B.A. No 111 3e trimestre 2012
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B.A. No 111 3e trimestre 2012 Sommaire Editorial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 1 Témoignages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 3 Section Lausanne-Ouest. . . . . . . . . . page 6 Section Bienne. . . . . . . . . . . . . . . . . page 7 Nouveau centre au Congo . . . . . . . . page 8 Section Riviera-Veveyse . . . . . . . . . . page 9 Section Pontarlier. . . . . . . . . . . . . . . page 11 Section Jura-Prévôté . . . . . . . . . . . . page 13 Section Bâle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 14 Section Besançon. . . . . . . . . . . . . . . page 16 Vie des sections: NB : Tous les prénoms de mamans utilisés dans ce Bulletin sont des prénoms d’emprunt. SOS futures mamans, association fondée le 11 septembre 1974 à Fribourg, compte actuellement 24 sections en Suisse et 14 sections à l’étranger. Son but est de venir en aide à toute future maman en difficulté sans distinction de confession, de race ou de situation sociale. L’aide peut être morale, matérielle, financière, juridique, etc. Elle est octroyée aussi longtemps que la maman en a besoin. Chaque jour, nous sommes sollicités à intervenir, parfois dans l’extrême urgence. Les membres actifs de SOS futures mamans travaillent de manière bénévole. SOS futures mamans est reconnu d’utilité publique. Editorial Si petit et tellement menacé En cette fin de juillet 2012, les médias n’ont pas manqué de faire part de la commercialisation prochaine du test de la trisomie 21 dans notre pays ainsi qu’en Allemagne et en Autriche. Ainsi, plus besoin, pour les femmes enceintes, de subir une amniocentèse souvent imposée de force avec de temps en temps la mort du ou des fœtus. Combien de femmes ont souffert d’un diagnostic à la «légère» annonçant que l’enfant était trisomique et qu’il fallait envisager à 14, 16, 18 semaines de grossesse son éventuelle suppression? Combien de femmes ont été blessées dans leur dignité de mère par un entourage peu scrupuleux? Mais aussi combien de futures mamans ont pris la décision héroïque d’assumer une nouvelle vie et ont finalement eu un enfant en parfaite santé? Selon certains spécialistes, seul un enfant sur 200 prétendu trisomique l’était en réalité! Or, aujourd’hui, de tels contrôles pourront être effectués par simple prise de sang, déjà bien avant la 12ème semaine de grossesse. On pourrait dire tant mieux pour la mère et pour l’enfant. Mais quelle dérive cette nouvelle méthode ne va-t-elle pas engendrer. Il est si facile avant 12 semaines de donner «bonne conscience» à une future maman surtout si elle est confrontée à passablement de difficultés. Aussi, c’est le rôle, pas uniquement des membres actifs des différents SOS Futures Mamans, mais de notre civilisation de revaloriser la maternité, d’entourer une future maman pour elle-même et non pas seulement par idéalisme. Ayons le souci de la noblesse et de la dignité de la femme enceinte et aidonsla à choisir délibérément la vie. Si 1 des mamans souffrent, il faut les aimer sans juger, c’est la seule vraie guérison. Avec la pleine reprise des activités, reconnaissons que pour SOS Futures Mamans les membres forment une harmonie où chaque note est irremplaçable. Nous avons le rôle de créer des symphonies dans le cœur des mamans. A l’exemple de Mozart qui à 3 ans, devant le piano, disait «je cherche les notes qui s’aiment», soyons sensibles aux vibrations du cœur et aux désirs secrets des mamans. 