Pirelli a présenté à New York le Calendrier 2012 réalisé par Mario

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Pirelli a présenté à New York le Calendrier 2012 réalisé par Mario
Pirelli a présenté à New York le Calendrier 2012 réalisé par Mario Sorrenti
New York, le 6 décembre 2011 – Le Calendrier Pirelli 2012 a été présenté aujourd'hui à la presse, aux
invités et aux collectionneurs du monde entier en avant-première mondiale, à New York. L’événement
s'est tenu à « The Armory », un édifice militaire datant du début du XIXe siècle et aujourd'hui classé
monument historique.
La trente-neuvième édition de « The Cal ™» a été confiée à Mario Sorrenti, premier photographe
italien appelé à contribuer à l'histoire d'un objet devenu désormais un véritable « culte ». Napolitain
de naissance, mais new-yorkais d’adoption, Sorrenti a choisi la Corse et ses âpres paysages pour
donner naissance à swoon, l’extase saisie par les images.
« La relation intense qui se crée entre le photographe et sa muse représente l’essence qui permet de
créer un puissant dialogue esthétique qui aboutit à la sublimation de la beauté naturelle. En réalisant
« The Cal ™», j’ai appréhendé les sujets de mes clichés en établissant un lien simple, intime et réel,
me permettant de transférer la pureté aux images. Dans swoon, j’ai donc mis les corps en contact
direct avec la nature, qui les accueille comme s'ils étaient son prolongement, dans une série d’images
où la pierre et les rochers, la terre et les troncs d’arbre, le ciel et la mer se transforment en des
scénographies qui accueillent les corps » - a expliqué Mario Sorrenti, artiste devenu justement
célèbre grâce à son extraordinaire capacité de représenter le nu.
Les vingt-cinq images du Calendrier Pirelli 2012 – dont dix-huit clichés en noir et blanc et sept en
couleurs –sont recueillies, d'une manière tout à fait nouvelle par rapport au passé, dans une très
raffinée pochette à dessins finie avec de la toile.
Cette édition compte douze protagonistes : neuf mannequins et trois actrices. Les mannequins sont la
Brésilienne Isabeli Fontana (apparue sur les Calendriers Pirelli 2003 de Bruce Weber, 2005 de Patrick
Demarchelier, 2009 de Peter Beard et 2011 de Karl Lagerfeld), la Russe Natasha Poly (présente dans le
Calendrier Pirelli 2011 de Karl Lagerfeld), les Néerlandaises Saskia de Brauw et Lara Stone
(immortalisées par Peter Beard en 2009 et par Karl Lagerfeld en 2011), les Américaines Joan Small et
Guinevere Van Seenus (déjà photographiées en 2006 par Mert et Marcus), la Polonaise Malgosia
(Calendrier 2009 de Peter Beard), la Lituanienne Edita Vilkeviciute, la Britannique Kate Moss (apparue
sur les calendriers Pirelli de Herb Ritts en 1994 et de Mert et Marcus en 2006). Les actrices sont
l’Ukrainienne Milla Jovovich (présente dans le Calendrier Pirelli 1998 de Bruce Weber), l’Italienne
Margareth Madè et la Japonaise Rinko Kikuchi.
Mario Sorrenti pour le Calendrier Pirelli 2012
Vingt-cinq instants saisis pour Pirelli pour créer « swoon »
Le nu est l'une des plus belles expressions de la Nature et la façon la plus pure dont nous disposons
pour révéler notre humanité face à l’Art.
Je suis né à Naples, en Italie, et dès mon enfance, j’ai subi l’influence des grands chefs-d’œuvre des
artistes de la Renaissance et de l’immense effort dont ils ont fait preuve pour exprimer leur vision
de la beauté dans l’Art. Aujourd'hui tout cela joue un rôle fondamental dans ma manière de créer
des images.
Les images du Calendrier Pirelli représentent le summum de mon énergie créatrice, dont le but est
de matérialiser l’émotion que je partage avec le modèle de mes photographies, en respectant la
beauté, la nature et la présence de nous deux en tant qu’éléments s’intégrant dans l’univers.
Swoon : être ravi par... – déborder de joie ; se sentir dépassé par une vague de joie
inattendue; sentiment empreint d’amour et de tranquillité.
Voici le titre de ma collection d’images.
Mario Sorrenti
Mario Sorrenti
Interviewé par Glenn O’Brien
Glenn O’Brien : Vous est-il parfois arrivé de voir le Calendrier Pirelli avant de le réaliser ?
