Plan d`action en matière de lutte à la pauvreté du Haut-Saint
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Plan d`action en matière de lutte à la pauvreté du Haut-Saint
PLAN D’ACTION SOLIDARITÉ ET INCLUSION SOCIALE DU HAUT-SAINT-FRANÇOIS 2011-2015 Préparé par le Comité Solidarité-Haut-Saint-François (S-HSF) Mandaté par le Collectif territorial et reconnu par la MRC du HSF Partenaires pour l’enrichissement collectif ! 2 février 2012 TABLE DES MATIÈRES PAGE 1. LISTE DES ACRONYMES UTILISÉS DANS CE DOCUMENT…………………………………………………………………………. 3 2. LISTE DES MEMBRES DU COMITÉ SOLIDARITÉ-HSF………………………………………………………………………………… 3 3. REMERCIEMENTS…………………………………………………………………………………………………………………………………… 4 4. MISE EN CONTEXTE……………………………………………………………………………………………………………………………….. 4 5. LA STRUCTURE DE CONCERTATION RETENUE………………………………………………………………………………………… 5 6. LA DÉMARCHE RETENUE……………………………………………………………………………………………………………………….. 6 6.1. LE CADRE DE RÉFÉRENCE………………………………………………………………………………………………………………… 6 6.2. VALIDATION DES BESOINS………………………………………………………………………………………………………………. 7 6.3. GRILLE D’APPRÉCIATION DES PROJETS……………………………………………………………………………………………. 8 7. LE PLAN D’ACTION POUR LA SOLIDARITÉ ET L’INCLUSION SOCIALE………………………………………………………. 9 7.1. LE PROFIL DU TERRITOIRE DE LA MRC ……………………………………………………………………………………………. 9 7.2. LES TROIS (3) PRIORITÉS STRATÉGIQUES…………………………………………………………………………………………. 12 7.3. PRÉSENTATION DES PROJETS DANS LE CADRE D’UNE VISION INTÉGRÉE………………………………………… 13 7.4. DESCRIPTION SOMMAIRE DES PROJETS…………………………………………………………………………………………… 14 7.5. ÉCHÉANCIER ET MODALITÉS DE SUIVI……………………………………………………………………………………………… 16 8. CONCLUSION…………………………………………………………………………………………………………………………………………. 16 Page 2/16 1. LISTE DES ACRONYMES UTILISÉS DANS CE DOCUMENT ATI : CAB : CAMO : CCHSF : CDC : CJE : CLD : CLE : CRÉE : CRRÉ : CSHC : CSSS : ÉLÉ : HSF : MAMROT : MÉLS : MESS : OEDC : PAGSIS : Polyvalente LSL : SARCA : S-HSF : SIAA : Approche territoriale intégrée Centre d’action bénévole du Haut-Saint-François Comité d’adaptation de la main-d’œuvre Cuisines collectives du Haut-Saint-François Corporation de développement communautaire du Haut-Saint-François Carrefour jeunesse-emploi du Haut-Saint-François Centre local de développement Centre local d’emploi d’East-Angus Conférence régionale des élus de l’Estrie Centre de récupération et de recyclage du matériel informatique et électronique Commission scolaire des Hauts-Cantons Centre de santé et de services sociaux Programme Éveil à la lecture et à l’écriture Haut-Saint-François Ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport Ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale Observatoire estrien du développement des communautés Plan d’action gouvernemental pour la solidarité et l’inclusion sociale Polyvalente Louis-Saint-Laurent Service d'accueil, de référence, de conseil et d'accompagnement Comité Solidarité-Haut-Saint-François Stratégie d’intervention Agir Autrement 2. LISTE DES MEMBRES DU COMITÉ SOLIDARITÉ-HSF Diane BOUCHER, directrice, Cuisines collectives du Haut-Saint-François (CCHSF) Danyel, BOUFFARD, organisateur communautaire, membre de l’exécutif du comité, CSSS du Haut-Saint-François Lynda GUILLETTE, directrice, Centre local d’emploi (CLE) d’East-Angus France LEBRUN, directrice générale, Centre d’action bénévole (CAB) de la MRC du HSF Chantal LEROUX, directrice Centres d’éducation des adultes de la CSHC Sylvain LESSARD, directeur général, Carrefour jeunesse-emploi (CJE) du Haut-Saint-François Marilyne MARTEL, organisatrice communautaire, CSSS du Haut-Saint-François Dominic PROVOST, directeur général de la MRC et du CLD du Haut-Saint-François Nicole ROBERT, préfet de la MRC et présidente du CLD du Haut-Saint-François Anne SIMARD, directrice générale par intérim du Centre de santé et de services sociaux (CSSS) du HSF Jean-Guy TESSIER, coordonnateur du Collectif territorial, président du comité et membre de l’exécutif du comité. Denise VACHON, directrice de la CDC du Haut-Saint-François, membre de l’exécutif du comité. Page 3/16 3. REMERCIEMENTS Rappelons ici que le plan soumis est le fruit d’une mobilisation d’importance et regroupe de nombreux acteurs ayant un impact positif sur les causes ou les conséquences de la pauvreté et de l’exclusion sociale. Nous pensons au leadership assumé par les membres du Collectif territorial, notamment sur le plan des grandes orientations et de la consolidation de la structure de concertation. Nous pensons également au Centre de santé et de services sociaux du HSF, dont le directeur général a accepté la responsabilité de coordonner les travaux du comité Solidarité-HSF en vue d’élaborer le plan d’action. Nous pensons au Conseil des maires de la MRC qui a reconnu le comité Solidarité-HSF comme instance de concertation pour la réalisation du plan. De plus, grâce à sa composition, le comité Solidarité-HSF constitue une véritable structure de concertation de nature intersectorielle. Le plan soumis est le fruit d’un consensus des partenaires. Ces derniers se sont assurés de la présence d’un porteur clairement identifié pour chacun des projets, ils ont considéré l’assurance d’un partenariat élargi, ils se sont entendus sur des modalités de suivi à soutenir, et puis ils ont favorisé l’appropriation et le soutien des dirigeants des différents secteurs à travers le Collectif territorial. Selon les membres du comité, ces quatre aspects sont quatre conditions de réussite essentielles et indispensables pour mener à bien ce plan d’action. Merci à tous pour l’intérêt et l’engagement : Partenaires pour l’enrichissement collectif ! 