2 Les nouvelles technologies peuvent faire prendre à notre société un virage dangereux pour l’avenir. Souhaitons que l’honnêteté et le respect de la vie surtout des tout petits sans défense triomphent et là où il y a des difficultés, nous serons présents pour aider à les résoudre. Confiance! Conrad Clément Président des SOS FUTURES MAMANS Témoignage L’utilité d’un autocollant A de nombreuses reprises, j’ai évoqué l’utilité d’un autocollant placé souvent dans des endroits prévus ou imprévus. Ce petit rond plastifié reste un élément important pour sauver un enfant! J’ai quitté le 4e étage et dans l’ascenseur, j’ai collé au plafond un petit autocollant SOS Futures mamans pour signaler mon passage. Or, le même soir, Kathy m’appelait en avouant qu’elle ne voulait plus voir personne, qu’elle avait pris rendezvous à l’hôpital pour subir une J’ai vécu une nouvelle expérience avec Kathy, enceinte d’environ 3 mois qui, malgré sa promesse, ne m’a pas rappelé le jour convenu. Cette future maman vivait dans un petit appartement de la capitale avec son ami. Elle-même n’avait pas un grand salaire et éprouvait des craintes quant à son avenir avec un enfant. Son ami, père de l’enfant, avait choisi de quitter Kathy et refaire sa vie ailleurs! J’étais vraiment en souci et comme elle ne répondait pas à mes appels téléphoniques, j’avais décidé d’aller chez elle directement. Avant de sonner, j’ai entendu du bruit dans l’appartement. Certainement qu’elle était chez elle. Cependant après plusieurs essais, j’ai dû constater qu’elle ne voulait pas répondre. 3 interruption de grossesse. Nous avons parlé longuement et, finalement elle a accepté une nouvelle rencontre. Elle avait besoin d’être sécurisée et se sentir aimée. Je lui ai proposé qu’elle demande à son enfant, dans une grande intimité, qu’il l’aide dans son choix pour qu’il puisse vivre. Elle est venue au Centre de Fribourg et c’est l’accueil très chaleureux qui a été décisif dans son choix de conti- nuer sa grossesse ainsi que le clin d’œil de l’autocollant! Elle accouchera en fin de cette année et elle a eu une surprise particulièrement heureuse lorsque son employeur lui a annoncé qu’il lui donnait, avec effet immédiat, une augmentation de salaire. Il était très touché par le courage de son employée et tenait à l’encourager. Et oui, cela existe aussi aujourd’hui. Conrad Clément 4 Témoignage Un dialogue pour un bébé Un mercredi matin, Raphaëlle appelle en pleurant: «Je suis enceinte et j’ai appelé un centre d’information pour leur expliquer ma situation. Ils m’ont donné un rendez-vous mardi prochain pour interrompre ma grossesse! Mais je voudrais quand même parler avec quelqu’un, est-ce que je peux venir chez vous?» Nous nous voyons le vendredi aprèsmidi car elle ne pouvait pas venir plus tôt, et elle commence par dire: «Je n’arrivais plus à me calmer depuis que je sais que je suis enceinte, mais ça va mieux: j’ai pris la décision ce matin de l’enlever mardi». Elle me raconte ensuite qu’elle avait été diagnostiquée stérile à 16 ans et qu’elle n’a donc pas fait attention. En plus, elle a choisi un métier complètement incompatible avec la grossesse et, étant en période d’essai, elle a toutes les chances de se faire licencier. Elle a plusieurs autres soucis et, pour ne rien arranger, ce n’est pas le grand amour avec son copain qui ne veut pas spécialement du bébé et elle n’ose pas parler de sa grossesse à ses parents… Nous avons beaucoup discuté, trouvé des solutions de logement si elle ne restait pas avec son copain, des possibili- tés de nouvel emploi et une aide juridique pour tenter de garder l’actuel. Après l’avoir félicitée pour ce bébé inattendu et inespéré après le diagnostic médical qui lui avait enlevé tout espoir d’enfant, elle est partie un peu apaisée. Après plusieurs appels restés sans réponse, Raphaëlle m’a rappelé le fameux mardi pour me demander si je pouvais lui donner les coordonnées du docteur dont je lui avais parlé car elle n’était pas allée au rendez-vous du matin et avait décidé de garder son bébé. Elle vit maintenant une grossesse sereine avec le soutien de ses parents à qui elle a osé parler. Désireuse de partager sa joie de la vie qui grandit en elle depuis ce choix, elle nous a d’ailleurs récemment envoyé une photo de sa dernière échographie! Bientôt elle pourra venir nous présenter son bébé et, grâce à votre soutien, nous pourrons l’aider à reprendre des études pour se réorienter. Bravo