B.A. No 111 3e trimestre 2012

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B.A. No 111 3e trimestre 2012
B.A. No 111
3e trimestre
2012
Sommaire
Editorial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
page
1
Témoignages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
page
3
Section Lausanne-Ouest. . . . . . . . . .
page
6
Section Bienne. . . . . . . . . . . . . . . . .
page
7
Nouveau centre au Congo . . . . . . . .
page
8
Section Riviera-Veveyse . . . . . . . . . .
page
9
Section Pontarlier. . . . . . . . . . . . . . .
page 11
Section Jura-Prévôté . . . . . . . . . . . .
page 13
Section Bâle. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
page 14
Section Besançon. . . . . . . . . . . . . . .
page 16
Vie des sections:
NB :
Tous les prénoms de mamans utilisés dans ce Bulletin sont
des prénoms d’emprunt.
SOS futures mamans, association fondée le 11 septembre 1974 à Fribourg, compte
actuellement 24 sections en Suisse et 14 sections à l’étranger.
Son but est de venir en aide à toute future maman en difficulté sans distinction de confession, de race ou de situation sociale.
L’aide peut être morale, matérielle, financière, juridique, etc. Elle est octroyée aussi
longtemps que la maman en a besoin.
Chaque jour, nous sommes sollicités à intervenir, parfois dans l’extrême urgence.
Les membres actifs de SOS futures mamans travaillent de manière bénévole.
SOS futures mamans est reconnu d’utilité publique.
Editorial
Si petit et tellement menacé
En cette fin de juillet 2012, les
médias n’ont pas manqué de faire
part de la commercialisation prochaine du test de la trisomie 21
dans notre pays ainsi qu’en Allemagne et en Autriche.
Ainsi, plus besoin, pour les femmes enceintes, de subir une amniocentèse souvent imposée de force
avec de temps en temps la mort
du ou des fœtus. Combien de femmes ont souffert d’un diagnostic
à la «légère» annonçant que l’enfant était trisomique et qu’il fallait
envisager à 14, 16, 18 semaines
de grossesse son éventuelle
suppression? Combien de femmes
ont été blessées dans leur dignité
de mère par un entourage peu
scrupuleux?
Mais aussi combien de futures
mamans ont pris la décision
héroïque d’assumer une nouvelle
vie et ont finalement eu un enfant
en parfaite santé?
Selon certains spécialistes, seul un
enfant sur 200 prétendu trisomique
l’était en réalité!
Or, aujourd’hui, de tels contrôles
pourront être effectués par simple
prise de sang, déjà bien avant la
12ème semaine de grossesse. On
pourrait dire tant mieux pour la
mère et pour l’enfant. Mais quelle
dérive cette nouvelle méthode ne
va-t-elle pas engendrer. Il est si facile avant 12 semaines de donner
«bonne conscience» à une future
maman surtout si elle est confrontée à passablement de difficultés.
Aussi, c’est le rôle, pas uniquement
des membres actifs des différents
SOS Futures Mamans, mais de
notre civilisation de revaloriser la
maternité, d’entourer une future
maman pour elle-même et non pas
seulement par idéalisme. Ayons le
souci de la noblesse et de la dignité de la femme enceinte et aidonsla à choisir délibérément la vie. Si
1
des mamans souffrent, il faut les
aimer sans juger, c’est la seule vraie
guérison.
Avec la pleine reprise des activités,
reconnaissons que pour SOS Futures Mamans les membres forment
une harmonie où chaque note est
irremplaçable. Nous avons le rôle
de créer des symphonies dans le
cœur des mamans. A l’exemple de
Mozart qui à 3 ans, devant le piano, disait «je cherche les notes qui
s’aiment», soyons sensibles
aux vibrations du cœur
et aux désirs secrets
des mamans.
