d`acier - L`outil de la ressemblance

Transcription

d`acier - L`outil de la ressemblance
D’ACIER
d’après le roman éponyme de Silvia Avallone
CRÉATION 2015
Contact artistique
Robert Sandoz
+41 79 596 92 52
[email protected]
Contact administratif
Nina Vogt
+41 76 515 97 75
[email protected]
Association L’outil de la ressemblance • CP 687 • 2002 Neuchâtel - Suisse [email protected]
• www.loutil.ch
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DISTRIBUTION ..................................................................................................3
INFORMATIONS PRATIQUES ET DIVERSES ....................................................3
CRÉATION ET TOURNÉE ..................................................................................3
RÉSUMÉ ............................................................................................................5
NOTES D’INTENTION PAR ROBERT SANDOZ .................................................6
L’AUTEURE • SILVIA AVALLONE ......................................................................8
LA CIE • L’OUTIL DE LA RESSEMBLANCE ......................................................8
BIOGRAPHIES...................................................................................................9
MISE EN SCÈNE & ADAPTATION • ROBERT SANDOZ ........................................................9
LUMIÈRES & VIDÉO • STÉPHANE GATTONI .....................................................................10
SCÉNOGRAPHIE & ACCESSOIRES • NICOLE GRÉDY .....................................................10
COSTUMES • ANNE-LAURE FUTIN ...................................................................................11
UNIVERS MUSICAL & SONORE • OLIVIER GABUS ..........................................................11
ADMINISTRATION • NINA VOGT ........................................................................................12
ASSISTANAT A LA MISE EN SCÈNE • CÉCILE BOURNAY ................................................12
JEU • DAVID CASADA ........................................................................................................13
JEU • OCÉANE COURT ......................................................................................................13
JEU • MARION DUVAL .......................................................................................................14
JEU • NOÉ FAVRE ...............................................................................................................14
JEU • RACHEL GORDY ......................................................................................................15
JEU • LOLA RICCABONI ....................................................................................................15
JEU • SIMON ROMANG......................................................................................................16
REVUES DE PRESSE DE LA COMPAGNIE .....................................................17
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DISTRIBUTION
Mise en Scène & adaptation
Assistanat à la mise en scène
Lumières & vidéo Univers musical & sonore Scénographie & accessoires Construction des décors
Costumes Photos Administration Production
Coproduction
Robert Sandoz
Cécile Bournay
Stéphane Gattoni
Olivier Gabus
Nicole Grédy
Xavier Hool
Anne-Laure Futin
Guillaume Perret
Nina Vogt
L’outil de la ressemblance
Théâtre du Loup • Genève
Théâtre Benno Besson • Yverdon-les-Bains
Spectacles Français • Bienne
Jeu David Casada
Océane Court
Marion Duval
Noé Favre
Rachel Gordy
Lola Riccaboni
Simon Romang
L’outil de la ressemblance est bénéficiaire d’un contrat de confiance avec les Villes
de La Chaux-de-Fonds et de Neuchâtel ainsi que d’un partenariat avec le Canton
de Neuchâtel. Le spectacle D’acier est soutenu par la Loterie Romande, Pro
Helvetia, CORODIS, la Fondation Pierre Mercier, la Fondation du Casino de
Neuchâtel et le CFA des comédiens.
INFORMATIONS PRATIQUES ET DIVERSES
Âge dès 16 ans
Durée environ 1h55
CRÉATION ET TOURNÉE
31 mars-1er avril 2015 • Théâtre Benno Besson • Yverdon-les-Bains (CH)
28 avril 2015 • Spectacles Français-Théâtre Palace • Bienne (CH)
30 avril 2015 • Théâtre Casino • Le Locle (CH)
7 mai 2015 • Usine à Gaz • Nyon (CH)
9 mai 2015 • CO2 • Bulle (CH)
7 au 11 juillet 2015 • Festival de la Cité • Lausanne (CH)
6 au 18 octobre 2015 • Théâtre du Loup • Genève (CH)
26 au 29 octobre 2015 • Théâtre du Passage • Neuchâtel (CH)
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RÉSUMÉ
Anna et Francesca ont treize ans, presque quatorze. C’est l’été à Piombino, ville
désolée de Toscane bien loin de l’image de carte postale. Leur quotidien : des
plages quasi marécageuses, des barres d’immeubles insalubres et surtout l’aciérie,
personnage monstrueux qui engloutit jour et nuit tous les hommes du coin. Les
hommes, ils ne sont pas à l’honneur. Le père d’Anna est un fantôme, un voyou du
dimanche qui réapparait quand ça lui chante. Celui de Francesca épie sa fille aux
jumelles pendant qu’elle joue sur la plage, obsédé par ce corps qui se transforme,
irrémédiablement. Mais Anna et Francesca, éclaboussent toute cette laideur de leur
jeunesse insolente. Elles rêvent. D’être écrivain ou femme politique pour l’une, de
passer à la télé de Berlusconi pour l’autre, ou simplement d’aller ensemble, pour la
première fois à l’île d’Elbe, inaccessible et pourtant à quelques brasses de leur cité
plombée.
