la WPA France a animé un stand lors du ch

Transcription

la WPA France a animé un stand lors du ch
WPA France
Bulletin
N° 36
Janvier 2004
WPA France, Parc de Clères, 76690 Clères
1
Sommaire
Editorial
Assemblée générale du 6 décembre à Montivilliers
Voyage d’étude en Ecosse
Bilan financier
Journée d’étude du 6 mars 2004
Le faisan impérial
Expériences d’élevage avec le lophophore
La boutique WPA
p2
p3
p7
p8
p9
p 11
p 12
p 16
Editorial
Cet éditorial, le premier de 2004, est l’occasion de souhaiter une bonne année à tous les
membres de WPA France et toute la réussite possible dans les élevages que les prochaines
semaines verront débuter. 2003 a été une année moyenne en élevage, certaines espèces comme
les flamants n’ayant pratiquement pas reproduit, d’autres ayant pondu un nombre élevé d’œufs
clairs. Il faut probablement y voir un effet de l’été torride que nous avons subi.
Du côté de la législation nationale, toujours des espoirs mais peu d’effets immédiats. Le
fameux arrêté sur les élevages d’agrément n’est toujours pas paru au Journal Officiel, bien
qu’ayant été signé depuis longtemps par le Ministre de l’Ecologie et du Développement Durable. Il
est bloqué par le Ministre de l’Agriculture qui craint un surcroît de travail important pour les
techniciens des Services Vétérinaires Départementaux. Cette crainte ne nous semble pas
justifiée, dans la mesure où un nombre important d’éleveurs amateurs n’auront plus à passer le
fameux certificat de capacité, autant de dossiers en moins à préparer pour les commissions des
sites. Bien sûr il faudra vérifier les élevages, pour savoir s’ils rentrent bien dans le cadre juridique
fixé, mais les DSV n’étaient-elles déjà pas chargées de ce genre de contrôle ? Elles ont peut-être
un peu trop laissé ce travail à la brigade ONC-CITES qui, elle, réprimande sans mise en
demeure…Il s’agit donc, pour les DSV, d’effectuer en réalité un travail qu’elles auraient toujours
du faire.
Par ailleurs, le Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable a convenu de
l’insuffisance de la circulaire du 28 octobre 1994 relative aux mutations considérées comme
espèces domestiques et donc échappant au cadre de la législation concernant les espèces nondomestiques. A cet effet une réunion a eu lieu, le 27 octobre 2003, au Ministère, à laquelle des
représentants de CDE, Aviornis, WPA, UOF, assistaient. Cette réunion a permis d’allonger
considérablement la liste des espèces, races et variétés domestiques, notamment chez les
anatidés, psittacidés et passériformes. Un fascicule regroupant les standards et la photo pour
chaque mutation sera édité par le Ministère et la circulaire ministérielle modifiée. Compte tenu du
nombre important de mutations apparaissant chaque année, il a aussi été convenu de revoir cette
liste régulièrement. La balle est maintenant dans le camp des associations qui doivent fournir les
caractères distinctifs et une photo pour chaque mutation !
Enfin, 2003 a été une année favorable pour WPA France qui a encore vu son nombre de
membres croître et qui a réussi les quelques manifestations programmées, que ce soit notre
représentation à l’exposition d’Amiens, la journée d’étude ou le voyage en Allemagne. L’équipe du
bureau est maintenant bien soudée, mieux organisée, ce qui se traduit par une meilleure
efficience pour l’organisation des manifestations à venir, à savoir la journée d’étude sur la
législation, le 6 mars 2004, et le voyage d’étude en Ecosse, en mai, auquel 40 personnes se sont
inscrites, sans oublier l’amélioration de notre bulletin et la préparation d’un important ouvrage sur
les faisans qui devrait faire date dans la littérature consacrée à ce groupe, au même titre que celui
de Jean Delacour publié en 1982.
Bonne Année 2004 à tous !!!
2
ASSEMBLEE GENERALE DU 6 DECEMBRE 2003
à Montivilliers
Membres présents :
A.Hennache
A.Leclerc
Ch.Balahy
M&Mme Simonneau
P.Marguier
J.Fauster
B.Giboin
M&Mme Dogez
E.Mesplier
E.Jelen
M.Auger
Membres excusés :
R.Martin
G.Béhar
D.Strehle
M&Mme Nezou
M.Liano
G.Panel
M.Ottaviani
M&Mme Fromentin
A.Mousse
M.A.Bourgeois
P.Acker
M&Mme Rathier
Th.Dulière
A.Michils
Procurations :
J.F.Cathala (Daniel Strehle ou Alain Hennache)
J.Theys; J.P.Rolland; I.Vilotte (Alain Hennache)
B.Chappel (Alain Hennache ou André Leclerc)
 Ouverture de l’assemblée générale le 06/12/03 à 10h30 par Alain Hennache, Président du
WPA France.
Le Président souhaite la bienvenue à l’ensemble des membres présents et remercie André
Leclerc pour l’organisation du week end.
Christian Balahy est désigné secrétaire de séance.
 Le PV de l’AG du 30/11/02 a été publié et diffusé intégralement dans le bulletin de janvier
2003. Il est approuvé par l'assemblée.

