Chapitre 15 - Picassciences

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Chapitre 15 - Picassciences
Exercices
QCM
La valeur est donnée par la relation P = m × g, soit :
Un QCM supplémentaire interactif est disponible
dans le manuel numérique enrichi (enseignant et élève).
1
1. A ; 2. C ; 3. A et B.
2
1. A.
3
1. A ; 2. C ; 3. A et B ; 4. A.
P = 4,60 × 10–2 × 9,81 ≈ 4,51 × 10–1 N
3.
P
Application immédiate
Une version diaporama de l’exercice résolu est disponible
dans le manuel numérique enrichi (enseignant et élève).
12 1. La force P est le poids du skieur et modélise l’action de la
Terre sur le système skieur.
2. La force F modélise l’action du téléski sur le skieur.
13 a. La proposition est vraie, c’est l’énoncé du principe d’inertie.
b. La proposition est fausse, car un système immobile peut être soumis à des forces qui se compensent.
5 Le gymnaste est immobile dans un référentiel terrestre.
D’après le principe d’inertie, les forces qui s’exercent sur lui, se
compensent.
c. La proposition est fausse, car un système soumis à des forces qui
ne se compensent pas n’est ni immobile ni en mouvement rectiligne
uniforme.
Corrigés des exercices
14 Les propositions exactes sont la b et la c :
Grille d’évaluation des compétences spécifiques du chapitre : voir
www.hachette-education.com (fiche du manuel).
6 a. Le motard, ayant le même mouvement que sa moto, est immobile dans le référentiel lié à la moto.
© Hachette Livre, 2014 – Physique Chimie 2de – Livre du professeur – La photocopie non autorisée est un délit.
3 p. 235 à 242 du manuel
b. Il n’est pas immobile dans un référentiel terrestre lié à la ligne
d’arrivée.
7 a. Julie Bresset est immobile dans un référentiel lié à sa bicyclette.
b. Elle est en mouvement dans un référentiel terrestre lié à la ligne
d’arrivée.
La proposition a est fausse, car le skieur est soumis également à
l’action du sol sur ses skis.
La proposition b est exacte, car, par rapport au sol, la trajectoire
du skieur est une droite et la valeur de sa vitesse est constante. Le
mouvement du skieur est donc rectiligne uniforme.
La proposition c est exacte, car le skieur a un mouvement rectiligne
uniforme par rapport au sol et, d’après le principe d’inertie, il est
alors soumis à des forces qui se compensent.
15 Le mouvement du coureur n’est pas rectiligne uniforme, donc,
d’après le principe d’inertie, les forces qui s’exercent sur lui ne se
compensent pas.
16 1. Bastien est immobile dans un référentiel terrestre.
8 1. a. Dans le référentiel lié au ballon, ce dernier est immobile ;
la description de son mouvement dans ce référentiel ne présente
pas d’intérêt.
b. Le référentiel lié au panier permet de décrire le mouvement du
ballon.
2. Le panier est fixe par rapport à la surface de la Terre, c’est donc
un référentiel terrestre.
9 La précision est le centième de seconde.
10 1. La précision ∆t du temps du vainqueur de la course est de
1/10e de seconde.
2. d = v × ∆t
soit d = 1,72 × 0,1 ≈ 0,2 m.
Pendant la durée ∆t, le vainqueur de la course parcourt 0,2 m.
3. Une distance de 0,2 m est une distance non négligeable et détectable à l’œil nu. Ce chronométrage n’est donc pas adapté pour
séparer deux nageurs distants de moins de 0,2 m.
11 1. La force d’attraction gravitationnelle exercée par la Terre
sur la balle est assimilée au poids de la balle.
2. Le point d’application du poids est le centre de la balle.
La direction est la verticale passant par le centre de la balle ; le sens
est vers le bas.
2. Bastien étant immobile, d’après le principe d’inertie, il est soumis
à des forces qui se compensent.
17 La masse supplémentaire portée par le cheval augmente la
masse du système {jockey, cheval}. À force motrice égale, le démarrage sera plus lent.
18 1. Les huit joueurs exercent une force sur le joug de direction
horizontale et de sens vers la droite.
2. L’entraîneur est sur le joug afin d’augmenter la masse de ce dernier. Sa mise en mouvement est d’autant plus difficile et la valeur de
sa vitesse augmente plus lentement.