Mario Sorrenti : Les années passées, j’ai acheté quelques livres concernant le Calendrier. Ils m’ont
beaucoup plu et je les ai utilisés en guise de références. Le Calendrier proprement dit, je ne l’avais
jamais vu. Au fond, je me demande combien sont ceux qui les ont tous vus.
Chaque Calendrier est publié en nombre « extrêmement limité ». Je dois avouer que je suis un peu
étonné par le fait que vous soyez le premier photographe italien à faire ce légendaire Calendrier
produit par une grande entreprise italienne.
MS : Moi aussi ! Maintenant, tout le monde me demande : « Pourquoi ne l’avez-vous pas fait en
Italie ? Pourquoi donc aller en Corse ? »
Après tout, c'est « presque » en Italie, non ?
MS : C'est vraiment tout près. Et, de toute manière, c'est en Méditerranée.
Je crois que les Français disent que les Corses sont à moitié italiens. C'est vrai ?
MS : Ils sont à moitié italiens, à moitié français, certes ! Mais ils ont surtout leur propre identité, leur
propre atmosphère. J’aime cela. C’est incroyable, c’est vraiment beau !
C'est vous qui avez choisi la Corse ?
MS : Vous savez, je l’ai choisie par déduction. Je devais trouver des lieux présentant les conditions
météorologiques que je voulais, vu la période de l’année, trouver les lieux que je désirais, trouver les
bons arbres, les roches, les écueils...
Les arbres sont vraiment étonnants.
MS : Ils sont vraiment très beaux. Et les rochers sont incroyables. Incroyables ! J’aurais pu utiliser
davantage ces rochers, ils sont vraiment époustouflants.
Vous connaissiez déjà la Corse ?
MS : Pas du tout ! Nous avons fait beaucoup de route, des tas de recherches. Puis, il a suffi de voir des
photos et nous avons décidé d’y aller. Un lieu stupéfiant. J’y retournerai.
Dans votre page de Wikipedia, il y a une déclaration amusante : « Mario Sorrenti, principalement
connu pour ses nus ».
MS : Ah ! Oui !
Comment avez-vous fait pour devenir célèbre avec le nu ? Il n'y a pas tant de photos de nus dans la
mode.
MS : Vous savez, pour moi, c'est naturel ! Parce que c'est quelque chose que j’aime beaucoup faire. Je
ne me suis jamais vraiment demandé pourquoi. Ça ne m’est jamais passé par la tête, tout au plus
beaucoup plus tard. En fait, j’ai toujours voulu déshabiller les gens, pour être plus proche de
l’individu, de la personne, justement pour trouver plus de vérité et de pureté. Je crois que tout cela
m’est arrivé parce que mon père était peintre et que je l’ai toujours vu peindre des femmes nues. J’ai
grandi comme ça et j’ai pensé que c’était la meilleure manière dont je disposais pour appréhender le
monde de l’art.
Puis, cela ne vous a jamais embarrassé ?
MS : Non, pas du tout ! Jamais aucun problème ! Tant au niveau mental que physique. Être nu ne m’a
jamais embarrassé, peut-être aussi parce que quand j’étais modèle, il m’est souvent arrivé de poser
nu pour d’autres photographes. Donc, à cette époque-là, j’avais associé le nu à ce qui se rapprochait
le plus de l'expression artistique, le summum de ce que l'on pouvait alors atteindre intellectuellement
parlant. Certes, je n’avais pas intériorisé la photographie tel un art fait d’idées. Je n’avais pas
considéré ce que l'on pouvait obtenir à travers la conceptualisation, ou des choses de ce genre. La
chose qui me permettait d’aborder de plus près la photographie d’art était de faire un nu. Voilà
pourquoi je continuais à en faire.
A-t-il été facile de mettre vos modèles à l’aise lorsque vous les photographiez nues ? Je crois qu'il y a
sûrement des différences d'une personne à l’autre, mais...