Rapport moral
1) Les adhérents ont pu voir, en 2003, l'évolution du bulletin trimestriel; il faut néanmoins noter
que cette évolution fait apparaître plusieurs contraintes:
- d'une part le format, désormais en 21x27, occasionne un surcoût de conception (papier/encre) et
de postage (poids). Notre ami Thierry Dulière prend à sa charge la partie couleur mais c'est une
situation temporaire qui devra être gérée ultérieurement de manière différente. Nous n'avons
toujours pas de solutions alternatives et les prochains bulletins suivront encore le même chemin.
Les études de marché ne nous donnent pas la possibilité d'engager les sommes des devis
proposés. Le bulletin est certe l'organe indispensable de liaison, mais la finalité de notre
association demeure le soutien de projets de sauvegarde et il ne peut être raisonnable qu'un
bulletin absorbe la plus grosse partie de nos cotisations.
La publicité est également une piste pour diminuer notre investissement.
-d'autre part nous souffrons toujours d'un manque de rédacteurs et la conception de notre bulletin
repose intégralement sur les épaules du Président Alain Hennache. La possibilité de passer par
un concepteur professionnel aurait l'avantage de décharger le Président d'une charge de travail
non négligeable.
Une affaire donc à suivre....
3
2) Le développement de notre association passe également par une présence dans des
manifestations animalières. En 2003, Michel Liano négocia un stand lors du championnat du
monde à Amiens. Nous l'en remercions de même que Messieurs Faivre et Chevalier. Michel
Liano fait remarquer qu'une réciprocité d'échange peut être envisagée au sein du club UOF/FFO
des 3 CCC: Colins/cailles/colombes. Edouard Jelen, notre spécialiste Phasianus, fait remarquer
que la ville de Seclin (59) accueille une manifestation oiseaux de parc et volières, la dernière en
date ayant eu lieu début novembre 2003. La présentation des oiseaux en volières et enclos
paysagés (un travail très soigné) augure de beaux jours et la pérennité assurée de cette
présentation. WPA France sera présent à l’édition 2004.
3) La journée d’étude de mars 2003 consacrée à l’élevage des jeunes a été une réussite
complète, puisqu’il y avait plus de 100 participants (salle pleine) et qu’une vingtaine d’inscriptions
ont du être refusées.
4) Le Voyage d'études 2003 a eu aussi un franc succès; il est à regretter le léger privilège des
internautes qui eurent la primeur des informations, par email donc, avant tous les autres, et qui ont
pu s’inscrire plus rapidement ; le bureau s’excuse pour le refus des candidatures tardives ; hélas,
les autocars n'acceptent que 49 places. Le contact avec nos amis allemands fut très chaleureux et
constructif. Des liens d'amitiés se sont noués. Un petit bémol néanmoins: nous avons perdu 415
euros sur cette opération suite aux changements d'orientation de dernière minute dus à l'épidémie
d'influenza.
5) La Convention internationale WPA 2003 au Royaume-Uni n'eut la visite que d'une seule
délégation étrangère; en effet seul WPA France y était représenté, par Alain Hennache; un
différent avec les dirigeants du Benelux et un problème de santé dans la délégation allemande
empêchèrent ces chapitres d’y assister.
6) La vente des livres et CD a bien fonctionné: 100 livres « Incubation Pratique » vendus en 2003 ;
150 CD « galliformes » ont été vendus par WPA France depuis son édition, ce qui nous met en
tête des ventes réalisées par WPA.
7) Législation. Les principales associations WPA, CDE, Aviornis, FFO/UOF, etc. furent invitées au
Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable en octobre 03 pour travailler sur une
circulaire définissant la liste des mutations considérées comme espèces domestiques (mutations
fixées); les animaux domestiques ne sont pas soumis à la législation visant leurs congénères de
type sauvage ; des oiseaux ont été retirés, comme le cygne argenté car non fixé, et beaucoup
d’autres ont été ajoutées. La nouvelle circulaire devrait paraître en 2004. Les associations devront
remettre les standards des mutations accompagnés de clichés. La mise à jour de cette liste
devrait être effectuée tous les 3 ans. Pronatura n'était pas présente à cette réunion de travail.
8) Les Groupes d'étude ont décidément bien des difficultés à démarrer. Nous évoquions, dans un
précédent bulletin, le démarrage prochain du groupe d'étude du Pavo muticus; ce programme
sera différé suite à des problèmes de mise en place (structure, charte, personnel,...). La personne
qui était en charge de la mise en place du programme « paons spicifères » a dépassé ses
prérogatives, ce qui nous a valu quelques explications au WPA Allemagne. La WPA ne peut pas
cautionner des démarches individuelles et personnelles. Les missions des groupes d'études ne
peuvent émaner que des décisions collégiales du conseil d'administration. Nous tissons des
relations avec nos amis étrangers depuis quelques années et ce rapprochement ne peut être
altéré par des initiatives personnelles malheureuses. De même, la WPA ne tolère en aucune
façon que l'intégrité d'éleveurs reconnus dans le milieu avicole soit salie. La WPA regrette que
M.Béhar, convié à présenter son projet, n'ait pu se déplacer lors de cette AG 2003. Le bureau
exécutif a donc délibéré et décidé à l'unanimité de retirer la mission du groupe d'étude Pavo
muticus à Monsieur Béhar, qui en sera officiellement informé par courrier.
La WPA France présente ses excuses aux représentants des WPA Benelux et Allemande.
Ce n’est pas pour autant que WPA France va abandonner la formation de futurs groupes d'études.
Nous essaierons en 2004 de mettre en place des groupes pour les Tragopan, Phasianus et Pavo.
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9) Le projet de conservtion du francolin de Djibouti est bien avancé. La WPA, le CDE et le CEPA
sont les principaux financeurs au niveau France. La première étape consistera à estimer les
populations et à étudier l’utilisation de l’habitat, très fragmenté, par le francolin de Djibouti. Le
développement associatif local pour la protection de cette espèce et le support du gouvernement
Djiboutien devraient garantir le succès de l'opération à long terme.
10) Le Président Alain Hennache se félicite du resserrement des liens au sein du bureau et de
l’implication de chacun dans les différentes tâches.

Rapport financier
Le bilan financier est lu par André Leclerc. L’excédent de l’exercice 2003 est de 3062,50 Euros. La
moitié de cette somme devrait être affectée à la conservation du francolin de Djibouti et le reste
permettre l’édition d’un ouvrage sur les faisans dont nous parlerons ultérieurement.
Le rapport financier est approuvé à l'unanimité.