19 Sous l’effet de cette force, la trajectoire de la balle a été modifiée, ainsi que la valeur de sa vitesse.
20 Plus les coéquipiers sont nombreux, plus la valeur de la force
qu’ils vont exercer sur le bobsleigh sera importante et plus l’augmentation de la valeur de sa vitesse sera importante. Si un coéquipier monte dans le bobsleigh, la masse de ce dernier augmente et
la force de poussée diminue (puisqu’elle n’est plus exercée que par
trois pousseurs au lieu de quatre) ; l’augmentation de la valeur de sa
vitesse est plus faible.
Chapitre 15 1Force et mouvement dans le sport
109
21 1. Un référentiel terrestre, lié à la route, permet l’étude du
mouvement de la skateuse et de sa planche.
2. Si le système est à l’arrêt, d’après le principe d’inertie, il est soumis
à des forces qui se compensent. Ces deux forces ont donc la même
direction, des sens opposés et la même valeur donc R = 500 N.
3.
R
Remarque : la distance est donnée avec 5 chiffres significatifs (42 195 m),
la durée du parcours du vainqueur est donnée avec 4 chiffres significatifs
(8 810 s), celle du dernier est donnée avec 5 chiffres significatifs (24 767 s).
Les valeurs respectives de leur vitesse sont donc données avec 4 et 5 chiffres
significatifs.
2. La distance parcourue dparcourue par le dernier en 2 h 26 min 50 s
est dparcourue = v × ∆t soit :
dparcourue ≈ 1,7037 × (2 × 3600 + 26 × 60 + 50)
dparcourue ≈ 1,501 × 104 m
S
Il lui restait donc à parcourir :
P
dà parcourir = dmarathon – dparcourue ≈ 42 195 – 1,501 × 104
dà parcourir ≈ 2,719 × 104 m
3. a. La précision du chronométrage est la seconde.
2. Au début et à la fin du parcours, la vitesse de la personne a une
valeur nulle, donc la vitesse ne peut avoir une valeur constante tout
au long du parcours.
3. Le mouvement de la personne n’est pas rectiligne uniforme.
D’après le principe d’inertie, elle n’est pas soumise à des forces qui
se compensent.
b. Le vainqueur parcourt 4,8 m par seconde. Si deux coureurs, se
déplaçant à une vitesse de cette valeur, sont séparés de moins de
4,8 m, un chronométrage à la seconde pourra ne pas les départager.
26 1. La durée affichée est 1 minute 18 secondes 345 millièmes.
400
≈ 5,11 m·s–1
2. v = d
soit v =
∆t
1 × 60 + 18,345
La valeur de la vitesse d’Armand sur l’ensemble de la course est
5,11 m·s–1.
3. La plus petite durée est 1 milliseconde.
23 1. a. En tenant compte de l’échelle indiquée sur la photogra-
4. Pendant 1 ms, Armand parcourt d = v × ∆t, soit :
phie, on trouve que la distance séparant les points A et B est 18 m.
d ≈ 5,11 × 1 × 10–3 = 5,11 × 10–3 m, soit 5 mm environ.
b. Il y a 4 intervalles entre les points A et B. La durée de déplacement
entre ces deux points est donc de 4 × 0,40 = 1,60 s.
2. a. v = d
soit v = 18 ≈ 11 m·s–1, ce qui correspond à
∆t
1,60
environ 41 km·h–1.
5. Ce chronomètre a une précision trop importante, car l’entraîneur ne peut pas repérer d’aussi faibles distances.
b. v = 41 km·h–1 ≈ 22 nœuds
La valeur de la vitesse du bateau est inférieure à 40 nœuds.
3. a. Les différentes positions d’Oracle sont alignées, donc sa trajectoire est rectiligne. Ses positions sont équidistantes pendant le
même intervalle de temps, donc la valeur de sa vitesse est constante.
Le bateau a un mouvement rectiligne uniforme.
b. Comme Oracle a un mouvement rectiligne uniforme, d’après le
principe d’inertie, il est soumis à des forces qui se compensent.
24 1. Le mouvement du palet est rectiligne uniforme. La représentation a est convenable.
2. Dans un référentiel terrestre, le palet a un mouvement rectiligne
uniforme. D’après le principe d’inertie, il est soumis à des forces qui
se compensent.
