Revue de presse du 7 octobre

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Revue de presse du 7 octobre
COMITÉ DES CONSTRUCTEURS FRANÇAIS
D'AUTOMOBILES
Analyse de Presse du vendredi 7 octobre 2016
FRANCE
Le Mondial de l’Automobile rhabillé aux couleurs de Citroën
Le Mondial de l’Automobile de Paris n’est pas seulement l’occasion pour les constructeurs de mettre en
avant leurs nouveaux modèles. C’est aussi l’opportunité pour eux de faire du commerce via la vente de
produits dérivés. C’est ainsi que Citroën, par exemple, dévoile au Parc des Expositions de la porte de
Versailles une toute nouvelle collection de produits dits « Lifestyle », baptisée Ë (prononcez « E tréma
»).
Présentée exclusivement du 1er au 16 octobre dans la boutique du stand « Le Petit Citroën », cette
collection s’inspire « des graphismes des publicités automobiles d’autrefois », annonce Citroën. Elle « se
décline dans une palette de gris, à l’image de la carrosserie métallisée des voitures » et « allie
subtilement le bleu et le rouge, symboles de son ancrage français », ajoute la marque. (AUTOPLUS.FR
6/10/16)
Connectivité et partage sur le stand Citroën au Mondial de l’Automobile
Pour la 4ème édition des Campus de l’Expérience Client, qui s’est tenu le 6 octobre au Mondial de
l’Automobile de Paris, Citroën a invité Facebook sur son stand pour un débat ouvert sur les nouvelles
opportunités des marques à l’heure du partage d’expérience en temps réel. L’occasion pour la marque,
représentée par Arnaud Belloni, son directeur du marketing et de la communication, de mettre en avant
ses dernières propositions en matière de connectivité et de partage d’expérience, avec la
ConnectedCAM de la nouvelle C3, l’application Share with U ou encore Citroën Advisor. Autant de
solutions qui réinventent la relation à l’automobile, au service une expérience client résolument « Feel
Good ».
Pour la 4ème édition des Campus de l’Expérience Client, qui s’est tenu le 6 octobre au Mondial de
l’Automobile de Paris, Citroën a invité Facebook sur son stand pour un débat ouvert sur les nouvelles
opportunités des marques à l’heure du partage d’expérience en temps réel. L’occasion pour la marque,
représentée par Arnaud Belloni, son directeur du marketing et de la communication, de mettre en avant
ses dernières propositions en matière de connectivité et de partage d’expérience.
Le débat a permis à Citroën d’expliquer sa stratégie digitale, en rappelant notamment les activations
inédites mises en place dernièrement, comme le mini-site intégré dans l’application Facebook en «
Immersive Canvas » pour la E-Méhari ou encore le compte Facebook de la nouvelle C3 (la voiture
postant ses propres photos et vidéos depuis sa ConnectedCAM), etc. Cela a également été l’occasion
également de revenir sur l’offensive de Citroën en matière de services connectés et de partage
d’expérience, à travers les dernières solutions présentées par la marque : la ConnectedCAM disponible
sur la nouvelle C3, l’application Share with U dévoilée sur le concept Cxperience et Citroën Advisor, son
site d’avis en ligne interactif.
Depuis son lancement il y a deux ans, le site a permis de récolter 80 000 avis clients dans plus de vingt
pays. Initialement dédié à l’évaluation de la qualité de service des points de vente du réseau de la
marque (service commercial et atelier), Citroën Advisor va aujourd’hui plus loin en donnant la possibilité
aux clients de la marque d’évaluer leur voiture. Des notations et avis visibles de tous sur le showroom
virtuel de Citroën.fr. Cette première pour une marque automobile en France démontre la volonté de
transparence de Citroën vis-à-vis de ses clients. (COMMUNIQUE DE PRESSE CITROEN 6/10/16)
Renault-Nissan partenaire de la COP22
Déjà fournisseur automobile officiel de la COP21, qui s’est déroulée en France en novembre 2015,
Renault-Nissan sera aussi bientôt le partenaire privilégié de la prochaine et 22ème Conférence des
Nations unies sur les changements climatiques. Du 7 au 18 Novembre 2016 à Marrakech, au Maroc,
l’Alliance mettra en effet 50 véhicules électriques à la disposition des organisateurs de l’évènement
(contre 200 lors de la COP21). Cette flotte, composée de Renault Zoé, de Nissan Leaf et du fourgon
e-NV200 (7 places), servira à transporter les délégués 24h/24 et 7j/7 « sur les différents sites de la
conférence en complément des transports publics », expliquent Renault et Nissan dans un communiqué.
En complément, l’Alliance entend déployer un réseau de plus de 20 bornes de recharge (accélérée et
standard) dans la ville marocaine.
« L’Alliance Renault-Nissan est fière de contribuer à la COP22 en mettant à disposition des délégués une
flotte de 50 véhicules 100 % électriques », a déclaré Marc Nassif, directeur général du groupe Renault
Maroc et Alliance COP22 Leader.
Plus de 25 000 participants provenant de 195 pays sont attendus lors de ce sommet annuel sur le climat.
