Psaume 46 : Dieu défend son peuple

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Psaume 46 : Dieu défend son peuple
Psaume 46 : Dieu défend son peuple
Introduction
Quand on pense à Martin Luther, on pense à celui qui avait compris, avec Romains, que la
justification, le pardon des péchés, s’obtenait par la foi et non par les œuvres. On fait rarement
référence à l’étude des Psaumes qu’il nous a laissée. Parmi les psaumes, le 46 était son favori. Un
hymne qu’il mit en musique devant l’adversité grandissante qu’il suscitait.
Pendant son voyage vers Worms, la foule se pressait en masse pour voir le grand homme qui avait eu le courage de
défier l'autorité du pape. A Mora, il prêcha en plein air, parce que les Eglises étaient trop petites pour les énormes
foules qui voulaient entendre ses sermons. A la vue des clochers des églises de Worms, il se dressa dans la voiture
dans laquelle il voyageait et se mit à chanter son hymne, le plus célèbre de la Réforme: Ein Feste Burg, c'est-à-dire "
Notre Dieu est une forteresse ". Lorsqu'il entra enfin dans la ville, il était escorté d'une foule beaucoup plus
nombreuse que celle qui avait accueilli Charles Quint. Le lendemain, il fut présenté devant l'empereur, au côté duquel
se tenaient le délégué du pape, six électeurs de l'empire, vingt-cinq ducs, huit margraves, trente cardinaux et
évêques, sept ambassadeurs, les députations de dix villes et un grand nombre de princes, comtes et barons.
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Lorsque le chemin se faisait particulièrement difficile, Luther demandait à Melanchton de chanter avec
lui le Psaume 46. Le psaume 46 respire la confiance ferme que suscite la foi au milieu de mille
dangers.
Dieu abrite les siens — nous sommes vaillants (46.1-4)
« 1 Au chef de choeur. Cantique des fils de Qoré. Sur alamoth. 2 Dieu est pour nous un refuge et un
appui, Un secours qui se trouve toujours dans la détresse. 3 C’est pourquoi nous sommes sans
crainte quand la terre est bouleversée, Et que les montagnes chancellent au coeur des mers, 4 Quand
leurs eaux grondent, écument, Ébranlent les montagnes en se soulevant. (Pause.) »
Les fils de Qoré sont un groupe de chanteurs et de compositeurs, descendants de Lévi, qui sont à
l’origine d’une dizaine de psaumes (42, 44-49, 84-85, 87). Ils officiaient au sein du temple notamment
au temps de David, et de Salomon (1 Chron 6.31-32), mais on retrouve cette confrérie jusqu'au temps
de Néhémie et d’Esdras. Difficile donc, de les localiser dans le temps.
Trois mots caractérisent Dieu :
• Refuge
• Appui
• Secours
Dieu – refuge, une douzaine d’affirmations dans le livre des Psaumes.
• Ps 14.6 l’Eternel est le refuge du malheureux
• Ps 60.4 : l’Eternel est un refuge devant l’ennemi.
• Ps 62.7 : l’Eternel est le rocher du salut.
• Ps 62.8 : un refuge où nous pouvons répandre notre cœur devant lui.
• Ps 73.28 : l’Eternel est le refuge, pour s’approcher de Dieu.
• Ps 91.2, 9 : l’Eternel est un refuge
• Ps 104.18 : l’Eternel est une retraite.
Esaïe 25.4 nous dit que Dieu est un refuge pour le faible, pour le malheureux dans la détresse. Joel
3.16 nous dit que l’Eternel est « un refuge pour son peuple, un abri pour les enfants d’Israël. »
© Un poisson dans le net/Florent Varak
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Les Psaumes
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Quand la Bible dit qu’il est un appui, c’est un terme qui veut dire « force, » « puissance. » Dieu n’est
pas mou, ou souple. Il est celui qui est fort, et sur qui nous pouvons nous appuyer. Sa force se
manifeste de plusieurs manières :
• Il est celui qui a fait reculer l’ombre de 10 degrés (2 R 20.9-11 ; Es 38.8)
• Il est celui qui a stoppé localement la course du soleil pour terminer la bataille (Jos 10.13)
• Il est celui qui a fait tourner l’épée des Madianites les uns contre les autres (Jos 7.22)
• Il est celui qui a plié le pharaon, qui a humilié le cœur de Neboukadnetsar, qui a poussé Cyrus, le
roi Perse à libérer les Juifs pour qu’il revienne.
Mais remarquez une chose : Dieu est Refuge, Appui, Secours dans la détresse.
• Le texte dit « qui se trouve toujours. » C’est erroné.
