Etude du secteur de l`emballage au Sénégal

Transcription

Etude du secteur de l`emballage au Sénégal
ÉTUDE DU SECTEUR
DE L’EMBALLAGE
SITUATION ACTUELLE ET
PERSPECTIVE DU SECTEUR DE
L’EMBALLAGE AGRO ALIMENTAIRE
SÉNÉGAL
LA SITUATION ACTUELLE ET
PERSPECTIVE DU SECTEUR DE
L’EMBALLAGE AGRO-ALIMENTAIRE
Sénégal
Genève
2006
iii
Les appellations employées dans la présente publication et la présentation des données qui y
figurent n’impliquent de la part du Centre du Commerce International CNUCED/OMC aucune
prise de position quant au statut juridique des pays, territoires, villes ou zones ou de leurs
autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou limites.
La mention de noms d’entreprises ou d’une marque commerciale ne signifie pas qu’elles ont
l’aval du CCI
Les opinions exprimées dans ce manuel sont celles de leurs auteurs et ne reflètent pas
nécessairement les points de vu du CCI.
iv
Table des matières 1. Importance des produits de l’agro dans les exportations nationales
1.1 Principales filières exportatrices et importances dans les revenus d’exportation
1 1.2
Structure du secteur : part des PME, multinationales, etc.
3
La filière du coton
Les céréales
Les fruits et légumes
Les produits halieutiques
La filière viande
Les produits alimentaires transformés
Les produits laitiers
L’eau et les boissons
Les produits agricoles valorisés en produits d’hygiène et de soins
3 4 4 4 5 5 6 6 6 Politiques actuelles et perspectives de développement des exportations
agro alimentaires
7
1.2
2. L’emballage des produits agro
Importance et carences de l’offre
2.1
2.2
alimentaires
pour
l’exportation:
Incidence relative des coûts d’emballage sur la compétitivité des produits
d’exportation
8
Principaux fournisseurs d’emballage exportation du secteur
8
2.3 Conformité aux réglementations en vigueur en matière d’emballages et
des techniques de conditionnement.
10 2.4
Existence /adoption des mesures HACCP
11
2.5
Environnement concurrentiel : design, impression, marques, logos, etc.
11
3. La demande en emballage pour l’exportation des produits agro
alimentaires
3.1
Demande actuelle par filière, type et matériaux
12
3.2
Evolution de la demande à moyen terme
14
3.3
Développements
14
4. L’offre en emballages pour exportation des produits agro alimentaires
4.1
Adéquation de l’offre à la demande
16
4.2
Satisfaction de la demande du point de vue qualité matériaux et
techniques de conditionnement
16
Satisfaction de la demande du point de vue conformité aux réglementations
17
4.3
v
4.4
Degré de connaissances et des besoins de mise aux normes pour
conformité aux réglementations et la modernisation des emballages
5. Recommandations
Annexe I
Liste des entreprises d'emballage
Annexe II
List des entreprises agro alimentaires
vi
17
18
20 22 1. Importance des produits de l’agro dans les exportations
nationales
1.1 Principales filières exportatrices et importances dans les revenus
d’exportation
Le Produit Intérieur Brut (PIB) du pays a augmenté de 2003 à 2005, passant respectivement de 3 709
milliards FCFA à 4 561,2 milliards FCFA, avec un taux de croissance parmi les plus élevés de
l’UEMOA : 6,1% en 2005. Ce taux demeure néanmoins en deçà des 8% qui sont l’objectif de la
Stratégie de Croissance Accélérée (SCA) du pays.
Tableau 1: Evolution du PIB entre 2003 et 2005
2003
2005
Monnaie
FCFA
FCFA
Produit Intérieur Brut (PIB)
3709 milliards
4561,2 milliards
PIB / Habitant
360.499
389.400
Source : Fiche synthèse Mission économique de Dakar - Ambassade de France et Agence nationale de la
statistique et de la démographie (ANDS)
Le secteur tertiaire a contribué avec 62,5% en moyenne à la formation du PIB entre 2003 et 2005. Sa
croissance s’est faite au détriment du secteur primaire.
Tableau 2: Répartition sectorielle récente du PIB
Secteur/année
Pourcentage PIB (%)
2003
2005
Caractéristiques
Primaire (agriculture,
élevage, sylviculture et
pêche)
16,5
14,7
Vulnérabilité de l’agriculture due aux conditions
climatiques et à la menace acridienne
Secondaire (industries,
Mine, Energie, BTP*)
22,2
21,7
Stabilité due aux activités de bâtiments et travaux
publiques et à la contribution des industries alimentaires
Tertiaire (services)
61,3
63,6
Croissance suite à l’approvisionnement adéquat des
marchés, et au développement des transports et
télécommunications (téléphonie mobile et télé services)
Source : Fiche synthèse Mission économique de Dakar, Ambassade de France et Agence nationale de la
statistique et de la démographie (ANDS).
Selon le 31ème classement des industries sénégalaises, le sous-secteur alimentation s’est distingué
par son dynamisme dans le domaine de l’investissement. Par contre, le secteur agricole n’a engrangé
que 5,6% du chiffre d’affaires total des industries en 2003.
Malgré des exportations en hausse (1,3 milliards $ EU en 2004 contre 692 millions $ EU en 2002),
l’économie du Sénégal affiche un déficit constant de sa balance commerciale (827 milliards FCFA en
2004). Les 15 principaux produits exportés, qui représentent 83,7 % des recettes d’exportation du
pays en 2004, ont augmenté de 17,5% par an en moyenne entre 2000 et 2004.
1
Tableau 3: Recettes d’exportation de 2000 à 2004
Groupes de
produits
% en
2004
US$ 1000
2000
2001
2002
2003
2004
% variation
2000/2004
Exportations
totales
692 251
784 366
418 849
1 149 947
1 317 562
100
17,5
Produits de la
mer
262 457
246 501
271
282 022
314 331
23,9
4,6
Pétrole et
produits
96 388
139 173
97
230 692
255 358
19,4
27,6
Produits
anorganiques
66 933
75 313
170 555
139 148
179 714
13,6
28,0
Engrais
manufacturés
14 506
20 113
37 456
49 703
68 976
5,2
47,7
Huiles
essentielles,
parfums,
cosmétiques
16 829
23 879
15 438
39 029
47 851
3,6
29,9
Autres produits
alimentaires
2 512
2 899
5 518
18 452
37 213
2,8
96,1
Chaux, ciment,
autres
matériaux de
construction
6 322
9 773
12 704
14 334
29 955
2,3
47,5
Pierres, pyrites,
autres
minéraux
12 054
14 053
16 925
22 080
29 329
2,2
24,9
Coton
6 093
8 122
14 329
30 955
29 011
2,2
47,7
Huiles
végétales
68 119
71 569
14 240
36 944
26 845
2,0
- 20,7
Riz, céréales
559
286
894
10 071
26 727
2,0
163
Autres articles
en plastique
6 415
9 163
6 459
14 282
17 164
1,3
27,9
Fruits,
légumes, jus,
conserves
5 636
8 559
8 477
7 149
17 130
1,3
32,0
Tabac brut et
manufacturé
1 912
1 989
9 038
36 781
13 516
1,0
61.0
Papier, carton
et dérivés
5 492
7 362
2 420
8 620
11 965
0,9
15,0
Source : Base de données COMTRADE des Nations Unies, Division des statistiques
A part les exportations d’huiles végétales (baisse de 20,7% en moyenne par an), de carton, papier et
produits dérivés (plus 15% en moyenne par an), et de produits halieutiques (plus 4,6% en moyenne
par an), le taux de croissance annuelle moyen de tous les autres groupes de produits est supérieur à
celui des exportations globales durant la période. Les secteurs les plus dynamiques par leurs taux
moyens annuels de croissance sont: les céréales et le riz, les produits alimentaires divers, les produits
du tabac, le coton, les matériaux de construction et engrais, les fruits et légumes, le pétrole, produits
pétroliers et articles en plastique.
2
La première destination des exportations sénégalaises est l’Union Européenne. En 2004, la France a
importé pour 21 milliards FCFA de produits halieutiques, pour 6 milliards FCFA d’huile brute
d’arachide et pour 4 milliards FCFA de fruits et légumes frais. L’Italie et l’Espagne suivent avec des
parts respectives de 25% et 22% du total des exportations. La part des exportations vers la sousrégion s’est accrue rapidement, passant de 29% du total en 2002 à 36 % en 2004. Un tiers des
exportations vers la sous-région sont à destination de la zone CEDEAO, puis vers les pays de
l’UEMOA. Les premières destinations sont le Mali, la Gambie et la Côte d’Ivoire
La plupart des importations proviennent de l’Union Européenne. En 2004, elles ont atteint 684
milliards FCFA, dont 54% fournies par la France. Le Nigeria est le principal fournisseur de la sousrégion (principalement des produits pétroliers) suivi par la Côte d’Ivoire. Les importations en
provenance d’Asie ont augmenté de 9% en 2004 et concernent essentiellement le riz thaïlandais, des
équipements de transport japonnais et des équipements en provenance de la Chine. Les importations
en provenance du continent américain profite au Brésil qui a fourni sutout de l’huile de soja.
1.2
Structure du secteur : part des PME, multinationales, etc.
L'agriculture, qui occupe 70% de la population sénégalaise, est un secteur clé pour le développement
du pays.
L’industrie agroalimentaire représente, avec la chimie, l’essentiel du tissu industriel sénégalais en
termes de chiffre d’affaires. Selon la Direction de la Prévision et des Etudes Economiques,
l’industrie agroalimentaire au Sénégal a représenté 4,7% du PIB du pays soit 251 milliards FCFA en
2007. Avec le Nigéria, la Côte d’Ivoire et le Ghana, le Sénégal est l’un des quatre pays d’intérêt, en
Afrique de l’Ouest, en matière de transformation agroalimentaire. Selon Ubifrance, les produits
alimentaires élaborés ont davantage progressés au cours des dernières années que la production de
certains produits alimentaires de base. Si l’essentiel de la production industrielle agroalimentaire,
hors produits de base, est écoulé sur le marché local, les industriels du secteur qui exportent une part
de leur production, notamment vers le Mali et dans une moindre mesure la Guinée Bissau et la
Gambie, sont nombreux.
Une centaine de PME et de grandes entreprises opèrent dans le secteur agroalimentaire au Sénégal. Il
s’agit, pour l’essentiel, de PME, souvent indépendantes voire rattachées à des groupes industriels
locaux ayant fait le choix de la diversification de leurs activités. Il existe, parmi ces PME, une volonté
réelle de développer et diversifier leur production ainsi que, pour beaucoup, une capacité
d’autofinancement significative. Parmi les grandes entreprises, figurent des multinationales comme
NESTLE.
Des institutions ont vocation à promouvoir les exportations :