Autour d’elles, il y a aussi le grand frère d’Anna, Alessio, Apollon échoué au
royaume d’Hadès, déjà usé à vingt ans par des années passées au haut fourneau.
Sandra, leur mère, la militante d’extrême gauche, qui se maudit d’aimer malgré tout
son vaurien de mari. Rosa, enfin, la mère de Francesca, la petite calabraise
arrachée à son village par Enrico, cet homme fruste qui les enferme dans sa folie et
qu’elle ne quitte pas.
D’acier pourrait n’être qu’un portrait social sombre d’une Italie de banlieue, de
laissés pour compte sans envergure, pauvres humains tentant de se dépêtrer d’un
monde qu’ils n’ont pas vu venir. Il est bien plus que cela. L’acier est constitué d’au
moins deux éléments. Le roman aussi : d’une réalité désespérante et d’une petite
poésie qui s’élève malgré tout.
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NOTES D’INTENTION PAR ROBERT SANDOZ
Premier roman d’une jeune italienne : D’acier est un roman physique, qui vous
happe dès la première page, pour vous relâcher, quatre cents pages plus tard, un
peu sonné, avec le sentiment d’être face à un futur grand écrivain qui, à tout juste
vingt-cinq ans, fait preuve d’un sens de la narration assez exceptionnel et d’une
capacité à saisir l’essence de l’adolescence, ces amitiés fusionnelles qui nous
construisent et cette obsession de la beauté. La fascination régressive encore que
l’adolescence peut susciter chez ceux qui n’en sont plus.
D'acier est une magnifique histoire de plage et sidérurgie italienne. C'est très
sensuel, voire sexuel. Il y a des voitures qui roulent trop vite, de la cocaïne, des
accidents du travail, des pères qui battent leur filles, des discos sur rollers, des
premières de classe, des peut-être lesbiennes, des salopards qui profitent d'une
jeunesse à la dérive, des parents de seize ans. Deux amours impossibles, l'un
tragique, l'autre heureux. Peut-être le mélange des genre sera-t-il commun avant la
perméabilité des classes ? Tous ont l'île d'Elbe comme rêve d'évasion.
Hormis la langue poétique et concrète de Silvia Avallone, ce qui m’a séduit dans ce
roman, c’est la parole donnée à la jeunesse. Sans les instrumentaliser, les réduire
ou les classer, D’acier traduit avec pertinence et lucidité les désirs et les
désillusions, l’énergie et le désespoir, l’incertitude et la volonté de ces jeunes au
début de leur parcours d’adultes. Devant eux s’érigent des obstacles: ces parents
qui n’entendent rien, qui obstruent le chemin par leur présence ou leur absence, les
classes sociales toujours présentes, la découverte non maîtrisée des plaisirs, la
première relation sexuelle, le monde du travail en crise, la société toujours et
encore patriarcale. De cette tourmente, Silvia Avallone tire puissance et énergie. De
ces vies sans perspectives, elle fait émerger une poésie, un sublime et une
espérance. Cette vie est présente entre ces protagonistes perdus; l'amitié, la fratrie
semblent être des armes précieuses dans leur combat. C’est une écriture de vie,
comme une braise sous la cendre. C’est cette vitalité qui donne envie de lire
chaque nouvelle page de D’acier. C’est ceci que nous aimerions traduire avec les
instruments du théâtre.
Pour ne pas pervertir cette description de la jeunesse, il me semble évident de
travailler avec de jeunes comédiennes et comédiens. Plus âgés que dans le roman,
certes, mais eux aussi en train de s’insérer dans un milieu professionnel dur et
hermétique (même s’il est sans comparaison avec celui de la sidérurgie).