3. Le palet est soumis à son poids et à l’action de la glace (sol).
27 1. La valeur de la vitesse augmente au cours du temps jusqu’à
0,5 s. Ensuite, elle diminue jusqu’à 1,0 s environ, puis elle est
constante.
2. La valeur de la vitesse est constante au-delà de 1,0 s, donc le
mouvement vertical du jouet est uniforme.
3. À partir de 1,0 s, le mouvement du parachute est rectiligne uniforme. D’après le principe d’inertie, les forces qui s’exercent sur le
jouet se compensent à partir de cette date.
28 1. Le sportif ne peut être en mouvement rectiligne uniforme
qu’au cours du gibbonage ou de la quadrupédie. Dans ces deux cas,
on peut considérer que le mouvement du sportif est rectiligne. Si la
valeur de sa vitesse de déplacement est constante, alors il sera en
mouvement rectiligne uniforme.
Dans les autres situations, le mouvement n’est pas rectiligne.
2. Lors du saut de précision, le sportif est seulement soumis à son
poids si on néglige l’action de l’air.
4. Comme les deux forces se compensent, elles ont même direction
(la verticale), des sens opposés (vers le bas pour le poids, vers le
haut pour l’action de la glace), et même valeur.
3. Lors du gibbonage, si le sportif est immobile, d’après le principe
d’inertie, il est soumis à des forces qui se compensent.
25 1. La valeur de la vitesse de Thierry Guibault sur l’ensemble de
Pendant un voyage, un moteur de voiture a une fuite d’huile. Les gouttes
touchent le sol à intervalles de temps réguliers, une toutes les 0,5 s. La
figure suivante montre les gouttes qu’il laisse sur une partie du trajet rectiligne.
la course se calcule par vG = d , soit :
∆t
42
195
≈ 4,789 m·s–1
vG =
2 × 3 600 + 26 × 60 + 50
ce qui correspond à 17,24 km·h–1.
Celle du dernier arrivant est :
42 195
≈ 1,7037 m·s–1
vG =
6 × 3 600 + 52 × 60 + 47
ce qui correspond à environ 6,1332 km·h–1.
110 Chapitre 15 1Force et mouvement dans le sport
29 Traduction : Problème durant un voyage
Sans du mouvement
de la voiture
Signalisation de la fin
de la limitation de vitesse
Route
© Hachette Livre, 2014 – Physique Chimie 2de – Livre du professeur – La photocopie non autorisée est un délit.
22 1. Principe d’inertie : un corps est immobile ou en mouvement
rectiligne uniforme si et seulement si les forces qui s’exercent sur lui
se compensent.
Réponses aux pistes de résolution (p. 336)
1. Après le panneau, la valeur de la vitesse de la voiture ne doit pas
dépasser 70 miles par heure.
2. Les gouttes d’huile sur le sol représentent la position de la voiture toutes les 0,5 s. Une augmentation de la valeur de la vitesse
correspond donc à une augmentation de la distance séparant deux
taches consécutives.
3. Avant le panneau, la distance parcourue par la voiture en 0,5 s
est toujours la même. La valeur de la vitesse est donc constante.
Après le panneau, cette distance est plus grande, donc la valeur de
la vitesse a augmenté.
4. Lorsque la valeur de la vitesse est redevenue constante (à droite
du schéma), on mesure que la distance parcourue entre deux points
consécutifs est environ 1,7 fois plus grande qu’au début (à gauche
du schéma).
5. Comme la durée entre deux points consécutifs est la même
tout au long du trajet, la valeur de la vitesse après le panneau est
environ 1,7 fois plus grande qu’avant le panneau.
vfin ≈ 1,7 × vdébut = 1,7 × 50 = 85 mph
2. Un coureur, situé à 5,0 m de Bolt lorsque ce dernier franchit la
ligne d’arrivée, a parcouru 95,0 m en 9,58 s.
La valeur de sa vitesse est donc v = d
soit :
∆t
v = 95,0 ≈ 9,92 m·s–1
9,58
Ce coureur parcourt la distance de 100 m en ∆t = d soit
v
100 ≈ 10,1 s
∆t =
. Il s’agit de l’américain Willie Williams.