2
Les nouvelles technologies peuvent
faire prendre à notre société un
virage dangereux pour l’avenir. Souhaitons que l’honnêteté et le
respect de la vie surtout des tout
petits sans défense triomphent et là
où il y a des difficultés, nous serons
présents pour aider à les résoudre.
Confiance!
Conrad Clément
Président des
SOS FUTURES MAMANS
Témoignage
L’utilité d’un autocollant
A de nombreuses reprises, j’ai évoqué l’utilité d’un autocollant placé
souvent dans des endroits prévus
ou imprévus. Ce petit rond plastifié
reste un élément important pour
sauver un enfant!
J’ai quitté le 4e étage et dans l’ascenseur, j’ai collé au plafond un petit
autocollant SOS Futures mamans
pour signaler mon passage. Or, le
même soir, Kathy m’appelait en
avouant qu’elle ne voulait plus voir
personne, qu’elle avait pris rendezvous à l’hôpital pour subir une
J’ai vécu une nouvelle expérience
avec Kathy, enceinte d’environ 3
mois qui, malgré sa promesse, ne
m’a pas rappelé le jour convenu.
Cette future maman vivait dans un
petit appartement de la capitale
avec son ami. Elle-même n’avait pas
un grand salaire et éprouvait des
craintes quant à son avenir avec un
enfant.
Son ami, père de l’enfant, avait choisi de quitter Kathy et refaire sa vie
ailleurs! J’étais vraiment en souci et
comme elle ne répondait pas à mes
appels téléphoniques, j’avais décidé
d’aller chez elle directement. Avant
de sonner, j’ai entendu du bruit dans
l’appartement. Certainement qu’elle était chez elle. Cependant après
plusieurs essais, j’ai dû constater
qu’elle ne voulait pas répondre.
3
interruption de grossesse. Nous
avons parlé longuement et, finalement elle a accepté une nouvelle
rencontre.
Elle avait besoin d’être sécurisée et
se sentir aimée. Je lui ai proposé
qu’elle demande à son enfant, dans
une grande intimité, qu’il l’aide dans
son choix pour qu’il puisse vivre.
Elle est venue au Centre de Fribourg
et c’est l’accueil très chaleureux qui
a été décisif dans son choix de conti-
nuer sa grossesse ainsi que le clin
d’œil de l’autocollant!
Elle accouchera en fin de cette
année et elle a eu une surprise particulièrement heureuse lorsque son
employeur lui a annoncé qu’il lui
donnait, avec effet immédiat, une
augmentation de salaire. Il était très
touché par le courage de son
employée et tenait à l’encourager. Et
oui, cela existe aussi aujourd’hui.
Conrad Clément
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Témoignage
Un dialogue pour un bébé
Un mercredi matin, Raphaëlle appelle en
pleurant: «Je suis enceinte et j’ai appelé un centre d’information pour leur
expliquer ma situation. Ils m’ont donné
un rendez-vous mardi prochain pour
interrompre ma grossesse! Mais je voudrais quand même parler avec quelqu’un, est-ce que je peux venir chez
vous?»
Nous nous voyons le vendredi aprèsmidi car elle ne pouvait pas venir plus
tôt, et elle commence par dire: «Je n’arrivais plus à me calmer depuis que je
sais que je suis enceinte, mais ça va
mieux: j’ai pris la décision ce matin de
l’enlever mardi».
Elle me raconte ensuite qu’elle avait été
diagnostiquée stérile à 16 ans et qu’elle n’a donc pas fait attention. En plus,
elle a choisi un métier complètement
incompatible avec la grossesse et, étant
en période d’essai, elle a toutes les
chances de se faire licencier. Elle a plusieurs autres soucis et, pour ne rien
arranger, ce n’est pas le grand amour
avec son copain qui ne veut pas spécialement du bébé et elle n’ose pas parler de sa grossesse à ses parents…
Nous avons beaucoup discuté, trouvé
des solutions de logement si elle ne restait pas avec son copain, des possibili-
tés de nouvel emploi et une aide juridique pour tenter de garder l’actuel.