• On devrait plutôt traduire ainsi : « dont le secours est abondant, luxuriant, riche » ce n’est pas qu’il
est toujours là à nous abriter, mais c’est que son secours est abondant, réel, présent, dans notre
temps de difficulté.
• Et c’est dans la détresse que Dieu est ce refuge. Et non pas seulement quand tout va bien.
La détresse mentionnée ici est un mot riche de sens :
• Il dénote l’étroitesse. Comme par exemple une couverture trop étroite pour se couvrir pleinement
(Es 28.20). Ex : la détresse dans un couple quand la couverture qui est trop étroite est tirée par
les deux qui tentent vainement de se couvrir…L’étroitesse stressante d’un canoë qui passe par
une gorge resserrée.
• Il dénote un lien ou un nœud. Comme par exemple faire un nœud pour réparer une outre de peau
(Jos 9.4).
• Il dénote une crainte émotionnelle extrême, comme celle qu’a connu Jacob devant Esaü (Gen
32.7), ou en réaction à une décision contraignante (1 Sam 30.6). Ex : Un matin vous vous levez,
et vous découvrez que votre conjoint à un cancer, qu’elle s’est fait virer de son travail, que vous
venez de faire faillite et que vos enfants ont été rackettés — votre état émotionnel correspondrait
à une détresse !
Voilà où doit être notre attention. Nos yeux doivent être fixés sur la personne de Christ, sur la
personne de Dieu, quand on passe par les détresses ou contraintes de la vie :
• Aussi petite qu’un embouteillage qui nous retarde
• Aussi gênante que des résultats scolaires inférieurs à ses efforts
• Aussi sérieuse qu’un conjoint infect, qu’un enfant rebelle
• Aussi difficile que le chômage, le rejet par les collègues, les problèmes financiers
• Aussi tragique que la persécution, la violence.
Où courez vous quand ça fait mal ? Vers quoi cherchez vous le soulagement ? Quelles solutions
mettez vous en marche ? Ce chant a été écrit pour qu’on puise dans ces vérités les éléments qui
contrebalancent les émotions si fortes qui tendent à nous éloigner de Dieu.
C’est dans la tête, avec des vérités essentielles, que commence la gestion des détresses. C’est
d’ailleurs ce que souligne le verset 3 et 4 : « 3 C’est pourquoi nous sommes sans crainte quand la
terre est bouleversée, Et que les montagnes chancellent au coeur des mers, 4 Quand leurs eaux
grondent, écument, Ébranlent les montagnes en se soulevant. »
Ces versets imagent les troubles de la vie par des problèmes géologiques :
• La terre qui est secouée, comme par un tremblement de terre.
• Les montagnes qui se renversent dans les mers…Ex : Nous étions près de l’Autriche, environnés
de superbes montagnes. L’une d’entre elles s’élevait majestueusement face à l’hôtel où nous
étions. L’impression qui s’en dégageait était celle de force, de stabilité. On n’imaginait pas qu’elle
puisse être renversée dans la mer.
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Les eaux agitées par l’orage et la tempête, et remuées par les montagnes… Les eaux évoquent
cet ensemble menaçant parce que jamais stable, imprévisible…
J’ai l’impression (erronée, je l’espère) que la terre se prépare à l’une des plus graves crises
planétaires de son histoire. Je ne fais pas partie des optimistes. Je crois que les montagnes vont se
soulever, que des nations agressives vont en attaquer d’autres. Je crois la terre sera ébranlée et que
le monde sera terrifié. Je crois que l’orage grondera longtemps, et que les hommes chercheront
désespérément un refuge…
Dieu dit qu’il est un refuge.
• Pour David et les rois de la terre : refuge devant les guerres en place…
• Pour les croyants : refuge devant les persécuteurs ou les obstacles…
APPLICATION : comment ?
• Je pense à cette missionnaire exemplaire qu’était Elizabeth Ellioth. Elle perdit son 1er mari, Jim
Ellioth, tué de plusieurs flèches par les indiens Auca, en Equateur. Le second, Addison Leitch,
mourut lentement d’un cancer qui le dévorait. Elle évoqua le souvenir du choc de la mort avec ce
Psaume. Elle écrit :
Tout ce qui semblait le plus sûr s’est effondré. Des montagnes tombaient, la terre devenait molle. En de telles
circonstances, c’est un grand réconfort de se souvenir que si tout s’effondre ou tremble, une chose demeure : Dieu
n’est pas ébranlé. [elle ajouta que ce qui était le plus utile est donné dans les versets qui suivent…]
•
La vie peut être renversée si vite. Mais Dieu ne l’est jamais.
