le singulaire ‘peuple autochtone’,
impliquant que tous le peoples autochtones du monde constituent un bloc monocultural singulier, different
d’une manière singulière ‘d’autres’.
vi
WSFDiscuss est un forum ouvert et non-animé sur le Forum Social Mondial et sur des questions et
movements sociaux et politiques relationés. Pour vous abonner, envoyez simplement un email vide à
[email protected].
vii
Peuples Autochtones Copenhagen, nd, c.2008 – ‘Réunion du Groupe de Travail sur la Participation des
Peuples Autochtones dans le FSM 2009’. Mis en ligne sur http://openfsm.net/projects/wgindigenas/indigenous-peoples-copenhagen.
viii
Voir ci-dessus pour références.

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