L’adaptation est faite pour eux et avec eux, pour ne pas pervertir ce qui me semble
être le roman d’une génération. Il y a le rêve de rendre le public de tout âge moins
sourd au désir de la jeunesse. Le spectacle est organisé autour de quatre
comédiennes et trois comédiens. Ils s’amusent à raconter le roman en incarnant
leurs parents, les amies, les plus grandes, les salops. Il faut incarner avec violence
et amour. Ils partent de ce jeu de grands enfants pour être emportés par une
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tragédie qui leur échappe. Ils sont happés par le système qu’ils ont mis en place,
car ils y croient. A l’image des protagonistes du roman, ils n’arrivent pas à renverser
ou sortir du système. Puis, à la toute fin, il y a cette échappée vers l’île d’Elbe.
Incarner, mais aussi dire. D’acier sur les planches oscille entre pièce et roman
narré. Ces mélanges d’adresses, cette présence au public et au soir de la
représentation, la confrontation du moment présent et de la temporalité de la fiction
(questionnements au coeur du théâtre contemporain) se retrouvent dans D’acier,
abordés sous l’angle du concret adolescent et d’une poésie du banal. C’est le pari
de monologues à la troisième personne mais à la brutalité concrète alternant avec
de pures scènes. C’est la recherche de l’image minimale et de l’efficacité maximale
pour parler aux jeunes et moins jeunes de la réalité adolescente.
Scéniquement, pas de naturalisme. Notre projet n’est pas documentaire. La seule
chose que nous désirons approcher au plus près, ce sont les émotions des jeunes
personnages. Le décor, l’éclairage et la musique ne doivent pas distraire du texte
et du jeu. Ils doivent être au diapason du propos et refléter tout ce qui a été écrit
plus tôt, mais ils ne doivent pas freiner la vivacité du récit. Pas de lourds
changements de décor ou costume, plutôt quelque chose de fluide et rapide. Tout
se ferait à vue par les comédiens eux-mêmes afin de garder le caractère de jeu
évoqué plus haut, jusqu’à ce que la machine construite leur échappe. Nous
croyons fortement qu’il faut suggérer pour ne pas tomber dans les stéréotypes de
l’Italie, pour ne pas voler les images du lecteur qui serait venu voir le spectacle. Il
s’agit de trouver le dénominateur commun à toutes nos images, pour que chacun
soit aiguillé où nous le voulons mais puisse se construire son décor.
L’espace est partagé en deux. La bonne part, qui représente la majorité du plateau,
mais qui est inaccessible. C’est le monde dans lequel les personnages voudraient
être. Lieu irréel, fantasmagorie de l’île d’Elbe, de la télé de Berlusconi, de nous en
mieux. Un espace a effets théâtraux classiques, à projections vidéo. Sur le peu de
plateau qui reste, le lieu de ce qu’on est. Bricolage contemporain, lieu de narration
vive et spontanée. Les sept comédiens y racontent et vivent le concret de l’histoire.
Ils semblent inventer sur le moment des façons de nous faire ressentir leur histoire.
On descend dans le public, on joue dans et avec la salle. Entre les deux espaces,
une structure métallique, une frontière, une barrière.
Cette structure est aussi l’endroit où vient s’inscrire les mots du roman. Ou la
graphie trouve sa place dans le quotidien. Poésie surannée à l’ère du numérique,
l’écrit donne de l’importance aux mots, par les enseignes, les panneaux routiers,
les tags, etc. Le roman à la scène, c’est aussi le mot à la scène.
Il nous semble nécessaire de parler dans les pays du nord de l’Europe du destin de
la jeunesse méditerranéenne qui se résume trop souvent à un pourcentage abstrait
de chômage. Elle n’est que le reflet d’une détresse générale qui ne peut plus être
ignorée. Ce serait notre très faible contribution au débat.
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L’AUTEURE • SILVIA AVALLONE
Silvia Avallone, née en 1984 dans le Piémont, vit aujourd’hui à Bologne. Diplômée
en philosophie, elle commence par écrire de la poésie et des nouvelles pour des
journaux et des revues littéraires. D’acier, son premier roman, la propulse au
premier plan de la scène littéraire italienne. En Italie, il remporte le prix Campiello
Opera Prima et est finaliste du prix Strega. En France, il remporte le Prix des
lecteurs de L’Express 2011 et le magazine Lire le distingue dans la catégorie «
Meilleur premier roman étranger ». L'adaptation cinématographique du roman est
réalisée par Stefano Mordini. En 2012, le film est présenté à la Mostra de Venise.
LA CIE • L’OUTIL DE LA RESSEMBLANCE
Un metteur en scène formé par l’assistanat vagabond auprès d’Olivier Py, Hervé
Loichemol, Jean Liermier et par une université sédentaire conclue par un mémoire
sur Jean Genet.
Un chimiste qui décide de faire l’ENSATT et en ressort éclairagiste.
Un compositeur ermite formé à la musique dans une école de corps et de cirque.