4. MISE EN CONTEXTE Le gouvernement du Québec a publié en juin 2010 le Plan d’action gouvernemental pour la solidarité et l’inclusion sociale (PAGSIS) qui se poursuivra jusqu’en 2015; ce plan fait suite au plan de lutte à la pauvreté que le gouvernement du Québec avait mis en place de 2004 à 2010. Également, le plan gouvernemental interpelle chacune des Conférences régionales des élus pour qu’elles se dotent d’une structure régionale de concertation et d’un plan d’action régional. Pour réaliser son mandat, la CRÉ de l’Estrie a mis sur pied un comité de pilotage pour réaliser les travaux en vue de signer une Alliance avec le gouvernement et ainsi assurer le déploiement du plan gouvernemental en région. Désireuse de relever le défi avec l’ensemble des intervenants, la CRÉ de l’Estrie a organisé un forum le 19 mai 2011 à Sherbrooke pour partager sur la situation avec chacune des sept MRC. Lors de cet évènement, chacune des MRC de l’Estrie a été invitée à identifier une structure de concertation intersectorielle pour élaborer un plan d’action en lien avec les besoins de leur milieu, conformément aux principes et objectifs du cadre de référence adopté par l’Alliance. Page 4/16 5. LA STRUCTURE DE CONCERTATION RETENUE Rappelons d’abord que, lors du déploiement du premier plan d’action gouvernemental, le territoire de la MRC du HSF avait été retenu en raison de sa forte concentration de pauvreté pour y élaborer un plan d’action selon l’approche territoriale intégrée (ATI). Le Conseil des maires avait alors confié ce mandat à la Corporation de développement communautaire (CDC). Cette dernière avait alors mis sur pied un comité de soutien composé de représentants des secteurs communautaires et du développement local ainsi que ceux des milieux scolaires et de la santé. Ce plan avait été approuvé par le Conseil des maires en février 2009. Au mois de mai 2011, le Collectif territorial du HSF a accepté de dégager les grandes orientations pour le déploiement du deuxième plan d’action gouvernemental 2010-2015 et de fournir une ressource pour coordonner les travaux. Rappelons que le Collectif territorial est une structure de concertation qui rassemble les dirigeants de la MRC, du CLD, de la CSHC, du CSSS, de la SADC, du CLE et du CJE. Le CSSS a accepté d’assurer le leadership du dossier. Dans un esprit de cohérence et de continuité, les membres du Collectif ont souhaité poursuivre les travaux initiés en 2009-2012 en élargissant la représentation au comité de soutien déjà en place, rebaptisé le comité SolidaritéHaut-Saint-François (S-HSF). Ainsi, le comité est composé de trois représentants du CSSS, d’un représentant de chacun des secteurs de développement désignés par les dirigeants et de trois représentants du milieu communautaire nommés par la CDC. Le mandat du comité reçu des membres du Collectif est de mettre à jour le plan de février 2009 en tenant compte des orientations suivantes : Passer à l’action (cessons de faire des constats); Profiter des conjonctures favorables sur notre territoire (utilisons les leviers existants); Considérer les orientations du PAGSIS (saisissons les opportunités); S’assurer d’un porteur pour chaque projet (vivons des réussites). Lors de sa séance du 21 septembre 2011, le Conseil des maires de la MRC a désigné officiellement le comité Solidarité-Haut-Saint-François (S-HSF) comme instance de concertation pour réaliser le plan d’action S-HSF 2011-2015 en lien avec l’Alliance estrienne. Page 5/16 6. LA DÉMARCHE RETENUE 6.1. LE CADRE DE RÉFÉRENCE HAUT-SAINT-FRANÇOIS Un cadre de référence HSF a été élaboré en conformité avec les principes et les documents de référence soumis par la CRÉ de l’Estrie. Le cadre intègre également les orientations avancées par le Collectif territorial du HSF et les trois priorités stratégiques retenues pour la confection du premier plan déposé en 2009 selon l’approche territoriale intégrée. De plus, le cadre propose de porter une attention particulière dans nos actions à l’équilibre entre les différents groupes d’âge et convient de certaines règles de fonctionnement. Le voici : CADRE DE RÉFÉRENCE POUR LA SOLIDARITÉ ET L’INCLUSION SOCIALE DANS LE HSF PRINCIPES DE L’ALLIANCE CRÉ de l’Estrie Participation des citoyens et des communautés aux décisions; Empowerment; ORIENTATIONS DU COLLECTIF RESPECT DU CADRE DU PLAN ATI TERRITORIAL ET ARRIMAGE DES THÉMATIQUES Mettre à jour le plan actuel en ayant en tête les éléments suivants : 1. Cesser de faire des constats et utiliser l’énergie pour passer à l’action; Priorité stratégique 1 : Le réseautage - Tissu social, familial ou d’entraide - Réseau entre les organismes et les partenaires : La création du Concertation et Collectif et de son mode de projets structurants; 2. Profiter des conjonctures fonctionnement ainsi que la mise favorables sur notre territoire; en place du comité sur la solidarité Partenariat élargi, de et l’inclusion