un ex-député accusé d`avoir fui après un accident
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un ex-député accusé d`avoir fui après un accident
CHRYS☺ULA/DR LE QUOTIDIEN DE MORGES ET DE SA RÉGION VOTATIONS A 100 francs, la taxe resterait parmi les plus basses en Europe PAGE 13 MERCREDI 16 OCTOBRE 2013 | www.lacote.ch | N 199 | CHF 2.50 /€ 2.50 | J.A. - 1260 NYON 0 Vich: un ex-député accusé d’avoir fui après un accident CIRCONSTANCE Il y a une année, Gabriel BONNE FOI Voyant que la jeune fille est LOI La justice, considérant qu’il a fui, Poncet heurtait, sans gravité, une adolescente sur un passage pour piétons. indemne, il n’avertit pas la police et lui laisse sa carte de visite en cas de problème. le condamne finalement à 1200 francs d’amende et 45 jours-amende. JEAN-LOUIS GENOUD De la voltige aux ballons, reconversion d’une artiste PAGE 5 COSSONAY Les câbleries Nexans transfèrent leurs activités PAGE 9 MORGES Vaud Libre bloque Morges Libre qui devient Libérée PAGE 7 DENGES A peine élu, le municipal Richard Pleux démissionne PAGE 7 SAMUEL FROMHOLD ALLAMAN Silke Pan vivait comme une nomade pour effectuer des acrobaties, jusqu’à une chute en 2007 SOMMAIRE Agenda Cinéma PAGE 6 PAGE 8 Economie Décès PAGE 15 PAGE 18 MORGES LE MAG Trop vieille, la cure sera rasée pour un nouveau bâtiment Le rock en Suisse romande, c’était comment avant? La démolition de la cure qui appartient à la paroisse évangélique réformée de langue allemande devrait débuter d’ici la fin de l’année. Datant de 1930, les rénovations sont trop nombreuses. Une mise à l’enquête prévoit la construction d’un nouveau bâtiment contenant 14 appartements, une salle de paroisse et un cabinet. PAGE 7 ARCHIVES CHRISTIAN SCHLATTER /DANIEL BURION SAMUEL FROMHOLD qui la laisse paraplégique. L’ancienne contorsionniste crée désormais des paysages de ballons avec son ami Didier et s’adonne au handbike. Sa reconversion forcée est réussie. Rencontre au Littoral Centre. PAGE 7 Journaliste et chroniqueur musical, Olivier Horner publie «Romands rock», un ouvrage qui retrace quatre décennies de musiques actuelles dans la région. Du rock au folk, en passant par la chanson et le hiphop, ce livre d’une petite centaine de pages est une véritable mine d’informations sur le microcosme musical romand. PAGE 10 Route de Saint-Cergue 293, 1260 Nyon 1 /Tél. 022 994 41 41 ■ Abonnements 022 994 42 40 ■ Rédaction 022 994 41 11 – Fax 022 994 41 42 – E-mail: [email protected] ■ Annonces 022 994 42 22 – E-mail: [email protected] MERCREDI 16 OCTOBRE 2013 LA CÔTE RÉGION 7 ALLAMAN Aujourd’hui, le décor de Mille et une nuits est inauguré au Littoral Centre. Derrière cette DENGES œuvre se cache Silke Pan, une femme qui a vu sa vie changer à la suite d’un accident de trapèze. Encore un municipal qui démissionne Une ex-acrobate aux talents d’artiste CHRISTELLE ROCHAT [email protected] Malgré un accident qui lui vaut aujourd’hui sa paraplégie, Silke Pan n’a jamais baissé les bras. Au milieu de la multitude de ballons multicolores qui décorent le Littoral Centre d’Allaman, l’ancienne acrobate, contorsionniste et voltigeuse raconte ses rêves brisés, mais aussi comment elle a repris le contrôle de sa vie. Silke Pan a toujours été une acharnée du travail. C’est sa passion, qui était à l’époque également sa profession, qui l’amène à rencontrer son conjoint d’hier et d’aujourd’hui. «Didier est aussi acrobate. A l’époque, il était déjà plus cassé que moi. On sait que la pratique de la voltige n’est qu’éphémère et Didier avait déjà réfléchi à une possible reconversion. Les ballons, c’était notre projet de retraite, mais c’est arrivé plus vite que prévu», explique-t-elle. C’est en 2007, dans un parc d’attraction en Italie, où les deux amoureux avaient monté un numéro de trapèze en duo, que l’accident est arrivé. L’ex-voltigeuse se rappelle: «Je suis tombée au sol lors d’un entraînement. Nous préparions notre prochain numéro; il est vrai que nous voulions toujours aller plus loin, plus haut. Même s’il n’y avait ni tapis, ni filet de protection, quelqu’un se tenait en bas pour me rattraper, mais malheureusement il n’en a pas eu le réflexe et je suis tombée à ses pieds.» Après la chute, tout est devenu compliqué pour les deux noma- « Avant, je ● considérais mon fauteuil roulant comme un boulet.» SILKE PAN ARTISTE À LA RECONVERSION RÉUSSIE Les membres de l’Exécutif de Denges sont voués à fonctionner à