Une scénographe artisanale issue de la Cambre à Bruxelles qui aime prendre son
temps.
Une scénographe de l’ENSATT qui opte pour spécialisation en création costume à
Berlin et ne fait plus que cela.
Des amis d’adolescence qui se retrouvent un jour complémentaires, ressemblants,
impatients d’user leurs outils.
Une compagnie pour tester l’hypothèse qu’il existe un minuscule et universel point
commun de ressemblance au coeur de tout être humain.
L’outil de la ressemblance, c'est un sérieux drôle de mélange fouetté à 1000 mètres
d’altitude à mi-chemin entre les lacs et les montagnes suisses. Notre compagnie
aime les détours et les mélanges, les audaces et les brusques revirements. Cet
assemblage fonctionne en toute amitié de manière très stable depuis plus de dix
ans. Chaque projet est un nouveau défi. Murakami, Duras, Larcenet, Bauchau,
Baricco, Feydeau, des auteurs contemporains suisses, Cornuz, Jaccoud, Rychner.
Un point commun : une bonne histoire obligeant à fouiller les limites narratives du
théâtre pour mettre les ficelles classiques et modernes au service de ce que l’on
raconte. Tout notre travail est issu du texte. Traduire le style et les options narratives
de l’auteur à l’aide des outils théâtraux. Le fil rouge de notre travail est dans cette
exigence de cohérence totale du langage, de l’utilisation jusqu’à l’usure de chaque
option théâtrale pour renouveler la forme pendant le spectacle.
Nos outils se ressemblent alors pour rassembler les spectateurs et leur demander
si nous leur ressemblons.
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BIOGRAPHIES
MISE EN SCÈNE & ADAPTATION • ROBERT SANDOZ
Né à la Chaux-de-Fonds en Suisse dans une famille ouvrière,
Robert Sandoz est élevé par sa mère célibataire et ses grandsparents. Après une maturité scientifique, il étudie le Français,
l’Histoire et la Philosophie à l’Université de Neuchâtel. Lors de
sa dernière année d’étude, il se spécifie dans l’analyse
théâtrale. Il achève ses études par un mémoire avec mention
sur la notion de sacré dans le théâtre de Jean Genet et d’Olivier
Py.
Robert Sandoz quitte le milieu amateur à 26 ans grâce aux encouragements de
Charles Joris et Françy Shori. Il est l’assistant de Gino Zampieri, Olivier Py et Hervé
Loichemol. En tant que metteur en scène, en 2001, il crée l’intégralité de La
Servante d’Olivier Py au Théâtre du Passage en 2002. Il monte principalement des
auteurs contemporains (O. Py, J.-L. Lagarce, H. Bauchau), et plus particulièrement
de jeunes suisses (O. Cornuz, A.Rychner, A. Jaccoud). Depuis 2006, sa compagnie
L'outil de la ressemblance adapte des romans (Baricco, Duras, Murakami) en
menant une réflexion sur le lien entre la narration et les principaux outils théâtraux. Il
met en scène Monsieur Chasse! de Georges Feydeau en 2010-11 au Théâtre de
Carouge, repris en tournée en 2012, 2013 et 2014. En 2012-13 il met en scène son
premier opéra Les aventures du Roi Pausole au Grand Théâtre de Genève. Pour
cette production il est nominé dans les catégories « Révélation » et « Redécouverte
d'une oeuvre » au Opera Award 2013.
ADAPTATEUR
Lecteur précoce d’oeuvres généreuses, Robert Sandoz envisage le texte comme la
matière première de toute ses aventures théâtrales. Le besoin d’adapter, loin d’un
désaveux des auteurs actuels, vient du besoin de créer des dramaturgies dans
lesquelles son équipe artistique (lumière, musique, scénographie, costume) est
intégrée et participe pleinement à la narration. Dès lors, il a adapté, au rythme
d’une pièce par année, Odile Cornuz, Alessandro Baricco, Marguerite Duras,
Haruki Murakami, Manu Larcenet. En 2014, il fait une nouvelle adaptation
francophone de Dix Petits Nègres d’Agatha Christie. Puis, il adapte des contes pour
enfants de Franz Hohler. Il aime travailler avec des écritures très différentes qu’il
s’agit de retranscrire sur le plateau, comme un développement de l’écriture à la
scène, pour que l’écriture de l’auteur prenne chaire.
