Plan d`action en matière de lutte à la pauvreté du Haut-Saint

Transcription

Plan d`action en matière de lutte à la pauvreté du Haut-Saint
PLAN D’ACTION
SOLIDARITÉ ET INCLUSION SOCIALE DU HAUT-SAINT-FRANÇOIS
2011-2015
Préparé par le
Comité Solidarité-Haut-Saint-François (S-HSF)
Mandaté par le Collectif territorial et reconnu par la MRC du HSF
Partenaires pour l’enrichissement collectif !
2 février 2012
TABLE DES MATIÈRES
PAGE
1. LISTE DES ACRONYMES UTILISÉS DANS CE DOCUMENT………………………………………………………………………….
3
2. LISTE DES MEMBRES DU COMITÉ SOLIDARITÉ-HSF…………………………………………………………………………………
3
3. REMERCIEMENTS……………………………………………………………………………………………………………………………………
4
4. MISE EN CONTEXTE………………………………………………………………………………………………………………………………..
4
5. LA STRUCTURE DE CONCERTATION RETENUE…………………………………………………………………………………………
5
6. LA DÉMARCHE RETENUE………………………………………………………………………………………………………………………..
6
6.1. LE CADRE DE RÉFÉRENCE…………………………………………………………………………………………………………………
6
6.2. VALIDATION DES BESOINS……………………………………………………………………………………………………………….
7
6.3. GRILLE D’APPRÉCIATION DES PROJETS…………………………………………………………………………………………….
8
7. LE PLAN D’ACTION POUR LA SOLIDARITÉ ET L’INCLUSION SOCIALE……………………………………………………….
9
7.1. LE PROFIL DU TERRITOIRE DE LA MRC …………………………………………………………………………………………….
9
7.2. LES TROIS (3) PRIORITÉS STRATÉGIQUES………………………………………………………………………………………….
12
7.3. PRÉSENTATION DES PROJETS DANS LE CADRE D’UNE VISION INTÉGRÉE…………………………………………
13
7.4. DESCRIPTION SOMMAIRE DES PROJETS……………………………………………………………………………………………
14
7.5. ÉCHÉANCIER ET MODALITÉS DE SUIVI………………………………………………………………………………………………
16
8. CONCLUSION………………………………………………………………………………………………………………………………………….
16
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1. LISTE DES ACRONYMES UTILISÉS DANS CE DOCUMENT
ATI :
CAB :
CAMO :
CCHSF :
CDC :
CJE :
CLD :
CLE :
CRÉE :
CRRÉ :
CSHC :
CSSS :
ÉLÉ :
HSF :
MAMROT :
MÉLS :
MESS :
OEDC :
PAGSIS :
Polyvalente LSL :
SARCA :
S-HSF :
SIAA :
Approche territoriale intégrée
Centre d’action bénévole du Haut-Saint-François
Comité d’adaptation de la main-d’œuvre
Cuisines collectives du Haut-Saint-François
Corporation de développement communautaire du Haut-Saint-François
Carrefour jeunesse-emploi du Haut-Saint-François
Centre local de développement
Centre local d’emploi d’East-Angus
Conférence régionale des élus de l’Estrie
Centre de récupération et de recyclage du matériel informatique et électronique
Commission scolaire des Hauts-Cantons
Centre de santé et de services sociaux
Programme Éveil à la lecture et à l’écriture
Haut-Saint-François
Ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire
Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport
Ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale
Observatoire estrien du développement des communautés
Plan d’action gouvernemental pour la solidarité et l’inclusion sociale
Polyvalente Louis-Saint-Laurent
Service d'accueil, de référence, de conseil et d'accompagnement
Comité Solidarité-Haut-Saint-François
Stratégie d’intervention Agir Autrement
2. LISTE DES MEMBRES DU COMITÉ SOLIDARITÉ-HSF
Diane BOUCHER, directrice, Cuisines collectives du Haut-Saint-François (CCHSF)
Danyel, BOUFFARD, organisateur communautaire, membre de l’exécutif du comité, CSSS du Haut-Saint-François
Lynda GUILLETTE, directrice, Centre local d’emploi (CLE) d’East-Angus
France LEBRUN, directrice générale, Centre d’action bénévole (CAB) de la MRC du HSF
Chantal LEROUX, directrice Centres d’éducation des adultes de la CSHC
Sylvain LESSARD, directeur général, Carrefour jeunesse-emploi (CJE) du Haut-Saint-François
Marilyne MARTEL, organisatrice communautaire, CSSS du Haut-Saint-François
Dominic PROVOST, directeur général de la MRC et du CLD du Haut-Saint-François
Nicole ROBERT, préfet de la MRC et présidente du CLD du Haut-Saint-François
Anne SIMARD, directrice générale par intérim du Centre de santé et de services sociaux (CSSS) du HSF
Jean-Guy TESSIER, coordonnateur du Collectif territorial, président du comité et membre de l’exécutif du comité.
Denise VACHON, directrice de la CDC du Haut-Saint-François, membre de l’exécutif du comité.
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3. REMERCIEMENTS
Rappelons ici que le plan soumis est le fruit d’une mobilisation d’importance et regroupe de nombreux acteurs
ayant un impact positif sur les causes ou les conséquences de la pauvreté et de l’exclusion sociale.
