M.s

Transcription

M.s
LES
M ISSIONS DE CHIME
ET
DU JAPO N
Imprimi
F
per m ittim us
DESRUM AUX. CM V isitato r.
Imprimatur
Pekini, 25 Decembris 1 9 iS.
+ ST- J A R L I N ,
V ic . A p o s t . P e k i n
J .-M -
P L A N C H E T
M is s io n n a ir e L a z a r is t e
LES
MISSIONS DE CHINE
ET
DU JAPON
Troisième Année.
P É K IN
IM P R IM E R IE DES L A Z A R IST E S .
1919-
Yale Divintty Llbrajj
New Haven, Conn.
IY —
DU MÊME A U TEU R.
Ouvrages en français :
Les Missions de Chine et du Japon. 1 9 1 6 . 1 vol. de vm -492
pages, avec portraits hors texte et une carte ecclésias­
tique de la Chine . ............................................................... $ 3.00
Les Missions de Chine et du Japon. 1 9 1 7 . 1 vol. de xvi-448
pages, avec de nombreux hors texte et une carte ecclé­
siastique du Japon .........................
_.......................................
Le Cimetière de Tcheng-Fou-Sse ( 1 7 3 2 - 1 9 1 7 ). 1 vol. in-8 de
120 pages, contenant sept reproductions photographi­
ques, plusieurs plans de ce vieux cim etière français, et
la transcription des épitaphes de toutes les tombes en­
_._..............
o,85
core existantes ...................
Ouvrages en chinois :
Seu-che-ki-y H Ä & —•.— Concordance des quatre Evan­
giles. 1 vol. in -8 , de io3 feuillets, orné de 3o gravures
1909 -..............-..........................
—.... ..........................
Seu-che-ki-y Tchou-kié
Concordance
des quatre Evangiles, avec commentaires. 3 vol. in -8 ,
062 feuillets, et 35 gravures. 1 9 1 3 ......................................
Iao-li-Kié-léao
Jjg
— Catéchisme expliqué. 2 vol.
in -8 ,2o 5 feuillets. 3e édition. 1 9 0 7 ..........................................
Oheng-ko Pao-ki
^ 0g..— Recueil de chants et de
cantiques composés par des chrétiens Chinois. 1 vol.
in -8 , 120 pages. 2e édit
.......................
Ialichou Ko lj{î
$£ ¡Jft.— Légende de S. Alexis, accom ­
modée au genre des comédies chinoises par les anciens
chrétiens. 1 vol. in -8 , de 48 pages. 1 9 1 3 ...........
Ouo-sin Tien-tchou ^ fg ^ j r . — Petit traité de l’ Existen­
ce de Dieu. 1 vol. in -8 , de 76 feuillets, orné de 8 gra­
vures et portraits. 1 9 1 0 .........................
......
$ 0,35
0 1,00
$
§ 0.20
£ 0, 1 0
0, 1 4
3.
P R É F A C E .
Voici que chargé du fru it des travaux de m es confrères
d'apostolat, j ’ai le plaisir de m e présenter de nouveau devant
m es lecteurs habituels. Je ne crois pas trop présu m er en escom p^ t a n t pou r ce livre-ci l'accueil sym pathique et indulgent qui a été
^ f a i t aux précédents.
^
Ce troisième volum e, com m e ses aînés, a p ou r but de fou rn ir
9 u n tableau aussi com plet que 'possible du personnel et des œuvres
2 des Missions catholiques en Chine et au Japon, et de donner
une idée de Vactivité, des épreuv s et des succès de ceu x qui y
» travaillent, et du m ilieu dans lequel ils vivent.
7~
A fin de rendre la prem ière parti i plus utilisable j'y ai
vj introduit toutes les améliorations qui m 'ont été suggérées et qu'il
Ço m ’a été possible d'adopter. Ainsi on y trouvera les adresses
_r postales et télégraphiques des résidences où existent des bureaux
de poste et de télégraphe, avec l'orthographe em ployée p a r la
C Poste Ghinois'2. B ien qu'un livre écrit en français d oive, sem bley 5 t'il, em ployer la figuration française des nom s chinois, j'ai cru
— nécessaire d'adopter la figuration anglaise, cJiaque fois que celle^ ci est officielle, à caUS3 des inconvénients qu'engendrerait Vem^2 ploi de l'orthographe française, surtout en ce qui regarde la
corresp on d a n ce.
La nationalité des m issionnaires a été notée cette a n n ée-ci,
'
toutes les fois q u ’on a cru pouvoir m e la faire connaître, dans le
but de d éterm iner exactem ent l’apport de chaque pays dans
' \-l’œ uvre de Vévangélisition des d eu x grands peuples de l ’E xtrêm e­
- O r i e n t . Si je n ’ai pas fait la récapitulation, c'est à cause des
omissions signalées ci-dessus qui m ’auraient am ené à des conclu­
ssion s inexactes. Mais le lecteur sera suffisam m ent renseigné ain si,
S p o u r se faire une idée approxim ative sur l'effort de chaque
nation.
VI —
Dans la seconde partie j'ai cru q u ’on serait en général heu­
reu x d 'y trouver une foule de renseignem ents dispersés u n peu
partout, et qui se rapportent plus ou m oins d irectem ent à l’his­
toire de VEgHse de Chine ; cette collection suppléera au x histoires
q u i n'existent pas en core, et aux docum ents qui d orm ent jalou­
sem ent enfouis dans les archives.
Puisse ce m odeste travail intéresser ceu x qui suivent de
près le m ou vem en t des conversions au m ilieu des nations païen ­
nes, et être utile à m es frères dans le sacerdoce, spécialem ent a
ceu x qui n ’ont cessé de m e prodiguer leurs enccuragem ents,
com m e en tém oignent les lettres suivantes, dont je dem ande la
perm ission de citer quelques extraits.
P ék in , le 8 Décembre, 1918.
J .-M . P.
"i .«ecc c C f c g «
V II —
Lettre de Mgr Joseph Fréri, Directeur de la Société de
la Propagation de la Foi aux Etats-Unis.
i 5 F é v . j g 18 .
M on R é v . P è r e ,
... J’ai reçu votre lettre du 9 Janvier ainsi que les deux volumes
que vous avez eu la bonté de m’ envoyer, et dont je suis très heureux
de faire connaissance... Veuillez accepter mes félicitations et remer­
ciements pour ce travail si utile et si complet ; c ’est certainement
ce qu’il y a de mieux sur la question, et si l’on pouvait en faire
autant pour le reste du monde missionnaire, on rendrait un grand
service à la cause que nous servons. Il n’ v a pas à compter sur la
Propagande pour cela...
Cordialement à vous en N. S.
Joseph F r e r i.
Lettre de Mgr Battandier, Protonotaire Apostolique.
; 5 Juin 1 7 .
Mgr Battandier vous remercie bien cordialement et sincèrement
de votre travail « Les Missions de Chine et du Japon, 1 9 1 7 ».
Je n’avais jusqu’ici pour tout document que l’Annuaire de SiKa-W ei forcément très incomplet. Grâce à vous, mon Rév. Père, je
serai au courant de la Chine catholique actuelle et de l’histoire de
ses différentes missions.
En vous offranr l’expression de ma reconnaissance et de mon
respect...
Dr A l b e r t B a t t a n d i e r .
Lettre de S. 6 . Mgr Timmer, Vicaire Apostolique du Ghansi Méridional.
Luanfu, le 2 Mars 1 9 1 8 .
M on V é n é r é M r P l a n c h e t ,
... Votre Annuaire nous rend un service appréciable, et j’espère
qu’il vous soit donné de le continuer pendant de longues années
encore. Vivat, floreat, crescat !
A vous en J. C.
Fr. Od. T i m m e r , O. F- M.
Vie. Ap.
— VIII-----
Lettre de M. Adrien Launay, archiviste du Séminaire
des M.-E. de la rue de Bac.
i 8 Décembre jg 1 8 .
C her
et
V énéré P èr e ,
J’ai reçu aujourd’hui votre ouvrage: les Missions de Chine et
du Japon i g i j , 2 ^ année.
Je veux immédiatement vous adresser mes très sincères remer­
ciements et mes vives félicitations. J’ai bien souvent désiré .un
ouvrage de ce genre. Vous le faites. Soyez-en remercié. Vous
continuerez chaque année à améliorer votre travail, et dans queltemps nous aurons un annuaire qui nous donnera sur les missions
de Chine des renseignements vrais, précis et com plets...
»
A d.
L aunay.
P. S. important. Veuillez, je vous prie, i° m’ envoyer le 1 er
volume de votre ouvrage ;
2° me compter parmi vos souscripteurs pour l’année 1 9 1 8 .
Lettre d’un Missionnaire de Chine.
V . S. F.
%
2 8 . VIII. 1 g 1 8 .
PetQ Reverentiam Vestram ut mittatis mihi infrascripto : « Les
Missions de Chine et du Japon» 1 91 8 troisième année. Planchet.
- ... Liber supradictus, pro nobis Missionariis tam utilis, imo
necessarius est.
... Mihi révéra pecunia superfiua non est, nam pauper inter
pauperes, sed libenter frauda m me victu meo quam lcctione et
scientia talis amici.
... Verba supradicta in honorem Dei et salutem animarum pro
majore vulgatione libri tam tempestivi.
Vivant ! crescant ! fioreant !
Les Missions de Chine et du Japon.
Salutem Auctori, in honorem Dei
L.
H en r . P ley
S. V. D.
® tat des P is s io n s
il e S i t i n e
e t th t J a p u u
ABRÉVIATIONS
a
ah
b
br
c
e
eu
i
ir
j
f
g
gr
h
p
po
s
su
sy
Anglais
Autrichien
Belge
Brésilien
Canadien
Espagnol
Etats-Unis
Italien
Irlandais
Japonais
Français
Allemand
Grec
Hollandais
Polonais
Portugais
Chinois
Suisse
Syrien
C .I.C .M
rie ( Missions Belges ).
: Congrégation de la Mission ( Lazaris­
tes].
C.M .
M .-E .
O .F .M .
cams
Ordre des Prêcheurs ( Dominicains
O .P.
O.S. A.
S .V .D .
Steyl ).
Signes conventionels :
Kl
sf*
ag
Bureau télégraphique.
Station desservie par chemin de fer, ou
steamer.
S . Emia. le cardinal VAN ROSSUM
Préfet 4z la Propagande*
S . E. l i Cardinal S E R A F IN I , O. S. B.
Préfet de ia Propagande
f 5 Mars 19 18 .
4
LÀ HIERARCHIE EX CHINE
I . — ÿ a f ié r a r d t w
en (Eïtm e p r g té g iü n s
fc c lé s ia s tip e s
La division de la Chine en cinq régions ecclésiastiques date du
décret publié par S.S. Léon X III, le 23 juin 1876.
Première Région (1)
Vicariats :
Honan Nord (2)
*
Titre :
Evêques :
Tche-li Nord N .S, Jarlin, St.
Maquet H .
Tche-li S .-E .
Lécroart H .
de Vienne J.
Tche-li S .-O .
Geurts Fr.
Tche-li Est
Fabrègues J.
Tche-li Cent.
Dumond P.
Tche-li Mar.
Mandehourie Sud Choulet M. F.
Mandchourie Nord Lalouyor P. M.
Van Aertdelaer J.
Mongolie Cent,
j
Terlaak E.
Abels C.
Mongolie Est
Van Dyck L.
Mongolie Ouest
t «
¿.••J
X
M
s ç $k.
‘M $
ÜË f i
m &
éS" tM-
Menicatti J.
Nais. Sacre
|H Farbeto
1856
Amatonte 1843
AuchiaJos 1864
g Abrytus 1877
Einocolure 1852
jC
Jj Alali
1872
H Curubita 1864
¿ Z é la
1854
|jj| Eaphanée 1850
Zarai
1845
^ P a ré co p o lisl868
frj Lagania 1856
¡j|| Abbirita
1862
jH Tanis
1866 1903
( I ) La C orée en d ro it se m b le e n c o r e a p p a r te n ir à la p r e m iè r e r é g io n
(2 )
La p r o v in c e du H on a n
A ctu ellem en t
1900
1901
1818
1915
1900
1910
1912
1901
1897
1901
1914
1897
1916
de C h in e ,
a p p a rte n a it o r ig in a ir e m e n t à la d e u x iè m e r é g io n ,
le H o n a n N. ap p artien t à la l e r e ;
le H onan S. et le H o n a n
tou s d eu x au Sud du F la u v e Jaune, a p p a r t i e n n e s à la tr o is iè m e .
O c c id .,
5
L A H IÉ R A R C H I E E N C H I N E
Vw^VVV^VVV^VV*V%V^V\V‘.\A,*V'vV^'NA*%(
Deuxième Région.
Vicariats :
Evêques :
Ili (Sin-kiang),E. P •N.
Kan-sou Sud, E. P. Daems C.
Kan-sou Nord,N.S Otto H .
Massi E.
Chen-si Cent.
Passerini P. J.
Chen-si Sud
Ybanez J. C.
Chen-si Nord
Fiorentini A.
Chan-si Nord
Timmer 0 .
Chan-si Sud
Giesen E.
Chan-tong Nord
Henninghaus. A.
Chan-tong Sud
Wittner A.
Chan-tong Est
Titre :
M 7Ï<
#
Ü xdr
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ffî i c
m w
Nais. Sacre
Supérieur
v ï P r .A p o s t 1872
Assura
1850
Joppé
1875
^ Acanthe 1866
Bagi
1873
Eusaddir 1866
Drusipare 1859
fÜ Palto
1868
Hypaepa 1862
Milet
1868
1894
1^10
1895
1911
1902
1901
1902
1904
1907
Troisième Région.
Kiang-nan
N. S. Paris P.
Belotti Fi.
Honan Sud
Calza A.
Ho-nan 0 .
Tacconi J. N.
Ho-nan Est
Gennaro G.
Hou-pé Est
Landi F.
Hou-pé N . 0 .
Everaerts M,
Hou-pé S. 0 .
Carvojal D.
Hou-nan Nord
Mondaini J. P .
Hou-nan Sud
Fatiguet L.
Kiang-si Nord
Clerc-Eonaud L.
Kiang-si Est
Ciceri N.
Kiang-si Sud
Reynaud P.
Tché-kiang Est
Faveau P.
Tché-kiang 0 .
1846 1900
Uï m $ Silando
1874 1918
tü 'M
Sufetula
1879
1912M
f ê Ter messe
1911
1873
m b f f Arada
1863 1906
ffl
3 î Jéricho
1872 1904
^ iè
Thénare
m m & Tadama
H
|îf Caloë
■â * § m Sinao
ÿi; t § j ê Aspendia
Elé3
S‘J ffî Dausara
M
Ü& Fussulan
H
Tamassa
1845
1867
1868
1855
1866
1854
1854
1859
1905
1902
1911
1912
1908
1884
19 1 4 .
6
la
HIÉRARCHIE EN CHINE
Quatrième Région.
V ica ria ts:
E v ê q u e s:
T itr e :
N ais. Sacre
Koei-teheou N. S. Seguin F. L .
Jg Pinara
1868
Se-tchoan N .-O .
Eouehouse J. g^. sg: ^ Egée
1870
Se-tchoan EstChouvellon C.-J.|^, |g ¡>gr Dansara
1849
c , .
.
/ChatagnonM. *[> « g m Chersonèse1865
Sa-tehoan Sud
j Payolfe j . Pt ^ | g Lampas
1865
1907
1916
1891
1509
1909
— Kien-tchang Sirgue C.
W. 'Eï ~T Supérieur
Yun-nan
de Gorostarzu C.M . ^ ^ H.
Aila
1860 1908
Thibet
GiraudeauP, Ph.jl^ ^
Tiniade
1850 1897
Cinquième Région.
Fou-kien
N.S. Aguirre Fr.
^ Botrys
1863
m-j. -Vp
—
Amoy
Prat E..
Mactar
Hong-korg
Pozzoni D.
8$
Wt Tavia
1841
Canton .
de Guébriant J .-B . f t % :
Eurée
1860
Tchao-tchow
Eayssac A.
S ? j$c
Cotyacum 1866
Koang-si
Ducœur M .-F . I?!) M 4* Barbalissus 1878
Diocèse de Macao ( 1 ) Da Costa Nunes V icaire Capitulaire
(I)
1912
1916
1905
1910
1914
191 1
L 'é v c q u e d e M a ca o , s u flïa g a u t du p a tria rch e d e ü o a , n 'a p p a r lie n t à a u 'u n e
d e s 5 r é g io n s d e C liin e .
1
PÉKIN ET TCHELY NORD
I I . — lè v e R é g i o n t o l é s i a s ü p e .
YICARIAT APOSTOLIQUE DE PÉKIN & TCHELY H. 1856.
( L azaristes )
E tendue
: les deux Préfectures
Suan-hoa-fou jf[
P o p u l a t io n :
de Choun-tien-fou J.f|
4 .3 2 0 .0 0 0 habitants.—
P r o p o r t io n
I.
4.
et de
j£f ( jusqu’à la Grande Muraille ).
C a t h o l iq u e s :
2 2 1 .8 5 8 .
: 1/20
HIÉRARCHIE.
A rchevêché de Kam balich. 1301.
Jean de Monteorvin, 0 . F . M, 1 3 0 7 -1 3 2 8
R . P . Nicolas, O. F . M. 1 3 3 3 -1 2 3 8
R . P . Cosmasj O. F. M ., 1370
2.
E vêché de P ékin . 1690.
Bernardin della Chiesa, O. S. F. 1 6 9 6 -1 7 2 1 .
François de la Purification, O. S. A ., 17 2 5 -1 7 3 4 (1)
Polycarpe de Souza dfc, S. J ., 1 7 4 0 -1 7 5 7 .
Jean-Damascène Salutti de la Conception
O. S. A .? 1 7 7 8 -1 7 8 1 .
Alexandre de Gouvea
1 7 8 2 -1 8 0 8 ,
Joachim de Souza-Saraiva, C. M ., 1 8 0 8 -1 8 1 8 .
A d m i n i s t r a t e u r s : Gaétan Pires-Pereira J||, C. M ., 1818-1838.
Jean de França-Castro e Moura j|g5 C. M ., 1 8 3 8 1846.
Joseph-Martial Mouly ^
(I) i
à M acao le 31 J u illet 1734, ( V .
C. M ., 1 8 4 6 -1 8 5 6 .
M é m o i r e s C. M . I. p, 3 2 2 ),
PÉKIN ET TCHELY NORD
3.
V icariat Apostolique de P ékin et de Tchely N . 1856.
Joseph-Martial Mouly
C. M ., 1 8 5 6 -1 8 6 8 .
Florent Daguin
C. M. Coadjuteur 1 8 4 6 -1 8 5 7 .
Jean-Baptiste Anouilh JF, C. M. Coadjuteur 1 8 5 1 -1 8 6 4 .
Edmond-François Guierry jfjfc, C. M ., 1 8 6 8 -1 8 7 0 .
Louis-Gabriel Delaplace g } , C. M ., 1 8 7 0 -1 8 8 4 .
François Tagliabue
C. M ., 1 8 8 4 -1 8 9 0 .
Jean-Baptiste-Hippolyte Sarthou
C. M ., 1 8 9 0 -1 8 9 9 .
Pierre-Marie-Alphonse Favier
C. M ., 1 8 9 9 -1 9 0 5 ,
II.
PERSONNEL.
Vicaire Apostolique : S. G. Mgr Stanislas-François Jablin ^ jgk ¡jgî,
C. M., né à Cette (diocèse de Montpellier), le 20 janvier 1856, entré
à S. Lazare le 7 mai 1 8 8 4 , arrivé à Pékin le 17 nov. 1886, ordonné
prêtre à Pékin par Mgr Tagliabue, le 20 janvier 1889, successivement
missionnaire et directeur du Paotingfou (2 5 janvier 1889-Décembre
1897 ), Vicaire général (1897 ), Visiteur provincial (23 août 1 8 9 9 ), puis
Coadjuteur avec future succession (2 8 déc. 1899] deMgrFavier, avec
le titre d ’évêque de Pharbætus, fut sacré dans la cathédrale du Pétang,
le 29 avril 1900. par Mgr Favier, auquel il succède depuis le 4 avril
1905.
1. Ville de Pékin.
A.
L e Pétang ^
IS r4 -
^
Cathédrale du S . Sauveur. 1888.
Téléphone W . 2 6 6 .
MM. Gustave Vanhersecke f ¡ggî,. V icaire Général.
Paul Bantegnie f /|g,
Jean-Marie Planchet f
P rocu reu r.
Martin Tchou s fjtf, S ou s-p rocu reu r.
Louis Barrué f
Philippe Ou s H ,
Pierre Toung s
curé d e là Cathédrale,
.5.061 X .
9
PÉKIN ET TCHELY NORD
MM. Barnabé Kang s 0 , V icaire
•Joseph Tchang s ¡jH,
»
Charles Magne f
sur le fron t.
Henri Serre f
»
Jules Angelloz f
»
Charles Chocqueel f
»
Faul Dutilleul
D irect, du Gd Sém inaire.
Pierre Lacroix f j g , P rofesseu r.
Gaston Bafcop f
D irect, du P etit Sém inaire.
Vincent Shu s
P rofesseu r.
J .-B . Ly s
»
F F.
Antoine Che s Ç ,
»
FF. Constance et Daniel, f
»
Auguste Maes f
D irect, de V Im prim erie,
Joseph Van den Brandt b ~fj ,
Etienne Tchang s tjjf j
M aison-M ère des Sœ urs de S .-Joseph (v . p. i 8 ).
Orphelinat du Jentzeutang ( v. p. 1 6 ).
H ôpital S .-V in c en t (v . p. 1 7 ).
École du S a cré-C œ u r (v. p. 15 )
B . Légations ^
g
S .-M ichel.
M M . •Philibert Clément f
Simon Kia s J f ,
H ôpital S .-M ich el ( v. p. 17 ).
Collège S .-M ich el (v , p. 16 ).
1.679 X .
Collège p ou r filles E uropéennes (v . p. 18 ).
E. P . Ltonetti i O .-S .-F . au m ônier des troupes Italiennes.
C. T oung-T ang
*?£. St-Joseph.
M. Cypriçn Hermet f ffÿ.
Hospice St-Joseph ( v. p. 1-7 ).
•; -5 2 7
• .•
10
PÉKIN ET TCHELY NORD
ti.*.*„W^Vfcp
D.
Sitang ¡jf
N .-D . du M ont Carmel.
MM. Grégoire Lou s ^
Venance Tchao s $§',
H ôpital Central (v . p. 1 8 ).
5. Nantang ^
^
452 X .
(a n e. C athédrale) 1m m . Conception.
MM. Émile Déhus f
Matthias Yu s ^
Collège F ranco-C hinois (v. p. 1 4 ).
2. District du King-Nan
3 .5 0 6 X .
^ .
& , D irecteur.
IIS 8.601 X .
3E
4 .2 7 4
G
Marc Shu
7.4 0 0
s fè
Paul Sié
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MM. Émile Déhus
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Chosien K l ^
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Vincent Ouang s
Henri Barrault f
Paul Kouo
Joseph Tcheou s m
Emile Ducarme f £j-
Changsintien
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T changfangho
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4. District du King-Toung ^
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3.317
3.304
2.234
1.772
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5. District de Süanhoafou jg“ { £ jfô.
S u a n h o a fu
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Directeur.
Augustin Tseou s J|[)
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PÉKIN ET TCHELY NORD
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COMMUNAUTÉS RELIGIEU SES
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1. Maison Provinciale des Lazaristes
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Chala (p r è s P é k in )
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MM. François Desrumaux f
|g, V isiteur.
Léonard Hoefnagels h
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MM. Henri Marijnen h ^
Eugène Loïez f
gg-,
André Bruno i
|jgScolastiques : 2 6 .— Séminaristes: 6 .— Coadjuteurs : 9.
2. Abbaye de N.-D, de Consolation (Cisterciens)
£>£ Y a n g -K ia -P in g , Houailai
Dom Maur
Albéric
Jean-Baptiste
Michel
Gérard
Alphonse
Narcisse
Nivard
Léon
Constant
Matthieu
Antoine
François
Eugène
Augustin
Albert
Louis
Edmond
Jean-Marie
( Michel-Joseph Veychard )
( Stanislas-Jules Achte j
( Jean-Baptiste Tien )
( Jean-Baptiste Ly )
( Mathias Tchang )
( Joseph Shu )
( François-Célestin Janne)
( Joseph L y )
(Isidore Janssens)
( Joseph-Ernest Forest )
(Mathieu Ing)
( André Fan )
( Joseph-Lucien Dye )
( Herman Ramackers )
( Louis Faure ]
( Albert Siao )
( Auguste Brun )
( Augustin Pallaget )
( Jean-Baptiste Angles )
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PEKIN* E l1 TCHËLY NORD
( Joseph Hia )
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Choristes
Convers ..........
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47
Frères Maristes.
M a is o n P r o v in c ia le ( C hala p r è s P é k in )
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Πu vres : Ecole Normale Noviciat, Ecole primaire des Mantchoux.
Marie-Nizier ( Morel )
Provincial.
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Louis-Michel (Giroud)
f. D irecteu r.
Josaph-Gabriel ( Machon ) fCamille ( Dubois )
f.
François ( Gaume ]
f.
ThfSophane ( Shu]
S.
Félicité ( Ou )
sProsper (P ey ),
s.
Luc ( Yen ),
Stanislas (T chang),
Louis (Ouang),
Paulin (Tchang ],
Pascal (N ié ),
Mathias ( Ouang )7
s.
s.
ss.
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B .— C o llè g e de V Im m a cu lée C o n cep tio n ( N a n t a n g ).
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Frères: M .-Elie (Laneyrie)
Andié-Gabriel ( Robbe ),
Yictorin ( Billet )
Fabien ( Réveillet )
f.
f.
f.
f.
D irecteur.
15
PÉKIN ET TCHËLY NOftD
Frères Amateur ( Danière ),
Foribert ( Cochard ),
Paulin-Eégis ( Monin-Picard ),
Léonore (Oberthür),
Archangelus (RoUet),
Abel (Marmorat),
Lambert ( Péquignot ),
Félicité ( Planche ),
Gonzalès ( Paris ),
Valentin ( Flicker ),
Candide ( Ouang},
Léon (Ouang),
Benoît ( Pien ),
Philippe (M a ),
Maîtres laïques ...................................
Elèves
...................................
3
420
C .— E c o l e p a r o is s ia le du S a c r é -C o e u r .
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Œ u vres : Ecole primaire supérieure et Cours de français.
Frères; Calépode (Changala ), f. D irecteur.
Constance (Clavel ),
f.
Daniel (R ivory),
f.
François ( Yen )
Berchmana (S o u ),
Vincent (M a ),
Maîtres laïques_.,
........
Elèves
........
s.
s.
s.
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108
PÉKIN ET TCHÉLY NORD
D.
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C o llèg e S t -M i c h e l ( L é g a tio n s )
m
Frères : Prudent, f. D irecteur.
Francis,
f.
Elèves
....................................................
15
E . — E c o le p a r o is s ia le d e S ü a n h w a fu j|[ -ffc
Œ u vres : Enseignement du chinois et du français.
Frères : André ( W ey ),
s . D irecteur.
Maristes professeurs
........
3
Elèves.......................................................
4.
A.
96
Filles de la Charité.
Orphelinat clu Jentzeutang |Ej % p ] P9 W #
tl M ^
Œ u vres : Ste Enfance ( Enfants en nourrice—Salle des berceaux—
Crèche)— Oavroirs— Classes externes et internes— Catéchuméiat—
Dispensaire et Pharmacie.
Sœurs : Agnès Eeynal
^
f Supérieure.
Louise ( Ducurtyl )f Assistante.
Thérèse ( Bernaldez )
e
Sœurs : Elisabeth ( Chen )■^
Philomène (H eou)
s
Agnès (Johnson)
Françoise ( Tchao )
s
Josèphe ( Tchang ) ¡JH
Marguerite (Ouang)
s
Vincent (O u )
Geneviève ( Ma )
Louisa (Mather)
•Emilie ( Canepa )
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Cécile (van Haezendonc ) b
Marthe (Wang )
Germaine (Y u )
Angèle- ( So'un )
s
a
s
s
s
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17
PÉKIN ET TCHELY NORD
B.
Hôpital S t-M ichel,
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m
rue des Légations. Téléphone E . 1642
Hôpital européen— Hôpital chinois— Maternité— Pharmacie ouverte
au public— Dispensaire— Salle d ’opérations— Salle de pansements pour
les Chinois— Consultations gratuites et payantes.
A u dehors : Cinq dispensaires— Visites à domicile.
Sœurs : Marie Fraisse, f S upérieure.
Vincent [ Savarese ) I
Sœurj : Angèle ( Chatngnon ) f
Germaine ( Porret ) s
Catherine ( Buchmann ) eu
Agnès ( Soninck )
Louise ( Ly ) s
b
Claire ( Tchao ]
Cécile ( Ma ) s
s
Hélène ( Vial )
Joseph ( Yang ) s
f
Marie (Jolly)
f
Docteurs : Bussière
Jouvelet
2 Soldat infirmiers.
C.
Hôpital S L -V incen t. 1902.
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$1 ^
Œ u vres : Hôpital pour les pauvres—Dispensaire— Ouvroir et Ecole
Enfantine.
Sœurs : Migoot, f Supérieure.
Vincent ( Tchang ) £[| s
Philomène ( Coulié ) f
Julie (Paoli)
f
Marguerite (da Sylva ] po
D.
Sœurs
Marie (Conceicao) p o
Catherine ( Ouang ] ; £ s
Louise { Kong )
s
Josèplie ( Louo )
fff s
Hospice S . -Joseph
A m m - m m m
Œ u vres : Hospice de vieillards— Dispensaire —Ouvroir—Ecoles externes,
Sœurs: Marie ( D e c h s v e r e n s f Supérieure.
Vincent ( Lou ) ¡>£ s
Sceura : Maria ( Ou ) iji s
Jeanne ( Gatelet ) f
Cécile [ Ho )
s
18
PKKIX ÎÎT TCHELY XORD
E .— H ôpital Central
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Télépii. W . 584.
Œ uvres : Hôpital et clinique.
Barbry, S u p érieu re.
f
Constance (H am bro),
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Gabrielle (L io u ),
s
Thérèse ( Barthélémy ),
f
Vincent (Tchang)
s
’ Manning ),
Antony |
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5.
Franciscaines Missionnaires de Marie.
M a is o n du S a c r é -C c tu r . S a n -tia o -H u tu h g
Œ uvres : Classes françaises, anglaises et chinoises.
RE. MM. Marie de Gethsémani,
Marie St Anselme,
Marie Chiara.
Marie Bernardine,
fcceurs Marie Luz,
Marie-Françoise,
Marie-Théotime,
Catherine Ouang,
6.
a
s. Supérieure.
f,
i.
2.
e.
s.
s.
s.
Sœurs de Saint Joseph (indigènes ).
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Œ u v r e s : Ecoles internes et externes— Catéehuménats — Orphelinats.
70
Sœurs.............................................................
Établissements ........................................................
22
PÉKIN ET TCHEI.Y NORD
19
IL FBUITS SPIEITÜELS ( 1 9 1 7 ) .
d'enfants de chrétiens.......................
d ’adultes
.........................................
3.697 j
2 2 .7 3 3 j
capucines; d ’adultes à l’article de la mort
j d ’enfants de païens à l ’articlede la
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mort ............................
Confirmations................................
215»
1
G.208J
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( démission
Confessions j
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de déTOtion
de mission
......................
du mercredi des Cendres au30 juin
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de dévotion
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5 .2 2 0 .
1 0 7 .4 0 4 )
2 0 8 .3 1 7 )
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68.81 Gj
7 4 .5 4 9 s
6 5 4 .4 1 6 .
5 1 1 .5 5 1 ]
Extrême3-Onctions....................................................................
Mariages bénits...........................................
Malades soignés dans 2 hôpitaux...................
«
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à domicile .........
«
» dans 11 dispensaires
v ..............
H ospice:
Vieillards............................
3 orphelinats de filles : Orphelines
................................
Orphelins et orphelines en nourrice ..............
Orphelins adoptés par des familles chrétiennes et orphelines
...
mariées .........
1 .4 5 0 .
661.
1 .4 7 3 .
2 1 .9 4 0 .
46 9 .3 9 4 .
60.
577.
723.
185.
! Nombre de volumes imprimés pendant l’anImprimerie
<
n ée..................
[ Livres reliés
....................
119.555.
1 1.709,
P op u la tion : Préfert, de C i i o u n - T i u u : 3.47;’ ,fi5Û,— P;-cfe~t, de S u c n - H n i i n : 8jfl,'>3.r
[ T o ia l : 4 ,3 2 4 ,7 3 .
C h rétien s :
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196.894 : -
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24.964 T o tal : 221,858
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PÉKIN ËT TCHËLY NORD
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Sénu .au», j p e t;t. E toes M nistes
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1 éûole normale :
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5 écoles de catéchistes: Etudiants et Etudiantes
Collèges j g ¿ 0 iangues et sciences européennes :Elèves .......
80,
148.
818,
6 d’études chinoises: E lèves................... ...............
343.
3 0 2 : de garçons :
1 8 5 : de filles:
E lèves
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E lèv es................
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Ecoles
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chaque année......... .
6 .6 4 5 .
2 2 .1 7 1 .
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2 .0 7 0 .
1 .9 6 9 .
56.
Paroisses........................
Eglises européennes
...........................
Chapelles publiques
................
Oratoires ...................................................
Nouvelles paroisses : Sisienpouo
63 j
413V
98)
574,
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Silitcheu
Yangtsintchoang
Péwang
Siaotchoangtze
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{JEf /Jnîg:
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Défunts :
M. Joseph Tsi
C. Ri., professeur au séminaire. Né à Ly-houantchoang (Paotihsien) en 1 8 9 0 ,
au Pétang le 18 Avril 1917. V .
B ulletin C. de P . 1911, p. 118.
M. Joseph Ponzi
C. M .? curé du Toung-Tang. Né à Ferentino
(Italie), le 25 Janv. *|* le 1 6 Août 1917. V . B ulletin C. d. P .
1911, p . 341.
(I) S ont c o m p r is d a n s c e n o m b r e
10 s é m in a r is te s à la .Maison de fo rm a tio n d s
la C o n g r é g a tio n d e la M ission s itu é e à C h a - k - e u l p rès de P c k in g .
PÉKIN ET TCHELY NORD
21
M. Alexandre Waelen
C. M ., retraité à Chala. Né à Euremonde
(H ollande) le 28 Déc. 1851, fut Provicaire du Tchely Est ( 1901 1915).*f à Pékin le 11 Déc. 1917. V . Bulletin C. d. P . 1918. p . 6 .
P . André Ly
C. M ., coadjuteur, né à Pangkiaoteou ( Paotihsien )
en 1882, ~ à Chala le 19 Oct. 1917.
E. P. Joseph Ouen
,
sous-prieur de la Trappe. Né à Pékin
de parents Mantchoux, il fut le premier prêtre de Pékin et de Chine
entré à la Trappe. ~ à Yangkiaping le 21 Févr. 1917.
F. Théobald Hing jjjj, convers, né â Tountchouangtze (Kitchow),
à la Trappe le 15 Mai 1917.
Sœur Marie-Louise Duval, Fille de la Charité, né à Paris le 14 Oct.
1880, *j- au Jentzeutang (P ékin) le 10 Mai 1917.
Sœur Marie (Valentine Bordeaux), Fille de la Charité, sœur de l’écri­
vain Henry Bordeaux, r.ée à Thonon, le 24 Sept. 1 8 7 1 . " au Jentzeu­
tang (Pékin), le 25 Déc. 1917. V . Bulletin C. d . P . 1911, p . 7.
Mère Marie-Emérentienne ( Anne-Marie Selliô ) Franciscaine de Marie,
supérieure de l ’Institution du Sacré-Cœur, né à S, Mayeux (Bretagne)
le 23 Févr. 1863.
à Pékin, le 18 Févr. 1918. V . B ulletin , etc.
1917, p . 92.
Articles parus sur Fékin. V. Bulletin Catholique de Pékin.
La Journée du 12 Juillet à Pékin. Lettre de M . Clément sur l ’essai
de restauration Monarchique ; avec portrait de Ly Yuan-Houng. M is­
sions Catholiques, 1917, p. 4 8 1 -4 8 4 .
Jentseutang. Photographie du jour de paie des nourrices. The Good
W o rk , Oct. 1916, p. 185.
Give a chapel to Pékin. The Good W o rk , Dec. 1917, p. 18.
22
TCHELY SUD-EST
YICÀRIAT APOSTOLIQUE DU TCHELY SUD-EST. 185p.
( Jé su ite s )
E tendue : H ok ienfu
|nj pj^
K w angpinfu
Jf| ZJS
Shenchow
¿H>|
Tami-'gfu
ik. %, jft
Kichow
*JH
Population: Environ 1 1.000.000 d’habitants, le tiers environ de
la population totale de la Provice du Tchely : 3 2 .0 0 0 .0 0 0 . (R e c e n ­
sem ent officiel de la 2e année de Sua.nl'ong ),
C a t h o l iq u e s : 9 6 . 2 6 3 .
I.
P bopoktion : 1 / 1 1 4 .
HIÉRARCHIE.
Adrien Languilat gfl, S. J ., 1 8 5 6 -1 8 6 4 .
Edouard-Auguste Dubar
S. J., 1 8 6 4 -1 8 7 8 .
Henri Bu]té
S. J ., 1 8 8 0 -1 9 0 0 .
II.
PERONNEL.
V icaire Apostolique : S. G. Mgr Henri M a q u e t , S. J., B| ÿ|f
.
né à Juvigny-sur-Loison (Verdun), le 30 nov. 184 3, prêtre le 6
juin 1868, missionnaire au Tchóly S .-E ., Supérieur régulier (2 4 sept.
1894 à 8 sept. 1901 ) ; nommé évêque d ’Amathonte et Vie. apoBt. le
31 juil. 1901. il est sacré à Shanghai par M gr Paris le 8 déc. suivant.
Coadjuteur : S. G. Mgr Henri L écroart
S. J., né à Lille
le 4 Novembre 1 864, entra dans la Compagnie de Jésus le 28 Novembre
1883, fat ordonné prêtre le 28 Août 1897, arriva en Chine le 5
Décembre 1901, était Ministre de section (chef du district ) de H o kienfou depuis 1912, quand il fut élu Coadjuieur de Mgr Maquet et
évêque titulaire d'Auchialos ( 20 Juillet 1917 ). Il a été sacré à Shang-
23
TCHELY SUD-EST
a %^A *5. ^
VûA. ■Ci.^A.'Vfc/i V*. t, -Vt -u.^-w*5.V '. V^ T»^ K.'t. ^ Vt.
hai par Mge Paris, assisté de NN. SS. Ménicatti, M .-E . et Dumond,
C. M ., le 2 Février 1918.
Résidence Episcopale Tchang-kia-tchouang ¡j|
&■
Supérieur : E. P. Ch. Héraulle.
C h a n g e ia c h w a n g
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S lE N E S IE N 1
EE. PP. P. Jubaru, R eeieu r,
A. Gasparment, S upér. Sém in.
0 . Wonner, Direc. Collège
S. Eivat
Ph. Leurent
A. Laplazie
A. Debeyer
E . Aizier
Emile Becker I}*'
P . Archotegui
C. Taranzano
Sien h sien ( D i s t r i c t )
F a k k ia k a ta rgj
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N ankunghsien (District)
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J. Monget
E . Hopsomer
Séraphim Couvreur
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Fr. Hiit
A. Ghestin
A. Vettenvald
H . Wibaux
C. Cézard
L. Ghestin
B . Truxler
J. Bataille
Cl. Baudoux
L. Mueaser
A. Anciaux
A. Schwarz
B. Moriseaux
Fr. Kieffer
J. Sehmitt
N. Haser
Th. Moeling
P. Bornet
P . Pérard
V . Simonel
J. Eollin
P . Beimshach
N .-U . Les r cn scig n em o n L s s o T i d i é s n 'é la u t p a s a r r iv é à lem p s, ii a é lé im p o s s ib le de
n o te r les p r ê ’. res c h in o is et la m t io n a lilé re s p e ctiv e des p rô lre s e u r o p é e n s , a in s i q u e
le u rs n o m s c h in o is .
24
TCHELY SUD-EST
N a n k u n g h ie n
K w a k q p in g fü
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K w a n g p in h s ie n
ER. PP. P . Mertana
J. Nissen
G. Olivier
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2 p . j fô J.-B. Debeauvais
E. Cappekere
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T bikgfekg
Wieger
Jung, Direc. Collège
Gantois
Desreumaux
Vinchon
Litzler
J. Antoine
J. Vuillaume
N. Yagner
Y . Gissinger
E . Gaudissart ^
M . Cannepin
Prêtres de la Compagnie de Jésus, européens................
Prêtres indigènes (dont 10 Jésu'tes)................................
Scolastiques ( dont 4 indigènes ) .......................................
Frères Coadjuteurs [dont 5 indigènes)
..................
Eeligieuses Présentandines (indigènes) ..................
III.
50
28
7
14
40
Œ ÜVEES SPÉCIALES
S ectio n septen trionale
à T chang - k ia - tchoakg (S ienhsien )
Résidence générale.
2 Séminaires. — Grand Séminaire ; 9 Théologiens, 8 Philosophes, 7
Humanistes.— Petit Séminaire : 16 élèves,
TCHELY SUD-EST
Collège central ( études chinoises et scienccs ) : 2 1 8 élèves.
Congrégation de la Présentation B . M . V . ; 2 4
postes,
476
élèves.
(E nfants baptisés in articulo moi'tis : 2.168 ).
É cole-noviciat de vierges institutrices : 61 élèves.
Orphelinat : 2 6 orphelines.
Imprim erie eu ropéen ne-chin oise. ( N om bre de volumes et brochures
im prim és dans l'année : 82,900 ).
Ateliers de construction, de menuiserie, de peinture, etc,
P h arm acie-officine centrale européenne-chinoise.
Trois pharmacies dispensaires ( distribution
gratuite de remèdes :
k M 2 ).
à H o -k ie n -fo u
Dispensaire. B aptêm es d ’enfants in articulo m o rlis: 7 4 0 .
à F an - kia - kata
Collège central pour la Section ; études chinoises ; 5 4 élèves.
É cole-n ovicia t de vierges institutrices : 12 élèves.
2 Orphelinats ; 2 2 orphelines.
H o s p ic e : 13 vieillards.
Pharm acie dispensaire (distribution gratuite de rem èd es: 1 1 8 0 ) .
S ectio n o c c id e n ta l j
à C h e n n -tc h e o u et K i- t c h e o u
2 É co le s de garçons (études chinoises ) : 87 élèves.
2 É coles de fille3 ( éludes chinoises ) ; 30 élèves.
É co le-n ov icia t de vierges institutrices ; 13 élèves.
1 Orphelinat : 2 0 orphelines.
3 Pharm acies dispensaires ( distribution gratuite de remèdes j 1 1 7 0
baptêmes d'enfants in artibulo m ortis.
S ec tio n orien ta le
au K ing - tcheou
C ollège central ( études chinoises ) : 6 0 élèves.
26
TCHELY SUD-EST
École-noviciat de vierg33 institutrices : 35 élèves.
3 Orphelinats : 66 o r p h e lin e s .
2 Pharmacies dispensaires ( distribution gratuite de rem èd es) : 320
baptêmes d ’enfants in articulo m ortis.
S e c tio n cen tra le
à T c h a o - k ià - tch o a n g
Collège centra] ( études chinoises) pour la Section : 129 élèves.
à W b i- t s 'üenn
2 Écoles-noviciats de vierges institutrices : 40 élèves.
Orphelinat: 16 orphelines.
Hospice de vieillards : 12 personnes.
S ectio n m érid io n a le
à T a i-m in g -fo u
Résidence secondaire pour les missionnaires du sud.
Collège central ( études chinoises, langue française, sciences) ; 187
élèves.
Orphelinat : 16 orphelines.
Ateliers de construction, de menuiserie, etc.
2 Pharmacies dispensaires ( distribution gratuite de rem èd es: 286
baptêmes d ’enfants in articulo m ortis.
à K ’a i - t c h e o u
Collège central ( études chinoises et sciences ) : 80 élèves.
Ecole-noviciat de vierges institutrices : 56 élèves.
3 Orphelinats : 8 4 orphelines.
1 Hospice : 26 vieillards.
S u r d 'a u tres p o in ts de la M issio n
Outre les 166 orphelines élevées dans les orphelinats, 134 autres sont
élevées par la Mission dans des familles chrétiennes.
TCHELY
SUD-EST
27
5 7 petites pharmacies distribuant des remèdes dans le but de faciliter
la conversion des païens et de procurer le baptême à leurs enfants
moribonds.
N. B. Parmi les 10.841 élèves des é:oles.
nourris aux frais de la Mission.
1.200 environ sont
-ni,,
A
( Garçons 1027.
Elèves entrés païens :
^ q S
574
La modicité de la pension (en v iro n 10 francs par a n ), payée par
quelques familles seulement, permet de considérer comme gratuite
l'œuvre des écoles.
A Ti9ntsin. P rocure du Tchely S .-E . ( V . Tchely Maritime^.
28
TCHELY SUD-EST
IV . FRUITS SPIRITUELS ( 1 9 1 6 ) .
ETAT DE LA MISSION
PRÉFECTU RES
ET MINISTÈRES ACCO M PLIS
du 1 er juillet 1916 au
30 ju in 1917
S o u s-P r
C
e f e c t u i i e s ....................
h r é t i e n s ........................................
to tau x
Io -K ie n C h e n n -
K oang-
R i-
T a i-
F ou
T clieou
T ch e o u
11
4
6
10
4.777
247
7.952
15.62U
4.623
42.871!
P 'in g fo u M in g fo u
39
8
925
V5.03S
2.137
h r é t i e n t é s ...................................
449
71
12,'i
235
175
A n n e x e s ..............................................
553
123
. 256
431
370
E g l is e s
202
36
57
124
413
45
108
647
C A T EC H U M EN ES..............................
C
C
et
h a pelles
..........
B A P T É - | A d U llti5 ............................
/ E n la n ls d e c h r é t ie n
m es
i
/
—
p a ïe n s m o iili.
1 22
44
1.111
96.2G3
1t. 157
1,('63
1.738
463
2.324
1.271
251)
158
53S
305
2.510
11,615
3.818
3.591
3.016
29,55
513
81
125
341
186
24,995
1,262
.................
G68
44
53
293
202
1.062
o n fes-
| a n n u e l l e s ..................
26.G87
3,276
4.346
16,351
9.384
50,934
s i o .v s
I d e d é v o t i o n .............
133.054
12.216
15.137
9.Ì.755
49.421
334,083
C om mu-
j a m m e l l u s ..................
25.377
3,157
4,098
14.192
374.151
/ A d u l t e s ..............................
M o r t s J E n f , d e c h r é t i e n s , 01
[ a d o p té s
C
55,108
8.284
129.993 1,025,131
GO
1.052
I d e d é v o t i o n .............
447,337
37.691
34,954
C
o n f i r m a t i o n s .................................
818
30
20
94
E
x t r ê m e s -O n c t i o n s ....................
505
86
128
308
173
236
~5
43
121
6S
5.608
931
1,285
3,135
n io n s
Ma r ia g e s
S erm o n s
R
c h r é t i e n s ..................
et
C
a t é c h i s m e s ......
3.201
1,200
473
14,230
e t r a i t e s .............................................
3S
1
21
78
2,058
35
4
67
14
R e t r a i t a n t ^ ......................................
587
1.196
3,033
114
13
26
ne
30
35
90
148
74
417
195
\ ga rçon s...
2.035
1G6
1,097
1.144
233
283
271
1.177
583
4 725
4.515
46
153
627
1,037
j,
E co les
i de g arço n s
.
.
•
( d e f i l l e s .........................
i ,
Ic h r é t ie n s
É
I fille s ........
2,251
j ga7'çons..
134
I f il l e s .......
93
30
49
86
'S. C œ u r de J é s u s ..
5.552
660
3C3
1,597
lèv es,
p aïen s
C
o n fré-
l A p o s t . d e la P rière
IC a r m e l..................
424
316
574
31
8.493
7.052
1,332
574
1.78 i
1.580
12.321
‘.5,512
3.097
5,102
8,649
55.531
HO
7,703
(R o s a ir e ..................
5,285
478
'i m m .C o u c , (Sc. b U
6.291
1,131
85-
13.221
699
92 i
2.518
1 32
10.719
iB on n e m o r t.........
1.685
281
121
565
8
2,451
L a St Joseph d a n s u n e Terme c h in o is e , L ettre d u P, M ertens, S. .T. Avec: p h o to g r a p h ie
île la C a th édrale de S ie n -S ie n , M is s io n s C a th o liq u e s 1017, p , 378 et 339.
ïc h e l y
Su d - o u e s t
29
III. VICARIAT APOST. DU TCHELY SUD-OUEST. 1856.
( L azaristes. )
Chengtingfu
] £ )j£ j^j1,
Shuntehfu
Jfj f § jfâ.
Tingchow
;]£
$f-,
Chaochow
^
*)>]>].
P o p u l a t i o n : Environ 8 millions d ’habitants.— C h r é t i e n s : 6 5 . 8 1 3
E tendue:
P r o p o r tio n :
I.
1/ 121
HIÉRARCHIE.
Joseph-Martial Mouly ^ C. M ., A dm inistrateur 1856-1858 ( 14
Déc. )
Jean-Baptiste Anouilh
C. M ., 14 Décembre 1858 — 18 Fév.
1869.
François Tagliabue fjjg;, C. M ., 1 8 6 9 -1 8 8 4 .
Jean-Baptiste Hippolyte Sarthou
C. M ., 1 8 8 5 -1 8 9 0 .
Jules Bruguière fn , C. M ., 1 8 61-1906.
Auguste Coqset
C. M ., 1 9 0 7 -1 9 1 7 .
II. PERSONNEL.
Vicaire A postoliqu e: S. G. Mgr Jean d e V i e n n e d e H a u t e f e u i l l e ,
3C 1r ÿ ( C. M .. né à Douai (Nord) le 2 avril 18 7 7 , entré dans la
Congrégation de la Mission le 9 mars 1895, ordonné prêtre le 9 juin
1900, professeur à l ’Ecole Apostolique de Lyon, arrivé en Chine (Pékin)
en 1901. Directeur du Grd Séminaire de Pékin, puis du district du
King-Toung, et enfin Directeur des novices à Chala ; il est nommé
Evêque d ’Abrytus et Coadjuteur de Mgr Coquet le 10 août 1915, sacré
à Tchengtingfou, .par Mgr Jarlin, le 21 nov. suivant, succède le 4
Février 1917.
30
T ci -ië l y SUD-OUEST
Résidence épiscopale : Chengtingfu JE /E j£fCHENQTiNGru
j£
1. G ra n d -S é m in a ire
&
P aroisse
2 .
P e t i t - S é m in a ir e
#
T a n g k iu g ]
F a NKIATCHW ANG
^
Y e OUTOÜKG
Vj[|
P ientsoün
jjv
MM. Nicolas Baroudi £ /, Sy. Provicaire
f Procureur.
Constant Fiandin 2 f,
Jacques Jamar -fgy
b
3 .0 8 8 X .
Louis Chanet
3c,
f
Jean Riera
¡ij|,
e
François Tcheng
s
Jules Mi
^ 7 s
Pierre Mi
s
Paul Corset ]|g, f. mobilisé en France
Lucien C lia rn y jî, f. «
«
«
Etienne M a u ry ^ , f.
«
«
«
FF. J.-B. Rémy
'g>, f
Aristide Pénen
f
François Friedricks
, ah
MM. Jacques Reynen
æ , h Directeur
Jules Yü
m. s
Job Tchen
Ht, s
Jean Tchang
31» s
Joseph
Tien
s 6.9 5 8 X .
J3Î
Paul Tien
ta , s
Joseph Koung
s
Jean Tchao
1fë> s
Joseph Paé
É3, s 5.210
m
Joseph Min
K» s
Joseph Mi
X: s
Pierre Tcheng
m , s 5 .2 1 8
si
Jean Ou,
s
Joseph Tchang
gg, s
Laurent Liou
IIP. s
Jean Ramakers
h i .774
Jeàn-Bàptiste Soung 5^ , s
31
TCHÈLY SUD-OUEST
-VU’^'.i*>V^X.«k*.r.'VV**Vï.'VV5.^X^Vt,fcri.,VVViiVfc.,%
MM. François Min
PlEN TE O U N
K ia o h w a k g i S
j\
m
s
i
Adrien Leymarie
f
m ,
Simon Yao
s
Joseph Min
s
m ,
Alph. Schiatarelia ^ J , i
Joseph Tchao
s
J .-B . Tcheng
s
m .,
Laurent Strzelczyk
Pol
Jean Valette
'à, f
Pierre Toung
s
m ,
Jean Liou
s
a i»
Thomas Ceska
ah
Joseph Yü
s
m ,
Michel-A. Stefani
> i
Paul Mi
s
Thomas Sin
s
J .-B . Soung
5£3 s
André Mi
s
Joseph Liou
flj, s
J.-B . Ouang
3E, s
Ildephonse Lemoine^g, f
Joseph Tcheng
ü , s
M. Jean Siao
iiiï » s
J .-B . Tehee
ïllî» s
Jean Mi
s
Paul Tchao
s
M. Thomas Tcheng . ü , s
Félix Auté
ïn , f
Georges Bolland
fifl, f
Alphonse Morelli
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4.923
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H i n g a n ¡¿\
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K ia o t c h a i
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4.535
4.611
3.337
3.060
3.849
3.103
2.861
1.700
3.017
2.166
2.126
1.476
32
TCHELY SUD-OUEST
IH .
COMMUNAUTÉS RELIGIEUSES :
Filles de la Charité.
1.
Tchengtingfou
% Jfr {H M.
Œ u v res: Orphelinat— Hospice— Hôpital— Ouvroir— Salle d'asileCatéchuménat
Sœurs : Josèphe ( Guerlain Marie ) f Supérieure.
Anna ( Mairot )
fJ Assistante.
/lu e ¿ u la iitu «
Marguerite [ Royol j
f Sœurs : Madeleine ( Tchai )
Gabrielle ( Aicardi )
s
Louise (H eou’
Antoinette (Blanchet]
f
Vincent ( L iou1
Claire ( Feilaing ]
a
Françoise
Angèle ( Avenali )
i
Marthe
Germaine ( Borderie )
f
Thérèse
Agnès (Pouhin)
f
Catherine
Marie ( Tchao )
s
2.
Shuntefou. jf î fâî jf.j- Maison de la Médaille M iraculeuse.
Œ u v res: Hôpital— Dispensaire— Catéchuménat.
Sœurs : Levallois f, Supérieure.
Marie ( Pillot ) f
Joseph ( Yang ) s
Louise ( Tchou ) s
Congrégations indigènes.
Paulisten ....
Joséphiaes ..
35
130
tchëly
su d- o u e st
33
IV . FRUITS SPIRITUELS (1 9 1 7 ).
Nombre des chrétiens
.........
i d’enfants de chrétiens....................... _... 2 . 5 3 6
Id’adultes ..............
£.3 0 9
|d ’adultes à l’article de la m ort
110
d ’enfants de païens à l'article de la mort: 2 3 .118
6 5 .8 1 3 .
2 8 .0 7 3 .
Confessions
annuelles........................... ............................. ...
4 4 .4 5 5 .
de dévotion ................... ....... ............................ 137 .4 5 3 .
Communions
annuelles.............
de dévotion ........................... m.....
3 5 .5 6 3 .
3 8 3 .8 1 4 .
Hospices 4 : Vieillards ................................... .................... ....
777.
9 4 .8 0 1 .
182.
Garçons 2 : Nombre d'orphelins ...................
Filles 4 :
«
d ’orphelines ............ ....
680.
Orphelins et orphelines en nourriee................. ....... ..................
433.
Grand : Elèves philosophes et théologiens__
Petit: Elèves latinistes
..................... ......
22 .
110.
1 de langues et sciences européennes ; Elèves
2 1 d’études chinoises :
E lèves...
50.
864.
Malades soignés dans 3 hôpitaux
....................................
«
«
dans 6 dispensaires.........
OrphelinatB
Séminaires
Collèges
Î
52.
Elèves ...
E lèves...
j Hommes..
} Femmes..
1.9 1 4 .
1.8 5 8 .
3 .1 6 9 .
2.088.
Chrétientés où la mission se fait chaque annéa...
Résidences de Missionnaires
.......... ..................
Eglises européennes................................ ...............
Chapelles publiques................................................
Oratoires ........................
, ...................... .....
7 53.
19.
80.
303.
43,
Ecoles
125 : de garçons :
88 : de filles :
214 de catéchumènes;
u
TCHËLY SUD-OÜËST
D éfunts :
S. G. Mgr A. Coqset, C. M. Vicaire Apostolique*-- le 4 Février 1917,
âgé de 70 ans ( V. Bulletin cathol. de Pékin. 1917. p. 9 2 ).
M . Célestin Jaladieu, C. M. procureur de la Mission, ÿ le 2 Juin
1917, âgé de 39 ans. (V . Bulletin C. de Pékin. 1917. p. 2 7 4 ).
M. Daniel Leecos, C. M ., curé de Tangkiou, décédé le 12 Janvier
1917, à l ’âge de 39 an?.
M. Paul Tchang gg, C. M ., décédé à Ningtsing, le 8 Août 1917, à
1 âge de 67 ans.
Merveilleuse moisson de jeunes âmes pour le ciel. Lettre d ’un mis­
sionnaire ( M. Jaladieu). Annales de la Propagation de la F oi.
1917. p. 7 4 -8 6 .
Baptêmes d ’enfants à l ’article de la mort (M . Jaladieu]. A n n . de
la S e-E n fan ce ; février 1917, p. 8 -1 7 .
Corbeille d ’histoires. Lettre de Mgr de Vienne. Annales de la SeE nfance. 1917. p. 36.
35
TpHELY ORIENTAL
IV. VICARIAT APOST. DU TCHELY ORIENTAL- 1899.
( L azaristes Hollandais ).
/Y u n gpin gfu ^
E te n d u e :
2 £ j f ô , jusqu'à la Grande-M uraille.
( T su n h w ach ow ^
P opulation : Environ
^
4 millions d'habitants,—
1 / 280.
C hrétiens :
14.222.
P r o p o r t io n :
I. PERSONNEL.
Vicaire Apostolique : S. G. Mgr Ernest-François G e u r t s , g Ç
^
C. M ., né à Maashes, Norl-Brabant (Hollande), le G Décembre 1862,
entré à St-Lazare le 8 oct. 1882, ordonné prêtre à Tcheng-Ting-Fou le
1er mai 1887, missionnaire au Tchély S.-O., puis à Pékin, était Directeur
du district de Suenhouafou quand il fut nommé évêque de Rhiconolure
et premier Vicaire Apostolique du vicariat du Tchély Oriental. Il fut sacré
le 4 février 1900 à Bois-le-Duc.
Résidence Episcopale : Yungpingfu ^ zp $•.
Y u n g p in g f u
jjç
MM. Eugène Lebouille ÿij, h Provicaire.
[gj
Corneille Klamer
, h P rocureur.
Louis Schmid j g , h Direct, du collège.
François Willemen m h 2 .5 9 5 X
H wANGHWAKIÀNG ¿ c'
J .-B . Tiggelman
h
Corneille Dekkers
1.598
ShANEAIKWAN lll # ! §U
la # &
K ienohangying [ g H ji *
M awantouo
T suisinchwangtze
Guillaume Scherjon
Jules Ortmans
Paul Shü
Théophile S met
m h 1.265
2 .499
ï h
Wr S
m h 2.135
36
TCHELY ORIENTAL
Ghangli
K
|| %%L Jg| MM. Paul Ly
^
s
1.682 X .
if£ S
h 1.263
Théodore Zigenhom ^
K ia tc h o a n g tz e
II.
COMMUNAUTE RELIGIEUSE
Sœurs de l’Immaculée Conception (chinoises ).
Πuvres ; Enseignement.
Religieuses............................
III.
24
FRUITS SPIRITUELS (1 9 1 7 ).
Nombre de chrétiens.......................................................
1 4.222
Baptêmes
j d ’enfants de chrétiens
.......................
< d ’adultes ............................................................
|d ’enfants de païens à l ’article de la m ort
Confessions
j d9 dévotion : Z Z I Z Z I Z 7 7 7 I Z 1 .
322
988
682
( Annuelles
7 .0 6 2
Orphelinats de filles 3 : orphelines
_ ...........
Orphelines en nourrice
.............
Grand Séminaire: Philosophes..................
„........
Petit séminaire : Latinistes.......................
2 Collèges
^ iÜ
| Etudiants ..................
? Etudiantes........................
Ecoles '
< 20 de.fillëE : Elèves
......
( 62 de catéchuménes : Etudiants
70.404
75
45
6
29
¿ ___
70
45
I 27 de garçons: Elèves^......................
Chrétientés où la mission se fait chaque anné3
Eglises européennes
...............
Chapelles publiques
............
365
'*
.................
..................
340
1.068
186
4
36
37
TCHELY CENTRAL
^ t. - , \ . ^ . % ^ w t .
Y. VICARIAT APOSTOLIQUE DU TCHELY CENTRAL. 1910.
( L azaristes. )
E ten d u e
: Paotingfu
^
Yshien
JJ, $£
: 3 millions,— Catholiques ; 87.803
P r o p o r t i o n : 1 j 3 4.
P o p u la tio n
I.
ORIGINES.
Voir Missions de Chine et du Japon. 1916 et 1 9 1 7 .— Bulletin
Catholique de P ék in , 1915, p. 250 ; 1918, pp. 2 0 , 60. 101 et 136.
II.
PERSONNEL.
Vicaire Apostolique : S. G. Mgr Joseph Fabrégües ^ jjg; ^ j,
C. M ., né à Montpellier,le26 nov. 1872, entré dans laCongrégation
de laMission le 6 oct. 1890, prêtre le 20 mai 1896, missionnaire au
Tchely Nord (1 8 9 6 ) , directeur du district de Paotingfou (1 9 0 5 ) ,
nommé évêque d'Alali et vie. apost. de ce même district de Paotingfou,
érigéen Vicariat apostolique du Tchely Central, le 19 février 1910 ;
sacré à Paotingfou par Mgr Jarlin le 22 mai suivant.
I.
Pao-ting-fu, K iou -ta o ^
K! #
f i JË
^
1 . R é s id e n c e é p is c o p a l e .
MM. Alfred Ducoulombier || f Vicaire Général (1)
Paul Montaigne
f Vicaire Général p. i.
Chrétien Jansen
h P rocureur
Joseph Liou
fij s S ous-procureur
François Mong
1, P r is o n n ie r
de gu erre.
^
s
38
TCHELY CENTRAL
: MM. Octave Ferreux
|£ f, D irecteur
Jean-Baptiste Corset J|| f
Chrétien Jansen
h
3 . S éminaire pr é par ato ir e : FF. André Denis
^ f Directeur
Jules Longuépée [f? b
4. M aison M èr e et Noviciat des Sœurs indigènes de S. Joseph.
2. G rand
sém inaire
v. p. 40.
II.
1. P e t it
Pao-ting-fu, Si-kw an
sem inaire .
MM. Théodore Erkelens
Pierre Tch eng
Henri Beaubis
Henri Vonken
Jean-Baptiste Wang
Paul Tchan
F. Pierre Tchao
2 . D ispen saire , Orphelinat et Ouvroir des
Jfr- I f ÜJ
h , Directeur p. i.
^
^ s
JH f
tft ^
^ s
jg s
=|j| s
Filles de la Charité.
v. p. 40.
III.
District de Pao-ting-fu
1° P aoting : K ioutao $
2° P aoting : N ankwan
Jif H
c
Cathédrale SS. Pierre
et Paul
^
MM. Chrétien Jansen
Jean-Baptiste Shia
Silve&tre Ngan
h) Directeur
s
2 .3 5 5 X .
^ s 2 .1 9 2
iX 4 - ^
3° S iaowangting [x]
4° C haokiatchoang #[5ijg£$£
5° W angtù ¡ g
&
6° Loanteouo
gjj
<J
( ^
(
[?£
Vincent L y
^
S 2. 963 X ,
Paul Mong
^ s
Albert Leroux
f
1.727
Ignace Yao
s
§g
Jean Baptiste Heou
Augustin Tch’enn
$j( S [ 6 ,0 1 9
François Che
Ü S j
s )
TdH ELY
7° H o a k q to u o
^
pg
IV.
1 ° H üchu
j^ ”
gg
H Église du Sacré-Cœur
MM. Joseph Routaboul
f,
René Fiament
Paul Tch’enn
£
i%
François Tchang
Directeur2.544 X .
£ f 2.623
ms 2.328
Vincent Tchang
Laurent Fan
3JI s
¡jJt s 1.017
1Ê s 1.017
Iffi
V. District de Tunglü. ^
1°
1.574 X .
District de Huchü. jgj H
3° SlNANCHEN N.
4° Toüngmaying
||
5° Kwangchang Chi gr;
M5* Ü
s
M. Jean-Baptiste Yang
2° Ankiachwang [x
*
S9
CENTRAL
f4j
T unglütsun lS W fg M M . Jean-Marie Trémorici IS f,
Directeur
Joseph Acosta
%e
2 .9 2 3 X .
2° T ienkochwang g ]
Gédéon Marécaux
3° Changteng g
4° Siehchwang E
Paul Liou
ü f
f IJ s
2 .3 2 1
Eglise de l’Assomption
^
ÜJf $£
g|
Etienne Wang
Stanislas Tch’enn
5° Pématchoang
6° Péhochwang ¡g[
&
7° W enjen ^ JJ| £ .
8° Tsüenkounn
^
Jacques Ngan
Matthias Shu
Marc Ly
Qg .
Etienne Fan
^
10° P e e w a n g ly g ]
^ ÿ]
1 1° S iw a n g ly [X] 0 £
9° Nansongtboun
j]
12° Sükwochwang -g
Pierre Willems
Victor Varlan
Joachim Ou
ï . s 4.491
Ht s
£ s 2 .2 4 6
si
5.680
^ s)
IÊ S 3.1 3 5
h 3 .0 4 2
^ f 3.668
^ S 2 .5 5 2
te
m
Matthias Tchang
ÜÜ S
Paul Lü
S
VI. District de Kaokiachwang. ^ ^
1° K a o k i a c h w a n g g j
M. Delaigue Jean
Eglise de N -D de la Victoire
2 .2 7 3
^
f,
2 .9 7 8
Directeur
1.931
'* 0
TCHELY CENTRAL
2à Sinkiao Chi ^
^
^
M M . Antoine Tohao
3° L ioukiapailo
j@ s 9> .0 17 X .
Pierre Yuen
^
4° Wanan Cm Eg ^
^
Jean-Baptiste Fan
5° Nansong
5fj
Paul Tsai
s 3 .5 0 4
s
2.211
^
s 2 .5 3 7
7° T wankiachwang [gj | £ ^ $ £ Joseph Cornet
^
f 1 .8 6 8
8 ° Leoutsoun
fij jfsj-
Joseph Tchang
gg s 1 .5 5 5
9° N anma
-¡g ^
Pierre Hoou
^
s 1 .6 4 8
Joseph Ly
^
s 2 ,2 8 7
6° L y k i a c h w a n g ^ ^ ^ ;^
10° Chengliouche x:
m. X
Tfr
11° Lioukiatchoang fij ^
$£ Pierre Ly
IH .
1.
£
s 2 .5 3 1
COMMUNAUTÉS RELIGEUSES
Filles de laCharité
Œuvres; Dispensaire— Ouvroir—
Sœurs : Desfous, S
upérieure f
Faury
Ecole normale.
Sœurs : Jen
f
Devannes
2.
X f 2 .0 9 3
Louis Gâté
s
Louo
s
f
Sœursde S. Joseph(chinoises), g
^
g
Etablissements ( écoles ) ................................................ 1 2
34
....................
Membres
IV.
FRUITS SPIRITUELS ' ( 1 9 1 7 ) .
Nombre des chrétiens...................
8 7 .8 0 3
/ d’enfants de chrétiens '
Baptêmes
< d'adultes
...........
1 . 61 2
.-...................... ~ ...................
3 .3 8 7
f à l'article de la mort ....................................
_
,
.
I annuelles
Contenons
{ ^
_
i annuelles
.
Communions
L
4 .2 3 8
....
-lévotion.
52.618
I H
Z
I
......
8 7 .7 0 4
2 8 .7 0 ^
“
164.075
*41
TCHELY CENTRAL
Malades soigné3 au dispensaire ......
Orphelinat de filles 1 : nombre d’orphelines
. .
mina ires
.......................
4 9 ,5 4 6
61
{ Grand : Elèves': philosophes et théologiens }
|pej¡^ e¿ préparatoire : Elèves latinistes
)
68
„
_ .
( 4 de garçons : élèves . ...........................
Ecoles normales | 8 de fflles . ^
.......
__
¡ 246 de garçons : élèves
.............................
] 176 de filles : élèves
..................................
( 201 de catéchumènes ; élèves ....................
Chrétientés où ss fait la mission chaque année
.....
Résidences de missionnaires..................... ................................
Eglises européennes
.........
33 1
Chapelles publiques
.................
308 >
Oratoires ...............
18 )
Ecoles
Nouvelles résidences établies cette année
4.175
3.‘0 83
4.0 6 7
740
37
359
Lioukiapeilou
NantsoDg
Hoangtouo
Loantouo
IV . ETAT COMPARATIF
1874
1880
1890
1899
1900
1902
1905
1910
1913
1917
4 .8 5 8 Chrétiens
5.463
7 .9 7 0
12.0 2 6
Massacre d ’environ 2.000 chrétiens
12.700
2 6 .2 8 3
72.531
84.196
8 7 .8 0 3
42
TCHËLY MARITIME
V w V .* A W < A W * A V '. V ', 'A V . » A W ,A V \ \ * A V A W * A V •A ‘V A W V »,* iA V i.V N \ «.V «.lA V '.V W A V '» V \ .V v W V i\ A V X .'A ^ M i
VI. VICARIAT APOST. DU TCHELY MARITIME. 1912.
( L az ariste s )
É tendue ; La seule préfecture de Tientsin ^
^
P o p u l a t io n : 2 millions.— C h r é t ie n s : 3 7 .3 0 2 .
P r o p o r t io n ;
l f 53
I. PERSONNEL ;
Vicaire A p ostoliq u e: S. G. Mgr Paul D u m o n d , C. M ., }j£ ^
né à Lyon le 2 avril 1864, fit ses études au petit séminaire de Nice.
Lazariste le 2 avril 1883, il prononce les vœux le 5 avril 1885, est
ordonné prêtre le 10 août 1888 à Paris; arrive à Pékin le 16 oct.
18 88. Directeur du district de Paotingfou (1 8 9 8 -1 9 0 5 ), Vicaire
général de Pékin (1 9 0 5 ), il a été nommé Evêque de Curubis (auj.
Kôurba ) et premier Vicaire Apostolique du Tchély Maritime ( Tientsin )
le 27 avril 1912, sacré à Pékin, par Mgr Jarlin, le 29 juin 1912.
R ésidence épiscopale : Tientsin
1.
S
¿èâ
Sous-préfecture de Tientsin x
m m
Ville de Tientsin :
1.
Cath édrale
¡53 s|- ï ü
^
MM. Louis Fleur y â p jjg 6* , s , P rocu reu r
Joseph Molinari
f , Dir. Sém .
Guillaume Maassen J||
h> profess.
Antoine Ly ^
^
Joseph Ho
¡fü ^ s
r^ s
»
1.478 X.
TCHELY
MARITIME
43
MM. Alphonse H u b r e c h t ^ H 'g l f
2. S. Louis ffê j>f ^
250 X .
D<J *ip lüaiü
Emile Tiberghien
3 . N .- D . d e s V ic t o ir e s
" g ” sf* ¿g §g
B iEiïsH um u
ü
Barnabé Léou
6 .1 5 3
Sous-préfecture de Tsinghaihsien
ifptf$ $ ^
T s in g h a ih s ie n
f
s
Léon Houi
lïïl iiD SÜ S
Joseph Tchang gg ^ ^
s
Joseph Yang
^ if @
s 2.3 0 0
%r4 - if$ 7jc
2.
^ / c j^ ÎÊ
fij ££ {£
MM. Jean Ouang
3 : |U
s 3 .572
T a n g k w a n tu n
g? *g Tg
Pierre Che
Ç
^
S
Luc Ly
$ Ü
S
Joseph Tchang ijf| m
s 2 .4 0 0
K wanfutow
^¡*
Joachim Ouang g : ££ Ej3
gg
3.
Y en shan
i i lU
Sous-préfecture de Yenshan
^
[g
T c h a n g h u it in g
gj| -fjf g
4.
MM. Louis Ly
T siwangkiao
Jekkiatchoang
■££|§t $ £
H okia
fnj
T s a n g h s ie n
MM. JosephSelinka H}
ail 3.020
Jean Sou
$| ¿jr s
Mathias Tc-hao
}l|
s 2 .2 5 0
Sous-préfecture de Kingyün
5.
g§
s 2 .0 5 3
Pierre Pey
Jean Yang
J .-B . Ouang
|f >;
^
|| g
s 3 .2 3 7
S 2.977
}# Î t É I s 2 .7 7 1
^ c fÜ ÎK
Sous-préfecture de Tsangchow
M. Joseph Giacone J| ï §
i 1.872
44
T.CHELY MARITIME
V 6A.*Ufc.T**/V
6.
Sous-préfecture de Tsinghsien ^j- ||
Hingtbi X # - ää M Ì &
7.
T changyenheng
Xavi0r Léou
#ij
11' S 1 .927 X .
Sous-préfecture deNanpy ^
gg j g i{g
M. Ambroise Han
££ 3 t fü S 1.042
I ï. COMMUNAUTÉS RELIGIEUSES ;
1.
Procure des Lazaristes j f f §
1861.
R ue de V erdu n . 23.
MM. François Schraven
P rocu reu r (a b s en t),
Jacques Van Ravesteyn 3£,
»
p. i.
Fr. Joseph Van Tiggel
g£.
2.
Procure des PP. Jésuites ^ ^
1870.
R ue S t-L ou is. 18.
RE. PP. L. Duquosne, P ro cu r eu r,
Ch. Petit.
3.
Frères Maristes.
A . Ecole m unicipale française.
Frère Julien. D irecteu r.— 2 Frères.
B.
Collège S t-L ou is. 1887.
Pensionnat pou r enfants Européens.
Frères Louis-Tbéodat, D irecteur f
Louis-Eraate
f
Anthelme
f
T’CHELY MARITIME
Frères Georges
Nestor
Victor
Louis-Edmond
3.
'» à
f
f
f
f
Filles de la Charité. 1862.
Hôpital général de Tientsin. 1873.
Sœurs : Thérèse Saingery. Supérieure
Marie ( Miramont )
Joannès ( O ’Connell )
Marie-Thérèse ( Barra )
Stéphanie (Dupéroux)
Joseph ( Boucher )
Antoinette ( Pain )
J.-Gabriel ( Andrey )
Vincent ( Shu )
4.
f
f
eu
f
f
f
f
f
s
Franciscaines Missionnaires de Marie. 1914.
Pensionnat et extern at européen. 1904.
RE. MM. Mary Sillian Supérieure
Marie Maura
Marie N . D. du Divin-Amour
Marie Edilbert
Marie Salvatoris
Marie Beradina
Marie Celeîia
D éfunte :
Marie Edmés, -{- le 1 1 Janvier 1918.
ir
f
s
ua
i
i
i
4 .6
TCHELY
M A R IT I M E
W*.W^*^Vt.,^V%^V*WWWWïwWWV^,V^.^'W^'VTi.*i^.VL.''&.V^^V^,Vi
5.
Sœurs de Saint-Joseph ( indigènes).
Raligieuses.................................
„........
Etablissements
14
4
:III. FRUITS SPIRITUELS
.
Nombre de chrétiens ......
Baptêmes
Xi.TUT,
3 7 .3 0 2
[ d’enfants de chrétiens....................
526
( d ’adultes.
.....
( d'adultes à l ’article de la mort
846
24
............
( d’enfants de païens à l’article de la mort
_ , .
Confessions
Communions
(annuelles...............................................
|de dôrotion
................
14.310
, 0/ 0/n
134.842
annuelles
, , , , ..
de dévotion
Malades soignés dans 2 hôpitaux.....
...........
.....
»
»
6 dispensaires
Orphelinat de filles 1 : orphelines...................
_, . .
Séminaires
(
cciéges
549
18.755
75.133
799
48 .0 8 3
98
I Grand : Philosophes et théologiens
\-r,
................
(P etit: Latinistes .....
,
120
/Garçons
rI 1 de langues1et™sciences européennes ;
Elèves
[ Ecole normale : Etudiants .............................................
l 120 de garçons : Elèves ................
.
( 5 4 de filles:
Elèves...... ....................
Chrétientés où la mission se fait chaque année
Eglises européennes.......................
Chapelles publiques
...................................
Oratoires.
.....
2
,n
42
.
125
28
2.368
942
............
..........
446
19
123
32
TCHElY MARITIME
47
M. Morel demande un marchand de papier américain qui cède à
bon marché le papier nécessaire pour l’impression du « Social Welfare ».
The Field A fa r. November 191 G, p. 165.
La Presse à Tientsin. M. Morel. The Field A fa r. Sept. 1916. p.
134.
Lettre de M . ïïubrecht, C. M ., sur N .-D . des Victoires. Missions
Catholiques. 1917. p. 4^4.
48
AIAXTCHOTJRIF. MÉRIDIONALE
VII. VIC. APOST. DE MANTCHOURIE MÉRIDIONALE. 1838.
( M.-E. de P aris )
s t . - { ou Léaotoung J g
5g , ) sauf
Kangping j^- Zp.
et Léaoyuen
ggi ifjj.
P opulation : 10 millions.— Chrétiens : 30.350
E tendue : Chengking a
P roportion : 1 J 1 2 9
II. HIÉRARCHIE. (!)
1. V icariat Apostolique de M antchourie
Emmanuel-Jean-François VeiToiies ^y, M .-E . 1838-1878.
Constantin Dubail
M .-E ., 1 8 7 9 -1 8 8 7 .
Joseph-André Boyer
M .-E . 1 8 8 6 -1 8 8 7 .
Aristide-Lo.uis-Hippolyte Raguit |[^, M .-E ., 1 888-1889.
Laurent Guillon
M .-E ., 1 8 8 9 -1 8 9 8 .
Pierre-Marie-François Lalouyer
M .-E . Coadjuteur 1897-1898.
lJ. Vicariat Apostolique de Mantchourie Méridionale
Laurent Guillon, M .-E . 1 898-1900.
Vincent François-Joseph Sage
M .-E . C oadjuteur, 1 9 1 4 -1 9 1 7 .
I. Dans les p r é c é d e n te s é d itio n s de cet o u v r a g e o n a d o n n é NN, SS. De la B ru n iè re et
D ern eu x, c o m m e co a d ju te u rs de M gr Y e r r o lle s ; s u r d e s re n s e ig n e m e n ts p lu s p r é c is ,
d û s à M, A d rien L a u n a y , M .-E ., n o u s a v o n s c r u d e v o ir les su p p rim e r.
E n effet, e n c e q u i r eg a rd e M, de la B r u n iè r e , M gr Y e rro lle s av ait en l'in te n tio n d e le
p r e n d r e p o u r coa d ju teu r c l a v a it o b te n u à cet effet u n e b u lle en b la n c . M ais q u a n d à
s on retou r d e R om e il a r r iv a en M a n tcb o u rie , M. d e la B ru n iè re était d éjà m ort. Il n 'y
eut d o n c n i p r o p o s it io n , n i a c c e p t a t io n .
P ou r M gr B ern eu x il fut é g a le m e n t c h o is i c o m m e c o a d ju te u r p a r M gr V e r r o lle s eu
1854 ; m a is à cette date il avait été d éjà n o m m é p a r M gr F e rrë o l ( v ic a ir e a p o s to liq u e
d e C o r é e ) c o m m e C o a d ju te u r, e t s o n c h o ix avait été ratifié p ar R o m e le 5 A o û t t85i.
A u s si M gr V e rrolies q u i e n v e rtu d u B re f en b la n c p o u v a it le n o m m e r é v ê q u e d e T rém ite, le sa cra en v ertu du B re f du 5 A oû t é v ê q u e de C a p se .
MANTCHOURIE MÉRIDIONALE
II.
49
PERSONNEL :
Vicaire Apostolique : S. G. Mgr Marie-Félix C h o u let,
^ gg,
M .-E ., né à Grésy-sous-Aix ( Chambéry ), le 4 Déc. 18 5 4 , parti pour
la Chine le 1 sept. 1880, procureur à Nioutchoang, fut nommé évêque
de Zéla le 2,1 février 1901 et préconisé le 18 avril. Sacré à Pékin par
Mgr Favier le 24 nov. 1101.
Résidence êpiscopale : Moukden ^
g ] ¿f» j g
RR. P P . Jean Daval )§f, P rocu reu r à Newchang [ g ^
Aimé Bareth g ,
Jean-Baptiste Hérin ^
Jean Corbel
Jean Beaulieu
Henri La masse
Pierre Villeneuve ;gg
Joseph Caubrière ^
Louis Perreau f ÿ
Julien Huchet ¡¡¡g
Alfred Caubrière ^
Henri Lecouflet ^
RR. PP. Eugène Chomenton
François Pérès |^|
Jean Soumire
Jean Petiot p|
J.-Bapt. Guillon -Goy tino
Jean Blois ^
Edouard Roger .^fQ
Henri Rigal Jfgr
Jules Pollet
Joseph Sage
Missionnaires mobilisés en F rance :
RR. PP. Paul Maillard 0 j
Henri Darles ^
Jean Chabanel -f£j
III.
RR. PP. Laurent Marcadê
Adrien Toudic
Louis Lacroix %i\
COMMUNAUTÉS RELIGIEUSES.
1. Sœurs de Portieux.
15 Religieusés.
2. Religieuses indigènes,
30 Membres.
50
MAXTCHOÜRIE MÉRIDIONALE
IV . FRUITS SPIRITUELS (1 9 1 7 ) .
Nombre de Chrétiens.......................................................... .........
Baptêmes d'adultes ........................................................... .........
Prêtres Européens........................... ............................ ................
»
Chinois.................. .............................................. ............
Séminaire : Latinistes.......................
»
Philosophes et Théologiens
..................
Eglises et chapelles............................................. ..... .... .......... ...
30.350
2 .780
28
19
26
12
151
Fondation d ’une École supérieure à M o u h d e n Dès après le
nouvel an chinois, la Mission va ouvrir à Moukden une école d'en­
seignement primaire supérieur. Déjà les bâtiments sont terminés et les
professeurs choisis ; le chiffre des demandes d ’admission dépasse le
nombre de places disponibles, et le Gouverneur de la province semble
disposé à faire droit à notre demande de reconnaître offiellement cette
école. Tous les missionnaires désiraient, depuis longtemps, la fondation
de cette œuvre, qui permettra aux chrétiens de faire instruire leurs
enfants sans s’adresser aux écoles officielles, où leur foi court un si
grand danger. Elle sera, si Dieu la bénit, une pépinière de futurs
maîtres pour nos écoles.
Défunts.
S. G. Mgr Vincent-François-Joseph Sage |ê, M .-E ., évêque deCuse
et Coadjuteur de MgrChoulet, ré le 15 Juillet 1879, dans le diocèse de
Lyon, mort à Moukden le 20 Septembre 1917.
— Le R . P . Henri-Charles Chipot, M .-E ., du diocèse de S. Dié
né en 1886, arrivé en Chine en 1909, mort à l ’hôpital de Tientsin
en Mai 1917.
fclÀNÏCHOURIE SEPTENTRIONALE
5 1
VIII. VICARIAT APOST. DE MANTCHOURIE
SEPTENTRIONALE. 1898.
( M.-E. de Paris )
E tendue
; Les deux provinces de Kirin * ^
et l ’Amour (Heiloung-
kiang ) m fâ i l P opulation ; 10 millions.— Chrétiens ; 2 4 . 4 5 4
P roportion : 1 / 4 0 8
I. UN QUART DE SIÈCLE.
Le Vicariat Apostolique de la Mandchourie. Septentrionale fut fondé
au mois de mai 1898. Les provinces de Kirin et de Tsitsikar furent
son apanage. La population chrétienne dispersée sur d ’immenses
espaces était de 6556 sur environ 10.000,000 de païens. Les mis­
sionnaires étaient alors au nombre de 8 et les prêtres chinois de 4.
Établissement de la religion à Kirin,— S. G. Monseigneur Lalouyer,
sacré Coadjuteur de la Mandchourie le 19 décembre 1897, en vue de
recevoir le gouvernement de la nouvelle mission, voulut d’abord essayer
de planter la foi au chef-lieu de la province. Il arriva à Kirin le 24
Décembre en compagnie de Monseigneur Gui!Ion, de M. Roubin et
d ’un prêtre chinois ; comme il nJy avait dans cette capitale aucune
famille chrétienne, ils durent prendre logement dans une auberge. Le
lendemain jour de Noël, le Saint Sacrifice fut offert pour la première
fois sur cette terre païenne. Les jours suivants Monseigneur Guillon,
ayant obtenu une audience du maréchal tartara, Gouverneur de la
province, lui présenta Monseigneur Lalouyer comme représentant du
catholicisme en lui demandant de lui accorder la protection exigée par
les traités,
52
MÀNTCHOÜÈÎE SEPTENTRIONALE
S. G. était toujours à l'auberge ; ce logement étant trop incommode,
une personne de bonne volonté finit par découvrir une autre maison
à louer, mais quelle maison ! un véritable taudis ne comprenant qu'une
seule pièce où l ’évêque et ses compagnons devaient manger, dormir,
étudier et prier ; une alcôve renfermait 1 autel ; chaque dimanche trois
ou quatre chrétiens du Chan-toung et du Tche-ly qui étaient venus
chercher fortune à Kirin venaient assister à la Sainte messe.
Cette habitation était loin de ressembler à un évêché, elle en eut
cependant le titre pendant trois mois, bien quelle eut pu tout au plus
servir de demeure à un anachorète.
Un chrétien de Chang-hay se mit en frais pour chercher un nouveau
logement; il fut acheté pour 575 dolhrs. Los réparations à faire pour le
rendre habitable auraient demandé une somme considérable ; il fut
résolu de le donner à location et d ’en chercher un autre.
C’est sur ces entrefaites qu'urriva la nouvelle officielle que sous peu
.allaient être envoyé3 de Rome les brefs divisant la Mandchourie en deux
missions et nommant Monseigneur Lalouyer premier évêque de la partie
nord. On était toujours en quête d’une résidence convenable. Le 19
mars 1898, St Joseph nous accordait notre demande et pour le prix de
2315 taëls on fais lit l ’acquisition d ’une petite propriété contigue aux
murs de la ville, non loin de la porte Est. Elle comprenait une cour de
20in de long sur la de large, La maison principale avait trois petites
pièces, en outre un petit corps do bâùmet.t pouvait servir.de chapelle
et un troisième de cuisine.
Nous n ’étions pas' néanmoics au bout de nos misères.- Les Mandchoux ayant appris cet achat jetèrent les hauts cris et jurèrent d'empê­
cher la Mission catholique de s ’installer dans leur ville. Le vendeur
voulut résilier le contrat et accusa Mgr Lalouyer auprès du Gouverneur.
Celui-ci répondit que d ’après les traités la mission catholique avait le
droit d’acheter.
La question semblait épukée ; elle ne l’était pas. Le moment venu de
s’installer, les occupants ne voulaient pas céder la place. Le P. Roubin
malgré leur opposition ne craignit pas d ’habiter avec eux. On n'osait
MANTCHOURIË .MÉRIDIONALE
55
paa le frapper, eeh aurait suscité des affairas ; les injures ne lui étaient
pas épargnées, il les recevait le plus stoïquement possible. Ces gens
étant incommodés notablement par sa présence, finirent par t"ansporter
leur mobilier et laissèrent le terrain libre.
•Après toutes ces péripéties Monseigneur Lalouyer prit possession de
la malison qui fut pendant deux ans sa résidence jusqu’en juillet 1900
où elle fut brûlée par les Boxeurs.
Premiers Baptêmes à Kirin.— La mission catholique établie enfin
dune manière fixe, quoique précaire, dans cette capitale de la province,
elle devait pouvoir commencer à travailler à son œuvre de la conversion
des âmes. Les quelques catholiques étrangers qui fréquentaient la cha­
pelle le dimanche amenèrent peu à peu quelques personnes de leur
connaissance. L ’évèque chargea deux anciens séminaristes de les exhor­
ter. Parmi eux un consentit d ’abord à recevoir un catéchisme, puis un
second, puis un troisième, et d ’autres dans la suite. La bonne semence
était jetée, il s’agissait de la faire lever. Chaque jour Monseigneur prê­
chait à la messe, qu’il y eut seulement deux ou trois assistants ou
davantage, et la Divine Providence ne permettait pas que sa parole
tombât sur un terrain aride.
Un jour Sa Grandeur ee promenait en dehors de la ville, lorsqu'il
vit un individu qui le suivait continuellement ; l ’évêque un peu étonné
de cette manière de faire lui demanda ce qu’il désirait, celui-ci répondit
qu’il voudrait lui faire visite ; rien de plus facile, ajouta le prélat ; venez
dans telle rue, à telle maison. La chinois fut fidèle au rendez-vous et
là on lui expliqua la doctrine, il repartit catéchumène et fut dans la
suite un des premiers baptisés. Un autre amené à la foi par un de ses
amis devait celte grâce à son observation du quatrième commandement.
Il y avait quelques années, venant tenter la fortune en Mandchourie, et
n’ayant que'sa mère avancés en âge, il l ’avait portée sur son dos de
Péking à Kirin. La jour du baptême sa joie n ’était pas complète; il pen­
sait à sa pauvre mère déîédéa il y avait deux ans sans avoir le bonheur
de connaître la véritable religion.
Un petit groupe de catholiques commençait donc à se former ;
54
MANTCHOURIË MÉRIDIONALE
malheureusement aucune femme ne demandait à s’instruire, et si. la
dame du logis n ’est pas chrétienne, il est difficile au mari de persévérer.
Pour obvier à cet inconvénient une petite école de filles fut établie près
de l’évêché ; elle était tanue par deux religieuses chinoises de la Congré­
gation du S1 Cœur de Marie. Ces dignes filles commencèrent par faire
des visites aux familles dont les chefs étaient convertis et peu à peu
elles prirent une certaine influence sur les dames, qui leur randaient
aussi visite, et parmi elles un certain nombre, soit par curiosité, soit
pour faire plaisir à leurs maris, fréquentèrent aussi la chapelle et aimè­
rent à venir entendre les instructions. Pour elles le premier pas était
fait et dans la suite plusieurs arrivèrent au baptême.
Pendant deux ans, de 1898 à 1900, l ’œuvre de l ’évangélisation des
païens fait pour ainsi dire chaque jour quelques progrès. La mission
catholique était connue en ville, l ’évêque était en relations assez cordiales
avec les autorités, le Gouverneur de la Province ne dédaignait pas de
rendre visite au Vicaire Apostolique ; les Chinois qui ne jugent des choses
que par l ’extérieur voyant cela ne méprisaient plus cette religon dont le
représentant allait de pair avec le grand maréchal tartare, et plusieurs
se faisaient inscrire comme catéhumènes. L'avenir semblait plein d'es­
pérance ; déjà on pouvait compter une dizaine de familles dont plusieurs
membres étaient baptisés, mais l’orage grondait sourdement.
Persécution des Boxeurs.— Au printemps de 1200 des bruits curieux
circulaient partout. A Harbin les Eusses, disait-on, faisaient cuire des
chinois dans de vastes marmites, afin de se servir de leur graisse pour
enduire les roues des locomotives ; on allait chasser de Chine tous les
étrangers, etc.. ; on allait les punir de tous les crimes commis par eux.
Que signifiaient ces rumeurs ? A l ’évêché on ne savait trop qu'en penser,
lorsque des amis nous apprirent que nous étions moins qu’en sûreté et
qu’il se formait des groupes de jeunes gens qui s exerçaient à manier le
sabre, la lance et même le fusil ; ils allaient aux pagodes faire certaines
incantations, et on disait qu’ils seraient invulnérables. Devant un tel état
de choses l ’évêque demanda au Gouverneur de vouloir bien envoyer
quelques soldats pour garder la résidence, il y consentit. Le 3 juillet
MAXTCHOURIE MÉRIDIONALE
55
1900 le télégraphe apprit au public que Monseigneur Guillon avait été
brûlé vif à Moukden dans sa cathédrale avec plusieurs centaines de
chrétiens ; en môme temps nos néophytes nous pressaient de nous
mettre en sûreté.
Départ des Missionnaires.— On attendit encore un jour, et à la nuit,
l’évèque et le P. Gérard quittèrent la ville. H était temps, car les
Boxeurs excités par les nouvelles tant de Pékicg que de Moukden:
devenaient de plus en plus hardis et parlaient cette fois de tuer les
Européens et de brûler leurs maisons.
Le 7 juillet Monseigneur Lalouyer réunissait à Siao-pa-kia-tze les
missionnaires des environs et il était décidé que n'ayant aucune chance
de résister avantageusement, on partirait pour la station du chemin de
fer de K ’ouan-tch'eng-tze, où M. Prosynski, ingénieur en chef, nous
avait invités à chercher un refuge.
L 9 11 juillet, à 9h. du soir, on se dirigea sur la gare de K'ouantch’eng-tze. Le 12 nous suivîmes la colonie russe ; le 14 nous arri­
vâmes à Harbin pensant y attendre la fin de la tourmente ; malheureu­
sement cela fut jugé impossible par les autorité 3 qui renvoyaient en
Sibérie toute la population civile.
L'évêque et les missionnaires furent obligés de s’embarquer sur le
Soungari et de se diriger sur Vladivostok, où ils arrivèrent le 23. Ils
furent reçus à bras ouverts par le curé catholique de la ville et son
conseil de Fabrique qui les hébergèrent pendant huit jours, après les­
quels ils prirent la route du Japon. De Nagasaki ils se rendirent à
Chang-hay.
Le retour. Ruines.— Le 1er janvier 1901, l’évêque et quatre mis­
sionnaires^ partaient pour le nord, où deux d'entre eux avaient pris les
devants. De Chang-hay deux autres avaient repris le chemin du Japon
pour arriver dans leurs districts par Vladivostok.
De tous les établissements de la mission il restait les églises de Sekia-tze, Leen-houa-chan, Ouang-kia-t’ouen et Leao-tien-tze ; les
chrétiens n'avaient pas trop souffert, mais les PP. Souvignet, Georjeon,
Lerray et Pierre Tcheng avaient été tués.
56
MAXTCHOURIE MÉRIDIONALE
Dans le district de I -t’oung-teheou, à Leen-houa-kai, trois néophytes
avaient été brûlés vifss, dont un jeuue girçon de 12 ans. Quelque temps
avant la persécution au passage du missionnaire, demandant à être
baptisé il lui disait : * Voilà, le Père fait des difficultés pour m ’accorder
le baptême et déjà on parle de tuer les chrétiens ».
A Sia-eul-t'ai, un chrétien et sa femme confessèrent aussi généreu­
sement la foi ; conduits à I -t oung-tcheou ils furent décapités.
A Souang-iang, dans le même district, quatre néophytes furent
aussi décapités ; parmi eux une femme dont on suspendit la tête au
cou de son fils qu'on promena ainsi dans le marché avant de l’envoyer
rejoindre sa mère au ciel.
La district de P’an-che-sien, avait été de tous le plus éprouvé. Une des
maîtresses d’école, Anne Ghe, eut la première la tête tranchée, ainsi qu’un
enfant d ’une dizaine d'années et le cuisinier de la résidence Jacques
K ’ang-teu-che. Les chrétiens furent traqués dans les montagnes comme
des bêtes fauves, surtout dans la région de Iarg-mou-kang. Cette chré­
tienté fut démolie de fond en comble et n ’a pu depuis ce relever ; le
nombre des chrétiens massacrés dépassa cinquante.
Après les Boxeurs. — En Mandchourie Septentrionale, comme par­
tout, le sang des martyrs fut une semence de chrétiens. Après le retour
du Vicaire Apostolique à Kirin les catéchumèmes devinrent plus fervents
qu’avant la persécution ; les femmes surtout se mirent sérieusement à
l’étude du catéchisme. En automne 1901, tous les missionnaires étaient
de nouveau installés d*ns leurs districts, ceux-ei daus une maison louée,
ceux-là dans des locaux provisoires, construits à la hâte. Tous se mirent
à l'ouvrage, et en 1902 on comptait plus de mille baptêmes d’adultes.
Chaque année ce chiffre augmenta et fut doublé en 1907. A partir de
cette époque les conversions devinrent moins nombreuses et les circons­
tances actuelles ne sont pas faites pour que nous espérions revoir sous
peu les beaux temps passés.
Grâce aux indemnités obtenues par le Ministra de France, àr
partir de 1903, jusqu’en 1908 les ruines matérielles furent partout
r e le v é e s l e s églises abattues ou brûlées font encore maintenant
MAXTCHOURIE MÉRIDIONALE
57
meilleure figure qu'avant la bourrasque suscitée par les Boxeurs.
Les religieuses Franciscaines Missionnajrt s de Marie ont été invitées
pour ouvrir des école3 et des œuvres de bierfaisar.ee. qui bien qu’à leur
début donnent de grandes espérances. Leur maison de Chang-chun, la
première fondés, comprend un pensionnat qui a déjà envojé trois de
ses élèves à l’école normale, un orphelinat pour les petites filles de la
Ste-Enfance, un hospice pour vieilles et un dispensaire pour distribuer
gratuitement des mélecines. Celle d’Harbin comprend un hôpital, un
dispensaire et un cuvroir.
Etat actuel de la Mission.— Aujourd’hui, 19 ans après sa fondation,
la mission de la Mandchourie Septentrionale compte 2 4 .2 6 l chrétiens,
50 écoles de garçons avec 1.081 élèves, 48 écoles de filles avec 1.327
éléves. A 40 lys de Hou-lan, à l'extrême nord un nouveau district a
été établi, le village St-Josoph est devenu une petite ville, le P. Eoubin
son fondateur en a vu bâtir les premières maisons ; depuis bientôt dix
ans il se dépense corps et âme pour le bien spirituel et matériel de ses
Chinois ; en 1916 son rapport annuel déclarait pour les deux villages
St-Joseph et H ai-sicg-t’ouen une population de 4.4 3 7 chrétiens. Il
construit maintenant une grande église où le plus granl nombre pourra
trouver place pour entendre la messe.
Jh . C ubizolles ,
P rov. ap:
K irin , le 8 A oû t 1917.
