Le projet 2005
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Le projet 2005
La Nuit du Petit Paumé Un projet exceptionnel Pour faire briller la nuit et la scène lyonnaise LE JEUDI 20 OCTOBRE 2005 Dossier de présentation LE PETIT PAUME ou comment une initiative étudiante devint en 36 ans UNE INCONTOURNABLE INSTITUTION LYONNAISE 1968 : une dizaine d’étudiants de l’école supérieure de commerce de Lyon crée « Le Petit Paumé », feuille de choux destinée aux nouveaux arrivants en ville et référençant, déjà avec impertinence, les bonnes et les moins bonnes adresses de la ville. Sans le savoir, ils venaient de donner naissance au premier véritable city-guide de France. 2005 : Le Petit Paumé a suscité, depuis, beaucoup d’émules et de nombreux guides ont vu le jour. Pourtant, il reste incontestablement le « numéro un » en France. En effet, en 30 ans, le Petit Paumé a acquis une dimension que personne ne lui conteste : _ Taux de notoriété de 89% (enquête IPSOS 2003) sur la région lyonnaise. _ 550 000 lecteurs. _ Les Lyonnais s’arrachent chaque année les 300 000 exemplaires distribués gratuitement le troisième samedi du mois d’Octobre, tradition immuable, à la Part Dieu et sur la Place Bellecour. Si cette feuille étudiante est devenue une véritable institution lyonnaise attendue chaque année avec impatience, c’est qu’au cours des ans, tout en s’étoffant et en acquérant son format actuel, elle n’a jamais perdu son ton originel : impertinence, humour, clins d’œil, coups de cœur mais aussi coups de gueule et surtout indépendance. Au mépris de ses détracteurs et de ses procès d’intention, cette liberté de ton a traversé les âges, défendue ardemment par une équipe d’une vingtaine d’étudiants bénévoles renouvelée chaque année. Cette année, la Nuit du Petit Paumé a lieu le jeudi précédant le lancement du guide. L’objectif de cette soirée de Gala est de se faire l’écho culturel et festif du guide qui lui prête son nom. Nous vous invitons donc à participer avec nous à cet évènement exceptionnel pour offrir aux lyonnais une nuit inoubliable... PRÉSENTATION Cette édition 2005/2006, marque incontestablement le désir de mettre en avant le tissu culturel Lyonnais, tout en élargissant la programmation artistique à une ou deux têtes d’affiches nationales et même internationales, dans l’organisation de la nuit du Petit Paumé, et du lancement du guide. Nous avons été missionné par les représentants de l’équipe du PP, pour élaborer la programmation, la décoration, la scénographie et la présentation des deux évènements. Un budget artistique nous a été alloué pour mener à bien cette mission. C’est donc avec un immense plaisir que nous nous lançons dans l’aventure entouré du collectif Korbo, composé d’un scénographe, comédien, d’un graphiste, d’un décorateur, d’un assistant, d’une assistante, et de toute l’équipe du PP. Le compte à rebours est lancé, les brainstormings enclenchés, les neurones prêts à imploser en milliers d’autres idées, pour aboutir à une des plus fabuleuses nuits de cette année 2005. Une nuit somptueuse, avec un zeste de rétro, accompagné d’une ambiance Cotton Club, d’un chapiteau forain, d’une salle de jeux, des musiciens, des artistes, des Dj’s, des films d’époque, et espérons le, un véritable orchestre dans le plus pur style des années folles, ainsi que plein d’autres surprises… Nuit qui ouvrira les festivités qui précèderont le lancement tonitruant du guide du Petit Paumé sur la place Bellecour. Lancement qui se veut exceptionnel par sa dimension artistique et culturelle pour clôturer une semaine folle et riche en émotion, offrant au public un cocktail détonnant de spectacles, à la croisée du cirque, du théâtre de rue, de la danse, des arts plastiques, de la musique, et d’autres expressions que nous rencontrerons sûrement au cours de nos tribulations artistiques. Que dire de plus, si ce n’est encore une fois l’immense plaisir que nous avons de pouvoir exprimer notre fibre artistique, porté par la motivation d’une super équipe du petit Paumé qui veut se mettre en quatre pour proposer aux Lyonnaises et Lyonnais, une fête et un lancement dont on se souviendra… Une équipe qui nous a donné toute sa confiance, et avec qui, on va mettre comme qui dirait : le Feu. Accrochez vos