Découvrez ici le récit du Engage 4 Results Café.
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ENGAGE4RESULT CAFE 22/09/2016 L’avenir du marketing ? Bien plus que la RV et l’IA. L’Engage 4 Results Café nous entraîne cette fois vers un nouveau concept. Alors que nos ‘Cafés’ étaient jusqu’ici dédiés à un thème fixe, ils seront désormais composés d’un certain nombre de sujets pertinents. De quoi s’offrir une plus grande marge de manœuvre afin de vous présenter des études de cas toujours plus pertinentes. Mais, dans ce Café demeure un fil rouge : l’avenir. Et dans ce cadre, les données sont très importantes. Mais pas seulement : Intelligence Artificielle, Réalité Virtuelle et Réalité Augmentée ont un rôle important à jouer. Trois études de cas apportent leur interprétation du futur. Une plus-value certaine pour tout marketeur qui veut aller de l’avant. Case 1 ‘Verwacht het onverwachte’ (ndlr : Attendez-vous à de l’inattendu’) : ou comment la vidéo 360 du Standaard a atteint un large public. Patrick Saliën – Video Manager chez Mediahuis Belgique Patrick Saliën coordonne les activités audiovisuelles du groupe Mediahuis depuis 2014. Il a raconté à un auditoire captivé comment il remplissait ses missions. Il a ainsi parlé de Réalité Virtuelle et comment il a impliqué ses collègues du Standaard avec celle-ci. Il y a parfois des témoins qui se mettent au vert chez Mediahuis. Le 24 mars 2014, par exemple, lorsque Facebook a racheté pour 2 milliards de dollars le producteur de l’Oculus Rift, des lunettes RV. Il était clair qu’il s’agissait d’une technologie d’avenir. Pourtant, cela n’a rien de nouveau : regardez le ViewMaster ou les premiers jeux se déroulant dans un environnement virtuel tel que Wolfenstein. Une autre date importante ? Le 20 octobre 2015. Le New York Times est proposé avec plus d’un million de lunettes RV en carton. Avec le slogan du Standaard à l’esprit – ‘Attendez-vous à l’inattendu’ – les équipes ont réfléchi à comment répondre à cette promesse. Fin 2015, De Standaard a trouvé en Mercedes-Benz le sponsor de son projet. Offrir du contenu était l’objectif. La collaboration a débuté avec Jonder. Un concert en Réalité Virtuelle de dEUS fut le résultat. Mais les premiers éléments réalisés furent pour Mercedes-Benz : une vidéo avec Lucas Van den Eynde effectuant un essai de voiture. Au printemps de cette année, des lunettes RV ont été expédiées de Chine. Mais leur montage n’était pas une paire de manches. Décision a alors été prise de diffuser une vidéo sous forme de tutoriel permettant à tous de monter ses propres lunettes RV en carton. Le 23 avril 2016, un samedi, c’était l’événement : De Standaard était proposé avec des lunettes RV. Le lecteur média du Standaard ne supporte pas les vidéos 360°. Raison pour laquelle une app a été créée, une app rencontrant un énorme succès. Après quelques jours, ce ne sont pas moins de 300.000 vues qui furent comptabilisées. Patrick souhaitait toutefois abattre quelques obstacles et intégrer les vidéos 360° sur le site et dans l’app du Standaard. Entretemps, de nouvelles productions ont été proposées : dans les coulisses des Playoffs 1, les hommages après les attentats, la réparation des tunnels bruxellois et, le plus spectaculaire, le saut d’une Jeep depuis un C130. Le monde est en mouvement. De nombreuses caméras 360° ont débarqué sur le marché. Leur fonctionnement est plus simple. La réalité partagée est, de son côté, en pleine ascension : les images en Réalité Virtuelle s’observent dans le monde réel. Chez Mediahuis, nous suivons cette tendance. Mais c’est une question de relevance : ce n’est pas toujours une plus-value. Cela apportera une strate supplémentaire au storytelling numérique. Auteur: STIMA ENGAGE4RESULT CAFE 22/09/2016 Case 2 Visualisations et planifications Dr. Joris Klerkx – Research Manager Augment chezj HCI group Department Robby Wauters – Technical Lead Prototyping Department chez iMec Robby Wauters apprenait, il n’y a pas si longtemps, aux côtés du Dr Joris Klerkx. Aujourd’hui, ils avancent plus ou moins sur les mêmes choses. Joris, d’un point de vue académique chez HCI et Robby s’essaye à la pratique chez iMec. Joris Le grand défi ? Prendre des décisions en connaissance de cause. Vous suivez votre instinct ? Vous vous basez sur des données costaudes ? La difficulté ne réside pas dans la collecte des informations – nous en avons assez – mais bien dans l’interprétation de celles-ci. La solution réside dans une visualisation adaptée afin que vous puissiez convertir vos informations en connaissances. Ces données sont souvent abstraites. Il suffit de voir une base de données reprenant une liste de personnes. Il existe néanmoins une différence fondamentale entre un algorithme et un être humain. C’est l’homme qui va effectuer l’interprétation, selon son domaine d’expertise. Il est donc important qu’il puisse savoir comment l’algorithme fonctionne. Si votre politique de préférence est déterminée par un algorithme prenant votre profil Twitter comme base, on est en droit de se demander sur quoi celui-ci se base. OKCupid est un site de rencontres. Environ 51 millions d’évaluations d’hommes concernant des femmes ont été analysées. On voit ainsi apparaître une courbe parfaite, presque