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LUMIÈRES & VIDÉO • STÉPHANE GATTONI
Bien qu’il soit né à la Chaux-de-Fonds et qu’il souffre de
daltonisme dès l’origine (1976), Stéphane Gattoni est parvenu
au fil des ans à s’employer comme concepteur lumière et
régisseur général, étendant ses activités non seulement à la
France, mais aussi aux capitales romandes. Formé à l’Ecole
Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre
(ENSATT), Lyon et co-fondateur dévoué de la compagnie L’outil
de la ressemblance, collaborateur régulier d’avec – entre autres
– Robert Sandoz, Nicole Seiler, Nathalie Sandoz, Olivier Gabus,
Cédric Dorier – celui auquel la profession attribue désormais le
sobriquet de «Stéphicace» aura eu l’occasion d’assumer la direction technique de
différents festivals : La Plage des Six Pompes, La Chaux-de-Fonds – Usinesonore,
Bévilard – Les Amplitudes, La Chaux-de-Fonds. Il est depuis 2011 responsable
technique du Festival de la Cité – Lausanne. Il vit actuellement par MacBook
interposé avec une auteure neuchâteloise qui lui écrit ses C.V. et en profite pour
faire observer que, à sa façon incomparable de trier les chaussettes au sortir de la
lessive, Stéphane Gattoni se pose aussi en collaborateur domestique généreux et
sexy.
SCÉNOGRAPHIE & ACCESSOIRES • NICOLE GRÉDY
Née en 1971, Nicole Grédy étudie la scénographie à l’Ecole
nationale supérieure des arts visuels de La Cambre, à Bruxelles.
Elle obtient son diplôme en 1998. Vivant et travaillant à La
Chaux-de-Fonds, elle collabore à divers projets de théâtre,
d'expositions et de cinéma en Suisse romande. Dans son
activité, elle privilégie les compagnonnages au longs cours,
avec par exemple le Groupe Tsekh, la Cie Aloïs Troll, le Théâtre
Claque, Plonk et Replonk et, bien sûr, L’outil de la
ressemblance. En 2011, la Commission interjurassienne des
arts de la scène la sélectionne et lui octroie un prix pour ses
travaux récents. D’acier est sa 11ème collaboration avec Robert Sandoz.
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COSTUMES • ANNE-LAURE FUTIN
Anne-Laure Futin, diplômée de scénographie de l’ENSATT en
2004, complète sa formation par une année en conception de
costumes à la HDK de Berlin. Elle travaille comme scénographe
pour des compagnies françaises de théâtre de rue et de
marionnettes. Elle est également engagée dans des ateliers
comme le TNP et l’Opéra de Lyon en tant que peintredécoratrice. Elle rejoint la compagnie de Robert Sandoz dès
2006 avec Océan Mer avec une première création de costumes.
Elle a crée les costumes de entre autre Kafka sur le rivage,
Monsieur Chasse!, Antigone, De mémoire d’estomac, Le combat
ordinaire et Il n’en resta plus aucun. Récemment, elle a collaboré avec le metteur
en scène suisse Jean-Claude Issenmann sur Sept contes divers au Théâtre de
Carouge. Parallèlement, elle exerce le métier de peintre en décors dans des
ateliers lyonnais et travaille occasionnellement en tant qu’habilleuse sur des longs
métrages.
UNIVERS MUSICAL & SONORE • OLIVIER GABUS
Olivier Gabus fonde en 2001 la Co. Sous-sol avec Susi Wirth.
Cette compagnie présente ses quatre spectacles dans toute la
Suisse, ainsi qu'en Allemagne et en Italie. Depuis, il collabore
avec d'autres troupes de théâtre en tant que compositeur et
créateur sonore. Il est membre régulier de la troupe de Robert
Sandoz, L’outil de la ressemblance. Lorsqu’il travaille pour le
théâtre ou le documentaire, la recherche musicale d’Olivier
Gabus est liée à l’observation de la scène pour lui apporter ce
dont elle a besoin. À l’occasion de chacune des pièces pour
lesquelles il compose, il aborde différent registre. Toujours de
manière personnelle il explore les sons électroniques, la musique concrète, les
sonorités des orchestre de chambre ou symphonique et relève à chaque projet le
nouveau défi qui s’impose. En parallèle aux création sonores, il travaille comme
technicien son pour différentes pièce de théâtre en tournée. En 2007, il est lauréat
du Prix Nico Kaufmann Stiftung.