(AUTOPLUS.FR 6/10/16)
Les usines françaises de Renault seront à 100 % de leurs capacités à la fin
de l’année
En trois ans, le taux de remplissage des usines du groupe Renault sera passé de 60 % à 100 % pour tous
les sites avec le lancement de dix nouveaux produits en deux ans. Une croissance rapide qui justifie le
recours élevé aux intérimaires, explique José Vicente De Los Mozos, directeur des fabrications et
logistique du groupe Renault. « Quand on regarde ce que Renault a fait en France dans les trois
dernières années, c’est extraordinaire : nous faisons en France les voitures à valeur ajoutée, nous
faisons les VU en France, nous avons amélioré la compétitivité et ajouté des fabrications pour Opel, Fiat
et Nissan », se félicite-t-il.
Alors que Renault ouvre un nouveau cycle de discussions avec les partenaires sociaux à la suite de
l’accord de compétitivité signé en 2013 (discussions qu’il espère conclure en décembre par un nouvel
accord triennal), la situation industrielle de Renault en France a radicalement changé par rapport à cette
époque. Dans l’usine de Douai, par exemple, le constructeur a lancé en 18 mois la fabrication des
Espace, Talisman, Talisman break, Scénic court et long, rappelle M. De Los Mozos. Cette année, la
production française de Renault devrait dépasser 720 000 voitures, soit une croissance de près de 200
000 unités sur la période. C’est cette montée en puissance rapide qui justifie un recours élevé aux
intérimaires. « Quand nous avons démarré les discussions en 2013, nous faisions 510 000 voitures et les
usines tournaient entre 50 % et 60 %. Nous avons fait cet accord pour préparer l’avenir, et en trois ans,
nous n’avons pas fermé de site. Les usines sont actuellement à 90 % et nous serons à 100 % à la fin de
l’année », souligne-t-il. A ces 5 sites d’assemblage s’ajoutent 6 sites de production d’organes
mécaniques qui eux aussi tournent à plein régime avec même sur les moteurs des équipes qui «
travaillent en double SD » dans la terminologie maison, ce qui signifie un travail 7j/7 en 3 équipes en
semaine et deux équipes le week-end. « Nous avons fait 10 lancements sur les 2 dernières années et
nous sommes en train d’intégrer les partenaires avec en plus un marché européen qui progresse plus
que ce que nous avions prévu, qui a fait que le besoin à court terme a beaucoup augmenté. Notre
priorité est de stabiliser les volumes et les nouveaux démarrages », explique le dirigeant. Il réfute le
risque qualité pointé par certains syndicats, qui serait la conséquence de ce haut niveau d’intérimaires.
« Chaque personne qui travaille sur une chaîne fait une formation standard de 5 semaines
indépendamment de son statut administratif et, sur les 1 000 cols bleus que nous avons embauchés, 90
% étaient des intérimaires », déclare-t-il. « Une fois que nous avons un aurons fini les démarrages des
voitures, nous ferons un plan d’atterrissage usine par usine », ajoute José Vicente De Los Mozos.
L’actualité du groupe Renault, c’est aussi la croissance à l’international, importante pour « donner de la
robustesse au groupe Renault ». « Le groupe Renault est aujourd’hui une référence dans l’automobile »,
déclare M. De Los Mozos. La transformation numérique dans l’usine du futur est un des prochains
chantiers. « Les éléments clés de l’usine du futur, ce sera l’amélioration de la satisfaction client avec la
traçabilité des produits et des processus et l’amélioration de la performance avec la connectivité »,
explique le dirigeant. Renault mène actuellement une vingtaine d’expériences dans différents sites et, à
l’avenir, le travail en usine sera « moins pénible » et nécessitera « des compétences différentes »,
précise-t-il.
BMW et la FFR renouvellent leur partenariat
La Fédération française de Rugby (FFR) est accompagnée depuis quatre ans par BMW Groupe France.
Alors que le contrat liant les deux parties arrivait à son terme, ces dernières ont profité du Mondial de
l’Automobile de Paris pour annoncer la prolongation jusqu’en 2020 de leur partenariat. Voire davantage,
à en croire le président de la filiale du constructeur allemand, Serge Naudin, pour qui « cette
collaboration s’inscrit dans le long terme ». (JOURNALAUTO.COM 6/10/16)
Bosch augmente de 50 % la capacité de production de son usine de
Moulins-Yzeure
Bosch a annoncé qu’il allait augmenter de 50 % la capacité de production de son usine de
Moulins-Yzeure (Allier), avec des embauches à la clé, après avoir obtenu des concessions de la part des
organisations syndicales de l’établissement. Les représentants du personnel ont en effet accepté une «
flexibilité accrue dans l’organisation du temps de travail » et une « modération salariale partielle », a
expliqué l’équipementier allemand dans un communiqué.
« Ce nouvel accord permettra à Moulins-Yzeure de gagner en compétitivité et faire face à un marché
automobile de plus en plus concurrentiel. Il est la preuve que des solutions existent toujours lorsque le
personnel et la direction acceptent de faire des efforts mutuels », s’est félicité le président de Bosch
France, Heiko Carrie, cité dans le texte. En 2013, la direction et les syndicats avaient déjà signé un
premier accord « de performance industrielle », qui avait permis de pérenniser l’activité du site sur
plusieurs années.
Aux termes de l’accord, Bosch va transférer une ligne de production de correcteurs électroniques de
trajectoire (ESP) de son usine allemande de Blaichach vers Moulins. L’usine française comptera ainsi
trois lignes de production d’ESP. Pour accompagner cette montée en puissance, des embauches, d’un
nombre non précisé, sont prévues « d’ici à fin 2018 » dans l’usine, qui compte actuellement quelque
300 salariés.