Après l’avoir félicitée pour ce bébé inattendu et inespéré après le diagnostic
médical qui lui avait enlevé tout espoir
d’enfant, elle est partie un peu
apaisée.
Après plusieurs appels restés sans
réponse, Raphaëlle m’a rappelé le
fameux mardi pour me demander si je
pouvais lui donner les coordonnées du
docteur dont je lui avais parlé car elle
n’était pas allée au rendez-vous du
matin et avait décidé de garder son
bébé.
Elle vit maintenant une grossesse sereine avec le soutien de ses parents à qui
elle a osé parler. Désireuse de partager
sa joie de la vie qui grandit en elle
depuis ce choix, elle nous a d’ailleurs
récemment envoyé une photo de sa
dernière échographie!
Bientôt elle pourra venir nous présenter
son bébé et, grâce à votre soutien, nous
pourrons l’aider à reprendre des études pour se réorienter.
Bravo Raphaëlle pour ton courage, nous
te souhaitons encore beaucoup de
bonheur!
Nicolas Constantin
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Vie des sections
Section Lausanne-Ouest
Engagée depuis le mois de septembre à SOS Futures Mamans, je
fais partie de l’équipe d’accueil du
mardi matin.
Il est touchant de voir ces mamans,
souvent intimidées lors de leur première visite, parler avec pudeur de
leurs problèmes tout en se livrant
parfois avec une grande confiance. Au fur et à mesure de leurs visites, des liens se tissent, on s’émerveille de voir leurs enfants grandir,
leur situation s’améliorer, de les voir
reprendre confiance en elles et se
remettre à sourire.
Quels que soient leur situation, leur
nationalité, leur culture, leur religion, leur désespoir parfois, l’Amour pour leurs enfants les porte.
Elles ont toutes ce point commun,
cette capacité d’Amour qui les fait
avancer, les fait espérer. Comme
Vanessa, qui accueille son troisième bébé, inattendu, avec beaucoup de joie alors que son 2e enfant
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est gravement handicapé et que
son mari n’a pas de travail. Comme
Leila, afghane, déjà maman de 4
enfants adultes, et qui découvre
qu’elle attend une petite fille!
Ne parlant pas français, elle vient
avec son mari, qui me dit avec
beaucoup de fierté et d’humour:
«c’est notre 1er bébé made in
Suisse!». Et Leila, inquiète et fatiguée, un peu perdue devant les
objets de puériculture qu’elle ne
connaissait pas en Afghanistan à
la naissance de ses premiers
enfants, est repartie soulagée avec
un équipement adapté aux besoins
de son enfant.
Merci à toutes ces mamans pour
leur exemple et leur confiance!
Florence Claessens
Section de Bienne
Depuis la démission de notre présidente, si dévouée et compétente,
notre comité est à la recherche de
la perle rare; qu’à cela ne tienne:
notre groupe de 9 mamans toutes
plus engagées les unes que les
autres fonctionne à merveille. Chacune prend sa charge très à cœur,
toujours à l’écoute des personnes
en détresse, avec empathie et
discrétion.
Une ambiance très chaleureuse
règne dans notre section, favorisant
l'accomplissement des diverses
tâches qui incombent aux membres du comité et à l'équipe de
bénévoles.
A tous ces «anges» de SOS futures
mamans de Bienne et environs un
tout grand MERCI!
Colette
Il est vrai qu’un/e président/e chapeaute le comité de toutes les sections de SOS futures mamans. Ce
n'est pas le cas à Bienne pour le
moment mais nous sommes cependant persuadées que cette absence
de « cheffe » ne nuit pas au travail
de notre section. En effet, chacune
des membres du comité et les bénévoles font preuve d'un grand sens
des responsabilités et prennent très
à cœur les activités qui leur sont
attribuées, en fonction de leurs
compétences et disponibilités.