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ADMINISTRATION • NINA VOGT
Née en 1983 à Genève, Nina Vogt a toujours été intéressée par
l’artistique. Ses premiers pas sur scène se font au Théâtre des
Trois P’tits Tours de Morges. À côté de ses études en lettres, elle
travaille avec différentes troupes de la région neuchâteloise. Elle
mettra en scène deux pièces avec la Cie Maskarade: Bent de
Martin Sherman et Jeffrey Bernard est souffrant de Keith
Waterhouse. Dès 2012, elle travaille pour plusieurs structures
comme administratrice: L’outil de la ressemblance, La Plage des
Six Pompes, Llum Teatre, Le Théâtre Escarboucle, etc. Suite aux
nombreuses demandes, elle ouvre en 2014 une entreprise
spécialisée dans la production, diffusion, administration et gestion d'événements
culturels.
ASSISTANAT A LA MISE EN SCÈNE • CÉCILE BOURNAY
Élève à l’Ecole de la Comédie de Saint-Étienne (1999/2002),
puis comédienne permanente au sein de ce théâtre de 2002
à 2003, Cécile Bournay a notamment travaillé avec Pierre
Maillet, Jean-Claude Berutti, Christian Schiaretti, Johanny
Bert, Hervé Dartiguelongue et Véronique Bellegarde. À Lyon,
elle rencontre Michel Raskine avec qui elle travaille sur
Périclès de Shakespeare (2006) et Huis-clos de Sartre (2007).
Ce spectacle l'amènera à jouer à l'Odéon avec le metteur en
scène italien Giorgio Barberio Corsetti avec qui elle travaille,
dans ce même théâtre. Dernièrement, elle a travaillé avec le
metteur en scène et directeur de la Comédie de Valence, Richard Brunel, avec
qui elle crée Les Criminels de Ferdinand Brûckner puis elle joue dans Les
Bonnes de Jean Genet sous la direction d’Eric Massé. Sa rencontre avec le
metteur en scène Robert Sandoz date de Monsieur Chasse de Feydeau créé au
Théâtre de Carouge à Genève. Cette rencontre l’amènera à tourner ce spectacle
en Suisse, France et en Belgique.
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JEU • DAVID CASADA
David Casada intègre le Conservatoire d’art Dramatique de
Genève en 2006 sous la direction d’Anne-Marie Delbart où il
prépare les concours d’entrées aux grandes écoles de
théâtre. En 2007 il entre à l’Ecole Nationale Supérieure d’Art
Dramatique de Strasbourg (TNS), sous la direction de
Stéphane Braunschweig. Dans le cadre des ateliers de l’Ecole
du TNS, il travaille entre autre avec Joël Jouanneau avec qui il
travaillera sur l’atelier de sortie en 2010, présenté au CDDB
Théâtre de Lorient, Théâtre National de Strasbourg et Théâtre
National de la Colline. Durant les trois années suivant la sortie du TNS, il intègre
le Jeune Théâtre National (JTN) avec lequel il tourne dans toute la France. En
parallèle à ces trois années de JTN il remporte le prix Junge Talente 2010. Il
travaille avec Maëlle Poesy dans Funérailles d’Hiver de H.Levin et retrouve après
quelques années ses anciens camarades Genevois dans la Puce à l’oreille de
G.Feydeau en 2012 sous la direction de Julien George, à Paris et en Suisse et
poursuit sa collaboration avec Julien George dans la foulée pour une création de
Léonie est en avance de G.Feydeau au théâtre du Crève-Cœur (Suisse) à
l’automne 2014.
JEU • OCÉANE COURT
Diplômée de la Haute Ecole de Théâtre de Suisse Romande La Manufacture, Océane Court fait ses débuts à Paris en
travaillant avec une jeune compagnie, Les Nuits blanches,
avec laquelle elle jouera notamment une adaptation du film
"Les Monstres" de Dino Risi. Après un cours passage et un
diplôme obtenu au Cours Florent, elle sera sélectionnée à la
HETSR. Elle sera formée et travaillera avec Frank Vecruyssen
(collectif flamand TG Stan), Laurence Mayor (comédienne),
Georges Lavaudant (metteur en scène), Philippe Saire
(chorégraphe), Denis Maillefer (metteur en scène), etc. Ce
sera l'occasion pour elle de travailler la notion de l'acteur-créateur. A la sortie de
l'école, elle sera tour à tour assistante à la mise en scène avec Julien Mages et
Marielle Pinsard, ainsi que comédienne sous la direction de Robert Cantarella,
Dorian Rossel et Barbara Schlitler. Elle a également tourné dans de nombreux
cours-métrages et publicités.