Raphaëlle pour ton courage, nous te souhaitons encore beaucoup de bonheur! Nicolas Constantin 5 Vie des sections Section Lausanne-Ouest Engagée depuis le mois de septembre à SOS Futures Mamans, je fais partie de l’équipe d’accueil du mardi matin. Il est touchant de voir ces mamans, souvent intimidées lors de leur première visite, parler avec pudeur de leurs problèmes tout en se livrant parfois avec une grande confiance. Au fur et à mesure de leurs visites, des liens se tissent, on s’émerveille de voir leurs enfants grandir, leur situation s’améliorer, de les voir reprendre confiance en elles et se remettre à sourire. Quels que soient leur situation, leur nationalité, leur culture, leur religion, leur désespoir parfois, l’Amour pour leurs enfants les porte. Elles ont toutes ce point commun, cette capacité d’Amour qui les fait avancer, les fait espérer. Comme Vanessa, qui accueille son troisième bébé, inattendu, avec beaucoup de joie alors que son 2e enfant 6 est gravement handicapé et que son mari n’a pas de travail. Comme Leila, afghane, déjà maman de 4 enfants adultes, et qui découvre qu’elle attend une petite fille! Ne parlant pas français, elle vient avec son mari, qui me dit avec beaucoup de fierté et d’humour: «c’est notre 1er bébé made in Suisse!». Et Leila, inquiète et fatiguée, un peu perdue devant les objets de puériculture qu’elle ne connaissait pas en Afghanistan à la naissance de ses premiers enfants, est repartie soulagée avec un équipement adapté aux besoins de son enfant. Merci à toutes ces mamans pour leur exemple et leur confiance! Florence Claessens Section de Bienne Depuis la démission de notre présidente, si dévouée et compétente, notre comité est à la recherche de la perle rare; qu’à cela ne tienne: notre groupe de 9 mamans toutes plus engagées les unes que les autres fonctionne à merveille. Chacune prend sa charge très à cœur, toujours à l’écoute des personnes en détresse, avec empathie et discrétion. Une ambiance très chaleureuse règne dans notre section, favorisant l'accomplissement des diverses tâches qui incombent aux membres du comité et à l'équipe de bénévoles. A tous ces «anges» de SOS futures mamans de Bienne et environs un tout grand MERCI! Colette Il est vrai qu’un/e président/e chapeaute le comité de toutes les sections de SOS futures mamans. Ce n'est pas le cas à Bienne pour le moment mais nous sommes cependant persuadées que cette absence de « cheffe » ne nuit pas au travail de notre section. En effet, chacune des membres du comité et les bénévoles font preuve d'un grand sens des responsabilités et prennent très à cœur les activités qui leur sont attribuées, en fonction de leurs compétences et disponibilités. 7 Vie des sections Nouveau centre au Congo Merci de soutenir «BANA YA MAMA GETOU», association à but non lucratif. Ce nouveau centre fondé avec des amies en Gruyère et la collaboration de la section de Fribourg, veut venir en aide aux femmes et enfants vivant en milieu défavorisé dans une région éloignée de la capitale. Née à Kinshasa, issue d’une famille de 4 filles, elle-même maman de 4 filles, Getou, responsable du projet sait de quoi elle parle. Elle connaît particulièrement les mères en détresse vivant au Congo. Les robes de la mère sont d’une importance capitale dans le développement de l’enfant; la mère est tout pour un enfant: protectrice, éducatrice, affective, dispensatrice des soins, responsable financière, conseillère, etc. La pauvreté, la maladie ou la mort de la mère prive l’enfant de ses droits fondamentaux. Là aussi la liste sera longue, soins médicaux, scolarité, cadre familial, éducation, violence de toutes sortes. C’est devant cette nécessité et cette obligation de porter assistance aux personnes en danger notamment la mère et les enfants que nous avons fondé ce centre. Sans votre soutien, il nous est très difficile d’aider certaines femmes et enfants à sortir de la misère. Grâce à votre geste d’amitié, nous pourrons intensifier