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RACINES. Vivre entre Sèvre et Loire
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VIE LOCALE
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CARTE POSTALE
Dans le cadre agréable d’un parc arboré, le château de Palluau dresse sa fière figure.
Autour de Palluau
Des vignes et des animaux, des logis anciens, des vestiges
de l’Histoire, une population en hausse constante depuis
dix ans, caractérisent la région de Palluau. Par Yvelise Richard
100 % made in d’ici
“C
ette année, nous innovons avec
une première floraison de
pivoines et, cet été nous reproposerons des strelitzias en pot (oiseaux de
paradis), aux professionnels et aux particuliers.”
À la tête du Gaec la Vallée de la Vie(1),
Philippe Perraudeau, l’un des trois associés, présente les nombreuses variétés de
fleurs récoltées : gerberas (4 000 m 2 );
anthurium (3 000 m2) ; strelitzias (3 000
m2) ; alstroemerias (2 000 m2) ; lys, orientaux et asiatiques (2 000 m2). En tout 1,8
ha de serres chauffées en grande partie
par l’unité de méthanisation de l’exploitation. Sans parler des cultures en extérieur : 2,5 ha de muguets, autant de
tournesols (fleur) et 1 ha de pivoines et
La fleur de Maché se vend en Vendée
de diverses autres
variétés cultivées en
petite quantité (célosies, mufliers, lisianthus) !
Ici travaillent seize
salariés à l’année auxquels s’ajoutent de
quatre à cinquante
saisonniers (pour les
dix jours de récolte
du muguet fin avril).
“Nous livrons les fleuristes de Vendée et
des départements limitrophes, deux fois
par semaine, sur trois tournées. Des fleurs
coupés et de la bouqueterie.”
Les pics de vente chez les fleuristes ont
lieu au moment de la fête des Mères (en
tête), la Saint-Valentin, Noël,
Pâques ou le Premier Mai (et
son muguet)… “Un dernier
moment fort est la Toussaint,
avec la vente aux particuliers
de chrysanthèmes en pot,” précise l’horticulteur, qui, à l’occasion joue aussi le guide ( 2 ) à
travers les travées de ses odorantes ou colorées cultures.
(1) Le Gaec familial (deux frères, Philippe et Patrick
et un cousin, Simon) comprend un élevage de porcs
et la production de céréales (aliments pour animaux),
une unité de méthanisation et un second site dédié
à la “production de fleurs” en gros.
(2) Visite possible pour les groupes d’octobre à mars,
sur rendez-vous. Contact : 02 51 55 72 35.
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RACINES. Vivre entre Sèvre et Loire
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La personnalité locale
VIE LOCALE
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André Guillet,
enseignant retraité à Palluau
“L
e canton de Palluau se
caractérise par une
explosion démographique : plus 3 420
habitants entre 1999
et 2010. Les neuf communes du canton
accueillent plus de 12 000 habitants. Avec
ses 2 567 Ligneronnais, Saint-Christophedu-Ligneron reste la plus peuplée. Mais c’est
Palluau qui connaît la plus forte hausse de
population (+ 4,1 % par an en
moyenne). Parmi les nouveaux
arrivants, des jeunes couples
et des retraités. Les écoles,
pleines à craquer, posent le
problème de l’accueil des
enfants (scolaire et péri-scolaire). Ce qui attire cette population,
c’est d’abord, le prix du foncier : le prix moyen du m2 constructible va de 45 à 80 €, en-dessous des cantons alentour (115 €
pour Challans). Autre atout : sa situation géographique, à 20
minutes de Challans et de La Roche-sur-Yon, 25 des Sablesd’Olonne, 45 de Nantes. Au bassin d’emploi de Challans, La
Roche-sur-Yon, Legé, Aizenay, Le Poiré-sur-Vie s’ajoute celui
de Palluau qui compte des entreprises dynamiques : sociétés
de transport (Perrocheau et Frappier à Saint-Christophe),
d’agroalimentaire (Petitgars à Apremont, Gastronome à Falleron), de meubles et d’aménagement (Guillonneau et Averty
à Falleron), de mobilier médical (Médiatlantic à Saint-PaulMont-Penit), de fabrique d’essieux (Monroc à Saint-Étiennedu-Bois).