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JEU • MARION DUVAL
Suite à une formation en danse contemporaine au Conservatoire
Régional de Nice, Marion Duval commence le théâtre, découvre
le travail du clown, puis intègre la Haute Ecole de Théâtre
Suisse Romande à Lausanne. Depuis, elle joue sous la direction
de Joan Mompart (La reine des Neige), Andrea Novicov (La
maison de Bernarda Alba), Fabrice Gorgerat (Manger Seul),
Barbara Shlittler (Premier Séjour en Laponie) ou Dorothée
Thébert et Filippo Filliger (Peut-on être révolutionnaire et aimer
les fleurs). Elle jouera bientôt pour Robert Sandoz (D’acier).
Parallèlement elle danse auprès de Young Soon Cho Jaquet
(Les animaux) et participera à la prochaine création de Marco Berrettini (IFeel3).
Elle continue de se former dans les deux champs (théâtre et danse), auprès
notamment d’Oskar Gomez Mata, Martin Kivaldy ou Marco Berrettini. Depuis 2010,
elle initie son propre travail, souvent en collaboration avec Florian Leduc, au sein de
la cie Chris Cadillac (Las vanitas, Médecine Générale), parfois en solo (Hello, Au
feu). En parallèle, depuis 2013 elle tourne pour le cinéma auprès des frères Larrieu
(L’amour est un crime parfait) et pour la télévision dans la série de Stéphanie Chuat
et Véronique Reymond (A livre ouvert)
JEU • NOÉ FAVRE
Noé Favre fait ses premiers pas sur scène professionnelle à
Neuchâtel dans la pièce Un Caprice de Bonaparte, montée en
2005 par la compagnie Théâtre à Tous les Etages. Après des
études scientifiques, il décide de retourner sur les planches en
suivant les cours du Centre Culturel Neuchâtelois. Il arrive à
Paris en 2011 pour suivre les cours Jean Périmony. Il y reste un
an puis intègre la deuxième année de l’école du Studio-Théâtre
d’Asnières, où il participe aux ateliers de Jean-Louis MartinBarbaz et d’Yveline Hamon. En 2013, il entre au CFA des
Comédiens à Asnières-sur-Seine (France), une structure
d’apprentissage distribuant le diplôme national de comédien et basée sur
l’alternance entre stages de formation et contrats professionnels durant trois ans.
Depuis son entrée au CFA, il a eu l’occasion de travailler notamment sous la
direction d’Agathe Alexis, d’Hervé van der Meulen, de Stéphanie Loïk, et dans des
pièces de Carlo Goldoni, d’Eugène Ionesco, de Wajdi Mouawad.
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JEU • RACHEL GORDY
Rachel Gordy est née aux Etats-Unis et déménage en France
deux ans plus tard. Après un baccalauréat à option
internationale et une année à l’Université d’Edimbourg, elle
entame une formation de comédienne. Elle obtient son diplôme
à l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique de Genève en 2003. Elle
travaille ensuite au théâtre sous la direction d’entre autre
Dominique Catton, Laurence Calame, Erika von Rosen, Joan
Mompart, Eric Devanthéry, Geneviève Pasquier et Nicolas
Rossier. De 2006 à 2010 elle a fait partie de la compagnie Take
Off, une compagnie qui a pour but de créer des spectacles
interactifs en anglais pour les élèves des cycles et des collèges suisses et de faire
découvrir de façon ludique les oeuvres de Shakespeare et Oscar Wilde. Depuis
2004, elle collabore avec le metteur-en-scène Eric Devanthéry pour créer des
performances qui questionnent le rapport à la violence et à l’humain. Elle tourne au
cinéma avec Alain Tanner, Gilbert Merme, Jean-Stéphane Bron et Pascal Forney. A
la télévision, elle a tourné pour Jean-Laurent Chautems dans la série 10.
JEU • LOLA RICCABONI
Depuis sa sortie de la HETSR en 2009, Lola Riccaboni
travaille avec différentes compagnies et metteurs en scène.
Elle s’essaie pour la première fois au registre « classique »
dans L’Ecole des femmes, mis en scène par Jean Liermier en
2010 et qui tournera jusqu’en 2013. Elle aura par la suite
l’occasion de goûter aux alexandrins de Corneille, dans
Horace, mis en scène par Didier Nkebereza. Elle participe
également à des créations plus contemporaines, qui se
situent entre le théâtre et la performance, notamment dans
Viennoiseries, une création de Dorothée Thébert. Grâce aux
créations du Collectif du Théâtre du Loup, elle a l’occasion de pratiquer le jeu
masqué. En 2011 elle rencontre le metteur en scène polonais Kristian Lupa, avec
lequel elle travaillera à deux reprises, tout d’abord dans une pièce de Lars
Noren, puis dans une adaptation du roman Perturbation de Thomas Bernhard.