notre action en faveur des mères et des enfants sans distinction d’origine ou de religion. De tout cœur, MERCI! Getou Abinga 8 Section Riviera-Veveyse Voici la définition que nous donne Le Petit Larousse pour le mot «bénévole»: (du latin benevolus, de bene, bien, et volo, je veux). Qui fait quelque chose sans être rémunéré, sans y être tenu. Etre bénévole… Jamais je n’y aurais pensé pendant mes études ou mes années de pratiques professionnelles. Pourtant, un jour, en tant que maman au foyer de 3 enfants grandissant, je me suis rendu compte que j’avais du temps à donner, gratuitement, pour une bonne cause. Pour rester dans le domaine que je connaissais, je me suis adressée à SOS futures mamans. pas savoir où les faire dormir ou de ne pas pouvoir les nourrir correctement. Quelle joie enfin de pouvoir me sentir à nouveau utile en dehors de mon foyer, de créer des liens avec de nouvelles personnes, de pouvoir utiliser mes compétences et d’en acquérir de nouvelles. Quel épanouissement de participer à remédier, à ma manière, à l’inégalité de notre société, de pouvoir aider ces parents qui n’ont rien en leur proposant petits vêtements, matériel de puériculture, livres et jouets. Ou d’avoir permis à ce papa de repartir avec quelques boîtes de lait en poudre pour nourrir son bébé. Quelle tristesse de constater dans quelles conditions vivent certaines futures mères ou familles, de ne rien avoir à mettre à leurs enfants, de ne Quel bonheur de voir une maman quitter le centre avec un gros sac rempli de beaux habits et jouets pour son enfant, le sourire aux lèvres. Ou 9 Vie des sections d’accueillir cette dame qui donne tous les jolis vêtements de ses enfants devenus trop petits, de lui annoncer que d’autres de la région vont en profiter avec joie. Et surtout, que dire de cette maman qui me saute au cou tellement heureuse de pouvoir offrir ces belles robes d’été à sa fille. Ma journée fut belle! Si comme eux, vous êtes en difficulté, n’hésitez plus à pousser la por- te d’un de nos centres, nous serons heureux de faire notre possible pour vous écouter et vous aider. Si comme moi, vous souhaitez vivre ces émotions et compter parmi ces 1,5 millions de Suisses qui exercent une activité non rémunérée dans le cadre d’organisations ou d’institutions, ne doutez plus, lancez-vous… Nathalie Fabre, Responsable du centre SOS futures mamans de Châtel-St-Denis Afin d'élargir ses prestations et ouvrir le centre un deuxième jour, le comité recherche des bénévoles pour le centre de Châtel-St-Denis présence: 2 x par mois lundi 16h00 - 18h30 Accueil et service des mamans, tri des habits Contact et renseignements au 0844 222 333 ou par mail: [email protected] 10 Section Pontarlier Mercredi 18 juillet, mon portable sonne… - Allo, Mme Vionnet? - Oui, c’est bien moi. - Mme P., assistante sociale de l’hôpital de Pontarlier. - Bonjour, comment allez-vous, il y a longtemps que je ne vous ai pas entendue! - Oh mais pourtant, je n’arrête pas de parler de vous et je vous envoie du monde, même si je ne vous téléphone pas. - Mais oui, c’est exact. - Voilà, j’aurais besoin de votre aide. J’ai en face de moi un jeune couple, Mme a 18 ans, elle est enceinte de six mois, vient d’obtenir un BTS commercial et ne peut évidemment pas trouver d’emploi pour le moment. Son ami, lui, a un contrat de travail qui se termine le 31 juillet. Ils vont être un peu juste au niveau financier.J’aimerais vraiment que vous les aidiez car ce jeune couple «tient la route».Ils ont besoin d’un petit coup de pouce et veulent vraiment s’en sortir, ce serait dommage que leur situation se détériore. - Pas de problème, dites-moi de quelle somme d’argent ils auraient besoin. (L’aide financière reste toutefois exceptionnelle car l’association ne vit que de dons et doit faire face à un loyer important). - Je ne sais pas, est-ce que 300 euros serait possible? - Je vais faire le nécessaire pour qu’ils aient l’argent au plus vite. 11 Vie des sections - Oh merci, vous