L’Association Sénégalaise de la Promotion des Exportations (ASEPEX)

L’Association Afrique Agro EXport
exportatrices de produits alimentaires
(AAFEX) qui rassemble 80 entreprises africaines
La filière du coton
La production de coton est passée de 14 000 tonnes lors de la campagne 2000-2001 à 36.000 tonnes
un an plus tard et 55 000 T en 2003. Avec 2,2 % de la valeur des exportations de 2004, le coton était
au 9ème rang de celles-ci. En 2006, selon Ubifrance, le coton occupait la 3ième place des exportations
agricoles et agro-alimentaires avec 6 % en valeur.
3
Les céréales
Selon L’APIX, la production céréalière est estimée à 1 466 000 T en 2003 dont le maïs (plus de 500
000 T) et le «niébé» (70 000T). Outre l'amélioration des principales cultures (arachide, mil, riz,
sorgho...), le pays est dans une phase de diversification et de promotion de ses produits.
Riz et céréales contribuent en valeur à hauteur de 2 % dans les exportations de 2004 et se placent au
11ème rang.
En 2006, trois minoteries au Sénégal ont totalisé une production de 223 000 tonnes de farines de blé.
Les Grands Moulins de Dakar, 1ère minoterie du pays, en produit environ 220 000 tonnes
annuellement avec une capacité installée de 1250 tonnes/jours qui correspond à 80% de la capacité
totale de production de farine du pays. Le secteur compte également deux unités de production de
pâtes alimentaires. Bien que confrontées à la concurrence des biscuits d’importation – en provenance
de Turquie principalement – quelques sociétés produisent, localement, des biscuits secs ainsi que des
biscuits de mer.
Les fruits et légumes
Le Sénégal bénéficie d’un climat favorable à diverses productions maraîchères et d’arboriculture
fruitière dont :

des haricots verts : segment Bobby et haricots fins ; 5 000T exportés annuellement, leader dans la
sous-région,

des tomates cerises : marché en croissance où le Sénégal occupe une 2ème position derrière
Israël pour les origines non européennes durant la contre saison; 3 500T exportées par an,

des mangues : marché en très forte croissance avec des variétés colorées de bonne qualité ; 200 à
3000T exportées en 5 ans,

des melons : marché en forte croissance avec développement et présence de nouvelles variétés de
longue conservation,