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Vie des sections
Nouveau centre au Congo
Merci de soutenir «BANA YA MAMA
GETOU», association à but non lucratif.
Ce nouveau centre fondé avec des
amies en Gruyère et la collaboration de
la section de Fribourg, veut venir en
aide aux femmes et enfants vivant en
milieu défavorisé dans une région éloignée de la capitale.
Née à Kinshasa, issue d’une famille de
4 filles, elle-même maman de 4 filles,
Getou, responsable du projet sait de
quoi elle parle. Elle connaît particulièrement les mères en détresse vivant au
Congo. Les robes de la mère sont d’une importance capitale dans le développement de l’enfant; la mère est tout
pour un enfant: protectrice, éducatrice, affective, dispensatrice des soins,
responsable financière, conseillère, etc.
La pauvreté, la maladie ou la mort de la
mère prive l’enfant de ses droits fondamentaux. Là aussi la liste sera longue, soins médicaux, scolarité, cadre
familial, éducation, violence de toutes
sortes. C’est devant cette nécessité et
cette obligation de porter assistance
aux personnes en danger notamment
la mère et les enfants que nous avons
fondé ce centre.
Sans votre soutien, il nous est très difficile d’aider certaines femmes et
enfants à sortir de la misère.
Grâce à votre geste d’amitié, nous pourrons intensifier notre action en faveur
des mères et des enfants sans distinction
d’origine ou de religion.
De tout cœur, MERCI!
Getou Abinga
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Section Riviera-Veveyse
Voici la définition que nous donne
Le Petit Larousse pour le mot «bénévole»: (du latin benevolus, de bene,
bien, et volo, je veux). Qui fait
quelque chose sans être rémunéré,
sans y être tenu.
Etre bénévole… Jamais je n’y aurais
pensé pendant mes études ou mes
années de pratiques professionnelles. Pourtant, un jour, en tant que
maman au foyer de 3 enfants grandissant, je me suis rendu compte que
j’avais du temps à donner, gratuitement, pour une bonne cause. Pour
rester dans le domaine que je
connaissais, je me suis adressée à
SOS futures mamans.
pas savoir où les faire dormir ou de
ne pas pouvoir les nourrir correctement.
Quelle joie enfin de pouvoir me sentir à nouveau utile en dehors de mon
foyer, de créer des liens avec de nouvelles personnes, de pouvoir utiliser
mes compétences et d’en acquérir
de nouvelles.
Quel épanouissement de participer à remédier, à ma manière, à l’inégalité de notre société, de pouvoir
aider ces parents qui n’ont rien en
leur proposant petits vêtements,
matériel de puériculture, livres et
jouets. Ou d’avoir permis à ce papa
de repartir avec quelques boîtes de
lait en poudre pour nourrir son bébé.
Quelle tristesse de constater dans
quelles conditions vivent certaines
futures mères ou familles, de ne rien
avoir à mettre à leurs enfants, de ne
Quel bonheur de voir une maman
quitter le centre avec un gros sac
rempli de beaux habits et jouets pour
son enfant, le sourire aux lèvres. Ou
9
Vie des sections
d’accueillir cette dame qui donne
tous les jolis vêtements de ses enfants
devenus trop petits, de lui annoncer
que d’autres de la région vont en
profiter avec joie.
Et surtout, que dire de cette maman
qui me saute au cou tellement heureuse de pouvoir offrir ces belles
robes d’été à sa fille. Ma journée fut
belle!
Si comme eux, vous êtes en difficulté, n’hésitez plus à pousser la por-
te d’un de nos centres, nous serons
heureux de faire notre possible pour
vous écouter et vous aider.
