Les clins d`oeil à la finance de Wall Street 2
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Les clins d`oeil à la finance de Wall Street 2
Ecole de journalisme de Sciences Po Les clins d’oeil à la finance de Wall Street 2 Soumis par MARION Julien 01-10-2010 Le réalisateur Oliver Stone avait prévenu: il ne rentrerait pas dans les détails de la crise économique avec son nouveau film, Wall Street 2, sorti au cinéma depuis le 29 septembre. Néanmoins, ce nouvel opus est emprunt de quelques références financières qui méritent d'être décryptées. "L'aléa moral, madame, c'est quand votre banquier perd tout votre argent et que personne n'est responsable" Phrase prononcée par le cynique financier Gordon Gekko, interprété par Michael Douglas, en réponse à une vieille dame âgée. C'est elle qui lui demande ce qu'est l'aléa moral (moral hazard en anglais) pendant une séance de dédicace du livre de Gekko, intitulé "Is Greed Good?" ("La cupidité, est -ce bon?"). Selon le célèbre glossaire financier Vernimmen, l'aléa moral qualifie une situation où les dirigeants d'une entreprise ont intérêt à laisser croître l'activité d'une entreprise en s'endettant jusqu'à ce que celle-ci devienne trop grosse pour que l'Etat la laisse faire faillite. Churchill Schwartz http://www.journalisme.sciences-po.fr Propulsé par Joomla! Généré: 12 February, 2017, 09:16 Ecole de journalisme de Sciences Po C'est le nom - fictif - d'une banque dans le film. Son nom est une référence quasi-explicite à Goldman Sachs, référence que le journal The Economist a notée en relevant que Churchill Schwartz spéculait sur la baisse des produits structurés qu'elle vendait en même temps à ses clients. Des faits qui ont été reprochés à Goldman Sachs notamment dans l'affaire de la vente des Abacus, un type de CDO (Collateralized Debt Obligation), dérivé de crédit basé sur des créances hypothécaires. Associée au gérant de hedge funds John Paulson , Goldman Sachs a créé et vendu ces produit tout en permettant à son partenaire de jouer la baisse de ces mêmes titres. "Je ne comprends pas, il n' y a rien d'illégal" Telle est la réplique de Bretton James, le directeur exécutif de Churchill Schwartz, joué par Josh Brolin. Il répond alors aux accusations d'évasion fiscale et de manipulation de cours dont il fait l'objet. Là encore, sa défense rappelle celle de Goldman Sachs lors de l'enquête de la SEC (Securities and Exchange Commission, une autorité de régulation financière américaine) sur la vente des Abacus. Alors que la SEC a tenté de trouver une faute juridique commise par Goldman Sachs, la banque américaine a martelé qu'à aucun moment elle n'était sortie du cadre de la légalité. KZI (Keller Zabel Investment) C'est le nom d'une autre banque fictive de Wall Street 2. Le jeune trader en énergies alternatives et héros du film, Jacob Moore (incarné par Shia LaBeouf) y travaille avant que sa société ne fasse faillite à cause de ses positions sur les subprimes. Lors d'une réunion au sein de la FED (la banque centrale américaine), elle est "sauvée" par Churchill Schwartz qui la rachète 3$ par actions. http://www.journalisme.sciences-po.fr Propulsé par Joomla! Généré: 12 February, 2017, 09:16 Ecole de journalisme de Sciences Po Dans cette scène, KZI joue le rôle qu'a eu dans la crise économique la banque d'affaires Bear Stearns et Chuchill Schwartz celui d'une autre banque, JPMorgan Chase. Exposée aux pertes sur les crédits subprimes, Bear Stearns a été sur le point de s'effondrer en mars 2008. Aidée par la FED, JPMorgan Chase l'a rachetée pour la somme dérisoire de 10$ par actions , après une première offre à 2$ par actions. "Ce sont des armes de destructions massives" Métaphore employée par Gekko pour décrire les dérivés de crédit lors d'une conférence universitaire où il assure la promotion de son livre. La phrase originale a été prononcée, dans la vraie vie, par Warren Buffet en 2003 dans une lettre adressée aux actionnaires. Il a alors attiré l'attention sur le danger que représente les produits structurés . Warren Buffet est d'ailleurs le seul réel financier à apparaître dans le film. On l'aperçoit dans une émission télévisée que regarde Jacob Moore. Crédit: Flickr/CC/CityTalk http://www.journalisme.sciences-po.fr Propulsé par Joomla! Généré: 12 February, 2017, 09:16 Ecole de journalisme de Sciences Po {moncodehtml}<object width="560" height="340"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/5w4VKhjllzs?fs=1&hl=fr_FR"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed xsrc="http://www.youtube.com/v/5w4VKhjllzs?fs=1&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="560" height="340"></embed></object>{/moncodehtml} http://www.journalisme.sciences-po.fr Propulsé par Joomla! Généré: 12 February, 2017, 09:16