Itsra prog JE hist trav social 18 avril2013

Inscription indispensable avant le 08 avril 2013
Fiche d’inscription téléchargeable : www.itsra.net
Sur demande : [email protected] ou 04 73 17 01 06
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Transports en commun :
Arrêt de bus : "Jean Jaurès" ligne 4 qui permet la liaison ITSRA/gare SNCF
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En voiture, suivre :
"centre-ville" puis "Salins", l’avenue Marx Dormoy longe la place des Salins, elle est à
sens unique en direction de Beaumont. L’ITSRA se situe juste après le bd Jean Jaurès.
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Jaude
place Regensburg
(foyer Home Dôme)
place Gambetta
Journée d’étude
En partenariat avec le CNAHES
Jeudi 18 avril 2013
Les fondements idéologiques
du travail social
Liée à la critique marxiste des années 60 et 70, la notion d’idéologie semble
aujourd’hui avoir disparue des discours contemporains. Attachée à l’efficacité et
à la compétence, notre époque se définit comme "a-idéologique". Sans histoire,
elle serait désormais sans mémoire des héritages et combats qui l’ont constituée
et de fait sans conscience de ceux qui la déterminent aujourd’hui.
Le travail social n’échappe pas à cette entreprise qui, bien qu’elle le nie,
représente l’un des discours idéologiques dominants des temps actuels. Les
formations en travail social ont été reconstruites autour d’une logique de savoirfaire à acquérir, comment alors éviter de former des professionnels sans culture
des enjeux intrinsèques qui régulent pourtant leur réalité ?
Brigitte Bouquet,
Bouquet Marcel Jaeger,
Jaeger Jacques Ladsous et Henri Pascal membres du
Cédias1 et pour certains de l’ANAS2, JeanJean-Paul Orient président du Cnahes3, ainsi
4
que des chercheurs du LRI de l’ITSRA, tenteront de nous rendre plus claires les
logiques à l’œuvre dans notre secteur à partir d’une lecture des héritages
complexes, contrastés et mêlés du XXe siècle.
1 Centre
d'études et de documentation d'information et d'action sociales
nationale des assistants de service social
national des archives et de l'histoire de l'éducation spécialisée et de l'action sociale
4 Laboratoire de recherches interdisciplinaires
2 Association
Plus d'infos www.itsra.net
Chaque journée d'étude a fait l'objet d'un avis favorable par UNIFAF.
Ses adhérents peuvent donc bénéficier d'une prise en charge à titre dérogatoire.
établissement inscrit aux schémas régionaux 2008/2013 des formations
sanitaires et sociales diplômantes, financées et agréées par
3 Conservatoire
Réservation indispensable avant le 08 avril 2013
[email protected] / 04 73 17 01 06
62 av. Marx Dormoy - BP 30327 - 63009 Clermont-Ferrand cedex 1
Association loi 1901 - déclaration d'activité n° 83 63 0383963
Programme de la journée d’étude - jeudi 18 avril 2013 à l’ITSRA
Les fondements idéologiques du travail social
8h30
Café de bienvenue - Accueil des participants
14h
Où en est l’histoire du travail social ?
Brigitte Bouquet, professeure émérite première titulaire de la chaire de travail
9h
Ouverture de la journée
social-intervention sociale au CNAM, après avoir été assistante sociale, directrice
du centre de formation de travail social de Montrouge et du CEDIAS-Musée social
Brigitte Boiteux, directrice adjointe de l’ITSRA
Jean-Paul Orient, président du Cnahes
Lilian Gravière, membre du LRI
Chaque intervention sera suivie d’un échange avec la salle
9h30
Une histoire politique du travail social
Jacques Ladsous, éducateur, vice-président du CSTS, vice-président des
CEMEA, secrétaire général du CEDIAS-Musée social, vice-président de l’association
7.8.9 Vers les États généraux du social
De la Révolution de 1789 aux dernières lois des années 2000, en passant par les
héritages des Lumières, de l’Éducation populaire ou de la Résistance, une analyse
historique et politique de l’action sociale française, de son évolution et de ses ambiguïtés.