mais aussi du maïs doux, des poivrons, des oignons et des pommes de terre.
Les entreprises exportatrices sont membres de la SEPAS ou de l’ONAPES. La SOCAS exporte
environ 600 tonnes de haricots verts frais. Certains producteurs sont certifiés EurepGap. La
contractualisation avec les fournisseurs de matières agricoles est difficile à mettre en place et rend les
démarches de qualité, de traçabilité et de certification bio aléatoires.
L’agrément obtenu par le Sénégal relativement au règlement 430/2006 CE pour opérer les contrôles à
l’origine des produits horticoles frais est porteur d’avenir pour les exportations. Il nécessite toutefois
un processus de vulgarisation des normes et de mise en œuvre des contrôles.
Les produits halieutiques
Selon Ubifrance, la filière pêche fait face à une raréfaction de la ressource, tandis que l’aquaculture
reste encore peu développée. Les produits de la mer représentaient près de 24 % des exportations en
2004 et figuraient au premier rang de celles-ci. La baisse des prises a ramené ses produits au 2ème
rang des exportations en 2006, après le pétrole, mais avec 65 % en valeur des exportations agricoles
et alimentaires. Cette même année, le Sénégal a exporté 74 000 tonnes de produits de la pêche, dont 7
000 par avion, pour un total de plus de 200 millions d’euros.
4
Une cinquantaine de sociétés au Sénégal, dont une dizaine d’entreprises majeures, sont agréées à
l’exportation vers l’Union européenne. Les exportations concernent majoritairement des poissons
nobles, des crustacées et des céphalopodes exportés entiers ou congelés. Certaines sociétés procèdent
à une première transformation avant exportation : filetage des poissons – rouges et soles en particulier
-, décorticage ou étêtage des crevettes, préparation des seiches et des poulpes. La Société Nouvelle
des Conserveries du Sénégal, d’une capacité de 25 000 tonnes/an pour une production annuelle
variant entre 12 000 et 15 000 tonnes, est la seule conserverie de thon au Sénégal, malgré un regain
d’intérêt de quelques opérateurs pour la production et l’exportation de longes de thon. Trois
entreprises, dont AFRIC AZOTE, collectent les sous-produits de la transformation des produits de la
pêche et produisent de la farine de poisson, destinée à l’alimentation des volailles. Ces entreprises
subissent également la baisse de la ressource et ont vu leur production diminuer.
La Fédération Nationale de Transformation des Produits de la Mer (FNTPM) regroupe
entreprises de la transformation des produits de la pêche salés, séchés ou stabilisés.
les
La filière viande
La transformation des viandes est peu développée au Sénégal. Il existe 8 unités d’abattage gérées par
la SOGAS et il n’existe, hormis quelques rares unités privées, pas de structures formelles d’abattage
de volailles.
Les produits alimentaires transformés
Le secteur de l’huile végétale constitue, en valeur, la première production agroalimentaire du pays,
bien qu’elle ne représente que 0,1% du PIB du Sénégal en 2006. Selon Ubifrance ; l’huile brute
d’arachide est le deuxième chapitre d’exportation du pays (toutes productions de l’agriculture, de la
pêche et de l’industrie agroalimentaire confondues), avec 13% de la valeur des exportations de ce
sous-ensemble, après les produits de la mer (65%) et devant la fibre de coton ( 6% ). Avec un peu
moins de 65 000 tonnes exportées en 2006, l’huile brute d’arachide totalise 3% de la valeur des
exportations totales cette même année. D’importantes usines appartenant à l’Etat, à travers la
SONACOS (Société nationale de Commercialisation des Oléagineux du Sénégal), étaient établies. La
privatisation de cette société (trituration de graines d’arachides, production d’huiles et de tourteaux) a
donné naissance à SUNEOR qui aurait traité, en 2007, environ 150 000 tonnes d’arachides pour la
production d’huile brute d’arachide, exportée dans sa presque totalité. L’entreprise intègre désormais
le soufflage de bouteilles en PET dans son usine de conditionnement d’huile d’arachide et importe de
l’huile végétale brute – de soja ou de colza –, meilleur marché et la raffine pour le marché local. Les
principaux producteurs sont en crise du fait de la levée de la protection sur les huiles végétales qui
entraîne une importation massive représentant 20% du marché actuel.
Les fruits et légumes frais et transformés sont au 13ème rang des exportations nationales avec 1,3%
de la valeur de celles-ci en 2004. Le Sénégal maîtrise la totalité de la filière de la tomate pour une
transformation locale. Selon l’APIX, deux industries produisent du concentré de tomates: la société
de conserves alimentaires au Sénégal (SOCAS, groupe Moulins Sentenac) qui exploite aujourd’hui
deux unités de production d’une capacité globale de 100 000 tonnes (selon Ubifrance, l’entreprise
s’est engagée en 2008 à acheter un total de 80 000 tonnes auprès des producteurs de la région et a
lancé, en 2004, une production de tomates séchées pour l’exportation.) et la Société nationale de
tomates industrielles (SNTI). La SOCAS, s’est dotée en 2006 d’une ligne de fabrication de boites
métalliques. L’Association Nationale des Transformateurs de Fruits et Légumes (TRANSFRUILEG)
regroupe 42 entreprises du secteur
Les autres produits alimentaires (sauces, mélanges de condiments, soupes, moutardes, préparations à
base de levures) pèsent, en valeur, pour 2 ,8 % des exportations de 2004 et occupent le 6ème rang.
5
MAGGI, marque de NESTLE, et JUMBO se partagent principalement le marché des bouillons
culinaires, alors qu’un troisième opérateur sur place, ADJA, propose un bouillon sous forme de
poudre conditionné en sticks mais aussi en pot plastique.
Le marché de la pâte chocolatée qui compte plusieurs opérateurs au Sénégal et La Compagnie
Sucrière Sénégalaise affiche une production autour de 100 000 tonnes annuelles de sucre fini.
Les produits laitiers
La production laitière nationale est estimée à 110 millions de litres selon l’APIX. Provenant,
essentiellement, de l’élevage traditionnel, cette production ne satisfait pas totalement la demande. Le
déficit est comblé par des importations de lait et de produits laitiers dont la facture reste très lourde
pour un volume importé estimé à 20 879 tonnes. Certains industriels s’interrogent sur la possibilité de
développer un élevage laitier en propre.
Selon Ubifrance, une dizaine d’entreprises se partagent le marché de la transformation des produits
laitiers, au côté de nombreuses sociétés qui ne font qu’importer et reconditionner le lait en poudre, et
de coopératives artisanales. SATREC et SAPROLAIT sont les leaders sur le principal segment des
yaourts et lait caillé. La Société industrielle agroalimentaire est la seule entreprise à produire du lait
reconstitué en briques sous licence CANDIA avec la technologie U.H.T. Démarrée en 2005, sa
production devrait atteindre 4 millions de litres par an. Plusieurs entreprises du secteur valorisent
leurs équipements en produisant des jus de fruits à base de concentré.
L’eau et les boissons
La Société industrielle agroalimentaire avec son produit KIRENE domine à 80 % le marché de l’eau
minérale avec environ 70 millions de bouteilles en PET annuelles.
Le groupe français CASTEL est leader sur les marchés des bières et boissons gazeuses avec une
production globale autour de 750 000 hectolitres. Deux sociétés, dont la filiale du groupe Castel
SOFRAVIN, importent et reconditionnent des vins en vrac à destination des supermarchés de la
capitale et des professionnels de l’hôtellerie et de la restauration. La société concurrente produit par
ailleurs, sous licence, une gamme de spiritueux. Enfin, il existe une production variée de jus de fruits
fabriqués à partir de jus concentrés d’importation.
La FP2A (Fédération Professionnelle des Acteurs de l’Agro-alimentaire) a constitué un groupement
d’achat pour l’achat groupé d’un moule spécifique de soufflage d’une bouteille en PP Random pour
les jus de fruits et sirops remplis à chaud. Le coût de 15,5 millions de FCFA a été couvert à 30 % par
les opérateurs et à 70 % par l’ADPME. Les sociétés adhérentes à la FP2A sont au nombre de 38
parmi lesquelles 24 sont concernées par le GIE qui a pour vocation de d’acheter et de revendre. Le
projet mené par Maria Distribution a abouti à la définition de ce moule avec Fumoa qui soufflera les
bouteilles.
Les produits agricoles valorisés en produits d’hygiène et de soins
Les huiles essentielles, parfums et produits de cosmétiques constituent le 5ème poste d’exportation en
2004 avec 3,6 % de la valeur de ces exportations.
6
1.2 Politiques actuelles et perspectives de développement des
exportations agro alimentaires
Le plan de développement national a dégagé une liste des secteurs prioritaires, dont l’agriculture et
l’agro-industrie, appelés à fournir des activités clés pour l’accélération de la croissance économique,
la lutte contre la pauvreté et pour le développement durable.
Plusieurs programmes et initiatives gouvernementales ont fait évoluer l’environnement industriel et
ont influencé indirectement le développement des secteurs. Elles comprennent, entre autres:

La définition et la mise en application de la Stratégie de Croissance Accélérée (SCA) avec
validation des créneaux porteurs (approche grappe, approche sectorielle).

L’implémentation du programme de Mise à Niveau (PMN) des PME/PMI et des microentreprises par le renforcement des capacités de production et de gestion des entreprises.

L’élaboration d’une politique de promotion du Label Sénégal sur le marché national et
international avec le concours de l’APIX, qui assure la promotion des exportateurs de produits
locaux et qui a baissé le seuil d’accès au Code des Investisseurs de 100 à 15 millions de FCFA

La mise en application des programmes et la création des agences d’encadrement, d’assistance et
de suivi des entreprises dans le domaine technique, logistique et financier telles que: l’ADEPME,
le PAOA, le PACCIA, l’ASEPEX, l’AAFEX, l’ONFP, l’ITA, l’ASIT, le PPIP, etc.

