Property Times Marseille T4 2013
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Property Times Marseille T4 2013
Property Times Marseille T4 2013 Une année 2013 en demi-teinte Avec 23 100 m² de bureaux commercialisés au 4 trimestre, pour une demande placée totale de 63 300 m² sur l’ensemble de l’année 2013, le marché des bureaux marseillais voit son volume de commercialisation reculer de 33% d’une année sur l’autre. Les transactions d’envergure, nombreuses en 2012, ont fait défaut en 2013 avec seulement 12 signatures portant sur des surfaces supérieures à 1 000 m², contre 20 un an plus tôt. Les valeurs moyennes sont orientées à la baisse, tant pour les locaux neufs ou restructurés (-16% en un an à 177 €/m²/an), que les locaux de seconde main (-7% à 138 €/m²/an). Après une nette résorption en 2012, l’offre immédiate est repartie à la hausse au cours de l’année écoulée, atteignant 124 500 m² fin décembre. Tout comme en 2012, les livraisons auront été peu nombreuses sur l’agglomération marseillaise en 2013, avec seulement 24 300 m² de bureaux construits, dont seulement 3 500 m² encore disponibles à leur livraison. ème 12 Février 2014 Sommaire Contexte économique 2 Bureaux 3 Logistique 5 Investissement 7 Définitions 8 Auteurs Delphine Mahé Responsable des Etudes France + 33 (0)1 49 64 47 91 [email protected] Massinissa Fedala Chargé d’études +33 (0)1 49 64 46 29 [email protected] Contacts Magali Marton Head of EMEA Research +33 (0)1 49 64 49 54 [email protected] Hans Vrensen Global Head of Research +44 (0)20 3296 2159 [email protected] DTZ Research Avec 230 800 m² de demande placée en 2013, le marché logistique des Bouches-du-Rhône affiche une progression de 35% en un an. L’activité s’est, une nouvelle fois, concentrée sur les opérations neuves d’envergure, notamment via des compte-propres ou des clé-en-main locatifs. Le loyer prime est demeuré stable au cours des six derniers mois, à 41 €/m²/an. Avec 206 000 m² disponibles fin 2013, le stock d’offres immédiates ne cesse de progresser sur le marché logistique des Bouches-du-Rhône (+26% en un an), en raison notamment de plusieurs libérations. L’offre de première main, encore abondante fin 2010, avec quelque 170 000 m² disponibles, a quasiment disparu du marché sous l’effet conjoint des prises à bail et du déclassement des surfaces livrées en blanc avant le début de la crise. Pour autant, les opérateurs sont peu enclins à lancer de nouveaux programmes sur le marché des Bouchesdu-Rhône. Après une année 2012 mitigée, le marché marseillais de l’investissement a conservé, durant les neuf premiers mois de 2013, une tendance baissière. ème Grâce à un 4 trimestre dynamique (95 millions d’euros investis), il clôt finalement l’année 2013 sur une hausse de 61% par rapport à 2012, avec 201 millions d’engagements. Ce résultat est toutefois inférieur aux performances traditionnellement observées sur ce secteur (332 millions investis par an en moyenne). Après une année 2012 atone, les entrepôts ont retrouvé leur attrait pour les investisseurs, notamment étrangers. Les bureaux enregistrent, eux, un très faible volume, avec à peine 8 millions d’euros investis, soit seulement 4% des engagements. Le taux de rendement prime bureau est demeuré stable d’une année sur l’autre, à 6,00%. Le commerce de centre-ville et les entrepôts ont, quant à eux, vu leurs taux prime se corriger de 25 points de base, pour se positionner respectivement à 5,00% et 7,50% fin 2013. Marseille T4 2013 Contexte économique Une économie sans moteur Alors que l’activité économique de la zone Euro montre de sérieux signes de reprise – avec une progression de l’indicateur composite PMI Markit depuis plusieurs mois - la France reste à la traine et apparaît aujourd’hui comme la seule économie des 4 géants de la zone à enregistrer une ème baisse de son activité au 4 trimestre. Graphique 1 