ETABLISSEMENT PAR7 Demande d`Autorisation d`Exploiter une
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ETABLISSEMENT PAR7 Demande d`Autorisation d`Exploiter une
ETABLISSEMENT PAR7 1-3, rue Rateau 93120 La Courneuve Demande d’Autorisation d’Exploiter une activité de Datacenter 4 avril 2016 DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Interxion PAR7 REFERENCES Dossier n°15 910 SDN 27387 00 S Demande d’Autorisation d’Exploiter une activité de Datacenter au sein de l’établissement PAR7 Réalisé avec le concours de : Apave Parisienne SAS Intervenants : Monsieur Alexis SALENGUE, Intervenant HSE Apave Monsieur Matthieu MORTIER, Intervenant HSE Apave Monsieur Matthieu DUBESSET, Responsable Unité HSE Apave Interlocuteurs : Monsieur Bruno FOREST, Directeur Qualité Sécurité, Interxion Madame Valérie MOREL, Directrice Générale Adjointe, Interxion Monsieur Hervé TIREL, Responsable du site PAR7, Interxion Signataire de la demande : Monsieur Fabrice COQUIO, Président, Interxion HISTORIQUE DES MODIFICATIONS Version Date Objet de la modification 0 2 mars 2016 / 1 4 avril 2016 Validation du document Préambule DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Interxion PAR7 SOMMAIRE GENERAL Résumés non techniques Résumé non technique de l’Etude d’Impact Résumé non technique de l’Etude des Dangers Préambule - La procédure d’autorisation Fiches de correspondance de classification des matériaux de construction Glossaire Chapitre 1 - Présentation de l’Etablissement PAR7 et du Projet Chapitre 2 - Recensement des Installations Classées Chapitre 3 - Etude d’Impact Chapitre 4 - Etude des Dangers Chapitre 5 - Notice Hygiène et Sécurité Préambule DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Interxion PAR7 Annexes Annexe 0-A Glossaire Technique Plans réglementaires Annexe 0-B Carte IGN et rayon d’affichage – 1/25000ème Annexe 0-C Plan Affectation rayon de 300m 1/2500ème Annexe 0-D Plan d’ensemble du site Interxion PAR 7 avec rayon de 35m 1/1000ème Nous sollicitons une dérogation pour ce plan d’ensemble avec une échelle réduite jusqu’au 1/1000e au lieu de l’échelle 1/200e. Annexe 1-Description Annexe 1-A Avis favorable du Préfet sur le Permis de Construire et Accord du Permis de Construire Annexe 1-B Récépissé de Déclaration ICPE Annexe 1-C Reportage photographie – 2015 Annexe 1-D Caractéristiques des batteries Annexe 1-E Caractéristiques techniques des groupes froids Chiller Annexe 1-F Fiche de donnée et de Sécurité du fluide frigorigène R134a Annexe 1-G Certificats des certifications ISO 14001, OHSAS 18001, ISO 50001 Annexe 3-Etude d’impact Annexe 3-A Règlement de zone UE du Plan Local d’Urbanisme (PLU) de La Courneuve Annexe 3-B Plan de servitudes du Plan Local d’Urbanisme (PLU) de La Courneuve Annexe 3-C Comptage routier – société CDVIA – janvier 2016 Annexe 3-D Réseau GRDF La Courneuve - 2016 Annexe 3-E Station météorologique du Bourget – Rose des vents et normales 1981-2010 Annexe 3-F Etudes sols pollués Apave pertinentes de 2011 Annexe 3-G Etudes des niveaux sonores – Apave 2015-2016 Annexe 3-H Fiches AOP, ZNIEFF, Natura 2000 et trames vertes et bleues – DIREN 2015 Annexe 3-I 2016 Etude flore du site Interxion 1-3 rue Rateau – Christophe Lepargneur – février Annexe 3-J Descriptif technique du séparateur d’hydrocarbures Annexe 3-K Etude des zonages ATEX – Apave 2011 Annexe 3-L Etude des rejets atmosphériques - Apave 2013 Annexe 3-M Fiche matériel relative aux plots anti-vibratiles Préambule DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Interxion PAR7 Annexe 3-N Etude des émissions électromagnétiques – Apave 2013 Annexe 3-O Code de conduite JRC Annexe 3-P Bilan Gaz à effet de Serre – Interxion 2013 Annexe 3-Q Bilan des Meilleures Technologies Disponibles Annexe 3-R Garanties financières Annexe 3-S Avis du maire et du propriétaire sur la remise en état du site Annexe 3-T Rapport de base IED - Apave 2014 Annexe 3-U Confidentiel – Consommation électrique – Extrait rapport d’activité – Interxion février 2016. (Annexé sous pli séparé à l’administration) Annexe 3-V Arrêté du 13/09/2012 d’autorisation de rejet dans le réseau de la communauté d’agglomération Annexe 4-Etude des Dangers Annexe 4-A Méthodologie d’analyse des risques Annexe 4-B Accidentologie du BARPI Annexe 4-C Plan d’urgence : Incendie Local GE/local fioul et Incendie Zone de dépotage. Annexe 4-D Analyse du Risque Foudre (ARF) Annexe 4-E Cartographie des zones d’effet des phénomènes dangereux résiduels Annexe 4-F Fiches de sécurité et Fiches de Données et de Sécurité (FDS) Annexe 4-G Fiche de correspondance de classification Annexe 4-H Certificats APSAD Annexe 4-I Rapport FLUMILOG Annexe 5-Notice d’Hygiène et de Sécurité Annexe 5-A Consultation du CHSCT sur le projet de demande d’autorisation Annexe 5-B Présentation des métiers d’agent des services de sécurité Incendie Préambule DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Interxion PAR7 1 La procédure d’autorisation Les textes régissant la procédure d’autorisation sont : articles L512-2 et L512.15 du code de l’environnement articles R512-11 à R512-14, des articles R512-19 à R512-26, et R512-28 à R512-30 du code de l’environnement 1.1 Insertion de l’enquête publique dans la procédure administrative Les demandes relatives aux installations classées pour la protection de l’environnement soumises à autorisation, font l’objet d’une enquête publique et d’une enquête administrative : Lorsque, après avis de l’inspecteur des installations classées, le préfet juge le dossier complet, il saisit le tribunal administratif pour la désignation du commissaire enquêteur ou d’une commission d’enquête et il soumet le dossier à l’enquête publique par voie d’arrêté. Selon le décret n°2009-496 du 30/04/09 un avis est émis par l'autorité administrative de l'Etat compétente en matière d'environnement prévue aux articles L.122-1 et L.122-7 du code de l'environnement l’enquête publique est annoncée au public par affichage dans les communes concernées et par publication dans la presse (deux journaux locaux ou régionaux) aux frais du demandeur. Le dossier et un registre d’enquête sont tenus à la disposition du public, en mairie de la commune, pendant une durée d’un mois, le premier pour être consulté, le second pour recevoir les observations du public notamment celles relatives à la protection des intérêts visés par l’article L511-1 du Livre V- Prévention des pollutions, des risques et des nuisances du titre premier – Installations classées pour la protection de l’environnement du code l’environnement Les personnes qui le souhaitent peuvent également s’entretenir avec le commissaire - enquêteur lors de ses permanences. Le conseil municipal de la commune où l’installation doit être implantée et celui de chacune des communes dont le territoire est inclus dans le rayon d’affichage sont appelés à donner leur avis sur la demande d’autorisation. Parallèlement à l’enquête publique, le préfet adresse un exemplaire du dossier aux services administratifs concernés pour qu’ils se prononcent sur le projet dans un délai de quarante-cinq jours. A l’issue de l’enquête publique en mairie, le dossier d’instruction, accompagné du registre d’enquête, de l’avis du commissaire enquêteur, des avis des conseils municipaux, des avis des services administratifs concernés, sera transmis à l’inspecteur des installations classées qui rédigera un rapport de synthèse et un projet des prescriptions en vue d’être présenté aux membres du Conseil Départemental de l’Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques (CODERST) pour avis et permettre ainsi au préfet de statuer sur la demande. Préambule DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Interxion PAR7 1.2 Déroulement général de la procédure d'autorisation AUTORISATION AU TITRE DES INSTALLATIONS CLASSEES (I.C.P.E.) PERMIS DE CONSTRUIRE (P.C.) CONSTITUTION DU DOSSIER lettre de demande, pièces constitutives, pièces annexes CONSTITUTION DU DOSSIER Dépôt du dossier recevable en Préfecture en nombre suffisant d’exemplaires Dépôt du dossier de demande du permis de construire avec récépissé du dépôt du dossier I.C.P.E. Rapport de l’inspection des installations classées Avis de l’autorité environnementale (formulé dans un délai maximum de 2 mois à compter de la date de la notification du dossier reconnu complet par la DREAL/DRIEE 2 à 3 mois Saisie du Tribunal Administratif (T.A.) par la Préfecture pour la désignation d’un Commissaire-Enquêteur ou d’une Commission d’Enquête (C.E.) 15 jours maximum Désignation d’un(e) C.E. Arrêté préfectoral d’ouverture de l’enquête publique Affichage et publication dans la presse. 15 jours maximum Date d’ouverture de l’enquête publique PROCEDURE PUBLIQUE 1 mois minimum 45 jours maximum Enquête publique. observations des tiers Consignation PROCEDURE ADMINISTRATIVE des Avis des Conseils Municipaux Avis des Services Administratifs 2 mois maximum Délai minimum pour la signature du permis de construire Date de clôture de l’enquête publique 8 jours maximum Communication à l’exploitant des observations recueillies par le C.E. Réception en Préfecture des avis 12 jours maximum Mémoire en réponse de l’exploitant au C.E. 15 jours maximum Envoi au Préfet du dossier définitif par le C.E. avec son rapport et ses conclusions motivées Date de réception du dossier d’enquête publique en Préfecture Envoi par le Préfet de la copie du rapport et des conclusions du C.E. au Président du T.A. et aux Maires Envoi du dossier d’enquête publique avec les avis des Conseils Municipaux et des Services Administratifs à l’inspection des installations classées. Rapport de l’Inspection des installations classées 3 mois maximum sauf arrêté motivé Avis du Conseil Départemental de l’Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques (CODERST) Communication à l’exploitant du projet d’arrêté 15 jours maximum Observation par écrit de l’exploitant Arrêté préfectoral statuant sur la demande Préambule DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Interxion PAR7 2 Glossaire Un glossaire technique et grand public complet, issu de la circulaire du 10 mai 2010, est inséré en annexe 0-A. APR: Analyse Préliminaire des Risques ATEX: Atmosphère Explosive CODERST : Conseil Départemental de l’Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques DPPR: Direction de la Prévention des Pollutions et des Risques DRIEE: Direction Régionale et Interdépartementale de l'Environnement et de l'Energie DREAL : Direction Régionale de l’Environnement de l’Aménagement et du Logement (les DREAL remplacent les DIREN, les DRE et les DRIRE dont elles reprennent les missions) EDD : Etude De Dangers EDR: Etude Détaillée (de Réduction) des Risques GIL: Gaz Inflammable Liquéfié GPL: Gaz de Pétrole Liquéfié IPS: Important Pour la Sécurité MEEDDM : ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de la Mer SEI: Seuil des Effets Irréversibles SEL: Seuil des Effets Létaux SELS: Seuil des Effets Létaux Significatifs TMD: Transport de Marchandises Dangereuses MTI : Médicaments de Thérapie Innovante PSM : Postes de sécurité microbiologique NEP : Nettoyage en place (= CIP : Clean In Place) EPI : Équipements de protection individuelle Préambule DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER . Chapitre 1 : Présentation générale de l’établissement Interxion PAR7 DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER UNE INSTALLATION CLASSEE Chapitre 1 PRESENTATION GENERALE DU DEMANDEUR, DE L’ETABLISSEMENT PAR7 ET DU PROJET Interxion PAR7 1-3 rue Rateau 93 120 La Courneuve DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 1 : Présentation générale de l’établissement Rév. Page 1 2/32 Interxion PAR7 SOMMAIRE 1 Présentation de la demande ............................................................................................. 4 1.1 1.2 2 Identité du demandeur ..................................................................................................... 5 2.1 2.2 2.2.1 2.2.2 2.2.3 2.2.4 3 Historique du site PAR7 à La Courneuve ............................................................................. 12 Classement ICPE de l’établissement Interxion PAR7 à La Courneuve objet de la demande 13 Permis de construire .............................................................................................................. 13 Défrichement ......................................................................................................................... 13 Localisation du site ................................................................................................................ 14 Environnement immédiat du site ........................................................................................... 14 Nature et volume des activités........................................................................................ 15 5.1 5.1.1 5.1.2 5.2 5.2.1 5.2.2 5.2.3 5.2.4 5.2.5 6 Généralités sur les Datacenters ..................................................................................................... 6 Présentation du Groupe INTERXION .......................................................................................... 8 Présentation de la société Interxion France ................................................................................... 9 Présentation du site Interxion PAR7 à La Courneuve ................................................................. 11 Situation géographique ................................................................................................... 14 4.1 4.2 5 Références administratives ...................................................................................................... 5 Généralités ............................................................................................................................... 6 Bilan de la situation administrative du site PAR7 ....................................................... 12 3.1 3.2 3.3 3.4 4 Objet de la demande ................................................................................................................ 4 Plans réglementaires et demande de dérogation ...................................................................... 4 Organisation de l'activité de PAR7........................................................................................ 15 Rythme d’activité ........................................................................................................................ 15 Organisation sur le site................................................................................................................ 15 Description des activités du Datacenter PAR7 ...................................................................... 15 Les salles informatiques .............................................................................................................. 16 Alimentation et secours électrique .............................................................................................. 16 Stockage de fioul domestique ..................................................................................................... 19 Installations de réfrigération ....................................................................................................... 20 Installations pour la sécurité Incendie ......................................................................................... 25 Capacités techniques et financières et approche environnementale d’Interxion ...... 26 6.1 6.2 6.2.1 6.2.2 6.2.3 6.2.4 6.2.5 6.3 6.3.1 6.3.2 6.3.3 6.4 Capacités techniques et financières ....................................................................................... 