Nous pensons au leadership assumé par les membres du Collectif territorial, notamment sur le plan des grandes
orientations et de la consolidation de la structure de concertation. Nous pensons également au Centre de santé et
de services sociaux du HSF, dont le directeur général a accepté la responsabilité de coordonner les travaux du
comité Solidarité-HSF en vue d’élaborer le plan d’action. Nous pensons au Conseil des maires de la MRC qui a
reconnu le comité Solidarité-HSF comme instance de concertation pour la réalisation du plan.
De plus, grâce à sa composition, le comité Solidarité-HSF constitue une véritable structure de concertation de
nature intersectorielle. Le plan soumis est le fruit d’un consensus des partenaires. Ces derniers se sont assurés de
la présence d’un porteur clairement identifié pour chacun des projets, ils ont considéré l’assurance d’un
partenariat élargi, ils se sont entendus sur des modalités de suivi à soutenir, et puis ils ont favorisé l’appropriation
et le soutien des dirigeants des différents secteurs à travers le Collectif territorial. Selon les membres du comité,
ces quatre aspects sont quatre conditions de réussite essentielles et indispensables pour mener à bien ce plan
d’action.
Merci à tous pour l’intérêt et l’engagement : Partenaires pour l’enrichissement collectif !
4. MISE EN CONTEXTE
Le gouvernement du Québec a publié en juin 2010 le Plan d’action gouvernemental pour la solidarité et l’inclusion
sociale (PAGSIS) qui se poursuivra jusqu’en 2015; ce plan fait suite au plan de lutte à la pauvreté que le
gouvernement du Québec avait mis en place de 2004 à 2010. Également, le plan gouvernemental interpelle
chacune des Conférences régionales des élus pour qu’elles se dotent d’une structure régionale de concertation et
d’un plan d’action régional. Pour réaliser son mandat, la CRÉ de l’Estrie a mis sur pied un comité de pilotage pour
réaliser les travaux en vue de signer une Alliance avec le gouvernement et ainsi assurer le déploiement du plan
gouvernemental en région.
Désireuse de relever le défi avec l’ensemble des intervenants, la CRÉ de l’Estrie a organisé un forum le 19 mai
2011 à Sherbrooke pour partager sur la situation avec chacune des sept MRC. Lors de cet évènement, chacune
des MRC de l’Estrie a été invitée à identifier une structure de concertation intersectorielle pour élaborer un plan
d’action en lien avec les besoins de leur milieu, conformément aux principes et objectifs du cadre de référence
adopté par l’Alliance.
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5. LA STRUCTURE DE CONCERTATION RETENUE
Rappelons d’abord que, lors du déploiement du premier plan d’action gouvernemental, le territoire de la MRC du
HSF avait été retenu en raison de sa forte concentration de pauvreté pour y élaborer un plan d’action selon
l’approche territoriale intégrée (ATI). Le Conseil des maires avait alors confié ce mandat à la Corporation de
développement communautaire (CDC). Cette dernière avait alors mis sur pied un comité de soutien composé de
représentants des secteurs communautaires et du développement local ainsi que ceux des milieux scolaires et de
la santé. Ce plan avait été approuvé par le Conseil des maires en février 2009.
Au mois de mai 2011, le Collectif territorial du HSF a accepté de dégager les grandes orientations pour le
déploiement du deuxième plan d’action gouvernemental 2010-2015 et de fournir une ressource pour coordonner
les travaux. Rappelons que le Collectif territorial est une structure de concertation qui rassemble les dirigeants de
la MRC, du CLD, de la CSHC, du CSSS, de la SADC, du CLE et du CJE. Le CSSS a accepté d’assurer le leadership du
dossier.
Dans un esprit de cohérence et de continuité, les membres du Collectif ont souhaité poursuivre les travaux initiés
en 2009-2012 en élargissant la représentation au comité de soutien déjà en place, rebaptisé le comité SolidaritéHaut-Saint-François (S-HSF).
Ainsi, le comité est composé de trois représentants du CSSS, d’un représentant de chacun des secteurs de
développement désignés par les dirigeants et de trois représentants du milieu communautaire nommés par la
CDC. Le mandat du comité reçu des membres du Collectif est de mettre à jour le plan de février 2009 en tenant
compte des orientations suivantes :
Passer à l’action (cessons de faire des constats);
Profiter des conjonctures favorables sur notre territoire (utilisons les leviers existants);
Considérer les orientations du PAGSIS (saisissons les opportunités);
S’assurer d’un porteur pour chaque projet (vivons des réussites).
Lors de sa séance du 21 septembre 2011, le Conseil des maires de la MRC a désigné officiellement le comité
Solidarité-Haut-Saint-François (S-HSF) comme instance de concertation pour réaliser le plan d’action S-HSF
2011-2015 en lien avec l’Alliance estrienne.
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6. LA DÉMARCHE RETENUE
6.1. LE CADRE DE RÉFÉRENCE HAUT-SAINT-FRANÇOIS
Un cadre de référence HSF a été élaboré en conformité avec les principes et les documents de référence soumis
par la CRÉ de l’Estrie. Le cadre intègre également les orientations avancées par le Collectif territorial du HSF et les
trois priorités stratégiques retenues pour la confection du premier plan déposé en 2009 selon l’approche
territoriale intégrée. De plus, le cadre propose de porter une attention particulière dans nos actions à l’équilibre
entre les différents groupes d’âge et convient de certaines règles de fonctionnement. Le voici :
CADRE DE RÉFÉRENCE POUR LA SOLIDARITÉ ET L’INCLUSION SOCIALE DANS LE HSF
PRINCIPES
DE L’ALLIANCE
CRÉ de l’Estrie
Participation des
citoyens et des
communautés aux
décisions;
Empowerment;
ORIENTATIONS DU COLLECTIF RESPECT DU CADRE DU PLAN ATI
TERRITORIAL
ET ARRIMAGE DES THÉMATIQUES
Mettre à jour le plan actuel en
ayant en tête les éléments
suivants :
1. Cesser de faire des constats
et utiliser l’énergie pour
passer à l’action;
Priorité stratégique 1 :
Le réseautage
- Tissu social, familial ou
d’entraide
- Réseau entre les organismes et
les partenaires : La création du
Concertation et
Collectif et de son mode de
projets structurants;
2. Profiter des conjonctures
fonctionnement ainsi que la mise
favorables sur notre territoire; en place du comité sur la solidarité
Partenariat élargi, de
et l’inclusion sociale avec un
nature
3. Considérer les orientations
partenariat élargi de nature
intersectorielle;
du PAGSIS concernant
intersectoriel constituent une
l’amélioration des conditions
réponse significative à ce besoin.