Si comme moi, vous souhaitez vivre
ces émotions et compter parmi ces
1,5 millions de Suisses qui exercent
une activité non rémunérée dans le
cadre d’organisations ou d’institutions, ne doutez plus, lancez-vous…
Nathalie Fabre,
Responsable du centre SOS futures
mamans de Châtel-St-Denis
Afin d'élargir ses prestations et ouvrir le centre un deuxième jour,
le comité recherche des
bénévoles
pour le centre de Châtel-St-Denis
présence: 2 x par mois
lundi 16h00 - 18h30
Accueil et service des mamans, tri des habits
Contact et renseignements au 0844 222 333
ou par mail: [email protected]
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Section Pontarlier
Mercredi 18 juillet, mon portable
sonne…
- Allo, Mme Vionnet?
- Oui, c’est bien moi.
- Mme P., assistante sociale de l’hôpital de Pontarlier.
- Bonjour, comment allez-vous, il
y a longtemps que je ne vous ai
pas entendue!
- Oh mais pourtant, je n’arrête pas
de parler de vous et je vous
envoie du monde, même si je ne
vous téléphone pas.
- Mais oui, c’est exact.
- Voilà, j’aurais besoin de votre
aide. J’ai en face de moi un jeune couple, Mme a 18 ans, elle est
enceinte de six mois, vient d’obtenir un BTS commercial et ne
peut évidemment pas trouver
d’emploi pour le moment. Son
ami, lui, a un contrat de travail
qui se termine le 31 juillet. Ils vont
être un peu juste au niveau financier.J’aimerais vraiment que vous
les aidiez car ce jeune couple
«tient la route».Ils ont besoin
d’un petit coup de pouce et veulent vraiment s’en sortir, ce serait
dommage que leur situation se
détériore.
- Pas de problème, dites-moi
de quelle somme d’argent ils
auraient besoin. (L’aide financière reste toutefois exceptionnelle
car l’association ne vit que de
dons et doit faire face à un loyer
important).
- Je ne sais pas, est-ce que 300
euros serait possible?
- Je vais faire le nécessaire pour
qu’ils aient l’argent au plus vite.
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Vie des sections
- Oh merci, vous ne savez pas à
quel point cette aide va les soulager. Je suis vraiment contente
que vous fassiez cela pour eux.
C’est aussi cela à SOS Futures
Mamans, donner un coup de pouce qui parfois évitera de sombrer.
Plusieurs couples aidés de la sorte
ont ainsi repris pied. Quelle plus
belle récompense?
Je pensais terminer mon récit ainsi, lorsque, quelques jours plus tard,
je reçois de ce couple une lettre de
remerciements que je ne peux
m’empêcher de vous transmettre
intégralement:
«Bonjour Mme Vionnet,
Nous souhaitions vous remercier
du plus profond de notre cœur
pour ce chèque de 300 euros qui va
énormément nous aider. Nous n’avons pas l’habitude de demander
de l’aide. Nous étions gênés et tristes de devoir demander votre aide,
mais sans elle, nous aurions eu vrai-
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ment trop de mal à tenir. Encore
merci pour tout ce que vous faites.
Nous vous en serons toujours énormément reconnaissants.
Sincèrement merci pour tout.
Cordialement, L et P
PS: si nous pouvons vous être d’une façon ou d’une autre utiles,
n’hésitez pas.»
Que dire de plus, sinon qu’à la lecture de cette lettre, j’avais les larmes
aux yeux.
J’ai informé l’assistante sociale de ce
courrier. Elle m’a dit: « ça ne me
surprend pas du tout, ces jeunes
sont très polis et vous savez, quand
je leur ai dit que l’association allait
les aider, la jeune future maman
s’est mise à pleurer».
Je souhaite de tout cœur à ce jeune couple de garder courage et
confiance en l’avenir pour accueillir
cet enfant à venir, le plus beau des
cadeaux que la vie nous offre.
Marie-Claude Vionnet
Section Jura
Avec l’arrivée de l’été, la vie dans la
section du Jura s’est mise «au vert».