II. PERSONNEL.
Vicaire A postoliqu e: S. G. Mgr Pierre-Marie-François L a lo ü ïee
i l ^ M ' Né à Alcigné (Rennes) le 12 mars 1850, prêtre en 1873,
parti le 16 juil, 1875, il était supérieur du séminaire quand il fut
nommé évêque de Raphanée et Côadjuteur de Mgr Guillon. Il fut sacré
le 19 déc. 1897. Le 24 mars 1898, il était nommé premier Vicaire
Apostolique de la Màntchourie Septentrionale.
Résidence Épiscopale : Kirin
58
MANTCHOURIE MÉRIDIONALE
P rocure: Changchun
Provicaire :
f V . in fra ).
E. P . Joseph Cubizolles *
f
1. Province de Kirin.
Kiein § ^
K îf- ^ PP. EE. Théodore Dassier ifs f Sup. du Sém .
Jean Kia
I s auxiliaire
Edmond Monesfcier H f , sur le front
J .-L . Guérin
»
» »
W î
Pierrre Pleuriet
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Aug. Gaspais
,
ffif » » »
» » »
Alph. Eevaud
l f
456 X .
Joseph Cubizolles
f
Aloysius Léou
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154
N.
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K ^ ii Æ
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( Kwanchengtze )
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Joseph Tien
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Edmond Gérard
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s
T s
46
518
1.2 20
1.189
» f , Procureur
Ant. Laveissiere
m
Emile Pie
Simon Kouo
m t
W s
f
569
Dir. du Col.
Hôpital dirigé par les Sœurs Franciscaines. V. p. 60
K aLUN
K l 4*: ^
SlAOPAKIATZE / ] ' /V
Jean Li
Joseph Bouger
s
if f lf
1.950
Maison-Mère des Sœurs du S . C. de Marie , Y . p. 60
O uangkiatoun
M engàn ^
03 ^
Antoine Ting
Lucien Gibert
T S
jjg f
1.000
1 .109
MAXTCHOÜRIE MÉRIDIONALE
F otjyühsien ^
RR. PP. Joseph Dubois
59
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566
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Sekiatze |ig ^
^
Seenhouachan
Choukiawoüopouo
WüKIACHAN
Y ushuhsien f à jfë J£
H arbin b* f f g j K
^
Emman. Baron
Stanislas Pai
Jean Chevalier
J .-B . Sia
Jean Pai
François Ting
1 .0 6 2
s
800
Wf f
1.6 5 8
S
Ö s
T s
461
804
463
Hôpital dirigé par les Sœurs Franciscaines , ( V. infra ).
Ashiho psj f f
PlNCHOW
fnj K # ^
Isid. Lacquois
J .-B . Meng
Ant. Ouacg
» f
5^ s
1.213
833
Î S
2. Province de Tsitsikar.
|i| ^
Ê3 #
Tsitsikar
R£ fjf R R , PP,
M itzesanking [x ]
Süihwa
^
Payenhsien
#
B jÉ: I l X #
H ulan Pf- i l
K
III.
N.
45
André Eoubin
François Tchang
Hilaire Kang
Camille Sandrin
Eug. Graber
Camil. Trincal
fcf
JE s
988
903
t f
H f
900
COMMUNAUTÉS RELIGIEUSES,
i . Franciscaines Missionnaires de Marie.
A.
Fuhiatien (Harbin
1.547
fjf J | ). g ] ^
M a iso n du B on Pasteur
Œ u vres : Hôpital chinois— Dispensaire.
ER. MM. Marie-Bonaventure, i Vicaire provinciale,
M.-Albiena
p
60
MANTCHOURÏE MÉRÍDÍONALÉ
RR. SS. M .-de Síe Fare
M .-Marguerite
M.-Othilde
M.-Fulcradorg
M .-H élèn eB.
f
-•
-. '
-
P
s
s
Changchun ^
^
g¡ #
^
M a iso n de N . - D . de la M is é r ic o r d e £
^
Œ u vres : Pensionnat européen & chinois— Hospice— Ste Enfance
— Ouvroir.
R R..M M . M .-Secunda ( JosephineNasilowski ) p
M.-Nathalie ( Berlis )
g
M.-Dieudonré (Léocadie Le Gueu ] f
RR. SS. M.-Matildis ( Kutsche )
g
M.-Colette (Tso'u)
s
2.
Sœurs du St Cœur de Marie ( chinoises).
A . M aison-M ère. Siaopakiatze /h A
*?
Πu v res: Enseignement
Sr Dorothée Kang
supérieure
Religieuses en communauté.........................................
»
en district...............
;..........
N ovices
_....... ;..........................................
............... ..........................
P ostulantes
B.
18
34
13
12
Payenhsien EL
Sr Claire Ting ~j% supérieure.
Religieuses
.............
„.....................
Novices...................................................
3
.-............... ................ 7
61
MANTCHOURIE MÉRIDIONALE
• I I I . . FRUITS SPIRITULES ( 1 9 1 7 ) .
_ ...........
s... 2 4 .4 5 4 .
Nombre des chrétiens..................
Catéchumènes............................
_...,
2 ,556.
d’enfants de chrétiens
........
868.
................................................
51 !..
d’adultes
d’adultes à l'article de la mort
....................4 .1 3 8 .
d’enfants de païens à l'article de la m o n
1 .430.
(annuelles .........
12.206.
Confessions
..........................
4 7 .6 8 7 .
( de dévotion
Communions
/ annuelles.................. .... .... ..............................
(de dévotion,....................................
Confirmations..
.......................................
Extrêmes-Onctions...................
Malades soignés à domicile..........................................
»
»
dans 2 dispensaires
......
Hospice: Vieillards............................................
,
(Nombre d’orphelins
Orphelinats 7 |
#
d Orpheline C
„.....
I I I I I . ! ! '!
Séminaires
Grand; Elèves philosophes etthéologiens
Petit : Elèves latinistes .............................
Ecoles
51 de garçons: Elèves ....... _............
52 de filles:
Elèves
...................
Chrétientés où la mission se fait chaque annéa.......................
Résidences de Missionnaires
................................
Eglises et Chapelles
............. ..............
^ ...........
-10.858.
3 2 .5 8 8 ’.
123.
210.
25.
6 .5 6 2 .
80.
16.
62.
2.
40.
1.115.
1.332.
125.
19.
92.
D éfunts :
— Le 3 Août 1916 est mort à Changchun le P. Jacques Tchang ¡¡|£
à l ’âge de 48 ans. Il avait été jusqu'à la division de la Mission le
fidèle compagnon de Mgr Guillon dans ses longs voyages. Prêtre il
s'est toujours montré très zélé pour rendre service : pendant 5 ans il a
62
Mà Nt c h o u Rie
m é r id io n a l é
fait la visite des chrétiens de Yenki, plus de 2 .0 0 0 lys, aller et retour.
— Le 19 Septembre ( 1 9 1 6 ), mort à Changchun du P . André
Pai g âgé de 39 ans.
— Le 17 Novembre ( 1 9 1 7 ) mort à Changchun du P . Pierre
Tchang gg, âgé de 46 ans. Il avait passé 10 ans dans l'extrême Nord,
et avait efficacement secondé le P . Koubin dans la fondation du district
de Toung-Keu (H ailun).
— M . Le 6 Avril 1917, mort à Changchun de la Eév. Mère MarieLaurence (Marie Comtois), Canadienne, après 6 jours de maladie.
Ses compagnes lui ont rendu ce témoignage quelle a su prier en aDge,
souffrir en victime, et travailler en missionnaire. V . Bulletin catholi­
que de Pékin. Mai 1917.
Mo
n g ò l ie
c en t r à le
c-sA V S V '.S N V .'
IX. VICARIAT APOST. DE MONGOLI! CENTRALE.
( M issionnaires de Scheut ).
D i v i s o n s c i v i l e s : La Mongolie a jusqu’ici été soumise à une organi­
sation spéciale, à cause du petit nombre de ses habitants. Le Vicariat de
Mongolie Centrale dépend, à lest, du Tchély ( 1 district) et, & l'ouest,
du Chansi ( 3 districts ).
P opulation : 3 millions.— Chrétiens : 4 1 .7 4 0 .
P roportion : 1 / 7 4
I.
HIÉRARCHIE :
Jcseph-Martial Mouly 3g;, C. M. 1840-185G .
Florent Daguin
C. M ., 1 8 5 7 -1 8 5 9 .
François Tagliabue
C. M ., provicaire 1 8 5 9 -1 8 6 5 .
Géraud Bray Q , C. M ., provicaire 1865.
Théophile Verbist
C, I. C. M ., provicaire 1 8 6 6 -1 8 6 8 .
Antoine-Edouard Smorenburg fr), provicaire 1 8 6 9 -1 8 7 1 .
Jacques Bax EL,C. I- C. M ., 1 8 7 1 -1 8 9 5 .
II. PERSONNEL.
Vicaire A postoliqu e: S. G. Mgr Jérôme V a n A e r t s e l a e r
C. I. C. M.. né à Hoogstraeten (diocèse de Malines), Belgique, le 1
nov. 1845, prêtre le 11 juin 1870, profès le 24 mars 1873, mission­
naire en Mongolie ( 30 mars 1 8 7 3 ), élu Supérieur Général à l'assem­
blés générale de Eul-che-san-hao H + H fÉ (1 -8 8 7 ). Au sortir de
son généralat il est nommé évêque de Zarai et Vicaire Apostolique le
7 mai 1898. Sacré à Anderlecht le 21 juill. 1898, il revint en Chine
en octobre 1898.
64
m o n g o lie
centrale
Coadjuteur : S. G. Mgr Everard T e b l a a k jjg
ÌM> C. I . C. M .,
né à Diedan en Gueldre ( Hollande ), le 5 nov. 1868, vœux le 17 nov.
188 9, prêtre le 3 avril 1892, missionnaire en Mongolie Centrale (18
sept. 1 8 9 2 ) ; premier Préfet Apostolique du Kansou Méridional , ( 2 1
juin 1 90G ). Nommé évêque de Parécopolis (Macédoine) et Coadjuteur
avec future succession du Vie. Apost. de Mongolie Centrale, le 1 mai
1914.
. Résidence Episcopale : Siwantze Hf ïif ¿ f .
Adresse télégraphique : Belgamis Kalgan
Provincial : Le T . Père Maurice Lefebvre.
Prêtres européens de la Congrégation du Cœur Immaculé de Marie. 46
Prêtres chinois ( séculiers ) .................
_...
26
Franciscaines Missionnaires de Marie :
Européennes ,.............
.....................
19
Chinoises
.......
8
Vierges et veuves au service de 10 Orphelinats et 3 Hospices de
vieilles ; ........ .........,iU4...,........
10 0
Instituteurs et institutrices..................
257
i . District de Siwantze
A)
g
pour les résidences ci-dessous: Siwantzeu par Kalgan Chi.
Siwantze ¡ g
gg
b Prov. 3.121 X .
Brou
j|j| b Dir.
Conrardy
^ b Dlr. Im prim .
De Smedt
b Dir. S ém in r
Van den Bo3ch Q b Professeur
,Tyberghein
b Econôme
Gillis
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Van Crimpsn M h
E E . PP. M , Lefebvre
A.
A.
L.
E.
G.
E.
F.
m o n g o l ie
MM. Jac. Tchang
S. Nan
M. K'iao
B. Tchao
F. Fan
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MONGOLIE CENTRALE
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COMMUNAUTÉS RELIGIEUSES ;
Franciscaines Missionnaires de Marie
1. Sywantze
Ê3 ( T . K alga n )
Πu vres : Ste-Eafance, Pensionnat chinois, Dispens lire.
RR. MM, Bonaventura (Bersionnafc ) i Vicaire Provinciale,
Marie-Ascensia ( Didelot )
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M. - Johannes (Beeker)
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M.-Eleonarda ( Aerdewie )
b
M.-Eberharda (Wieschenberg) g
M.-Rodebalda (W ieland)
g
M.-Surana ( Batata )
p
M.-Mundo Corde
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M.-Magdalena (Liou )
s
¡53 2. Nanhactsien (E ultaoho )
Œ uvres : Ste-Enfance, Catêchuménat, Dispensaire, Ecole Normale,
RR. MM. Marie Walther (Gharneux) b? Supérieure
Marie-Idesbalda ( A. de Wispaelaere) b
Marie-Sébalda ( Knoll )
ah
Marie-Claire ( Tien )
s
Marie-Catherine (P i)
s
Marie-Rose [ Lou )
s
IV. FRUITS SPIRITUELS
............. ....................... ..
Paroisses
Endroits de Mission
..........................
Chrétiens
................... ..
1917
58
276
41,740
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MONGOLIE CENTRALE
Catéchumènes .......
5.738
Eglises et chapelles
................
166
Ecoles de garçons
...........’.................
99
— Ecoliers chrétiens
.....:...... ............
;.... „ ..........
1.966
— Ecoliers catéchumènes ..............
141
Ecoles de filles..........................
72
— Eoolières chrétiennes
............................
2 .073
— Ecolières catéchumènes...................
169
Baptêmes d ’adultes............................................
816
Baptêmes d’enfants de chrétiens
......................................
2.183
Baptêmes d ’enfants d ’infidèles...................
1.041
Confirmations .........
:................
2 .1 4 7
Confessions ( total de Vannée )■......... ;.............
3 09.482
Communions (tota l de Vannée ) ............................. ............... 915.693
Extrêmes-Onctions
................................
..
Mariages .........................................
Décès d’adultes
....................
Décès d’enfants de chrétiens
...............................
Décès d’enfants de la S.-Enfance.......................
Retraites fermées
........................................ .......................
Retraitantes
...............
667
441
490
686
339
11
581
D éfunts :
M. Paul Fan
prêtre, décédéle 23 Janvier 1917 à Paihoakeou.
Sœur Marie lima ( Marie Fer ber)r.décédée le 23 Janvier 1917 à
Sywantze.
MONGOLIE ORIENTALE
71
X . VICARIAT APOST. DE MONGOLIE ORIENTALE
ou TCHELY N. E. 1883.
(M issio n raires de Sch eu t).
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( ou Jehol ^ fnj), Tchaoyangfou
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située en dehors de
la Grande Muraille, et la partie de Moukden ^ ^ en deçà de la
Barrière des Pieux.
P o p u l a t i o n : environ 7 millions.— C h r é t i e n s : 3 0 .6 6 1 .
P r o p o r t io n :
1 / 220.
I. HISTORIQUE DE LA MISSION
1.
Origines des premières chrétientés.— Le christianisme fut introduit
en Mongolie Orientale par des chrétiens chinois, immigrés des provin­
ces septentrionales de la Chine, T cheu-li, C ha n -lon g, Chan-si.
Errant à l'aventure, ils se fixaient au hasard des rencontres, là où ils
pouvaient trouver quelques arpents de terre à cultiver et passaient
linaperçus parmi les colons chinois, qui venaient demander à la Mongolie
eur pain de chaque jour et, peut-être, la fortune. Aussi étaient-ils on
ne peut plus éparpillés dans ce fouillis de montagnes, toujours sans
prêtre et le plus souvent sans aucun rapport avec d’autres familles
chrétiennes qui d ’ailleurs, par crainte de se compromettre, se gardaient
bien d’afficher leur religion au grand jour.
Ce mouvement d’émigration se continuant, les chrétiens de la Mon­
gòlie Orientale formèrent petit à petit deux groupements bien distincts,
que nous appellerons district du Nord et district du Sud.
Le premier établi au pays de Hata, fut visité pour la première fois
par le Jésuite Chinois Paul L iou et fut dès lors administré par la
mission française du Pei-Vang à Pékin.
72
MONGOLIE ORIENTALE
Le second, dans le voisinage de la Barrière des Pieux, fut desservi
* par la mission portugaise du N a n -t'a n g, en même temps que les
chrétiens de Mandchourie :
Les familles du second groupe furent englobées dans la mission de
Mandchourie de 1838 à 1883.
Quand la tourmente, qui faisait rage vers 1830, obligea la mission
française de Pékin à chercher un refuge en Mongolie, c ’est de S i-w a n tzeu (aujourd’hui la plus grande chrétienté et résidence du Vicaire
Apostolique de Mongolie Centrale), que les Lazaristes chinois, sous la
direction de M. Mathieu Sué, desservirent les petites stations chrétien­
nes de l ’Est mongol.
*
* *
2 . Les premiers missionnaires européens.— Si l ’on excepte les mis­
sionnaires jésuites et propagandistes que leurs occupations retenaient
forcément à Jéhol, auprès de la Cour Impériale, aucun prêtre européen
n ’avait encore foulé le sol de la Mongolie Orientale avant 1830.
Les premiers missionnaires européens qui traversèrent la Mongolie
Orientale furent S. G. Mgr Barthélemi Bruguière, premier vicaire apos­
tolique de Coré9, et M. Maubant, futur martyr, qui tâchaient de gagner
leur rude mission en passant par la Tartarie mongole. Mgr Bruguière
mourut à M a-kia-tzeu (P iè -li-k e o u J, le 20 octobre 1 835.
Mr Gabet fut le premier Lazariste européen qui évangélisa cette
région, où il arriva en 1837. Après lui vinrent Mgr Mouly, MM. Hue,
Daguin et le prêtre mongol Pierre Fong, ancien lama converti.
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3. Vicariat de Mongolie ( 1 8 4 0 ) . — La mission de Mongolie fut
érigée en vicariat apostolique, par bref du 28 août 1840. Mgr Mouly,
évêque titulaire de Pussulan, en devint le premier vicaire apostolique.
C'est de K 'oii-li-V ou ( Vallèa des Eaux ïîoires ) que partaient en
1844 MM. Hue et Gabet pour entreprendre la randonée qui devait les
immortaliser dans les annales de l’apostolat. Ils passèrent l ’automne à
M O N G O L IE
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Ma-kia-tztiU, où ils terminèrent les préparatifs « de ces longues et
laborieuses pérégrinations » à travers les contrées inhospitalières de la
Mongolie et du Thibet. Leur dessein était « d ’étudier le caractère et les
a mœurs des Tartares, de reconnaître, b ' ü
était possible, les limites du
« Vicariat de Mongolie et du Thibet, d’aller ensuite à la source des
« superstitions qui dominent les peuples de la Haute-Asie et d ’attaquer
« enfin l’antique citadelle du Lamaïsme pour on faire la capitale chré« tienne du Thibet converti » !
C ’est encore dans l ’èglise de K 'ou -li-t'ou que reposent les cendres du
second vicaire apostolique de la Mongolie, Mgr Florent Daguin, C. M .,
qui "y mourut en 185'.'.
4. Contestations entre la Mongolie et la Mantchourie au sujet des chré­
tientés de la Mongolie Orientale.— Le territoire de la Mongolie Orientale
fut l ’objet de longues contestations entre le Vicariat apostolique
de Mandchourie, qui avait son Séminaire à N .-D . des Pins, donc en
terra mongole, et le Vicariat apostolique de Mongolie (S i-w an-tzeu).
Les chrétientés du Nord, H ei-ch oei, P ie-li-k eou , etc,, furent même
administrées durant plusieurs années par les prêtres de Missions-Etrangères de Paris, auxquels appartenait la mission de Mandchourie.
C'est ainsi que, en 185 0, deux des leurs, MM. Négrerie et Franclet
furent pris à K 'ou -li-V ou par les roi mongol de B arin et déportés à
Canton. Sept ans plus tard, en 1857, MM. Franclet et Mesnard furent
pareillement arrêtés à N .-D . des Pins, où ils avaient bâti une église,
et renvoyés à Chang-hai.
La tombe de M. Mesnard, décédé en 1867, se trouve au cimetière
des prêtres à N .-D . des Pins, parmi celles des missionnaires dont nous
allons parler.
*
* +
5. Le premiers Missionnaires Belges ( 1 8 6 6 ) . — En 1865, les mis«
sionnaires belges de Soheut-lez-Bruxelles ( Congrégation du Cœur
Immaculé de Marie ) succédèrent aux Lazaristes de Mongolie.
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M O N G O L IE
O R IE N T A L E
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C'est en Mongolie Orientale que Mr Ferdinand Ha mer, le futur
évêque et martyr de la Mongolie Occidentale ( Ortos ), débuta comme
missionnaire. En effét) dès le 29 janvier 1866, accompagné du prêtre
chinois, M. Pierre Lin, lui aussi un futur martyr, il quittait S i-w a n tzeu pour aller prendre l ’administration des districts de M a-kia-tzeu
et de K 'o u -li-t’ou. Le 17 avril suivant, M . Aloys Van Segvelt partait
pour le Sud de la Mongolie Orientale et allait résider à H ia-m ia o-eu lkeou , en compagnie d ’un vicaire chinois, M. Mathias Tchang.
H élas! dès Tannés suivante, le 5 avril 1857, M. Van Segvelt
succombait à son poste, terrassé par l ’implacable typhus qu'il avait
contracté au chevet des chrétiens malades.
Mais la Mongolie l'Orientale ré slama it encore une autre viitime de
choix.
Le 23 février 1868, le fondateur de la Congrégation des Missions
Belges de Scheut et provicaire de Mongolie, M. Théophile Verbist,
visitant l ’immense mission qui lui étiit dévolue, mourait à L ao-houkeou, seul et abandonné dans le pramier poste chrétisn du ressort de la
Mongolie Orientale proprement dite. L ’église de l'endroit garde son
tombeau.
*
*
6. Erection du Vicariat de Mongolie Orientale— Mgr Rutjès ( 1883 ) . —
Un bref pontifical du 11 décembre 1 883 divisa la vaste Mongolie en
trois vicariats apostoliques, dénommés de Mongolie Centrale, de Mon­
golie Sud-Oue&u ou encore Ortos, et de Mongolie Orientale.
Le premier Vicaire Apostolique de cette dernière mission fut Mgr
Théodore Rutjès, évêque titulaire d ’Eleuthropolis. Il fut sacré à S i-w a n tzeu le 26 mai 1 8 8 4 , conjointement avec Mgr Alphonse De Vos,
premier vicaire apostolique d9S Ortos, par Mgr Jacques Bax, qui
conservait l ’administration de la Mongolie Centrale.
Le nouveau vicaire apostolique de la. Mongolie Orientale fixa sa
résidence à N .-D . des P in s / S ou n g -ch ou -tsoei-tzeu ), chrétienté qui
jusqu’alors était restée annexée à - la Mandchourie et qui fut enfin
restituée à la Mongolie.
.
MONGOLIE' ORIENTALE
75
Au moment de son érection en mission séparée, la Mongolie Orien­
tale, outre l ’Evêque, comptait 3 prêtres européans (M M . Meyer,
Abels, Bruylant ] et 5 prêtres chinois, 8 résidences avec 5397 chré­
tiens.
Fin 1891, la persécution arrêta un bel élan de conversions qui s'était
dessiné au district de P a -k eou . Le 17 novembre de cette année, les
féroces T sai-li-ti firent endurer un cruel martyre au prêtre indigène
Pierre Lin, massacrèrent une soixantaine de néophytes, et brûlèrent les
églises de P a-keou et de S an-che-kia-tzeu .
Plus à l ’Est, les Siao-hao-ti qui s ’étaient emparés de la ville de
Tch'ao-yang-hien menacèrent la résidence épiscopale, Heureusement
les troupes de L i-houng-tchang intervinrent à temps pour conjurer le
danger; elles dispersèrent les rebelles et rétablirent l ’ordre dans toute
la mission.
Mgr Butjès s’éteignit doucement à N .-D . des Pins, le 4 août 1896,
à l ’àge de 52 ans, dont 20 de mission et 12 d ’Ôpiscopat.
A sa mort, la Mongolie Orientale comptait 788 6 catholiques, 9
résidences, 22 missionnaires, dont 18 européens et 4 prêtres chinois.
* *
7. Mgr Abels ( 1 8 9 7 ).— Son successeur fut Mgr Conrad Abels,
évêque titulaire de L aganie, qui fut sacré à N .-D . des Pins, le 31
octobre 1897, par Mgr Laurent Guillon, vicaire apostolique de la
Mandchourie Méridionale, futur martyr de Moukden.
Sous son épiscopat, la mission de Mongolie Orientale prit un nouvel
essort. Dès avant la tourmente de 1900, Jes conversions s annonçaient
nombreuses, surtout au-district de P a -keou , où l'on créait deux nou­
velles résidences.
8. Les Boxeurs (1 9 0 0 ) . — Mais la persécution des Boxeurs devait
tout rainer de fond eu comble. Tout le district occidental fut anéanti;
ses églises pillées, brûlées, ses chrétiens massacrés, dépouillés de tout
et réduits à prendre la fuite pour échapper aux pires supplices.
A L a o-h ou -k eou , le B. P . Joseph Segers, curé de l ’endroit, fut
76
M O N G O L IE
O R IÉ N T A L E
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jeté en prison, puis enterré vivant sur les bords du Loa-ho, par les
ordres du sous-préfet de L oan-p'ing-hien. La cause du martyr est
introduite à Rome.
Mr Philippe Ou, vicaire chinois de Père Segers, fut également
incarcéré par ordre du même mandarin. Ni ruses, ni menaces ne
purent ébranler sa constance. Finalement, il fut remis en liberté.
Au Nord, diverses résidences, bondées de chrétiens accourus de toutes
parts, coururent les plus grands dangers; mais grâce à 1 héroïque défense
du Père Léon Desmet à T 'on g -k ia -in g -tzeu , les Boxeurs durent
battre en retraite, non sans avoir fait de lourdes pertes.
Enfin, le district de l ’Est fut également bien éprouvé. Eglises,
résidences, villages chrétiens, tout fut rasé, brûlé. Seule la résidence de
N .-D . des Pins, protégée par un mur d'enceinte, dans lequel 20 mis­
sionnaires et des milliers de chrétiens étaient venus chercher un refuge,
put tenir tête aux assaillants.
Cependant entourés d'ennemis toujours plus nombreux, les mission­
naires et les chrétiens eûssent infailliblement succombé sans l ’arrivée
providentielle des troupes russes commandées par le général Tserpitzki.
Le bilan de l ’année terrible mais glorieuse est de 193 victimes, dont
un missionnaire, le E. P . Joseph Segers, âgé de 32 ans.
9. Restauration et coup d’œil rétrospectif.— La tourmente passée,
on releva les ruines, les conversions se multiplièrent et de nouvelles
résidences s’ajoutèrent aux anciennes ressuscitées de leurs cendres.
Au bilan qui clôturait le 1er juillet 1917, la mission comptait 27
stations principales avec 43 missionnaires européens et 18 prêtres
chinois.
*
* *
D’après un document de Mgr Daguin, la Mongolie Orientale recen­
sait, en 1857, 2895 catholiques, répartis comme suit :
T ch’a o-ya n g-h ien
985
K ien -tch 'a n g -h ien
L in -iu -h ien
87.
50
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O R IE N T A L E
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T ch 'e-fon g-h ien
L a.n-p'ing-hien
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1568
205
Total
2895.
Yoioi la progression des décades postérieures ;
1887,
5 .9 7 8 catholiques.
1897,
8.1 7 0
«
1907,
1 7 .4 6 6
«
1917,
30.661
«
II.
HIÉRARCHIE.
Théodore-Herman Rutjés £*, C. I. C. M ., 1 8 8 3 -1 8 9 6 .
H I. PERSONN EL.
Vicaire Apostolique : S. G. Mgr Conrad A b e l s ^ ^ ^ C. I.
C. M ., né à Weerti (diocàsa de Ruremondo) Hollande, le 31 janvier
1856, ordonré prêtre le 31 mars 1 8 7 9 , parti pour la Chine le 1er
mars 1801. Provincial en mai 1891, Provieaire le 4 août 1896, élu
évêque de Lagania et Vicaire Apostolique le 5 juin 1897, il fut sacré le
31 oct. suivant à Songchoutsouitze, par Mgr Guillon, Vicaire Apostoli­
que de la Mandchourie.
Résidence Episcopale : Songshoutsouitze
P^|
Provincial : Le T. Père J. De W olf
1.
District de Soungchoutsuitze
g ] Via, Chinchowfu. Telegr : Sungshutang, Chinchowfu
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607
1.597
2.616
80
MONGOLIE ORIENTAL^
Lettre du P . Botty : la mère du missionnaire. Miss. Cathol, 1916,
p. 4 4 .
La Mère du Missionnaire. Lettre du E . P . Botty. Annales de la P.
de la F oi. 1917. pp. 284 — Le Brigandage en Mongolie. Ibid.
p. 314.
Esquisses îïongoles : le fléau de l'Opium, par le E. P . Botty. Mis­
sions Cath. N° du 2 et du 9 février 1916.
Les Vierges-Missionnaires. A nnales de la S te-E n fa n ce. Déc.
19 16. p. 172-176.
Les vieux Chérubins de l ’hospice Janssen. Lettre du P . Mandervelt.
Missions Cath. 1917. p . 158.
Un beau coup de filet. Lettre du P. Marcel van Dorme. Missions
Catholiques. 1 9 1 7 . p. 3 9 7 .
Scènes de vie de Mission. — Lettre du P . Oscar Conard. Missions
Catholiques. 191 7 . p. 214 2 1 5 . & 2 3 8 ,
Mes nouveaux Chérubins, Lettre du E. P . Cools. M issions Cathol.
Mars 1917. p. 98.
Scènes de la vie Mongole. Lettre du P . Botty. M issions Catholi­
ques. 1917. p. 34 9 , I. Pauvres petites fiancées. Miss. Cath. 1917.
p. 426, 4 4 1 , II. La revanche du Pavot (la Morphine). Ibid. p.
4 5 2 ., 466. IV . Mademoiselle Petit-Papillon. Ibid. p. 4 9 1 -3 . V.
Munie des Sacrements. 16id. p. 4 9 6 -7 .
De N .-D . des Pias à la ville des Trois-Tours, par le R . P. Botty.
Miss. Cath. 1916, p. 4 9 7 -5 0 0 .
Art. de Mgr Abels sur sa Mission : histoire, usages, progrès, espéran­
ces. The Good W o r k . Oct. 16, p. 188.
««g*—lÆoeOCQOœ o occgggi
81
MONGOLIE SUD-OUEST
X I. VICARIAT APOST. DU MONGOLIE SUD-OUEST
ou ORTOS. 1883.
(M ission n aires de Scheut. )
E tendue ; Le Vicariat comprend tout le territoire compris dans la
boucle formée par la Fleuve Jaune au N. et la Grande Muraille au S .,
ou pays des Or(¡os, ¿nj g ou
^ ^
auquel on a' ajouté la pré­
fecture de Ninsia
g ( Kansou ) et le Saratsi
( Chansi ], le
1 2 oct. 1886.
P o p u l a t io n ; 3 millions.— C h r é t ie n s ; 2 5 .8 0 0 .
P jroportion : 1 / 1 1 8
I. HIÉRARCHIE.
Alphonse Devos ¡gg, C. I . C. M ., 1 8 8 3 -1 8 8 8 .
Ferdinand Hamer
C. I. C. M ., 1 8 8 8 -1 9 0 0 .
Alphonse Bermyn
C. I. C. M., 1 9 0 1 -1 9 1 5 .
II. HISTORIQUE D E LA MISSION DES ORTOS.
La mission des Ortos compte parmi les plus récentes de la Chine, et
son histoire .n’est pas bien longue. Nous ressentons cependant une
légitime fierté à évoquer ses grandes lignes, à refaire par la pensée le
chemin parcouru depuis les débuts, pirce que la grâce de Dieu s'y
montre d'une façon évidente, et que l’ardeur de nos devanciers à y
répondre est poar nous un stimulant à suivre leurs traces. « Non te
praetereat narratio seniorum. . . quoniam ab ipsis disces intellectum »
( Eccl. VIII. 11 et 1 2 ).
1.
Naissance de la chrétienté des Ortos.— Ce fut en 1874 que les
premiers missionnaires catholiques se rendirent aux Ortos pour tâcher
G
82
MONGOLIE SUD-OUÈST
d’y planter la Croix du Christ. Chasséas par la révolution musulmane,
quelques familles mongoles s’ôtaient enfuies vers l’est, et cinglées par
l'épouvante, dénuées de tout, étaient venues échouer près de la chrétien­
té de Nan-hao-t3'ien en Mongolie Centrale. Les missionnaires compatis­
sant à leur misère, avaient attiré ces pauvres gens, leur avaient donné le
nécessaire, et petit à petit, la confiance avait transformé ces âmes, les
avait rendues aptes à recevoir la bonne semence. Sam batsjim ba, guide
mongol de MM. Hue et Gabet, aidait nos confrères ; plusieurs adultes
furent baptisés.
Sur ces entrefaites, le roi d ’Alasjan, revenant de Pékin, passa par la
chrétienté où s’achevait la construction d ’une belle église. Il s ’arrêta
pour examiner cette étonnante bâtisse, fut reçu par les Européens,
traité le mieux possible, et, à son départ, invita ceux-ci à prêcher la
religion dans son royaume.
On avait essayé de fixer les Mongols chrétiens dans des demeures
stables, et d ’en faire des cultivateurs. Mais l’humeur vagabonde des
nomades fit échouer ce plan ; ils regagnèrent leur steppes et leur sables
après avoir supplié leurs Pères spirituels d ’aller les rejoindre là-bas.
2.
Les premiers missionnaires des Ortos. — Les PP. De Vos et
Verlinden crurent que le moment marqué par la Providence était venu.
Encouragés pai1 leur évêque, Mgr Bax, ils se mirent en route sous la
conduite de trois mongols baptisés, dont Sambat?jimba, avec l’intention
de se fixer au Sud des Ortos.
Ce que ces vaillants pionniers eurent à souffrir, Dieu seul le sait.
Maintenant encore, la traversée des Ortog n’est pas une partie de
plaisir ; mais que dût être pareil voyage à l ’époque où cette contrée
était complètement ravagée par les incursions musulmanes ! Et puis ils
allaient vers l ’inconnu, sans but bien déterminé, comptant sur la Pro­
vidence pour régler leur conduite ; ils s ’en allaient loin, bien Join de
leurs confrères pour vivre seuls au milieu de l'indifférence,.et — comme
l'histoire l ’a prouvé— de l ’antipathie persécutrice des païenB.
Le bon Jésus d ’ailleurs donna quelques consolations aux miEsion-
MONGOLIE SUD-OUEST
83
naires. qui furent très favorablement accueillis par les rois de Djourgar
et de Ousjin.
Partis de Nan-hao-ts'ien en février 1874, les PP. De Vos. et Verlin arrivèrent près de Ning-t'iao-léang le 7 Avril suivant. Quelle dut
être leur joie d’apprendre que cette petite ville renformait un noyau de
chrétiens Chinois immigrés du Shensi ! Il y avait 8 ans que ces braves
gens n'avaient plus vu de prêtre.
3, Une chrétienté Mongole.— En Décembre suivant, quatre autres
missionnaires prirent la route des Ortos. Deux d'entre eux allèrent à
Ning-t'iao-léang, et l'été suivant, grâce au bon vouloir du roi d ’Ot'ok,
purent s'établir dans la balle plaine de Poro-Balgason. Actuellement
encore, c'est là que nous avons notre florissante chrétienté mongole,
d'autant plus chère à nos cœurs qu elle a passé par des difficultés sans
nombre, et qu'elle est la seule chrétienté mongole du monde. Les
deux autres Pères restaient au royaume de Djoungar, et après quel­
que tâtonnements, se fixaient dans le ravin d ’Atjirma.
Le Père De Vos pouvait donc étendre plus loin les premiers jalons
de la propagation. Se souvenant de l'invitation du roi d'Alasjan, le
soldat d avant-garde fit ses adieux aux confrères, et accompagné du P .
Cuissart, se rendit à Fou-ma-fou. Ils y trouvèrent un accueil cordial ;
mais, après quelques mois, les missionnaires virent qu'ils y pardaient leur
temps, et piquant vers le nord-est se rendirent dans les plaines fertiles
de San-tao-ho. Ils y vécurent sous la tente, parvinrent à faire quelques'
conversions, mongoles d’abord, chinoises ensuite, et fondèrent ces
premières chrétientés agricoles qui n ’ont fait que grandir et se multiplier
jusqu’à maintenant.
Eln 1 8 7 G, le vénérable Monseigneur Bax voulut donner une marque
de particulière sollicitude à ses enfants des Ortos, et, malgré les diffi­
cultés du voyage, vint à Poro-Balgason, où il eut la joie de baptiser une
trentaine d’adultes.
Ce fut en 1879 que le nombre des chinois convertis grandissant con­
tinuellement permit la fondation du village de Siao-k’iao-pan, qui devait
devenir dans la suite le centre de filiales nombreuses et importantes.
84
MONGOLIE SUD-OUEST
Vers la même époque on essayait de fonder une seconde chrétienté
mongole plus à l'ouest, à Bajintohai ; la tentative échoua, et les missionnnaires, traversant le Fleuve Jaune, s'occupèrent avec succès des
chinois du Si-tcheng.
4. Fondation de Eulchsekingti ( 1 8 8 0 ) . — A Atierma non plus on
ne restait pas inactif. Le poste en lui-même avait peu d'avenir ; les
terres maigres et rares, la contrée profondément ravinée ne pouvaient
permettre un considérable groupement de chrétiens. En 1880 on
parvint à acheter des terres dans la plaine du T'oumet ; dès l’année
suivante, des familles chinoisas converties d'Atjirma allaient fonder le
poste d ’Eul-cheu-ss-k’ing-ti. Cette fondation réussit au delà de tout
espoir ; d ’autres furent moins heureuses, tels l'e3sai de San-hou-wan
à l ’ouest de P a o-t’eou et colui de Tsjagan-âgrr en Talat, commencé en
1885 par des chrétiens de San-tao-ho. Ces tâtonnements eurent
cependant le bon résultat ds mat ire pied dans la contrée, et de per­
mettre de s'installer plus tard dans des endroits plus prospères.
Et peu à peu l ’arbrisseau ténu des premières années prenait de
vigoureuses racines, poussait des brandies et se développait sous l ’action
de la grâce.
5 . Erection du Vicariat des Orios ( 1 8 8 3 ) . — Celui qui fut le pre­
mier à la tâche fut aussi le premier appelé à l ’honneur : la Mongolie
Sud-Ouest fut érigée en vicariat indépendant en 1883, et Monseigneur
De Vos en devint le premier pasteur.
Il fonda un pied à terra à Eul-li-pan, près de la ville de P a o-t’eou,
dans le but de recueillir plus facilement les enfants abandonnés. En
1888, avec les chrétiens de Eul-cheu-seu-king-ti, il jeta les premières
assises de la grande et florissante chrétienté de Siao-noor. Mais les jours
de Monseigneur De Vos étaient comptés, il était mûi pour le Ciel ; et,
dans la force de l’âge, à 48 ans, le grand missionnaire mourut à Santao-ho.
6 . Mgr Hamer transféré aux Ortos ( 1 8 8 9 ) . — Ce fut en Juin 1889
que Monseigneur Hamer. Vicaire Apostolique du Kan-sou fut transféré
aux OrtoSi II avait fait partie de la première expédition de nos mission­
MONGOLIE SUD-OUEST
85
naires de Scheut, et venait dans sa nouvelle mission, précédé d’une
réputation de paternelle bonté. Missionnaires et chrétiens, tous furent
rapidement conquis par le grand cœur du nouvel évêque, et la mission
continua sa marcha en avant. Dans les trois districts s’élevèrent de
nouvelles chrétientés ; au T ’oumet les créations récentes de Pa-latcheng-koei-hai-tze et In-tsiang-iao-tze se peuplaient rapidement.
Plusieurs des anciens missionnaires avaient disparu ; de nouvelles
recrues pleines d ’ardeur continuaient le grand œuvre.
7 . Les Boxeurs ( 1 9 0 0 ) . — Et soudain, comme un raz de marée, la
révolution des Boxeurs passa sur la région. Eglises, écoles, villages,
tout fut rasé, anéanti ; une multitude de chrétiens versèrent leur sang
pour la foi ; des centaines de jeunes femmes furent emmenées en
esclavage ; les missionnaires, chassés par les Mongols, durent traverser
le Gobi ; et Monseigneur Hamer, le saint évêque, fut saisi dans la
chrétienté d'Eul-cheu-seu-k’ing-ti, et après un long supplice, martyrisé
à T ’ouo-tch’eng.
Plus rien ne serait resté de notre chère mission, si, là-bas au berceau
de nos chrétientés, à Siao-k’iao-pan, quelques missionnaires retranchés
dans une enceinte fortifiée, n avaient pendant deux mois tenu tête aux
Boxeurs et aux Mongols coalisés.
8 . Mgr Bermyn ( 1 9 0 1 ) . — La paix renaquit. En 1901, le P.
Bermyn, l'âme de la défense de Siao-k’iao-pan, fut promu vicaire
apostolique, en remplacement du martyr Mgr Hamer. On avait déjà
vu ce dont le P. Bermyn était capable. Maintenant qu’il avait le
champ libre, et qu'une nouvelle ère commençait, le zèle du nouveau
vicaire Apostolique put se donner libre carrière. La mission se releva
de ses cendres, les chrétiennes enlevées furent rendues à leurs familles,
et les œuvres vigoureusement poussées grâce à de nombreux missionnai­
res venus d'Europe.
Dans ce court aperçu il faut forcément se restreindre, car il faudrait
un volume pour marquer les étapes glorieuses du développement actuel.
Le T'oumet surtout, où Mgr Hamer a versé son sang, voit une efflores­
cence merveilleuse. Alors que voici quinze ans, il n y avait ici que sept ou
86
MONGOLIE SUD-OUEST
huit postes, nous comptons à l'heure présente une centaine de villages
où il y a une communauté de chrétiens ; D eus in crem en tu m d éd it!
Mais il faut des victimes pour les grandes causes. Mgr Bermyn
mourut du typhus en février 1915. Jusqu’aux derniers jours il était
allé de village en village pour visiter les écoles, exciter le zèle
des maîtres et des élèves. Et depuis quelques années, la mort
fauche autour de nous. Quinze confrères sont tombés depuis lors à la
besogne. C est le typhus qui guette les missionnaires, qui fait de si
grands vides dans leurs rangs et les excite à profiter du temps que la
Providence leur laisse, pour travailler le plus possible à cette portion
du champ du Père de famille.
9.
Mgr Van Dyck.— Mgr Van Dyck, le nouveau Vicaire Apostolique,
est arrivé de Mongolie Orientale en février 1916. Missionnaire en
Chine depuis 1887, il a été socius du maître de novices à Scheut,
et par deux fois a rempli les fonctions de provincial. Ce n ’était donc
pas un inconnu pour les prêtres du Vicariat, qui savaient que, sous son
administration, les Ortoa continueraient leur marche en avant.
Ses débuts ne furent pas faciles. Depuis deux ans, la famine ravage
!a contrée, et depuis Janvier 1916 est venue. se greffer là dessus la
révolution des Tou-li-toei, dont le B ulletin catholique de P ék in a
déjà parlé, et qui dure toujours.
Mgr Van Dyck, nui a pris pour devise « Pax vobis », n'a vu jusqu’ici
que les inquiétudes et la violence régner en maîtresses dans sa mission.
Voilà, dans ses grandes lignes, l'histoire de notre jeune mission.
Les chiffres suivants donnent une idée de ses progrès : En 1 899, elle
comptait 5675 chrétiens baptisés; en 1907, elle en avait 1 1 .4 3 0 ,
et en 1917 : 2 5 .8 0 0 .
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Jos. V a n O o s t .
Mo n g o l i e
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87
su d- ou est
PERSONNEL.
V icaire A postolique : S. G. Mgr Louis Van Dyck || ¿fe f g , C. I.
C. M ,, né à Loenhout, province d’Anvers (Belgique), le 21 janvier
1862, entré à Scheut le 2 octobre 1882, prêtre le 30 mai 188 5 ,
parti pour la Chine le 6 février 1887, arrive en Mongolie le 4 avril
suivant. Elu évêque d'Abbirite et Vicaire Apostolique le 10 août 1915 ;
sacré à Soungchoutsouitze le 23 janvier 1916.
R ésidence E piscopale: Eulcheseuk’ingti, ~ + H fcf, fl]i.
P rovincial : Le T . R . Père J. Van Hauwermeiren
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1. District de Eulcheseuk’ingti (C entral).
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MONGOLIE SUD-OUEST
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Nombre de
Baptêmes :
«
«
101
FRUITS SPIRITUELS ( 1 9 1 7 ] .
Chrétiens
..........................................
Adultes ....................
Orphelins
............
In art. mortis...... .................
........
«
Enfants de Chrétiens .........
Confessions annuelles ............
«
de dévotion................................._ ...........................
Ecoles de Garçons ( 1 4 4 ] : Elèves : ............................
«
Filles ( 1 1 6 ) :
«
Prêtres Européens, C. I. C. M ................................
«
Chinois
_ . ........................
Séminaire : Latinistes
.........
«
2 Philosophes et 3 Théologiens ( 1 ] : ...........
Eglises et Chapelles .......................
_.......................
1. L es t h é o lo g ie n s é tu d ie n t à N. D. d e s
P in s.
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1.118
420
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1.1 0 7
1 6 .0 4 3
4 0 8 .6 4 5
3 .0 4 0
2 .8 6 5
43
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13
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MONGOLIE SUD-OUEST
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D éfun ts.
E . P . Gérard Greefkens
r é le 5 Sept. 1876 à Nederweert
( Limbourg Hollandais ), parti en mission le 15 Sept. 1902, mort du
typhus le 11 Février 1917.
E . P . Gentil Pycke
né le 28 Janvier 1874 à Hoorebeke (Flan­
dre Orientale). Parti en mission le 15 Sept. 1 9 0 1 . Mort du typhus le
17 Mai 1917.
E . P . François de Boeek J ? , né le 26 Juillet 1863 à Buggenlrout
(Flandre Orientale). Parti en mission le 22 Septembre 1889. Vietime
de son dévouement aux pestiférés le 26 Décembre 1917.
E . P . Henri Spierings Jfl, né le 25 Janvier 1876 à Oss (Brabant
Hollandais)— Parti en mission le 2 Avril
1902. Victime de son
dévouement aux pestiférés le 1 Janvier 1918.
E. P . Jules Anicq
né le 7 Avril 1869 à Nukerke (Flandre
Orientale). Parti en mission le 21 Sept.
1896. Victime de son
dévouement aux pestiférés le 4 Janvier 1 918.
— Horribles brigandages en Mongolie, par Mgr Van Dyck. Missions
Catholiques 1 9 1 6 , p. 518.
Sur la lisière du Gobi (brigandages et famine). Lettre du E. P. Van
de Velde. Missions Catholiques 1917, p. 2 41.
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HONAN SEPTENTRIONAL
X II.
91
VIC. APOST. DU HORAN SEPTENTRIONAL. 1882.
(M -E. de Milan).
E t en du e : Toute la partie du Honan qui se trouve au
N . du Fleuve
Jaune, d ’où son nom de H. Septentrional.
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P opulation : 7 millions.— C atholiques : 1 4 .4 2 6 .
P roportion : 1 I 485.
I. HIÉRARCHIE.
Etienne Scarella
1884-1-902.
H.
PERSONN EL.
V icaire Apostolique : S. G. Mgr Jean M enicatti ^
^
Milan le 18 sept. 1866, venu en Chine le 1 avril 1889, provicaire
( 1901), il fut élu évêque de Tanis et Vie. Apost. le 12 sept. 1903
et sacré à Pékin par Mgr Jarlin le 2 3 N o v . 1903.
Résidence Episcopale : Weihweifu ^ |jjï
R R . PP. Louis Carbonari ^
Jfïp i, Provicaire.
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Charles Corti ^ J i 4* i> D irecteur du Sém inaire.
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Louis Carbonari, ^
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Isaïe Bellavite
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HONAN SEPTENTRIONAL
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S r o w D H S iE N
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C h a n t ie n
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W a n g tsu n
H o. £ ^J- g
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Charles Frigerio H
Marius Civelli
Jean Saghezzi
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H I. COMMUNAUTÉS EELIGIBÜ SES.
Frères Maristes.
Collège français. W eih w eifu .
Frères: Théodoret (B ellet), f. D irecteu r.
Jh-Théodorie ( Cattet ), f .
Marie-Francis (O u ), s.
485
974
768
HONAN SEPTENTRIONAL
Frères : Joseph-Georges ( Perschke ), g.
Elèves ..........................................
.
IV.
93
.1 4 5
FBUITS SPIRITUELS (1 9 1 7 ) .
Nombre des chrétiens...............................
Catéchumènes ..............
14.426
3 .2 1 2
d ’enfants de chrétiens
„.............
d ’adultes....................... .... ......... .......................
( d ’enfants depaïens à l’article de la mort
Confirmations.
.....................
193
î annuelles.......................
Confessions
Communions
294
1.194
65
|de dévotion......................
9 .2 8 2
4 8 .4 9 2
(annuelles.....................................
( de dévotion
.........
8 .0 1 5
8 4 .7 4 4
.......
15 2
88
Enfants en nourice ........
Petit Séminaire : Elèves latinistes.... _........ ...............................
Collège de langues et scienceseuropéennes : Elèves
.......
178
13
145
Extrêmes-Onctions.......................
Orphelinat de Filles 3 : Orphelines.................
Elèves..................
Elèves......................
4
^
Garçons
................
1 2 0 de catéchumènes : |
Filles.
"
1 .840
660
1.100
330
Chrétientés où Ja mission se fait chaque anné3
............
Eglises européennes .......... ......... .................................... .........
410
1y
Ecoles
140 : de garçons :
60 : de filles :
Chapelles publiques...................
69
L ’Evêque-Mandarin ( Mgr Menicatti ). The Good W o rk . dec. 1917
P. 26.
94
CHEN'S) CNETRÀL
I I I .—
I.
Sciite R é g i o n
(S a U s ia s ii q ir c .
VICARIAT APOST. DU CHENSI CENTRAL. 1844.
( F ran ciscain s ).
É te n d u e: Sinanfu
¡¡T;f - £
j£f, Fongsiangfu jgl,
Tungchowfu
¡ÿj] *}i'j JfJ-, Shangchow
Kienchow
, Piugchow
'jj3
P opulation: 6 .0 0 0 .0 0 0 .— Chrétiens : 3 7 .5 3 6 .
P r o p o r t i o n : 1 j 190.
$ f,
>H>J,
^j-j.
I. H IÉRARCH IE.
1.
V icariat du Cfiensi et Chansi. 1690.
Basile Brollo do Gemona, 0 . F. M ., y 1704.
Antoine de Castro.jai’o, 0 . F . M .? 1 7 1 6 -1 7 2 7 .
Laghi. 1721 ( ? )
François Saraceni ^ r, 0 . F . M ., 1 7 3 1 -1 7 4 1 .
François-Marie Federi, 0 . F. M ., Coadjuteur 1 7 3 2 -1 7 3 7 .
Eugène Piloti, 0 . F .-M ., 1 7 3 8 -1 7 5 6 .
Jean-Antoine Boucher, 0 . F . M ., 17 5 3 -1 7 5 8 .
Jean-Baptiste Maoletti, 0 . F , M ., y 176 2 .
François-Marie Magi de Dervio -^r, 0 . F. M ., 1 7 6 6 -1 7 8 5 .
Nathanaël Barger [£], 0 . F . M ., 1 7 7 8 -1 7 8 0 .
Marie-Antoine Sacconi 0 , 0 . F . M ., 1 7 7 8 -1 7 8 5 .
Mariano de Norma
0 . F . M , 1 7 8 7 -1 7 9 0 .
Crescent Cavalli d'Aporedia $3-, 0 . F . M ., 1790-1791.
CHËXSi CÉNTRÀL
95
Jean-Bapfciste de Mandello |£, 0 . F . M ., 1 7 9 3 -1 8 0 3 .
Antoine-Louis Landi g § , 0 . F. M ., 1 8 0 4 -1 8 1 1 .
Joachim Salvotti 3t> 0*
1 8 1 5 -1 8 4 3 .
Jean-Antoine de Pompeiana, Coadjuteur 1 8 2 3 -1 8 2 8 .
Alphonse-Marie de Donato
O. F . M ., Coadjuteur 18351843 (jusqu a la mort de Mgr Salvetti), succède 1 8 4 3 -1 8 4 5 .
Gabriel Grioglio de Moretta
0 . F. M ., Coadjuteur 2 Mars
1844.
2.
V icariat A post. du Chensi. 18kk.
Alphonse-Marie Donato (Hg, 0 . F . M ., 1 8 4 5 -1 8 4 8 .
Ephisius Chiais ¡ej, O. F. M ., 1 8 4 7 -1 8 8 4 .
Amato Pagnucci
O. F . M ., 1 8 8 4 -1 8 8 7 .
3.
Vicariat A post. du Chensi Sept. 1881.
Anaato Pagnucci
O. F . M ., 1 8 8 7 -1 9 0 1 .
Pie Vidi gjg, O. F. M ., C oadjuteur, 1 8 8 6 -1 9 0 0 .
Clément Coltelli
O. F , M ., C oadjuteur, 1 9 0 0 -1 9 0 1 .
Pie Nési jgj, O, F. M ., C oadjuteur, 1901.
Odoric-Joseph Eizzi jpj, O. F. M ., 1902-1905.
Athanase Gœtte
O. F. M ., 1 9 0 5 -1 9 0 8 .
Gabriel M a u r ic e ^ , O. F . M ., 1 9 0 8 -1 9 1 1 .
k. Vicariat A post. du Chensi Central. 1911
Gabriel Maurice |j|, O. F . M ., 1 9 1 1 -1 9 1 6 .
II. PERSONNEL.
V icaire Apostolique : S. G . Mgr Eugène Massi ^ ^ O. F . M .,
né à Monte-Prandone le 13 août 1875, franciscain le 15 août 1890,
missionnaire en Chine (-21 janvier 1 9 0 3 ), nommé évêque de Joppé et
vicaire apostolique du Chansi Septentrional, le 15 février 1910, il fut
9
«
CHENSI CËNTRÀLÉ
sacré par Mgr Fiorentini à Taiyuenfou, le 15 mai 1910. Transféré du
Chansi Septentrional le 7 juillet 1916.
Résidence Épiscopale : Singanfou ¡JE] ^ j£j-.
Sianfü ® tÊ? J£f- EE. PP. Franciscus Ormazbal
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Paulus Tien
Paulus Tchang
e 17 .4 5 2 X.
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Joannes TchaDg
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Lucas Lou
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Joannes Capistranus
Hugues Scallan
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( TougyuaLfarg )
Dominicus Yanzolini
Florentius Tessitore
M é s h ie n
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Franciscus Wang
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Jacobus Hou
Ludovicus KaDg
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Lucas Tchang
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Josephus Tchang
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Nicolaus Lou
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Stephanus Yang
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9.441
CHËNSI CENTRAL
97
PP. Antonius Eoig
Andreas Loa
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j- Andreas Wang
3E ft»s
Joannes Kiang
Bonaventura Koan
Aloysius Borras
1.987
s
1Î
S
h « r e
COMMUNAUTÉS RELIGIEUSES :
Franciscaines Missionnaires de Marie.
1. T ongyu en fan g *§ j g gÿ
Œ u v res: Hôpital— Orphelinat— Hospice de vieillards— Dispen­
saire— Crèche.
RR.M M . Marie de Ste Rosalie, S upérieure. RE. S3. Marie-Archangela,
Marie de Ste Colette,
Marie-Salina,
«
Marie du Eédempteur,
Marie-Alphonsina,
Marie-Eustoehium,
Marie-Scolastica,
Marie-Georgina,
Marie-Eodolphe,
EE. SS, Marie-Euphémie,
Marie des Stigmates,
Marie-Laetitia
■>. Sian fu H
Marie-Ludovica,
Marie-Elisius,
Marie de S1 Hervé,
Marie-Aimée,
Marie-Athanase,
$
Jff
Œ u v r e s : Hôpital — Dispansaire— École pour jeunes filles.
RE. MM. Marie de S1 Honoré
ER. SS. Marie-Pudentienne
Marie de S1 Jean de la Croix
Maris-Willibrord
Marie-Waltruda.
7
98
chën'SI c e n t r a l
IV .
FRUITS SPIRITUELS. 1917.
Nombre de Chrétiens ( 1 )
.........................................
Prêtires Européens „ .............
»
Chinois .............
................................
Baptêmes d ’adultes............................
Séminaristes : Philos, et Théologiens
........
Latinistes ...... _..................
Eglises et Chapelles ...............
(1) Si-an-fu
¡g
Fungshianfu M.
Kien-chow
^
Shang-chow
Tung-chow-fu p]
Pin-chow
^
31 .5 3 6
8
29
538
5
15
206
17.452 X .
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.............
..................
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9.441
1.987
967
1.474
215
Ch
II.
en
Si
90
m é r id io n a l
VICARIAT APOST. DU CHENSI MÉRIDIONAL. 1885.
(M .-E . des SS. Pierre et Paul de R om e)
E tendue
: Hanchoungfu ;gf rf* Jjif, Hinganfu J|
4 millions— C a t h o l i q u e s : 1 4 .8 7 7 .
Jj^f.
P o p u l a t io n :
P r o p o r tio n :
I.
1
j
27 3 .
H IÉRARCH IE.
Francesco Giulianelli, A dm in istrateur 1 8 8 5 -1 8 8 9
Grégoire Antonucci ( non sacré ) ............ 1 8 8 5 - 1895
Joseph Passerini
( y 16 avril 1 9 1 8 ) 18 9 5 -1 9 1 8
II.
P E R SO N N E L :
P rovicaire sede vacante : R . P . Henri Scalzi
Hanchungfu
Résidences épiscopales :
i
tf*
Koulupa
ÌÉ? © J®i
P rocu reu r : R. P . Didier Vicarie i
Laoyang
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g l RR. P P . Carbonino
Ningkiang
K ! ì| A . Capettini
M i2nhsien
Paotien
K3
R- Perrotti
L . Rossi
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Kl
Ch. Cesali
F . Marfcona
L . Nani
H anchungfu
Sisiang
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H ànyin
H inganfu
^
K3
Fr. Franchini
0 . Casuceili
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#
A . Tommador
S
#
100
CHEXSI ¿MÉRIDIONAL
III.
COMMUNAUTÉ RELIGIEUSE.
Sœurs Canossiennes
Œ u vres : Enseignement et Hôpitaux.
RR. MM. Teresa Archinti, S upérieure : RR. MM. Garmela Galbarini
Leopolda Benet.ti, Assistante
Maria Buzachero
Cecilia Rertagnoli
Luigina Frigo
Elena Perego
Teresina Melli
Consolina Bipardi
Rosa Tonelli
Bedenta Motta.
Serafina Baliijola
Isabella Zetti
Indigènes tertiaires
...............
Etablissements...................
IV .
Giuseppina Reverelli
Delfina Albertini
N.
10
4
FRUITS SPIRITUELS (1 9 1 7 ).
Nombre de chrétiens
.............,..................
Baptêmes d ’adulte's
......
Prêtres Européens................................ ......... ......... .... ................
»
Chinois.......................... ...... ........................... .......... .... ....
Grands Séminaristes
..............
Petits Séminaristes
.................................... ......................
Hôpital européen à Hanchungfu ( inachevé )
.......................
»
chinois ( avoc 6 4 malades ) ..........
Eglises
........ _........
. . ..................
Chapelles
.......
14.877
328
10
6
6
12
1
1
53
29
D éfun ts :
S. G. Mgr Joseph P a s s e r i n i
né à Zinapo, diocèse de Vicenze, le 7 janvier 1866. Après avoir travaillé dans cette mission de 1889
à 1895, il fut nommé évêque d'Achante et sacré à Toung-Yuen-fang
(Sianfu) par Mgr Pagaucci, le 8 Sept. 1895, décédé le 16 Avril 1918.
R . P . Olinto Tomaba
né à Ccdroipo (U dine), 1 889, ordonné le
25 Juil. 1912, mort après 4 ans de missidn àCulupa le 25 Janv. 1917.
101
CHEXSI SEPTENTRIONAL
III. VICARIAT APOST. DU CHENSI SEPTENTRIONAL. 1911.
( F ra n c isc ain s).
: Yülinnfou |gj
Yenganfou ££
et deux Tchow indé­
pendants : Souitetchow g£ ^ *H>], et Fouchow gjjj jH-J.
o p u l a t i o n : 3.000 0 0 0 .— C a t h o l i q u e s : 1.769
P r o p o r t i o n : 1 / 1.695
E tendue
P
I.
PERSONNEL.
V icaire A postolique: S, G . Mgr Célestin I b a n e z
y
A p a iiic io
JJ, M ifc ,
O. S. F ., né à Becerril de Compos, diocèse de Palencia (Espagne),
le 19 mai 1873. Profession Je 15 octobre 1891, missionnaire au
Chantoung ( 4 juin 1901 à 1907 ), puis au Chensi. Evêque, de Bagi
et premier Vicaire Apostolique du nouveau Chensi Septentrional, par
bref du 12 avril 1911, il fut sacré à Tsinanfou (Chantoung) le 10
sept. 1911.
R ésidence Episcopale : Yen-An-Fu
^ Jjvf
R R . P P. Pascal Osinalde, P rovica ire,
Joseph-Marie Imarrizaya, P rocu reu r,
Ferdinand Etago et Bernardin Vicente, frères coadjuteurs.
Yenanfu
Fouchow
M RR* PP* François Pons
Melquiades Aberasturi
|JJ
iH>j
Y ü lin fu
${g jH1!
S u it e c h o w
H o a iy u e n h s ie n
^
Ange Inazubiscar, Com. Provinoial,
Pierre Marcos
Pierre Urdapileta
François Inchaurbe, V ic . forain .
Antoine Perera
Angelus Agnado, V ie. forain.
Daniel Iturriarte, V ie. fora in ,
Etienne Gaubeca,
102
CHENSI MÉRIDIONAL
II.
FRUITS SPIRITUELS (1 9 1 7 ) .
Nombre de Chrétiens
...................
Baptêmes d ’adultes
.............
Prêtres Européens ..... ................... ............. ... _............
Séminaristes : 2 théologiens, 1 latiniste : .....
Eglises et Chapelles
.........................................
1.769
220
13
3
25
D éfun ts :
R. P . Marianas Aguirrezabalaga, 0 . F . M ., né à Zarauz (Guipuzooa)
le 12 Déc. 1884, y le 4 Juin 1917 à Tun-kin-tsai (Yulinfu).
103
CHANSI NORD
IV.
VICARIAT APOST. DU CHANSI NORD. 4844.
( Fran ciscain s ).
E tendue
: Taiyüanfu
Pingtinfu
Sintchow
Taichow
Paotechow
^
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Fenchowfou ^
Tatungfu
Ningwufu
Supingfu
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jJ>|>] ffi.
p] j£f.
jÇ jfâ.
zji jfô.
— Le Vicariat ne comprend pas les territoires situés au N . de la
Grande-Muraille, bien que beaucoup dépendent administrativement des
préfectures ci-dessus nommées.
P op u lation : 6 millions.— C h rétien s: 3 2 .2 0 5 .
P roportion: 1 / 206.
I.
H IÉRARCH IE.
Des origines du Vicariat ( 1696 ) jusqua 1844, la hiérarchie est la
môme que celle du Chensi (V . supra p. 94 ).
1.
V icariat A post. d u Chansi. 18kk. ,
Gabriel Grioglio de Moretta
0 . E. M ., 1 8 4 4 -1 8 6 1 .
Louis Mocagata
0 . F . M ., 1 8 6 1 -1 8 9 1 .
Paul Carnevali 5g , 0 . F. M .. Coadjuteur, 1 8 7 2 -1 8 7 5 .
Grégoire-Marie Grassi 3£, O. F . M ., 1 8 7 6 -1 8 9 0 .
'2. V icariat A post, du Chansi N ord. 1890.
Grégoire-Marie Grassi 3 £ , 0 . F. M ., 1 8 9 0 -1 9 0 0 .
François Fogolla
, 0 . F . M ., C oadjuteur, 1 8 9 8 -1 9 0 0 .
Agapit Fiorentini Jg^, 0 . F . M ., 1 9 0 2 -1 9 1 0 .
Eugène Massi
1 9 1 0 -1 9 1 6 .
104
CHANSI NORD
II. PERSO NNEL.
V icaire Apostolique
: Agapit
0 . S.
F io k e n tin i
F .,
né à
Palestrina, le 27 sept. 1 §6 6 , missionnaire au Houpé ( 1 8 9 5 ), élu
évêque de Rusaddir et vicaire apostolique du Chansi Septentrional le 1G
mars 1902, il est sacré à Hankow ( 15 juin 1902 ) , démissionne le 18
nov. 1909, et administra jusqu'au 15 mai 1910. Par suite du trans­
fert da Mgr Massi à Singanfou, il est de nouveau nommé Vie. Apost.
du Chansi Sept, le 7 juillet 1916.
Résidence épiscopale : Taiyüanfu
^
S upérieur ; R. P . Michel Chiapetta, i
ffi-. Fx” jjn ^
1. P réfectu i '3 de T aiyu an fu -fc
T ahuakfu
1-'*m
jfô.
RR. PP. Alexabdre Piergigli
i, P rocu reu r
i
Joseph Allegro
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Joseph Kiao
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Louis Tch eng
ils
Maure Kluge
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J. Chrys. Mostarde Sfe i
Sylvestre Wang
K anyuaneeou
Gabriel Soun
H oungeeoutze J5J§|gj
Grégoire Cellini
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Paul W ar g
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Yangkuasien :
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Hoshangtsoüi
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André Souen
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H oü n gkeoutze
Grégoire Cellini
H w a n g h w a y ü a n ]îj§
Patrice Ventura
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Y a o tz e tso u n
Paul Pai
É3 S
K oü yentsoü n
Philippe Fou
S h a n g p e ik w a n
Thaddée Tou
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S: i
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T o u n g e u l k e o u 'J z f â flftj
Ange Mongardino
François Fazzini
i
105
CHANSI -NORD
K
ih s ie n
15 ^
BB. P P. Innocent Petonzoli
Joachim Kao
Pacifique Ar.gelotti
K ia o o h e n g h e ie n
W
e n s h o u ih s ie n
¿ ¡í5g<N«j EE. PP. Pierre Hou
3. Tatungfu *
T a TUNGFU
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J^|!g|£ ^
K w a n g l in g h s ie n
ÏAN G KA O E SIEN
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Antoine Cipparone
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Anastase Boncipé
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S o p in g f u
Auguste Taddei
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Hugolin Arcani
Pascal Bedini
Didace Schiarali
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F e n y a n g h s i e n ''fò J^g,.v jgg ¡â j
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Hermenegilde Foccaccia ^
Ephrem Piébourg
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K a o k ia k a n
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5 . Fenchowfu
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Pierre Moretti
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106
CHANSI NORD
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7. Sinchow fft *N*J.
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Eloi Ferretti
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Marc Wang
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8 . Taichow ^
WüTAIHSIEN £ ,
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Joseph K ’i
9. P aotechow
H okühsien M A S
Iß s
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Simon Tchang
10.
T singyüànhsien fp| ^
^
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Tsinchow
Gabriel Sorda
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n i . COMMUNAUTÉ RELIGIEU SE.
Franciscaines Missionnaires de Marie.
T a i-y v e n -fo u ^
Jg f ô .
Œ u v res: Hôpital— Dispensaire— Orphelinat— Crèche— Catéchuménat— Écoles.
S u p érieu re: E . M . M .-Lucienne de Jésus ; (Antoinette Elie ) c
EE. MM. M. de N. D . de Foye (Marie Eose Durocher) c
M.-Irène du Bon Pasteur ( Madeleine Servais ) c
M.-Kathleen de Jésus ( Cleonice Sgherry ) i
M.-August, de la Div. Miséricorde ( Antonia Netonchek) Ah
M.-Immaculéa ( Olga Calleja-Gera ) i
EE. SS. M . - Agostina ( Domenica Tommasi] i
M . Anasthasie (Léonie Smets) b
M . Elda (Carlotta Ferrari) i
CHANSI NORD
RR. SS. . M. Albertine (Maria Paoli) i
M. Azella ( Teresa Palmira Bruno ) i
M. des Martyrs ( Elisabeth Yuè ) s
M . de St, Joseph (Veronica Tsing) s
M. de St. François ( Anna Tchang ) s
M . Gregorio (Elisabeth W ang) s
M . Pascua ( Ludovica Wang ) s
N. B .-L a maison de Toung-Eul-Keou Jft Z I tH a ^
visoirement, faute de personnel.
'
fermée pro­
IV. FRUITS SPIRITUELS (1 9 1 7 ) .
Nombre des chrétiens..................................................................
Communions pascales
.........
»
de dévotion...............
Confirmations..
........................
Extrêmes-Onctions
.........
Mariages bénits........................
Infirmes recueillis
_............... ............... ......... .....................
Malades soignés au Dispensaire et à l’H ôpital...................
Chrétientés _ .................................................................... ....
Prêtres Européens........................
«
Chinois
.......
^
Grand-Séminaire : élèves....................... ........... ............. ............
Petit Séminaire : élèves
...........................................................
Ecoles de Garçons, 1 3 0 : élèves......................
«
de Filles, 1 0 9 : élèves..................................................
/Garçons : ..........................................
Orphelinats
Orphelins et orphelines en nourrie3 ..................... _..............
Vierges indigènes
........................................................
Sœurs Franciscaines de M arie....................
Tertiaires de S. François.
.........
3 2 .2 0 5
17.467
1 0 1 .4 7 7
1 .5 0 7
436
251
611
2 6 .0 4 1
410
23
18
17
37
2 .7 7 8
1 .9 0 2
195
752
3 .9 1 6
105
16
1.490
108
•CHANSI NORD
Eglises ................................................ „..................................
Chapelles et Oratoires j .
..............................
„.;„
Baptêmes: Adultes....................... _„„............
»
d ’enfants de chrétiens .................
»
d enfants abandonnés...................
Confessions annuelles ............
»
d9 dévotion
............................ _....................
40
268
1.368
1 .122
2.381
18.729
54.023
D éfun ts :
S. M, de St Hermès, française, décédée le 10 janvier 1917.
M. M . de St Jean de Dieu, française, décédée le 9 juillet 1917.
Les écoles catholiques du Chansi septentrional. Lettre du E . P.
Ephrem Pjèbourg sur les débuts du collège de Tai-Yuan-Fou. Miss.
Cathol. 1917, pp. 189 et 197.
c h Axsi m é r i d i o n a l
109
V. VICARIAT APOST. DU CHÂNSI MÉRIDIONAL. 1890.
( F ran ciscain s H ollandais ).
: Le Vicariat comprend toute la partie sud de la Province,
c ’e&u-à-dire :
Les 4 préfectures da Lougan jjg £ Tsechow ^
Ping-yang
Zji m et Pouchow ffff $>], et les 6 préfectures de second ordre :
T’sin fâ , Léao J g , How
Hsi [®(, Kiang $£. et Hiai (H a i)
;
en tout 43 districts ou jgj£.
P o p u l a t i o n : 6 .0 0 0 .0 0 0 ,— C h r é t i e n s 2 7.079
P r o p o r t i o n : 1 / 221
E tendue
I.
HIÉRARCHIE.
Martin PoeU, 3£
1 8 9 0 -1 8 9 1 .
Jean Hofman, ^ 0 . F. M ., 1 8 9 1 -1 9 0 1 (1)
II. PERSONNEL.
Vicaire Apostolique : S. G. Mgr Odorie T im m e r |||
né à
Haarlem le 18 Déc. 1859, d ’abord-missionnaire au Houpé ^
puis au Chansi, (1 8 8 8 ), après plusieurs années de ministère il fut
appelé au Petit-Séminaire. Entre temps nommé supérieur régulier
et provicaire il fut enfin élu Vicaire . Apostolique et évêque titulaire
de Drusipare, par Bref du 5 Août 1901, et consacré à Ma-tchang
Jï$£ (Loutch’enghsien), le 28 octobre 1901, par Mgr Hofman.
1. V . Dans la s e c o n d e p a r lie la b io g r a p h ie d e 'M g r H o fm a n , à l’a r tic le N ù cro lo y e .
iiô
ÔHÀNS1 MÉRIDIONAL
Résidence épiscopale : Luanfu
Commissaire Provincial : EE.
# f.
P P . Christophe Vau Bussel -g, h
Provicaire : Théophile Ouwens
h
Grand-Sém inaire : Bertrand Boerke j^I h , Directeur
; Eembert Graman ^ h ,
Petit-Sém inaire
Directeur
François Liou gij s
L uanfu
$
ER. PP. Raphaël Kao
Gélase Wismans
£
Chrysologe Kaspers
M lA O T SO U N jUj
Ngànkeou
$£ □
Antoine Wang
Simon Tcheng
L ikao ^ ^
M atchang
J|£
Longin Leysers
K aokiatchoang ^
JK
Ivo van den Boer *
N ganyang ■gç
Gérard van Elk
Sintchoang
Humilis Roques
Nankoan
-fâ ¿ 3
Jésuald van Hemert
L icheng ^ ¿g
Kangtcheng
Janvier Pleunis
K
jfc
T chaokialing
^
^
P ékiatchoang Q ^
S h an gsetsoun J -
^ij-
K ouotsoun
JpL i £
^
|g
K O U O T ZE K E O U | j|
Bernardin Tsoui
Fortunat Spruit
id.
Hubertus Hubert
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B ia o n a n lin g /]>
g t
x h
B# h
Còme de Klein
J||J m
T b INTCH EN G Ä
E u n g tu n g
A
Emilien van Uden
Victorien Kruitwagen
Y uenwang
^
id.
P P . Marcien Derka
fl§I
s Dir. Coll.
Pierre Tcheng
Pleehelmus Stals
L a o k iu n t o h o a n g
793 X .
Ä s
h. D ir. Coll.
mh 1.038
3E s 1.049
Ms 839
Mh 1.950
ÏÏh 684
977
Ü h
1.171
mh
Ü h 968
8 42
m h
ffi
816
540
J0 s 1.254
1.558
« h
h 1 .1 1 3
732
422
595
tfcb
603
1
.74
3
!* h
Silvain Van den Bosch
Pierre Yang
M amoü
||
H anloien
Epiphane Frericks
H
$1
Paul Ly
s D ir. Coll,
845
m h
1
.3
08
$ s
Chaocheng
Toupy
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||
SlPOUOTI 5Ç ÎÜL J®
H oàngyai
E ia n g ch o w
^
jg
^
Y ü n ch en g j g
ift j K l
$$
K l #
CHÀNSi MÉRIDIONAL
i 1i
Pi** Philothée Bolander
W h 1 .069 X .
864
æ s
Philippe W arg
Columban Postma
André Ly
Ludwinus Exler
Melchior Schilte
ljaurent Chen
657
>1 h
^ s 1.027
1.252
352
S h
l\i s
III. FRUITS SPIRITUELS ( 1 9 1 7 ) .
Nombre de Chrétiens ...........................
Catéchumènes
.......................................................................
Baptêmes d'adult3S
.........................................
»
d ’enfants chrétiens ..........................
»
d’enfants païens ...........
Prêtres Européens
.......................
» Chinois....................................... ................ ............. .........
2 7 .0 7 9
6 .5 8 5
1 .2 8 2
1.055
885
3 .0 8 8
11
rw •
/Latinistes
. . .
bémmanstes 5 m, , , .
.........
(Théologiens.................
Collèges (5) : Elèves.......................................................................
_ ,
.
(Garçons .
....
Ecoles paroiss. (260} FiUeg ^
""M L ,
.1 . .......
26
n
7
177
1.961
-1 . 8 2 1
Eglises
................................
Chapelles .........
52
207
Nouvelle p a roisse: Yüncheng j g
Sel ÎBT ^
où réside l'Inspecteur du
i t ^ r.
D éfun ts :
RE. PP. Léon van Eekeren Jjjf, né en 1887, arrivé en mission eü
1906, et mort le 8 Juin 1917.
9
CH ANSI
M É R ID I O N A L
Prudence Hendrikse
né en 1 8 7 0 . arrivé en mission eu
1901, et mort le 28 Août 1917.
Cajetan van der Klein inf, né en 1864, arrivé enmission en
1892, et mort le 24 Oct. 1917.
RufinMuré J g , né en 1 8 7 7 , arrivé en missionen 1909, et
mort le 13 Nov. 1917.
113
CHANTOÜNG SËrTËNTRlONAL
VI.
VIC. APOST. DU CHAH TOUN G SEPTENTRIONAL. 1839.
( F ran ciscain s de la province de Saxe ).
: Tsinanfu
$1
M
Lintsingchow g^r ^
Wutingfu
f é jft Taianfu
Tungchangfu
J» ^ -.
P o p u l a t i o n : 14 millions.— C a t h o l i q u e s : 3 5 .9 5 2
P r o p o r t io n : 1 j 381.
E tendue
I.
t}\\
f
HIERARCHIE.
Louis-Marie de Besi H , 1 8 3 9 -1 8 4 8 .
Louis Moccagatta ££, O. F. M ., 1 8 4 8 -1 8 6 1 .
Eloi Cosi JÜ, 0 . F . M ., 1 8 6 5 -1 8 8 5 .
Benjamin Geremia
0 . F . M ., 1 8 8 5 -1 8 8 8 .
Pierre-Paul de Marchi B|, 0 . F . M ., 1 8 8 8 -1 9 0 1 .
H.
PERSONN EL.
V icaire A postolique : S. G. Mgr Ephrem Giesen ^ ^ jjiMî
0 . F. M ., né à Amsterdam le 16 oct. 1868, entré chez le3 Frères
Mineurs le 3 oct. 1886, profès le 4 oct. 1 8 8 7 , prêtre le 18 mars
1893, missionnaire au Chansi méridional 1 8 9 -1 9 0 2 , nommé évêque
de Palto et Vicaire Apostolique le 23 juin 1903, sacré à Pékin par
Mgr J. Hofman le 16 nov. suivant.
Résidence épiscopal : Tsinanfu.
Tsinanfu
K! #
1. E vêché .
ï£ /f t R B .P P . Trovarelli, Provicairo [SJj)
C. Herkenrath
F . Tsuûg
g
s
Procureur
114
CHANTOUXG SEPTENTRIONAL
1. E vêché.
S. Kao
2. Concession internationale. B. Boedefeld
3 . H üngkialqu $ i ^
W . Eschenbuscher
A. Schmucker
Séminaire.
A. Schnusenberg
Ildeph. Heiligenstein
Eaphaëi Steppeler
A. Kiethmuller
A. Ma
Petrus Kouo
Paul Kouo
Taianfü :•■; .¿|f- &3
Sébastien St-Martin
Canut Hanfland
T. Kouo
F. Ly
PiNGYIN g ]
Silvère Sfc-Martin
( Hukiachwang }
Cap. Schneider
3c g
$15 s
$ s
P. Yao
Ml s
Gaspard Hou
Alexis Steiner
M s
H g , D oyen
éra
lLi» so-
Paul Wang
3E s
F. Tchang
51 s
fij s
g , D oyen
Wolfgang Wand
D. Liou
WUTINGFU
% /£f E
( Kiangkia \r )
U g
Bj S
s
?I5 s
ffl g , D oyen
Jh-ßapt. Ly
Cyriaque Michels
i|£ i a
Sup, et Doy
%fa g
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M g
4§ g
0 g
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fljs
^ s
Mathias Liou
ChANGTIEN g
tïfi S
Ö g
^ g
Cyrille Jarre
Charles Hou
Joseph Wang
i$ s
3£ s
M . Tsoung
Gh. Wang
Yücheng sung
Emilien Stappert
£ s
j§- g , D oyen
C H A N ÎO Ü X G
Y uchekg
Ü 5
Marc Su
?Ms
ms
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Vital Lange
ßr>g
RR. PP. Pierre Tchang
sung
( Hanchwang )
Linyi
SEPTENTRIONAL
Jacques Tchow
& Jgfc ¡3
( Liukiachai )
Meinolf Huffer
( Tsaukiachai )
WüCHENG gÇ
g| g ]
2$ i
M.s
Daniel Lorenzini
( Che-eul-lichwang F. )
T-. Yuen
Sil. Wang
£
E nhsien 0 || uv
( Liuwangch-wang
J. Vellers
Il g
A. Klaus
Mg
)
Lintsikgchow
£
S
( Liyüantun g ] )
TuNGCHANGFÜ ^
|j j |
Faustin Cacc:ap3glia
Mathias Teng
Ë3 #
Tcheping E
W}i>
Bs
Tchang
iBI s
P . Tchao
7® s
B. Wang
5E s
Pie Meyer
%g
Eoban Danne
fi g
( Changc/iwang ]
Tehchow
jW ES #
Kaotakgchow ^
âü
^
\%g
Arsène Yolling
( Kiangkwantun )
s
III.
COMMUNAUTÉ RELIGIEU SE.
Franciscaines Missionnaires de Marie.
Œ u v res: Dispensaire— Orphelinat— Crèche—
Hospice— Ouvroirs— Crèche.
RR. MM. Marie-Lnonharda, S upérieure
M.-Eufémia ( Tscheger )
M.-Sébastienne ( Ma )
M.-Kiliana
Catéchuménat—
116
CHÀNTOUNG
SEPTENTRIONAL
ER. MM. M.-Aswalda
M .-Loyola (Ditmann)
M.-Andréa (Iv o )
M.-Winfrida (K an)
M .-Lucia
M.-Eéginalda [ Schroeder '
IV .
FEIJITS SPIEITÜELS (1 9 1 7 ).
Nombre de Chrétiens
....................................
Baptêmes d ’adultes.................................
Prêtres Européens
.........
»
Chinois .............. ................... ............
Séminaristes : Philosophes et Théologiens
»
Latinistes.........................
Eglises et Chapelles
............
.....................
38.952
1.667
27
26
16
15
435
117
CHANTONG MÉRIDIONAL
VII. VICARIAT APOST. DO CHANTONG MÉRIDIONAL 1892.
(M issionn aires de Steyl ).
: Yentchowfu ï^? *Hi J^F Itchowfu
ÿ f *^1 jfô.
Tsaotchowfu
ïjg» j^F Tsiningtchow $j| 3§: Jj^f.
Lorsqu’en 1898, l’Allemagne acquit le port et le territoire de
Tsingtao ^ ^ , au Vicariat du Chan-Toung méridional furent joints les
districts suivants :
Kiaochow ]j|! *H>j Kaomi ^fj !gs.
E tendue
Tsimouo
P o pu l a t io n
|||
Tcho'ucheng f|| j!$
: 12 millions.— C h r é t i e n s : 8 9.70 3
P r o p o r t io n :
1 /1 3 4 .
I.
HIERARCHIE.
Jean-Baptiste von Anzer ^ , 188 6-1 9 0 3,
H.
PERSONNEL.
V icaire Apostolique : S, G. Mgr Augustin H e n n i g h a u s j£ f: ^
S. V. D. Né le 11 Septembre 1862 à Menden, diocèse de Paderborn
(Westphalie ), arrivé en Chine en 1886, missionnaire, puis directeur
de l ’école des catéchistes, recteur de la résidence de Puoly, vicaire
forain du Tsaochow-sud, curé de Tsingtao ; vicaire forain du Ichowfu,
directeur du Séminaire, il fut élu évêque d’Hypaepa et Vicaire Apost.
le 13 août 1904, et sacré à Yenchowfu, le 30 oct. suivant.
Résidence E pisoopale: Yenchowfu ^
fft. g ] ^ ¡ g
i î8
CHANTONG MÉRIDIONAL
1. District de Yenchowfu
Yenchowfu jx" ¿ft ü ER. PP. Joseph Ziegler ^ g, Provicaire
Georges Weig $g g , Dir. G d-Sém in.
Théodor Mittler g g, Dir. P t-S ém in.
Odorich Schell (Capucin) fâfc g , prof.
Ferdinand Dransmann
g , profess.
Joseph Kretschme^ ^ g ,
«
Petrus Raeser g| g, D ir. Oblates S. F.
M aison-M ère d?s Oblates de la Se Fam ille, Y. p. 123.
Hôpital p ou r hom m es ( dirigé par un Frère S. V.
Im prim erie européenne ( dirigée par un Frère S. V. D. )
Maison régulière de la Société S. V. D. Y. p. 121
Tseyaxghsien ‘7|£|>J§$§ RR. PP. Oskar Leiermann
Ningyang
]
Francisons Tchang
T sowhsien
^ g]
¿¡g
Franz Howaarts
Szeshüiung
îx]
Bartholom. Ngan
2. District de Tsining
13.575 X .
tF g>D°yen
Johann Schnurbus
Georges Stenz
|j^ g D ir. Coll.
Gallus Lehmannn
g P rofesseur
Heinrich Kappenberg ^ g
«
T sining
A n su ch en £
W e n sh an g
Jg 13
¡Il £ 3
K ia sia n g
Y u tai
',rr au 5.780 x .
j*J| s
fnj g
^ s
^
K in sia n g ^
Joseph Weiss
^ g
«
Joseph Hesser
g D ir. E col, Cat.
Joseph Schrouff
g
Johann Martins
g
Herrmann Ahlkamp X g
Paulus Wu
S
Gérard Spoden
M s
Aemilianus
æ s
Antonius Bergmann f i g
CHANTONG MERIDIONAL
3.
Yihsien
District de Yihsien
jl f
¡Iffi!^"<? ^ as3 BR. PP.Johann Buis
Karl Weber
IJjjs JjGf. fx-! ^ [- fei
Lincheng ^ n‘ ^
I S sf* siä
Nansanshih
t£] g
Hugo Grunwald
[Xl
j]^ g
Wilhelm Lienfers
^
Andreas Mohrbacher
4. District de Yangkuhsien |g§
P odichwang jffi gjjg
8 .0 4 5 X .
h, Doyen
Kdentowki jjy rg| ^
T enqhsien
1i9
{gl-
Anton. W ew el
Petri
Petrus Niou
Karl Weig
Johan. Duster
Petrus Chang
Matthias Chao.
Thadd. Chang
Wilhelm Bruns
9 .4 0 2 X .
jJC g
s Dir. Orp.
s
f g g,
D oyen
Karl
Yangku
pj§ fß. 13
L u n gsh a n
jlj g ]
Showchang §
¡JÜ ¡23
Fanhsien |fi~, %%
§£
¡>£
Kw anoheng
Chaocheng
g
g
g
j}J| s
jjg s
¡*J| s
;g?ij g
5. District de Tsaochowfu i|§' ^Mi /ft
T s ao ch o w p u ^¡f *H'|
K üyeh | g
^
IS 4 -
¡X]*|£ Joseph Kosters
Hermann Stork
Joseph Tien
9.930 X .
Jgg
|J| s
Petrus Cheng
Y uncheng |T
^
P dhsien ^
IS
Otto Beyerlein
6.
Chengw u
Shanhsien
^
^
District de Chengwu
Lxj
g
Heinrich P le y
i,? s|i
g, D oyen
)ßj? g
s
.
g
ß
g
2 1 .6 5 5 X .
Heinrich Krampe
^ g , D oyen
Dominicus Chao
s
Theodor Buddenbrook^ g
120
CHANTONG MERIDIONAL
EE. PP. Aloysius Yang
Lambert Kal.ff
Joannes Chao
Johann Blick
Georges Schringer
Alois
Hesser
4^
Nikolaus Schmidt
S hanhsien
[55 ¿Li
T in g ta o
T sa oh sien ^
IE
Jacob Marquart
7. District de Ichowfu
Ichowfü y f i)*j'| ff,J- [x?
yj
Jihcao g
K a OMI jej
T simo gp
K iaochow
g
4 .7 6 6 X .
~ßt
a , D ir. Coll.
Mi s
5 s
m s
g]
9.033 X .
f { s, D oyen
s , D ir. Orp.
s
Alfred Kaschel
s
Wilhelm Fritzen
iM s
Johan. Dahlemkamp j|| s
Thoedor Hufnagel
^ s
1X1
HS g j
District de Chucheng |g-
£2
Georg Froewis
Eobert Sonderkamp
Augustinus Ly
¡El # -
^
jH'J IS
#
mg
Max Leidei
Hubert Peulen
District de Chüchow
9.
C hucheng
g
mg
iH>j jft-
I shüi wangchwakg ^ j^ K iE fii Johannes Dostert
Christoph Nagler
M engyin ^ j^ : [xi
Franz Pilgram
C h ü ch ow
j® S
^
Tlv g
Hungwawütün ^ X j^ M »E S ! Ambrosius Chen
T a n c h e n g jj|ß ^
[ g [ -£|iGeorg. Gebbardgt
P e ih s ie n I g ^
• Joseph Stangier
8.
m s
4± £3
6 .9 8 0 X
>£- au, D oyen
s, Dir. Coll.
^ s
5^
Petrus Ho
Karl Teufer
]S|j g
Paulus Sun
^ s
S
CHANTONG
M É R ID I O N A L
ii.'T.
EE. PP. Antonius
Gerhard Heming
K ia o c h o w
10.
Territoire de Tsingtao
EE. PP. Gebhardt Bischof
ï$ Su,
Hermann Schopp9lrey ^ g
Eranz Barteis
g g
Johannes Tremanus
g
III.
121
%aj\ ^vt.'W Ti
^*WTi.
^ v&
jg<| s
s, D ir. Orp.
||> IS! # ââ
f]
Curé des Chinois 393 X .
Curé des E uropéens
P rocureur
A um ônier sur le fron t.
COMMUNAUTÉS E E U G IE U 3E S.
1.
Missionnaires du Verbe Divin
T ai-kia-chw ang
Œ u v r e s : Orphelinat de garçons,— Ecole primaire supérieure,—
Ecole Normale.
EE. PP. Joseph Ziegler îj5|, S upérieur
Hermann Deitmar
R ecteur
Joseph Grendel jjg g, P rofesseur
Johann Hebekeuser ip;
«
2.
1.
Servantes du St-Esprit
Y enchow fu ^
*H»J
Œ uvres : *Orphelinat de filles — Ecole de vierges institutrices —
Ouvroir— Pharmacie & Dispensaire.
EE. SS. Odila ( Theresia Tasselt ), Supérieure
Antonella (Maria Gôtzken ) EE. SS. Luca ( Kath Weig)
Narzissa (Bern. Haberstroh)
Euperta (Anna Strassmeyer)
Lioba ( Berta Goossen )
Eridburga (Agnes Lauscher )
Waldetrudis ( Maria Laudwein )
Grignona ( Anna Ebner)
Dominata ( Anna Grünebach )
Assysia ( Anna Schaten )
Nothburgis (Mari Schmeink)
Mechtilda (Kath Over)
122
CHANTÖNG MÉRIDIONAL
2.
Polichwang
j3*
Œ u v res: Orphelinat et école de fîlJes— Ecole de vierges catéchis­
tes— Ouvroir— Dispensaire.
ER. SS. Alberta (Emma Westermann ), Supérieure
Ianuaria (Maria Alten)
E E .SS . Arnolda (Anionetta Köp)
Apollinaria ( Kath. Pulvermacher ) Iohannella (Anna Grummel )
Magna ( Iohànna Kruse )
3, Taikiachwang
Œ uvres : Noviciat,— Ecole de filles,— Dispensaire.
4.
Tsining
Œ u v r e s : Ecole primaire supérieure,— Ouvroir,— Dispenaiire,—
EB. SS. Constantia (Anna Bayer) Supérieure
Desideria ( Maria Schelenz )
Aunentia ( Alwina Weber )
Anna ( Franziska Kemmel )
5.
Ichow fu ÿ f iH>j
Œ u v res: Ecole de filles,— Ouvroir,— Dispensaire,
E E. SS. Blandina ( Anna Mairon ), Supérieure
Camilla ( Clara Schàfer )
Ewalda ( Aloysia Konrad )
Lucentia (Barbara Leber)
3.
Franciscaines Missionnaires de Marie.
4. Kiaochow jgg >}\] g ]
^
Œ u v r e s : Orphelinat— Crèche— Dispensaire— Ecole primaireÉcole catéchistes— Ouvroirs.
123
CHAXTONG MÉRIDIONAL
RR, MM, Marie Magdalena, Supérieure
Hildeberta de St. Louis de Gonzague, Assist,
Léonie de la Croix
Leonharda de Jésus
Engelmara
Waldera de Jésus
Berfcbolda de Jésus-crucifié
Marguerite de Jésus
2, Tsingtao -p|- f ¿ K #
^
Œ uvres : Ecole et pensionnat de filles européennes ( Langues,
sciences et arts )— Ouvroirs,— Hôpital.
M. Maria de E .-D . délia Strada, Supérieure
16 Sœurs.
4.
Oblates de la Se-Famille { indigènes ).
Y en -ch ow fu
Maison principale de la Société.
Religieuses
............. ...............................................
Novices
..........
Postulantes ..........................
IV.
13
26
27
COMPTES SPIRITUELS (1 9 1 7 ) .
Nombre de Chrétiens,
Catéchumènes............
Baptêmes d'adultes....
»
d ’enfants de chrétiens
d ’enfants de païens
»
Confessions .........
Communions.......
Prêtres européens.
8 9.703
5 3 .3 6 7
4 .0 2 2
3.701
8 .7 0 1
2 0 3 .1 2 6
317.830
65
124
CHANTONG MÉRIDIONAL
Prêtres chinois...........................................................................
Grand-Séminaire : élèves
.................
Petit-Séminaire :
»
Frères laïques européans (S . V. D. ) ........................................
Servantes du St-Esprit ................
Franciscaines de Marie..................................
Oblates de la Se-Famille ( chinoises ).....................
5 Collèges: élèves ..........
5 Ecoles de Catéchistes : élèves...............................
18
27
80
10
27
24
54
346
3.777
Ecoles de garçons : élèves...............................................
»
de filles :
»
2 Hôpitaux, & 6 Dispansaires ; malades soignés : ..............
5 Orphelinats: orphelins..............................................-...............
Eglises et chapelles......................
Oratoires
...........................................
166
1.220
38.214
666
173
1.601
D éfu n t :
E. P . Henri Erlemann, S. V. D ., né dans le diocèse de Munster,
le 1 Avril 1852, missionnaire et architecte. *j- le 30 Mai 1917 à
Taikiachwang.
CHÀNTOÜNG ORIENTAL
VIII. VICARIAT APOST. CHANTOÜNG ORIENTAL. 1894.
( Franciscains Français ).
E tendue : Tsingchowfu
*H,i
sauf Tchoutchen-sien
Tengchowfu ^ ^>| Jjfÿ
Laichowfu ^ ^ Jft
— En 1898, à la suite de l'occupation de Kiaotchow les 4 souspréfectures de Kiaotchow Jg3 *H>], Kaomi ^ jgs, Tsimouo gfj |[| et de
Tchoutcheng |g*
furent cédées au Chantoucg Méridional. En 1906,
les 3 sous-préfectures de Litsinn 5fiJ
Tchanhwa f g
et de Haifong ^ sa ( préfecture de Outingfou ) furent cédées au Chantoung
Septentrional.
P opulation : 9 m illion s.— C h r é t ie n s : 1 3 .9 8 4
P roportion : 1 / 7 8 6
I.
Césaire Schang
HIERARCHIE.
0 . P. M ., 1894-191 1.
II. PERSONNEL.
Vicaire A postoliqu e: S. G . Mgr Adéodat W it t n e r |g
ifc,
0 . F . M ., né à Sta-Marie-aux-Mines (Alsace) le 21 nov. 1868,
missionnaire ( 1895 ), préconisé évêque de Milet le 29 avril 1907 et
coadjuteur de Mgr Schang, sacré à Rome le 7 juillet de la même année,
succède le 9 nov. 1911.
Résidence Episcopale ; Chefoo £0 -f$ g ]
Provicaire : R . P . Mansuet Masson.
Commissaire Provincial : Henri Vielle,
jg
ch A n töu x ö
126
o r ië x ïà l
District de Tengtchow-fu
$>] jft.
E E . PP, Mansuet Masson P rovic.
Morand Gaeng
^ 4
Didau Areand
J. B. Maviel
Joseph Tchang
L. M. Fir£d6ric, Dir. Gd Sem ,
Franc. Aristögui P rof.
Frang. Tchang P rof.
Fr. L 6on Bayle
Engene Pandellö. D oyen
F üshanshien jpg llj J|g S
Ant. Tchang
ChEFO O i
TeN G C H O W FÜ ^
Mathias Suin
Anselme Clavel
Solano Tireau
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Eusèb8 Meunier, D ir. P t Sém .
J. B . Yang, P ro f.
Henri Klaes
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Ant. Volpert
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J. M. Suin
Joseph. Ts’eng
$
District de Laichowfou
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Edmond Noyé
Kilian Menz
Louis Suin
Apollinaire Hervot
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Changi J| §» iS
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Joseph Gérenton, D oyen ÿ r
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Irénée Frédéric
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EE. PP. Marc la
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Césaire Etsrn
3. District de Tsingchowfou
TsiKGCHOWFU
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Henri Vielle S u p . R égul.
10: tét
Louis Gautié
F. F. Antoine Savy
Pacifique Thomas
Pierre Seyrès
Marc Eocian
J. Damascène Iesacher
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Math. Santini
Marcel Cormerais
Bonav. Péloquin
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EE. PP. Venance guichard, mobilisé.
François Blanc,
»
III. COMMUNAUTÉ EELIGIEUSE.
Franciscaines Missionnaires de Marie
1. C h e fo o fâ
A .— Maison St François. 1886.
ER, MM. Marie-Béatrix de l'Im ; C. f , Vicaire Provinciale
Marie-Bénédicta p o , Supérieure
M. de Se Foy de Jésus f
M. Marceline de l ’Eucharisita f
M. de St Dismas a
M. Antoine de Brive Br
M . des Mages f
M. de N .-D . de Gloria s
M. Januaria p
I2 é
CHÁNTOUNG ÔÎUËXTÀL
EE. MM. M. Batiste de Jésus s
M. Waltruda h
M.-José j
— 1 2 Novices ou postulantes chinoises.
B .— Maison St Sébastien. 1889.
Œ u v res: Hôpital européen, Orphelinat, Hôpital chinois, Crèche,
Ouvroir externa, Dispensaire.
EE. MM. Marie de St Gilles c, Supérieure
M .-Lorenza ah
M.-Sturmia g
S œ u r : M.-Geneviève du Jésus f
M.-Pulcheria ah
M.-Ignacio e
M .-Olgi b
M.-Ignatia b
M.-Flaviana ah
M .-do Ste Brigitte s
M .-d e Jésus s
M.-Meikui s
M.-Ausetin s
M.-Théodorica s
M.-Ursula s
C .— Maison Saint-A ntoine, 1506.
Œ u vres: Hôpital chinois, Dispensaire, Léproserie, Ouvroir externe,
E E. MM. Marie-Apollinaria g , Supérieure
M.-Cyra b
S œ u rs: M.-Eaymonda b
M.-Thérèse de la Mère de Dieu s
M.-de l ’Imm. Conc s
<*- 2 Postulantes chinoisea
CHANTOUNG ORIENTAL
2.
Weihaiwei
g¡
fâ
129
#
^
Maison des V II Allégresses. 1908.
Œ u v re s: Atelier, Dispensaire, Hôpital,-Visites à domicile aux pau­
vres malades.
RR. MM. Marie-Berchmans de J., f. Supérieure.
Annonciade b
Rosanna c
Sœurs : St Suaire f
Ascension f
Constance ah
Laurentius b
Eucharistie s
2 postulantes chinoises.
3.
F angtze ^
^
g¡ ^
jg
Maison de M arie Im m aculée. 1906.