Vision digne et globale
de vie des personnes et des
__________________________
de la personne;
familles à faible revenu;
Complicité des acteurs
régionaux avec les
milieux locaux;
Pérennité des impacts
et des effets.
CONDITIONS DE RÉUSSITE :
Pour chacun des projets
retenus, s’assurer qu’un
porteur soit identifié au sein
du comité et qu’il puisse
rassembler des partenaires de
différents horizons pour
renforcer la solidarité sur le
territoire autour de son
projet;
Un projet par porteur à la
fois : Il faut vivre des
réussites.
Priorité stratégique 2 :
Les besoins de base
ÉQUILIBRE
POPULATIONNEL
S’assurer d’avoir une
portée sur l’ensemble
de la population du
territoire dans l’optique
d’un continuum entre
les groupes d’âge :
LOGIQUE,
CONCERTATION ET
PARTENARIAT
À la base :
- Porteur de dossier
- Projet structurant
- Projet de nature
intersectorielle
Fonctionnement en comité :
Enfance
Aînés
- Circulation de l’information;
- Échange sur les
problématiques et sur les
difficultés rencontrées;
- Échange sur les projets et
possibilité pour chacun de dire
ce qu’il peut faire pour aider à la
réalisation.
Transversale
Synergie avec les partenaires :
Jeunesse
Familles
Adultes
L’accès aux services et aux
diverses ressources d’aide.
__________________________
- Chercher la collaboration de la
table de concertation concernée
pour élargir la solidarité;
Priorité stratégique 3 :
L’inclusion sociale
- Assurer le suivi auprès des
décideurs et des dirigeants par
la voie du Collectif territorial;
Mise en mouvement,
augmentation de l’employabilité,
intégration à l’emploi, maintien en
emploi.
- Le groupe de partenaires pour
la solidarité sociale du HSF
assure le lien avec l’Alliance;
- Pertinence de développer un
langage commun.
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6.2. VALIDATION DES BESOINS
Pour poursuivre la réflexion, toute l’attention a été mise sur les besoins et les moyens d’y répondre. Dans cet
ordre d’idée, une première tournée auprès de chacun des membres du comité Solidarité-HSF a été réalisée en
juin 2011. Cette première tournée a permis aux membres de s’approprier le cadre de référence proposé, de
préciser les besoins et de susciter des idées de projets structurants pour lutter contre la pauvreté et l’exclusion
sociale dans le HSF.
Pour faire suite aux discussions portant sur les résultats de ce premier exercice au comité S-HSF, il a été convenu
d’élargir la consultation en procédant à une deuxième tournée, cette fois à l’aide de groupes témoins formés
d’intervenants de chacun des six secteurs d’activités représentés au comité S-HSF : une soixantaine de personnes
ont participé aux échanges. Cette deuxième tournée a permis de préciser davantage les besoins et les projets. À
terme, certains projets soumis lors de la première tournée ont été retirés, alors que d’autres sont apparus.
Les besoins qui ont été dégagés lors de l’ensemble des consultations sont les suivants :
Bonification du continuum des services et des ressources offerts par les intervenants de première ligne
pour combler les manques et repérer les dédoublements; ainsi la personne en cheminement vers
l’inclusion et l’enrichissement serait accompagnée de façon continue;
Amélioration de l’offre de service en transport pour contrer l’isolement et notamment pour donner accès
aux services d’accompagnement;
Accès à des logements abordables pour les personnes âgées afin de les maintenir dans leur milieu. Ceci
leur permettrait, entre autres, de stabiliser ce besoin de base et de dégager une marge de manœuvre
financière nécessaire pour combler d’autres besoins de base;
Meilleure coordination de l’offre et de la demande en dépannage alimentaire pour combler ce besoin de
base;
Bonification de l’accompagnement des jeunes (15-17 ans) qui ont décroché ou qui pensent à décrocher
pour optimiser les chances qu’ils réintègrent un cheminement constructif;
Soutien aux parents des enfants de 0-5 ans à risque afin de faciliter leur développement global et leur
intégration à l’école, et avoir ainsi un impact préventif favorable sur les enfants, tout en ayant aussi un
impact structurant sur les parents;
Augmentation des possibilités d’intégration à l’emploi;
Accès à des ressources matérielles à prix abordables pour les personnes et les familles les plus
appauvries.
Par la suite, l’ensemble des projets proposés pour combler ces besoins et atteindre ces objectifs a été documenté
à l’aide de la grille d’appréciation présentée plus bas. Les projets proposés ont ainsi fait l’objet de discussions au
comité en vue d’en préciser la nature et les différentes composantes. Les projets retenus sont présentés aux
pages 14 à 16 dans le cadre d’une vision globale, mais d’abord, voici la grille utilisée par les membres suivie d’une
description du territoire où les projets s’inscrivent.
