infographiste - Infor Jeunes

Comment êtes-vous devenue
infographiste?
INFOGRAPHISTE
A 16 ans, j'arpentais déjà les allées du SIEP et
j’y ai découvert la 3D pour laquelle je me suis
inscrite à la Haute Ecole Albert Jacquard. Je
me suis aperçue que j’avais finalement plus
d’affinités avec le prépresse. Mais depuis
toute petite, j’ai toujours été attirée par la créa
en tous genres et j’ai utilisé l’ordinateur très
jeune.
Quels sont les aspects positifs et
négatifs de votre métier ?
Prénom : Jessica
Age : 26 ans
Diplôme : Baccalauréat en techniques
infographiques
En quoi consiste votre profession ?
Le job d’infographiste est la phase technique
qui intervient après toute la partie
« création » et orientation graphique suivant
la demande. C’est donc la préparation des
fichiers avant leur utilisation. Je suis
spécialisée en presse, il s'agit donc de la
« mise au net » avant l’envoi chez
l’imprimeur. Mais étant employée dans une
PME et aimant également l’aspect graphique
du métier, je travaille aussi en tant que
graphiste.
L’aspect négatif est que si on ne se tient pas
« à la page » on peut vite être dépassé par les
techniques, l’évolution des programmes et « la
mode visuelle ». En principe, un infographiste
n’est pas un graphiste et doit donc gérer la
partie technique et non la création. Le boulot
peut, à la longue, avoir un aspect redondant.
De plus, cette profession n’étant pas protégée,
n’importe qui peut s’auto-proclamer graphiste
ou infographiste.
Les aspects positifs sont qu’un infographiste
peut
être
polyvalent
s’il
s’en
sort
graphiquement. C’est comme ça que la
plupart des infographistes participent à la
création des projets sur lesquels ils travaillent
de A à Z. Cela dépend également de
l’entreprise. On est plus polyvalent dans une
PME que dans une grosse boite où toutes les
tâches
sont
définies.
Multiplier
les
compétences (web, 3D, print, etc.) fait
également grimper les salaires.
Editeur responsable : Fabian Martin, Président - Infor Jeunes Namur asbl - rue du Beffroi, 4 - 5000 Namur
23/11/2012
Quels conseils donneriez-vous à un
jeune qui se lancerait dans ce
métier ?
Il faut se nourrir de tout ce que l’on voit,
rester informé sur ce qu’il se passe, ce qui
fait les tendances…
De visiter des expos, se nourrir de tout ce
qui se fait visuellement. La photo, le
graphisme, la mode, la déco, tout est lié.
Les tendances sont très importantes.
C’est un métier de passion pour lequel il ne
faut pas compter ses heures et où être à
cheval sur les heures n'est pas bien perçu.
Les études?
Pour ma part, j’ai fait mes études en 3 ans
à la Haute Ecole Albert Jacquard à Namur.
Nous avons été très bien formés, autant
techniquement, comme le nom des études
l’indique (techniques infrographiques), que
graphiquement. Nous avons appris à avoir
un avis critique sur nos travaux et sur ce
qui «fonctionne» ou pas, à construire des
projets. Nous avons été mis en situation de
clients/professionnels et nous avons suivi
un stage de 3 mois en entreprise en
troisième année.
...Plus encore
Hautes écoles et instituts de promotion sociale:
Haute Ecole Francisco Ferer: www.he-ferrer.eu
Haute Ecole de la Communauté française en Hainaut:
www.isims.be
Haute Ecole de la province de Liège: www.hepl.be
Haute Ecole Albert Jacquard: www.infographie-sup.be