Œ uvres : Orphelinat, Crèche, Ecole de vierges catéchistes, Catéchuménat, Dispensaire.
RR. MM. Marie-Symphorien f
M.-Hilaria ah
M.-du St Sépulcre g
Sœurs : Marie Franz g
M.-Onorata i
M.-Nicasia ah
M. de l’Assomption s
M.-Johan s
9
130
CHANTQÜNG ORIENTAL
IV .
FRUITS SPIRITUELS (1.917
13.984
Nombre de Chrétiens..................................
938
Baptêmes d'adultes...........................
26
Prêtres Europésns
..... ........................ ....... .... .....
7
»
Chinois .......................
_...,...............................................................
Séminaire : Philosophes et Théologiens....................... _..
»
Latinistes.............................................. .........
Eglises et Chapelles
.... .................................. ...........
D éfunts :
12
14
199
.
R. P. Wilfrid Halam, 0 . F. M. né à Leeds ( Angleterre) le 11 Déc.
1867, mort à Weihaiwei le 14 Juin 1917.
Sœur Marie de St Hervé.
31 Janvier 1918.
Sœur Marie Pia de Jésus. ” 17 Août 1917.
Sœur Marie-Raymonde du Sacré-Cœur, décédés le 17 avril 1918,
à Tchefou. Elle était dans la 4 7 Lime année de son âge et la 22 èinc de sa
vie religieuse.
Le Chemin de la Croix. The Good W oork dec. 1917. p. 22.
KANSOU
SEPTENTRIONAL
1 31
IX. VICARIAT APOST. DU KANSOU SEPTENTRIONAL. 1878.
(M issionnaires de Scheut. )
Etendue : Liangchowfu }t£ *)*[>] jfô Lanchowfou
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»H-] j£j-
Siningfu
M Wï* M Ngansichow ¿g
Kanehowfa •-g*
La Koukounor -]ïjSuchow
jjfl
P opulation: 5 .0 0 0 .0 0 0 .— Chrétiens : 4.0 8 6 .
P roportion: 1 j 1.223.
jjg $«j
I. NOTES ETHNOGRAPHIQUES SUE LE S1NING.
Le Sining, dans leKansou, province de Chine, comprend l ’immense
paya qui avoisine le Kuku-Nor et le Tsinghai ou Mer Bleue. Le Sining
a une population de 25 .0 0 0 habitants seulement, dont les Chinois
forment les sept-huitièmes, avec trois mille mahométans dans la partie
orientale. Il y a cent cinquante ans environ, les Chinois s’établirent au
Nord-Est ; le reste du pays était occupé par les Thibétains et les Mon­
gols. Les industrieux Chinois peu à peu poussèrent ceux-ci vers l'ouest,
et on peut prévoir l’époque où la population indigène sera éteinte.
L ’élément le pim turbulent dans le pays sont les Mahométana, appelés
Hweihwei par les Chinois. Ils parlent chinois, à l'exception des prières,
où ils se servent d9 la langU9 arabe, comprise seulement des chefs
religieux, nommés « Ahouns ». On les reconnaît aisément à leur coif­
fure hexagonale, leur nez proéminent, leur barbe fournie et leurs traits
plus énergiques. Ils sont partout et se livrant à toutio gart: s de com­
merces. Comme ils sont turbulents et enclins à la révolte, plusieurs
rébellions ont éclaté parmi eux.
Un autre élément Mahométan sont les « Salars » qui vinrent de Amarkand pendant le règne de Hung-U (X V e siècle], et s'établirent dans le
132
K A N SO U
5
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s e p t e n t r io n a l
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voisinage de Siuu-hoa, petite ville sur la fleuve Hwangho. Chez eux ils
parlent le vieux turc, bien que les hommes sachent parler chinois 6«
thifcétain. Leurs femmes sont reconnaissables à des turbans enroulés
très-haut autour de la tite, et à de très-larges pantalons. Les Salars
compteLt jusqu’à 1 5.000 familles.
Les Thibétains qui habitent ces régions p 3uvent se partager en
Thibétains civilisés et sauvages. Les premiers sont agriculteurs. Ils
bâtissent des maisons chinoises et se servais de tentes dans les pâturages.
Par suite des rapports continuels avec les Chinois ils ont perdu beaucoup
de leur nature sauvage et connaissent la langue chinois3.
Cependant, à la maison, ils consi-rvent langage, costumes et usages
thibétains. Les Thibétains sauvages, de même qu3 les Mongols, mènent
la vie nomade. Ils habitent dans la plaine et les montagnes du KukuNor et vers le sud du Fleuve Jaune (Hwangho), où ils élèvent de
nombreux troupsaux de yacks, ds chevaux et de moutons. Ils parlent
uniquement le thibétain et vivent dms des tantes noires, tissées avec le
long poils de leurs yacks. Leurs mœurs sont rudes et sauvages et on les
rencontre toujours armés du sabre, du mousquet ou de la lance. Les
vols d9 bétail sont quotidiens ; des rixes sanglantes s’ensuivent, et quand
il y a quelque inégalité dans le nombre des morts et blessés, le p~rti le
moins endommagé paye la différence en tites de moutons et io yacks.
Ils sons gouvernés par leurs propres chefs de tribus. Ceux-ci ont juri­
diction chacun sur ua millier de familles et sont nommés par le gouver­
neur chinois du Kuku-Nor, gros personnage, qui réside à Si-ning, A
l ’occasion du msurira de l'explorateur français Dutreuil de Rhits,
c ’est à son tribunal que fut déférée l’affaire, bien qu? le voyageur eût
été tué à 15 journées de distance ( 500 miles). C ’est d ’ailleurs une
grosse source de revenus pour es tribunal, et les richesois des Thibé­
tains, consistant principalement en bétail, S3l et p 3aux, ss fondent à
solder les procès intentés contre eux.
Dans le voisinage des Thibétains nom avons les Mongols. Dans cette
contrés est né le fameux Samdaschiemba, mort il y a dix ans dans
notra chrétienté ds Poro Balgason. Les Mongols habitent principalement
KANSOU SEPTENTRIONAL
133
le Tsaidam tu le nord du Kuku-Nor, mais on les trouve aussi mélangés
parmi les Thibétains. C’efet un peuple de pasteurs, demeurant sous la
tenta ti gouverné par ses petite princes ( roitelets ). Parmi les Mongols
Eleuth il y a d?s Kirghis fi dan Tolmoks. Ces tribus ont émigré du
Turke&tm il y a deux cent cinquante ans, et plusieurs, parmi eux, sont
devenus Musulmans. Enfin, une racs mystérieus3, dont jusqu’à présent
on ne peut fixe? l ’origine, ca sont les Tu-jeun. I's son« mêlés aux
Chinois tout le long de la frontière ouest du Kan-su et aussi du Seutchoan. Précédemment ces Tu-jeun étaient gouvernés par leurs chefs
de tribu, nommésT’u-se ; à l ’heure actuelle, à pari quelques exceptions,
ce pouvoir est passé entra les mnàns du mandarin chinois. Ils ont un
langage spécial, composé de mots chinois, thibitains et mongols, ti
d'autres n appartenant à aucune de cas trois langues. Comme ils n ’ont
ni livras, ni écriture, leur origine dem&ure obscure. Parmi ceux que
j ’ai interrogés, les uns ne savaient rien, les autres disaient qu’ils sont
les descendants de Mongols venus du nord-ett de la Chiae et envoyés
ici, il y a plusieurs centaines d'annéas, par les empereurs chinois, pour
défendre 1’oueot de la Chine contre les invasions des Thibétains. Ils
reçurent comme récompense la région qu’ils habitent actuellement,
et que les Chinois, venus plus tird, peuplèrent. Dans les étroites vallé3s,
en montant vers l ’ouest, on trouve d’abord les Chinois, plus loin les
Tu-jeun ou aborigènes, et enfin les Thibétüns. Les Tu-jenn sont
agriculteurs ; les hommes portent le costume chinois et parlent la langue
chinoise. Les femmes ont un costume et une coiffure à part.
Les Mahométans, ici comme paitout ailleurs, donnent peu d ’espoir
de conversion. Malheureusement, ils ont une grande influence dans le
pays ; Ma-ngan-léang, leur chef, et>t véritablement indépendant. Son
influence s’accrut beaucoup quand le gouvernement l ’appela avec ses
soldats pendant la révolte des Boxeurs. Eécemment le Bév. P . Schram
eut l’occasion de visiter sa résidence, à peu de distance de Ta-ho-kia.
C'est une petite ville, avec mosquée, rues, magasins, et un splendide
tombeau en l’honnour de sas ancêtres. Son palais d’été est une
merveille, S 9 S domaines sont vastes. Le gros marché de Ta-ho-kia
134
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K AN SOU
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S E P T E N T R IO N A L
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^
est son œuvra ; il fournit presque tous les hommes d'affaires d’ici
du capital nécessaire. Il a établi aussi un séminaire d’ « Ahouns »
(chefs religieux musulmans) avec à côté, des éûoles et mosquées, et
il est très généreux en aumônes.
Les Chinois du Si-ning sont plus attachés au Bouddhisme que ceux
des autres contrées du Kansu. Ils croient fermement à la transmigration
des âmes. Néanmoins, leur religion consiste en superstitions comme de
brûler du papier aux tombeaux, d’observer le premier et le quinze de Ja
lune, de se prosterner devant les idoles ; tout cela pour obtenir la
prospérité temporelle ou pour être préservé des vexations des esprits.
Bien peu se mettent en peine de leur âme ou de la vie future. Du
point ds vue social, le Chinois ne présente pas d’obstacles à la con­
version, mais la licence, lïnjustica et le respect humain retiennent
grand nombre de payens, lors mêms qu’ils sont convaincus de la
vérité de notre religion. L 33 Protestants se sont établis au Sining
avant nous. Après vingt ans de travaux ils ont recruté vingt ou trente
familles. Avec une confiance entière dans cette grâce qui seule est
capable de toucher le cœur de l ’homme, nous avons entrepris de
réintroduire la foi dans es pays. Je dis réintroduire, pareeque il y a
deux cents ans, sous les règnes de Kanghsi et de Yong-cheng, son
successeur, il y avait des chrétiens au Sining, alor3 lieu d ’exil.
A cité de la grâce du bon Dieu, nous avons à employer le moyen de
l ’instruction, non pas l’instruction sur la rue ( car en Chine les choses
sérieuses ne se discutent pas là ) mais à la résidence. Pour ce but nous
avons réservé une aile de la mission de Nien-pei, ville située à 45
miles à l’est de Sining, sur Ja grande route de Lanchow, confié récem­
ment au P . Schram, qui est dans le même embarras. Des payens de
races si diverses, dans un pays égal en étendue à plusieurs pays
d ’Europe, sont à la charge de deux missionnaires. Comment pouvonsnous aider ce pauvre peuple, si nous ne sommes soutenue nousmêmes ? ( The Good W ork . Janvier 1 9 1 7 ).
Rév.. Joseph E b b e n s .
KANSOU SEPTENTRIONAL
II.
135
HIÉRARCHIE.
Ferdinand Hamer j^;, C. I. M., 1 8 7 8 -1 8 8 8 .
III.
PERSONNEL.
Vicaire Apostolique : S. G. Mgr Hubert O tto [Sfò) jpg
C. I. C.
M., né à Bruxelles le 12 sept. 1850, prêtre en 1873, vœux, 21 février
187G, arrivé à Siwantze, 30 avril 1875, est nommé évêque d ’As.ura
le 20 juin 1890, et sacré le 1 1 janvier 1891 à Nan-Hao-Ta’ien
( Mongolie Cent. ) par Mgr Bax.
Résidence Episcopale : Liangchowfu
>J*H •
Supérieur et Provicaire : R . P. Ver Eecke ^ b
1.
L ia n g c h o w ^
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53 #
RR. PP. Florent Ver Eecke. Directeur
Abraham Tchen {Sgi s Dir. Collège.
Ivo Lauwaerfe
387 X .
b
[xl Em. Heiremans
609
X b
Vin. Van Ostade
393
fé b
F . Verlinden
184
f* b
Norbert de Puydt
394
là b
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District de Liangchow.
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Ientoukow j g
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2.
District de Kanchow.
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K anchow fu
Fr. Stappei-3
Cam. Coppieters
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^
Seuhao m m ,
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S b a n t a n h b ie n
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b» D ir. 751
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Ach. Van DenBon f }5 b
Jos. Van Poeck
j> b
Alph. Desmedfc
g b
Cyril. Costenoble
1g b
1.17
180
125
496
136
KAN SOU SEPTENTRIONAL
w iw i^ w iw w m m w iw ^ v iv w w v w iw v w H tw itw w
3.
L a n c h tw fu
District de Lanchowfu.
jUj'H’J^f RR. PP. Jos. Essens
^ h s Dir. 328 X .
¿ 2 ï{^
S i n c h e n g ¿ $ j fj$
Cyril, Van Belle
g ;
District de Siningfu (Koukounor).
4.
Sining 0
$ £ jfl- r s
N ie n p e h s ie n
^
b
4
Louis Schram
-
fQ
[3
IV .
b
FRUITS SPIRITUELS.
Nombre de Chrétiens ....... .......... ......... ................
Catéchumènes
Baptêmes d adultes.................. ....................... ......... ..... .....
»
d'enfants
..... ....... ........ ............ ................
Confessions
........ .... ......... ....................... ...................
Communions .............................................. ............. .......
Extrêmes-Onctions
..... .......................... ...................
Mariages
.......................
.......
Prêtres européens
........
«_____
»
Chinois ...................... ........................................
Séminaristes : 1 théologien au séminaire de Pékin .....
»
4 latinistes.
........
:....
Collèges.....
..........
:..
E° ° -
|
?
Alb. Desmedt
^ b
8
Léon Van Dyck ^ aum ôn. sur le front.
Eug. Pinel
b , infirm e.
4.086
562
51
220
2 7 .1 3 7
64.176
69
50
18
1
5
1
272
212
KANSOU SEPTENTRIONAL
Eglises et Chapelles
..................
_.........
137
3
D éfunts :
E.
P. Henri de Vuise
t P ÜÜi
& Hamme ( Flandre Orientale),
le 1 Oct. 1887, parti de Londres le 16 Août 1915, mort du typhus
à Kanchow le 16 Mai 1917,
'ïiiig i< g ) rn if
138
X.
KANSOU MÉRIDIONAL
PRÉFECTURE APOST. Dü KAHSOU MÉRIDIONAL. 1905.
( M issionnaires de Scheut ).
E ten d u s :
Tsinchow
^
Koungchangfu
Kingchow
3g H jfî- Kingyangfu
gç
>H«|Kuyüan
<Jf|TsiéGhow.
P ingliaD gfu
Zp.
(5g
<H>]
Wî M
g ^ ^1>J
jjgr
N, B. La P rélectu re du K a u s o u S. é le n d sa ju r id ic t io n s u r lu se u l territoire de
la p r o v in c e du K a n s o u , et n ou su r les te rrito ire s a d ja ce n ts, h a b ité s par
le s p eu p la d e s F a n -T z o , à l'O uest. C e u x -c i, re lè v e n t r e s p e c t iv e m e n t du
V ica ria t du lvansuu N. et d o c e lu i du S e tcliu en N.
P o p u l a t io n :
G Millions— Catholiques : 2 .1 7 4 .
P r o p o r t i o n : 1 j 2.759.
I.
HIÉRARCHIE.
Everard Terlaak f i , C. I. C. M. 1 9 0 5 -1 9 1 4 . ( V . p. 81. )
II.
PERSONNEL.
P réfet Apostolique : Le T.R.P.Constantin-Benoit D a e m s
-fo J g ,
C. I. C. M. né le 13 mai 1872 Westmalle ( Malines), entré à Scheut
le 1 septembre 1889, ordonnné prêtre le 2 1 juillet 1895, parti pour le
Chine le 9 sept. 1895, missionnaire au Kansou, nommé Préfet Aposto­
lique du Kansou Méridional le* 5 Mai 1914.
Résidence Centrale : Tsintchow Kan. ^ >H*J.
1.
District de Tsinchow. §§£ *Hi
||§ »H>J RR. PP. Alph. Yalcke 0 b , Supérieur 173 X .
g ] 3$* ( Tsinshuihsien )
A. Popelier Ü h, P rocu reu r.
Barthélemi Ma
s, Directeur.
T s in c h o w k a n
KAXSOU MÉRIDIONAL
VV\ *Ci^t
«Wfc
S anyangtch ’oan
G . B u yok
Fu e a n g
^
g]
P . V an Esser
K ants’ iuense -y* ^
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L yhsien jjjg. ^
^
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^
C h e n h s i e n j$ ;
W a n g k ia w a n
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g]
^
^
36 X .
b
80
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98
b
22
Joseh D ois
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25
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46
E . Calbrecht **jÇ b , D irecteur 303
P. Eegaert
b
137
J. D e Jong
3.
S a n c h e l i p o u :EEM
££ b
District de Hweihsien. ^ $|
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3
W > W S.”%.V4 v w
E . .Catfolis
Vincent H an
2.
H w e ih s ie n k a n
139
^%n.
Ch. D e M aret
T sinchüi ÿjif 7jC L-I?
Siho ®
W6
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134
HJ b
372
District de Pingliangfu. zp
M
A. Van Ackere
( [x] Kingyangfu )
E . D e V leeschouw er -fg.b
T ciiaoeiatcha
K inchow jSg *H>J
P ingliangfu
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E . Ja maret
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^
334
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368
b -
*56
n r . FBÜITS SPIEITUELS.
Nombre de chrétiens..................
Baptêmes d ’adultes
.............................„.........
Prêtres Européens
;....................
..........................
»
Chinois
Séminaristes (latinistes )
.......
Eglises et Chapëlles............................_......................
!
2 .1 7 4 .
113.
15.
2.
3.
;....,...28.
Lettre du E. P. Daems. Une tournés de Confirmation. Missions
Catholiques, 1 9 1 7 . p. 2 3 3 .
1 40
d ' il y
tk.«V■'î. ^TV*\ v t v t . v t UtiA.
XI. MISSION D’ILY. 1888.
(M issionnaires de Scheut).
E tendue
: Toute la province du Sin-Kiang
1g .
1 .2 0 0 .0 0 0 .— C h b é t i e k s : 300.
P o p u l a t io n :
I. ANCIEN SUPÉRIEUR.
La R . P. Jean-Baptiste S t e e n e m a n , ^ ^ : j £ , C. I. C. M ., né à
Brielle ( Zé!ande 1 en Hollande, le 5 févr. 185-3, prêtre le 10 juin
187 6, vœux le 4 mars 1878, parti pour la Mongolie ( 4 mars 1878 ),
passe au Kansou ( 188 0 ), fut envoyé à Ily par Mge Hamer le 26
novembre 1883. Il y trouva une centaine de chrétiens descendants des
anciens exilés pour la foi. La missioa d ’ily ayant été détachée du
Kansou ( 1 Oct. 1888 ), le R . P . Steeneman en fut élu supérieur en
Sept. 1893. Le télégramme annonçant qu’il est mort du typhus est du
19 Février 1918.
H . PERSONNEL.
Résidence centrale : Suiting %£ j g g ] sf*
S u it in
g j ^ü.RR. PP. N . , Supérieur.
N i n g y ü a n h i s i e n (Kuldja) ¿ jg j f g
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^
E. Raemdonck
(Manass)
(Urumtsi )
S u il ih b ie n
T h iw a f u
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H. Yerberne
F . Hoogers
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KÎÀNGNAN OÜ NANKIN
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141
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IV .— Sèttte Région irdésiasüqu*.
I.
VICARIAT APOST. DU KIANGNAN, ou DE NANKIN. 1856.
( Jé su ite s ).
Etendue e t Population : Le Kiang-nan, avec une population
approximative de 5 0 .0 0 0 .0 0 0 d'habitants, comprend deux provinces
de Chine, le Kianq-sou à l ’est, et le Ngan-hoei à l ’ouest.— Des
anciennes subdivisions administratives, il est resté 120 Sous-Préfectures, G0 dans chaque province, groupées en 8 intendances, dont 5
pour le Kiang-sou et 3 pour le Ngan-hoei.
Chrétiens: 2 4 4 .G49 .— P roportion : 1 / 204.
I. HIÉEABCHIE.
1.
Vicariat Apost. de N ankin, 1658-1690.
Ignace Cotolendi, 1 6 5 9 -1 6 6 2 .
Grégoire Lopez ( Louo ) | g , F. P . 1 6 7 4 -1 6 9 1 .
Jean-François Nicolaï, O. F . M ., 1 6 9 1 -1 6 9 7 .
2.
E véché de N anking, 1690-1856.
Alexandre-Louis Ciceri | £, S. J., 1 6 9 6 -1 7 0 4 .
Antoine de Silva
S. J., 1707.
Antoine Paès-Godigno
S. J ., 1718.
Emmanuel de Jésus-Marie-Joseph, O. F. M ., 1 7 2 1 -1 7 3 4 .
François de Ste Eose de Viterbe
, O. F . M ., 1742-175Ü .
Godeiiroid-Xavier de Laimbeckhoven f g , S. J., 1 7 5 2 -1 7 8 7 .
Nathanaël Burger jf^, O. S. F ., C oadjuteur, 1 7 7 8 -1 7 8 0 .
M
k lÀ N G N À N
Eusèbe-Lucien Carvalho Gomes da Silva, C. M .f 1 7 8 9 -1 7 9 0 .
Alexandre de Gouvea
1 7 8 7 -1 8 0 4 . A dm inistrateur.
Gaétan Pirès-Pereyra Jg-, C. M ., 1 804-1838.
Louis-Marie da B e s ijg , 1 8 3 9 -1 8 4 8 . Adm inistrateur,
François-Xavier Maresca -jjg, Adm inistrateur, 1 8 4 8 -1 8 5 5 .
Louis-Célestin Spelta ^ , 0 . E. M ., A dm inistrateur, 1855-1856.
3.
Vicariat A post. du K iangn an, 1856.
André Borgniet i p , S. J ., 1 8 5 6 -1 8 6 2 .
Mathurin Lemaître
S. J ., P rovicaire, 1862-1863.
Joseph Gonnet
S. J., Provicaire, 1863-1 8 6 6 .
Adrien-HippDlyte Languillat gp, S. J., 1 8 6 4 -1 8 7 8 .
Valentin Garnier
, S. J., 1 8 7 9 -1 8 9 8 .
Jean-Baptiste Simon 0 , S. J., 1899.
II.
PERSONNEL.. ( 1)
Vicaire Apostolique : S. G. Mgr Prosper P a r i s Jjfe
S. JM
né à Nantes le 1 sept. 1846, Jésuite le 17 oct. 1866, prêtre le 18
1. N ation a lité des m is s io n n a ir e s du K ia n g n a u :
Français.
10
Chinois..
Espagnols.................
Italiens
...........
Allemands................
Hollandais .............
Belges
........
Irlandais...................
Portugais ................
Anglais
____
Suisse
.................
Wurtembourgeois
38
22
16
5
3
'3
2
2
1
KIÀNGNÀN
14,3
sept: ’ 1880. arrivé en Chine le 24 oct. 1883, supérieur. régulier
de la mission ( 10 sept. 1893 au 22 juil. 19 0 0 ), nommé év. de
Silandus et vie. apost. le 6 avril 1900, sacré à Shanghai par Mgr
Reynaud, C. M ., le 11. nov. 1900.
1.
R e lig ie u x
de la Compagnie de Jésus.
1 Vicaire Apostolique, 144 Prêtres (dont 17 indigènes), 9 Scolastiques (dont 4 indigènes), 36 Frères coadjuteurs (dont 17 indigènes).
Total: 190 jésuites.
2.
52 Prêtres.
25 Grands Séminaristes.
Clergé séculier.
30 Petits Séminaristes.
96 Latinistes au collège de Zi-ka-wei.
RR. PP. Henri Gilot, Vicaire Général.
F . Maumus, P rocureur.
Résidence épiscupale : Eglise St Joseph. Shanghai.
3.
Province du Kiang-sou JX
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M
Chang-hai et environs :
C h ré tien s
Z lK A W E I
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Y a n g k in g p a n g
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H o n g k 'e w
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L io h o e i
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* Prêtres sé c u lie r s,
M
s
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RR. PP. Verdier Ministre
O. Piel
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Fr. Zi *
J.-B . Lôh *
Jac. Zen
*
3548
3433
2662
527
4092
653
253
930
935
470
144
k îa n
Gî î à n
Y A N Q C H o w ^ )H ^ g l^ ^ K B .P P . J. Crochet
S ooch ow
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M
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Le Cornée, M in.
Firm. Sen
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N.
Petr. Ts« *
Lorando, Min.
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A. Lévêque
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SüN G K IA N G
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^
ZÔSÈ
St. Chevalier
A. Weckbaoher
J. Aguinagalde
Laur. Tsang
Phil. Li *
S e k ie n g
T s ' i n g f ’o u
K a d in g
T s ' ih p a o
M ô g h ia o
D in g l in
T s u k ie n g
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j
D o u t s 'ih t s a o
D a o n g m o u g h ià o
K a o g h ia g
K i ENKAHAONQ
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T 'ao n g k ah a o n g
T sa n gk aleu
K aokahaong
T s ’é s o u o
WoUSIH
de Lapparent
Sim. Zi *
Fr. Tsang *
Had. Sen *
Jos. Waong *
Fournier, Min.
Yang
Prinzen
Chevesfcrier
Matth. Kien *
Bastard
Joüon
Guimbretière
Had. Ngai *
Maith. Löh
Hermand, Ministre.
Jos. Daong *
Jos. Mao
566 X,
3242
727
2182
4417
479 4
2879
94
3139
5286
3427
3638
3012
3075
4025
2595
2810
3298
2 109
3529
189
3313
4150
915
4093
2640
6110
KIANGNAN
L ô h k a g h ià o
L ôhyeu
K ia n g in
T o n g t s ' in g
Y aowàn
Y e n t ’e o u
H o a in û a n
S o e e n in g
T ’o u c h a n
K a g iie o u
P 'ih e n
S o u t s ’ie n
Süchw nu
Ooo,
T ’o n g c h a n M é e id .
T ’o n g c h a n S e p t .
T ’a n q c h a n S e p t .
T ’a n g c h a n M é e i d .
P ’e i e i e n
F o n g h ie n S e p t .
F ong h ie n M é e id .
S ia o h ie n
K on g soe
Z aongbouo
H aoso u o O r ie n t .
H aoso u o O c c id .
T so n g so u g
jodkao
145
EB. PP. Gautier
Sim. Tsu
Matth. Tsu *
P h. Waong *
Bonay, M in.
Eichard
Ét. Zi
Chev. Chantepie
J o s . Tsang
Frenken
Eoberfroid
Gneu *
<H>1 J f f g ] *£*
Thomas Min.
Ancel
Luc. Tsang *
Marivint
Le Biboul
Ferrand
* Couturier
Leeointre
E u s . Sen *
-g| Ht
Bortolazzi, M in.
Math. Lieû *
Le Chevallier
Math. Tsang *
S i m . Zi
( Beaucé, M in.
I Doré
G h ie o h k a o n g
2275
2179
2822
4547
286 3
3455
2413
2774
110 9 '
2008
3767
3440
3137
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611
1019
S ia o so u o
Ign. Kiong
Z aongsouo
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Joan. V.Taong
Bondon
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2730 X .
3160
4275
2046
2176
1768
127
1926
1857
678
2892
2260
*
*
3779
2399
3358
271 9
146
KIANGNAN
B. P . Petr. Tsang
N a n t ’o n g
1294 X.
*
Total général pour le Kiang-sou :
4.
Wühd $
$8 E3 3|£ ö
Province du Ngan-hoei ^
EE. PP.
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F a n t c h ’a n g
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C h o u t c h ’e n g
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C h o e it o n g
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Y u é w a n k ia i
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SOUSONG
K o a n g t s ’ü e n
T ’o n g n c h ’ e n g
S i ü k i a k ’i a o
T ’AffiO Ü M é e i d .
W a n g k ia n g
T s ’i e n c h a n
T ’a ih o u S e p t .
181.185
'0,
Covillard, Ministre
Igu. Lôh *
Michelin
P . Yeu *
Ponsol
Thad. Zi *
J .-B . Bouxel, M in.
Videgain
Frin
Le Quellec, Min.
Berton
Gasnier
Math. K ’ieû *
'de la Vaissière
V. David
Al. Wou *
Sim. Yao *
Math. Zen *
Bousseau
Noury, Min.
Colvez
Petr.-Al. Tsu *
Desnos
Agn. Tsu *
J. Kou *
L . Ts a *
S. Zao *
Ét. Tsang *
1011
289
570
1077
1339
685
1788
448
1082
1903
716
1391
1194
1097
1940
1375
573
1633
1553
924
1202
1112
401
766
536
374
376
883
147
KIAN-GNAN
f i 3|u S& EE. PP. Eodet, M inistre
de Bodman
Ch e h ik n
Ét. Tsang
K o e i t c h ’ e S e p t . irti
M
Serapio, Ministre
T b ’i n g y a n g
J. Tsu *
L. Tsang *
K o e i t c h ’ e Méeid.
Ch e t a i
J. Kien *
T ’o n g l i n g
Vine. Zen *
Euiz, Ministre
S a n l i k i a i Jgr m g$
M fèr
T o n g l ie o u
Debesse
Euiz
N i a n g k i a k ’i a q
T s ’i n g c h a n k ’ i a o
Math. S e *
Gauchet, Ministre
F e o u y a n g Ok.
^ *H M
Bureau
F eouyang O c c .
Salmon
POHIBN
Dannie
K ouoyang
de Beauregard
T ’a e h o u o
Pierre Lieou
M on g tch 'e ng
' Ign. Sió *
In g c h a n g
Barmaverain, Minislre
F ongyang
$§ lij
S o DHIEN
Borsalino
de Geloés
Se h i e n
Demichelis
H o a iy u e n
Novella
OlJHO
Thad. Zi *
L in h o a n t s i
AUain, Ministra
L oungan
*
£
de la Taille
H ochan O c c .
Gibert
H ochan O b .
Le Bayon
H o k ’ie o u
Amous-Eivière
Ingchan
H ie o u n in g
OOYUEN
Total pour le Nganhoei
Total général pour le Kiang-nan
798 X .
250
135
775
1207
736 .
604
801
240
411
779
1386
900
1119
1010
3597
1496
2884
551
631
1476
1089
919
1057
1805
1233
950
356
1065
902
6 3.464
2 4 4 .6 4 9
148
KIANGNAN
5. Université l’Aurore
J3
55. Avenue Dubail.
EE. P P . Yves Henry f, R ecteur
Auguste Haouisée f, P rofesseur
Henri Dugout f
Louis Gauchet f
Gustave Gibert f
Jacques Hernaulu f
Louis de Jenlis f
Louis Eichard f
Thomas Ou s
Ferdinad Eosenzweig f
Henri Tosten f
Michel Vittrant f
Louis Salvini f
Léon Eosemary f
Paul Zeng s
6. Observatoire de Zikawei,
^
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*]!
EE. PP. Froc, f Directeur
De Moidi'ey f
Gauthier f
7. Collège Saint Ignace, Zikawei,
EE. PP. Ducoux, D irecteur
Vanaïa, P réfet des études
A. Durand,
f
Fr. M . Mô,
A. Savio,
f
Fr. J. Wang,
G. Loiaeau,
f
Fr. J. Yu,
A. Tsu, S. J ., Ch. f
Fr. P . Wang,
Fr. P. Souron,
f
Fr. Tseu,
s Professeurs
s
s
s
s
KIANGNAN
149
Professeurs laïcs
.........
42
Elèves, dont 100 païens. ..................
390
' Lo Programme des Etudes comprend :
Enseignement Primaire Supérieur en Chinois avec Français obliga­
toire pour tous.
Enseignement Secondaire comprenant Chinois, Français, Anglais et
Sciences en Français.
Le Diplôme de fin d ’études donne droit à l ’entrée au Cours Supérieur
de rUniversité YA urore.
Il y a au Collège environ 90 Latinistes. Une moyenne de 10 Lati­
nises par an, après avoir achevé leurs études, entrent au Petit Sémi­
naire.
III.
COMMUNAUTÉS RELIGIEUSES.
1.
Frères Maristes
A .— Collège St Franqois-Xavier. 23 Nanzing Road. Shanghai.
Frères Nazianze f D irecteur
Faust a S-D irecteur
Alboin f
Aristonique f
Séraphin f
Eustate f
Jean-Berchmans f
Jules-Raphaël f
Jean-Maurice f
Louis-Emilien f
Antony-Joseph s
Onésime f
Célestin ir
Archangélus, f P rocureur
Aglibert f
Frères Paul-Auguste f
Louis-Alexis f
Marie-Alexius f
Charles-Louis p
Régis-Antonin s
Marie-Bajule f
Jules f , Mobil, en France
Joseph-Norbert f
Marie-Romain f
Joseph-Clérus f
Elie-Alexis f
Marie-Pastor f
Alphonse-Louis f
Alphonse f
Claudius f
150
KIA N G N AN
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Vfc *i.
Frère Paul-Sébastien ah
W \ W *. TL'Ti.'XW5. ^A.'fc'W
'G/V^.TàrfU^'W^ \ \
Frère Léon-Augustin, f Mobilisé
en France
B .— Ecole Municipale Franco-Chinoise.
Boulevard de Montigny. Shanghai.
Frères Joseph-Vincent f Directeur
Joseph-Sanislas f
Louis-Pétrus f
Joseph-Avit f
Pierre-Marcel f
Frères Marius-Louis f Mobilisé
en France
Marie-Philogone f
Joseph-Eomain f
Adon s
2.
Filles de la Charité.
A .— Maison Centrale. 1880.
5.
Avenue Dubail. Shanghai.
Œ uvres : Hôpital gratuit— 4 Dispensaires — Noviciat— Mon de
retraite.
Sœurs Lobrunt Supérieure et Visitatrice. f
Henry, Assistante f
Alias, Econom e f
Vlaminck, Directrice des
novices f
Lieutier f
Jullien f
Cécile ( Montiglio ) i
Gabrielle ( Plunkett ) a
Julie ( Seng ) s
Angèle ( Dassonville ) f
Elizabeth ( Praschma ) g
Louise ( Ducoulombier ) f
Sœurs Françoise ( Lo
Carbonnelle f
Seng s
Hou g
Tchang s
Mao s
Duprat f
Copin f
Laroque f
Zeng s
Ou s
151
Kl AN GNAN
B .— Hôpital Ste Marie. 1901.
92. Eoute du Père Robert. Shanghai.
Œ uvres : Hôpital payant pour Chinois— Hôpital Européen— Reçoit
les malades de la prison française.— Dispensaire gratuit.
Sœurs Labrousse, Supérieure, f
Capdebosc f
Rouger f
O’Sullivan a
Vincent ( Petit ) f
Louise ( Liou ) s
Soeurs Gertrude ( Delbêque ) f
Cécile ( Hanly ) a
Marguerite { Lasnet ) f
Geneviève ( Tchang ) s
Joseph ( Dubois ) f
Ly s
C .— Hospice S. Joseph. 1913.
Nantao. Shanghai.
Œ uvres : Hôpital— Hospice— Asile pour aliénés et détenus— Orphe­
linat— Dispensaire.
SS. Hélène Wagensperg, ah, Supérieure.
Emilie (Charmey ) f
Joseph ( Ferrec ) f
Madeleine ( Chàuvet ) f
Marie (Groussard) f
Massardier f
3.
S. Genviève ( L o) s
Vincent ( Ou ) s
Louise ( Yé ) g
Anna (Tchang) s
Teeu s
Sœurs Auxiîiatrices du Purgatoire.
A . — Maison St Joseph. 1811.
22. rue Montauban. Shanghai.
Œ uvres : Pensionnat et externat européens— Orphelinat— Ouvroir—
Ecoles externes— Dispensaires— Société de Ste Monique
(protection de la jeune fille ).
152
KIANGNAN
ER. Mère Ste Philomène, Supérieure
Eév. M ères.......................................
» Soeurs .......
Dont : Chinoises........................ ..................... ................
Françaises......................................
Portugaises
........................
_.
Irlandaises. ..................
Américaines
.........
Anglaises.......................
Autrichienne
.......
Italienne........................
28
11
14
10
3
4
2
2
1
1
J3.— Maison de la Ste F am ille, Î89k.
20. North Honan Eoad. Shanghai.
Œ uvres : Pensionnat et externat européens — Ecoles chinoises—
Crèche— Dispensaires— Catéchuménat.
Eév. Mère Sfc Simon, Supérieure
Eév. Mères........................................................................ 17
» Soeurs.................................
6
Dont : Chinoises
...............
7
Françaises..................._.....................
3
Anglaises
.........
3
Portugaises _ ...........
3
Autrichiennes.
.............
2
Canadienne..............
1
Manilloise
..............
1
Irlandaise..................
1
Eoumaine .....................................
1
Suisse
........
...;..................................
1
153
KIANGNAN
C .— Maison S en -M o u -Y eu . 1869.
Zikawei. ShaDghai.
Œ u v res: Pensionnats (chrétien et païen)— Orphelinat— Catéchuménat— Ouvroirs— Ecoles externes— Crèche— Dispen­
saires ( 3 ).
Rév. Mère St Dominique 5 Supérieure.
Révér. M ères
.................
26
»
Soeurs
..... .................................................... 18
Dont : Françaises.
17
20
Chinoises
...
Irlandaises .........
3
2
Belges ................ .
1
Anglaise................
1
Italienne
...........
Sœurs Coadjutrices.
6
50
Total
4.
Franciscaines Missionnaires de Marie. 1913.
Hôpital général /fc
|| [S£.
N orth Soochow Road. Shanghai.
Œ uvres : Hôpital Européen et Dispensaire Chinois.
RR.MM. Marie Moaique, Supérieure. R R. MM. Marie Léon-Pierre
Marie Elise-Hermine
Marie de la Miréricorde
RR. SS. Marie de la Ste Famille
Marie Louise
Marie Benigna
Marie de St Louis
Marie Mensueta
Marie Angella
Marie Eveline
Marie Guiseppina
Marie Pelle Grajie
Marie de Sion
Marie Joséphine
Marte Perevrin
Marie lise
Marie Philippe
154
KIANGNAN
EE. SS. Marie
Marie
Marie
Marie
Marie
Marie
Marie
Sindone
Avota
Olavie
Oswalda
Ilka
Barbara
Capistrana
5.
EE. SS. Marie Crescentienne
Marie Astèria
Marie du Tabernacle
Marie Hildemara
Marie Lucy
Marie Maühalène
Marie Ephrema
Carmélites. 1869.
Touséwé, près Shanghai. _ h ? ^ ± l l j ^ ^ ^ c # [ ^ .
Le nombre des religieuses est de 27, dont 21 Sœurs de chœur et 9
Converses ; 18 chinoises et 9 européennes.
Eév. Mère Marie-Thérèse Xavier, Prieure.
6.
Petites Sœurs des Pauvres. 190 4.
Πu vres : Soin de Vieillards pauvres.
25 religieuses ; dont :
14 Françaises, 6 Chinoises, 2 Anglaises, 1 Italienne,
1 Belge et 1 Américaine.
300 vieillards et infirmes hospitalisés.
7.
Congrégations indigènes.
A .— Congrégation de la M ère de Dieu (ca téchistes )
2
Membres,
B .— Religieuses Présentandines
Membres
202
155
KIANGNAN
7.
1.
Procures.
P rocu re des Lazaristes ^
^ .
et de toutes les Missions n on représentées à Changhai.
24. Eue Chapsal. Shanghai.
MM. François Schraven, h P rocu reu r p . i.
Alphonse Aroud f
FF. Charles Barrière f et Jean Joly f
2. P rocu re des Missions Belges, ^
j g *j|\ i89'2.
395. Ayeaue Joffre. Shanghai.
E E. PP. Joseph Hoogers, h P rocu reu r
Bémi Verhaeghe, b S ou s-P rocu reu r.
3. P rocu re des M issions Etrangères H ÎÜ !Ü!2.
Quai du Yang-kin-pang. Shanghai.
E. P . François-Marie Sallou, f P rocureur.
4.
P rocu re des A ugustiniens.
10.
Yangtsepoo Eoad
EE. P P. G. Castrille, e P rocu reu r
E. P . A. Melion, e
P . Alvarez, e S ous-P rocureu r
IV .
FEUITS SPIRITUELS. 1917.
Nombre de Chrétiens
.................................
Catéchumènes ........
l d'adultes........................
\
»
in arfc. mortis................
Baptêmes
{ d ’enfants de chrétiens
.........
I
»
de catéchumènes.............................
[
»
de païens
.............
2 4 4 .6 4 9
8 7 .7 2 6
5 .2 1 4
1.836
8 ,4 6 0
965
37 .7 0 3
^
KIANGNAN
Confessions
-,
.
Communions
! ” “ uelles.................................- ...........
1 4 7 -090
( de dévotion .........
1.026.659
I annuelles
143.455
, ,.
— ^
|de dévotion
..................................
2.107.857
Confirmations
.........
Extrômes-Oncuiocs
.........
Mariages
.................
Ecoles
6S
16.966
3 .8 8 0
2 .2 4 7
[î|de6 <
tF illes..............................
ym ......
361
610
/ Chrétiens ..........
\Païens
...............
4 Chrétiennes _................................
Païennes
........ _.......
1 3 .6 8 8
5 .2 9 7
11.518
2 .3 6 3
1.528
1.180
Maîtres et Maîtresses...........................
Chrétientés
V. ETAT COMPARATIF 1 843-1917.
C h r é t ie n s
A nnées
1843
1847-1848
1860-1861
1870-1871
1880-1881
1900-1901
1901-1909
—
—
—
-
62.000 ( 1 )
6 0.963
77 .4 1 8
80.856
9 9 .1 5 4
1 2 7 .8 3 9
1 84.364
C h r é t ie n s .
A nnées
1909-1910
1910-1911
1911-1912
1912-1913
1913-1914
1914-1915
1916-1917
—
—
—
—
1 93.498
2 03.468
2 0 8 .1 6 4
2 1 2 .6 0 0
—
—
—
2 2 0 .0 6 9
2 2 7 .9 1 7
2 4 4 .6 4 9
1. Le 15 mai 1843, Mgr de Bésy écrivait que le nombre des
chrétiens atteignait le chiffre de 62 à 6 3 .0 0 0 , sans parler de la
province du Ho-Nan qui faisait aussi partie de son diocèse. » ( A n n .
de h P rop . de h Foi X V I. p. 431 ).
K 1ÀN G N ÀN
15?
D éfu n ts ;
E . P . Pierre Bomand, S. J., -|- à Shanghai en dceembre 1916, à
l ’âge de 50 ans.
E. P. François Tchou,
à Soutcheou, en Octobre 1916, à l'âge
de 54 ans.
E. P. Charles Sédille, S. J ., vétéran de la mission du Kiangnan, né
le 2 Juillet 1835 dans le diocèse d ’Evreux, arriva en Chine le 3 Mai
1863, fut supérieur régulier de la Mission (1 8 8 2 -1 8 9 3 ).
à St
Joseph de Shanghai le 1er Février 1917.
E ,P . Eaoul Beaugendre, S. J ., né le 5 Avril 1845, arrivé en Chine
en 1878, " à Tsoung-Ming, le 15 Mars 1917, âgé de 72 ans.
E . P . R m é Jeannière, S. J.
le 23 Août 1917 à Zikawei. V .
infra N écrologie.
E . P . Jérôme Tobar, S. J ., né le 30 Sept, à Burgos (Espagne).
le 3 Sep'i. 1917. V . infra. N écrologie.
E.
P. H . Moisan, S. J ., né à Loudéac, le 15 Déc. 1 845, arrivé
en Chine en 1883, -j- à St Joseph (Shanghai) le 26 Oct. 1917.
Sœurs Auxiliatrices :
Eévérende Sœur S jî Candide, Française ; 44 années de mission.
Eévérende Mère St Vincent, Française, ancienne supérieure ; 44
années de mission.
Eévérende Mère Ste Madeleine, Française ; 44 années de mission.
Eévérende Mère St Théophane, Chinoise.
Eévérende Mère Siis B^atrix, Portugaise.
Eév. Sœur St Barnabé, Chinoise.
Ecoles de prières. E. P. Léopold Gain, S. J. L'École en Chine.
1917. pp. 466.
Le salut d'une âme dû à une vitre brisée. Lettre du E. P . Gain.
Missions Catholiques. 1 917. p. 313. Photographie de VAurore,
Ibid.
158
KIANGNAN
Calendrier Annuaire de l'Observatoire de Zikawei pour 1917.
M issions Catholiques. 1917. p. 348.
Mèra Marie de Sainte-Madeleine. Missions Catholique. 1 917.
p. 383.
Les Œuvres du Kiang-Nan. Missions Catholiques. 1 917. p.
352,
Le E. P . Ch. Sélille. A nnales de la P . de la F oi. 1917, p. 319.
159
KfANÖSl SÉPTENTftlONÀL
II.
VICARIAT APOST. Dü KIANGSI SEPTENTRIONAL. 1838.
( L azaristes ).
E ten du e : Nanchang
Kiukiang
Juichow
P o p u l a t io n :
¡^ || j£f Nankang
^
% f £ M Linkiailg
^ >H*1 jÜp Yuanehow
feil CC B
^
iH«|jfä.
9 M illions.—
C h b é t ie n b
P b o p o k t io n :
I.
1.
J||jfö
: 27.975
1 / 3 2 1
HIÉRARCHIE.
Vicariat du Kiangsi
Alvarez de Benevente, O .S . A ., 1 6 9 6 -1 7 0 9 .
J .-F . Martin de la Balluèra yçb, M .-E . ( n e fu t pas sa cre ) 1 7 1 3 1 715.
2.
Vicariat Apost. du Tchékiang et du Kiangsi. 1838.
F.-Alexis Rameaux jjj|, C. M ., 1 8 3 8 -1 8 4 5 .
Bernard-Vincent Laribe ^p, C. M ., Coadjuteur, 1844-1845.
3.
Vicariat Apost. du Kiangsi. i8k5.
Bemard-Vincent Laribe ^p, C. M . 1 8 4 5 -1 8 5 0 .
André Jandard ÿ f , C. M ., ( ne fu t pas s a cré), 1850.
Louis-Gabriel Delaplace J f J , C. M ., 1 851-1854.
François-Xavier-Timothée Danicourt JH, C. M., 1 8 5 5 -1 8 6 0 .
Antoine Anot j||, C. M ., P rovica ire, 1 8 6 0 -1 8 6 5 .
Jean-Henri-Maximilien Baldus
C. M ., 1 8 6 5 -1 8 6 9 .
François Tagliabue ïgc, C. M .? C oadjuteur, 1869.
Adrien Bouger ] £ , C. M ., Provicaire, 1 8 6 9 -1 8 7 0 .
1 60
K1ANGS1 s ë p t ë n t r i o n a l
Géraud Bray g , C. M .. 1 8 7 0 -1 8 7 9 .
4.
V icariat Apost. du Kiangsi Sept. 1879.
Géraud Bray £ j, G. M ,, 1 8 7 9 -1 9 0 5 .
Paul Ferrant g|$, G. M ., 1 9 0 5 -1 9 1 0 .
II.
PERSONNEL.
'
Vicaire Apostolique : S. G. Mgr Elisée-Louis F a t i g u e t
gg J j£ ,
C. M ., né à Bordeaux (2 1 dé3. 1 8 5 5 ), où il fut ordonné prêtre
(1 7 dés. 1 8 8 1 ). Vicaire d ’abord à Bègles, puis à Bordeaux même,
il entra dans la Cong, de la Mission le 17 sept 1885, fut envoyé au
Kiangsi le 20 sept. 1886, nommé procureur, puis directeur de district
et provicaire, élu Evêque d ’Aspendius et Vie. Apost. le 24 fév. 1911,
il fut sacré à Kioukiang par Mgr Jarlin, le dimanche 11 juin suivant.
Résidence Episcopale : Kiukiang j i jJ . fx] sft*
M r Domergue Eloi, JF Jg£ {¡f f P rovicaire
i . — District
K
iu k ia n g
j i j£ ^
MM. Rossigaol Jean-Bapt.
(Ville) K ?$£ m
K iu k ia n g
de Kioukiang.
(Faubourg)
Yu Benoît
Fou Paul
Zigenhorn Clément
» Sémin. (Gd. et Petit ) Veroette Jules
Brûlant Albert
K ia n g p é
JX
H u k o w h ie n
T é n g a n h ie n
P h n g k c s e h ie n
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1.379 X.
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274
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443
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299
KIANGSÎ SEPTENTRIONAL
i 61
2 .— District de Nanohang ^
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2. 133
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1. 330
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3.— District de Jouichow 3gg -Hi
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4 .— District de Linkiang
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5 .— District de Yuanchow ^
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s
294
304
îf5 m
11
16*2
k ia n g s i
III.
s e p t e n t r io n a l
COMMUNAUTÉS RELIGIEUSES.
1.
Filles de la Charité :
A .— Kioukiang (F a u b o u r g ). Hôpital S. Vincent. 26 Oct. 1882.
Œ u vres : Hôpital pour Européens— Hôpital Chinois — Hospice de
vieillards— Dispensaire— Visites à domicile— Petite école externe
d’après les nouveaux programmes.
SS. Mac-Carthy, Supérieure.
Vincent Dupara,
Thérèse Casarès,
Gabrielle Moniack,
SS. Antoinette Yao,
Marie Ynn,
B .— K ioukiang ( Ville ). Orphelinat N .-D . des Anges. 1887.
Ste Enfance— École externe— Ouvroir ' externe— CatéchuménatHôpital de femm33.— Dispensaire.— Visites à domicile.
SS. Foubert, Augustine, Supérieure
Joséphine Merzi,
Eugénie Seng,
Marie-Gabïielle Ha card,
Louise Tchang,
Emilie Charmey,
Thérèse Rougier.
2.
SS. Françoise O ’Sullivan,
Vincent Tchang,
Jean-Gabriel Pillot,
Angèle Song,
Marguerite Santos,
Société de Notre-Dame du Bon Conseil.
Cet a3 Société de religieuses indigènes a été fondés en 1907 par Mon­
seigneur Ferrant ; eUe compte actuellement 19 membres.
k i An g s î
IV.
s è p Të n ïr iô n à l
163
FBÜITS SPIRITUELS.
Nombre de Chrétiens......................................
Bapiêmes d’adultes............................
Prêtres Européens
.................
«
Chinois .........
Sémmari&tes : Latinistes...................
;.......
«
Philos, et Théologiens.........................
Eglises et Chapelles
........................
,.;.....................■„......
2 7 .3 9 1 .
789.
19.
13.
22.
8.
137.
D éfun ts :
MM. EmileLefèvbre |j?ij
de 69 ans.
Maihias Ts’ay ^ ^
de 51 ans. -
C. M ., *j- le 1 mars 1917 à l ’âge
£|, C. M .,
le 29 août 1917 à l ’âge
•
164
KIANGSI MÉRIDIONAL
^.'V^' . . •^.'V^W tl
III.
^ V%
tiXWH
VICARIAT APOST. DU KIANGSI MÉRIDIONAL. 1869.
( L azaristes ).
E tendue : Kingan
-gy
jfr Nanngan
Kanohow
ü M jfr Niogiu
$*
P o p u l a tio n : 10 millions.— C h r é t ie n s : 2 0 .2 9 5 .
#f
¡J+j.
P bopobtion ; 1 / 4 9 2 .
I. HIÉRARCHIE.
François-Ackien Bouger 3*, G. M ., 1 8 7 9 -1 8 8 7 .
Augure Coquet jjjg, C. M ., 1 8 8 7 -1 9 0 7 .
H.
PEESONNEL.
V icaire Apostolique : S. G. Mgr Nicolas C ic e r i ^
C . M .,
né à Bruciano, la 26 mai 1854 ; entré dans la Cong. de la Mission le
5 mai 1874 ; ordonné prêtre le 15 juin 1878 ; parti pour la Chine le
25 août suivant, missionnaire au Kiangsi, puis sous-procureur à Shang­
hai ; nommé évêque de Dausara et Vie. Apost. le 3 juilltt 1907,
et sacré à Kioukiang le 16 fév. 1908.
Résidence Episcopale : Kinganfou -f*
jg- g ]
MM. Thomas Fekiia jf[ i
Auguste Schottey ^ f
Fernand Thieffry j|£ f
Henri Lecaille
f
Bené de Jenlis ^ f
Bernard Schirm
f
Félix Bonanate
i
Henry Wal»hé
f
£3
MM. Vincent Liou |?|J s
Matthieu Kin £ s
Jean Tchen |Sj£ s
Joseph Sié §gf s
Simon Hou ¿ g s
Charles Tchen JSijJj s
Paul Tchen JSj£ s
Jjaureni Tchen
s
165
KIANGSI MÉRIDIONAL
MM. Jules Meyrat $| su
Jean-Marie Rouchon Jg f
Nicolas Nuzzi ££ i
Joachim Tohou ^ s
Jean-Baptiate Liou f?|l s
MM. Julien Lo |g s
Pierre Liou |ftj s
Pierre Siao
s
Simon ToD g
s
Jean-Baptisfce Sié §g
III. COMMUNAUTÉS RELIGIEUSES.
1. Filles de la Charité.
Maison N otre-D am e des Neiges, 1902.
Œ uvres : St9-Enfance— Catéchuménat— Dispensaire— Hôpital*
Hospice.
SS. Marie Leporfc, S upérieure f
SS. Vincent Ramos
Josèphe Massardier f
Louise Tchang s
Augustine Merle f
Marguerite Ly g
Thérèse Ouang s
2, Sœurs de Sainte-Anne.
Le nombre des religieuses est de 40, toutes indigènes.
IV . FRUITS SPIRITUELS (1 9 1 7
Nombre de Chrétiens ..... ...............
.....................
Baptêmes d ’enfants de chrétiens........
...........
« d ’adultes
........ .......
...............
«
d ’adultes à l ’article de la mort..
«
d’enfants de païens à l ’article de la mort .............
Confirmations ................. ................
Confessions annuelles .............._ .......
«
de dévotion.......................
Communions annuelles ......................
«
de dévotion .............
2 0 .2 9 5
731
757
155
3 .7 4 3
382
11.646
3 0 .3 2 7
10.490
8 7 .3 1 2
166
KIANGSI MÉRIDIONAL
Extrêmes-Onctions ......
,..
Mariages béniïn ;...............
....... .;,
Malades soigcéa dans 2hôpitaux
............
Hospices 3 : Hommes _ .......... _.„..„.............
te
6 : Femmes.......................
;,
Orphelinats de Garçons 3 :Nombre d’orphelins.................... 13
«
de Filles 2
: «
d’orphelines.........................
Prêtres Européens............................................ ..... ..... .
___
»
Chinois ......
21 §
148
618
30
64
Séminaire : Philosophes...................... .......................................
«
Philosopheset Théologiens ....................
Ecoles.normales 2 : Etudiants
.........
( 38 : de garçons :
Elèves.. .... ..............
V 31 : de filles :
Elèves.............
Eoole!l
) ............................
I Hommss
38
10
16
967
857
354
Fermes-Ateliers 4 : G arçons
....................
1.....
Chrétientés où la mission se fait chaque année.......................
50
405
Résidences de Missionnaires..............
Eglises et Chapelles...................
30
106
3 2 de caiiéchumèneG : , Femmes
_.......
:..................
757
12
16
2M
D éfu n t :
Jean-Marie Pérès
Provicaire, Eé à Sainte Anne d ’Auray (diocèse
de Vannes) en 1855, arrivé en mission en 1881, décôié à Shanghai .le
9 Juin 1917.
KIANGSI ORIENTAL
167
IV. VICARIAT APOST. DU KIANGSI ORIENTAL 1885.
( L azaristes ).
Euchow
jJfJ ^f-, Kvvangain J^ -fg $ f ,
Kienchang £§| h jjsf, Jaochow
^ ift]
P o p u l a t i o n : 8 .0 0 0 .0 0 0 .— C h r é t i e n s : 36.452.
P r o p o r t i o n : 1 / 302.
E tendue;
I. HIERARCHIE.
Casimir Vie f a C. M ., 1 8 8 5 -1 9 1 2 .
H.
PERSONNEL.
Vicaire Apostolique :
S. G. Mgr Jean-Louis C l e e c - R e n a u d
G.
M ., né à Lyon le 18 juin 1860 ; entré chez lea Lazaris­
tes le 26 sept. 1885 ; ordonné prêtre le 17 déc. 1892 ; arrivé en Chine
le 12 fév. 1873 ; élu évêque d ’Elée et Vie. Apost le 19 août 1 9 1 2 ;
sacré à Yaotchow le 3 nov. 1912.
Résidence Episcopale : Euchowki
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1.
^
F u ch ow k i
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District de Fuchowfu.
MM. Joseph Donjoux
^
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Thaddée Tchang s iïJf
Jacques Yuen s
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Thomas Liou s
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K ! Jean Rsymers h
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Joseph Kwei s
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J££ Kl Olympe-M. Rameaux f gj| 7 5
Jean-Bapt . Ly s
^ ^
2 .7 0 7 X .
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M 1. 117
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§|i 2 . 47 6
168
Kinki
KIANGSI ORIENTAL
^
$£ g ] MM. Joseph Hermans
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1 .212
2. District de Kienchangfu.
K ie n c h a k g
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M MM. Elie Abeloos f
Alphonte Eousselle f Jg
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Joseph Theunissen h |5?U 3 t
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J .-B . Teheou s
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3. District de Kwangsinfu.
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Y kgtan
S h a n g t s in g J -
^
I y a n g h s ie n
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Y üsh an
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MM. F jé JèricSagederah
Claudius Gonon f
Pierre Estampe f
Joseph Wang s
g i
François Briant f
Jean Fang s
1.290
-|gÜF
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II
i .060
1.464
1.208
1 .034
8 .7 3 1
4. District de Jaoehowfu.
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Jao c h o w k i
K! *t-
K
in t e h c h e n
A n je n k i
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T e n g k ia f o w
^
fc.
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MM. Gustave Thieffry f " f l ® 1a ^ ir* 1-714
Charles Chasle f 3 5 3 £ i£ P ro cu r.
Humberto Verdini i f ö m m
Jh-Fs Martin f
m $ jft
g]
Michel Poizat f
807
#
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Pierre-Marie Ou s ^
m
Alex. Dellieux f
247
4§ & H
j $ K ! Simóon Teng s
634
KIANGS1 ORIENTAL
160
H I. COMMUNAUTÉ EEtJGIEUSE.
Filles de la Charité.
Jaotchow. Maison de fa Médaille Miraculeuse.
Œ uvres : Orphelinat — Classe externe — Catéchuménat— Hospices—
Hôpitaux— Dispensaire.
Sœur3 : Tourrel, S upérieure, f
Joseph (Philomène L y ) s
Jean-Gabriel ( Françoise-Eose Biceau) f
Louise ( Euphrasie Sigaud ] f
Vincent ( Anna Léang \ s
Catherine (Lucie Tcheng). s
IV.
FEUITS SPIEITUELS. 1917.
Nombre de Chrétiens............................
Catéshumènes
....................
d’enfants de chrétiens .......
d'adultes
.....
2 6 .4 5 2
3 .0 2 7
858
698
¡
d’enfants de païensà l ’article de la mort
Confirmations ..................
2 .451
72
Confessions
| annuelles .......................
.....
{ de dévotion
Communions
l annuelles
................
| de dévotion............... ...........................
.....
1 3.316
4 3 .6 5 6
1 1 .3 7 2
Extrômes-Oncuiors .............
Mariages bénits ......
4 Orphelinats de filles : orphelines.. .................................
Orphelines en nourrice
.............
Orphelines mariées
........
„, . .
( Philosophes et Théologiens.................. ....
Séminaires
T
,
Latinibtss ...................................................
369
245
390
363
731
12
K.
54
8 5 .5 9 0
170
KIANGSI ORIENTAL
3 Écoles primaires de garçons : Élèves
1 École primaire de filles : Élèves............. ............ ............... .
54 écoles ordinaires de garçons : Élèves
61 «
«
« filles :
«
............. ......
, J l 34 hommes : étudiants
50 Catéohuménats { . ^ ,
{ lb femmes :
»
73
16
1.007
Chrétientés où la mission se fait chaque année.....
Résidences ou stations
...................
Eglises proprement dites ................................ ........... ...... 24
96
Chapelles publiques
.................
...
12
Oratoires .
.......................................... „„........
367
1.112
973
837
23
132
La situation religieuse et politique dans la Chine centrale. Lettre de
Mgr Cleïj-Eenaud. Missions Catholiques, 1917, p. 399.
Da Yao-chow à Kien-tchang. Lattre de Mgr Clerc-Renaud. Missions
Catholiq. 1917. p. 2 5 4 , et 174.
La grande inondation da KUngsi., par Mgr Ciero-Renaud. Missions
Catholiques. 1916. p. 520.
171
TCHÉKIANG ORIENTAL
Y. VICARIAT APOST. DU TCHÉKIANG ORIENTAL. 1846.
( Lazaristes ).
E ten du e
: NiDgpo
Shaosing
P o p u l a t io n
W
fêf
$g $ j
¿J-
Tirghai
Wenchow
vfé ¡jjg
^ ^
Taichow
iS jW i #
Chuchow
^ jH-J ^
: 11 Millions— C a t h o l i q u e s : 3 2 .5 4 1 .
P r o p o r t io n :
I.
1 / 307.
HIÉRARCHIE.
Pierre-Marie de la Motte-Lambert, M . E. A dm inistrateur, 1G5 8 1679.
Jean Pin. M. E. sans carac. ép isc. *j- 1692.
Pierre d’AIcala :^[$, 0 . P .,. 1 6 9 7 -1 7 0 5 .
Jean-Donat Mezzafalce, 1706.'
François de Montigny. M .-E . provicaire. 1708.
François-Alexis Rameaux ijg , C. M ., 1 8 3 8 -1 8 4 5 .
Pierre Lavaissière
C. M ., 1 8 4 6 -1 8 4 9 .
François-Xavier Danicouri |g, C. M ., 1 850-1855.
Louis-Gabriel DeJaplaca f g , C. M ., 1855-1870.
Edmond-François Guierry |j£, C. M ., 1 8 7 0 -1 8 84 .
II.
PERSONNEL.
Vicaire Apostolique : S. G. Mgr Paul-Marie R e y n a u d
C. M ., né à S'il3 Croix-en-Jarez (diocèse de L yon) le 12 avril 1854,
élève du séminaire de S. Jodard (L oire), Lazariste le 19 mai 1873,
ordonné prêtre le 7 juin 1879, parti le 10 août 1879, il arriva le 24
172
TCHÉKIANG ORIENTAL
sept, suivait à Shanghai. Il fut nommé évêque de Fussulan et vicaire
apostolique le 7 mara 1884, et sacré le 29 juin 1884.
Résidence épiscopale : Ningpo
jfl[ g ] s$* ¡@
Provicaire : M. J .-B . Lepers f
i.
District de Ning-po
MM. Adolphe Buck f P rocureur
Chérubin Cheng s
Antoine Zi s
Denis Nugent f
Thaddée Fan g
Michel Mac Kierman ir
Bernard Ibarruthy i
André Defebvre f
2.
%
fâ .
MM. Paul Yi s
FF.
Joseph Hou s
Dominique Proceacci i
Léon Dumoriier f
Valentin Ferrando i
Léon Marqués f
Peyris f
Vidal f
District de Taitchow ■£*
$ f.
MM. Jean-Baptiste Lepers f, Directeur.
Louis Pech f
3.
District de Wentchow
MM. Cyprien Aroud f, D irecteur
Mathias Zi s
Joannes Prost f
»
jHi J|f.
MM . Jean Salon f
François Boisard f
Missionnaires mobilisés :
MM. Clovis Pruvost et Clovis Delafosse.
ÏCHÉKIANG ORIENTAL
ni.
1.
173
COMMUNAUTÉS RELIGIEUSES.
1 . Filles de la Charité.
N ingpo. Maison de Jésus-E nfant. 21 ju in 1852,
Œ u v res: Sie-Enfance irès nombreuse— Ecole externe— Ouvroir
de broderie— Atelier de tissage pour les femmes du dehors— Hôpital
pour les femmes— Hospice pour femmes âgées— Dispensaire— Visites
à domicile— Catéchuménat— Tissage de soiries pour garçons.
SS. Louise Bendivena, S upérieure.
Thérèse ( Chu Thérèse ),
SS. Julie ( Halle» Anna ).
Marie ( Zo Marie ),
Germaine ( Blanchin Marie ),
Jean-Gabriel ( Argenti Louise ), Maithe ( Chu Catherine ),
Vincent ( Tsa Claire ),
Panliue ( Marquis Léonie ),
Joseph ( Saroque Marie ],
Louise ( Ouang Catherine ).
2.
Ting-H ai ( Tckousan ). Maison de la Présentation. 1868.
Œ u v res: Sis-Enfance — Classe externe— Catéchuménat— Ouvroir
externe— Hôpital— Deux dispensaires — Visites & domicile.
SS. Agnès Berkeley, Supérieure, a
Marie [ Cetuier ] f
SS. Cécile ( Coutris Suzanne ) f
Pauline (Souen Paula ), s
Marthe ( Lin Maxime), p h il.
Anna (da Souza Adélaïde), p o Joseph ( H eu ) s
3.
N ingpo. Hôpital S. Joseph. Î9 Mars 1861.
Œ u vres : Hôpital d’hommes— Hospice pour infirmes, estropiés et
vieillards,— Orphelinat de garçons— Deux dispensaires— Visites &
domicile.
SS. Victoire Gilbert, S upérieure f SS. Louise ( Baldet, Emilie ), f
Marguerite ( Eicaud Marthe )
Madeleine (da Silva Louise), p ô
Gabrielle ( Poiie Charlotte) f,
Marthe (ChiUaud, Jeanne), f
174
T c h é k iA n g
BS. Méianie (Newman)
Joannard
Vincent (L o , Marie], g
4.
o r ie n t a l
SS. Marie (Siou ) s
Lucie (Pan Lucie), s
Joséphine (L ing) s
W èn tch ow . Maison J.-G . P erb oyre. 11 Sept. 1913.
Œ uvres : 5 dispensaires— Visites à domicile— Hôpital pour hommes.
SS. Louise Sainte-Claire-Deville, Supérieure, f
Jeanne (R e y ), f
Joseph (H eu ), s
Vincent (K iang), s
2.
Filles du Purgatoire ( chinoises ).
72 Religieuses.
V.
Nombre de Catholiques
FRUITS SPITITUELS.
........................................................
Missionnaires
32.541
( Prêtres européens
..............
d° indigènes..............
de la Congrégation
Frères coadjuteurs
......
18
6
5
Prêtres séculiers.............................................................................
14
Communautés
religieuses
JFilles de la Chargé...................
f Vierges du Purgatoire .........
36
72
(Maîtres d’école.... Prédicateurs, etc................
(Maîtresses d’école.... Baptiseuses, ctc.
.....
311
- 63
Endroits où l’on donne la mission
............
*........
Résidences de Missionnaires........................................................
322
16
Eglises proprement dites
........
Chapelles de chrétiens
.......................................
23
189
Oratoires, ou maisons pour les réunions des fidèle?
117
a
*eS
!
175
TCHÉKIANG ORIENTAL
| Grand Séminaire :
Séminaires i
11 Petit Séminaire :
Élèves.....
d°
Collèges.................................
Écoles
Fermes
Ateliers
11
88
.....
2:Élèves..............
123
[ Écoles primaires de
\
garçons
96 :
d°
j Écoles ordinaires de
(
filles ............ 19 : Écolières
jde garçons 4 : Enfants
2 .5 4 2
864
.........
77
Ouvroirs de filles....................... 11 : Filles.......
„ . . . , i de garçons
Orphelmatsj ^ f i t e
.........
4 : Orphelins
g . 0rphelin6S '
...
.......
' '
Nombre d’enfants rachetés ou reçus dans l ’année.....................
Enfants en nourrice.................. ...... ^..............................................
Enfants confiés aux familles chrétiennes pendant l ’année : ...
d ’hommes....31 : Nombre de catéchumènes
Cauéchuménats
de femmes
7:
d°
d°
Hôpitaux
d’hommes....
de femmes
3:
2 :
Hospices
de vieillards... 3 :
de vieilles... 4 :
d° de malades soignés
d°
d°
d°
615
237
673
931
610
38
1.379
356
2.666
225
d° de vieillaids..........
d° de vieilles
311
76
Nombre de dispensaires..................................... ........ ......... ......
Remèdes distribués
...... ................... .......... .............. ............
Conversions d'hérétiques ou schismatiques ______ ___ ____
Catéchumènes assez bien disposés....................... .......................
2 17.894
90
7 .8 0 8
de catéchumènes adultes
..... ..........
de païens adultes à l'article de la m ort......
d'enfants de chrétiens
...... ...............
»
d ’infidèles en danger de mort___
1 .392
361
1 .403
4 .9 7 4
Baptêmes
1 .074
Confirmations
Confessions
10
|annuelles ...
(de dévotion
15.316
91.325
176
TCHÊKIÀNG O Ë lË N T A t
.
Communions
(annuelles
.......................................................
. { de d é Y o t b n _ . . . _ J _ ...... . l . . l . _ , .
1 4 .2 2 7
2 3 2 .0 7 6
La citadelle du Paganisme, ou l'Ile du diable. Description des pèleri­
nages à l ’Ile de Pootoo. Lettre de M. Fraser.
The Good Work,
april
1917. p . 8 5 ,
Lettre de M . Fraser : voyage à Sao-Kang. Mission Catholiques,
1917. p . 40.
Plaidoirie de Sr Gilbert, fille de la Charité, en faveur de ses orphe­
lins. The Good Work. Oct. 1 916. p . 183.
Lettre de M. Gyprien Aroud G. M ., sur le développement rapide
de la chrétienté de Yong-ko-djiœ. Missions Catholiques, 1 9 1 7 , p;
136.
L'Enfant Prodigue sur la scène. Missions Catholiques. 1917,
p. 2 2 0 .
Les Catéchistes du Tchekiang Oriental. L etto de M . Gyprien Aroud.
C . M . Missions Catholiques, 1917, p. 117.
Les Gatéchiates du Tchékiang. Lettre de M . Cyprien Aroud. Annalei
1 9 1 7 . pp, 2 7 3 -2 7 8 .
L'île du Bon Dieu. Lettre da M . Lapors, lazariste. Missions Catho­
liques. 1917. p. 339 et seq.
Une Extrême-Onction. Lettre d ’un missionnaire Lazariste. Missiom
de la. P. de la Foi.
Catholiques.
19 17 , p. 433.
177
TCHÉKIANG OCCIDENTAL
VI. VIC. APOST. DU TCHÉKIANG OCCIDENTAL. 1910.
( Lazaristes ).
E tendue : Hangchow ^
Yenchow m îH'i m
Kashing
^ M M
Chüchow ^ <H*J
Huchow
$ j *H<]
Kinhoa
^
jft
P opulation : 9 millions.— Ch r é t ie n s : 1 7 .6 7 8 .
P roportion : 1 / 5 0 9 .
I.
PEKSONNEL.
V icaire A p ostoliqu e: S. G. Mgr Paul-Albert F a v e a u H1 9£
C, M ., né à Crochte, près de Bergues ( Nord ), le 7 avril 1859, entré
dans laCongrégation de la Mission le 25 sept. 1883, prêtre le 15
août 1 887, envoyé au Tchékiang la même année, il futchef du district
de Hangichow, puis provieaire. Élu évêque de TamasBia et premier
Vicaire Apostolique du Tchékiang Occ. le 10 mai 1910, il fut sacré
à Ningpo, le 2 oct. 1 910.
Résidence Episcopale : Hangtchow jffc
Provicaire : M . Jacques Chiapetto, i
Procureur : Ant. Cottin f | D 5îç lÜ>
1.
H angghow
aE3
Séminaire
MM. Michel Bouillet, ^
Jh de Groeve
Luc Ting
Dom. Tseng
ffi. |^! ^
(g ,
^
Directeur ( Mobilisé )
TSI
b BP % |g
S
s f
H
12
178
TCHlklANÖ OCCIDENTAL
^/tk^^*û/^.
2.
H an gch ow
^^SA.
District de Hangchow ^ jH-j
A. Cottin, D irecteur f %\} £
jfc
Maur Fou
Fr. Xavier Fou
Mathieu Ou
K i 4r ^
L ing an jg]
3.
KaSHING
^/TkAk. W^*Ü. ^
Jfò H
2 .4 1 2 X
District de Eashing || j |
Aßge Asinelli
J .-B . Seung
M . Jean Deymier
PlNHD ra
^
s £■§ f$| J|
S ^
Ü|
s ^ £l ^
i s* 0
s m m
m 5 .4 0 0
m
f i t S l
Maison P ro v . des Lazaristes v. p. 179.
Thomas Tseng
Joseph Ouarg
Vincent Houang
Fabien Ou
S lN T A I ÎX ]
T s o p o u fa n q
ÌK
4.
H uchow
»H«) jft
Y enchow
gs| jH’i ¿2
K
3£ ^fc*
S
$1 ifl- fH
s
^ ^
t ® « æ 2 « e
a S S Ë
s f# S Ä
District de Yenchow Jg
>}\]
Aimé Braets
f
J .-B . Cherg
s $£
6.
K inhoa ^
'W 4fc ¿fe
S
District de Huchow $ } iH>j
Pierre Legrand
Andi’é McArdle
Philippe Fou
5.
s
iD
ÌIMit
District de Kinhoa
4^ J* Michel OuaDg
Jean Mao
s ]£ ^
s ^ ^
fff
ifljjf
179
TCHÉKIÀNG OCCIDENTAL
7.
District de Chüchow ^
J .-B , Tisserand
Aug. Hénault
Patrik O'Reilly
Emile Lobry
Léon Ting
Joseph Fou
C h ü c h o w ¡¡jg {H-j g ;
M apong
K lA N SH AN g ]
II.
#<|
f M M
^
5 .0 3 9 X .
f
ir n
f t ij s i
M
m
s r m m
s ffi ffifUJ
COMMUNAUTÉS RELIGIEUSES.
1.
Séminaire St. Vincent, 1902.
Kashing. B
^
^
K! #
^
Œ u v res: Maison provinciale— Séminaire interne— Études.
MM. C. M. Guilloux |?|J, S upérieur et Visiteur, f
Paul Legi’is j g f
MM. Joseph Meyer
f
Elie Segond
f
Joseph Pandellé |g; f
Paul Rickwaert, sur le fron t. ^
Emile Moulis ^ » »
»
f
Scolastiques : 1 5 — Séminaristes : 6 — Coadjuteurs : 6 .
2.
1.
Filles de la Charité.
H angchow. Maison S. V in cent. 1869.
Œ u vres : Ste-Enfance— Ecole externe moderne— Ecole normale—
Catéehuménats— Dispensaire— H ôp’.tal pour hommes et pour femmes—
Noviciat des Filles du S. Cœur.
Sœurs Calcagni Ida Supérieure, i
Marie Joseph (Léang) s
Gabrielle ( Borie ) f
Louise ( Hou G ) s
SS. Antoinette (Léang) s
Marie ( François ) f
Angèle ( OuaDg) s
180
T C H lk lA N G
O C C Î D É X fA L
W *
2.
W - W ti.
V fc^. V W ^ .V t ^ W
Kashing (1). Maison des SS. CC. de Jésus et de
M arie. 21 N ov. 1892.
Ste-Eafance— Ecole externe— Catéchuména»— Hôpital— Deux
dispensaires— Visites & domicile.
Sœurs Larmichant Jeanne, Supérieure.
Gabrielle Modeo
SS. Josèphe Zi
3.
Filles du S. Cœur
Religieuses, toutes indigènes... 29
III.
Nombre de Chrétiens
FRUITS SPIRITUELS.
....... _.....................
Baptêmes d'enfants de chrétiens
..................
«
d'adultes .........
«
d ’adultes à l'article de la m o rt ............................
«
d ’enfants de païens à l’article de la m o rt..............
Confirmations ..........................................................
Confessions annuelles
.........................
«
de dévotion ........ _............ _......................
Communions annuelles
.......................
_.......
«
de dévotion
_................._ .......
Extrêmes-Onctions
........
Mariages bénits ......................
Malades soignés dans 4 hôpitaux ...................
Hospices 2 : Vieillards
...........
«
2 : Vieilles................. ..... .... ...... ....................................
1, t e
m a is o n d e K a s h in g a été tra u s té ré e d e T s o fo u p a n g ,
17.678
512
818
140
2.541
644
8 .9 4 6
5 7.179
7 .989
1 4 5 .7 0 6
211
140
2 .2 0 0
15
17
TCHÉKIANG OCCIDENTAL
181
Orphelinats de Garçons 2 : Nombre d’orphelins.......................
7
............
«
de Filles 3 :
« d ’orphelines
Orphelins et orphelines en nourrice.
.............
Prêtres Européens
.................. ....................... ................. .
«
Chinois ........
_......................
....................
Séminaire : Latinistes .........
__.......
«
Philosophes et Théologiens........ .............................
304
188
13
12
43
19
Ecoles normales 2 : Etudiants
_........................................ ....
43 : de garçons :
Elèves...................
„
,
, 2 4 : de filles:
Elèves
Ecoles
}
—
18 de catéchumènes : [
ommes......................
) Femmes
_ ......
Chrétientés où la mission se fait chaqueannée
...................
Résidences de Missionnaires..............
Eglises et Chapelles .....
32
991
818
^
272
209
16
213
Catéchuménats fermés à cause de la guerre. The Good W o r k .
February. 1917, p. 57.
Lettre de Mgr Faveau : Catéchistes, Ecoles, Orphelinats. The Good
W o rk . February. 1 9 1 7 . p. 58.
Demande de secours. Lettre de M. Braëts, C. M. The Good W o r k
April 1917, p. 94.
MHHH
182
HOUPÉ ORIENTAL
VII.
VICARIAT AFOST. DU HOUPÉ ORIENTAL. 1856.
( F ranciscain s ).
E tendue
: Wuchang
gç g ^
Teian
Hanyang
P o u l a t io n ;
Hwangchow
jfc jjf] jff
1 6 .0 0 0 .0 0 0 .— Catholiques: 3 9 .5 4 8 .
P r o p o r tio n :
I.
1.
Anlu
¡{jg ^ j£f
gg
ffi-.
1
j
404.
H IÉRARCHIE.
Vicariat Apostolique du H ou kou ang. 1696.
( H ounan et Iiou p é )
Depuis sa fondation ( 1 6 9 6 ) ei la nomination de son premier Vicaire
Apostolique Jean-François de Leonessa, O. F. M. .( 1 6 9 7 ) qui ne s'y
rendili jamais, jusqu’à son rétablissement en 1 838, le Vicariat Ap. du
Houkouang fut adminibiifé tantôt par les Vicaires Apost. du Setchoan,
tantôt par ceux du Chensi.
Joseph-Marie Rizzolati
O. F. M ., 1 8 3 9 -1 8 5 6 .
Joseph Novella |g, O. F. M., C oadjuieur, 1 8 4 7 -1 8 5 1 .
2.
V icariat Apostolique du H oupê. 1856.
Louis-Célestin Spelta f ê , O. F . M ., 1 8 5 6 -1 8 6 2 .
Eu8tache-Guy-Modeste Zanoli fj£J, O. F. M ., 1 8 6 2 -1 8 8 3 .
Epiphane Carlassare ££, O. F . M ., 1 8 8 4 -1 9 0 9 .
II. PERSONN EL.
V icaire Apostolique : S. G . Mgr Grafcien G ennaro |£J
qg,
O. F . M ., né à Isola-Vicentina, dioc. de Vicence, le 9 mai 1863,
HOÜPÉ ORIENTAL
183
novice en 1885, missionnaire en Chine le 1 nov.
1891, prêtre le 2
avril 1892, élu Evêque de Jéricho et Coadjuteur de Mgr Garlassare, le
25 août 1906, sacré le 8 déc. suivait, succède le 24 juill. 1 909.
Résidences : Episcopates : Hankow p [ □
~~
IX! 4 ^ ? ^
W uchaD g jÇ
1.
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Jft K
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District de St. Thomas.
Wuchang f#j;||: jÇ J| R E . PP. Aegidius Dodici
ili sa 4 £ f i
M
#
Jf
P rovicaire
E °g0r Covi j f % fr_, P rocureur
Mansuet Gaparella
j| , S ous-proc.
Didace Lera ^ ^ d f ^ P r o u . G én.ém érite
«
Bernardin Buzio
$ Q ^ t, V ice-S u p ,
D irecteu r de la. S. E n f.
Victoria Fernandez
Paul Jeng
Curé, D ir. de VOrp.
Collège central l i ; W 95 TÎlr S enregistré au M inistère de
«
m # * m &
Sylvestre Espelage 3 t1 Ìfi§ ^ îr - 9 ^ X .
Théodose Maestri
P rofesseu r
Honoré Doria
D irecteur
l'Éducation. 3ÔC
Gd. Sém inaire
41 ^
Pft M
Paul Jerg -f£ iH ££ P rofesseu r
Benoit Snyder P rofesseu r
et plusieurs séculiers
P. Chérubin Fasil
S up. R ég . D ir.
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des Tertiaires de S t Francois
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567
184
HOUPÉ ORIENTAL
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Jacques Girardelli
2.
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369.
District de St. Antoine de Padoue.
t l , S upérieur
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1. Concession Anglaise
g , Curé
Mansuet Gasparella
Grégoire H u ^
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ThomasChang ¡ *
3 .3 6 1 .
D ir. de l’ Orph.
j|
S t. M ary's school. Hunan Road. v. p. 188.
Collège des Canossiennes, v . p. 186.
St Joseph's School. H unan Road. v . p . 1 8 7 .
Hôpital Catholique, v . p. 186.
Hôpital International, v. p . 18 7.
2.
Cassien Klenenbroich f | Uft H ; C uré et
C o n ce s s io n f r a n ç a is e
V icaire F orain
D jekongkiang g? /fc jgç
Francois W ang g :
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N ie n y a n g S ie n t a o c h e n
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D irecteu r du
Jean Siao|j| ^ % [ P . S ém . 3 6 9 . X .
Remi Goette @ ^ , V icaire Forain
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1 .5 6 2 .
HOUPÉ ORIENTAL
* 85
3. District de St. Matthieu.
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KinshanY unglungho EE. PP. Samuel Sommavilla ^
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Pierre Wang
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Joseph Léao
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Bonaventure Sesano J$î
Tienmen Y okiakow 3 ^ P ! -
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Gérard Piotrowski |jfi] m
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Maurice Connaughion ||
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4. District de St. Joseph.
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E E . PP. Angélique Melotto ^
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Jacques Tseng
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1 .2 2 6 . X .
2 .6 7 4 .
Placide Albiero |î£| Jü,
Thomas H u
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3 .1 0 6 .
Eusèbe Bengoa
Pie Belli g gg|ÿj, V ie. F o r. 3 .9 9 5 .
Thomas Sheng f à W i l Z .
Michel Cazzili
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André Xu ^
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Vicaire
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AegidiusDodici
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Jacques Wang £ ^ g
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Arsène Mullin jg;
L u c Yv’ a n
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776.
715.
186
HOUPÉ ORIENTAL
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M a o h e n g h s ie n
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5fc 2
III.
Pierre Baptiste Tark ^ jU iJ g
883.
Benoit Sung 5jc
5 98,
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COMMUNAUTÉS RELIGIEUSES.
1. Procure des Augustininiens |g ^
4îg\ 1879.
P oya ng Road. 16. $ g g§ fêE. P . Joseph Pons g£ |§?
2. Procure des Missions de Milan
|j£ » g . 1907.
R ue de la Mission |& ^
E.
3.
IJankow ^
FF. Jules Alfred,
15
P. Arnauld Méani tÊç H
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Frères Maristes
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X
^
^
Ecole Française.
flig §■? D irecteu r FF. Paul-Chauel
Ausone
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Emile-Etienne ^ ^
Pierre-Camille ^ ^ jjjf^
4.
Basile flf ^ -gf
Jules-André
Bonaventure 55
^
.
^
Filles de la Charité Canossiennes.
A , — M aiscn centrale. 1868 B . C. PoyandEoad H ankow
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! » * # ®
Œ u vres : Ste-Enfance : Enfants en nourrice — Salle des berceaux—
Crèche — Orphelinat — Hospice pour femmes âgées et invalidesEcoles pour les pauvres — Ateliers (tissages, dentelles, broderies,
ornements d ’église).
Collège européen : internat et externat — Collège Chinois ; internat
187
HOUPÉ ORIENTAL
et exte.’aat — Hôpital européen — Hôpital chinois — Hôpital pour les
maladies contagieuses — Dispensaire.
EE. MM. Paola Va noli, Supérieure
Vincenzina Bellocchio, V ice-S u p ér.
Giuseppina Fangazzi, D ir. de S. Joseph's school.
Antonietta Manzoni, D ir. de S . M a ry ’s school.
Lucia Pozzan
EE. MM. Agistina Seregni
Cristina Paolazzi
Maeghenta de Leon
Anna Corridini
Lucia Menolfì
Anlia Maggioni
Ida Fralti
Lidurna Bossi
Feresa Pozzan
Susanna Eosario
Luigia Viala
Chiara Trirolzio
Angela Pozzan
Maria Hyndœan
Caterna Pezzini
Giuseppina Collarini
Giulietta Preda
Barolina Warren
Maria Borriero
Giuseppina Chiocca
Emma Eubinato
Pace Pardo
Sucinda Luao
Augusta Gii
Cecilia Pereira
Luigina Casiraghi
Maria Fanzi
B — W u ch an g. Î 888 . S
^
^
ÎË Ü
lij £ l M ^
Œ uvres : Ste-Enfance : Enfants en nourrice — Salle des berceaux,
Crèche — Orphelinat — Catéchumenat — Oavroir externe pour filles —
Hospice de vieillards.
E E. MM. Giovanna Bornani, V icaire
Giulia Fanzi
Lydia Hyndman
Innocente Marelli
C .— H w angshihkang. 1 0 1 1 . ^
^
E E. MM. Geltrude Pasgualini, Vicaire
Agnese Fecchioli
Felicita Nuevo
M ÎÜ*
188
HOUPÉ ORIENTAL
5. Franoiscaines Missionnaires de Marie.
Maison N otre-D a m e du bon Conseil. Hôpital International
Hankow
SS. MM. Marie du Thabor, S upérieure
Marie de Mercedes
Marie de François de Salea
Harie-Joséphina
SS. Marie-Nicolina
Marie-Alwina
Marie-Bvelina
6. Religieuses du Tiers Ordre de S. François. Wuehang |gj
^
*§
30 Religieuses, toutes indigènes.
IV . FRUITS SPIRITU ELS. 1 9 1 7 .
Nombre de Chrétiens
............
_ ..........................
Prêtres Européens ....
.............
„................. ....
«
Chinois....
.................
Grand sémininaire : élèves
...................
Petit
«
:
« _................................ ..........
Collège Ceiitral : élèves ....................
Ecoles paroissiales 177 : garçons
..........................................
filles
.........
Hôpitaux ..............
Hospices 2 : vieillards................................
Orphelinats 3 : enfants_.................
Baptêmes d ’adultes.
.......................
«
d'enfants d ’infidèles ;.........
39.548
31
22
13
37
62
3.215
1.267
3
113
105
1.956
1.292
HOUPÉ ORIENTAL
Confessions annuelles ; ............................
«
de dévotion............................
Communions annuelles............................
«
de dévotion
..............
Eglises et Chapelles
..................
189
1 9.759
7 4 .3 3 4
1 9 .5 2 5
18 4 .1 0 9
239
190
VIII.
HOÜPÉ NORD*OtIESÏ
VICARIAT APOST. DU HOUPÉ NORD-OUEST. 1870.
( F ranciscain s Italiens ).
E t e n d u e ; Siangyaogfu j g
]ft et Yünyangfu gfl
Jft,
P opulation : 6 Millions— C h r ét ie n s : 3 0 . 1 8 5 .
P eoportion : 1 / 1 9 5 .
I.
H IÉRARCH IE.
Ezéchias Banci ^ j , 0 . F . M .. P rovicaire. 1 8 7 0 -1 8 7 1 .
César Dalceggio ¡y|, O. F. M ., m ort avant son sacre. 1871.
Eustach9-Guy-M od9ste Zanoli
0 . F. M., Adm inist. 1 8 7 1 -1 8 7 6 .
Pascal Billi
0 . F. M. 1 8 7 6 -1 8 7 8 .
Autouiu Fantosati
0 . F. M . A dm in istrateur, 1 8 7 8 -1 8 7 9 .
Ezéabias Banci
O. F. M. 1 8 7 9 -1 9 0 3 .
H.
PERSONNEL.
V icaire A p ostoliq u e: S. G. Mgr Fabiano L a n d i , J||
{ ¡£ ,
^ p f . O. F . M ., n¿ à R id d i (Fiesole), le 10 mará 1872, Frère
Mmeur le 3 sept. 1887, prêuva et vanu en Chine en 1894, élu év. de
Téaare et vie. apo3t. le 17 mu. 1904, sacré à Hankow le 2 oct.
suivant.
R ésidm ce Episcopale : Laohokow ^
1.
L aohokow
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District de Laohokow
RR. PP.
I g i n o Checcacci jfâ., i S u pér. & P roc.
Jh Marziale @| i, A u m ôn . de l'Hôpital
François Yang
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1.825 X,
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L aobokow P
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K ü n h s ie n
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810 X .
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Ermenegilde Eicci Jg i, D irecteur
Odoric Tcheng
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Benoît Francini
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K u c h e n g h s ie n
G. Fuccini
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Grd Séminaire
P e t . Séminaire
T a ip in g tie n
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1.0 18
9^6
616
541
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2 .3 7 5
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1.032
1.552
940
District de Tchayuekow.
E. P . G. Santoro
3. District de Siangyang.
3
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H u k ia l o u
^
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Fr. Louo
D . Tchang
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1.295
1.263
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District de Tsaoyang.
ÎK E E . P P . N . Lella
François Kouo
Fr. Tzeng
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1.331
1,098
1.010
1.121
5 . District de Nanchang
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I c h e n g h s i e n ;g [
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G . Capeechi
A. Benassi
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H0UP12 NORD-OUÉST
6.
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District de Yunanfu.
R R. PP.
C.
Silvestri
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G . Baldi
L . Debuca
G. Babbucci
S . Kao
S . Hou
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s
M s
COMMUNAUTÉS EELIGIEU SES.
1. Sœurs Franciscaines d’Égypte.
Maison du S acré Cœur, 1913.
Œ u vres : Hôpital— Ecole— Dispensaires.
E E. SS. Maria,
( Fanny Giovara ) i, Supérieure
Maria Alberta
(Assunta Crivivelli) i. Choriste
Maria Benigaa
(Elvira Aglieri) j
«
Maria Angioletta ( Antonittta Vismara ]
«
Maria Eustochia [ Luigia Perotino ) f
«
Maria Resiiûuta
( Angela Cefis ) i
Converse
Maria Teresina
( Santa Spatafora )
«
2 , Sœurs du Tiers-Ordre de St François.
Œ u v r e s : Orphelinats— Ecoles.
44 Religieuses, toutes indigènes.
593
902
110
844
802
HOUPÉ NORD-OUEST
FRUITS SPIRITUELS.
Nombre de Chrétiens............................
( d'adultes ^
.......’...........
_.............
Confirmations
..............
l d'enfants de chrétiens
( d’enfants de païens.............. .......... _.........
..........
_ , .
Contenons
f annuelles .
J de aévotioi
Communions
( annuelles
j de d ê r t i o Z Z I Z Z Z Z Z '
Baptêmes
30 .1 8 5
2 .1 5 9
.
IV .
19$
824
4 .2 7 5
1.548
.14,626
3 8 .9 7 8
...............
..
1 2 .Î 6 5
9 5 .5 9 8
Extrêmes-Onctions ............. ...................._ ..................................
212
Mariages bénits ........
_- i ™
.
107
.
( à l'hôpital
Malades soignés {
| au dispensaire
.....
Orphelinats de filles 2 : Orphelines.....
Orphelines en nourrice
.................
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( Européens
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Frères convers
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mmaire
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281
332
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17
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( Latinifcuîs.....................
j p ^ Q ^ p^ gg
Théologiens.................. ....
29
11
Ecoles 6 4 : Elèves.................... ......... ............................... .........
Collège reconnu par le gouvernement ^ ^
.....................
2 .3 2 8
1
Ecole normale
............................
Chrétientés où la mission se faitchaqueannée
.......
Eglises et Chapelles............................ ............ ....................... ....
1
313
123
Lettre du P . Ceecherelli sur les bonnes dispositions des Chinois
et les obstacles apportés par la guerre européenne. The GqqcI
W ord . Oct. 1916, p. 184.
13
194
HOTJPÉ SUD-GUEST
IX.
VICARIAT APOST. DU HOÜPÉ SDD-OÜEST. 1870.
( F ran ciscain s Belges ).
Ichang
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Hofengchow
Shenan
^ '£] j£f
Kingmerchow
EiDgchow ^fij ^
o p u l a t i o n : 9 millions.— C a t h o l i q u e s : 2 6 .8 7 1 .
E tendue :
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P r o p o r t io n :
I.
1
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335.
H IÉRARCH IE.
Alexis-Marie Filippi j g , 0 . F . M ., 1 8 7 0 -1 8 8 8 .
Benjamin Chïistiaens |j[$, 0 . F . M ., 1 8 8 9 -1 8 9 9 .
Théotime-Maujbieu Verhaegen
0 . F . M ., 1 9 0 0 -1 9 0 4 .
II.
PERSONNEL.
V icaire A p ostoliq u e: S. G . Mgr Modeste E v e r a e r t s , ^ jg? ■ £ ,
O .F .M ., né à Anvers (3 dés. 1845 ), ordonné prêtre le 22 mai 1869,
missionnaire en Chine en 1873, nommé évêque de Ta dama le 24 déc.
1904, fut sacré à Laohokow (H oupé) le 2 avril 1905.
Résidence Episcopale : Ichang g J| J^J- [x] # sig
P rovicaire :
R R. P P .
S upér. R ég u lier:
P rocu reu r :
Séminaire
Orphelinat
Ange Timmers g j h
Noël Gubbels J|g b
Déodat Janssen ^ h
Polydore Vercruysse P£}, D irecteur
Ijadislas Tien g j s
Augustin Ly ^ s
Er. Solano de Cock [pj b
Bartholcmé Tche Ç s
Fr. Valentin Ver&'iraeten & b
195
HOÜPÉ SÜD-ÔUEST
i . District de Ichang
Ichang>|£
E B . P P . Déodat Janssen
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¡(¡g h> V ie. Forain
Fenn
Victor Stolle
Léon Ouang
Fr. Donat Bammels
sî£ s , Curé 1.551 X .
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Bobert van Voorden
Guillaume Meyers £É b
T an tzec h a n $ 3 np ijj
Anselme de Hemptene b
T o u o h e n w a n ffî
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Xavier Corbisier
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Marin Adons
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P a iy a n g
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2. District de Eingchow ^i] ^
763
214
1.234
291
455
876
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B B . PP. Marcel Sterkendries M b , V ic, F o r .
Toungtang j|f
1.836
Nantang ^ ^
Mathieu Flaminck ^fr b
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281
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Fr. Libert Callebaut
^
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614
Thomas Kempenaers g b
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571
Léon Lippens
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Mathieu Ouang
358
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Arnulph Merchier 5 ê b
461
T c h a n g k in h o 5 ^ ^
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778
Andró Kiarg
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Félix Mévis
1 .153
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K in g c h o w
3.
Kinmen ^ijp^
Y ukiho ffî ^
District de Kiamen
5|¿ E E .PP. Hubert Adons
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Théodoric Hesssling
^
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1.220
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HOÜ f È S U D -O U Ë St
EB. P P . Columban Clément
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T c h a n q k ia h o ü i
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Séraphin Mélissen
b
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1.305
,
1.7.66
4. District äs Shihnanfu
S h ih n a n
EB. P P . Charles Qroethals ££ b) V ic. F or.
}fa
C h a ^s k t i $ ;
Herménégilde Turf f ë b
1.481
Caspard Doumen
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724
Piafc Waiitz
$5 Luxem . 580
604
Thomas Yuan
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K in ia n g h o
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K a o t ie n t z e
^
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650
^
5. District de Lichwan ^tj Jij
H oüalilin^ U I ^ E B .P P . Trudon Jans
b
N a n p i n g | £j
g ]
Achille van den Bosch ^ f
H s u z ia în g
K o ü t s a o p in g
T ou an paosze
j^T ¿ î p
g j
^
III.
1.
K
Pérégrin Teunissen f f i b
Jean Hou
jjjJJ s
Julien Adons
^ b
1 .30 2
872
1.32 9
0 80
468
COMMUNAUTÉS BELIGIEUSES.
Franciscaines Missionnaires de Marie.
A .— Ich a n g .— C ouvent Ste Julienne. i889.
Œ u vres : Orphelinat— Catéchuménat — Hôpital— Dispensaires.
Bév. Mère M .-François-Michel (D a vid ), f, V icaire P rovinciale
EB. MM. M.-Providencia (Garcia), e
Marie-Trémeur ( Gillois ), f
Sœurs : M.-Anégline ( Mônez ), f
M.-Gervasio (Fontanan), au
M .-Paula ( Heylen ), b
M. «Camille (Fromager), f
HO UPÉ
L. î
;
S U D -O U Ê S > ;Î
Sœurs : M .-N .-D . du Bon Conseil ( Tang ). s
M.-Grégorius de Herdt (Tang), b
M.-Fintan ( O ’Donnell ), ir
M .-des Apôtres ( W ang), s
M.-Tien-chen ( Iang), s
j
;
M . -Tchou-tchen.( Ly ), s
M .-Jowang (W a n g), s
M.-Télé3a (M a ), s
M.-José (K a o ), s
B,. K in gch ow fu %\\
$ * .— Couvent St Joseph. 1912.
Œ u vres : Ateliers— Asile de vieilles— 2 Dispensaires— Orphelinat’.
■ KR. MM. Maria-Alfreda, Als.
M.-Remedios, e
•
M.-Eléonore, als.
- Sœurs: M.-Carmela, i
M.-Floriberfc, b
M.-Makialita, s
.
M.-Matalena, s
2.
\"
Tertiaires de-Sfc François (indigènes).
Πu v r e s : Enseignement
2 Etablissements : Kingchow, Tehangkinho et HoualHin.
Nombre des religieuses ...........;...;.... ................_______ 34
IV .
•- ’
FRUITS SPIRITUELS, la 17.
Nombre de Catholiques....
Catéchumènes
AJ
| Européens
■Prêtres (
. .
I Chinois......
Chrétientés
....
2 6 .8 7 1
11.906
30
9
242
198
HOUPÉ SUD-OUEST
Eglises et Chapelles
........
Séminaire : Philosophes et Théologiens _....,............... _ .... _....
«
Latinistes
.............
Ecoles 9 2 : Elèves
........
i d'adultes ...........
..................
Baptêmes
< d’enfants de chrétiens _,.......................
f d'enfants de païens
........