Croissance du PIB en France, % ème Après un recul du PIB de 0,1% au 3 trimestre, l’INSEE ème table sur une légère reprise au 4 trimestre 2013 (+0,4%). Ce rebond, pour partie mécanique et conjoncturel - les ménages ayant précipité certains achats en prévision de la er hausse de la TVA au 1 janvier 2014, et du durcissement du bonus-malus automobile- ne devrait pas être suivi d’effets ère avec une croissance quasi nulle anticipée sur la 1 moitié er ème de 2014, avec 0,2% de croissance attendue aux 1 et 2 trimestres 2014 (graphique 1). Source : INSEE Graphique 2 Enquêtes de conjoncture L’ensemble des moteurs de l’économie française sont grippés. La consommation des ménages ne décolle pas dans un environnement incertain où le pouvoir d’achat en baisse côtoie un taux de chômage toujours élevé. Le moral des ménages ne montre aucun signe d’amélioration, évoluant, mois après mois, bien en-deçà de son niveau de longue période (graphique 2). Le pessimisme des ménages français atteint même des niveaux historiquement élevés en ce qui concerne les perspectives d’évolution de niveaux de vie. L’investissement des entreprises ne montre pas davantage ème de dynamisme, en recul de 0,6% au 3 trimestre, dans un contexte de taux de marge au plus bas depuis trente ans. Là encore, le climat des affaires ne laisse pas augurer d’évolution positive significative (graphique 2). 120 110 100 90 80 70 60 Climat des affaires Moral des ménages Source : INSEE Graphique 3 Demandeurs d’emploi en France, milliers, catégorie A Le taux de chômage ne faiblit pas Objectif phare du gouvernement, l’inversion de la courbe du chômage semble inatteignable, même à moyen terme, dans un contexte de croissance molle. L’INSEE anticipe même une hausse du taux de chômage d’ici à juin, pour atteindre 11% de la population active, contre 10,9% aujourd’hui. Si la mise en place du crédit d’impôt compétitivité et emploi (CICE) devrait déboucher, d’après les estimations, sur la création de 30 000 emplois, ce dispositif ne permettra que de ralentir la hausse du chômage, qui ne devrait se stabiliser qu’à partir de l’été 2014. www.dtz.com 1 3 400 2 900 2 400 1 900 Source : Pôle Emploi 1 Demandeurs d’emploi, sans activité, tenu de faire des actes positifs de recherche d’emploi Property Times 2 Marseille T4 2013 Graphique 4 Bureaux nd Le redressement du 2 semestre n’aura pas suffi Plus de 23 000 m² de bureaux ont été placés sur le marché ème marseillais au 4 trimestre 2013. Cette performance, supérieure de 40% à celle enregistrée au trimestre précédent, est la meilleure de l’année. Ce redressement sur nde la 2 partie d’année (40 000 m² commercialisés au cours er des 6 derniers mois contre seulement 24 000 m² au 1 semestre) n’aura pas suffi à compenser un début d’année particulièrement calme. La demande placée sur l’ensemble de l’année s’établit ainsi à 63 300 m², faisant du cru 2013 l’un des plus mauvais depuis 2006 (graphique 4). Demande placée de bureaux à Marseille, milliers de m² 100 80 60 40 20 0 T1 A l’instar du marché francilien, le marché marseillais a souffert, avant tout, d’un manque de transactions de grande envergure, avec seulement 12 signatures en 2013 pour un total de 27 500 m², contre 20 transactions pour 53 600 m² un an plus tôt (-49% en un an) (tableau 1). Alors que 3 transactions de surfaces supérieures à 5 000 m² avaient été enregistrées en 2012, l’acquisition, par la DREAL, de 8 074 m² de bureaux en cours de construction au sein d’un programme mixte situé « boulevard des Dames » aura été le seul mouvement de ce type en 2013. Les surfaces inférieures à 500 m² enregistrent, elles aussi, un recul d’une année sur l’autre (-23%), avec seulement 25 900 m² de bureaux placés via 162 transactions en 2013, contre 33 200 m² via 199 transactions en 2012. A l’inverse, le créneau des surfaces comprises entre 500 et 1 000 m², en difficulté depuis 