ceintures, on arrive ! Artistiquement votre KORBO La Folle Nuit du Petit Paumé 2005 Un chapiteau adossé au Ninkasi. L’idée est d’organiser la nuit au NINKASI à Gerland, et de rajouter un chapiteau à l’extérieur d’une capacité de 500 personnes. Le thème choisi sera les années rétro (1920,1930 et 1950), et par extension à tout ce qui se rapproche de la mode, aussi bien vestimentaire que musicale, ménagère que mécanique... Nous puiserons notre inspiration dans le domaine de la réclame, ancêtre de la publicité, du design de l’époque, du cinéma et de tout ce qui pourra nous interpeller pour vous proposer un univers capable de vous plonger le temps d’une soirée, d’une folle soirée, dans l’atmosphère électrique de cette fameuse époque que l’on appelle avec une certaine nostalgie : Les Années Folles. Mesdames et messieurs, ladies and gentlemen, approchez, approchez, laissez vous guider au rythme endiablé des percussions, des danseuses et danseurs, de la musique et de toute une distribution d’artistes triés sur le volet. Venez nous rejoindre le Jeudi 20 octobre 2005 à partir de 22H au NINKASI à Gerland. La programmation artistique est en cours. Nous prévoyons des groupes, des dj’s, un orchestre, des comédiens, un défilé de mode, une expo d’affiches de cinéma, des montages vidéo, une super “déco“, des artistes régionaux, et bien sûr des têtes d’affiches... La semaine du Petit Paumé Dans la semaine du 16 au 23 octobre 2005, le Petit Paumé va concentrer ses événements les plus connus des lyonnais : le Lancement du guide et la Nuit du Petit Paumé. La Nuit du Petit Paumé, une occasion privilégiée pour se procurer le guide La Nuit du Petit Paumé a lieu le 20 octobre 2005 soit deux jours avant le lancement public du guide sur la place Bellecour et à la Part Dieu. La Nuit du Petit Paumé constituera donc cette année exceptionnellement une avant première du lancement du guide. Il sera ainsi possible de venir chercher son guide en exclusivité lors de la soirée. Une programmation originale La Nuit du Petit Paumé a accueilli chaque année des groupes prestigieux comme les Rita Mitsouko, Massilia Sound System, Bob Sinclar, Pacman, Scruff, Orchestre national de barbes, ou Pills. Mais la Nuit du Petit Paumé est aussi très attachée à faire participer la scène artistique régionale à sa soirée. Notre directeur artistique, lyonnais en est un bel exemple. Nous comptons aussi donner aux artistes locaux les plus prometteurs l’occasion de s’exprimer devant un large public. Une notoriété Selon une enquête IPSOS réalisée en 2003, 27% des lyonnais connaissent la Nuit du Petit Paumé et plus de 10% disent y avoir assisté au moins une fois. La notoriété de La Nuit du Petit Paumé augmente selon les catégories de population, ainsi 54% des 15-24 ans connaissent l’événement. La Nuit du Petit Paumé 2005 vise principalement les jeunes gens de 20 à 30 ans. Un lieu Nous projetons d’organiser la Nuit du Petit Paumé dans une salle pouvant accueillir 1800 personnes à laquelle nous prévoyons d’ajouter un chapiteau pouvant recevoir jusqu’à 500 personnes. Nous disposerons donc d’une capacité d’accueil d’environ 2300 personnes. Trois salles - Trois ambiances LA SALLE KLEOPATRA (KAO) Nous reproduirons un studio de cinéma en reconstituant un décor de Péplum des années trente dans lequel évolueront des artistes de différents univers dont on vous fera la surprise ultérieurement. L’ENTREPOT (Ninkasi Kafé) Une ambiance prohibition, des portraits de Scarface, Al Caponne, Dillinger, Bonnie and Clyde... Des caisses d’alcool en vrac comme décoration de fond,. Des musiciens de blues plongés dans l’ambiance de l’époque, quelques mannequins de vitrine habillés par une école de mode Lyonnaise réputée dont on attend la confirmation. Il y aura sûrement un défilé de mode à la clef. Défilé qui aura lieu dans le Chapiteau. LE CHAPITEAU Le chapiteau sera proposé en partenariat avec un ou plusieurs lieux de la région Lyonnaise, par exemple la Marquise, la Chapelle, le César Palace ou d’autres, qui seraient intéressés pour nous rejoindre dans cette aventure. Dans l’ambiance d’une guinguette d’entre deux guerres, les Groupes, DJ’s et Artistes évolueront sur un phonographe géant dans une déco réalisé par Jean Baptiste Cleyet, un plasticien de Givors