MS : Je me rappelle que, à cette époque-là, je pensais que c’était facile, parce que j’avais été modèle
moi-même et que je pensais savoir comment on se sent quand on pose devant un appareil-photo. Et
puis, nombre de mes nus étaient des amies ou des amis que j’avais connus pendant ma carrière de
modèle. Bref, des situations comme ça. De toute manière, j’avais la sensation que l'on pouvait abattre
certaines barrières parce qu'il y avait déjà une connaissance profonde et que, dans un certain sens,
nous nous comprenions. Il est toujours difficile de se dénuder complètement devant quelqu'un
d’autre. Mais j’ai toujours été un photographe qui aime partager son travail avec les autres et qui
aime montrer ce qu'il fait, surtout à mes modèles. J’aime vraiment leur montrer ce que je fais. Je veux
qu’ils comprennent mon travail, qu’ils l’apprécient et qu'ils puissent refaire cette expérience à l’avenir
parce qu'ils ont aimé travailler avec moi. Je ne veux pas que l'on ait le sentiment d’être dans une
sensation de malaise. Vous savez, j’aime penser que, après cette expérience, mes modèles seront
plus forts.
Avez-vous réussi à faire exactement ce que vous vouliez ?
MS : Certes ! Oui !
Vous avez donc choisi les filles vous-même ?
MS : Bien sûr ! C'est moi qui ai tout fait. Avec quelques limites naturellement, éventuellement dues
aux engagements que les modèles avaient pris précédemment ou à tout ce qui n'était pas de mon
propre ressort. Mais dans l’ensemble oui, c'est moi qui ai tout choisi. J’ai travaillé avec l’agent de
casting, dans la mesure où nous nous sommes échangé nos idées sur les filles. Il m’a dit que nombre
des filles avaient déjà travaillé pour de précédentes éditions du Calendrier, et... je lui ai répondu : « Ça
ne fait rien ! Ce sont les filles qui me plaisent, celles que je veux photographier et qui seront sur le
calendrier. Parce que ce sont des filles que je connais depuis dix, et parfois même davantage, presque
vingt ans. Il faut donc que ce soient elles parce que, dans un certain sens, elles me ressemblent
vraiment. » Puis, j’ai aussi essayé de choisir des filles nouvelles, simplement pour avoir plus de
nouveauté, plus de fraîcheur, je crois.
Je crois que l'une des meilleures choses que vous ayez faites, c'est d’avoir réuni un groupe fantastique,
de tous les âges. Il y a Milla et Kate, mais aussi des filles plus jeunes. Une très belle équipe, vraiment.
MS : Je voulais que tout ce travail fasse bien comprendre que je les connaissais toutes bien. Je
pensais que plus l'on percevrait cette sensation de familiarité, plus on se serait rapproché de la vérité,
pour moi.
Combien de temps restent-elles sur le plateau quand vous prenez les nus ? Limitez-vous leur présence
au strict minimum ?
MS : Écoutez, je reste avec mon assistant. Tous les autres restent hors du plateau. Je prépare un
programme très simple sur la journée et sur les photographies à prendre. D’habitude, je passais les
deux ou trois premières heures tout seul avec le modèle, je la photographiais et j’essayais de la
connaître. Après cela, j’appelais sur le plateau tous ceux qui, généralement, travaillent derrière les
coulisses. Je ne voulais pas que les filles soient distraites. Nombre d’entre elles ne voulaient même
pas être filmées nues pour la vidéo du back stage. Alors, nous avons décidé d'utiliser des vêtements
allant bien et nous avons laissé les opérateurs faire leur travail. Mais, à ce moment-là, j’avais déjà
obtenu ce que je voulais, c'est-à-dire un rapport de très grande intimité. En effet, ce qu'il y a eu de
mieux, c'est que j’ai réussi à avoir vraiment un rapport d’intimité profonde, comme je n’en avais plus
eu depuis longtemps dans mon travail de photographe.
C'est bien la sensation que l'on a. Ça me rappelle les photos des années Quarante, en somme, les
photos où il n’y avait que le photographe, le modèle et la nature. Presque comme Weston*.
MS : Oui ! Du point de vue de la photographie, c'est bien cela que je voulais réussir à obtenir. Comme
si l'on disait : « Je veux te reconduire à la photographie ; je veux te reconduire à Edward Weston et à
Bill Brandt (célèbres photographes du début du 20e siècle, ndr) », et me concentrer ainsi sur la
photographie. Ça a été fantastique. En effet, avec le temps, je suis devenu imperméable au fait de me
trouver au milieu de la foule, au point que, quand je travaille, il peut y avoir vingt personnes autour
de moi sans que je ne m’en aperçoive. Je crois que la même chose peut parfois se passer pour le
modèle. On dirait qu’elle regarde un groupe de gens autour d’elle, alors que, en réalité, c'est comme
si elle ne voyait rien. Quand j’ai commencé à faire de la photo, je demandais à tous ceux qui étaient
sur le plateau de partir. J’étais extrêmement influencé par ceux qui regardaient. Au contraire,
aujourd'hui, je ne me rends même plus compte qu'ils sont là. Alors, vous savez, revenir en arrière a
été quelque chose de merveilleux, de vraiment très beau. J’ai trouvé qu'il vaut mieux être là, tout seul
avec le modèle et moi. Intimité totale, avec rien ni personne pour couper la communication, le fait de
donner et de prendre, parce qu'un processus et une expérience comme ça, c'est quelque chose que
l'on partage vraiment.