Bosch, qui a signé des accords de ce genre dans plusieurs de ses unités françaises, affirme avoir investi
18 millions d’euros à Moulins entre 2010 et 2016. (AFP 6/10/16)
Trois start-ups françaises ont séduit le groupe BMW
Pour la première fois, la filiale française de BMW a organisé un concours ouvert aux start-ups. Sur les 80
dossiers étudiés, trois entreprises – Oridao, Nexyad et Sentryo - sont sorties du lot et ont pu présenter
leur technologie innovante au siège du groupe à Munich et rencontrer pendant une semaine des
décideurs de l’entreprise et les équipes du centre d’innovation BMW Startup Garage. Les trois
entreprises ont noué des contacts précieux au sein du groupe et se sont vu attribuer un numéro de
fournisseur, indispensable pour travailler avec le groupe.
Oridao fournit déjà sa technologie au secteur de l’aéronautique pour, par exemple, s’assurer qu’un
hélicoptère ou un avion est utilisé dans des conditions normales, sans avoir à passer par des tiers de
confiance extérieurs. « Nous proposons une solution innovante sur le principe de la blockchain, qui
permet au véhicule de gérer hors-ligne des échanges sécurisés (paiement, droit d’accès, etc.), explique
Nicolas Reffé, président de l’entreprise. « Nous pouvons faire des choses simples comme le contrôle du
kilométrage du véhicule ou de son régime moteur, comme le fait Porsche avec son test PIWI, mais notre
solution est, elle, infalsifiable. Nous pouvons aussi gérer les échanges avec d’autres objets connectés,
prestataires de service, concessionnaires, ou la communication entre voiture autonome », grâce à une
technologie de communication RFID longue distance qui met instantanément en réseau, en haut-débit,
les véhicules et objets connectés localement et sans infrastructure, ajoute-t-il.
Nexyad réalise pour sa part un logiciel d’estimation embarquée en temps réel du risque de conduite.
Une application mobile sera lancée en fin d’année, qui pourra être achetée par les conducteurs
eux-mêmes pour s’auto-évaluer, ou être financée par leur assureur ou leur entreprise. « Notre système
peut, par exemple, pour le compte d’un assureur, suivre la dégradation de la qualité de conduite des
conducteurs de plus de 60 ans et leur proposer, en temps utile, une formation ou une visite médicale »,
explique Gérard Yahiaoui, président de la société. A la différence des logiciels d’écoconduite classique,
Nexyad utilise la géolocalisation pour connaître les situations de conduite (virage, carrefour, école, etc.)
et ainsi prévenir le conducteur (vous arrivez trop vite !) et noter son comportement (vitesse). Les
données sont traitées localement (dans le smartphone ou dans l’électronique embarquée du véhicule)
pour être compatible avec les exigences de la CNIL et fournissent une réponse globale, comme « bon
conducteur à 80 % », qui peut être communiquée à l’assureur, et donnent des conseils au conducteur
qui ne sont pas nécessairement communiqués à son assureur. « En utilisant la cartographie Here et la
technologie Microsoft, nous nous adossons à des partenaires solides qui vont nous aider à devenir le
leader mondial en matière d’outils de sécurité routière embarquée », ambitionne le dirigeant.
Enfin, Sentryo, entreprise implantée à Lyon qui emploie une vingtaine de salariés, propose une solution
de cybersécurité conçue pour l’internet industriel, afin d’empêcher les intrusions dans les réseaux qui
gèrent à distance les robots d’une usine. Elle travaille par ailleurs sur l’extension de sa solution à
l’automobile : « Nous commercialisons déjà notre technologie à des sociétés comme EDF ou Total, mais
nous étudions la faisabilité de notre système dans un monde automobile connecté. Notre objectif est
que, d’ici à deux ans, nous soyons en charge de la détection des intrusions dans le réseau connecté
d’une ou plusieurs marques », explique Thierry Bouquet, président et cofondateur de l’entreprise qui a
levé deux millions d’euros en ce début d’année. (AUTOACTU.COM 7/10/16)
ALLEMAGNE
Car2Go compte désormais 2 millions d’utilisateurs
Le nombre de clients du service d’autopartage de Daimler, Car2Go, a bondi de 43 % en un an. Le
service compte désormais 2 millions de clients.
« Nous étions les premiers sur le marché de l’autopartage en 2009 et nous n’avons cessé depuis de
séduire de nouveaux clients dans plus de villes », souligne Olivier Reppert, président de Car2Go.
Car2Go exploite actuellement une flotte de 14 000 véhicules répartis dans 30 villes dans le monde.
Daimler a d’ailleurs indiqué qu’il prévoyait de lancer ce service à Bruxelles (après des implantations en
Espagne en 2015 et en Chine en 2016).
Daimler a précisé qu’une voiture du service Car2Go est utilisée toutes les secondes et demie.
Les villes comptant le plus de clients Car2Go sont Berlin (141 000 utilisateurs), Hambourg (134 000),
Rome (125 000), Milan, Vancouver, Chongqing, Vienne, Madrid et Calgary. (JOURNALAUTO.COM 6/10/16)
Volkswagen déguise ses techniciens en sièges d’automobiles
Afin de tester les réactions des piétons et des usagers de la route face aux voitures autonomes,
Volkswagen a déguisé ses techniciens qui conduisent leurs voitures autonomes lors d’essai en sièges
d’automobiles. Cela permet d’observer la réaction des passants à une voiture sans chauffeur et ainsi
analyser comment les voitures autonomes peuvent influencer la communication non-verbale des
usagers de la route. (AUTOMOBILWOCHE 6/10/16)
AUSTRALIE
Ford arrête sa production en Australie
Ford a produit sa dernière voiture en Australie le 7 octobre.