sociale avec un nature 3. Considérer les orientations partenariat élargi de nature intersectorielle; du PAGSIS concernant intersectoriel constituent une l’amélioration des conditions réponse significative à ce besoin. Vision digne et globale de vie des personnes et des __________________________ de la personne; familles à faible revenu; Complicité des acteurs régionaux avec les milieux locaux; Pérennité des impacts et des effets. CONDITIONS DE RÉUSSITE : Pour chacun des projets retenus, s’assurer qu’un porteur soit identifié au sein du comité et qu’il puisse rassembler des partenaires de différents horizons pour renforcer la solidarité sur le territoire autour de son projet; Un projet par porteur à la fois : Il faut vivre des réussites. Priorité stratégique 2 : Les besoins de base ÉQUILIBRE POPULATIONNEL S’assurer d’avoir une portée sur l’ensemble de la population du territoire dans l’optique d’un continuum entre les groupes d’âge : LOGIQUE, CONCERTATION ET PARTENARIAT À la base : - Porteur de dossier - Projet structurant - Projet de nature intersectorielle Fonctionnement en comité : Enfance Aînés - Circulation de l’information; - Échange sur les problématiques et sur les difficultés rencontrées; - Échange sur les projets et possibilité pour chacun de dire ce qu’il peut faire pour aider à la réalisation. Transversale Synergie avec les partenaires : Jeunesse Familles Adultes L’accès aux services et aux diverses ressources d’aide. __________________________ - Chercher la collaboration de la table de concertation concernée pour élargir la solidarité; Priorité stratégique 3 : L’inclusion sociale - Assurer le suivi auprès des décideurs et des dirigeants par la voie du Collectif territorial; Mise en mouvement, augmentation de l’employabilité, intégration à l’emploi, maintien en emploi. - Le groupe de partenaires pour la solidarité sociale du HSF assure le lien avec l’Alliance; - Pertinence de développer un langage commun. Page 6/16 6.2. VALIDATION DES BESOINS Pour poursuivre la réflexion, toute l’attention a été mise sur les besoins et les moyens d’y répondre. Dans cet ordre d’idée, une première tournée auprès de chacun des membres du comité Solidarité-HSF a été réalisée en juin 2011. Cette première tournée a permis aux membres de s’approprier le cadre de référence proposé, de préciser les besoins et de susciter des idées de projets structurants pour lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale dans le HSF. Pour faire suite aux discussions portant sur les résultats de ce premier exercice au comité S-HSF, il a été convenu d’élargir la consultation en procédant à une deuxième tournée, cette fois à l’aide de groupes témoins formés d’intervenants de chacun des six secteurs d’activités représentés au comité S-HSF : une soixantaine de personnes ont participé aux échanges. Cette deuxième tournée a permis de préciser davantage les besoins et les projets. À terme, certains projets soumis lors de la première tournée ont été retirés, alors que d’autres sont apparus. Les besoins qui ont été dégagés lors de l’ensemble des consultations sont les suivants : Bonification du continuum des services et des ressources offerts par les intervenants de première ligne pour combler les manques et repérer les dédoublements; ainsi la personne en cheminement vers l’inclusion et l’enrichissement serait accompagnée de façon continue; Amélioration de l’offre de service en transport pour contrer l’isolement et notamment pour donner accès aux services d’accompagnement; Accès à des logements abordables pour les personnes âgées afin de les maintenir dans leur milieu. Ceci leur permettrait, entre autres, de stabiliser ce besoin de base et de dégager une marge de manœuvre financière nécessaire pour combler d’autres besoins de base; Meilleure coordination de l’offre et de la demande en dépannage alimentaire pour combler ce besoin de base; Bonification de l’accompagnement des jeunes (15-17 ans) qui ont décroché ou qui pensent à décrocher pour optimiser les chances qu’ils réintègrent un cheminement constructif; Soutien aux parents des enfants de 0-5 ans à risque afin de faciliter leur développement global et leur intégration à l’école, et avoir ainsi un impact préventif favorable sur les enfants, tout en ayant aussi un impact structurant sur les parents; Augmentation des possibilités d’intégration à l’emploi; Accès à des ressources matérielles à prix abordables pour les personnes et les familles les plus appauvries. Par la suite, l’ensemble des projets proposés pour combler ces besoins et atteindre ces objectifs a été documenté à l’aide de la grille d’appréciation présentée plus bas. Les projets proposés ont ainsi fait l’objet de discussions au comité en vue d’en préciser la nature et les différentes composantes. Les projets retenus sont présentés aux pages 14 à 16 dans le cadre d’une vision globale, mais d’abord, voici la grille utilisée par les membres suivie d’une description du territoire où les projets s’inscrivent. Page 7/16 6.3. GRILLE D’APPRÉCIATION DES PROJETS TITRE DU PROJET : _______________________________________ RÉPONDANT(E) : _______________________________________ CRITÈRES Porteur clairement identifié Respect d’au moins une des trois priorités stratégiques