26 Approche environnementale et énergétique d’Interxion ....................................................... 28 Sensibilisation du personnel aux problématiques environnementales ........................................ 28 Sauvegarde de l’énergie .............................................................................................................. 29 Gestion de l’eau .......................................................................................................................... 29 Gestion des déchets ..................................................................................................................... 29 Pollution des sols ........................................................................................................................ 30 Responsabilité Sociétale de l’Entreprise et Développement Durable ................................... 30 Evaluation externe de la démarche RSE ..................................................................................... 30 Achats responsables .................................................................................................................... 31 Ressources Humaines ................................................................................................................. 31 Meilleures Techniques Disponibles (MTD) .......................................................................... 32 DDAE_ Chapitre 1_Présentation générale de l’établissement 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 1 : Présentation générale de l’établissement Rév. Page 1 3/32 Interxion PAR7 Table des illustrations Figure 1 Localisation des Datacenters franciliens d’Interxion France .................................................... 9 Figure 2 Localisation de l’établissement PAR7 .................................................................................... 14 Figure 3 : Principe de refroidissement des baies informatiques ............................................................ 20 Figure 4 Principe de fonctionnement de système de réfrigération avec Free Cooling. ......................... 21 Figure 5 Répartition des modes de fonctionnement des groupes froids installés à terme ..................... 22 Table des tableaux Tableau 1: Description du site ............................................................................................................... 15 Tableau 2: Description des groupes électrogènes.................................................................................. 17 Tableau 3: Description des onduleurs et batteries sur 7.1 ..................................................................... 18 Tableau 4: Description des stockages de fioul en cuves enterrées ........................................................ 19 Tableau 5: Description des stockages de fioul en cuves non enterrées ................................................. 19 Tableau 6: Description des installations de réfrigération ...................................................................... 23 Tableau 7: Données financières du Groupe Interxion France ............................................................... 26 Tableau 8: Evolution du Chiffre d’Affaires Interxion France ............................................................... 26 DDAE_ Chapitre 1_Présentation générale de l’établissement 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 1 : Présentation générale de l’établissement Rév. Page 1 4/32 Interxion PAR7 1 Présentation de la demande 1.1 Objet de la demande Interxion accompagne ses clients en mettant à leur disposition de l’espace d’hébergement sécurisé pour les systèmes informatiques sensibles et un large choix de connectivité Télécom. Pour faire face à l’évolution rapide inhérente à ce secteur d’activités, Interxion France se doit, en tant que fournisseur de service, d’offrir des infrastructures et des moyens capables de répondre tant en qualité qu’en délai aux attentes de ses clients. L’établissement PAR7 est une activité de service sans production, qui consiste à héberger les équipements informatiques des clients dans les espaces loués par Interxion. Le personnel du site est principalement chargé des opérations de maintenance et sécurité sur les installations informatiques et techniques. Ainsi, Interxion France souhaite augmenter la capacité du Datacenter situé au 1-3 rue du rateau à La Courneuve (93120), dénommé Interxion Paris 7 (ou PAR7) pour répondre aux besoins de ses clients. Dans ce cadre, le site déclaré en février 2011 a fait l’objet d’une demande d’autorisation en 2012 aboutissant à un Arrêté préfectoral d’autorisation N°2013- 3364 délivré le 13 Décembre 2013. Cet arrêté a été annulé le 15 Octobre 2015 par le tribunal Administratif de Montreuil (jugement n°1410252). Le site a donc fait l’objet d’un Arrêté préfectoral de mise en demeure N°2015-2937 délivré le 29 Octobre 2015 et notifié à Interxion le 2 novembre 2015, arrêté qui permet d’assurer la continuité des activités du site PAR7 dans l’attente de la décision du Préfet suite au dépôt d’un nouveau Dossier de Demande d’Autorisation d’Exploiter et l’édiction d’un nouvel arrêté préfectoral d’autorisation. Aussi, le présent dossier a pour objet de solliciter pour le site PAR7, une nouvelle demande d’autorisation d’exploiter une Installation Classée pour la Protection de l’Environnement (ICPE) afin de régulariser la situation du site PAR7. 1.2 Plans réglementaires et demande de dérogation Les plans réglementaires sont fournis en annexe 0 de ce présent dossier d’autorisation, à savoir réglementairement : Une carte au 1/25000ème sur laquelle est indiquée l'emplacement de l'installation Un plan à l’échelle 1/2500ème au minimum des abords de l'installation jusqu'à une distance qui est au moins égale au dixième du rayon d'affichage (soit 300m) Un plan d’ensemble à l’échelle 1/200ème au minimum indiquant les dispositions projetées de l'installation ainsi que, jusqu'à 35 mètres au moins de celle-ci, l'affectation des constructions et terrains avoisinants ainsi que le tracé " de tous les réseaux enterrés. Compte tenu de la superficie des installations PAR7, le plan d’ensemble est présenté à une échelle réduite au 1/1000ème au lieu de l’échelle 1/200ème. A ce titre, Interxion sollicite une dérogation concernant l’échelle de ce plan. L’échelle choisie permet d’avoir une meilleure vue d’ensemble du site et des activités classées. Toutes les informations réglementaires à savoir l’affectation des constructions et terrains avoisinants et le tracé des réseaux enterrés jusqu’à 35m des limites de propriété y figurent. DDAE_ Chapitre 1_Présentation générale de l’établissement 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 1 : Présentation générale de l’établissement Rév. Page 1 5/32 Interxion PAR7 2 Identité du demandeur 2.1 Références administratives Raison Sociale : INTERXION FRANCE Forme Juridique : SAS au capital de 124 700 000 Euros RCS Paris 129 boulevard Malesherbes 75 017 PARIS Adresse du siège social : : 01 53 56 36 10 Adresse du site objet de la demande : 1-3 rue Rateau 93120 La Courneuve N° des parcelles cadastrées La Courneuve : feuille 00R n°185 Superficie des terrains 18 293 m² Emprise totale avec la possible sente à rétrocéder Coordonnées Lambert II (entrée site) X : 604 729 m Y : 2 436 345 m Z : 37 m NGF N° SIRET : 423 945799 00090 Activités d’Interxion France Datacenter Code APE Signataire de la demande : 6311Z « Traitement de données, hébergement et activités connexes » Monsieur Fabrice COQUIO Agissant en qualité de : Président Personnel en charge du dossier : Monsieur Bruno FOREST Agissant en qualité de : Directeur Qualité Sécurité DDAE_ Chapitre 1_Présentation générale de l’établissement 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 1 : Présentation générale de l’établissement Rév. Page 1 6/32 Interxion PAR7 2.2 Généralités 2.2.1 Généralités sur les Datacenters Un Datacenter est un lieu où sont stockées et traitées des données informatiques. Ces données sont de toutes natures, notamment: données personnelles des réseaux sociaux, informations administratives qui permettent le fonctionnement de l’Etat et des services publics, information accessible sur Internet (vidéos, musique, publications de toutes sortes, etc.), informations bancaires et des sociétés d’assurance, systèmes qui permettent aux particuliers d’acheter en ligne, etc. L’augmentation, dans le monde, du volume des données à stocker et/ou à traiter est exponentielle et il n’y a pas de signe de ralentissement de cette progression. Ces données sont pour beaucoup d’entre elles sensibles voire très sensibles et il est nécessaire de les protéger contre toutes les défaillances techniques ou les actions malveillantes. Elles doivent être accessibles et/ou traitées en permanence : il est impératif de sécuriser le fonctionnement des machines (serveurs informatiques) sur lesquelles elles sont implantées. Les données transitent sur des réseaux de fibres optiques à très haut débit, réseaux de plus en plus nombreux et de plus en plus maillés. Les Datacenters assurent les fonctions suivantes : La mise à disposition des surfaces de salles informatiques qui reçoivent les serveurs informatiques (les serveurs sont installés dans des baies, qui ont l’apparence d’armoires à une porte, alignées en rangées dans les salles). L’accès à de multiples opérateurs télécom auxquels les usagers font appel pour acheminer leurs données. La fourniture aux salles informatiques d’une puissance électrique importante (de 1 à 5KW/m²) fiabilisée et secourue (généralement 2 alimentations ERDF et des générateurs de secours). L’assurance d’une régulation de température par un système de climatisation des salles informatiques. La protection de l’intégrité physique des données par des systèmes sophistiqués de détection et de protection incendie La sureté des données avec un accès limité aux personnes autorisées. L’accès aux serveurs nécessitent de passer plusieurs niveaux de sécurité avec vérification de l’identité des personnes et de leur niveau d’habilitation. Pour tous ces systèmes qui permettent d’assurer les fonctions décrites ci-dessus, la fiabilisation est obtenue par l’utilisation de systèmes très performants, à la pointe des technologies disponibles et redondés (dédoublés) pour beaucoup d’entre eux. La densité des équipements qui résulte de la redondance quasiment systématique de tous les systèmes, occupe environ la moitié de l’espace disponible dans ces bâtiments. L’autre moitié est occupée par les serveurs de stockage des données appartenant aux clients hébergés dans le Datacenter. Il faut ajouter à cela l’infrastructure de télécommunication à savoir les locaux où arrivent les fibres optiques des opérateurs télécom, le matériel actif qui assure le transfert des données depuis l’extérieur vers les salles et inversement, toute la distribution des fibres à l’intérieur du bâtiment pour venir connecter les équipements informatiques. L’enveloppe extérieure des Datacenters a pour fonction principale la sécurisation physique des installations. DDAE_ Chapitre 1_Présentation générale de l’établissement 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 1 : Présentation générale de l’établissement Rév. Page 1 7/32 Interxion PAR7 Les exploitants de Datacenter déploient leurs investissements en fonction de la commercialisation des espaces loués aux Clients. Ils construisent tout d’abord l’enveloppe du bâtiment, une partie de l’infrastructure électrique moyenne tension (l’arrivée des câbles ERDF et les sous-stations correspondantes), ainsi qu’une partie des systèmes de sécurité pour l’ensemble du bâtiment. Ensuite, pour chaque phase d’équipement d’une ou de plusieurs salles, des travaux sont réalisés dans les salles et les locaux techniques : installer le plancher technique, amener la puissance électrique au plus près des points de consommation, installer les systèmes de climatisation propres à ces salles, compléter les systèmes de sécurité (accès, détection et protection incendie, etc.). Tous ces ensembles sont ensuite testés et mis en service. Entre l’arrivée moyenne tension sur le site sur les postes de livraison EDF et le point d’utilisation, pour chacune des phases d’équipement, il est nécessaire d’installer une chaîne d’alimentation électrique complexe. Cette chaîne comprend des postes de transformation, un onduleur et des batteries qui vont permettre de transformer le courant d’arrivée en un courant électrique stabilisé avec un premier niveau d’autonomie apporté par les batteries. Ce courant est ensuite distribué tout d’abord d’un tableau électrique général jusqu’à des tableaux secondaires situés dans les salles puis jusqu’aux bandeaux de prises dans les baies informatiques. La chaine d’alimentation est redondée pour que chaque serveur informatique dispose de deux alimentations distinctes. Pour ce faire des groupes électrogènes sont installés et déployés progressivement en fonction de l’évolution de la puissance consommée par le Datacenter. Ils permettent d’assurer la continuité de l’alimentation électrique des installations et équipements clients en cas de coupure inopinée. Toutes ces installations sont indissociablement liées et sont vitales pour le fonctionnement du Datacenter. En parallèle des installations électriques, des installations de climatisation sont installée pour assurer une régulation de température. Les groupes froids suivent le même principe de développement, ils sont installés et déployés en fonction de l’augmentation de la puissance consommée totale et de la redondance nécessaire. Les réseaux qui permettent d’acheminer l’eau glacée jusqu’aux armoires de climatisation sont installés dans les salles. L’alimentation électrique des équipements de climatisation obéit aux mêmes principes de redondance et de sécurisation : chaque équipement dispose de deux alimentations distinctes secourues par les groupes électrogènes. L’ensemble des travaux décrits précédemment représente la part la plus importante des travaux de construction d’un Datacenter et sont indispensables pour la mise en exploitation effective de l’installation. L’ensemble des équipements spécifiques au Datacenter PAR7 est détaillé au paragraphe 5-Nature et Volume des activités. DDAE_ Chapitre 1_Présentation générale de l’établissement 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 1 : Présentation générale de l’établissement Rév. Page 1 8/32 Interxion PAR7 2.2.2 Présentation du Groupe INTERXION Fondé en 1998, INTERXION est l'un des principaux fournisseurs européens de services de Datacenters dits « neutres vis-à-vis des opérateurs Télécom et des acteurs du Cloud ». La neutralité vis-à-vis des opérateurs Télécom, des solutions de Cloud et des plates-formes permet à INTERXION d'offrir à ses clients un large choix de fournisseurs de connectivité et de plates-formes de Cloud pour parvenir à la flexibilité, à la performance et aux réductions de coûts nécessaires sur le marché d'aujourd'hui. INTERXION offre un service client hors pair avec des performances de Datacenters les plus innovantes. INTERXION assure la conception, la construction, l'exploitation courante, la maintenance, la durabilité et la gestion des Datacenters, pour garantir des installations de qualité. Le Groupe INTERXION dont le siège social est situé aux Pays-Bas, a connu une expansion rapide avec la création de 40 Datacenters répartis dans 13 villes et 11 pays, ce qui assure la plus grande couverture en Europe et permet d'accéder à plus de 75 % du PIB de l'UE. INTERXION possède plus de Datacenters neutres vis-à-vis des opérateurs Télécom en Europe que tout autre fournisseur, et est le premier fournisseur en termes de connectivité, avec plus de 500 opérateurs Télécom directement présents dans ses Datacenters. En 2011, INTERXION a été introduit à la Bourse de New York (NYSE) et a établi un programme de partenariat indirect aux États-Unis. DDAE_ Chapitre 1_Présentation générale de l’établissement 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Rév. Page 1 9/32 Chapitre 1 : Présentation générale de l’établissement Interxion PAR7 2.2.3 Présentation de la société Interxion France De par son accessibilité géographique, la France offre une option stratégique de colocation des platesformes informatiques et de télécommunications. Une infrastructure de câbles fibres optiques complète assure un accès aux réseaux Télécom mondiaux. La France accueille des backbones1 Télécom transatlantiques ainsi que ceux qui arrivent à Marseille depuis l'Asie, le Moyen-Orient et l'Afrique. De plus, le réseau électrique français est un réseau à la fois fiable et de bonne qualité. Ces conditions offrent à Interxion France un terrain propice et favorable à son développement. 