qui nous a démontré ces talents en réalisant deux chars somptueux avec la collaboration d’Amar lors des deux dernières éditions du défilé de la biennale de la danse. Un plasticien hors pair. Vue extérieure du chapiteau Déco intérieure du chapiteau Le Phonographe Géant UN PEU D’HISTOIRE L’apparition des phonographes permit la diffusion de cette nouvelle musique. C’est l’enregistrement du premier disque en 1917 par l’ Original Dixieland Jazz Band (ironiquement un orchestre de musicien blancs) qui marque la naissance officielle du jazz. Lors de quelques enregistrements spécifiquement destinés au public noir (les race records), Louis Armstrong amena une première évolution décisive du jazz : il jouait avec un orchestre typique de La Nouvelle-Orléans, ces orchestres où tous les musiciens improvisent simultanément. Mais Louis était un improvisateur hors-pair, capable de créer des variations infinies à partir d’un même thème. Ses musiciens l’imitèrent, non plus tous en même temps, mais chacun leur tour. C’est ainsi que le jazz devint une forme de musique en solo. L’apparition des salles de danse influença le milieu du jazz de deux façons : les musiciens se firent plus nombreux, puisqu’ils commençaient à pouvoir vivre de leur musique, et le jazz – comme toutes les musiques populaires des années vingt – adopta le rythme 4/4 de la musique de danse. La Prohibition Avec la prohibition et les amendements constitutionnels interdisant la vente de boissons alcoolisées, les bars et les cabarets légaux fermèrent leurs portes, mais furent rapidement remplacés par des centaines de bars clandestins où les clients venaient boire et écouter de la musique. Les airs que l’on y entendait demeuraient un mélange de styles – des morceaux de danse à la mode, des chansons récentes, des airs extraits de spectacles. Ce qu’un trompettiste surnomma un jour « Businessman’s bounce music ». Mais les musiciens qui avaient la chance d’avoir gardé un emploi stable, et qui jouaient toujours avec les mêmes partenaires, connurent un succès bien supérieur. Ainsi, cette période marquera la naissance de l’orchestre de Duke Ellington, au Cotton Club, ainsi que de l’orchestre de Count Basie, formé à partir de plusieurs groupes de Kansas City. Les premiers développements du jazz subirent l’influence de la ségrégation raciale, qui était alors très forte aux États-Unis. Les innovations, apportées principalement par les musiciens noirs des clubs, étaient enregistrées par des musiciens blancs, qui avaient tendance à donner au jazz des rythmes et des harmoniques orthodoxes. La lente dissolution de la ségrégation raciale s’amorça au milieu des années trente, quand Benny Goodman engagea le pianiste Teddy Wilson, le vibraphoniste Lionel Hampton et le guitariste Charlie Christian pour qu’ils se joignent à de petits groupes et à son big band. Au milieu des années trente, la popularité du swing et des big bands était à son sommet, transformant en stars des musiciens tels que Glenn Miller ou Duke Ellington. Une variante du swing, nommée « Jump Blues », devança – par certains aspects – le rhythm and blues et le rock and roll. Elle n’était pas jouée par des big bands, mais plutôt par de petits groupes, et utilisait les progressions d’accords habituelles du blues avec un tempo plus rapide. Une autre variation, le boogie-woogie, utilisait un rythme doublé, c’est-à-dire que la section rythmique jouait « eight to the bar », huit temps par mesure à la place de quatre. Big Joe Turner, un chanteur de Kansas City qui travaillait avec les orchestres de swing des années trente – tels que l’orchestre de Count Basie – devint une star du boogie-woogie dans les années quarante, et fut l’un des précurseurs du rock and roll dans les années cinquante, notamment avec son titre Shake, Rattle and Roll. La révolution bebop Dans les années 40, de nombreux musiciens d’orchestre se lassent de la rigidité des big bands et de la structure swing. Ils se réunissent (« after hours ») en petits groupes après les concerts ou les sessions d’enregistrement avec des orchestres plus importants et laissent libre cours à leur virtuosité sur des rythmes très appuyés. C’est la naissance du bebop qui marque une évolution importante axée sur l’habileté technique des musiciens