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6.3. GRILLE D’APPRÉCIATION DES PROJETS
TITRE DU PROJET :
_______________________________________
RÉPONDANT(E) :
_______________________________________
CRITÈRES
Porteur clairement identifié
Respect d’au moins une des trois
priorités stratégiques
Le promoteur d’un projet devra
démontrer les impacts du projet
sur les indices de la pauvreté.
Les projets qui cibleront des
clientèles plus vulnérables
seront valorisés.
Partenariat élargi
Projet structurant
DATE : _______________________
DÉFINITION
Une organisation assure le leadership du dossier.
L’organisation désigne un répondant qui assure la bonne marche du projet.
Cette personne assure des fonctions de circulation de l’information, de recherche de
partenariat, de coordination et de suivi du projet.
A - Réseautage
Tissu social, familial ou d’entraide;
Réseau entre les organismes et les partenaires.
B - Besoins de base
Accès aux services et aux diverses ressources d’aide.
APPRÉCIATION
Tout à fait
À préciser
Pas du tout
Tout à fait
À préciser
Pas du tout
C - Inclusion sociale
Mise en mouvement; augmentation de l’employabilité; intégration à l’emploi;
maintien à l’emploi.
La lutte à la pauvreté et à l’exclusion passe par le renforcement de la solidarité. Ainsi, le
projet propose une collaboration de nature intersectorielle et des liens de participation ou
de collaboration avec au moins une table de concertation existant sur le territoire. Chacun
peut apporter sa contribution en fonction de sa mission et de ses mandats.
Un projet qui permet de changer une situation en profondeur, qui donne une structure,
qui améliore la qualité de vie (environnement, services, éducation, santé, emploi, niveau
de vie, etc.), et qui engage tous les acteurs concernés par la problématique.
Tout à fait
À préciser
Pas du tout
Tout à fait
À préciser
Pas du tout
Participation
des citoyens
et des communautés
Pérennité des impacts et des
effets
Ce critère est laissé à la discrétion du porteur. En revanche, nous le proposons ici pour
encourager ou faciliter l’intégration de ce processus dans le cadre de la réalisation ou de
l’évaluation du projet. Il s’agit encore là du renforcement de la solidarité, et de la possible
prise en charge des suites par le milieu.
Peut se traduire par la prise en charge d’un projet par le milieu au terme de son
financement ou par la possibilité d’obtenir des impacts à long terme.
Tout à fait
À développer
Non prévu
Tout à fait
À développer
Non prévu
À noter : Cette grille s’appuie sur le cadre de référence présenté plus haut, sur les orientations gouvernementales (PAGSIS) et sur les orientations fournies
par le Collectif territorial du HSF. La plupart des définitions sont inspirées du document de référence développé par la CRÉ de l’Estrie.
Concernant les volets non admissibles selon le MESS, il s’agit de :
Un projet antérieur à son acceptation par S-HSF
Le financement d’une dette ou le remboursement d’un emprunt
Un projet déjà réalisé
Les dépenses remboursées par un autre programme
Les dépenses d’immobilisation
Les dépassements de coûts
Les ressources humaines ou autres dépenses directement reliées aux
activités régulières de l’organisme
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7. LE PLAN D’ACTION POUR LA SOLIDARITÉ ET L’INCLUSION SOCIALE
Maintenant que les critères d’appréciation des projets ont été établis, jetons un regard sur les principales
composantes du territoire afin de mieux comprendre le milieu dans lequel les différents partenaires interviennent
et où les projets retenus s’inscrivent.
7.1. LE PROFIL DU TERRITOIRE DE LA MRC
La MRC du Haut-Saint-François compte 14 municipalités dont 8 comptent moins de 1 000 habitants. Le territoire a
une superficie de 2 276,95 km2.
POPULATION
HAUT-SAINT-FRANÇOIS
RÉGION DE L’ESTRIE
9 habitants au kilomètre carré
29 habitants au kilomètre carré
21 711 H (2006) ;
298 779 H (2006) ;
22 576 H (2016) augmentation de 4%
315 809 H (2016) augmentation de 5,7 %
22 % moins de 18 ans (2006); 17,9 % (2016)
20,4 % moins de 18 ans (2006); 17,6 % (2016)
13,6 % 65 ans ou plus
14,8 % 65 ans ou plus
42 ans âge médian*
42 ans âge médian
6 % plus d’hommes que de femmes (2006)
1,5 % moins d’hommes que de femmes (2006)
Accroissement naturel* (2002-2006) : 47 personnes.
Accroissement naturel (2002-2006) : 65 personnes.
Source pour les statistiques : Observatoire estrien, version révisée le 26 février 2010. Données 2006.
* Âge médian : âge à partir duquel on regroupe la moitié de la population.
* Accroissement naturel moyen : écart entre naissances et décès.
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Ce portrait nous amène à reconnaître une faible densité de la population; la moitié des municipalités (7) ont une
densité de 5 habitants et moins au km2. La carte ci-haut révèle un réseau routier en éventail qui accentue les
problématiques de distances. Les relations directes entre les différentes composantes de la MRC sont plus
difficiles. Plus on se déplace vers l’est du territoire, plus cette problématique s’accentue et plus le phénomène de
l’isolement est présent.