Le promoteur d’un projet devra démontrer les impacts du projet sur les indices de la pauvreté. Les projets qui cibleront des clientèles plus vulnérables seront valorisés. Partenariat élargi Projet structurant DATE : _______________________ DÉFINITION Une organisation assure le leadership du dossier. L’organisation désigne un répondant qui assure la bonne marche du projet. Cette personne assure des fonctions de circulation de l’information, de recherche de partenariat, de coordination et de suivi du projet. A - Réseautage Tissu social, familial ou d’entraide; Réseau entre les organismes et les partenaires. B - Besoins de base Accès aux services et aux diverses ressources d’aide. APPRÉCIATION Tout à fait À préciser Pas du tout Tout à fait À préciser Pas du tout C - Inclusion sociale Mise en mouvement; augmentation de l’employabilité; intégration à l’emploi; maintien à l’emploi. La lutte à la pauvreté et à l’exclusion passe par le renforcement de la solidarité. Ainsi, le projet propose une collaboration de nature intersectorielle et des liens de participation ou de collaboration avec au moins une table de concertation existant sur le territoire. Chacun peut apporter sa contribution en fonction de sa mission et de ses mandats. Un projet qui permet de changer une situation en profondeur, qui donne une structure, qui améliore la qualité de vie (environnement, services, éducation, santé, emploi, niveau de vie, etc.), et qui engage tous les acteurs concernés par la problématique. Tout à fait À préciser Pas du tout Tout à fait À préciser Pas du tout Participation des citoyens et des communautés Pérennité des impacts et des effets Ce critère est laissé à la discrétion du porteur. En revanche, nous le proposons ici pour encourager ou faciliter l’intégration de ce processus dans le cadre de la réalisation ou de l’évaluation du projet. Il s’agit encore là du renforcement de la solidarité, et de la possible prise en charge des suites par le milieu. Peut se traduire par la prise en charge d’un projet par le milieu au terme de son financement ou par la possibilité d’obtenir des impacts à long terme. Tout à fait À développer Non prévu Tout à fait À développer Non prévu À noter : Cette grille s’appuie sur le cadre de référence présenté plus haut, sur les orientations gouvernementales (PAGSIS) et sur les orientations fournies par le Collectif territorial du HSF. La plupart des définitions sont inspirées du document de référence développé par la CRÉ de l’Estrie. Concernant les volets non admissibles selon le MESS, il s’agit de : Un projet antérieur à son acceptation par S-HSF Le financement d’une dette ou le remboursement d’un emprunt Un projet déjà réalisé Les dépenses remboursées par un autre programme Les dépenses d’immobilisation Les dépassements de coûts Les ressources humaines ou autres dépenses directement reliées aux activités régulières de l’organisme Page 8/16 7. LE PLAN D’ACTION POUR LA SOLIDARITÉ ET L’INCLUSION SOCIALE Maintenant que les critères d’appréciation des projets ont été établis, jetons un regard sur les principales composantes du territoire afin de mieux comprendre le milieu dans lequel les différents partenaires interviennent et où les projets retenus s’inscrivent. 7.1. LE PROFIL DU TERRITOIRE DE LA MRC La MRC du Haut-Saint-François compte 14 municipalités dont 8 comptent moins de 1 000 habitants. Le territoire a une superficie de 2 276,95 km2. POPULATION HAUT-SAINT-FRANÇOIS RÉGION DE L’ESTRIE 9 habitants au kilomètre carré 29 habitants au kilomètre carré 21 711 H (2006) ; 298 779 H (2006) ; 22 576 H (2016) augmentation de 4% 315 809 H (2016) augmentation de 5,7 % 22 % moins de 18 ans (2006); 17,9 % (2016) 20,4 % moins de 18 ans (2006); 17,6 % (2016) 13,6 % 65 ans ou plus 14,8 % 65 ans ou plus 42 ans âge médian* 42 ans âge médian 6 % plus d’hommes que de femmes (2006) 1,5 % moins d’hommes que de femmes (2006) Accroissement naturel* (2002-2006) : 47 personnes. Accroissement naturel (2002-2006) : 65 personnes. Source pour les statistiques : Observatoire estrien, version révisée le 26 février 2010. Données 2006. * Âge médian : âge à partir duquel on regroupe la moitié de la population. * Accroissement naturel moyen : écart entre naissances et décès. Page 9/16 Ce portrait nous amène à reconnaître une faible densité de la population; la moitié des municipalités (7) ont une densité de 5 habitants et moins au km2. La carte ci-haut révèle un réseau routier en éventail qui accentue les problématiques de distances. Les relations directes entre les différentes composantes de la MRC sont plus difficiles. Plus on se déplace vers l’est du territoire, plus cette problématique s’accentue et plus le phénomène de l’isolement est présent. Au plan de la scolarisation, de la formation et de la qualification, la Commission scolaire des Hauts-Cantons couvre le territoire de trois MRC (du Granit, du Haut-Saint-François et de Coaticook). Toutefois, le territoire du HSF est desservi par quatre commissions scolaires : la CSHC; CS Eastern Towships; CS Région-de-Sherbrooke et la CS des Appalaches. Dans ce contexte, la MRC du HSF compte 13 écoles et une polyvalente localisée à East-Angus. À part les municipalités les plus populeuses que sont Cookshire, East-Angus