2 ans, revient à des niveaux d’activité traditionnels, avec près de 10 000 m² commercialisés en 2013 (+19% en un an). Baisse marquée des valeurs locatives moyennes Faute de nouvelle transaction, le loyer prime est demeuré stable d’une année sur l’autre, à 270 €/m²/an (graphique 5). ère La valeur locative moyenne de 1 main a connu une nette correction en 2013 (-16%) pour s’établir à 177 €/m²/an en fin d’année. Cette baisse est liée à la réalisation de plusieurs transactions d’envergure intervenues sur le secteur Sud, notamment dans des immeubles neufs livrés depuis plus de 3 ans, et sur la Vallée de l’Huveaune. L’année 2012 avait été, elle, marquée par deux signatures sur « Le Balthazar ». T2 T3 T4 Source : DTZ Tableau 1 Segmentation de la demande placée de bureaux à Marseille par tranche de surface Tranche de surface 2013 Part De 0 à 500 m² 25 900 m² 41% De 500 à 1 000 m² 9 900 m² 16% Plus de 1 000 m² 27 500 m² 43% Surface totale 63 300 m² 100% Source : DTZ Graphique 5 Valeurs locatives de bureaux à Marseille, €/m²/an 300 250 200 150 100 Loyer prime Loyer moyen 1ère main Loyer moyen 2nde main Source : DTZ Les valeurs locatives de seconde main sont également ème orientées à la baisse (-7%), pour la 2 année consécutive. Elles se positionnent en moyenne à 138 €/m²/an en 2013, contre 149 €/m²/an en 2012. Si la valeur moyenne a progressé d’une année sur l’autre sur le secteur Euroméditerranée/CV (+4%), à 156 €/m²/an, et sur l’Est, l’ensemble des autres secteurs ont vu leur loyer moyen de nde 2 main baisser d’une année sur l’autre, à l’instar du secteur Sud (-6%), à 142 €/m²/an (graphique 5). www.dtz.com Property Times 3 Marseille T4 2013 Nette remontée de l’offre immédiate L’offre de bureaux immédiatement disponibles à Marseille s’était nettement résorbée en 2012 (-32%). En 2013, les disponibilités sont finalement reparties à la hausse (+33% en un an), pour représenter 124 500 m² fin 2013 (graphique 6). Cette hausse, constatée sur l’ensemble des segments de surface, est toutefois particulièrement marquée pour celles comprises entre 300 et 1 000 m² (+61%) et, dans une moindre mesure, les surfaces supérieures à 1 000 m² (+36%). Ces dernières concentrent toujours l’essentiel des disponibilités avec près de 77 000 m² immédiatement disponibles fin décembre 2013, soit près des 2/3 du stock. 28% de ces surfaces se situent dans des immeubles neufs ou restructurés. On citera notamment « Cap Azur », 3 582 m² disponibles sur le secteur Euroméditerranée et Centre Ville, « Cœur Capelette », 3 587 m² sur Marseille Sud, ou encore « Plein Ouest », 2 855 m² sur le secteur Nord Littoral. Le taux de vacance, tombé à 2,3% fin 2012, atteint 2,6% fin 2013 (graphique 7). Production neuve : reprise progressive des livraisons Tout comme en 2012, les livraisons auront été peu nombreuses sur le marché marseillais en 2013, avec seulement 24 300 m² de bureaux construits. Seul l’immeuble « Cœur Capelette » (3 587 m²) était encore disponible lors de sa livraison. Graphique 6 Offre immédiate de bureaux à Marseille, milliers de m² 150 125 100 75 50 25 0 Moins de 300 m² De 300 à 500 m² De 500 à 1 000 m² Plus de 1 000 m² Source : DTZ Graphique 7 Taux de vacance à Marseille 6% 4% 2% 0% Source : DTZ Le niveau de livraison devrait être légèrement supérieur en 2014 avec d’ores et déjà 30 900 m² de bureaux en chantier, dont 13 100 m² encore disponibles. Ces disponibilités se situent pour l’essentiel sur le secteur Euroméditerannée et Centre Ville (9 100 m²) et dans le Sud (graphique 8). Graphique 8 Disponibilités de première main (de plus de 1 000 m²) certaines et probables à Marseille, milliers de m² 80 Un volume légèrement supérieur devrait venir alimenter le marché en 2015, avec un peu plus de 30 000 m² livrables, disponibles pour la quasi-totalité. Seule l’opération « Astrolabe », 14 000 m² développés par ALTAREA/COGEDIM pour FONCIERE DES REGIONS et PREDICA, est pour l’heure en chantier, et aucun autre immeuble ne devrait être lancé en blanc. En 2016, près de 41 000 m² de bureaux neufs pourraient voir le jour, dont 33 200 m², situés pour l’essentiel sur Euroméditerannée/CV et le secteur Nord Littoral, restent à commercialiser. 