échographie ou résonance dans les traumatismes tendineux
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échographie ou résonance dans les traumatismes tendineux
ÉCHOGRAPHIE OU RÉSONANCE DANS LES TRAUMATISMES TENDINEUX QUESTION : Quelle modalité diagnostique est la plus efficace tout en comportant le moins d’effets délétères ? AUTEUR : Marjorie Dure (JANVIER 2009) P : Patients avec un traumatisme tendineux soupçonné à l’épaule I : Échographie musculosquelettique C : Résonance magnétique O : Diagnostic juste avec un minimum d’irradiation CONTEXTE : RECHERCHE : Dynamed: Une revue systématique de 2003. PubMed : avec “tendon AND ultrasound AND magnetic”. Recherche pour des articles qui parlaient des deux modalités dans la même étude (car pas de comparaison directe était un des points négatifs dans la revue de 2003 ; voir cihaut) et recherche d’articles récents (2 dernières années) car la technologie de l’imagerie se perfectionne sans cesse. RÉSULTATS : 1) Dynamed: Health Assessment technology. 2003; 7 (29); iii, 1-166. Clinical examination by specialist can rule out rotator cuff tear. Résonance et écho peuvent détecter une rupture complete. L’échographie est peut-être meilleure que la résonance pour détecter des ruptures partielles mais cela est surtout basée sur des comparaisons indirectes. 2) Vlychou M. et al. Symptomatic Partial Rotator Cuff Tears: Diagnostic Performance of Ultrasound and Magnetic Resonance Imaging with Surgical Correlation. Acta Radiol. 2008 Dec 3:1-5. 56 patients (17 hommes, 39 femmes: âge moyen 53.7 ans) avec douleur à l’épaule ne répondant pas à un traitement conservateur. Rayon-X simple négatif et jugé comme candidat à une chirurgie par 2 orthopédistes. Tous les patients ont eu l’échographie suivie de la résonance magnétique à l’intérieur de 4 semaines. Les résultats de l’échographie étaient inconnus des radiologistes interprétant la résonance magnétique mais les chirurgiens avaient accès aux résultats des deux techniques d’imagerie. Tous les patients ont eu le « gold standard » soit la chirurgie. Résultats obtenus pour identifier une rupture partielle de la coiffe des rotateurs : Sensibilité: Spécificité: Justesse : VPP : VPN: LR+: LR-: US 95.6% US 70% US 91% US 93.6% US 87.5% US 3.18 US .06 IRM 97.7% IRM 63.6% IRM 91% IRM 91.6% IRM 77.8% IRM 2.68 IRM .03 3) Shahabpour M. et al. The effectiveness of diagnostic imaging methods for the assessment of soft tissue and articular disorders of the shoulders and elbow. European journal of radiology. 2008. 65; 194-200. Recherche de littérature dans Medline et Embase. Cite 2 références qui comparent l’IRM à l’écho (no 4 et 5) 4) Teefey SA et al. Detection and quantification of rotator cuff tears. Comparison of ultrasonographic, magnetic resonance imaging and arthroscopic findings in seventy-one consecutive cases. J Bone Joint Surg Am. 2004; 86- A(4). 708-16 120 patients consécutifs qui ont tous eu une échographie et une résonance. Seulement 71 ont eu une arthroscopie (le “gold standard”). Étude jugée non valide. 5) Martin-Hervas C et al. Ultrasonographic and magnetic resonance images of rotator cuff lesions compared with arthroscopy and open-surgery findings. J Shoulder Elbow Surg. 2001; 10(5). 410-5 141 patients ont eu une échographie mais pas tous une résonance. Le test de confirmation n’a pas été réalisé chez tous (chez seulement 72 patients). 11 cas exclus car pas de résonance, donc reste 61 cas. Étude jugée non valide. 6) Frei R. Arthroscopic evaluation of ultrasonography and magnetic resonance imaging for diagnosis of rotator cuff tear. Ortop traumatol rehabil. 2008 Mars-april; 10(2): 111-4 Abstract seul: petite étude de 20 patients en République tchèque. 7) Fotiadou, Anastasia N. et al. Ultrasonography of symptomatic rotator cuff tears compared with MR imaging and surgery. European journal of radiology. 2008; 68: p.174-179. 96 patients consécutifs avec rupture de la coiffe soupçonnée. Tous ont eu une échographie et une résonance magnétique mais seulement 88 ont eu le « gold standard » soit la chirurgie (91.7%). Les 8 patients qui n’ont pas eu la chirurgie ont refusé la chirurgie à cause d’une amélioration de leurs symptômes. La résonance était effectuée dans les 3 semaines suivant l’échographie. Il n’est pas clair si les chirurgiens connaissaient le résultat de examens. Résultats obtenus pour identifier une rupture partielle de la coiffe des rotateurs : Sensibilité: Spécificité: Justesse : VPP : VPN: LR+: LR-: US 98.2% US N.C. US 98.2% US N.C. US N.C. US N.C. US N.C. IRM 100% IRM N.C. IRM 100% IRM N.C. IRM N.C. IRM N.C. IRM N.C. Résultats obtenus pour identifier une rupture partielle de la coiffe des rotateurs : Sensibilité: Spécificité: Justesse : VPP : VPN: LR+: LR-: N.C.: non calculable US 90% US N.C. US 87% US 96.4% US N.C. US N.C. US N.C. IRM 96.5% IRM N.C. IRM 90% IRM 93.3% IRM N.C. IRM N.C. IRM N.C. CONCLUSION: Une seule étude a vraiment appliqué le “gold standard” à tous les patients retenus mais on peut considérer que 2 études comparant les 2 modalités dans le même protocole au même “gold standard” sont assez valides pour en tirer des conclusions. Globalement l’échographie et la résonance magnétique semblent avoir une capacité à peu près similaire à diagnostiquer une rupture de la coiffe des rotateurs. D’autres considérations comme l’accessibilité, les contreindiactions à la résonance, etc. devraient donc orienter notre choix. Une autre option, l’arthrographie par résonance, n’a pas été discutée ici. .