Projets pour 2004
1) La publication d'un ouvrage sur les faisans
Aucun livre en français sur les faisans n'a vu le jour depuis "Pheasants of the World" de Jean
Delacour, publié en 1982. Depuis cette date beaucoup de choses ont changé, aussi bien du point
de vue de la connaissance des espèces que de leur conservation in ou ex situ ou que des
méthodes d’élevage. Alain Hennache et Michel Ottaviani travaillent depuis quelques mois sur un
ouvrage complet qui serait le successeur de celui de Jean Delacour. La systématique sera
également révisée suite aux résultats obtenus avec des analyses d’ADN. Michel Ottaviani est
bien connu des amateurs de fringillidés puisqu'il a publié un bon nombre d’articles sur cette
famille; récemment il a même publié une monographie des Drepanis (Hawaï) dans la revue des
oiseaux des Prin. WPA France ne peut que se féliciter de sa collaboration. Nous avons des
accords pour la plupart des photos (John Corder, l'auteur du CD, nous offre ses clichés, etc.),
mais vos photos nous intéressent également. Vous pouvez les soumettre au secrétariat , qui
n’oubliera pas de vous les renvoyer.
2) Journée d’étude et de formation du 6 mars 2004.
Depuis quelques années, nos journées de formation rencontrent de francs succès et 2004 verra
un léger changement puisque cette journée sera décentralisée. En effet le thème (la législation)
devrait accueillir aux alentours de 200 ou 300 participants et la salle du parc de Clères,
habituellement retenue pour cette journée, ne peut contenir autant de monde. Nous avons donc
retenu une salle à Joué les Tours à l'hôtel Mercure pour le 6 mars 2004 à partir de 9 heures. La
journée se décomposera en deux parties: le matin, communications ; après midi, fin des
communications et questions des participants. Parmi les intervenants, nous aurons le plaisir
d’accueillir Monsieur Michel Perret du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable.
La participation n’est pas encore fixée mais elle pourrait être d’environ 35 euros.
3) Voyage d’étude
Il aura pour destination l'Ecosse où nous serons accueillis par le groupe WPA Ecosse. Le
programme qu’il nous ont préparé est très intéressant et couvre beaucoup de groupes d’oiseaux.
Les dates: du 19 mai au 23 mai 2004. Le départ se fera de l'aéroport de Beauvais le 19 mai vers
9h55 pour arriver à Glasgow vers 10h25. Nous serons hébergés par la chaîne d'hôtel "Travel inn"
pour 4 nuits. Nos hôtes nous offrant les lunchs, seuls les repas du soir seront à la charge des
participants. Le retour est prévu le 23 mai à 7h00 pour atterrir à Beauvais vers 9h30. Les places
d'avion ont été obtenues à un prix très intéressant (30 euros l'aller/retour + taxes diverses) mais
sont nominatives et doivent être retenues le plus rapidement possible, les tarifs étant d’autant plus
majorés que la réservation est faite tardivement. Le prix du voyage de quatre jours devrait être
d’environ 200 euros/ personne en chambre double et 300 euros en chambre simple ; un acompte
de 100 euros est demandé à la réservation.
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La réservation est à faire auprès de M.Paul Marguier 03 21 49 45 17, le plus rapidement possible,
le nombre de places étant limité.
4) Revision des statuts
Le président explique à l’assemblée le décalage qu’il existe entre les statuts de WPA France et,
d’une part les associations françaises loi 1901, d’autre part les statuts du WPA International
récemment modifiés. Les statuts actuels font en permanence référence aux anciens statuts de
l’association anglaise et ne répondent même pas aux normes des lois 1901. Ils sont de ce fait
obsolètes et doivent être modifiés.
Michel Liano se propose de fournir un projet de statut en harmonie avec les statuts régissant les
associations sous loi 1901.

Election du conseil d’administration
Le conseil d'administration démissionne dans sa globalité. Tous les postes sont à pourvoir.
Aucune candidature écrite n'est parvenue au siège mais Michel Liano se porte candidat en
remplacement de Jean Martin. Tous les autres sortants sont candidats à leur propre succession.
Le nouveau collège est élu à l'unanimité
Constitution du conseil d'administration:
Alain Hennache
André Leclerc
Jean-Claude Simonneau
Christian Balahy
Michel Liano
Daniel Chaste
Paul Marguier
Jacky Fauster
Le conseil d'administration désigne son bureau exécutif.
Constitution du Bureau Exécutif
Président
Alain Hennache
Vice Président Jacky Fauster chargé des relations WPA Allemagne
Vice Président Paul Marguier Chargé de l'organisation des voyages
Trésorier:
André Leclerc
Secrétaire:
Christian Balahy
Administrateur: Michel Liano
Administrateur Jean-Claude Simonneau
Administrateur Daniel Chaste