60 40 20 0 2014 2015 Centre et Euroméditerranée Est Vallée de l'Huveaune 2016 Sud Nord Littoral 2017 Source : DTZ Pour 2017, le potentiel de développement se porte, pour l’heure, à près de 120 000 m², exclusivement sur le périmètre d’Euroméditerranée, dont 65 800 m² avec permis de construire. www.dtz.com Property Times 4 Marseille T4 2013 Logistique Avec 230 800 m² de demande placée en 2013, le marché logistique des Bouches-du-Rhône reste sur une tendance positive, en progression de 35% en un an (graphique 9). Comme depuis plusieurs années maintenant, le marché marseillais se concentre essentiellement sur des opérations neuves d’envergure, en compte-propre ou en clé-en-main. L’activité transactionnelle aura ainsi été, en 2013, exclusivement circonscrite aux entrepôts de première main. Après MAISONS DU MONDE, qui a multiplié les implantations sur la région ces derniers mois, CASTORAMA vient confirmer l’activité soutenue des spécialistes de l’équipement de la maison en signant la transaction la plus importante de l’année à l’échelle nationale avec un projet de 110 500 m² à construire sur la zone du Mas de Leuze à St-Martin-de-Crau. L’enseigne de bricolage va ainsi regrouper ses activités, aujourd’hui éclatées entre StMartin-de-Crau et Miramas, sur un seul et même entrepôt, l’un des plus grands jamais construits en France. Graphique 9 Demande placée – Bouches-du-Rhône, en milliers de m² 400 350 300 250 200 150 100 50 0 Première main Seconde main Sources: Immostat, DTZ Research Graphique 10 Demande placée dans les Bouches-du-Rhône 100% Le recentrage du marché sur les opérations neuves s’est ème confirmé au 4 trimestre avec la signature de SAMADA, bras logistique de MONOPRIX, sur un ensemble de plus de 40 000 m² dans le secteur de Clésud. Marseille profite à plein du processus de rationalisation engagé par les grands chargeurs qui cherchent à massifier leurs flux de marchandises en s’engageant sur des entrepôts de plus en plus grands à proximité des grands ports français. Avec 167 500 m² placés, les chargeurs se sont encore taillé la part du lion en 2013. Les logisticiens, plus discrets, restent actifs avec, entre autres, KATOEN NATIE, déjà très présent dans la région, qui s’est engagé sur 19 000 m² d’entrepôts neufs à St-Martin de Crau. Comme en 2012, la zone de l’Ecopôle, autour de St-Martinde-Crau, s’affirme comme le nouveau centre de gravité du marché logistique marseillais, avec plus de la moitié des surfaces commercialisées. A l’inverse, année blanche sur le secteur de Distriport, l’un des centres traditionnels. Des valeurs locatives qui restent stables La valeur prime reste stable à 41 €/m²/an (graphique 11). Sur un marché où le renouvellement de l’offre est quasi nul, la pénurie de surfaces neuves devrait imposer une légère pression à la hausse sur les valeurs locatives à court et moyen terme, au moins pour les bâtiments les plus qualitatifs. www.dtz.com 80% 60% 40% 20% 0% 2006 Marseille 2007 2008 Distriport 2009 Vitrolles 2010 2011 Clésud 2012 Ecopôle 2013 Autres Sources: Immostat, DTZ Research Graphique 11 Loyer prime des entrepôts dans les Bouches-du-Rhône, €/m²/an 50 48 46 44 42 40 Source: DTZ Research Property Times 5 Marseille T4 2013 Pas d’offre neuve, mais des surfaces de qualité Avec 206 000 m² disponibles fin 2013, le stock d’offres immédiates ne cesse de progresser sur le marché logistique des Bouches-du-Rhône (+26% en un an). Sur un secteur où les lancements « en blanc » ont disparu, cette augmentation des disponibilités est essentiellement due à des libérations. Graphique 