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Michaud Thomas
La rêvolution satanique
(Morceaux choisis)
La France est le plus beau pays du monde, mais…
Les révoltes en France
2002-2006
La chanson de Diam’s « génération Non Non » résume bien
l’état de la France, qui a beaucoup changé depuis la coupe du
monde de football de 1998, qualifiée de multiculturelle, de
black-blanc-beur. Elle revendique la nécessité de dire non,
pour atteindre la faculté de penser, selon l’adage d’Alain qui
estimait que « penser, c’est dire non ». Diam’s a inventé le
terme de la génération non non, qui a pris le relais de la
génération yéyé. Elle en est l’antithèse, et pourtant son
prolongement logique. La génération non non a pris forme à
partir du moment où elle a dit non à la constitution
européenne. Dès lors, les partis traditionnels furent
décrédibilisés et la cinquième république délégitimée. La
génération non non est le produit du mouvement de critique
amorcé par la french theory et appliqué par les mouvements de
contestation hérités des idéologies hippies, comme les
altermondialistes ou autres mouvements de minorités actives
définies par Alain Minc comme nos « nouveaux maîtres ». La
génération non non a pris pour habitude de tout critiquer, et
principalement le capitalisme, préférant les idéologies
alternatives faisant la promotion d’identités spécifiques et
progressistes.
Les jeunes de la génération non non
affectionnaient le jihad, le hacking informatique,
l’altermondialisme, contre l’ordre économique et moral, et
pour l’élimination des pouvoirs aliénant les peuples et les
individus. Si les yéyés s’opposaient à De Gaulle, les nonnons
s’opposaient au modèle de civilisation occidental incarné par
les Etats-Unis et le World Trade Center. A partir de 2001, la
jeunesse se scinda en deux, entre celle qui croyait que les
attentats du 11 septembre permettraient aux individus de se
libérer de la puissance américaine, et celle qui espérait que le
modèle de civilisation américain ne succomberait pas à cet
affront par un excès de vengeance révélé par la stratégie
américaine du dernier quart du vingtième siècle qui consistait
à conquérir les pays musulmans dans une forme de Far East.
La jeunesse des banlieues, majoritairement populaire et
éduquée par des parents souvent d’extrême gauche ou
d’origine étrangère, souvent sensibles à l’Islam, concevait le
11 septembre comme un évènement fondateur sonnant le début
de sa révolution et de l’affirmation de son identité d’opprimée
par le capitalisme occidental. La jeunesse des classes
moyennes n’avait pas les mêmes intérêts à la révolte et l’a
conçue comme une atteinte à l’intégrité de son territoire et
comme une insulte à son identité. Les enfants de yéyés furent
des nonnons, avec leurs chanteurs et leurs artistes favoris. Les
enfants des contestataires rétabliront-ils l’ordre moral refusé
par leurs parents ? Pour Bernard Spitz, le papy krach est le
résultat des politiques menées par la génération du baby-boom,
qui fera très prochainement porter sur ses enfants le poids
d’une dette publique colossale. Moins bien formés que leurs
aînés en raison de la dégradation du système éducatif,
défavorisés économiquement et socialement, ils doivent en
plus régler la facture du vieillissement de la population. Le
tout parce que les pouvoirs publics français n’ont pas anticipé
les évolutions démographiques et leurs conséquences sur
l’économie nationale. Les baby-boomers ont généré une
idéologie politique inspirée par les hippies. Ils ont souhaité
faire venir des millions d’étrangers pour les naturaliser et
rembourser une « dette morale » vis-à-vis de populations des
anciennes colonies. L’idéologie du développement durable
particulièrement développée par les hippies a contribué à
propager la mode de l’immigré exotique sur les territoires
occidentaux, provoquant des afflux d’immigrés difficiles à
assimiler et très coûteux pour les sociétés. La France consacre
ainsi plus de 35 milliards d’euros par an à l’intégration de ses
immigrés selon les rapports d’économistes, ce qui, sur 25 ans,
revient à 875 milliards d’euros, soit une bonne partie de la
dette de 1200 milliards, plus les 500 milliards de retraite des
fonctionnaires. Les désirs d’exotisme, et de créer en Europe, et
en particulier en France, les conditions des pays rêvés par les
hippies dans les années 1960-70 sont probablement à l’origine
de l’afflux massif de maghrébins, aucune mesure sérieuse de
rétorsion n’ayant été prise contre leur arrivée. Finalement, la
France compte 10% d’islamistes, à une époque où le djihad
islamique est considéré par les anglo-saxons comme un
courant satanique de l’islam, comme l’a anticipé Salman
Rushdie dès 19881. Les jeunes des années 1960, révoltés
contre les gaullistes et leurs parents qui avaient perdu la
guerre, se dirigèrent en masse dans les pays du Maghreb, où ils
apprirent aux populations locales à produire de la résine de
cannabis qu’ils aimaient fumer. Ces mêmes jeunes, une fois
devenus vieux, ont accepté sans soucis la venue de ces
individus qui contribuèrent à alimenter le pays en substances
illicites contaminant la santé mentale de la jeunesse. Après
avoir appris aux maghrébins la technique de la résine de
cannabis, ils les ont fait venir en France pour créer un marché
de la drogue et les alimenter. La société française fut droguée
par les maghrébins, qui étaient aussi souvent des islamistes en
voie de radicalisation et des exclus de la société, autrement dit
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Les versets sataniques : D'après al-Tabari, Satan aurait tenté de dicter des
enseignements hérétiques au prophète Mahomet. Cet incident aurait eu lieu
à La Mecque, huit ans avant l'Hégire, alors que le Prophète récitait la
sourate de l'Étoile. D'après Maxime Rodinson, al-Lat, al-`Uzzâ, et Manât
étaient, des déesses préislamiques appelées les « filles d'Allah ». Mahomet
avait, dans une première version, recommandé qu'on leur rendît un culte.