Informations diverses
o
Le deuxième Symposium International sur les Galliformes aura lieu en avril 2004
dans le nord de l'Inde; WPA France sera représenté par Marie-Ange Bourgeois et
Jacky Fauster.
o
WPA Benelux fêtera son 25e anniversaire à Anvers le 24 avril 2004. Une délégation
WPA France sera assurée, le président devant par ailleurs y faire une
communication. WPA France participera aussi aux frais du trajet aérien du sousdirecteur du zoo d'Hanoi, Dang Gia Tung, à hauteur du tiers du prix du billet
d'avion, les deux autres tiers étant assurés par les autres chapitres WPA.
 Questions diverses
Daniel Strehle : L’annexe VIII s’applique-t-elle à tous les pays européens ?
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Réponse : les dispositions de l'annexe 8 sont applicables à tous les pays de l'E.U. sans distinction;
le cas de Branta ruficolis est un des exemples qui revient le plus souvent: cet oiseau peut être
détenu, transporté et cédé sans autorisation sur tout l'espace européen, pourvu qu’il soit bagué et
né en captivité. Il en est de même pour beaucoup d’espèces de faisans et quelques espèces de
canards et oies.
Bernard Giboin : Ouverture d’un établissement d’élevage. Implications et contraintes.
Réponse : Il y a en réalité deux catégories d’établissements d’élevage suivant qu’ils détiennent ou
pas des espèces protégées à un quelconque niveau. La première catégorie est la plus
contraignante car il y a enquête publique et la décision d’ouverture est publiée aux frais du
demandeur. La deuxième catégorie est plus souple puisque l’autorisation est réputée acquise
faute de réponse de la préfecture dans un délai de deux mois.
Suivant la situation de l’établissement, il peut aussi y avoir des contraintes en terme d’impact sur
l’environnement.
Edouard Jelen : Faisan vénéré-: situation en Chine, situation en captivité ; Importations récentes.
La population captive est en net déclin. Il existe un programme de conservation mis en œuvre par
le parc de Cricket St Thomas en Angleterre, avec la collaboration du WPA Chine. Une étude
poussée de cette espèce est en cours en Chine, dans le parc naturel de Dongzhai. Il n’y a pas eu
d’importations récentes connues. Le président remet une documentation à Edouard Jelen.
L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 13 heures.
Le président
Le secrétaire
L'assemblée générale fut suivie par un repas pris en commun sur le lieu de la réunion, puis par la
projection de films vidéos prêtés par les WPA anglaise et allemande ou montés par Paul Marguier
(Rétrospective du voyage d'étude 2003), qu’il faut remercier une fois de plus.
Pour l’instant, ce jeune retraité est parti au Pérou dans le but de filmer la faune. Vous savez déjà
le thème de la projection de l’AG 2004 !
Voyage d’étude en Ecosse
Les réservations sont faites, que ce soit pour les transports par avion ou bus (en Ecosse) ou
pour les hôtels. Les coûts demandés aux participants seront supérieurs à ceux estimés lors de
l’AG (environ 100 euros), en raison de taxes imprévues et de l’impossibilité de loger quatre adultes
par chambre ; la législation anglaise ne permet pas d’héberger plus de deux adultes et deux
enfants de moins de 15 ans par chambre.
Un courrier détaillé comprenant les numéros de billets d’avion, le programme, les horaires,
les hôtels disponibles à Beauvais sera adressé à chaque participant dès février. Nous vous
indiquerons également les formalités de vol, mais sachez déjà que vous devez être en possession
d’une carte d’identité ou d’un passeport valide.
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Bilan financier
RECAPITULATIF par COMPTE
CCP
Solde comptes 02
Cotisations et dons
Retraits
Frais généraux
Accueil, réception, voyage
repas AG
journée formation
voyage
Divers
Papeterie, librairie, fournitures
Frais postaux et bancaires, timbres
Boutiques; livres, cassettes...
TOTAL 2003
NOUVEAU SOLDE CCP
Recettes
3 647,81
2195,00
638,90
Dépenses
396,00
2275,00
5910,00
110,14
620,00
1 275,10
6 470,80
188,36
817,25
226,07
1 020,80
11 714,95
70,00
3053,75
18 296,60
6 581,65
743,61
352,96
LIVRET
Nature du mouvement
Solde comptes 02
intérêts
NOUVEAU SOLDE LIVRET
Recettes
6 699,46
200,98
6 900,44
Dépenses
Recettes
88,40
25,00
294,40
352,96
Dépenses
486,00
404,35
2,75
111,08
1 227,08
CAISSE
Nature du mouvement
Solde comptes 02
Cotisations
Librairie
Retraits
Frais généraux
Accueil, réception, voyage
Papeterie
Frais postaux et bancaires, timbres
TOTAUX 2003
TOTAL CAISSE
TIMBRES
Stock fin 2002
Stock fin 2003
ACTIF 2003
ACTIF 2002
RESULTAT EXERCICE
1 246,76
19,68
708,90
4,60
1,00
13502,77
10440,27
3062,5
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Journée d’étude et de formation
« La réglementation concernant la détention et l’élevage
des espèces d’oiseaux non domestiques »
6 mars 2004
HOTEL MERCURE
PARC DES BRETONNIÈRES
37300 JOUÉ-LES-TOURS
Le WPA France organise, comme chaque année, une journée d’étude destinée aux éleveurs
privés et aux animaliers de parcs zoologiques. Cette année, cette journée aura lieu le 6 mars 2004
à l’hôtel Mercure, Parc des Bretonnières, Joué-Les-Tours, et aura pour thème la réglementation
concernant la détention et l’élevage des espèces d’oiseaux non domestiques, avec la participation
de Sylvie Guillaume et Michel Perret, du Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable, de
Jean-Michel Arnaud, de la DSV Indre et Loire, de Didier Leportois, vice-Président du C.D.E,. et de
Alain Hennache, du Muséum National d’Histoire Naturelle.
8h30 :
accueil des participants et enregistrement
9h :
interventions orales
13h
déjeuner
14h :15
reprise des interventions
16h :
questions des participants
18h :
clôture de la journée
Les frais de participation à cette journée d’étude sont de 10 Euros par personne sans le déjeuner.
Le déjeuner pourra être pris soit à l’hôtel Mercure (frais : 26 Euros par personne), soit sorti du sac,
soit pris dans une restauration rapide (type Flunch) à Joué-Les-Tours.
Un certificat de formation théorique sera délivré à la fin de la journée aux participants désirant
préparer un dossier de demande de certificat de capacité.
Les bulletins d’inscriptions, accompagnés du règlement, sont à envoyer :
Soit à : Christian Balahy, 19 rue de Bracheuil, 62860 Ecourt Saint Quentin.
Soit à : Alain Hennache, 91 route de la Vallée, 76890 Saint Victor l’Abbaye.
JOURNÉE D’ÉTUDE DU 6 MARS 2004
BULLETIN D’INSCRIPTION
NOM :……………………………………………….PRÉNOM :………………………………….
Désire participer à la journée d’étude du 6 mars 2004
Et sera accompagné de ………….. personnes
Je règle les frais de participation à cette journée
10 Euros x ……..personnes =
……………………….
Je désire prendre mon déjeuner à l’hôtel Mercure
Je règle les frais de déjeuner
26 Euros x………personnes =
……………………….
TOTAL :
……………………….
RÈGLEMENT À L’ORDRE DE WPA FRANCE, CCP 10 556 55 G PARIS
9
Réglementation concernant la détention et l’élevage (sans présentation au public) des
oiseaux d’espèces non domestiques
PROGRAMME INDICATIF
8h30 : accueil et enregistrement des participants, Hôtel Mercure, Parc des Bretonnières, Joué-LesTours
9h :
Sylvie Guillaume, Chef du bureau de la CITES au M.E.D.D.
 La convention de Washington
 Textes européens en application de la C.W.
o Règlement CE n° 338/97 du 9 décembre 1996
o Règlement d’application N° 1808/2001 du 30 août 2001
10h45 : Michel Perret, chargé de la division Faune Sauvage Captive au M.E.D.D.