-, , .
Confessions
/annuelles
), ,
. .........
(de dévotion .....
H
(annuelles
.
Communions
..
.
................ ..............
. . ......._...
...
j deaéTOtion .................
Confirmations
..............................
Extrêmes-Onctions....
......
Mariages bénit3
.,.....
Hôpital: Malades reçus ............. .................. ...... ...... tU
Eemèdes distribués___________
Orphelins
............. .... ....................... ...............................
Orphelines...................
Enfants en nourrice
.................
136
7
24
2,069
1.607
821
1.234
11.566
8 5 .2 6 5
11.501
233.332
2 .079
538
222
634
9 2 .1 1 3
51
602
203
D é fu n t :
Eév. P. Wenceslas Van Ruytegem
ÏE
né le 13 Juill. 1884,
Directeur de l ’orphelinat, mort à Ichang, le 9 Juin 1917, en voulant
sauver des enfants tombés à l'eau.
B C O O C C œ œ c o g r ii
199
HOUNAN MÉRIDIONAL
X.
VICARIAT APOST. DU HOUNAN MÉRIDIONAL. 1856.
( Franciscain s Italien s ).
D ivisions
civiles
: Kweiyangchow
Tsingchow
Changsha
Hengchow
»H>J Paoking
i)>I*| Chengchow
i
Yungchow
>}\] jfô .
‘M B t ffî
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^
M
P o p u la t i o n : 10 m illions d ’habitants. — C h r é t ie n s ; 1 4 ,7 4 0 .
P r o p o r t io n : 1 j 7 0 0 .
I. HIÉRARCHIE.
•
1. Vicariat Apostique du H ou n a n / 1856
Michel Novarro
0 . F . M . 1 8 5 6 -1 8 7 7 .
Ezechias Banci $ 3 , 0 . F . M ., Coadjuteur. 1 871.
Eusèbe-Marie Semprini
0 . F . M. 1 8 7 7 -1 8 7 9 .
2.
V icariat ^4posi. du H ounan Méridional. 1879.
Eusèbe-Marie Semprini ■>£, 0 . F . M ., 1 8 7 9 -1 8 9 2 .
Antonin Faniosati
0 . F . M ., 1 8 9 2 -1 9 0 0 .
H.
PERSONNEL.
V icaire Apostolique : S. G. Mgr Jean-Pellerin M ondaini
0 . F . M . , né à Vérucchio (diocèse de Rimini), le 15 janv. 1868 ;
novice le 23 oct. 1884, profès le 8 dés, 1889, prêtée le 25 juill. 1890,
missionnaire en Chine, 1891, il fut élu évêque de Synao et Vicaire
Apostolique le 23 janvier 1902 et sacré à Hankow le 20 avril 1902.
Résidence Épiscopale : Hengchowfru
^
.
200
HOUNAN MÉRIDIONAL
P rovicaire :
E R. P P . Bonaventura Shiavo|^f, i
S upérieur régulier :
Pierre Prandi jig, i
PrùcureU r :
Gérard Lunter f|‘ , h
i.
H engyang^ jH«! ¡gj
District de Hengchow
RR. PP. Gérard Lunfcsr
jfg h , 1303 X.
H ercu le P orta
^ i,
N .-O .
P etru s N gai
E st
Stanislas Com otti
Sud
F ran çois K u o
^¡5s
Jules B aim a
g,
L aiyan ghsien ' ^
c
g i g|î
T changninqhsien ^
K ouiyanghsien g
H wanshawan H
jf|
2.
Y ungchow
F ükiachung ^
III.
727
i2 . 0 4 0
1 .5 2 4
i
247
¿g i
1.373
341
1 623
^
R aph aël P a la zzi
District de Yungchow (
1 .1 2 5
i
P au l K en g
Q
s489
m jgfc )
RR. PP. Conrad Risso
David Yavassorï
Innocent Borroni
Jacques Liao
ÿifj
K iyanghsien |[^
i
Augustin Borsattelli
J|* Jjp£
612
3cs
j|g i
j| i
J§[ s
COMMUNAUTÉS RELIGIEUSES.
1 . Franciscaines Missionnaires de Marie.
Changsha. Couvent du Bx Jean de Triora.
Religieuses........................................................
»...
7
2. Tertiaires de St François (indigènes).
Religieuses
___
21
HOUNAN MÉRIDIONAL -
IV .
'2 0 1
FRUITS SPIRITUELS. 1917.
Nombre de Chrétiens
......._’........
Prêtres Européens ......
«
Chinois ..............
Séminaire : Latinistes..............
«
Philosôphès & Théologiens
Baptêmes: Adultes
.....
J......... ............ ....
............
;.....
«
Enfants de Chrétiens.
........
Confessions annuelles _.....................
«
de dévotion.
............
Communions annuelles
.......
«
de dévotion
........
Confirmations ................
Lieux où se fait la mission _...;.
Ecoles paroissiales : garçons
«
«
filles
.....
.......
......................................
_............
Ecoles primaires supérieures rélèves _____;......................
«
«
inférieures :
«
Catéchumènes: hommes...
...................
«
femmes.......................;..............
3 Orphelinats : orphelines
.....
;...........
Eglises proprement d ites..................;......................
Oratoires
.....
14.740
18
5
12
.12
1.817
517
8 .221
3 8 .1 4 2
8 .1 8 7
8 3 .5 5 2
1.272
141
723
364
41
440
1284
404
226
30
111
202
HOUNAN SEPTENTRIONAL
XI. VICARIAT APOST. DD HODHAH SEPTENTRIONAL. 1879.
( Augustiniens E spagnols ).
E tendue : Lichow
Yungshunfu
Chenchowfu
Yungsuiting
Yuenchowfu
Yochowfu
m
7ÌC ü
w
BL
W J&
7Îc ® M
Ì7C iH'l B
#1
fi*HJÜ
Ghangtehfu
Kienchowting
Nanchowting
s
Fenghwangting n
Kwangchowting
jw m
i
&
MP oulàtion : 1 1 millions.-— Catholiques: 8.617.
P r o p o r t i o n : 1 J 1.280.
I.
HIÉRARCH IE.
Ange Abasolo, 0 . S. A. Provicaire, 1880.
Nicolas Guadilla, 0 . S. A ., P rovica ire, 1880.
Elie Suarez, 0 . S. A ., P rovicaire, 1 8 8 1 -1 8 8 4 .
Saturnin de la Torre j||, 0 . S. A ., V icaire gén éral, 1 8 8 4 -1 8 9 6 .
Ludovic Perez y Perez - f j , 0 . S. A ., 1 8 9 6 -1 9 1 0 .
juventins Hospital
O . S. A. 1 9 1 1 -1 9 1 7 .
V icaire A postolique : S. G. Mgr Ange-Diego Carbajal |g ^ |Ü
né le 23 Août 1867 à Nava, diocèse d'Oviedo, entra dans l ’ordre des
Esmites de S. Augustin au monastère de Yalladolid, en 1885, fit ses
études théologiques et reçut la prêtrise au monastère de l’Escurial
(1 8 9 1 ) , arriva en Chine le 23 Septembre 1894, remplissait les
fonctions de Vicaire Général, quand il fut élu évêque de Calos et
Vicaire Apostolique du HounanN. le 13 Mars 19 1 7 , en remplacement
de Mgr Hospital démissionnaire. Jusqu’à ce jour, l'élu a refusé de
recevoir la consécration épiscopale.
Résidence : Episcopale :
Lichow $g ^
Kl
HOUNAN SEPTENTRIONAL
203
n . FRUITS SPIRITUELS.
Nombre de Chrétiens...... ................................
( d ’adultes
..................
„.....
d'enfants dechrétiens
.................
Baptêmes
d'enfants depaïen s
..........
annuelles
...............
..
Confessions
de dévotion
........
„.............
annuelles
.........
_.......
Communions
de dévotion......... ........................
Confirmations .....
................. .................
.......................
Catéchumènes.........................................
Extrêmes-Onctions ....... _.......... .........
Mariages bénits .................. .... ........ .
Prêtres Européens .............................
«
Chinois
....................... ..........
j 35 de garçons : Elèves
Ecoles
I 18 de filles :
Elèves
Eglises
..................................... ...........
Chapelles............. .... .................. ............
8 .617
1.052
376
1 .636
4 .9 2 9
2 4 .2 4 6
4.011
53.051
780
7 .9 7 6
81
106
30
2
763
3 19
20
69
m
HONAN MÉRIDIONAL
X II. VICARIAT APOST. DU HONAN MÉRIDIONAL. 1844.
( M issions-Etrangères de Milan )
;-
: Juningfu
f% ^
j£f Nanyangfu ^
Kwangchow f t
*J>|>J.
: 18 millions.— C h r é t i e n s : 2 0 .2 2 1 .
P r o p o r t i o n ; 1 ] 395.
D iv is io n s c iv i l e s
'■ ‘
P o p u l a t io n
1
?
^
fâ -
I. HIÉRARCHIE.
I.
V ie. A post. du Honan i 8 kk.
, Jean-Henri-Maximilien Baldus -g?, C . M ., 1 8 4 4 -1 8 6 5 .
André Jandar j | , C. M ., P rovicaire, 1 8 6 5 -1 8 6 8 .
André Peyralbe Q , C. M ., P rovicaire, 1 8 6 8 -1 8 6 9 .
.. Siméon Volonteri-g:, 1 8 6 9 -1 8 8 4 .
2.
V ie. A post. du H onan M éridional. i882.
Siméon Volonteri
1 8 8 4 -1 9 0 4 .
Ange Cattaneo {gf, 1 9 0 5 -1 9 1 0 .
Noé-Joseph Tacconi 0 , 1 9 1 1 -1 9 1 7 .
H.
PERSONN EL.
V icaire A postolique : S. G. Mgr Flaminius B e l l o t t i ]
$ $ 3§T,
M .-E . de Milan, né à Sérina, diooèse de Bergame, le 9 février 1874,
prêtre le 8 octobre 1 8 9 9 , entré au Séminaire des M .-E . de Milan le
9 Sept. 1909, arrivé en Chine, dans la mission du Honan Septentrio­
nal le 17 Setembre 1908, élu Vicaire Apostolique et évêque de Sufeta
le 14 juin 1917, sacré à Hantchouang fiji
chrétienté près de
Chumatien, le 6 janvier 1918, par Mgr Menicatti, assisté de NN . SS.
Tacconi et Calza.
205
ÉÎONAN MÉRIDIONAL
Résidences épiscopales: Kinkiakang
'(¡SI *$£. Nanyangfu
1M M
Hanehwang
(K #
t$.
j{£
m Chumatien ¿ ¿ f ê f ê )
Kinkiakang i$fff§c|Bj EB. PP. Laurent Balconi E ^ H é i, Provicaire
( N a n y a n g f u g l ^£J
Jean Pedretti
e ^ o i i- P rocu reu r
Arnauld Méani. E^t^IÜ P vcct (Hankow)
Louis Eisso
D ir. Sém inaire
Pe.rusGilardi m % ± i ; C 6 5 6 X .
Joannes PedréUii
i
T e n g h s i e n g j$ jjp| 5 g
S h e k iS c b ^ n
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F a n n c h e n g - f i j$
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Aloysius Brugnetti
13
xS i1-703
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Joannes Yuan;§£ f3t
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Joseph Che
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, Paulus Tien
jjj ^
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l [ 3 3$* Sâ Chumatien )
K w a n g ch ow
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1 .148
607
960
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JüNING ^
Joannes Yen
Joseph Kin
Ugo Sordo
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( ¡X] Sinyéhsien
M iy a n g $ f . H
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Joannes Fan
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Antoine Lorza %
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Joseph Madasc]ai jB| $|
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Laurent Balconi EL
Eugène EHif!? f £
Jacobus Liou §lj
Henri Vigo
Felix Eobbiani
Joseph Tchang
¿r i
3 .019
845
481
932
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3C Hi S
i, A u m ón .d e VHópit.
JJl ||
^ j1.623
gg ^
^ S
d. Sœurs Franciscaines d Egypte
Chum atien g j |
Œ u v fes : Hôpital européen et chinois
EE. SS. Maria-FeKeita, i, Supérieure (absente).
206
HONAN MÉRIDIONAL
B R . SS. M .-Caterina (P ezzi) i, Assistante
M.-Lucian a ( Sutuon ) Syr.
M .-Ginevra (Cereda) i
M.-Biagina (V ezzoli), i
2.
Filles de la Charité Canossiennes.
A . K inkiahang. (¡% *£* N a n ya n gfu
Œ u v r e s : Orphelinat— Catéchuménat— Ecole,
Religieuses européennes
_.......
«
chinoises
......
......... .........
B.
Ilanchwang
$£ f g ]
jffj
9
_..... 15
m Chumatien
Bj f ê )
Œ u vres : Ste Enfanoe— Catéchuménat—
R E . M M . Marie (Bianchi), i, S upérieure
Erminia ( Malinvei'ni ), i
Rosa (Casiegnaro), i
Maria ( Galli ), i
IV . FRU ITS SPIEITU ELS. 1917.
Nombre de Chrétiens................................_ .... ............................
Catéchumènes
......
Baptêmes d'adultes
..................
«
d ’enfants de chrétiens............................... . ................
«
d ’enfants de païens .........
Confirmations...........................................
Confessions annuelles ..........................................
«
de dévotion
........
Communions annuelles
..........
«
de dévotion ............
Extrêmea-Onctions
.............
2 0 .2 2 1
9.500
1.120
908
4 .320
176
14.337
3 7 .4 9 3
5 .6 3 9
79.983
196
201
HÔNÂN m é r i d i o n a l
Mariages bénits....,
..................
140
Prêtres Européens ............................
«
Chinois
.....................
......
.......
Séminaire : Philosophes et Théologiens
.............................
«
Latinistes
„......................
Collège 1 : E lèves
...........
Ecoles de garçons 115 élèves....................... ..............................
— de filles
75
«
Catéchistes.................
Stations principales..............
«
secondaires
......
Eglises
............
Chapelles......................
;..............
............
Hôpital de Chumatien : Malades soignés............................
Dispensaire: Eemèdes difeoribués......................................
/ GarçoDS
0«pMu>ais 3 Í Fille» I L I . . I
........................... ■
Enfants en nourrice .................
Pharmacies .................. ........ ........................ ....... ......... _.....
......
Baptiseurs
.
14
8
10
25
35
1.850
612
163
27
613
13
189
320
1 1.000
59
362
561
13
25
208
HONAtf OCCIDENTAL
X III.
VICARIAT APOST. DU HONAN OCCIDENTAL, 1911.
( M iss-Etr. de Parm e )•
,• ' •'
"
i
D iv is io n s c iv il e s
: Honanfu
^
Süchow
Chengcftow
jH*J
YütcHow (Kaifeng) ^
Juchow
*H>| Misien
Bhenchow
Sintcheng
(id.)
<gs
(id.) ^
gJJ ^
Population: 8 millions.— C hrétiens: 7 . 1 3 9 .
P r o p o r tio n
I.
: 1 / 124.
PERSONNEL.
V icaire Apostolique ; S. G. Mgr Louis C a l z a ^ gjp fg;, né le
26 juillet 1879 à Roccaprebalza (P a rm e), entré au séminaire de
Parme le 4 nov. 1897, prêtre le 24 mai 1 902, partit pour le Honan
le 18 janvier 1904, avec 3 compagnons. Il fut nommé Préfet Apost. le
21 juin 1906, puis évêque de Termesse et Vicaire Apostolique du
Honan Occidental le 18 sept. 1911. Il a été sacré à Parme par Mgr
Gonforti le 2 1 avril 1912,
Résidence êpiscopal : Siangcheng J| ÿfc
( Hsüchow ) . g ]
H iangchenqhsien g ]
PP. Pierre Uccelli
i P ro c. 1 . 14 5 X .
Alfred PaPoli
M ff
Disma Gaareschi Ü
H süch ow ^
*H-j ^ ^ ^
Joseph Brambilla
0
N in g h w a n g
Etienne Chieli
fi|> ^
L i n j ü h s i e n |S&$cJg| S
*i- Herménégilde Bertogalli
M M M
Y üohow ^
iHi K l ^
L u s h a n h s ib n
E l i u s P r in a
K!
L in y in g h s ie n
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Théophane Bassi
^
Arge Binaschi
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$•£ i
5 9G
lil i 1.157
i 515
Ifl i
413
£l i
684
272
209
HOXAN OCCIDENTAL
P ehchw ang
Chengchow
H onanfu
P P . Amatore
Dagnino "% ‘M i
H£ jJ-j>] g* 5|± &3 Léonard Armelloni f| jej f\- i
ïftf]ft J f t
^
II.
ï |
î g
Eugène Pelerzi
828
727
801
ff i
COMMUNAUTÉS RELIGIEUSES.
Congrégation des Joséphines (indigènes)
Etablissement......................................
Membres . . .
III.
1
16
FRUITS SPIRITUELS. 1917.
Nombre de Chrétiens..................
Baptêmes d ’adultes........................
Prêtres Européans
................................
Séminaire: Latinistes ..............
Eglises et Chapalles.......................................... „.............
_
7 .1 3 9
605
12
8
107
14
210
hôxan* o r ie n t a l
XIV.
V ìe. APOST. DU HONAN ORIENTAL. 1916.
(M .-E. de -Milan).
E tendue
: Kaifengfu jpj J.j- j£f moins les sous-préfectures de Y üchow ^ j)fl Sinchenghsien
Jjg
et Mihsien g* $$.
(v . page 208 )
Kweitehfu §§ ¡fü /fcf
7 millions.—
P o p u l a t io n :
P r o p o r t io n :
I.
Chenchowfu ^
C h r é t ie n s :
0 .4 0 7 .
1 / 1 .092.
PERSONNEL.
V icaire Apostolique : S. G . Mge Noé-Joseph T a c c o n i
^ 0r
né à Pavia. ( Milan ) le 23 Février 1873, entré auséminaire des M .-E .
de Milan le 6 Oct. 1800, pietre lo 4 Août 1895, missionnaire en
Chine le 27 Sept. 1895, procureur à Hankow, provicaire, nommé
évêque d ’Adrada tu v icarj apostolique du Honan Méridional le 18
Sept. 1 911, et sacré à Pékin le 30 Nov. suivant. Il a é’ié norrimé
premier vicaire apostolique du nouveau vicariat du Honan Oriental
par décret du 20 Novembre 1916.
Résidence épiscopale : Kaifengfa
U
K a if e n g f u
SI
{§[#J- k i ?-[-
UH *H*J ix] ^
C h o w k ia k o w
S ia o y a o
¿3
i P ro v . 769 X .
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K w e it e h f u
S u ic h o w
^
RR. PP. ÆgidiusBoga
JU
/Jh Igi g ]
p
g !
x {±
Aloysius Nogara |g
f g i 3 .1 3 4
Adornus Mordente jjfcjifâ jii i
Laurent Liou
|?|J
j$; s
Jean Brambilla
i 1.600
Marius Cattaneo
i 1.2 2 3
Joseph Tien
JEJ
)gj s 596
HONAN ORIENTAL
II.
211
FEUITS SPIRITUELS. 1917.
Nombre de chrétiens
...... .................................... .....
Baptêmes d'adultes............. ........ .................. .................
Prêtres européens ........................„ ...... ....... ..... ..............
6.407
374
5
«
chinois
............
„...,........ ........................
Eglises et chapelles
....... .............. ......................... .
. 2
80
î\ î
SËÏCH Ü EN NOfeD-OÜÉST
V.—4ème¡pgiaufalésiasiïqnc.
I.
VICARIAT AP03T. Dü SETCKUEN NORD-OUEST. 1696.
( M issions-Etrangères de Paris ).
E t în d u e :
Oheagtu
LuDgogan
$ ; ff] $ f
Tungchwan
fr ; n m
Shunking
Kiongchow
M § t }&
JJj
ijf]
( sauf Pukiang )
Paoning
fie % M Tientsuenehow
Maochow
J£
ijfl Sungpanting
^
P o p u l a t i o n : 25 millions.— C h r é t i e n s : 5 0 .0 8 8 .
P r o p o r tio n :
1
j
^ iHi
f-g |g
4 99.
I. HIERARCHIE.
1. V icariat Apostolique du Setchuen. 169G.
Artis de Lyonne i g , M .-E ., 1G96—1713.
Jean Basset Q , M .-E ., Provicaire 1 7 0 2 -1 7 0 7 .
Jean-François Martin de laBalluère
M .-E . (n o n s a c r é ). 1715.
Louis-Antoine Appiani Jjî, C. M . (n o n sa cré) 1615 (?).
Jean Mullener, C. M. |§î, 1 7 1 6 -1 7 4 2 .
François d’Ottaiano, 0 . F. M ., C oadjuteur, 1737.
Louis-Marie Maggi jSg, 0 . F. P ., 1 7 4 2 -1 7 4 3 .
Joachim Enjobert de Martillat JB=, M .-E ., A dm in . 1 7 4 2 -1 7 5 2 .
Jean-Baptiste Maigrot, M .-E . ( n o n sa cré). 1752.
Pierre-Antoine Laeere, M .-E ., refu se. 1753.
plaude-François Raymond, M .-E ., m ort avant son sacre. 1756,
S E T C H U E N ! N O R D -O U E S T
t.TL' ttv^ t .'t
i
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213
.
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■oai/^
Pierre Kerhervé, M .-E ., mission, a i Siam, sacré évêque de Gortyne
( 1 7 6 4 ), y 22 Janv. 176G à Ghantabun (Siam ), avant d ’avoir
pu prendre possession de son siège. (1 )
François Pottier jïg , M .-E ., 1 7 6 7 -1 7 9 2 .
Jean-Didier de Saint Martin
M .-E ., 1792-1 8 0 1 .
Bx Louis-Gabriel Dufresse
M .-E ., 180 1-1815.
Pierre Trenchant
M ,-E ., Coadjutiur 1 8 0 2 -1 8 0 6 .
Jean-Louis Florens |Jg, M .-E .,
«
1 8 0 6 -1 8 1 4 .
J.-A. Escodéca de la Boissonade |j|, M .-E . Provicaire 1815-1818.
Louis Fontana $|, M .-E ., 1 8 1 8 -1 8 3 8 .
Jacques-Léonard Pérocheau Bf,, M .-E ., 1 8 3 8 -1 8 5 6 .
2.
Vicariat Apostolique du Setchuen N .-O . 1856.
Jacques-Léonard Pérocheau B=, M .-E . 1 8 5 6 -1 8 6 1 .
Annet-Théophile Pinchon
, M . - E . , 1 8 6 1 -1 8 9 1 .
Marie-Julien Dunand
M .-E ., 1 8 9 3 -1 9 1 5 .
II.
PERSONNEL.
V icaire
Apostolique : S. G . Mgr Jacques-Victo? K o u c h o u s e
St Etienne, études secondaires à Verrières, entré aux
M .-E . en 1890, prêtre et parii pour le Setchuen en 1895, procureur
du Setchuen N .-O ., fut décoré par le gouvernement français et nommé
évêque d ’Egée ( 1 9 1 6 ) . Sacré à Tcheng-Tou, le 1er Octobre suivant
par Mgr de Guébriant assisté de Mgr Chouvellon c.t du P . Jean Bayon.
Résidence épiscopale : CheDgsu jfâ
zp. %
g ^
P rovicaires : MM. Alphonna-Marie-Berca;d Coudere
f
Joseph Bailly
^ f
P rocu reu r :
Emile-François Viret
^ f
ifl ^
Gd S ém inaire.
H opatch ang
«
( P. Penghsien Haiwotz )
$¡5 -J*
François Beauquis
^ f S upérieur
1, N o u v e lle s le t t r e s é d ifia n te s , V, 500.
n u
SECHUEX NORD-OUEST
H opatchang
« P etit Sém inaire
«
Chengtu,
Thomaa Yé
îîjg s P rofesssur
Amand-Alpb. Poisson ^ f S upérieur
( Penghsien ) François Kao
^ s P rofesseur
Pingankiao Cathé- Alp. Marie Bern. Coudere
f
G35
dnd»® S l î Z p S c Î i ^ * ® ® #
«
Couvent et Hôpital Auguste Flachère
Jules Dupuis
«
Itungkiao — îln]^
« Tungmenwai
«
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III. LES ΠUVRES DE LA MISSION ( 1 9 1 6 ) .
Depuis le début de la guerre, août 1914, le collège du Sacré-Cœur
au dû être fermé, par suite du départ des petits Frères de Marie appelés
sous les drapeaux.
Les deux pensionnats des Franciscaines Missionnaires de Marie ne
réalisent pas les espérances qu’on avait fondées sur eux. Celui qui a
été établi pour les chrétiennes végète avec 4 8 élèves ; le pensionnat
pour les païennes n ’a aucune é’ève. L ’engoûment des Chinois pour
l ’instruction des filles baisse d ’une façon constante depuis sa fondation
en 1911. Mais il est bien à croire que ce mouvement ne vienne à
renaître ; et alors nous serons prêu3 pour en profiter.
L ’orphelinat des garçons, à Sintou, n’a jamais été aussi prospère :
une centaine d ’enfants y étudient la religion, et y apprennent un
métier. Toutes les œuvres charitables, confiées aux Franciscaines mis­
sionnaires de Marie, sont en progrès : l'orphelinat des jeunes filles
compte 519 enfants, dont 200 environ sont confiées à des nourrices;
l’hôpital de la mission a 280 lit?, qui ont été constamment occupés
par les malades et par les blessés. Six religieuses, secondées p ir dix
infirmiers chinois chrétiens, y dépensent leurs forces et les trésors de
leur charité ; elles ont eu la joie de donner le baptême à 1 0 1 mourants
sur les 5. 538 malades qu’elles ont soignés. Au dispensaire, elles ont
eu la visite de plus de 30.000 malades ou infirmes.
L ’hospice des pauvres, situé en dehors de la porte du nord, modeste
arbrisseau planté par Mgr Pinchon, et qui déjà était sa consolation,
est devenu un grand arbre et donne des fruits en abondance. Il compte
217
SETCHUEN NORD-OUEST
174 lits; il a reçu 4.413 malade?, dont 1.065 ont été régénérés
par le baptême à l'article de la mort. ( C om pte-r. ndu de 1916 ).
VI.
i .
COMMUNAUTÉS RELIGIEUSES,
Franciscaines Missionnaires de Marie
Chengtu Pingankiao — Maison N . D. des Martyrs:— 6 Mai 1903.
Œ uvras : Hôpital : 4 classes— Dispensaire— Orphelinat ( 300 orphe­
lines ) — Enfants en nourrice ( 300 )— Crèche ( 4 0 ) — Pensionnat [ 40
élèves).
13 Religieuses européennes, 2 chinoises, 5 aspirantes.
Rev. Mère Marie de S1 Zacharie, Supérieure
2.
Chenglu. P> m enw ai— Maison de S-e H élène de la
Passion. 8 Juin 1906.
Œ uvres : Hôpital pour les pauvres d’hommes et de femmes.
Dispensaire— Catéchuménat
5 Religieuses européennes.
Rsv. Mère Marie délia Consuelo, Supérieure
2.
Orphelinat de garçons.
3.
Sintuhsien
( 120 orph. ) M. Iréiéa Ouâng, Directeur.
3.
Vierges indigènes.
Plus de G00, dont près de la m oitié enseignent.
V . FRUITS SPIRITUELS.
Nombre des Chrétiens
Baptêmes d’adultes.....
5 0.088
1.242
218
SETCHUEN NORD-OUEST
Prêtres Européens
............
« Chinois
.......
Séminaire: Latinistes
..............
«
Philosophes et Théologiens
36
48
54
46
........
Eglises et Chapelles..............................
96
D éfunts :
M r Léon Eousseau f âgé de 44 ans,
8 Août
42
f
7 Sept,
»
f 29 Sept.
50
»
f 14 Oct.
66
»
M r Léon Ginestet f
M r Mathias T ang S
M r Léon Léang
s
Mr Simon Tchâng s
»
59
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3 Mai
1917.
1917.
1917.
1917.
1918.
219
SETCHUEX ORIENTAL
II. VICARIAT APOST. DU SETCHUEN ORIENTAL. 1856.
( M issions-Etrangères de Paris ).
Chungking
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Chorgchow
Suiting
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Youyangtchow | f
Kouichow
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Shechuting
P o p u l a t i o n : 15 millions.— C h r é t i e n s : 47.889.
E tendue :
P ro po r t io n :
I.
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0
1 j 314.
HIÉRARCHIE.
Eugène-Jean-Claude Desflèches
M. E ., 1 8 5 6 -1 8 8 2 .
Paul-Eugène Coupât 0 , M. E ., 1 8 8 3 -1 8 9 0 .
Laurent Biettery g , M. E ., Adm inistrateur 1890-1891.
ir. PERSONNEL.
Vicaire Apostolique : S. G. Mgr Céìestin-Félix-Joseph C h o ü v e l l o n ,
f i l l |ÎJr M .-E ., né le 19 déc. 1849 à Usson, diocèse de Lyon.
Avant son épiscopat il exerça le ministère apostolique à Kiangtsinhien,
Siutingfou et Liangchanhion ( 1 8 7 4 -1 8 9 1 ). Nommé
Evêque de
Dansara et Vicaire Apostolique
le 25 sept.
1891,il futsacré le27
déc. suivant à Chungking.
Résidence Episcopale : Chungkingfu Ifi Jg $ f .
¿{Provicaires : MM. Urbain Claval $pj f
C hun gkin g jfj;|g
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Casimir Cacaud ^ f
1. Cathédrale
François Gourdon
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SETCHUEN ORIENTAL
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( Hôpital, paroisse européenne ).
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Joseph Han
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Silvin Houang
Barnabé Tchang
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109
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V . COMMUNAUTÉS & ŒUVBES
1. Frèrss Maristes.
Collège S i-P a u l (E co le n orm a le).
P . P. Subran, D irecteur,
Prèras Européans.........................
................ ...............................
.......................
3
Maîtres laïques
...................................................
.........
4
Elèves ........................ "...................................... ............ 60
— Le Collège SaiLo-Paul dola miss:on catholique vieLt de recevoir
du Bureau de l ’Instruction Publique notification de sa reconnaissance
officielle comme établissement d ’enseignement secondaire, avec couï3
primaire supérieur annexe, sous le nem de jf{ JI|
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Comme dans les écoles du gouvernement, la dui ée des études est de
ans pour le cours secondaire et de 3 ans pour le cours primaire
supérieur.
SËTCHÜfiX ORIENTAL
223
Les élèves sont admis chaque année pour les études primaires
supérieures et tous les deux ans pour les études secondaires.
Tout en adoptant le programme des écoles de gouvernement, le
Collège est préparatoire à l ’Université de Shanghai «l'A u rore». La
langue étrangère sera donc le français puisque les cours de cette
Université se font exclusivement en cette langue. Cependant un cours
d’anglais sera établi s’il y a un nombre suffisant d’élèves demandant à
étudier cette langue.
Las élèves qui voudront poursuivre leurs études dans cette Univer­
sité, jouiront d importantes faveurs spéciales.
Le Collège dispose de deux bourses pour « l ’Aurore » . Ces deux
bourses seront affectées aux deux élèves qui parmi les diplômés du
Collège auront donné entière satisfaction pour la conduite et le travail.
L9 R. P. Recteur enverra chaque année la matière des examens
d’admission à «l'Aurore» ; les élèves des autres écoles du Setchouan
pourront venir chaque année en juin, subir des examens au Collège
Saint-Paul.
C'est un effort louable de la centralisation de nos écoles de français
en Chine. Toutes les écoles tirent de ces mesures un avantage apprécia­
ble : les écoles secondaires parce qu’elles bénéficient de bourses à
l’Université l’Aurore, et que leurs élèves voient s'agrandir le but de
leurs études, et l ’Aurore parcequ’elle se prépare ainsi des élèves. ( E .d . c.)
2. Franciscaines Missionnaires de Marie.
C hungking.
Œ u v res: Hôpital européen et chinois— Dispensaire— Pensionnat.
R . M. Marie des Anges. Supérieure.
RR. MM. Marie de St Marc,
RR.SS. Marie de St Césaire-,
Marie de .St Lin,
Marie de Ste Berthe.
Marie d9 Ste Françoise Romaine, M . de S. Thaddéa, s
R . S. Marie de Ste Concorde.
M . de Ste Claire, s
Probanisbes chinoises .......... .................„ ..................
3
224
SËTCHUEN Ô ftîE N T lL
3.
Servantes du Sacré-Cœur ( 1 )
C hungking. Maison S te-T hérèse
Œ u v res: Congrégation de religieuses chinoises pour renseignement.
Professes
.............
9
Novices..............................
7
Probanistes.......................
8
Etablissements : Pensionnats pour jeunes filles à Chungking ( 30
élèves )— et à Yungchwan ( 68 élèves).
4.
Orphelinats.
A.
Chungking
Directrices chinoises..............
Orphelines dans l ’établissement...............
«
en nourrice
.................
2
75
119
B. Suiling
Directrice chinoise.
Orphelines
.........
........
1
8
C. F ucheou
Directrice chinoise.
..............................
Orphelines ..................
5.
1
12
Imprimerie de la Sto Famille
M. Emile Caron, D irecteur.
M . Paul Ly, R édacteur du journal « La, V érité » h eb d om a d a ire
qui a 1400 abonnés.
Ouvrages imprimés en chinois, latin, français, anglais,, etc., au
moins 100 .000 volumes par an.
1, Los Servantes riu Sacré Cœnr, The Good W o r k , déc, 1917, p. 23,
SETCHUEN ORIENTAL
225
V. FBTJITS SPIRITUELS. 1917.
Nombre de chrétiens ( 1915 ) ..........................
...............................................
Baptêmes d ’adultes
Prêtres Européens (1)......................... ..................._.................
«
Chinois.....................
Séminaire : Latinistes.......................
47 .8 8 9
2 .9 1 8
43
63
’
107
«
Philosophes et Théologiens ............
216 Ecoles de garçons : élèves
..............
38
4 .0 7 0
168
— de filles
«
H "
’ I Z 1 1 . . I Z !...
Ecoles reconnues par le Gouvernement ......
«
éléves
...............................
2 Hospices gratuits : malades..................................... ................
Chrétientés où se fait la mission .................
Eglises et chapelles ( solennellement bénites ) ...................
3 .355
3
190
1.20 9
380
170
D éfunts :
M. Joseph Houang igr, - ¡ - à l'hôpital de Chungking, le 23 Mai
1918, âgé de 62 ans.
M. Paul-François-Auguste Perrier $ j , M .-E ., -j- à Lausanne le
7 Sept. 1916, âgé de 46 ans.
M. Simon Podechard
M .-E .,
à Toulouse, le 7 Avril 1917,
âgé de 81 ans.
M. Jean Ly
-j- au Grand-Séminaire de Tze-Mou-Chan, le 8
Avril 1917, âgé de 34 ans.
M. Michel Tcheou Jjfj, ~ dans son église de St Michel ( ChungKing), le 28 Déc. 1 917, âgé de 68 ans.
1, S u r c e n o m b r e d e 43, i l fauL
en
re tra n ch e r 19 q u i lie tra v a ille n t pas,
p o u r c a u se de m o b ilis a tio n , s o it p o u r c a u s e d ’iu tirjn iL ’ .
15
soit
226
III.
SËTCHÜËN m é r i d i o n a l
VICARIAT APOST. DU SETCHUEN MÉRIDIONAL. 1860.
( M issions-Etrangères de P a r is).
E tendue :
P
Yungningtao ^ ^
i. e. les anc. préfectures de :
Suifu
*H‘| Jft Yungningting ^
Jfg
Luchow
j'IsÊ
Tzechow
^
;H»J
Kienlantao ^ ^ j | : i. e. les anc. préfectures de :
Kiatingfu
^
Meichow
/g
*H'|
Yachowfu
% Jfô ( les seules sous-préfectures de :
Yaanhsien
^
Mingshanhsien ¿g |1| |g|,
Yungkinghsien ^ 0 j p £ Lushanhien
ÜÊ tfj J|^
Kungchow
Jf3
*H>] ( Pukianghsien | j £ | |
seulement).
o p u l a t i o n ; 1 5 millions.— Chrétiens : 33.000.
P r o p o s it io n :
I.
Pierre-Marie Pichon
Jules Lepley
1 /
454.
HIÉRARCHIE.
M. E . , 1 8 6 0 -1 8 7 1 .
M . E ., 1 8 7 1 -1 8 8 6 .
II. PERSONNEL.
Vicaire Apostolique : S. G. Mgr Marc C h a t a g n o n , « $ ? ¡fÜ ^
M .-E ., né à Cellieu (L yon ) le 14 fév. 1839, miesionaire au Setchuen
Méridional en 1 8 6 3 ; fut curé de Suifou, supérieur du Séminaire,
curé de Yatchowfou, puis de Kiatingfou, provicaire et Supérieur de la
Mission par intérim, élu Evêque titulaire de Chers onèse, le 25 janvier
1887, il fut sacré le 24 avril suivant à Suifou.
CoacLjuteur; S. G. Marie-Pierre Fayolle, |?ij ^ |g M .-E ,, né à
227
SËTCHUËN MÉRIDIONAL
Duerne (L y o n ) le 25 avril 1865, missionnaire au Setchuen en 1889,
curé de Méchow en 1891, procureur en 1902, élu Evêque de Lampas
et Coadjuteur le 15 juillet 1909, sacré à Suifou Je. 24 oct. suivant
par Mgr Chatagnon dans l’église de N .-D . des Martyrs.
Résidence Episcopale : Suifu ^
[x]
Provicaires :MM. Antoine Moutot
f
Eugène Pierrel
f
P rocu reu r ;
Pierre Garrel î£ f
Sém inaire :
Auguste Scherrier
f
Benjamin Brctfce ££ f
Florimond Boissière J|[ f
Paulin Tarrisse ^ f
Probatorium :
Jean Bénezet ^ f, aum ônier
Hôpital Cath.
École des Catéchistes : Alexandre Baison
f
1. Suifu
S u if u
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f fi MM. Antoine Moutot
1 Cathédrale ¡ 3 ^
Benjamin Puech
Pierre Garrel
2. Eglise du S. Sacrement
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3. Eglise de N .-D . des Martyrs
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Hippolyte Chareyre
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Jean Baptiste Tchen
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MM. Nestor Renault
Jacques Ouang
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Eugène Petit
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Benoit Breuil
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André Masson
Joseph Le Breton
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229
SETCHUEN MÉRIDIONAL
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III.
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M. Jean Ly
( ¡ S Pukianghsien jff flC $£)
M issionnaires mobilisés :
MM. Delphin Sapin
Edouard Mansuy
C how anchen
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B| f
COMMUNAUTÉS RELIGIEUSES.
Franciscaines Missionnaires de Marie.
A.
S uifu .
Maison N.-D. de Consolation. 9 Avril 1903.
Œ u v res: Hôpital— Dispensaire— Pensionnat pour jeunes filles
Chrétiennes ( 4 9 élèves ).
R . M. Marie Félicie, S upérieure.
RR. MM. Marie-Gabriel c
R R . MM. Marie-Sylveria, ah
Marie-Pudenziana s
Marie-Genara, e
230
SETCHUEN MÉRIDIONAL
EE. MM. Marie-Anizia, ah
Marie de la Visitation, ah
2.
E . M. Marie-Agapito, i
K iatingfu.
Maison N .-D . des grâces. 22 Avril 1911.
Œ u v r e s : Dispensaire— Externat pour jeunes filles (4 4 élèves).
E . M. Marie Léona, S upérieure, c
EE. MM. Marie des SS. Apôtres, f EE. MM. Marie-Marc de B. f
Marie-Valère de J. f
Marie-Mélitta du S. E .
2.
Filles de la Doctrine chrétienne
Com m unauté chinoise établie à K iatin gfu .
Nombre des n ovices
III.
....................
....
17
FEÜITS SPIEITUELS. 1916.
Nombre de Chrétiens...........................................................
Baptêmes d ’adultes
........
Prêtres Européens ....................................................
«
Chinois .......................................
............... ..
Séminaire: latinistes ..............................
«
Philosophes et Théologiens ........
_.......
Paroisses...............
Oratoires^
........
Eglises et Chapelles............................................
_J...........
33 .0 0 0
1.683
36
18
70
18
35
52
76
D éfunte :
Eév*. Mère Marie-Samuel, française, Franciscaine Missionnaire de
Marie, décédée à Kiatingfu, dans sa 3 3 e année d'âge et sa 13e de
séjour en Chine.
SETCHUEN MÉRIDIONAL
231
Au Setchuen Méridional, la situation normale depuis la Révolution
de 1911, c ’est la guerre civile et la piraterie. Villes prises et reprises,
villages rançonné?, campagne pillée par des bandes de brigands ou de
soldtas ; souvent c'est tout un. Tel est le régime sous lequel nous vivons.
Da pacem Domine !
— La situation religieuse et politique au Sutchuen. Lettre de Mgr
ChatagQDn. Annales de la Proagaiion de la F oi. 1917. pp. 8 7 -9 0 .
Avec photographie de la cathédrale de Suifou p. 87.
MHMH
232
KÏENTCHANG
IV. VIC. APOST. DU KÏENTCHANG. 1910.
( M issions-Etrangères de Paris ).
E tendue
: Ningyuanfu ^ js^ j£f et Tsingkisien
2 millions.— C h r é t i e n s : 8 .8 0 0 .
P r o p o r t i o n : 1 j 270.
P o p u l a t io n :
I.
HIERARCHIE.
J.-B . M. Budes de Guébriant f t , M .-E ., 1 9 1 0 -1 9 1 7 .
II. PERSONNEL.
Vicaire A postoliqu e: S. G. Mgr Joseph Bourgain ||
M .-E .
Originaire du diocèse de Arras ( 1872), arrivé en Chine en 1896,
ancien Provicaire, il a été élu Vicaire Apostolique du Kientchang, par
décret de la Propagande le 13 Mars 1918 et Evêque titulaire d’Archélais par décret de la Consistoriale le 4 Avril suivant.
Résidence E piscopale: Ningyuanfu ^ j g
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N in g y u a n f u ^
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Charles Grosjean -jf f mobilisé
E. Le Bouett6 w , $é m
222
Louis Boutin
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Maurice Valtat n . n & t
842
Pierre Tong
728
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231
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486
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1.083
684
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1.041
^
III. FRUITS SPIRITUELS. 1917.
Nombre de Chrétiens.......................................
Baptêmes d’adultes......................................................................
Prêtres Européens
......................
« Chinois
.......................................
Séminaire : Latinistes
............................................. .......
«
Philosophes et Théologiens.....................................
Eglises et Chapelles ........
8.8 0 0
1.228
15
3
39
3
48
234
KOUITCHEOU
Y. VICARIAT APOST. DU KOUITCHEOU. 1846.
( M issions-Etrangères de Paris ).
E tendue
: Toute la province du Kouitchow j|- ijfj.
9 millions.— C a t h o l i q u e s : 3 4 .0 3 4 .
P o p u l a t io n ;
P r o p o r t io n :
I.
1 / 264.
HIERARCHIE.
Charles Turcotti
S. J ., (n e fu t pas sa cré) 1 7 0 1 -1 7 0 6 .
Claude de Visdelou |?|J, S. J., (n e pu t résider ) 1 7 0 8 -1 7 3 7 .
De 1721 à 1849 les Vicaires Apostoliques du Setchuen sont
Adm inistrateurs du Kouitcheou.
Etienne-Raymond Albrand g , M. E ., 1849-1853.
Paul-Hubert Perny g , M. E ., A dm inistrateur, 1 8 5 3 -1 8 6 0 .
Louis-Simon Faurie j|fj, M. E ., 1 8 6 0 -1 8 7 1 .
Eugène-François Lions
M. E ., 1 8 7 1 -1 8 8 7 .
François-Mathurin Guichard JJ,, M . E ., 1 8 8 7 -1 9 1 3 .
II. PERSONNEL.
Vicaire Apostolique : S. G , Mgr François-Lazare S e g u i n
Jg.
M .-E ., né à Ménessaire (Côte d ’Or ), le 16 fév. 1868, ordonné prêtre
le 3 juillet 1891, il quitta Paris le 31 août suivant et arriva à Kouiyang
le 1er janv. 1893, Deux ans vicaire de l’église quasi-cathédrale de
St Joseph à Kouiyang, puis trois ans curé de Lopié et de Hoangkochou, nommé professeur ( 1899 ) puis supérieur du Petit Séminaire de
Lou-tchong-koan, le 23 fév. 1907, il fut élu Coadjuteur avec le titre
d’évêque de Pinara et sacré par Mgr Guichard assisté de Mgr Chouvellon, le 6 oct. de la même année, dans l'église de St Joseph. Il succède
depuis le 21 oct. 1913.
KOUITCHEOU
235
Résidence épiscopale : Kouiyang # f|^ J^1 £3 *{Provicaire : M, Jean-Benoît Terrât ^ f
P rocureur : M . Louis Palissier
Secrétaire : M. J .-B . Chanticlair jSJi f
1. Grd. Sém inaire : M . Henri Fayet ^V. f, Recteur
MM . Sylvain Bras jjf] f
2. Pet, Séminaire :
Eugène Grimarâ
f, R ecteur
Georges Ruauli g f
Job Tsin
s
3. P roba loriu m :
Germain Gros g , f, R ecteur
Fs-Xav. Kao ^ s
Jn-B . Kao jej g
Id. Hin-Y-Fou
Gustave Villiate
f
4. Ecole des Catéchistes : Jn-Rollin Chaffanjon <Jti f
5. Ecole des V ierg es: Emile Cousin Jjg f
6. Hôpital chinois
Alphonse Darris
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1. Région de Koui-Yang.
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Jean-Benoit Terrât
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7. Malades eu France ou à Hong-Kong :
MM. François-Xavier Cuq. ^ f
Louis-Victor Brunei ffjj f
Justin Vion ^ f
Joseph Champeyrol fq] f
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185
157
955
685
116
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k ô u ît c h ë o ü
MM. Jean Larrart :
Joseph Béranger :
Jean Larregain :
III.
mobilisé
«
«
REVUE DES OEUVRES DE LA MISSION.
Le sém inaire compte 28 élèves, 29 au petit, 32 à l'école chinoise
préparatoire, et une douzaine à l ’école dioï. Les premiers élèves de
cette dernière, fondée jadis grâce à la générosité de M. Lesserteur, ont
été envoyés cett9 année par M. Williatte leur supérieur à notre petit
séminaire, où ils étudient avec les élèves chinois.
— Notre école de catéchistes continue sous la paternelle direc­
tion de M. Chaffanjon à nous donner toule satisfaction.
— Notre petit hôpital, qui certes a une bien chétive apparence, est
surtout le refuge des malades pauvres ; 8 4 y ont reçu le baptême à
l'article de la mort. (C o m p te-ren d u ).
IV .
FRUITS SPIRITUELS. 1917.
Nombre de Chrétiens ................. .................. ............. ...
Baptêmes d ’adultes
....
_..............................
Prêtres Européens .......................................................
«
Chinois.............................................. .... ..............
Séminaire: Latinistes
....... ............. ............................
«
Philosophes et Théologiens
................
Eglises et Chapelles
................................... ........
34.034
1.097
52
19
76
48
132
Prêtres défunts :
MM. Joseph-Marie Motel, mobilisé en Août 1 9 1 4 ; rappelé en
France en Février 1915 ; mort ds la typhoïde à l ’Hôpital de
Viiry-le-François (M arne), le 13 Septembre 1 9 1 5 .— Né en
1880 dans l'Ille et Vilaine; Missionnaire au Kouy-tchéou
depuis 1903,
k ô u ît c h ë o u
239
— M. Vincent Roux jj l , né le 25 Décembre 1840, dans la LoireInférieure, ancien Zouave Pontifical, missionnaire au Kouy-Tcheou
depuis 1869 ; installé à Tchén-lin, il ne changea jamais de district ; son
district fut plusieurs fois subdivisé, il mourut à Tchén-lin le 25 Décem­
bre 1917.
— Une âme d’apôtre ( M. Motel ). Lettre de M. G. Ruault. Mis­
sions Catholiques. 1917. p. 4 4 5 -4 4 8 . avec portrait.
— Lattre de M. Drouhot : acte de brigandage. Ibid, p. 449.
240
YÜX-NÂN
VI. VICARIAT APOSTOLIQUE DU YUN-NAN. 1840.
( M issions-Etrangères de P aris).
E tendue : Touta la province du Yün-Nan f i j
m m m
sauf Weysiting
qui dépend du Thibet.
P o p u l a t io n : 8 m illions.— C at h o liq u e s : 1 7 . 7 1 4 .
I.
HIERARCHIE.
Joseph Ponsot i*£ M. E ., 1 840-1880.
Joseph-Marie Chauveau ■}*, M. E ., C oadjuteur, 1850-1 8 6 4 .
Jean-Joseph Fenouil
M. E ., 1 8 8 1 -1 9 0 7 .
Joseph-Claude Excoffier
, M. E ., C oadjuteur, 1 8 9 5 -1 9 0 7 .
Edouard-Ernest Maire
, M .-E . P rovicaire, 1907.
II. PERSONNEL.
Vicaire Apostolique : S. G . Mgr Charles-Marie-Félix de G oros^ H., M .-E ., né à S. Vincent-de-Tyrosse (diocèse d ’Aire),
le 6octi. 1860, entré auséminaire des M .-E .
le 13 sept. 1884,
prêtre le 19mai 1883, études à Laressore,à Issy ( 1 0 7 8 )
et au
Séminaire français à Rome (1 8 8 0 ), docteur en théologie, parti pour le
Yünnan le 7 oet. 1885, nommé év. d’Aila et vie. ap. le 10 déc.
tarzu
1907, sacré à Hanoï le 29 mars 1908.
Résidence Episcopale : Yunan-sen g
. g]
Y unnanfu f f
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MM. Francis Ducloux ||, f, Provicaire
[ 3 *Ü- Sâ
Camille Leparoux
f, P rocu reu r
Marc Mey
s, Supér. P t Séminaire
Antoine Ly
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Jacques Hiong
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241
Y U N -N A N
Y u n n a n fu
MM. Jean Sen
François Ly
André Tchen
Simon Tay
Claude Bailly
M i t s a o j f c |ffi
O.-M .-Jh Letourmy
Sa n pé fo u
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Ed-M . Durieu
Y ow eong — ^
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Joseph Souvria
T ou d za
Joseph Eossillon
H a iy f $ g ,
Hippolyte Badie
L o ü M EYI
^
Cl.-H . Maire
M engtze |
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Fs-J.-M . Bougault
L o u t o u e e fl|| |f[$ } f c
Aug.-Jh Salvat
Y u ngpé jfc J£ g
Dieudonté
Piton
Y angpy É
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K i Jh-Eug. Guilbaud
PlEN K IO jj* ^
Fs-Ad, Degenève
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S h a o t u n g f ü n g i l ^ f K ! ï f - Aug 0 . Fortin
Paul Duffau
P a e u l g a y P/\ ü% ^
TiE N PA TE O U f_g jQ g H
Jh-Marie Guyomard
F u k w a n t s e n g|J ^
ÎS L .-J .-P . Destaillats
Tunghai
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16
YÜN-NAN
Mobilisés :
MM. Abel Dechamps $§
Henri Bois j$£
MM. Adolphe Eichel |pf
Alexis Bergougnoux
m . COMMUNAUTÉS RELIGIEUSES.
1 , Sœurs de S. Paul de Chartres
Πuvres : Dispensaire.
Religieuses
......
5
2. Institut de Vierges Chinoises
Vierges en district ....................
Novices.......................
IV .
63
23
FRUITS SPIRITUELS. 1917.
17.714
Nombre de chrétiens
.................
„...... ................................
10.588
Catéchumènes ..................................................................
29
Prêtres : Européens......................................... ................
17
«
Chinois
........... ............... ............. ....... ....
36
Séminaire : Latinistes
...... ................. .......... ........
3
«
Théologiens ( à Pinang ) ............. .... ............
70
Ecoles: de Garçons
...........................
.............
35
«
de Filles.................. .... ................. .....................
157
Orphelinats ( 19) : orphelines....
..................... .
63
Vierges chinoises ..............................................................
136
Eglises et Chapelles...........................................................
D éfunts :
M. Paul-Félix Vial
M .-E ., f le 7 Déc. 1 917, à l'âge de 63
ans. En mission depuis 1879, M. Vial consacra ses 38 années d'apos-
YUN-NAN
243
tolat continu à l’évangélisation des tribus aborigènes de Yunnan. H créa
lui-même un alphabet pour les Lolos qui n ’avaient pas de langue écrite,
et publia une brochure et des articles fort intéressants sur l’histoire, la
religion, les mœurs et la langue de ces tribus. Cf. Missions Catholi­
ques. 1917. L'Ecole en Chine, Oct. 1916, p. 85.
M. Jean Cheu f i , âgé de 42 ans, massacré par les pirates le 4
Mars 1918.
M. Paul Ngneou
, prêtre chinois, tué dans une chûia de cheval,
le 23 Avril 1918, à l'âge de 37 ans.
Troubles au Yunnan. Lettre da Mgr de Gorostarzu.
Gathol. 1917, p. 4 61.
Missions
244
THIBET
VII.
VICARIAT APOSTOLIQUE DU THIBET. 1846.
( M issions-Etrangères de Paris ).
E tendue
: Le Thibet en entier ] g |jg.
Tatsienlou ÿj“
^
du Setchuen.
P o p u l a t io n
Weisiting
: 4 millions.—
m
P r o p o r t io n :
I.
M
du Yünnan.
: 3.7 3 9 .
1 j 1.070.
C a t h o l iq u e s
HIÉRARCHIE.
Julien Rabin, M .-E . P réfet in térim aire, 1 8 4 9 -1 8 5 2 .
Nicolas-Michel Krick, M .-E ., P réfet intérim aire, 1 8 5 2 -1 8 5 4 .
Charles-Alexis Renou J|, M .-E ., P réfet apostolique, 1 851-1863.
Jacques-Lêon-Thomine Desmazures
M .-E ., 1 8 5 7 -1 8 6 4 .
Joseph-Marie Chauveau "j*, M .-E ., 1864-1877.
Félix Biet, M .-E .
1878-1901.
II. PERSONNEL.
Vicaire Apostolique : S.
G. Mgr
Pierre-Philippe
G ir a u d e a u
fi l Ü » M - E -> né à s - Marc-de-Contais (Nantes), le 29 juin
1876, missionnaire au Thibet ( 1 8 7 8 ) , provicaire, puis administrateur
(1 8 9 6 1 , est nommé év. de Tiniade et ooadjuteur de Mgr Biet le 15
février 1897, et sacré à 'Suifou par Mgr Chatagnon le 12 déc. 1897,
succède le 27 sept. 1901.
Résidence épiscopale : Khanting ( anc. Tatsienlou) ptjjlf jfiffi Ex?
Prom caire : MM. Paul-Célestin Grandjean
f
Sylvain-Pierre Valentin
f
P ro cu r eu r:
P .-C . Grandjean
245
THIBET
1 , Marches Thibétaines
MM. François Goré
f
384
Vioceni Ly
dg g, D ir.d u S ém in .
Tèlesph. Hiong jjjë s D ir. Ecole Ca fée h.
L uting C hapa
g Auguste Graton
466
X i
Antoine Léard
190
«
L e n tzy
i j f K1
220
« Mosymien J@ ® ® Emile Monbeig
89
T aofu ^ £ £
Joseph Davenas
39 f
25
Pierre Alric
L o u h o K é a k u lo n g 1 Ê M K
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Tanpa
( g ] Khangting) Jean-Baptiste Charrier ^
f
65
K h a n g tin g [ 5
4*
mjii m &
M ongkong § |
)
I e n t s in
«
g
(XI
Pagan
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f
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Batang) Léon Tintet
Yerkalo) Victor Nussbaum,
g
20
als
226
Jules-CésarVan Elslande ^ f
Sylvain Valentin
Jean-Baptiste Ouvrard f c î
Annet Genestier
« f
270
596
350
379
2. Missions de la frontière du Yunnan.
W eisi
If
Ü I® E3
Tseku
Péhalo
Kionatang •
3. British Boothan.
250
207
M a b ia -B asti ( g Dardjeeling) Jean-Marie Hervagault
P adong ( g j Dardjeeling )
Moriniaux
Missionnaires absents :
MM. Léon Durel
Paul Ménard
François Doublet
Jules Villeséche
Alphonse Vignal
f Mobilisé
f
«
|
« f
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f
f
«
Malade F r .
lm V- H g -K g
246
THIBET
IE . COMMUNAUTÉ RELIGIEUSE.
Franciscaines Missionnaires de Marie
K hang-ting Sze. |jg J|J j^ %
Œ uvres : Ecole de formation des Vierges — Orphelinat— Hôpitaux—
Dispensaire.
RR. MM. M.-Mathie de Nazzarei, f Supérieure
M .-de Se Rose de V. b
R R . SS. M .-de Se Céline f
M .-du Bx Luchesio f
M .-de la Be Jeanne de Signa au
M.-Glimpia di Gesù i
IV . FRUITS SPIRITUELS. 1917.
Nombre de chrétiens..................
_........................
Baptêmes d'adultes
.........................
_...
«
d enfanta de Chrétiens
........................
«
d'enfants de païens
.........
Confessions annuelles .....................
;.... .........
«
de dévotion ......................
Communions annuelles
......
_.................
«
de dévotion
.....
Confirmations ...............
Mariages bénite .............................
Prêtres Européens .....
«
Chinois
...............
Séminaires : Latinistes..............
«
Philosophes et Théologiens (e n probation)...
Noviciat de Vierges chinoises 1 : élèves ......
Ecole de Catéchistes : élèves.............. ......................
3.739
127
154
118
2.099
17.466
2 .045
26 .5 3 5
276
42
17
2
6
3
5
9
THIBET
Ecoles 3 0 : Elèves........................
Ecole secondaire 1 : E lèves ..................
Hospice 1 : Vieillards
.......................... .... ........ .......... ...
......
Hôpital: Malades soignés
Dispensaire : Malades soignés
.....
_.......
Pharmacies
...............
Orphelinat 4 : orphelines
............. ...................... .... .........
Eglises et chapelles ..............
....................
247
367
90
19
229
2 1 .7 2 6
18
19
18
Lettre de laüêv. Marie de S. Zacharie. Au paya des lamas. Missions
Catholiques. 8 ,1 5 ,2 2 et 29 juin 1917.
248
FOUKIEN NORD
V I.— 5ème gégiou ftdésiaslique.
I.
VICARIAT APOSTOLIQUE DU FOUKIKS NORD. 1696.
( Dominicains ‘E spagnols )•
: Footchow
i}>}>J ^
Tintchow
Rienning
M
Shaowou
^
Yenping
££ 2 p . jfFouning
P o p u l a t i o n : 17 millions.— C h r é t i e n s : 4 9,472
E tendue
P r o p o r tio n :
1 j
¿H«] $ f .
g ; Jft-.
^
Jfô.
282
I. H IÉ E ARCHIE.
Pierre-Marie de la Motte-Lambert, M .-E., Administrateur^
1662.
François Pallu, M .-E ., Adm inistrateur, 1 6 8 0 -1 6 8 4 .
Charles Maigrot ( e n chin. Yentang), M .-E ., 1684-1708.
Magin Ventallol. (N e fu t pas sacré ) 0 . P . B|, 1 708-1730.
Bx Pierre-Martyr Sanz, £ j, 0 . P ., 1 7 3 0 -1 7 4 7 .
Pierre-Eusèbe-Fernand Oscot 0 , O. P ., Coadjuteur, 1738-1743.
Bx François Serrano ¡g|, 0 . P ., 1748.
François Pallas -fc, O. P ., 1 7 5 3 -1 7 7 8 .
Joseph Calvo gp, O. P ., 1 7 8 1 -1 8 1 2 .
Roch Carpena Diaz m , O. P ., 1 8 1 2 -1 8 4 9 .
Thomas Sala
O. P ., Coadjuteur, 1820-1829.
Thomas Badia gg , O. P ., 1842-1844.
Michel Calderon jef, O. P ., 1 8 4 0 -1 8 8 3 .
Justin Aguilar jjgj, O. P ., Coadjuteur s, 1 8 5 1 -1 8 6 5 .
Vincent-Ferrier Carreras
C oadjuteur, O. P ., 1866-1 8 6 7 .
249
FOUKIEN NORD
Thomas-Marie Gentili ajS, 0 . P ., Coadjuteur , 1 8 6 8 -1 8 8 4 ,
Salvator Masot $j£, 0 . P . , 1 88 4-19 11 .
II.
PERSONNEL.
Vicaire Apostolique : S. G. Mgr François A g u ir r k ^jc & £pi
O .P ., né à Elgoibar, Guipuzcoa (Espagne), le 22 février 1863, il
entra dans l’ordre de S. Dominique le 13 sept. 1879, prononça ses
vœux simples à Ocanal, le 14 sept, 1880, et ses vœux solennels à
Avila le 14 sept. 1 883. Prêtre le 24 avril 1887, il arriva à Foutchow
le 21 déc. suivant, fut nommé vicaire provincial le 31 mai 1910, et élu
évêque de Botrys et Vicaire Apostolique le 13 déc. 1911. Il fut sacré à
Bui-chu ( TonMn central ) le 16 juin 1912.
Résidence épiscopale: Fansunpu. Foochow
^ . jjjg jJ>[>|
F an su n pu .
RR. PP. Acisclo Llanos g J Ü e V ie. P rov.
( Foochow
si* sgj )
François Valencia
a P rocureur
Severiano Alonso
e Secrétaire
Dominique Kiang
s 3.42 0 X .
Jacques Garcia
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Vincent Kiarg
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Pierre Wong
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L ie n k o n g £ g i t ¡ Ü S
Alvaro de la Iglesia ^
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Cayo Franco
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Augustin Andrés
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250
FOUKIEN NORD
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1.740
1.181
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Séminaire
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François Pages
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Dominique Arecio
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François Martin 5f![jl|J|§i e
1.054
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2
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Silvestre Garcia Ì f c S -# e
François Broch » 9 1 e 3.610
Dominique Lao f i l i t i s
Pierre Kouo
t M k ì È * 1.535
Eladius Lorenzo n m w e 1.640
Pierre Houng
601
Ǥ Wl s
Jean Colom
870
«£ S & e
FaustinEodriguezj§ft£i}|| e
130
Maximin Alonso
e
551
Pierre Quinones
259
Emilien Berlana
e
285
118
N.
José Masip
e
296
250
Jaime Martin
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438
Jourdain H i m io v e n ^ ^ ^ g
E . Peltzer
g
470
469
W . Woltz
1&{MM g
251
FOUKIEN NORD
III.
COMMUNAUTÉS RELIGIEUSES.
1.
Sœurs de St Dominique.
A . Orphelinat de Foochow jpg iH>J
Religieuses.......................
fi
Orphelines .........
202
B .— Orphelinat de Nguchon.
3
Religieuses.................. „...
Orphelines....................... 202
2.
Sœurs de S. Paul de Chartres.
A .— Orphelinat de Mamoi B| J|
Religieuses
Orphelines
B.
Orphelinat de Kesen.
Religieuses
Orphelines
IV.
..............
8
.........
155
.....
........
2
126
FRUITS SPIRITUELS. 1917.
Nombre de Chrétiens ..................................
Prêtres Européens............................
38
«
Chinois
...... .......... ....................... ..................... 18 ‘
Religieux laïques....................................
Séminaristes en Philosophie..................
Baptêmes d'enfants chrétiens
............
;............
—
d ’adultes
.......
—
d ’enfants païens moribonds
..........
Collège S. Dominique : enseignement secondaire :
Professeurs Dominicains.................
4 9 .4 7 2
2
17
1.752
580
4.398
5
252
FOUKIEN NORD
—
Chinois................... ....... .........
Nombre d ’élèves
.................
_........
Ecole Normale ( fondée en 1 9 1 8 ). Elèves :
.............. ........
Ecole de Catéchistes à Tingchioufou ; « :_ .............
Ecoles de Garçons : 95.
« :.........
«
: ...............
645
4
3
„
4
.
«
« Filles :
30.
Ateliers............................
Ouvroirs _...........
_........ .....
Pharmacies .............................
Imprimerie (fondée en 1 916) .......
Eglises
.............................
Chapelles..................
16
160
15
8
2.357
_........
1
71
107
D éfunts :
M. Matthieu Sin ^
né à
jjig £ jg^ ( 1880 ), *j- le 10
Déc. 1916 à T*
M. Dominique Lo ^
né à ^ $ j. f g
jg$ ( 1 8 5 4 ), f à
Foochow
jH»J le 24 Sept. 1917.
Lettre de Sœur Donatienne sur l ’Orphelinat de Ste Colombe. Mis­
sions Catholiques. 1917. p. 425.
L'Infanticide en Chine. Lettre de Mgr Aguirre. Missions Catholi­
ques. 1917. p. 193.
L ’Infanticide au Foukien, par Mgr Aguirre. Annales de la Propa­
gation de la F oi. 1917. p. 2 07.
AMOŸ
II. VICARIAT APOSTOLIQUE D’AMOY. 1883.
( Dominicains Espagnols ).
: Tsuenchow
7^ W f Lung-Yen
Changchow ^ >H>J jfô Yungchoun
Shinghoa
J$1 «f£ $ f.
P o p u l a t i o n : 8 .5 0 0 .0 0 0 .— C h r é t i e n s 10.932
E tendue
P r o p o r t io n
f| ü {ffl.
^ ^ ÿf|.
: 1 / 700
I. HIERARCHIE.
André Chinchon
O. P ., 1 8 8 3 -1 8 9 2 .
Ignace Ibanez $ g , O. P ., 1893.
Etienne Sanchez de las Heras Jifj, O. P ., 1 8 0 5 -1 8 9 6 .
Alexandre Canal ^g, O. P .. 1898.
Isidore-Clément Guiderez i§pz, O . P ., 1 8 9 9 -1 0 1 5 .
H.
PERSONNEL.
Vicaire A postolique: S. G. Mgr Emmanuel Prat |g
O* P.»
né à Batet (diocèse de Gérone) le 6 Octobre 1873, entra chez
le3 Frères Prêcheurs le 9 Déc. 1888, fut ordonné prêtre à Manille
le 18 Septembre 1897, arriva à Formose le 11 Février 1898,
fut chargé de l'école des Catéchistes pendant 11 ans, et remplit deux
fois la charge de Provincial à Formose. Elu évêque de Macter et Vicaire
Apostolique le 27 Janvier 1916, il fut sacré le 18 Octobre suivant, à
Changchow ^ *H*1 par Mgr Aguirre, assisté de NN , SB. Munagorri
(Tonkin C. ) et Gordalira ( Tonkin N . ).
Résidence Episcopale : Amoy ]|| fjj gç] ?[- Éâ
Provicaire
; R . P . Edouard Martinez H ? e
254
AMOY
M ffl IxJ & gig E E .P P . Arranz faj,
A moy
£
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A nhai ¿ g
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J.
J.
P.
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Procureur
Sanchez
Guan-cheng
Moya
Garcia
Duque
Vails
Ibanez
J .-B . Tieo
E . Eamos
I. Gonzalez
A. Vigil
Joseph Yeng-chun
Joseph Sieng-ji
J. Ramos
M. Eodriguez
J. Ormachea
D . Palau
J. V . Blasco
J. Giralt
J.-B . Ly-tiong
J. Garcia
E . Mait’.nez
I. Barba
Pierre Ke-tiiau
Aug. Khong-kho
Dominiq. Ui-chun
Vincent Tieng-sieng
C. Hernandez
D. de Miguel
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126
7
195
49
498
1.583
941
1.043
1.153
610
167
75
4
96
36
23
304
816
795
61
154
258
865
391
18
137
2
151
25
255
d 'a m o y
n i . COMMUNAUTÉS RELIGIEU SES.
i . Dominicains : l Ecole Secondaire du premier et du second Degré
à Chuanchowfou.
Européennes
Philippines,
I
..............
.....
Indigènes .........
Au-pôan
«
Amoy : Orphelinat : Personnel
........ «
Kàng-bôe
«
«
Hing-hoa
«
«
Pin-hài
«
«
Enfants en nourice :
.............................................
3. Sœurs de St. Paul de j Européennes
Chartres
(Indigènes
4. Sœurs du
..................
.........
6 ]
5 i
19
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52
36
13
22
124
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Tiers-Ordre i J
..
séculier de j 1 Couvent-nomm* pour j
St Dominique (
« “ éshKteB femmes- 1
Communautés de Vierges indigènes 6 : Personnel _....................... .
Catéchistes indigènes ( hommes et femmes travaillant à la
conversion des infidèles)
...............................
Catéchistes indigènes ( hommes et femmes chargés de
l'instruction religieuse dans les anciennes chrétientés )
Baptiseuses ambulantes ..................
57
)
38
18
113
256
AMÔY
IV .
FRUITS SPIRITUELS. 1918.
Nombre da chrétiens ( 1 ) ................
Baptêmes : Adultes .......................
„
Baptêmes: Enfants de Chrétiens..,......... ..............
«
Enfants de païen« in art. m o r t . ....................
Catéchumènes ...............
Prêtres Espagnols 0 . P ................................................
«
Chinois .......
„........
Séminaire: Théologiens ......................._....................................
Ecoles de Garçons 34 : élèves
............................
«
Pilles
18:
« .... ................... .....................
Ecoles de Catéchi&uas.......................
„..........
Orphelinats
...................................................
Hôpital (e n construction ) .....
Résidences
.............
Chrétientés.......................
Eglises & chapelles bénites .........
Oratoires
......................................
10.932
240
388
567
4,106
21
9
6
1. 6 55
4
4
1
30
89
33
86
1. La population Catholique estestimée atteindre 12.000 âmes,
en y comprenant un millier denéophytes baptisés aux Philippines et
une trentaine de Macaïstes et de Japonais.
La population ProtesLante du vicariat est d’environ 5.000 adeptes.
257
CANTON
III.
VICARIAT APOSTOLIQUE DE CAHTON- 1858.
( M issions-Etrangères de Paris ).
Siangchan
Sin-An
i
jjj,
et les lies
de San-Shoui ^
ChaotsÎDgfu
HÉ J5
Shaotchowfu
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o p u l a t i o n ; 20 millions.— C a t h o l i q u e s : 31.643.
P r o p o r t io n
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; 1 / 480.
HIERARCHIE.
P réfectu re Apostolique du K ouangtoung. 4858.
Philippe-François-Zéphyrin Guillemin {J£j, M .-E ., 1 8 5 3 -1 8 8 6 .
Auguste Chausse $|3, M .-E ., 1 8 8 6 -1 9 0 0 .
Jean-Marie Mérel
M . - E 1 9 0 1 -1 9 1 4 .
2, Vicariat Apostol. de Canton. 19lk.
M . Antoine Fourquet
M .-E . Provicaire 1 9 1 4 -1 8 1 5 .
Mgr Adolphe Rayssac J|, M .-E .; Adm inistrateur, 1 9 1 5 -1 9 1 7 .
il
258
CANTON
II. PERSONNEL.
Vicaire A p ostoliqu e: S. G. Mgr Jean-Baptiste B u d e s d e Guéf f r i M .-E ., né à Paris le 11 Août 1860, entré aux
Missions-Etrangères le 14 Sept. 1883, ordonné prêtre le 5 Juill. 1885,
missionnaire au Setchuen Méridonal la même année, puis provicaire
de cette Mission, il fut nommé évêque d'Euré9 ( Euroeensis ) et premier
Vicaire Apostolique du Kien-tchang le 10 Août 1910, et sacré à Suifou
le 20 Nov. suivant par Mgr Chouvellon. Le 28 Avril 1916 un décret
de la Propagande le transféra sur le siège de Canton, dont il prit pos­
session effective le 12 Février 1917.
Résidence Episcopate : Canton J| ift)
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b r ia n t f t
1. Kwongchau
: ( Nam-Hoi ' * « » # «• ç
1. Cathédrale
MM. L . Yeung
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2. Séminaire C,nn
3. Collège S. C.
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1 .1 6 9 X .
icanton A. Fabre
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N. -
4. Couvent
5. Orphelinat
6. Asile des Vieillards
7. Shameen
8. Saishan
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Ho-nam
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Fr. Paschal
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Mère Marie de Loyola
12 Sœurs de 11m. C. (Canada)
27 sœurs chin, de 11m. C.
C. Pradel
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Mère Agnès ( 8 P. S. des Pauvres)
P . Pradel
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A. Gautier
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259
CANTON
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Grisel (malade) f ftfx ïlf
M. Sapin « iJJ[$
J.Fouque (m ob.) /¡iM^rf&
Ch. Bourdin «
Ch. Favreau «
III.
COMMUNAUTÉS RELIGIEUSES,
i . Petits Frères de Marie
Collège Français du Sacré-Cœur.
Canton.
R. P . N ,.., M .-E . D irecteur.
RR. FF. Pascal-Louis
( Guillaume-Antoine Pierrefeu ), f
Marie-Angelin ( Joseph-Jean Jacquier ) f
Jean-Philomène ( Louis-Lucien Fesselet ) f
Marcel-Albert
(Marcel Saulnier ) f
2.
Petites Sœurs des Pauvres. 1914.
Canton.
Vieillards entretenus : 30.— Nombre des religieuses : 8.
3.
Sœurs de l’Imm. Conc. d’Outremont (Canada).
A.
Religieuses
Couvent de Canton
............
12
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411
262
CANTON
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B . Lazaret de S hek-L ung
Religieuses.....................
4
L épreux.......................... 700
4. Sœurs de S. Paul de Chartres
Religieuses : Pak-Hoi, 4 . — Hoi-Nan : 3 .— Tung-Hing: 3.
5. Sœurs de l'Imm. Conception
Religieuses....................
Postulantes.....................
(indigènes ).
27
8
IV . D E U X NOUVELLES MISSIONS AU KW ANTUNG.
L'année 1917 a été une année mémorable pour le catholicisme au
Kwangtung. Sur un simple désir de Rome, le 21 Déc. de cette année,
S. G. Mgr de Guébriant, Vicaire Apostolique de Canton, et le P . Versiglia, délégué du Supérieur Général des Salésiens, signaient un contrat
agréant la Société Salésienne au Kwangtung, à l ’effet d ’y constituer
une mission autonome dans l’avenir, mais en attendant sous la houlette
du V. A. de Canton. Par le dit contrat, Canton consent et les Salésiens
acceptent la cession des 11 sous-préfectures formant le Ling-Nam-Tao
*
m s i à la bordure du Hounan et du Kiangsi.
Le 25 Dés. 1917 un contrat semblable était signé entre le V. A.
de Canton et le Rév. P . Walsh, sup. des M. E . américaines de Maryknoll, cédant à celui-ci, sous réserve de l’approbation du St Siège,
au-delà du diccèse de Macao et en lisière des 4 préfectures occidentales
du Kwangtung, les 4 districts de Yeung-Kong, Tong-On, Lo-Ting, et
Sei-Ning. Le Père Walsh a déjà visité une partie du champ à lui
grâcieusement cédé. Il a laissé sur place le zélé P . Fraser, riche de 15
ans d ’expérience en Chine, et de toutes les qualités qui font le vrai
CANTON
263
conquérant de l'Evangile. Dieu, nous l ’espérons, aura été content de
l ’esprit qui a présidé à cet arrangement, esprit tout de dévoument aux
intérêts de son Eglise et de docilité confiante aux directions du Pape, les
uns renonçant généreusement à de vastes territoires, à des souvenirs
chers, à des établissements coûteusement et péniblement créés, les
autres uniquement soucieux de continuer dignement l ’œuvre des devan­
ciers, en s’y donnant corps et âme.
La nouvelle mission Balésienne renferme 2 .5 0 0 chrétiens. La Mission
Américaine en compte 680.
N .-B . Le F ield A fa r de Juin 1918 rapporte que l'accord du 25
Décembre 1917 a été confirmé par un décret de la Propagande, daté
du 25 Avril (1 9 1 8 1 , ei annonce que les quatre premiers mis­
sionnaires de Maryknoll, destinés à la mission de Canton, les Pères
Price, Walsh, Meyer et Ford, devaient s’embarquer à bord de l'Ecua­
d or, à San Francisco, le 21 septembre ( 1 9 1 8 ).
Depuis plusieurs mois, le P . Fraser, qui a quitté la mission de
Ningpo, pour se joindre à la jeune mission Américaine, en compagnie
d ’un missionnaire de Canton, le P . Gauthier.
V. FRUITS SPIRITUELS. 1917.
Nombre de Chrétiens ..............................................
Baptêmes: A dultes
.........................................
«
Enfants de chrétiens................
«
Enfants d ’infidèles....................
Confessions
........
Communions........................
Prêtres Européens.......................................... ............... ..............
« Chinois
...... ............................. ........... .............
Séminaire: Latinistes
...................................
«
Philosophes et Théologiens
...........
Eglises et Chapelles .......................
31.643
„.
884
948
7.971
84.661
159.765
41
18
„.....
48
13
212
264
CANTON
Lettre du P. Léauté, M .-E ., sur les écoles chinoises. Miss. Cath ol
Mars 1917. p. 99.
L'évangélisation au Loui-Tchéou. Lettre de M. J.-Jh Rossillon,
M .-E ., missionnaire à Kouang-Tchéou-Wan. Missions Cath. 1917,
pp. 2 05-207 .
Surprises providentielles. Lettre de M . Ch. Eey. A nnales de la P.
de la Foi. 1917. pp. 2 7 9 -2 8 3 .
Thomas Ping-Ko-Tang, étudiant au Dubuque College U. S. A.
The Field A fa r. May. 1917.
L ’Eglise Catholique au Kwantung.— Le B ulletin Catholique de
P ékin . 1917. pp. 2 3 0 Sq.
265
SW A TO W
IV.
VICARIAT APOSTOLIQUE DE SWATOW. 1914.
( M issions-Etrar,gères de P aris ).
: Préfectures de Chaotehow B #1 M> KiayQs 3 B iH'Iet 5 so as-préfectures de Houitchow ;
1. Changning
-g- ^ $| 4. Lienping
i l 2[î §£ .
2. Lufeng
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3. Lungchouan
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P o p u l a t i o n : 6 millions.— C a t h o l i q u e s : 33.695
P r o p o r t i o n : 1 j 148
E tendue
I.
PERSONNEL.
V icaire A p ostoliqu e: S. G.Mgr Adolphe R a t s s a c J f
^ M .-E .,
né à Lunan, diocèse de Cahors, le 4 novembre 1866, études à Figeac,
Montfaucon et Cahors, entré aux Missions-Etrangères à Paris en août
1887, prêtre le 21 sept. 1889, partit pour la Chine en décembre sui­
vant, fut élu Vie. Apost. de Tchaotchow ( Swatow ) le 17 juill. 1914,
sacré à Hong-Kong le 3 mai 1915, a été Administrateur de Canton
du 11 mars 1915 au 12 février 1917.
Résidence centrale : Swatow ftn gg ^ ^ gg
Provicaire : M - F r a n ç o is -F é lix R o u d iè r e |§| f
S w a tow
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M M . C h a rles V o g e l
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J o s e p h L e C orra
G e o rg e s T h io lliè r e
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1.595
2.3 5 0
1. 948
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2 .2 5 0
500
906
85
FRUITS SPIRITUELS. 1917.
Nombre de Chrétiens......................................................
Baptêmes: Adultes
.....................
«
Enfants de chrétiens
...........
«
Enfants de païens....................
33 .6 9 5
594
1.141
1.976
Confirmations
.............
Confessions : Annuelles
«
Dévotion ....
77
5.7 9 4
70 .1 8 6
.......
Communions: Annuelles.......................
«
Dévotion
......
5.208
1 14.619
267
SWATOW
1.490
.•
497
_
Ecoles de garçons (7 6 ) : élèves
........................ ..................
«
filles
(1 2 ):
«
Orphelinats ( 5 ) : orphelines ........................
Prêtres Européens............................
........................
«
Chinois ..............
Eglises et chapelles................. ........................................... .........
148
22
7
224
D éfunt :
M . Antoine Douspis
de 44 ans.
~ à Hongkong, le 4 Oct. 1917, à l ’âge
La communauté des Sœurs de S. Paul de Chavires a été supprimée
depuis 1916.
Décembre 1 917.— Batailles entre Sudistes et Nordistes terminées
par la défaite de ces derniers.
13 Février 1918. — Tremblement de terre terrible qui cause à
Swatow des dégâts immenses etfaitde nombreuses victimes.
Juin 1 9 1 8 .— Retour des troupesNordistes et prise deSwatow par
les troupes du Gouvernement de Pékin.
Lettre du P . Poulhazan : Piraterie et misère. Missions Catholiques.
1917. p. 40.
268
KOUANGSI
VTi/T. •fc.^.'^^.TL^*^.^
TVtL-l
V. VICARIAT APOSTOLIQUE DU KOUANGSI. 1875.
( M issions-Etrangères de Paris ).
E tendue
: Toute la province du Kouangsi
jg j.
: 9 millions— C a t h o l i q u e s : 4 .8 0 3
P o p u l a t io n
P r o p o r t io n :
I.
1 j 1.874
HIÉRARCHIE.
P réfectu re Apostolique du Kouangsi. 1815.
Louis Jolly
M .-E ., sans caractère épiscopal, 1 875-1876.
Pierre-Noël-François Foucard
M .-E ., 1 8 7 8 -1 8 8 9 .
Paulin Renault j|g, M .-E ., p ro-p réfet à k reprises. 1 8 8 9 -1 9 1 3 .
Jean-Benoît Chouzy fljj, M .-E ., 1 8 9 1 -1 8 9 9 .
Joseph-Marie Lavest JH, M .-E ., 1900-1910.
Maurice-François Ducœur |?ij, M .- E ., dernier P réfet, 1910-191k.
a
«
« et p rem ier V icaire Apostolique. (1 9 1 4 ).
II. PERSONNEL.
Vicaire Apostolique : S. G. Mgr Maurice-François D u c o e u r
|?l] j g f£i, M. E ., né à Nanton (Autun), le 31 octobre 1878, entré
aux M .-E . le 21 septembre 1896, prêtre le 23 juin 1901, parti pour
le Kouangsi le 24 juillet 1901, nommé év. de Barbalissus et préfet
ap. le 22déc. 1910, sacré le 4 juin 1911 à Nanning par Mgr Marcou,
il a éfca nommé Vicaire Apostolique du Kouangsi le 6 juin 1914.
Résidence Episcopale : Nanning,
^
Jgl ^
P rov ica ire: M. Henri Costenoble
f
269
KOUANGSI
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MM. Henri Maurice ^ A bsen t,
Paulin Albouy ^ f
Louis Humbert ag f
Ambroise Barrière ^ f
François Crocq g f
Georges Caisac |Sg f
Armand Séguret ffj- f
Léon Maurand j^C f
Jean-Marie Epalle p [ f
René Courant ^ f
Fleury Poulat ^ f
François Labully ^ f
Camille Héraud JfJ f
Joseph Séosse f i f
Albert Auguin ^ f
Jean-Baptiste Cuenot
f
Casimir Pélamourgues jS* f
Eugène Teissier
f
Albert Barrés
f
Jean Rigal ^ f
Auguste Dalle j j g f
Missionnaires mobilisés en F rance :
MM. Henri Coste JH, Jean Bibollet ££ et Louis Bascoul ÿffj.
III.
FRUITS SPIRITUELS. 1917.
Nombre de Chrétiens .................................................................
_ >mi
Baptêmes d'adultes..... ___ ;......
Prêtres Européens
...................
;.... ..... _........
«
Chinois
u........................ .........................
4 .803
54
25
8
270
koüANüsi
Séminaristes: Latinistes.......... ..................
«
Philosophes et Théologiens
Eglises et Chapelles...,....................
......
15
7
15
N. B .-L ’établissement des Sœurs de S. Paul de Chaitres a été
supprimé faute de personnel ; les dernières Sœurs ont quitté Lungcho'w
le 5 Février 1918, pour l ’hôpital de Hanoï.
■WOigUi
271
HÖNG-KONG
VI. VICARIAT APOST. DE HONG-KONG. 1874.
( M issions-Etrangères de Milan. )
E tendue
: La colonie anglaise de Hong-Kong ^
plus les trois
sous-préfectures de Sinngan
£ lg£ ( Kouangtchowfou), Kouichan § § llj
et Haifong
|g §|i (H ouitchowfou).
P opulation : 3 . 4 0 0 . 0 0 0 habitants.— C atholiques : 1 9 . 1 0 0
P roportion : 1 / 17 8
I. HIERARCHIE.
1.
P réfectu re Apostoliques de H on g -K on g . 18kl.
Théodore Joset, 1 8 4 1 -1 8 4 2 .
Antoine Feliciani, O. P. M ., 1 8 4 2 -1 8 4 7 ; 1855.
Théodore-Augustin Forcade, M. E ., 1 8 4 7 -1 8 5 0 .
Louis Ambrosi, 1 8 5 5 -1 8 6 7 .
Timoléon Raimondi. 1 8 6 7 -1 8 7 4 .
2.
Vicarial Apostolique de H o n g -K o n g . 181k,
Timoléon Raimondi jfç, 1 8 7 4 -1 8 9 4 .
Louis-Marie Piazzoli f p , 1 8 9 5 -1 9 0 4 .
II.
PERSONNEL.
V icaire A p ostoliq u e: S. G. Mgr Dominique P o z z o n i
^
né à Paderno d ’Adda (M ilan), le 22 Décembre 1 861, entré aux
M .-E . de Milan en 1885, envoyé à Hongkong le 9 Novembre de la
même année, élu évêque de Tavium et Vicaire Apostolique le 19 Juillet
1905, consacré par Mgr Menicatti à Hongkong le 1 Octobre suivant.
272
H
HONG-HÔNG
Résidence épiscopale: Hongkong. Clenealy. Caine Road. g| *{£ ¡¡g
Provicaire et P rocu reu r Général de la Propagande :
T. R . P . de Maria, $g i
o n g k o n g : [x]
â S RR. P P . Gabardi ¿ g i , Rect. de la Cathédrale i
A. Banhi
V ice-R ect. id ., P roc. i
Caine Road
A. M. Leong
chargé des Chinois s
F. Cheong gj| s
D . Arvat gjfe, chapelain de S. Joseph, i
Street.
Street
W e s t p o in t 3 d
S t F b a n c is
K o o lo w n , J i
«
f i
Chatham Road
W e iy e u n g
SW A B U E
|g
^
Saœ üng
N am tau f |
JÜ
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M
3 c
Ylll %
^
M
D. Page g , V ice-D irect, du Sém in. i
A. Liu jji, curé des Chinois s
J. S i t u ^ ^ , « «
« d e S .F r . s
J. Carabelli J|£, Dir. St Lew is Indus­
trial School. i
A. PJazeck J&, A um ônier militaire et
cu ré de St Joseph i
G. Zamponi
Délégué à Milan, i
J. B. Tragella ^¡). absent, i
A. Ferrario |g, absent i
G. M. Spada
R ecteur i
P. Lu j # , s
A. Grampa
Dir. d u district de VO.
A. Crippa §*_,D ir. du district de l'E.
A. Rossi
|
B. Pilenga
M. Caralt
J]
$
P. Lam
F. Ch'an
A. Ma
H.' Valtorfca, D irecteur
M . Robba
T. P ’un
E. Terruzi D irecteur
A. Banchio
Jffi
4Bf
Jg[
¡^¡f
^
*j*
jgr
s
s
s
i
i
s
i
i
J. Yeong
ÿ
s
273
HONG-KONG
III.
COMMUNAUTÉS RELIGIEUSES.
1. Missions-Étrangères de Paris.
A . P rocu re.
34. Caine Road. H on g-kon g.
RR. P P . Léon Robert
P rocu reu r général (1)
Jean-Marie Ouillon jgj
André Decoopman ^ f
Henri Souvey jfjfc
Alphonse Biotteau
sur le fron t f
Jean-Baptiste Gerey ¡¡g f
B.
Sanatorium de Béthanie.
P ok fu lu m ( H on g-kon g ).
RR. PP. Louis Marie
S upérieur.
Adrien Fillastre.
C.
Maison de Nazareth.
P ok fu lu m ( H o n g -k o n g }.
Rév. Père François Monnier ^ , Supérieur.
R . P . Léon Holhann /¡^ jj| j f
R. P . Jean-Marie Tour |f[$ f
1.
A Hongkong, un prêtre qui a su gagner par sa merveilleuse intel­
ligence et sa haute loyauté, l’estime et l'affection des Anglais, suffirait à
lui seul pour donner à la France le plus grand prestige ; je n’ai pas
besoin de le nommer, tout le monde a deviné de qui je veux parler. Son
véritable champ d'action c ’est la création d ’œuvres de plus en plus belles,
dont chacune proclame la France, plus haut que la précédente : F rench
convent, F ren ch school, F ren ch orphanage, F ren ch hospital.
Dans la bouche des Anglais revient sans ce se ce « French », tel un im­
mense drapeau tricolore qui flotte sur ces belles créations d ’un homme
de bien qui est en même temps un homme de génie, de ce beau génie
clair et lucide qu’est le génie français. (E c h o de C h in e).
18
274
HONG-KONG
EE. PP. Paul Guéneau ^ HJJ EE. PP. André Kireher &j- f
François Ligneul ^ f
Alexandre de Cooman ^
Louis Romieu Jjf
2.
Dominicains.
P rocu re. 2 S eym ou r Road. H on g-K on g.
RE. PP. François E . Noval, P rocu reu r
Antoine Abad, sous-procureur
3.
Frères des Écoles Chrétiennes.
Collège St Joseph. H o n g k o n g .
Œ uvres : Collège et Pensionnat
Eév. Frère Aimar, e, Directeur
R R. FF. Corentin, f, sous-directeur R R . FF. Aubert ir
Gadilonieu f
Alexis f
Georges a
Alphonse ir
Wilfrid f
Externes
.....
Pensionnaires . . .
3.
A.
Auguste euras
Richard
«
Paul ir
550
85
Filles de la Charité Canossiennes.
H ongkong. 28. Caine Road.
Πu v res: Pensionnat et enseignement moderne.
RR. MM. Theresa Martinoia, Supérieure i
Theresa Frisanco, V ice-su périeu re i
Regina, D irectrice du départem ent Chinois.
Religieuses
.........
21
b
275
HOXG-KONG
B.
S i-A gn es College
Œ u v res: Internat— Orphelinat pour Européens et Eurasiens—
Orphelinat Chinois— Hospice pour infirmes et vieillards.
Religieuses :
....................... ....................... 23
C.
Maison pour les Pauvres.
Hongkong. 18. St Francis'street. W anchai.
Œ u v res: Collège— Hôpital.
RR. SS. Galli, S upérieure, i
Marie et Fernandez, assistantes.
Religieuses....................................................... '......
D.
St M a ry’s School.
Kowloon. Chatham Road.
R. S. Theresa, Supérieure.
Religieuses
.................
4.
6
Sœurs de S. Paul de Chartres.
St Paul’s Institution. (French Convent).
A . Gauseway. Hongkong.
Œ u vres : Pensionnat— Orphelinat— Ouvroirs— Hôpital.
RR. MM. Félicie, S upérieure, f RR. MM. Marie, f
Suzanne, f
Béatrice, a
St Louis, f
St Jude, f
Blandine. f
Ambroiae, f
Vincent, f
Paul, f
Angela, f
Eusèbe, f
Alfred, f
Odile, f
Aimée, f
Anna, f
Sébastienne, f
Pauline, f
12
276
HGNG-KONG
RE. MM. Lucia, s
St Paul, s
Onésime, f
R R. MM. Lucie, f
Cécilia, s
B . L e Calvaire. W on g-N ei-C h on g.
Œ u vres : Hospices pour vieillards et incurables— Crèche.
E E. SS. Agnès, f
Alice, s et Aloysia, s
C. S i Pa.uVs R efu ge. East P oin t.
EE. SS. Eulalie et Noellie.
9
IV. FRUITS SPIRITUELS. 1917.
Nombre de chrétiens
__________ ________
Baptêmes d'adultes
, ,.
...............
Prêtres Européens .................................... .............................. ....
«
Chinois .... _ ....................... ........ ...... .............................
Séminaires : Latinistes . . . .
«
Philosophes et Théologiens
Eglises et Chapelles..................................... ....................... .........
Associations catholiques :
Conférences de St Vincent de Paul
4.
Société St Biphael (sépultures gratuites ).
Union Catholique.
Association du Collège S. Joseph.
St Joseph’s College Boy-Scouts.
Associations pour Chinois
2
Ligue des Dames Catholiques.
19.100
1.733
22
10
16
4
28
277
MACAO
EVECHE DE MACAO. 1690.
L ’étendue du diocèse actuel de Macao comprend en Chine :
La colonie portugaise de Macao $f|
p^,
La Préfecture de Tchaoking
jpp Jg ffi.
La sous-préfecture de Siangchan §
j] j .
En dehors de Chine : une partie de l ’île de Timor et les missions
portugaises de Malacca et de Singapore.
P o p u l a t i o n : 8 millions.— C a t h o l i q u e s : 4 0 .0 0 0 .
P r o p o r t io n :
1 /
200
I. H IÉRARCHIE
L'évêché de Macao fut érigé le 23 Janvier 1576 par le pape
Grégoire X H I { Bulle S uper Specula ). Il fut démembré du diocèse
déjà existant de Malacca ( 4 Févr. 1557. Bulle P ro E xcellenti de
Paul I V ).
Le nouveau diocèse comprenait la Chine, le Japon et les terres,
ou îles, adjacentes, et était suffraganti de Goa.
1.
Titulaires ayant occupé le siège de Chine et du Japon
avec résidence à Macao.
Belchior, ou Melchior, Cameiro, S. J .,
19 Août 1583, A dm inis­
trateur, sans le titre.
1. Diogo Nunes de Figuéira, évêque de F un a y (Japon), 23 janv.
1576. R efuse.
2. Lôonardo de Sà, Ordre du Christ, nommé 1 5 7 8 -1 5 9 7 .
3. Joao da Piedade, O. P.
160 4 — 27 Oct. 1623.
278
MACAO
4. Diogo Correia Yalente, S. J. 1 6 2 3 -1 6 3 3 .
N .-B . Durant les absences des susdits prélats, ou la vacance du
siège, i] y eut plusieurs Administrateurs :
a) Pierre Martins, S. J., évêque de Funay ( auj. Oïta au Japon) sur
J ordre de l ’archevêque de Goa, se rend à Macao en
Janv.1594,
puis à son retour du Japon (Mars 1597 ). En sept, de la même
année, il fait à Macao, en compagnie de son Coadjuteur Louis de
Cerqueira, les funérailles de Léonardo de Sà, et administre quelque
temps.
b) Louis Cerqueira, S. J-, Coadjuteur du
précédent.
c) Antoine do Rosario. O. P . ( 1622 & 1634 ). Evêque de Malacca
en 1636.
d) Antoine da Cunha, administra avant le 10 Juillet 1623, probable­
ment en l'absence d ’Antoine du Rosario.
2.
A dm inistrateurs (1) 1633
à
1690
5. Pierre de S. Jean, O. P ., 1 6 3 7 -1 6 3 8 .
6 Benoît du Christ, O. F . M., 1 6 4 0 -1 6 4 2 .
7. Jean-Philippe de Marinis, S. J ., 1 6 7 1 -1 6 7 7 .
8. Michel de Argolis, O. S. A ., vers 1680.
N .-B . Enfin le 10 Avril 1690, Alexandre Ÿ III reconstitue les
limites du‘ diocèse do Macao, èt lui assigne les seules régions du Tonkin,
des deux Kouang ( Kouangtoung, Kouangsi et îles adjacentes). Les évê­
ques prennent alors pour la première fois le titre d :évêque de Macao.
— En 1696, séparation du Tonkin.
.
3.
Diocèse de Macao. 1690.
Jean de Cazal, 1 6 9 0 -1 7 3 5 .
Eugène de Trigueires, O. S. A. 1 7 3 5 -1 7 4 0 .
Hilaire de Sainte Rose de Viterbe, Capucin, 1 742-1752.
Barthêlemy-Manuel Mendes des Reys, 1 7 5 2 -1 7 7 2 .
1, Sans ca ra ctè re e p is c o p a l.
iv AC AO
279
Alexandre de Silva Pedrosa Guimaraens, 1 7 7 2 -1 7 8 9 .
Marcellin-Joseph da Sylva, 1 7 8 9 -1 8 0 1 .
Emmanuel de St Galdino, 0 . P. M ., 1803-1804.
François de Nostra Senhora de Luz-Chacim, 0 . F. M., 1 8 0 4 -1 8 2 7 .
Ignace da Silva, vicaire capitulaire, 1827.
Nicolas Bodrigues-Pereira de Borja, C. M .. 1841-1845.
Jóròme-Joseph da Matta, C. M ., 1 8 4 5 -1 8 6 2 .
Jean-Pereira-Botelho de Amaral, 1 8 6 6 -1 8 7 1 .
Emmanuel-Bernard de Souza-Ennes, 1874 -1 8 8 3 .
Antoine-Joachim de Medeiros, 1 884-1896.
Joseph-Emmanuel de Carvalho, 1897-1 9 0 2 .
Jean-Paulin de Azevedo e C asto, 1 9 0 2 -1 9 1 8 .
II.
PERSONNEL.
1 . Ville de Macao.
M acao r g
gg
MM. Da Costa Nunes, Vicaire Capitulaire p o
Bartholo d ’Azevedo, D oyen du Chapitre, po
Fr.-Xavier Soares, A rchidiacre p o
Auguste Arriaga Brum da Silveira, chanoine
Charles Alvares-Ramon
»
Ant.— Marie Morais Sarmento
»
Jh-M. Tignol da luz
»
César-Jules Da Rosa,
Chapelain
Eusèbe Sitou
s
Philippe Laou
s
Martius Ribeiro
po
Jean Machado de Mima
po
Eugène Taverna
i
A. Arriaga, Curé de la Cathédrale,
F r.-X . Soares, Curé de S i L aurent.
Climaco de Rosario, Curé de St A ntoine,
Athanase Tang
»
» S i Lazare
po
po
po
po
po
po
s
280
MACAO
MM. Eusèbe Sitou, S uppléant
Chanoine Sarmento
Ant.-Jh Gomes D. T . , S upérieur p o
Da Costa Nunes, P rofesseu r p o
Jaymos Ribeiro Martins, P rofesseur p o
Gomes
»
»
Cl. de Rosario
»
»
I l e d e T a ip a
«
C olow an
C ollège
Collège
6.
S. J o sé
M . de Lima
Benj.-Jh da Sylva
Horace Pereira da Sylva
Manuel-Jh Pintado
Jacob Laou
Mathias Liou
MM. Dominique Hiu
Régis Gervaix
S. J osé
»
»
»
»
»
»
»
»
»
»
»
»
s
»
»
f
laïques : dont 2 Chinois, 1 Irlandais et 3 Portugais.
2. District de Shiuhingfa f g >H>]
Manuel-Jh Pita, S upérieur p o
Jean-Bapt. L y g
Antoine Barreto p o
J .-A . Monteiro p o
Mathias Tang s
Octave Gonzalves a
Louis Tsim s
Fr.-Xav. Ly s
S h OIBANG 7jC ^jQ
H ok sh an
ilj
jü
Y a n p in g J g
2p
H
zp $$
o ip in g
^
g$
g ] *|s @
K !