Ces versets, prononcés puis abrogés, sont les fameux versets sataniques.
D'après al-Tabari, Satan aurait contraint Mahomet à interpoler deux versets
ce qui aurait créé un doute dans l'esprit des auditeurs du prophète.
des schizophrènes. Les jeunes hippies développèrent donc un
goût pour les populations immigrées, que leurs parents avaient
du libérer en abandonnant les territoires coloniaux. Ils firent
venir en masse des populations étrangères sans se soucier du
coût exorbitant de leur assimilation, principalement en
éducation, en police, en logement, et en indemnités. C’est
quand cette génération arriva au pouvoir en 1981 avec
François Mitterrand que commença le processus de faillite
collective. Dès lors, la boite de Pandore était ouverte, et rien
ne pouvait plus arrêter les dépenses excessives dans les
services publics et la mise en place d’un système vicieux, dans
lequel les droits les plus justes étaient votés, mais engendraient
aussi des coûts exorbitants que les dépenses publiques ne
purent plus assumer après quelques années. Un paradoxe
apparaissait. Les nouveaux droits et les acquis sociaux justes
moralement (en fonction de la morale de l’idéologie libertaire
des hippies) n’étaient pas compatibles avec les possibilités
financières du pays. Les populations, trop libérées et trop
consommatrices, ruinaient le pays petit à petit, en ayant la
bonne conscience d’avoir conquis des droits sociaux
importants. Le processus d’endettement et de ruine nationale
s’accéléra d’ailleurs à partir du moment où la loi établissant les
35 heures fut votée. Dès lors, la France, comme une machine
pourtant bien huilée, entra en sous régime, au risque de voir
ses habitants déprimer, entrer dans une forme de léthargie et
s’enfoncer dans le désarroi et une productivité sans créativité.
Or, chacun sait qu’une machine en sous régime risque de se
faire dépasser par les autres, et de ne pas parvenir à maintenir
sa productivité. Les hippies étaient aussi influencés par un fort
idéal de fainéantise inspiré par le pamphlet de Lafargue, Le
droit à la paresse, dans lequel il confirme que la paresse est
légitime et constitue une arme contre l’aliénation générée par
le système capitaliste. Les hippies étaient des admirateurs des
primitifs. Ils avaient souvent étudié l’anthropologie, les
peuples sans écriture, et pensaient que le productivisme, et le
capitalisme étaient néfastes pour les êtres humains. A la fin de
leur règne, l’écosystème planétaire était en péril, au point
qu’Al Gore estimait qu’un réchauffement climatique global
risquait de condamner certaines zones habitées par des
humains. Les hippies ont donc admiré les primitifs au point de
les civiliser, de développer leurs pays avec l’argent public et
des subventions. Ils ont étudié leurs cultures, mais les ont aussi
détruites car ils estimaient qu’il fallait développer les pays du
tiers-monde, pour créer des marchés. Ils ont détruit des
cultures pour exporter leurs modèles économiques, créant
aussi des concurrents, qui envoyèrent leurs élites dans les pays
développés. Le primitivisme des hippies a pourtant aussi
généré un excès de production et la constitution d’un trou dans
la couche d’ozone et le réchauffement climatique. Double
paradoxe :
1) Le système français s’est mis en sous régime
alors que les autres pays industrialisés
produisaient et polluaient à outrance,
entraînant une rétrogradation du pays dans le
classement des pays industrialisés.
2) Les hippies ont admiré les primitifs au point
de les détruire et que leur venue sur leur
territoire creuse une dette publique abyssale
risquant d’engendrer leur faillite. Pourquoi les
pays industrialisés ont-ils décidé de faire venir
des immigrés plutôt que de faire des enfants ?