Le constructeur avait annoncé il y a trois ans qu’il cesserait de produire des voitures dans ses usines
australiennes non rentables.
« C’est un jour rempli d’émotion pour toute l’équipe de Ford Australia », a déclaré Graeme Whickman,
directeur général de la filiale.
Ford continuera à importer et à vendre des véhicules sur le marché australien. (AFP 7/10/16)
BRÉSIL
Le marché brésilien a reculé de 20,1 % en septembre
Les ventes totales de véhicules au Brésil ont reculé de 20,1 % en septembre, à 159 961 unités, et de
22,8 % sur neuf mois, à 1 508 795 unités, indique l’Anfavea (Association des constructeurs au Brésil).
Les ventes de voitures et de véhicules utilitaires légers, notamment, ont reculé de 19,6 % en septembre,
à 155 065 unités, portant le volume pour les neuf premiers mois de 2016 à 1 460 627 unités, en baisse
de 22,5 %, indique l’Anfavea (Association des constructeurs au Brésil).
Les ventes de camions ont chuté de 29,2 % en septembre, à 4 195 unités, et de 30 % sur neuf mois, à
38 867 unités. Enfin, les ventes d’autobus ont reculé de 46,2 % en septembre, à 701 unités, et de 32,2
% sur neuf mois, à 9 301 unités.
Par marques, General Motors a dominé le marché brésilien des véhicules légers en septembre, avec 28
263 véhicules écoulés, suivi de Fiat (21 972), de Ford (16 011), de Toyota (14 424), de Hyundai (13
574), de Renault (12 133) et de Volkswagen (11 786).
Pour l’ensemble de l’année 2016, l’ANFAVEA confirme sa prévision d’une baisse du marché brésilien de
19 %, à 2,080 millions d’unités. (COMMUNIQUE ANFAVEA 6/10/16)
La production de véhicules au Brésil a baissé de 2,2 % en septembre
La production de véhicules au Brésil (voitures, utilitaires légers et véhicules de fort tonnage) a diminué
de 2,2 % en septembre, à 170 815 unités, et de 18,5 % sur les neuf premiers mois de 2016, à 1 553 951
unités, a annoncé l’Anfavea (Association des constructeurs).
La production de voitures et utilitaires légers, notamment, a reculé de 18,3 % sur les neuf premiers mois
de l’année, à 1 493 022 unités. Celle de camions a baissé de 21,7 % sur neuf mois, à 46 447 unités.
Enfin, la production d’autobus a diminué de 22,5 % sur neuf mois, à 14 482 unités.
Les exportations de véhicules ont par ailleurs augmenté de 15,8 % en septembre, à 38 779 unités, et de
19,2 % sur neuf mois, à 351 175 unités. (COMMUNIQUE ANFAVEA 6/10/16)
CANADA
Magna renonce à construire un nouveau siège au Canada
Le siège de Magna restera à Aurora au moins jusqu’en 2022.
L’équipementier canadien a suspendu son projet de construire un nouveau siège et un centre de
recherche et développement à King Township, au nord de Toronto. Il avait acheté des terrains à King
Township en 2015, en vue d’y implanter un nouveau siège social d’ici à décembre 2017. (AUTOMOTIVE
NEWS 6/10/16)
CHINE
Ballard a livré des autobus à pile à combustible à la ville de Foshan
L’entreprise canadienne Ballard Power Systems a livré le mois dernier 12 autobus à pile à combustible à
la ville de Foshan, en Chine, en vue de leur évaluation. Si l’expérience est concluante, 300 autobus
devraient être mis en service. (AUTOMOTIVE NEWS CHINA 7/10/16)
GAC rénove son usine de Hangzhou
Le groupe chinois Guangzhou Automobile Group (GAC) rénove son usine de Hangzhou. Une fois ces
travaux achevés - en octobre 2017 -, le site pourra produire 100 000 véhicules de la marque Trumpchi
par an.
Selon le constructeur, les travaux de rénovation devraient coûter 3,8 milliards de yuans (512 millions
d’euros).
A terme, GAC prévoit de doubler les capacités de production de son usine de Hangzhou. Selon le
constructeur chinois, l’augmentation des capacités de production du site permettront de résoudre les
difficultés de production qui limitaient les ventes de la marque Trumpchi.
L’autre usine de GAC qui assemble des Trumpchi ne dispose que de capacités de production de 200 000
véhicules par an. A titre de comparaison, sur 8 mois, GAC a vendu 219 222 véhicules de la marque
Trumpchi (+ 139 %). (AUTOMOTIVE NEWS CHINA 7/10/16)
Geely prévoit de créer une marque de haut de gamme
Geely prévoit de créer une marque de voitures électrifiées de haut de gamme destinées aux marchés
étrangers. Le groupe chinois indique qu’il devrait s’agir d’une marque de « haut de gamme abordable ».
Elle distribuera les modèles électriques et hybrides rechargeables de Geely assemblés dans l’usine de
Taizhou (Est de la Chine).
La future marque devrait commercialiser des véhicules aux Etats-Unis et en Europe. (AUTOMOTIVE
NEWS CHINA 7/10/16)
Geely démarre la production dans son usine de Baoji
Geely démarre la production dans son usine de Baoji (province du Shaanxi), sa deuxième usine dans le
nord-ouest de la Chine (après celle de Lanzhou).