La dynamique de coopération et d’intégration économique entre les entreprises de la zone de
l’UEMOA et de la CEDEAO, à travers une politique commune dont le Nouveau Partenariat au
Développement (NEPAD)

La définition et la mise en application des politiques visant à la diversification du tissu industriel
pour le rendre beaucoup plus compétitif et à la création d’un environnement de concertation entre
le secteur public et privé, pour la rationalisation des stratégies d’entreprises (telles que la
Politique Agricole Commune (PAC), suivie récemment du plan « REVA» (Retour Vers
l’Agriculture), la Politique Industrielle Commune de l’Union ( PIC) et la Politique Commune de
l’Afrique de l’Ouest (PICAO)
7
2. L’emballage des produits agro alimentaires pour
l’exportation : Importance et carences de l’offre
2.1 Incidence relative des coûts d’emballage sur la compétitivité des
produits d’exportation
L’industrie de l’emballage est critique pour le maintien de la compétitivité de plusieurs activités
économiques et des exportations. On estime aujourd’hui que l’emballage représente 5 à 40 % du prix
de revient des produits. La majorité des matières premières pour emballage étant importées, leur prix
a été particulièrement impacté par la crise pétrolière.
Certaines entreprises d’emballage sont mises en danger par des importations d’emballages finis à des
prix défiant toute concurrence en provenance de Chine principalement (en 2005, les prix des sacs
importés vendus au port de Dakar étaient autour de 900 FCFA/kg, contre 1700 FCFA/kg pour les sacs
fabriqués localement). Les sociétés productrices de PP tissé se sont regroupées pour défendre leurs
intérêts face au dumping asiatique. Les accords signés avec l’administration douanière arrivant à leur
fin ; leur développement futur dépend de nouvelles négociations avec les autorités compétentes de
l’UEMOA.
Les difficultés et coûts du transport, ajoutés au prix du KWh (les coûts de l’électricité peuvent
représenter 30 à 40 % dans le prix de revient de l’emballage) et aux fréquents délestages sont des
handicaps pour la production industrielle et l’exportation.
2.2
Principaux fournisseurs d’emballage exportation du secteur
Selon l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANDS), le Secteur « Emballage »
emploie environ 1 326 personnes, avec un chiffre d’affaires global de 59,561 milliards FCFA en 2004
passé à 60,482 milliards FCFA en 2005 (CA du secteur bois non compris en 2005).
Figure 1: Répartition du chiffre d’affaires des entreprises du secteur en 2004.
Source: ITC
On compte une vingtaine d’entreprises, concentrées sur Dakar, plus ou moins directement impliquées
dans la production d’emballages, et dont neuf dominent l’offre nationale.
Les sociétés productrices d’emballages en papier- carton ou imprimant des emballages en papier
carton sont au nombre de six.
8

LA ROCHETTE, certifiée ISO 9002/200, couvre 80% de la demande nationale d’emballages en
carton ondulé et offre une gamme complète de produits obtenus à partir de matières premières
importées, à savoir : caisses et boîtes en carton ondulé, boîtes en carton plat, sacs en papier Kraft,
étiquettes. 165 salariés. La Rochette exporte vers le Mali, le Gabon et le Nigeria.

SAII (appartenant au groupe Bolloré) imprime et produit des étiquettes. 63 salariés

SIPS : 178 salariées et une papeterie-imprimerie

POLYKROME, IMPRIMERIE DU MIDI et LES CARTONNAGES DE DAKAR.
Sur onze entreprises, trois ont des positions dominantes sur le marché de l’emballage plastique, mais
avec des offres différenciées.

SIMPA, leader du marché des emballages plastiques propose des emballages plastiques
industriels (en PP, BOPP, PET, PE, PVC), étiquettes en plastique (manchons en PET, PE, PVC),
roll feed en BOPP, corps creux (casiers, cagettes, seaux, bâches, bouteilles flacons, pots),
bobines (film simple, complexe, film rétractable, de la sacherie et des produits de ménage grand
public. L’entreprise certifiée ISO 9001/2000 est dotée d’un laboratoire d’infographie et du
matériel d’impression pour offrir une solution intégrale, comprenant la conception graphique et
l’impression sur le contenant, les étiquettes ou manchons, ainsi que l’assemblage. 169 salariés.
L’entreprise développe une activité de co-packing et produit des micro-doses..

COFISAC, certifiée ISO 9001/2000, propose des sacs en PP tissé destinés au secteur formel,
principalement pour la collecte des arachides, pour l’emballage des produits céréaliers, des
aliments pour animaux, du sel, des semences, ainsi que pour l’exportation du riz. 106 salariés

FUMOA, certifiée ISO 9001/2000, offre des contenants métalliques et plastiques corps creux en
PET variant entre 250 ml et 1,5 l, et des corps creux en PEHD de 1 litre à 2 litres essentiellement
destinés aux huileries et aux pétroliers. 91 salariés.

SAPIN : Production de films complexes de type duplex ou triplex à base de PET, OPP et Al et
papier en bobine. 42 salariés

POLYETHYLENE SENEGAL produit des sacs tissés. 58 salariés

SIPASE, filiale SIPA, est le premier fabricant de contenants en PSE: barquettes de dimensions
différentes, boîtes isothermes de 2 à 35 Kg , calage. 9 salariés y compris son activité de
production d’isolations électriques et produits pour BTP et architecture

CHAHINE Products Company S.A. propose des boîtes isothermes en PSE de capacités entre 2 et
60 Kg.

SIPLAST, groupe WAZNI, propose des contenants métalliques et plastiques: Bouteilles PET de
0,25 à 1 l, bidons PEHD de 20 l, bidons PEHD d’un litre, sacs, sachets, articles de ménage,
bobines en PEBD et sachets en PP. 150 salariés estimés.

SOFAC : corps creux en plastique. 15 salariés estimés.

Fahoura plastiques et SOSEMBAL.
CROWN SENEGAL, certifié ISO 9001/2000, appartenant au groupe international Crown Cork, est la
seule entreprise d’emballage produisant des emballages métalliques au Sénégal. Boîtes 2 pièces
embouties de 85 à 212 ml pour conserves, boîtes 3 pièces en fer blanc pour l’alimentaire, seaux de
capacités 3,122 à 22,9 litres importés pour la peinture, boîtes 3 pièces pour insecticides, peintures et
colles, boîtiers aérosol pour insecticides, fonds NOF (produits au Sénégal) et OF (importées des
filiales du groupe). L’entreprise utilise la moitié de sa capacité nominale. 114 salariés
Il n’existe aucune production locale d’emballage en verre, tous les produits sont importés.
9
Emballage en bois: palettes et caisses en bois sont fabriquées en majeure partie par les artisans
locaux et une petite quantité de palettes est importée. Deux sociétés qui fabriquent du bois ont un
pourcentage de leur CA non défini dédié à la filière emballage.

Société LE BOIS : 34 salariés

SENEGAL BOIS : 1 326 salariés
Emballage en fibres: Les sacs de jute sont considérés par l’administration douanière comme des
produits finis importés. Les sacs en coton sont fabriqués par la société COTOA.