8 Datacenters sont ainsi répartis comme suit : Marseille : - MRS1 ce Datacenter propose un environnement sécurisé, évolutif et hautement connecté, grâce à un accès direct aux câbles sous-marins vers l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Asie. Agglomération parisienne : - PAR1 et PAR2 à Aubervilliers (93), - PAR3 et PAR5 à Saint Denis (93). Ces Datacenters ont obtenu la certification Management & Operations (M&O) de l’Uptime Institute en mai 2012. Cette certification valide la performance et la qualité des méthodes opérationnelles mises en place par Interxion au sein de ses Datacenters, - PAR4 à Nanterre (92), - PAR6 à Ivry sur Seine (94) - PAR7 à La Courneuve (93) Figure 1 Localisation des Datacenters franciliens d’Interxion France Interxion France offre plus de 17 800m2 d'espace équipé et constitue le Hub de Datacenters le plus dense de France. 1 Backbone : centre névralgique d'un réseau à haut débit. Littéralement épine dorsale désigne du trafic Telecom. DDAE_ Chapitre 1_Présentation générale de l’établissement 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 1 : Présentation générale de l’établissement Rév. Page 1 10/32 Interxion PAR7 De plus, les Datacenters d’Interxion France proposent des communautés d'intérêt aux entreprises des secteurs du Cloud, des médias numériques ou de la finance. Ils offrent un excellent endroit pour ses clients où nouer de nouveaux partenariats pour créer des opportunités de revenu et pour baisser les coûts. Au 31 décembre 2015, Interxion France comptait 89 salariés. Interxion France a obtenu plusieurs certifications pour l’ensemble de ses activités (Datacenters et siège social) : ISO 14001 relative au système de management environnemental depuis janvier 2013 OHSAS 18001 dédiée à la santé et à la sécurité au travail depuis janvier 2014, PCI-DSS en matière de sécurité des données liées aux cartes bancaires ISO 27001 relative à la sécurité de l’information ISO 22301 relative à la gestion de la continuité des activités. Le site PAR7 est de plus certifié ISO 50001 (Gestion de l’énergie) depuis novembre 2014. Interxion France a obtenu le niveau Gold, soit le plus haut niveau de notation, lors de l’évaluation RSE (Responsabilité Sociétale de l’Entreprise) effectuée en 2015 par EcoVadis. DDAE_ Chapitre 1_Présentation générale de l’établissement 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 1 : Présentation générale de l’établissement Rév. Page 1 11/32 Interxion PAR7 2.2.4 Présentation du site Interxion PAR7 à La Courneuve Ce dernier Datacenter francilien PAR7 implanté à La Courneuve permet d’accompagner les clients d’Interxion dans leur croissance en mettant à disposition de l’espace d’hébergement et un large choix de connectivité Télécom : Pour faire face à l’évolution rapide de ses activités, Interxion France souhaite augmenter ses infrastructures et ses moyens capables de répondre tant en qualité qu’en délai aux attentes de ses clients. Ce souhait se traduit par l’augmentation des capacités du Datacenter PAR7 de La Courneuve qui offre : Une forte connectivité, avec la proximité immédiate de nombreux réseaux télécommunications et des conditions d’adduction du bâtiment par des routes diverses, 9000 m² d’espaces de salles informatiques équipées à terme Une puissance électrique haute densité jusqu’à 2300 W/m² Une infrastructure de pointe et redondante permettant toute maintenance sans coupure (disponibilité 99.999% du temps), Une équipe de sécurité sur site 24h/24 et de multiples niveaux de sécurité physique Un accès direct aux partenaires de la chaîne de valeur (Hub Financier, Cloud et Digital Media) La facilité d’accès au site par les transports en commun (Métro + Tramway) Le site PAR7 occupe une parcelle d’environ 18 293m² avec : le Bâtiment Administratif en meulière existant d’environ 200 m² à l’extrême Ouest du site, le Bâtiment Principal qui accueille les salles informatiques, la zone de stockage et des bureaux, les installations techniques, groupes électrogènes et onduleurs, les groupes froids. - Une première phase déjà construite et dénommée 7.1 d’une superficie de 5300 m². - Une prochaine extension dénommée 7.2 à construire, d’une superficie finale de 4100 m² qui accueillera de nouvelles salles serveurs ainsi que les installations techniques précitées, une zone non constructible à l’Est de la parcelle, correspondant à une zone pouvant être rétrocédée à la Ville de La Courneuve. Le plan de masse du site inséré en annexe 0-D permet de localiser l’ensemble des activités du site existant et à venir. DDAE_ Chapitre 1_Présentation générale de l’établissement 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 1 : Présentation générale de l’établissement Rév. Page 1 12/32 Interxion PAR7 3 Bilan de la situation administrative du site PAR7 3.1 Historique du site PAR7 à La Courneuve A la prise de possession du site par Interxion, la partie Ouest du site était un site industriel à l’abandon et les 2/3 Est du site restant étaient occupés par des sociétés non industrielles notamment une activité de vente aux enchères et de stockage de véhicules. A l’origine, l’ensemble de la parcelle était occupée par la société CORPET LOUVET dont l’activité était le montage de locomotives puis le montage d’engins de chantier. Cette activité était soumise à la réglementation des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE). Puis le site s’est transformé en fourrière agréée et une activité de vente de pièces automobiles y sera développée. L’historique industriel de ce site a nécessité, l’élaboration d’un diagnostic approfondi de sols pollués réalisé en mars 2011. Suite à ces études, des travaux de dépollution ont été réalisés en juillet 2011 avant le commencement des travaux de construction du Datacenter (cf. Etude d’impact). L’historique administratif d’Interxion PAR7 est présenté ci-dessous : Une déclaration au titre des ICPE est présentée le 14 février 2011 pour l’implantation du Datacenter PAR7 à La Courneuve. Le récépissé de déclaration délivré par la Préfecture en date du 18 février 2011. Cf. Récépissé en annexe 1-C. Une demande d’autorisation d’exploiter pour augmentation de l’activité est présentée en 2012. L’arrêté préfectoral n°2013-3364 du 13 décembre 2013 autorise Interxion France à exploiter un Datacenter sur La Commune de La Courneuve. Annulation de l’arrêté préfectoral d’autorisation n°2013-3364 par le tribunal administratif de Montreuil le 15 Octobre 2015. Le site Interxion PAR7 a fait l’objet d’un Arrêté préfectoral de mise en demeure N° 2015-2937 délivré le 29 Octobre 2015 et notifié à Interxion le 2 novembre 2015, arrêté qui permet d’assurer la continuité des activités du site PAR7 dans l’attente de la décision du Préfet suite au dépôt du présent Dossier de Demande d’Autorisation d’Exploiter et l’édiction d’un nouvel arrêté préfectoral d’autorisation. DDAE_ Chapitre 1_Présentation générale de l’établissement 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 1 : Présentation générale de l’établissement Rév. Page 1 13/32 Interxion PAR7 3.2 Classement ICPE de l’établissement Interxion PAR7 à La Courneuve objet de la demande D’après la nomenclature des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement intégrant, les évolutions réglementaires récentes, les installations d’Interxion PAR7 sont visées par les rubriques ICPE suivantes : Activités relevant du régime de l’Autorisation: Rubrique n°2910-A1 : Installations de combustions, la puissance thermique nominale de l'installation étant supérieure ou égale à 20 MW. Rubrique n°3110-A3 : Combustion de combustibles dans des installations d'une puissance thermique nominale totale égale ou supérieure à 50 MW (Activités « IED2 »). Rubriques relevant du régime de la Déclaration : Rubrique n°2925 : Ateliers de charge d'accumulateurs, la puissance maximale de courant continu utilisable pour cette opération étant supérieure à 50 kW. Rubrique n°4734-1-c : Stockages enterrés de produits pétroliers spécifiques et carburants de substitution, la quantité totale susceptible d'être présente dans les installations étant supérieure ou égale à 250 t mais inférieure à 1 000 t au total Rubrique n°4802-2A : Gaz à effet de serre fluorés employés dans des équipements clos en exploitation de capacité unitaire supérieure à 2 kg, la quantité cumulée de fluide susceptible d’être présente dans l’installation étant supérieure ou égale à 300 kg Le recensement complet des activités du site PAR7, intégrant le projet final et les dernières évolutions de la nomenclature des ICPE est présenté au chapitre 2 « Recensement des installations classées ». 3.3 Permis de construire Le permis de construire PC n° 093 027 11A 0006 a été accordé en date du 18/05/2011 par la ville de La Courneuve. La préfecture de Seine-Saint-Denis a été consultée pour l’implantation de cette Installation Classée pour la Protection de l’Environnement et a donné son avis favorable en date du 17/05/2011. Ce dépôt de Permis de construire a été déposé simultanément au premier dépôt du dossier d’autorisation ICPE en mai 2011 qui a conduit à l’édiction de l’arrêté préfectoral d’autorisation n°2013-3364 du 13 décembre 2013 (annulé en 2015). Ce permis de construire concerne la construction des bâtiments dans leur configuration finale, c’est-àdire le bâtiment meulière conservé, le bâtiment 7.1 existant et le bâtiment 7.2 à venir. Ce permis de construire reste d’actualité pour la présente demande d’autorisation. L’annexe 1-A présente l’avis favorable du Préfet sur l’obtention du Permis de construire et l’obtention du Permis de construire par la Ville de La Courneuve. 3.4 Défrichement Les projets PAR7 ne nécessitent pas de défrichement préalable, aucune demande d’autorisation en ce sens n’est donc engagée. 2 IED = directive relative aux émissions industrielles DDAE_ Chapitre 1_Présentation générale de l’établissement 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 1 : Présentation générale de l’établissement Rév. Page 1 14/32 Interxion PAR7 4 Situation géographique 4.1 Localisation du site L'établissement PAR7 est situé dans la Zone Industrielle Rateau, au 1-3 rue Rateau à La Courneuve. Implanté sur la parcelle 185 de la section 00R de la commune de La Courneuve. Le site est entièrement clos (murs et grilles de 2 mètres de hauteur minimum) et gardienné 24h/24 et 365j/365. A86 et Barreau de liaison A1 Voie ferrée Emprise du site INTERXION PAR7 Rue Rateau RN186 Av Jean Jaurès Figure 2 Localisation de l’établissement PAR7 4.2 Environnement immédiat du site La cartographie ci-dessus permet de localiser l’emprise du site PAR7 dans son environnement proche : Au Nord et à l’Ouest, se trouvent les bretelles d’accès à l’autoroute A86 puis l’A86. A l’Est du site se trouvent des bâtiments industriels et tertiaires, les plus proches se trouvent à 8 m de la limite de propriété de PAR7. Au Sud se trouve la rue Rateau puis des habitations de type individuel et collectif ainsi que quelques commerces. Un reportage photographique a été réalisé en décembre 2015 afin de visualiser l’environnement immédiat de l’établissement PAR7. Le reportage est présenté en annexe 1-B. DDAE_ Chapitre 1_Présentation générale de l’établissement 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 1 : Présentation générale de l’établissement Rév. Page 1 15/32 Interxion PAR7 5 Nature et volume des activités 5.1 Organisation de l'activité de PAR7 5.1.1 Rythme d’activité Le site est en activité 24h/24 et 365 jours par an. Le personnel administratif est présent sur site pendant les heures de bureaux classiques. Un système d’astreinte est appliqué pour les personnels en charge des installations techniques et demandes d’intervention des clients. Des agents de sécurité sont et seront présents 24h/24, 365j/365. Les évolutions projetées ne modifieront pas ce mode de fonctionnement. 5.1.2 Organisation sur le site L’établissement PAR7 emploie à ce jour 10 personnes. Dans sa configuration finale, au maximum 80 personnes seront employées sur le site de La Courneuve. L’établissement PAR7 est géré par un Responsable de site. Il est assisté dans ses fonctions par des ingénieurs et techniciens infrastructures et des techniciens chargés de clientèle. Les activités de Datacenter sont confidentielles. Le détail de l’organisation est ainsi confidentiel. En revanche, toute l’organisation humaine et techniques mise en place pour assurer la sécurité des installations est détaillée aux chapitres 4-Etude des Dangers et 5-Notice d’Hygiène et de Sécurité. 5.2 Description des activités du Datacenter PAR7 PAR7 développe une activité de service sans production qui consiste à héberger des équipements informatiques des clients dans les espaces loués par Interxion. Le personnel est chargé des opérations de maintenance et sécurité sur les installations informatiques (sur demande d’intervention client) et les installations techniques. Le site comprend les locaux suivants : Bâtiments Bâtiment en meulière R+1 Bâtiment principal (7.1 et 7.2) R+1 Avec terrasse technique Extérieur Affectations Bureaux – salles de réunion Sanitaires Niveau 0 Accueil et Poste de sécurité Zone bureaux et Sanitaires 2 salles de stockage Salles informatiques Installations techniques (groupes électrogènes, onduleurs, batteries, cuves tampon) Niveau R+1 Salles informatiques Sanitaires Niveau Terrasse Installations techniques et groupes froids Parking Voies de circulation Emplacement benne déchets Aire de dépotage Cuves enterrées de fioul domestique Tableau 1: Description du site Le plan de masse du site inséré en annexe 0-D permet de localiser l’ensemble des activités du site existant et à venir. DDAE_ Chapitre 1_Présentation générale de l’établissement 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 1 : Présentation générale de l’établissement Rév. Page 1 16/32 Interxion PAR7 5.2.1 Les salles informatiques Le cœur de l’activité du site est le stockage de données informatiques et de télécommunications pour les clients d’Interxion. Pour cela, le site comptera à terme 19 salles informatiques réparties sur les bâtiments 7.1 et 7.2 au niveau rez-de-chaussée et R+1. Ces équipements informatiques nécessitent la mise en place d’un grand nombre de câblages, destinés d’une part à l’alimentation électrique (courants forts et faibles) et d’autre part aux transferts de données. Les salles informatiques disposent d’un faux plancher destiné à la circulation des réseaux de câbles et à la distribution d’air. Toutes les autres installations techniques ont pour but d’assurer le bon fonctionnement de ces salles informatiques en terme : de refroidissement des équipements informatiques (climatisation des salles), d’alimentation électrique ondulée avec la présence d’onduleurs et de batteries (pour pallier tout risque de microcoupures électriques), de secours électrique avec la présence de groupes électrogènes en cas de panne au niveau de l’alimentation électrique principale du site (EDF), de sécurité incendie (extinction automatique d’incendie au gaz neutre). Les évolutions projetées ne modifieront pas cette organisation de fonctionnement. 