Le site a nécessité un investissement de 7,2 milliards de yuans (971 millions d’euros) et produira jusqu’à
200 000 véhicules et 200 000 moteurs par an.
Geely va assembler le modèle Boyue dans son usine de Baoji. Ce véhicule de loisir a enregistré une forte
demande depuis son lancement en mars.
En plus des usines de Lanzhou et Baoji, Geely construit également une troisième usine dans le nord de
la Chine, à Zhangjiakou, où il assemblera un véhicule de loisir compact. (AUTOMOTIVE NEWS CHINA
7/10/16)
Les ventes de Volvo Cars en Chine ont augmenté de 28 %
Les ventes de Volvo Cars en Chine ont augmenté de 28 % en septembre, à 8 891 unités. Sur 9 mois, les
ventes de la marque sur le marché chinois se sont établies à 63 387 unités (+ 12 %).
La hausse enregistrée en septembre est notamment due à une forte demande pour deux modèles
produits localement, les XC60 et S60 (assemblés dans l’usine de Chengdu).
Par ailleurs, AUTOMOTIVE NEWS CHINA (7/10/16) indique que Volvo va lancer la S90 en Chine d’ici à la
fin de l’année. Le modèle, assemblé en Chine, devrait également être exporté vers les marchés
américain et européens. La date de début de l’exportation du modèle n’a pas encore été annoncée.
Adient et Jinbei ont fondé une coentreprise à parité
Adient Asia Holding (l’ex-division asiatique de Johnson Controls) et Shenyang Jinbei Automotive ont
fondé une coentreprise à parité pour fabriquer des sièges pour les camions de faible et moyen tonnages
de Jinbei.
La coentreprise reprendra l’activité de production de sièges de l’ancienne société conjointe Jinbei
Johnson Controls Automotive Interiors.
AUTOMOTIVE NEWS CHINA (7/10/16) rappelle que Johnson Controls a transformé sa division Sièges
Automobiles en une nouvelle société baptisée Adient.
CORÉE DU SUD
Les ventes de voitures importées en Corée du Sud ont fortement baissé en
septembre
Les ventes de voitures importées en Corée du Sud ont à nouveau fortement diminué en septembre,
après l’interdiction de la commercialisation de 80 modèles Volkswagen et Audi dans le pays.
16 778 voitures importées ont été vendues le mois dernier (- 17,7 %), ce qui porte le volume pour les
neuf premiers mois de l’année à 165 189 unités (- 7,8 %), a annoncé la KAIDA (association des
importateurs).
Les ventes d’Audi et de Volkswagen ont chuté de 85,1 % et 93,7 % respectivement en septembre (à 506
et 184 unités).
Mercedes a été la marque importée la plus vendue sur le marché coréen le mois dernier, avec 5 087
unités écoulées (+ 17,5 %). BMW s’est classé deuxième (avec 3 031 unités, - 13,5 %). (YONHAP 7/10/16)
ETATS-UNIS
Daimler a accepté de payer 28,5 millions de dollars pour régler des litiges
Daimler, plus précisément sa division Detroit Diesel, a accepté de payer 28,5 millions de dollars pour
régler des litiges liés aux émissions polluantes de ses véhicules aux Etats-Unis.
Dans le détail, Detroit Diesel va investir 14,5 millions de dollars pour réduire les émissions polluantes de
ses véhicules et va verser 14 millions de dollars de sanction civile.
Selon le gouvernement américain, la division Detroit Diesel aurait violé le Clean Air Act (loi sur la qualité
de l’air aux Etats-Unis), en vendant près de 7 800 poids lourds en 2010, sans l’homologation adéquate.
Afin d’éviter une longue procédure, la division de Daimler a accepté cet arrangement, aux termes
duquel le constructeur n’aura pas à rappeler les poids lourds concernés. (AUTOMOTIVE NEWS EUROPE
6/10/16)
Volkswagen a annoncé que son futur véhicule de loisir se nommerait Atlas
Volkswagen a annoncé que son futur véhicule de loisir de moyennes dimensions (dérivé du concept
CrossBlue, dévoilé au Salon automobile de Detroit de 2013) se nommerait Atlas. Le modèle, destiné au
marché américain, est attendu au printemps prochain.
Le nom Atlas, qui avait été gardé secret, a été dévoilé lors de la présentation du modèle à Santa Monica
(Californie). Il a été choisi pour être plus facilement prononcé par les Américains (par rapport aux noms
des autres véhicules de loisir de la marque).
L’Atlas dispose de 7 places. Il sera assemblé dans l’usine de Volkswagen à Chattanooga. La production
doit débuter à la fin de l’année. (AUTOMOTIVE NEWS EUROPE 6/10/16)
Fuyao prévoit d’investir 70 millions de dollars dans son usine dans le
Michigan
Fuyao prévoit d’investir 70 millions de dollars dans son usine de Plymouth dans le Michigan. Le fabricant
chinois de verre pour le secteur automobile prévoit de transformer ce site en une usine et un centre de
développement dédiés au verre pour les véhicules.
L’usine de Fuyao à Plymouth appartenait auparavant à Grand Sakwa. Le Chinois l’a acquise en août et
prévoit d’y créer 958 emplois d’ici à 2019, dont 50 emplois d’ici à la fin de l’année et 450 emplois en
2017.
Le site de Plymouth, une fois rénové par Fuyao, sera utilisé pour réaliser l’assemblage final de produits
en verre (notamment des pare-brise), à partir de verre fabriqué dans les usines de Fuyao dans l’Ohio et
au Canada.
