Marianne Faithfull - Presse
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Marianne Faithfull - Presse
DEF prévoir 29 24 Sochaux Marianne Faithfull Fribourg Bonne main le jubilé de la reine Nouvel album, livre photo luxueux et tournée européenne pour Marianne Faithfull : l’égérie des 60’s célèbre ses 50 ans de carrière. Grande dame que voici. En un demi-siècle, après avoir embrasé l’antichambre des Rolling Stones, la « scandaleuse » Marianne Faithfull a su devenir respectable. De ses débuts, l’égérie iconique a laissé d’immortelles mélodies : As Tears Go Bye, Sister Morphine… « C’est incroyable à quel point les choses ont changé depuis. Le monde de la musique était très misogyne », se souvient-elle. Dans la décennie 70’s, l’abus de substances toxiques fait tituber la sulfureuse petite-nièce de SaderMasoch. De cures de désintoxication en errances artistiques, la voix de Marianne se brise sur la lame de ses addictions. Elle n’en devient que plus touchante et en 1979, l’album Broken English ramène la star au premier plan. Les chansons et l’émotion sont au rendez-vous. Une nouvelle vie commence pour l’ex de Mick Jagger. Elle s’approprie alorsWorking Class Hero de Lennon, les standards du jazz (Gloomy Sunday de Billie Holiday) ou le répertoire de Kurt Weill qui lui sied comme un gant de velours. Angelo Badalamenti, Nick Cave et PJ Harvey font bientôt partie de ses auteurs fétiches. Marianne Faithfull s’est affranchie de ses démons. Et qu’elle chante Marlene Dietrich ou s’essaie à l’electro-pop, elle le fait toujours avec classe. Wovenhand. DR Rendez-vous en terre inconnue… Où l’on retrouve l’ancien 16 Horsepower dans le projet néofolk Wovenhand, à déguster au Café Atlantik. Marianne Faithfull à Sochaux le 10 février. Courtisans de choix Pour son nouvel et 20 opus, Give My Love to London, Marianne s’entoure d’un aréopage hétéroclite mais à la cour de la reine du romantisme pop, les courtisans ne sont jamais n’importe qui. D’emblée, le troubadour américain Steve Earle cosigne avec sa majesté la chanson éponyme de l’album, au fort parfum de folk traditionnel. C’est ensuite Roger Waters, l’emblématique pilier du Pink Floyd qui lui offre Sparrows Will Sing, une pièce rock tranchante de premier choix. Une ombre est projetée sur les réjouissances, par l’entremise du ténébreux Nick Cave auteur du caustique Late Victorian Holocaust, et du troublant Deep Water. De sa voix irréelle, Marianne emprunte aux Everly Brothers (The Price of Love méchamment bluesy) et à Leonard Cohen. Elle s’acoquine aussi avec l’une de ses héritières, Anna Calvi, le temps d’un automnal et fiévreux Falling e Photo Eric Guillermain Back. Et bouleverse l’auditeur sur l’inquiétant Mother Wolf. Plus ensorceleuse que jamais, Marianne Faithfull célèbre ainsi son jubilé en toute splendeur. Elle jure être en paix avec son passé. « Mieux que ça, j’en suis fière ! », s’exclame-t-elle. Au point de signer les textes du superbe livre rétrospectif Album d’une vie, illustré par les plus grands photographes. Le temps ne semble avoir aucune prise sur l’érotisante lady que la maison Yves Saint-Laurent a choisi comme muse pour son nouveau Music Project. Une grande dame. Définitivement. Thierry Boillot FY ALLER Dimanche 23 octobre, 20 h, Volkhaus de Zurich (tarif : 55 CHF). Mardi 10 février 2015, 20 h, Mals de Sochaux (tél. 0 805 710 700. Tarifs : 15 €-30 €). ÉCOUTER Give My Love To London, nouvel album chez Naïve, à paraître le 29 septembre LIRE Marianne Faithfull, L’Album d’une vie, Éditions Rizzoli NY, 400 photographies couleur et N & B 50 €, 272 pages, à paraître le 5 novembre. S’il s’agit de country, alors celle-ci sera alternative. Et si l’on croise quelques cow-boys au pays de Wovenhand, ils prennent l’allure de fantômes galopant sous l’orage et parcourant de grands espaces secoués par d’étrangers sensations. Le groupe originaire du Colorado a vu le jour au début des années 2000, créé par David Eugene Edwards alors chanteur et guitariste de 16 Horsepower (dissout en 2005) et le batteur percussionniste Ordy Garrison. Un temps, Pascal Humbert tiendra la basse de Wovenhand avant de rejoindre le Détroit de Bertrand Cantat. Cependant, les mouvements de personnels ne semblent guère altérer la force créatrice du trio récemment rejoint par le bassiste Gregory Garcia. Déjà une dizaine d’albums au compteur, dont le récent Refractory Obdurate, et toujours cette fougue ravageuse, marquée au fer rouge par l’underground US. Un groupe rare de passage en Allemagne voisine. Ça ne se loupe pas. FY ALLER Jeudi 25 septembre, 20 h, Café Atlantik, Fribourg. Tarifs : 21 €-26 €. Montbéliard Noir c’est noir Slash. Pour son quatrième album, It Begins, le groupe haut-savoyard Blackrain a fait appel au producteur Jack Douglas. Celui d’Aerosmith, New York Dolls ou Alice Cooper. Tout de même... De quoi mettre sur orbite majeure cet efficace gang de glam-metal. Il y a quelques semaines, Blackrain jetait ses compositions brûlantes dans le bain explosif de la Hard Rock Session de la Foire aux vins de Colmar, tenant bien haut la comparaison avec Airbourne et autre Motörhead. La génération montante des bondissants métallurgistes revient donner l’assaut à Montbéliard. Une prometteuse séance de rattrapage. L’homme a posé de foudroyants solos de guitare chez Michael Jackson, Bob Dylan, Rod Stewart, Rihanna, Iggy Pop, Motörhead… Tout le monde s’arrache les talents de Slash, mercenaire aux doigts agiles. La première gâchette de Guns N’Roses sort son nouvel opus solo, World On Fire, déterminé à montrer de quel bois il se chauffe. Du hard rock dans la tradition du genre. FY ALLER Samedi 27 septembre, 20 h 30, Atelier des Môles, Montbéliard. Avec Boob’s Collection. Tarifs : 10 €-12 € Blackrain sur la scène de la FAV 2014. Bâle Mercenaire VMW FY ALLER Samedi 15 novembre, 20 h, St. Jakobshalle à Bâle. Tarifs : 75 CHF-260 CHF. DR