Art L 411-1 du code de l’environnement
L’arrêté du 17 avril 1981 et les arrêtés modificatifs
Les arrêtés concernant les départements outre-mer
Art L 411-3 du code de l’environnement : prévention des risques
écologiques
Etablissements détenant des animaux d’espèces non domestiques
Art L 413-2 du code de l’environnement : le certificat de capacité
Art L 413-3 du code de l’environnement : l’autorisation d’ouverture
13h : pause déjeuner
14h15 : Alain Hennache, Président W.P.A. France, Maître de conférences au MNHN.
 Réglementation sanitaire : nationale, communautaire, internationale
14h45 : Jean-Michel Arnaud, technicien D.S.V. Indre et Loire
 Le rôle des DSV
15h15 : Didier Leportois, Vice -Président C.D.E.
 Implications pratiques du dispositif réglementaire pour l’éleveur ;
perspectives (y compris les mutations et futur arrêté sur les élevages
d’agrément)
16h : Questions des participants
Adhésions 2004
Rappel
Les adhérents WPA France n’ayant pas réglé leur cotisation pour 2004
sont priés de le faire dans les meilleurs délais !
10
Le Faisan impérial Lophura imperialis (Delacour et Jabouille, 1925)
par Alain Hennache
De récents travaux ont montré que le faisan impérial n'était qu'un hybride naturel entre le
faisan d'Edwards, ou le faisan du Vietnam, et le faisan argenté (Hennache & al. 2003). Bien que
récemment rayé de la liste des espèces de faisans, le faisan impérial reste l'une des figures
emblématiques des campagnes d'exploration de Jean Delacour en ex Indochine Française. Le
mystère de cette espèce a tenu la science en échec pendant près de 80 ans. C'est à ce titre qu'il
mérite bien cet article.
Description faite par Delacour (1977)
« Mâle
Entièrement bleu foncé, les plumes du corps étant noires avec une large frange d’un bleu luisant ;
celles du bas du dos et du croupion ainsi que les couvertures des ailes et de la queue sont d’un
noir profond acec des bordures d’un bleu métallique brillant ; la tête est ornée d’une huppe courte
et effilée bleu-noir ; rectrices centrales longues, pointues, légèrement recourbées et
indistinctement pointillées de brun, de même que le dos et les ailes. Iris brun orangé ; caroncules
de la face rouge écarlate, avec deux lobes ; bec jaune verdâtre pâle, la base noirâtre ; pattes
rouge carminé.
Longueur : 750 mm ; aile : 250 mm ; queue : 300 mm ; culmen : 30 mm ; tarse : 87mm.
Femelle
Pas de véritable huppe, mais les plumes de la couronne sont allongées et souvent relevées ; tête
brun grisâtre, les joues, le menton et la gorge plus clairs ; parties supérieures brun-châtain avec
des rachis blanchâtres aux plumes et des vermiculations noires peu visibles ; les sus-caudales
marron vif ; rectrices centrales brun-châtain, vermiculées de noir, les autres noires ; primaires
noires, vermiculées de gris-clair le long du rachis ; secondaires noires avec une bordure châtain ;
parties inférieures châtain grisâtre pâle, parfois un peu tachetées. Parties nues comme celles du
mâle.
Longueur : 600 mm ; aile : 214 mm ; queue : 190 mm ; culmen : 28 mm ; tarse : 67 mm. »
Historique
La découverte du Faisan impérial constitue l’un des épisodes les plus captivants de
l’exploration du Centre Annam par Jean Delacour. En 1923, il a obtenu, de missionnaires, un
couple de faisans, jusqu'alors non décrits, en provenance d'une région inconnue située au sud de
la province de Quang Binh ou au nord de celle de Quang Tri (Delacour & Jabouille 1924). Ce
couple arriva vivant en France, à Clères, et commença à reproduire l'année suivante. Toutes les
tentatives ultérieures pour retrouver cette espèce se sont soldées par des échecs. Un
missionnaire français, le Père Meaunier, a déclaré avoir obtenu d'autres spécimens de la même
région mais ils moururent en route et n'arrivèrent jamais vivants en France (Delacour 1977). Leur
identité ne fut même jamais connue. En 1938, Charles Cordier, un collecteur d'oiseaux renommé
et ami de Delacour, échoua pour retrouver d'autres spécimens. A la fin des années 30,
B.Björkegen passa deux semaines à chercher le faisan impérial, sans résultats (Eames & Ericson
1996). Puis, en raison des troubles, le Vietnam devint inaccessible à toute mission de terrain.
Plusieurs auteurs ont déclaré que cette espèce se rencontrait aussi dans le centre Laos
(Delacour & Jabouille, 1931; David-Beaulieu, 1949; King et al., 1975) mais aucun spécimen n'y fut
jamais récolté. Les seules informations proviennent de vagues descriptions faites par des
chasseurs locaux ou de cris entendus "pouvant" provenir de faisans impériaux. Des expéditions
récentes au Laos n'ont jamais permis d'y trouver cette espèce (McGowan & Garson, 1995). Le
faisan impérial a aussi été inscrit sur la liste des oiseaux menacés de Chine (Xu et al. 1996),
vraisemblablement de façon abusive. Cette espèce n'est donc historiquement connue que d'une
région très localisée dans le centre Vietnam, où il serait endémique et extrèmement rare. C'est
pourquoi sa conservation a toujours été un sujet de grande préoccupation (Collar et al., 1994;
McGowan & Garson, 1995; Fuller & Garson, 2000).
11
Il a fallu attendre le 28 Février 1990 pour qu'un mâle immature soit capturé, en forêt
secondaire, à 12 km à l'ouest de Cat Bin, à près de 200km de l'aire de répartition connue, dans la
région de Dong Hoi. Deux faisans du Vietnam, mâles adultes, avaient été piégés le même jour
dans le même ligne de collets (Robson et al., 1993, Eames et al., 1994). Un second "faisan
impérial", immature aussi, fut attrapé le 27 février 2000, en forêt secondaire aussi, dans le district
de Da Krong, province de Quang Tri, dans l'aire de distribution connue du faisan d'Edwards
(Truong Van La in litt.; Dang Gia Tung in litt.; Huynh Van Keo, 1999). Dans les deux cas les
spécimens capturés différaient sensiblement des types décrits par Delacour, par quelques détails
de plumage. Mais le plus remarquable était que le faisan impérial soit sympatrique avec deux
espèces extrêmement proches partageant le même habitat, en forêt secondaire, contrairement à
ce que Delacour avait écrit au sujet du faisan impérial et même du faisan d'Edwards, inféodés aux
forêts primaires.
C'est pourquoi, en 1997, Kermit Wood (Pleistocene Zoological Trust) émit l'idée que le
faisan impérial ne pourrait être qu'un hybride naturel entre le faisan d'Edwards et le Faisan Prélat.
Cette hypothèse, à priori farfelue, méritait quand même d'être approfondie. Pamela Rasmussen
(Michigan State University Museum) décida alors d'étudier toutes les peaux disponibles dans les
musées.
Travaux récents de recherche
Quel était le matériel? Il nous faut revenir, ici, un peu en arrière…
En 1924, Delacour éleva les premiers sujets à Clères. Rapidement les jeunes furent
distribués en Europe et aux USA mais tous descendaient du même couple d'origine. Inutile de dire
que, la consanguinité aidant, la population captive ne comptait bientôt plus que quelques sujets
inaptes à la reproduction. Néanmoins la plupart des sujets nés à Clères ou en Angleterre avaient
été donnés soit au Muséum National de Paris soit au British Museum. Quant au couple
reproducteur d'origine, la femelle, décédée en septembre 1927, fut déposée comme syntype au
Muséum de Paris, où elle est enregistrée sous le numéro "1928-1117" sur le catalogue général,
mais le mâle, encore vivant en 1940, disparut sous les bombardements de la deuxième guerre