ne savez pas à quel point cette aide va les soulager. Je suis vraiment contente que vous fassiez cela pour eux. C’est aussi cela à SOS Futures Mamans, donner un coup de pouce qui parfois évitera de sombrer. Plusieurs couples aidés de la sorte ont ainsi repris pied. Quelle plus belle récompense? Je pensais terminer mon récit ainsi, lorsque, quelques jours plus tard, je reçois de ce couple une lettre de remerciements que je ne peux m’empêcher de vous transmettre intégralement: «Bonjour Mme Vionnet, Nous souhaitions vous remercier du plus profond de notre cœur pour ce chèque de 300 euros qui va énormément nous aider. Nous n’avons pas l’habitude de demander de l’aide. Nous étions gênés et tristes de devoir demander votre aide, mais sans elle, nous aurions eu vrai- 12 ment trop de mal à tenir. Encore merci pour tout ce que vous faites. Nous vous en serons toujours énormément reconnaissants. Sincèrement merci pour tout. Cordialement, L et P PS: si nous pouvons vous être d’une façon ou d’une autre utiles, n’hésitez pas.» Que dire de plus, sinon qu’à la lecture de cette lettre, j’avais les larmes aux yeux. J’ai informé l’assistante sociale de ce courrier. Elle m’a dit: « ça ne me surprend pas du tout, ces jeunes sont très polis et vous savez, quand je leur ai dit que l’association allait les aider, la jeune future maman s’est mise à pleurer». Je souhaite de tout cœur à ce jeune couple de garder courage et confiance en l’avenir pour accueillir cet enfant à venir, le plus beau des cadeaux que la vie nous offre. Marie-Claude Vionnet Section Jura Avec l’arrivée de l’été, la vie dans la section du Jura s’est mise «au vert». Les téléphonistes ont eu besoin d’un repos bien mérité, mais la permanence téléphonique était toujours assurée 6 jours sur 7 et toute la journée par les responsables des différents centres du Jura, à raison d’une semaine complète par personne durant la pause estivale. Ainsi, il y a toujours eu quelqu’un pour rendre visite, passer dans une famille, aider dans une démarche… Et après un été de repos, de détente, de temps pour soi et pour les siens, nous abordons la rentrée encore plus motivées à nous mettre au service des mamans et futures mamans qui ont besoin de nous! Bonne rentrée à tous! Chantal Mérillat Les 3 vestiaires étaient également fermés, mais eux aussi toujours accessibles pour les urgences. La première moitié d’année aura été bien chargée pour SOS Jura: beaucoup d’appels, des situations parfois bien difficiles, du monde dans les vestiaires… pas toujours simple à gérer. Mais nous avons toujours eu de la joie à être là pour et avec les mamans. 13 Vie des sections Section Bâle Emma téléphona en août 2010 en début d’après-midi, disant qu’elle était dans sa quinzième semaine de grossesse et serait au chômage à partir d’octobre. Le père ne voulait rien savoir de l’enfant. Elle demanda si on ne pourrait pas l’aider financièrement pour les charges qu’entraîne une grossesse. En tant que libraire, il est difficile d’obtenir un poste fixe sur le marché du travail, vu que la plupart des librairies arrivent tout juste à survivre. C’est pour cette raison qu’il y a six mois, Emma avait accepté un emploi temporaire comme intérimaire dans une librairie de Bâle jusqu’à fin octobre 2010. Qu’elle serait enceinte à cette époque-là, elle ne pouvait pas encore le deviner en mai, d’autant que son couple était déjà en rupture. Sa situation n’était pas rose, cependant Emma l’a saisie comme une chance et organisa beaucoup par elle-même. Il lui fallait trouver un plus petit appartement ainsi qu’une sage-femme qui l’accompagnerait durant la grossesse et lors de l’accouchement. Comme elle s’était annoncée auprès de nous déjà si tôt avant le terme de la grossesse, nous avions suffisamment de temps pour organiser le soutien financier et matériel. En février 14 2011, après avoir accouché à domicile dans son nouvel appartement, Emma accueillit fièrement son petit garçon dans ses bras. Nous remercions