Au plan de la scolarisation, de la formation et de la qualification, la Commission scolaire des Hauts-Cantons
couvre le territoire de trois MRC (du Granit, du Haut-Saint-François et de Coaticook). Toutefois, le territoire du
HSF est desservi par quatre commissions scolaires : la CSHC; CS Eastern Towships; CS Région-de-Sherbrooke et la
CS des Appalaches. Dans ce contexte, la MRC du HSF compte 13 écoles et une polyvalente localisée à East-Angus.
À part les municipalités les plus populeuses que sont Cookshire, East-Angus et Weedon, nous sommes en
présence de plusieurs petites écoles qui luttent pour leur survie.
L’étalement géographique de la population et le réseau routier en éventail, dont on a fait mention plus haut,
accentuent les problématiques reliées au transport collectif, au transport scolaire et à ce qui a trait à l’accès aux
services de proximité. Pour illustrer nos propos, mentionnons qu’un jeune du secondaire qui demeure à
Chartierville doit passer près de trois heures par jour dans l’autobus scolaire pour se rendre et revenir de la
polyvalente d’East-Angus. Voilà une composante d’un milieu typiquement rural susceptible d’influencer le taux de
décrochage scolaire.
Caractéristiques socioéconomiques
Certains parlent de milieux en difficulté, d’autres parlent de milieux dévitalisés et d’autres parlent de milieux
défavorisés pour exprimer, selon nous, une même réalité. Pour exprimer la réalité du Haut-Saint-François, nous
mettrons en lumière certaines caractéristiques socioéconomiques du territoire, ce qui permettra de mieux
comprendre les résultats fournis par les différents indices de défavorisation que nous précisons plus loin.
SCOLARITÉ
HAUT-SAINT-FRANÇOIS
RÉGION DE L’ESTRIE
31,6 % des hommes sont sans diplôme secondaire.
21,1 % des hommes sont sans diplôme secondaire.
27,1 % des femmes sont sans diplôme secondaire.
18,4 % des femmes sont sans diplôme secondaire.
4/10 des garçons décrochent au secondaire (41,3 %).
(46,1 %)
Source pour les statistiques : Observatoire estrien, version révisée le 26 février 2010. Données 2006.
Le faible taux de scolarité a des répercussions sur le revenu d’emploi et sur le taux de chômage ou d’assistanceemploi. Les salaires sont plus bas. Selon le recensement de 2006 de Statistique Canada, le revenu moyen par
famille est de 12 000 $ sous la moyenne nationale.
EMPLOI
HAUT-SAINT-FRANÇOIS
RÉGION DE L’ESTRIE
1/4 des hommes de 25 à 64 ans n’occupent pas d’emploi (24,6 %).
21,4 %
1/3 des femmes de 25 à 64 ans n’occupent pas d’emploi (34,5 %).
31,8 %
10,7 % des hommes de 25 à 64 ans travaillent à temps partiel.
24,2 % des femmes de 25 à 64 ans travaillent à temps partiel.
Source pour les statistiques : Observatoire estrien, version révisée le 26 février 2010. Données 2006.
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REVENU
HAUT-SAINT-FRANÇOIS
RÉGION DE L’ESTRIE
20,2 % de la population 15 ans et plus vivent de transferts gouvernementaux*.
16,0 %
12,6 % des personnes vivent sous le seuil de faible revenu.
14,7 %
1/10 des personnes bénéficient de l’assistance-emploi.
8,2 %
22 568 $ Revenu médian* des hommes après impôts.
25 192 $
16 790 $ Revenu médian des femmes après impôts.
18 297 $
Source pour les statistiques : Observatoire estrien, version révisée le 26 février 2010. Données 2006.
* Revenu total de tous les transferts gouvernementaux versés par l’administration fédérale, les provinces, les territoires ou les municipalités : Pension de
sécurité de la vieillesse et Supplément de revenu garanti; Allocation au survivant; prestations du Régime des rentes du Québec ou du Régime de pensions du
Canada, prestations d’assurance-emploi; prestations pour enfants, autres revenus provenant de sources publiques.
* Revenu médian après impôts : Valeur centrale séparant en deux parties égales la répartition par tranche de revenu d’un groupe soit, la partie qui regroupe
les ménages ayant un revenu inférieur à la médiane, et ceux ayant un revenu supérieur à la médiane. Revenu total de toutes les sources moins les impôts.
Un autre élément à considérer qui interpelle le secteur de la santé et des services sociaux est le fait qu’en 2004, le
taux de grossesse à l’adolescence chez les 14-19 ans était de 28,2 %.
Les indices de défavorisation
Les six indicateurs choisis correspondent au concept de défavorisation et sont disponibles au niveau des aires de
diffusion (AD).
Trois indicateurs touchent la dimension matérielle de la défavorisation :
la proportion de personnes de 15 ans et plus n’ayant aucun certificat ou diplôme d’études secondaires ;
le revenu moyen des personnes de 15 ans et plus recevant un revenu de différentes sources ;
la proportion de personnes de 15 ans et plus occupant un emploi.
Trois autres indicateurs sont associés à la dimension sociale de la défavorisation :
la proportion de personnes de 15 ans et plus vivant seules dans leur ménage ;
la proportion de personnes de 15 ans et plus dont l’état matrimonial légal est séparé, divorcé ou veuf ;
la proportion de familles monoparentales.