De l’assistance sociale à la cohésion sociale, que révèlent les orientations passées et
présentes du travail social sur les choix de notre société ? Que laissent-elles supposer des
débats de demain ?
10h30
Pause
Epistémologie et philosophie de l’histoire du
travail social
11h
Créé en 1989, le Réseau Histoire du Travail Social s'est constitué comme un lieu de
recherches, de ressources, de connaissances et d’échanges, afin de contribuer au
développement de la recherche historique sur le travail social. Les objectifs étaient de faire
connaître cette histoire trop négligée par les historiens et de susciter leur intérêt, de
développer la mémoire du secteur social, enfin de lancer un cri d’alarme pour la
sauvegarde des archives de ce secteur. Où en est cette ambition aujourd’hui ?
15h
L’Anas 1944-1950 : la construction de l’identité
professionnelle des assistantes sociales
Henri Pascal, sociologue, formateur dans plusieurs établissements de
formation en travail social, auteur de nombreux articles et contributions à des
ouvrages sur l'histoire du travail social
Fondée en 1944, l’Association nationale des assistantes sociales diplômées d’État
(ANASDE) a regroupé en quelques mois la majorité des assistantes sociales dans un
contexte traversé de fortes tensions. En pleine accusation de Collaboration adressée au
Secours national, le principal employeur des assistantes sociales entre 40 et 44,
confrontée à la concurrence de l’Union catholique des services de santé et services
sociaux (UCSS), l’ANAS a défendu l’unité de la profession et la défense du titre d’assistante
sociale contribuant ainsi à en poser les fondements identitaires.
15h45
Pause
Marcel Jaeger, professeur titulaire de la chaire de travail social et
d'intervention sociale du Cnam, sociologue, membre du Laboratoire
interdisciplinaire pour la sociologie économique (Lise), Cnam-CNRS
16h
Étude de deux paradigmes en travail social :
L’intérêt pour l’histoire du travail social est l’indice d’un besoin à la fois de ressourcement,
de clarification de son positionnement et de préparation de son avenir. Mais de quelle
histoire s’agit-il ? On se posera notamment la question de la continuité ou au contraire de
l’impact des ruptures dans les transformations à l’oeuvre. Enfin plutôt que de se limiter à
des constats, à une description de ce qui fait repère, il est indispensable de voir comment
la lecture historique est l’objet de conflits d’interprétation, de débats, de façon à sortir
d’une pensée unique qui, y compris sous la forme d’une pensée critique, enferme dans la
répétition des discours. Un exemple : le clivage dans la compréhension de l’histoire du
travail social entre l’axe Michel Foucault, Robert Castel d’une part, Marcel Gauchet,
Philippe Reynaud d’autre part.
16h00 Lilian Gravière,
Gravière "L’idée démocratique au sein du social casework richmondien"
16h20 Mireille Michel,
Michel "De l’éducation à l’accompagnement, quelles questions pour le
travail social ?"
12h
Déjeuner
Lieux de restauration à proximité. + d’infos www.itsra.net (pratique)
Liés à des travaux de doctorats en cours, deux exposés par deux chercheurs du
LRI de l’ITSRA sur des paradigmes historiques du travail social.
16h45
Rapport d’étonnement
Jean-Paul Orient, président du Cnahes
17h00
Clôture de la journée
Restauration organisée par les étudiants entre la clôture et la projection-débat
18h30
Mémoire de sauvageons, film de S. Gilman et T. de Lestrade (52’)
Projectionrojection-débat avec Annie Chassagne, directrice artistique du festival Traces de Vies
En 1950 à Vitry-sur-Seine est créé un foyer de semi-liberté pour accueillir 20 à 30 mineurs.
Très vite, par sa philosophie et ses méthodes, il va devenir un centre à part. Sous
l’impulsion de son directeur, il se veut un lieu d’épanouissement et de liberté. Stanislas
Tomkiewicz, psychiatre à la renommée internationale y viendra travailler pendant 23 ans
au nom d’une certaine vision de l’Homme.