5.2.2 Alimentation et secours électrique 5.2.2.1 Transformateurs électriques L’alimentation principale est l’alimentation électrique fournie par EDF via le réseau d’ERDF. L’alimentation générale du site s’effectue depuis ce réseau via des transformateurs de type sec à isolement dans l’air. La puissance fournie est de 32 MW secourus, c’est-à-dire que le site PAR7 est alimenté par un poste de livraison principal et d’un poste de livraison secours du réseau d’ERDF. Les transformateurs sont situés dans des locaux spécifiques, au sein des bâtiments 7.1 puis 7.2, à proximité des locaux groupes électrogènes. 5.2.2.2 Secours électrique par groupes électrogènes En cas de panne de l’alimentation EDF ou de la distribution ERDF, le site exploitera des groupes électrogènes (GE) alimentés au fioul domestique. Bien qu’utilisés en secours, l’exploitation des groupes électrogènes soumet le site Interxion PAR7 à Autorisation au titre des ICPE sous les rubriques 2910 et 3110. Il est à noter que 2 des 14 groupes installés à terme, seront utilisés uniquement en secours des autres groupes électrogènes. Un local groupes électrogènes est situé au Nord du Bâtiment 7.1 et un second local sera situé au nord du Bâtiment 7.2 (côté A86). Chaque local comportera au maximum 7 groupes électrogènes (GE) dont 1 en secours des 6 autres. DDAE_ Chapitre 1_Présentation générale de l’établissement 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 1 : Présentation générale de l’établissement Rév. Page 1 17/32 Interxion PAR7 Les groupes sont présentés dans le tableau suivant : N° 1, 2, 3 et 5 existants 4 et 6 7 8 à 13 14 Localisation Descriptif Puissance thermique en MWth Local GE Bâtiment 7.1 existant Local de 460 m² pour une hauteur de 6 m (accueillant déjà 4 groupes) 6,579 unitaire Local GE Bâtiment 7.2 en projet Local de 460 m² pour une hauteur de 6 m 6,800 unitaire TOTAL 93,653 MWth Tableau 2: Description des groupes électrogènes Les deux locaux GE (bâtiments 7.1 et 7.2) sont spécialement conçus pour accueillir les groupes électrogènes avec des dispositions constructives conséquentes, en terme de protection incendie et de réduction d’impact sonores notamment. Les groupes électrogènes complémentaires aux 4 existants seront installés en fonction de l’augmentation de la capacité d’hébergement informatique du site. Ces installations fonctionneront en secours de l’alimentation électrique principale du réseau EDF, ainsi que lors des essais mensuels (10 minutes par groupe) et des tests en fonctionnement réels programmés chaque année (au maximum 30 heures annuelles par groupe). Le retour sur le réseau EDF se fait par couplage fugitif avec transfert de charge sans coupure. Les cheminées des groupes électrogènes disposent un débouché à l’air libre à 16 m de hauteur par rapport au niveau du sol pour un diamètre interne de 550 mm sans aucun obstacle dans un rayon de 15m, permettant une diffusion optimale des gaz de combustion. Les groupes électrogènes sont alimentés exclusivement en fioul domestique depuis des stockages en cuves présentés au paragraphe 5.2.3 ci-après. Ces installations seront exploitées sur la base des prescriptions techniques de l’arrêté du 26 août 2013 relatif aux installations de combustion d'une puissance supérieure ou égale à 20 MW soumises à autorisation au titre de la rubrique 2910. DDAE_ Chapitre 1_Présentation générale de l’établissement 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 1 : Présentation générale de l’établissement Rév. Page 1 18/32 Interxion PAR7 5.2.2.3 Onduleurs et batteries Afin d’assurer la stabilité du réseau électrique et éviter notamment les microcoupures électriques, des onduleurs et leurs batteries attenantes sont exploités au sein du Datacenter. Ces onduleurs et batteries sont et seront implantés en rez-de-chaussée du bâtiment 7.1 puis de 7.2. Le tableau ci-dessous décrit les locaux en activité sur 7.1 : Local Dénomination Surface en m2 1R019 Onduleurs 1.2 137 1R020 Batteries 1.2 75 1R021 Batteries 1.1 87 1R022 Onduleurs 1.1 158 1R038 Batteries 1.3 62 1R040 Onduleurs 1.3 127 1R041 Batteries 1.4 60 1R042 Onduleurs 1.4 127 Tableau 3: Description des onduleurs et batteries sur 7.1 Le plan de masse du site inséré en annexe 0-D permet de localiser l’ensemble des activités du site existant et à venir. Les onduleurs fonctionnent en permanence afin de pourvoir une énergie complètement stabilisée, et sans variation de tensions aux serveurs des clients. Les batteries couplées aux onduleurs leur permettent de rectifier la tension d’énergie fournie par EDF. Les onduleurs sont et seront à terme au nombre de 8 de puissance unitaire égale à 1600 KVA et une puissance de charge unitaire en courant continu de 1 458 kW. A chaque local onduleur est associé un local batterie avec 384 batteries de 12 V. Les caractéristiques techniques des batteries (type YUASA SWL3300) sont décrites dans le chapitre 4Etude des dangers. L’annexe 1-D présente également les caractéristiques techniques des batteries. Ces onduleurs sont utilisés en floating. Le courant maximal à considérer est de 10 % de la puissance ; le calcul pour la puissance de courant continu utilisable global est donc le suivant : P total = 8 x 1458 x 10 % = 1160 kW DDAE_ Chapitre 1_Présentation générale de l’établissement 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 1 : Présentation générale de l’établissement Rév. Page 1 19/32 Interxion PAR7 5.2.3 Stockage de fioul domestique Le stockage de fioul domestique est destiné à l’alimentation des groupes électrogènes. Sur le site PAR7, il existe 2 types de stockage de fioul stockage en cuves enterrées et en cuves non enterrées. Les stockages enterrés de fioul domestique sont les suivants : Emplacements Type de stockage au Nord du Bâtiment 7.1 (cf. plan de masse en annexe) 4 cuves enterrées à double enveloppe avec détection de fuite au Nord Bâtiment 7.2 (cf. plan de masse en annexe) 4 cuves enterrées à double enveloppe avec détection de fuite Total volume brut Masse totale (masse volumique de 880 kg/m3) Volume de fioul domestique existant : 3 cuves de 80 m3 1 cuve de 40 m3 à terme 3 cuves de 80 m3 1 cuve de 40 m3 560 m3 492,8 t Tableau 4: Description des stockages de fioul en cuves enterrées Pour cette quantité de fioul en stockage enterré, l’établissement PAR7 est soumis au régime de la Déclaration au titre de la rubrique ICPE n°4734-1 Produits pétroliers en stockages enterrés. Les stockages non enterrés de fioul domestique sont les suivants : Emplacements Type de stockage A l’intérieur d’un local indépendant 2 cuves tampon sur rétention de 2.2 m3. à proximité du Local Groupe existantes alimentant les 7 groupes électrogène du bâtiment 7.1 électrogènes du bâtiment 7.1 Associé à chaque Groupe 1 cuve tampon sur rétention de 1.1 m3 électrogène du bâtiment 7.2 par groupe électrogène Total volume brut Masse totale (masse volumique de 880 kg/m3) Volume de fioul domestique existant : 2 cuves de 2 m3 à terme 7 cuves de 1 m3 11 m3 9,68 t Tableau 5: Description des stockages de fioul en cuves non enterrées Pour cette quantité de fioul en stockage non enterré l’établissement PAR7 est non classé au titre des ICPE pour la rubrique 4734-2 Produits pétroliers en stockage autre. Les volumes détaillés ci-dessus sont dimensionnés pour maintenir en fonctionnement les activités du site PAR7 sans coupure en l’absence d’alimentation électrique d’EDF. DDAE_ Chapitre 1_Présentation générale de l’établissement 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 1 : Présentation générale de l’établissement Rév. Page 1 20/32 Interxion PAR7 5.2.4 Installations de réfrigération Les bâtiments 7.1 puis 7.2 abritent des salles informatiques nécessitant un refroidissement constant afin de maintenir les conditions de température et d’hygrométrie compatibles avec le matériel informatique et de réguler l’échauffement inhérent au fonctionnement des équipements informatiques. 5.2.4.1 Principe général Le schéma suivant synthétise le système de refroidissement des baies informatiques : Baies informatiques Allée froide Extraction l’air chaud de Arrivée d’air froid depuis les installations de réfrigération Figure 3 : Principe de refroidissement des baies informatiques Le système de refroidissement des équipements informatiques est constitué d’allées chaudes et d’allées froides : L’air froid est insufflé par le plancher vers les baies dans lesquelles sont stockées les équipements informatiques au sein d’un espace hermétique (plafond et portes) appelé Cold Corridor : il s’agit de l’allée froide, dite conteneurisée. L’air traverse ensuite les baies et ressort à l’arrière de celles-ci : il s’agit de l’allée chaude. Cette technologie représente une des solutions les plus efficaces alliant le maintien des équipements informatiques à une température optimale (haute performance) et une optimisation de l’efficience énergétique. DDAE_ Chapitre 1_Présentation générale de l’établissement 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 1 : Présentation générale de l’établissement Rév. Page 1 21/32 Interxion PAR7 5.2.4.2 Free cooling Le système de refroidissement classique d’un Datacenter repose sur l’utilisation de compresseur frigorifique pour la production d’eau froide. Ces systèmes largement exploités permettent de produire du froid mais consomment en contrepartie une quantité significative d’énergie. C’est la raison, pour laquelle Interxion a fait le choix d’investir dans des groupes froids de dernière technologie pouvant fonctionner sans compresseur. La technologie employée est basée sur le principe appelé « Free-Cooling ». Les groupes installés ont la particularité de posséder 3 modes de fonctionnement : Mode classique (Mechanical) par utilisation des compresseurs frigorifiques et des ventilateurs d’évacuation Mode Free-Cooling, le refroidissement de la boucle primaire s’opère uniquement en utilisant l’air extérieur lorsque celui-ci est inférieur à 17°C. L’eau du circuit primaire est ainsi maintenue à une T° de 17°C. Ce système réduit la consommation électrique des installations. Mode Mix utilisant le mode Free-Cooling allié au mode classique de réfrigération Le schéma suivant présente le principe de fonctionnement des groupes froids installés en terrasse de l’établissement PAR7 utilisant le principe de Free Cooling : Figure 4 Principe de fonctionnement de système de réfrigération avec Free Cooling. DDAE_ Chapitre 1_Présentation générale de l’établissement 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Rév. Page 1 22/32 Chapitre 1 : Présentation générale de l’établissement Interxion PAR7 Avec le retour d’expérience sur d’autres Datacenters d’Interxion, la répartition de fonctionnement des groupes froids selon les 3 types décrits ci-dessus est présentée sur le schéma suivant : Figure 5 Répartition des modes de fonctionnement des groupes froids installés à terme Pour le fonctionnement classique (Mechanical), le groupe froid est composé d’un compresseur, d’un ventilateur, d’un circuit fermé de fluide frigorigène. Un réseau d’eau glycolée prend ensuite le relais pour acheminer le froid au sein des salles informatiques. La fourniture d’eau glacée au niveau des salles informatiques est assurée par les armoires de climatisation. 5.2.4.3 Descriptions des installations Pour assurer le refroidissement des baies informatiques, des groupes frigorifiques sont répartis en terrasse des deux bâtiments : 18 unités à terme pour la configuration finale (7.1 et 7.2) dont 3 utilisés uniquement en secours des 15 autres. Ces groupes sont de modèle type Chiller BREF 4812A Uniflair (modèle actuel) et Chiller BREF 5612A Uniflair ou de génération supérieure pour ceux à implanter. La fiche technique du Chiller BREF 4812A Uniflair est présentée en annexe 1-E. Le fluide frigorifique présent dans les groupes est le R134a, gaz à effet de serre fluoré, fluide non inflammable, dont l'effet toxique est nul ou minime et dont la réactivité avec la couche d'ozone est nulle (GWP = 1.300, ODP = 0). La Fiche de Données et de Sécurité (FDS) de ce composé est fournie en annexe 1-F. Le tableau suivant présente l’inventaire des installations de réfrigération : N° type Localisation Fluide frigorifique (R134a) 1à6 existants GF UNIFLAIR Chiller type BREF4812A Terrasse Bâtiment 7.1 2 circuits de 108 kg soit 216 kg par groupe 7 à 18 GF UNIFLAIR Chiller type BREF5612A Terrasses 7.1 et 7.2 300 kg par groupe TOTAL 4.896 t DDAE_ Chapitre 1_Présentation générale de l’établissement 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 1 : Présentation générale de l’établissement Rév. Page 1 23/32 Interxion PAR7 Tableau 6: Description des installations de réfrigération Pour cette quantité de fluide, l’établissement PAR7 est soumis au régime de la Déclaration au titre de la rubrique ICPE n°4802-2 – Emploi de gaz à effet de serre fluoré dans des équipements clos en exploitation. L'ensemble de l'installation est réalisée conformément aux exigences de l’arrêté ministériel du 04/08/2014, relatif aux prescriptions générales applicables aux installations classées pour la protection de l'environnement soumises à déclaration sous la rubrique n°4802 et aux prescriptions de la norme NF E 35-400 relative aux règles de sécurité des installations frigorifiques. 