12 Offre immédiatement disponible dans les Bouches-duRhône, en milliers de m² 250 200 150 100 L’offre de première main, encore abondante fin 2010, avec quelque 170 000 m² disponibles, a quasiment disparu du marché sous l’effet conjoint des prises à bail mais également du déclassement des surfaces livrées en blanc avant le début de la crise et qui n’ont pas trouvé preneur depuis 5 ans. 50 0 Première main Seconde main Source: DTZ Research Ainsi, environ deux tiers du stock d’offre disponible sont constitués de surfaces modernes, répondant aux derniers standards, dans des entrepôts de classe A, le plus souvent livrés entre 2005 et 2009. Contrairement à de nombreux marchés logistiques en régions, dont l’activité est obérée par un manque d’offre de qualité, les opportunités d’implantation restent nombreuses à Marseille, même pour des surfaces supérieures à 10 000 m², et jusqu’à 30 000 m². Cette offre immédiate se répartit assez équitablement entre les secteurs de Clésud (61 300 m²), Distriport (56 000 m²) et Ouest (69 900 m²). Il n’y a pas de poches de suroffre sur le marché marseillais. De nombreux projets, mais des opérateurs qui restent frileux Malgré une pénurie évidente de surfaces de première main, les opérateurs rechignent à lancer de nouveaux programmes sur le marché des Bouches-du-Rhône. Les mises en chantier concernent essentiellement des projets déjà précommercialisés, à l’image de l’entrepôt de SAMADA lancé à Grans l’été dernier, ou encore de celui de BC TRANSPORTS à La Crau. Si les mises en chantier s’effectuent au compte-gouttes, les projets dotés d’un permis de construire sont très nombreux, parfois pour des surfaces record, dépassant les 100 000 m². Là encore, la plupart des permis de construire concernent des projets en compte-propre ou en clé-enmain, avec des utilisateurs d’ores et déjà identifiés. Aucune trace de retour de projets « en blanc » à court ou même moyen terme. www.dtz.com Property Times 6 Marseille T4 2013 Investissement Graphique 13 ème Faible niveau d’engagements malgré un 4 trimestre dynamique Après une année 2012 mitigée, le marché marseillais a conservé, durant les neuf premiers mois de 2013, une ème tendance baissière. Le 4 trimestre, avec près de 95 millions d’euros investis, permet finalement au marché marseillais de clore l’année 2013 sur une hausse de 61% par rapport à 2012, avec 201 millions d’engagements. Ce résultat demeure toutefois nettement inférieur à la moyenne long terme des engagements effectués sur le marché marseillais de l’investissement (332 millions investis par an en moyenne) (graphique 13). Les investissements de l’année se sont concentrés à plus de 85% sur des entrepôts, avec 5 transactions pour un total de 173 millions d’euros. 3 entrepôts ont, notamment, changé de main à Saint-Martin-de-Crau dont, dernière en date, une plate-forme logistique de 113 000 m², louée à CASTORAMA, cédée par PRD à AG REAL ESTATE pour un montant de 65 millions d’euros. Faute d’opportunités sur des produits sécurisés, les bureaux enregistrent, eux, une année atone, avec à peine 8 millions d’euros investis, soit seulement 4% des engagements (graphique 14). Totalement absents du marché marseillais en 2012, les investisseurs étrangers ont fait leur retour en 2013, avec 86% des engagements réalisés sur le marché marseillais. Leurs acquisitions ont concerné exclusivement des entrepôts. On citera notamment CURZON CAPITAL PARTNERS III, MONTEA et AG REAL ESTATE à Saint-Martin de Crau, ou GOODMAN sur un entrepôt de 32 200 m² à Berre l’Etang (18 millions d’euros). Les investisseurs français ont, quant à eux, investi sur tous les types d’actifs, via des transactions quasi exclusivement inférieures à 10 millions d’euros. Les fonds d’investissement ont été les plus dynamiques dans la région de Marseille en 2013 avec 45% des engagements. Leurs acquisitions ont concerné