Parallèlement, elle tourne dans des courts et moyens-métrages et suit divers
stages de jeu, interprétation et de mouvement. 15
JEU • SIMON ROMANG
Né à Apples dans le canton de Vaud en 1984, Simon Romang
se passionne pour le théâtre dès l’âge de quatorze ans. Son
désir d’apprendre le métier de comédien et son envie de
parcourir le monde le mènent tout d’abord à Paris au cours
Florent puis à New York où il a passé près de quatre ans. Il y suit
des cours de danse et de jeu d’acteur. En 2007, toujours à New
York, il participe à la création de la compagnie InViolet et aura
par la suite la chance de jouer dans la première création de
celle-ci: Force Majeure. De retour en Suisse, il intègre la
Manufacture (Haute Ecole de Théâtre de Suisse Romande) en
2010. Depuis sa sortie de l’école en juillet 2013, il a participé à de nombreuses
lectures, notamment avec la compagnie La Bocca Della Luna. Il a aussi collaboré
avec le metteur en scène Jean-Yves Ruf pour un stage destiné à la formation des
metteurs en scène. Entre 2013 et 2014, il a participé à trois longs-métrages réalisés
par Laurent Nègre, Michel Finazzi et Jacob Berger. Il a également joué Clindor
dans L’Illusion comique, mise en scène par Geneviève Pasquier et Nicola Rossier à
l’automne 2014.
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REVUES DE PRESSE DE LA COMPAGNIE
« Une sorte de petit miracle. Normalement, ça devait partir dans tous les sens au point de
dérouter le spectateur. Le combat ordinaire, que la compagnie neuchâteloise L’outil de la
ressemblance présentait jeudi à la salle CO2 de La Tour-de-Trême, embrasse tellement de
thèmes qu'il pourrait se perdre en route. Or, tout se tient, limpide jusqu'au bout. » Eric
Bulliard, La Gruyère, 15.02.2014
« Robert Sandoz est un metteur en scène talentueux. Il l’a prouvé avec Monsieur chasse!
de Feydeau, confirmé avec sa mise en scène au décor mobile et à l’ambiance musicale
d’Antigone, d’Henri Bauchau. Son enfance chahutée a fait de lui quelqu’un qui ne craint
pas les défis. » Marie-Pierre Genecand, Sortir, novembre 2012
« Touchantes bulles d’ordinaire. En Première au Théâtre Benno Besson, le spectacle « Le
combat ordinaire », d’après la bande dessinée de Manu Larcenet dans une mise en scène
de Robert Sandoz, séduit par son inventivité et sa pertinence. Acte intime, la lecture d’une
bande dessinée peut aussi se partager, prendre de la hauteur, et acquérir une nouvelle
dimension. La compagnie de théâtre neuchâteloise « L’outil de la ressemblance » a relevé
le défi en montant « Le combat ordinaire », saga humaniste racontée par le dessinateur
Manu Larcenet. » Corinne Jaquiéry, La Région Nord Vaudois, 02.11.2012
« (…) mais il faut surtout aller voir le spectacle de Robert Sandoz. Parce que le metteur en
scène, avec son épatante équipe de comédiens, parvient à faire jaillir non seulement le sel
de la comédie mais aussi tout ce qui frissonne derrière. Le tout avec une invention et une
subtilité confondante. » Lionel Chiuch, La Tribune de Genève, 16.01.2011
« En condensant pour le théâtre les six cents pages de « Kafka sur le rivage », un roman
du Japonais Haruki Murakami, la compagnie neuchâteloise L’Outil de la ressemblance
façonne un spectacle dense et solide, qui fusionne la réalité et l’imaginaire au sein d’un
même complexe artistique. » Timothée Léchot, L’express, 12.11.2009
« Kafka sur le rivage, le célèbre roman donne lieu à un spectacle dense et lunaire. (…)La
pièce passe ainsi du conte philosophique à la farce, de la tragédie à la comédie, sans
transition et sans lourdeur. La pièce ou plutôt un spectacle, car c’est bien de cela dont il
s’agit. Où la magie artisanale d’une marionnette côtoie l’envoûtement technologique d’une
présence rendue par la vidéo et des éclairages au beamer. Plus de deux heures de
spectacle et pas une scène qui ne dure plus qu’une poignée de minutes. (…) Samedi soir
à la salle CO2, les spectateurs avaient sous les yeux un rivage de théâtre et de poésie. »
Yann Guerschanik, La Gruyère, 03.05.2011
L’outil de la ressemblance • CP 687 • 2002 Neuchâtel
[email protected] • www.loutil.ch
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