^
3.
Mission de Timor
MM. Joseph Naves, S u p érieu r
A-Joseph Femandes
François Fernando da Sylva
po
»
»
281
MACAO
MM. Antonin Ferreira
po
Janv.-Ant, de Morais
Jean Lopes
Laurent Manh
Manuel Mendes Larangeira
Antoine Neves
Patrice-Manuel Lend es
Jérôme-Manuel Pereira
François Quintao
Antoine-Abilio Sapage
Benjamin-César Cumillo
Jean-Jh d ’Andrade
»
»
s
po
»
)>
»
4. Mission de'Singapore
MM. Antoine Cardoso, Supérieur
François Bonito Bragance
Manuel Cardoso
po
»
5. Mission de Malacca
MM. Alvaro Coroado
Arthur Gonzalves
po
»
Pierre Hui
IE . COMMUNAUTÉS RELIGIEUSES.
1.
Jésuites
Πu vres : Missions.
S h iu h in g f u
RR. P P . Antoine Henriques Farto,
S
¿S
Lucas-Jean Fujo
Séraphim Nazareth
Antoine Netto
S upérieur p o
po
»
»
282
MACAO
2.
Salésiens
Πu vres : Orphelinat, Ecole professionnelle, et Missions.
g ïfîg
RR. PP. Louis Versiglia, S upérieur i
M acao
Siuchowfu (l)
Tsihsing
(l)
Vincent Bernardini i
* Jh Lucas da Silva p o
Frères Joseph del Corno i
Octave Fautini
i
Louis Viola
j
Vincent Guglichnino i
g;
Ludovic Olive f, Vicariat de Canton
Jj|,
Jean Guarona i
»
•»
»
Heungshan
ixj
Ignace Canazei g 800 X. Dioc.de Macao
Jean Pedrazzini su
»
»
N. B .-D ix Séminaristes étudient au Séminaire de Canton.
3.
»
Franciscaines Missionnaires de Marie.
Shiuhing f g ijfl Jjjf [g|
( Via Canton )
Œ u vres : Ecole— Orphelinat— Crèche— Catéchuménat.
Rév. Mère Etheldreda, S upérieure a
RR. SS. Marie-Ambrosine
M.-Zélia
M.-Colombe
M.-du Sacré Cœur.
4.
Filles de la Charité Ganossiennes
Macao Ex] ^
às5.
1.
Ces préfectures de Shiuchow f g $*1, et Tsihing jfe jH feront
partie désormais du vicariat confié aux Salésiens.
283
MACAO
jX 'Vfc.'tt
W X
^i.'û/'î, V à . " i ' • à . ^ / ' i ^ t j , - -^. • * 1 ^ . ' ^ ^
w
. w \
D éfun ts :
S.
G. Mgr Jean-Paulin de Azevedo B Castro, évêque de Macao. Ce
prélat est mort la 17 Février à 1 Ih. du matin ; ses funérailles ont eu
lieu le 19 et ont été honorées de la présence de NN. SS. Pozzoni
(Hongkong) et de Guébriant (Canton). Né à Lages de Pico, diocèse
d’Angra (Açores) le 9 juin 1 8 5 2 , élu le 8 juin 1902, sacré le 27
déc. 1902, Mgr de Azevedo e Castro avait été intronisé le 24 juin
1903.
M . Sigismond de Souza, né à Macao en 1854, chanoine de Macao,
Y le 26 Février 1917.
— M . Théodose Xavier, né à Macao en 1874, chanoine de Macao,
ÿ le 3 Décembre 1916.
►4MMM
fa p n
fa
to m
Jforotüse
286
Tokyo
I.
ARCHIDIOCESE DE TOKYO. 1891.
( M issions-Etrangères de Paris ).
É t e n d u e : Départements de Tokyo, Chiba, Ibaraki, Tochigi, Saitama,
Gumma, Nagano, Gifu, Aichi, Yamanashi, Kanagawa, Shizuoka.
P o p u l a t i o n : 17.1 6 0 .3 3 5 habitants.— Catholiques: 1 0 .3 5 9 .
P b o p o b t io n :
1 / 1.656
I. HIÉRARCHIE.
1.
V icariat A postolique du Japon. 18'iß-
Théodore-Augustin Forcade, M .-E ., 1 8 4 6 -1 8 5 0 .
Charles-Emile Colin, M .-E ., p réfet apostolique, 1 8 5 3 -1 8 5 4 .
Barthélémy Girard, M .-E .,
«
«
, 1 8 6 3 -1 8 6 7 .
Bernard-Thaddée Pet.ujean, M .-E ., 1 8 6 6 -1 8 7 6 ,
2.
Vicariat Apostolique du Japon N ord. 1876.
Pierre-Marie Osouf, M .- E ., 1 8 7 6 -1 8 9 1 .
3.
A rchevêché de Tokio. 1891.
Pierre-Marie Osouf, M .-E ., 1 8 9 1 -1 9 0 6 .
Pierre-Xavier Mugabure, M .-E ., 1 9 0 6 -1 9 1 0 .
François Bonne, M .-E ., 1 9 1 0 -1 9 1 2 .
H.
PERSONNEL.
A rch ev êq u e: S. G. Mgr Jean-Pierre R ey , M .-E ., né à Juliénas
(diocèse de L y on ), le 3 novembre 1858, fit ses études secondaires à
St Jodard, ses études philosophiques et théologiques à Alix, à St Irénéa
287
Tokyo
^V1^»^i' Vu ^•V'^.'^^/’W^Ayt ^^^
V^/^ ' V^' ^ V*^
(Lyon) et au séminaire des M .-E . Prêtre en 1882, il fut envoyé la
mêm9 anné3 au Japon, nommé vie. général en 1906, élu archevêque le
1 juin 1912, sacré à Sekiguchi (T okyo) le 25 juillet par Mgr Berlioz,
et reçut le pallium le 2 décembre de la même annÔ9.
Résidence A rchiépiscopale : Tokyo, fxl ^ ¿ 5
MM. Hippolyte-Louis Cadilhac, V icaire général.
Félix Evrard, V ie. gén. honoraire.
Alfred-Eugène Pettier,
M M . Joseph Bertrand,
Lucien Drouart de Letex,
Henri-Anatole Demangelle,
Julien Langlais,
Jean-Marie-Félix Chérel,
Ju&tin Balette,
Lucien-Adolphe Delahaye,
Ernest-Auguste Tulpin,
Joseph-C.-C. Flaujac,
Louis-Joseph Guenin,
Marcel-Joseph Andrieu,
Michel Steichen,
Jean-Baptiste Soubitez,
Placide-Augustin Mayrand,
Eugène Wassereau,
3 prêtres-Japonais.
Missionnaires sur le fron t en F rance :
MM. François-Désiré Harnois,
Clément-Joseph Lemoine,
Auguste-Luc Billing,
Edmond Caloin,
Auguste-Pierre Beuve,
III.
COMMUNAUTÉS RELIGIEU SES.
1.
T o k ïo .
E.
MM. Gustave Cestave Cesselin,
Jean-Bapt. Lissarague,
Joseph-Marie Giraudias,
Jean Chabagno,
Georges-Aimé Lebarbey.
Frères Marianites
l'Ecole de l ’Etoile du matin. 1888.
F. A. Heinrich, D irecteur.
Religieux
.....
46
368
Tokyo
2. Jésuites.
Université. Jochi Daigata. 1908.
RR. P P . Hermann Hoffmann, Recteur g
Henry Boucher, f
Josef Dalmann, g
T o k io .
Victor Gettelman, eu
Anton. Guasch, e
Robert Keel, s
Marcus J. Mac Neal, eu
Paul Tsuchihaski, Jap
3. Dames du Sacré-Cœur. 1908.
Πu vres : Pensionnat.
4. Dames de St Haur. 1672.
Pensionnats à Yokohama et à Tokio.
5. Sœurs de St de Chartres.
Tokio.
IV . REVUE DES ΠUVRES
1.
Coup d ’œil su r la Mission de Tokio, par le R . P. W a lsh ,
S upérieur des
A m éricaines. — « Tokyo est elle-même une
ville de plus de deux millions d ’habitants, et dans le diocèse entier il y
M.-E.
en a au total près de seize millions. Sur ce nombre dix mille sont
Catholiques, c. a. d. un sur six cents. A l ’époque ou j'écris, il y a pour
aider l’évêque dans le travail régulier du diocèse dix-huit prêtres ( dont
trois Japonais), et plusieurs parmi eux sont déjà bien avancés en âge.
Dix jeunes prêtres sont inscrit? comme «aux armées, en France ». Régu­
lièrement les paroisses sont à la charge du clergé diocésain, mais à
289
TOKYO
Yokohama, où résident deux vénérables Missionnaires du Séminaire de
Paris, une partie du travail est faite par le E . Père Marianite dont j'ai
parlé plus haut.
« A Tokyo il a six paroisses avec écoles et bon nombre d'autres insti­
tutions qui marquent un progrès sensible et rapide. Parmi celles-ci se
trouvent l'école, mentionnée plus haut, tenue par les Sœurs de St
Maur et rétablissement des Jésuites.
2.
L 'U niversité de T o k y o ,— « Désirant étudier plus à fond l'œuvre
de ces derniers, je me rendis chez eus pour le dîner, comme je l'avais
promis, et fus très aimablement reçu. Leur établissement est un bâti­
ment neuf, construit en briques rouges, sur une position qui domine la
ville. Il est plus élevé que les constructions japonaises ordinaires, et le
style et l’architecture sont européens. La propriété couvre près de cinq
acres et est d'une valeur considérable. Il y a huit prêtres sous la
conduite du Becteur, Fr Hoffman, et pas moins de sept nationalités y
sont représentéss, comprenant Allemands, Américains, Suisses, Fran­
çais et Japonais. Quatre-vingt-dix élèves suivent les cours et parmi eux
quelque dix ou douze sont Catholiques. Les cours ont quelque ressem­
blance avec le programme des collèges des Etats-Unis, et les principales
matières enseignées sont la Philosophie, la Littérature, les Sciences et le
Commerce. L'établissement des Jésuites peut difficilement s ’appeler
Université, au sens que nous donnons à ce terme, mais il suit en
cela l'habitude admise ici. L ’Université est connue comme université
impériale, une institution gouvernementale dont tout jeune homme
d’ambition aspire à obtenir les grades. La liste des demandes, me diton, est d ’ordinaire le décuple du nombre des étudiants admis. Ceux
qui ne peuvent attendre leur tour ou qui sont refusés, trouvent entrée
dans des universités privées, dont la plus grande est le K eio. Les
Jésuites ont ouvert une autre école pour ce genre d ’étudiants, et quoiqu'au début ils se trouvâssent devant des élèves dont la formation ne
promettait pas beaucoup, le niveau s est peu-à-peu relevé, et ils sont
convaincus- que le résultat de leur travail prouvera avant longtemps aux
Japonais la valeur de leur éducation spéciale.
19
290
TOKYO
Les dépenses initiales de celua entreprise furent évidemment suppor­
tées par la Compagnie de Jésus, mais l ’établissement pourra graduelle­
ment arriver à se soutenir lui-même, et il en est partiellement ainsi dès
maintenant. Deux des Pères enseignent dehors, l’un d ’eux à l'Université
Impériale, et ce service fournit un supplément de revenu.
Je quittai les Jésuites avec la conviction qu’ils feront beaucoup de
bien, et avec une impression favorable sur leur situation que, par suite
du manque d'informations publiées aux Etats-Unis, j ’avais été porté
à jug8r comme ne donnant pas absolument pleine espérance. ( The
F ield A fa r. January. 1 9 1 8 .)
3.
Le 30me anniversaire de la fondation de l ’E cole « l’Etoile du
Matin », p a r les F F . M arianites.— La cérémonie du 4 novembre 1917
a été une éclatante manifestation des sentiments de sympathie du Japon
officiel et instruit vis-à-vis de l ’ a Etoile du Matin. » L . L . E. E . le
Vicomte Motono, Ministre des Affaires Etrangères, Mr. Okada, Ministre
de l ’Instruction Publique assistaient à cette fête organisée par l’asso­
ciation des anciens élèves, et Son Excellence le Comte Terauchi,
empêché au dernier moment, avait envoyé une adresse aux élèves. On
remarquait encore la présence de nombreuses et hautes personnalités.
Les élèves, réunis dans la salle des fêtes, à l ’entrée des invités,
chantèrent l ’hymne national japonais. Puis commencèrent les discours ;
d'abord celui du Comte Terauchi, premier Ministre, lu par Monsieur
Yamamoto, le président de l'Association des anciens élèves, dont nous
détachons les passages suivants ;
« Messieurs,
« Comme l ’indique son nom, votre Ecole, avec son brillant passé,
est vraiment VËtoile d u M atin dont l'éclat brille au firmament scienti­
fique de notre pays. Grâce à l'excellente éducation que dispensent ses
professeurs, elle a déjà donné au Japon nombre d’hommes de haute
valeur. En ce jour de fête, qui réunit les anciens élèves, permettezmoi de vous adresser mes meilleurs vœux. »
Seichi Motono, fils du Ministre des Affaires Etrangères, parla ensuite
TOKYO
291
au nom des anciens élèves, dans le plus pur français et avec un accent
irréprochable :
« C’est au nom de l’Association Amicale des Anciens Elèves de
l’ « Etoile du M atin,» que j ’ai l’honneur et le plaisir de prononcer
devant vous ces quelques mots de remercîments et de félicitations envers
ceux de nos professeurs dont c ’est la trentième et la vingt-cinquième
année de séjour au Japon.
« Il y a trente ans cette année que notre vénéré directeur et maître
Monsieur A. Heinrich est arrivé dans ce pays, avec MM. J. Lenentz,
N. Walter, L . Stoltz, C. Planche, et plus de vingt-cinq ans que MM.
J. B . Beuf, H . Goger, C. Coutret, J. Joseph et Heck vivent parmi
nous. Pendant ces longues années, ils se sont donnés tout entiers à
l’éducation de cette jeunesse japonaise qu'ils aiment tant et qui leur
rend vénération pour affection, reconnaissance pour dévouement.
« Tous ceux qui de près de loin, ont observé l ’action éducatrice
et les œuvres de ces Messieurs de la Société de Marie, ont pu apprécier
les grands services qu’ils ont rendus à la jeunesse japonaise, et, par là,
à notre chère patrie. »
Monsieur Okada, ministre de l'Instruction Publique, improvisa
une allocution qui fut un hommage éloquent à l'œuvre de la Société
de Marie au Japon ; il eut aussi la délicate pensée de rappeler le rôle
important rempli par les techniciens français dans les divers services
publics du Japon au début de lere de Meiji*
Enfin, Monsieur Begnault, Ambassadeur de France, exprima à son tour
les remerciements que notre patrie doit à l'œuvre accomplie au Japon
par ses Marianistes : Il fiut leur être reconnaissant d'avoir fait aimer
notre langue, instrument d'une culture haute et désintéressée, de l’avoir
propagés inlassablement, de ne s ’être pas rebutés devant les efforts de
ceux qui sont devenus nos ennemis et d ’avoir maintenu la haute répu­
tation de la France civilisatrice par le plus bel exemple des vertus
civiques.
¡^Monsieur Heinrich, fondateur de l ’Ecole, se leva le dernier et
remercia successivent Monsieur le Président du Conseil, Monsieur le
292
TOKYO
Ministre des Affaires Etrangères, Monsieur le Ministre de l ’Instruction
Publique, Monsieur l ’Ambassadeur de France, tous les amis japonais
Elèves
diplômés
| Gyoseichugakko _
17
15
..... »... 526
14
473
5
° ^° ( Gyoseishogakko
Osaka. Meiseigakko
... .
18
10
. „ 792
12
Nagasaki, Kaiseichugakko
...... ....427
11
4
Yokohama, Collège St Joseph
13
213
57
Urakami Sei Maria Gakuin __
1
13
Bref, leur œuvre de 30 ans peut se résumer ainsi : 5
Classes
Maîtres
auxiliaires
Sociétaires
européens
et japonais
Élèves
de l ’Ecole et tous ses anciens élèves.
Le •soir du môme jour,* les anciens élèves participèrent à un banquet
Monsieur Heinrich lut d'intéressantes pages dont nous extrayons les
chiffres qui montrent le développement de l ’œuvre au Japon.
13
12
592
—
14
845
10
249
10
59
41
5
écoles avec
2 .3 8 5 élèves répartis en 64 classes ; sociétaires tant japonais qu’étran­
gers 69 ; maîtres auxiliaires 64 ; nombre d ’élèves diplômés 1 .7 8 6 .
V.
FRUITS SPIRITUELS. 1916.
...........................................................
Nombre de Chréuiens
Prôtres Européens...............
« Japonais^.
Séminaire: élèves
......
...................
_.........
10.359
20
2
16
Religieuses ( 3 communautés ) _
s ......
Baptêmes :
Adultes „............ ..... ................. ............. .........
«
Enfants dechrétiens
..........
113
666
208
«
Enfants de païens......................................................
Ecoles ( 26
) : élèves......................
Eglises et Chapelles
..................................
339
3 .929
47
293
TOKYO
v^.
^v&w w * v ^ v w ^ 'w *
La Léproserie de Gotemba. Lettre du P . J.-M . Andrieu. Missions
Catholiques. 1917, p. 385.
Conversion d ’un Bonze. Missions Catholiques. 1917, p. 437.
Cérémonies dû mariage japonais, etc. Lettre de la S . M. Se-Lütgarde.
Annales de la Se E n fa n ce. 1 9 1 7 . p. 4 8 .
Université des Jésuites.— Demandes de fonds. The Good W orh .
february. 19 17. p. 60.
L'orgueil, grand obstacle à la conversion des Japonais. Miss. Cath.
1917, p. 55 7.
La maîtrise du Japon sur l’Asie, par un missionnaire. Catholic Mis­
sions. April. 1918. pp. 8 4 -8 6 .
== hsx£<a
294
VW
NAGASAKI
V
W
^ ^
^. t
\ ^ ^tk1 Tt ^ <V^
II. DIOCESE DE NAGASAKI. 1891.
( M issions-Etrangères de Paris ).
E t e n d u e ; La Mission comprend le Kyushu et les différents groupes
d ’îles qui en dépendent, savoir : Amakusa, Goto, Hirado, Ikitsuki,
Tsushima, Oshima et l ’Archipel de Ryukyu.
P o p u l a t i o n t o t a l e : 8 .7 1 7 .8 0 0 — C a t h o l i q u e s : 5 3.987
P b o p o k t io n :
1 / 1 6 1
I. H IÉRARCHIE.
1.
V icariat A postolique du Japon Méridional. 187G.
Bemard-Thaddéa Petitjean, M. - E ., 1 8 7 6 -1 8 8 4 .
Joseph Laucaigne, M .-E ., A uxiliaire, 1 8 7 3 -1 8 8 5 .
Jules-Alphonse Cousin, M .-E ., 1 8 8 5 -1 8 9 1 .
2.
E vêché de Nagasaki. 1891.
Jules Alphonse Consin, M .-E ., *1891-1911.
II.
PERSONNEL.
E vêque : S. G. Mgr Jean-Claude C o m b a z ; M .-E ., né à S.
Béron (Chambéry) le 8 déc. 1856. Etudes au séminaire de Pontde-Beauvisin, entre aux M .-E . en 1 8 7 7 , part pour le Japon en
1880, professeur et économe au sémin. de Nagasaki, est élu le 3
juin 1 912, et sacré le 8 septembre.
Résidence épiscopale : Nagasaki fxl
«3
V icaire Général : M . Marie-Amédée Salmon, f
P rocu reu r ; M. Eernand-J.-Jh Thiry, f
295
NAGASAKI
N agasaki g ]
4*
1. Oura
2. Nakamachi
3. Séminaire
MM. Urakawa
Shimauchi
Gracy, Supérieur
Drouet
Matsokawa
Urakami
Eaguct
Aoki
Yamslaita
C. Iwanaga
J .-B . Kataoka
Omura S # i S
IW O JIM A g ] 4
Matsuoka Moriyama
S o t o m e : S h it t s ü
Uchiyama Heuzet
—
Kurosaki g ¡ ^
P . Iwanaga
Sasebo [x] 5}.* ggj
J. Kataoka
Kuroshiha g 5^
Breton, absent
Hirado [>g *1*
Matrat f
T . Bois, absent f
Mizuura j
Kataoka j
Nakada j
*
Goto g
; Kami
—
Naka
—
Shimo
Ozaki
Nagata
Hirata
Shimada
Kataoka
Veillon, absent
M . Nakamura
Ideguchi
Yamakawa
695 X .
1.420
3 .8 9 0
1.991
1.711
■ 2 .1 3 4
2 .0 1 8
1
I
,
7.711
i
1
4 .7 6 9
3.637
7.3 9 4
Yamagashira
Nishida
Amaeuba g| 4
*
Garnier
; 1.167
296
NAGASAKI
H igo: Kumamoto g<] ^ gg
Ferrié
Bulteau
Lemarié
Wakida
Honda
Eaoult
Yamaguchi
Bœhrer
Bertrand
Brenguier, absent
Joly
Martin, absent
Ariyasu
Fressenon, absent
D . Nakamura
id
Hatabara
Halbout
Bouige
—
—
—
Biwazaki [^j
¡¿a
Yatsushiro |^1
Æ3
Hitoyoshi rxj
^
C h iku gö : Imamura
C h ik u g o : Kurnme
^ âg
H i z e n : Saga £*]
SÜ
C h ik u z e n : Fukuoka [g ]
gg
B ü z e n : Kokura g ] ^ jgg
—
Nakatsu [g] ^ gg
H yü ga
: Miyazaki £*3
Ssâ
: Sendai ^ 4 * gg
Satsu m a
Osm M A
: Naze
^
—
—
Chinaze
Urakami
—
—
—
—
—
Akaogi
Sekirube
Akakina
Kado
Kasari
Hagiwara
id
id
f
438 X.
122
136
140
j
1
1.877
j
440
f
440
j
88
f
422
f
102
f
158
f
214
f
f
f
j
f
757
j
j
f
f
j
247
643
192
395
314
571
627
Missionnaires sur le front en France :
MM. Anatole-Emile Heuzet,
Auguste-Marie Chapdelaine,
Joseph-François Bois,
Jn-Fr-Ed. Cavaignac,
Pierre-L.-M . Cotrel,
MM. Jh -L . M. Fresaenon,
Maxime-J.-C. Bonnet,
Jn-Bapt. Veillon,
Jean-Marie Martin,
Frédéric-L.-J. Poia.
297
NAGASAKI
“ft,V*.
III.
COMMUNAUTÉS RELIGIEUSES.
1.
Marianites
Nagasaki. Kaiseichugakko. Higashi Y ami. te. 1.
Œ u vres: Lycée— EcoJe apostolique.
R. P. Ch. Coutrefc, D irecteur
Religieux européens
...............
«
japonais.......................
Auxiliaires (japonais).....................
E lèves.......................................................................
Apostoliques......................
Novices........................
2.
8
2
10
445.
52
10
Sœurs de S. Paul de Chartres.
Œ u vres: Hôpital— Orphelinat— Ecole professionnelle.
RR. SS. Eulalie de la Croix (M orgej, f. Supérieure
An gèle du Calvaire ( Huby ), f
Gratienne (Hazard), f
Monique ( Merlin ), f
Caroline ( Troch ), b
M.-Joseph ( Koiso ), j
Marthe ( Kobayashi ), j
Catherine ( Kataoka ), j
....
Elèves
Orpelines............
Lépreux
......
Malades secourus
3.
140
33
34
1.992
Sœurs du St Enfant Jésus de Chauffailles.
Œ uvres : Ecoles supérieures et secondaires— Orphelinats— Hôpi­
tal— Ouvroirs.
298
NAGASAKI
Eeligieuses européennes
....................................
13
«
japonaises..
.......
5
Novices.....................................
3
Elèves
.......
...........
. ..............
341
Malades secourus
..................
8.591
4.
Franciscaines Missionnaires de Marie.
A. Biwaski.
Léproserie— Dispensaire— Orphelinat.
B. Kurume.
Hôpital— Dispensaire— Ouvroir.
C.
Hitoyoshi.
Asile — Ouvroir—
Nombre de religieuses pour les 3 établissements :
17 Européennes, 3 Japonaises............................
20
IV. FRUITS SPIRITUELS. 1917.
Nombre de chrétiens........................... .........................................
Prêtres Européens (dont 11absents) .............................
— Japonais
.............
Séminaires : Théologiens
......
—
Latinistes ( 2 d'Osaka) .......
Baptêmes : Adultes........................
—
Enfants de païens
..........................
—
Enfants de chrétiens .........
Confirmations ..............
Confessions : Annuelles
........
—
Dévotion...................
„ .........
Communions : Pascales ............ ... „„„..............
—
Dévotion................. „.......................
53.987
31
29
3
23
237
792
1.828
1.318
31.818
90.112
30.307
256.166
NAGASAKI
299
^ .V W t %.^,'TS.
Postes 3e missionnaires
...........................
Résidences secondaires
..............
Chrétientés....................................... .............
,‘..........
Eglises et chapelles bénites
.........................................
Oratoires non bénits
............
48
38
158
74
53
Lettre d ’une Franciscaine de Marie : Le Diable au Japon. Miss.
Cathol. 1917. p. 46.
L ’Ecole Apostolique d’Urakami. Good W o r k , january 1917. p. 46.
— La Léproserie de Biwasaki. Miss. Cath. 1916, p. 4 9 3 -4 9 7 ,
avec vue de l ’hôpital de Yatushiro.
Un très intéressant hôpital japonais ( Yatsushiro ). Lettre de Sœur
Eulalie de la Croix. Missions Cath. 1917. p, 2 1 7 .— Annales de la
P. de la F oi. 1917, p. 292.
La léproserie de Biwaski. Lettre de la Supérieure des Franciscaines
de Marie. Annales de la P . de la F oi. 1917. pp. 2 9 4 -2 9 9 .
Voleurs du Paradis. Histoire d ’une jeune lépreuse. Lettre de Sœur
Marie-Colombo de Jésus. The Good W o rk . Avril 1917. p. 86.
Pauvreté des missionnaires depuis la guerre. Good W ork , february.
1917. p. 57.
Portrait des survivants des 200 chrétiens emprisonnés pour la foi en
1875, et de leur prison. The Good W o r k , february. 1 917, p. 63.
Chez les descendants des néophytes de S. Fs Xavier. Lettre de M.
Bois, M .-E . Missions Cathol. 1918, p. 86.
Le clergé de Nagasaki, par Mgr Combaz. Missions Cathol, 1918.
P . 28.
300
OSAKA
III.
DIOCÈSE D’OSAKA. 1888-1891.
( M issions-Etrangères de Paris ).
Départements: Kioto, Mié,
Okoyama,
Osaka, Shisa,
Hiroshima,
Hiogo, Tottori,
Yamaguchi,
Nara, Shimane,
Wakayama.
P o p u l a t i o n : 1 1 .8 8 0 ,4 0 0 .— C a t h o l i q u e s : 4 .3 2 0 .
É tendue:
P r o p o r t io n
; 1 / 2 .8 0 0 .
I. HIÉRARCHIE.
1.
V ica r. Apostolique du Japon Central. 1888.
Félix-Nicolas-Joseph Midon, M .- E ., 1 8 8 8 -1 8 9 1
2.
E vêché d'Osaka. 1891.
F .-N .-J . Midon, M .-E ., 1891-1893.
Henri Vasselon, M .-E ., 1 8 9 3 -1 8 9 6 .
Jules-Auguste Chatron, M .-E ., 1 8 9 6 -1 9 1 7 .
H.
PERSONNEL.
Evêque n o m m é: S. G. Mgr Jean-Baptlste C a s t a n i e r , né en 1877
dans le diocèse de S. Flour, ordonné prêtre en 1 8 9 9 , missionnaire au
Japon la même année et mobilisé en 1914, est actuellement encore
en France.
Résidence Episcopale : Osaka.
MM. Pierre Aurientis, V ie. Capiiulaire MM. Adolphe Vagner,
Aimé Vil)ion,
Isidore-Adolphe Charron,
OSAKA
MM. Henri Perrin,
Jean-Louis Eelave,
Henri Daridon,
Jean-Bapt. Duthu,
Louis-Constant Marie;
Joseph-Anselme Rey,
Joseph Birraux,
301
MM. Pierre Fage,
J.-B.-Joseph Geley.
Jérémie Cettour,
Emile-Jules Hébert
L.-J.-Maxims Puissant,
P.-Ch.-H enri Marmonier,
Louis-Joseph Silhol.
Missionnaires sur le fron t en F rance :
MM. Jean-Bapliiste Castanier, • MM. Georges Deruy,
M.-J.-Syvestre Bousquet,
Auguste Bergès.
A.-M.-Grinand.
IH. COMMUNAUTÉS RELIGIEUSES.
1. Marianites.
Ecole de l'Etoile brillante (1).
(1) L'Ecole de VEtoile Brillante à Osaka.— L'écqle compte au­
jourd’hui 760 élèves. Pendant la classe, il est interdit de traiter les
questions de religion. Toutefois dans les livres employés à l ’école,
il y a le^ivre dit de «M ora le», Le pïofesseur qui est chrétien se
charge de redresser certaines idées fausses.
Après la classe, il y a des cours de doctrine, des catéchismes. Natu­
rellement les élèves païens sont libres d'y assister ; 400 enfants se
font ua plaisir d'y venir. Lss Frères, comme les maîtres chrétiens, font
divers cours, ljes enfants catholiques apprennent la lettre du catéchisme,
et les plus grands ont un catéchisme da persévérance. Chacun à son
tour doit soutenir une petite thèse d ’apologétique et réfuter les objections.
La plupart des païens ont deux heures de cours par semaine, d’autres
trois, cinq et même six heures.
Pour être admis au cours, il faut assister habituellement à la messe
le dimanche ; environ 80 sont fidèles. Toutefois pour recevoir le baptê­
me la permission des parents est requise.
302
OSAKA
Osaka. Eisashimachi. 16. Hieashiku.
Πuvres : Ecole de commerce.
EE. FF. Joseph Wolff, a ls . , D irecteur *
Nicolas Walter, eu A um ônier,
Albert Deiber, a ls.
Aug. Géronne, f
Jos. Kochl, a ls.
Louis Kochl, alsJoseph Garcia, e
Jean Takawa, j
Paul Kataoka, j
2.
Sœurs du S . E nfant-Jésus de Chauffailles.
Osaka. Kawagu. 2. g ]
gg
Œ u v res: Orphelinat— Lycée de filles.
BR. SS. Bernardine, S upérieure, f
St Justin ( Thomas ), f
St Alexis ( Boudot ), f
IV .
F E U ITS SPIEITUELS. 1917.
4 .3 20
Nombre de Chrétiens
Prêtres Européens (dont 5 absents)
— Japonais,,
Séminaristes........
Baptêmes : Adultes H
.
Enfants de chrétiens
Baptêmes : Enfants de païens
Ecoles 4 : enfants
..
Eglises et chapelles
............
22
3
3
89
97
741
1.375
7
OSAKA
303
D éfun t :
B.
G. Mgr Jules-Auguste Chatron, ré à Charix, diccèse de Belley,
le 20 Avril 1844, prêtre le 26 Sept. 1869, entré aux M .-E . le 20
le 20 Juill. 1872, arriva au Japon le 1er Sept. 1873, fut nommé
Evêque d’Osaka le 22 Juil. 1896, sacré à Kofcé le 18 Oct. 1096.
à Osaka le 6 Mai 1917.
Chez les Sœurs d ’Osaka. Jeu de « Réclames ». Annales de la Se
Enfance, 1917. p. 46.
Mgr Chatron. Annales de la P . de la F oi. p. 319.
Mge Chatron, M .-E ., évêque d ’Osaka. Missions Catholiques.
1917. 3 4 7 , avec portrait.
Une paroisse qui réclame son missionnaire. Miss. Calhol. 1918,
P. 87.
■Mb
3Ô4
HAKODATE
IV. DIOCESE D’HAKODATÉ. 1891.
( M.-E. de Paris. )
: Départements de Fukushima, Niyagi,
N . - E . de Nippon : Iwate,
Aomori,
Presqu’île d ’Oshima.
P o p u l a t i o n : 4 .0 0 0 .0 0 0 .— C a t h o l i q u e s : 2.833
P r o p o r t io n : 1 / 1.379
E ten du e
I.
PERSONNEL.
E v êq u e: S. G. Mgr Alexandre B e r l i o z , M .-E ., né à Sarrières-enChautagne, diocèse de Chambéry le 12 septembre 1852, entré aux
Miss. Etr. en 1872, prêtre le 10 octobre 1875, sous-procureur à
Hong-Kong ( 1 8 7 6 ), puis à Marseille ( 1 8 7 7 -1 8 7 0 ), missionnaire au
Japon N . ( 1879 ), est élu évêque de Calinda et premier Vicaire Apos­
tolique d’Hakodaté le 24 avril 1891, puis premier Evêque d’Hakodaté
le 15 juin suivaLu, et sacré à Tokyo par Mgr Osouf le 25 juillet 1891.
Résidences épiscopales : Nouvelle : Sendaï. g ] 5$* j ü
A ncienn e : Hakodaté. ¿ 3 xk
MM. Claude Jacquet, V icaire Général,
Jean-Henri Lafon,
MM. Jules Reynaud,
Olivier-Marie de Noailles,
Fr-Julien Hervé,
Pierre-Désiré Dalibert,
Jean Biannic,
Jh-Emmanuel Favier,
R ené-F.-F . Dossier,
J.-B.-Joseph Defrennes,
Emmanuel-L. Montagu,
Armand-P.-M . Pouget,
Pierre-Hilarion Acchen,
Remi-Louis Mathon,
A.-H,-Charles Breton,
Petrus Marion,
HAKODATÉ
*w•kV'x, w \
\ vx.
Missionnaires sur le fron t en F rance :
MM. Flavian-Fâlix Corner,
Alfred-Joseph Hutt,
Charles-Auguste Cesselin.
III.
MM. Alexandre Cornier,
Jean-Alexis Chambon,
COMMUNAUTÉS RELIGIEUSES.
1.
Cisterciens. 1897.
Abbaye de N .-D . du Phare.— & Tobstsu.
Dom Gérard Peulier, P rieur.
Religieux européens
............................................
.............
«
japonais
2.
Cisterciennes.
Monastère de N .-D . des Anges. Yuaekawa.
RR. MM. Marie-Scholastique ( Jeanvoine), f, Prieure
Dominique ( Sala )
f
Léonie ( Comte )
s
Angélique ( Besseyrias )
f
Stanislas ( Tournemire )
f
Genrude (A pt)
f
Agnès ( Miura )
j
De l'immaculée ( Paringer )
g
De la Nativité ( Legrand )
f
Vital (Takeno )
j
Bernarda ( Makino )
j
Cecilia ( Hirata )
j
Antoinette ( Démangé ]
f
Germaine ( Olivier )
f
Marthe (Royer)
f
Catherine (Becker)
eu
Odile ( Sohmit )
als
9
28
306
HAKODATÉ
,iV*L''_r'VC.,*v^.'i
Casimir ( Znamowick )
J.-Baptiste ( Pacher )
Thérèse ( Togawa )
Alix ( Nagata )
Marg. -Marie (Tagawa )
Aloysia ( Tagawa )
Novices et Oblates................
Frère convers Japonais........................
E. P . Eobasquier, f A um ônier.
3.
p
f
j
j
j
j
33
I
Sœurs de S. Paul de Chartres
Πuvres ; Enseignement et Pharmacie.
M aisons......................................
Eeligieuses .....................
IV .
■swVt. "W^
2
20
FEÜITS SPIEITUELS. 1917.
Nombre de Chrétiens 1........
Baptêmes d'adultes..................
Prêtres Européens ( 9 absents )..........................................
«
Japonais
..................
Séminaire : Latinistes
..........._...........
«
Théologien2
.................
Eglises et Chapelles.......................................
2,833
158
21
3
2
1
26
1. Dam nos régions du N .-E ., les plus pauvres du Japon, la popu­
lation est à moitié nomade. Une forte proportion
de noschrétiens
émigre dans les grands centres (Tokyo surtout), ou à l ’étranger.
2. Au collège de la Propagande.
Hakodaté.— Le 20 me anniversaire de la fondation de la Trappe du
Japon. Progrès des Cisterciennes. Lettre de Mgr Berlioz. Missions
Cath. 19 1 7 . p. 485.
Fondations Cisterciennes au Japon. A n n . de la Propagation de la
F oi. 1918. p. 107.
307
SHIKOKOU
V.
PRÉFECrURE APOSTOLIQUE DE SHIKOKOU. 1904.
Dominicains de la province du S. R osaire des Philippines ).
E t e n d u e : Détachés de l'évêehé d’Osaka, le 19 janvier 1904, la
Préfecture de Shikokou a une superficie de 1 8 .210 Kilomètres carrés,
et comprend: l ’Ile de Shikokou et les 4 départements ( K en
Tokushima, Kochi, Kagawa, Ehime.
P o p u l a t io n : 3 .3 4 4 .0 0 0 ( recensemer/ü de 1 9 1 6 ).— C a t h o l iq u e s :
529.— H é r é tiq u e s , environ: 600.
I. PERSONNEL.
P réfet A postoliqu e: R. P. Joseph-Marie A l v a r e z , O. P ., né â
Burgos, le 16 mars 1871, Dominicain le 8 sept. 1886, prêtre le G
avril 1895, missionnaire à Formose ( 1 8 9 5 ), il fut nommé premier
Préfet Apostolique de Shikokou le 2 Oct. 1904.
Résidence cen tra le: Tokushima. Shikoku (Japon)
T okushima
^ a@
T . R. P. José-M. Alvarez
e
132 X .
K och i g ]
^
RR.PP. Thomas de la Haz
e
268
« Collège
Millan Dominguez
e
M atsuyama Ex ’!
tB
Claudio Nieto
e
49
U wajima Eg
âg
Ishidoro Adanez
e
56
Modesto Pérez
*e
4
FAKAMATsn ggj ^
fcj
H.
Juan Calvo
e
24
FRUITS SPIRITUELS. 1917.
Nombre de chrétiens. ............
Prêtres O. P ., espagnols
.......................
Catéchistes................... .... ......................................................................
529
7
11
308
SHltOKOÜ
Catéchumènes
_
,
Ecoles
1„.„............. ......................................... ........... ....
I i de Catéchistes : élèves :
1
.,
j garçons :
îd
Orphelinat : orphelinea.................. ............. ...................................
Dispensaire.................. _ ........... ........... ..................... ................
f Adultes..................................... ................
341
Baptêmes
)
a
« « t i c . m orfi».
........
Enfants de chrétiens
.............
id. de païens
.....................
«
Ci
19]
Conversions d ’hérétiques
_
.
(Annuelles
Confessions |Déyotion
..... ........................................... ......
...
...
215)
' ... : ............... .... 1.87H i
^
.
(Pascales
Communions j ^
.
I Dévotion
~.....
...................
212)
„ j,; o
3 .6 4 8 )
Extrêmes-or étions.................;...................................... ........ .........
-- .
ana0es
(bénit ..............,............................... ......
.....................
^célébrés avec dispense
Paroisses
...................................................................
Stations............. ................................ .................. ...............
Eglises ou chapelles bénites
.......................... ..........
Oratoires non bénits ................
....... ..........
1
2
NIIGATA
309
VI. PRÉFECTURE APOSTOLIQUE DE NIIGATA 1912.
(M ission s de Steyl ).
E t e n d u e ; Départements d e: Niigata, Yamagata, Akita (Hakodaté)
«
Toyama, Ishikawa, Fukui. (T okyo).
P opulation ; 6 .0 6 4 .1 7 3 — C atho liq ues : 463
P r o po rt io n : 1 j 13.098
I . PERSONNEL,
P réfet A p ostoliqu e: T. E . P. Josef R e in e r s , S. V. D.. né à
Neuwerk ( Province Rhénane ) le 20 mars 1874, prêtre le 15 août
1898, entré dans la Société des Missions de Steyl le 21 septembre
1897, missionnaire au Japon ( 8 août 1909 ), il a été nommé premier
Préfet Apostolique de Niigata le 19 novembre 1912.
Résidence C entrale: Niigata, ¡xl ^
Provicaire : R . P. Ceska.
R R. PP. Finger,
RR. PP. Mohr,
Willms,
Gherards.
Hermann,
Gabriel,
Shôppler,
Friese,
Zimmermann.
Stvecke,
Eosennbuer,
H.
Nombre de chrétiens
Résidences.................
Eglises et chapelles..
Prêtres Européens..
FEUITS SPIEITUELS. 1917.
463
11
6
14
310
NIIGATA
Ti.tL'i.
■a^i.
Sœurs Servantes du St E sp rit.................. _.............
Catéchistes.....................................
Baptêmes : Adultes
..........
......
—
Enfants de chrétiens...............
—
Enfants de païens
...........
Confirmations................
Confessions: Annuelles
.........
„...
—
de dévotion.......................
„
Communions : Pascales
_....... ..................................
—
de dévotion........................
Extrêmes-Onctions. .......
....................
Mariages
.................
Ecole de filles, 1 : élèves
..............
;...........
Collège de filles, 1 : ii . .....
...._.................
Ecole de garçons, 1 : élèves..............
Collège de garçpns, 1 : id. ....
Orphelinat, 1 : orphelins ........
Hôpital, 1 : infirmes.......................
w ^T i/vfc
12
8
52
20
40
41
276
4.553
275
2.398
17
7
64
6
35
11
31
300
311
SAPPORO
VII. PRÉFECTURE APOSTOLIQUE DE SAPPORO. 1915.
( F r a n c is c a in s ).
E tendue : Cette mission comprend : 1 . L ’île d ’Hokaido (Yéso ) et les
îles qui en dépendent administrativement, à l ’exception de la presqu’île
d’Oshima ( Sud de cette grande île ), sur laquelle se trouve la ville épiscopale d’Hakodaté, ancienne métropole du diocèse de même nom : 2° La
partie annexée par le Japon de l ’île Sakhaline ; 3° Les îles Kouriles
situées entre Sakhaline et le Kamtchatka.
P o p u l a t i o n : 1 ,7 0 0 .0 0 0 . — C a t h o l i q u e s : 1.046
P r o p o r tio n :
1
j
1.9*20
I. UN COIN INCONNU DU JAPON.
Depuis des années le Japon a été visité par de nombreux touristes
qui ont ensuite écrit sur les belles choses qu’ils avaient vues. La plupart
de ces touristes n’ont fait que décrira les mêmes pays, c ’est à dire
Tokyo, Nippo, Nara ; et l’impression qu’on a gardée de leurs récits,
c’est que le Japon est un pays de fleurs, de douces soies et de champs
ensoleillés.
Mais tout le Japon n ’est pas si embaumé que ces endroits : il y a un
Japon qui rappelle les plus froides régions de l ’Amérique du Nord, et
où il y a quatre ou cinq pieds de neige avec un froid intense pendant
cinq mois de l ’année. Cette région si peu connue au loin comprend les
îles de Kokkaido et de Karafuto, qui ensemble composent la Préfecture
Apostolique de Sapporo.
On dit souvent qu’un froid rigoureux donne aux gens du courage
et de l ’énergie ; cela devrait s’appliquer uniquement aux missionnaires
qui ne se laissent pas rebuter par des températures extrêmes. Mais à
Sapporo le froid semble avoir également fortifié la force de résistance
des indigènes contre la Foi catholique ; et de là vient peut-être que
312
SAPPORO
notre ministère a été jusqu’ici si peu fécond. Mais actuellement nous
comptons sur un avenir plus consolant.
Les îles de Hokkaido ont été colonisées par les Japonais depuis
seulement un demi-siècle ; puisque ca n ’est que cette année qu’a été
célébré ce cinquantième anniversaire à Sapporo. La population ind'gène
est très dispersée, et ne compte à présent que douze à quinze millô
habit mts. Evidemment elle est appelée à disparaître complètement.
Hokkaido, qui a à peu près la môme étendue que l'Irlande, compte
environ trois millions de Japonais venus de toutes les parties de l ’empire
du Soleil Levant ; et chaque anné3 le nombre des immigrants prend
de plus grandes proportions. Aussi, les grandes agglomérations possèdent
des voies ferrées et tout le confortable moderne. Malgré cela il reste
encore de vastes plaines qui n'ont pas encore été colonisées, bien
quelles soient très fertiles.
L ’Eglise Catholique, elle aussi, n'est pas encore arrivés à un état ce
développement ; car, notre mission est relativement récente, la plus
ancienne de nos chrétientés n ’ayant pas plus de 20 ans d’existence.
Pour augmenter le nombre des chrétiens, il faudrait fonder plusieurs
nouvelles stations ; mais cela est impossible faute de moyens.
Los chrétiens que nous possédons appartiennent à toutes les classes
de la société : nous avons des pauvres, des marchands de bric-à-brac,
des professeurs, des médecins, etc. ; et je puis ajouter que cette année
nous avons eu plus de conversions qu'en aucune année précédente.
Notre modeste personnel de missionnaires est toujours surmené,
parce qu'il est impossible d ’instruire nos convertis ensemble, la règle
est que leur instruction dure plusieurs anné3S, et que presque chaque
individu reçoive un enseignement privé pendant tout ce temps.
Sapporo possède un grand secours pour l’évangélisation : depuis
quelques années nous avons un Hôpital dirigé par les Franciscaines
Missionnaires de Marie, et là nous avons administré, plus de 500
baptêmes. De ce nombre beaucoup sont déjà partis pour le ciel ; mais il
en reste quelques uns sur la terre pour perpétuer la foi qu'ils ont reçue.
(T . Rév. W . Kinold, 0 . F. M. Catholic Missions. 1918. p. 189).
313
SAPPORO
V W W V V W V s . !
V
V
5
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II.
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PERSONNEL.
P réfet Apostolique : T. R. P. Josaph K i n o l d , 0 . F. M ., en religion
Wenceslas, né le 7 juillet 1871 à Giershagen (diocèse de Paderborn),
entré en religion le 7 octobre 1890, vœux simples le 10 octobre 1891,
vœux solennels le 16 octobre 1894, prêtre le 1 juillet 1897, nommé
Supérieur de la Mission à fonder le 12 novembre 1906, arrivé à
Sapporo (Japon) le 19 janvier 1907, nommé Préft'j Apostolique le
13 avril 1915.
Résidence Centrale : Sapporo. iÿ? ^ ¡¿a
S a p p o r o [x]
RR. PP. Wolfang Lang
136 X .
g
K i t a . 15.
David Miebach
g
S a p p o r o K i t a , 1.
162
5|- äa Timothöe Ruppel
g
Ca liste Gölinas
Hilaire Schmelz
Eusöbe Breitung
M u r o r a u g - ¿J - ä ä
H ir o s h im a ix ] 3 ^
Alexis Hipp
O s a r u g S ï|£ ^
Dorcthöe Shilling
K utch au g ] ^
sä
Francois Vergoi
T o y h a r a ( Saghalien ) [X ] ^
5g Agnellus Kowarz
F b è r e s l a is :
R R . ValeLuin Sauer
Roch Becker
Joseph Bartholome
A s a h ig a w a g ]
TW AM ISAW A [X ]
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III.
ää
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au
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g
g
g
COMMUNAUTÉS RELIGIEUSES.
Franciscaines Missionnaires de Marie.
Œ u v res: Hôpital
Religieuses ...........................................................
Malades en un an
..............
10
10.345
167
66
118
96
83
132
89
314
SAPPORO
IV .
FRUITS SPIRITUELS. 1917.
Chrétiens
.................
1.046
Catéchumènes
....
160
Prêtres Franciscains ........
11
......
3
Frères
id.
Séminaire : élèves
6
Catéchistes
......
6
Baptêmes ¿ ’Adultes ........
37
« d ’enfants de Chrétiens.
4
« in articulo m orlis
220
Confirmations
...............
128
Confessions annuelles
541
Confessions de dévotion
9.571
Communions pascales...
533
«
de Dévotion. 32.167
«
(premières).
34
Extrêmes, Onctions
.....
22
Mariages bénits................
8
Journaux : abonnés
900
Instructions : aux Fidèles... 2.410
«
aux Païens...
2.500
Défunts..............................
44
Emigrés
..........
59
Eglises et oratoires ......
14
Résidences de missionnaires
9
315
FORMOSE
VIII.
PRÉFECTURE APOSTOLIQUE DE FORMOSB. 1913.
( Dominicains Espagnols de la province du SS. Rosaire )
: Toute l ’île de Formose et les Pescadores, soumises au
Japon. En tout : 12 préfectures.
P o p u l a t i o n ; 3 .2 8 0 .9 7 8 habitants.— C a t h o l i q u e s : 4 .0 8 9
P r o p o r t i o n : 1 / 800
E tendue
I.
PERSONNEL.
P réfet A p ostoliqu e: T. R . P. Clément F e r n a n d e z ^
0. F. P ., né à Penerudes ( Oviédo) le 17 octobre 1879, Dominicain le
17 novembre 1895, prêtre le 8 septembre 1903, nommé premier
Piéfet Apostolique de Formose le 2 septembre 1913.
Résidence Centrale : Taipeh ¡ g ;jfc> K î|RR. PP. Thomas Pascal
T à ih o k u
Clement Fernandez
T a it io n g
Ange-M. Rodríguez
Lochuchfg
Felipe Yillarrubia
Soalun
Justo Sasian
C h b iu a k a
Eutimio Pérez
P o k iu l u n
Bonaventure Gordaliza
T a in a n
Francisco Giner
T akao
Toribio Tobar
(A K a u ) Bankimchng
Juan Beovide
T am tsui
II.
e
e
e
g
e
e
e
e
e
e
97
584
71
593
305
413
405
106
735
810
X .
FRUITS SPIRITUELS. 1917.
/ indigènes
................. 3 .9 5 9 1
Nombre de Chrétiens ] Japonais...............................
120 (
( divers.......................................
10 ]
4.089
316
FOR.v OSE
W B.'W ^
TlU ^ W ^ ^ V Î.’^^u 'T '^ ti.'X .^ W W l
Prêtres Dominicains Espagnols ..............
...........
Religieuses Dominicaines ......
Catéchistes : hommes 25. Femmes 11 ...........
Orphelinats, 2 : filles........................ .......................... ......... ......
Collège, 1: élèves
........
^Ecoles primaires, 9 : élèves................
■......
Baptêmes : adultes..... ........
—
enfants de chrétiens ..........
—
enfants da païens .....................................................
Confirmations.......................
Confessions : annuelles.............................
— de dévciron
..........................
Communions : annuelles...................
—
de dévotion ..........
Extrêmes-Onctions
...............................
Paroisses
........
Chrétientés
............
Eglises ou Chapelles béaitss...................................
Oratoires
.......................
zstSSCSittsag:
10
6
36
90
60
500
130
200
53
28
2.000
4.140
1.985
10,600
32
(J
34
10
23
317
SEOUL
WU
IX.
V ^ " w ^ " V 5 . * W ^ T * A . ^ V \ "wV^ V^.1^ V 5 .^
Vk.X'XV‘W ^
VICARIAT APOST. DE SEOUL. 1831. 1911.
( M issions-Etrangères de Paris ).
: Toute la Corée, moins les 2 provinces qui forment le
vicariat de Taikou ; en tout 9 provinces.
P o p u l a t i o n : 9 .8 5 8 .9 5 9 . ( 1916 ) .— C a t h o l i q u e s : 5 7.914.
P r o p o r t i o n : 1 / 166.
E tendue
I. HIÉRARCHIE.
1. Vicariat Apostoliqus de Corée. 1831.
Barthélemi Bruguière |p£, M .-E ., 1 8 3 1 *1 8 3 5 .
ybie Pierre-Philibert Maubant jjgg, M .-E . Provicaire, 1 8 3 5 -1 8 3 7 .
Vkie Laurent-Marie-Joseph Imbert
M .-E ., 1 8 3 7 -1 8 3 9 .
Jean-Joseph Ferréol ¡er, M .-E ., 1 8 4 3 -1 8 5 3 .
Ambroisa Maistre
provicaire, M .-E ., 1 8 5 3 -1 8 5 6 .
Siméon-Françohf Barneux ¡Jg, M .-E ., 1 8 5 4 -1 8 6 6 .
Marie-Antoine-Nicolas Daveluy 4§î, M .-E ., Coadjuteur, 1 8 5 5 -1 8 6 6 ,
V icaire Apostolique, 8 à 30 mars 1866.
Stanislas Féi’on |g, M .-E ., P rovica ire, 1 8 6 6 -1 8 6 8 .
Félix-Clair Ridel
M .-E ., 1 8 6 9 -1 8 8 4 .
Jean-Marie-Gustive Blanc £ j, M .-E ., 1 8 8 4 -1 8 9 0 .
Gustave-Charles-Marie Mutel {%], M .-E , 1 8 9 0 -1 9 1 1.
2. Vicariat Apostolique de Séoul. 1911.
II.
PERSONNEL.
Vicaire 'Apostolique : S. G. Mgr Gustave-Charies-Marie M utel
né à Blumerey, diocèsa de Langres, le 8 mars
Kî $ST3|'> M . - E . ,
318
SÉOUL
1854, prêtre le 24 février 18 7 7 , missionnaire en Corée de 1877 à
1885, directeur du séminaire de la rue du Bac de 1885 à 1890
nommé-évêque de Milo et Vicaire Apostolique de Corée le 2 septembre
1890, sacré à Paris le 21 du même mois, a .été nommé Vicaire Apos­
tolique de Séoul le 8 avril 1911, lors de la division de la Corée en deux
vicariats.
Résidence épiscopale :
Séoul | $ |
1- w
— "j* 0 —
&
Provicaire 1.911 X,
Adrien Larribeau ■jq f, Procureur
Jules Kleinpeter ^ f, Curé des J. 532
Pierre Guinand
f, Supér. Séminaire
Alexis Kim ^ cor., professeur
Paul Villemot
2.545
r
Eugène Deneux
1.214
f
Louis Le, Gendre
1969
m f
Jacques Sou
m cor. 2.396
Augustin Kim
& cor- 3.113
Léon Tjyeng
m cor- 2.519
Marc Kang
n cor. 2.866
¡£191 MM. Victor Poisnel, ^[>f,
Séoul
M #
&
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R yon g san :
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C h e m u lp o
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1.403
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1.521
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cor- 1.686
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Louis Le Merre
1.924
319
SÉOUL
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Camille Bouillon
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Antoine Gombert
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f
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Missionnaires mobilisés :
MM. Emile Devred -fa
Henri Eouvelet igf
Julien Gombert Q
Henri Krempff Jg
Jules Lereide
MM. Désiré Polly
Joseph Jaugey
Joseph Bodin
Philippe Perrin Q
Gustave Chabot
j
|l
3 .0 4 7
2 .7 3 2
1 .72 4
1.448
2 .2 3 6
763
1.489
320
SIÍOÚL
n i . COMMUNAUTES RELIGIEUSES.
1.
Congrégation des Bénédictins de Ste Odile. 1 908.
Abbaye, de S. B enoît. Séoul. Chosen, ^
j§£ )§•
J|[
^ p? n m a? st ir
Fondée en 1908, et érigés en Abbaye le 15 Mai 1913.
Œ u v res: Office divin, Enseignement (Ecole industrielle et d'agri­
culture ).
L ’Abbé est le T. R. Père Boniface Sauee, cé le 10 janv. 1877 à
Oberufhausen, diocèse de Fulda, profès le 4 fév. 1900, ordonné le 26
juin 1903, parti "le 11 Janv. K O 9. nommé Abbé le 15 Mai 1913,
et Bénit le 8 Juin 1913.
P rêtres :
F reres:
A. R. P. D . Casssion Niebauer g
Fr. Paschalis Bayl. Fangauer g
[ P rieur.
« Petrus Gernert g
« Ildefonsus Flotzinger g
R . P . D . Andreas Eckhardt g
«
Callistus Hiemer g
« Columbanus Baur g
«
Cajetanus Vierhaus g
« Josef Grahamer g
«
Anselmus Römer g
« Hilarius Hoiss g
«
Canisius Kügelgen g
« Januarius Schrötter g
« Germanus Hartmann g
«
Sebastianus Schnell g
« Gottlieb Auer g
«
Léopold D ’Avernas ah
Fr. Marcus Metzger g
« Basilius Hauser g
« Eugenius Ostarmeier g
Elèves _
20
2.
Sœurs de S.. Paul de Chartres.
1. Séoul. Sœur Camille de Lellis ( Henriette'Coquet ).
« Louise Ermestine ( Eugénie Panet ).
« S. Vincent de Paul (Marie Soichet).
« Béatrix ( Anne-Marie Odouard ).
SÉOUL
1.
321
Séoul. Sœur M . Se Anne ( Armande Hézard).
« Marie ( Marie Mémet ).
« Eose (Henriette Delécrin).
« Francisca (Marthe Simon-y).
?. Chem ulpo. Sœurs Hélène (Jeanne Launay) —
Picherit )— Anne ( Lucia Leclerc).
IV.
Adèle (Ross
FRUITS SPIRITUELS 1917.
.
5 5 .9 1 4
Nombre de chrétiens ..............
29
Prêtres Européens..................................................................... .....
«
Coréens................................................... ....................... ....„
19
Baptêmes: adultes ....
_..................
1.448
«
enfants de chrétie s
..........................................
2 .5 6 2
«
enfants de païens..................................... ........ .......
1.93.4
Séminaire : Latinistes ..............
_....... .................
61
—
Philosophes et Théologiens
........._...................
32
Sœurs de S. Paul de Chartres : Européennes ......................
11
—
—
• Coréennes..........................._
66
Ecoles 6 6 : élèves. ................................
..................
1.900
Orphelinats 2 : orphelins ................. ....................... .... .... .........
51 8
Eglises et chapelles.............................................................
178
D éfun t :
M. Jean Meng f^J, M .-E .? ré ù St Germain-sur-Ile (Rennes), le
21 Mars 1874, missionnaire au Ping-An-Tao Z{S ^
directeur du
journal ^
de 1911 à 1914, mobilisé sur le front (1 9 1 4 ),
7 de la fièvre typhoïde à Marseille le 17 Mars 1918.
Lettre de la Sœur Adèle, sur l'orphelinat de Chemulpo.
Cathol. 1918, p. 53.
MiSS.
322
ÏAIKOU
X. VICARIAT APOSTOLIQUE DE TAIKOU. 1911.
( M.-E. de P aris ).
: Les deux provinces de Kieng-Syang-to et de Tiyen-la-to,
et l ’île Quelpaert.
P o p u l a t i o n : 0 .6 5 4 .8 5 5 .— C a t h o l i q u e s : 29.374
P r o p o r t i o n : 1 / 229
■ «
_______________
E tendue
I. PERSONMEL.
Vicaire A postoliqu e: S. G. Mgr Florian D é m a n g é
M .-E ., né à Saulxures-les-Saales, diocèse de Strasbourg, le 25 avril
1875, études au petit féminaire du Chardonnet [ 1 8 8 7 ), et au grandséminaire de Paris ( 1893 ), entré aux Missions-Etrangères en 1895,
prêtre le 26 juin 1898, part pour la Coréa le 3 août suivant, arrive à
Séoul le 8 octobre, est élu évêque d'Adras et premier vicaire apostolique
de Taikou Je 1911 et sacré à Sô,ul le 11 juin suivant.
Résidence E pîscop le: Taikou ^ jgj.
P rovica ire: M. Joseph Vermorel gj|.
C h ré tie n s,
T a ik o u
«
M M .
( district )
R im t j y e n
K a s il
Y engtchyen
T j in t j y o u
M asanpo
F usan
F u s a n j in
Chargeboeuf, Julien.
Mousset jJt,
Robert
Saucet
Joseph Kim ¿ jS
Tourneux g
Saucet
Pierre Kim
Bermond ffê
Ferrand ^
Peschel g
110.
fg jc .
2638.
2033.
1727.
1058.
2240.
1894.
58.
1907.
TAIKOÜ
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K im t y ie i
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Qu e l p a e r t
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Vermorel 5g
Augustin Kim ^
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Etienne Kim
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Taquet
id.
323
1568.
2061,
1035.
1833.
2424.
2 219.
2 969.
116.
201.
435.
II. EEVUE DES ΠUVEES.
Form ation du Clergé In d ig èn e.— Si la conversion des païens
devient plus difficile, la ciéition d ’un clergé indigène et la formation
chrétienne des néophytes donnent plus de consolation et de confiance.
Le séminaire, après les éliminations pour insuffisance de moyens
qui ont lieu les premières années, conserve 50 élèves, et ne descendra
pas vraisemblement avant la prochaine rentiéj triennale au-dessous
de 45. Quand nous nous rappelons que, à la môme époque, il y a cinq
ans, nous n ’avions que 6 petto latinistes, et quand nous prévoyons le
changement de situation dans lequel cette œuvre nous mettra dans une
dizaine d’années, nous remercions Dieu, et prenons mieux en patience
les difficultés présentes.
Une paroisse Japonaise à Taikou. — Grâce à des générosités
qui lui restent fidèles, M. Ferrand a étalli sur le terrain de l'évêché, à
Taikou, une mission japonaise et y entretient un catéchiste instruit et
zélé ; il espère que l ’avenir justifiera les espérances qu’il fonde sur
cstse œuvre nouvelle.
J ’ajouterai qu’il a su inté:ess9r à nos œuvres une dame américaine,
dont une offrande nous a en partie aidé3 à installer, dans un endroit
plus central au point de vue des Coréens, la mission coréenne de
324
TAIKOU
Fusan. Une petite église trè3 convenable, dont le clocher s’aperçoit de
tout le po.i, a remplacé la trop modeste maison qui, depuis 1899,
servait de chapelle unique pour cette grande ville.
Maintenant, aux deux extrémités du port, les fidèles japonais, en
quartier japonais, et les fidèles coréens, en quartier coréen, ont leur
chapelle et leur missionnaire.
III.
COMMUNAUTÉS RELIGIEUSES.
Sœurs de S. Paul de Chartres.
Œ u vres: Ste Enfance— Ecoles.
RR.SS. Marie, Donatienne (Barbied) f, S upérieure,
Emile-Marie (Farneau)
RR.SS. Anne Marie Sim, c o r .
Stéphanie Pang, c o r .
Emilia Song, c o r .
Madeleine Tchoi, c o r .
Thecla Kang. c o r .
Cécilia Pang c o r .
IV.
FRUITS SPIRITUELS. 19,17.
Nombre de chrétiens................
_..............................
2 9 .3 7 4
Catéchumènes............................
883
Paroisses...................................... ............................................. ....
18
Chrétientés..................
396
Baptêmes : adultes..............
725
—
enfants de païens................................................
1.317
—
enfants de chrétiens _ ..........
1.285
Confessions : annuelles
..............
19.289
—
de dévotion _.....
51.446
Communions : Pascales..................
18.884
—
de dévotion
.........................
159.558
Confirmations
.................
541
TAlROÜ
Extrêmes-Onctions............. ............................
Mariages............................................................
Prêtres : Européens... ......... ........ ...............
—
Coréens............. ...............................
Séminaire : Latinistes
..............
....
—
Philosophes & Théologiens.......
Ecoles : Garçons ( 1 1 : élèves.........................
—
Filles ( 4 :
id
E£lhas ou chapelles... ............................ ........
................
413
332
14
4
58
12
338
213
55
Le Catholicisme au pays du Calme m atin. Lettre de Mgr Démange,
Missions Calholiq. 1917. pp. 374 et suiv.
A Word from the Hermit Kindom. Lettre de Mgr Démangé, M .-E .
The Good W o rk . 1918. p. 133, avec portrait de S. G. — Le premier
prêtre Coréen du Vicariat. Catholic Missions. 1918. p. 164.
Croquis Coréens, pir le Ibutenmt Cadars. Missions Catholiques.
1918. 23 janv. et 1 févr.
Chez les insulaires de Tjinto, par le lieutenant Cadars, M .-E .
Missions Catholiques. 1917.
f a it s & löcam ents
ACTES DU SAIN T-SIÈGE
.329
I. ACTES DU SAINT-SIÈGE
1. Nominations E piscopales.
1.— Le F,. P. Angelus Didacus Carbajal, Vicaire Apostolique du
Hounan Nord. — « 13 marfcii 1917. — Vicarius Apostolicus de Hu-n&n
Septentrionales, E. P . Angelus Didacus Carbajal, ex Ordine Eremitarun
S. Augustini. » (A c la Apostolicae Sedis. 1917. p. 241 ).
Le nouveau Vicaire Apostolique a reçu le titre d ’évêque titulaire de
Calôensis.
2 . Mgr R. P. Flaminius Eellotti, du séminaire des Missions-Etrangères
dû Milan? Vicaire Apostolique du Honan Méridonal.— «10 junii (1917 ).—
Vicarius Apo&tolicus de Honan meridionali, E. D. Flaminius Belotti, e
Seminario Med’olanensi pro exteris Missionibus.» (A c ta A p o s t. Sedis.
1 9 1 1 . p . ' 3 9 6 ).
Mgr Belotti a été sacré le 6 Janvier 1918 par Mgr Ménicatti, assis'é
de NN. SS. Tacconi et Calza, à Har.tchoang ££
(H onan).
Le titre épitcopal de Mgr Belotti est Suffetulensis.
3.— Mgr Lêcroart, Coadjuteur du Tchely Sud-Est.— « S. Congréga­
tion da Propaganda Fide.— 20 julii 1917.— Coadjutor cum jure
successionis Vicarii Apostolici Ce-li meridionalis, E. P . Henricus
Lécoart, e Societate Jesu.» (A cta Apostolicae Sedis. 1917. p. 4 3 2 ).
— Mgr Lécroart est titulaire d’Auchialos ; il a été sacré à Toungkadou
(Shanghai) par Mgr Paris, assisté de NN. SS. Dumond et Ménicatti.,
le '2 Février 1918.
4.— Mgr Tacconi (Vie. Ap. du Honan Méridional), nommé Vicaira
Apostolique du Honan Oriental.— a20Novembris 1917. Brevi apostolico
nomina jus est; Vicarius Apo&tolicus Ho-Nan Orientalis, Josephus Noë
330
A CTES DU SAIN T-SIÈGE
Tacconi, Episcopus tit. Araidensis. » (A cta A postol. Sedis. Janv.
1917, p. 2 3 ) .
5 . Mgr Bourgain, Vicaire Apostolique du Kiantchang.— Décret de la
C onsistoriale:— « 4 Aprilis ( 1 9 1 8 ) . — Titulari episcopali eccleaiae
Archelaidensi, ( praefecit ) E. D . Josephum Bourgain, e Parisiensi
seminario proexteris missionibus, vicarium apotolicum Kien-tchang in
imperio Sinarum.» (A cta Aposlolicae Sedis. 1 maii 1918) , p. 193).
Décre.t de la Propagande : « 13 Martii ( 19 18 ) . Vicarius Apostolicus
vicariaìua Kien-tchang in Sinis, E. P. Josephus Bourgain, e Seminario
Parisiensi pro exteris missionibus.» ( Ibid. p. 200 ).
N .-B . A noter l ’intervention de deux Congrégations pour la nomi­
nation d ’un Vicaire Apostolique. Ce qui indiquerait que désormais
Borne modifie l'ancienne méthode qui abandonnait tout à la Propa­
gande, tant pour le choix du titre épiscopal que pour la charge d’un
Vicariat.
6 .— Le P. Castanier, nommé évêque d’Osaka.— Le E. P . JeanBaptiste Castanier des Missions-étrangères de Paris, missionnaire du
diocèsèse d’Osaka, mobilisé en France au début de la guerre, a été
nommé évêque d'03aka, pour succéler à Mgr Chatron, et sacré à
Aurillac le 29 Août 1918.
7 . - 8 Juin
Joseph Hoogers,
8 .— Mgr H.
Septentrional.—
1918. Décret de la Propagande nommant le T. R. P.
C. C. I. M., Supérieur de la Mission d'Ily.
Otto, démissionnaire, nommé Administrateur du Kansou
Lettre du cardinal Sérafini, Préfet de la Propagande
à S. G. Mgr Otto.
« Roma, Gennaio, 21.
« Illustrissime Domine,
« Petitioni Amplitudinis Tuae renuntiandi officio Vicarii Apostolici,
SS. D. noster Benedictus divlnâ Providentiâ PP. X V , in audientiâ
diei 14 Januarii, benigne annuere dignatus esj ; quam notitiam dum
Tibi CDmmunico, placet commemorare Te gravissimo munere ita esse
usque modo perfunctum difficillimis temporibus, praesertim istius
regionis, ut prudentiâ,, industrie et labore in catholico nomine apud
331
ACTES DU S A IX T -S i A g E
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Sinenses, provehendo nemini cedere visus sis ; dolet igitur valetudinem
tuam nunc non permittere Te amplius in officio permansurum.
« Velit iamen Amplitudo Tua usque ad electionem et possessionem
novi Vicarii Apostolici gubsrnium Missionis tanquam Administrator
Apostolicus retinere, cum omnibus quibus nunc polles facultatibus.
Interim Deum rogo ut diu ad bonum animar am, missionariorum
exemplum et adjutorium in piis operibus, et ubi magis est gvatum
permanere te sospitem incolumemque servet.
A. T. addmus s9i*vus
D. Card. Serafini, P raefectus.
Laurenti, secreiarius. »
2 .— Bref érigeant le Vicariat du Honan vnj $3 Oriental.
21 Sept. 1916.
BENEDICTUS P. P. XV.
Ad perpetuano rei memoi’iam. Summa afficimur laetitia, quum edocti
simus, catholicam fidem adeo in longinquas regiones propagatam esse,
ut vinea Domini novos ibidem operarios exigat et requirat. Et pro
attissimo munere Nobis divinitus commisso gratum acceptumque habeamus, spiritualibus fidelium necessitatibus primo quoque tempore providere. Cum igitur relatum sit Nobis, in Apostolico Vicariatu Honan
Meridionali, alumnis Seminarii Mediolanensis ab Exteris Missionibus
concredito, ubi propter eorum studium atque operam sollertem, regio
occidental is abhinc annos quinque ‘ distracta fuit, et aliis non minus
actuosis Missioaariis tradita, Christi religionem, juvante Domino, in
die feliciter augari, Nos ad hujusmodi iiicr amentum adjuvendum, novum
intra illius Missionis fines Vicariatum constituere decrevimus. Quare
332
ACTES DU SA1NT-SIÈGE
omnibus in momentis attente psrpensis cum V. Y. I. I. Nostrae Matvia
S. E. E. Cardinalibus Christiano nomini propagando, motu proprio,
carta scientia ac matura deliberatione Nostra, deque Apostolicae potestatis plenitudine, praesentium tenore ab Apostolico Vicariatu Honanensi
meridionali civiles prefecturas, vulgo «Kueitefu (
^ j ^ ) , Cencioufu
(Mi M ift‘) et KaifongEu ( g|J ^ J|f) » nuncupatas disjungimus ac separamus, eaoque in proprium Vicariatum Apostiolicum erigimus cum
omnibus et singulis juribus, honoribusque, privilegiis indultis, quae ad
hujusmodi Vicariato Apostolicos pertinent eumque de Honan Orientale
nominandum esse stituimus. Volumus autem, ut a postrema harum
praefectura, id es« « Kaifongfu » civiles subpraefecturae » Juciou
SingtoheDgshieng
et Mihsieng ($£
excipiantur, et novus
erectus Vicariatus de Honan Orientalis eorumdem Alumnorum Seminarii
ab Exteria Missionibus Mediolani, qui tmtum ibidem meruerunt curia
ac laboribus demandetur. Decernentss praesentes Nostras litteras firmas
validas efficacss samper existere et fore suoEqae plenarios et integrcs
effectus sortirà illisque ad quos fp:ctat et in pcsterum spectabit in
omnibus et par omaia pienissime suffragari, sicque in praemissis per
quoscumque judices ordinarios et delegatos judicari et definiri debere
atque irritum esse et inane, si secùs super bis a quoquam quavis auctoritate scienter vai igaoranter contigerit atttentari. Non obstantibus
Nostra et Cancellarne Apostolicae regala de jure quaesito non tollendo,
aliisque Cons iiuutioni bus et smctionibus Apostolicis ceterisque omnibus
in contrarium faciendum quibuscumque.
Datum Eomae apud S. Petrum sub annulo Piscatoris die X X I
Septembris A. MGMXVI, Pontificati^ Nostri tertio.
P. Card.
( Loco sigilli )
G asparu i
à Secreiis Status.
ACTES d u s a i n t - s iè g e !
333
3 .— U nion M issio n n a ire du cle r g é
Proposée par Mgr Conforti. évêque de Parme, approuvée par le S.
Père. ( Acta Apost. Sedis Janv. 1917, p. 22. )
Monseigneur,
Je n’ai point manqué de prendre en attentive considération le projet
présenté par V. G. d une Union missionnaire du clergé.
Les besoins croissants des Missions, les cond.u'ons spéciales des temps
présents et les graves dommages que la guerre qui désole 1 Europe
entraîne pour l'œuvre évangélisatrice de l’Eglise font vivement désirer
un plus ample développement des moyens aptes à propager la foi dans
le monde. Eien ne saurait mieux contribuer à ce résultat que le zèle
actif du clergé pour cultiver les vocations à l ’apostolat, éclairer les
fidèles sur la nécessité de secourir les missions et mieux, organiser les
œuvres déjà approuvées et recommandées par les Souverains Pontifes
à cette fin. Je vois donc avec plaisir l’initiative prise par V . G. dans
cette sainte iniantion, d’une Union missionnaire du clergé et je me suis
empressé d ’en présenter le projet au Saint-Père.
Sa Sainteté dans l'audience du 23 octobre courant, a daigcé témoigner
de sa haute bienveillance pour l ’opportune proposition destinée à favoriser
l’œuvre de l ’apc&tolat qu’Elle a tant à cœur, et Elle se plaît à espérer
qu’avec l ’aide de Dieu et la faveur des évêques le projet sera largement
accueilli parmi le clergé et les fidèles d ’Italie.
En portant cela à la connaissance de V. G ., je l ’informe également
que Sa Sainteté bénit paternellement Y . G. et tous les promoteurs
et adhérents de votre pieux projet.
Personnellement je prie Dieu de vous conserver en prospérité.
Eome, le 31 octobre 19 10.
De V. G . le dévoué serviteur,
D. Card. Serafini, P ré fe t,
C. Laurent, Secrétaire.
N. B .- L ’original est en langue italienne.
334
a ctes
du s a in t -s iè g e
4 .— The Maynooth Mission to China.
La Société des Missions-Etrangères Irlandaises. — A Maynooth,
séminaire général pour tous les diocèses d ’Irlande, les Evêques de cette
petite mais si catholique nation ont favorisé l ’établissement d ’un sémi­
naire destiné à fournir des sujets pour les missions et de Chine.
1.
Voici la lettre collective de tout VEpicopat d'Irlande en
faveur de cette institution apostolique :
« Le Cardinal, les Archevêque et Evêques d ’Irlande, réunis en
assemblée générale, ont reçu avec beaucoup de plaisir un mémoire
signé par des prêtres distingués de nombreuses régions de l ’Irlande,
sollicitant l’approbation et la bénédiction des évêques pour le projet
d’établir une maison de Mission ou un Collège en Irlande, pour la
formation de prêtres irlandais qui soient prêts à dévouer leur vie à la
propagation de la Foi en Chine.
Les auteurs du rcé noire constatent un fait qui est déjà bien connu,
à savoir que la Chine présente un sol fertile pour les travaux du prêtre
missionnaire.
Un commencement a déjà éaé réalisé avec un notable succès par
quelques prêtres irlandais, qui sont depuis quelques années missionnaires
en Chine. Encouragés par cette expérience, un cartain nombre de
prêtres irlandais, jeunes et zélés, disent les auteurs du mémoire, sont
prêts et disposés à se donner eux-mêmes à ce travail apostolique, et
attendent seulement l ’approbation et l'encouragement des évêques.
Mais une maison de Mission ou un
Collège pour la formation de ces
prêtres à leur travail spécial est une chose de première nécessité.
Les évêques ayant donné une considération attentive à ce mémoire
approuvent avec joie et bénissent le projet, et recommandent instam­
ment à l ’aide généreuse et à l ’appui des fidèles l ’établissement de la
335
A C T E S DU S A IN T - S IÈ G E
'Vfc.-V’J^TX'Tl
maison de Mission pour la Chine, qui dans un esprit digne de notre
nation missionnaire, offrent leur vie pour la propagation de la foi dans
une nation payenne.
M i c h e l , C a r d i n a l L o g u e , P résident.
R obert , É vêque de C loyne,
ÿ
D e n is ,
É v ê q u e d e R oss,
Secrétaires.
2. Le Saint-Siège n ’a pas manqué de sanctionner da son autorité
et de sa pleine approbation une si saints inspiration, comme en témoigne
la lettre suivante^1).
Lettre du Cardinal Serafini, P réfet de la Propagande à S. E .
le Cardinal L ogue, Prim at d'Irlande, sur le nouveau séminaire
fondé p eu r les missions étrangères.
« J ’ai appris avec joie que, avec l’approbation de Votre Eminence
et des autres évêques d ’Irlande, plusieurs ecclésiastiques ont décidé
d’établir en Irlande un nouveau Collège, cù les jeunes gens appelés au
travail apostolique à l ’étranger puissent recevoir une formation spéciale
pour ce travail. Le temps est très oppoitun. Parce que s’il a toujours
été très désirable que 1 Eglise puisse avoir un nombre abondant de mi­
nistres pour remplir le divin commandement d ’enseigner toutes les
nations, cela est spécialement désirable maintenant que les Missions
catholiques ont subi tant de pertes cruelles, et un ardent effort devrait
être fait pour acquérir une nouvelle source d ’assistance pour un si saint
travail.
Quand j’ai informé le Souverain Pontife de C3 projet, Sa Sainteté m’a
commandé d9 vous signifier sa très sincère bienveillance pour cela,
et II a désiré que j'ajouta en son nom qu’il désire que l’œuvre soit com­
mencée rapidement. Pour obtenir les fruits désirés, il faut prendre soin
d’apporter une attention spéciale à la fois au choix des étudiants et à
leur bonne préparation pour une si grande œuvre.
Puisque le devoir de veiller au gouvernement et au bien des Missions
a été confié à cette Sacrée Congrégation de la Propagation du Nom
1. L e texte la tin s e
trou ve d a n s le s A cta A p oslolica e Scdis. 1917, p , 39ô.
336
A C 1E S DU SAIN T-SIÈGE
Chrétien, je serai heureux d ’être informé des commencements et des
progrès du nouveau Collège, et spécialement qu’on nous présente les
règles disciplinaires qui seront préparées pour imprégner les âmes des
jeunes gens de l’esprit apostolique. J'espère que beaucoup d’excellents
résultats proviendront aux Missions Catholiques de ce nouvel établisse­
ment.
Comme gage de ces vœax, vous avez la Bénéliction Apostolique que
le Souverain Pontife donne cordialement aux promoteurs et aux bienfai­
teurs de cette œuvre.
D . C a r d in a l SERAFINI,
P réfet du la Sacréà Congragalion de la Propagation du Nom
Chrétien.
C. LAURENTI, Secrétaire.
Succès de Ventreprise.— Comme il fallait s’y attendra de la
part dss fervants catholiques irlandais, l ’idé3 a été acceptée avec. un
enthousiasme extraordinaire par toutes les classes de la population.
En un an ce petit pays, ruiné par ses maîtres et qui ne compte pas
de grandes fortunes, a réuni
200 000 (u n million de francs), pour
commencer le séminaire ; des professeurs ont quitté leur chaire, des
curés leurs paroisses pour se dévouer à cette œuvre apostolique ; des
religieuses se sont offertes en grand nombre pour aller en mission ;
vingt jeunes gens choisis ont été déjà adms au séminaire et se préparent
prochainement à suivre leur vocation aux missions de Chine.
5 .— M ission s C ath oliq u es A m é rica in e s en Chine.
L’œuvre du Rév. Père J. A. Walsh.— Il y a sept ans, la Propagation
de la Foi, en Amérique, avait pour Directeur un homme de zèle,
rempli du sentiment de son devoir, qui se résolut à être vraiment un
promoteur de la foi dans les nations infidèles. Frappé des résultats
ACTES DU SAhvT-SIÈ G E
337
obtenus par l'œuvre de la Propagation de la Foi dans les pays étrangers
ot particulièrement en France, il les compara avec ce qui se faisait en
Amérique et constata que peu de chose avait encore été fait jusque-là.
Sans doute, l’Amérique catholique, intéressée principalement jusqu’alors
dans l ’organisation de ses œuvres chez ello, avait déjà accompli un
travail considérable.
Certes, le nouveau Directeur de la Propagation de la Foi en Amé­
rique, le Eév. P . J. A. Walsh, n’était pas sans reconnaître les efforts
accomplis et les besoins de l’église nationale; mais, ccmme nous l ’avons
dit, il visait à davantage. Non content de voir la foi s’étendre dans son
pays, il voulait que, de ce paya, elle rayonnât sur . le monde. Chiffres
en mains, il constatait que les sommes données par l ’Amérique pour les
œuvres de la Propagation de la Foi atteignaient à peine $ 0 ,0 5 par
catholique, et, cherchant dans les missions lointaines les missionnaires
d ’origine américaine il constatait qu'on pouvait les compter sur les
doigts.
Résolument il se mtu à l'oeuvre ; convaincu qu’il fallait d ’abord faire
pénétrer ces idées dans l ’esprit des catholiques américains, il fonde en
1907 une revue, le « Field Afar, » qui compte maintenant près de
50.00 0 abonnés; il tient en même temps le public américain au
courant de ce qu’accomplissent dans les contrées lointaines les mission­
naires catholiques ; il lance des tracts, traduit pour ses compatriotes la
vie des martyrs d’Extrême-Orient et les intéresse aux missions en leur
montrant le bien que peut réaliser leur aumône ; il touche chez eux la
corde sensible, en montrant ce que font pour ces mêmes œuvres les
missions protestantes ; il donne des conférences sur les mêmes sujets ;
bref, par la plume et la parole, il ne cesse de promouvoir dans les
esprits l ’œuvre à laquelle il s’est consacré de tout cœur.
Cela ne lui suffisait pas encore : il voulut envoyer des missionnaires
et se résolut à fonder un séminaire, le Séminaire des Missions Etran­
gères dont le but serait de former des missionnaires pour les missions.
Muni de l ’autorisation de ses supérieurs hiérarchiques, approuvé par le
Cardinal Gibbong et le Délégué apostolique, le Cardinal Falconio, il se
338
ACTES DU SAIN T-SIÈGE
m e t en route a v e c un compagnon, le Eev. Père Th. Price, visite
l ’Italie, ¿’Autriche, l'Allemagne, la Hollande, la Belgique, la France,
l’Angleterre et l'Espagne pour y étudier l’organisation des divers sémi­
naires et d es diver3 ordres religieux, principalement’ de ceux qui se
consacrent aux missions. Le 27 avril 1911, il pouvait soumettre à la
réunion de3 archevêques da Washington un plan qui y fut approuvé,
plan qui reçut en juin de la même annéa la bénédiction et les encoura­
gements de S. S. Pie X . Il pouvait aussitôt jetar les fondements de son
séminaire qu’il érigeait à Maryknoll, à 30milles environ de New-York.
Ce séminaire a déjà formé 14 prêtres et comprend 25 étudiants en
philosophie et en théologie et 10 frères auxiliaires. Pour l'alimenter, le
R. P . Walsh a établi des écoles préparatoires en septembre 1916, il en
ouvrait une à Clark"8 Green, dans le diocèse de Scranton, où 30 élèves
font actuellement leurs études sous la direction de 5 professeurs dont
quatre sont prêtres. Et avant de venir en Extrême-Orient, il fondait
u n e procure à San Francisco dont il entend faire comme un centre
d’activité apostolique pour toute la côte du Pacifique. Ajoutons que le
B . P . Walsh a également établi un ordre de religieuses qu’il prépare
également aux missions lointaines.
Cette œuvre a été suivie avec un intérêt très profond par les évêques
d'Amérique dont beaucoup ne lui ont pas ménagé, les plus chauds
encouragements ; d’ une façon générale toutefois, on peut dire que l 'épis—
copiu et le clergé américains suivent avec attention les développements
de la jeune œuvre, décidés, s'ils voient que les catholiques y prennent
un intérêt sérieux, à la seconder de tous leurs efforts.
Ce grain de sénevé qui a été jeté en terre par le Eév. Père Walsh
peut donc devenir une arbre aux dimensions admirables. Pour le mo­
ment, le Séminaire peut envoyer en Extrême-Orient un premier départ
de quelques missionnaires ; ils peuvent être prêts à partir de l'année
prochaine, et c’est pour se rendre compte sur les lieux mêmes de la
place qui peut leur échoir, après consultation avec les Vicaires Apos­
toliques ou Evêques de ces pays, et après confirmation par Ko me,
que le Eév. P . Walsh est principalement venu en Extrême-Orient.
ACTES DU SAIN T-SIÈGE
339
Le meeting à l'Astor House (Shanghai). 6 Décembre 1 9 1 7 .— La
réunion du 6 Décembre 1917 à l'Astor House, qui avec l’approbation
et sous les auspices de S - G . Mgr Pari?, avait été arrangée par les
catholiques d j Shanghai et surtout par Mr. Craig-Martin, de la maison
H. E . Arnold, et Mr. E. Carroll, de la Shanghai Electric Construction
Co, avait principalement pour but de faire connaître à tous ceux qui
s'intéressent aux missions cette nouvelle œuvre, et à leur faire constater
l ’activité toujours inlassable de l ’Eglise catholique en même temps que
l ’admirable Providence divine qui, en un moment où les secours pécu­
niaires et les missionnaires se fori plus rares par suite de la guerre en
Europe, suscite en Amérique un mouvement pour remédier à cette
pénurie dans une certaine mesura.
Ce fut un magnifique succès : au premier étage de l'Astor House s®
pressait au thé qui fut servi à 5 h. i j 2 une assistance nombreuse qui ne
fit encore qu’augmenter lorsque l’on passa dans la salle où devait avoir
lieu la conférence. On peut estimer à 600 environ les personnes qni
sont venues entendre le conférencier.
Introduit par Mr. Cornfoot, le Eév. P . Walsh exprime d’abord sa
surprise et sa joie de voir une réunion si considérable venue pour l’écouter. Il raconte qu’il a trouvé la langue anglaise partout dans ces pays et
narre sa3 premières rencontres avec un Irlandais batailleur, Mr. Carroll,
qui sait s a charger de lui trouver une cabine sur son bateau, puis avec
d’autres Irlandais toujours, et aussi avec des Anglais et des Américains.
Il est venu dans ces pays toutefois, non pour y rencontrer des compa­
triotes, mais parce qu’il est un citoyen de la Cité de Dieu. Il a ôté très
intéressé par l’activité qu’il a va déployée par l’Eglise catholique dans ces
pays où se trouvent environ 1.700 prêtres, tant étrangers que chinois,
et des religieuses, soit européennes soit indigènes, au nombre de plus de
2.000, avec une mass? importante de deux millions de catholiques.
Presque tous les missionnaires sont français et il se plaît à rendre
hommage à la magnifique obole donnée ainsi par la France à ces
pays ; la Hollande, elle aussi, s’éveille et envoie des missionnaires de
plus en plus nombreux.
340
Ac t e s
du
s a in t
-
s iè g e
Il a trouvé que l’œuvre des missionnaires catholiques est très ignorée
des catholiques et des protestants ; les Américains la connaissant peutêtre encore moins que les autres ; en général on se contente de voir les
égliuBS et l ’on se figure avoir tout vu.
Cette igaorancs vient de ce que l ’Egüss catholique ne se fait pas
valoir ; l ’une de ses grandes œuvres est calle des hôpitaux, souvent
cichés au fond d ’une misérable ruelle chinoise. Certes l'Eglise catholi­
que a des écoles ; mais elle veut avant tout des convertis, et non des
savants. Elle s’occupe d ’abord des œuvres de miséricorde parmi les
pauvres ; voilà son premier travail et elle suit en cela l'exemple de son
divin Maître.
Ce qui soutient ces œuvres,
la Propagation de la Foi et
fournissent aux missions leurs
décesseurs et administrés avec
commencent à aider également
cite quelques exemples.
ce sont d'abord les fonds recueillis par
la Sainte Enfance, ensuite ceux que
biens, sagement acquis par leurs pré­
une scrupleuse économie. Les Chinois
leurs missionnaires, et le P . Walsh en
Et maintenant il arriva au but de son voyage; l ’Amérique doit
prendre un intérêt plus marqué aux missions. Il est venu, parce qu’il a
qiatre missionnaires qui peuvent être prêts à partir en septembre pro­
chain ; il s’agissait de leur trouver dans ces pays une place ; il peut
assurer que sa visita dans ces cont'éas aura de3 résultats immédiats.
Les jeunes missionnaires viendront donc en septembre se mettre d'abord
humblement à l ’étude du travail des missions sous la direction d ’autres
missionnaires ; jeunes, ils pourront peut-être mettre un peu de cette vie,
■de cetta initiative qui caractérise la jeune nation américaine. Chaque
nationalité a son caractère et ses qualités que les autres peuvent imiter.
En terminant, il demande à l'assemblée elle-même de ne pas perdre
de vue qu’elle aussi doit travailler de son côté à répandre la foi, en
dissipant les erreurs qui existent dans tant de cerveaux protestants sur
les dogmes catholiques, et en n ’oubliant pas non plus les Chinois pour
qui N, S, Jésus-Christ est mort tout comme pour eux,
ACTES £>U SAIN T-SIÈGE
3 41
Après le chant de deux couplets de « Faith oî our Fathers, » la
réunion prit fin. (E ch o de Chine ).
— Nous avons raconté plus haut (p . 262 et 263 ) le succès du
voyage du E . P . Walsh, et l'approbation du St-Siège donnée au
partage de la Mission de Canton, le 25 avril 1918.
— Lettre du St Siège à Mgr Dunn.— Lettre très élogieuse du Sou­
verain Pontife à Mge John Dunn, Directeur de l'Œuvre de la Propa­
gation de la Foi, dans le diocèse de New-York, pour le zèle à soutenir
les missions étrangères pendant la guerre, tant par les subsides recueil­
lis, que par ses deux revues, The Good W o rk , et The Catholic
News. V . Acta Apostolicae Ssdis. 1 Avril 1918.
6 . — M in istè re to lé ré a v a n t la p re sta tio n du S erm en t
co n tr e le s R ite s.
D'après le décret de la Propagande du 4 Février 19 1 7 , les prêtres
destinés aux Missions de Chine, durant toute la durée du voyage,
peuvent se confesser entre eux, entendre la confession de leurs différents
compagnons de voyag9, coadjuteurs, religieuses, bâteliers.
S. Congregatio da Propaganda Fide
Pluries petitum est a Eegularium Ordinum, Congregatiorium.. et
Societatum Moderatoribus, ut presbyteri suorum Institutorum alumni ad
Sinenses Missiones destinati, perdurante itinere, ne diu Sacramenoo
Poenitentiae priventur, cum duo vel phares sunt, sacramentalem confessionem excipere tum invicem inter se, tum etiam aliorum secum iter
agentium possint, quamvis juramentum circa Sinenses ritus praescriptum nondum praestiterint, Ejusmodi autem preces quum infrascriptus
Cardinalis Sacro eidem Consilio Praefectus Smo D. N. Pio divins
342
A c t E S DÜ S À IN T -S IÈ g E
Providentia Pp. X retulisset in Audientia diei 20 decembris anni 1906,
Sanctitas Sua benigne decernere ac declarare dignata est : Omnes cujuscumque Ordinis, Congregationis, Societatis, atque etiam e clero saeculari
Missionarios seu presbyteros ad Sinenses Hissiones destinatos, qui duo
vel numero plures consociati ad littora Sinensia appellunt, durante toto
itinere terrestri aut fluviali usque dum pervenerint ad Missionem sibi
respective assignatam, dummodo ad sacramentales Confessiones fuerint
legitime approbati, alii autem sacerdotes vel a proprio Ordinario e cujus
dioecesi discesserunt vel ab Ordinario portus in quo navem conscenderuntj vel etiam ab Ordinario cujuslibet portus intermedii per quem in
itinere transierunt, posse inter se confiteri, eo&que item posse Confes­
siones audire clericorum non sacerdotum et fratrum laicorum cum ipsis
iter agentium et etiam religiosarum Sororum, si forte contingat aliquas in
eodem comitatu esse ad missiones destinatas, immo quoque vehicula
aut cymbas ducentium, vel sarcinas per iter ferentium, vel alia quacumque ratione eorum itineris sociorum : non obstante Constitutione fei.
ree. Benedicti Pp. X IV incip. E x q u o, data die 5 julii anni 1742,
quae vetat Missionariis exercitium sacri ministeri ante emissum juramentum circa ritus Sinenses, aliisque quibuscumque non obstantibus.
Datum Eomae ex aedibus S. Congr. de Propaganda Fide, Fide, die 4
Februarii 1907.
A. 0 . Car. BOEGIA.
P ra ef. A rchiv. S. C. du P rop. F ide.
7 .— Nouvelles dispositions su r la dispense
de disparite du culte en Chine.
Faisant droit aux respectueuses observations de tous les Vicaires Apos­
toliques de Chine, la Congrégation du St-Office permet que le décret
du 12 Juin 1912 soit abrogé, du moins en ce qui concerne les démar­
ACTES DU SAIN T-SIÈGE
343
ches à faire auprès de la fiancée païenne elle-même, à l’effet d ’obtenir
les garanties exigées de droit divin pour les mariages mixtes. Le mode à
employer est laissé à la conscience et à la prudence des Ordinaires.
S ü P R E M A S A C B A CO N GREG ATIO
R om ae, die 5 A prilis, 1918,
S a n c t i O f f ic ii.
N u m . P rot. 10^ / 1918.
E mi
D o m in i,
Post latum a Suprema hac Congregatione Sancti Officii feria IV . die
12 Junii 1912 decretum (Acta Apostolicae Sedia, Voi. IV . p. 4 4 3 ),
quo declaratur nullam esse dispensationem super impedimento dispa­
rii atis cultus ab habente a Sancta Sede potestatem, non requisitis vel
denegatis cautionibus impertitam, aliqui ex Vobis eidem Sacrae Congregationi exposuerunt difficultates quae in istia locis saepe occurrunt in
càutionibus regulariter exquirendis. Cum autem expositae difficultates
non oratorum territoriis peculiares, verum toti Sinensi regioni communea
viderentur, Sacra Congregatio unumquemque Vestrum interrogandum
mandavit circa modum quo in proprio cuiusque territorio cautiones ipsae
exquiri ac praestari solerent. Huic respondens invitationi, Vestrum
magna pars in haec fere unanimis consentii : I o. matrimonia inter
catholicos eb infideles, ac praesartim inter viros catholicos et mulieres
infideles, ob ipsas loci conditi iones vitari saepe non posse ; 2° exquisitionem cautionum a muliere infideli intaidum impossibilem, saepissime
perdifflcilem, non raro autem cum aliquo periculo damni esse coniunctam ; 3°. cautiones a viris tantummodo praestitas regionis moribus adeo
obfirmari, ut ipsarum implementum moraliter certum sit. ;
His permota rationibus Sacra Congregatio censuit in executione practica
memorati decreti istis in regionibus aliquantulum a rigore posse recedi.
Quamquam enim cautiones iure divino naturali praecipiuntur, ideoque
praetermitti non possunt, modus tamen eas praestandi ab Ecclesia pro
rerum opportunitate reapse determinatur, Quapropter inspectis peculiari-
344
ACTES t)tt SÀINT-SIÈGE
bus istius rdgionis circumstantiis, eadem Sacra Congregatio praescribit
quae sequuntur : Memoratum feria IV 12 Junii 1912, quantum fieri
poterit, fideliter servetur, ita tarnen ut si cautiones a muliere infideli
scripte exigi nequeant, viva saltern voce exigantur. Siquidem vero neque
hoc obtineri queat, remittitur prudentiae et conscientiae uniuscuiusque
Vestram indicare in singulis casibus ac ciutiones ipsae aequipollenter
contineantur sive in seria mulieris promissione amplectendi Catholicam
Fidem, sive in eius adscriptione inter catechumenas, sive demum in
legibus vel moribus populi, qui nullam concedunt mulieri potestatem
circa religiosam prolis educationem, sed haec a sola viri voluntate
dependet ; firma tamen omnibus hisce in casibus obligatione exigendi
.cautiones a parte catholica et non concedendi dispensationem nisi
moralis habeatur certitudo de ipsarum implemento. Quod vero attinet
ad matrimonia, ob defectum regularium, iam forte invalide contracta,
eadem Sanctissimus D . N. BENEDICTUS PAPA X V , utpote in
radice sanata habenda esse decrevit.
Et facta cuncta atque felicia Vobis a Dno adtfrecor.
‘
Devmus in Dno famulus
( signalus ) E. C a b d . JMEREY D E L VAL.
8 .— Prières pour la conversion de la Chine et du JaPon
1.
Pour la Chine.— Oratio. Domine Jesu Christe, unice Salvator
universi generis humani. qui « jam dominaris a mari usque ad mare,
et a flumine usque ad terminos orbis terrarum », aperi propitius sacra tissimum Cor tuum etiam miserrimis imperii Sinensis necnon Mongoli se
incolis, qui adhuc in tenebris et in umbra mortis sedent, ut, intercedente
piissima Virgine Maria, matre tua immaculata, et Sancto Francisco
Xaverio, relictis idolis, coram te prccidant, et Ecclesise tu® sanctae
aggregentur. Qui vivis et regnas in saeculorum. Amen.
Pater, Ave et Gloria.
Indulgence de 300 jours ( Pie X ,
le 27 mai 1909 ).
AÊTËS DÜ SAÎNT-SlIiGË
345
2.
Pour le Japon.— « O Maria, fulgida Stella matutina, quae jam
primum terris apparens, proximum Solis justitiae et veritatis ortum
significasti ; imperii Japonensis civibus suavitei illuscere dignare, ut mox,
discussis mentium tenebris, Lucis aeternae candorem, Filium tuum
Dominum nostrum Jesum Christum fideliter agnoscant. Amen. »
Indulgence de 300 jours chaque fois (Pie X , 8 Juil. 1909 ) et
indulgence plénière pour ceux qui l ’ayant récitée pendant un mois, se
confesseront, communieront et prieront aux intentions du Souverain
Pontife.
I Acta Apostolicae Sedis. 1918. p. 153 ).
9 .— Réponse du Japon à la note Pontificale au sujet
des propositions de paix.
On sait que le 1er Août 1917, le Pape Benoît X V prenait l’initiative
de faire aux peuples belligérants des propositions de paix, destinées à
mettre un terme à l’épouvantible guerre qui désole la moitié du monde
civilisé. On sait également que liées par l ’article 15 (*) du traité secret
des puissances de l ’Entente avec l’Italie, celles-ci ne donnèrent pas
suite aux généreuses intentions du Chef de la Chrétienté.