pour l’essentiel des locaux d’entreposage. Montant des investissements dans la région de Marseille, en millions d’EUR 1 200 1 000 800 600 400 200 0 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 T1 T2 T3 T4 Source: DTZ Research Graphique 14 Investissement dans la région de Marseille par produit au en 2013 (en valeur) Bureaux 4% Locaux d'activités 8% Commerces 2% Entrepôts 86% Source: DTZ Research Graphique 15 Taux de rendement prime à Marseille 9% 8% 7% 6% 5% 4% Seul le taux de rendement prime bureau est demeuré stable d’une année sur l’autre, à 6,00%. Le commerce de centreville et les entrepôts ont en effet vu leurs taux prime se corriger de 25 points de base, pour se positionner respectivement à 5,00% et 7,50% fin 2013 (graphique 15). www.dtz.com 3% 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Bureaux Commerces Entrepôts Source: DTZ Research Property Times 7 Marseille T4 2013 Définitions Demande placée Ensemble des transactions, à la location ou à la vente, réalisées par des utilisateurs finaux, y compris les pré-commercialisations, les clés en main et les opérations pour compte-propre, sous réserve de la levée des conditions suspensives. ère Loyer moyen de 1 main nde Loyer moyen de 2 main Exprimé en euro HT-HC par m² et par an. Le loyer moyen correspond à la moyenne des loyers, pondérée par la surface totale des transactions de première main (surfaces neuves ou restructurées). Exprimé en euro HT-HC par m² et par an. Le loyer moyen correspond à la moyenne des loyers, pondérée par la surface totale des transactions de seconde main (hors surfaces neuves ou restructurées). Loyer prime Le loyer prime correspond à la moyenne des valeurs de transaction les plus élevées observées sur des immeubles neufs ou restructurés, très bien localisés et loués avec une durée d’engagement ferme longue. Offre immédiate Ensemble des surfaces vacantes proposées à la commercialisation à un instant T. Sont exclus les recherches de successeur et les congés de bail jusqu'à la sortie effective du locataire. Ensemble des surfaces neuves à construire et en chantier avec ou sans autorisations (PC et agréments) et non encore livrées. Production neuve Production neuve certaine Ensemble des opérations mises en chantier à un instant T et non encore livrées. Production neuve probable Ensemble des opérations non encore mises en chantier à un instant T et ayant obtenu un agrément et/ou un permis de construire. Production neuve potentielle Ensemble des projets identifiés n'ayant pas encore obtenu d'agrément et/ou de permis de construire. Taux de rendement prime Ratio entre les loyers hors charges et le prix d'acquisition AEM de l'actif. Rentabilité la plus basse observée au cours d'une période donnée, après élimination des valeurs aberrantes (occurrences inférieures à deux). VEFA www.dtz.com Vente en l’Etat Futur d’Achèvement. Property Times 8 Marseille T4 2013 Carte 1 Carte des secteurs de marché www.dtz.com Property Times 9 Marseille T4 2013 Les publications de DTZ Research L’ensemble de nos études sont téléchargeables sur www.dtz.com/research. Vous y trouverez: Occupier Perspective Dernières informations sur le marché à destination des entreprises avec commentaires, analyses, graphiques et données. Global Occupancy Costs Offices Global Occupancy Costs Logistics Obligations of Occupation Americas Obligations of Occupation Asia Pacific Obligations of Occupation EMEA Global Office Review Regional Headquarters Asia Pacific- Novembre 2013 Sweden - Computer Games developers – Novembre 2013 India Office Demand and Trends Survey 2012-13 Poland Banking Sector – Janvier 2013 Property Times Mises à jour périodiques à destination des investisseurs du marché des utilisateurs, avec commentaires, analyses, graphiques, données et prévisions. Nos publications couvrent : Asie