et Weedon, nous sommes en présence de plusieurs petites écoles qui luttent pour leur survie. L’étalement géographique de la population et le réseau routier en éventail, dont on a fait mention plus haut, accentuent les problématiques reliées au transport collectif, au transport scolaire et à ce qui a trait à l’accès aux services de proximité. Pour illustrer nos propos, mentionnons qu’un jeune du secondaire qui demeure à Chartierville doit passer près de trois heures par jour dans l’autobus scolaire pour se rendre et revenir de la polyvalente d’East-Angus. Voilà une composante d’un milieu typiquement rural susceptible d’influencer le taux de décrochage scolaire. Caractéristiques socioéconomiques Certains parlent de milieux en difficulté, d’autres parlent de milieux dévitalisés et d’autres parlent de milieux défavorisés pour exprimer, selon nous, une même réalité. Pour exprimer la réalité du Haut-Saint-François, nous mettrons en lumière certaines caractéristiques socioéconomiques du territoire, ce qui permettra de mieux comprendre les résultats fournis par les différents indices de défavorisation que nous précisons plus loin. SCOLARITÉ HAUT-SAINT-FRANÇOIS RÉGION DE L’ESTRIE 31,6 % des hommes sont sans diplôme secondaire. 21,1 % des hommes sont sans diplôme secondaire. 27,1 % des femmes sont sans diplôme secondaire. 18,4 % des femmes sont sans diplôme secondaire. 4/10 des garçons décrochent au secondaire (41,3 %). (46,1 %) Source pour les statistiques : Observatoire estrien, version révisée le 26 février 2010. Données 2006. Le faible taux de scolarité a des répercussions sur le revenu d’emploi et sur le taux de chômage ou d’assistanceemploi. Les salaires sont plus bas. Selon le recensement de 2006 de Statistique Canada, le revenu moyen par famille est de 12 000 $ sous la moyenne nationale. EMPLOI HAUT-SAINT-FRANÇOIS RÉGION DE L’ESTRIE 1/4 des hommes de 25 à 64 ans n’occupent pas d’emploi (24,6 %). 21,4 % 1/3 des femmes de 25 à 64 ans n’occupent pas d’emploi (34,5 %). 31,8 % 10,7 % des hommes de 25 à 64 ans travaillent à temps partiel. 24,2 % des femmes de 25 à 64 ans travaillent à temps partiel. Source pour les statistiques : Observatoire estrien, version révisée le 26 février 2010. Données 2006. Page 10/16 REVENU HAUT-SAINT-FRANÇOIS RÉGION DE L’ESTRIE 20,2 % de la population 15 ans et plus vivent de transferts gouvernementaux*. 16,0 % 12,6 % des personnes vivent sous le seuil de faible revenu. 14,7 % 1/10 des personnes bénéficient de l’assistance-emploi. 8,2 % 22 568 $ Revenu médian* des hommes après impôts. 25 192 $ 16 790 $ Revenu médian des femmes après impôts. 18 297 $ Source pour les statistiques : Observatoire estrien, version révisée le 26 février 2010. Données 2006. * Revenu total de tous les transferts gouvernementaux versés par l’administration fédérale, les provinces, les territoires ou les municipalités : Pension de sécurité de la vieillesse et Supplément de revenu garanti; Allocation au survivant; prestations du Régime des rentes du Québec ou du Régime de pensions du Canada, prestations d’assurance-emploi; prestations pour enfants, autres revenus provenant de sources publiques. * Revenu médian après impôts : Valeur centrale séparant en deux parties égales la répartition par tranche de revenu d’un groupe soit, la partie qui regroupe les ménages ayant un revenu inférieur à la médiane, et ceux ayant un revenu supérieur à la médiane. Revenu total de toutes les sources moins les impôts. Un autre élément à considérer qui interpelle le secteur de la santé et des services sociaux est le fait qu’en 2004, le taux de grossesse à l’adolescence chez les 14-19 ans était de 28,2 %. Les indices de défavorisation Les six indicateurs choisis correspondent au concept de défavorisation et sont disponibles au niveau des aires de diffusion (AD). Trois indicateurs touchent la dimension matérielle de la défavorisation : la proportion de personnes de 15 ans et plus n’ayant aucun certificat ou diplôme d’études secondaires ; le revenu moyen des personnes de 15 ans et plus recevant un revenu de différentes sources ; la proportion de personnes de 15 ans et plus occupant un emploi. Trois autres indicateurs sont associés à la dimension sociale de la défavorisation : la proportion de personnes de 15 ans et plus vivant seules dans leur ménage ; la proportion de personnes de 15 ans et plus dont l’état matrimonial légal est séparé, divorcé ou veuf ; la proportion de familles monoparentales. L’analyse des indications fournies par différents indices de défavorisation confirme que le territoire de la MRC du Haut-Saint-François est un milieu défavorisé. Si l’on considère les indices de défavorisation selon l’indice de milieu socioéconomique (IMSE) par école pour le Haut-Saint-François et concernant la CSHC, les écoles cotées 10 étant les plus défavorisées, on constate que 6 écoles sur 8 se retrouvent dans les rangs déciles 9 ou 10. Rappelons qu’il s’agit d’un indice qui utilise la proportion de mères sous-scolarisées (2/3 de l’indice) et la proportion de parents inactifs sur le plan de l’emploi (1/3 de l’indice). Lorsque nous considérons l’ensemble des écoles des quatre commissions scolaires, nous retrouvons 8 écoles sur 13 dans les rangs déciles 9 ou 10. Aussi, le