L’analyse des indications fournies par différents indices de défavorisation confirme que le territoire de la MRC du
Haut-Saint-François est un milieu défavorisé. Si l’on considère les indices de défavorisation selon l’indice de milieu
socioéconomique (IMSE) par école pour le Haut-Saint-François et concernant la CSHC, les écoles cotées 10 étant
les plus défavorisées, on constate que 6 écoles sur 8 se retrouvent dans les rangs déciles 9 ou 10. Rappelons qu’il
s’agit d’un indice qui utilise la proportion de mères sous-scolarisées (2/3 de l’indice) et la proportion de parents
inactifs sur le plan de l’emploi (1/3 de l’indice). Lorsque nous considérons l’ensemble des écoles des quatre
commissions scolaires, nous retrouvons 8 écoles sur 13 dans les rangs déciles 9 ou 10.
Aussi, le territoire du Haut-Saint-François est souvent ciblé pour déployer différents programmes qui s’adressent
plus spécifiquement aux milieux défavorisés. Nous pensons au ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale et à
la CRÉ de l’Estrie qui ont reconnu en 2007 la MRC du HSF comme un territoire à forte concentration de pauvreté
pour déployer l’approche territoriale intégrée. Nous pensons également au fonds de soutien aux territoires en
difficulté du MAMROT disponible pour les municipalités les plus dévitalisées (3 dans le HSF). Nous pensons au
programme Québec en forme. Nous pensons également à de nombreux programmes du MELS (Stratégie
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d’intervention Agir autrement (SIAA), Éveil à la lecture et à l’écriture (ÉLÉ)). Ils sont plusieurs à reconnaître que la
MRC répond aux caractéristiques d’un milieu rural défavorisé.
7.2. LES TROIS PRIORITÉS STRATÉGIQUES
Pour assurer une cohérence et une continuité avec le plan de lutte 2008-2011, nous avons maintenu les trois
priorités stratégiques reconnues alors comme pertinentes pour le territoire du HSF.
Priorité stratégique 1 :
LE RÉSEAUTAGE
La primauté accordée à cette priorité stratégique repose sur l’importance du réseautage pour le développement
des individus, mais également pour celui de la communauté. Chez les personnes appauvries, la faiblesse ou
l’absence de réseau (tissu social, familial ou d’entraide) entraîne trop souvent de l’exclusion sociale en limitant ou
en empêchant littéralement leur participation active à la vie communautaire. L’absence d’un bon réseau
d’échange d’informations entre les organismes et les partenaires du territoire limite l’efficience des services qui
sont ou qui pourraient être offerts à la population du HSF. Sortir de l’isolement les individus et mettre en place un
maillage organisationnel fort est essentiel pour que tous puissent lutter ensemble contre la pauvreté et
l’exclusion sociale. En ce sens, le réseautage doit être une source d’échange et de dynamisation du milieu.
Priorité stratégique 2 :
LES BESOINS DE BASE
Un second constat s’impose : l’importance de répondre de façon plus adéquate aux besoins de base des individus
les plus appauvris. L’accès limité au transport et aux diverses ressources a des répercussions négatives sur la
qualité et les conditions de vie de ces personnes. En ce sens, il apparaît primordial d’implanter une structure de
services qui permettrait de consolider les actions existantes et qui permettrait également de travailler à
l’instauration d’avenues novatrices pour le territoire. Tous ces efforts seront investis à valoriser le potentiel des
individus et à favoriser leur inclusion sociale.
Priorité stratégique 3 :
L’INCLUSION SOCIALE
La troisième priorité stratégique retenue vise essentiellement l’inclusion sociale des individus. Après s’être créé
un réseau, avoir comblé leurs besoins de base, ces individus pourront s’inscrire dans un cheminement vers
l’inclusion sociale. De plus, l’apport de ce processus d’inclusion sociale individuelle influencera positivement
l’ensemble de la collectivité en contribuant à l’accroissement du sentiment d’appartenance, en favorisant la
concertation, la participation citoyenne et le partenariat par des actions mobilisatrices et structurantes.
L’inclusion sociale de l’ensemble des individus se veut un facteur de développement social et économique
contribuant ainsi à la dynamisation du milieu. Nous croyons que l’inclusion sociale passe par de la mise en
mouvement, par le développement de l’employabilité ainsi que par l’intégration et le maintien à l’emploi.
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7.3. PRÉSENTATION DES PROJETS DANS LE CADRE D’UNE VISION INTÉGRÉE
Rappelons que ce qui est proposé ici va au-delà de ce qui se fait déjà sur le territoire par les différents
intervenants qui, par leur mission et leurs actions, agissent sur les causes et les effets de la pauvreté. Le présent
plan va donc au-delà des différents plans d’action sectoriels ou respectifs et s’appuie sur leur synergie et le
partage d’expertises afin de réaliser des projets d’envergure à forte valeur ajoutée. Les projets proposés vont
permettre de faire plus, tout en travaillant selon une approche de vision intégrée.
Ainsi, le tableau plus bas présente les projets retenus selon l’ensemble des paramètres établis en comité pour
assurer une direction cohérente et efficiente avec la réalité du territoire. Ces paramètres indiquent que les
projets s’inscrivent dans l’une ou l’autre des priorités stratégiques; qu’ils répondent à l’une ou l’autre des
thématiques reconnues pour leurs impacts sur la pauvreté; que l’ensemble des projets permet de rejoindre
toutes les cibles populationnelles; et que certaines conditions de réussites sont réunies, notamment
l’identification d’un porteur et l’établissement d’un partenariat élargi.