Les téléphonistes ont eu besoin
d’un repos bien mérité, mais la permanence téléphonique était toujours assurée 6 jours sur 7 et toute
la journée par les responsables des
différents centres du Jura, à raison
d’une semaine complète par personne durant la pause estivale. Ainsi, il y a toujours eu quelqu’un pour
rendre visite, passer dans une
famille, aider dans une démarche…
Et après un été de repos, de détente, de temps pour soi et pour les
siens, nous abordons la rentrée
encore plus motivées à nous mettre au service des mamans et futures mamans qui ont besoin de
nous!
Bonne rentrée à tous!
Chantal Mérillat
Les 3 vestiaires étaient également
fermés, mais eux aussi toujours
accessibles pour les urgences.
La première moitié d’année aura
été bien chargée pour SOS Jura:
beaucoup d’appels, des situations
parfois bien difficiles, du monde
dans les vestiaires… pas toujours
simple à gérer. Mais nous avons
toujours eu de la joie à être là pour
et avec les mamans.
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Vie des sections
Section Bâle
Emma téléphona en août 2010 en
début d’après-midi, disant qu’elle
était dans sa quinzième semaine
de grossesse et serait au chômage à partir d’octobre. Le père ne
voulait rien savoir de l’enfant. Elle
demanda si on ne pourrait pas l’aider financièrement pour les charges qu’entraîne une grossesse.
En tant que libraire, il est difficile
d’obtenir un poste fixe sur le marché du travail, vu que la plupart
des librairies arrivent tout juste à
survivre. C’est pour cette raison
qu’il y a six mois, Emma avait
accepté un emploi temporaire
comme intérimaire dans une librairie de Bâle jusqu’à fin octobre
2010. Qu’elle serait enceinte à cette époque-là, elle ne pouvait pas
encore le deviner en mai, d’autant
que son couple était déjà en rupture.
Sa situation n’était pas rose, cependant Emma l’a saisie comme une
chance et organisa beaucoup par
elle-même. Il lui fallait trouver un
plus petit appartement ainsi qu’une sage-femme qui l’accompagnerait durant la grossesse et lors
de l’accouchement. Comme elle
s’était annoncée auprès de nous
déjà si tôt avant le terme de la grossesse, nous avions suffisamment
de temps pour organiser le soutien financier et matériel. En février
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2011, après avoir accouché à
domicile dans son nouvel appartement, Emma accueillit fièrement
son petit garçon dans ses bras.
Nous remercions Emma des paroles suivantes par lesquelles elle
nous dédie un cordial merci:
«Je peux encore me rappeler exactement les premières réflexions que
j’avais eues en apercevant le
dépliant de SOS Futures Mamans.
Cela semblait irréaliste: aide gratuite aux plans juridique, psychologique, matériel et financier. Il y
a sûrement un piège là-dessous,
comme toujours et je ne me préoccupai plus de ce dépliant. A ce
moment, je n’étais au courant de
ma grossesse que depuis peu et
j’allais avoir à réorganiser ma vie.
Quelques jours – ou quelques
semaines – plus tard, je suis retournée voir le dépliant et j’ai téléphoné. Depuis lors, près de deux ans se
sont écoulés et ceux qui m’ont le
plus aidée, et qui m’aident encore,
c’est SOS Futures Mamans. Il n’y
avait aucun piège là-dessous. Le
dépliant était effectivement vrai. A
SOS, de nombreuses personnes
agissent parce qu’elles aiment aider
et connaissent l’importance de leur
action pour les personnes concernées. Je n’ai pas de mot pour exprimer ma reconnaissance. Je me sens
encore et toujours portée et qu’elles seront toujours présentes si j’en
ai besoin.
Ma cordiale, profonde, sincère gratitude à tous les collaborateurs et
collaboratrices du poste SOS, ainsi que je le nomme toujours.»
