Sarkozy dans une maison médicale : "Il faut que vous demandiez à

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Sarkozy dans une maison médicale : "Il faut que vous demandiez à
Sarkozy dans une maison médicale : "Il faut que
vous demandiez à être payés correctement"
Nicolas Sarkozy poursuit son opération séduction auprès des médecins, surfant sur la colère des
professionnels de santé contre Marisol Touraine.
Après avoir passé des jours à recevoir de nombreux responsables d'organisations professionnelles et de
syndicats, le président de l'UMP et candidat aux primaires pour la présidentielle de 2017 s'est déplacé
ce matin dans une maison de santé à Tourcoing (Nord). Il y a rencontré sept médecins de la ville, avec
lesquels il a discuté pendant 1h30 "alors qu'il n'avait prévu que trois quarts d'heure", explique
Bertrand Legrand, médecin généraliste à la maison médicale de la bourgogne.
"Nous l'avons senti très ouvert, extrêmement à l'écoute. C'est rare de la part des politiques, et
surtout ça fait du bien quand on vient de passer deux mois à se faire insulter par Marisol Touraine
", a
indiqué le Dr Legrand. "L'ambiance était très conviviale, il a pris le temps de parler avec tout le
monde, même avec la secrétaire."
"Nicolas Sarkozy a compris qu'on était à la base des soins, que sans nous l'hôpital coûtait beaucoup
trop cher, et que nous avions une complicité avec nos patients, un lien privilégié. Il a compris
qu'on ne faisait pas ce métier pour de l'argent", explique Bertrand Legrand, par ailleurs créateur de
l'observatoire du tiers-payant et proche de l'UNOF-CSMF.
La loi de santé, bien sûr, était au c?ur de la discussion. Devant les médecins, l'ancien président de la
République a assuré qu'il comprenait leur opposition farouche au tiers-payant. "Il y a derrière la volonté
de détruire la médecine libérale", a assuré le président de l'UMP. Le tiers-payant est une "mesure
politique, idéologique qui vise à faire passer les médecins pour des gens qui gagnent trop", a
estimé Nicolas Sarkozy.
Le président de l'UMP a suggéré de revenir sur le prix normé des consultations et de le faire varier en
fonction des actes. "La question des rémunérations des médecins est centrale", a souligné Nicolas
Sarkozy. "Il nous a charrié : "il faudra bien que vous demandiez à être payés correctement",
rapporte Bertrand Legrand. Une attitude démagogue de la part de celui qui a été aux responsabilités
pendant 5 ans ? "On a chacun nos cimetières derrière-nous, il faut aller de l'avant" , glisse le Dr
Legrand.
Le président de l'UMP n'a pas oublié de tacler Marisol Touraine au passage, rapporte un journaliste du
Figaro sur Twitter.
La loi Santé ? "On va s'en occuper", explique Sarkozy. Et Tourraine ? "Elle est pas
vraiment ouverte, vous êtes pas gâtés" explique Sarkozy
? Jean-Baptiste Garat (@Figarat) 29 Janvier 2015
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