VISION INTÉGRÉE
POUR LA SOLIDARITÉ ET L’INCLUSION SOCIALE DANS LE HSF
2011-2015
Priorités
Stratégiques
Thématiques1
Cibles
populationnelles
Porteurs
Réseautage
Continuum de
services
Transversale
CLD et CAB
Transport
Transversale
MRC
Logement
Aînés
Municipalités
Mettre sur pied des projets d’hébergement
pour les personnes âgées. (Problématique de
normes en documentation).
Table de concertation Comité
rurbanisation – Fédération des
coopératives d’habitation
Santé
Familles
CSSS
La relève
CDC
Consulter, mobiliser et outiller les parents
vulnérables qui ont des enfants de 0-5 ans à
risque.
Table 0-5 ans
CSHC – Animation jeunesse –
Haut-Saint-François en forme
Ressources
d’aide
Transversale
Cuisines
collectives HSF
Analyser et restructurer l’ensemble des
ressources et services en dépannage
alimentaire sur le territoire.
CAB
Comité sur la solidarité et
l’inclusion sociale
Formation et
qualification
Jeunes
Commission
scolaire (CSHC)
et
CJE
Créer un service d’accompagnement par une
formule personnalisée auprès des jeunes de
15-17 ans qui ont décroché ou qui pensent à
le faire.
Table jeunesse
Polyvalente LSL
Jeunes - Adultes
CRRÉ
Créer un plateau d’emploi pour le recyclage
des téléviseurs et du matériel informatique.
CLE ─ CAMO
Table jeunesse
CJE ─ CSHC ─ MRC
Transversale
CDC
Créer une entreprise d’économie sociale :
une ressourcerie pour les personnes et les
familles du HSF.
CLD
Membres de la CDC
MRC ─ SADC
Besoins
de base
Inclusion sociale2
Emploi
1
2
Projets potentiels proposés
Partenaires
Développer le continuum de services
pour améliorer le processus global :
Accueil – Référence – Suivi.
Comité sur la solidarité et
l’inclusion sociale
SARCA – MAILLON ─ CSSS
Toutes tables de concertation
Documenter les besoins (toutes clientèles) en Collectif ─ CSHC ─ CSSS
vue de mettre sur pied un service de
CDC (consultation des membres)
transport sur rendez-vous.
Transport du Bonheur
Les recherches démontrent que lorsque l’on agit sur ces thématiques, on agit pour lutter contre la pauvreté et pour améliorer les conditions de vie.
L’inclusion sociale peut se traduire par : la mise en mouvement; l’augmentation de l’employabilité; l’intégration à l’emploi et le maintien à l’emploi.
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7.4. DESCRIPTION SOMMAIRE DES PROJETS
Voyons d’abord un aperçu de la concordance des besoins identifiés et des projets retenus pour y répondre :
BESOINS IDENTIFIÉS
ACTIONS POUR RÉPONDRE AUX BESOINS
-- PROJETS --
Bonification du continuum des services offerts par les
intervenants de première ligne et les différents organismes
pour combler les manques et repérer les dédoublements.
Développer le continuum de services pour améliorer le
processus global :
Accueil – Référence – Suivi.
Amélioration de l’offre de service en transport pour contrer
l’isolement.
Documenter des besoins (toutes clientèles) en vue de
mettre sur pied un service de transport sur rendez-vous.
Accès à des logements abordables pour les personnes âgées
afin de les maintenir dans leur milieu.
Mettre sur pied des projets d’hébergement pour personnes
âgées. (Problématique de normes en documentation).
Meilleure coordination de l’offre et de la demande en
dépannage alimentaire.
Analyser et restructurer l’ensemble des ressources et
services en dépannage alimentaire sur le territoire.
Offre d’accompagnement pour des jeunes du secondaire qui
ont décroché ou qui pensent à le faire.
Créer un service d’accompagnement par une formule
personnalisée auprès des jeunes de 15-17 ans qui ont
décroché ou qui pensent à le faire.
Soutien aux parents des enfants de 0-5 ans à risque pour
faciliter leur développement global et leur intégration à
l’école.
Consulter et outiller les parents vulnérables qui ont des
enfants de 0-5 ans à risque en cheminement vers la
re
maternelle et la 1 année.
Augmentation des possibilités d’intégration à l’emploi.
Créer un plateau d’emploi pour le recyclage des téléviseurs
et du matériel informatique.
Accès à des ressources matérielles à prix abordables pour les
personnes et les familles les plus appauvries.
Créer une entreprise d’économie sociale : ressourcerie pour
les personnes et les familles du HSF.
Développer un continuum de services pour améliorer le processus global : Accueil – Référence – Suivi.
L’objectif du projet est de combler les manques ou d’éviter les dédoublements afin de faciliter le cheminement de
la personne vers une insertion sociale. Le projet prévoit la création d’un véritable réseau parmi les intervenants
de première ligne et les organisations qui offrent des services d’accueil et le développement d’outil de suivi des
personnes en cheminement. Le CLD est le porteur du projet en étroite collaboration avec le Centre d’action
bénévole (CAB). Une ressource à temps partiel s’occuperait de cette tâche.
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Documenter les besoins (toutes clientèles) en vue de mettre sur pied un service de transport sur rendez-vous.
L’objectif du projet est d’améliorer l’offre de service en matière de transport sur le territoire de la MRC. La MRC
est le porteur du dossier. Pour l’instant, la MRC coordonne un groupe de travail en vue d’identifier les besoins
(toutes clientèles) et de voir la pertinence de mettre sur pied une offre de service sur rendez-vous.
Mettre sur pied des projets d’hébergement pour personnes âgées. (Problématique de normes en documentation).