Fuyao détient 65 % du marché du vitrage automobile en Chine et croît rapidement aux Etats-Unis.
(AUTOMOTIVE NEWS 6/10/16)
EUROPE
Nissan en passe de lancer son offre de services connectés NissanConnect
Fleet
Nissan a l’intention de lancer prochainement une offre de services connectés pour les gestionnaires de
parcs, dénommée "NissanConnect Fleet".
Il s’agit d’une offre destinée aux clients professionnels de la marque et développée grâce à un
partenariat scellé avec la société Telogis. Elle permettra aux entreprises et gestionnaires de parcs
d’effectuer une gestion centralisée de leurs flottes afin notamment d’optimiser les déplacements de
leurs collaborateurs et d’améliorer leur sécurité au volant (Telogis propose une solution qui permet de
suivre en temps réel les véhicules et le comportement des collaborateurs au volant, mais aussi de
recevoir des alertes en cas d’accident).
"Les clients professionnels de Nissan pourront bénéficier de tous les bénéfices de la connectivité dans la
gestion de leurs flottes, en temps réel", souligne notamment Philippe Guerin-Boutaud, directeur général
de l’unité V.U.L de Nissan. Pour Telogis, "les gestionnaires de parcs bénéficieront d’un véritable retour
sur investissement".
La solution sera disponible sur le marché européen à l’automne sur la majorité des véhicules de la
marque (Qashqai, Juke, X-Trail, Leaf, Pulsar, Navara, NV200, e-NV200, NT400 Cabstar). (JOURNAL DE
L’AUTOMOBILE 6/10/16)
INDE
Nissan lance une offensive produits en Inde
Nissan lancera huit nouveaux modèles en Inde d’ici à 2021, a déclaré Christian Mardrus, directeur de la
région Inde, Afrique et Moyen-Orient du constructeur.
Des modèles Nissan sont prévus mais également des modèles Datsun développés en Inde. "Notre
nouvelle stratégie porte sur une plus nette différenciation des modèles, avec toutefois des plateformes
communes et des modules communs", a souligné M. Mardrus. "Nous allons multiplier les exemples
Kwid/Redi-GO ; la Renault Kwid et la Datsun Redi-GO partagent plus de 50 % de leurs pièces, ce qui
permet de contenir les coûts, mais leurs styles et certains éléments sont différents", explique M.
Mardrus.
Les SUV et crossovers domineront cette offensive produits, ajoute de son côté Guillaume Sicard,
directeur général de Nissan India. Nissan compte par ailleurs faire de l’Inde une base d’exportations vers
l’Afrique et le Moyen-Orient. (AUTOMOTIVE NEWS 6/10/16)
Le Groupe PSA travaille sur son retour en Inde
Carlos Tavares, président de PSA, a indiqué que le groupe travaillait sur une stratégie de développement
en Inde, notamment pour y relancer ses projets d’implantation. Il estime que le marché indien offre un
fort potentiel et s’intègre totalement dans le cadre du plan "Push to Pass".
M. Tavares a toutefois précisé qu’il ne fallait pas "être trop impatient et que les projets n’étaient pas
finalisés".
PSA avait déjà fait une première tentative d’implantation en Inde dans les années 90 pour y fabriquer et
commercialiser des 309, mais s’était retiré en 1997.
Le marché automobile indien semble être sorti de la phase de ralentissement observée l’an passé. Les
ventes devraient atteindre le seuil des 3 millions d’unités au cous de l’exercice fiscal 2016-2017, contre
2,8 millions en 2015-2016. Les analystes visent 6 millions d’unités d’ici à 2020. (ECONOMIC TIMES
4/10/16)
IRAN
Des Citroën sortiront d’une usine iranienne à partir de 2018
Des Citroën sortiront d’une usine iranienne à partir de 2018, aux termes d’un accord de coentreprise
scellé avec le groupe automobile Saipa, a annoncé le Groupe PSA, maison-mère de la marque aux
chevrons. Le président du constructeur Carlos Tavares a en effet signé le 6 octobre à Kashan (200 km
au sud de Téhéran) le contrat liant son groupe à Saipa, partenaire historique de Citroën, mais qui n’avait
plus produit de voitures de cette marque depuis le début de la décennie.
Conformément à l’accord-cadre paraphé le 21 juillet, la nouvelle coentreprise à 50-50 « investira plus de
300 millions d’euros en capacités industrielles et en recherche et développement au cours des cinq
prochaines années », indique le Groupe PSA. « L’accord s’accompagne d’un transfert de technologies et
d’un haut niveau de contenu local », ajoute-t-il. Il s’agit d’un prérequis du gouvernement iranien, qui
cherche à moderniser le secteur automobile durement touché par des sanctions internationales liées au
programme nucléaire. Le Groupe PSA avait d’ailleurs quitté l’Iran en 2012 sous la pression de ces
sanctions et, à la faveur de leur levée, a annoncé le retour de ses marques DS, Peugeot et Citroën dans
le pays.
« La production à Kashan de trois véhicules adaptés au cœur du marché iranien démarrera en 2018 »,
souligne le Groupe PSA, qui n’a pas donné d’autre détail sur ces modèles dans l’immédiat. « Début 2017,
des véhicules importés marqueront le retour en force des chevrons dans le pays », a encore promis
l’entreprise, dont les responsables soulignent que Citroën jouit d’une bonne image de marque en Iran.