Pacifique, Bangkok, Barcelone, Berlin, Brisbane, Bristol, Bruxelles, Budapest, Chengdu, Chongqing, Dalian, Edinbourg, l’Europe, Francfort, Glasgow, Guangzhou, Hangzhou, Ho Chi Minh City, Hong Kong, Inde, Jakarta, Japon, Kuala Lumpur, Londres, Luxembourg, Madrid, Manchester, Melbourne, Milan, Nanjing, Newcastle, Paris, Pékin, Pologne, Prague, Qingdao, Rome, Séoul, Shanghai, Shenyang, Shenzhen, Singapour, Stockholm, Sydney, Taipei, Tianjin, Ukraine, Varsovie, Wuhan et Xian. Investment market update Mises à jour périodiques du marché de l’investissement avec commentaires, principales transactions, graphiques, données et prévisions. Nos publications couvrent : Allemagne, Angleterre, Asie Pacifique, Asie du Sud-Est, Australie, Belgique, Chine Continentale, Espagne, Europe, France, Italie, Japon, République Tchèque et Suède. Money into Property Depuis 35 ans, cette étude phare analyse la valorisation du parc immobilier et les flux de capitaux en immobilier à travers le monde. Elle mesure la structure et les changements dans la valorisation du parc immobilier dans le Monde. Disponible pour Monde, Asie Pacifique, Europe et Angleterre. www.dtz.com Foresight Analyse trimestrielle basée sur nos prévisions des grands indicateurs immobiliers incluant DTZ Fair Value Index™. Disponible pour Monde, Asie Pacifique, Europe et Angleterre. Une étude annuelle sur nos prévisions est également disponible. Insight Etude thématique sur une problématique particulière liée aux marchés immobiliers. Net Debt Funding Gap - Novembre 2013 UK secondary market pricing - Octobre 2013 German Open Ended Funds - Octobre 2013 Great Wall of Money - Octobre 2013 Quantitative Easing - UK Regions - Septembre 2013 Singapore Government Land Sales - Septembre 2013 UK lending market -Septembre 2013 Quantitative Easing - Août 2013 Property Investment Guide Asia Pacific 2013-2014 Singapore Insight – Residential – Juillet 2013 China Insight - The Healthcare Sector - Avril 2013 City of London occupier demand - Avril 2013 DTZ Research Data services Pour plus d’informations, vous pouvez contacter Graham Bruty ([email protected]). Property Market Indicators Séries historiques d’indicateurs des marchés en Asie Pacifique et en Europe. Forecasts immobiliers, incluant DTZ Fair TM Value Index Prévisions à 5 ans sur les principaux indicateurs de marché en Asie Pacifique, aux Etats-Unis et en Europe. Investment Transaction Database Données agrégées sur le marché de l’investissement en Asie Pacifique et en Europe. Money into Property Données sur la valorisation du parc immobilier (taille, structure, propriété), les flux de capitaux et les résultats de nos enquêtes sur les intentions des investisseurs et des prêteurs. Property Times 10 DTZ Research Contacts Global Head of Research Head of EMEA Research Head of France Research Hans Vrensen Magali Marton Delphine Mahé Phone: +44 (0)20 3296 2159 Phone: +33 (0)1 49 64 49 54 Phone: +33 (0)1 49 64 47 91 Email: [email protected] Email: [email protected] Email: [email protected] DTZ Business Contacts Chief Executive, EMEA John Forrester Phone: +44 (0)20 3296 2002 Email: [email protected] DTZ France DTZ Agence Agence de Marseille Antoine Derville Marc-Henri Bladier Lucile de Malet Phone: +33 (0)1 49 64 90 70 Phone: +33 (0)1 49 64 90 69 Phone: + 33(0)4 91 25 46 46 Email: [email protected] Email: [email protected] Email: [email protected] Conseil Expertise Philippe Méjean Jean-Philippe Carmarans Phone: + 33(0)1 49 64 49 21 Phone: +33 (0)1 47 48 77 24 Email: [email protected] Email: [email protected] Investissement Asset Management Nils Vinck Alban Liss Phone: + 33(0)1 49 64 46 37 Phone: + 33(0)1 49 64 48 58 Email: [email protected] Email: [email protected] DISCLAIMER Il ne saurait être initié de transaction, basée sur le présent document, sans l’appui d’un avis professionnel spécifique et de qualité. 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