RUFSAC produit des sacs en jute et kraft .59 salariés
Le leader des exportations d’emballages est la société SAPIN-SA, qui fournit ses produits complexes
en Afrique de l’Ouest, suivi de la SIMPA qui a diversifié ses offres (articles de ménage et contrats de
co-packing). La société SIPLAST exporte au Mali, Burkina Faso, Mauritanie, Guinée Bissau, Guinée
Conakry, Gambie, Pointe Noire et Cameroun, des articles de ménages (seaux, bassines, paniers
multicolores) que les petites entreprises utilisent pour le conditionnement de divers produits. De plus,
la SIPLAST exporte des bouteilles en PET en Gambie pour le conditionnement de jus et vinaigres.
Enfin les sacs en PP tissé sont importés par des distributeurs et acheminés vers la Mauritanie.
2.3 Conformité aux réglementations en vigueur en matière d’emballages et
des techniques de conditionnement.
Le marché intérieur des emballages subit des importations croissantes en provenance de Turquie, de
Chine, des Emirats ou du Brésil, à des prix défiant toute concurrence. La plupart de ces emballages
n’ont aucun étiquetage légal compréhensible par les services de contrôle et certains échappent au
contrôle et à la taxation douanière. Les entreprises agro-alimentaires locales se trouvent donc
confrontées à une concurrence déloyale due à l’importation d’emballages échappant à toute règle
élémentaire de sécurité et de qualité. Par contre, les entreprises locales leaders de la production
d’emballages sont certifiées ISO 9000 ou ISO 9002.
A l’exception des gros exportateurs de produits alimentaires et des multinationales, les entreprises
prêtent peu d’attention aux exigences de traçabilité des emballages, faute de législation nationale. Le
manque de conformité avec les réglementations et normes en vigueur concernant l’emballage des
produits alimentaires est une barrière à la croissance des exportations sur des marchés porteurs mais
exigeants.
Les activités de récupération et de recyclage des emballages ne sont pas structurées ou encadrées. La
transformation des emballages de récupération en articles de seconde main, ou leur recyclage comme
matière première de récupération auprès des producteurs d’emballage, est une activité lucrative pour
de très petits entrepreneurs. La récupération se fait de manière informelle mais pose des problèmes de
santé humaine, et le Ministère de l’Environnement met en place une réglementation concernant les
emballages non biodégradables.
Certains fabricants et utilisateurs d’emballages en plastique recyclent leurs propres déchets et
achètent des matériaux plastiques de récupération pour la production d’articles de ménage ou de
meubles de jardin. Les plaques en fer blanc avec des défauts d’impression, les capsules de bouteilles,
les canettes en aluminium sont rachetées par des récupérateurs de métaux à des prix intéressants. Le
recyclage du papier est rendu improbable du fait de sa moindre qualité. En ce concerne les bouteilles,
les récupérateurs les nettoient avant de les revendre pour la réutilisation. Certains groupements de
femmes, qui en font des sacs tissés, des articles crochetés et d’autres articles artisanaux très prisés par
les touristes, utilisent des plastiques de récupération.
10
2.4
Existence /adoption des mesures HACCP
SIMPA, envisage la certification ISO 22000 assurant l’hygiène et la sécurité des produits alimentaires
et de leurs emballages pour répondre aux demandes des grands conditionneurs. Chez CROWN, les
procédures de sécurité alimentaire de type HACCP sont fonctionnelles.
D’autres procédures sont mises en place comme le traitement contre les mouches blanches des caisses
en bois pour le maïs doux et les poivrons.
2.5
Environnement concurrentiel : design, impression, marques, logos, etc.
Les plus grandes entreprises du secteur de l’emballage sont dotées des meilleures technologies
d’impression nécessaires aux matériaux travaillés et de laboratoires propres pour la conception des
emballages par des infographistes. Quand ces entreprises ne sont pas des filiales de sociétés
étrangères, elles font aussi appel aux créateurs européens. La société SIPASEN par exemple,
diversifie les couleurs et le design de ses emballages en tenant compte du rapport coût/qualité et du
cahier de charges.
Cependant, la taille limitée du marché local et la petite taille de la majorité des entreprises de
conditionnement ne permettent pas à celles-ci de s’approvisionner en emballages originaux, ce qui
empêche la différenciation de leurs produits. Les filières utilisatrices consacrent encore peu de
ressources au design et au marketing.
11
3. La demande en emballage pour l’exportation des produits
agro alimentaires
3.1
Demande actuelle par filière, type et matériaux
L’offre diversifiée des fournisseurs d’emballage permet de satisfaire une part importante des besoins
du secteur agroalimentaire au Sénégal : sachets souples, cartonnages, boîtes pliantes, étiquettes, sacs
papiers, boîtes métalliques, sacs en polypropylène, caisses polystyrène. Le secteur de l’emballage
contribue largement à l’évolution de l’offre industrielle nationale de produits alimentaires.
L’estimation de la consommation d’emballages par filière, par type et par matériau est basée sur les
informations recueillies auprès des entreprises productrices et utilisatrices d’emballages et selon le
ratio moyen quantités de marchandise conditionnée /volume unitaire de l’emballage standard utilisé
par type et par filière.
12
Tableau 4: Estimation de la consommation actuelle des emballages par type, par matériau, par
filière sélectionnée
Type des matériaux
d’emballage
Plastiques flexibles
Sachets en PE
Sacs en
polypropylène tissé
Types et nombres approximatifs d’emballages utilisés pour les produits
sélectionnés
Environ 4 millions sachets pour conditionnement des produits halieutiques
(soit 916 tonnes), 163 200 micro-sachets et
9 040 sachets de 5 kgs pour conditionnement des produits céréaliers,
367 000 sachets monodoses pour les jus de fruits
Environ 10 millions de films souples rétractables pour regrouper les
emballages primaires. Pour un total de 854 000 sacs de 50 Kg, environ 329
000 sont utilisés pour le conditionnement des engrais, 517 000 pour le riz et
78 000 pour les autres céréales non moulues. Environ 21 000 sacs de 25
kgs pour le riz décortiqué
Films actifs
70 000 sachets destinés au conditionnement de 200 tonnes de haricots
verts type « filet »
Films complexes
Environ 17 millions de sachets monodoses et 17,2 millions d’articles en
plastique aluminé et 464 000 complexes « Tetra Pak » pour jus de fruits et
autres
Plastiques rigides
PSE
PET
Environ 11,6 millions de boîtes isothermes et barquettes de contenance
variant entre 2 kgs et 15 kgs
Environ 23,6 millions de bouteilles pour le conditionnement d’eau, des
boissons gazeuses et autres produits et 10,97 millions de barquettes avec
couvercles en PET pour les tomates cerises, 20 millions de flacons et pots
variant entre 100 et 500 ml,
PEHD
Environ 6.5 millions de bouteilles variant entre 0,9 et 1 litre, 19 millions de
flacons et pots variant entre 100 et 500 ml et 200 000 seaux de contenance
entre 0,1 à 1 kg. Environ 40 millions de barquettes haricots éboutés
PP
Environ 300 000 seaux de contenance variant entre 0,1 à 1 kg
PVC
Environ 20 millions de flacons et pots variant entre 100 et 500 ml et 6,1
millions de flacons
Tubes PE métallisé
Complexes
Papier et carton
Carton ondulé
Carton plat
Papier kraft
Environs 100 000 barquettes pour les haricots éboutés et autant
d’opercules en film micro-perforé traité (exemple: 700 kg de film pour 600
tonnes de haricots éboutés)
4,21 millions de sachets (papier/film) pour le conditionnement des savons et
autres détergents
Environ 6,5 millions de caisses américaines variant de 2,5 à 14 kgs, 349 000
caisses variant de 18 à 172 kgs et 636 500 plateaux et 1 599 intercalaires
Environ 15,7 millions de boîtes
Environ 183 000 sacs de 50 kgs (96 000 pour les sacs de ciment et 87 000
pour la farine)
13
Type des matériaux
d’emballage
Métaux
Fer blanc
Autres
Types et nombres approximatifs d’emballages utilisés pour les produits
sélectionnés
Environ 8,6 millions de boîtes
Environ 13 500 bonbonnes métalliques ; 192 000 boîtiers aérosol ; 88 000
bidons et 368 600 fûts métalliques
Verre
588,5 millions de bouteilles ; 826,700 flacons et 48,108 bocaux
Fibres textiles
Jute
Tissu coton
Environ 215 000 sacs de 25 kgs pour le conditionnement du coton non cardé
ou peigné
Environ 359 000 sacs de 25 kgs pour le conditionnement du coton cardé ou
peigné
Bois
Environ 9 caisses en bois d’une contenance unitaire de 600 kgs pour le
conditionnement de maïs doux et poivrons
Source: ITC
3.2
Evolution de la demande à moyen terme
Les attentes croissantes et évolutives du consommateur portent essentiellement sur:

la praticité des emballages : produits faciles à ouvrir, à transporter, à consommer, à recycler et
à réutiliser

la demande croissante pour des produits pré-emballés (fruits et légumes) et des produits
« prêts à consommer »

le besoin de sécurité alimentaire (étanchéité, inviolabilité de l’emballage, informations sur le
produit et sa conservation, propriétés de conservation du contenant)
Le développement de la moyenne et grande distribution au Sénégal impose des exigences liées à
la mise en vente des produits, telles que:

la standardisation des emballages secondaires pour faciliter et améliorer le transport et le
stockage

la création d’emballages faciles à placer en rayon

le renforcement de la fonction marketing de l’emballage en favorisant la production
industrielle (80% des produits Nestlé étaient distribués dans les marchés traditionnels après
manipulation).
3.3
Développements
Les entreprises agroalimentaires du pays développent d’importants efforts en matière de
conditionnement de leur produits afin d’améliorer l’attractivité des produits. Exemple : relookage
des produits céréaliers conditionnés en micro-doses en PE ou PP pour l’emballage primaire, puis
dans un étui carton pour l’exportation,
On observe une évolution soutenue des matériaux utilisés (ex : les emballages souples de type
triplex sont quasi devenus un standard). L’utilisation accrue des sachets multicouches type
« Doypack » risque de révolutionner le marché d’exportation des conserves et semi-conserves.
14
La baisse du pouvoir d’achat et la volonté des industriels du secteur agroalimentaire de toucher la
consommation de masse a conduit à l’essor des petits conditionnements. SIMPA a lancé la
fabrication de micro-doses afin de répondre aux problèmes d’ensachage des transformateurs de
céréales, ainsi qu’à l’évolution de la distribution. Progressivement, le conditionnement en microdoses a gagné la plupart des produits alimentaires de consommation courante (NESTLE) mais
aussi une large gamme de produits non alimentaires (COLGATE PALMOLIVE) entraînant une
révolution dans les habitudes de consommation en termes de sécurité alimentaire.
Le développement du co-packaging est un moyen de lutter contre la contrefaçon et de permettre
aux petits conditionneurs d’accéder aux techniques de conditionnement adéquates. La
concentration des moyens et la compétence métier des co-packers leur permettront ainsi de faire
des économies d’échelle considérables. Depuis 2007, SIMPA assure, pour le compte de clients, le
conditionnement en sachets souples, sur site, du produit fourni par le client. Le concept pourrait
faire des émule.
D’autres développements sont relatifs aux changements et à la substitution de matériaux:

changement du design et de matériaux pour les bouteilles introduites par les transformatrices
de jus et sirops. FUMOA a ainsi permis à la Fédération des Professionnelles de l’Agro
Alimentaire (FP2A) de personnaliser son emballage de sirop, démarche qu’il a également
réalisée pour deux conditionneurs de vinaigre

utilisation de corps creux en PET pour le conditionnement des produits liquides au détriment
du PE

utilisation accrue des briques en matériau complexe pour l’amélioration de la présentation et
de la mise en rayon des produits locaux dans les grandes surfaces

conditionnement sous atmosphère modifié des haricots éboutés, dans des barquettes en PP
operculées ou avec un film traité et micro-perforé en petites contenances de 100 à 500
grammes
15
4. L’offre en emballages pour exportation des produits agro
alimentaires
4.1
Adéquation de l’offre à la demande
Le marché intérieur se différencie selon les types de consommateurs et les circuits de distribution.
La population rurale et en périphérie des villes a un très faible pouvoir d’achat. Elle est desservie
par des vendeurs ambulants et par des commerçants détaillants, et s’approvisionne avec des
produits en vrac, achetés par petites quantités et emballés généralement dans du papier, en sachets
et dans des bouteilles plastiques (souvent de récupération), sacs et caisses (souvent réutilisés
également) ou des mono-doses informelles. Ces emballages posent des problèmes d’hygiène et de
santé publique, tant par la provenance parfois douteuse du contenu et du contenant, que par le
manque d’information et d’éducation sanitaire des consommateurs. Les emballages destinés au
marché local sont en grande partie récupérés, réutilisés, ou utilisés pour le conditionnement des
produits locaux transformés par les entreprises semi artisanales.
Les consommateurs des agglomérations urbaines ont un pouvoir d’achat plus important et
s’approvisionnent souvent auprès de grands magasins et des chaînes qui distribuent des produits
fabriqués par des grandes et moyennes entreprises, ou des produits d’importation, utilisant des
emballages modernes. Ils sont le plus souvent bien informés des dangers de l’utilisation des
produits et des emballages inadéquats.
4.2 Satisfaction de la demande du point de vue qualité matériaux et
techniques de conditionnement
Malgré les efforts consentis par les producteurs et transformateurs d’emballage, certaines
entreprises agro-alimentaires se sont lancées dans l’installation de leurs propres chaînes complètes
de production (boîtes métalliques pour concentrés de tomate chez SOCAS, cartons multicouches
pré pliés pour barquette de tomates et les haricots verts étêtés, préformes en plastique pour
boissons, gaines plastiques ou multicouches), ainsi que dans l’importation de leurs emballages et
matières premières pour emballages qui couvrent actuellement environ 50% de l’offre locale.
Leur principal motif a été de contourner la situation monopolistique qu’occupent les gros
producteurs d’emballage locaux (sachant que les conditionneurs fonctionneraient avec des marges
inférieures à 5 %), et le fait que ces derniers ont du mal à satisfaire le cahier des charges des
clients.
On constate donc que le développement des grandes industries agro-alimentaires passe par
l’intégration de la fabrication des emballages et ne profite pas aux plus petites structures.

Les petites structures agro-alimentaires possèdent encore trop souvent un nombre élevé de
références produits, et donc d’emballages, ce qui constitue un frein à leurs achats.

Dans ces petites structures, les procédés de fabrication restent très artisanaux et sont souvent
réalisés dans des batchs ouverts, ce qui ne facilite pas le conditionnement à façon (cas des jus
de fruits). L’automatisation des procédés de fabrication est rendue difficile par la non
disponibilité d’équipement fonctionnant aux cadences nécessaires (cas des céréales
granulées).

Les petites structures agro-alimentaires rencontrent des difficultés pour le financement de leur
équipement. Les rendements obtenus avec ses installations ne sont pas toujours à la hauteur,
soit par manque de maîtrise des procédés, soit par inadéquation des emballages, soit encore
par défaut de matière première de qualité.
16

Commandes et développements d’emballages se déroulent dans des temps très courts. La
crainte de manquer d’emballage conduit à des choix par défaut.