une courbe de Gauss. Qu’est-ce que cela signifie ? D’un point de vue sociologique, il peut paraître étrange que les hommes aient une vision objective sur les femmes. Une bonne interprétation demande donc le recours à des données multidisciplinaires. Le message : il n’existe pas d’algorithme magique. Ayez une vue d’ensemble. Et décidez les filtres que vous allez appliquer et quelle direction vous souhaitez prendre. Car, au final, vous êtes l’expert. Qu’en est-il de la visualisation ? Cela aide, car elle mène à la compréhension. En outre, nous sommes plus aptes à reconnaître des motifs visuels. Et comme nous avons aussi de mauvaises expériences, il est évident que transférer des données sous forme visuelle est une bonne démarche. Pourtant, nous pouvons mieux évaluer certaines choses que d’autres. Nous évaluerons ainsi mieux combien de petits carrés entrent dans un grand carré que combien de petits cercles entrent dans un grand cercle. Les points importants : Les données sont encombrées et doivent être simplifiées Les graphiques 3D ? À oublier. Les tartes ? Gardez-les pour le dessert. Les catégorisations ? Difficile. Et ce qui est difficile n’est pas bon. Robby Robby s’intéresse principalement à la technologie et à l’expérimentation. Il nous parle de dashboards. Ce sont des interfaces remplies de données. Si vous développez un dashboard, tenez compte des points suivants : L’objectif : qu’est-ce que l’utilisateur veut atteindre ? Le niveau d’expérience : qu’est-ce que l’utilisateur sait et peut faire ? Le cerveau humain : connaissez-en les limites et les caractéristiques. Le contexte : quels autres besoins nourrit le même utilisateur avec un autre appareil ou à un autre moment ? Tant de données ! Un ordinateur est bon en calcul, mais n’apporte pas d’information, seulement des données brutes. Mais celles-ci vous permettent de faire bien des choses. Arrêtez avec les paramètres Auteur: STIMA ENGAGE4RESULT CAFE 22/09/2016 faciles à mesurer. Car que signifie le nombre de pages cliquées, au final ? Aujourd’hui, vous pouvez aller beaucoup plus loin, comme déterminer l’effective reach. À quoi une interface devrait-elle ressembler ? Gardez à l’esprit que le cerveau humain est plus apte à chasser le mammouth qu’à utiliser un site Internet. Ne rendez pas les choses trop compliquées pour ce cerveau. Case 3 Activation omni-channel : où il est question de boîtes aux lettres, de balises et de bons Toon Coppens, stratège omni-channel chez BD myShopi Toon Coppens a fait des études d’ingénieur civil et a débuté sa carrière chez Alcatel-Lucent. Il est rapidement passé de postes techniques à celui de Directeur Marketing. Depuis, cela fait déjà trois ans que Toon travaille chez BD myShopi où il sert d’interface entre marketing, innovation et aspect numérique. Toon travaille au quotidien à l’engagement envers le consommateur et à simplifier sa prise de décision. BD myShopi travaille à l’activation des consommateurs. Auparavant, cela se faisant avec des brochures et des coupons. A1ujourd’hui aussi, mais la palette de possibilités est plus large. Dans son jargon, on parle de data driven logistic distribution and marketing. La société est essentiellement connue pour son app myShopi qui vous permet, en tant que consommateur, de créer une liste de courses et qui vous permettra de recevoir des promotions personnalisées. La communication promotionnelle est plus tendance que jamais. Même si les médias digitaux sont aujourd’hui prépondérants, des marques comme Coolblue et Bol.com continuent d’imprimer des brochures. 85% des Belges lisent encore les dépliants publicitaires. En moyenne, près de 30% des chiffres d’affaires sont liés à un dépliant. Celui-ci conserve donc souvent la première place dans un budget marketing. En 2011, myShopi a intégré le marché avec une app simple. Désormais, vous avez une app qui reprend vos cartes de fidélité, vos listes d’achat et de nombreux folders en ligne. L’app compte désormais 350.000 utilisateurs actifs que l’on peut diviser en trois groupes : ceux qui veulent économiser, ceux qui veulent se rendre la vie plus facile et ceux qui cherchent l’inspiration. MyShopi est une plateforme mobile first. Pourquoi ? Parce que les gens ne veulent pas installer les apps de 200 détaillants. En plus, c’est plus facile pour le consommateur de tout emporter avec lui. Mais quel est l’intérêt des entreprises ? En tant que fournisseur, vous pourrez développer des campagnes pertinentes et personnalisées en vous basant que le comportement d’achat, le type d’utilisateurs, les magasins fréquentés, les compositions de famille… En outre, vous avez bien plus d’options qu’avec des coupons imprimés. Liefmans a créé une campagne dans myShopi qui vous offrait un euro de réduction, mais seulement s’il faisait 25°C dehors. Les campagnes d’épargne sont, avec myShopi, très simples à organiser. Quelques conseils : Utilisez des données intelligentes pour établir votre personnalisation. Une Unified Customer View garantit des campagnes personnalisées. Utilisez une cartographie look-a-like afin de pouvoir cibler un public plus large avec votre campagne. Tenez compte à coup sûr du lifecycle. Ne promotionnez pas des couches auprès de familles ayant des ados. Auteur: STIMA