territoire du Haut-Saint-François est souvent ciblé pour déployer différents programmes qui s’adressent plus spécifiquement aux milieux défavorisés. Nous pensons au ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale et à la CRÉ de l’Estrie qui ont reconnu en 2007 la MRC du HSF comme un territoire à forte concentration de pauvreté pour déployer l’approche territoriale intégrée. Nous pensons également au fonds de soutien aux territoires en difficulté du MAMROT disponible pour les municipalités les plus dévitalisées (3 dans le HSF). Nous pensons au programme Québec en forme. Nous pensons également à de nombreux programmes du MELS (Stratégie Page 11/16 d’intervention Agir autrement (SIAA), Éveil à la lecture et à l’écriture (ÉLÉ)). Ils sont plusieurs à reconnaître que la MRC répond aux caractéristiques d’un milieu rural défavorisé. 7.2. LES TROIS PRIORITÉS STRATÉGIQUES Pour assurer une cohérence et une continuité avec le plan de lutte 2008-2011, nous avons maintenu les trois priorités stratégiques reconnues alors comme pertinentes pour le territoire du HSF. Priorité stratégique 1 : LE RÉSEAUTAGE La primauté accordée à cette priorité stratégique repose sur l’importance du réseautage pour le développement des individus, mais également pour celui de la communauté. Chez les personnes appauvries, la faiblesse ou l’absence de réseau (tissu social, familial ou d’entraide) entraîne trop souvent de l’exclusion sociale en limitant ou en empêchant littéralement leur participation active à la vie communautaire. L’absence d’un bon réseau d’échange d’informations entre les organismes et les partenaires du territoire limite l’efficience des services qui sont ou qui pourraient être offerts à la population du HSF. Sortir de l’isolement les individus et mettre en place un maillage organisationnel fort est essentiel pour que tous puissent lutter ensemble contre la pauvreté et l’exclusion sociale. En ce sens, le réseautage doit être une source d’échange et de dynamisation du milieu. Priorité stratégique 2 : LES BESOINS DE BASE Un second constat s’impose : l’importance de répondre de façon plus adéquate aux besoins de base des individus les plus appauvris. L’accès limité au transport et aux diverses ressources a des répercussions négatives sur la qualité et les conditions de vie de ces personnes. En ce sens, il apparaît primordial d’implanter une structure de services qui permettrait de consolider les actions existantes et qui permettrait également de travailler à l’instauration d’avenues novatrices pour le territoire. Tous ces efforts seront investis à valoriser le potentiel des individus et à favoriser leur inclusion sociale. Priorité stratégique 3 : L’INCLUSION SOCIALE La troisième priorité stratégique retenue vise essentiellement l’inclusion sociale des individus. Après s’être créé un réseau, avoir comblé leurs besoins de base, ces individus pourront s’inscrire dans un cheminement vers l’inclusion sociale. De plus, l’apport de ce processus d’inclusion sociale individuelle influencera positivement l’ensemble de la collectivité en contribuant à l’accroissement du sentiment d’appartenance, en favorisant la concertation, la participation citoyenne et le partenariat par des actions mobilisatrices et structurantes. L’inclusion sociale de l’ensemble des individus se veut un facteur de développement social et économique contribuant ainsi à la dynamisation du milieu. Nous croyons que l’inclusion sociale passe par de la mise en mouvement, par le développement de l’employabilité ainsi que par l’intégration et le maintien à l’emploi. Page 12/16 7.3. PRÉSENTATION DES PROJETS DANS LE CADRE D’UNE VISION INTÉGRÉE Rappelons que ce qui est proposé ici va au-delà de ce qui se fait déjà sur le territoire par les différents intervenants qui, par leur mission et leurs actions, agissent sur les causes et les effets de la pauvreté. Le présent plan va donc au-delà des différents plans d’action sectoriels ou respectifs et s’appuie sur leur synergie et le partage d’expertises afin de réaliser des projets d’envergure à forte valeur ajoutée. Les projets proposés vont permettre de faire plus, tout en travaillant selon une approche de vision intégrée. Ainsi, le tableau plus bas présente les projets retenus selon l’ensemble des paramètres établis en comité pour assurer une direction cohérente et efficiente avec la réalité du territoire. Ces paramètres indiquent que les projets s’inscrivent dans l’une ou l’autre des priorités stratégiques; qu’ils répondent à l’une ou l’autre des thématiques reconnues pour leurs impacts sur la pauvreté; que l’ensemble des projets permet de rejoindre toutes les cibles populationnelles; et que certaines conditions de réussites sont réunies, notamment l’identification d’un porteur et l’établissement d’un partenariat élargi. VISION INTÉGRÉE POUR LA SOLIDARITÉ ET L’INCLUSION SOCIALE DANS LE HSF 2011-2015 Priorités Stratégiques Thématiques1 Cibles populationnelles Porteurs Réseautage Continuum de services Transversale CLD et CAB Transport Transversale MRC Logement Aînés Municipalités Mettre sur pied des projets d’hébergement pour les personnes âgées. (Problématique de normes en documentation). Table de concertation Comité rurbanisation – Fédération des coopératives