Marianne Faithfull - Presse

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Marianne Faithfull - Presse
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Sochaux Marianne Faithfull Fribourg Bonne main
le jubilé de la reine
Nouvel album,
livre photo luxueux
et tournée européenne
pour Marianne
Faithfull : l’égérie
des 60’s célèbre
ses 50 ans de carrière.
Grande dame que voici. En un
demi-siècle, après avoir embrasé
l’antichambre des Rolling Stones, la « scandaleuse » Marianne
Faithfull a su devenir respectable.
De ses débuts, l’égérie iconique a
laissé d’immortelles mélodies :
As Tears Go Bye, Sister Morphine…
« C’est incroyable à quel point les
choses ont changé depuis. Le monde
de la musique était très misogyne »,
se souvient-elle.
Dans la décennie 70’s, l’abus de
substances toxiques fait tituber la
sulfureuse petite-nièce de SaderMasoch. De cures de désintoxication en errances artistiques, la
voix de Marianne se brise sur la
lame de ses addictions. Elle n’en
devient que plus touchante et en
1979, l’album Broken English ramène la star au premier plan. Les
chansons et l’émotion sont au
rendez-vous. Une nouvelle vie
commence pour l’ex de Mick Jagger.
Elle s’approprie alorsWorking
Class Hero de Lennon, les standards du jazz (Gloomy Sunday de
Billie Holiday) ou le répertoire de
Kurt Weill qui lui sied comme un
gant de velours. Angelo Badalamenti, Nick Cave et PJ Harvey
font bientôt partie de ses auteurs
fétiches. Marianne Faithfull s’est
affranchie de ses démons. Et
qu’elle chante Marlene Dietrich
ou s’essaie à l’electro-pop, elle le
fait toujours avec classe.
Wovenhand.
DR
Rendez-vous en terre
inconnue… Où l’on retrouve
l’ancien 16 Horsepower dans
le projet néofolk Wovenhand,
à déguster au Café Atlantik.
Marianne Faithfull à Sochaux le 10 février.
Courtisans de choix
Pour son nouvel et 20 opus, Give
My Love to London, Marianne
s’entoure d’un aréopage hétéroclite mais à la cour de la reine du
romantisme pop, les courtisans
ne sont jamais n’importe qui.
D’emblée, le troubadour américain Steve Earle cosigne avec sa
majesté la chanson éponyme de
l’album, au fort parfum de folk
traditionnel. C’est ensuite Roger
Waters, l’emblématique pilier du
Pink Floyd qui lui offre Sparrows
Will Sing, une pièce rock tranchante de premier choix. Une
ombre est projetée sur les réjouissances, par l’entremise du ténébreux Nick Cave auteur du
caustique Late Victorian Holocaust, et du troublant Deep Water.
De sa voix irréelle, Marianne emprunte aux Everly Brothers (The
Price of Love méchamment bluesy) et à Leonard Cohen. Elle s’acoquine aussi avec l’une de ses
héritières, Anna Calvi, le temps
d’un automnal et fiévreux Falling
e
Photo Eric Guillermain
Back. Et bouleverse l’auditeur sur
l’inquiétant Mother Wolf.
Plus ensorceleuse que jamais,
Marianne Faithfull célèbre ainsi
son jubilé en toute splendeur. Elle jure être en paix avec son passé.
« Mieux que ça, j’en suis fière ! »,
s’exclame-t-elle. Au point de signer les textes du superbe livre
rétrospectif Album d’une vie, illustré par les plus grands photographes. Le temps ne semble avoir
aucune prise sur l’érotisante lady
que la maison Yves Saint-Laurent
a choisi comme muse pour son
nouveau Music Project. Une grande dame. Définitivement.
Thierry Boillot
FY ALLER Dimanche 23 octobre,
20 h, Volkhaus de Zurich (tarif : 55
CHF). Mardi 10 février 2015, 20 h,
Mals de Sochaux (tél. 0 805 710 700.
Tarifs : 15 €-30 €).
ÉCOUTER Give My Love To London,
nouvel album chez Naïve, à paraître
le 29 septembre
LIRE Marianne Faithfull, L’Album
d’une vie, Éditions Rizzoli NY, 400
photographies couleur et N & B
50 €, 272 pages, à paraître le
5 novembre.
S’il s’agit de country, alors celle-ci sera
alternative. Et si l’on croise quelques
cow-boys au pays de Wovenhand, ils
prennent l’allure de fantômes galopant sous l’orage et parcourant de
grands espaces secoués par d’étrangers sensations. Le groupe originaire
du Colorado a vu le jour au début des
années 2000, créé par David Eugene
Edwards alors chanteur et guitariste
de 16 Horsepower (dissout en 2005) et
le batteur percussionniste Ordy
Garrison. Un temps, Pascal Humbert
tiendra la basse de Wovenhand avant
de rejoindre le Détroit de Bertrand
Cantat. Cependant, les mouvements
de personnels ne semblent guère
altérer la force créatrice du trio récemment rejoint par le bassiste Gregory
Garcia. Déjà une dizaine d’albums au
compteur, dont le récent Refractory
Obdurate, et toujours cette fougue
ravageuse, marquée au fer rouge par
l’underground US. Un groupe rare de
passage en Allemagne voisine. Ça ne
se loupe pas.
FY ALLER Jeudi 25 septembre,
20 h, Café Atlantik, Fribourg.
Tarifs : 21 €-26 €.
Montbéliard Noir c’est noir
Slash.
Pour son quatrième album, It Begins, le groupe
haut-savoyard Blackrain a fait appel au producteur Jack Douglas. Celui d’Aerosmith, New York
Dolls ou Alice Cooper. Tout de même... De quoi
mettre sur orbite majeure cet efficace gang de
glam-metal. Il y a quelques semaines, Blackrain
jetait ses compositions brûlantes dans le bain
explosif de la Hard Rock Session de la Foire aux
vins de Colmar, tenant bien haut la comparaison
avec Airbourne et autre Motörhead. La génération montante des bondissants métallurgistes
revient donner l’assaut à Montbéliard. Une prometteuse séance de rattrapage.
L’homme a posé de foudroyants solos
de guitare chez Michael Jackson, Bob
Dylan, Rod Stewart, Rihanna, Iggy
Pop, Motörhead… Tout le monde
s’arrache les talents de Slash,
mercenaire aux doigts agiles. La
première gâchette de Guns N’Roses
sort son nouvel opus solo, World On
Fire, déterminé à montrer de quel bois
il se chauffe. Du hard rock dans la
tradition du genre.
FY ALLER Samedi 27 septembre, 20 h 30,
Atelier des Môles, Montbéliard. Avec Boob’s Collection.
Tarifs : 10 €-12 €
Blackrain sur la scène de la FAV 2014.
Bâle Mercenaire
VMW
FY ALLER Samedi 15 novembre,
20 h, St. Jakobshalle à Bâle.
Tarifs : 75 CHF-260 CHF.
DR