Je crois que bien des gens ne se rendent absolument pas compte de la manière dont travaille un
grande modèle. Ce n'est pas un objet, qui prend la pose comme un fruit posé sur la table. Il y a un tas
de travail, de concentration et de réaction.
MS : Il y a plein d’émotions entre le photographe et le modèle. Les meilleures modèles sont celles qui
réussissent à rester là dans cette situation émotionnelle et qui vous restituent ces émotions, jour
après jour. Parfois, quand on prend quelqu'un en photo, on communique, mais sans paroles. On
commence en imitant et les modèles imitent le photographe, elles le regardent dans les yeux et, tout
à coup, on se met à communiquer et l'on ne se rend même pas compte de ce qui se passe. Comme
une osmose ou quelque chose de paranormal. Les meilleures modèles sont celles qui permettent que
tout cela se passe. C'est là que l'on fait les meilleures créations, dans l’absolu.
Une fois sur le plateau, quand vous êtes-vous rendu compte que vous alliez travailler en noir et blanc
ou en couleurs ? Parce que le noir et blanc donne plus d’intensité dramatique...
MS : C'est à la fois étrange et amusant. Parce que, d’habitude, mon attitude professionnelle m’incite
à penser que tout doit être pareil, que tout doit avoir une langue constante et non décousue. Quand
j’ai fait ces photos, même s'il y a une cohérence de langage, je ne voulais pas les mêmes cadrages et
les mêmes plans. Je ne voulais pas d'une simple série de photos en noir et blanc toutes pareilles. Je
ne voulais pas insérer un style spécifique de force. Je voulais que la photo prenne vie, qu’elle ait sa
propre existence.
Je trouve que le Calendrier a un format splendide. Qu’en dites-vous ?
MS : Je trouve que l'un des aspects les plus intéressants de ce Calendrier repose justement sur son
format et sur la façon dont il a été conçu. Le fait que, l’an dernier, Karl Lagerfeld ait créé son propre
format de calendrier a permis d’enrichir « l'expérience » du Calendrier Pirelli. J’ai voulu continuer et
approfondir ultérieurement cette tendance.
Je trouve que son Calendrier est l'un de ses meilleurs travaux de photographie. C'est peut-être parce
que j’aime les mythes grecs...
MS : C'est bizarre ! Je ne connais pas très bien Karl en tant que photographe. Certes, j’ai vu une de ses
photos accrochées aux murs chez lui et je me suis dit : « Mince ! Vraiment très belle ! C'est toi qui l’as
faite ? ». « Oui, oui, c'est une de mes photos » - a-t-il répondu. Je me suis dit que de la façon dont elle
était présentée, elle devait vraiment être une surprise. Alors, je me suis concentré sur le fait que mon
travail aussi aurait dû être un peu comme ça, au moins pour moi.
Le design est magnifique.
Est-ce une bonne idée que d’avoir donné un caractère interactif au Calendrier, pour permettre de
décider quelle image on veut associer à un mois particulier ?
MS : Au début, je ne voulais faire que douze photos et le fait qu'une fille soit associée à un mois
particulier ou à un autre ne m’intéressait guère. Disons que nous nous sommes demandé : «
Comment faire un objet qui soit à la fois un calendrier et un portfolio ? » Alors, le directeur créatif a
trouvé la solution, l’idée de l’interactivité.
En vérité, le noir mat contribue vraiment à donner une sensation de classique et il met les images en
relief.
MS : Certainement ! Très classique. Il parle des photos et les photos parlent d’elles-mêmes.
Pirelli
Pirelli est le cinquième producteur de pneus au monde en termes de chiffre d'affaires. Présent dans
plus de 160 pays, il compte 19 sites de production disséminés sur quatre continents et il emploie plus
de 30 000 personnes dans le monde entier.
Aux États-Unis, Pirelli est présent en Géorgie, avec l’usine de Rome, et ses bureaux sont à New York.