d’habitation Santé Familles CSSS La relève CDC Consulter, mobiliser et outiller les parents vulnérables qui ont des enfants de 0-5 ans à risque. Table 0-5 ans CSHC – Animation jeunesse – Haut-Saint-François en forme Ressources d’aide Transversale Cuisines collectives HSF Analyser et restructurer l’ensemble des ressources et services en dépannage alimentaire sur le territoire. CAB Comité sur la solidarité et l’inclusion sociale Formation et qualification Jeunes Commission scolaire (CSHC) et CJE Créer un service d’accompagnement par une formule personnalisée auprès des jeunes de 15-17 ans qui ont décroché ou qui pensent à le faire. Table jeunesse Polyvalente LSL Jeunes - Adultes CRRÉ Créer un plateau d’emploi pour le recyclage des téléviseurs et du matériel informatique. CLE ─ CAMO Table jeunesse CJE ─ CSHC ─ MRC Transversale CDC Créer une entreprise d’économie sociale : une ressourcerie pour les personnes et les familles du HSF. CLD Membres de la CDC MRC ─ SADC Besoins de base Inclusion sociale2 Emploi 1 2 Projets potentiels proposés Partenaires Développer le continuum de services pour améliorer le processus global : Accueil – Référence – Suivi. Comité sur la solidarité et l’inclusion sociale SARCA – MAILLON ─ CSSS Toutes tables de concertation Documenter les besoins (toutes clientèles) en Collectif ─ CSHC ─ CSSS vue de mettre sur pied un service de CDC (consultation des membres) transport sur rendez-vous. Transport du Bonheur Les recherches démontrent que lorsque l’on agit sur ces thématiques, on agit pour lutter contre la pauvreté et pour améliorer les conditions de vie. L’inclusion sociale peut se traduire par : la mise en mouvement; l’augmentation de l’employabilité; l’intégration à l’emploi et le maintien à l’emploi. Page 13/16 7.4. DESCRIPTION SOMMAIRE DES PROJETS Voyons d’abord un aperçu de la concordance des besoins identifiés et des projets retenus pour y répondre : BESOINS IDENTIFIÉS ACTIONS POUR RÉPONDRE AUX BESOINS -- PROJETS -- Bonification du continuum des services offerts par les intervenants de première ligne et les différents organismes pour combler les manques et repérer les dédoublements. Développer le continuum de services pour améliorer le processus global : Accueil – Référence – Suivi. Amélioration de l’offre de service en transport pour contrer l’isolement. Documenter des besoins (toutes clientèles) en vue de mettre sur pied un service de transport sur rendez-vous. Accès à des logements abordables pour les personnes âgées afin de les maintenir dans leur milieu. Mettre sur pied des projets d’hébergement pour personnes âgées. (Problématique de normes en documentation). Meilleure coordination de l’offre et de la demande en dépannage alimentaire. Analyser et restructurer l’ensemble des ressources et services en dépannage alimentaire sur le territoire. Offre d’accompagnement pour des jeunes du secondaire qui ont décroché ou qui pensent à le faire. Créer un service d’accompagnement par une formule personnalisée auprès des jeunes de 15-17 ans qui ont décroché ou qui pensent à le faire. Soutien aux parents des enfants de 0-5 ans à risque pour faciliter leur développement global et leur intégration à l’école. Consulter et outiller les parents vulnérables qui ont des enfants de 0-5 ans à risque en cheminement vers la re maternelle et la 1 année. Augmentation des possibilités d’intégration à l’emploi. Créer un plateau d’emploi pour le recyclage des téléviseurs et du matériel informatique. Accès à des ressources matérielles à prix abordables pour les personnes et les familles les plus appauvries. Créer une entreprise d’économie sociale : ressourcerie pour les personnes et les familles du HSF. Développer un continuum de services pour améliorer le processus global : Accueil – Référence – Suivi. L’objectif du projet est de combler les manques ou d’éviter les dédoublements afin de faciliter le cheminement de la personne vers une insertion sociale. Le projet prévoit la création d’un véritable réseau parmi les intervenants de première ligne et les organisations qui offrent des services d’accueil et le développement d’outil de suivi des personnes en cheminement. Le CLD est le porteur du projet en étroite collaboration avec le Centre d’action bénévole (CAB). Une ressource à temps partiel s’occuperait de cette tâche. Page 14/16 Documenter les besoins (toutes clientèles) en vue de mettre sur pied un service de transport sur rendez-vous. L’objectif du projet est d’améliorer l’offre de service en matière de transport sur le territoire de la MRC. La MRC est le porteur du dossier. Pour l’instant, la MRC coordonne un groupe de travail en vue d’identifier les besoins (toutes clientèles) et de voir la pertinence de mettre sur pied une offre de service sur rendez-vous. Mettre sur pied des projets d’hébergement pour personnes âgées. (Problématique de normes en documentation). L’objectif du projet est de faciliter les conditions de réalisation de logements abordables pour les personnes âgées. Actuellement, trois projets de coopératives et un projet du secteur privé sont en planification dans quatre municipalités différentes. Pour l’instant, il est prévu de les documenter avec la collaboration de la Fédération des coopératives d’habitation de