La maîtrise des coûts et des bénéfices procurés par l’emballage n’est pas toujours étudiée sur
l’ensemble de la supply chain (cas des produits horticoles). Des achats jugés d’un prix
attractifs peuvent générer des coûts de non qualité importants. Les matériaux d’emballage
sont parfois sélectionnés uniquement sur des critères de disponibilité (PE au lieu de PP ou PP
au lieu de complexes multicouches pour les jus et les céréales).
4.3 Satisfaction de la demande du point de vue conformité aux
réglementations
Le Ministère du Commerce, de l’Artisanat et de l’industrialisation a réalisé une étude sur
« l’adéquation du couple emballage-produit pour une meilleure compétitivité » en 1998 d’où il
ressort qu’un nombre restreint de grandes entreprises de l’emballage respectent les normes
internationales ISO et ASTM pour ce qui concerne les méthodes de caractérisation des matériaux.
On notera qu’aujourd’hui, les leaders de ce secteur sont certifiés ISO 9000 ou 9002.
4.4 Degré de connaissances et des besoins de mise aux normes pour
conformité aux réglementations et la modernisation des emballages
Il n’existe pas de normes, ni de règlements destinés aux emballages au Sénégal. Toutefois dans les
normes de spécifications des produits alimentaires, l’ASN mentionne toujours que l’emballage
doit être de qualité alimentaire.
L’Association Sénégalaise de Normalisation (ASN) est une structure semi-publique. Sa
mission est d’élaborer des normes nationales dans plusieurs domaines. L’ASN accompagne les
opérateurs économiques dans la démarche qualité, les assiste dans la mise en place de système de
management de la qualité en général et sanitaire en particulier. De plus, elle assure le Secrétariat
Technique Régional de Normalisation UEMOA « Produits Alimentaires ». L’association
bénéficie de l’implication croissante du secteur privé dans son fonctionnement. Elle a consenti de
gros efforts pour la promotion de la qualité, notamment à traversl’instauration de « l’Oscar
National de la Qualité », qui récompense les entreprises nationales de toutes tailles ayant consenti
des efforts dans ce domaine. Actuellement l’association préconise la généralisation des principes
d’hygiène et de sécurité alimentaire, l’appui à la mise en place d’un standard de qualité auquel
toute entreprise qui voudra bénéficier du système d’appui devra se soumettre, et l’amélioration de
la réglementation sur les informations légales concernant l’emballage pour tous les produits
commercialisés au Sénégal, qu’ils soient fabriqués localement ou importés. Au-delà de la mention
« vente au Sénégal », les emballages devront afficher toutes les informations légales pour la
protection des consommateurs en langues courantes, soit français ou anglais. Cette démarche
devra être entreprise avec le concours des pouvoirs publics et des associations de consommateurs.
Une autre norme appliquée au secteur emballage est le code d’usage CAC/RCP 44-1995 (Codex
Alimentarius) recommandé pour l’emballage des fruits et légumes frais tropicaux.
Il n’existe pas de structure dédiée à l’emballage au Sénégal. L’l’ITA ( Institut de Technologie
Alimenatire) dont la mission consiste à valoriser les ressources agro-alimentaires nationales en
s’axant sur le développement des procédés de conservation, de transformation et de
conditionnement des aliments, souhaitait développer ses activités comme structure d’appuis en
emballage.
17
5.
Recommandations
Certaines recommandations établies en 2007 concernent des actions collectives pour l’ensemble
de la filière des industries agro-alimentaires aux fabricants d’emballages, et d’autres consistent en
une aide ponctuelle à certains secteurs.
Recommandations générales :

Mise à disposition efficace des informations relatives à l’emballage au Sénégal et
fluidification de la transmission de ces informations. Il conviendrait d’associer l’ensemble des
organismes réalisant des projets dans le secteur de l’emballage afin d’éviter les doublons et
pour mettre les ressources à disposition d’actions progressives et non redondantes.

Etude de l’opportunité de créer des emballages standards par secteur composé de PME et
micro-entreprises afin de mettre en place des centrales d’achats. Création de cluster avec
l’AAFEX pour finaliser les travaux réalisés par chaque secteur, avec mise à disposition
d’un(e) consultant(e) local(e) qui jouerait le rôle de « coach» dans ces projets. Mise en place
par l’ensemble des secteurs concernés d’une procédure pour consultation de fabricants dans le
cadre d’achats groupés. Analyse des offres des fabricants consultés par chaque secteur et
choix pour une stratégie d’achats.

Création d’un outil méthodologique pour aider les entreprises à appréhender précisément les
bénéfices et coûts apportés par l’emballage tout au long de la supply chain. Cet outil, qui
pourrait être conçu sous Excell, listerait tous les paramètres à prendre en compte et établirait
des comparaisons de coût ou de scores entre les différents emballages et suremballages
possibles dans le respect de la conformité des produits.

Mise en place d’une taskforce pour étudier l’opportunité de la création d’un institut ou d’un
centre technique en emballage. Il s’agit d’avoir l’analyse la plus systémique possible afin
d’évaluer la faisabilité réelle d’un tel projet. Le plan d’actions proposé est :

Information la plus large possible au niveau national pour sensibiliser tous les acteurs,
pour valider l’intérêt de l’initiative, et pour un appel à participation aux travaux

Constitution d’une taskforce significative et représentative pour mise en place du plan
d’action et de suivi avec indicateurs de succès

Analyse des attentes et besoins, des freins et opportunités

Analyse comparative des centres et instituts similaires en Afrique et au delà, de leurs
modes de fonctionnement et de leurs apports

Formulation des hypothèses retenues pour la structuration et le fonctionnement du
centre ou de l’institut sénégalais avec recherche des appuis envisageables pour se
faire

Choix concerté et fin de la taskforce pour entrer éventuellement dans une phase de
création du centre ou de l’institut

L’agrément du pays relativement au règlement 430/2006 CE nécessite que les opérateurs
maîtrisent les normes et contrôles en vigueur et se dotent des moyens pour se faire.

Il importe de connaître les champs d’application du logo « Origine Sénégal » en fonction des
secteurs qualitativement et quantitativement les plus performants, puis d’établir une charte et
de définir ses modalités d’application et de contrôle. Les contributions de toutes les parties
prenantes doivent être claires et complémentaires. Le rôle du chef de fil du projet gagnerait à
être renforcé. Ces réflexions doivent être menées concomitamment avec l’approche graphique
18
de ce logo. En revanche, l’opportunité d’introduire un code à barres national pour les
exportateurs reste à étudier.
Recommandations pour certains secteurs :

Création d’un groupe de travail pour les produits horticoles frais, et notamment les haricots
verts, avec apport en temps et expertise technique afin d’établir une grille objective pour le
choix d’emballage en fonction des conditions de transport. Finalisation d’un cahier des
charges fonctionnel.