Histoire des prisonniers de guerre qui tentent de se souvenir des cantiques qu’ils chantaient…
Nous sommes courageux, nous sommes résolus, nous sommes braves — c’est cela dont il est
question…
[Selah] Pause / méditation : réfléchissons …
Dieu règne des cieux — nous sommes patients (46.5-8)
« 5 Il est un fleuve dont les courants réjouissent la cité de Dieu, Le sanctuaire des demeures du
Très–Haut. 6 Dieu est au milieu d’elle : elle ne chancelle pas ; Dieu la secourt dès l’aube du matin. 7
Des nations grondent, des royaumes chancellent ; Il fait entendre sa voix : la terre se dissout. 8
L’Éternel des armées est avec nous, Le Dieu de Jacob est pour nous une haute retraite. (Pause.) »
Ayant évoqué le tumulte de la vie sur terre, la psalmiste regarde au-delà de la ville terrestre,
empruntant l’image que le N.T. développera davantage, celle de la Jérusalem céleste, d’une ville
éternelle. Ce psaume devient prophétique, en évoquant la ville d’où Dieu règne éternellement, et qui
un jour s’imposera sur la terre.
Le fleuve rappelle celui aux quatre bras que l’on découvre dès Gen 2.10-14. Ce fleuve rappelle
évidemment le fleuve central de la Nouvelle Terre. Le même thème est développé en Apoc 22, avec
une même succession d’idées :
Apoc 22.1-6 : « 1 Il me montra le fleuve d’eau de la vie, limpide comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de
l’Agneau. 2 Au milieu de la place de la ville et sur les deux bords du fleuve, se trouve l’arbre de vie, qui produit douze
récoltes et donne son fruit chaque mois. Les feuilles de l’arbre servent à la guérison des nations. 3 Il n’y aura plus
d’anathème. Le trône de Dieu et de l’Agneau sera dans la ville. Ses serviteurs le serviront 4 et verront sa face, et son
nom sera sur leurs fronts. 5 La nuit ne sera plus, et ils n’auront besoin ni de la lumière d’une lampe, ni de la lumière
du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera. Et ils règneront aux siècles des siècles. »
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Cette rivière est le symbole du rétablissement, de l’abondance, de la fertilité. Le monde instable se
voit affermit non par la force militaire, mais par la présence de Dieu. Avec la présence de Dieu, tout se
calme. Lui règne. Lui intervient. Il se décrit comme le « Dieu Très Haut » que personne ne peut
attaquer.
Dieu intervient. Mais il intervient parfois dès l’aube du matin, c’est-à-dire après la nuit et son cortège
de craintes, d’attaques peut-être, d’agressions et de difficultés.
Relisons le verset 6 : Dieu est au milieu de la ville où se trouve Dieu. Dans l’époque qui est la nôtre,
l’époque où Christ règne dans l’église,où se manifeste la présence de Dieu ? Dans l’église ! 1
Corinthiens 3:16 : « Ne savez–vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu
habite en vous ? »
• Le Saint Esprit habite l’église, habite les croyants.
• Nous sommes son corps, et c’est donc l’église qui peut affirmer : Dieu est au milieu de nous,
nous ne chancellerons pas.
• Dieu secourt son peuple, même lorsque les nations les plus puissantes se lient pour le faire
tomber.
• Et bien sûr, le temps vient où Dieu fera gronder le son de sa voix. Personne ne tiendra !
Remarquez ce qu’Esaïe 26 nous dit :
1 En ce jour, on chantera ce cantique dans le pays de Juda : Nous avons une ville forte ; Il nous donne le salut pour
murailles et pour rempart. 2 Ouvrez les portes, Qu’elle entre, la nation juste, Qui a gardé la fidélité. 3 A celui qui est
ferme dans ses dispositions, Tu assures la paix, la paix, Parce qu’il se confie en toi. 4 Confiez–vous en l’Éternel pour
toujours, Car l’Éternel, l’Éternel Est le rocher des siècles.
« Le Dieu de Jacob est pour nous une haute retraite. »
Dieu pacifie la terre — nous sommes sereins (46.9-12)
« 9 Venez, contemplez les oeuvres de l’Éternel, La désolation qu’il a mise sur la terre ! 10 C’est lui qui
fait cesser les combats jusqu’au bout de la terre ; Il brise l’arc et rompt la lance, Il consume par le jeu
les chars de guerre. –– 11 Arrêtez, et reconnaissez que je suis Dieu : Je domine sur les nations, je
domine sur la terre. –– 12 L’Éternel des armées est avec nous, Le Dieu de Jacob est pour nous une
haute retraite. (Pause.) »
Manifestement, Dieu n’a pas encore apporté la désolation sur la terre. Il n’a pas fait cessé les
combats. Il n’a pas encore brisé l’arc et la lance. Mais dans la perspective de Dieu, c’est tellement
garanti, c’est tellement sûr, que c’est mentionné au passé !