Dans le cadre de la stratégie d’expansion internationale, l’entreprise a commencé à construire une
nouvelle usine au Mexique pour desservir les pays de la NAFTA. Cette année, grâce à un accord
stipulé avec un partenaire russe, Pirelli pourra développer sa présence industrielle sur le marché
local. L’entreprise a également annoncé un nouveau projet pour la construction d’une usine de pneus
radiaux Truck en Argentine et d’une usine de pneus de moto en Indonésie.
Pirelli est l'un des principaux fabricants de pneus de haut et très haut de gamme et il mise à devenir
l'un des premiers producteurs mondiaux dans le segment Premium d'ici 2015, à travers un gros travail
d’innovation technologique associée à la stratégie green performance dans le respect de la sécurité
et de l'environnement.
Présent dans le monde de la compétition depuis 1907, Pirelli est, depuis cette année, le fournisseur
exclusif du championnat du monde de Formule 1 pour les trois années 2011-2012-2013 et des
championnats GP2 et GP3. Pirelli est aussi le fournisseur exclusif du Championnat du monde de
Superbike et de prestigieux championnats monomarque comme le Ferrari Challenge, le Lamborghini
Blancpain Super Trofeo et le trophée Maserati.
La gamme de pneus Pirelli couvre le segment des particuliers (voitures et motos) et celui de
l'industrie (véhicules industriels et agricoles). Parmi les produits qui ont connu le plus grand succès au
cours des dix dernières années, il y a la famille des pneus Cinturato pour les voitures, les Diablo pour
les motos et la Série 01 pour les véhicules commerciaux.
La qualité des produits, la renommée du Calendrier Pirelli, le prestige d’une présence dans l’univers
de la Formule 1 et les activités que le Groupe mène dans l’univers de la mode, avec le projet de
design industriel P Zéro, contribuent au succès de Pirelli. Aujourd'hui, la marque Pirelli est l'une des
plus connues dans le monde et, selon une estimation d’Interbrand, sa valeur est de l’ordre de 2,27
milliards d’euros.
Le Calendrier Pirelli 2012 : le photographe Mario Sorrenti
Mario Sorrenti est né à Naples en 1971. À l’âge de dix ans, sa famille part vivre à New York, une ville
aux mille et une opportunités pour un noyau familial aussi créatif que le sien. Le père de Mario était
un artiste, tandis que sa mère travaillait dans la mode. Encore tout jeune, Mario commence à
documenter sa vie en prenant des photos et en tenant des journaux bien élaborés, pleins de
photographies, de dessins, d’images et de notes.
Pas même âgé de vingt ans, il commence à créer des images photographiques au niveau
professionnel à Londres pour « The Face » et, aussitôt après il rejoint l'équipe des collaborateurs de
« Elle » et de « Harper’s Bazaar ». Son travail suscite l’attention de Kalvin Klein et, à l’âge de 21 ans, il
crée la campagne et les spots télévisés pour le parfum Obsession de Kalvin Klein, avec le jeune
mannequin Kate Moss.
Rentré à New York, Sorrenti devient immédiatement une star la photographie et il travaille pour
Harper’s Bazaar, l’édition française et italienne de Vogue, V Magazine, W Magazine, Vanity Fair, Self
Service, Another Magazine, Arena Homme Plus et Vogue Hommes International.
Outre Calvin Klein, Mario Sorrenti travaille aussi avec les principales maisons et marques dans les
secteurs de la beauté et des parfums, dont Giorgio Armani, Barney’s New York, Hugo Boss, Chloe,
Dolce e Gabbana, Hermès, Kenzo, Lancôme, Longchamp, Max Mara, Missoni, Yves Saint Laurent, Jil
Sander, Shiseido et Prada.
Sorrenti dirige également des spots publicitaires et des clips pour Calvin Klein, Emporio Armani,
DSquared, John Mayer et Usher, parmi tant d’autres.
Il a publié The Machine (Steidl/edizioni Stromboli, 2001), une étude photographique de son plus
jeune frère et collègue Davide mort en 1997 et Mario Sorrenti : Blood for Work (Steidl, 2011). Ses
photographies paraissent dans d’autres publications, dont Kate, (Pavilion Books Ltd., 1995) ; Fashion,
(Scalo 1996) ; The Imperfect Beauty, (V&A Publications 2000) ; Tomo (in memory of Davide), (Sartorial
Communication 2001) ; Archeology of Elegance, (Thames & Hudson and Shirmer/Mosel 2002) ; Water
Culture, (Trolly Ltd., 2003) ; Fashioning Fiction : Photography since 1990, (The Museum of Modern
Art, 2004) et Face of Fashion, (National Portrait Gallery, 2007).