Quelque 100 000 berlines Xantia, seul véhicule « premium » iranien, y ont été fabriquées et vendues
dans la décennie 2000-2010. Citroën bénéficiera aussi d’un réseau commercial exclusif de 150 points de
vente ouverts « dans les cinq prochaines années », selon la même source.
L’usine Saipa de Kashan, la plus moderne d’Iran puisqu’elle a été inaugurée en 2010, produit
actuellement des versions locales d’automobiles sud-coréennes Kia des années 1980n ainsi qu’un 4x4
urbain chinois.
Les produits Citroën monteront en cadence jusqu’à occuper toute la capacité de l’usine. Le Groupe PSA
envisage un rythme annuel de 150 000 unités à l’horizon 2021, mais l’installation peut à priori sortir plus
de 200 000 véhicules, selon des responsables de l’entreprise.
Les relations entre Citroën et Saipa existent de longue date : la marque française a produit et
commercialisé des véhicules à partir de 1966 en Iran. A l’époque, il s’agissait de dérivés de 2CV. Avec
cette signature, Le Groupe PSA se retrouve engagé dans deux coentreprises en Iran : l’autre, scellée en
juin, concerne la marque Peugeot et son partenaire de longue date Iran Khodro. (AFP 6/10/16)
Les équipementiers français envisagent une installation en Iran
Valeo, Faurecia et Plastic Omnium, les trois grands équipementiers français, s’interrogent chacun à leur
façon sur la politique à suivre en Iran. D’un côté, il y a les risques liés à la position encore délicate du
pays vis-à-vis des Etats-Unis. Et, de l’autre, leurs clients, au premier rang desquels Renault et le Groupe
PSA, qui réclament leur présence.
Chez Plastic Omnium, on reste au stade des discussions, guère plus. « Nous ne sommes pas présents en
Iran, indique Pierre Burelle, président de l’entreprise. « On ira si nos clients nous le demandent »,
précise-t-il tout de même.
Chez Valeo, on réfléchit également. Mais une équipe de 10 personnes explore déjà la région, où le
groupe français est absent. « Nous n’avons rien signé encore, et nous avons envie de faire quelque
chose », explique le président Jacques Aschenbroich, qui veut l’assurance d’avoir des « contrats » et d’«
être majoritaire » dans une éventuelle coentreprise, avant de se lancer. Il n’exclut pas des accords de
licence si certains éléments apparaissent finalement trop préoccupants. Non pas le financement (« trois
banques françaises le font »), mais le « risque d’une balle perdue » : « Pour aller là-bas avec les
sanctions résiduelles, il faut exclure tous les salariés liés aux Etats-Unis, et il ne faut pas avoir plus de 10
% des composants américains dans nos produits iraniens », note Jacques Aschenbroich, qui ajoute,
néanmoins, que, ne pas y aller, « c’est perdre des contrats et laisser la place à la concurrence ».
« Nous aurons d’autres soucis si Donald Trump passe aux élections américaines », souligne par ailleurs
Patrick Koller, directeur général de Faurecia. En attendant, « la complication, c’est d’être payé et de
sortir l’argent », dit-il. Faurecia possède déjà 3 sites de sièges près de Téhéran, puisque le groupe est
resté sur place pendant les sanctions. « On va augmenter nos capacités, investir dans les intérieurs et
les échappements », annonce-t-il. (ECHOS 7/10/16)
Les grandes ambitions automobiles de l’Iran
Un rectangle de sept kilomètres sur deux dans la lointaine banlieue de Téhéran, au pied des montagnes
séparant la capitale iranienne de la mer Caspienne. C’est depuis cette usine géante qu’Iran Khodro veut
prendre un nouvel élan. Via les accords passés avec Renault et le Groupe PSA, les 30 000 salariés du
site assembleront bientôt des Peugeot 208 et 301, entre autres - soit des modèles bien plus sophistiqués
que leur production actuelle. Pour servir son marché intérieur (et exporter), le premier constructeur
iranien souhaite doubler sa production en dix ans, et atteindre 1,1 million d’unités en 2025.
Le rêve d’Iran Khodro colle de près avec celui des autorités iraniennes, son actionnaire à 14 %. Avec
Saipa, l’autre « régie » nationale, tous entendent profiter de la levée progressive des sanctions
internationales pour faire de l’Iran un point névralgique de l’automobile mondiale. En clair, Téhéran vise
une production de 3 millions de véhicules d’ici à 2025, presque deux fois plus que le pic historique de
2011 (1,6 million de véhicules), et quatre fois plus qu’en 2013, au plus fort de l’embargo international.
Malgré une profonde récession, l’Iran était classé au 16ème rang mondial des pays producteurs en 2014,
juste derrière la Turquie.
Les autorités locales veulent également devenir un centre d’exportation, avec pour objectif d’écouler 1
million de voitures à l’extérieur de leurs frontières en 2025. Ces huit dernières années, le pays a exporté
environ 200 000 véhicules vers l’Irak, la Syrie, la Russie, voire l’Algérie ou le Venezuela. Pour y parvenir,
le gouvernement iranien compte multiplier les coentreprises avec les constructeurs étrangers, et «
réserver 50 % du marché aux marques locales », détaille Thomas d’Haussy chez PSA.