5.2.4.4 Mode de fonctionnement pour les installations PAR7 Le site est composé de deux productions frigorifiques, une production installée en terrasse du bâtiment 7.1 et une deuxième qui sera installée en terrasse du bâtiment 7.2. Chacune des 2 productions fonctionne d’une manière autonome et indépendante. Elles sont cependant reliées entre elles du point de vue hydraulique afin d’assurer une sécurité de redondance maximale. La production sur 7.1 sera composée de 10 groupes froids (GF) dont seulement 8 sont nécessaires pour le fonctionnement en pleine charge ; 2 GF restant étant en secours pour assurer une résilience du système de production de froid correspondant à un niveau de disponibilité maximale pour le Client principal occupant les salles informatiques de ce bâtiment. La production installée sur 7.2 est composée de 8 groupes froids (GF) dont seulement 7 sont nécessaires pour le fonctionnement en pleine charge ; 1 GF restant étant en secours. Ainsi, le fonctionnement simultané des 2 productions correspondra au maximum à 15 groupes froids sur un total de 18 groupes installés (3 GF en secours). Les groupes froids (GF) produisent de l’eau glacée qui alimente les climatisations pour le refroidissement du site. Ils peuvent utiliser plusieurs types de fonctionnement : avec compresseurs et/ou free cooling. – Fonctionnement en mode Autorégulé : Il s’agit du mode normal de fonctionnement des groupes froids. Un asservissement au débit de bypass et à la température de départ d'eau glacée production décide du démarrage ou de l’arrêt d’un groupe. Le mode free cooling s'applique si la mesure de température extérieure reste constamment inférieure à un seuil bas pendant une durée paramétrable en supervision. Seuls 15 groupes pourront être en fonctionnement simultané. Aujourd’hui, 2 groupes froids sur les 6 actuellement installés en toiture-terrasse du bâtiment PAR 7.1, suffisent compte tenu de la demande de refroidissement. – Fonctionnement en mode secours en cas de coupure sur le poste de livraison ERDF normal : Dans ce cas, le site passe par sécurité en fonctionnement sur groupes électrogènes avec un ordre de marche de la totalité des groupes froids. Le site se retrouve alors en surproduction de froid, et les groupes froids utilisent alors uniquement la pompe primaire. Ce mode reste actif le temps que le site bascule de nouveau sur le poste de livraison ERDF normal ou sur le poste de livraison ERDF secours en fonction de la durée de l’incident (la décision appartient à ERDF). La durée du mode secours n’excède pas 4 heures : - Dans le cas du retour de l’alimentation EDF sur le poste de livraison ERDF normal, le mode secours se désactive automatiquement c’est-à-dire que les groupes électrogènes sont à l’arrêt DDAE_ Chapitre 1_Présentation générale de l’établissement 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 1 : Présentation générale de l’établissement Rév. Page 1 24/32 Interxion PAR7 - - et l’automate de gestion de production de froid revient au mode autorégulé en délestant un par un les groupes froids. Dans le cas du basculement sur le poste de livraison ERDF secours, la durée du mode secours est liée à l’intervention des astreintes techniques d’Interxion et d’ERDF. Dans le même temps, le personnel Interxion bascule, dès que possible, les groupes froids en mode manuel pour supprimer le fonctionnement des groupes froids de secours et éviter une surproduction de froid par rapport à la charge du site. Les groupes froids sont ensuite basculés en fonctionnement en mode Autorégulé dès le retour sur l’alimentation électrique EDF. Le site n’a pas eu à basculer en mode secours du fait d’une coupure EDF depuis la mise en exploitation en 2012. Cas des tests en fonctionnement réels programmés sur groupes électrogènes ( : Pour des raisons de sécurité de fonctionnement des installations, les basculements sur groupes électrogènes seront réalisés par bâtiment (7.1 ou 7.2). Ainsi, le nombre de Groupes Froids en fonctionnement lors de ces tests sera au maximum de 10 Groupes Froids en simultané (cas du bâtiment 7.1) Les modes de fonctionnement qui ont fait l’objet d’une simulation sont donc le mode normal autorégulé : - Avec 2 groupes froids, cas représentatif de la charge actuelle, - Avec 15 groupes froids, cas représentatif du nombre maximum de groupes à pleine charge (à terme). DDAE_ Chapitre 1_Présentation générale de l’établissement 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 1 : Présentation générale de l’établissement Rév. Page 1 25/32 Interxion PAR7 5.2.5 Installations pour la sécurité Incendie Afin de garantir la sécurité incendie des salles informatiques, ces dernières sont et seront équipées d’extinction automatique par gaz neutre (mélange Azote 52%, Argon 40% et CO2 8%). Ce type d’extinction est préconisé dans la survenue d’incendie d’origine électrique. Un local spécifique « Local Extinction » est présent dans le bâtiment 7.1 puis dans le bâtiment 7.2. Le gaz d’extinction inerte est stocké sous forme de bonbonnes, il a été choisi notamment cat il n’affecte pas la couche d’ozone et a un effet ODP nul (Ozone Depletion Potential = 0). Il ne participe pas non plus au réchauffement de l’atmosphère et à l’effet de serre (Global Warming Potential = 0). Le volume de gaz nécessaire est calculé de manière maximaliste en cas de survenue d’un incendie dans la plus grande des salles informatiques conformément à la règle APSAD R13. DDAE_ Chapitre 1_Présentation générale de l’établissement 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 1 : Présentation générale de l’établissement Rév. Page 1 26/32 Interxion PAR7 6 Capacités techniques et financières et approche environnementale d’Interxion 6.1 Capacités techniques et financières Interxion France est une filiale à 100% de la société Interxion Operational BV, elle-même filiale à 100% de la société Interxion Holding NV. Le Groupe Interxion connaît depuis de nombreuses années une croissance soutenue de son chiffre d'affaires et de ses résultats. 386M€ (croissance de 13% par rapport à 2014) 171M€ Chiffre d'affaires 2015 Résultat d'exploitation avant amortissement 2015 Investissements 2015 Le résultat net 2015 Capitaux propres 2015 192M€. 48M€ soit 12.6% du chiffre d'affaires 507M€ Tableau 7: Données financières du Groupe Interxion 2015 Quatre pays dont la France contribuent aux 2/3 du chiffre d'affaires du Groupe. Ces bons résultats attestent de la bonne santé financière du Groupe dont Interxion France fait partie et de sa capacité à assurer le développement et l’exploitation du projet objet de la présente demande d’autorisation. Interxion France compte aujourd’hui plus de 150 clients actifs (opérateurs télécoms, SSII, entreprises, acteurs du Cloud etc.). Les entreprises manifestent depuis quelques années un vif intérêt pour la sécurité de leurs données critiques. Interxion France dispose de fait un savoir-faire avéré et assure pour ses clients des prestations de qualité. La maitrise du process est reconnue depuis plusieurs années et se traduit depuis 1998 par un chiffre d’affaires en constante progression. Le chiffre d’affaires d’Interxion France SAS est présenté dans le tableau ci-dessous pour les 6 dernières années : Chiffre d’Affaire en k€ Nombre de Datacenter en service 2010 2011 2012 2013 2014 2015 39 145 47 236 47 030 49 389 53 744 62 007 6 6 7 7 8 8 Tableau 8: Evolution du Chiffre d’Affaires Interxion France Les données financières ci-dessus énoncées mettent en évidence une forte croissance et une bonne santé financière de la société Interxion France et du Groupe auquel elle appartient. DDAE_ Chapitre 1_Présentation générale de l’établissement 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 1 : Présentation générale de l’établissement Rév. Page 1 27/32 Interxion PAR7 En cas d’incident ou d’accident, Interxion sera en mesure de participer financièrement à la remise en état du site, à l’achat de matériels de dépollution le cas échéant, et de réparation des dommages à l’environnement résultant du dysfonctionnement de l’établissement. Afin de garantir de bonnes capacités techniques, Interxion France dispose d’une organisation fonctionnelle structurée. Elle se traduit pour le datacenter PAR7 à La Courneuve par la présence de : Un responsable de site, Un responsable des infrastructures Des ingénieurs ou techniciens installations clients Des techniciens d’installations. Les services support Interxion interviennent également sur le site, dont : Responsable Maintenance / Energie ; Service informatique Direction Qualité Sécurité Equipe activités clients Entité Ingénierie du siège d’Interxion La gestion technique des installations est assurée en interne par le pôle Infrastructures d’Interxion France. La maintenance préventive et corrective, les interventions techniques sur les groupes froids, les groupes électrogènes et sur les matériels de sécurité sont effectués par des sociétés spécialisées. Des contrats sont mis en œuvre avec ces prestataires spécialisés selon un cahier des charges strict. Pour plus de précisions sur l’organisation des maintenances, se référer aux paragraphes 2.3.2 Entretien régulier et vérifications périodiques et 5.1.6. Contrôle périodique et maintenance de l’Etude de dangers. DDAE_ Chapitre 1_Présentation générale de l’établissement 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 1 : Présentation générale de l’établissement Rév. Page 1 28/32 Interxion PAR7 6.2 Approche environnementale et énergétique d’Interxion Interxion France est certifié ISO14001 depuis janvier 2013. Cette certification vient saluer l’engagement de la société à concevoir, construire et opérer des Datacenters en veillant à prévenir les risques et à minimiser ses impacts sur les personnes et sur l'environnement. Le Certificat est présenté en annexe 1-G. Le système de management environnemental mis en place par Interxion se focalise sur : Le fait d’opérer des Datacenters éco-responsables, en optimisant l'efficacité énergétique et en minimisant les impacts environnementaux par la mise en œuvre de bonnes pratiques et la sélection des meilleures techniques disponibles pour les équipements, Le respect des exigences réglementaires et légales et notamment la réglementation ICPE, avec une intégration des contrôles réglementaires dans les processus métiers de maintenance, Une gestion rigoureuse des déchets, élargie à ses clients et prestataires, Le développement des compétences, l'implication et le sens des responsabilités des collaborateurs. Tous les Datacenters d’Interxion France sont soumis à la réglementation des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE). Les installations font l’objet d’une déclaration auprès de la préfecture, ou d’un arrêté préfectoral d’autorisation d’exploiter fixant les dispositions qu’Interxion doit respecter pour assurer la protection de l’Environnement, et la protection de la santé et de la sécurité publiques (air, eau, bruit, etc.). Dès la conception d’un Datacenter, Interxion France fait appel à une assistance à maître d'ouvrage concernant notamment les aspects ICPE et établit l’état initial avec la réalisation de diagnostics et notamment de diagnostics de pollution des sols. Interxion réalise une maintenance préventive et des vérifications périodiques des installations visées par la réglementation ICPE et des équipements soumis au code du travail, pour s'assurer de leur maintien en conformité. Les rapports de vérification sont annexés au registre unique de sécurité et le suivi des actions est enregistré dans la GMAO (Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur). Pour chacun des milieux (eaux, air, sols, déchets, etc.), les paragraphes suivants montrent l’implication d’Interxion à chaque étape. L’ensemble de ces items sont développés dans le chapitre 2 Etude d’impact spécifique pour l’établissement PAR7 de La Courneuve. 6.2.1 Sensibilisation du personnel aux problématiques environnementales Les bonnes pratiques (éco-responsabilité au bureau, gestion des impressions, éclairage, achats, tri sélectif, dématérialisation, téléconférences, etc.) sont déployées au sein d’Interxion La démarche environnementale: politique QHSE, résultats des inspections ICPE, mesures environnementales mises en œuvre sur ses Datacenters, est présentée à l’ensemble des salariés de façon régulière. Interxion renouvèle régulièrement la sensibilisation de ses collaborateurs aux problématiques environnementales par le biais de différents supports et outils de communication existants dans l’entreprise : intranet, affichage, journal d’entreprise, présentations de la Direction, semaine Européenne du Développement Durable, etc. DDAE_ Chapitre 1_Présentation générale de l’établissement 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 1 : Présentation générale de l’établissement Rév. Page 1 29/32 Interxion PAR7 6.2.2 Sauvegarde de l’énergie Afin de garantir une utilisation rationnelle de l’énergie, Interxion s’est engagé dans le processus d’amélioration permanent. Il s’agit ainsi de : - la mesure du PUE (Power Usage Effectiveness) visant à optimiser l’utilisation des infrastructures, - l’obtention de certificats d’origine verte de l’utilisation de l’électricité, - la mise en place du code de conduite JRC des Datacenters relatif à la diminution des Gaz à effet de serre - la certification ISO 50001 (site PAR7 - Gestion de l’énergie depuis novembre 2014). Le Certificat ISO50001 est présenté en annexe 1-G. L’ensemble de ces points est abordé dans le chapitre 3 Etude d’Impact – Utilisation rationnelle de l’énergie. Pour sa bonne gestion de l’énergie, le Groupe Interxion a par ailleurs obtenu les récompenses suivantes : - « Green Enterprise IT’ 2013 de l’Uptime Institute » pour son campus de Datacenters à Stockholm (seawater cooling system), - Prix européen pour l'Efficacité Énergétique dans les Centres de Données au ‘Data Centre Awards 2012’. (http://www.datacentreawards.com/), - Opérateur de l'Année 2012 au « Green IT Awards » pour la deuxième année de suite (http://www.greenitawards.com/), - Lauréat dans la catégorie P.M.E à la 16e édition des Trophées des Technologies Economes et Propres. Ce prix récompense la démarche de développement durable menée et illustrée notamment par la réalisation d’un toit végétal Sopranature sur son centre informatique de PAR3 basé à Saint-Denis, - Trophée ADEME le 2 décembre 2008 par le Secrétaire d’Etat Madame Kosciusko-Morizet, dans le cadre du salon Pollutec 2008. 6.2.3 Gestion de l’eau Interxion France enregistre chaque mois les consommations d’eau de ses Datacenters. L’ensemble des éléments relatifs à l’eau est abordé au Chapitre 3 Etude d’impact. 6.2.4 Gestion des déchets Dans le cadre de son système de management, Interxion gère les déchets produits par ses activités en : définissant les actions à conduire (selon une procédure interne Gestion des déchets) identifiant les filières d’élimination des déchets générés en conformité avec la réglementation applicable et les règles de sécurité. Interxion fait appel à des prestataires spécialisés agréés pour le traitement des déchets dans le respect de la réglementation. Le tri sélectif est mis en œuvre sur les sites où la ville ou communauté de commune le permet comme ici la ville de La Courneuve. Les consignes de tri sont affichées à proximité des bennes de déchets. Les déchets dangereux quant à eux font l’objet d’un suivi avec établissement de bons de suivi de déchets. Tous les mouvements de déchets sont enregistrés dans un registre dédié. DDAE_ Chapitre 1_Présentation générale de l’établissement 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 1 : Présentation générale de l’établissement Rév. Page 1 30/32 Interxion PAR7 6.2.5 Pollution des sols Lors de la construction de ses Datacenters, Interxion réalise un diagnostic approfondi des sols. Pour le site PAR7, des travaux de dépollution ont été réalisés en juillet 2011 avant le commencement des travaux de construction. Au total, les études des sols pollués et les travaux de dépollution pour l’ensemble du site ont représentés un montant de près de 1,8 millions d’euros. Par ailleurs, l’aspect paysager est soigné avec pour l’établissement PAR7 : la réhabilitation d’un ancien bâtiment de caractère en meulière, la conservation d’arbres à longues tiges à l’entrée du site, la plantation de 45 arbres à terme et l’installation de plantes tapissantes. 6.3 Responsabilité Sociétale de l’Entreprise et Développement Durable Interxion s’appuie sur la norme ISO 26000 pour la mise en œuvre de la Responsabilité Sociétale de l’Entreprise (RSE). Interxion s’engage ainsi à respecter les réglementations applicables dans les domaines des droits humains, Santé Sécurité du Travail et préservation de l'environnement. Interxion est certifié OHSAS 18001 depuis janvier 2014. Le certificat OHSAS 18001est présenté en annexe 1-G. Interxion a participé à la semaine du développement durable (label du ministère de l'écologie) en 2011 et sensibilise chaque année l’ensemble du personnel avec des enquêtes, concours, campagnes sur les thèmes du développement durable. Les bonnes pratiques (éco-responsabilité au bureau, gestion des impressions, éclairage, achats responsables, tri sélectif, dématérialisation, téléconférences …) sont déployées et développées. 