l’Estrie. Consulter, mobiliser et outiller les parents vulnérables qui ont des enfants de 0-5 ans à risque en cheminement vers la maternelle et la 1re année. Garder un lien avec les parents entre l’étape de consultation et la mise en œuvre du plan triennal. L’objectif du projet est de mieux équiper les enfants pour leur entrée éventuelle à l’école. Le projet prévoit une première étape, « La voix des parents », qui permettra d’identifier les besoins des familles vulnérables qui ont des enfants de 0-5 ans. Le financement de cette étape est assuré. Une deuxième étape prévoit l’élaboration et la réalisation d’un plan triennal. Le financement de cette deuxième étape est également assuré. Nous croyons avoir besoin de faire appel au fonds du PAGSIS pour maintenir les parents en mouvement entre l’opération de consultation des parents et la mise en œuvre du plan triennal. Le leadership de ce projet est assuré par l’organisme la Relève, la Corporation de développement communautaire et le CSSS. Analyser et restructurer l’ensemble des ressources et services en dépannage alimentaire sur le territoire. L’objectif du projet est d’améliorer la structure de dépannage dans le HSF afin d’offrir une meilleure réponse aux besoins de base et de favoriser le développement de solutions durables par une meilleure concertation entre tous les intervenants. Le porteur du projet est l’organisme les Cuisines collectives du HSF. Nous aurons besoin d’une ressource à temps partiel pour réaliser ce projet. Créer un service d’accompagnement par une formule personnalisée auprès des jeunes de 15-17 ans qui ont décroché ou qui pensent à le faire. L’objectif du projet est d’éviter que le jeune décroche ou s’il a déjà décroché depuis peu, faire en sorte de le garder en mouvement en lui offrant différentes possibilités (retour à l’école, programme Jeunes en action du CJE, plateau de travail, formation aux adultes, formation professionnelle, marché du travail). Nous aurons besoin d’une ressource pour une dizaine d’heures par semaine. Créer un plateau d’emploi pour le recyclage des téléviseurs et du matériel informatique. L’objectif du projet est l’insertion socioprofessionnelle des jeunes par le travail de recyclage de téléviseurs et d’appareils. Le projet prévoit la création d’une entreprise d’économie sociale qui prévoit recevoir deux cohortes de six à huit participants par année d’une durée de six mois chacune. La rentabilité est envisagée après deux années d’opération. Une aide financière est requise pour aider au démarrage. Page 15/16 Créer une entreprise d’économie sociale: une ressourcerie. L’objectif du projet est de rendre disponibles des biens à prix abordables aux familles dans le besoin. Les principales composantes du projet sont : Le porteur du projet est la Corporation de développement communautaire (CDC); Un centre avec trois points satellites sur le territoire du HSF; La création de trois ou quatre emplois; Un matériel diversifié (électroménagers, meubles, petits appareils); Un autofinancement envisagé à moyen terme; Un besoin de fonds pour démarrer. 7.5. ÉCHÉANCIER ET ACTUALISATION DU PLAN Actuellement, le porteur de chacun des projets proposés prépare un plan de travail pour la mise en œuvre du projet aux fins de discussion au sein du comité. Cette étape permettra de bien circonscrire chacun des projets. Par la suite, dès qu’un projet aura fait l’objet d’un consensus au comité Solidarité-HSF, il sera déposé aux fins d’appropriation et de soutien au Conseil des maires et au Collectif territorial. Par la suite, chaque projet sera présenté à la CRÉ de l’Estrie par notre préfet madame Nicole Robert au côté des membres de l’exécutif du comité S-HSF, selon le format proposé à l’annexe 1 de la politique d’investissement du fonds estrien pour la lutte à la pauvreté et à l’exclusion sociale. Quant à l’actualisation du plan, nous comptons d’abord sur la responsabilisation de chacun des porteurs et sur l’entraide. Au-delà de ce qui précède, le comité S-HSF souhaite s’adjoindre une ressource (temps partiel) financée à même les fonds disponibles pour la MRC du HSF découlant du fonds estrien pour la lutte à la pauvreté et à l’exclusion sociale. Un projet sera soumis à cet effet. Le mandat prévu pour cette personne ressource est : d’accompagner chaque porteur dans la planification de son projet; d’assurer le suivi de l’état d’avancement de la réalisation des projets; d’animer les séances de travail du comité S-HSF; d’assurer le suivi des indicateurs pour le comité S-HSF et le Collectif territorial; de coordonner, avec une vision globale, l’ensemble des activités en lien avec ce dossier. 8. CONCLUSION Nous croyons que le plan que l’on dépose réunit l’essentiel des conditions de réussite reconnues : Un porteur clairement identifié pour chaque projet qui est assuré de la collaboration de tous les partenaires; Des besoins bien circonscrits par des consultations significatives; Des pistes d’action qui font consensus; Une structure de concertation solide pour assurer la mise en œuvre du plan; Un appui solide du Conseil des maires et des dirigeants des différents secteurs (Collectif territorial); Un souci constant des effets et des impacts des projets sur les situations de pauvreté. Page 16/16