mondiale, à Clères, et aucun type ne nous est parvenu. Seules nous restent les descriptions
originales de Delacour, faites sur le couple vivant d'origine et les jeunes qui en découlèrent.
En 1959, les seuls descendants de faisans impériaux étaient au Zoo de Anvers mais ils ne
reproduisaient plus. C'est pourquoi des tentatives de croisements eurent pour but de régénérer le
stock captif en croisant les faisans impériaux survivants avec soit des faisans d'Edwards, soit des
faisans argentés (Carpentier et al., 1975). Après sélection et back cross successifs, les oiseaux
obtenus furent tous conservés à l'état congelé. Mais le phénotype était très variable, tantôt proche
du faisan impérial, tantôt proche de l'un des parents. Finalement la seule progéniture obtenue
après quelques années n'était constituée que de mâles.
Le matériel disponible pour les études morphologiques de Pamela Rasmussen était donc:
la femelle sauvage d'origine du couple reproducteur; ses descendants directs ou indirects
conservés dans les musées; les oiseaux obtenus après les expérimentations faites au zoo de
Anvers; les peaux des oiseaux capturés en 1990 et 2000 et conservées à Hanoi.
Pamela Rasmussen étudia toutes les peaux disponibles, en notant de multiples détails. Sa
conclusion est fort intéressante. Aucune peau n'est semblable: toutes reflétent des caractères
d'hybridation, non pas entre le faisan d'Edwards et le faisan prélat, mais entre le faisan d'Edwards,
ou du Vietnam, et le faisan argenté.
Cette hypothèse (Rasmussen, 1998, 1999) a été reprise pour vérification par Hennache et Randi,
l'un en essayant de recréer le faisan impérial par croisement d'espèces en captivité et l'autre en
analysant les séquences d'ADN disponibles sur les peaux de musées.
Hennache obtint 5 jeunes issus du croisement faisan de Berlioz x faisan d'Edwards. Parmi
eux, une femelle et 2 mâles très proches des descriptions de Delacour. L'un des autres jeunes, un
mâle, était semblable à l'oiseau capturé en 2000 dans la région de Quang Tri. Les quelques
variations morphologiques, par rapport aux types, observées sur ces hybrides, peuvent toutes être
retrouvées soit sur les peaux "historiques" soit sur celles des faisans capturés en 1990 et 2000.
Randi analysa les séquences mitochondriales D-Loop de toutes les peaux de musée,
historiques ou récentes, et pratiqua une analyse sur microsatellites. Les conclusions sont
12
accablantes: les séquences mitochondriales des faisans impériaux sont identiques soit à celles du
faisan d'Edwards soit à celles du faisan argenté. Les microsatellites révèlent une hybridation entre
ces deux espèces.
Ces résultats, récemment publiés (Hennache & al. 2003), montrent donc que le faisan
impérial n'est qu'un hybride entre le faisan d'Edwards et probablement le faisan de Bel pour le
couple d'origine, entre le faisan du Vietnam et le faisan de Beaulieu pour l'exemplaire capturé en
1990, entre le faisan de Bel et le faisan d'Edwards pour celui capturé en 2000.
L' hybridation peut se produire dans des zones de contact entre deux taxons mais, dans
ce cas, des altérations de l'habitat, comme l'extrême fragmentation des forêts vietnamiennes,
pourraient conduire à des hybridations entre une espèce rare et spécialisée, le faisan d'Edwards,
confinée à des lambeaux forestiers, et une espèce plus ubiquiste, le faisan argenté, là où ces
espèces peuvent cohabiter dans de minuscules fragments forestiers.
Bibliographie
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Carpentier, J., Yealland, J. J., Van Bocxstaele, R. and Van den Berg, W. (1975). Imperial
Pheasant hybridization at Antwerp Zoo. Internat. Zoo Yearbook 15: 100–105.
Collar, N. J., Crosby, M. J., and Stattersfield, A. J. (1994). Birds to watch 2. The world list of
threatened birds. Cambridge, UK, BirdLife International.
David-Beaulieu, A. (1949). Les oiseaux de la province de Savannakhet (Bas-Laos). L'Oiseau
RFO. 19: 41–84, 153–194.
Delacour, J. (1977). The Pheasants of the World. Hindhead, U.K., Spur Publications and WPA.
Delacour, J. and Jabouille, P. (1924). Description of twelve new species and subspecies from
French Indo-China. Bull. Brit. Orn. Club. 45: 28–35.
Delacour, J. and Jabouille, P. (1931). Les Oiseaux de l'Indochine Française. Vol 1. Exposition
coloniale internationale, Paris, France.
Eames, J. C. and Ericson, P. (1996). The Björkegren expeditions to French Indochina: a collection
of birds from Vietnam and Cambodia. Nat. Hist. Bull. Siam Soc. 44: 75–111
Eames, J. C., Lambert, F. R., and Nguyen Cu (1994). A survey of the Annamese lowlands,
Vietnam, and its implications for the conservation of Vietnamese and Imperial Pheasants
Lophura hatinhensis and Lophura imperialis. Bird Conserv. Internat. 4: 343–382.
Fuller, R. A. and Garson, P. J. (2000). Pheasants. Status Survey and Conservation Action Plan
2000–2004. WPA/Birdlife/SSC Pheasant Specialist Group. IUCN, Gland, Switzerland and
Cambridge, UK, World Pheasant Association, Reading.
Hennache A., Rasmussen P., Lucchini V., Rimondi S. and Randi E. (2003). Hybrid origin of the
Imperial Pheasant Lophura “imperialis” (Delacour and Jabouille 1924) demonstrated by
morphology, hybrid experiments, and DNA analyses. Biol. J. Linn. Soc. 80 (4),
Huynh Van Keo (1999). Existence of Edward's Pheasant at Bach Ma National Park. Eighth Annual
Conference of South East Asian Zoos Association, 1–3 November 1999, Ho Chi Minh City,
Vietnam, Saigon Zoo and Botanical Garden
King, B. F., Dickinson, E. C., and Woodcock, M. W. (1975). A field guide to the birds of South-East
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Mc Gowan, P. J. K. and Garson, P. J. (1995). Status and conservation action plan 1995–1999:
Pheasants. IUCN, Gland, Switzerland
Rasmussen, P. (1998). Is the Imperial Pheasant Lophura imperialis a hybrid? Work in progress
and a call for information. Tragopan 9: 8–10
Rasmussen, P. (1999). On the taxonomic status of the Imperial Pheasant Lophura imperialis.
WPA International Convention, Clères, France, September 1999. Unpublished abstract
Robson, C. R., Eames, J. C., Nguyen Cu, and Truong Van La (1993). Further recent records of
birds from Viet Nam. Forktail 8: 25–32
Xu Wei-shu, Zhao Zheng-kai, Zheng Guang-mei, Yan Chang-wei, and Tan Yao-kuang.1996. A
field guide to the birds of China. Kingfisher Press, Taiwan
13
Expérience d’élevage avec le lophophore resplendissant,
Lophophorus impejanus (Latham, 1790)
Christian Balahy
anglais: Himalayan Monal; allemand: Himalayan glansfazant
Tout le monde connaît le lophophore resplendissant (Lophophorus impejanus), ne serait-ce
que pour l'avoir vu évoluer en liberté au parc de Clères ou pour l’avoir détenu.
Même si certains individus semblent plus massifs que d'autres, dans l'ensemble la
morphologie de ce faisan, tout comme son phénotype, demeure identique d'un oiseau à l'autre.
Cependant il existe un lophophore resplendissant qui diffère de la phase classique que l'on à
l'habitude de rencontrer. C'est une phase à poitrine verte que l'on ne trouve presque
exclusivement qu’au Cachemire. Seul le phénotype diffère car, côté morphologie, l'oiseau garde
ses mensurations entre 60 et 70 cm pour un poids oscillant entre 1800-2400 gr pour le coq. La
poule est identique à celle de la phase normale.
Les signes distinctifs de cette phase sont essentiellement les plumes vertes à reflets