La Bible nous invite à contempler les délivrances de Dieu.
• 2 Rois 6 et 7 rapporte une superbe délivrance de Dieu. Le roi Ben-Hadad, de Syrie, vint assiéger
la Samarie. Il s’en suivit une famine terrible. Au point qu’une femme fit cuire son fils pour le
manger. Dans cette détresse, quatre lépreux vivaient à l’extérieur de la ville, puisqu’ils n’avaient
pas le droit de se mélanger avec les personnes en bonne santé. Mais avec la famine, ils se dirent
qu’ils avaient meilleur partie de chercher à manger auprès des Syriens — comme ils allaient de
toute façon mourir, se disaient-ils, soit ils mourraient de faim, soit ils mourraient au main des
Syriens, mais plus rapidement. Ils trouvèrent le camp des Syriens vide. Plus personne. Pendant la
nuit : « Le Seigneur avait fait entendre dans le camp des Syriens un bruit de chars et un bruit de
chevaux, le bruit d’une grande armée, et ils s’étaient dit l’un à l’autre : Voici que le roi d’Israël a
pris à sa solde contre nous les rois des Hittites et les rois des Égyptiens pour venir contre nous »
(2 Rois 7.6).
• Il existe de nombreux exemples de délivrance de Dieu. De délivrances spectaculaires,
d’interventions de Dieu qui ont changé la face du monde.
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Delitzsche, un grand érudit allemand et spécialiste de l’A.T. pense que ce psaume a été écrit lors
de la destruction des armées d’Amon, et de Moab, sous le règne de Josaphat (2 Chron 20.1-30).
A l’approche de leurs armées, Josaphat implora Dieu. Les armées d’Amon prirent celles de Moab
pour celles d’Israël et les deux armées s’entretuèrent. « Lorsque Juda fut arrivé au poste d’où l’on
aperçoit le désert, ils se tournèrent du côté de la multitude, et voici que ce n’étaient que des
cadavres tombés à terre : personne n’avait échappé » (2 Chron 20.24)
Mais la plupart des commentateurs pensent qu’il s’agit plutôt de la délivrance spectaculaire des
armées assyriennes qui vinrent attaquer Ezéchias. Le Général Sennachérib s’était mis à narguer
le Dieu des Juifs et avait affirmé qui personne et aucun Dieu ne délivrerait de sa main. Ezéchias,
le roi, était rentré au temple pour prier Dieu, réconforté par le prophète Esaïe. La Bible dit : « Or
cette nuit–là, l’ange de l’Éternel sortit et frappa dans le camp des Assyriens 185 000 (hommes), et
quand on se leva le matin, voici que c’étaient tous des cadavres. Alors Sennachérib, roi d’Assyrie,
s’en alla et retourna pour résider à Ninive » (2 Rois 19.35-36)
Dunkerque .
Les opérations de rembarquement sont incommodes. Il y a trop d'hommes et pas assez de bateaux. Pour s'échapper,
il faut soit être accepté à bord d'un navire accostant au môle Est du port (l'actuelle jetée Est s'avance en effet de 1
500 mètres dans la mer), soit rejoindre la plage et avancer en file indienne jusqu'à une embarcation légère qui fait le
va-et-vient entre le rivage et le bâtiment au large. La machine s'est rodée ; le premier jour, 7 669 hommes ont pu
rejoindre un port allié, 17 804 le second, 47 310 le troisième, 53 823 le quatrième. C'est inespéré ! Le 4 juin à 3 h 20,
le Shikari, chargé à ras bord de soldats, quitte le môle pour sa dernière rotation. À 10 h, l'armée allemande investit
Dunkerque. En neuf jours, 338 226 combattants (dont 123 095 Français) ont pu être évacués sur une mer d'huile ; la
Wehrmacht capture quelque 35 000 soldats ; la quasi-totalité sont des Français dont la plupart avaient participé aux
combats d'arrière-garde. [http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Dunkerque]
John Paton était missionaire aux Nouvelles Hébrides. Une nuit des auctoctones hostiles
entourèrent la mission avec l’intentionde bruler leur maison et de tuer les Paton. Paton et sa
femme prièrent Durant toute cette nuit Dieu , Durant cette nuit terrifiante, afin qu’il les
délivre.Quand le soleil se leva ils furent surpris de constater que leurs assailants avaient
disparus.Une année plus tard le chef de la tribu se convertit.Se rapelant ce qui s’était passé,
Paton demanda au chef ce qui les avait empéché de bruler la maison et de les tuer. Le chef
répondit surpris, "Qui étaient ces hommes qui étaient avec vous?" Paton savait que personne ne
se trouvait avec eux-mais le chef lui raconta qu’il avaient eut peur d’attaquer car des centaines de
grand hommes en tenue resplendissantes portant des épées encerclaient la maison.