Le Japon, qui fait partie de l'Entente, a voulu donner une réponse.
La voici telle qu’elle a été publiée par la Croix ( 29 Janv. 1918 ) :
« Aux puissances qui ont répondu directement à la note pontificale
d’août, il faut joindre aussi le Japon. Le gouvernement japonais chargea,
il y a quelque temps, le gouvernement anglais d en accuser réception
au Saint-Siège, ajoutant en même temps que, à ce sujet, il adhérait au
point de vue de l'Entente. »
1, V o ic i
ce
fa m e u x
a rticle 15 : « La F r a n ce ,
s 'en g a g en t à a p p u y e r l ’a c tio n
de l ’Italie à
la G ra u d e -B r e la g n e
et la R u s sie
re fle t d e ne p a s p e rm e ttre a u x r e p r é ­
sentants d u S u in t-S iè s e d ’e n g a g e r u n e a c t io n d ip lo m a tiq u e e n v u e d e la c o n c lu *
io n
de ta p a ix c l d e la s o lu t io n d e s q u e s t io n s
se rattachant à la g u e r r e . »
346
tÎNÉ ÎÎON cïATÜ ËE A PÉKIN
II. UNE NONCIATURE À PÉKIN
1. Ce qui s ’est passé à Pékin.
Ce fut une surprise générale à Pékin, quand le 17 Juillet 1918 les
journaux publièrent le court décret paru à 1"'Officiel en ces termes
laconiques :
« Mandat Présidentiel :
« Ordre est donnné Tai Tchen-Lin (*) de cumuler les fonctions de
Ministre plénipotentiaire auprès de la Cour pontificale.
« Le 17 du VIIe mois. An VII de la République de Chine.
( Sceau Présidentiel )
Toum Tai-Joui, Président du Conseil.
Lou Tseng-Tsiang, M inistre des A ffa ires Etrangères
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34?
ÜN^E -VONClÀTÜRE À PÉKIN'
Quelques jours après, un télégramme venu d’Europe annonçait que le
Saint-Siège avait agréé le représentant de la Chine, et, en retour avait
nommé le délégué apostolique aux Philippines, Mgr Petrelli, comme
nonce à Pékin.
Cet acte pontifical mit toutes les chancelleries de Pékin sens dessus
dessous (*); car il était gros de conséquences, au moins pour les nations
qui jusqu’à présent ont exercé un protectorat sur les missions catholi­
ques de Chine, pratiquement en vertu d’une délégation tacite du Souve­
rain Pontife, chef des catholiques de tout l ’univers.
D ’autre part, les nations intéressées, la France et l’Italie se trouvaient
sans armes pour protéger leurs intérêts et conserver leur clientèle. En
1886, la France, gt’âca à la présence de son ambassadeur auprès du
Saint-Siège, avait obtenu l ’ajournement de cette mesure. Mais, depuis
qu’elle a renié la signature de Bonaparte, elle ne pcuvait rien pour
parer le coup. Je présume que le gouvernement français dut regretter
amèrement l ’œuvre de 1904.
Faute de pouvoir parler au Papa, le gouvernement de Clémenceau
protesta très vivement auprès de la Chine. Les arguments servis par la
presse pendant toute la durée des négociations, doivent être l ’écho
fidèle de ceux que mit en avant le Ministre de France à Pékin : le
Nonce choisi était connu pour ses sentiments germanophiles pendant
toute la durée de la guerre le Pape avait témoigné une grande partialité
pour les Allemands, et n ’avait pu prendre cette détermination que
sous la suggestion des Empires Centraux ; enfin le protectorat ca­
tholique ne dipaadiit du Papa, mais d'un article du trarié de i 858.
II est inutile de faire remarquer que l ébat chaotique de la Chine
actuelle ne lui permettait pas de résister à une, telle pression. Aussi une
l, L 'E c h o ü c C h in e du 13 aoû t a f.iit c il t e in té re s s a n le lé v é la lio n : « Cette q u e s tio n ,
à part son cô té s é r ie u x , en a p ré s e n té au m o in s un d ’am usaiil : la g r a n d e q u e s tio n
qu i a é a iu le s d ip lo m a le s étranger.; à P ék in , a u tres
de sa v o ir si le N on ce d e v a it a v o ir
sou la g em en t
lo r s q u ’on a su
que
que
n o tr e m in is tr e , a été ce lle
s u r e u x la p ré s é a n c e . M ais a u ssi q u e l s o u p ir de
la C h in e , q u i au fo n d
s 'e n
s o i.c io
c o m m e -(le la
p rem ière c u lo lle d e S u e n -T o u iig , ne r e co n n a is s a it p;is â un N o n ce la p r é s é a n c e su r
les a u 'r s m in is tr e s p lé n ip o t e n t ia ir e s ! PoUin é la it s a u v é ! »
348
trMË n o n c 'ia t ü r e A pÉkîî'Î
note faisait connaître, le '8 août, que le choix de Mgr Petrelli
comme nonce à Pékin n’avait pas été ag"éé à cause de ses attaches
germanophiles.
Puis, le 13, on lisait dans les journaux cette autre nouvelle qui
accentuait le recul :
« La Cabinet a aujourd’hui discuté la question de l’établissement de
relations diplomatiques avec le Vatican, et, à la suite de l ’avis défavorable
exprimé à ce sujet par le ministre des Affaires Etrangères, M. Lou
Tseng-Tsiang, revenu de Peitaiho pour l’ouverture du Parlement, le
Gouvernement a télégraphié à M. Tai Chen-Lin, ministre à Madrid,
qui avait été nommé ministre au Vatican, d ’ajourner la présentation de
ses lettres de créance. »
Enfin, le 28 août paraissait dans la pressa cet entrefilet, qui était en
réalité un communiqué officiel du gouvernement chinois :
« Au sujet de l ’envoi d'un Ministre plénipotentiaire auprès du
Vatican, la légation de France nous a représenté amicalement que,
vu l'état de guerre, la chose ne serait pas sans inconvénient. A cause
de cette considération, il a été décidé que la Chine n'enverrait pas de
représentant auprès du St Siège, ni ne recevrait poiut de nonce à
Pékin, avant la fin de la guerre. Le gouvernement français s’en est
déclaré pleinement satisfait. Eien donc ne sera changé dans les ancien­
nes relations de la Chine et de la France. »
— Le lendemain, un télégramme Asahi daté de Londres rapportait la
décision du Vatican ea ces termes :
*
« Une dépêche de Eome annonce que le Pape a l’intention d ’envoyer
en Chine une mis ûoa religieuse, mais pis de délégation politique
pour le moment. Dans un avenir encore indéterminé le Pape désignera
un Français comme envoyé politique, afin de dissiper les racontars
qui affirmaient qu’en établissant des relations diplomatiques avec la
Chine, il avait eu pour but de favoriser les Puissances Centrales. »
La partie ne semble donc que remise. Mais, tôt ou tard, elle recevra
une solution.
En terminant, qu’il me soit permis d’exprimer le regret que la
UNE NONCIATURE A PÉKIN
349
France n’ait pis été en état de traiter ce «A3 affaire à Eome même • ce
qui l ’eût amené à le faire d ’une manière plus conforme à ses traditions
séculaires, aux intérêts de l 'Eglise, et à la dignité des deux puissances
lésées en plein exercice de leurs prérogatives les plus légitimes.
2.— Déclaration du Saint-Siège
Nous lisons dans Z’Osservatore Eomano du lk juillet (1 9 1 8 ),
organe officieu x du S aint-S iège, l'exposé magistral et conscien­
cieux do la genèse de la question de la Nonciature à P ék in , et
des m otifs de haute im portance qui ont conduit le P ape à prêter
l'oreille au x suggestions de la grande République d ’E x trêm eOrient. La lecture de ce docum ent repose des accusations injustes
dont a été l'objet le Souverain P on tife, à cette occasion, de la
part de la presse m açonnique cosmopolit •.
« lia nouvelle que nous publiâmes dans notre numéro du i 2 courant,
sur louveit re des relations diplomatiques entre la République chinoise
et le Saint-Siège, fuii une surprise agréable, non seulement pour les
catholiques, mais encore pour tous ceux qui, sans préjugé3 sectaires,
se réjouissent de tout pas en avaLü dans le chemin de la civilisation.
Avantages des relations diplomatiques pour la Chine.— La Bépublique chinoise désirait depuis longtemps des rappoits diplomatiques
avec le Vatican ; et il est facile d ’apercavoir quelques-unes des raisons
de son désir. D ’une part, le nombre des catholiques va toujours croissant
en Chine, aujourd’hui spécialement que l’Eglise, sous le gouvernement
républicain, respire une atmosphère de liberté ; d’cù l ’intérêt, pour
l’Etat, de prendre contaot avec le Chef vénéré des catholiques. D ’autre
part, la l'aprétentation diplomatique avec la puissace morale du monde
augmente le prestige et affermit toujours davantage l’indépendance de la
jeune Eépublique, laquelle, sur l ’exemple de son voisin, le fort et
victorieux Japon, s’avance rapidement sur les voies du progrès, tandis
que la vieille Europa va so déchirant et percUnt ses moilleureg énergies
dans une guerre meurtrière.
350
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U N E N O N C IA T U R E A P É K IN
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Avantages pour l’Eglise de Chine.— Les avantages qui peuvent en
dériver pour l'Eglise catholique, bien que d ’un ordre purement spirituel,
ne sont pas moins importants. La Sacrée Congrégation de la Propagande,
dont dépandent les missions de Chiae, avait déjà reconnu la nécessité
d ’envoyer là-bas un cé'égaé apostolique avec tous les pouvoirs qui sont
conférés habituellement à de pareils légats, et avec résidence plus ou
moins stable à Pékin, un délégué transitoire ne suffisant pas aux néces­
sités. L ’évangélisation, en effet, d'un peuple si nombreux, si laborieux
et si intelligent que la peuple chinois, requiert un représentant stable,
à l’instar de ce qui existe dans le Lavant et en d ’autres régions lointai­
nes ; car il s’agira pour ce délégué, de veiller assidûment aux intérêts
spirituels de ces chrétientés, confiées à divers Ordres ou Congréga­
tions religieuses: plus grande uniformité dans leur action, augmen­
tation des vicariats ou préfectures apostoliques, conseil ou direction aux
Vicaires apostoliques dans les cas douteux ou difficiles, redressement
des erreurs qui peuvent avoir été commises, répression des abus que le
zèle apostolique le plus pur ne réussit pas toujours à empêcher, et, en
général, développement de la vie religieuse sous les formes les plus
amples possible, Mission spirituelle vaste et complexe à laquelle, à raison
de l ’éloignement, le Saint-Siège ne peut pourvoir directement d ’une façon
convenable, et que facilitera au représentant pontifical le caractère diplo­
matique dont il sera revêtu.
L’Eglise peut être en relations même avec un gouvernement païen.—
A l’établissement de relations diplomatiques entre la République chinoise
et le Saint-Siège, certains voyaient une difficulté dans la religion païenne
que professe l ’immense majorité des Fils du Ciel. Mais ceux qui pen­
sent de la sorte, montrent qu’ils igaorent les premiers éléments de la
doctrine catholique, relativement à l ’autoritS civile. L ’Eglise enseigne
que l’autorité civile, même chez les nations païennes, vient de Dieu,
auteur premier de la société humaine, et que par suite, elle doit être
respectée et obéie par tous, spécialement par les catholiques. Quand les
apôtres inculquaient avec tant d ’insistance aux fidèles, à l ’égard des
autorités civiles, le respect, l'obéissance, non solum propier ira m : sed
UNE NONCIATURE A PÉKIN
35 i
etiam p rop sr conscientiam , et qu’ils leur recommandaient de prier
pour elles, est-ce qu’ils 'avaient en vue les autorités civiles catholiques,
ou celles de peuples catholiques, qui n ’existaient pas encore? Et s’il en
est ainsi, pourquoi le Saint-Siège, fidèle à la mission qui lui a été con­
fiée par son divin Fondateur, ne pourrait-il pas, dans l ’intérêt spirituel
des peuples, entrer en rapports officiels avec les puissances païennes,
comme il le peu*, sans aucun. dout9 avec les puissanc3s schismatiques
ou protestantes ?
L ’histoire de3 ambassades envoyées par le Saint-Siège à des princes
païens, et dont la plu3 résenfce fut celle envoyée au Japon, confirme les
réflexions que nous venons de faire en passant, sans qu’il soit nécessaire
d’insister davantage sur des choses si évidentes.
La France empêcha l ’exécution de ce projet en 18 8 6 .— Eu 1886, le
gouvernement français réussit à empêcher l ’envoi d ’un nonce à demeure
fixe à Pékin, menaçant de retirer son ambassade auprès du Vatican.
En face da cette menace, le Saint-Siège mit en balance les dommages
qu’aurait causés à la cause catholique la rupture des relations diplomati­
ques avec la France et ceux qui résultaient du défaut d ’un représentant
à la cour de Pékin ; il estima que les premiers étaient les plus considé­
rables et, ad evita nd i m ijora m a/a, il ne crut pas devoir insister.
Mais il faut cependant reconnaître que l’objection soulevés par I9 gou­
vernement français, savoir qu’une nonciature à Pékin aurait marqué la
fia du protectorat français, n'avait pas de fondement : bien loin de léser
les d-oits bien compris de la France, la nonciature les aurait favorisés (*].
Le Protectorat français y eût plus gagné que perdu.— La France ne
pouvait sûrement pas, en effet, f jrmuler de plaintes pour l ’envoi d ’un
délégué apostolique stable, sans caractère diplomatique, si nécessaire au
progrèi de ces chrétientés, soit parce que la protection ne doit pas
tourner au détriment du protégé, soit parce que, si un tel délégué
peut résider àConstantinople, sans préjudice pour le protectorat français,
pourquoi ne pouvait-il résider à Pékin ? Pareillement, elle ne pouvait
1, L ire d an s le C o r r e s p o n d a n t (25 ju ille t 1918) ce q u e E ruest D audet v ie n i d é c r ir e
5Ur cet in c id e n t et s u r la part q u ’v prit la d ip lo m a tie alle m a n d e .
352
UNE NONCIATURE A PÉKIN
prétendre raisonnablement que le délégué n ’eut pas de rapports, per­
sonnels ou par écrit, avec le ministre des Affaires étrargères, et même
avec l ’Empereur. Mais s ’il en est ainsi, elle ne pouvait non plus
s'opposer raisonnablemeLt à l ’envoi d ’un nonce parce que le caractère
diplomatique, tout en donnant à l ’envoyé un plus grand prestige et une
plus grande facilité pour accomplir sa mission spirituelle, ne lésait
certainement aucun droit de la France. La nonciature do 1886 (et il
faut dire la même chose de la nonciature de 1 9 1 8 ) laissait parfaite­
ment intacts tous les droits qui proviennent pour la France, du traité
de Tientsin conclu avec la Chine en 1858 ; intacts aussi les privilèges
d ’honneurs liturgiques que le Saint-Siège a reconnus aux représentants
de la France dans le Levant et en Extrême-Orient ; intacte, la tutelle
ou protection des missionnaires catholiques, pratiquée jusqu’alors
dans leurs questions d ’ordre matériel avec les autorités civiles. Bien
plus le nonce aurait veillé à ce que les droits et privilèges de la France
fûs3ent respectés par les missionnaires ; la France aidant, le nonce
aurait pu intervenir aussi dans les questions d'ordre spirituel ou de
discipline ecclésiastique, qui de leur nature échappent à la compétence
de toute autorité civile, de telle sorte que la coopération réciproque
du nonce et du ministre français aurait tourr.é à l'avantage de l'Eglise
et de la France (*).
Mais laissons de côté ces souvenirs historiques évoqués par quelques
journaux. Admirons plutôt les desseins secrets de la divine Providence
qui tandis que l ’Eglisa est âprement et aveuglement combattue en quel­
ques nations de la vieille Europe, semble ouvrir à son zèle apostolique,
de vastes horizons dans l’Extrême-Orient. »
3 .— S. Exc. Mgr Petrelli
Mgr Petrelli (Giuseppe) est né Montegirogio, diocèse de Fermo, le
1. Q u’il m e soit p e r m is d 'ê tr e ic i d ’ un autre a v is
p rotectora t fra n ç a is n ’eût p a s d û è lre a m o in d r i, m a is
n o n c e à P ék in , k s d ip lo m a te s c h in o is a u ra ie n t
qu i n ’on t faiL tant d ’a v a n c e s à la C o u r R o m a in e
• m a tériel et p o in t d u tout su rn a tu re l,
q u o le r c d a c le u r ro m a in . Si le
r e n fo r c é p a r la pié?en<*e d ’ un
etc p ro fo n d é m e n t d é çu s , eux
q u e p o u r o b te n ir c e résultat
Le Cardinal Agliardi
1 S86
Mgr J. Petrelli
1918
Son Excellence M. SU CHE-TCHANG
M A* MMo
2 me
P r é s i d e n t d e la R é p u b liq u e d e C h in e .
10 Octobre 1918.
UNE NONCIATURE A PÉKIN
353
11 février 1873. Nommé camérier secret le 27 septembre 1904, il fut
secrétaire de la Dé-égation apostolique à Manille. Lors de la création
de l'évèchê de Lipa ( 1910 ), aux Philippines, il en fut élu le 1er
évêque, le 12 avril 1910. Il fut ensuite promu archevêque titulaire de
Nisibe, le 30 mai 1915, et nommé Délégué apostolique aux Philip­
pines le 10 juiu suivant. Il est arrivé à Manille le 6 décembre 1915..
En février 1916 il fut chargé extraordinairement de porter au Mikado
une lettre autographe de Sa Sainteté Benoît X V . L ’accueil que reçut le
Délégué du Papa pendant tout le temps de sa mission (2 au 5 février),
fut des plus solennels ; et le gouvernement japonais lui rendit tous les
honneurs accordés d'ordinaire aux envoyés des grandes puissances,
( Cf . Missions Cath. de Ch. et du J. 1917. pp. 3 0 8 -3 1 3 ).
23
354
RELATIONS ENTRE LES PAPES ËT’ LA CHIXE
III. TABLEAU DES RELATIONS ENTRE LES PAPES
ET LA CHINE 1245-1918.
1 .— Jean de Plan Carpin.— , Le première ambassade connue fut celle
du franciscain Jean .de Plan Carpin, et de Frère Etienne de Bohême,
qui partent de Lyon le 16 avril 1245, sont rejoints à. Breslau par le
franciscain polonais Benoît, et en février 1246 arrivent dans le camp
de Batou, patit-fils de Gengiskhan. De là ils sont envoyés à la cour de
Kara-Kouyouk-Khan, à Karakoroum. Le 13 novembre ils reprirent le
chemin de la France et arrivèrent à Avignon en 1247 porteurs d ’une
lettre du Khan Mongol pour le Pape ( lnnccent IV ).
2 .— Jean de Montcorvin. — Nicolas IV envoie au grand Khan
Koubilaï, dont la capitale était alors Khambalick (P ék in ), un francis­
cain, Jean de Montcorvin ( né à Salerne en 1293 ), où il eut l ’honneur
de fonder les missions de Chine. Koubilaï accueillit fort- bien la lettre
du Pape et son ambassadeur. 11 fit une pansion ( alfa ) à lui et à tous
ses successeurs sur le siège de Khambalick.
3 .— Lettre de Benoît XII.— En 1336 un des successeurs de Kou­
bilaï, Choun-ti üf( ^ envoya une ambassade au Pape. L ’ambassadeur
André, qualifié de fra n cu s, accompagné de quinze personnes, trouva
le Papa Benoît X II à Avignon, lui remit la lettre de l'empereur.
Benoît X II répondit et annonça le départ de quatre Franciscains,
qui arrivèrent à Pékin en 1342.
4 .— François de Podio.— En 137 1 un Légat Apostolique, François
d# Pjdio, est envoyé par le pope Urbain V, avec douze compagnons,
mais n’arriva jamais à deoV.nation.
— Projet de lettre du Pape Sixte-Quint à l ’empereur Wanly par les
Jésuitss de Chine [ V. in frn -le texte et la traduction de ce document],
5 -— Lettre d’Alexandre VII.— La mère du prétendant Yung-Ly ^
(dernier des Ming ), appelée pir les missionnaires de l'époque, l’im pé­
RELATIONS ENTRE LES PAPES ET LA CHINE
355
ratrice H élène, envoie le P. Boym, jésuite polonais, avec une lettre
pour le pape (11 mai 1650 ). Le P . Boym revenant de son ambassade
auprès du Saint-Siège, passa par le Tonkin, où il mourut épuisé de
fatigue sur les frontières du Kouang-si, le 22 août 1659.
La réponse du Pape Alexandre YII commence ainsi :
« Charissimae in Cbristo filiae nostrae Helenae Tamingae (i. e. Ta
Ming
^ ), Sinarum regione. »
V . le texte latin dans la collection De Martinis, VII, p . 31.
Cette lettre était accompagnée d ’une seconde adressée à l'eunuque
chrétien Pan Achillèe, et elle débutait en ces termes :
« Dilecto filio Pan Achilleo, eunucho Sinarum regis, terra marique
generali praefecto, etc. »
— V. le texte op. cit., loc. c it., p. 31.
— La fameuse question des Rites fut l ’cccasion de trois véritables
légations qui ont laisié une grande place dans l ’histoire ; le i deux pre­
mières furent celles du cardinal de Toumon et de Mgr Mezzabarba ; la
troisième celle des PP. Gothard et Ildefonse.
6 .— Cardinal de Tournon.— Pour amener à l’obéissance les mission­
naires partisans des Eites déjà condamnés, en même temps que pour
donner au Saint-Siège des renseignements moins contradictoires que
ceux qu’il recevait de Chine, le pape Clément X I envoya dans ce pays
Charles-Thomas Maillard de Tournon, né à Turin Je 21 décembre
1668. Il fut préconisé patriarche d 'Antioche le 5 décembre 1701, sacré
par le pape lui-même le 21 décembre do la même ancés et nommé
Légat a latere. Parti le 2 juillet 1702, il arriva à Canton le 2
avril 1705, et à Pékin lo 14 décembre 1705. Il fut logé au Pétang,
fit un court séjour aux eaux sulfureuses de Tangchan (N . de Pékin),
et aprè3 plusieurs audiences qui furent sans lésultat pour l'objet de sa
mission, il quitta Pékin le 28 août 1706. A Nankin il publia un man­
dement qui condamnait les Eites, connu sous le nom de M andem ent
de Naiihin. Abreuvé de mauvais traitements, trahi par les siens, il arriva
à Canton-le 24 mai 1707 et à Macao vers les derniers jours de juin.
Excommunié par Mgr de Cazal, évêque de Macao, son inférieur, il
356
RELATIONS ENTRE LES PAPES ET LA CHÎNE
fat-interné dans le couvent des Franciscains. Le Pape récompensa son
mérite .et ses souffrances en le nommant cardinal prêtre, le 26 août
.1707. Des missionnaires venus de Eome lui firent la remise de la
barette cardinalice dans sa . prison le 17 janvier 1710. Il mourut peu
après le 8 juin 1710 ; persécuté à la fois par les païens et les chrétiens,
plus encore par ceux-ci qüe par ceux-là, il doit être regardé comme un
véritable confesseur de la foi.
Son nom chinois était T o -L o
|||.
7 .— Bref de Clément XI.— Apprenant les difficultés rencontrées par
son Légat en Chine, le pape Clément X I adressa un Bref à l ’empereur
de Chine, pour le prier de favoriser la mission confiée au légat au sujet
au sujet des superstitions chinoises introduites dans le culte catholique.
La lettre est du 2 mars 1 7 0 9 ; elle arriva à Pékin le 29 novembre
1712. L ’empereur chargea M . Pédrini, lazariste, de rédiger la réponse
qui fut envoyée au Pape. Déjà le légat était mort depuis plus de deux
ans.
8 .— Cardinal Hezzabarba.— Pour réparer l ’échec de la légation de
Tournon, le Pape envoya au même empereur Kanghsi un nouveau
légat a latere en la personne de Charles-Melchior Mezzabarba, qui fut
nommé patriarche d ’Alexandrie et Visiteur apostolique des Indes, de la
Chine et des royaumes voisins. Le nouveau légat partit de Borne en
mai 1719, passi par Lisbonne qu’il quitta le 24 mars 1720, et arriva
à Macao le 23 septembre 1720. Le 26 décembre il arrivait à Pékin,
ou plutôt à Haitien (Palais d ’été), où séjournait habituellement la
Cour. Après force avanies essuyées, il dut quitter Pékin sans n'avoir
rien pu traiter, le 3 mars 1721, et quitta Macao le 8 décembre sui­
vant, après avoir donré une lettre pastorale secrète aux chefs de mis­
sions, dans laquelle se trouvaient les fameuses Huit Permissions que les
partisans des Kites se hâtèrent de publier, contre la volonté du légat.
Son nom chinois était K ialou ^
jj^.
— Le texta de la lettre par laquelle Clément X I recommandait à l'em­
pereur Kanghsi son nouveau Légat, Mgr de Mezzabarba, et justifiait
l'équité de la condamnation des rites chinois, se trouve dans la collection
RELATIONS ENTRE LES PAPES ET LA CHINE
de De M ariinis, II. p . 331, et est datée du
30
sept.
>357
1 719.
9 .— Les PP. Gothard et Ildefonse.— L'insuccès des deux légations
précédentes fut sans doute cause que le pape Benoit X III n'envoya
plus de prélat pour porter au successeur de Kanghsi, l ’empereur
Y-oungtoheng, deux brefs, dans lesquels il le félicitait de son avènement
et lui demandait la mise en liberté de deux prêtres victimes de leur
attachement au ordres de Rome : l ’un un lazariste italien, M. Appiani,
l’autre un membre de la Société des Missions-Etrangères de Paris, M.
Guignes.
Ce furent deux religieux Carmes les PP. Gothard
j§l
et
Ildefonse
i s qui furent chargés de cette mission. La remise
dés Brefs eut lieu le 18 novembre 1 7 2 5 . Youngtcheng répondit au
Pape, et chargea les mêmes env, yé3 de porter sa réponse.
— La persécution qui ne fit qu'empirer depuis cette époque jusqu'à
la Mission Lagrené, un siècle plus tard, fut cause qu’aucune correspon­
dance n'eut lieu entre le Saint-Siège et la Cour de Pékin, jusqu’en
1860.
1 0 .— Lettre du pape Pie IX à l’empereur Hien-Foung
«g (1860).—
Cette lettre fut confiée à Mgr Spelta, 0 . F. M ., ancien Administrateur
de Nankin, et alors vicaire apostolique du Houpé et Visiteur Apostoli­
que des missions de Chine. Le Pape lui recommande son Visiteur
et lui offre des présents. Il est certain que Mgr Spelta ne put jamais
accomplir son message, vu que l’accès des empereurs à cette époque
était impossible même aux ambassadeurs des grandes puissances.
— V . le texte latin de cette lettre dans De Martinis VI. 309.
1 1 .— Lettre du Léon XIII à l ’empereur Kouangsii (1 8 8 5 ).— A
l ’époque où la France protectrice de toutes les Missions catholiques de
Chine, se trouvait en guerre avec ce pays, à l’occasion du Tonkin, le pape
Léon X III profita du départ pour la Chine du P . Francesco Giulanelli,
du séminaire SS. Pierre et Paul, pour lui confier une lettre autographe
pour l’empereur Kouangsü. La présentation de cette lettre eut lieu
discrètement au Tsoung-Ly-Yamen, le 8 avril 1885. Y assistaient
-3 5 8
RELATIONS ENTRE LES PAPES ET LA CHINE
seulement le P . Giulanelli et M. J.-B . Fioretti, lazariste'de Pékin,
qui faisait les fonctions d ’interprète.
Ls 10 avril le Tsoung-Ly-Yamen envoyai« une réponse de l'empe­
reur pour le Saint-Père.
Cf. Cordier. Histoire des r e la tio n s d e la Chine, etc. .11, p.
5 9 1 -5 9 7 .
Cette correspondance, toute anodine quelle fût en elle-même,
suggéra aux Chinois l ’idée d ’entrer en relations directes avec le SaintSiège et de se passer ainsi du Protectorat.
1 2 .— Mgr Agliardi, Nonce à Pékin.— En effet, l’année suivante,
lors de l ’affaire du transfert du Pétacg, les Lazaristes de Pékin ayai/ü
affirmé que le consentement du Pape leur était indispensable pour
effectuer cet éshange, Ly Houog-Tchang ^
, vice-roi du
Tchely, en profita pour tenter d ’oltanir du Vatican une légation
Pontificale à Pékin. Ce fut un catholique anglais J .-B . Dunn, employé
des télégraphes,' qui reçut la mission d ’aller à Borne et de faire abouuir
ce projet, en même temps qu’il devait faire collaborer à l ’affaire
du transfert du Pétang.
La pape Léon X III entra pleinement dans les vues de la Chine,
et aussitôt il nomma Mgr Agliardi
légat en Chine. Celui-ci répondit de
Bergame qu'il acceptait sa nomination ; et il devait prendre la malle
1.
Né à Cologno à Serio, diocèsa de Bergame, le 4 sept. 1832,
Antonio Agliardi fut prêtre le 24 déc. 1855, m inutante, puis profes­
seur à la Propagande, élu le 23 sept. 1884 archevêque titulaire d@
Césaréa et délégué apostolique aux Iodes. Ce fut pendant un congé
qu’il reçut sa promotion pour la Nonciature de Pékin. Secrétaire^ en
1887 de la Congrégation des Affaires Ecclésiastiques, puis nonce à
Munich et à Vienne (juin 1893 ), il fut nommé ambassadeur extraor­
dinaire en Russie pour le couronnement du czar Nicolas II (mai 1896),
et créé cardinal-prêtre du titre de SS. Nérée et Achillée le 22 juin
1896 ; puis opta pour le siège d ’Albano, dont, il fut évêque jusqu’à
sa naort arrivée le 19 mars 1 915.
,
•.
......
RELATIONS ENTRE LES PAPES ET L A 'C H IN E
359
anglaise le 4 décembre 1886, pour se rendre à Pékin. La France qui
avait alors auprès du Saint-Père un ambassadeur, le comte Lsfebvre
de Béhaine, fit ses représentations sur i Vateinte que cette nomination
allait causer au protectorat traditionnel, et alla jusqu’à proposer un
moyen terme, en demandant l’envoi d ’un Délégué Apostolique, qui
serait chargé des affaires purement spirituelles, comme à Constantinople. Le Pape ajourna sine die l’envoi de tout représentant ( Septem­
bre 1886 ).
Le 3 Décembre 1888, Mgr Tagliabue, vicaire apostolique de Pékin,
envoyait au Pape qui ..l’avait consulté, un rapport très étudié et très
impartial, sur les avantages et les inconvénients d ’une Nonciature à
Pékin.
Cf. Cordier. Op. cit. II, p. 5 9 7 -6 0 4 .
1 3; Lettre du cardinal Rampolla à Ly Houng-Tchang.— Mgr Anzer,
partant pour l’Europe, au commencement de septembre 1890, fut
chargé par Ly Houng-Tchang d ’une lettre pour le cardinal Ram­
polla, dans laquelle le vice-roi exprimait le regrtu que M. Favier
n’eût pas été nonamé évêque de Pékin, etc.
Quand Mgr Anzer revint en Chine il était porteur de la réponse du
cardinal Rampolla pour Ly Houng-Tchang, portant les condoléances
du Saint Siège à la Cour impériale à l'occasion de la mort du Septième
Prince, père da l’ Empereur. L9 sixième et dernier paragraphe recom­
mandait vivement à la plus sérieuse attention du vice-roi du Tchely
une affaire que M gr An^èr était chargé d'exposer de vive voix.
Le vrai but de la mission du prélat ¿Sût de s'assurer &i l ’établissement
de la hiérarchie en Chine serait bien vue du gouvernement ' chinois.
M. Favier serait le délégué apostolique. » (Cordier; ôp. cit. III, 67.
Archives du Pétang ).
L’entrevue eut lieu à Tientsin le 18 Juillet, et n ’eut pas de résultat.
1 4 .— Lettre du cardinal Rampolla, Secrétaire d’Etat du pape Léon
XIII, à Mgr J.-B. Sarthou,— vicaire apostolique de Pékin, pour le
charger de présenter à 1impératrice Douairière T^e-Si, à l’occasion de
se& 6 0 -ans, les félicitations du St Père. ( 2 7 juill. 1 8 9 4 ).
360
RELATIONS ENTRE LES PAPES ET LA CHINE
La 20 Novembre, Mgr Sarthou, accompagné de M..Favier et de
M. Fioritti, était reçu au Tsoung Ly-Yamen, prononçait une allo­
cution pour traduire les souhaita du Pape. M. Fioritti donna ensuite
lecture de la lettre du cardinal Rampolla traduite en chinois. Le prince
Koung prit la lettre et promit d ’en faire l’objet d’un rapport au Trône.
Le 26 Nov. suivant le Tsoung-Ly-Yamen prévenait Mgr Sarthou,
par l'intermédiaire de la légation de France, que le dit rapport avait
eu lieu le 22, et que Sa Majesté eu avait été très satisfaite. .
1 5 .— Lettre de l’empereur Kouangsü au Pape Léon XIII à l’occa­
sion de son Jubilé pour son 90e anniversaire.— La Gour de Pékin ne
fit pas de réponse directe à la lettre du Secrétaire d ’Etat ; mais, lorsque,
5 ans plus tard, Léon X III célébra son 90e anniversaire3 Mgr Favier
sollicita discrètement une lettre pour le jubilaire. L ’empereur ( ou l ’Im ­
pératrice régente ) confia une lettre adressée au Souverain Pontife
en termes fort élogieux, à l'évêque de Pékin qui la porta lui-même au
Pape.
— Léon X III chagea Mgr Favier de porter une réponse qui put
péniblement parvenir au Tsoung-Ly-Yamen, car déjà la Boxe battait
son plein au dehors et au dedans de Pékin ( Avril 1900 ), ^V. Archives
du Pétang )
1 6 .— Lettre de S. S. Benoît XV au Président Yuan-Che-Kai.— En
novembre 1914, Mgr Jarlin, vicaire apostolique de Pékin, recevait
deux lettres du Vatican; l’une signée des trois.cardinaux qui adminis­
trent les affaires de l’Eglise, pendant la vacance du S. Siège, l'autre
signée du pape Benoît X IV . Dans la première les Cardinaux signifiaient
au Président de la République de Chine la mort du pape Pie X ;
dans la seconde le Souverain Pontife notifiait son avènement.
Les deux lettres furent solennellement reçues par le Président, le 30
novembre ( V. récit de cette cérémonie dans B ulletin Catholique de
P ékin. 1 Déc. 19 1 4 ).
Le Président Yuan donna une réponse à la lettre du Souverain
Pontife, et chargea Mgr Jarlin de vouloir bien se charger de la faire
R E L A T I O N S E N T R E L E S P A P E S E T L A C H IN E '
^,Tk/^
Vtw*tk
361
vw
parvenir au Saint-Père. ( V. décrets parus à ce sujet dans B ulletin C.
de P . 1 Janv. 1 9 1 5 ).
— Le texte de la lettre du Pape a été publié dans Les Missions
Catholiques de Chine et du Japon. 1916, p. 343. La lettre de
Yuan Che-Kai a paru dans le même ouvrage, édit. 1917, p. 306.
— V. Liste des ambassades étrangères envoyées en Chine, dans La
stèle chrétienne de Si—A n -F o u ( Havret ) ; I Ie partie, page 225.
362
B R E f INÉDIT .DU PAPE rSIXTE V A LEMPEREUR W A X -L I
IV. BREF INÉDIT DU PAPE S IX IE V A
L ’EMPEREtJR WAN-LILe compilateur des œuvres complètes du P . Ricci (*) a publié une
Bulle pontificale adressée à l ’empereur de Chine. Ce document a exer­
cé quelque temps la perspicacité des sinologues. Nous en donnons ici le
texte avec la traduction, telle qu’elle se trouve dans l ’édition italienne
de louvrage en question.
I . Découverte.— « Ce Bref fut rédigé par le P . Ruggieri. On ne sait
si ce fut en Chine, ou en Italie, pendant qu’il attendait son départ
pour l 'Orient. En ca qui concerne le style de ce document, voici ce
que m’a écrit le P. Wieger qui me l ’a traduit en français :
« Ce texte a été fait par le P. Michel Ruggieri. C’est exactement le
« style très incorrect et très singulier de son T ien -T chou Chen-Kia
« C heu-lou, le premier livre chrétien composé en chinois, en 1584.
t Je garantis ceci comme C e r t a i n . J ’ai étudié à fond le style du P.
« Ruggieri. » Aussi pour le contenu des notes ci-dessous sur ce docu­
ment, j’en suis redevable àj'amabilité du P . Wieger qui me les envoya
de Rome où il se trouvait, en Octobre 1912.
« . . . Le premier (document ) nous donne 19 Bref de Sixte V à l ’em­
pereur Wanly, (2) rédigé par le P. Ruggieri (3j lorsque, rentré en Europe,
1. Op9re storiche del P . Mattso Ricci, S. I .— T . 1 1, pp. 494,5,
2. L ’empereur Wanly g?
de la dynastie des Ming fÿj, régna
sur la Chine de 1573 à 1619.
3. Michel Ruggieri, né à Spinazzola (1543), entra dans la Compagnie
de Jésus ( 1 57 2 ) , travailla dans les Indes et fut envoyé en Chine en
juillet 1579. Il resta, 3 ans à Macao à apprendre la langue et l ’écriture
chinoise. Mais il ne put trouver pour maître qu'un peintre chinois,
qui ne savait que quelques mots de portugais. Il parvint à s'établir dans
la province de Canton ; et ce fut lui qui fraya la voie au P . Matthieu
Ricci, son disciple. Il retourna mourir à Salerne.
BREF INÉDIT DU PAPE SlXT E V A ^EMPEREUR W A N -L I
363
il préparait l’ambassade Pontificale qui en définitive n’eut pas lieu. Dicté
6Q chinois par le même P . Kuggieri ce document est resté inédit et
inconnu jusqu’à nos jours, En 1901 le savant Henri Cordier l ’ayant
trouvé dans les « Nouveaux fonda Chinois » de la Bibliothèque Natio­
nale de Paris, le publia avec un fac-similé ajouté à si Bibliographie des
ouvrages édités par les Européens en Chine (p; 67. N° 3 9 5 ] . Le
savant éditeur nous avertit que, malgré ses recherches, il ne lui a pas
été possible d’en trouver l ’original en latin. Mais on peut douter s'il
en ait jamais existé un.
« En tout cas, il est certain que jusqu a présent ce Bref, quoique
publié par M. Cordier, continuait à rester une énigme à tous ceux qui.,ne
savent pis le chinois, puisqu’on en connaissait aucune traduction.
Celle que maintenant nous publions avec son texte chinois, a été faite
pour nous, par notre confrère le savant sinologue Léon Wieger. Etant
venu en Europe en Octobre 1912, il voulut bien en donner une tra­
duction en français avec des notes que nous publions en italien.
« Ce document, tout en démontrant l ’exactitude de ce qu’écrit le P.
Ricci dans ses commentaires, prouve en même temps la singulière
habileté des prêtres catholiques du XVIe siècle, pour faire progresser la
religion dans le vaste empire de Chice.
2. Traduction du Bref.
« Ayant appris par les prêtres catholiques qui demeurent en Chine,
combien est civilisé et bien administré ( votre ) Empire, bien que
cependant on y ignore le culte du vrai Dieu, je vous envoie quatre
docteurs choisis de la religion chrétienne, et institue les Pères Matthieu
Ricci et Antoine d ’Almeida mes Nonces, pour Vous présenter mes
respscts et mes présents.
Moi, Sixte, Grand-prêtre de l’Eglise Catholique, ja salue très res­
pectueusement le Souverain Monarque du grand Empire des Ming, et
Lui parle ainsi.
Dieu est le souverain Père et Mère des hommes. C’est à moi qu’in­
combe la charge de conserver la religion dans sa pureté, de régler son
36 4
BREF i n é d i t d u p a p e s i x t e v a l ’ e m p e r e u r w a n - l ï
culte et. de faire connaître ses commandements.-Je désire avant tout
que les hommes sâchent qu'ils ont un Souverain, leur Père et Mère,
qu'ils doivent aimer d ’un amour, filial, dont ils doivent oroire la doctri­
ne et glorifiér le-nom. Maintenant on me dit que dans les terres loin­
taines il se trouve des, hommes qui mêlent des superstitions au culte
de Dieu. Ici en Europe ( i ), où je me trouve^ -j’ea suis très affligé et
ne me lassé point d'envoyer des prêtres-savants dans les quatre parties
du monde, sans tenir compte des soucis et des dépenses, afin d'y
prêcher et propager la vraie religion de Dieu, et d ’y faire connaître les
vraies Ecritures. Ces Ecritures ont été fixées par Dieu lui-même pour
l'instruction des générations futures ; et tous les hommes doivent
doivent les connaître et les accepter. Après les avoir reçues, on
conserve la pureté de la doctrine par la prédication et une vigilance
assidue, de crainte que des erreurs ne s'infiltrent dans la pure doctrine
des choses du ciel ; car notre religion ne souffre aucun mélange.
« Pénétré de ces sentiments, touché de compassion et désireux de
sauver tous les hommes, je fais tout mon possible pour les amener à
1. « Au temps du P . Euggieri l’Europe n’avait pas de nom chinois,
étant inconnue aux Chinois. Le P. Euggieri (ou Ricci) employa, pour
la désigner, les deux caractères qui désignent proprement l ’Inde. 11
crut à tort que ces caractères désignaient tout l ’Occident. De là 1 erreur
de M. Cordier (Bibliographie, p. 6 7 ) qui dit que la lettre est datée de
Goa. Il avait lu seulement la dernièïe ligne, pas le texte. Car au milieu
du texte Sixte-Quint dit ; « Moi dans l’Europe ( l ’Inde ) où je demeure...
« Or, dans la dernière ligne le3 m êm es caractères sont répétés:
« Ecrit dans la capitale de l ’Europe ( l ’Inde) ». Le document est donc
de Rome, non de Goa.
« Je remarque de plus que le document est très mal écrit et très mal
gravé. Il se peut que le P . Euggieri, qui est certainement l'auteur de
la traduction, l ’ait écrit lui-même et l ’ait fait graver en Europe. Ce
qui explique pourquoi la planche se trouve
à
Paris. » (Wieger).
M E f INÉDIT DU PÀPE S l i T E V A L*EMPEREUR W A N -L I
365
se soumettra à la loi divine afin, d ’arriver au ciel et d’éviter l'enfer.
Voilà ce qui fait l'objet de ma sollicitude continuelle.
« Par les relations des prêtres qui ont déjà fait un séjour dam votre
pays, j ’ai appris comment il est bien gouverné, qu’il est très prospère
et qu’il y a un grand nombre de lettrés et .de savants. Maïà malheureu­
sement il y manque que dans toutes vos familles on connaisse les vraies
Ecritures ; vous n ’aves pas une idée claire de Dieu, le suprême Seigneur.
C'est pour ce motif que je voua envoie quatre prêtres doués d ’excellentes
qualités, Pierre, Paul, Lin, Matthieu, hommes très vertueux et doctes,
qui en prêchant dans le temple vous apprendront à connaître Dieu.
Quant aux trois prêtres qui ont déjà été dans l’Empire, j ’ordonne que
Matthieu et Antoine (1) aillent à ma place vous saluer et vous offrir mes
modestes présent?, parmi lesquels il y en a un de grande valeur,-je
veux dire un exemplaire des vraies Ecritures divines. Daignez le rece^
voir, lâchez de .lui conformer votre vie, et Dieu vous bénira. Que votre
cœur accompagne la récitation que vos lèvres en feront.
« Les distances et les difficultés de la route m ’empêchent d ’aller
moi-même en pôrsonne vous voir ; mais mes nonces le feront pour moi;
Veuillez tenir compté des dépenses faites pour vous les envoyer. J’espère
que vous leur accorderez les autorisations et les passeports nécessaires ;
vous comblerez ainsi mes mes vœux et mes désirs.
« Je n’ajouterai plus rien ; je finis en jetant un regard d’espérance
vers votre Trône.
« En vous renouvelant mes sentiments de respect, Moi, Sixte Pape.
« En l’annés 1590 de l'Incarnation, la Ve (d e règne) de Sixte, le
IIIe mois.
_
« Ecrit dans la Métropole de l'Europe. »
1. M atlhiea R ic c i
venu
en E u rop e
d ésirée.
et A n to in e d ’A lm e id a , Le tro is iè m e é l:.)t le P. M ichel R u g g ie r i,
avec
l'in te n tio n d e
re to u r n e r
en
C !iio e
a v tc
l'a m b a s s a d e
tant
366
BREF INÉDIT DÛ PÀPE SIXTE V A L*EMPEREUR W A N -L I
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3.
Deux remarques sur le Bref prétendu. — Le P . Wieger attribua
la paternité de ce document au P . Euggieri, comme nous l’avons
vu ci-dessus. Il nous est impossible de contrôler les preuves in­
trinsèques qui appuient son affirmation ; mais à s'en tenir à
Trigault et à Bartoli ( que reproduit Ch. Sainte-Foi ), le véritable
auteur en serait le P . Matthieu Eicci lui-même. Dès lors la planche
aurait bien pu être gravée en Chine, ce qui était plus aisé à faire
qu’en Europa, et aurait été emportés par Euggieri. Cette hypothèse
me semble plus vraisemblable.
Une fois qU9 le Visiteur des missions des Jésuites^ le P . Valegcani,
eut décidé de recourir au moyen de l'ambassade, il en chargea- le P.
Ruggieri, vu que c’éiait lui qui avait le premier ouvert cette mission,
et qui y avait acquis le plus d’expérience. Trigaul», qui n ’a fait que
reproduira les notes laissées par son confrère le P. Eicci, ajoute :
« Imperavit igitur Visitutor uti Ma.ttha.eus (Eicci) viro npud Sinas
oloquente, lit ter as scribaret, quas Pontificem oportebat Sinarum Eegi
dastinare,.. Ëa omiia'ideo -Sinicè scribi jussa sunt, ut ex Europâ elegmti characa3ra magnificè descripta, ab Sinis cum voluptate legerentur.
(Bxpeclitio Chrislhma. Lib. II. cap. X II). Eicci reçut donc directe­
ment de son Visiteur l'ordre de préparer lo Bref Pontifical en Chinois.
368
B R E F IN É D IT DU P À P E - S ÎX T E V
À
L *E M P E R E U R W A N - L Î
W iW t^ V î^ t^ W fcW lW ^ W V V ^ V U
'Charles Sainte-Foi est eneora plus explicite. Voici ce qu'on lit dans
la vie qu'il a écrite du P . Eicci ;
« Cependant, Valegnani était arrivé de l ’Inde à Macao, vers la fin
de juillet de l'année 1588, avec quatre jeunes japonais, qui avaient été
envoyés èn ambassade au souverain pontife, et qu'il devait reconduire
dans leur pays. Ce grand homme ne perdait point de vue la conversion
de la Chine, ët isaint François Xavier semblait, en quittant cette terre,
lui avoir laissé son esprit et son zèle apostolique. Ayant appris les
vicissitudes de la mission de Chine, et voyant que le succès en serait
toujours incertain, tant qu’il dépendait du caprice d,es mandarins, il chercha
s’il n'y; aurait pas moyen de l'assurer, en s’adressant à l ’empereur luimême, et en obtenant de lui, pour les missionnaires, la liberté de
prêcher l'Evangile par tout l'empire, sans avoir besoin de la permission
des vice-rois ou gouverneurs. Il lui sembla que si le pape envoyait une
ambassade à l’empereur, il lui serait peut-être faeile d’obtenir de celuici cette faculté. Il chercha donc les moyens de mettre à exécution ce
projet. Il lui fallait un homme sûr, connaissant parfaitement l ’état des
choses de Chine, et qui pût donner à la cour de Eome tous les ren­
seignements nécessaires pour lui faire goûter ce dessein. Cet homme,*il
l'avait sous la main : c’était Euggieri. Déjà vieux et cassé par les infir­
mités, il ne pouvait plus guère être d’une grande utilité dans l ’œuvre
des missions. Sa mémoire affaiblie d ’aillours, ne lui permettait plus de
retenir les mots et les caractères chinois ; de sorte, qu'à tout prendre,
sa présence semblait plus nécessaire à Eome qu’à Tchao-Khing.
, « Personne ne pouvait mieux que lui instruire le Saint-Siège des dif­
ficultés qui s’opposaient à la propagation du christianisme en Chine ;
car il y avait demeuré six ans, et avait séjourné dans les provinces de
Canton, de Kouang-Si, de Hou-Kouang et de Koui-Tcheou. Il lui or­
donna donc de se préparer à retourner en Europe, et prit lui-même les
dispositions nécessaires pour conduire à bon terme l'œuvre qu’il méditait.
Il fallait donc rédiger la letlre que le souverain p on tife aurait à
en voyer à l'em pereur. Il charge Eicci de ce soin, et la fit ensuite
GREf INÉDIT DU PAPE SIXTE V A ^EMPEREUR WAN-LI
3 6 fb
traduire (du chinois) en italien aussi fidèlement que possible. (1)»
Cette circonstance prouve que ma présomption est bien fondés.
De plus, si la planche avait été gravée par Euggieri, et pendant son sé­
jour à Eome, pourquoi aurait-il fait graver le nom du pape Sixte-Quint,
mort à peu après son arrivée ( 27 août 1590 ), et pas eelui de l ’un de ses
successeurs ? C ’eat que la planche était déjà gravée, et qu’en Chine on
n’avait pas prévu la mort du pape Sixte-Quint, à si brève échéance.
4.
Quel fut le succès de l ’ambassade rêvée parles Jésuites de Chine?—
Euggieri partit de Macao le 20 novembre 1588, et entra dans le port:
de Lisbonne le 13 S9ptembre 1589, après une traversée de 10 mois.
Le roi Philippe II le reçut avec bienveillance, et donna son approbation
au projet de Valegnani. Biggieri continua son voyage jusqu’à Eome,
muni d’une lettre de recommandation du roi pour son ambassadeur.
Mais à peine était-il arrivé que le pape Sixte-Quint mourut.
Ses successeurs Urbain VII, Grégoire X IV , et Innocent IX , n'ayant
fait que passer, pour ainsi dire, sur le trône pontifical, Euggieri ne put
traiter avec eux l ’affaire dont il était chargé ; et lorsque Clément VIII
monta sur le trône, les événements qui se passèrent en Europe absor­
bèrent tellement son attention, que l’affaire de la Chine fut oubliée, et
le projet d ’ambassade en Chine mis de côté.
Ainsi par un concours de circonstances providentielles ce document,
qui ne méritait pas de passer à la postérité, ne fut pas contresigné par
le Souverain-Pontife ni envoyé à destination. Il aurait été infiniment
regrettable qu’une pièca d ’une rédaction aussi défectueuse et dans la­
quelle le mot Pape est traduit par Grand Bonze -fc
fût devenue
un document officiel et historique.
1.
C harles S a in lc -F o i, V ie d t fR .P , Ilie ci, 1850. T o m e II, p, 50,
370.
À TRAVERS LËS MISS1ÔN5 DE CHINE ET DU JAPOtf
V. A TRAVERS LES MISSIONS DE CHINE ET DU JAPON.
1 .— Mantchourie Méridionale
. Motifs ordinaires des conversions en Chine.— La Mantchourie Méri­
dionale, écrivait le regretté Mgr Sage, coadjuteur, enregistre cette
année ( 1 9 1 6 ) 2.331 baptêmes d ’adultes, fait unique dans ses Annales,
depuis la révolte des Boxeuw. Bénie soit la divine Providence, qui, dans
sa bonté, permet que la joie trouve place en nos coeurs, au milieu
des angoisses de l'heure présente.
Les motifs qui nous ont amené tant de catéchumènes depuis un an
sont en général purement naturels, il faut le reconnaître. Des affamé3
venaient nous demander un bol de sorgho pour ne pas mourir de faim.
Nous leur avons donné la nourriture du corps après laquelle ils soupi­
raient, et la vie de l ’âme, qu’ils ne pouvaient nous demander n’en
ayant aucune idée. Le païen ne cherche Dieu que lorsqu’il jouit déjà
en quelque sorte da sa possession, par l ’enseignement qu'il a reçu du
missionnaire. Quand il vient à nous, que veut-il souvent? De quoi ne
pas mourir de faim. Pourrait-on refuser de donner à manger à cet
affamé, sans condamner le geste du père miséricordieux de la Parabole,
ouvrant ses bras à l ’enfant prodigue, ramené à la maison paternelle
par la pensée du pain abondant dont se rassasiaient les serviteurs de
sa famille? D ’ailleurs, le jour où Notre-Seigneur a promis aux deux
frères qui péchaient du poisson dans la mer de Galilée de faire d’eux
des pécheurs d ’hommes, il ne leur a pas défendu de mettre des amorces
aux hameçons. Quelquefois aussi, c’est pour suivre les traces d'un
parent ou d'un ami. déjà entré au bercail, que le païen vient à nous.
Et y eut-il jamais plus belle occasion d’imiter un bon exemple ? D ’ail­
leurs, il importe surtout que l’infidèle trouve Dieu au bout de son
chemin.
TC H A O T G H O W SAUVÉ DES HORREURS D’ UN SIÈGE
PAR LE R. P. ROUD IÈRE, M .-E . i5 DEC. 1 9 1 7 .
Les habitants de Tchaot:how ont élevé une stèle commémorative de cet événement
L E S IN O N D A T IO N S D E 1 9 1 7 à T IE N T S IN
1 Cathédrale S t-V in cen t. — 2 L’ É v êch é,
3 L e Sém inaire. — 4 L ’ H ôpital.
5 E co le Française ( FF Marfstes ).
A TRAVERS LÉS MISSIONS DE CHINE ET DU JAPON
371
2 .— Tientsin.
Inondations.— Une lettre de M gr D um ond,* V icaire A pos­
tolique du Tchely M aritim e, révèle une partie des im m enses
tribulations qui a ffligèren t non seulem ent la ville de Tientsin,
mais toute, la provin ce du T chely, et réduisirent d ’inombrables
populations à un degré de m isère in o u ï.
«Tientsin, 5 octobre 1917.
« Un épouvantable fléau est venu s’abattre sur Tientsin et le pays
environnant ; le canal Impérial, enflé outre mesure par les pluies de
cet été, a rompu ses digues à quelques dizaines de kilomètres d ’ici,
transformant la région en un immense lac. Plus de la moitié de la ville
chinoise tu des concessions sont dans l’eau ; dans nos cours, nous avons
un pied et demi d’eau ; ailleurs, il y a jusqu'à quatre ou cinq pieds ;
dans la campagne sept ou huit. On évalue le nombre des gens sans
abri à plus de cinq cent mille ( 1 ). La mission est particulièrement é prouvée ; outre les nombreuses chapelles ruinées par l’inondation, nous
avons deux villages de rapport complètement dans l'eau ; nous estimons
de ce fait nos pertes à plus de *20.000 taëls (2;. Je viens d’écrire aux
missionnaires de diminuer de moitié le nombre des écoles établies, et
de les supprimer complètement à paitir de Tannée prochaine, si de
généreux bienfaiteurs ne viennent pas à notre aide : ce sont quatre
vingt8 écoles, qui vont être fermées et plus de 4.000 enfants qui vont
être abandonnés à eux-mêmes et à l’influence des païens et des protes­
tants. »
1. A T ien tsin s e u lem e n t,
2. L e P r o c u r e u r d e s L a za ristes à T ie n ts in a p p ré c ia it a in si les dégâts s o u ffe r ts par
les m is s io n s d u T c h e ly d a n s le u rs s e u le s m a is o n s de r a p p o rt de T ie n ts in : « T o u s ce s
d é g â ts -là son t a ctu ellem e n t d iffic ile m e n t a p p ré c ia b le s , n iais il est ce rta in q u ’ ils se ro n t
c o n s id é r a b le s, et q u e n o s p a u v re s m is s io n s p eu v en t d ire a v e c r a iso n q u e ce lte i n o n ­
d ation est un ftfa u et un d é sa stre p e u r e lle s . »
372
A TRAVERS LES MISSIONS DE CHINE ET DÜ JAPON
W U W » *4.^.1
W f c T L 'Q /T i 'W ^ ^ /V f W ^ V I V * /*
W
3 .— Tchely Occidental ( Tcheng-ting-fou ).
Inondations et typhus.— Les inondations qui ont ravagé la province du
Tcheli à l'automne dernier, ont particulièrement désolé la préfecture de
Tcheng-Ting-Fou. Le Vicaire apostolique de cette ville, Mgr de Vienne,
recueillit alors dans la résidence centrale de sa mission plus de deux
mille réfugiés.
Mais, voici qu’au printemps, de nouvelles épreuves sont'venues. Le
terrible typhus a fait dans la région, et en particulier à la résidence
épiscopale, les plus grands ravages. Beaucoup de réfugiés ont suc­
combé au fléau, et nous avons malheureusement à enregistrer aussi
parmi les victimes plusieurs européens missionnaires : M . Fiandin, M.
Lemoine, le F . Penen, et une sœur de la Charité, Sœur Claire Fielding, fille de Lord Comte de Denby, appartenant à l ’une de plus
grandes familles catholiques anglaises.
Dana ces pénibles circonajances, M. Hsiong Hsi-ling jjj|
^ P ré­
sident du Comité de secoure aux Inondés, ancien Président du Conseil,
quî connaissait par ailleurs le grand dévouement et l'admirable charité
déployée par Mgr de Vienne et ses missionnaires, a adressé au prélat
un long télégramme très touchant qui fait autant d’honneur à celui
qui l’a expédié qu’à celui qui l ’a reçu. On y lit notamment : « Vos mis­
sionnaires, qui se dévouent dans l’exercice de la charité, se sont épuisés
et se perdent pour sauver les autres. Le Gouvernement Central m ’a
donné mandat de vous envoyer ce télégramme pour vous consoler et
vous saluer, et prie Dieu de vous bénir tous. Ls Gouvernement espère
que vos santés se rétabliront, parce que nous avons besoin de beaucoup
de monde pour secourir tant de malheureux. Comment pouvonsr-nous
porter secours à votre Mission ? Nous voulons vous aider selon nos
forces. Veuillez nous répondre par télégramme. (*) »
Nous savons que le Comité de secours aux Inondés a donné, depuis
lors, d’autres preuves de sa bienveillance et de sa respectueuse consi1. Le T e x le o r ig in a l d u té lé g ra m m e d e S, E. H s io u n g H s i-L in g s e tr o u v e d a n s lie
S a cerd os m
S in is . 15 M ai 1916 p .
14G,
A TRAVERS LES MISSIONS DE. CHINE ET DU JAPON
373
dération à Mge de Vienne, en s’efforçant de l ’aider pratiquement à
combattre le terrible typhus.
Quelques jours après, S. E. Hsioung Hsi-Ling envoyait son plus
habile médecin, M r Liou, à la Mission de Tcheng-Ting-Fou.
4 .— Les Ortos.
Les Brigands— Les troubles dont notre mission souffre depuis trois
ans ésrit Mgr Van Dyok, n ’ont pas encore pris fin. Une trêve bien
courte, obtenue grâee à l ’intervention du E. P . J. Anicq (1), noue
kvait donné quelque espoir. Quatorze cents brigands T ou-li-toui avaient
été enrôlés dans l’armée régulière, et la garnison d'Olantobo leur avait
été dévolue. A ces pseudo-soldats se joignirent la foule de leurs anciens
camarades, opérant pour leur propre compte.
Le 28 Mars, les bandits pillaient la chrétienté de Hoang-yang-motto
et s’emparaient du E. P . Spierings. Celui-ci, à la faveur des ténèbres,
parvint à s’enfuire.
En Mai, les Tou-li-toui, sous prétexte qu’on ne leur payait aucune
solde, firent semer l ’opium à leur profit.
Au mois d ’Août, époque de la récolte de l’opium, il y eut quelques
difficultés entre les T ou -li-tou i et les soldats réguliers, qui voulaient
faire main basse sur la précieuse drogue. Les réguliers furent rappelés ;
mais en Septembre on vit arriver des masses de troupes, et la reprise
des hostilités ne fut plus qu’une question de jours.
En Octobre, l ’armée T ou -li-tou i commence son exode, suivie.... à
distance par .. . les soldats.
Le mois de Novembre voit l ’Est du Toumet ravagé par les hordes
qui pillent, tuent et brûlent sans pitié. C’est le pauvre peuple qui
paie les malversations des fonctionnaires. Il est prouvé que l’argent
de la solde est resté dans les mains des hauts mandarins.
Lou-tchan-koui, le chef des T ou -li-to u i, envoie une lettre au P .
Anicq, pour lui demander de s’interposer une seconde fois; mais les
1. M ort do la p e s le le 4 J a n vier 1018.
374
a
TRAVERS LES MISSIONS DE CHINE ET DU JAPON
événements sa précipitent. Les T ou -li-tou i ravagent la région de Tsingohoui-ho-tze, et, sous les yeux de l'armée régulière, passent le Eleuve
Jaune en route pour Yülin et notre district Sud de Ning-Tiao-Léang,
Un fort parti de brigands regagne les montagnes du Nord.
La peste.— Le 14 Décembre, la peste pneum onique éclate dans la
chrétienté de Kiang-kiun-iao-tze, et propagée le long de la route des
caravanes, gagne bientôt la plaine. Les autorité3, non seulement n’ont
rien fait pour circonscrire le fléau, mais de connivence avec les mar­
chands des villes ont répandu des nouvelles rassurantes. Nous avons
iaolé nos chrétientés, formé nos écoles externes, et, sauf dans le village
précité, nos pertes ont été beaucoup moindres que chez les païens.
Trois de nos confrères cependant ont payé de leur vie le dévouement
admirable quïls ont eu pour les pauvres pestiférés. Le bon Dieu les
aura pris dans son Paradis, et de là haut ils obtiendront pour la Mis­
sion qui leur fut si chère, une période de paix et de progrès. C’est là
notre ferme espoir (1).
5.— Le Yunnan
La Mission du Yunnan et la Révolution de 1 9 1 6 . — Le Yunnan,
raconte Mgr de Gorostarzu, la province la plus éloignée de Pékin, fut
choisi comme point de départ du mouvement révolutionnaire.
Je n’entreprendrai pas de raconter la lutte qui fut longue; il me
suffira de signaler les conséquences funestes que cette insurrection a
eue pour nos œuvres comme pour les populations du pays. Dans toute
la province on avait levé un grand nombre de soldats ; et, comme il
arrive toujours en Chine, après la bataille, beaucoup de ces braves,
mal disciplinés mais bien armés, ont déserté et ont formé çà et là des
groupes de pillards. L ’autorité provinciale, faute d ’argent, n’a pas su
réprimer les désordres commis par les bandits qui aujourd’hui encore,
continuent à ruiner et à terroriser la contrée. Le nord de la province,
1.— V-: p a g e 90 les -n o m s d e s 8 h é r o ïq u e s -m is s io n n a ir e s , m o r ts
c h arité.
v ic tim e s d e lëu r
A TRAVERS LES MISSIONS DE CHINÉ ET DU JAPON
3^5
que noos appelons le bas Yunnan, et toute la région au sud de Yunnanfou souffrent beaucoup des déprédations et des violences de ces
soldats débandés.
Dans C3S districts du bas Yunnan les confrères sont obligés de rester
chez eux depuis dix ou onze mois,..
Massacre d’un prêtre chinois.— Le 5 mars 1918 la Mission Catholi­
que de Yunnanfou recevait la nouvelle du massacre d ’un prêtre indigène,
le P. J.Chéu. Ce dernier avait fait la visite de ses chrétiens dans la région
de Ousetchong et revenait à Matang. A 30 lys de cette localité, près du
maiché de Houang-long-chan, tout-à-coup une bande de cinquante
brigands se jetèrent sur ses bagages qui le précédaient. L e Père s'enfuit
aussitôt au marché ; il était environ midi, et c ’était jour de marché. Le
Père chercha d ’abord le chef de milice (touan ) pour demander protec­
tion ; mais personne ne s’offrit à le protéger. Là-dessus il dépêcha deux
de ses serviteurs à Matang demandant du secours. Mais voici que les
brigands accourus à sa poursuite, crièrent à la foule a N ’ayez crainte,
nous cherchons seulement l’interprète des Européens». Houang-iu-tang,
précédemment chef de Gare prè3 de Pouo-hy, se trouvait avec le Père,
ainsi qu'un jeune chrétien Tang-y-tchang. Les brigands arrivant dans
la maison où s’était sauvé le P . Cheu, celui-ci pissa dans une autre
famille. C’est chez elle que la bande déchargea sas fusils sur lui ;
puis il le traînèrent sur le marché où ils lui ouvrirent la gorge. Le jeune
Tang réussit à s’échapper ; mais Houang-iu-tang fut blessé et emmené
par les brigands.
6. Aii Kouangsi.
L’esprit de la nouvelle Chine.— Les étudiants ne nous appellent plus
«diables étrangers» comme autrefois, ce ne serait pas p oli; car un
homme bien élevé; cômme tout étudiant a la prétention de l'être, doit
se montrer poli en toute circonstance. Si nous parlons religion avec
ces jeunes jeunes gens, ils écoutent l'exposé de nos dogmes et de notre
376
A TRAVERS LES MISSIONS DE CHINE ET DU JAPON
morale avec une certaine attention ; mais, quand nous prenons congé
deux pour réciter notre bréviaire ou notre chapelet, ils se disent entre
eux en souriant : « C ’est comm9 nos bonzes ! » Et nous trouvons cette
réflexion plus humiliante pour nous dans la bouche des étudiants, que
les deux mots « diables étrangers » que nous crient parfois les portefaix
et les gamins, en nous voyant passer.
Cet état d’tsprit se remarque dans la jeunesse des villes ; aussi nos
espérances se portent-elles plutôt sur la population des campagnes,
qui nous semble moins éloigcée du royaume de Dieu.
Pillages d’une résidence.— C'est dans la région du nord-est, que} en
1916, les brigands ont exercé leurs déprédations. Anciens soldats que la
displine gênait, et qui ont repris la liberté en emportant leurs armes,
les bandits sont toujours pour nos postes de redoutables voisins. Cette
fois-ci ils s’étaient promis de prendre le village et la résidence de
Longhiu, centre des œuvres de la sous-préfecture de Siangtcheou ; mais
tout 83 sait en Chine. Le missionnaire de poste, M. Tessier, informé
de leurs mauvaises intentions, pi^t les mesures nécessaires pour mettre la
résidence en état de résister à une attaque,. Les brigands essayèrent à
plusieurs reprises et pendant plusieurs mois de prendre de force nos
établissements et le village ; ce fut en vain. Certaine nuit du mois de
mai fut perticulièrement tragique ; les brigands avaient annoncé que le
soleil se lèverait sur des ruines. Ils vinrent au nombre de cent, bien
armés, et escaladèrent le mur en terre qui entoure le village, mais ils
furent repoussés. Ils revinrent pour un second assaut, et finalement
durent se retirer en laissant des morts sur le terrain. Les chrétiens de
toute cette région du nord-est ont beaucoup souffert. Plusieurs furent
pris et emmenés par les brigands. ( Mgr Ducœur ).
7 .— A u S etch ou a n .
La Révolution au Setchouan ( 1 9 1 6 ) . — Tous les partis politiques,
nordistes fidèles à Yuan Che-Kai, révolutionnaires, soldats de la
A TRAVERS LES MISSIONS DE CHINE ET DU JAPON
377
province, bandits militarisés, Yunnanais, se sont m ontré3, sauf de très
rares exceptions, respectueux des droits des étrangers et de nos chrétiens.
Tous sans exception sont venus successivement, quand la fortune les
trahissait, s'abriter sous les plis du drapeau français, dans nos établis­
sements de Tchengtou et de la banlieue. Nos églises ont été des refuges
inviolables. Plusieurs de nos confrères ont exercé au péril de leur vie la
charité envers les réfugiés : tel, M. Ambroise à Ganio. Le sous-préfet
de cette ville ayant reçu asile à la mission les rebelles exigent sa tête.
Le Père se présente, il parlemente malgré les fusils braqués sur sa
poitrine, et le mandarin est sauvé.
A Chefang M. Caluraud négocie avec les bandits qui assiègent cette
sous-préfecture et préserve la ville. Son oratoire est un caravansérail.
Hommes, femmes, enfants, chrétiens et païens occupent son presbytère.
Pendant qu’au dehors crépite la fusillade, il veille à tout, console
et rassure les malheureux apeurés.
Il apprend que son voisin, M. Maupoint, est gravement malade &
Hantcheou ; il part de suite, assitu3 notre cher confrère à ses derniers
moments, préside à ses funérailles, et regagne Chefang qui dans l ’inter­
valle, est tombé entre les mains des bandits et où les notables récla­
ment, à grands cris, son efficace intervention.
Des faits analogues se sont répététés en beaucoup d’autres lieux de
façon plus atténuée.
Une exception.— Je ne connais qu’une exception et encore semble-telle bénéficier de circonstances qui écartent toute préméditation. Le fait
s’est passé à Tseyang vers la mi-juillet, au moment où les troupes
Yunnanaises, victorieuses mais harassées, étaient sur le point de tou­
cher au but. Trop- nombreuses sans doute pour trouver à se loger
dans les pagodes de cette petit9 ville, elles s’engouffraient dans les
habitations les plus grandes. Elles voulurent entrer au presbytère, et M.
La Breton réussit avec beaucoup de peine à éloigner de chez lui une
compagnie de soldats ; mais il ne put l'empêcher d’aller prendre logement
dans son école de filles, où tables, bancs, etc., furent immédiatement
mis à contribution pour faire la cuisine. A cette compagnie succéda une
378
A TRAVERS LES MISSIONS DE CHINE ET DU JAPON
section de muletiers avec leurs bêtes, qui flairent de saccager oe qui
restait de meubles et défoncèrent les cloisons.
A part ce fait, les dégâts que nos résidences ont subis, les ennuis
que nous avons eus et les dangers que nous avons courus, ont été la
conséquence logique et à peu près impossible à éviter des hostilités.
( Mgr Rouchouse ).
Révolution de 1917. — L ’année 1917 a vu se renouveler les
mêmes scènes qu’en 1916, et se produire les mêmes dévouements,
lors de la conquête du Setchouan par les troupes Sudistes.
Au mois de juillet ( 1 9 1 7 ) , la Mission de Tcheng-tou accueillit tous
ceux qui vinrent chez elle pour tâcher de-trouver un refuge contre le
pillage et la violence. Ecoutons un témoin de ces scènes ; « Tous les
appartements disponibles de la maison des Frères et de la cure ont été
occupés par les premiers venus : d’autres sont arrivés qui maintenant
logent dans les coins et recoins, et les derniers venus se sont tassés
sous les vérandas où ils s’ingénient de leur mieux à se garer contre le
soleil et la pluie »
_ ; Sur toute l’étendue de la Mission, les mêmes scènes se renouvelaient:
la Mission était devenue le refuge où chacun voulait se sauver, refuge
qui ne savait qu’ouvrir s. s poitas pour recevoir, abriter et souvent
nourrir ceux qui se présentaient.
Las mêmes faits se sont reproduits durant les derniers troubles de
février.
« Le 19 février, nous écrit-on, à la nuit, une première fournée de
réfugiés s’installe dans les appartemments de l'ancienne école des
Frères. Le 21, arrivée de réfugiés de plus en plus nombreux. Dans
nos établissements, c ’est un défilé quasi ininterrompu de gens qui s’a­
mènent avec leurs bagages. Les soldats blessés, logés à l’hôpital militaire
arrivent le 22. L ’hôpital est plein, archi-plein; on ouvre encore ses
portes et on les installe un peu partout. Le dispensaire est réservé aux
plus gravement atteints ; quant aux autres, ils envahissent les trottoirs
et tous les recoins vides. Actuellement, ils sont de 6 à 700 personnes
hospitalisées. Dans les autres établissements de la Mission en ville de
A TRAVERS LES MISSIONS DE CHINE ET DU JAPON
379
Ohengtou, il y a une centaine de soldats blessés sans compter les autres
malades. » ( E . d. C. 6 avril 1918 )
Missionnaire choisi comme arbitre par les helligérants chinois. —
Depuis le cas historique du P. Marcel à Kingchowfu ( H upé), le fait de
voir des Chinois en armes recourir aux missionnaires catholiques, pour
ménager un accord, est devenu très fréquent, ces antées-ci. Un mis­
sionnaire explique ainsi la raison de cette intervention :
«Que quelques obus éclatent dans les rues, la consternation est grande
parmi la population. Les délégations succèdent aux délégations pour
supplier de se rendre. Les soldats qui ne sont pas des fanatiques de
patriotisme, ou d ’attachement à leur chef, penseLt bientôt comme les
commerçants ; en sorte que l ’obstination à la résistance serait chose
dangereuse pour un général.
« Dans de. pareilles conjonctures^ c ’est habituellement au mission­
naire catholique, généralement le seul étranger qui demeure dans la
ville, qu'on demande d’être médiateur entre assiégés et assiégeants. »
Nous empruntons à l ’Echo de Chine le récit suivant ;
« La résidence du P. Chareyre est à Che-Houi-Ki Ç
^
gros bourg distant de « 60 li » de Fouchouen (Suifou). Le sort que
venait de subir Lontchanghien, la sous-préfecture voisine, avait jeté la
panique dans la ville. Les notables députèrent plusieurs personne au
missionnaire pour le prier de venir en ville afin de servir d’intermé­
diaire, le cas échéant, entre eux et les Yunnanais. Le P . Chareyre se
rendit à leur pressants invitation, le 10 janvier. Il descendit dans une
maison située à l ’intérieur des murs. C’était un simple pied-à-terre, de
dimension restreinte, qui touche à la pagode des Lettrés et à l’ancien
prétoire du mandarin des écoles. Les notables adoptèrent le meilleur
parti, en cette occurence, et firent évacuer pagode et prétoire par
les soldats setchouanais qui y étaient casernés et mirent les deux
établissements à la disposition du P. Chareyre. Celui-ci ne perdit
pas de temps.. Il les organisa à la hâte, admirablement secondé par
ses chrétiens, pour y recevoir le plus grand nombre possible de réfuigiés.
380
A T R A V E R S L E S M I S S I O N S D E C H I N E E T D U JA P O N
W % ‘W ^'^A *'W X
i^ W .l^ W V W
Il arborai plusieurs drapeaux français sur cet immense pâté de makong
et suspendit,- & toutes les portes, de grosses lanternes chinoises por.
tînt, très apparente, l ’inscription « Tien Tchou Tang » (Mission Catho­
lique).
La canonnade d’abord, ]a fusillade ensuite, se firent entendre
dans le lointain, le 13 janvier au matin. Le 14, les Setchouanais
battaient en retraite du côté de Tselieoutsing. Les Yunnanais pénétrè­
rent en ville, peu après leur départ, pendant qu’une foule affolée,
déferlant de toutes les directions, accourait se mettre sous la protection
du drapeau français. L ’établissement, ainsi que la pagode et le prétoire,
furent envahis en un instant. Hommes, femmes, enfants &’y entassè­
rent les uns sur les autres. Les réfugiés fermèrent toutes les portes
extérieures, sauf une, qui donne sur la grande rue et qui leur permettait
de communiquer entre eux, près de laquelle le P. Chareyre passa la
nuit, tenant tête aux Yunnanais par ses prières, rarement par ses
objurgations.
Les alertes furent nombreuses et, parfois très vives, les soldats n’o­
béissant pas à leurs principaux chefs auxquels le P. Chareyre avait fait
remettre sa carte. Pour n’en citer qu’un exemple : Une porte de derrière
du prétoire est forcée. Le P . Chareyre, prévenu aussitôt, s’y transporte
immédiatement. Des soldats affolent un groupe de femmes et de jeunes
filles et les dévalisent. Le P. Chareyre est assez heureux pour faire
entendre raison aux détrousseurs qui s’éloignent sans protester trop
vivement.
Un peu après minuit, l’incendie éclatait au milieu de la ville, dans
le quartier le plus riche et le plus commerçant. Personne n’osait porter
secours aux sinistrés, par crainte des soldats. C’est alors que le P.
Chareyre, à la demande des notables, fait faire au nom de la Mission
Catholique, des billets donnant droit à une ligature à tous ceux qui
aideraient à éteindre l ’incendie. L ’appât du gain et la sécurité attribuée
aux billets du P . Chareyre, rendit quelque peu de courage aux moins
peureux. C'est ainsi que le feu pût être circonscrit après qu’il eut dévoré
un-certain nombre de maisons.
À TRAVERS LËS MISSIONS LË CHINÉ ET DU JÀPÔN
381
Le pillage dura plusieurs jours, plus ou moins public. Le P . Chare­
yre ne prit, pour ainsi dire, aucun repos pendant ce tamps-là, appelé
à ch&que instant par des malheureux dont la demeure était envahie
par des soldats. Sa présence suffit, chaque fois, pour arrêter le désordre ;
ordinairement sans beaucoup de résistance de la part c’ es pillards.
Le 21 et le 2 2, les Yunnanais, partis à la poursuite des Setchauanais, furent refoulés à leur tour. En ville, la panique fut indescriptible.
Le P. Chareyre ne quitta pas, pendant 24 heures, la porte près de
laquelle il avait passé la nuit du 14 au 15 Janvier. Cinq soldats Yun­
nanais, dont deux blessés, s’étaient cachés parmi les réfugiés. Dénoncés,
les soldats setchouanais les réclamaient à grands cris pour les mettre en
pièces. Le P . Chareyre n'est pas homme à laisser commettre ce crime.
Par son courage et son savoir-faire, il résista victorieusement à l’émeute,
jusqu’au moment où les officiers supérieurs, prévenus par lui du dan­
ger, lui donnèrent une garde de quelques soldats. L ’après-midi du 23
fat beaucoup plus calme. La plupart des réfugiés rentrèrent chez eux
à la nuit.
Les Yunnanais étaient de retour à Fouchouen le 31 janvier. Les
scènes du 13-14 et du 2 2 -2 3 janvier ss renouvelèrent pendant plu­
sieurs jours. Le P . Chareyre dut faire face aux mêmes difficultés. Il le
fit avec le même bonheur.
8 .— T hibet.
Persécutions locales.— Parler de l ’anarchie qui règne d ’une manière
permanente dans nos contrées, raconte Mgr Giraudeau, serait m ’exposer
à de fastidieuses redîtes. Je ne puis cependant passer sous silence l ’at­
titude ho3tile de plusieurs mandarins, qui ont eu recours à tous les
moyens pour paralyser notre œuvre d ’évangélisation. Cette hostilité,
sourde ou ouverte, s’est manifestée surtout dans les nouvelles chrétientés
du nord.
1 .— A Louho, district administré par M . Alaric, le mandarin
voyant de mauvais œil presque tous les Chinois des environs de la ville
et un grand nombre de Thibétains demander à se faire chrétiens, résolut
382
À TtilVÉlÎS LÉS M is s io n s DÉ CÜlNÉ E t DÜ 'JAPON
d ’arrêter le mouvement. Il commença par montrer sa haine pour notre
sainte religion en maudissant les néophytes, en les faisant frapper sous
le moindre prétete et en augmentant l ’impôt que quelques-uns devaient
payer. Au mois de juin, sans aucun jugement préalable, il fit frapper
de 2 . 00 0 coups de planche un adorateur thibétain, le nommé Atchra,
du village de Semou. Deux jours après, Atchra mourait en prison. Ce
mandarin, du nom de L y se vantait d ’être parent de Yuen Chekay et de
n’avoir absolument rien à craindre de qui que ce soit. De fait, ses
supérieurs, obligés pour la forme de faire un semblant d ’enquête sur sa
conduite, s’dressèrent au coupable lui-même qui nia malgré l’évidence,
tt qui conserva sa place.
. 2 .— Son collègue du Taou, Fong, prit récemment à cœur d ’anéantir
une petite chrétienté nouvellement établie àTaylin (Ga.ta, en thibétain)
par M. Davenas, et doté9 dune école. Il semble bien avoir concerté
son plan à Tatsienlou même, pendant un voyage qu’il y fit au mois
de juin. En rejoignant son poste, il fit inviter à un repas le maire de
Taylin, Tchou Lientchen, personnage très influent, qui avait beaucoup
contribué à l ’ouverture de la nouvelle station. Au moment du départ, le
sous-préfet ordone à Tchou Lientchen de le suivre et le confie à la
garde de plusieurs soldats. Arrivé à son prétoire de Taou, il le fit
enchaîner et jeter dans un cachot, en lui supprimant immédiatement
toute communication avec l ’extérieur. Il affichait en même temps au
Taou un avis déclarant que Tchou Lientchen avait usurpé ses fonctions
de chef de village, avait commis dans ses fonctions usurpées de nom­
breuses injust:.ces à l’égard du peuple, et avait empêché les ei-fants de
fréquenter l’école officielle, En conséquence le peuple était invité à
porter plainte contre ce mauvais citoyen. Les parents du prisonnier se
hâtèrent d’apporter à M . Devenas les pièces officielles établissant ou
reconnaissant Tchou Lientchen comme chef de village. Cependant Fong
répétait qu’il voulait absolument la tête de son prisonnier et qu’il défen­
dait à qui que ce fut de se porter caution pour lui. Chrétiens et païens
disaient haut que le mandarin agissait uniquement par haine de la
jeligion catholique. Ses émissaires parlaient du reste assez clairement
A TRAVERS LÉS MISSIONS DÉ CHÏîsÉ ËT M J À P O N
383
pour ne laisser place à aucun doute sur véritables intentions. Je deman­
dai alors au s.us-préfet de Tasienlou, L y Paotscu, d’appeler le prison­
nier à son tribunal, ce qui fut fait. Fong voulut lui-même conduire sa
victime. Le sous-préfet de Tatsienlou, qui devait juger le soi-disant
criminel, resta longtemps sans l ‘interroger, faute d'accusateurs. Fong
sans perdre courage fit venir cinq Thibétains, de cinq villages différents;
Ceux-ci devaient témoigner contre toute preuve, que le prisonnier, du
fond de son cachot, avait réussi à soulever 200 chrétiens dans le but
d'attaquer le mandarinat du Taou et de le tirer prison ; mais que le
mandarin avait fait échouer cet audacieux projet. Les Thibétains se
contentèrent de déclarer qu’ils avaient entendu dire cela, mais que,
personnellement, ils ignoraient la chose.
Fong retourne alors au Taou et recrute onze autres Thibétains pour
accuser Tchou Lientchen de différents crimes, surtout d'avoir excité la
population à ne pas faire les corvées. Enfin le juge peut siéger à son
tribunal. Il interpelle les accusateurs :
« Vous accusez Tchou Lientchen de telle et telle faute, n’est-ce pas ?
— Nous ne l'accusons de rien, répondent les Thibétains.
— Comment ? sur l'acte d ’accusation, qui est entre mes mains, vous
lui reprochez tel et tel méfait ; et maintenant vous ne dites rien ! Parlez
sans crainte.
— Nous ne savons pas ce qu’il y a dtns la pièce écrite en chinois ;
ce n'est pas nous qui l ’avons écrite.
— Qui donc l ’a écrite ?
Un Thibétain de répondre : a Mais c ’est le sous-préfet Fong qui a
fait cela de lui-même ; nous n'y sommes pour rien. » Dans la crainte
que le prisonnier ne fut rendu à la liberté, Fong fit afficher le 15 août,
à Tatsienlou, un odieux pamphlet contre Tchou Lientchen et la mission
catholique. Ce fut le coup de grâce. Bientôt Fong était relevé de ses
fonctions, et le 4 Sept, le prisonnier était relâché.
Je dois dire que la Providence s’est servie de notre dévoué consul
général à Tchengtou, M . Bons d’Anty, pour- avoir raison de notre
ennemi et rendre la liberté à Tchou Lientchen. »
384
A. TfcAVERâ LES MISSIONS DE CHINE ËT DU JAPON
9.— Canton.
La Révolution de 1 9 1 6 .— La lutte commença entre les diverses
factions républicaines, quand l ’ancien partisan de Yuan Che-Kai, le
général Lung Tsikouarg, fut mis en demeure de quitter Canton. Il
s’y fortifia et la guerre commença.
La partie occidentale de la province supporta le premier choc. Les
troupes révolutionnaires imposèrent d'abord leur autorité aux préfec­
tures limitrophes du Kouangsi ; et comme le peuple s’aperçut que les
soldats de Tchen ne le molestaient pas plus que les soldats de Lung
il accepta le nouvel état de choses.
Tous les districts de la mission ont souffert de cet état de choses.
Quelques-uns ont été plus éprouvés que les autres, et certains de nos
confrères ont couru de réals dangers. M. Nicouleau raconte ainsi la
bataille dont il fut témoin à Sbeklong :
« Après des escarmouches d avant-garde, les républicains se retirèrent
derrière la ligne da chemin de fer, comme à l'abri d’un rempait. Ma
maison se trouvait juste entre les deux armées ; j’étais ainsi exposé
à tous les coups.
«C e fut, pendant quatre heures, un crépitement intense où le
tac-tac des mitrailleuses se mêlait au siffement des balles. Heureu­
sement, ma résidence est bâtie en briques et nous n’eûmes que la
paur pour tout mal. La fusillade continua plus ou moins violente toute
la nuit. A 8 heures le lendemain, \ea Drapeaux rouges (soldats de
Lung Tsikouang), ayant épuisé leurs munitions, durent se retirer. Ils
revinrent quelques jours après, et les Drapeaux blancs (soldats
républicains ) se retirèrent à leur tour faute de munitions. Quant à
moi, je hissai sur ma maison les trois couleurs françaises : le blanc
et le rouge pour contenter les deux partis, et le bleu couleur du ciel,
qu’ils ne connaissent guère ni l'un nî l’autre.
Massacre de chrétiens. Missionnaires attaqués. Résidence incendiées—
Jje 4 Juillet les chrétiens de Lantong, district du P . Andri Vong,
A TRAVERS LES MISSIONS DE CHINE ET DU JAPON
385
Vong, tombèrent dans une embuscade dressés par les païens, leurs
ennemis juré3 ; 7 d’entre eus furent tués, tandis qu’ils se rendaient sans
méfiance aucune au marché voisin. La 16 du mêma mois, les païens
attaquèrent le village chrétien. Les néophytes essayèrent d’abord de se
défendre, mais ils n'étaient pas de force à repousser l'attaque. Us
réussirent à s’échapper ; deux cependant furent tués. lie P . Vong fcrat
fuir avec eux ; mais le village fut détruit ainsi que la chapelle et la
résidence. »
Le 29 juillet, M. Veyrès se rendait da bon matin à Paktong, chré*
tienté où fut massacré M . Ghanes ; il chevauchait tranquillement,
lorsqu’un individu, dissimulé dans les broussailles, lui tira à bout portant
un coup de révolver qui le blessa au bras gauche, à la hauteur du cœur.
Il eBt guéri maintenant, grâce à Dieu.
Son voisin, M. Frayssinet, a vu sa résidence occupés et pillée par
les soldats de Lung Tsikouang ; ils tirèrent môme quelques coups de
fusil sur le missionnaire, qui ne dut qu a son sang-froid d'échapper
à la mort.
Au Louitcheou a régaé pendant plusieurs mois l’atiarchie la plus
complète. Des bandes de pirates, écrivait M. Poulhazan, battent jour
et nuit la campagne, et chaque soir l ’horizon s’éclaire des lueurs de
quelque incandie. Des villages chrétiens ont été pillés jusqu'à cinq et
six fois. Je me demande ce que vont devenir ces pauvres gens qui n’ont
absolument plus rien. « La principale chrétienté où ré3ide le mission­
naire, a échappé au pillage. C'est que là s’étaient réfugiés païens et
chrétiens, et que leur nombre en a imposé aux bandes de pirates. »
Ces exemples suffisant pour mo titrer quelle a été la situation des mis­
sionnaires de Canton pendant l’exercice 1916.
La Révolution de 1 9 1 8 .— Guerre civile, Piraterie, Inondations,
ces trois mots résument les faits divers de la mission de Canton pendant
l’année 1918,
1.
Guerre civile. — Le 27 Avril ( 19 1 8 ) , les soldats Nordistes,
maîtres depuis quelques jours ds la ville de Nam-Hiong, pillent et
brûlent sans aucune raison le village chrétien de Liheoukiao, son église,
386
A TRAVERS LES -MISSIONS DE CHINE ET DU JAPON
sa, résidence, et obligent les missionnaires (M. Lasaint, M .-B ., et le
P . Olive, Salésien ) à se réfugier à la mission voisine de Kamkong,
tuent 5 chrétiens travaillant aux champs et prennent à tâche de ne
laisser intact aucun symbole chrétien, soit à la résidence du missionnaire,
soit chez les chrétiens-: images, crucifix-, statues, autels, etc., etc., tout
porte la trace du passage de véritables Boxeurs.
27 Mai.— Au sud de la presqu’île de Louitcheou, à Topi, une bande
de pirates (ou de soldats de Lung Tsikwang f | '
f t ) brûle le village
et la résidence du P. Rault, ainsi que les matériaux préparés pour une
nouvelle église.
Do Mars à Juin, les missionnaires de l'ancienne préfecture de Kaotcheou (intérieur de Kwangtcheouwan ) courent à plusieurs reprises
d'exorêmes dangers, restant à leurs postes pour sauver les chrétiens et
rendre service à toute la population en servant souvent aux belligérants,
sur leur propre demande, de médiateurs ou de porte-parole. Tels MM.
Zimmermann à Louitcheou (1), Genty à Linkiang, Mellat à Kaotcheou.
Mais le plus exposé a été M. Poulhazan au village chrétien de la
Ste Trinité ( Chia-San-Tsun ) qui seul tient tête à la piraterie déchaînée
(côté Est du golfe du Toukiou \
2. P iraterie.— En Mars, les PP. Olive et Guarena sont arrêtés,
ligottés, et dévalisés, près de Che-Hirg.
De Janvier à Juin, un diacre Leung Hong-Yan, reste captif des
pirates qui l ’ont enlevé à la chapelle de Kwong-Hoi, vis à vis Sancian.
lia été délivré aux premiers jours de Juin après d'affreuses angoisses (2).
Maint autre méfait prouve que les pirates sont audacieux comme
jamais ils ne l ’avaient été.
3. Inondations.— Le 19 Juin, la léproserie de Shek-Lung était sous
1. U .P Z i-îim ?rm a n n , lo rra in de M elz. était en D é ce m b re (|!M7) p rié p a r les n o u ­
illes tic la v ille de L o u ilc lie o ii d e se r e n d r e au ca m p d e L y K apan , le lie u le n a iit de
L o u n g T silcou an g. Il n'était pas a is é d e d é m o lir les b a r r ica d e s é le v é e s au x p o rte s de.la
v ille . Pour g a g n e r du le in p ?, l'in t r c p id e p a rle m e n ta ire se laissa g lis s e r le lo n g des
m u r.;, et. à la sa tisfa ction d e tous, r e m p lit la m is s io n q u ’o n lu i a v a it c o n fié e . ( E . d . C.
11 m ai 1 9 1 8 ).,
. y
2. La ca p tiv ité d e ce d ia c r e a été ra co n té e p a r lu i-m ê m e dan s lé B u lle tin C a th o liq u e
d é P é k in . O ctob re et N ov 191-8.
>
.
A TRAVERS LÉS MISSIONS DE CHINE ET DU JAPON
387
l'eau qui montait à un pied au dessus des lits des lépreux. Des deux
îles ( celle des hommes et celle des femmes), il n’ émergeait que la ré­
sidence du P. Deswazières, celle des Sœurs, l ’église et le dispensaire,
avec 20 centimètres d ’eau au rez-de-chaussée. On n ’avait jamais rien
vu de pareil depuis que la Léproserie est fondée. ( Mgr de Guébriant ).
10 .— Swatow..
Épreuves des missionnaires à l ’occasion des troubles politiques. —
Pendant la Révolution de 1916, l ’ordre ne fut pas troublé dans le
vicariat de Swatow; et comme c’était sur Canton, encore dévoué à
Yuan Che-Kai, qu’étaient dirigés les soldats recrutés un peu partout, les
missionnaires jouirent d’ une plus grande tranquillité que le reste de la
provincî.
Toutefois d ’autres épreuves éi aient méaagéas aux missionnaires.
— Attentat sur la personne d’un missionnaire.— Le mercredi, octobre
1915, M. Etienne se rendant à Swatow, où l’appelait la loi militairë,
était attaqué à deux lieues de Mienfou. Le Père était descendu de sa
chaise et marchait un peu en avant, quand surgirent quatre brigands'
armés de révolvers et de couteaux qui se jettent sur lui D'un mouvement instinctif le missionnaire veut les repousser. L ’un d’eux lui tire
deux coups de révolver, dont l’un l’atteint un p9u au-dessous du sein
droit ; un autre lui donne un coup de couteau dans les dos, et les autres
force coup3 de poing et de pied. L9 Pere tombe, les brigands ouvrent
S93 paniers, prennent es qu’ils jugent utile pour eux et se sauvent.
Il était une heure de l'après-midi ; dans les champs voisins tra­
vaillaient beaucoup de Chinois. Par peur de représailles, pas un n'osa
bouger.
Aidé de ses porteurs, et tout en retenant le sang qui jaillissait de sa
blessure, le Père put remonter en chaise et fut porté à Mienfou, rési­
dence de M. Favre, mobilisé à Tientsin. Les chrétiens le croyant à
l’agonie récitèrent les dernières prières^ pendant que d ’autres couraient
prévenir les missionnaires voisins. M. Le Corre arriva le premier et
administra de suite le cher blessé. Le lendemain le Père était un-peu'
388
A TRAVERS LES MISSIONS DE CHINE ET DU JAPON
mieux ; on put le mettre sur une barque et J amener à Swatow où il
arriva le sanedi. Les docteurs Lyall et White, de la mission anglaise,
purent extraire la balle qui s ’était logée à l ’arrière, entre deux oôtes.
Pendant quarante jours ils soignèrent le malade avec un dévouement
dont nous leur sommes tous reconnaissants. Mais le missionnaire allait
s ’affaiblissant, et la plaie continuait à suppurer. Nous nous résolûmes
à transporter le malade à Hongkong. Le voyage se fit heureusement.
Les docteurs de Hongkong trouvèrent que l ’os de la côte ékit atteint.
C était la eause de la suppuration. Le Père dut subir une nouvelle
opération; la suppuration cessa, et peu à peu le malade reprit des
forces. If a pu enfin nous revenir après huit mois d ’hôpital.
Malgré toutes les démarches de nos dévoués consuls, quoique les
coupables soient connus, nous n ’avons pu obtenir jusqu’ici aucune
satisfaction.
Chrétiens auxquels on crève les yeux. — A Hopo, les trois chrétiens
de M . Veaux, qui ont eu les yeux crevé3 et dont je parlais dans mon
denier dernier compte rendu, ont pu toucher une indemnité, grâce
à l ’énergie de M. le coasul. Obligés de payer, leurs ennemis se vengent
en leur faisant subir mille vexations.
Chantage à propos d ’une orpheline.— Une fillette de quatre ans,
aveugle et souffrante, avait été donnée à l’orphelinat de M.- Becmeur
par sa mère qui se déclarait incapable de la nourrir. Le Père l ’envoya
dans un orphelinat voisin des missionnaires italiens, où l’enfant reçut les
soins d ’un médecin anglais.Elle mourut, et on a le certificat de décès
dûment signé du docteur. Cela n'empêcha pas la mère de répandre le
bruit que sa fillette avait été tuée dans l ’orphelinat, et pendant dix
mois les païens s'abtinrent d'apporter d ’autres enfants.
Néophytes persécutés par un chef de village.— Sous l'étiquette de la
République, c'est toujours la vieille Chine avec ses préjugés. L'anecdote
suivante que m'écrit M. Canac en est une preuve de plus :
A Tantchoukhang, district de Tchinpang, un tailleur se fait catholi­
que. Sa petite boutique située à trois cents pas du village est convertie
en un lieu de prières par le catéchiste, et Une image de la sainte Vierge
A TRAVERS LES MISSIONS DE CHINE ET DU JAPON
389
remplace les tablettes païennes, Pour aérer et éclairer la Balle on ouvre
une grande fenêtre. Bientôt une dizaine de payens assistent aux instruc­
tions du catéchiste. Le notable du village ne pouvait supporter cela.
Il va trouver notre tailleur : « Ta fenêtre, lui dit-il en substance, nuit
au vent du bonheur du village ; tu vas la boucher ou tu auras d e mes
nouvelles. » La démarche étant restée sans effet, il ne trouve rien de
mieux que d’accuser le tailleur d ’être un chef de société et d e réunir
les affidés chez lui. Le mandarin, mis au courant par Je missionnaire,
refuse de recevoir l'accusation. Le notable fabrique alors un contrat
qu’il antidate de 50 ans et qui lui assure la propriété de la maison.
Il y a jugement ; le contrat reconnu faux est déchiré en plein tribunal,
et le faussaire doit verser une forte amende pour échapper à la prison.
Que va-t-il inventer maintenant ?
Au Locfung, M. Key a pu sauver la vie au mandarin de Hotien, aa
commencement de la Révolution. Attaqué dans son prétoire, ce magis­
trat se réfugia à la chapelle. L ’intervention du missionnaire empêcha la
foule de lui faire un mauvais parti. Quelques jours après des renforts
ayant permis à ce magistrat de reprendre le pouvoir, il voulait fusiller
ses agresseurs. Le Père intervint et leur sauva la vie.
Luttes avec les Protestants.— Jamais, m ’écrit de Tchaoyang M.
Werner, je n’ai eu autant que cette année à luttar contre les protestants
américains. A Tsioto les affidés des sociétés secrètes, dans l’espoir de
pouvoir plus impunément opprimer les catholiques, s’inscrivent à la
mission américaine et les chassent de leur village. Après un long pro­
cès, les catholiques peuvent rentrer dans leurs maisons; depuis lors, il
n’est plus question de protestantisme dans ce village. Mais c ’est à
Khokoi, résidence du missionnaire, que la lutte a été la plus vive. Sen­
tant venir l’orage, le Père fit l ’impossible pour l'éviter : appel aux
autorités chinoises, au ministre protestant, au consul de France. Ce
dernier fit même un voyge pour bien apprécier la situation. Tout fut
inutile. Les protestants voulaient la guerre et la commencèrent. Elle
dura un mois, au bout duquel les autorités chinoises se d éçu ren t à
intervenir. Ce ne fut pas à l’honneur des protestants. Aujour^’hw Us
390
A TRAVERS LES MISSIONS DE CHINE ET DU JAPON
cherchent à recommencer ; et pour réussir, ils ont fait alliance avec un
chef de société secrète d’uu village voisin. (Mgr Bayssac).