“
Le canton conserve une surface agricole très
importante (plus de 15 000 ha) avec des cultures
céréalières et l’élevage : bovins (viande et lait),
volailles (canards et poulets de Challans, cailles à
Maché), maraîchage, horticulture (Maché),
quelques élevages de gibier... Au nord, le vignoble
de Saint-Étienne-du-Bois est exploité par deux
viticulteurs (Pénisson et de Goulaine) qui vendent
leurs vins sous l’appellation de “Vins de Logne et
Boulogne”. Un second souffle a été trouvé grâce
aux activités touristiques : création
de campings, de villages-vacances,
de zones de loisirs (plage, école de
voile…) développées autour du lac
d’Apremont, et à Maché sur la Vie.
Parmi les dernières réalisations,
citons l’espace de La Métairie à Saint-Paul-Mont-Penit, la
Maison des Services “Les Orchidées” à Palluau, la mise en
réseau du service des bibliothèques ou l’aménagement de la
quatre voies Aizenay-Challans dont devrait profiter le nouveau
canton de Challans. Ce canton, qui désormais englobe le nôtre,
qui en espère une retombée bénéfique, et qui a longtemps été
encouragé par la dernière conseillère générale, très investie pour
ce petit territoire du Nord Vendée.
Un second souf fle
grâce au tourisme”
Mon lieu coup de cœur :
“Je me promène dans le parc du château de Palluau
qui ouvre ses portes aux journées du Patrimoine.
Ou au château d’Apremont, de style Renaissance.”
“Il paraît que…”
1. Il paraît que… Palluau est un ancien “palludelum”, c’est-à-dire un petit marais.
2. Il paraît que… Grand’Landes est la plus petite commune du canton et Saint-Étienne-du-Bois, la plus peuplée.
3. Il paraît que… le monument aux morts de Saint-Paul-Mont-Penit est un des tout premiers de Vendée.
4. Il paraît que… c’est l’amiral de Chabot, ami d’enfance du futur François 1er qui fit construire le château d’Apremont.
5. Il paraît que… le canton a vu naître sur son territoire plusieurs abbayes.
6. Il paraît que… c’est à Maché qu’on a tourné en 1960 le célèbre film de Gilles Grangier, Les vieux de la vieille.
Réponses. 1. Vrai. La devise du blason de Palluau – “palude excrevit ager : du marais est sorti le champ” – traduit son origine marécageuse. 2. Faux. C’est Palluau qui couvre la plus
petite surface (743 ha) et Saint-Christophe-du-Ligneron est la commune la plus peuplée (2 567habitants au 1 er janvier 2012). 3. Vrai. Dès mai 1923, un comité se constitue pour ériger
un monument commémoratif dédié aux morts de la Première Guerre mondiale. Le terrain est offert par Daniel Chauvet. 4. Vrai. Compagnon d’armes de François 1er et promu Amiral de
France, Philippe Chabot de Brion entame la construction d’un des plus beaux châteaux vendéens de la Renaissance en 1534. 5. Faux. Une seule abbaye a été fondée dans le canton, à
Falleron, à Breuil Herbault, en 1130, soumise à la règle de Saint-Benoît. Désertée avant la Révolution, il n’en reste plus que quelques vestiges. 6. Faux. C’est le bourg d’Apremont qui est
choisi comme lieu de tournage du film et le cimetière de La Chapelle-Palluau sert de décor à une scène mémorable : les trois compères (Gabin, Noël, Fresnay) y viennent dire adieu à leurs
compagnons morts, avant de partir pour Goyette, la maison de retraite des sœurs.
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