Emma des paroles suivantes par lesquelles elle nous dédie un cordial merci: «Je peux encore me rappeler exactement les premières réflexions que j’avais eues en apercevant le dépliant de SOS Futures Mamans. Cela semblait irréaliste: aide gratuite aux plans juridique, psychologique, matériel et financier. Il y a sûrement un piège là-dessous, comme toujours et je ne me préoccupai plus de ce dépliant. A ce moment, je n’étais au courant de ma grossesse que depuis peu et j’allais avoir à réorganiser ma vie. Quelques jours – ou quelques semaines – plus tard, je suis retournée voir le dépliant et j’ai téléphoné. Depuis lors, près de deux ans se sont écoulés et ceux qui m’ont le plus aidée, et qui m’aident encore, c’est SOS Futures Mamans. Il n’y avait aucun piège là-dessous. Le dépliant était effectivement vrai. A SOS, de nombreuses personnes agissent parce qu’elles aiment aider et connaissent l’importance de leur action pour les personnes concernées. Je n’ai pas de mot pour exprimer ma reconnaissance. Je me sens encore et toujours portée et qu’elles seront toujours présentes si j’en ai besoin. Ma cordiale, profonde, sincère gratitude à tous les collaborateurs et collaboratrices du poste SOS, ainsi que je le nomme toujours.» Pour l’équipe SOS de Bâle Christa Marti Schneider 15 Vie des sections Section Besançon L’appréhension de l’inconnu, l’inquiétude du savoir-faire, les soucis matériels ont peu à peu laissé place à la joie de participer à cette belle œuvre qui existe depuis fort longtemps et maintenant il n’y a plus qu’un seul désir: aimer et aider les mamans dans l’esprit du fondateur, M. Conrad Clément, qui est celui de l’Evangile, et sous le regard de Dieu. Grâce à une poignée de bénévoles très motivés, un donateur généreux et le soutien par la prière de beaucoup de personnes une nouvelle section de SOS futures mamans a vu le jour à Besançon en janvier 2012. 16 La tâche n’est pas simple, on mesure même chaque jour plus sa complexité mais elle s’inscrit parfaitement dans la liberté et le bonheur de l’homme qui est de tendre vers le seul Bien et ceci nous donne le courage qu’il faut pour poursuivre. Merci à tous ceux qui travaillent et qui prient à cette intention. Maria Yannaraki Présidente SOS Futures Mamans Besançon Impressum Editeur: SOS FUTURES MAMANS Rédacteurs de l’édition: Conrad Clément, président; Nicolas Constantin, Hildegard Baumgartner Téléphone: 026 424 63 83 Courriel: [email protected] Internet: www.sosfuturesmamans.org Impression: mtl sa, Fribourg Tirage: 12’230 ex. Parution: 4 x par année en français et en allemand ISSN: 2235-1299 JAB 1701 Fribourg 1 Sections «SOS futures mamans» FRIBOURG CP 1378 – 1701 Fribourg Tél.: 026 322 03 30 CCP 17-8400-2 BÂLE CP 53 – 4125 Riehen 2 Tél.: 061 601 18 30 CCP 60-396223-3 BIENNE CP 1522 – 2501 Bienne Tél.: 032 322 10 66 CCP 25-10378-5 CHABLAIS VAUD-VALAIS Rue de Montagnier 16 – 1868 Collombey Tél.: 024 485 30 30 CCP 19-9241-3 LA CÔTE CP 2555 – 1260 Nyon 2 Tél.: 079 607 44 53 CCP 12-15668-8 GENÈVE Case postale – 1200 Genève Tél.: 022 792 00 92 CCP 17-419740-4 JURA & PRÉVOTÉ CP 812 – 2740 Moutier 1 Tél.: 032 422 26 26 CCP 25-3513-3 LAUSANNE OUEST Allée du Rionzi 28 – 1028 Préverenges Tél.: 0844 771 911 CCP 10-715024-4 MONTAGNES NEUCHÂTELOISES Numa Droz 181 – 2300 La Chaux-de-Fonds Tél.: 079 772 16 90 CCP 23-3311-2 NEUCHÂTEL CP 3145 – 2001 Neuchâtel Tél.: 032 842 62 52 CCP 20-1076-4 NORD VAUDOIS CP 1275 – 1400 Yverdon 1 Tél.: 024 426 52 52 CCP 30-527618-4 RIVIERA-VEVEYSE CP 132 – 1806 St-Légier Tél.: 0 844 222 333 CCP 70-56352-2 SAINTE-CROIX CP 269 – 1450 Ste-Croix Tél.: 024 426 52 52 CCP 17-4033950-8 VALAIS CENTRAL Rue du Rhône 26 – 1950 Sion Tél.: 027 322 12 02 CCP 19-10748-9 VÉROSSAZ / VS CP 2 – 1891 Vérossaz Tél.: 024 485 28 39 Raiffeisen compte 240897 – CCP 19-4585-6 D – NEUENBURG Tél.: 0163/315 18 85 F –BESANÇON 13, rue pasteur – 25000 Besançon Tél.: 03 81 53 52 04 F – PONTARLIER 5bis, rue Jeanne d’Arc – 25300 Pontarlier Tél.: 03 81 38 91 30