6.3.1 Evaluation externe de la démarche RSE Interxion a initié une première évaluation auprès d’Ecovadis en 2013 afin d’évaluer annuellement ses performances environnementales et sociales. Interxion a obtenu le niveau Gold, soit le plus haut niveau de notation, lors de l’évaluation RSE effectuée par Ecovadis en 2014 puis 2015. Ce rapport Ecovadis fait l’éloge des engagements d’Interxion, de ses progrès et de son volontarisme en matière de respect environnemental, de conditions de travail et d’éthique des affaires. Interxion a un devoir d’exemplarité vis-à-vis de ses clients, qui doivent eux mêmes respecter un certain nombre d’obligations en matière de RSE. Grâce à ce type d’évaluation sur le long terme, Interxion est en mesure de fournir à ses clients les preuves de ses engagements vis-à-vis de ses propres fournisseurs. Ecovadis opère la première plateforme d’accréditation et d’évaluation des fournisseurs en matière de Développement Durable. Elle prend en compte et analyse 21 critères, classés en quatre thèmes: Environnement, Social, Ethique des affaires, et Achats Responsables. Ces critères sont basés sur des standards RSE internationaux comme le Pacte Mondial des Nations-Unies, l’Initiative Mondiale du Reporting (le GRI), et l’ISO 26000. DDAE_ Chapitre 1_Présentation générale de l’établissement 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 1 : Présentation générale de l’établissement Rév. Page 1 31/32 Interxion PAR7 6.3.2 Achats responsables Interxion se conforme à la loi LME et s’attache au coût total de ses achats. Interxion intègre notamment la qualité des produits ou des services avec les impacts possibles en termes de continuité d’activité et d’image de l’entreprise. Les prestataires sont impliqués dans cette démarche Développement Durable/RSE. Interxion intègre des critères tels que les certifications, la démarche et performances en matière de RSE/DD, la politique HSE du prestataire dans le cadre d’appels d’offre. Les matériels informatiques sont certifiés Energy Star. Interxion a également mené une démarche développement durable sur les fournitures de bureau. Les éléments d’infrastructure sont renouvelés au fur et mesure que leur fin de vie approche. Ce type de renouvellement est une opportunité pour améliorer significativement l’efficacité énergétique des Datacenters. Ainsi, la mise en œuvre de systèmes de refroidissement à air libre (Free-Cooling) capables de refroidir l’équipement en utilisant l’environnement extérieur, permet de réaliser des économies d’énergie qui montent jusqu’à 40% selon le contexte climatique extérieur (cf. paragraphe 5.2.4.). Enfin, le choix des meilleures techniques disponibles est évidemment appliqué lors de la construction d’un nouveau Datacenter. Interxion travaille par ailleurs en étroite collaboration avec les constructeurs de matériel électrique afin d’améliorer l’efficience énergétique et le rendement de ses Datacenters. 6.3.3 Ressources Humaines Les valeurs d’Interxion sont communiquées dans le guide d’accueil des nouveaux embauchés. Ces derniers participent également à une journée d’intégration avec une formation à la sécurité et au système de management. Les mesures favorables aux salariés sont détaillées dans le Chapitre 5-Notice d’Hygiène et de Sécurité. Interxion a également établi un Code de Conduite des affaires et d'Éthique qui définit comment Interxion accomplit ses affaires en accord avec les plus hautes normes d'éthique des affaires (http://www.investors.interxion.com/phoenix.zhtml?c=238490&p=irol-governance). Une hotline et un courriel spécifiques ont été mis en place afin d’enregistrer les alertes de non-respect du Code de Conduite des affaires et d'Éthique. Enfin, Interxion s’engage à respecter rigoureusement toutes les réglementations applicables en droit du travail, notamment les règles sur le travail clandestin, le travail des enfants, le travail forcé, le droit à la syndicalisation. Interxion s’engage à respecter la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et la Convention des Nations Unies sur les droits de l’enfant, ainsi que les conventions de l’Organisation Internationale du Travail. Ainsi, Interxion s’engage à : être en conformité avec l’ensemble des textes de loi relatifs à la non-discrimination, qu’elle soit directe ou indirecte (dans le cadre de l’ensemble de sa gestion interne, et notamment en matière de Ressources Humaines) sensibiliser son personnel et promouvoir les principes de non-discrimination et la lutte contre les préjugés. Interxion a par ailleurs mené des actions de sensibilisation pour l’emploi des personnes en situation de handicap. Interxion a signé la charte entreprise-territoire de Plaine Commune, communauté de communes où sont implantés 5 Datacenters Interxion. Cette charte prend en compte la responsabilité sociale et territoriale des entreprises pour l’amélioration du bien-être des salariés et un meilleur ancrage territorial. DDAE_ Chapitre 1_Présentation générale de l’établissement 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 1 : Présentation générale de l’établissement Rév. Page 1 32/32 Interxion PAR7 6.4 Meilleures Techniques Disponibles (MTD) La transposition du chapitre II de la directive 2010/75/UE relative aux émissions industrielles, dite « IED » adoptée en 2010 a été finalisée le 2 mai 2013. IED reprend tous les grands principes de la directive IPPC, notamment le recours aux meilleurs techniques disponibles (MTD) pour les processus de production. La transposition en droit français évolue pour mieux identifier les installations concernées. Ces dernières sont à présent visées directement par une ou plusieurs nouvelles rubriques de la nomenclature ICPE. L’approche intégrée de la réduction de la pollution consiste à prévenir les émissions dans l’air, l’eau, le sol, en prenant en compte également la gestion des déchets, et lorsque cela s’avère impossible de les réduire à un minimum afin d’atteindre un haut niveau de protection de l’environnement dans son ensemble par la mise en œuvre des meilleures techniques disponibles (ou BREF). Pour les installations PAR7, l’étude d’impact « paragraphe 5 – Meilleures techniques disponibles » présente les choix technologiques qui sont développés sur le site, notamment par référence aux meilleures techniques disponibles : Brefs sectoriels : o Grandes Installations de combustion Brefs transversaux : o Principes généraux de surveillance o Emissions dues au stockage des matières dangereuses ou en vrac o Aspects économiques et effets multi-milieux o Systèmes de refroidissement industriel o Efficacité énergétique DDAE_ Chapitre 1_Présentation générale de l’établissement 2016 DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 2 : Recensement des Installations Classées Interxion PAR7 DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER UNE INSTALLATION CLASSEE CHAPITRE 2 RECENSEMENT DES INSTALLATIONS CLASSEES INTERXION Interxion PAR7 1-3 rue Rateau 93 120 La Courneuve DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 2 : Recensement des Installations Classées Rév. Page 1 2/10 Interxion PAR7 SOMMAIRE 1 2 Avant-propos ..................................................................................................................... 3 Tableaux récapitulatifs des installations classées........................................................... 3 2.1 2.2 2.3 3 Installations soumises à Autorisation ...................................................................................... 4 Installations soumises à Déclaration ....................................................................................... 6 Activité Non Classée ............................................................................................................... 9 Rayon d’affichage ........................................................................................................... 10 DDAE_ Chapitre 2_Recensement des installations classées 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 2 : Recensement des Installations Classées Rév. Page 1 3/10 Interxion PAR7 1 Avant-propos Les tableaux suivants ont été élaborés sur la base des documents réglementaires suivants : Le décret n° 53-578 du 20 mai 1953 relatif à la nomenclature des Installations Classées a été modifié par : le décret n° 2000-283 du 30 mars 2000 le décret n° 58-451 du 15 avril 1958 le décret n° 2002-680 du 30 avril 2002 le décret n° 60-1122 du 17 octobre 1960 le décret n° 2004-645 du 30 juin 2004 le décret n° 64-861 du 19 août 1964 le décret n° 2004-1331 du 1er décembre 2004 le décret n° 65-740 du 24 Août 1965 le décret n° 2005-989 du 10 août 2005 le décret n° 66-762 du 15 septembre 1966 le décret n° 2006-216 du 22 février 2006 le décret n° 67-964 du 24 octobre 1967 le décret n° 2006-646 du 31 mai 2006 le décret n° 70-1057 du 16 octobre 1970 le décret n° 2006-678 du 8 juin 2006 le décret n° 73-438 du 27 mars 1973 le décret n° 2006-942 du 27 juillet 2006 le décret n° 74-531 du 15 mai 1974 le décret n° 2006-1454 du 24 novembre 2006 le décret n° 76-446 du 26 avril 1976 le décret n° 2009-840 du 8 juillet 2009 le décret n° 76-1245 du 29 décembre 1976 le décret n° 2009-841 du 8 juillet 2009 le décret n° 77-1134 du 21 septembre 1977 le décret n° 2009-1341 du 29 octobre 2009 le décret n° 78-1030 du 24 octobre 1978 le décret n° 2010-367 du 13 avril 2010 le décret n° 80-412 du 9 juin 1980 le décret n° 2010-419 du 28 avril 2010 le décret n° 82-756 du 1er septembre 1982 le décret n°2010-1700 du 30 décembre 2010 le décret n° 84-901 du 9 octobre 1984 le décret n°2011-842 du 15 juillet 2011 le décret n° 85-822 du 30 juillet 1985 le décret n°2011-984 du 23 aout 2011 le décret n° 86-188 du 6 février 1986 le décret n°2012-384 du 20 mars 2012mod le décret n° 86-1077 du 26 septembre 1986 le décret n°2012-1304 du 26 novembre 2012mod le décret n° 89-103 du 15 février 1989 le décret n°2013-375 du 2 mai 2013 le décret n° 89-349 du 31 mai 1989 le décret n°2013-814 du 11 septembre 2013 le décret n° 89-838 du 14 novembre 1989 le décret n°2013-1205 du 14 décembre 2013 le décret n° 92-184 du 25 février 1992 le décret n°2013-1301 du 27 décembre 2013 le décret n° 92-185 du 25 février 1992 le décret n°2014-285 du 3 mars 2014 le décret du 7 juillet 1992 le décret n°2014-996 du 2 septembre 2014mod le décret n° 93-1412 du 29 décembre 1993 le décret n°2014-1501 du 12 décembre 2014 le décret n° 94-485 du 9 juin 1994 le décret n°2015-1200 du 29 septembre le décret n° 96-197 du 11 mars 1996 2015mod le décret n° 97-1116 du 27 novembre 1997 le décret n° 99-1220 du 28 décembre 1999 2 Tableaux récapitulatifs des installations classées Les tableaux des pages suivantes intègrent le détail des installations classées de l’établissement PAR7 de La Courneuve (93). DDAE_ Chapitre 2_Recensement des installations classées 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Rév. Page 1 4/10 Chapitre 2 : Recensement des Installations Classées Interxion PAR7 2.1 Rubrique Installations soumises à Autorisation Installations et activités Activité Combustion à l'exclusion des installations visées par les rubriques 2770 et 2771. A. Lorsque l'installation consomme Interxion PAR7 Situation en date du 15/10/2015* fioul domestique, du charbon, des fiouls lourds, de la biomasse telle que définie au a) ou au b)i) ou au b)iv) de la définition de biomasse, des produits connexes de scierie 2910-A1 issus du b)v) de la définition de biomasse ou lorsque la biomasse est issue de déchets 4 groupes électrogènes alimentés en fioul utilisables simultanément (dont un en secours) de puissance unitaire de 6.579 MWth au sens de l'article L541-4-3 du code de l'environnement, à l'exclusion des installations visées par d'autres rubriques de la nomenclature pour lesquelles la combustion participe à la fusion, la cuisson ou au traitement, en mélange avec les gaz de combustion, des matières entrantes Classement INTERXION PAR7 (Rayon Objet de la demande d’affichage) Texte particulier applicable Demande autorisation Situation finale 7 groupes électrogènes de exclusivement, seuls ou en mélange, du gaz naturel, des gaz de pétrole liquéfiés, du Seuil de classement final La puissance thermique nominale est égale à 26.31 MWth (Autorisation) puissance unitaire de 6.579 MWth et 7 groupes électrogènes de puissance unitaire de 6.800 MWth alimentés en fioul utilisés en secours. La puissance thermique nominale dans La puissance thermique nominale de l'installation est 1. Supérieure ou égale à 20 la configuration finale du site est égale à 93.653 MWth En fonctionnement simultané : P=80.27MWth (Autorisation) DDAE_ Chapitre 2_Recensement des installations classées 2016 MW A Arrêté ministériel (3 km) du 26/08/2013 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Rév. Page 1 5/10 Chapitre 2 : Recensement des Installations Classées Interxion PAR7 Rubrique Installations et activités Activité Interxion PAR7 Situation en date du 15/10/2015* Seuil de classement final Classement INTERXION PAR7 (Rayon Objet de la demande d’affichage) la puissance thermique nominale de l'installation est 1. Supérieure ou égale à 50 A Texte particulier applicable Demande autorisation Situation finale 7 groupes électrogènes de puissance unitaire de 6.579 MWth et 7 groupes Combustion de combustibles dans des installations d'une puissance thermique 3110-A3 nominale totale égale ou supérieure à 50 MW 4 groupes électrogènes alimentés en fioul utilisables simultanément (dont un en secours) de puissance unitaire de 6.579 MWth La puissance thermique nominale est égale à 26.31 MWth (Non Classé pour cette rubrique) électrogènes de puissance unitaire de 6.800 MWth alimentés en fioul utilisés en secours. La puissance thermique nominale dans la configuration finale du (3km) MW site est égale à 93.653 MWth En fonctionnement simultané : P=80.27MWth (Autorisation) Légende : A : autorisation S : servitude d'utilité publique E : enregistrement D : déclaration C : contrôle périodique prévu par l’article L.512-11 du code de l’environnement * : Le 15/10/2015, l’arrêté d’autorisation 2013-3364 du 13/12/2013 est abrogé par le Tribunal administratif. DDAE_ Chapitre 2_Recensement des installations classées 2016 NC : non classé / DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 2 : Recensement des Installations Classées Rév. Page 1 6/10 Interxion PAR7 2.2 Rubrique Installations soumises à Déclaration Activité Installations et activités Interxion PAR7 Situation en date du 2925 Accumulateurs (ateliers de charge d') 15/10/2015* Demande autorisation Situation finale Présence de 4 onduleurs d’une puissance de charge unitaire en courant continu de 1 458 kW. Ces onduleurs sont utilisés en floating. Le courant maximal à considérer est de 10 % de la puissance soit le calcul suivant : Le calcul pour la puissance de courant continu utilisable global est le suivant : Ptotal = 4 x 1458 x 10 % = 583 kW Présence de 8 onduleurs d’une puissance de charge unitaire en courant continu de 1 458 kW. Ces onduleurs sont utilisés en floating. Le courant maximal à considérer est de 10 % de la puissance soit le calcul suivant : Le calcul pour la puissance de courant continu utilisable global est le suivant : Ptotal = 8 x 1458 x 10 % = 1160 kW (Déclaration) (Déclaration) Seuil de classement final Classement INTERXION PAR7 (Rayon Objet de la demande d’affichage) Texte particulier applicable La puissance maximale de courant continu utilisable pour cette opération étant supérieure à 50 kW DDAE_ Chapitre 2_Recensement des installations classées 2016 D Arrêté ministériel du 29/05/2000- DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 2 : Recensement des Installations Classées Rév. Page 1 7/10 Interxion PAR7 Rubrique Activité Installations et activités Interxion PAR7 Situation en date du 15/10/2015* Produits pétroliers spécifiques et carburants de substitution 4734-1.c 1. Pour les stockages enterrés Présence de - 3 cuves enterrées de fioul domestique de 80 m3 soit 3x70,4 t = 211.2t - 1 cuve enterrée de fioul domestique de 40 m3 soit 35,2 t Seuil de classement final Classement INTERXION PAR7 (Rayon Objet de la demande d’affichage) Texte particulier applicable Demande autorisation Situation finale Présence de : - 6 cuves enterrées de domestique de 80 m3 6x70,4 t = 422.4t - 2 cuves enterrées de domestique de 40 m3 2x35,2 t = 70,4t fioul soit c) Supérieure ou égale à fioul soit 250 t au total, mais inférieure à 1 000 t au total La quantité totale susceptible La quantité totale susceptible d’être présente dans les d’être présente dans les installations est de 246,4 t installations est de 492,8 t (avec une masse volumique de (avec une masse volumique de 880 kg/m3 à 15°C) 880 kg/m3 à 15°C) (Déclaration) (Déclaration) DDAE_ Chapitre 2_Recensement des installations classées 2016 DC Arrêté ministériel du 20/04/2005 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 2 : Recensement des Installations Classées Rév. Page 1 8/10 Interxion PAR7 Rubrique Installations et activités Activité Interxion PAR7 Situation en date du Gaz à effet de serre fluorés visés à l’annexe I du règlement (UE) n°517/2014 relatif aux gaz à effet de serre fluorés et abrogeant le règlement (CE) n° 842/2006 ou substances qui appauvrissent la couche d’ozone visées par le règlement (CE) n° 4802-2A 1005/2009 (fabrication, emploi, stockage). 