[Today in the Word, MBI, October, 1991, p. 18.]
Plus récemment, au Soudain, M. et Mme Hammack durent fuir cette région instable de l’Afrique.
Mais ce missionnaire avait à cœur de rester sur la station missionnaire, et notamment de
maintenir le ministère et les équipement de la radio chrétienne sur place. Alors qu’ils étaient
pendant plusieurs jours enfermés dans cette station, entourés d’une foule de Musulmans
extrémistes, ils s’attendaient chaque jour à un assaut et à leur mort. Plusieurs jours plus tard, le
calme se fit entendre. Ce n’est que longtemps après, que Terry apprit que la foule colère n’avait
jamais pu s’approcher de la station missionnaire, à cause d’un feu violent qui l’entourait…
Dieu règne ! Dieu accomplira son projet ! Dieu fera tout en son temps…
Et que nous commande ce psaume ? verset 11 : « Arrêtez, et reconnaissez que je suis Dieu : Je
domine sur les nations, je domine sur la terre. »
• Dieu règne sur les nations. Il règne sur l’élection des US, de la France, de la Chine — ou dans la
nomination du chef !
• Dieu règne sur la terre, sur ses circonstances, ce qui s’y passe.
• Tout au long de l’histoire d’Israël, il se trouve bien des occasions où les Israélites étaient tentés de
se confier auprès de nations étrangères. De faire des alliances avec l’Egypte pour se protéger des
Babyloniens. Ou de demander l’aide d’autres nations pour faire face aux changements
géopolitiques de cette terre.
• Dieu dit : arrêtez ! Reconnaissez que je suis Dieu…
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Hab 2.13-14 : « N’est–ce pas de l’Éternel des armées que vient ceci : Les peuples se fatiguent
pour le feu, Les foules peinent pour du vide ? 14 Car la terre sera remplie De la connaissance de
la gloire de l’Éternel Comme les eaux recouvrent (le fond de) la mer. »
Est-ce que vous reconnaissez que Dieu est Dieu ?
• Evidemment, nous sommes tous d’accord dans cette église ! Mais je veux dire vraiment,
réellement…
• Vous êtes dans le même embouteillage qui vous retarde — arrêtez, reconnaissez que je suis
Dieu, je domine sur les embouteillages !
• Vous avez des résultats scolaires inférieurs à vos efforts — arrêtez, reconnaissez que je suis
Dieu, je domine sur les professeurs
• Vous avez un conjoint infect, ou un enfant rebelle — arrêtez, reconnaissez que je suis souverain
sur toutes chose, et que vous n’êtes responsable que de vous-mêmes.
• Vous connaissez le chômage, le rejet par les collègues, les problèmes financiers — arrêtez,
reconnaissez que je suis souverain sur vos circonstances…
• Aussi tragique que la persécution, la violence — arrêtez, reconnaissez que je suis souverain sur
les rois de la terre et sur leur violence.
Tellement de colères dans un foyer, ou dans des bureaux, ou de tempêtes dans la tête, proviennent
de cette agitation qui s’oppose constamment à la souveraineté de Dieu. Quand Dieu dit : « arrêtez »
vous savez ce qu’il veut dire ? Il veut dire : « faites couler ; noyez ! » Vous devez étouffer cette
agitation, ce mécontentement qui est constant à l’intérieur.
Si nous cherchons à détordre ce qui est tordu, justifier ce qui ne l’est pas, rétablir ce qui est tombé,
nous serons constamment en colère, insatisfait, amer.
ILLUSTRATION. : Paul : Par trois fois Dieu lui a dit… ma grâce te suffit. En fait, Dieu a dit à Paul :
arrête et reconnais que je suis Dieu, même si cela ne va pas dans la direction que tu aurais souhaité.
Dieu dit je domine… Je domine… je domine…
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obtenez l’autorisation du titulaire des droits. Ce qui précède n’affecte en rien vos droits en tant
qu’utilisateur (exceptions au droit d’auteur : copies réservées à l’usage privé du copiste, courtes citations,
parodie...). 2005 Florent Varak