Si les constructeurs allemands ne semblent pas encore vraiment lancés, Nissan et Hyundai ne veulent
pas rater l’occasion, aux côtés des français. « On veut des joint-ventures pour apprendre, pour acquérir
un savoir-faire en design et en plateformes », souffle un cadre de Saipa. « Ils sont bons, même s’ils
manquent de pièces », confirme Patrick Koller, directeur général de Faurecia. Il existe bien un millier de
fournisseurs locaux, mais ceux-ci sont assez fragmentés. Résultat, quelques éléments manquent à
l’appel, comme les échappements, les pneus ou les faisceaux non filaires. « Ils ont raison de vouloir se
positionner comme un centre important dans la région. Leurs opérateurs sont bien formés, et leurs
ingénieurs parlent anglais », note José Vincente De Los Mozos, directeur industriel de Renault.
Cela semble le cas chez Saipa, à Kashan, une grosse ville nichée entre Téhéran et Ispahan. « Ici, on
dispose de beaucoup de place », euphémise Fariboz Shahbaz, président du constructeur iranien. D’après
lui, cette seule usine de Kashan pourrait à terme produire pas moins d’un million de véhicule à l’année,
si les débouchés sont là. « Cette usine est similaire à ce que j’avais à Mangualde, au Portugal », indique
Yann Martin, le nouveau dirigeant la coentreprise Citroën-SAIPA. Avec, en prime, des salaires moins
élevés qu’au Maroc, à peine quatre euros de l’heure. (ECHOS 7/10/16)
MEXIQUE
1,1 million de véhicules ont été vendus au Mexique sur neuf mois
Les ventes de véhicules légers au Mexique ont augmenté de 18 % en septembre, à 131 443 unités, a
annoncé l’association mexicaine des distributeurs d’automobiles.
1,12 million de véhicules légers ont été vendus dans le pays depuis le début de l’année ( + 18 %).
(AUTOMOTIVE NEWS 6/10/16)
Hausse de la production et des exportations de véhicules en septembre
La production de véhicules au Mexique a augmenté de 2,4 % au mois de septembre, à 285 344 unités, a
annoncé l’AMIA (association de l’industrie automobile mexicaine). Les exportations ont également
augmenté le mois dernier, de 8,8 %, à 235 612 unités.
Sur les neuf premiers mois de 2016, la production a augmenté de 0,9 % (à 2,58 millions d’unités), mais
les exportations ont diminué de 1,5 % (à 2,05 millions d’unités). (AUTOMOTIVE NEWS 6/10/16)
ROUMANIE
Eberspächer vient d’ouvrir une usine en Roumanie
Après avoir annoncé l’expansion de son usine au Michigan (cf. revue de presse du 5/10/16), Eberspächer
vient d’ouvrir une usine à Oradea, en Roumanie. Le site déjà opérationnel - disposera de capacités de
production de 1,5 million de silencieux et catalyseurs pour systèmes d’échappement par an d’ici à 2020.
Ces capacités seront ensuite portées à 5 millions d’unités par an. A moyen terme, l’usine devrait
employer 650 salariés. (AUTOMOBILWOCHE 6/10/16)
ROYAUME-UNI
Nissan cessera de produire la Note à Sunderland au printemps prochain
Nissan cessera de produire la Note dans son usine de Sunderland au printemps prochain afin de libérer
des capacités pour le Qashqai, modèle Nissan le plus vendu en Europe.
La Note était fabriquée à Sunderland depuis 2006, date du lancement de la première génération. La
deuxième génération a été introduite en 2013 mais ses ventes ont fortement reculé, passant de 33 038
unités au cours des huit premiers mois de 2015 à 24 800 sur la période équivalente de 2016.
(AUTOMOTIVE NEWS EUROPE 6/10/16)
Ford, Vauxhall et Nissan relèvent leurs prix sur le marché britannique
Plusieurs constructeurs ont annoncé des hausses de tarifs au Royaume-Uni, après le vote en faveur du «
Brexit » qui a entrainé une baisse de la livre.
Karl-Thomas Neumann, président de GM Europe, a annoncé au Mondial de l’Automobile que Vauxhall
allait relever ses prix d’au moins 2 %.
Guillaume Cartier, directeur des ventes et du marketing de Nissan Europe, a également annoncé à ce
salon que le constructeur relevait ses prix sur le marché britannique de 1,5 % à 2 %, ajoutant qu’il
s’agissait de la « première vague » de hausse.
Ford a pour sa part augmenté ses prix de 1,5 % environ en septembre. Honda relèvera de son coté les
tarifs de ses modèles de 0,9 % en moyenne ce mois-ci, tandis que les prix de certains modèles de
Suzuki augmenteront de 2 %.
Groupe PSA avait été le premier à réagir à la dépréciation de la livre, en augmentant ses prix de 2 %
environ au début du mois d’août. (AUTOMOTIVE NEWS EUROPE, AUTOCAR 6/10/16)
RUSSIE
Toyota rappelle 219 811 voitures en Russie
Toyota va rappeler 219 811 voitures en Russie équipées d’un système de récupération des vapeurs
utilisant un absorbeur en carbone dans le réservoir.
Les modèles concernés sont des Auris, Prius, Corolla et Lexus CT 200h vendus entre février 2007 et
septembre 2015. (REUTERS 5/10/16)
La production de Hyundai en Russie a diminué de 8 % depuis le début de
l’année
Hyundai a fabriqué 151 100 véhicules dans son usine de Saint-Pétersbourg sur les neuf premiers mois
de 2016 (- 8,3 %). Il prévoit d’y produire 200 000 véhicules sur l’ensemble de l’année.
L’usine de Saint-Pétersbourg assemble depuis le mois d’août le Creta. Plus de 9 000 exemplaires du
modèle ont été produits jusqu’ici. (AUTOSTAT 6/10/16)