2. Emploi dans des équipements clos en exploitation. a) Équipements frigorifiques ou climatiques (y compris pompe à chaleur) de capacité unitaire supérieure à 2 kg Présence de 6 groupes froids utilisant chacun 2 circuits de 108 kg de froids utilisant fluide R134a soit 1.296 t au chacun 2 circuits de 108 kg de maximum fluide R134a soit 1.296 t au 12 groupes froids utilisant maximum chacun 300 kg de fluide R134a (Déclaration) Classement INTERXION PAR7 (Rayon Objet de la demande d’affichage) S : servitude d'utilité publique fluide susceptible d’être présente dans l’installation DC étant supérieure ou égale à 300 kg soit 3.6 t au maximum Soit 4,896 t au total E : enregistrement applicable la quantité cumulée de (Déclaration) Légende : A : autorisation Texte particulier Demande autorisation Situation finale 15/10/2015* Présence de 6 groupes Seuil de classement final D : déclaration C : contrôle périodique prévu par l’article L.512-11 du code de l’environnement DDAE_ Chapitre 2_Recensement des installations classées 2016 NC : non classé Arrêté ministériel du 04/08/2014 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 2 : Recensement des Installations Classées Rév. Page 1 9/10 Interxion PAR7 2.3 Rubrique Activité Non Classée Installations et activités Activité Interxion PAR7 Situation en date du 15/10/2015* Produits pétroliers spécifiques et carburants de substitution 4734-2 2. Pour les autres stockages Légende : A : autorisation Seuil de classement final Classement INTERXION PAR7 (Rayon Objet de la demande d’affichage) E : enregistrement D : déclaration applicable Demande autorisation Situation finale Présence de : - 2 cuves tampon de fioul Présence de - 2 cuves tampon de fioul domestique de 2 m3 soit 3,52t domestique de 2 m3 soit 3,52 t - 7 cuves tampon de fioul Inférieure à 50 t au total domestique de 1m3 soit 6,16t La quantité totale susceptible d’être présente dans les La quantité totale susceptible installations est de 3,52 t d’être présente dans les installations est de 9,68 t (avec une masse volumique de 880 kg/m3 à 15°C) (avec une masse volumique de 880 kg/m3 à 15°C) (Non Classé) (Non Classé) S : servitude d'utilité publique Texte particulier C : contrôle périodique prévu par l’article L.512-11 du code de l’environnement DDAE_ Chapitre 2_Recensement des installations classées 2016 NC NC : non classé / DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Rév. Page 1 10/10 Chapitre 2 : Recensement des Installations Classées Interxion PARIS 7 3 Rayon d’affichage Après intégration des projets, l’établissement INTERXION PAR7 sera soumis à autorisation pour les rubriques : Rubrique ICPE 2910-A1 Désignation de la rubrique Rayon d’affichage Combustion à l'exclusion des installations visées par les rubriques 2770 et 2771. A. Lorsque l'installation consomme exclusivement, seuls ou en mélange, du gaz naturel, des gaz de pétrole liquéfiés, du fioul domestique, du charbon, des fiouls lourds, de la biomasse telle que définie au a) ou au b)i) ou au b)iv) de la définition de biomasse, des produits connexes de scierie issus du b)v) de la définition de biomasse ou lorsque la biomasse est issue de déchets au sens de l'article L541-4-3 du code de l'environnement, à l'exclusion des installations visées par d'autres rubriques de la nomenclature pour lesquelles la combustion participe à la fusion, la cuisson ou au traitement, en mélange avec les gaz de combustion, des matières entrantes si la puissance thermique nominale de l'installation est 3 km 1. Supérieure ou égale à 20 MW 3110-A3 Combustion de combustibles dans des installations d'une puissance thermique nominale totale égale ou supérieure à 50 MW 3 km Le rayon d’affichage est de 3 km, les 10 communes concernées par le rayon sont les suivantes : La Courneuve Dugny Le Bourget Drancy Bobigny Pantin Paris 19 Aubervilliers Saint-Denis Stains Le rayon d’affichage et les limites communales sont reportés sur l’extrait de plan IGN au 1/25 000ème insérée en annexe 0-b DDAE_Chapitre 2_Recensement des installations classées 2016 DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Interxion PARIS 7 DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER UNE INSTALLATION CLASSEE CHAPITRE 3 ETUDE D’IMPACT INTERXION Interxion PAR7 1-3 rue Rateau 93 120 La Courneuve Réalisé par : Apave Parisienne SAS Intervenants : Monsieur Alexis SALENGUE, Intervenant HSE Apave Monsieur Matthieu DUBESSET, Responsable Unité HSE Apave DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 2/125 Interxion PAR7 SOMMAIRE 1 Introduction ....................................................................................................................... 8 2 Analyse de l'état initial de la zone et des milieux susceptibles d’être affectés par l’exploitation de l’établissement PAR7 ................................................................................ 11 2.1 Localisation et caractérisation du site.................................................................................... 11 2.1.1 2.1.2 2.2 Contexte géographique général ................................................................................................... 11 Définition cadastrale ................................................................................................................... 12 Inventaire des plans, schémas, programmes, et autres documents de planification .............. 13 2.2.1 2.2.2 2.3 2.4 Affectation des sols ..................................................................................................................... 13 Autres documents de planification .............................................................................................. 18 Définition des aires d’étude ................................................................................................... 20 Environnement Humain et Industriel .................................................................................... 21 2.4.1 2.4.2 2.4.3 2.5 Population et habitat ................................................................................................................... 21 Activités industrielles avoisinantes ............................................................................................. 23 Les établissements recevant du public (ERP) ............................................................................. 23 Infrastructures........................................................................................................................ 24 Les voies d’accès au site ............................................................................................................. 24 Réseau ferroviaire ....................................................................................................................... 28 Réseau fluvial ............................................................................................................................. 28 Réseau Aérien ............................................................................................................................. 29 Canalisation de transport de matières dangereuses ..................................................................... 29 2.5.1 2.5.2 2.5.3 2.5.4 2.5.5 2.6 Sites et paysages, biens matériels, patrimoine culturel et archéologique .............................. 30 2.6.1 2.6.2 2.7 Paysage ....................................................................................................................................... 30 Biens matériels, patrimoine culturel et archéologique ................................................................ 30 Données physiques et climatiques ......................................................................................... 30 2.7.1 2.7.2 2.7.3 2.7.4 2.7.5 associés 2.7.6 2.7.7 2.7.8 2.7.9 2.7.10 2.8 Niveaux sonores et vibrations ............................................................................................... 47 2.8.1 2.8.2 2.9 2.10 Niveaux sonores et ambiants ...................................................................................................... 47 Vibrations ................................................................................................................................... 47 Emissions lumineuses............................................................................................................ 48 Zones agricoles et AOP, espaces forestiers et maritimes ...................................................... 48 2.10.1 2.10.2 2.11 Zones agricoles et AOP .............................................................................................................. 48 Espaces forestiers ........................................................................................................................ 48 Faune, Flore, Habitats et espaces naturels ............................................................................. 49 2.11.1 2.11.2 2.11.3 2.11.4 2.11.5 2.11.6 2.11.7 2.11.8 2.11.9 2.12 Températures et précipitations – Station du Bourget de 1981 à 2010......................................... 30 Régime des vents – Station du Bourget ...................................................................................... 31 Contexte géologique et hydrogéologique.................................................................................... 31 Qualité des sols ........................................................................................................................... 34 Recensement des forages / Captages d’alimentation en eau potable et périmètres de protection 35 Eaux de surface, SDAGE, SAGE et contrats de milieux ............................................................ 35 Qualité de l'air PPA..................................................................................................................... 41 Odeurs ......................................................................................................................................... 44 Schéma Régional du Climat, de l’Air et de l’Energie (SRCAE) ................................................ 45 Gestion des déchets (PEDMA et PREDD) ................................................................................. 46 ZNIEFF ....................................................................................................................................... 49 Site Natura 2000 ......................................................................................................................... 50 ZICO (Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux) ...................................................... 51 Arrêtés Préfectoraux de Protection de Biotope ........................................................................... 51 Réserves Naturelles ..................................................................................................................... 51 Parc Naturel Régional ou National ............................................................................................. 52 Autres zones présentant un intérêt écologique et équilibres biologiques .................................... 52 Continuités écologiques et trames vertes et bleues ..................................................................... 52 Inventaire de terrain .................................................................................................................... 54 Synthèse de la sensibilité du milieu....................................................................................... 54 DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 3/125 Interxion PAR7 3 Analyse des effets de l’établissement PAR7 sur l'environnement .............................. 56 3.1 Sites et paysages, biens matériels, patrimoine culturel et archéologique .............................. 56 Intégration dans le paysage et compatibilité avec l’affectation des sols ..................................... 56 Protection des biens matériels, du patrimoine culturel et archéologique .................................... 57 Analyse des effets cumulés de l’établissement PAR7 avec d’autres projets connus .................. 57 3.1.1 3.1.2 3.1.3 3.2 Eaux de surface ..................................................................................................................... 58 3.2.1 3.2.2 3.2.3 3.2.4 3.2.5 3.2.6 3.2.7 3.2.8 3.3 3.4 Réglementation ........................................................................................................................... 58 Approvisionnement en eau ......................................................................................................... 58 Source et nature des rejets aqueux .............................................................................................. 59 Flux de polluants – Valeurs limites réglementaires .................................................................... 61 Compatibilité SDAGE / SAGE / contrat de rivière .................................................................... 62 Risques de pollution accidentelle des eaux ................................................................................. 63 Autocontrôle ............................................................................................................................... 64 Analyse des effets cumulés de l’établissement PAR7 avec d’autres projets connus .................. 64 Sols et eaux souterraines ....................................................................................................... 65 Air et Odeurs ......................................................................................................................... 66 3.4.1 Sources et nature des émissions à l'atmosphère .......................................................................... 66 3.4.2 Mesures pour éviter ou réduire les rejets atmosphériques et les odeurs...................................... 67 3.4.3 Flux de polluants ......................................................................................................................... 68 3.4.4 Mesures complémentaires pour éviter ou réduire les impacts sur l'air et les odeurs, incidence résiduelle attendue ........................................................................................................................................ 70 3.4.5 Autocontrôle ............................................................................................................................... 71 3.4.6 Compatibilité avec les plans de qualité de l’air .......................................................................... 