Le tremblement de terre du 13 février 1 9 1 8 .— Le tremblement de
terre du 13 février qui a fortement éprouvé la région de Swatow et de
Chaochowfu, a commencé à 2 h. 6 de l'après-midi ; un sourd gronde­
ment souterrain se fit d'abord entendre ; il fut bientôt suivi de secousses
de plus en plus fortes qui soulevèrent le sol et balancèrent les maisons;
on se serait cru sur un bateau balotté par les vagues de la mer. Le
mouvement semblait venir du nord. Les habitants effrayés se sauvèrent
hors de leurs maisons qui craquaient de tous côtés. Le sol se fendit à
beaucoup d’endroits et il en sortait de l ’eau et du sable. Beaucoup de
maisons se sont écroulées, presque toutes ont plus ou moins souffert.
Il n ’est pas exagéré de dire que la moitié de Swatow est détruite, car
la plupart des habitations, surtout dans le nouveau quartier de Kialat,
sont si endommagées que pour les remettre en état, il faudra commen­
cer par les démolir.
On compte près de trois cents morts ; un théâtre chinois s’est écroulé
pendant la séance, faisant une centaine de victimes ; au bout de la
ville une partie des casernes est tombée ensevelissant bon nombre de
soldats. Les hôpitaux sont encombrés de blessés.
La Mission Catholique a été bien éprouvée dans ses constructions ;
l ’église est branlante et ne pourra être réparée ; les maisons chinoises
d’à côté sont en bien mauvais état ; il n’y a que le ciment armé qui ait
tenu bon.
Dans la ville de Chaochowfu les secousses ont aussi été très fortes,
beaucoup de maisons et de boutiques sont tombées. Une bonne partie
des arcs de triomphe qui constituaient le principal orune ment de la
grand’rue, sont décapités, d ’autres sont brisés à leurs bases et menacent
de tomber. Le sommet de la tour de la belle église de N. D. Auxiliatrice
s’est effondré, le reste de l’édifice est ébranlé et fendu. Près de la ville
les digues du fleuve sont rompues à plusieurs endroits. Les villages de-la
campagne ont également beaucoup souffert, Dans le Poungchoun, pays
A TRAVERS LES MISSIONS DE GHINË ET- DU JAPON
391
des eaux thermales, beaucoup de nouvelles sources d ’eau chaudes se
sont ouvertes et ont jailli pendant quelque temps à une hauteur de
plusieurs mètres.
Les dégâts les plus considérables se sont produits dans l’île de Namoa
où les trois quarts des habitations ont été détruits ; on y compte plus
de trois cents morte.
14.— Honan Méridional.
Un ingénieur américain délivré des mains des brigands par un prêtre
chinois.— Deux ingénieurs américains, MM. Kyle et Purcell, et un
chinois M. Ou, voyageant pour leurs affaires, avaient été faits prison­
niers par les brigands. MM. Purcell et Ou s’étant rachetés, la situation
de M. Kyle devenait très pénible, quand l ’intervention d’un prêtre
catholique chinois, conseillé et encouragé par le E . P . Balconi et Mgr
Tacconi, aida très efficacement à préparer et à hâter sa délivrance;
et la colonie américaine de Pékin fut très favorablement impressionnée
par le récit fait à ce sujet par l’honorable M. Kyle.
Le prêtre en question est le Père Joseph Che
'¡jn
Son arrivée
auprès des brigands le 22 avril, non sans courir de grands risques, pour
secourir M . Kyle et préparer sa délivrance, apporta au prisonnier la
confiance et l'espoir, en même temps que des provisions tt des vête­
ments. Le raisonnement que tint le Père Che aux chefs des brigands
pour faire rendre la liberté à M. Kyle, et dont nous avons le texte
chinois entre les mains, est vraiment un modèle du genre ; et il nous
plaît de voir l ’autorité morale prise dans l’intérieur de la Chine par les
missionnaires catholiques, tant européens que chinois, mise en évidence
par cette heureuse intervention du Père Che en faveur d’un ingénieur
américain.
12.— Tokio.
Inquiétudes et Consolations.— Outre les inquiétudes légitimes que
noua donnent pour l'avenir de notre sainte religion la recrudescence
â92
A TRAVERS LES MISSIONS DE CHINE ET DU JAPON
Wb'M/V^'kVV
du ghintoïsme et les efforts, lents mais constants du monde officiel,
pour en faire l’unique culte national, culte soi-disant civil, la guerre
actuelle en nous privant d'un grand nombre d’ouvriers apostoliques,
en ^iminu^nt nos ressources, est une redoutable et terrible épreuve
pour la mission. Ceux qui restent redoublent d’activité, mais leur zèle
ne peut cependant suppléer à la pénurie des ressources et au vide causé
par les absents. Heureusement, Dieu a béni le travail de tous, et l'exer­
cice qui vient de se terminer loin d ’étre inférieur au précédent lui est
même un peu supérieur par le nombre des baptêmes d ’adultes en bonne
santé qui de 189 passe à 2 1 5 , pour celui des enfants de païens de 313
s'élève à 339. Tous les missionnaires constatent avec plaisir un pro­
grès notable dans la vie chrétienne de leurs néophytes, comme en font
foi Je nombre des communions de dévotion, l'assistance plus fidèle à la
messe du dimanche, le zèle à étudier le catéchisme, et la tendance gé­
nérale, que nous nous appliquons le plus possible à développer des
mariages entre chrétiens.
Eécemment une Revue américaine catholique, dirigée par les mis­
sionnaires allemands du Verbe Divin écrivait : « La plus ancienne So­
ciété fondée pour la propagation de la foi chez les infidèles est la Société
des Missions-Etrangeres de Paris. Longtemps elle s’est dépensée sans
compter et avec de grands succès. Nombreux sont ses membres qui ont
versé leur sang pour la foi. Mais la persécution du Gouvernement fran­
çais et la guerre actuelle lui ont porté un coup fatal, dont elle ne se
relèvera pas Elle menace ruine. » J'espère bien que, Dieu aidant,
bette sinistre prophétie ne se réalisera pas. (Mgr. R ey.)
■Mnaorn
l e
ja p o n
e t
l ’é g l i s e
c a t h o l iq u e
393
W \ W V ^ ^ H »W W V ^ \ vv
VI. LE JAPON ET L'ÉG LISE CATHOLIQUE.
4. M esures contre l'enseignement religieux.
On lit dans le compte-rendu des travaux de la Société des Missions
Etrangères en 1915, ces lignes de Mgr Mutel, Vicaire Apostolique de
Séoul ( Corée ) :
« Voici deux ordonnances qui ne sont pas faites pour favoriser nos
œuvres. L une est relative aux écoles de tout degré, dont elle décrète la
neutralité religieuse absolue : interdiction de tout enseignement
religieux pendant les heures de classe, et même en dehors des classes
dans le local scolaire. Dix ans de marge sont concédés aux écoles
existantes pour se mettre en règle avec li loi ; mais des instances
pressantes sont faites par les autorités locales pour qu’on commence
dès maintenant à s’y conformer. C'est la mort à bref délai de la plupart
des écoles que nous entretanions à grands frais, précisément dans le
but d’assurer la formation religieuse des enfants catholiques pendant le
temps de leur fréquentation scolaire.
L ’autre ordonnance est relative à la prédication de la religion.
Désormais, missionnaires, prêtres et catéchistes devront obtenir Yauto­
risation du gouverneur général p ou r pouvoir exercer leur minis-*
tère. De plus avant la fondation de toute résidence, église ou chapelle
l'autorisation préalable est requise ; et elle n’est accordée que si la
fondation est reconnue valable et ses moyens de subsister suffisants.
Or, nos fondations nouvelles ne s’organisent guère tout d'une pièce ;
ce sont les circonstances qui les font naître ; et, les cas échéants,
comment fournir la longue liste des renseignements exigés et attendre le
placet de l'autorité ?
Il y a même un certain article 4 de l ’ordonnança qui laisse au
pouvoir discrétionnaire du gouverneur général d ’ordonner des change­
ments dans le personnel ou les méthodes d'évangélisation qui ne lui
394
l e ja p o n e t l ’ é g l is e c a t h o l iq u e
agréeraient pas. A une observation que j ’ai cru devoir faire à ce sujet,
on m ’a répondu cela ne nous concernait poiLt, mais seulement les
sectes Shintoïstes et bonddhiques.
Je veux bien le croire ; mais nous serions plus rassurés si cet article
n ’existait point. »
Ces doléances et ces craintes d’un vénérable évêque impressionneront
péniblement les amis du Japon et des missions.
Qu’il soit permis à un missionnaire vivant au Japon, et voyant les
choses par le dedans, de faire écho à cette voix épiscopale. Je veux
simplement mettre en lumière les trois points saivanls :
I. Le Japon d’aujourd'hui a une religion d ’Etat qui est le Shintaoïsme.
II. Le monopole de l'instruction, à tous les degrés, existe au Japon
plus que partout ailleurs, je pense, surtout pour les écoles primaires ;
et l'Etat en fait des écoles confessionnelles Shintoïstes (1].
III. L 9 dogme principal, et pour ainsi dire le nœud vital de la
religion Shinto., est la divinité du mikado. Les myriades de dieux
de la mythologie japonaise lui constituent une auréole.
Ceux qui connaissent bien le Japon ( il sont rares ) ne trouveront pas
exagerées ces trois propositions. Ils n'ont même pas besoin des explica­
tions qui vont suivre ; ce n ’est pas pour eux que j ’écris.
i.
Le Shintaoïsme est religion d’Etat, d’aucuns disent : l’Etat même.—
Inutile de se fatiguer la tête pour comprendre ce que peut bien être le
Shintaoisme. C’est un polythéisme, le polythéisme Japonais. La mythlogie Japonaise ne diffère pas essentiellement des vieilles mythologies
grecque, romaine ou germaine. On y distingue les deux génies en kami
terrestres (héros divinisés ), et en kam i célestes n'ayant pas eu d'exis­
tence humaine. Les ka m is célestes ont leurs faiblesses tout comme
les autres, faiblesses assez grandes pour qu'on soit obligé d’employer le
1. U n p réla t n o u s fait se s c o n fid e n c e s
0 .., L’Etat m on op olise )
r e n s e ig n e m e n t
en c e s t e r m e s :
p r im a ir e , et im p o s e s e s c la s s iq u e s d an s le
s e c o n d a ir e : m a téria lism e , a th é ism e , et n a tio n a lis m e d iv in is é ,..
tra v a iller q u e s u r l e s 'e x c e p t io n s . H eu reu se la C h in e ! »
On
ne p eut gu ère
le ja po n e t
l ’ é g l is e c a t h o l iq u e
395
latin quand on veut traduire leurs faits et gestes. C'est ce qu’a dû faire
le savant M. Chamberlain, auteur d ’une traduction anglaise du K ojih i,
livra sacré des Japonais.
Une partie des temples consacrés au culte Shinto, sont déclarés
temples nationaux. Les prêtres ( Shinshoku ) qui les desservent sont
nommés et payés par le gouvernement. A certains jours, de hauts fonc­
tionnaires, notamment des préfets et des professeurs brevetés ad hoc,
ôtent leurs habits laïques et revêtent les habits sacerdotaux pour officier
à la place des prêtres, comme s’ils étaient les ministres nés de ca culte.
C’est à peu près ainsi que les choses se passaient dans la Borne impé­
riale et païenne, si je ce me trompe ; nil novi sub sole. Les païens du
Japon, comme ceux de Rome, veulent que le culte de leurs dieux
soit la base et le fondement de leur empire, d'où cette expression :
Kokutui wa nari, que l’on peut traduire ainsi: l ’empire et les dieux
( ou les temples nationaux ), c ’est tout un.
Le culte Shintoiste n ’est pourtant pas renfermé tout entier dans les
temples dits nationaux. Il y a treize sectes Shintoïstes qui sont indé­
pendantes du culte officiel au point de vue administratif, mais qui lui
sont pourtant unies comme les membres le sont au chef, attendu
qu’elles ont le même dogme fondamental tt Je même rituel que lui.
2 . L’Ecole primaire japonaise est Shintoïste et obligatoire.— Pendant
quelques années, ce caractère confessionnel Shintoïste de l’école japo­
naise a été peu apparent pour les observateurs du dehors ; c’était
l’époque où, dans les pays catholiques surtout, sévissait la fièvre des laï­
cisations. Les Japonais ont-ils compris que cette campagne antireligieuse
n’était pas dirigée contre leurs dieux ? Toujours est-il qu’ils les ont
dévoilés, et aujourd’hui il est indéniable que leur école est Shintoïste.
Il suffit pour le constater d ’ouvrir les livres classiques, émanant du mi­
nistère de l'Instruction publique, et de voir les cérémonies cultuelles
auxquelles tous les élèves, y - compris les catholiques, sont pressés
instamment, c ’est-à-dire moralement forcés, de prendre part, Or, il n’y
pas d ’autres écoles que les écoles officielles, et légalement il ne peut
même se fonder d'écoles neutres privées à coté d elles.
396
le
ja p o n
e t
l ’é g l is e
^,VI
c a t h o l iq u e
V^%,
W % %■
%\*
Ainsi nous sommes encore plus à plaindra que les missionnaires de
Corée, forcés pourtant de laïciser eux-mêmes leurs propres écoles
bâties à grands frais.
On voit par là que les bonnes âmes qui conseillent aux missionnaires
du Japon de fonder des écoles, beaucoup d ’écoles, ne connaissent pas
du tout la situation.
H y a quelques écoles secondaires privées, neutres, bien entendu,
par rapport au christianisme ; mais pas nécessairement neutres par
rapport à la religion officielle.
Le cours complet des études primaires dure régulièrement huit ou
neuf ans.
3. Le dogme de la divinité impériale est la source d'où vient le mal.—
Certes, les catholiques Japonais ont assez montré qu'ils aiment leur
empereur. Quand il y a la guerre, ils ne sont pas les derniers à donner
généreusement leur vie pour lui ; et, si on faisait le compte de leurs
actions d’éclat, il se pourrait qu’ils eûssent l ’avantage sur leurs com­
patriotes païens. Cela se conçoit, Dieu même leur fait un devoir de
conscience, au sens profond et chrétien du mot, d'être des sujets loyaux
et modèles ; Mais voilà ! Ils mettent dans leur cœur Dieu au-dessus de
l'empereur ; et c ’est ce que la religion Shintoïste ne pardonne pas. Alors
même que les chrétiens n’auraient point d ’autre peine à souffrir, il leur
serait déjà bien cruel, à eux si patriotes, de s’entendre traiter de mau­
vais Japonais, Or, cette accusation n’est pas rare dans la presse, sous la
plume de docteurs formés à l ’allemande, et elle découle du reste natu­
rellement de la croyance au dogme en question.
Sans doute, bien des Japonais ne croient pas intérieuemrent à ce
dogme.Ils le diront même dans l'occasion, s'ils sont indépendants ; mais,
le cas échéant, ils feront extérieurement comme s'il y croyaient et cela
Sans aucun scrupule ; il y a même de hauts fonctionnaires dans ces
idées-là, parait-il, et c’est précisément ce qui leur rend si difficile
d'admettre la conduite des chrétiens. Ils croient qu'une cérémonie
extérieure n'engage pas le for intérieur. En d'autres tesmes, ils n'oot
pas ce qu’on appelle, en langage .chrétien-a la conscience;».
le ja po n
et
l ’ é g l is e c a t h o l iq u e
397
Ainsi donc il peut se faire que la foi en la divinité de l’empereur
diminue ou bien qu'on n'ose p k r, devant les étrangars, l'appeler par
son nom ; mais cela n ’amende pas la situation des chrétiens, parce que
d’une part, prêtres- et adulateurs officiels surexcitent la vitalité du vieux
dogme, et que d'autre part, les sceptiques ( s’il y en a ) se joignent aux
énergumènes pour presser les chrétiens de consentir à ce qui est, selon
eux, tout à fait licite.
Comme ce dogme païen et l'adoration qui s'ensuit nous paraissent
du domaine de la fable antique et de la très vieille histoire, voici des
précisions qui nous feront toucher du doigt la réalité telle qu’elle existe
au Japon.
Des Japonais de marque, parmi lesquels des officiers et des maîtres
de l ’Université impériale, le ministre de l ’Instruction publique, M.Takada en tête, se sont unis pour combattre le christianisme. La revue qui
leur Eert d’organe s’intituleDai-hokum in ( le grand peuple). Elle a con­
sacré tout le numéro du mois d’août 191G à cette tâche, promettant
d’accentuer sa campagne en ce sens, ce qu’elle a fait jusqu’à la grossiè­
reté inclusivement. Ces messieurs veulent abolir le christianisme et le
remplacer par le culte du Mikado. L ’un d’eux, M. Shirastori, profes­
seur à VÈcole des nobles, parle ainsi (n° 182. p. 26 ) :
« Le Christ et Bouddha sent grands ; qu’ils soient même, comme le
croient leurs adeptes, des manifestations de la divinité, c ’est probable ;
mais nous aussi nous croyons la même chose de notre empereur. Nous
croyons qu'il est réellement dieu vivant. Or, le Christ et Çakia le
Bouddha sont moits, ils appartiennent au passé ; tandis que le grand
objet de notre foi, l ’empereur est toujours vivant parmi nous, la dynastie
étant éternelle. Il est dieu réalisé... Son culte (T en n o -k y o J doit,
selon moi, s’étendre un jour sur toute la terre et l’unifier. »
Il s’en faut que les Japonais proposés aux Affaires étrangères aient
des idées aussi césariennes ; mais ils ne gouvernent pas, et leurs bonnes
paroles servent plutôt à masquer la face des vrais gouvernants.
Pour revenir à nos docteurs, ni leurs titres ni leur savanterie ne
doivent nous en imposer. Ils montrent le bout de l ’oreille ; car leurs
398
LË JAPON ET l ’ é g l i s e CATHÔÉIQUË
expressions, « manifestation de la divinité... dieu réalisé... » qui sentent
le panthéisme, leur viennent de leurs maîtres de Berlin. « Dis moi qui
tu hantes... » Ils en enveloppent leur vieille foi et se croient très forts.
Leurs compatriotes qui n ’ont pas étudié l ’Europe y vont plus sim­
plement. D ’après M . Chamberlain, que je veux citer en l’abrégeant,
voici comme ils pensent et, au besoin, comme ils parlent :
« Les Japonais à la différence des étrangers, Européens, Chinois et
autres, n ’ont pas besoin de maîtres ni de réformateurs pour pratiquer le
bien, car ils sont vertueux par nature. Les étrangers, eux, en dépit de
leurs maîtres [le Christ, le Bouddha et autres] continuent a se traîner
dans une fange d'ignorance, de crim e et de désobéissance à l'égard
d u Mikado, em p ereu r du Japon, lequel est descendu du ciel et est
en d roit, de ju r e , m onarque de l’u nivers. » ( Things japanese, 4 mc
édition, p. 4 1 4 ).
La partie soulignée est textuelle et non pas résumée.
Une autorité plus compétente encore en la matière m ’écrit au sujet
de cet orgueil Shintoïste et de la citation qui précède :
« Voix de l'orgueil païen, et malheureusement tous l’écoutent avec
complaisance. Les pasteuw protestants japonais, s’ils étaient laissés
à eux-mêmes, y feraient volontiers chorus.
« Les gens les plus sérieux ont parfois de la peine à s’empêcher de
sourire quand ils entendent émettre pour la première fois les prétentions
énormes de l ’orgueil Shintoiste. Qu’ils hésitent un instant, soit, mais
qu’ils ne s’en tienneLt pas là ; car ces énormités ne sont pas inoffensives,
comme on pourrait le croire. Elles tendent toujours à se traduire en
actes, et elles inspirent lois et règlements. Destructives de belles œuvres,
dès qu elles en ont l ’occasion, elles ergendrent finalement des gémisse­
ments.
Ce n'est pas tout. Chose non moins grave, elles empêchent un peuple
intelligent et immense, le peuple Japonais, de connaîtra la vérité qui
délivre. Le cas est donc plus sérieux qu’il ne paraît, et le lecteur doit
comprendre plus que je ne dis.
Aujourd'hui que le Japon travaille bien à l ’extérieur en aidant la
LE JAPON ET ^ É G L IS E CATHOLIQUE
399'
Eussie, il .serait déplacé de lui chercher une querelle d'Allemand. Aussi
n’est-ce pas une querelle d ’AUemand que je lui fais, je prétends le ser­
vir et je le sers réellement, à l ’encontre de ceux qui le desservent par
leur zélé aveugle et rétrograde, zèle ennemi de la civilisation chrétienne
et ouvrier d ’oppression, Bref, je fais ce que loue la sagesse japonaise
elle même quand elle dit sous forme de proverbe :
« Une médecine précieuse est amère à la bouche. Un avis fidèle est
désagréable à l’oreille. » En japonais : Eyoyaku kuchi ni nigashi ; chugen minu ni sakarau.
G. E . R . Miss, apost.
N ota. — Le gouverneur dont il est question au début de cette lettre
est le général comte Terauchi. 11 vient d ’être nommé premier ministre
8 octobre 1916. (lj. Comme chef du gouvernement du Mikado, il adéjà dit, à propos de la Chine, qu’il la voulait amie du progrès et de la
civilisation com m e Vest le Japon. Voilà donc nos confrères de Chine
avertis. (L a Croix. 10 Janvier 1 9 1 7 ).
2. Funeste influence pour le Catholicisme de l ’occupation
japon aise en Corée.
a ) —Témoignage de Mgr Mutel. — Dans le compte-rendu de 1916,
Mgr Mutel revieLt sur la situation qui préoccupe si vivement les mis­
sionnaires de Corée, en ces termes :
« J'ai dit, l ’an dernier, quelle invraisemblable paperasserie nous im­
pose l ’ordonnance sur la propagande religieuse. Ce ne serait encore rien
sans les enquêtes continuelles auxquelles cette ordonnance donne lieu.
Quel que soit l'esprit de la loi, il arrive trop souvent que l'application
en est moins que bienveillante. Les officiers de police chargés d ’en
surveiller l’exécution trahissent parfois leur mauvaise volonté, ou leur
haine personnelle, vis-à-vis de la religion. Avec leurs idées étroites de
païens renforcés, ils ne comprennent pas que le missionnaire s’expatrie
1.
L e co m te T e ra u ch i a d é m is s io n é le 19 S e p te m b re 1918.
40.0
LE j a p o n e t i / k g l i s e c a t h o l i q u e
pour motif d ’apostolat et par dévouement ; ils cherchent autre chose,
et ne trouvant rien, restent soupçonneux et jaloux à notre endroit.
k Voulues ou non des autorités responsables, ces petites tracasseries
ne laissent pas d'éloigner de nous dos âme3 timides qui craignent, en
se convertissant, de déplaire aux hommes. Dieu merci pourtant, nos
chrétiens sont à l ’abri de cette faiblesse ; je crois môme qu'en général
leur foi se montre plus généreuse. Peut-être faudrait-il faire une excep­
tion pour les grands centres, où la transformation de la vie économique,
qui rend l ’existence plus facile aux uns plus dure aux autres, nous
enlève trop tôt les enfants des deux sexes et les livre à l’atelier, ce
qui ne favorise guère la pratique religieuse. On veut se mettre au niveau
des Japonais, et il arrive qu’on en prend plutôt les défauts que les
qualités...
Malgré l ’épé9 de Damoclès suspendue sur les écoles professionnelles,
nous continuons à. profiter du délai qui nous est laissé, préparant le
plus possible la transformation que la loi exige. De ces écoles, celles
des filles nous donnent généralement plus de consolation. Et là où
comme à Chemulpo, l ’élément païen esri considérable sinon prédomi­
nant, elles sont un exceller.« moyen de faire pénétrer la foi dans des
familles qui, sans cela, seraient restées dans les ténèbres du paganisme.
« A l ’école industrielle des P P . Bénédictins, les circonstances ont
amené une diminution forcée dans le nombre des élèves qui sont seule­
ment 30 cette année.
« Diminution aussi dans le nombre des enfants des deux orphelinats
âe Séoul et Chemulpo, dirigés par les Sœurs de Saint-Paul de Chartres.
La réduction des allocations de la Saintè-Eriar.co n’en est pas la seule
cause.
b) Témoignage de Mgr Démangé, Vicaire Apostolique de Taikou
(C o ré e ).— Mgr Démangé fait écho à Mgr Mutel. quand il écrit :
« Les baptêmes d’adultes sont en nombre un peu inférieurs à ceux de
l’année précédente. Cette diminution est dûe, je crois, à l'immigration
japonaise qui s ’accroit chaque année. Les nouveaux venus en majorité
sceptiques, n’ayant guère de culte que celui de leur Empereur, ne lais­
LE JAPON E T L ÉGLISE CATHOLIQUE
401
sant pas supposer, par leurs exemples, qu'il y ait une: corrélation- entra
la régularité des mœurs et la civilisation, n ’aideront pas à incliner les
esprits vers la recherche d ’un idéal supérieur aux jouissances terrestres.
« La jeunesse des écoles ressent plus que le resta, de la population les
effets de l'esprit nouveau, et se dérobe à l'influence religieuse.
« Je n'ai pas d'action sur les jeunes gens qui fréquentent les écoles
publiques, écrit un prêtre indigène ; ils y puisent moins de science que
d’esprit frondeur, protestant et rationaliste, avec la conviction dominante
qu© le but de leurs études doit être de leur procurer le moyen 4 e bien
vivre sans travailler. » Et un autre prêtre indigène ajoute : « Tous les
« jeunes gens qui étudient espèrent une dignité. S’ils en obtipnnerit
« une, ne fut-ce que celle de policeman, ils deviennent ennemis de la
religion. »
« Or, sous le rapport des œuvres d'éducation, les nouvelles lois noua
désarment : leur fondement, comme leur raison d ’être est le dogme
clairement énoncé de la laïcité de renseignement. Le législateur japonais,
persuadé que c ’est le dernier mot du progrès, veut séparer absolument la
religion de l ’éducation, et ce que le législateur japonais veut il le veut
bien.
« A Taikou, les deux écoles par suite de circonstances qu’il est permis
d’appeler exceptionnellement favorables, peuvent s’accommoder à peu
près de ce régime ; elles prospèrent, et on a dû songer à des agrandis­
sements. Ailleurs, missionnaires et chrétiens sont presque découragés,
en présence des difficultés de toutes sortes qu’ils rencontrent pour soute­
nir des écoles, dont tout enseignement chrétien étant absolument banni,
les résultats indirects leur paraissent aléatoires et sans proportion avec
les sacrifices pécuniaires exigés.
« Un catéchiste expliquait à M. Peschel la difficulté açtuelle des con­
versions en ces termes :
« A présent les bonzes, qui autrefois ne s ’occupaient que d’eux« mêmes, montrent beaucoup de zèle, excités par les Japonais qui:ont
« pris la direction de certaines bonzeries dont ils font des centres de
« propagande. Déconsidérer les missionnaires étrangers semble un des
402
LË JAPON E T l ’ é g l i s e ¿A TH O LIQ IÍE
« principaux buts de leurs conférences, et leur thème ordinaire est celui« ci : L'Europe est en ce moment une boucherie, elle souffre plus que
« jamais aucun peuple en aucun en aucun temps n'a souffert. Or quelle
« est la religion de ces peuples qui s’entre-déchirent ainsi ? Il y en a
« deux qui sont toutes deux chrétiennes : le catholicisme et le protestan; « tisme. Vous voyez donc clairement qu'aucune de ces deux religions
! « n'est bonne et ne peut donner le bonheur au monde. »
« La masse des Coréens n'a peut-être pas la sagacité suffisante pour
saisir ce raisonnement, mais il lui en faut moins pour remarquer que les
représentants de l’autorité pratiquent tous personnellement le shintoïsme.
Par lui ils expriment leur loyalisme à la famille impériale. Sans lui, on
peut difficilement, à leurs yeux, être bon patriote ; aussi s'efforcent-ils de
le faire pratiquer par tous, renouvelant, à chaque événement un peu
considérable, pour nous, nos écoles et nos fidèles, les difficultés de la
vieille question des rites. Le peuple voit aisément que en dehors du shin­
toïsme, les préférences des autorités sont pour les religions nationales,
pour le bouddhisme, et dans le christianisme, pour les sectes protestan­
tes qui se sont séparées des étrangers, et ont un personnel enseignant
exclusivement indigène. D ’autre part, bien que ce résultat, n'ait certaine­
ment pas été voulu, l'application de la nouvelle loi sur la propagànde
religieuse nous met souvent, aux yeux des indigènes, dans la situation
de suspects. En Corée, pas plus qu’ailleurs, on n'est incliné à fréquenter
les maisons dans lesquelles se multiplient les descentes de police ; et,
par ailleurs, bien que la presque totalité des fonctionnaires soient corrects,
la plupart même bienveillants avec les missionnaires français, les poli­
ciers inférieurs, dans leurs rapports avec nos catéchistes ou nos chrétiens,
ont parfois une attitude tracassière, véritable épouvantail pour les infi­
dèles qui se sentiraient inclinés vers nous.
Alors qu'autrefois l'admission des enfants était absolument libre et
facile, elle est soumise aujourd’hui à des réglementations de police, qui
la Tendent laborieuse et parfois impossible. (C o m p te-ren d u de 1916 ).
le
J I po n e t l ’ é g l is e c a t h o l iq u e
403
c ) La question religieuse dans le nouveau Japon.— Un voya geu r,
Ai. Bellesort, ajoute au tableau fa it pa r les m issionnaires de
Corée des détails qui collaborent leur tém oignage.
« Les Japonais ne s’efforcent pas seulement d’instruire le peuple
coréen et de lui créer des ressources matérielles ; ils ee préocupent aussi
de le moraliser. Ils lui inculquent même une économie qu’ils n’ont
jamais, pratiquée, tant il est vrai que souvent l ’habit fait le moine ; et
leurs Caisses d'épargnes ne sont pas uniquement, comme le prétendent
des esprits défiants et grincheux, une mainmise sur les sapèques des cam­
pagnards. Mais le plus intéressant, c’e&t leur apostolat. Lorsqu’ils se sont
emparés de la Goré9, la situation religieuse pouvait leur paraître inquié­
tante. Le confucianisme vermoulu et réduit à l ’impuissance, le bouddhis­
me dégradé et chassé des villes, ils se trouvaient en présence de quatrevingt mille catholiques et trois cent soixante mille adeptes du protestan­
tisme. Ils ne redoutaient aucune complication de-la part des catholiques,
et le général Terauchi, ancien élève de Saint-Cyr, lorsqu’il voulut bien
me recevoir, me vanta lui-même l ’éducation que leur donnaient nos
missionnaires : « Je considère vos prêtres, me dit-il, comme nos meil­
leurs collaborateurs étrangers dans la tâche que nous avons entreprise».
Mais le nombre des protestants coréens était si fabuleux qu’on pouvait
se tromper sur la nature de leur conversion...
«Les Japonais irrités ne se départirent pourtant point de leur tolérance,
mais ils se tournèrent vers C3 bouddhisme que jadis les les Coréens leur
avaient enseigné et dont les prêtres méprisés, exclus de toutes les céré­
monies religieuses ou nationales, n ’avaient pas même le droit de franchir
le seuil des plus pauvres maisons coréennes. Ils abolirent ces mesures
infâmantes et décidèrent que les bonzes coréens auraient désormais le
traitement des bonzes japonais. Ea juin et en septembre 1911, des
ordonnances réorganisèrent complètement les temples, et les monastères
bouddhiques, appait9nant à quatorze cents églises, furent rétablis dans
leurs anciens honneurs et mobilisés contre lts prédications étrangères.
D’autre part, le gouvernement encourageait la propagande shintoïste.
Il ne l ’installait pas seulement au centre de ses écoles. Des associationsj
404
LË JAPON e t l ’ é g l i s e c ATH O l IQUË
noua dirions des confréries, shintoïstes et bouddhiques se constituaient,
dont les insignes préservaient les maisons qui en décoraient leurs murs
des visitas domiciliaires et facilitaient à ceux qui les portaient leurs rela­
tions avec les autorités japonaises. On ne doute point que sur les trois
cent soixante mille presbytériens et méthodistes coréens, ce système
n'en amène bientôt deux ou trois cent mille au culte de Shinto, ou ne
les ramène à la religion du Bouddha... » ( Revue des D eu x Mondes.
Cité par La C roix, N° 1 0 .8 2 4 ).
La Question des R ites au Jap o n .
«A côté de cette page heureuse de notre histoire en 1916 ( i . e. la
visita du Délégué Pontifical), nous sommes, hélas ! forcés d’en écrire une
plutôt attristante. D ’après les rapports des confrères, dans certains dis­
tricts, les chrétiens ont eu de3 ennuis à subir de la part de petits officiers,
pour avoir refusé de prendre part aux cérémonies superstitieuses qui ont
eu lieu partout à l ’occasion des fêtes du couronnement. Il semble que
d ’année en année il y ait une recrudescence d’opposition de la paît des
autorités contre le catholicisme, qu’ils abusent, sans mortif, d ’être
contraire à la constitution nationale fondée sur le culte des a Kami».
H vient de se fonder à Tokio une nouvelle Revue rédigée par les plus
hauts professeurs, de l ’Université, et qui compte parmi ses collaborateurs
le ministre de l ’Instruction publique lui-même. L’on y réédite toutes les
vieilles objections contre Notre-Seigneur et son auguste Mère. Le Seul
et vrai Dieu au Japon doit être Amaterasu la déesse du soleil, ancêtre
de la maison impériale.
Cette semaine, on lisait dans un journal qu'un prêtre shintoïste avait
poussé le chauvinisme jusqu’à citar au tribunal le ministre de l ’Instruc­
tion publique qui tolérait la branche principale de la secte bouddhiste
Shinshu ou Hongwanji, dont les adeptes refusent de reconnaître le culte
des ancêtres pour n’adorer qu’Amida.
Dans toutes les écoles gouvernementales ou autorisées, les élèves, à
certaines fêtes dites nationales, ou célébrées en l’honneur dn dieu de l’en­
le japo n
et
l ’é g l is e
c a t h o l iq u e
405
droit, doivent, sous la conduite des professeurs, se rendre au temple, afin
de saluer la divinité, ou bien prendre part aux cérémonies qui ont pour
but d ’honorer les soldats morts pour la patrie. Jusqu’à présent, les
enfants chrétiens se sont fait porter absents ; mais de retour à l ’école ils
ont quelquefois été malmenés. Récemment, le Gouverneur de Nagasaki
me fît appeler chez lui avec M . Raguet. Il fut très aimable et parla
d’une entente. « Je suis fort ennuyé, dit-il, car de tous les points de la
préfecture pleuvent des plaintes contre les catholiques qui refusent de
s’associer aux cérémonies nationales et patriotiques en l ’honneur de nos
soldats morts pour le pays, cérémonies inaugurées depuis la victoire du
Japon sur la Chine. Notre Gouvernement a séparé, il y a quelques
années, le bureau des temples nationaux appelés les « Jinja » de celui
des religions. Ces temples ont perdu leur caractère religieux, ce sont des
édifices nationaux, où l ’on rend un culte purement civil aux ancêtres
de la famile impériale, aux grands hommes du pays et aux soldats
morts au champ d’honneur. Bien que le mot « Kami » continue à
être usité, il n ’a point le sens d ’Être surnaturel que vous lui donnez.
Il ne s’agit que d’hommes illustres, bienfaiteurs du pays ; par consé­
quent tout Japonais quelle que soit sa religion, peut les honorer sans
blesser sa conscience. U faut bien distinguer, ajouta-t-il, entre le
shintoïsme avec ses douze sectes, qui est une religion, et les monuments
( jinja ) élevés pour perpétuer le souvenir des fondateurs de l’Empire
et des personnames illustres. Ceux qui y président aux cérémonies sont
de hauts fonctionnaires civils. »
L ’entretien fut cordial de part et d’autre et dura plus de deux heures.
Son Excellence lève la séance en disant : « Je vous enverrai toutes les
notifications gouvernementales à ce sujet. Vous pourrez les étudier
plus à loisir, et je ne doute point de votre bonne volonté pour éclairer
vos fidèles et affermir leur patriotisme et leur loyauté à l ’empereur. »
(Mgr Combaz, eu. de N agasaki).
Cf. L e Messager de N in gp o. 19 1 7 , p. 2 5 4 .— The Chinese
Recorder. July, 1 9 1 7 .— Le Shintoïsme et la Civilisation, L a C roix.
N° 1 0 .4 3 9 . 18 Mars 1 9 1 7 .
406
l ’ e g l is e d e s p h il ip p in e s
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^ V! . "Vti.^
VII.
VTy% •à.n.'ï*
U
t
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V^. W \ .
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“%•V W V
L’ÉGLISE DES PHILIPPINES. 1918.
I. Délégation Apostolique.
S. E . Mgr Joseph P e t r e l l i , archevêque titulaire de Nisibe, Délégué
aux Philippines. Eéside à Manille.
II.
Archevêché d e’Manille. 1581.
S. G. Mgr Michel J. O ’D o h e r t y , archevêque. 1 9 1 6 .
Prêtres diocésains
....................
196
» religieux
.................................
158
Paroisses avec prêtres .................................
154
»
sans prêtres......................
35
Eeligieux laïques
............
129
Etablissements scolaires.
................
59
»
Elèves
........
11.765
Etablissements hospitaliers : ..................
15
...........................
1
Séminaire (C . M . )
Population Catholique : .....................................
1 .3 9 8 .7 9 5
III. D io c è s e de C albayog- 1 910.
S. G. Mgr Pablo Singzon
de
l a Annünciacion.
Prêtres diocésains
.._.....
j>
religieux...........
Paroisses .......................
Missions......................
Séminaire diocésain ( C. M. ) ...........
»
élèves
..... ;.......................
Académ ie
................
Population Catholique. ...................
...........
;....
1910
48
35
78
199
1
300
1
9 7 9 .8 4 3
l ’e g l is e
des
407
p h il ip p in e s
W \ ^ V lW V lV'V\\%^Wrt
IV .
D io cè se d e Cébu. 1595.
S. G . Mgr Juan P. G orordo. 1910.
Prêtres séculiers
............. ....... .......... .... .... .
80
»
réguliers..............................................
Paroisses...............
_............
89
Séminaire [ C. M. ) .
...........................
1
Confirmations................
30.200
Baptêm es
........
5 4 .2 2 6
Mariages
................ ........................... .... ......
1 0 .0 1 3
Population C atholique:........................................... 1 .3 0 0 .9 2 6
26
V- D io cè se de Jaro. 1865.
S. G . Mgr Maurice P. F oley. 19 1 6 .
.......... .... ................. _
Prêtres diocésains
»
Réguliers
......
Paroisses avec prêtres
.................
»
sans
»
Missions ..............................
Séminaire (C . M. ) : élèves..........................
Collèges (2) : garçons : ..............
»
(5) ; filles. : .............................;......
Catholiques: environ: ......................
V I.
90
35
123
25
25
17
8 62
7 74
1 .000.000
D io c è s e d e L ipa- 1910.
S. G . Mgr Alfredo V brzosà. 1916.
Prêtres diocésains............................
»
réguliers .........
Paroisses.
..............
Missions
.................................................
Petit Séminaire ( C. M . ) .....................
69
21
88
■8
1
408'
l ’ e g l is e d e s p h il ip p in e s
Collèges pour filles
Population catholique :
...............
.................................
4
90 0 .0 0 0
V II. D io cè se de N ueva C a ceres. 1595.
S . G. Mgr John B. M ac G inley. 1910.
Prêtres diocésains....................................................
» ; réguliers............................................
Eglises avec prêtres
...................
Séminaire ( C. M . )
.......
130
' 9
105
1
Catholiques (recensement 1 9 0 3 ) . ..............
6 2 8 .9 5 8
V III. D io c è s e d e N ueva S e g o v ia . 1 595.
S. G . Mgr Peter Joseph H urth . 1912.
Prêtres séculiers
............
• »
réguliers......................
Religieux laïques................................... ..................
Religieuses.....................„ .............
Séminaristes ......................
E glises
..................
Population totale
......
»
Catholique : ..........................
97
59
16
48
32
110
1 .4 0 0 .0 0 0
9 0 0 .0 0 0
IX . D io c è s e d e T u g u eg a ra o. 1 910.
S. G. Mgr Santiago C. Sancho. 1917.
Prêtres séculiers „ ........
_....... _...
»
réguliers.
................... „.......... _.....
Egjises ......
Missions
.........
,................ .........
Population Catholique.
......
22
26
38
13
3 0 6 ,8 0 0
l ’e g l is e
40 .9
d e s p h il ip p in e s
X - D io c è s e de Z a m b oa n g a . 1910.
S. G. Mgr James P . M cL oskey. 1917.
Prêtres ......................
Paroisses.
.................. „ ............
Religieux laïques
................-. ....................
Religieuses...................
„ ..........
79
87
38
53
Couvents..........................
Ecoles .....
_...........................
Catholiques : ...... ......... .... ........................................
Mahométans & païens :.......
16
40
3 1 0 .0 0 0
50 0 .0 0 0
X I . P ré fe c tu re A p o s to liq u e de Palavan. 1 910.
S.G .M gr Victoriano Roman
Z arate
, O. S. A. 1911.
Prêtres
.............................
E glises .......................
Chapelles de missions .......................
Religieuses....................................
8
10
_.
Mahométans ................................
Païens.................
Catholiques
........
8 .0 0 0
7 .5 0 0
4 5 .9 9 2
R é ca p itu la tio n .
Délégué Apostolique
.............
Archevêque .......................
Evêques...............................
Préfet Apostolique
..............
Prêtres ..................
Paroisses
......
Population Catholique
72
9
1
1
8
1
1.188
794
'7.7 71.314
410
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BAPT1¡¡MBS :
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P a ien s E n fan ts Protest.
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A g r a ................................- ...............
A j m e r ....................... ......................
A lla h a b a d .....................................
A s s a m .............................................
B etliab et N e p a l .........................
B o m b a y ..........................................
B u rm a ( E s t ) ...............................
B u rm a ( N o rd ) ...........................
B u rm a ( S u d ) , ............................
C a lc u t t a ..........................................
C h a n e a n a c h e r r y .......................
C o c h i n ............................................
C o i m b a t o r e ..................................
C o l o m b o ................... - ..................
D a c c a .......- .....................................
D a m a u n ..........................................
E r n a k u la m ...................................
G a lle ................................................
G o a ..................................................
H y d e r a b a d ....................................
J a ffn a .......................................... .
T a frista n et K a s h m ir ..............
8,010
4,936
10,557
4,657
4,363
23.000
19,955
10,372
60,016
148,492
156,866
107,561
42,225
259,726
K a n d y ............................................
K o t t a y a m ......................................
K r is h n a g a r ...................................
K u m b a k o n a m .............................
L a h o r e ............................................
30,228
M adras............................................
M a la c c a ..........................................
M a n g a lo r e ....................................
M y la p o r e ........................................
M y s o r e ............................................
N a gp u r............................................
P o n d ic h e r r y .................................
P o o n a ..............................................
Q u i l o n ............................................
S i m l a ..............................................
T r ic h in o p o ly ...............................
T r ic & u r ..................... ....................
T r in c o m a lie ..... ; ..........................
V e r a p o ly ................... ...................
V iz a g a p a ta m ....................... .......
82,029
99.434
13,665
330,571
26,043
52,270
10,630
101,506
22,889
59,25
36,49
104,698
82,556
51,800
19,000
147710
174)75
137,503
2,150
267.092
112,462
10,677
96.562
15.1H5
2 .791.256
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36
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128
21
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13
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41
1 2
70
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11
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37
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29
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25
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309
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45
619
108
141
199
213
437
176
148
790
997
452
1.838
5,«75
7,518
3,503
1,816
8,661
249
179
12
254
27
468
2,090
214
1,918
44
63
4
7,805
878
1,566
144
206
45
989
410
245
7,757
488
1,199
370
89
728
136
215
452
158
1,547
142
26
428
3,532
936
2.556
1,514
4,068
2,589
1,984
620
5,078
89
587
40
10
59
16
86
31
204
44
34
1
5'j 6
141
1,001
583
1,580
8,626
45
“
51
14
135
38
7S
39
14
35
725
5,340
53
978
69
738
18
79
25
232
2 963
23-967
8,950
107
9,203
198
9
352
4,143
213
32.891
1.844
87.591
411
INDES. 1918.
C o n fe s ­
C om m u­
E c o le s
C o n fir m a ­
M ariages.
s io n s .
n io n s .
41,473
64,446
150,858
568,076
514,065
151,115
72,163
160.964
27,289
24,514
412,000
68,309
144,662
304.047
1,341.760
648,098
125,973
744,683
320,897
2,192,351
30,512
9,351
tio n s .
14
89
274
147
288
44
773
297
1,193
670
8,739
2,272
660
7,225
79,121
49,430
170,391
238,397
164,380
578,952
29H.982
518,161
308.357
64,884
678,010
1571,443
49,866
7 073 974
178,696
53
43
71
27
32
285
237
104
3<J9
4,740
2,317
7,18
449
2,189
438,373
30
1,600
1,056
647
145
2,521
156
563
195,246
316
244
38
3
16
16
5
80
53
29
7
502
148
7
73
491
4
3
4
3
1
10
1
4
160
10
9
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289
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1
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1
4,831
162
79
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254
40
116
30
26,071
3,475
54,164
2
2
3
12
14
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8
15
10
10
5
8
4
15
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230
1,221
9
2.532
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1
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2
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8
31
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4
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6
10
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104
677
1,563
698
3,285
396
931
250
1,299
699
6,964
98
4,091
91
10
7
9
7
2
6
4
20
24
42
56
42,240
259,521
117,730
548,520
344,581
1.017.667
715,951
543,994
178,000
646,847
177,945
1,169,710
59,928
2,709,117
15 686,830
lin a ts .
p r im a ir e s
1,303
54,163
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C o llè g é s
6
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4
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8
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4
!
412
s o c ié t é s
r e l ig ie u s e s
t r a v a il l a n t e n
c h in e
IX. TROIS SOCIÉTÉS RELIGIEUSES TRAVAILLANT
EN CHINE.
1. La Société du Verbe Divin ou le s M issionnaires
de Steyl
Le 15 Janvier 1909 mourrait à Steyl ( HollandeJ un saint prêtre,
le P . Arnold Janssen, que la Providence avait choisi pour être le fon­
dateur de la première Société de Missionnaires Allemands.
Arnold Janssen naquit de parents chrétiens à Goch, dans la province
du Rhin, le 5 Novembre 1837. Il hérita d ’un père profondément reli­
gieux son amour intense et sa dévotion au St Esprit, tandis que sa
mère, une digne femme, lui inspira le déair et le zèle pour la prière
qui fut la marque distinctive de la vie de cet homme remarquable.
Depuis sa plus tendre enfance il eut un ardent désir de devenir
prêtre. Après avoir pris ses degrés au collège ecclésiastique de Gaesdonk,
il étudia la philosophie et la théologie à Munster et à Bonn. Trop jeune
pour être ordonné prêtre, il suivit un cours de hautes mathématiques
et d'histoire naturelle, sciences pour lesquelles il était éminemment doué,
et passa les examens réglementaires pour enseigner dans les hautes écoles.
Le 15 Août 1861 Arnold Janssen fut ordonné prêtre, et nommé
par son évêque professeur et directeur spirituel de la haute école de
Bocholt. H dépensa là son activité pendant 12 ans, employant tous ses
loisirs aux devoirs de la vie pastorale. En 1867 il devint directeur de
l'Apostolat de la prière dans le diocèse de Munster, dans lequel il dé­
ploya tout son zèle à propager cette pratique. Mais son âme ardente
brûlait du désir de servir Dieu et de sauver les âmes, et il soupirait
après une sphère où il trouverait plus d’occasions pour promouvoir les
missions à l’intérieur et à l ’étranger. Deux choses faisaient l ’objet de
ses désirs; rétablissement de controverses religieuses en Allemagne,
So c i é t é s r e l i g i e u s e s t r a v a i l l a n t ë n c h i n e
413
et la propagation de l’Evangile chez les infidèles. Pour cela, il résigna
sa charge de professeur, et en 1873 il devint recteur du couvent des
Ursulines de Kempen, dans la province Ehénane. Là il fit paraître
une revue mensuelle, le « K lein er H ^rz-Jesu-B ote » (Petit Messager
du Sacré Cœur) avec lequel il s’efforça de gagner ses amis à la cause
qu’il avait, tant à cœur. A cette époque, en Allemagne et en Autriche
on s’intéressait très peu à l’œuvre des Missions ; et on n’aurait pas
trouvé un seul séminaire pour les missions dans ces pays, tandis qu’il
existait de nombreuses institutions de ce genre dans d’autres natibns
et spécialement en France. Là-dessus le prêtre Janssen commença à
travailler de tout son cœur et de toute son âme à fonder une maison
de mission allemande. Il était trop modeste pour imaginer que lui-même
pouvait être l'instrument choisi pour mener cette entreprise à exécution.
La première pensée lui en fut suggérée par Mgr Eaimondi, vicaire
apostolique de Hong-Kong, qu’il rencontra plusieurs fois, et qui un jour
lui dit : « Pourquoi ne fondez-vous pas un séminaire vous-même ? »
Après beaucoup de réflexion et de prières, le courageux prêtre commen­
ça la fondation d’un établissement pour les Missions.
A cette époque la persécution du K u ltu rk a m p f était à son apogée ;
de plus le prêtre Janssen était si pauvre que le peuple même se moquait
de ses vêtements râpés. Néanmoins sa confiance en Dieu vint à bout
de tous les obstacles, et le 8 Septembre 1875 il ouvrit un modeste
séminaire pour les Missions qui, à cette époque, était l ’unique pour
toute l’Allemagne Catholique. Ces débuts furent faits dans des circons­
tances extrêmement défavorables, et, à en juger humainement, étaient
voués à un insuccès complet. Une vieille maison abandonnée, ancienne
auberge, située à Steyl (Hollande) sur la Meuse, fut transformée en
séminaire des missions. Il n’y avait que 4 élèves, et la plus grande pau­
vreté régnait partout.
Mais la petite semence fut bénie de Dieu et de sa sainte Eglise, et
au milieu des orages, grâce au travail et à la prière, crût, se développa
et fleurit jusqu’à produire la Société du V erbe divin. Actuellement,
après 40 ans, nous trouvons, à la place de la vieille maison de Steyl,
4l4
SOCIÉTÉS RELIGIÈÜSËS TRAVAILLAN T EN CHINE
un grand étiblissement pauplé par plus de 600 personnes. Il y a en outre
huit succursales: S. Gabriel et S. Bupert en Autriche ; Heiligkreuz et
S. Wendel en Allemagne ; la Mission Ste Marie à Techny, 111., et la
Maison du Sacré Cœur à Girard, P a ., aux Etats-Unis ; Uden en H ol­
lande ; et le Collège St Baphael à Borne.
La Société du Verbe Divin compte actuellement 800 prêtres, 200
scholastiques et plus de 800 frères laïques. Dans ces institutions on
prépare au sacerdoce Î2 0 0 jeunes gens, et à l ’office de frères 230
postulants.
En dehors de la Société du Verve divin, le P . Janssen a aussi fondé
(1 8 9 0 ) une congrégation de Sœurs missionnaires, les Servantes du
S t E sprit, qui compte déjà 800 sœurs et 200 novices. Une branche
de cette congrégation, qui compte une quarantaine de membres, est
continuellement occupée à prier pour la conversion des païens.
Les deux sociétés religieuses ont étendu le champ de leur activité à
travers le monde entier, avec la bénédiction de Dieu. Elles ont baptisé
2 5 0 .0 0 0 païens ; 2 5 .0 0 0 enfants fréquentent les écoles tenues par la
Société; et 400.00 0 catholiques sont confiés aux soins spirituels des
Pères.
Fondée le 8 Sept, 1875, comme Association, la Société du Verbe
Divin émit des vœux qui furent acceptés au chapitre du 23 février
1885, fut approuvée provisoirement le 25 Janvier 1901 et définitive­
ment le 5 Avril 1910.
L ’arrivée des Missionnaires de Steyl en Chine date de 1879. Ce
fut le 2 mars de cette année que les PP. J .-B , Anzer et Jh Freinademetz quittèrent l ’Europe pour la Chine.
Ils furent accueillis par Mgr Cosi, F . M ., vicaire apostolique du
Chantoung, qui leur confia un district, en donnant au P . Anzer le titre
de provicaire pour cette partie de la mission. ( 2 janvier 1882 ).
L'érection de ce district en Vicariat Apostolique est du 22 décembre
1885 ; et la nomination de Mgr Anzer à l'épiscopat est du 12 janvier
1886.
5 Statistique : En 1910, 7 missions étrang., 570 Pères, 800 Frère3
So c i é t é s r e l i g i e ü s é s t r a v à i l L a n î ë n c h i x ë
4 iï>
convers, 230 clercs profés, 950 juvénistes, 600 Sœurs auxiliaires.
Supér. g én . : E . P . Blum (Nicolas ), né le 4 mars 1857 en Alle­
magne, entré dans la Cong. le 1er juill, 1876, prêtre le 19 mai 18 8 3 ,
nommé proc. gén. en avr. 1891 et élu supér. gén. en nov. 1909.
( La maison généralise est à Steyl, par Tegelen, Hollande. )
P roc, gén . : E . P . Friedrich ( Karl ]. (La proc. est au coll. SaintRaphaël, via Toscana, 12, à Eom e).
E v êq u es: NN. SS. Henninghaus, (H ypaepa); W ole, (Byblos).
V ica ria ts: Chan-tong mérid. (Chine). Togo (Afrique).
P réfectu res : Nygata (Japon ) ; Terre-de-Guillaume (Australie).
2. Les sœ u rs F ranciscain es d’Egypte, ou sœ u rs blanches.
A propos des Sœurs Franciscaines d ’Egypte, précédemment nous avons
fait confusion entre elles et les Franciscaines Missionnaires de Marie.
Cela nous a valu les intéressants détails suivants sur cette pieuse Société.
Les Sœurs Misionnaires Franciscaines d ’Egypte ont été approuvées
sous ce nom par le S. Siège, parce que leurs premières missions furent
entreprises en Egypte, où la Société a de nombreux établissements.
La Fondatrice de la Société, Sœur Marie-Catherine Traiani naquit à
Giuliano di Eoma ( 1813 ) et fut élevée par les Clarisses de Ferentino.
Agé a seulement de quinze ans elle prit l'habit cle Ste Claire dans ce
même monastère, fit la profession solennelle l'année suivante ( 1 8 2 9 ).
A partir de cette époque elle se vit confier les offices les plus délicat?
et les plus considérables du monastère.
Le 25 Août 1859 elle quittait l’Italie et partait pour l ’Egypte avec
cinq autres compagnes, au comble de se3 d é sirs , heureuse de voir enfin
se réaliser ses aspirations de jeunesse, pour l'œuvre de la conversion des
païens. Cette petits colonie avait été appalée par Mgr Guasco Perpetuo,
Délégué Apostolique d ’Egypte, avec l ’approbation de la Propagande
et celle de l’Ordinaire de Ferentino, Mgr Cirabassi. Elles mirent le. pied
en Egypte le 14 Septembre 1859,
416
S O C IÉ T É S ft Ë L ÎÛ IË Ü S Ë S T R A V A IL L A N T E N C H IN E
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Le champ d ’action de la Mère Badessa Sr Marie-Catherine, fut ]a
ville du Caire, d’où les œuvres fondées par elle ne tardèrent pas à se
répandre dans toute l’Egypte.
Quand, le 6 Mai 1887, son âme quitta cette terre pour un monde
meilleur, la Société fondée par elle étendait déjà ses rameaux sur
l ’Afrique et sur l ’Asie. Elle a laissé pa,rmi ses filles un renom de grande
sainteté.
En souvenir de la fondatrice lamaison du Caire
reste la Maison
Mère, bien qu’elle ne
soit administréequeparune Mère Provinciale
qui actuellement est la R. M. Maria Alfonsina.
La Maison Généralice a été transportée à Rome, via Cicero, 57. La
Supérieure Générale est Rév. M . Maria-Colutnba Viola.
Tant à Rome qu’au Caire les noviciats sont très florissants.
Etablissem ents.— Egypte :
Italie :
Palestine :
Tripolitaine :
20
16
5
6
Sans compter de nombreux autres en Tunisie, à Malte, au Brésil,
et d eux en C h in e: le premier à Laohokow (Houpé N. 0 . ), où les
Franciscaines arrivèrent le 29 Octobre 1910, et le second à Tchoumatien ( Honan Méridonal ), où elles sont depuis Février 1911.
Œ u v res.— Orphelinats, Hôpitaux, Dispensaires.
3. Filles de la Charité Canossiennes.
Le fondatrice de cet Institut est la Vénérable Maddalena, marquise
de Canossa, d ’où le nom de Canossiennes donné à ses filles.
Cette congrégation date du 10 mai 1808 ; et fut fondée à Vérone.
La première expédition pour la Chine fut pour la ville de Hong-Kong
et eut lieu en 1860.
En dehors des établissements de Singapore, Malacca et des Indes,
pour nous en tenir à la Chine, les Canossiennes sont à Macao, Hong-
SOCIÉTÉS RELIGIEUSES TRAVAILLANT EX CHINE
417
Kong et à Kolôon, au Chensi Méridional ( Kouloupa ), Hankow
( 1 8 6 8 ) (1), à Outchang ( 1 8 8 8 ), à Koang-Shin-Kang ( 1911 ) au
Houpé Oriental, et à Hankiatchoang ( C hum atùn ) au Honan Oriental.
La Supérieure Générale de l’Institut réside à Vérone (Italie ), rue S.
Zsno. Actuellement c ’est la Rév. Mère Giuseppina Veneri.
. i. L ’é la W is s e m e n l
de H ankow
n iv e r s a ir e d e sa fo n d a tio n ,
a fêté cil
S e p lcm b ru
1018, le
c in q u a n tiè m e •■An­
418
BIBLIOGRAPHIE
• V V V V 'V T iV & ^ V W W fcW T à .l'V ^ W j W V M W i ^ U W t V t
X. BIBLIOGRAPHIE
1. L ivres et Reyues.
Les droits conventionels des étrangers en Chine, par Georges
Soulié. Librairie Léon Tenin, 22 rue Soufflot, Paris. 1 9 1 6 .— 1vol.
in-8 x ix -2 2 2 .
Le chapitre V II est consacré aux Missions catholiques. « La protec­
tion religieuse: Origines.— Droits des missionnaires.— Droits des
Chinois chrétiens. — Eapports des missionnaires avec les autorités
chinoises. » pp. 1 8 2 -1 8 1 .
Kiao-Ou-Ki-Lio
igp 3£ § , par S. E . Tcheou Fou, traduit
par le E . P. Tobar, S. J. 1 vol. in -8 ix -2 5 2 . Zikawey. 1917.
Ce livre renferme plusieurs documents officiels émanant des autorités
chinoises et concenrant la religion d’une manière plus ou moins éloignée.
En Butinant, ou Scènes et croquis de Mongolie, par le P . Van
Oost, missionnaire des Ortos. 1 vol in-8 illustré v i - 158. Changhai,
orphelinat de Zikawei. 1917.
Histoire des Croyances religieuses et des opinions philosophiques en
Chine depuis l’origine, jusqu’à nos jours, par le P . L . V ’ ieger, S. J.
1917.
En vente à la procuve du C hu n g-te-tan g, 18, rue Saint-Louis à
Tientsin.
Cet ouvrage considérable, contenant plus de 700 pages in -8 , se
présente sous forme de Leçons, et il y en a 74. Dans une très courte
préface, le Père Wieger donne cette explication : « J’ai écrit, dit-il, ces
Leçons à la demande de l’Institut Catholique de Paris. Je les lui offre,
comme un modeste apport à ses grands travaux pour la religion et
pour la science. Elles représentent trente années de recherches et
d ’études.
The Encyclopedia Sinica, by Samuel Couüng. Shanghai Kelly &
BIBLIOGRAPHIE
419
Walsh. 1917. 1 vol. in -4 de viii-633 pages, de 2 colonnes $ 15.00.
Essai d’Encyclopédie sur tous les sujets qui se rapportent à la Chine,
La partie ayant rapport à l’Eglise catholique est infiniment moins à
jour que ce qui a trait aux diverses dénominations protestantes.
Vie de Confucius illustrée, par H . Doré, S. J. formant le tome
X II de la collection R echerches su r les Superstitions en Chine.
Imprimerie de Tou-Sé-W é. 1 918. $ 2 ,0 0 ,
S a c e r d o s in s in is . — Revue mensuelle en latin, qui paraît à VImpri­
m erie des Lazaristes, à Pékin, en 30 pages in-8 par chaque N°, et
qui tâche de donner aux missionnaires de Chine toutes les informations
tous les renseignements Utiles, tant au point de vue de la casuistique
qu’au point de vue de la prédication, etc. Le 1er N° date du 15
Décembre 1 9 1 7 .— P rix ; l’an $ 1.50 pour la Chine. 6 Fr. pour
l ’Etranger.
— Cf. Missions Catholiques. 1918, p. 125.
2. Articles à signaler.
L’infanticide en Chine au XXe Siècle.— Témoignage des Protestants
Missions Catholiques. 1917. p. 2 2 0 . Annales de la P . de la F oi.
N o v .- 19 1 7 . p. 3 7 9 .
— Groupe de Catéchumènes Chinois de New-York. The F ield A fa r.
May 1917.
Le Recrutement des Catéchumènes. Article paru dans le Bulletin
Catholique de P ékin . (1 9 1 6 , p. 252 ), et qui donne aux mission­
naires une foule de recettes employées au Tchely, pour amener à la
foi les païens.
L’œuvre des Catéchistes au Tchékiang est un article fort intéres­
sant sur l ’importante œuvre des catéchistes par M. Cyprien Aroud,
C. M ., (B ulletin Catholique de P ék in . 1916, p. 4 1 1 ).
L’ Œuvre des Baptêmes d’enfants païens à Tcheng-ting^ting-foir.
Lettre de M . Baroudi, C. M . (Bulletin Catholique de Pékin. 1916.
p. 1 0 1 ).
w
BIBLIOGRAPHIE
W
~ Vtk v % \ *5.W *W %
X. ^ X /t v /v% W * v ‘W î . 'W V W l W *V ^.^A. W * *V^.
W V 'W ^ W 'l
La Conversion de la Chine, par le P . A, Brou, S , J. Missions Ca­
tholiques. 1917. pp. 5 42 & 556.
Les Lazaristes et leurs Missions. Lettre du Eey. Dom Spitz, 0 . S. B.
Catholic Missions. July 1918. p. 145 -1 5 0 .
La théorie de la Métempsycose, par le P . Doré. The Good W ork .
1 918, p. 183 &. 4, avec portrait de L y Yuan-Hung,
Méthode apostolique à employer avec les Lettrés et les Illetrés.
Wieger. H istoire des croyances etc. p. 699.
Les œuvres Allemandes d ’enseignement en Chine. P olitique de
P ékin . 1917, 3.0 sept., pp. 7 &
8.
Essai sur la situation juridique des Etrangers en Chine, par Baudez.—
Politique de P ék in . 28 janv. 1917.
La France, la Chine et le Vatican.— L es con ven tion s.— L es Dis­
sidents.— La situation actuelle. Article signé par Henri Cordier,
et paru dans le Cerrespondant {1 0 Août 1 8 1 8 ), à l’occasion de
l'établissement des relations entre le Saint-Siège et la Chine.
— La même revue, à la date da 25 Juillet, a publié un article
d’Ernest Daudet, dans lequel est racontée, à l ’aide des documents
diplomatiques, la question de l'établissement d'une nonciature à Pékin,
en 1886 (p p . 280 se q .}.
— Choses et autres. La Croix. 21 août 1918.
— Lettre ouverte à M . Clémenceau. La Croix. 27 août 1918.
— V. in fra Ephémérides.
3. Revues in téressan t le s M issions.
Annales de la Propagation de la F oi. Mensuel. 14, rue de la
Charité. Lyon.— Cette publication parait également en anglais, en
allemand, en espagnol en hollandais, etc.
L es Missions Catholiques. Hebdomadaire illustré, 14 rue de la
Charité. Lyon.
Annales de la S a in te-E n fa n ce. Bimensuel, 44, rue du Cherche-Midi. Parie.
421
BIBLIOGRAPHIE
Catholic Missions.
S. W . (Angleterre).
16*2.
Saint-Sephen’s House. Westminster,
Catholic Missions. Mensuel. 6 27, Lexington Avenue. New-York.
N. Y . ( U . S . A . )
Missioni Cattolice. Mensuel. Milan (Italie ).
Misiones católicas. Mensuel. 8 pesetas. Etranger;
15
pesetas.
Calle del pino. N° 5: Barcelone (Espagne).
Misiones Dom enecas. Mensuel. Barcelone ( Espagne ).
The Field, A fa r. Mensuel. Maryknoll. Ossining. N .Y . (U .S .A .),
Organe du séminaire des Missions Américaines.
The Good W o rk . Mensuel. 1 par an. 462. Madison Avenue.
New-York city (U . S. A .)
The Little M issionary Organe des Missions de la société des
Missions de Steyi. Mensuel. Techny. îllin, (U . S. A. )
422
MISSIONNAIRES DÉCORÉS PAR LE GOUVERNEMENT CHINOIS
X L MISSIONNAIRES DECORES PAR LE GOUVERNEMENT
CHINOIS.
Mgr de .Vienne, C. M. } Vicaire Apostolique de Tcheng Ting-Fou, a
été décoré du 2me degré ( Commandeur ) de l ’ordre de l'Epi d*or, à
cause du dévouement témoigné par Lui et ses missionnaires durant les
inondations de 1917, et l ’épidémie de peste qui les suivit, f V . supra,
p. 372
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MISSIONNAIRES DÉCORÉS PAR LE GOUVERNEMENT CHINOIS
4$3
— S. S. Mgr Beynaud, C. M ., vicaire apostolique du Tchekiang
Oriental, a reçu la môme distinction en recoçnaissance de sa générosité
envers les inondés du Nord de la Chine ( 1918 ).
Le R . P . de Preter, C. I . C. M ., a reçu du Ministère de l’Agricul­
ture le 3e degré de l'ordre de l'Epi d ’or, pour ses recherches géologi­
ques dans la région de Jehol. (D éc. 1917 ) .
Le missionnaire chinois, M. Che Joseph ^ '|||
du vicariat du
Honan Méridional, a reçu la même décoration que le précédent ( Mai
1918 ), pour avoir aidé à retirer des mains des brigands deux commer­
çants américains ( C f. supra, p . 491 ).
Le Frère Julien, Mariste, directeur de l ’Ecole Municipale Française
à Tientsin, a reçu la 3e classe de l ’ordre militaire du Tigre rayé
JË
en reconnaissance des services rendus par lui comme pro­
fesseur à l'Ecole navale de Tientsin. ( Février 1 9 1 8 ).
■atttOffCWi
424
REVUE DES RELIGIONS
XII. REVUE DES RELIGIONS.
1. Le Protestantism e.
\
I.
Lentsur de leurs succès.
Dans son N° de janvier 1918 du Chinese R ecord er, à la colonne
qui a pour but de « promouvoir l ’intercession», le ministre Lowry fait
part des pensées que lui inspirent ces paroles de l ’Ecriture : « Vivifica
me propter Nomen tuum » — « Vivifica me secundum ' Verbum tuum »
et deux autres textes (tous les quatre cités en anglais).
« Ne pouvons-nous pas, dit-il, nous autres missionnaires . ( nous
sommes 6 .1 6 4 en Chine), faire de ces mots le cri de nos cœurs en ce
premier mois de la nouvelle année? Si nous sommes vivifiés, les 761
pasteurs (chinois) seront bénis, les 2 1 .8 1 3 ouvriers chrétièhs chinois
saront retrempés ; les 2 9 4 .8 2 5 communiants recevont une force nou­
velle, les 79 .6 1 0 non-communiants baptisé3 seront amenés à une
pleine activité religieuse, avec un idéal plus haut et plus juste des
possibilités d ’une vie chrétienne etc. etc. ».
Il a, dans ces aspirations mystiques, comme un souffle de mélan­
colique tristesse qui a frappé un autre ministre, le Kév. "White. Il écrit
de Yen-tchang, dans le Kiang-sou : « Les chiffres publiés dans le
« Eecorder » de janvier et l ’application que le Dr Lowry en fait, à la
page dévotionelle, crèvent le cœur. Si après un siècle et plus de travail,
avec une dépense annuelle de millions de dollars, n ous ne pouvons
m on trer que d ix convertis par o u v rier, il y a là quelque défaut
radical. N ’est-ce pas un nouveau cas du « Mons parturit, nascitur
ridiculus mus » ? Il est très facile de fermer les yeux et de nous
demander avec surprise pourquoi le Seigneur ne convertit pas les Chinois.
C’est notre devoir, à vous et à moi, avec la grâce du St Esprit, de
trouver le remède
N . B .— Bien qu’en général, nous n'ayons qu’à nous loue* des
rapports de certaines sectes Protestantes avec nous, voici une réflexion
R E V U E D E S R E L IG IO N S
\,m
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**vt tvvs.
w \ v v^ w *»
*&/^x"v^^ x/vx. ■'à.'Vî.^ ti,*i*&*>.,
m /i ^ t .w .W - 5^**.
désobligeante trouvée dans un manuel des missionnaires Presbytériens,
où. leurs insuccès en Chine sont soulignés avec une amertume non
déguisée :
L'auteur passant en revu9 les tentations auxquelles se trouve en butte
le missionnaire en Chine, parle de la tentation de découragement, en
voyant l'inutilité de son apostolat. « H sa rappelle combien les influen« ces politiques ont contribué à étendre le Chrisrianisme dans le monde.
« Il voit les.Romanistes ( term e de m épris em p loyé p ou r Catholiques )
« usant de toutes sortes de moyens d ’apostolat, et réussissant. G est par
« milliers qu’on entre dans leur église. Ltur doctrine est que la fin
« justifie les moyens. Àu lieu que le pauvre, 1.’aveugle Protestant
« travaille d’arrache-pied et d ’une manière désespérée sur des cœurs
« endurcis, semble-t-il.., » (1)
II.— Nouvelles statistiques’ ( Chinese Recorder. Sept. 1918 )•
D ’autre part, dans la même revue citée ci-dessus, cous trouvons des
chiffres tout à fait différents, à la date du 1er-Septembre 1918. Voici
les totaux :
Total du nombre des Chrétiens (2)..._,........................ 654.(558
Baptisés non communiants
-,........ 8â.7;90
»
communiant?.............................. ................ 3 1 2 . 9 7 0 _
• III.— L ’Arinée-du.Salut.en-Chine..
...
\ „
L 'A rm ée du Salut a fait son apparition eri Chine en 1917, avec
son appareil ordinaire -d’uniformes militaires,- de tapageuses manifesta­
tions dans- les- rutsj dans les accoutrements les plus bizarres--‘d'extases
sur- leS'tréteaux- inspirées par le son dè la grosse caissë ■et du tàm-tarû.
-----------------
;---------
■ ------------------------------------------------- ------------------------- ------------------------- ------------------------- ■:---trirHt.v « ----------
1. H . W . White. Jésus th eM issiôm ïarÿ. p. 1 2 2 -Shanghai. 191-6.
2. Ce total doit probablement inclure à la -fois les 'côtivertis et les
catéchumènes ; car on ne s'expliquerait pas unë si grande différence date»
leurs statistiques d’une année à l'autre.
c .
426
LE CONFUCIANISME
2. Le Confucianisme.
La Question de la Religion d’état.
1.
L u tte con tre le C onfucianim e,— La séance parlementaire tragi­
quement interrompue par la Restauration Monarchique du général
Tchang-Sün, a employé une partie de son activité à discuter les termes
de la Constitution.
Ce qui intéresse spécialement les Missions dans ces discussions
souvent passionnées, c’est la question de la R eligion d'Etat, ou du
Confucianisme.
Afin de faire échouer les tentatives des partis Confucianistes, pour
faire admettre la religion du Sage de L o u , comme religion d ’Etat,
de nombreuses et actives sociétés se formèrent dans toute la Chine,
provoquant un incessant pétitiormement contre cette solution. La
presse chrétienne ne désarma pas pendant tout le temps que la ques­
tion fut en suspens.
Voici en quelques mots les phases de la lutte au Parlement pen­
dant l’année' qui précéda le dernier et définitif vote sur le Confu­
cianisme.
Le 15 Septembre 1916, le ministre de l ’Instruction publique, Fan
Yuenlien, décrète que le jour anniversaire de Confucius sera solennisé le 27, et non le 28, de la VIIIe lune.
Le 27 Septembre ( 1 9 1 6 ) , au Parlement, sur la question: le
Confucianisme doit-il être maintenu dans la Constitution comme base
de l'enseignement moral, dans les classes, les parlementaires sont di­
visés.: 200 con tre % 377 p eu r le maintien. Les deux tiers des votes
n ’étant pas acquis, la question est renvoyée à plus tard.
Le 18 Octobre ( 1916) le Ministre de l'Instruction supprime l'étude
des Classiques dans les écoles.
Le général Tchang-Sun et 18 autres généraux demandent au Parle­
LE CONFUCIANISME
427
ment l’établissement d ’une Religion d ’Efcat basée sur les doctrines de
Gonfucius.
Le 8 Janvier 1917 les Chambres réunies discutent la question de
religion d'E tat: 13.000 télégrammes avaient été reçus à ce sujet.
Le scrutin donne le résultat qui est le suivant : con tre le Confucia­
nisme religion d ’Etat, 264 ; p ou rf 255.
Un mois exactement après, le 8 Février, le Parlement, en séance
plénière, discute de nouveau la question du Confucianisme. Un M .
Ly Wenki prononce un discours de une heure et demi, le plus long
que l ’on eût fait jusqu’ici au parlement ohinoie.
2.
L oi du 44 Mai 1911.— Enfin, en séance plénière du Parle­
ment, la majorité adopte en seconde lecture l’amendement suivant,
(14 Mai 1 9 1 7 ) :
« Les citoyens de la République Chinoise ont la liberté d’honorer
Confucius et d’embrasser la religion ( s .e n t . chrétienne) dans les
limites des lois. »
2 B
.
La discussion s’est close définitivement sur ce texte un peu hybri­
de, susceptible de contenter les deux parties, et qui n'engage le
Gouvernement ni d'un côté ni de l 'autre.
Les associations anticonfucianistes ont triomphé bruyamment de ce
demi-succès ; tandis que les partisans de Confucianisme religion d'Ètat,
comptant sur leur nombre, et assurés du succès complet, ont été
déçus et n'ont pas caché leur mauvaise humeur. Pour preuve, lire
cette dépêche adressée au Président, aux deux Chambres, par les
membres de la société Confucianiste du Kiang-sou et du Tchekiang :
« Tous les Etats ont une religion ; cepend&ùt à présent, la Chambre
a voté en deuxième lecture un article où il y a ces quatre caractères,
« w s s * . Cet article anéantit la religion de Confucius ; et par le
fait, la Chine devenant un Etat sans religion, s’engage dans une voie
428
LË CONFUCIANISME
qui la oonduira à sa peita. Les citoyens protestent énergiquement. »
( E . d , G. mai 1917.) (1)
h . 3. L'anniversaire de la naissance de C onfucius, fête nationale.
Il n'en reste pas moins certain que par la force les choses le
succès final appartient aux partisans de Confucius, et que le culte de
ce dernier pratiquement est le culte national. Une campagne de presse
habilement menée peut bien donner à une minorité un succès facti­
c e ; mais elle ne peut riaa quand l ’immense majorité de pays, est
contraire. Même une loi resterait fatalement lettre morte, si le pays
se refuse à lui obéir. Or, l ’immense bloc païen ne pourra pas de si
tôt être remué par la faible minorité chrétienne ; la disproportion
est trop forte.
De là vient qu’après le vote de la loi du 14 mai 1917, qui semblait
avoir définitivement écarté le culte national à Confucius, des sacrifices
continuent à lui .être offerts par le Président de la République (1; les
personnages les plus considérables, lès lettrés les plus en vue delà
jeune Chine, de nombreux généraux ne cëssent de promouvoir le culte
du philosophe chinois, de réclamer que le jour de sa naissance soit
célébré comme, une fête nationale. Et ils y sont arrivés puisque dans
sa séance - du vendredi, 20 Septembre ( 1918 ), le projet était adopté
au Sénat en deuxième et troisième lectures.
• 1. Le samedi, 7 Septembre ( 1 9 1 8 ) , eurent lieu les sacrifices offerts
E,
«
tin,
à. Confucius. S.
Mr Tchien Nôn Sün
m
Ministre de
l'Intérieur, officiait au nom de du Président Fong Kouo-Tchang
ܧ [H lit* Par dérogation à la règle, il portait Une redingote noire,
ayant délaissé la fameuse robe aux 12 signes symboliques dODt
étaient revêtus les anciens sacrificateurs.
. ~ Cf. P olitiqu e de P ék in . 1918. p. 498.
■ — Cérémonie.en l ’honneur de Confucius le 3 Sept. 1917,
>-( V .-Politique de P ékin . 30 Sept- 1917. p. 9. )
LE CONFUCIANISME
42$
La Chambre des Députés, dans sa séance du jeudi, 26 septemb/e»
sanctionna sans discussion le vote du Sénat. Et enfin un déçret prési­
dentiel, paru à l'Officiel le 2 8 , et contresigré par tous les M inistres
sans exception, les mêmes Ministres qui venaient de demander un Nonce
à Rome, a promulgué Ja lqi en ces termes :
*
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430
LE CONFUCIANISME
4. Circulaire Ministérielle p ou r l'anniversaire de Cortfucius.
Pour déterminer la façon dont devait être célébrée la fête de Confucius, le Ministère de l’Intérieui* et le Ministère de l'Instruction publi­
ques arrêtèrent de concert Je règlement suivant en cinq articles :
1. Tous les étudiants des écoles devront se rendre au temple tle
Confucius, pour accomplir les cérémonies ordinaires ; ils organiseront
une procession aux flambeaux soit de jour, soit de nuit.
2. Tous les Corps constitués devront se rendre au temple de Confucius., pour lui témoigner des marques de respect.
3. Tous les fonctionnaires, les membres de tous les corps constitués
et les élèves des écoles devront désormais envoyer des représentants
au Temple de Confucius et honorer le Grand Sage par des discours.
4. Ce jour-là tous les corps con&i’uués, les écoles, les établissements
publics devront arborer le drapeau national et illuminer.
5. Ce jour-là sera observé comme fête nationale par les écoles et les
fonctionnaires.
— Pratiquement c’est l ’étranglement discret de l’article qui reconnaît
Ja liberté religieuse.
3. La Culture Bouddhique.
Depuis près d'un siècle l ’Europe s'occupe beaucoup du Bouddhisme
qui tient depuis de longs siècles une si grande place dans l’humanité.
Tous les savants ne l'ont pas fait dans un but désintéressé. Quelquesuns, en effet, ont voulu voir dans le Bouddhisme, pour lequel ils se
sont pris d’une soudaine affection, en dépit de leur indifférentisme
religieux, non seulement un rival redoutable du Christianisme, mais
une sorte de modèle sur lequel celui-ci aurait copié ses institutions et à
qui même il aurait emprunté ce qu'il a de meilleur.
L ’article que je vais citer en partie ci-dessous prouve que cette école
n’est pas morte.— Mais les faits apportés contre cette thèse laisseront,
j'enduis sûr, l ’impression que la civilisation bouddhique n'est pas com­
parable, et de loin, avec la civilisation chrétienne.
L E B O U D D H lS M Ë
431
^V^W^W&'W ^Wt W W *
A .— Les statues de Vajrabhairava, au Temple des Lamas de Pékin.
Sous ce titre paraissait dans La Politique d e P ékin ( 20 Janv.
1918) l ’article suivant, dû à la plume d'une dame, et que j'abrège,
afin de ne pas fatiguer mes lecteurs avec tout ce fatras théologique
incohérent.
« S’il faut en croire les « on dit » il parait que certains touristes font
du Temple des Lamas, à Pékin, une succursale du Musée secret de
Naples ou de la célèbre maison spéciale des ruines de Pompéi et y
vont chercher la satisfaction d'émotions qu’il est, sans doute permis
de juger puériles.
« Pareille nouvelle, si elle leur était portée, serait de nature à plonger
dans une profonde stupéfaction les initiés, doctes en symbolisme tantrique, des sectes Vajrayana et j ’imagine qu'ils y puiseraient sans peine
de nouveaux motifs pour dérober leurs doctrines mystiques aux masses,
principalement à celles de l’Occident dont — nous ne nous en doutons
guère — l'incurable pauvreté mentale est dogme indiscuté d’un bout
à l’autre de l'Asie.
« Bien dans la signification du couple enlacé dont l’attitude a pu
éveiller, en'des étrangers, l'idéa très erronée d'une glorification de la
luxure, ne se rapporte spécialement à l ’union des sexes.
« Vajrabhairava ( en thibétain Dordji Djigsdjet ) est Shiva sous son
aspect, jugé le plus terrifiant, symbolisant la perpétuelle destruction
des chose \ Le lingam et le yoni de pierre, dont la forme B’est faite
presque purement conventionnelle, que l ’Inde érige en d'innombrables
temples et à l'angle dé tous les carrefours, expriment la même pensée
que les statues thibétaines. Ce qui est montré, souligné, c'est la
création, la production ; ce qu'il faut comprendre, c ’est que toute
naissance s’achève en mort, qua toute production se résout en destruc­
tion.
« Ce désir effréné de tous les organismes tendant à la vie, s’efforçant
43 ^
LE BÔÜDDHlS.MË
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vers elle, parce -qu elle est la sensation ; c ’est « la volonté d’être »
origine des mondes que symbolisent « le Père et la Mère » ( Yab-Yuin )
des Tantrikàs du Thibet.
« Des deux, c ’est elle la quémandeuse elle qui, dans sa rage de pro­
duire, ne sa lasse pas d ’étreindre le Destructeur et de lui demander
une progéniture qu'il écrase sans cesse sous ses pieds et dont les crânes
forment sa couronne. Elle, « la Mère » est la personnification du
Désir-énergie (la Shakti des Hindous). Non pas seulement, comme les
profanes pourraient être tentés de le croire, le désir sexuel mais tous les
désirs, quels qu’ils soient,-nobles ou vils; tendant vers des objets maté­
riels ou mentaux.
i
■ Dans l-’Xnder parmi d ’autres- avatars, Saraswati, la déesse de l ’éru­
dition, de la science est une forme de cette Shakti ou épouse de
Brahmâ : considéré comme représentant. l’élément salv-ique, c'est à
dire pur , bon dans la trilogie classique des trois qualités : La -Bien ou-le
Calme, la Passion,-le Stupidité ou l ’Inertie (Satvav Baja, Tamas).
Les artistes la représentent comme une gracieuse jeune femme drapée
de blanc assise sur un lotus et jouant de la vina.-Sous ces traits si dif­
férents de ceux de la compagne du Grand Terrible -, le penseur, oriental
découvre la même épouvantable vision : le désir de connaissances
éphémères, eelui qui tente de saisir et de fixer le mouvant mirage dn
monde et Je Temps destructeur foulant aux pieds les théories nées
d’hiers, se couronnant ironiquement des découvertes sensationnelles
de. la veille, devenues inutiles, mortes, oubliées comme des ossements
desséchés.
« E t le dévot lui-même, diront les Maîtres de la secte Dzog-tchen,
l’aspirant à de purs Paradis, ou le mystique s’attachant à des rêves plus
éthérés de panthéisme ou. d’absorption en lui, ne sont que les amantes
aux bras du Grand Terrible, en quêta de sensations quintessenciées,
impermaiientes elles aussi, s’acheminant vers la mort comme tout ce
qui est né.
« En dehors des tableaux et des statues que l’on peut voir au Temple
des Lamas à Pékin, il existe une autre façon de représenter Bhairava
LE BOÜDDHÎSME
*33
dont la contemplation est limitée à un cercle étroit de personnes ayant
passé par certaines initiations, rituelles quant à leur forme, mais pure­
ment philosophiques quant à leur signification.
« En fait, c’est l’impermanence de toutes choses qui est la leçon
majeure du symbole. Son but n’est point de plonger irrémédiablement
celui qui le médite dans un pessimisme sans issue, mais de l ’inciter à
se libérer du cercle des morts et des renaissances, des continuels
destructions et recommencements.
« Nul, tant soit peu familier avec l ’histoire de la philosophie hindoue,
ne peut prétendre que Jes symboles de ce genre appartient au Boudhisme origine] et orthodoxe. Celui-ci ne les a point connus et ne con­
naissait davantage, du reste, les temples, les statues, Jes rites, toutes
choses en contradiction formelle avec son enseignement.
« L ’idée de symboliser par une forme d’art évoquant l ’union des sexes,
des théories du genre de celles que j ’ai très succintement, et très impar­
faitement aussi, tenté d’expliquer, appartient sans conteste au Tantrisme,
une des dernières en date des Ecoles philosophiques de l’Inde. De nos
jours cependant, les Thibétains sont presque les seuls — et sont réelle­
ment les seuls parmi les Boudhistes — à se servir de ces représenta­
tions. Leurs co-religionnaires des autres sectes, surtout ceux des pays
du Sud : Ceylan ou Birmanie, les ignorent et les déclareraient d ’un
caractère absolument inacceptable. Affaire d'éducation, d'accoutumance.
Au Thibet, les statues du « Père et de la Mère » ne choquent personne
et n'évoquent aucune idée inconvenante. Les ignorants les saluent
comme figurant des dieux sur la nature mystérieuse desquels leur
esprit fruste ne se livre à aucun commentaire. On leur a dit que
Djigsdjet est le protecteur de leur foi, qu’il a vaincu ët tué le roi de la
mort, ils se contentent de cette mythologie. Pour les autres « Je Père
et Ja Mère » deviennnent un sujet de pensées graves ; et c ’est émus,
mais d’une émotion fort différente de celle des touristes dont on
m’a parlé, qu'ils pénètrent dans la cellule obscure où Bhairava
trône parmi les lampes à la flamme vacillante, autre emblème,
elles aussi, de l'universelle impermanenpe,
434
LË ÈOÜbDHiSMË
Il est peu probable que j ’ai réussi à donner une idée bien nette
de l'enseignement des mystiques thibétains concernant Bhairava. Le
sujet exigerait des explications multiples pour être clairement com­
pris par des personnes non familiarisées de longue date avec les
doctrines d'origine hindoue. Surtout il demanderait plus d’habileté
et d'érudition que je n'ai été capable d’en déployer. Quoi qu'il en
soit, ces quelques mots aideront peut-être à dissiper une fâcheuse
erreur d ’interprétation. Je n en souhaite pas davantage. »
Pékin, le 19 janvier 1918.
Alexandra David Neel (1).
P rofesseu r à l'Université nouvelle
de B ruxelles.
B.— Le Bouddha impudique.
Ce que l'auteur précité justifie avec un zèle digne d ’une cause plus
appropriée à son sexe, et ces « statues du Père et de la Mère »
quelle affirme être «*un sujet de pensées graves » , être si pieuses
quelles n’offensent que les touristes européens sont en réalité des
représentations si obscènes qu a la pagode des lamas ( YoungHo-Koung jlf
^ ), ces statues sont d ’ordinaire voilées, pour ne
1. Sous le titre de Une Française Bouddhiste, on lit dans L a P oliti­
que de P ékin (2 7 Oct. ) : «O n se souvient du passage à Pékin, de
Mme Néel David, une Française Bouddhiste, qui a séjourné ici deux
mois au temple des Lamas, après avoir passé trois ans environ au
Thibet, où elle a essayé de pénétrer les mystères des pratiques reli­
gieuses du pays. Elle est actuellement dans une lamaserie du Kansou, à Kumbun, où un correspondant du N orth China Daily News
signale sa présence en ces termes :
«Faire comme le Lama qui va dehors de bonne heure avec son
«bol, quêter sa pitance de riz, retourner préparer sa nourriture et puis
«s'asseoir et méditer tout le jour dans le silence, lui apparaît com « me la forme la plus haute de la vie spirituelle, »
LË BOUDDHISME
435
pas trop blesser les regards des visiteurs. Les Chinois honnêtes s’en
montrent ordinairement offensés, et s'abstiennent de faire la moindre
réflexion en passant devant ces choses malpropres.
Cette année, à l ’occasion de la danse des diables f f ÿ g , qui attire
une si grande affluence de curieux au temple de Houang-Sse igr ^ , les
23 et 24 de la le lune, un journal païen exhortait ses lecteurs à ne
pas aller visiter les bouddhas qui se trouvent exposés là comme à
Young-Ho-Koung, en disant : « Nous ignorons ce que les lamas enten­
dent représenter avec ces divinités [ch en jpijî ) ; mais dans tous les cas,
il est inconvenant d ’aller les voir. »
Un de ces groupes se trouvait autrefois au Palais ; il en fut chassé
voici dans quelles circonstances :
« Sous la dynastie des Ming
, il y avait au Palais une pagode
en l ’honneur de Bouddha $ji ^ ^ Jg£. Du temps de l’empereur
Tsiatsing
$pj: ( X V Ie siède ) on décida de la supprimer. L ’empereur
délégua deux fonctionnaires Lyche ^ ^ et Siayen Jj[ f f pour l’exa­
miner. Dans le pavillon Tachantien -fc
jgj; on trouva une statue
d’or et d’argent représentant un homme et une femme se livrant à des
actes obscènes. Le nom de la statue était H ouansifouo ffi gf 'fjfc
(i. e. Bouddha du “p laisir ). Siayen ordonna de la jeter au feu et
de la détruire.» ( E ncyclopédie T ze-Y iian fj^
Commercial
Press ).
Ces images ne se trouvent pas seulement à Pékin, comme en témoi­
gnent les voyageurs ; elles sont dans tous les temples de Mongolie et du
Thibet.
M . de Mély, décrivant les peintures de la pagode de Kouroul
(Thibet) fait la description de l ’une d’elles, qui corrobore exactement
tout ce que nous venons de voir.
« Sur un lotus, raconte-t-il, une jeune déasse, fraîche et rose,
semble veiller sur les cérémonies du culte : ce doit être la déesse de la
vie. De petits médaillons illustrés qui l ’accompagnent sont d’un réalisme
qui me paraît ne devoir laisser aucun doute à cet égard. Douze dessins.
4 30
LË BOUDDHISME
ep effet, racontent l’existence dé l'homme, depuis n eu f m ois avant
naissance jusqu’à son enterrement ( 1), »
Cominent pourrait-il en être différemment, puisqu’à Lhassa même,
dans la capitale de Bouddhisme, il existe une fête et un temple en
l ’honneur de l ’impudicité. Je lis dans un article sur les Fêtes T hibétaines, ce détail : « En même temps que le génie des eaux ( LoungWang
g ? ) , on adore spécialement pendant ce mois (le 4e) du
renouveau, le Bouddha im pudique. Un même temple leur est
consacré dans la ville sabte (2) »
H en est de même en Mongolie qu’au Thibet. Un voyageur contem­
porain donne les détails suivants :
« La veille du mariage, les époux doivent se rendre au templé, où,
comme modèles à imiter, on leur fait voit sorties des superbes écrins,
qui les gardent soigneusement cachées à tous les regards, des statuettes
représentant, dans des poses dont plusieurs indescriptibles, les couples
en bronze des sept officiers du ciel et des sept vierges perverses qui,
envoyées par les démons de l ’enfer 1 séduisaient les hommes et en
faisaient ainsi des ennemis des dieux. Ces sept vierges furent un jour
poursuivies par les sept officiers du paradis qui les possédèrent aussi
brutalement que le montre la plus obscène des statuettes. Cet acte de
possession, dit l'histoire religieuse lamaïque, eut le don de changer la
destinée de ces vierges dont les instincts se modifièrent et qui devinrent,
par la suite, des saintes dont le paradis bouddhique est richement
peuplé. ( Suivent des détails réalistes ).
« Ce dernier groupe figure dans lo temple des lamas de Pékin et on le
désigne généralement sous l'expression de a Bouddha prolifique »,
expression impropre dûe sans doute à l’acte charnel auquel les person­
nages se livrent. » (3)
1. Eousset. Bouddhism e con tem porain , p. 194.
2. Politique de P ékin . 29 Oct. 1916. p. 6.
3. Van Lerberghe. A u pays des Centaures, p. 29.
LE BOUDDHISME
43?
C.— Le Minotaure Bouddhique.
Bu dehors des statues dont il a été parlé ci-dessus, il exi&ue encore un
groupe bouddhique classique qui a un caractère peut-être plus révoltant
encore que les premières : c ’est celui de la femme et du taureau.
La première fois qu’il me fut révélé, ce fut par un ami qui le ren­
contra en visitant les forges de Houang-Sse, où se fabriquent en grand
ces articles bouddhiques.
Il m’a été donné récemment de voir moi-même la statue en question,
et voici dans quelles circonstances.
Au cours d ’une sortie faite aux environs de Pékin, par une belle
jouynée de printemps, chemin faisant, je devisais avec mon ânier ;
arrivé en présence d ’une pagode en ruines, que rien jusqu’ci n’avait
signalée à mon attention, depuis plus 20 ans que je la voyais, mon
conducteur me dit à brûle-pourpoint :
« Savez-vous comment s’appelle cette p a g o d e ? » — Je l’ignore
complètement. » — « Elle s'appelle M akalamiao. Là dedans il se
trouve une très belle statue d'une jeune fille accouplée avec un tau­
reau. » Je fais grâce des autres détails donnés par mon cicerone.
Désireux de me rendre compte de la vérité du fait et d’acquérir le
droit de parler de ce spécimen de la civilisation bouddhique, je me déci­
dai, bien qu’avec répugnance, à visiter l ’établissement, en m ’autorisant
de l ’exemple de Confucius ( 1 )
Les grandes ruines qui restent de cette très vieille pagode prou­
vent en faveur de la richesse de ses anciens propriétaires. On voit en
dehors de l ’enceinte des mausolées élevés en l’honneur de prêtres
1.
Dans la vie de Confucius, on raconte qu'un jour ce philosophe
voulut aller les danses de W ou-Y ü. Il les trouva bien différentes des
anciennes, qui inspiraient l’honnêteté et la vertu, tandis que celles dont
il fut témoin n ’inspiraient que l'indécence et la lubricité. Il en gémit
amèrement devant ses disciples. « Le sage doit les voir une fois ; cela
suffit pour les apprécier et être en droit d’en parler avec mépris. »
$38
LE BOUDDHISME
bouddhistes ; cette sépulture est en effet celle des lamas de l'ancienne
pagode de Tchantansse jjft ^ ^ , brûlée en 1900, et qui avoisinait
le Pé-Tang. Les derniers survivants de cette pagode résident quel­
que part dans Péking, et continuent à vivre des maigres revenus
qui leur restant.
Celui qui a la surveillance de Makalamiao est un pauvre paysan
qui vit là avec sa femme.
A ma question si l ’on psut visiter la pagode et voir les chen jjiijj,
il me répond en m'invitant aussitôt à entrer.
Sur une des deux grandes stèles en marbre blanc qui se trouvent
dans la première cour je lis que la pagode data de la 4 e année de
Wanly (dynastie des M ing), c ’est à dire de 1576. La seconde iden-r
tique en tous points à la première, ne poite pas un seul caractère. La
raison en est quelle ne fut placée là qu’en prévision d’une future
restauration, pour l ’y not?r.
En entrant dans le second corps de bâtiment, ma première impres­
sion est que j ’ai été mystifié, et qu’on ne m'introduit pas dans une
pagode, mais dans une maison de pauvres paysans. C'est qu'en effet
le gardien et sa famille n ’ont pas d ’autre logis que ce pavillon ; et
vivent en bon ménage avec les dieux bouddhiques dont ils ont la garde.
Dans cetta unique pièce se trouvent trois groupes de statues : celle
du milieu ne m’a laissé aucune impression extraordinaire ; celle de
gauche a pour sodé un monstre ayant une tête d’éléphant, et un corps
de femme.
Celle de droite représente un diable noir à figure grimaçante qui
brandit une lance, debout sur un taureau accouplé avec une femme.
C’est vraiment écœurant. Et dire que ce spectacle est étalé dans un
temple depuis plus de 300 ans et est exposé par eux à la vénération
des fidèles qui viennent sans doute faire leurs dévotions devant cette
horreur, et lui demander la vertu, je suppose.
Je me crois dans un mauvais lieu, et me hâte de le quitter.
En rentrant, pendant que mes yeux se reposent avec amour éur
la statue de là Vierge, je ne puis m'empêcher de penser à l’abîme qui
LE BOUDDHISME
539
sépare le culte que rendent les chrétiens au Fils de Marie et à sa divine
mère, avec les immondes productions du culte bouddhique. (1).
Comme, on le voie, ce groupe absolument obscène n’est point un
fait isolé, ni un caprice d’artiste ; il fait partie de l'iconographie et du
culte bouddhiques (2).
Ces divers faits ne prouvent pas absolument l'immoralité pratique
des Bouddhistes, mais ce qui est beaucoup plus grave, ils prouvent
l’immoralité doctrinale, l’immoralité ex professo, la déification de la
chair et des instincts les plus bas et les plus bestiaux de la nature
humaine.
1. « Les autels boudhiques et catholiques se ressemblent beaucoup.
Ce sont les mêmes cierges, les mêmes fleurs en papier doré, la même
lampe éternelle brûle au plafont. Il a dû y avoir à l'origine, lors de
la formation du christianisme des rapports entre les deux religions,
car une telle similitude ne peut être fortuite. Mais celle-ci s'arrête
à ces quelques détails de form e ; car le gros Bouddha rubicond, au
sourire satisfait, personnificateur du bonheur matériel, ne peut être
comparé à la Vierge symbole de grâce et de pureté. C'est l'idée oppo­
sée à la matière. Il n 'y a rien de tels que les voyages pour se fixer à
l’esprit ce sujet. » [Ch. Jacot Guillarmod).
2. Le même ami a vu un Bouddha assis à la façon traditionnelle,
et tenant sur les genoux un autre Bouddha qui lui enlaçait la taille
avec les jambes, et le cou avec les bras. Les deux Bouddhas s’échangeaient des baisers sur les lèvres.
On lit dans le B ouddhism e contem porain (p . 20 2 ) : «Chaque
dieu est accompagné de sa cakti, de son énergie propre divinisés,
elle aussi, de sorte qu’il n ’y a pas de dieu sans déesse. Le dieu est
ordinairement représenté assis, tenant sur son giron sa Cakti. »
C'est sans aucun doute ce groupe obscène qui était représenté par la
statuette en question.
LE BOÜDDHÏSME
Pour l'honneur des Chinois, je tiens à faire remarquer que les statues
décrites plus haut ne sont pas en honneur en Chine généralement.
La population chinoise, protégée par son antique politesse, ne s'est pas
laissée pénétrer complètement par le Bouddhisme ; elle a pratiqué un
certain éclecticisme.
Ainsi dans le premier pavillon de la pagode dont j ’ai parlé plus haut
j'aperçus à travers la fenêtre en papier, un lit en briques (le kang
)
construit en face d’un bouddha d’une stature colossale. Entre le lit
et la statue les occupants avaient, par respect pour le dieu, élevé un
grossier paravent en paille de sorgho, afin de ne pas paraître devant
lui en costume adamique. Cette délicatesse de sentiment fait le plus
grand- honneur à ces pauvres gens.