L’objectif du projet est de faciliter les conditions de réalisation de logements abordables pour les personnes
âgées. Actuellement, trois projets de coopératives et un projet du secteur privé sont en planification dans quatre
municipalités différentes. Pour l’instant, il est prévu de les documenter avec la collaboration de la Fédération des
coopératives d’habitation de l’Estrie.
Consulter, mobiliser et outiller les parents vulnérables qui ont des enfants de 0-5 ans à risque en cheminement
vers la maternelle et la 1re année. Garder un lien avec les parents entre l’étape de consultation et la mise en
œuvre du plan triennal.
L’objectif du projet est de mieux équiper les enfants pour leur entrée éventuelle à l’école. Le projet prévoit une
première étape, « La voix des parents », qui permettra d’identifier les besoins des familles vulnérables qui ont des
enfants de 0-5 ans. Le financement de cette étape est assuré. Une deuxième étape prévoit l’élaboration et la
réalisation d’un plan triennal. Le financement de cette deuxième étape est également assuré. Nous croyons avoir
besoin de faire appel au fonds du PAGSIS pour maintenir les parents en mouvement entre l’opération de
consultation des parents et la mise en œuvre du plan triennal. Le leadership de ce projet est assuré par
l’organisme la Relève, la Corporation de développement communautaire et le CSSS.
Analyser et restructurer l’ensemble des ressources et services en dépannage alimentaire sur le territoire.
L’objectif du projet est d’améliorer la structure de dépannage dans le HSF afin d’offrir une meilleure réponse aux
besoins de base et de favoriser le développement de solutions durables par une meilleure concertation entre tous
les intervenants. Le porteur du projet est l’organisme les Cuisines collectives du HSF. Nous aurons besoin d’une
ressource à temps partiel pour réaliser ce projet.
Créer un service d’accompagnement par une formule personnalisée auprès des jeunes de 15-17 ans qui ont
décroché ou qui pensent à le faire.
L’objectif du projet est d’éviter que le jeune décroche ou s’il a déjà décroché depuis peu, faire en sorte de le
garder en mouvement en lui offrant différentes possibilités (retour à l’école, programme Jeunes en action du CJE,
plateau de travail, formation aux adultes, formation professionnelle, marché du travail). Nous aurons besoin
d’une ressource pour une dizaine d’heures par semaine.
Créer un plateau d’emploi pour le recyclage des téléviseurs et du matériel informatique.
L’objectif du projet est l’insertion socioprofessionnelle des jeunes par le travail de recyclage de téléviseurs et
d’appareils. Le projet prévoit la création d’une entreprise d’économie sociale qui prévoit recevoir deux cohortes
de six à huit participants par année d’une durée de six mois chacune. La rentabilité est envisagée après deux
années d’opération. Une aide financière est requise pour aider au démarrage.
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Créer une entreprise d’économie sociale: une ressourcerie.
L’objectif du projet est de rendre disponibles des biens à prix abordables aux familles dans le besoin.
Les principales composantes du projet sont :
Le porteur du projet est la Corporation de développement communautaire (CDC);
Un centre avec trois points satellites sur le territoire du HSF;
La création de trois ou quatre emplois;
Un matériel diversifié (électroménagers, meubles, petits appareils);
Un autofinancement envisagé à moyen terme;
Un besoin de fonds pour démarrer.
7.5. ÉCHÉANCIER ET ACTUALISATION DU PLAN
Actuellement, le porteur de chacun des projets proposés prépare un plan de travail pour la mise en œuvre du
projet aux fins de discussion au sein du comité. Cette étape permettra de bien circonscrire chacun des projets. Par
la suite, dès qu’un projet aura fait l’objet d’un consensus au comité Solidarité-HSF, il sera déposé aux fins
d’appropriation et de soutien au Conseil des maires et au Collectif territorial. Par la suite, chaque projet sera
présenté à la CRÉ de l’Estrie par notre préfet madame Nicole Robert au côté des membres de l’exécutif du comité
S-HSF, selon le format proposé à l’annexe 1 de la politique d’investissement du fonds estrien pour la lutte à la
pauvreté et à l’exclusion sociale.
Quant à l’actualisation du plan, nous comptons d’abord sur la responsabilisation de chacun des porteurs et sur
l’entraide. Au-delà de ce qui précède, le comité S-HSF souhaite s’adjoindre une ressource (temps partiel) financée
à même les fonds disponibles pour la MRC du HSF découlant du fonds estrien pour la lutte à la pauvreté et à
l’exclusion sociale. Un projet sera soumis à cet effet. Le mandat prévu pour cette personne ressource est :
d’accompagner chaque porteur dans la planification de son projet;
d’assurer le suivi de l’état d’avancement de la réalisation des projets;
d’animer les séances de travail du comité S-HSF;
d’assurer le suivi des indicateurs pour le comité S-HSF et le Collectif territorial;
de coordonner, avec une vision globale, l’ensemble des activités en lien avec ce dossier.
8. CONCLUSION
Nous croyons que le plan que l’on dépose réunit l’essentiel des conditions de réussite reconnues :
Un porteur clairement identifié pour chaque projet qui est assuré de la collaboration de tous les
partenaires;
Des besoins bien circonscrits par des consultations significatives;
Des pistes d’action qui font consensus;
Une structure de concertation solide pour assurer la mise en œuvre du plan;
Un appui solide du Conseil des maires et des dirigeants des différents secteurs (Collectif territorial);
Un souci constant des effets et des impacts des projets sur les situations de pauvreté.
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