le projet pérou 2010-2011
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le projet pérou 2010-2011
2010 - 2011 PROJET PÉROU LE PROJET PÉROU 2010-2011 Autonomisation de l’ « Association des Femmes Ecosolidaires » par la récolte et la revente de déchets recyclables Le projet Localisation Le projet se déroule à Arequipa, à plus de 1.000 kilomètres au sud de Lima, dans les Andes péruviennes. Objectif L'objectif de ce projet est de permettre à une association de femmes appelée « Association des Femmes Ecosolidaires » de s’autonomiser, c'est-à-dire d’obtenir un revenu ou un complément de revenu régulier, en récoltant et en revendant des déchets recyclables. Originairement constituée de quatre petits groupes de 4 à 5 femmes chacun, cette association formelle compte aujourd’hui douze petits groupes. Chacun de ces groupes est issu de « comedores populares » (cantines populaires), qui sont des organisations d’aide sociale gérées par des groupes de femmes péruviennes (15 à 20 femmes par « comedor ») et dont le but est d'offrir à leurs membres ainsi qu'aux personnes marginalisées de leur quartier un repas pour un prix modique (1 sol, soit 20 cents). Bref historique Le projet fut mis au point au cours de l'année 2003-2004 principalement par Madame Nicole Grutman, professeur de langues à HEC-ULg, et Monsieur Alejandro Silva, ingénieur des matériaux et professeur à l'université San Agustín d'Arequipa. Le projet est alors centré sur un premier « comedor pilote » : le “Comedor San Juan de Dios”. Des équipes de l'OIC Horizons partent à Arequipa en juillet 2004, 2005 et 2006. En 2006-2007, une étudiante d'HEC-ULg, membre de l'OIC, qui s'est précédemment rendue à Arequipa, réalise son projet de fin d'études sur ce sujet. Elle a pour objectif de montrer que le projet à Arequipa pourrait être rentable moyennant certains aménagements, et d'obtenir la collaboration d'Autre Terre, l'ONG du Groupe Terre. Le projet est présenté à Autre Terre en mai 2007. Ceux-ci acceptent de l’encadrer et leur intervention à Arequipa débute en juin 2008. Autre Terre fait alors appel à l'ONG péruvienne Cecycap afin de construire un partenariat et d'étendre le projet à d'autres quartiers de la ville d'Arequipa. 2 Aujourd'hui, douze « comedores » sont impliqués dans le projet, l’intégration des « comedores » au projet s’étant faite à raison de quatre « comedores » par année depuis 2008. Plan d’action Le plan d’action du projet se décline en cinq points : 1) La sensibilisation, qui vise à communiquer à la population locale l’importance de trier les déchets via des opérations de porte-à-porte, la distribution de prospectus explicatifs, etc. ; 2) La collecte des déchets, qui consiste à distribuer des sacs poubelles à la population participante et à les reprendre, une fois ceux-ci remplis ; 3) Le tri des déchets (verres, cartons, papiers, plastiques et métaux) ; 4) La vente des déchets triés ; 5) La répartition des gains suite à la vente des déchets recyclables, qui procure de cette façon un revenu régulier aux personnes concernées. Le projet est encadré par deux animatrices engagées par Cecycap. Les première et seconde étapes du projet sont actuellement en cours de réalisation. Elles consistent à organiser les groupes de femmes et à les former correctement à la mise en œuvre du plan d’action expliqué ci-dessus. Dans un troisième temps, les questions d’infrastructure seront considérées, ces dernières étant indispensables pour un fonctionnement optimal du projet ainsi que pour son extension. Le projet ayant été lancé en 2008, celui-ci n’est pas encore en mesure de fonctionner « seul » (c'est-à-dire en vase clos), les revenus générés par l’activité étant actuellement insuffisants pour pouvoir être réinvestis dans le fonctionnement du projet (ex. : achat des sacs poubelles). Le projet est par conséquent encore fortement dépendant des apports financiers externes. Néanmoins, cette situation est courante et considérée comme normale dans le domaine de la coopération, puisqu’on estime généralement qu’un projet devient rentable après 10, 15 voire parfois 20 ans de mise en œuvre. La dépendance financière du projet à ce stade d’avancement ne remet donc aucunement en question la viabilité du projet à long terme. 3 Intervention de l'OIC Horizons Rôle des participants Lors de leur séjour à Arequipa, les participants au projet prendront part aux activités de collecte et de sensibilisation de la population au tri. Les étudiants seront notamment invités à réfléchir à ce dernier point avant leur départ, afin de formuler, et de concrétiser, dans la mesure du possible, toute idée innovante en la matière. Au travers de ces activités, le but poursuivi sera de créer une collaboration entre, d'une part, les étudiants belges et, d'autre part, les femmes actives dans les « comedores », ainsi que les étudiants en sociologie de l'Université San Agustín d'Arequipa, qui leur prêtent régulièrement main forte. Intervention financière pour l’année 2010 Notre soutien financier au projet pour l’année 2010 comprenait deux éléments. Nous souhaitions compléter le salaire des deux animatrices qui travaillent pour Cecycap, et qui étaient payées pour un mi-temps, à savoir 110 € en moyenne, et non pour un temps plein, malgré le travail réalisé et les résultats obtenus. Notre objectif était d'offrir à ces deux personnes un revenu supplémentaire de 110 € par mois durant une année, soit un total de 2.640 €. Deuxièmement, nous désirions aider Cecycap dans l'acquisition de sacs poubelles. L'achat de ceux-ci représente en effet une priorité pour l'ONG. Le montant mensuel nécessaire à cette acquisition s’élève à 170 €. Notre objectif était de pouvoir financer l’achat de ces sacs poubelles durant un an, soit un montant total de 2.040 €. Intervention financière pour l’année 2011 Pour l’année 2011, l’OIC Horizons a décidé une fois encore d’aider Cecycap dans l’acquisition de sacs poubelles, ces derniers représentant toujours une priorité pour l’ONG dans la continuation du projet. Tout comme l’année précédente, le montant mensuel pour l’acquisition de ces sacs s’élève à 170 € par mois, soit un montant annuel de 2.040 €. Par ailleurs, l’OIC Horizons a également décidé de renouveler son apport financier visant à compléter le salaire des deux animatrices engagées par Cecycap, ce qui correspond à un montant supplémentaire de 2.640 €. 4