métalliques de la poitrine, du cou jusqu'au niveau du ventre. Chez la phase courante, ces plumes
métalliques sont cantonnées au niveau de la gorge, le reste de la poitrine et du ventre restant noir.
Mais un détail notable accroît cette différence, le dos. Chez cette variation, la zone blanche du bas
du dos, visible en vol et en parade chez la phase classique, disparaît au profit d'une zone bleueverte.
Cet oiseau n'est pas, à ma connaissance, détenu en volière. C'est un peu dommage, il
serait très intéressant de conserver cette variation peu ordinaire.
Les lophophores semblent mieux protégés dans leur milieu. Depuis maintenant une
décennie, on ne massacre plus les coqs pour en récupérer la huppe et garnir les couvre chefs.
Mais les oiseaux demeurent chassés à coup de pierre et fusil lorsqu'ils mettent à sac les cultures.
Ces fouilleurs infatigables creusent de multiples excavations à la recherche de racines et
tubercules dont ils sont friands. La proportion d'oiseaux au km² est d'environ 6 à 10 couples
suivant les zones géographiques. C'est dans l’Himachal Pradesh que les lophophores sont les
plus communs. Le milieu est très préservé de l’impact de l’homme mais ailleurs c'est la
déforestation, pour la récolte du bois pour la cuisine et le chauffage, qui dégrade son habitat et
raréfie ses populations. Aujourd'hui, inscrit en CITES I de la Convention de Washington, la
population captive est plus importante que la population sauvage.
Elevage en semi liberté
L'élevage en semi liberté n'est pas une mince affaire......Au départ, les lophophores ne sont
pas amputés mais simplement privés de vol par la section des rémiges d'une aile. Les oiseaux
s'habituent assez rapidement à ce mode de captivité qui, à mon sens, a au moins un avantage :
celui de pouvoir disposer de plusieurs femelles pour un mâle. Chacune accaparera un territoire
bien défini. Quand j'ai choisi ce principe d'élevage, je pensais atténuer l'ardeur d'un coq
particulièrement agressif et préserver mes poules....En 2003, ce fut la catastrophe avec la mort de
deux poules et aucun poussin ! Dans un espace pourtant très arboré, ce coq a réussi à me
scalper deux femelles sur les trois, l'une avait même une aile brisée. La troisième, il l'a tout
simplement ignorée. Sa ponte était claire. Le bilan n'est pas terrible, mais quel plaisir de voir ses
oiseaux à votre porte le matin, venant quémander quelques nourritures. Les lophophores ne sont
absolument pas farouches, du moins les coqs. Je compte renouveler l'expérience en 2004, mais
en introduisant un second coq. La compétition entre ces deux coqs devrait au moins préserver les
poules. J'ai aussi été surpris par leur habitude de ne fouiller le sol qu'à un seul endroit: ils se
rendent invariablement à un point précis du parc, sous une rangée de conifères. Le sol y est
meuble et fort drainé, à la limite poussiéreux, jamais détrempé par les averses. Ils s'y sont rendus
très vite, dès qu’ils furent libérés, pour prendre des bains de poussière ; j'ai alors pris l'habitude de
les y nourrir le matin. Quand ils mangeaient, aucune dispute ; le coq paradait pourtant mais sans
fougue. Les tentatives d'accouplements ne s'observaient qu'en fin d'après midi après de longues
courses poursuites.
14
Faites nous profiter d’expériences d’élevage ! Certains paramètres peuvent inciter à adopter
une autre conduite d’élevage pour une espèce avec laquelle nous ne réussissons pas toujours
facilement.
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Les lophophores en liberté, à Clères
Alain Hennache
Parallèlement à notre couple reproducteur, gardé en volière classique de 4m x 7m, nous
avons tenté d’établir, à Clères, depuis 1997, une population en semi-liberté dans le parc de 12
hectares. Ce groupe, qui compte aujourd’hui une quinzaine d’individus et qui semble bien
implanté, nous a permis d’infirmer ou de confirmer certains comportements décrits dans la
littérature. Bien que piocheurs indéniables, les lophophores n’ont pas dégradé les parterres ou
pelouses, leur préférence allant plutôt aux litières de feuilles ou de sols meubles, se contentant
parfois de déterrer un ver de terre dans une pelouse. Par contre l’un des mâles en liberté a pris la
fâcheuse habitude de rejoindre les abords de la volière du couple reproducteur, dès avril, où il
creuse infatigablement à la limite extérieure du grillage enterré. Contrairement à ce qu’a écrit Jean
Delacour (1983), nous gardons sans problème plusieurs mâles (7 adultes actuellement) ensemble
dans le parc, chacun semblant éviter son congénère. Ce sont des oiseaux attachants, familiers,
surtout les mâles, qui peuvent remplacer avantageusement les classiques paons aux couleurs
métalliques. L’un des mâles que j’avais élevé à la main a ainsi pris l’habitude de me suivre lorsque
je traverse le parc ; je ne lui ai pourtant jamais donné aucune nourriture.
Les mâles lophophores sont particulièrement erratiques, à la recherche des femelles au
printemps, durant la saison de reproduction, puis rejoignant parfois des groupes de femelles et de
jeunes à la fin de l’automne et en hiver. Nous n’avons jamais assisté à des combats sanglants
entre mâles ! Les femelles isolées, ou avec leurs jeunes en saison de reproduction, se regroupent,
avec les immatures, dès le mois de novembre. C’est alors qu’il est possible d’apercevoir parfois un
ou deux mâles adultes dans le voisinage du groupe. Même éjointés les lophophores se perchent
la nuit, dans les arbres, pour dormir. Grâce à leur pattes puissantes et à leurs rémiges
secondaires et tertiaires bien développées, ils sont capables d’atteindre les branches les plus
basses, puis de grimper, par sauts, jusqu’en haut de l’arbre.
Les femelles s’isolent dès les premiers rayons de soleil, fin février, et deviennent alors aussi
erratiques, à la recherche des mâles. Deux mâles courtisant la même femelle commencent par
s’intimider, plumes plus ou moins érigées, ailes partiellement déployées, mouvements de la tête
d’avant en arrière, puis, invariablement, l’un poursuit brièvement l’autre, à la course, pour revenir
vers la femelle où l’on peut alors assister à la parade classique de l’espèce.
Les nids observés à Clères, en semi-liberté, sont faits soit entre les racines d’un gros arbre,
soit bien abrités dans des tas de feuilles mortes en décomposition. La garniture du nid est
rudimentaire : quelques plumes dans une cuvette surcreusée.
Le nombre d’œufs est
généralement de 4 à 6. Durant la couvaison, le mimétisme de la femelle est remarquable. Aplatie
dans son nid, tête rentrée dans le corps, elle demeure invisible pour un œil non averti. Il m’est
arrivé de rechercher un nid, dans un secteur limité, et de passer plusieurs fois devant sans le
remarquer. En 2001, une femelle a même fait son nid au pied d’un gros hêtre, en bordure d’une
allée fréquentée par le public (parfois 1500 personnes le dimanche après midi…) et couvait ses
œufs jusqu’à l’éclosion!
Si les corneilles noires, à l’œil plus exercé, ne repèrent pas le nid, l’éclosion a lieu au bout de
27 jours et la femelle élève seule son ou ses jeunes, également mets appréciés des corneilles et
des éperviers…
15
LA BOUTIQUE WPA
(rectificatif, avec nos excuses pour les erreurs glissées dans le bulletin N° 35)
Livres
 Pheasants of the World
Their breeding and management- K. Howman
 Partridges and Francolins
Their breeding and management- G.Robbins