quatre. En 17 mois, quatre municipaux ont jeté l’éponge. Le dernier en date, comme l’a révélé le «Journal de Morges» dans son édition du 11 octobre, n’est autre que le fraîchement élu. Richard Pleux a démissionné avec effet immédiat début octobre après avoir été élu tacitement en mai de cette année. «Raisons personnelles» et «une charge de travail trop importante», sont les deux explications principales émises par les démissionnaires. La vague avait débuté en mai 2012 avec le départ de Sylvie Guignet, suivie un mois plus tard par Béatrice Maeder et fin décembre par Didier Gallay. A chaque fois, la Municipalité a éprouvé des difficultés à trouver des candidats. Pour l’instant, la date d’une nouvelle élection complémentaire n’est pas encore connue. FMO TARTEGNIN SDIS Etraz-Région largement accepté Silke Pan paraît petite sur son fauteuil au milieu de milliers de ballons, mais une fois lancée dans sa nouvelle vie, rien ne l’arrête. SAMUEL FROMHOLD des. Il a fallu réapprendre à vivre autrement et s’adapter au fauteuil roulant de Silke. «C’était dur de tout recommencer: nous nous demandions si nous voulions nous poser ou continuer à créer des spectacles. Nous avions monté un numéro avec des ballons pour les enfants qui marchait bien, mais je ne me sentais plus comme avant. C’est pourquoi j’ai préféré me reconvertir dans quelque chose de radicalement différent. Je ne voulais rien avoir à comparer», se remémore-t-elle. Après une longue période de rééducation et de lutte avec les assurances, le couple s’est finalement lancé dans la décoration de ballons. «Aujourd’hui, nous sommes heureux. Cela fait 5 ans que nous vivons à 100% de notre entreprise, Canniballoon. Nous avons acheté un atelier et nous avons quitté la caravane», note l’ancienne contorsionniste. Pour être capable de créer des paysages de ballons, la jeune femme a d’abord entrepris une formation de décoratrice ballons afin d’acquérir du savoirfaire. «Il y a un gros travail de préparation préalable à fournir et de longues journées de confection sur place pour pouvoir obtenir un tel résultat», affirme Silke Pan en plein assemblage de ballons dans le centre d’Allaman. Le sport pour revivre La jeune femme s’avoue satisfaite de sa vie d’aujourd’hui. «L’après-cirque n’est jamais facile à concevoir. Moi, je n’ai pas pu choisir ma date de départ en retraite, glisse-t-elle avec un sourire. Il a fallu se lancer et se faire connaître, ce n’était pas facile mais on a eu de la chance que notre travail plaise. Je pense que nous avons réussi notre reconversion.» En plus d’être parvenue à se re- construire professionnellement, la quadragénaire s’est également relancée dans le sport. Elle raconte que, lors de son séjour au Centre suisse des paraplégiques à Nottwil (LU), elle entend parler de handbike et se dit «un jour, j’aimerais faire ça». Mais elle attend que les nouvelles bases de sa vie soient posées avant de se réinvestir dans le sport. Et elle a eu raison puisqu’une fois reconvertie et sédentarisée, l’ex-acrobate devient vite imbattable. Pour sa première année (2012) de participation à des compétitions internationales, elle ne remporte pas moins de 19 courses et bat même le record de vitesse, cette année, au marathon de Hambourg (D). «Avant, je considérais mon fauteuil roulant comme un boulet que je devais traîner à vie. Le sport m’a aidé à aimer ce prolongement de moi et à en faire un nouvel allié. J’ai réappris à me connaître et à apprivoiser mes nouvelles sensations au fil des longues heures d’entraînement», confie-telle. Lucide, la décoratrice relativise: «ce qui s’est passé, s’est passé et je ne peux pas revenir en arrière. Quand, après de longs mois d’hospitalisation, on commence enfin à réaliser ce qu’il se passe, on se demande que faire avec ce qu’il nous reste. J’ai choisi d’avoir des projets pour le futur et de ne pas trop regarder en arrière. Je ne renie pas mon passé car c’est lui qui m’a construit et je le porte en moi, mais je ne suis pas nostalgique. Je veux aller de l’avant et me surpasser, continuellement.» + INFO Aujourd’hui à 14h30, «Passe partout» de Fort Boyard inaugure le décor des Mille et une nuits de plus de 40 000 ballons au Littoral Centre d’Allaman. MORGES POLITIQUE Morges sera libre et libérée La cure renaîtra différemment en mai 2015 Nouvel épisode dans la création d’un parti politique à Morges. Après que Vaud Libre ait appris, vendredi par voie de