Pour l’équipe SOS de Bâle
Christa Marti Schneider
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Vie des sections
Section Besançon
L’appréhension de l’inconnu, l’inquiétude du savoir-faire, les soucis
matériels ont peu à peu laissé place à la joie de participer à cette belle œuvre qui existe depuis fort longtemps et maintenant il n’y a plus
qu’un seul désir: aimer et aider les
mamans dans l’esprit du fondateur,
M. Conrad Clément, qui est celui
de l’Evangile, et sous le regard de
Dieu.
Grâce à une poignée de bénévoles très motivés, un donateur généreux et le soutien par la prière de
beaucoup de personnes une nouvelle section de SOS futures
mamans a vu le jour à Besançon
en janvier 2012.
16
La tâche n’est pas simple, on mesure même chaque jour plus sa complexité mais elle s’inscrit parfaitement dans la liberté et le bonheur
de l’homme qui est de tendre vers
le seul Bien et ceci nous donne le
courage qu’il faut pour poursuivre.
Merci à tous ceux qui travaillent et
qui prient à cette intention.
Maria Yannaraki
Présidente
SOS Futures Mamans Besançon
Impressum
Editeur:
SOS FUTURES MAMANS
Rédacteurs de l’édition: Conrad Clément, président; Nicolas Constantin,
Hildegard Baumgartner
Téléphone:
026 424 63 83
Courriel:
[email protected]
Internet:
www.sosfuturesmamans.org
Impression:
mtl sa, Fribourg
Tirage:
12’230 ex.
Parution:
4 x par année en français et en allemand
ISSN:
2235-1299
JAB
1701 Fribourg 1
Sections «SOS futures mamans»
FRIBOURG
CP 1378 – 1701 Fribourg
Tél.:
026 322 03 30
CCP 17-8400-2
BÂLE
CP 53 – 4125 Riehen 2
Tél.:
061 601 18 30
CCP 60-396223-3
BIENNE
CP 1522 – 2501 Bienne
Tél.:
032 322 10 66
CCP 25-10378-5
CHABLAIS VAUD-VALAIS
Rue de Montagnier 16 – 1868 Collombey
Tél.:
024 485 30 30
CCP 19-9241-3
LA CÔTE
CP 2555 – 1260 Nyon 2
Tél.:
079 607 44 53
CCP 12-15668-8
GENÈVE
Case postale – 1200 Genève
Tél.:
022 792 00 92
CCP 17-419740-4
JURA & PRÉVOTÉ
CP 812 – 2740 Moutier 1
Tél.:
032 422 26 26
CCP 25-3513-3
LAUSANNE OUEST
Allée du Rionzi 28 – 1028 Préverenges
Tél.:
0844 771 911
CCP 10-715024-4
MONTAGNES NEUCHÂTELOISES
Numa Droz 181 – 2300 La Chaux-de-Fonds
Tél.:
079 772 16 90
CCP 23-3311-2
NEUCHÂTEL
CP 3145 – 2001 Neuchâtel
Tél.:
032 842 62 52
CCP 20-1076-4
NORD VAUDOIS
CP 1275 – 1400 Yverdon 1
Tél.:
024 426 52 52
CCP 30-527618-4
RIVIERA-VEVEYSE
CP 132 – 1806 St-Légier
Tél.:
0 844 222 333
CCP 70-56352-2
SAINTE-CROIX
CP 269 – 1450 Ste-Croix
Tél.:
024 426 52 52
CCP 17-4033950-8
VALAIS CENTRAL
Rue du Rhône 26 – 1950 Sion
Tél.:
027 322 12 02
CCP 19-10748-9
VÉROSSAZ / VS
CP 2 – 1891 Vérossaz
Tél.:
024 485 28 39
Raiffeisen compte 240897 – CCP 19-4585-6
D – NEUENBURG
Tél.:
0163/315 18 85
F –BESANÇON
13, rue pasteur – 25000 Besançon
Tél.:
03 81 53 52 04
F – PONTARLIER
5bis, rue Jeanne d’Arc – 25300 Pontarlier
Tél.:
03 81 38 91 30