Il organise des expositions personnelles à la Galerie 213 de Paris, en octobre 1997 ; chez Ferrini and
Biondi (photographs and diaries) à Los Angeles, en novembre 2002, et chez Draw Blood et Roth
Horowitz, à New York, en mai 2004.
Il participe à plusieurs expositions collectives, dont le Festival de la Mode, Monaco, 1995 ; The
Imperfect Beauty (the making of contemporary fashion photographs) au Victoria & Albert Museum
de Londres, en septembre 2000 ; Attitude, a story of posing au Victoria & Albert Museum de Londres,
en septembre2000 ; Copy, chez Roth Horowitz, à New York City, en mai 2002 ; Archeology of
Elegance, à Paris en 2002 ; Chasing its Tale, à la galerie Sara Meltzer de New York, en avril 2004 ; et
Face of Fashion, à la National Portrait Gallery de Londres, en février 2007. En juillet 2008, Sorrenti est
choisi pour participer à une exposition internationale de groupe, intitulée Fashion in Motion et il
reçoit le prix 2008 Martell Artist of the Year. L’exposition voyage ensuite de Guandong à Shanghai,
avant de se rendre au Today Museum de Pékin.
Les œuvres de Mario Sorrenti font partie de nombreuses collections importantes, tant publiques que
privées, dont : The Victoria & Albert Museum, The New York Public Library et The National Portrait
Gallery de Londres.
Mario Sorrenti vit à New York avec sa femme et ses enfants.
Le Calendrier Pirelli 2012 : les protagonistes
Isabeli Fontana
Née au Brésil
Photographes : Steven Meisel, Mario Sorrenti, David Sims, Mario Testino, Mert Alas & Marcus
Piggott, Inez Van Lamsweerde & Vinoodh Matadin, Mikael Jansson, Sølve Sundsbø, Peter Lindbergh,
Alasdair McLellan, Patrick Demarchelier et Bert Stern
Campagnes : Roberto Cavalli, Balenciaga, Versace, Chanel, Louis Vuitton, Valentino, Hermès, Missoni,
Moschino, Hussein Chalayan, Armani Jeans, Oscar de la Renta, MaxMara, Roberto Cavalli, Nicole
Farhi, Donna Karan, Flowerbomb by Viktor & Rolf Fragrance Campaign, Estee Lauder Sensuous Nude
Fragrance, Bottega Veneta, Escada, Mango, Dolce & Gabbana et Hermès
Magazines : Vogue (Amérique, France, Japon, Allemagne, Turquie et Brésil), Self Service, Numero
(France et Japon), V, i-D, W Corée, W Jewelry, Muse, Doingbird, Rebel et Time
Milla Jovovich
Née en Ukraine
Campagnes : Banana Republic, Chanel, Dior, DKNY, Donna Karan, Donna Karan Cashmere Mist,
Escada, Etro, Gap, Isabel Marant, Mercedes Benz, Tiffany & Co, Tommy Hilfiger, Versace et L’Oréal
Paris
Films : Night Train to Kathmandu, Two Moon Junction, Return to the Blue Lagoon, Kuffs, Chaplin,
Dazed and Confused, The Fifth Element, He Got Game, The Messenger: The Story of Joan of Arc, The
Million Dollar Hotel, The Claim, Zoolander, No Good Deed, Ultraviolet et les séries Resident Evil.