presse, la création d’un groupement appelé Morges libre par la conseillère communal UDC Patricia Correia da Rocha, la réaction ne s’est pas fait attendre. Comme l’a révélé le «24 Heures» dans son édition d’hier, Vaud Libre a envoyé au Registre du commerce, samedi, les statuts de sa future section locale. Le nom «Morges Libre» est désormais réservé par Vaud Libre, le groupement des partis politiques indépendants. «Notre avantage était que nous étions déjà bien avancés dans les démarches. Pour nous, la page est ainsi tournée», a répondu Christophe Privet, porte-parole. C’est une publicité dont on se serait bien passé.» Patricia Correia da Rocha regrette aussi ce soudain coup de projecteur sur ses projets de création d’un nouveau parti. Elle explique avoir changé le nom en «Morges Libérée» avant le dépôt au Registre du commerce de Vaud Libre. Un autre reproche lui est fait, comme le souligne notre confrère: celui de son logo qui ressemblerait fortement au bateau «La Liberté», emblème de Morges. «C’est un bateau que j’ai dessiné moi-même, rien n’indique que c’est la galère. Je n’utilise pas quelque chose qui ne m’appartient pas», rétorque Patricia Correia da Rocha. Chacun espère que cette histoire arrive à terme. Au final, ce sera aux Morgiens d’élire ou non des représentants au Conseil communal sous la bannière «Morges Libre» et /ou «Morges Libérée». FMO Construite en 1930, la cure installée au numéro un de l’avenue des Pâquis à Morges, et qui appartient à la paroisse évangélique réformée de langue allemande, sera prochainement détruite. Le bâtiment actuel compte 11 pièces et, devenant vétuste, a besoin de gros travaux de rénovation. «Après une étude, l’architecte mandaté nous a suggéré de démolir et reconstruire», explique Werner Mader, caissier de la paroisse Morges-La Côte-Nyon. A la suite d’un temps de réflexion et de négociations pour que les locataires acceptent de quitter les lieux, la mise à l’enquête pour les travaux cours jusqu’au 12 novembre. Le projet présente une nouvelle construction sur le terrain qui appartient à la paroisse évangélique réformée de langue allemande. Trop vétuste, la cure devrait être démolie prochainement. SAMUEL FROMHOLD Dans ce bâtiment, 14 appartements, dont une majorité de deux et trois-pièces, sont prévus, avec au rez-de-chaussée une salle de paroisse et un cabinet, dont son attribution finale n’est pas encore arrêtée. «Pour l’instant, nous avons installé notre bureau provisoire à la chapelle de Couvaloup», précise Werner Mader. S’il n’y a pas d’opposition, la démolition de l’actuelle cure devrait débuter d’ici la fin de l’année. Tout devrait être fini en mai 2015. FMO Lors de la séance du Conseil général de mardi, les élus de Tartegnin ont largement approuvé la nouvelle structure intercommunale SDIS Etraz Région grâce à 31 voix favorables, deux avis contraires et une abstention. Celle-ci entrera en vigueur le 1er janvier 2014. En régionalisant le service de défense incendie et de secours, la future organisation vise à garantir une intervention d’urgence de qualité uniforme sur l’ensemble du territoire. Actuellement de 9 francs, le coût annuel par habitant augmentera à 29 francs si les 29 communes concernées par le vote acceptent le préavis. Après le vote, le syndic Laurent Munier a annoncé que la caserne actuelle du village sera réaffectée en local de voirie. Macarons pour un parking Les habitants tartevinois auront désormais la possibilité d’obtenir des macarons gratuits pour le parking des Pressoirs. Les personnes vivant hors de la localité et désireuses d’acquérir un tel macaron devront par contre débourser 100 francs par mois. Avec 31 voix pour, 2 contre et une abstention, les membres du Conseil ont facilement adopté ce nouveau règlement, dont la mise en vigueur n’est pas encore déterminée car «il faut encore attendre l’approbation du Conseil d’Etat», a expliqué le municipal Daniel Emery. La Municipalité a en effet constaté ces dernières années une augmentation du nombre de voitures stationnant trop longtemps à cet emplacement. Ces véhicules viendraient pour la plupart d’autres localités et «mobiliseraient» une partie du parking durant les jours ouvrables. Certains employés du A-One Center en feraient partie. Pour les usagers sans macaron, la possibilité de parcage sera limitée à quatre heures comme dans le reste du village. Elle reste cependant libre entre 21 heures et 7 heures. JRI