9,92
3. a. La précision du chronométrage des courses de Jesse Owens
était 1/10e de seconde alors que celle des courses de Carl Lewis
était 1/100e de seconde.
b. Une telle évolution était indispensable pour mieux départager
des coureurs sur la ligne d’arrivée.
Remarque : On utilise maintenant une photo-finish pour départager des concurrents qui auraient le même temps, au 1/100e de
seconde près.
La valeur de la vitesse après le panneau est supérieure à 70 mph. Le
conducteur ne respecte pas la limite maximale autorisée.
31 1. La graduation horizontale correspond à la mesure du temps
au cours de l’épreuve.
Une réponse possible
2. Les lignes verticales rouges correspondent à la date d’arrivée de
chaque coureur.
t Introduction présentant la problématique :
Connaissant la valeur de la vitesse de la voiture avant le panneau,
on cherche à calculer la valeur de sa vitesse après le panneau pour
savoir si le conducteur respecte la limitation de la vitesse à 70 mph.
t Mise en forme de la réponse :
Les gouttes d’huile sur le sol représentent la position de la voiture
toutes les 0,5 seconde.
© Hachette Livre, 2014 – Physique Chimie 2de – Livre du professeur – La photocopie non autorisée est un délit.
Lorsque Usain Bolt passe la ligne d’arrivée, Don Lipincott doit encore parcourir 9,6 m.
Avant le panneau (à gauche du schéma), la distance parcourue par
la voiture en 0,5 seconde est toujours la même et telle que la valeur
de la vitesse est 50 mph.
Lorsque la valeur de la vitesse est redevenue constante (à droite du
schéma), on mesure que la distance parcourue entre deux points
consécutifs est environ 1,7 fois plus grande qu’au début (à gauche
du schéma). Comme la durée entre deux points consécutifs est la
même tout au long du trajet, la valeur de la vitesse après le panneau
est environ 1,7 fois plus grande qu’avant le panneau.
vfin ≈ 1,7 × vdébut = 1,7 × 50 = 85 mph
t Conclusion revenant sur la problématique :
La valeur de la vitesse après le panneau est de 85 mph, alors qu’elle
est limitée à 70 mph. Le conducteur ne respecte pas la limite maximale autorisée.
3. La photo-finish n’est pas une vraie photographie, car, horizontalement, c’est un repère de temps et non d’espace. Elle correspond
à ce qu’il se passe au cours du temps uniquement sur la ligne d’arrivée. Une vraie photographie correspond à ce qu’il se passe de part
et d’autre de la ligne d’arrivée à l’instant de la prise de vue, pas au
cours du temps.
4. La photo-finish permet de départager des coureurs qui arrivent
dans un même temps officiel, ou dans des temps très proches. De
plus, elle indique la durée du parcours de chaque coureur.
32 1. v = d
v = 100 ≈ 1,81 m·s–1
55,2
La valeur de la vitesse des deux nageurs sur le parcours est
1,81 m·s–1.
∆t
soit
2. La précision du chronométrage manuel de cette course est 1/10e
de seconde.
3. d = v × t
soit
d ≈ 1,81 × 0,1 ≈ 0,2 m.
Les deux nageurs parcourent 0,2 m en 1/10e de seconde.
4. Le chronométrage manuel n’est pas adapté, car pour une même
durée mesurée, l’écart entre ces deux nageurs peut être de 0,2 m.
Grille d’évaluation pour le professeur : voir p. 112.
33 1. a. Lorsque l’élastique est détendu, le ballon n’est soumis
qu’à son poids.
30 1. a. Don Lipincott arrive 10,6 – 9,58 ≈ 1,0 s après Usain Bolt.
b. Le poids met la balle en mouvement et modifie la valeur de sa
vitesse.
b. La valeur de la vitesse de Don Lipincott sur l’ensemble de la
soit :
course est v = d
∆t
v = 100 ≈ 9,43 m·s–1
10,6
À la date t = 9,58 s, Don Lipincott aurait parcouru une distance d
telle que d = v × t
soit :
2. a. Le ballon est soumis également à la force exercée par l’élastique.
b. Lors de la descente, la force exercée par l’élastique provoque la
diminution de la valeur de la vitesse du ballon.
d ≈ 9,43 × 9,58 ≈ 90,4 m
Chapitre 15 1Force et mouvement dans le sport
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