Rinko Kikuchi
Née au Japon
Campagnes : Chanel, Yves Saint Laurent, Tom Ford
Magazines : Vogue, T Magazine, Harper’s Bazaar et bien d’autres
Films : Ikitai (To Live), Hole In The Sky (2002) et The Taste of Tea (2004), Babel (2006), The Brothers
Bloom (2008), Map of the Sounds of Tokyo (2009) et Norwegian Wood (2010)
Margareth Madè
Née en Italie
Film/TV: Baarìa, La mia casa è piena di specchi, Buoi, Una donna per la vita, Donna sotto le stelle, La
Kore (2002),
Magazines : Corriere Magazine, io Donna, Grazia, Gioia, Ladies, Cosmopolitan, Max
Malgosia
Née en Pologne
Photographes : Steven Meisel, Inez & Vinoodh, Mark Segal, Paolo Roversi, Mario Sorrenti, Mert &
Marcus, Tim Walker, Camilla Akrans, Cédric Buchet, Solve Sundsbo, Terry Tsiolis, Josh Olins, Alasdair
McLellan, Greg Kadel, Paolo Roversi, Mario Sorrenti, Peter Lindberg, Willy Vanderperre, Emma
Summerton, David Sims, Glen Luchford, Kataj Rahlwes
Campagnes : Gianfranco Ferre, Malo, Chanel Beauty, Jill Sander, Aquascutum, BGN, H&M, Chloe, Max
Mara, Club Monaco, Pucci, Givenchy, Roberto Cavalli, Stella McCartney, Iceberg, Nina Ricci,
DSquared2, Theory, Rock & Republic, Ermanno Scervino
Magazines : Vogue France, Vogue Italie, Vogue Grande-Bretagne, Vogue Espagne, Vogue Japon, i-D,
Self Service, V Magazine, Acne, Purple, Numero, Interview, Muse
Passerelles : Givenchy, Michael Kors, Anna Sui, Jill Stuart, Donna Karan, MaxMara, Moschino, Jil
Sander, Fendi, Balmain, YSL, Louis Vuitton, Dior, Chloe, Lanvin, Celine, Balenciaga, Christian Lacroix,
Calvin Klein, Prada, Alberta Ferretti, Ann Demeulemeester, Marc Jacobs, Carolina Herrera, Oscar De La
renta, Ralph Lauren, Giles, John Galliano, Jean-Paul Gaultier
Films : Bez Tajemnic (2011), Prawdziwa historia (2009), Chrystusami (2006, ou We're Alll Christs), Un
Papa rimasto uomo (2006, ou Karol - The Pope, the Man), Ono (2004, ou Stranger)
Kate Moss
Née en Grande-Bretagne
Campagnes : Gucci, Dolce & Gabbana, Calvin Klein, Chanel, Rimmel, Bulgari, Rimmel
Éditoriaux : Vogue Royaume-Uni, États-Unis, France, Another Man, Vanity Fair, the Face, W.
Magazines : Mario Testino, Mario Sorrenti, Steven Klein, Juergen Teller, Peter Lindbergh, Agent
Provocateur, Calvin Klein Jeans et Burberry.
Portraits : Lucien Freud, Chuck Close
Natasha Poly
Née en Russie
Photographes : Steven Meisel, Inez Van Lamsweerde & Vinoodh Matadin, Mario Sorrenti, David Sims,
Mert Alas + Marcus Piggott, Mario Testino, Craig McDean, Peter Lindbergh et Helmut Newton
Campagnes : Gucci, Louis Vuitton, Givenchy, Ralph Lauren, MaxMara, Roberto Cavalli, Lanvin, Jimmy
Choo et Balmain
Magazines : Vogue France, Vogue Amérique, V Magazine, i-D Magazine, Vogue Japon, Vogue Russie,
Vogue Chine, Vogue Allemagne, Numero Japon & W Magazine Corée, Vogue Espagne
Passerelle : Prada, Miu Miu, Balenciaga, Anna Sui, Calvin Klein, Alexander Wang et Gucci
Joan Smalls
Née à Porto Rico
Photographes : Steven Meisel, Mert Alas & Marcus Piggott, Terry Richardson, Craig McDean et Peter
Lindbergh, Mario Sorrenti
Campagnes : Gucci, David Yurman, H&M, Givenchy, Roberto Cavalli, Stella McCartney, Gap et Estée
Lauder
Magazines : V Magazine, New York Times, Vogue, Elle Royaume-Uni, i-D, Last Magazine
Passerelles : Marc Jacobs, Chanel, Prada, Gucci, Jil Sander, Givenchy, Louis Vuitton et Victoria’s Secret
Lara Stone
Née aux Pays-Bas
Photographes : Steven Meisel, Mert & Marcus, Mario Testino, Inez Van Lamsweerde & Vinoodh
Matidan, Davis Sims, Craig McDean, Mario Sorrenti et Terry Richardson
Campagnes : Calvin Klein, Givenchy, Jil Sander, Louis Vuitton, Hugo Boss, Max Mara, Jean Paul
Gaultier, Nicole Farhi, Versace, Calvin Klein Cosmetics, Prada, DKNY et Tom Ford Fragrances
Magazines : Vogue France, Vogue Italie, Vogue Grande-Bretagne, W, Vogue Japon, Interview, Self
Service, V, Numero et I-D.