et une plus grande complexité rhythmique et harmonique, amenée entre autres par le saxophoniste Charlie Parker (surnommé Bird) ou le trompettiste Dizzy Gillespie. Ce fut un changement majeur pour le jazz : de musique de dancing, il devenait un art intellectuel de premier rang. Avec The Birth of Cool, le trompettiste Miles Davis, qui avait longtemps travaillé avec Charlie Parker cherche à revenir à une musique plus apaisée et plus accessible. C’est la naissance du mouvement « cool » qui connaîtra un succès particulier auprès des musiciens de la West Coast, et dont l’un des principaux représentants est le trompettiste Chet Baker. En 1959, Miles Davis crée une nouvelle fois l’événement avec Kind of blue qui pose les fondements du jazz modal où la structure harmonique des morceaux était encore beaucoup plus libre qu’auparavant, qui souvent ne se basaient que sur quelques accords de piano et de basse. Le reste n’était qu’improvisation. Le Hard bop est une tentative de rendre le bebop plus accessible au grand public, en y incorporant des influences venues de la soul, du gospel et du blues. À la fin des années 50, John Coltrane impulse une nouvelle évolution qui ouvre la voie au Free jazz, illustré par Archie Shepp, Albert Ayler, Pharoah Sanders, L’Art Ensemble of Chicago et autres. Faire participer le tissu culturel et artistique lyonnais Ce n’est un secret pour personne. Le PP a depuis toujours travaillé en étroite collaboration avec des artistes du cru, des théâtres de la région, des salles de spectacles, des associations culturelles, des compagnies de danse, de théâtre, des metteurs en scène, des boites de nuit, des bars, des musées, des cinémas, des comédiens, chanteurs, techniciens, prestataires, boites de sons et lumières... Et tant d’autres. Cette année, encore plus que les autres, nous sommes attachés à cette politique qui consiste à engager des artistes locaux, et à les promouvoir dans toute la région par une communication conséquente auprès des différents médias régionaux. (voir plan de communication). Cette programmation locale sera doublée, d’une programmation nationale si ce n’est internationale. L’association Korbo, est un collectif dont le leader Amar Aoudia est l’un des artistes lyonnais ayant déjà travaillé avec le PP de 1995 à 1999, en organisant quelques soirées dont on se souvient encore, entre autres, avec Massilia Sound system au Transbordeur, et l’orchestre national de Barbes au double Mixte à Villeurbanne. Il a aussi orchestré à plusieurs reprises le lancement du PP, place Bellecour, place des Terreaux, place de la comédie... Différents artistes locaux programmés par le Petit Paumé : Amar, Tchango, Zinzilla, Pawolka, Cesar Allan, Jiripoca, Via Samba, Nostromo Cie, GTerrix, Rinobaldi le magicien, le Peuple de l’herbe, DJ Spider, la compagnie Albedo, les Zonzons, Ugo mina, accroballes, Jean Luc Antignac, scène de vie, Bérénice, Jack Bon, Roman photos, Richard Borg, Penelope, XLR project, Nicotico, Dékapé... Sans oublier des dizaines et dizaines d’autres artistes depuis plus de 37 ans. Le Lancement du Petit Paumé Samedi 22 octobre 2005 de 14H à 19H30 Le lancement du guide sera doublé d’un festival de rue sur la journée du samedi 22 octobre 2005 de 14H à 19H30 sur la place Bellecour, Distribution gratuite du guide. Nous proposerons des artistes de qualités ; acrobates, jongleurs, musiciens,saltimbanques de tous bords pour vous distraire et vous garder avec nous, le temps d’un après-midi chaleureux et convivial, vous laissant ainsi découvrir avec delectation la nouvelle édition 2005/2006. Le plan de communication Vous pourrez bénéficier d’une diffusion extrêmement large de votre image auprès de la population lyonnaise. En effet, la communication est à la hauteur de l’évènement : - Affichage grand public « Semaine du Petit Paumé » - 60 affiches format Decaux sur Lyon (quadri 99x83) - 70 affiches format Decaux dans le Grand Lyon - 1000 affiches 50x70 - 50 000 flyers - Plan média spécifique pour la Nuit du PP - 1000 affiches 50x70 dans les lieux étudiants lyonnais (fac, écoles, instituts…) et les lieux étudiants - 50000 flyers - Support de communication pour ces évènements : - 100 spots radio sur Radio Scoop - 120 Spots sur Radio Espace, Jazz et Couleur 3