Atlas of Quails- Alderton

Introduction to Quails in captivity- Robbins

Quails: their breeding and management- Robbins

Handbook of Waterfowl identification- Todd
 Introduction to Pheasants in captivity- Howman
 Pheasants, their breeding and Management- Howman
 The Incubation book- Harvey

L’Incubation pratique (VF)- Harvey

Ruffled feathers- Grahame

Flying feathers- Grahame
61Є
48 Є
31 Є
.3Є
17Є
25Є
3Є
12Є
18Є
28Є
4,5Є
4,5Є
Cassette vidéo
 L’insémination artificielle chez les faisans- Marguier
20 Є
CD Rom
 Photos de faisans- Corder
23Є
Cartes postales
11 x 15,5cm carte simple
. Eperonnier Napoléon
. Faisan d’Edwards
. Faisan de Swinhoe
. Faisan mikado
11 x 15,5cm carte double
. Faisan de Wallich
. Faisan doré
. Perdrix du Tibet
. Tétra de l’Himalaya
. Lagopède des saules
0,6Є
0,8Є
. Garrot harlequin
. Tragopan de Blyth
28 x 15cm
. faisan argenté
0,8Є
Posters simples
 Pheasants of the World 55 x 80cm
. Tragopan de Blyth 43 x 31 cm
8,5Є
4,5Є
 Posters plastifiés
. Rares partridges, francolins and quails of the world 29 x42cm
. The pheasants of Nepal 29 x 42cm
. Faisan doré 21 x 38cm
. Coq de Lafayette 21 x 39cm
1,5Є
3Є
1,5Є
1,5Є
. lithographies « faisan impérial » de Schmitt 34 x 48 cm
tirage grand luxe
tirage numéroté
tirage offset
100Є
50Є
15Є
Frais d’envoi:
 flèche 6Є
 étoile 3,5Є
 carré 10Є
0 rond : port inclus
. point : port gratuit avec toute commande de livre
Adresse de commande : Mr André Leclerc, Trésorier WPA France,
Hermeville, 76280 Criquetot l’Esneville.
Réglement à l’ordre de WPA France
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