Passerelle : Chanel, Lanvin, Givenchy, Louis Vuitton, Miu Miu, Balmain, Marc Jacobs, Missoni,
Hermès, Karl Lagerfeld, Jean-Paul Gaultier, Christian Dior et Prada.
Guinevere Van Seenus
Née aux États-Unis
Photographes : Steven Meisel, Craig McDean, Nick Knight, Steven Klein, David Sims, Terry Richardson,
Mario Sorrenti, Mert & Marcus, Inez Van Lamsweerde & Vinoodh Matadin, Paolo Roversi, Richard
Avedon.
Campagnes : Jil Sander, Versace, Dolce & Gabbana, Chanel, Belstaff, Yohji Yamamoto, Dries Van
Noten, DKNY, Tse, Moschino, Kenzo, Jimmy Choo, the Gap, Swarovski, Armani Cosmetics, and
Shiseido. Marc Jacob’s fragrance Blush, Alexander McQueen’s fragrance MyQueen, John Galliano’s
fragrance
Magazines : Vogue (Italie, France, Amérique, Grande-Bretagne, Japon), LOVE, Interview, W, Numero,
i-D, Another et V magazine.
Passerelles : New York, Paris, Londres pour les maisons de mode les plus prestigieuses
Edita Vilkeviciute
Née en Lituanie
Photographes : Steven Meisel, Mario Testino, Steven Klein, Solve, Sundsbo, Patrick Demarchelier et
Terry Richardson
Campagnes : Calvin Klein White Label et Calvin Klein Jeans, Karl Lagerfeld, Emporio Armani, D&G,
Pringle of Scotland Blumarine, YSL Beauty, Versace Perfume et Christian Dior Escale à Portofino.
Magazines : American Vogue, Vogue Paris, Vogue Italie, Vogue Allemagne, W, Numero, V, i-.D,
Harper’s Bazaar et Interview.
Passerelles: Chanel, Valentino, Givenchy, Lanvin, Yves Saint Laurent et Hermès, ainsi que Balenciaga,
Burberry Prorsum, Michael Kors et Miu Miu.
Films : Chanel - The Silent Film de Karl Lagerfeld.
Saskia de Brauw
Née en Hollande
Photographes : Mert et Marcus, Mario Sorrenti
Campagnes : Balenciaga, Givenchy, Mathew Williamson
Magazines : Vogue France
Calendrier Pirelli : photographes et localisation
1964 Robert Freeman, Majorque
1965 Brian Duffy, sud de la France
1966 Peter Knapp, Al Hoceima (Maroc)
1967 Non publié
1968 Harry Peccinotti, Tunisie
1969 Harry Peccinotti, Big Sur (Californie)
1970 Francis Giacobetti, Paradise Island (Bahamas)
1971 Francis Giacobetti, Jamaïque
1972 Sarah Moon, Villa Les Tilleuls (Paris)
1973 Allen Jones, Londres
1974 Hans Feurer, Seychelles
1975 - 1983 Non publié
1984 Uwe Ommer, Bahamas
1985 Norman Parkinson, Édimbourg (Écosse)
1986 Bert Stern, Cotswolds (Angleterre)
1987 Terence Donovan, Bath (Angleterre)
1988 Barry Lategan, Londres
1989 Joyce Tennyson, Polaroid Studios (New York)
1990 Arthur Elgort à Séville (Espagne)
1991 Clive Arrowsmith (France)
1992 Clive Arrowsmith, Almeria (Espagne)
1993 John Claridge, Seychelles
1994 Herb Ritts, Paradise Island (Bahamas)
1995 Richard Avedon, New York
1996 Peter Lindberg, El Mirage (Californie)
1997 Richard Avedon, New York
1998 Bruce Weber, Miami
1999 Herb Ritts, Los Angeles
2000 Annie Leibovitz, Rhinebeck (New York)
2001 Mario Testino, Naples
2002 Peter Lindbergh, Los Angeles
2003 Bruce Weber, Italie du sud
2004 Nick Knight, Londres
2005 Patrick Demarchelier, Rio de Janeiro
2006 Mert and Marcus, Cap d’Antibes (France)
2007 Inez and Vinoodh (Californie)
2008 Patrick Demarchelier, Shanghai (Chine)
2009 Peter Beard, Abu Camp/Jack’s Camp (Botswana)
2010 Terry Richardson, Brésil
2011 Karl Lagerfeld, Paris
2012 Mario Sorrenti, Murtoli (Corse)