Aide en temps et expertise technique auprès de la FP2A afin d’étudier les opportunités
offertes par le procédé de conditionnement des jus de fruits en Doypack.
19
Annexe I
Liste des entreprises d'emballage
Enterprise
Contact
Titre
Adresse
Adresse
Postal
Téléphone
Fax
Email
Types of Produits
CROWN
SENEGAL
Mr
Descazeau
Stephane
Directeur
général
Route du
Service
Géographique
Hann
BP 3850 Dakar
(221)849 32
39
832 37 25
stephane.descazeau
[email protected]
m
Boîtes métalliques
LA
ROCHETTE
DAKAR
Mr Adel
Salhab
Président
Directeur
Général
Km 13,7 route
de Rufisque
BP : N° 891
Dakar
839 82 82
834 28
26 ; 834
90 17
[email protected]
ashalabroch@hotmai
l.com
Produits à base de
carton plat, ondulé er
papier
SDV
SENEGAL
Mr Layti
Ndiaye
Responsable
du service
Aérien
47 Av Albert
Sarrault
BP : 233
Dakar
221)869 00
00 ; Dir : (221)
869 00 01 ,
Mob : (221)
631 04 16
(221) 869
00 19
[email protected]
ollore.com
FUMOA
Mme Olga
Touré
Directrice
commerciale
Km 3,5 Blvd du
centenaire de la
commune
BP 1349
DKR –
Sénégal
(221) 831 05
05 , Cell:
(221) 637 52
82
(221) 832
04 84
[email protected]
n
www.ipswa.org/cofisac
Contenants
métallique et
plastiques
SIPASEN
Mme
Floriet
Christelle
[email protected]
[email protected]
Contenants en
polystyrène expansé
SIPLAST
Mr Hussein
Hage Ali
Responsable
commercial
Km 7.8, Route
de Rufisque
BP 3217
Dakar
(Sénégal)
(221) 859 20
00 / 859 20 26
; Cell : 639 78
72 /573 14 14
832 31 31
/832 09 64
[email protected]
PET,PE,PP et
contenants
métallique et
plastiques
SIMPA
Mr Farid
Fnaiche
Directeur
commercial
Km 18 Route de
Rufisque
BP 977
Dakar
Sénégal
(221) 834 39
39
(221) 834
41 90
[email protected] ,
[email protected]
Emballages
plastiques industriels
(en PP, BOPP, PET,
PE, PVC) avec
20
Km 3.5 Blvd du
centenaire, Rue
3
(221) 832 09
68
Enterprise
CROWN
SENEGAL
Contact
Mr
Descazeau
Stephane
Titre
Directeur
général
Adresse
Route du
Service
Géographique
Hann
Adresse
Postal
Téléphone
BP 3850 Dakar
(221)849 32
39
Fax
Email
832 37 25
stephane.descazeau
[email protected]
m
Types of Produits
Boîtes métalliques
impression et
remplissage
SAPIN SA
Mr Antoine
Jadoun et
Mr
Christophe
Jadoun
Directeur
Technique
Direction : 56,
rue Carnot BP
419 Dakar ;
Usine : km 16
route de
Rufisque ;
Imprimerie : 23
rue Armand
Angrand
CHAHINE
PRODUCT
COMPANY
SA
Ahmad
Kaddoura
Directeur
Général
Blvd du
centenaire de la
commune rue 6
Km 4 4.5 ZI
Dakar
BP: 21023
Dakar Ponty
849 49 49 ;
Cell: (221)
637 56 87 (Mr
Antoine
Jadoun) ;
Cell: (221)
638 54 36 (M.
Christophe
Jadoun )
823 45 82
[email protected]
Films à base de PET,
OPP, PE et Al. Mono
film, duplex et triplex
Stand: (221)
859 60 60
832 04 69
[email protected]
Transformation du
polystyrène expansé
et fabrication
d'emballages
isothermes pour la
conservation des
denrées périssables.
21
Annexe II
List des entreprises agro alimentaires
Enterprise
Contact
ACASEN
Mme
Monique
Soglohoun
Mme
Hermione
Houndebas
so
Agriconcept Faly Badji
Titre
Adresse
Adresse
postale
Téléphone
SICAP Dieuppeul
III n°2619
BP 17383
Dakar Liberté
(221) 825 03
03
Cell. : (221)
569 16 91 / 92
221) 825
03 03
[email protected]
Noix de cajou au
Arachides Coco
râpé sucré ;
Chips ; Fruit
séchés.
BP 569 –
Rufisque (221) 651 13
66 (221) 564
27 20 [email protected]
provomaric@wanado
o.fr (221) 832 16
22 / Cell :
(221) 574 08
30
824 48 74
[email protected]
Bergerie et
porcherie, collecte
de lait,
transformation,
commercialisation
/ Siège : Centre de
Bopp
221) 821 18
67
(221) 639 52
81
(221) 827 39
86 (fabrique)
(221) 826
93 91
[email protected]
Jus ; Thiakry à
base de mil ;
Arraw à base de
mil ; Couscous à
base de mil ;
Arraw à base de
maïs ; Sankhal ;
Gingembre en
poudre
[email protected]
Condiments à
base de piment
Chili chutneys
DINFEL
FREE WORK
SERVICES
El Hadji
Maguette
Diack
FRUITALES
Marie
Andrée
TALL
22
29 rue Abdou
Karim Bourgi
Présidente
AAFEX
BP 22064
Dakar
77 637 08 90
Fax
Email
Types de produits
Enterprise
Contact
Ikagel Exportation
de poissons frais
vers l’Europe
Mr
Christian
LANGLOIS
L a Vi v r i e r e
Titre
Adresse
Adresse
postale
Téléphone
Fax
Email
Types de produits
Directeur
Général
Môle 10 – Nouveau
quai de pêche
BP 3807 –
Port de Dakar
(221) 849 16
16
823 87 35
[email protected]
Mme
Bineta
Coulibaly
DG Entrée Pikine –
Route Nationale BP 5994 –
Dakar
(221) 834 21
07 (221) 834
21 07 [email protected] Transformation de
céréales locales
Maadas
Mr Galaye
GUEYE
DG
221) 865 10
59
(221) 825
73 97
[email protected]
Transformation du
manioc en
produits finis
(attiéké, tapioca)
MAMELLES
JABOOT
Pierre
Ndiaye
DG
MARIA
DISTRIBUTION
Mariama
M'Bodji
Diouf
ONAPES
Mr Cheikh
Ngane
Pêcheurs
d’Almadies
Mr Amadou
Robert
Badji
PLG Ndindi SA
Mme
Maguette
Salekh
Keur Gallo Kébé
Tél. : (Fax. :
BP 155 –
Thiès
879 13 79
33 827 39 75
77 637 20 27
Président
28, Mermoz
Extension
BP 22968
Dakar – Ponty
Yaourt brassé
aromatisé (Vanille,
fraise, coco…) ;
Yaourt Mixé
céréale (Mil,
sorgho, maïs…)
[email protected]
Sirop ; Confitures ;
Conserves ;
Poudre de bouye ;
Produits à base de
mil
(221) 864 54
38 ; Mobile :
(221) 644 04
41
roberte20_mour@yah
oo.fr
Administra
trice
650 92 12
23
Enterprise
Contact
Titre
SATREC sa /
Marque «
VITALAIT »
Mr SHADY
WAZNI
Directeur
développe
ment et
stratégie
Km 22 Route
Rufisque
BP 22130
Dakar
Sénégal
(221) 832 55
44 / 879 16 22
/ Cell 651 40
10
832 55 40
SE - SNCDS
Mr Babacar
Ndiaye
Directeur
Général
Mole 10 – Nouveau
quai de pêche
Port de Dakar
– BP 782
221) 823 16
21
823 19 52
SEPAS
Mr Doudou
Fall
Secrétaire
Exécutif
5, Place de
l’Indépendance
9ème étage
BP 2082
Dakar
Sénégal
(221)823 63
68 ; Cell:
(221)639 35
39 / (221) 642
13 13
SOCAS - Membre
du groupe
Sentenac - Socas
Mr Pape
Samba
Diop
Directeur
Commerci
al
Km 3,5 Bd du
Centenaire de la
Commune de
Dakar
BP 451
(221) 839 90
10
823 80 69
Sosagrin (Société
Sénégalaise Agroindustrielle)
Khassem
Saheli
DG
Rue n°6 Km 4,5 Bd
du Centenaire de
la Commune
BP 21434 –
Dakar
(221) 832 18
88
(221) 832
12 08
ZENA (EX
UNISALI)
24
Adresse
1.8 Rte de
Rufisque (face
CFAO Peugeot)
Prés de Trade
Point
Adresse
postale
Téléphone
Fax
Email
Types de produits
[email protected]
conserve de thon
doudou_fall2001@ya
hoo.fr
Tomates cerise,
haricots verts,
mangues, melons,
gombo
tomate en
conserve
[email protected]
om
www.sosagrin.com
Fabrication et
commercialisation
de produits
agroalimentaires
(moutarde de
Dijon, pâtes
alimentaires, café
soluble)
confiture, jus,
Siège
Centre du commerce international
54-56 Rue de Montbrillant
1202 Genève, Suisse
P: +41 22 730 0111
F: +41 22 733 4439
E: [email protected]
www.intracen.org
Le Centre du commerce international est l’agence conjointe de l’Organisation mondiale du commerce et des Nations Unies.
Adresse postale
Centre du commerce international
Palais des Nations
1211 Genève 10, Suisse