J’ai rencontré ailleurs un néophyte qui pratiquait quelque chose de
semblable : tous les soirs il mettait un voile sur l’image de la Bte
Vierge qui ornait la chambre nuptiale.
D.— l’Ascétisme bouddhique.
La théorie bouddhique est d ’ailleurs à la hauteur de l’iconographie.
. Pour ne pas donner à cette étude une étendue démesurée, je me
borne à citer avec Burnouf un passage du Pantcha krama, livre com­
posé par un célèbre religieux bouddhiste nommé NagaTduna, de l’école
Tancratide.
« Il est difficile d ’exprimer l ’espèce de découragement qu’on éprouve
à la lecture d’une telle composition. C’e&t quelque chose de triste que
de voir des hommes graves proposer les syllabes et les mots les plus
bizarres comme des moyens de salut et de perfection morale. Et quelle
moraie que celle de l ’indifférence et d ’un quiétisme si exagéré, que la
distinction du juste et de l ’injuste, du bien et du mal, n'existe plus
pour celui qui y est parvenu. Ce livre, en effet, conduit par degrés
l’agçèie à âes énormités. J ’en citergi un seul esensple, erppr^nté au
chapitre final, lequel traite de l’indifférence, à la pratique de laquelle
LE BOUDDHISME
'
441
doivent tendre tous les efforts de l’ascète. « Pour l'ascète, un ennemi,
«ou lui-même, sa femme ou sa fille, sa mère ou une prostituée...,
« tout cela est la même chose ! » La plume se refuse à transcrire des
doctrines aussi misérables quant à la forme, qu’odieuses et dégradan­
tes pour le fond.» ( 1 ).
Tout le monde connaît la statue du célèbre Ta-M ouo 3^ 0* (Bodhidharma ), que les anciens missionnaires crurent être celle de S. Thocpas.
On connaît moins la doctrine de es moine bouddhiste. En voici un
spécimen : « Le Bouddha, ehacun le crée dans son cœur, par sa pen­
sée. Le cœur est Bouddha, et Bouddha c ’est le cœur... Tous les êtres
sont Bouddha comme moi ; donc je n'ai à sauver personne. Aucun
Bouddha ne peut plus que moi ; donc je n ’ai pas à les prier. Aucun
Bouddha ne sut plus que moi ; donc je n'ai pas à lire leurs livres. XJn
Bouddha n'est tenu par aucune loi, donc je n’ai à observer aucune règle.
Un Bouddha ne peut faillir; donc. je n ’ai pas à craindre de pécher.
Il n'y a ni bien, ni mal, mais seulement des actes du cœur, lequel
étant Bouddha, e&t impeccable par nature. A quoi bon le culte, la
propagande, le zèle, l ’observance, l ’aumône, la prière, et le reste? Une
seule chose compte, à savoir, voir en soi-même le Bouddha qui y
habite. Cette vision opère la délivrance, et constitue le nirvana. » (2).
Mise à ce niveau la sainteté n’est pas bien difficile à atteindre.
J’accorde bien que les théories ci-dessus ne sont pas professées par
toutes les sectes bouddhiques ; mais le dogme chez les païens est
toujours si flottant, et les limites sont si variables, que pour les pro­
fanes la nuance qui divise les diverses sectes bouddhiques est assez
difficile à saisir.
Dans tous les cas, le Bouddhisme le plus authentique non seulement
tolère la polygamie chez les laïques, mais la proclame comme preuve
1. E. Burnouf. Introduction à l'histoire du Buddhism e indien.
P. 558.
2. Wieger. Op. cit. p. 520.
442
LE BOUDDHISME
d ’une vie irréprochable dans une existence antérieure. Dans le ciel
bouddhique la verfcu sera récompensée par la jouissance de nombreuses
épouses (t).
Le Panthéon bouddhique n’est certainement pas plus édifiant que le
Panthéon de la mythologie grecque et romaine. Or, quel enseignement
moral peut procurer le culte de l'impudique Yénus, du voleur Mer­
cure, et ainsi de suite. On ne voit pas pourquoi ce qui est vertu dans
les mille divinités bouddhiques serait regardé comme vice chez leurs
mortels adorateurs.
Les bonzes chinois sont même fort indulgents pour la prostitution.
Quelle que soit leur théorie sur ce sujet, voici un fait dont le fus
témoin en 1901, pendant un séjour que je fis dans le grand mo­
nastère bouddhique de Tantchoasse ^ Jg
(2), qui jouit du privi­
lège de l ’exterritorialité, je remarquai un ex-voto offert par une asso­
ciation nommée Poukouanghoui
J§f "ff. Après de multiples inter­
rogations je finis par apprendre que ce nom dissimulait simplement une
association de maisons de débauche de Pékin. Les religieux bouddhistes
n'avaient éprouvé aucune répugnance à recevoir leurs offrandes, ni à
prier pour la prospérité de ce genre d ’établissements.
Après cela il est complètement inutile de réfuter l'écrivain qui vient
nous parler, Sans rire, « de l ’incurable pauvreté mentale des doctrines
mystiques de l ’Occident, dogme indiscuté d ’un bout de l ’autre de
l’Asie. »
Il faut vraiment avoir été piqué de la tarentule anti-cléricale pour
déraisonner à ce point, et se pâmer d’admiration devant une expérience
religieuse qui pousse la fantaisie « jusqu’aux dernières limites de la folie
et de l'indécence, » (3), et vouloir voir un chef d ’œuvre là où les savants
1. Id .O p . cü . p . 373.
2 . Sous les Ming :
®
3. A, Roussel. Bouddhisme contem porain, p, 211.
LE BOUDDHISME
VÛ/W fc-^W ^. V^.
W t.
*43
*5^
X
VV
les plus favorablement prévenus ne trouvent pas une ombre de bon
sens (1).
E. — La Morale Bouddhique en pratique.
Mais, le Bouddhisme n’en est pas resté dans l’ordre purement théo­
rique ; ses principes ont été mis en pratique par ses partisans les plus
dévots, par les lamas, bonzesses, c’est à dire par ce qu’il y a de plus
mal famé en Chine.
Les L a m a s.— Le voyageur cité plus haut ajoute :
« Les lamas gardiens de temples isolés mènent en général une vie
moins triste... Ces lamas quoique célibataires comme tous les lamas
vivent fréquemment en compagnie d ’une femme qui remplit le rôle de
S9rvante. Presque toujours cette femme, dit-on, est une veuve qui a
amené avec elle son enfant. Telle est l ’explication qui me fut fournie
un jour que je m ’étonnais de voir tous les gardiens de temples isolés
exposé3 au contact quotidien d ’une femme, alors que la religion ( boud­
dhique ) leur impose le célibat » (2).
La grande lamaserie de Young-H o-Koucg, qui est comme la Grande
Chartreuse pour les catholiques, entretient des femmes dans son enceinte,
en dehors des appartements ouverts au public. J’en ai été moi-même
témoin, au cours d ’une visite rendue au Bouddha vivant du Koukounoor, dans la cour N° 9 ||r ^
1. Grünwedel (M ythologie du Bouddhisme au Thibet et en
Mongolie ) après avoir énuméré une série d’images d ’une obscénité
révoltante, fait l’observation suivante :
« Los tantras représentent une littérature immense qui explique
soigneusement tout détail, du point de vue symbolique, aussi bien que
par rapport à l ’effet salutaire qui s'y rattache. Mais rien de cette litté­
rature énorme n’est encore traduit. Ce sera, à la vérité, un sacrificium
intelleciûs que pénétrer dans ceE textes (Cité par A. Boussel. op.
cit. p. 2 0 3 .)
2. A u pays des centaures, p. 83,
444
LE BOUDDHISME
Il en est de même ailleurs, et en particulier dans le grand et très
ancien établissement bouddhique de Houkouosse |J| ||j
près du
Pétang.
On peut juger du niveau moral, ou immoral, des lamaseries par
ce qui vient de se passer dans ce même monastère de Yung-Ho-Koung
fD g , à Pékin.
Des journaux de mai ( 1918 ) rapportaient qu’un vol de 20.000.000
de Taëls d'objets précieux,dons des anciens empereurs, avait été commis
dans le temple, et que les coupables étaient des lamas nommés Ly
Miaotcheng et Tchao Ynchan. La police les a arrêtés.
En même temps il s’y passait une affaire de mœurs qui a défrayé la
presse et occupé la police de Pékin pendant plusieurs mois. Le commu­
niqué du tribunal aux- journaux porte «qu’un lama, nommé Pai Kouangs’intitule Bouddha vivant, et sous prétexte de guérir
par des remèdes et des massages, provoque au mal les femmes et les
filles, reçoit des disciples du sexe féminin, et à chacune il leur donne
sa photographie pour qu'elles la vénèrent... Après une enquête ininucieuse faite par la police, toutes les charges relevées contre lui ont été
reconnues exactes, et tous les témoignages concordent. »
De toutes les dépositions nous retenons les deux suivantes :
« M. Kin Tzeming
fifj affirme qu’il allait à la lamaserie
chercher des remèdes et acheter la photographie du lama pour sa femme
malade, quand un jour il rencontra le dit lama reconduisant une fille
de 18 à 19 ans, dont la tenue indiquait clairement quelle sortait
du lit...
« Madame Tchao, née Pou,
fg
a déposé qu’elle était en
condition dans tel palais, et quelle a vu le lama Pai y faire de très
nombreuses visites. Il était en relations excessivement intimes avec la
dame ^ jpg et avec sa fille jjfërfâ, au point quu s’il était plusieurs jours
sans y aller, elles allaient elles-mêmes l’inviter. Quand le lama Pai
venait au palais, elles se fermaient dans une chambre avec lui, sous
prétexte de réciter des prières, avec défense d’entrer pour qui ce fût ;
maie, elle n’a jamais entendu prier. Au dehors le bruit court que le baron
LË b o u d d h i s m ë
445
^ ^ en est mort de dépit ; d ’autres disent que c ’est à cause d’em­
barras domestiques; elle ignore la véritable raison... » ( Kün Tsiang
Pao. p ^ |J3. N° 2 1 4 3 . 1 juill. 1 9 1 8 ).
Les Bonzes.— Les Bonzes sont beaucoup moins vénérés des Chinois
que les Lamas des Mongols ; il n’ont par meilleure réputation, et les
uns et les autres méritent la réputation dont ils jouissent. En dehors
des cours, où se trouvent les temples, et où se tiennent les foires
périodiques, les bonzes passent pour entretenir des femmes et pas si
secrètement que l'on ne puisse les voir.
L’Abbé de la très riche pagode de Tcheng-Ting-Fou, fondée sous
les Soui [îjg (V ile siècle), a femmes et enfants. La seule concession
faite à ses obligations religieuses est de les entretenir en dehors du
temple. Je ne sache pas que ses subordonnés s’en scandalisent, et se
privent d ’imiter des exemples venus de si haut. J’ignore s'il a avalé
une éeuellée d’aiguilles à coudre devant eux, et les a défiés de l'imi­
ter (1).
Ces exemples pris dans des établissements renommés, et dont il me
serait facile d’allonger la liste, prouvent, sans contestation possible,
le niveau moral des ascètes bouddhiques. Je ne puisme persuader
qu’il soit plus élevéchez les bonzes mendiants, qui
passent leur
vie à flâner.
Et il en est de même dans le midi que dans le nord de la
Chine. Dans une visite faite à une pagode de Woutehang
||,
le E . P . Walsh raconte « qu’après la cérémonie, un des bonzes
resta, et aussitôt le P. Espelage lui posa en excellent chinois quelques
1. Allusion au moine Kumarajiva, du IVe siècle, dont les mœurs
étaient scandaleuses. Certains de ses moines ayant voulu suivre son
exemple, il leur dit qu’il le permettrait à ceux qui feraient ce qu'il
allait faire. Sur ce, ayant fait remplir d ’aiguilles à coudre l ’écuelle
qui lui servait à quêter, il les mangea toutes, comme on mange un
potage. Aucun n'ayant osé l'imiter, les moines de Tchang-An durent
garder la continence. ( Wieger. H istoire des croya n ces, etc. p. 4 3 3 ).
446
LE b o u d d h i s m e
questions. Nous apprîmes que quelques uns de ces bonzes étaient
célibataires, et que d’autres étaient mariés. » ( The F ield A fa r. 1.918,
p. 5 4 ).
Cette réputation est très ancienne. On lit dans l ’histoire de Chine
qu'en 446, le roi Touopatouo g| ^ étant entré dans un temple
de Tchangan
(Singanfou). Tandis qu’il y était, les bonzes
traitèrent ses gens, comme c ’est l ’usage en Chine. Ceux-ci flânant
dans la bonzerie, y découvrirent un dépôt d'armes, et avertirent le roi.
Que font-ils de ces armes ? demanda-t-il, en colère ; ils doivent être
d’intelligence avec mes ennemis... On découvrit de plus, dans les dé­
pendances de la bonzerie, une distillerie d’eau-de-vie et un souterrain
plein de fem m es et de filles. . . Edifié sur leurs moeurs, Touopatouo
ordonna d ’exécuter tous les bonzes. ( Wieger, Textes historiq., p.
1 3 1 6 ).
Grosier, qui écrivait, il y a un siècle, donne les détails suivants qui
cadrent parfaitement avec ce qui a été raconté plus haut :
« Les bonzes de ces m iao (pagodes), écartés et solitaires, reçoivent
les étrangers avec assez de politesse : on peut entrer librement dans
leurs temples ; mais il ne faut pas chercher à satisfaire entièrement
sa curiosité, ni se permettre d ’entrer dans les appartements où ils ne
vous introduisent pas eux-mêmes, surtout lorsqu’on est mal accompa­
gné : car les bonzes, à qui le commerce des femmes est interdit sous
des peines rigoureuses, et qui en gardent souvent dans les lieux secrets,
pourraient, dans la crainte d’être accusés, se venger d ’une curiosité
indiscrèta. » (1)
En Corée, jusqu’à la conquêt3 japonaise, la loi défendait aux bonzes
d'entrer dans les familles, et pour cause.
D écret d u 2 Septem bre 1918.— L ’arrêté ministériel du septembre
1918 est venu apporter à cette thèse une preuve officielle. En effet le
1. (D e la Chine, 3e édit. 1819. Tome iv, p. 4 3 3 ).
— Cf. Old Niek. L a Chine ou verte, p. 155.
LE BOÜDDHiSMÈ
441
Ministère des Affaires Mongoles a cru devoir édicter un règlement pour
mettre un frein aux dôportements des bonzes et des lamas de Pékin.
Je me contentrei de donner ici la traduction littérale de l ’article X II
de ce règlement ; par cette citation le lecteur jugera du reste.
« X II.— Il faudra fréquemment envoyer des inspecteurs dans toutes
les cours habitées par les lamas, pour obtenir la stricte observance des
prohibitions suivantes :
« 1. Il est défendu de coucher hors de la lamaserie, ou de ne pas
rentrer à l’expiration du congé ;
« 2. De garder chez soi des personnes oisives ( euphémisme mis ici
pour désigner autre chose ) ;
« 3. De s’adonner à l ’ivrognerie et au jeu ;
« 4. De maltraiter ses compagnons, ou de se battre ;
.« 5. De fumer l'opium, de le vendre ou d ’en receler ;
« 6. De violer les règles de la chasteté... »
Les Bonzes ont eu leur part des admonitions officielles. Le même
jour paraissait à l ’Officiel un décret identique, pour réglementer les
bonzes de la grande pagode de Loung-Fousse, où il semble que l’on a
constaté les mêmes désordres qu'à Young-Ho-Koung, puisque le
décret prescrit l’application des mêmes remèdes, comme en témoigne
l’article X II.
« X I I .— Pour l’administration du monastère, on devra appliquer
iouubs len prescriptions du règlement de Young-Ho-Koung... » , c'est
à dire l’article dont on a donne la traduction ci-dessus. ( T ch en g -F o u K oung-Pao
/fe
3 Oct. 1 918 . N° 9 6 5 ).
Tout cela est souverainement édifiant ! Voilà l ’aveu public et officiel
que les lamaseries et les bonzeries sont loin d’être un foyer de vertus.
Les Bonzesses.— Plusieurs lecteurs, qui savent quelles fleurs de
virginité abritent les murs de nos convents catholiques, seront peut-être
curieux de savoir le degré de vertu des Bonzesses Jg jfc.
Les monastères de religieuses bouddhistes qui existent en Chine
passent en général pour être de mauvais lieux ; l ’opinion est si bien
faite là-dessus que dans les romans chinois, le rôle joué par la bonzesse
448
LË BOÜDiJHlSMË
est toujours celui d ’une femme de mauvaise vie (1). Et, on conçoit
difficilement qu’il puisse en être autrement de ces femmes désœuvrées
et livrées à elles-mêmes leur vie durant, leur porte ouverte jour et
nuit à tout venant, sans autre idéal que l'égoïsme et les nébulosités
du Nirvana, sans autre ascétisme que la récitation de formules vides
de sens, souvent sans ressources, et sans autre direction que celles
d'êtres aussi mal famés que le sont les bonzes ; au point qu’il existe
un proverbe chinois qui dit « qu’en face des bonzesses, habitent
s
toujours des bonzes » : fs* n m
re p iM oralité des Bonzes Japonais.— Les mœurs des bonzes japonais
sont peut-être pires encore que celles des bonzes chinois. En tout cas,
elles ne valent pas mieux.
Cela date de fort loin, puisque au X V Ie siècle déjà, S. François Xavier
dans la première de sas lettres écrites du Japon, écrivait ceci :
« ... Je trouve la plupart des autres individus moins corrompus et
plus dociles à la raison que les prêtres qu’on appelle bonzes : ces
derniers sont tellement adonné î à un vice infâme (3), qu’ils ne craignent
point de s'en déclarer publiquement coupables..,,.
« Il existe une secte de bonzes, assez semblable par son extérieur à
nos cénobites ; leur habit est couleur de cendre ; ils ont la barbe et les
cheveux toujours rasés. Leur discipline et leur vie sont extrêmement
relâchées. Il existe des monastères de femmes du même ordre, avec les­
quelles ils vivent_en promiscuité... On prétend que lorsque les bonzesses
sont enceintes, elles emploient des remèdes pour se faire, avorter. En
vérité, d’après ce que j’t>i pu juger de ces couvents, l'opinion du public
à leur égard ne me paraît nullement injuste... »
1. «E n 1840 tous les monastères (?) de bonzesses du Soutchow
furent supprimés par le gouvernement, à cause de leur immoralité ;
et un peu plus tard ceux de Foutchow furent fermés pour le même
motif. » ( Encyclopaedia Sinica. p. 73 ).
2. Cf. Swen Hedin. Le Tibet dévoilé, p. 126.
3. La sodomie.
LE BOUDDHISME
44 9
La seconde lettre que le saint écrivit sur le Japon confirme les
renseignements recueillis.
« Autrefois les bonzes et les bonzesses qui avaient enfreint l'un
de leurs cinq préceptes, étaient punis de mort par les princes et les
seigneurs des places qu’ils occupaient... Mais aujourd’hui, cette disci­
pline est entièrement relâchée et comme abolie ; la plupart boivent du
vin, sa nourrissent de chair en secret, se permettent le mensonge,
commettent publiquement les péchés contre les mœurs, et d ’ordinaire ils
retiennent chez eux de jeunes garçons dont ils corrompent la jeunesse
en sa fleur ; ils n'en font point mystère et déclarent n’y trouver aucun
péché.
« Aussi le peuple, s’autorisant de l ’exemple des bonzes, ne s'abstient
point de ce crime infâme, et leur propos ordinaire est que ce qui ëst
permis aux bonzes le doit être aux personnes du monde.
«Ajoutez à cela que les bonzes entretiennent dans leurs couvents
un grand nombre de personnes du sexe qu'ils font passer pour les
femmes de leurs fermiers... De même les bonzesses sont visitées à toute
heure par les bonzes, sous prétexte de religion ; et elles leur rendent
ces visites. Le peuple interprète ces habitudes en mauvaise p a r t../»
Au rapport des voyageurs, il en est de même aujourd'hui que du
temp3 de S. François Xavier. <<•A chaque instant, des scandales écla­
tent dans le haut clergé du Japon, qui d’ailleurs ne scandalisent guère
que les étrangers » (1), tellement on y est habitué depuis de longues
générations.
F .— Influence néfaste du Bouddhisme sur la société.
Veut-on savoir ce
peuple quand il s’en
l'ambassadeur chinois
cription qu’il donne :
« ...Tout le peuple
que le Bouddhisme est capable de faire d’un
peut rendre maître ? Qu’on lise le rapport de
envoyé en Cochinchine, en 6 3 0 . Voici la des­
est Bouddhiste. Pagodes riches, ornées de statues
1. A. Bellesort. S . François X a vier, p. 247.
450
LE BOUDDHISME
en or et en argent. Nombreux bonzes bouddhistes. Taoistes d ’une secte
particulière. Immoralité extrême... Sodomie sollicitée, et si éhontée,
que les Chinois s'en scandalisent (!)... Les femmes sont mépriEées. Ce
sont elles qui cherchent mari. Elles sont très lascives. Je ne suis pas
une âme sans corps, disent-elles ; comment pourrais-je «dormir seule?»
Elles se baignent dans le fleuve par milliers, en plein jour, sous les
yeux du public. Le reste à l ’avenant... Toutes filles sont déflorées
officiellement et avec apparat, avant lage de douze ans (âge nubile),
par un bonze p a yé p ou r cette besogne. Personne ne voudrait d ’une
vierge. Esclaves traités en bêtes, et vivant en promiscuité (i). »
La race Mongole, la plus attachée au Bouddhisme du monde
entier, avec lequel elle s’est en quelque sorte identifiée, est en train
de disparaître par suite de l ’immoralité engendrée dans son sein par
le Bouddhisme. Ainsi, les hordes des Ortos qui comptaient plusieurs
centaines de mille dïndividus (2), il y a un siècle ou deux, n’en n’ont
plus que 6 .0 0 0 environ, malgré l ’adoption ou l’achat de nombreux
enfants chinois. La responsabilité d ’une telle décadence en revient
aux lamas qui vénérés et craints à la fois, passent leur vie à flâner
1. Op. cit. p. 1565.
2. Dans son grand ouvrage sur la Chine l ’abbé Grosier donnait les
détails suivants sur cette population mongole :
« Le pays des Ortous, qui habitent au nord de la grande muraille
et au couchacu des Mongoux, a cent dix lieues d ’étendue d’occident
en orient, et soixante-dix du sud au nord. Ce peuple se divise en six
étendards, qui comprennent cent soixante-seize compagnies, chacune
de cent cinquante chef:? de famille. » De la Chine, 1818, tome
I. p. 2 8 2 ).
D ’après ces données, et en donnant à chaque chef de famille une
moyenne de 5 personnes, la population totale de cette tribu aurait
compris 7 9 2 .0 0 0 hommes. De tout ce peuple il ne reste que 6 .000
individus !
LE
BOUDDHISME
451
dans les tentes mongoles, et y souillent impunément tous les foyers.
Les Mongols n'ont plus d’enfanta.
Au contraire la petite tribu qui s’est faite chrétienne prospère
admirablement et est d ’une fécondité qui fait l'étonnement de leurs
compatriotes (1).'
Au point de vue intellectuel l ’influence du Bouddhisme n ’a pas
été plus heureuse. On parle souvent dans eertains milieux, et
injustement, des ténèbres du moyen-âge, sans tenir compte des mer­
veilles admirables, et en tout genre, qu’a enfantées cette époque
unique, et sans se rendre compte que c ’est au moyen-âge que no­
tre société actuelle est redevable d ’un part importante de ses progrès.
Mais que dire des ténèbres du Bouddhisme ? au point de vue
intellectuel c ’est le néant. Et le jugement que porte sur le bouddhis­
me japonais un voyageur contemporain s’applique ailleurs avec la mô­
me vérité. « C ’est désolant pour le Bouddhisme ; mais nous n ’y pou­
vons rien. Il avait donné aux Japonais une sensualité très fine, de
beaux songes somptueux et mélancoliques, un sens délicat des nuances
et du mystère, des vertus souvent admirables de renoncement et d ’as­
cétisme; il ne leur avait “p oin t développé l'esprit. Ces héritiers
d’une civilisation qui comptait au moins neuf siècles, ne connaissaient
guère plus l ’ univers que s'ils avaient vécu dans un palais de fées.» (2)
C’est en lisant tout cela que l ’on comprend combien est vraie cette
parole célèbre, « que le christianisme a été une grande aumône faite
à l’humanité », et combien est profond l’abîme où va se jeter la raison
humaine lorsqu’elle est abandonnée ses propres forces.
1. Y .supra p. 83, l’histoire de la fondation de cette chrétienté mongole.
2. Bellesort. S . F ra m ois Xavu r p. 288.
452
EP H ÉM ÉR ID ES
^L’V ^ 'W ^ . W * . * ^
“iAs.ti ^'Ty^.'VTVTi'W^.'U^T« ‘^'V'i "Xty ^V \ *ati.Ti,W i . ' W ‘S.'W'l^^.'^'^V*'..'wti.',î.
V t.
X III. EPHÉMÉRIDES DE LA RUPTURE DES RELATIONS
AVEC LES EMPIRES CENTRAUX
et de
LA RESTAURATION MONARCHIQUE.
1916-1918.
1916
21 A o û t.— Constitution du Ministère Touan-Tsi-Joui.
1G S ep t.— Conférence de Sütchôw
<H’J jjÇf sous la présidence
de Tchang-Sün i}j| igji, de tous les maréchaux (Tou-K üu) de 15
provinces.
26 S ept. — Tang Chao-Y
|p>, Ministre des Affaires Etran­
gères, quitte Tientsin et retourne à Chacghai sans vouloir prendre pos­
session de son portefeuille, à cause des protestations de Tchaüg-Sün.
13 N ov.— Ou Ting-Fang j]£
^
est nommé Ministre des
Affaires Etrangères.
1917
23 Janvier.— Mort à Pékin du prince King jgv 3 ï Qui fut le
dernier Grand Conseiller et chef du gouvernement de la dynastie
Mantchoue.
0 F év rier.— P rotection du gouvernement chinois contre la guerre
sous-marine conduite par l ’Allemagne.
k M ars.— Le Président L y Yuan-Houng refuse à Touan Tsi-Joui
jjjtt 3jg, président du Cabinet, la signature à une communication, où
était exposés la résolution de rompre les relations avec l ’Allemagne.
Le Ministre donne sa démission et s'enfuit aussitôt à Tientsin.
G M ars.— Le Président lui envoie Foung Kouo-Tchang if§ |U îfi,
vice-président, pour le ramener à Pékin.
El'HÉ.MÉRIDES
4S3
7 Mars.— Eéconciliation du Président et du Premier Ministre : il
est entendu que la rupture sera proposée à la Chambre et que le Prési­
dent signera les décisions prises en conséquence du vote.
10 Mars.— La Chambre approuve la politique du Cabinet à l'égard
de l'Allemagne.
— Le même jour le Ministre d’Allemagne remet la réponse à la
protestation de la Chine, et refuse de changer sa politique relative au
blocus.
lk Mars. — Les relations diplomatiques avec l ’Allemagne sont
déclarées rompues. Les représentants de l'Allemagne et de l’Autriche
en Chine reçoivent leurs passeports.
Le jour de la rupture, la rue des Légations à Pékin, et les abords
de la légation d’Allemagne sont encombrés d’automobiles et de brillants
équipages. Ce sont les Chinois qui viennent féliciter, je pense, les
Allemands.
La même chose se produit ailleurs. De Tsinanfou on écrit « Ici tout
est en paix, et notre consul Allemand, tout en préparant doucement son
départ, ne sait où trouver le temps pour satisfaire à toutes les invitations
qu’il reçoit des amis Chinois, pour fêter
la rupture des relations, ou
pour une autre raison ».
15 Mars.— Les autorités chinoises prennent possession de la con­
cession Allemande de Hankéou, et de la concession Autrichienne à
Tientsin,
16 Mars.— Trois cento agents chinois traversent les Concessions,
clairons en tête, et vont occuper la municipalité Allemande de Tientsin,
où ils hissent le drapeau chinois.
11 Mars.— La police française de Changhai, ferme l ’école alle­
mande de Médecine et de Génie civil.
La police de la concession Internationale ferme lo club Concordia
à Changhai.
A Pékin, les soldats Autrichiens sont internés près du palais de
Wan-chow-chan ^ Æ-g |]j ; et tous les fonctionnaires allemands au
service de la Chine sont remerciés, les professeurs exceptés.'
45 4
EPHÉMÉRIDES
Les quelques bâteaux marchands qui se trouvaient dans les eaux
chinoises sont saisis par les autorités.
10 M ai. — Une Commission parlementaire ayant à discuter la
déclaration de la guerre à l’ Allemagne, des milliers de manifestants
assiègent les abords de la Chambre, en demandant la guerre. La Cham­
bre refuse de délibérer dans ces conditions. Plusieurs ministres présentent
leur démission, en guise de protestation contre Touan Tsi-Joui, insti­
gateur présumé de la manifestation.
19 M ai.— Les gouverneurs militaires, réunis à Pékin, envoient au
Président do la République une communication, lui proposant trois
amendements au texte récemment voté do la Constitution. Si le Parle­
ment n’accepte pas les modifications, le Président est prié de le dissou­
dre.
21 Mai.— Les gouverneurs militaires quittent Pékin et vont à Sütchow, pour conférer avec Tchang Sün.
23 M ai.— Un mandat présidentiel donne son congé au Premier
Ministre Touan Tsi-Joui, et nomme Ou Ting-Fang à sa place.
Immédiatement tous les maréchaux, amis et partisans de Touan TsiJoui, proclament leur indépendance à l'égard du gouvernement central :
ce sont ceux du Tchely, duNgm -H oui, de Mantchourie, du Chantoung,
du Foukien, du Honan, du Chansi, du Tcbékiang, du Chensi. Les
troupes de Paotingfou et celles du Chansi s’avancent jusqu’aux portes
de Pékin.
2 J uin.— Ly Yuan-Houng invite Tchang-Sun à venir à Pékin,
pour servir d ’intermédiaire entre lui et les généraux.
8 J u in ,— Tchang Sün arrive à Tientsin avec 6 .0 0 0 soldats. Il com­
mence par exiger du Président la dissolution immédiate du Parlement.
13 Juin.— Le mandat dissolvant le Parlement est contresigné par le
commandant de la garde de la capitale Kiang-Tchao-Tsoung
faisant fonctions de Premier intérimaire, Ou Ting-Fang ayant démis­
sionné plutôt que de signer.
1k J u in .— Tchang Sün arrive à Pékin avec Ly King-Hsi, le nou­
veau Premier. I! installe ses soldats dans le-parc du Temple du Ciel,
EPHÉMÉRIDES
*1'55
et est fêté par les plus hautrs autorités de Pékin. Il est regardé
comme un second Yuan-Che-Kai.
i eT Juillet.— Restauration de l ’empereur Süan-Toung, par Tchang
Sün aidé de Kang You-W ei, l ’ancien ministre de Kwangsü, lors du
coup d ’Etat de 1898. Tout Pékin pavoise aux couleurs impériales,
avec les drapeaux jaunes préparés en 1911, pour la visite du Konpririz à Pékin (qui d ’ailleurs ne vint pas à cause de la peste), et qui
avaient été précieusement conservés par la police républicaine. En
effet, on ne sait jamais ce qui peut arriver !
Un décret impérial nomme une longue série de hauts fonction­
naires, Grands Conseillers. 'Yice-rois, Gouverneur, etc.
5 Juillet.— Le premier, Ly King-Hsi ^ ^
neveu de Ly HoungTcbang, ancien gouverneur du Kouitchôw, se voyant impuissant et
abandonné, s’enfuit à Tientsin.
Pendant ce temps-là le Président Ly s’échappait de son palais,
allait frapper en pleine nuit à l ’Hôpital S. Michel, puis se réfugiait
à la Légation du Japon. Sa famille va se réfugier à la Légation
de France.
En même temps il envoyait le sceau présidentiel à Touan Tsi-Joui.
à Tientsin, pour qu’il se chargeât de le remettre au vice-Président,
Foug-Kouo-Tchang.
Tou^.n Tsi-Joui se rend au camp de Ma-Tchang, gagne à sa cause
la 8e division et lance aussitôt un appel à la nation contre Tchang Sün.
3 Juillet.—Ceux qui jusque-là avaient hésité pour savoir de quel
côté pencherait la balance, prévoyant l’échec de Tchang Sün, aban­
donnent les uns après les autres leur chef de la veille. Les drapeaux
au dragon sont remisés prudemment.
■i Juillet, — Touan Tsi-Joui commenea les opérations et marche-sur
Pékin.
6 Juillet.— Bataille de Lanfang, perdue par les troupes de Tchang Sün.
7 Juillet.— Nouvelle défaite à Fengtai.
$ Juillet.— Lâché par tout le monde, Tchang-Sün démissionne en
accusant ses anciens amis de l’avoir abandonné.
«Je dois déclarer,
456
El’ HÉMÉRIDES
dit-il dans son décret, que la plupart des provinces avaient adopté ma
façon de voir. Sü Che-Tchang et Fong Kouo-Tchang sont lee plus
'fori3 soutiens des projets de restauration. Cela,, je puis le prouver par
les communications et les représentants qui ont été échangés eatre
nous. »
10 Juillet.— Le Corps diplomatique, voulant éviter toute effusion
de sang, propose sa méiiation. Mais Tchang Sun exigeant que la
dynastie des Tsing serait maintenue, et que lui-même pourrait retour­
ner à Sü-fcchow avec ses soldats, Touan Tsi-Joui refuse l ’accord.
13 Juillet.— Pendant les trois journ'es que durent les pourparlers
des troupes encerclent Pékin ; celles qui avaient soutenu Tchang 8iin
jusque-là passent de l’autre côté de la barricade 3 les unes après les
autres.
Le 13 vers 4h. lja du matin on entend gronder le cmon et éclater
la fusillade du côté du Temple du Ciel
et à Nan-Tch'eu-Tze
* Î É ? , résidence privée de Tchang Sün.
A 7 h. les troupes de Tchang Sün qui sont au Temple du Ciel ar­
borent le drapeau blanc. Le combat se concentre autour du palais
qu!avoisine la résidence de Tchang Sün.
Vers midi Tchang Sün montant une automobile s’enfuit au Quar­
tier des légations et va demander l'hospitalité à la légation de Hollande
d'où il ne sortira que le 23 octobre 1918.
A 2 heures sa résidence est forcée, et est incendiée. La restau­
ration était liquidée.
10 A oû t. — Déclaration de guerre à l ’Allemagne et à l’Autriche,
8 S eptem bre.— Les ministres d ’Angleterre, de France, de Russie,
du Japon, d ’Italie et de Belgique se réunissent àr la légation de
Fr&nce pour délibérer sur les conditions proposées par la Chine, et
décident ce qui suit :
1. Eévisio i des tarifs des douanes ( 5 °/0 ).
2. Suspension du paiement des indemnités des Boxeurs pendant 5
ans (suspension d’un tiers pour laB ussie).
3. Révision du traité de . 1.901 : e. à d. en cas de nécessité, les
EPHÉMÉRUÆS
¿57
troupes chinoises pourront se tenir dans les 20 lys des concessions
da Tientsin, et travjrsoï les concassions si le corps diplomatique en
est avisé au préalable.
A 4 h. du soir, le ministre de France, M. Conty porte lui-même la
notification au Waikiaopou.
12 Septem bre.— Départ de Tientsin pour l ’Europe de M. Conty,
Ministre de France.
1918
k S eptem bre. — Election Présidentielle, par laquelle à une majorité
écrasante M. Sii Che-Tchang
1 fc H est élu 2 e Président de la
République de Chine. Voici quel fut le résulta« du scrutin :
Membres présents :
Sii Che-Tchang
Touan-Tsi-Joui ( 1)
Wang Che-Tchen |2«
Tchang Kien (3)
Wang Y-Tang (4)
Bulletins nuls
436
425
5
1
1
1
2
i2 O ctobre.— V ex p u lsio n des Allem ands. Au printemps dernier
l'expulsion de tous les Allemands de Chine avait été arrêtée, les bâteaux
retenus, quand l ’empereur Guillaume fit connaître aux Alliés que
si cette mesure était exécutée, des représailles seraient exercées sur
les prisonniers.
Les négociations continuèrent néanmoins. Un télégramme de Lon­
1. Ancien Président du Conseil, et Ministre de la Guerre.
2. Ancien Chef de l'Etat-Major général, et Président du Cabinet
pendant quelques mois.
3. Ancien- Ministre de l ’Agriculture.
4'. Président actuel de la Chambre,
458
ÈPHÉMÉR1DES
dres publie que l’Allemagne a refusé de ratifier l ’accord concernant
les prisonniers anglais et allemands, à moins qu'on ne lui garantisse
que les Allemands habitant la Chine ne seront ni déportés, ni inter­
nés.
18 M ai.— Règlement sur le commerce avec l ’ennemi.
Décret qui amnistie tous les compagnons d i Tchang Sün, dans son
essai de Bestauration.
23 Octobre.—Décret amnistiant Tchang Sün, en raison des instances
faites par le s généraux de3 provinces, et en considération des services
r e n d u s p a r lu i pendant sa longue carrière.
27 Octobre. — Une note annonce que les propriétés qu’on lui avait
confisquées lui seraient restituées.
29. Octobre.— Note des Alliés à la Chine, signée par tous les Minis­
tres des Puissances de lEntente, et présentée au ministère des Affaires
Etrangères. En voici le résumé :
1) Au moment où la Chine a déclaré la guerre aux Puissances cen­
trales, les Gouvernements Allie s ont consenti à accorder l'ajournement
du payement de 1 ’« Indemnité de3 Boxeurs » aussi bien que d ’autres
privilèges, dans l’espoir que le Gouvernement chinois emploierait les
sommes devenues ainsi disponibles à l’amélioration de l ’industrie et
des conditions économiques chinoises, à l ’avantage de la Chine et des
Puissances Alliées, mais au grand mécontentement des Alliés, on rap­
porte que ces sommes furent gaspillées par certaines hautes autorités
gouvernementales pour les luttes de parti.
2) Quoique le « Bureau de la participation à la guerre » ait été
établi à Pékin*depuis ua certain temps, néanmoins il n a rien fait pour
assister les Alliés, et les troupes qui ont été destinées à l’Europe
auraiônt été employées dans certaines provinces de la Chine pour la
guerre civile.
3). Sans consultations préalables, et même à Vinsu des Puissan­
ces Alliées, h gouvernement vMnois a normné soudainement
EPHÉMÉRIDES
459
Tai Tchen Lin comme r<présentant de la Chine avprès du Vati­
can-(1) (Cf. supra, p. 3kl}.
4) La manière inefficace du Gouvernement chinois de traiter l'affaire
de la liquidation des propriétés ennemies en Chine, comme c'est le cas
de la Deutsche-Asi&tische Bank., n'est p s satisfaisante pour les Alliés.
.Les agissements des sujets ennemis ne sont pas efficacement sur­
veillés par les autorités chinoises et les Allemands dangereux, tels que
von Hanneken et d'autres, ne sont pas encore internés.
6 ) I/interdiction aux sujets chinois d’être en commerce avec les
sujets ennemis promulguée par le dernier Cabinet n'a pas été obéie.
7) Tout le monde sait que l'Hôtel duXord était une propriété enne­
mie et qu’il servait de Quartier Général aux sujets ennemis dans la
Chine du Nord pour leurs réunions illégales et leurs activités dirigées
contre la cause des Alliés, et cependant le Gouvernement chinois n'a
rien fa t pour le fermer jusqu’à ce que la question fut -soulevée à
plusieurs reprises par les Légations Alliées.
8} Malgré la protestation des Légations, le Gouvernement chinois
n’a rien fait pour punir le Taoyiu de Heiho, Hei-loung-kiang, pour ses
actions « pro-Bolchévik-German ».
1.
Au sujet du personnel qui composera la Délégation Chinoise au
Congrès de Versailles, la presse a donné l'information suivante :
M. Lou Tseng-Tsiang
ministre des Affaires Etrangères
sera le délégué principal et aura comme assistants : le Dr Koo
,
ministre à Washington; M. Sze Shao-Chi (Alfred) jjfe ^
ministre
en Angleterre ; M . Hou Wei-Teh jÿ] $£
ministre eu France ; et
M. Wei Chen-Chu, ministre en Belgique. Jusqu’à l'arrivée de M . Lou
en Europe, M. Sze et M. Hou représenteront la Chine pendant les
Conférences préliminaires à Versailles. Pour éviter des malentendus
avec les Puissances Alliées, M. Tai Tchen-Lm ministre en
Espagne] récemment nommé représentant au Vatican, ne sera,
pas désigné comme assistant. » ( 23 Nov. 1 9 1 8 ).
460
ÈPHliMÉRIDES
9) Comme exemple da manque de sincérité des autorités chinoises
dans les cas concernant les sujets Alliés aussi bien que les sujets enne­
mis arrêtés, la note indique le refus d'admettre les Consuls des Alliés
aux tribunaux en qualité de témoins.
10) En ce qui concernes les sujets ennemis, beaucoup d’Allemands
dangereux ne sont pas encore internés, et dans certains cas l ’action
des autorités chinoises est loin de saiiEfaire.les Alliés.
11) On a laissé les bandits envahir les régions le long des ligaes de
chemin de fer Tienfoin-Poukeou ei Lung-Hui, de sorte que les intérêts
des Alliés souffrent beaucoup à cause des activités des bandits.
12) Il n ’est pas encore trop tard pour que la Chine fasse quelque
chose en vue de satisfaire les Puissances Alliées dont elle est l’associée.
Si la Chine veut avoir voix à la Conférer.ce de la Paix, son Gouverne­
ment doit prendre en considération les 1 2 articles présentés par les
représentants des Puissances Alliées.
Le même jour le Président de la République a publié un décret
pour inviter la population à souscrire à VEmprunt français.
2 N ovem bre.— Approbation de la déclaration de guerre. Quand, le
10 août 1917, le gouvernement chinois déclara la guerre à l ’Alle­
magne, le Parlement n ’existait plus. Le nouveau n ’avait pas cru
prudent jusqu'ici d ’exprimer une opinion. Pour se ménager la faveur
des Puissances Alliées, la Chambre vote par 233 voix la guerre à
l'Allemagne.
5 Novem bre.— Le Sénat, à l’unanimité des votants ( 104 ) approuve
la décision de la Chambre.
Sir Cave, à la Chambre des Communes, annonce que l ’Allemagne
consent à accepter la convention de la Haye aux prisonniers, aban­
donnant les conditions concernant la Chine.
Depuis quelques semaines, la Chine interne quelques Allemands
dans le temple de Si-yu-sse
près de Fang-chan-sien M i l *
1 1 Novem bre.— Signature de l’armistice entre les puissances alliées
et l ’Allemagne. Fin de la guerre.
S, E . FOUNG KOUO-TCHANG M M W
Président p. i. de la République de Chine
1 9 1 6 - 19 1 8 .
ËPHHMl'iRIDES
46 i
19 N ovem bre.— l e Deura solennel au Pétang; à Pékin, pour re­
mercier Dieu de la victoire.
Tout le Gouvernement chinois et tous les Ministres des puissan­
ces alliées y assistent en grand uniforme. (V . Bulletin Cath. de
Pékin. N° de Déc. 1 9 1 8 ).
1 D écem bre.— Départ de S. E. Lou Tseng-Tsiang, Ministre des
Affaires Etrangères, délégué à la Conférence de Versailles, auquel
on dit qu'a été confié le programme suivant:
1. Abolition de l ’exterrioralité en Chine, et des droits judiciaires des
Consuls.
2. Retrait des corps d ’occupation étrangers.
3. Liberté absolue au sujet des droits douaniers.
4. Rétrocession des territoires cédés tu des Concessions.
5. Annulation des droits de l ’Allemagne et de l ’Autriche aux indemnités
des Boxeurs.
6 . Rétrocession de Tsing-Tao et de sa zone.
7. Direction du chemin de fer de l ’Est-chinois.
462
LE CÔUVERN’ ÈMEXT CHINOIS
.W V < l.^ V ÎA
XIV.
LE GOUVERNENENT CHINOIS. 1918.
Président de la République -jtfjfc
V ice-P résident SU £
: S.E . Mr SuChe-Tchang ;{£ fEt ||
iK
Président du Sénat
Vacant.
^
(i^ ^
^ : M. Léang Che-Y
Président de la Chambre
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P résident du Conseil, p. i. [ H ^ H Î S :
M inistre de l'Intérieur
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A ffa ires E trangères, p . i. (1)
Guerre
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M. Tsao Jou-Lin
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Com m erce et A griculture J| $ 5 $§ H
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Tien Wen-Lié fg
M. Tcliou Shen
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M. Fou Tseng-Siang {$ i f
1. Le titulaire du Ministère des Affaires Etrangères, S. E . Mr Leu
Tseng-Tsiang
^
a été délégué à la Conférence de Versailles.
LË CÔftPS blPI.O M ATIQUE DE PEKIN*
463
m ^ * V 4 W W V W l W W \ W \ W U 'l 1 M W » W ^ ^ W V V \ W
XV. LE CORPS DIPLOMATIQUE DE PÉKIN,
en 1918.
Allemagne
Angleterre
Autriche-Hongrie
Belgique
Brésil
Danemark
Espagne
Etats-Unis
France
Hollande
Italie
Japon
Mexique
Portugal
Russie
Suède
Vacant depuis Mars 1010.
Et Hon. sir John Jordan
D oyen.
Vacant depuis Mars 1016.
M . P . Maye
|j|.
M. A. de Almeida Brandao
M. le comte Preben Ahlefeldt-Laurvig ppj-.
Don Luis Pastor Q .
Dr S. Reinsch jWj.
M. A. Boppe ¡fjÿ |> .
M. le Jonkheer Beelaerts van Blokland ^
Le baron AUiotti dfê jfr.
Le baron Hayashi
Vacant depuis 2 ans.
M. Batalha de Freitae.
Le prince Koudacheff
.
M. G. 0 . Wallenberg g *.
4(54
NECROLOGIE
XVI. NÉCROLOGIE.
Son Eminence le Cardinal Serafini, Préfet de la
S. C. de la Propagande.
1 8 5 2 -1 9 1 8 .
Né à Rome le 3 Août 1852, le cardinal Dominique Serafini était
entré de bonne heure dans l’Ordre Bénédictin. Profès à Subiaco le 16
Juin 1874, ordonné prêtre le 21 Octobre 1777, il devint bientôt
procureur général (Oct. 1 8 8 2 ), puis Abbé général de son Ordre.
Elu le 19 Avril 1900 Archevêque de Spolète, en remplacement de
Mgr Pagliari, il reçut la consécration épiscopale le G Mai suivant.
En 1905, il fut envoyé au Mexique en qualité de Délégué apostolique.
Le 2 Mars 1912, il fut transféré à l'église archiépiscopale titulaire
de Séleucie.
Au consistoire du 25 Mai 1914, Pie X lui ouvrit les rangs du
Sacré Collège.
Deux ans plus tard, le 25 Mars 1916, Sa Sainteté le Pape Benoît
X V le nomma Préfet de la Sacrée Congrégation de la Propagande, en
remplacement du regretté cardinal Gotti ; ce qui fait que le passage du
cardinal Serafini à la Préfecture de la Propagande a été de deax ans
à peine.
Le cardinal, qui devait être opéré lundi 4 Maiv. après-midi, avait voulu
communier solennellement en viatique lundi matin. Les élèves de la
Propagande accompagnèrent le Saint Sacrement, s ’agenouillant dans les
salles précédant la chambre du vénéré malade ; Mgr Giobbe, qui, en sa
qualité de recteur du Séminaire, est en même temps curé de la maison
de la Fropagande, proposa au cardinal de lui lire la profession de foi.
«J e veux la lire moi-même », répondit le cardinal, et il le fit avec un
profond accent de gravité religieuse. Le cardinal reçut eu pleine con­
naissance mardi, à 3 heures, l’Extrême-Onction ; et quand la pieuse
XKCK0LOG1E
46 .')
cérémonie fut terminée, il dit & Mgr Sarra, son ancien précepteur
qui l’assistait : « Combien je suis content ! » Vers 6 heures il perdit
progressivement connaissance, et à minuit moips 5, dans la nuit du 5
au 6 mirs ( 1 9 1 8 ), il expira sans ssoousss, au 47e anniversaire de sa
prise d'habit de Bénédictin.
Mgr J.-A. Chatron, M.-E.
( 1 8 4 4 -1 9 1 7 ).
E vêque d ’Osaka 1896-1917.
Mgr Jules-Auguste Chatron naquit à Charrix, dans le diocèse , de
Belley, le 20 Avril 1844, et fut ordonné prêtre le 26 Septembre 1869.
Après quelques années de ministère il entra aux M .-E . et fut envoyé
au Japon. Ce fut le 1er Septembre 1873 qu'il arriva dans sa mission
de Nagasaki, où il passa 3 ou 4 ans.
Il fat ensuite placé à Kobé, à la tête de la procure du Vicariat du
Japon Méridional, en même temps qu’il cumulait les fonctions de curé
de la paroisse européenne, de la chrétienté japonaise, et de directeur
de la Ste Enfance. M. Chatron fut un procureur idéal ; il arrivait à
contenter tout le monde. Il fournissait tout ce qu'on voulait, môme
quand il aurait pu prouver à son correspondant qu’il avait à sa porte
ce qu’il faisait venir de loin. II était d'une exactitude irréprochable :
jamais il ne manqua le retour du courrier pour répondre aux lettres
qui lui étaient adressées. D ’autre part, quand il recevait les passants,
M. Chatron les installait dans leur chambre, les mettait à l'aise, et
reprenait aussitôt son travail de bureau, ou de procure. Au lieu de tenir
compagnie au passant, il préférait remplir son devoir envers les absents
qui attendaient.
En 1896, à la majorité des voix, ses confrères le demandèrent pour
évêque. Il accepta, et fut sacré par Mgr Osouf, le 18 Octobre 189 ti.
Cela ne changea pas son genre de vie. Vif et très actif, et cela jusqu'à
73 ans, il ne pouvait rester sur place. Peu de consolations et beaucoup
30
m
NÉCROLOGIE
d'épreuves furent le lot du dernier évêque d ’Osaka ; et cependant
jusqu'à la fin il conserva sa bonne humeur et sa galté. Personne ne
peinait plus dur que lui ; ce qui est admirable c'est qu'il ait pu conser­
ver la paix au milieu des ses travaux, et sa bonne humeur au milieu de
circonstances qui naturellement auraient dû porter au découragement.
Car, il faut reconnaître que ni le Japon en général, ni le diocèse
d’Osaka en particulier, ne sont un terrain fertile pour le christianisme.
En Février 1917, souffrant d'une hèmie invétérée, il écrivait que,
avec cette infirmité, la vie lui était intolérable. 1 1 entra dans un hôpital
japonais, et le 5 Mars il fut opéré. Mais, la plaie fut infectée, le sang
se décomposa, et le dimanche 6 Mai, à 9 h. du soir il rendait son
âme à Dieu.
Nous ne pouvons mieux terminer ces lignes que par les dernières
paroles que le vénéré prélat adressa à ses confrères : « Après ma mort
que chacun continue son petit travail... Conservez toujours l'union3 la
paix, la charité ! »
Mgr Jean Hofman, 0. F. M.
( 1 8 3 4 -1 9 1 7 )
A ncien V icaire Apostolique du Chansi Méridional.
Le 28 Octobre 1917 s’éteignait à Wychen (Hollande) à l'âge de
83 ans, un ancien évêque de Chine, S. G. Mgr Hofman,
Né à Waerden le 12 Juin 1 834, J. A. F . Hofman entra dans l'or­
dre de S. François le 3 Octobre 1854 et fut ordonné prêtre le 29
Août 1858. Nommé recteur d ’une nouvelle paroisse à Rotterdam, le
P . Hofman, qui avait de véritables talents d'architecte bâtit pour sa
paroisse une fort belle église et y fonda plusieurs œuvres.
Mais attiré par un désir ardent de porter la foi dans les pays infi­
dèles, il demanda d’ôtre envoyé en Chine et arriva dans la mission du
Houpé en 1871. C'est de là qu’il fut tiré 20 ans plus tard pour être
nommé évêque titulaire de Telmesso et vicaire apostolique du Chansi Mé­
ridional. H reçut la consécration épiscopale à Hankow, le 6 Sept. 1891.
S . G. Mgr Jules-Auguste C H A TR O N , M.
Evêque d’ Osaka.
f 6 Mai 1 9 1 7 .
S . G. Mgr Jean HOFM AN, O. F. M.
Vicaire Apostolique du Shansi Méridional.
•j- 28 Octobre" 1 9 1 7 .
XKCROLÛGÎË
■467
Mgr Hofman peut être regardé comme le prémier Vicaire Apostoli­
que du Chansi Méridional ; car son prédécesseur mourut peu de mois
après son sacre. Ce fut donc lui qui fonda le séminaire, installa les
districts, ainsi que l'œuvre de la Ste Enfance, acheta un terrain dans la
ville de Luanfu, où il bâtit une résidence centrale et une cathédrale
qui, à peine achevées, furent détruites par les Boxeurs en 1900.
Pendant la tourmente Mgr Hofman trouva un asile chez ses voisins
du Honan, chez Mgr Scarella.
Le oalme une fois rétabli Mgr Hofman se hâta de rentrer dans sa
Mission, et en face des inombrables ruines à relever, il crut qu'il devait
laisser & des mains plus jeunes le souci de le faire. Il donna sa démission
et rentra en Europe en 1902. Il passa les premières années de sa
retraite chez ses confrères de l’île de Rhodes, puis il rentra en Hollande,
au couvent de Wychen, d’où il ne soitit plus que pour venir en aide
aux évêques voisins qui de temps en temps l'invitaient & remplir les
fonctions épiscopales. En dehors de ces rares sorties, Mgr Hofman
suivait strictement les exercices de sa communauté; et, nonobstant son
grand âge, se levait tous les jours à minuit pour réciter les Matines
avec ses confrères.
Le nom chinois de Mgr Hofman était
M. Henri Auger, M.-E.
(1 8 8 3 - 1 9 1 6 )
Missionnaire d'Hakodaté.
Dans le courant du mois d'avril, une nouvelle vint affiger le diocèse
de Hakodaté. Le benjamin de la mission, M. Auger, était tombé à son
poste de combat ; un obus ennemi avait littéralement déchiqueté son
corps à Montzêville devant Verdun le 6 mars 1916.
Notre confrère appartenait à une de ces familles qui sont l'honneur
de la France. Son père, officier du génie, avait brisé son épée pour ne
point participer aux inventaires des églises. Sa mère, douce et pieuse,
468
XIÎCROLOGIË
était morte vers 1898. S03 quatre frères et ses trois sœurs habituent
Paris jusqu’au moment de la mobilisation.
Quand cette heure sonna, 1 ancien officier reprit son épée, sa fille
ses services à la Croix-Rouga, et trois de ses fils s’enrôlèrent sous les
drapeaux.
M . Auger naquit à Montmédy ; mais les exigences de la situation de
son père lui firent habiter Belfort, Arras, Angers et Avignon. Ce fut
dans cette dernière ville qu’il accomplit son service militaire. H s'engagea
au
régiment de génie. Lui aussi aurait aimé la carrière des armes,
si un attrait venu d’En-Haut ne l'avait appelé vers les autels.
C'est donc comme étudiant ecclésiastique, après deux ans passés
au séminaire dTssy, qu’il se présenta à la caserne, où il servit
sous les ordres de son père.
Son service terminé, il passa une année à Saint-Sulpice, et de là
entra au séminaire des Missions-Etrangères. Promu au sacerdoce le
4 avril 1908., il partit de Paris le 18 novembre suivant pour la
mission de Hakodaté. U débarqua à Yokohama à la fin du mois de
décembre, et quelques jours après, il arrivait à Sendai centre du
diocèse.
Lorsque l’ordre de mobilisation le força de partir, au mois d ’août
1914, M. Auger se rendit aussitôt à Yokohama où il rencontra de
nombreux missionnaires qui répondaient à l’appel de la patrie. Mais
le navire VAmazone sur lequel ils devaient - s ’embarquer étant à
Mopi, ils gagnèrent cette dernière ville.
A Moji, ils sa virent dans la nécessité d ’attendre une quinzaine
de jours, car des croiseurs ennemis étaient signalés dans les parages.
Cependant les relations du Japon et de l ’Allemagne se tendaient de
plus en plus. Un ultimatum avait été adressé à ce dernier pays,
d’avoir à restituer à la Chine la colonie de Tsing-tao, et le délai
accordé pour la réponse finissait le 23 août.
Le 20 août, VAmazone levait l ’ancre. Cependant, un message sans
fil a signé Duplex » , avec une faute d'orthographe ne tarda pas à
arriver à bord. Il indiquait au commandant du paquebot la route qu'il
7e
NÉCROLOGIE
469
pouvait suivre en toute sécurité. Le capitaine flaira un piège, et c ’en
était un ; l ’auteur du message n’était autre que l ’ennemi. Bientôt après,
des contre-torpilleurs furent signalés ; l ’un d ’eux se détachant du groupe
se dirigea sur VAmazone qu’il invita à stopper. A bord grande fut l ’an­
xiété ; mais elle ne dura qu’un moment C’étaient des Japonais qui fai­
saient avec vigilance leurs patrouilles. Quand ils s’éloignèrent, le vivat
japonais « banzai » retentit d'un bord à l ’autre.
Au delà de Singapore, pensait-on, tout danger sérieux était évité;
mais ce fit là précisément que le navire courut le plus grand péril.
L 'E m den échappé de Tsingtao s ’était porté dans ces parages. Il barrait
la route, frappait sur tout ce qu’il rencontrait. Averti à temps, l’A m a­
zone fit un large détour et parvint heureusement à Colombo. Dans ce
port les mobilisés apprirent la victoire de la Marne.
« Un matin, lit-on dans une correspondance de L a Croix, dans la
petite grange qui nous sert de chapelle, depuis que l’ambulance de M ...
a été transférée dans l ’église de D ... je vis un brancardier du génie qui
s’apprêtait à revêtir les ornements sccerdotaux. C ’était un grand jeune
homme maigre et pâle, aux moustaches tombantes. A la question que je
lui adressais sur sa situation ecclésiastique, il me répondit qu’il apparie«
nait à la Société des Mission-Etrangères, et qu’il était revenu du Japon
au'moment de la mobilisation. Mais il n'eut pas besoin de me dire son
nom : je l ’avais déjà deviné à sa voix extraordinairement semblable à
celle de son frère, secrétaire d ’un service de notre « presse régionale » à
Paris, et actuellement sergent dans un des régiments de ma division.
«V ous êtes le P. Henri Auger, le frère de Maurice, le fils du
commandant du génie à Lorient, le cousin des Petit de Julleville. »
« Il souriait doucement à me voir si bien renseigné et me promit
de venir passer ses heures de repos dans la chambre des aumôniers,
en face de la grange: c ’est un peu le cercle militaire du canton­
nement. Pendant toute la semaine il y vint. Sa compagnie travail*
lait la nuit, dans les bois, partant du village vers la chùte du jour,
y rentrant à 3 heures du matin. H l’accompagnait régulièrement,
et bien que dispensé par ses fonctions de brancardier, il maniait la
470
NÉCROLOGIE
W tA
M ' t W t ^ t ' V l A W ^TvVS,
pioohe et la pelle. «C 'est pour me réchauffer » disait-il. C’était aussi
pour donner le bon exemple, pour édifier ses camarades, et j'ai su
qu’il y réussissait pleinement. Lui, cependant, par grande humilité,
croyait ne faire aucun bien et s’en plaignait un peu dans les entre­
tiens que nous avions ensemble, au coin du feu, avant ou après
« la soupe». Quand il avait parcouru les journaux, quelques pages
d ’un livre de piété, griffonné une carte postale, je cessais un mo­
ment d ’écrire et nous causions.
« Nous causions de Saint-Sulpice, où il avait passé trois ans et de
nos amis communs, de sa famille, de son frère sergent, qu'il espé­
rait rencontrer bientôt. Mais le sujet favori auquel il revenait volon­
tiers, c’était sa chère Eglise du Japon. Il nous disait ses beaux
espoirs apostoliques, la ferveur de sa jeune chrétienté, la simplicité
familiale de ses rapports avec ses paroissiens, son désir de les revoir
bientôt, quand la France victorieuse n'aurait plus besoin de lui. Sa
rude vie de terrassier, les courses nocturnes, le sommeil insuffisant
l’avaient fatigué et amaigri. Nous aurions voulu qu’il prit quelque
repos. «Mais non, disait-il, je vais bien. Ce qui me fait paraître plus
maigre c'est l’absence de ma belle barbe de missionnaire. H m'a
fallu la sacrifier pour pouvoir mieux fixer sur ma bouche le masque
contre les gaz. Ah je l’ai regrettée. Aussi pour protester, je porte
les moustaches à la chinoise. » Je voulais du moins mettre à sa
disposition mes réserves de linge, de lainages, de provisions. Très
discret, il n’accepta qu'une paire de chaussettes et un paquet de
bougies pour lire un peu le soir. Son austérité n ’était point triste,
ni chagrine... Malgré la fatigue accumulée pendant cette période de
durs travaux, il se montrait plein de joyeux entrain et de belle
confiance. « Vous savez, disait-il en riant, je ne vois aucune raison
de périr à la guerre. Je compte bien échapper à MM. les Boches
et revoir mes Japonais. »
« Le dimanche 5' mars nous organisâmes dans notre grange-chapelle,
l’adoration des Quarante-Heures. Toute la journée le Saint-Sacrement
derûeura exposé. Nos prêtres brancardiers se relevaient d ’heure en heure
NÉCROLOGIE
471
pour monter la garde auprès de l’ostensoir. Beaucoup de soldats vinrent
prier, ainsi que des « civils » qui devaient être évacués quelques jours
plus tard. Le P. Auger fut des plus assidus. Je le vois encore à la
réunion du soir émouvante par la foule qui se pressait dans l'étroit
espace, et par les formidables grondements des batteries voisines, écbos
de la grande bataille. Agenouillé à côté de l ’autel, il priait de toute
son âme.
«Le matin après sa messe, il avait présidé les funérailles d’un homme
de sa compagnie, lui avait donné une petite fiole d ’eau bénite pour
asperger la tombe. Il me la rapporta à demi pleine ; ce qu'il en restait
devait servir pour lui le lendemain.
« H était parti la nuit pour le village de Montzéville, terriblement
bombardé depuis quelques jours. Les sapeurs étaient ohargés de dé­
monter les baraques, dont le commandant voulait se servir en peu plus
à l ’arrière. Le lundi, vers l’heure où le bon missionnaire avait coutume
d’entrer dans sa chambre, un sergent de sa compagnie se présenta :
« Monsieur l ’Aumônier, voulez-vous faire ce soir l'enterrement d ’un
de nos camarades qui vient d’être tué à Montzeville ? » Gomme nous
demandions, avec un douloureux émoi quelques détails, le nom du
mort, il ajouta : « C'est le brancardier Auger, le meilleur de tous, le
« plus t chic », le plus dévoué. Au lieu de s’abriter il était resté avec les
« travailleurs. Une marmite est tombée à côté de lui et la tué raide. »
« Quelques moments après, le corps était apporté sur un brancard,
enveloppé d’une toile de matelas, linceul de fortune, que les sapeurs
avaient pris dans une maison abandonnée. On le déposa sous la tente
Tortoise de l'ambulance, en attendant que le cercueil fut préparé. Je
restai à prier et à méditer auprès de lui. Pieusement, je détachai de
son cou ses médailles et son crucifix à demi brisé ; de sa capote, une
image du Sacré-Cœur. Il avait déjà été cité cité à l ’ordre de la division.
Ces précieuses reliques seront bientôt entre les maitis du vieil officier
qui sut élever ses fils dans la foi chrétienne, dans le culte de l'honneur;
dans le dévouement à la patrie.
«Sur la tombe où nous avons déposé les restes mortels du missionnaire
472
NÉCROLOGIE
■fie dresse une humble croix de bois. Ses camarades y ont gravé grossière­
ment, avee la pointe d'un clou rougi au feu, cette simple inscription :
« Henri Auger, prêtre brancardier, à la compagnie du génie. Mort
pour la France, »
ü Joseph-Marie Motel J|, M.-E,
1880-1916.
Missionnaire du K ouitchow .
Joseph-Marie Motel naquit le 15 janvier 1880, au village de la
Bigottais, à 1.500 mètres du bourg de Campel, dans Tllle-et-Vilaine.
Il fit sa première communion à dix ans.
En 1898, il entrait au séminaire des Missions-Etrangères. Ordonné
prêtre au mois de juin 1903, il quittait Paris le 5 août et arrivait au
Kouy-tcheou le 24 décembre suivant.
Il se mÿi avec ardeur à l ’édude chinois. H débute comme vicaire à
Touanpo, dont, un an plus tard, il même la vie à la fois monotone
et mouvementée de la plupart des missionnaires.
Entre temps, il étudie la langue des H é-M iao, les Barbares N oirs,
comme les appellent dédaigneusement les Chinois. Ingrat labeur, car il
n’a.pas de livres; il confectionne un dictionnaire et bientôt il peut
entreprendre l ’évangélisation de ces tribus, dont le pays s’étend au sud
de son district. Il quitte alors Touanpo pour s'installer à Houangpin.
Ecoutons-le donner à son évêque des détails sur son nouvel apostolat :
« A mes Barbares N oirs, il ne faut pas trop parler d'étude. :Hs
préfèrent les longues causeries en fumant la pipe, ou les vieilles chan­
sons en dansant scus les arbres. Faut-il dompter un cheval, faire une
course à bride abattue, les voilà aussitôt de bout, l'œil brillant.
«Quand je leur fais un peu de catéchisme, ils écoutent d’un air résigné-,
comme par pénitence ; et au fond du cœur, ils pensent : « Le diable
« est bien bon, il m'aidera à voler le buffîe de mon ennemi,, j’aurai sa
•« viande.; quant à sa peau, je la jetterai derrière un buissor, dans la
NÉCROLOGIE
478
« montagne. Avec l'aide du diable, j'accuserai mon ennemi et les gens
« du prétoire s'abattront sur lui comme des moustiques, »
M. Motel avait en 1914 toute l’expérience nécessaire à un bon
ouvrier apostolique ; il parlait fort bien le chinois ; il connaissait suffi­
samment la langue m iao, « il était le seul missionnaire et probable­
ment le seul étranger à la connaître », il savait que ses travaux seraient
difficiles et leurs succès bien lents ; il y était pleinement résigné.
Il répétait : « Je sèmerai, d ’autres récolteront. »
L ’ordre de mobilisation arriva. Très simplement, il quitta sss sauva­
ges montagnes. De Hankéou, il fut dirigé sur Pékin et Tientsin. Enfin,
au commencement d’avril, l ’apôtre des Miao était en kaki sur les
boulevards de P«ris. « J’ai revu notre séminaire avec plaisir et émotion,
écrivait-il. C’est bien toujours la maison aimée, avec ses vieux murs.
Mais quel vide ! »
En juillet, nous le retrouvons sur le front, du côté d ’Arras, d’où il
écrit : « A moins d'imprévu, je crois que la guerre sera longue et la
privation de ma mission bien-aitréa n en est que plus terrible. »
Il continue ses marches et ses lettres : « Les ambulances nous
suivent à travers les champs de blé ou de betteraves ; de-ci, de-là,
d’épais bosquets cachent de grosses fermes ou de populeuses bourgades.
Nous arrivons, le soir, chez de braves fermiers ; on leur dit que je
suis prêtre et les voilà qui me confient leurs peines. Pauvres gens!
Leur gendre a été tué et laisse une jeune veuve et un enfant ; les fils
sont au front et ]e plus jeune vient d ’entrer dans les tranchées pour la
première fois. Je m ’efforce de les consoler, en leur parlant du ciel.
Nous pleurons tous ensemble. Après quelques jours, je repars pour une
destination inconnue. L ’horizon est rouge : c’est le front de bataille. Le
petit jour nous prend aux abords de la ville' d e... J ’offre, en marohant,
mes pensées, mes paroles, mes actions,et mes peines au Dieu de bonté.
Que sa.misericorde fâsse cesser toutes ces horreurs. »
Sa consolation, au milieu de cette vie, est se sentir toujours prêtre
et de pouvoir continuer son rôle apostolique et sacerdotal auprès des
blessés, des malades, de mourants, dont il. reçoit les suprêmes aveux.
474
NÉCROLOGIE
Au Kouytcheou, il avait souvent eu de terribles accès de fièvre ; il
en fut repris dans les tranchées humides, comme dans montagnes
chinoises. Il résista. Quand il fut à bout de force et qu’il dut le déclarer,
il fut évacué sur Vitry-le-Erançois, où il arriva perdant le sang, épuisé.
Comme il ne dit pas qu’il était prêtre, la religieuse qui la première le
soigna lui demanda s’il était marié.
« Oui, répondit-il, comme vous, ma sœur, avec la sainte Eglise. »
La bonne sœur fut fort étonnée, et lui reprocha doucement de n ’avoir
pas déclaré sa qualité de prêtre qui sans doute,«lui eût évité la salle
commune.
« Je vous remercie beaucoup, répondit-il, mais je préfère ne pas
avoir de faveurs ; je veux être traité comme tout le monde. »
Il eut la coneolation de rencontrer, à l ’ambulance, plusieurs de ses
confrères mobilisés.
Dans les derniers jours de sa maladie, M. l’archiprêtre de Vitry
étant venu le voir, lui dit: « E h bien, mon Père, vous en êtes à
l ’offertoire. » Il répondit : « Oui, monsieur le curé, oe sera bientôt la
communion! »
Peu de jours après en effet, le cher malade recevait de M. Gïosjean,
missionnaire du Kienchang, le sacrement d'Extrême-Onction, et le 11
septembre, entre 1 heure et 2 heures de l’après-midi, il rendait le
dernier soupir.
RE. PP. Jeannière. et Tobar, S. J.
Missionnaires du K ia n g-N a n , Fondateurs de « l ’Ecole en Chine».
Le Père René Jeannière, Vendéen, né le 12 octobre 1873, fut pro­
fesseur de philosophie ?.u Scolasticat de Jersey. Arrivé en Chine le
30 septembre 1912, professeur de dogme â> Zikawei, il fonde « l’Ecole
en Chine» en 1915. Mort d ’une typhoïde compliqué d’urémie le
23 août 1917.
Le Père Jérôme Tobar, Castillan de Burgcfe, né le 30 septembre
1855. après ses études classiques, il se présenta au noviciat de la
NÉCROLOGIE
475
Compagnie de Jésus à Loyola. Befusé pour faiblesse de constitution,
et peut-être aussi, racontait-il lui-même, à cause de quelque origi­
nalité, il s’engagea dans les troupes carlistes qui menaient alors la
campagne dans le nord de l’Espagne contre les armées du gouver­
nement ; il y eut le grade de sous-lieutenant, et ne semble pas,
d’après ses propres récits, avoir pris part à des exploits bien héroï­
ques. Lors de !a débâcle de ces malheureuses troupes, il passa aveçr
elles en France, et fut interné, avec plusieurs camarades, au gros
bourg de Beaumont dans la Sarthe. Il a toujours gardé un délicieux
souvenir de l'accueil que le clergé, les châtelains, la bonne bourgeoisie
du pays firent aux exilés. Le jeune officier carliste n’avait pas aban­
donné ses projets de vie religieuse; en 1878, il se présentait au
noviciat d ’Angers, et cette fois était admis. Dans la fervente com­
munauté, il y avait de nombreux candidats à la mission du Eiangnan ;
leurs récits enthousiasmèrent l’âme ardente de Jérôme Tobar ; il
demanda la Chine, l ’obtint; il y arrivait le 14 aovembre 1880.
(E ch o de Chine ).
Sinologue distingué, lisant et traduisant avec une facilité peu com­
mune les pièces même de style assez relevé, le B. P. J. Tobar
contribua à plusieurs ouvrages sur les choses de Chine : les Variétés
Sinologiques lui doivent plusieurs de leurs plus intéressants mémoi­
res : les Inscriptions juives de Kai-fong-fou, l’Exhortation à l’étude',
le recueil des documents relatifs au christianisme en Chine, le Kiaoou-ki-liao.
Ses études sinologiques étaient loin d ’absorber son ardeur inlassable.
Professeur de dogme, de morale et de philosophie à Zi-ka-wei, pro­
fesseur au collège Saint François Xavier de Hong-kew, missionnaire
dans. les districts des environs de Shanghai', le B . P. Tobar fut le
type du travailleur infatigable; prêcher, catéchiser s étaient sa vie;
et sa rude figure s'illuminait d ’un large sourire quand il se trouvai*
devant un bel auditoire de paysans ou déniants.
' Par suite de cette double mort, nous- nous voyons dans la néces-.
sité de supprimer « I ’Eeole en Chine »,
476
NÉCROLOGIE
R. P. Wenceslas Van Ruyteghem5 F. M.
1884-1917.
Missionnaire au H ou pé,
« Victime de la charité, mort en voulant sauver des enfants qui se
noyaient. »
Voici le récit de cette précieuse mort, tel qu’il a été donné par la.
Croix :
« Il avait toujours rêvé de faire quelque chose d’héroïque.
C'est pourquoi, au printemps de 1914, il dit adieu à ses vieux
parents, à ses trois frères, Franciscains belges comme lui, à ses trois
sœurs, religieuses de Notre-Dame, et il partit pour la mission du
Houpé.
Quelques mois«près la guerre éclata.
Alors, un moment, il regrotta peut-être d’avoir pu réaliser si tôt son
rêve. Enfant de la Flandre, ardent patriote, il eût voulu, comme tant
d’autres de ses confrères, partir pour le front.
Ce fut avec une sorte d’envie qu ’il apprit l ’honneur échu à son frère
eadet. Brancardier, celui-ci venait d'avoir le bras fracassé par une balle
de mitrailleuse, en avant des premières lignes, sur l ’Yser.
Le bon Dieu cependant réservait au Père Wenceslas aussi, une
c action d'éclat » à poser.
C’était il y a quelques semaines ; le missionnaire passait le long des
quais du Fleuve bleu. Des cris de détresse s’élevèrent. Un homme à
l'eau S La foule suit, anxieuse, les efforts désespérés de l ’homme qui se
noie, là*bas, au loin. Seul, le P . Wenceslas a le courage de se jeter
à l ’eau. Les coupes vigoureuses l’amènent près du Chinois. Il le saisit,
il le ramène.
A ce moment, on voir les efforts du sauveteur ralentir. Il donne des
signes d ’épuisement. Quelques instants encore, il parvient à soutenir le
sinistré au-dessus de l’eau.
NECROLOGIE
47 7
Alors se passe une chose sublime. TJn bref colloque s'établit entre le
prêtre et le païen. On voit la main droite du missionnaire déverser sur
le front de l ’infidèle, l’eau baptismale. Puis le fleuve les engloutit tou3
deux ..
Héros de la charité, le P. Wenceslas Van Ruyteghan méritait d'être
cité parmi les héros du champ de bataille.
Le fait s’est passé le 9 juin 1.917, à Itchang (H oupé).
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479
TABLES
TABLES
I.
Préface
TABLE ANALYTIQUE
.............................
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v
ETAT DES MISSIONS DE CHINE ET DU JAPON
Abréviations
2
I.
LA CHINE
La Hiérarchie en Chine par Régions Ecclésiastiques
4
Première Région :
V.
V.
V.
V.
V.
V.
V.
V.
V.
A.
A.
A.
A.
A.
A.
A.
A.
A.
de Pékin & Tchely Nord (P é k in )
.... .........
du Tchely S.-E. (H ok ien fu )
..............................
du Tchely S.-O . ( Chengfcingfu ) ...................................
du Tchely Oriental ( Yungpingfu ) ...................... .....
du Tchely Central (Paotingfu).....................................
du Tchely Maritime ( Tientsin) ........ .......................
de Mantchourie Méridionale (M oukden)
......
de Mantchourie Septentrionale ( K irin )
.............
de Mongolie Centrale (Sywantze) ...........................
7-21
22-28
2 9 -3 4
3 5 -3 6
37-41
4 2 -4 7
4 8 -5 0
5 1 -6 2
153-70
V. A. de Mongolie Orientale { Sungshutsuitze )
.....
V. A. de Mongolie S .-O . (o u Ortos) ................ ..................
V. A. de Honan Septentrional (W eihweifu).
.............
7 1 -8 0
8 1 -9 0
9 1 -9 3
Deuxième Région :
V. A. du Chensi Central (S ia n fu )
............. ..................
V. A. du Chensi Méridional (Hanchungfu)
............
9 4 -9 8
9 9 -1 0 0
4 80
Ta b l é s
V . A. du Chensi Septentrional ( Yenanfu ) ...........
V. A. du Chaûsi Nord (Taiyüanfu ).....
V. A. du Chanai Méridional (L uanfu)
.........
V . A. du Chantoung Septentrional (Tsianfu)
..............
V . A. du Chantoung Méridional (Yenchowfu)
..........
V. A. du Chantoung Oriental ( Chefoo ) ........
V . A. Kansou Septentrional ( Liangchowfu ),........................
P . A. du Kansou Méridional (T sin ch ow )
......
Mission d lly ( Kuldja )........................... ..................................
101-102
103-108
109-112
113-116
117-124
125-130
131-137
138-139
140
Troisième Région :
V.
V.
V.
V.
V.
V.
VV.
V.
A.
A.
A.
A.
A.
A.
A.
A.
A.
du Kiang-Nan, ou Nankin (Shanghai)
........
du Kiangsi Septentrional (Kiukiang) ........„ ..............
du Kiangai Septentrional (K ia n fu )
...
du Kiangai Oriental ( Fuchow ) ......
du Tchekiang Oriental (N in g p o )...............................
du Tchekiang Occidental ( Hangchow ) ......................
du Houpé Oriental (W u ch a n g ) ....
du Houpé N .-O . (Laohokow )„.,.„
....
du Houpé S.-O. (Ichang)_..................
141-158
159-163
164-166
167-170
171-176
177-181
182-189
190-193
194-198
V.
V*
V.
V.
V.
A.
A.
A.
A.
A.
du Hounan Méridional ( Herjgchowfu )
........
du Hounan Septentrional (Lichow ) ......................
du Honan Méridional (Nanyangfu)............
du Honan Occidental ( Siangcheng ; .........
du Honan Oriental (Kaifengfu) .................... (.....
199-201
202-203
204-207
208-209
210-211
Quatrième Région :
V.
V.
V.
Y.
V.
A.
A.
A.
A.
A,
du
du
du
du
du
Setchuen N .-O . ( Chengtu ) ........................
Setchuen Oriental (Chungking)...............
Setchuen Méridional (S u ifu )......................
Kientchang ( Ningyüanfu )............
Kouitcheou ( Kweiyang)
........
212-218
219-225
226-231
232-234
235-239
TABLES
481
V. A. du Yunnan ( Yünnanfu )..............
V. A. du Thibet (Khanting )..............
2 4 0 -2 4 3
2 4 4 -2 4 7
Cinquième Région r
V. A. du Foukien N. (F o o c h o w )
...........................
2 4 8 -2 5 2
L1IZZI11"
Y. A. d’Atnoy _.................
............... 2 5 3 -2 5 6
V. A. de Canton ..............
~ * 2 5 7 -2 4 6
V. A. de Swatow .......
2 6 5 -^ 6 7
V. A. du Kwangsi (Nanning]..............................................
2 6 8 -2 7 0
Y. A. de Hong-Kong ...........................................
2 7 1 -2 7 6
Evêché de Maoao..................................................... ................
2 7 7 -2 8 4
II.
LE JAPON
2 8 6 -2 9 3
Archev. de Tokio
Ev. de Nagasaki...
Ev. d'Osaka
.
Ev. de Hakodate.....
P. A. de Shikokou
P. A. de Niigata..
P. A. de Sapporo .
P. A. de Formose.
V. A. de Séoul.....
Y. A. de Taikou..
i r . Z I . ' . Z .......................
..............
2 9 4 -2 9 9
" I I ........................
3 0 0 -3 0 3
3 0 4 - 3 0 i>
3 0 7 -3 0 8
.......... I I ' I I
........................
3 0 9 -3 1 0
1 ..........
3 1 1 -3 1 4
1 " ................
3 1 7 -3 2 1
...........................
3 1 7 -3 2 1
...........................
3 2 2 -3 2 7
FAITS & DOCUMENTS
I. Actes du Saint-Siège............................................................
Nominations Episcopales.................................
Bref érigeant le Honan E. en Vicariat
.......................
Union missionnaire du clergé
........
Missions Etrangères Irlandaises..............................................
Missions E . Américaines en Chine
...........................
Ministère toléré avant la prestation du serinent contre les
Rites chinois
...
:..r.-.....
:.i
329
329
3 31
333
334
336
3 41
482
TAI5LËS
Nouvelles dispositions sur la dispense de disparité de culte... 342
344
Prières pour la conversion de la Chine et du Japon,
345
........
Réponse du Japon à la note Pontificale
346
H . Une Nonciature à Pékin...........
346
Ce qui s’est passé à P ék in ...
349
Déclaration du St Siège......
352
Mgr Petrel! i
III. Tableau des relations du St Siège avec la Chine ( 1 2451 9 1 8 ). — Jean de Plan Carpin— Jean de Montcorvin —
Lettre de Benoît X I I — François de Podio— Lettre d'Ale­
xandre VII — Le cardinal de Tournon —- Bref de Clément
X I — Charles de Mezzabarba — Les PP. Gothard et Ildefonse — Lettre de Pie IX à l’empereur Sien-Foung —
Lettre de Léon X III à l ’empereur Kouangsü— Mgr Agliardi
nonce à Pékin— Lettre du cardinal Rampolla à Ly HoungTchang — Lettre du cardinal Rampolla à Mgr Sarthou, C.
M ., vie. Bp. de Pékin. — Lettre de l ’empereur Kouangsü
à Léon X III — Lettre de S. S. Benoît X V au président
Yuan Che-Kai.............. . ........................................
354
IV. Bref inédit de Sixte-Quir.s à l'empereur W a n -L y .............
362
Découverte
...................................................
362
Traduction ......................
363
Deux remarque« sur ce Bref..........................................
367
Succès de l’ambassade...................
367
V. A travers les Missions de Chine. — Moukden : Fondation
d’une école supérieure 50 — Motifs ordinaires des conver­
sions en Chine
..............................................................
370
Kirin : Un quart de siècle..........................................
51-57
Tientsin: Inondations
..................
371
Chengtingfu : Inondations et typhus..........................
372
Mongolie Orientale : Historique de la Mission
_....
71-76
Ortos : les Brigands 373 — Historique de laMission;............81-86
Kansou N. : Notes ethnographiques sur le Sining................
131
TABLES
W V V ^ /\ W X
483
\ A A W . W ^ < , V V V W V \ ^ * » \ \ W V V V \ \ ^ V l . '\ \ \ \ % U U l\ l A t V U U \ l W W « « i
Yünnan : La Mission et la Révolution de 1 9 1 6 ............................
Kouangai : L ’esprit de la nouvolle Chine..........................................
Kouitcheou : Séminaire et école de catéchistes
......................
Setchouan N .-O . : Revue des œuvres 238 — La Révolution
de 1916 et de 1917 376 — Missionnaire choisi comme
arbitre par les belligérants .......................................................
Setchouan Oriental : le Collège St P a u l........................... ..............
Ihibet : Persécutions locales............................
Canton: La Révolution do 1 9 1 6 : 7 8 5 — Massacre de chrétiens,
missionnaires attaqués, résidences pillées 384— La Révo­
lution de 1917 : guerre civile, piraterie, inondations
Swatow : Epreuves des missionnaires à l’occasion des trou­
bles politiques— Attentat sur la personne d'un missionnai­
re — Chrétiens auxquels on crève les yeux— Chantage à
propos d ’un orpheline — Néophytes persécutés — Luttes
avec les Protestants — Ls tremblement de terre du 13 fé­
vrier 1 9 1 8 ................................................................................
Honan Méridional : Un ingénieur américain délivré des mains
des brigands par un prêtre chinois............................................
Tokyo: l ’Université de Tokyo 2 8 9 — La 30= anniversaire de
l'Ecole du Matin 2 9 0 -2 — Inquiétudes et Consolations
Sapporo : Un coin inconnu du Japon..............................................
Taikou: Formation du clergé indigène, une paroisse japonaise à
Taikou
........................................
VI. Le Japon et l’Eglise catholique.— Mesures contre l ’enseigne­
ment religieux : Le Shintoïsme religion d ’Etat 393 —
L'Ecole primaire Shintoïste et obligatoire—’ Le dogme de la
divinité impériale source de tout le mal.......................
Funeste influence de l’occupation japonaise en Corée : Té­
moignage de Mgr Mutel — Témoignage de Mgr Déman­
gé— La question religieuse dans le nouveau Japon.............
La question des Rites au Japon ......................
VII. L'Eglise des Philippines
............
374
375
238
379
222
384
285
390
391
392
311
323
393
399
404
406
484
TÀELES
VIII. L ’Eglise des Indes ..............
410
IX . Trois sociétés religieuses travaillant en Chine.— La société du
Verbe divin ( Missionnaires de Steyl )— Les Sœurs Blan­
ches— Les Sœurs Canossiennes..................
412
X . Bibliographie : Livres et Revues— Articles à signaler—
Revues intéressant les Missions.......................
418
X I. Missionnaires décorés par le Gouvernementchinois
422
424
X II. Revue des religions.........................................._........................
1. Le Protestantisme: Lenteur de leurs succès— Nouvelles
statistiques—^ L ’Armée du Salut en Chine ...........................
424
Luttes avec les Protestants..................................
389
2. Le Confucianisme (la question delà Religion d ’Etat ) :
Lutte contre le Confucianisme— La loi du 14 Mai 1917—
L ’anniversaire de la naissance de Confucius, fête nationale... 426
3. La Culture Bouddhique......................... ..............................
430
Les statues de Vajrabhairava.................................................... 431
Le Bouddha impudique.............................................................
434
Le Minotaure bouddhique _................ ................... .............. 437
L'Ascétisme bouddhique...........................................................
440
Morale bouddhique en pratique : les Lamas— les Bonzes—
Décret du 2 Sept. 1918— les Bonzesses— les Bonzes
japonais.................................
443
.............
449
Influence réfaste du Bouddhisme sur lasociété
X III. Ephémérides de la rupture des relations avec les Empires
Centraux et de la Restauration Monarchique
......
452
XIV. Le Gouvernement Chinois............................................... ...... 462
X V . Le Corps diplomatique de Pékin...............................................
463
XVI. Nécrologie; le Cardinal Serafini............................................. 464
Mgr Chatron, M .-E . ...............................................................
465
Mgr Hofman, 0 . F . M ............................................................
466
M. Henri Auger, M .-E .........................................................
467
M. Jh-Marie Motel. M .-E . _ _................. ............................. 472
RR. PP. Jeanniére et Tobar, S. J . ......................................
474
485
TABLES
Vti/*
%.
VM
Vw w .
O'*. %
E . P . Wenceslas Van Ruyteghem, F. M. ...........................
Tables.....................................................................................................
V i\ W
476
478
Procures
Augustiniens.— Shanghai 155 — Hankow.....................................
Belges ( Missions ) . — Shanghai..................
Dominicains.— Hongkong...........................................................
Jésuites.— Tientsin................
Lazaristes.— Shanghai 155 — Tientsin.............................
H .-E. de Milan.— Hankow....................................................
M.-E. de Paris.— Hongkong 27 3 — Shanghai........................
186
155
27 4
44
44
186
155
486
TABLES
II.
TABLE DES SOCIÉTÉS RELIGIEUSES
et de
LEURS ETABLISSEMENTS.
I.— Prêtres
Augustiniens. — Hounan N. 202 — Procures : Hongkong 155,
Hankow........................
Bénédictins de Ste Odile.— Séoul (Ecole professionnelle)..............
Cisterciens.— Pékin : Abbaye de N .-D . de la Consolation 13 —
Osaka : Abbaye de N .-D . du Phare
...................................
186
320
305
Cœur Immaculé de Marie (Miss, de Scheut).— Mongolie Centr.
6 3 — Mongolie Orient. 7 1 — Mongolie S.-O . 9 0 — Kansou
N. 131— Kansou S. 138 — Ily 140— Procure: Shang­
hai................................................................................................
Dominicains.— Fukien N. 2 4 8 — Amoy 2 53— Formose 3 1 5 —
Procure : Hongkong.................................. ..............................
Franciscains.— Chensi Central 94— Chensi N. 1 0 1 — Chensi
S. 109— Chantouug N. 113 Chantoung E . 125— Houpé
E. 182— Houpé N .-O . 190— Houpé S.-O. 194— Hou­
nan S. 199— Sapporo
............................
Jésuites.— Kiangnan 141 — Tchely S.-E. 29— Shiuhingfu 281 —
Tokyo (Université) 2 8 8 — Procure:Tientsin
Lazaristes. — Pékin 13 — Tchely S .-O . 29 — Tchely E. 35—
Tchely Cent. 37 — Tchely Maritime 42— Kiangsi N. 159—
Kiangsi S. 164— Kiangsi E. 167— Tchekiang E 171 —
Tchekiang O. 1 7 7 — Maison Provinciale (N ord ) 13 —
Maison Provinciale ( Sud ) 1 79— Procures : Shanghai 155 ;
Tientsin........................................................................................
Missions-Etrangères Américaines.— L ’œuvre duP. "Walsh
155
274
311
44
44
336
TABLES
Le meeting à TAstor House ( Shanghai) .....
Approbation du St Siège
..............
Leur champ d’apostolat: Yeungkong (1)............................
Missions-Etrangères Irlandaises. — Approbation....................._........
Missions-Etrangères de Milan.— Honan S. 2 04— Honan N. 91 —
Honan E . 2 1 0 — Hongkong 2 70— Procure : Hankow..
Missions-Etrangères de Paris.— Tokyo 2 8 6 — Nagasaki 294 —
Osaka 300— Hakodaté 304— Séoul 3 17— Taikou 3 2 2 —
Mantchourie S. 48— Mantchourie N. 51— Setchuen N .-O .
212 — Setchuen E. 2 1 9 — Setchuen S. 226 Kientchang
232— Kouitcheou 2 3 4 — Yünnan 2 4 0 — Thibet 2 4 4 —
Canton 256— Svwtow 2 65— Kouangsi 2 6 8 — Procures:
Hongkong 2 7 3 ; Shanghai 155— Sanatorium : Hongkong
272— Maison de retraite.........................
Mission-Etrangères de Parme.— Honan Occident...........................
Mission-Etrangères de Rome.— Chensi S u d ...................................
Salésiens.— Shiuchau (Missions) 25 9 — Heungshan (Missions)
282— Macao (Ecole professionnelle).......................
Société du Verbe divin ( M. de Steyl)— Chantoung S. 117—
Niigata 38 9 — Taikiachwang ( Maison régulière )..................
II.
487
339
263
260
334
186
273
48
99
282
121
Laïques : a) Hom mes.
Frères des Ecoles Chrétiennes : Hongkong ........................................
Frères Marianites.— Tokyo 2 8 7 — Osaka.....................................
Petits Frères de Marie.— Pékin: Nantang 14— Pétang 15—
St Michel 16— Süanhwafu 16— Weihuifu 92 — Shang-
274
301
1.
Voici les norm des 4 missionnaires qui viennent de prendre en
main ce. district :
RR. PP. Thomas F . Price, S u p érieu r,
J. Edward Walsh,
Bernard Meyer,
Francis X . Ford.
488
Ca b le s
hai : St Fs Xavier 149— Ecole Municipale Fse 150—
Tientsin: St Louis 44 — Ecole Municipale Fse 44 —
Hankow 186 — Chungking 2 2 2 — Canton..........................
261
b) F em m es :
Auxiliatrices du Purgatoire. — Shanghai................................... 1 51-153
Canossiennes. — Hongkong 274 — Kowloon 2 7 5 — Hankow
186— Wuchang 187— Hwangchihkang 187— Kinkiakang 2 0 6 — Hanchwang.............................
Cisterciennes.— Yunekawa................................................................
Dames de St Maur.— Yokohama 2 8 8 — T o k y o ............................
Dames du Sacré Cœur. — Tokyo
_..................
Dominicaines: Foochow 2 5 1 — Nguchea 2 5 1 — Amoy................
Enfant Jésus de Chauffailies ( Srs du St ) : Nagasaki 297— Osaka
Filles de la Charité : Pékin : Jentzeutang 16— Hôpital St Miîhel
17— Hôpital St Vincent 17— Hospice St Joseph 17 —
Hôpital Central.........................................................................
ChengtiDgfu 32 — Shuntehfu 32 — Paotiogfu 4 0 — Tientsin
45 — Shanghai : Maison Centrale 150 — Hôpital Se
Marie 150 — Hospice St Joseph 151 — Kiukiang : H ô­
pital 162— Orphelinat 1 6 2 — Kianfu 1G5— Iaochowfu
169 — Ningpo : St3 Enfance 173 — Hôpital 17 J— Tchousan 1 7 3 — Wenchow 174 — Kiashing 1 8 0 — Hangchow..
Franciscaines d’Egypte (Sœurs Blanches). — Laohokow 192 —
Chumatien............................................................................
Franciscaines de Marie: — Pékin 18 — Tientsin 45 — Harbine
5 9 — Changchun 6 0 — Sywantze 6 9 — Nanhaochan 69 —
Sianfu 97— Toungyuenfang 9 7 — Taiyüanfu 106— Tsinanfu 11 5 — Kiaochow 127— Tsingfcao 123— Chefoo :
M., Provinciale 127— Hôpitaux 128— Yveihaiwei 129—
Fangtze 129— Shanghai 153— Hankow 1 8 8 — Ichang
196— Kingchowfu 1 9 7 — Changsha 2 0 0 — Chengtu 2 17—
Chungking 2 2 3 — Suifu 8 2 9 — Khanting 2 4 6 — Macao
206
305
288
288
255
302
18
179
205
TABLES
282— Biwaski 2 9 8 - Kirumé 2 9 8 — Hitoyoshi 2 9 8 Sapporo........................................
Immaculée Conception d'Outremont ( Srs de 1’ ) Canton 2 6 1 —
Shek-Lung ..................
4^9
313
262
Paul de Chartres ( Srs de St ) — Yunnanfu 2 4 2 — Mamoi 251—
Amoy 2 5 5 — Canton 2 6 2 — Swatow 2 6 7 — Hongkong
27-5,6— Tokyo *288— JSagasaki 2 9 7 — Hakodaté 3 0 6 ----Séoul 3 2 0 — Taikou..................................................................
324
Petites Sœurs des Pauvres.— Shanghai 15'( — Canton
..... 261
Sœurs de Portieux.— Moukden.........................................................
49
Servantes du St Esprit.— Yenchowfu 121 — Polychwang 122—
Taikiachang 1 22— Tsining 12 2 — Ichowiu.........................
122
III. Sociétés exclusivement indigènes.
a) Hommes
Congrégation de la Mère de Dieu.— Shanghai................................
Paulistes.— Chengiingfu.........................
154
32
b) Fem m es
Sœurs de Ste Anne.— Kianfu...............................................
Sœurs de N.-D. du Bon Conseil.— Eiukiang...................................
Sœurs du S. C. de Marie.— K irin ....................................................
Filles de la Doctrine chrétienne.— Kiatingfu...................
Sœurs de l’Imm. Conception.— Yungpingfu
......
Sœurs de St Joseph ( Joséphines) — Pékin 18— Paotingfu 40—
Tientein 4 6 — Chengtingfu 3 2 — Siangcheng
..........
Oblates de la Se Famille. — Yenohowfu............................
Présentandines.— Shanghai 2 0 2 — Hokienfu.......................
Purgatoire (Filles d u ).— Ningpo ...................................................
Servantes du S. Cœur. — Chungking...............................................
Tiers-Ordre de S. Dominique ( Srs du ) — Amoy
........
Tiers-Ordre de S. François (S rs d u ). — Wouchang 188— Lao-
165
162
60
230
36
209
123
24.
174
224
255
490
TABLES
hokow 1 9 2 — Ichang 1 9 7 — Changsha.................................
Vierges-Missionnaires. — Sungshutsuitze
......................
-
•
200
80
c ) Sans désignation :
N ... Moukden 4 9 .— Yünnan 2 4 2 — A m o y ................................
255
Errata et Addenda
page::
4
81
96
121
127
137
151
199
232
249
263
271
288
(C
357
367
463
«
120
ligne :
11
2
5
3
15
3
17
27
13
16
18
13
14
au lieu de :
1818
DU MONGOLIE
Ormazbal
lire :
1918
DE MONGOLIE
Ormazabal
S
Venance guichard
Défun ts
Genviève
Hengchowfru
g
Venance Guichard
D éfunt
Geneviève
Hengchowfu
m tL
a P rocureur
Américaine, en
V B X
e Procureur
Américaine, administre
la nouvelle mission, en
Apostolique
Apostoliques
18-72
1672
St Paul de Chartres
St de Chartres
16
Charles de Mezzabarba
Cardinal Mezzabarba
18
,adhibito viro apud Sinas
viro apud Sinas,
27
Mars 1911
Mars 1916
5
Mars 1917
7
Mars 1916
lignes 3 ,1 4 , 15, 17, 18, 19, 20, 2 1 , 22 23, 24, 27, :
au lieu de
s
^re
g
TABLES
491
Psge 140
S u p érieu r.— Le T. B. Père Gérard-Joseph Hoogers jêj ^ ^ ..
C. I. C. M ., né le 12 Décembre 1867 à Horst ( Limbourg hollandais],
fit ses études au collège de Weert, étudia la philosophie au séminaire
de Eolduc et la théologie à Louvain. Entré au séminaire de ScheutBruxelles, il y émit ses vœux de religion le 8 Septembre 1891, et fut
ordonné prêtre à Malines le 31 Décembre 1894. Désigné pour la mis­
sion de Mongolie Orientale il s'embarque à Marseille le 17 Septembre
1895. En Mai 1909 il est nommé Procureur à Shanghai ; et le 8 Juin
1918 un décret de la Propagande l ’a promu Supérieur de la Mission
d lly .
Page 232
Vicaire A postolique.— Mgr S. G . Joseph Bourgain? {, M2>Cî n® ^
LePorfcel (diocèse d’Arras) le 16 Avril 1872, fit ses études secondaires
au petit séminaire de Boulogne-sur-mer, entra au Séminaire des M .-E .
le 12 Septembre 1891, y fut ordonné prêtre le 28 Juin 1896, fut
envoyé dans la mission du Setchouen Méridional, arriva à Suifu le 6
Janvier 1897, fut nommé procureur du district de Kientchang en 1909,
et provicaire après l’érection en Vicariat, en 1912. Elu Vicaire Apostoli­
que par décret de la Propagande du 1 3 Mars 1918 et évêque d'Archélais par décret de la Consistoriale le 4 Avril suivant, il a été sacré le
10 Ningyüanfu par Mgr De Guébriant, assisté de Mgr De Gorostarzu.
( Î0 NoYëmbT« i $ ! 8 )