71 3.4.7 Analyse des effets cumulés de l’établissement PAR7 avec d’autres projets connus .................. 71 3.5 Déchets .................................................................................................................................. 72 3.5.1 3.5.2 3.5.3 3.5.4 3.5.5 3.5.6 3.6 Recensement et caractéristiques des déchets et des sous-produits .............................................. 72 Bilan de la production globale de déchets................................................................................... 74 Mesures prises pour éviter ou réduire l'impact des déchets ........................................................ 74 Incidences sur l'environnement ................................................................................................... 74 Compatibilité avec les plans de gestion des déchets ................................................................... 74 Analyse des effets cumulés de l’établissement PAR7 avec d’autres projets connus .................. 75 Niveaux sonores .................................................................................................................... 76 3.6.1 3.6.2 3.6.3 3.6.4 3.6.5 3.6.6 3.6.7 3.7 Origine et localisation des émissions sonores et vibrations ........................................................ 76 Zones à émergence réglementée et niveaux sonores ................................................................... 76 Mesures des niveaux sonores actuels .......................................................................................... 77 Estimation des niveaux sonores à terme ..................................................................................... 82 Mesures mises en œuvre pour limiter les nuisances sonores ...................................................... 85 Autocontrôle ............................................................................................................................... 86 Analyse des effets cumulés de l’établissement PAR7 avec d’autres projets connus .................. 86 Vibrations .............................................................................................................................. 86 3.7.1 3.7.2 3.7.3 3.8 3.9 Origine et localisation des émissions vibratoires ........................................................................ 86 Dispositifs antivibratoires ........................................................................................................... 86 Analyse des effets cumulés de l’établissement PAR7 avec d’autres projets connus .................. 87 Champs électromagnétiques .................................................................................................. 88 Energies et impacts sur le climat ........................................................................................... 88 3.9.1 Gaz à effet de serre ..................................................................................................................... 88 3.9.2 Utilisation rationnelle de l’énergie et efficacité énergétique....................................................... 90 3.9.3 Compatibilité de l’exploitation PAR7 avec le Schéma Régional du Climat de l’Air et de l’Energie (SRCAE) d’Ile de Franc ............................................................................................................... 94 3.10 Emissions lumineuses............................................................................................................ 95 3.10.1 3.10.2 3.11 Origine et localisation des émissions lumineuses ....................................................................... 95 Analyse des effets cumulés de l’établissement PAR7 avec d’autres projets connus .................. 95 Transports .............................................................................................................................. 95 3.11.1 3.11.2 3.11.3 Origine et intensité du trafic lié aux activités du site .................................................................. 95 Mesures pour éviter, réduire ou compenser les impacts du trafic ............................................... 97 Incidence résiduelle sur le trafic ................................................................................................. 97 DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 4/125 Interxion PAR7 3.11.4 3.12 3.12.1 3.12.2 3.12.3 3.12.4 3.12.5 4 5 Analyse des effets cumulés de l’établissement PAR7 avec d’autres projets connus .................. 98 Faune, flore, milieux naturels et équilibres biologiques ........................................................ 98 Incidence de l’établissement PAR7 sur les espèces protégées .................................................... 98 Incidence de l’établissement PAR7 sur les sites Natura 2000 .................................................... 98 Incidence de l’établissement PAR7 sur la continuité écologique ............................................... 98 Compatibilité avec le Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) .............................. 98 Analyse des effets cumulés de l’établissement PAR7 avec d’autres projets connus .................. 98 Synthèse des effets résiduels du Datacenter ................................................................. 99 Evaluation des risques sanitaires ................................................................................. 102 5.1 5.1.1 5.1.2 5.1.3 5.1.4 5.1.5 5.1.6 Evaluation des risques sanitaires associés à l’activité PAR7 .............................................. 102 Définition générale des impacts sur la santé ............................................................................. 102 Démarche employée ................................................................................................................. 102 Identification des dangers ......................................................................................................... 102 Sensibilité de l’environnement ................................................................................................. 105 Sélection des risques sanitaires ................................................................................................. 105 Conclusion ................................................................................................................................ 106 5.2 Evaluation quantitative des risques sanitaires liés aux rejets atmosphériques de l’activité PAR7 106 5.2.1 5.2.2 5.2.3 5.2.4 5.2.5 5.2.6 5.2.7 6 Méthodologie ............................................................................................................................ 106 Zone d’étude et Hypothèses de modélisation............................................................................ 107 Choix des polluants traceurs ..................................................................................................... 109 Evaluation des niveaux d’exposition par modélisation ADMS5 .............................................. 112 Estimation du risque sanitaire ................................................................................................... 114 Incertitudes ............................................................................................................................... 115 Conclusion ................................................................................................................................ 115 Analyse des effets temporaires liés à la Phase Travaux ............................................ 116 6.1 6.2 6.3 6.4 6.5 Présentation, durée et amplitude horaires ............................................................................ 116 Communication et organisation........................................................................................... 116 Impact sur le trafic............................................................................................................... 116 Nuisances sonores ............................................................................................................... 117 Propreté ............................................................................................................................... 117 7 Meilleures techniques disponibles (MTD) .................................................................. 118 8 Raisons pour lesquelles le site de La Courneuve a été retenu................................... 119 9 Conditions de remise en état du site après exploitation ............................................ 121 10 Récapitulatif des mesures prises et envisagées en faveur de l'environnement, et montant des investissements associés ................................................................................. 123 11 Analyse des méthodes utilisées pour évaluer les effets des installations sur l’environnement et difficultés rencontrées ......................................................................... 124 11.1 11.2 11.3 Évaluation de l’état initial du site et de son environnement ................................................ 124 Identification des nuisances et évaluation de leur impact sur l’environnement .................. 125 Difficultés rencontrées pour l’élaboration de l’étude d’impact ........................................... 125 DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 5/125 Interxion PAR7 Table des illustrations Figure 1 : Localisation de l'établissement INTERXION PAR7 (extrait Géoportail) ........................... 11 Figure 2 : Parcelle cadastrale d’implantation de l'établissement INTERXION PAR7 (extrait Géoportail) ............................................................................................................................................ 12 Figure 3 : Extrait plan de zonage du PLU de La Courneuve ................................................................. 13 Figure 4 : Extrait du plan de servitude d’utilité publique ...................................................................... 14 Figure 5 : Orientation des pistes de l’aéroport Roissy Charles Gaulle (source : Géoportail) ............... 15 Figure 6 : Configuration de vol Est au départ et à l’arrivée - Aéroport du Bourget (source : DGAC) . 16 Figure 7 : Configuration de vol Ouest au départ et à l’arrivée - Aéroport du Bourget (source : DGAC) ............................................................................................................................................................... 17 Figure 8 : Photographie aérienne de l’environnement rapproché de PAR7 (extrait Google Earth 2015) ............................................................................................................................................................... 22 Figure 9 : Extrait de l’annexe 0-C de ce dossier d’autorisation : Proximité des commerces de l’établissement PAR7 ............................................................................................................................ 23 Figure 10 : Trafic routier 2013 sur les grands axes franciliens (Source : DIR Ile de France – janvier 2016)...................................................................................................................................................... 25 Figure 11 : Trafic routier 2014 sur les rue départementales (Source : Conseil Général de Seine-SaintDenis – Service de la voirie -février 2015) ........................................................................................... 26 Figure 12 : Emplacement du radar pour le comptage routier effectué rue Rateau (source : Rapport CDVIA en annexe 3-C) ......................................................................................................................... 27 Figure 13 : Voie d’accès et réseau ferroviaire (source Géoportail) ....................................................... 28 Figure 14 : Inventaire des transports de matières dangereuses (gaz ou hydrocarbures) à proximité du site PAR7 (source Ministère de l’environnement) ................................................................................ 29 Figure 15 : Extrait carte géologique BRGM (feuille de Paris) .............................................................. 32 Figure 16 : Localisation et log du forage 01833B0036/F1 à proximité du site ..................................... 33 Figure 17 : Localisation des cours d’eau et canaux à proximité du site ................................................ 35 Figure 18 : Localisation des collecteurs d’eaux usées et usine de traitement (Source : SIAAP) .......... 36 Figure 19 : Extrait de carte inondation par remontée de nappe (source www.inondationsnappes.fr) ... 40 Figure 20 : Graphes qualité de l’air de Seine-Saint-Denis et de La Courneuve (source AIRPARIF).. 43 Figure 21 : Graphes de contribution des secteurs d’activités à La Courneuve de la pollution de l’air (source AIRPARIF) ............................................................................................................................... 44 Figure 22 : Localisation des ZNIEFF dans l’environnement de l’établissement PAR7 (source : http://carmen.developpement-durable.gouv.fr) ..................................................................................... 49 DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 6/125 Interxion PAR7 Figure 23 : Localisation du site Natura 2000 dans l’environnement de l’établissement PAR7 (source : http://carmen.developpement-durable.gouv.fr) ..................................................................................... 50 Figure 24 : Extrait de la care de la Trame Verte et Bleue du SRCE Ile de France – 2013 (Source : DRIEE) .................................................................................................................................................. 53 Figure 25 : Schéma d’emplacement du séparateur d’hydrocarbures et regards principaux des réseaux60 Figure 26 : Schéma d’implantation des points de mesure des campagnes acoustiques ........................ 79 Figure 27 : Représentation de l’échelle de Bruit ................................................................................. 104 Figure 28 : zone d’étude pour la modélisation des rejets atmosphériques de PAR7 ........................... 108 Table des tableaux Tableau 1 : synthèse des documents de planification ............................................................................ 19 Tableau 2 : Définition de l’aire d’étude ................................................................................................ 20 Tableau 3 : Recensement de la population des communes présentes dans un rayon de 300 m ............ 21 Tableau 4 : Détail des établissements industriels – voisinage immédiat ............................................... 23 Tableau 5 : Synthèse des résultats de la campagne de comptage routier rue Rateau en janvier 2016 .. 27 Tableau 6 : Synthèse des vitesses de vent –Station météorologique du Bourget .................................. 31 Tableau 7 : Définition générale des classes d'état écologique des eaux de surface............................... 37 Tableau 8 : Eléments biologiques – Valeurs inférieures des limites de classe...................................... 37 Tableau 9 : Eléments physico-chimiques généraux – Valeurs inférieures des limites de classe .......... 38 Tableau 10 : Valeurs réglementaires du Plan de qualité de l’Air PPA.................................................. 41 Tableau 11 : Identification des ZNIEFF ................................................................................................ 49 Tableau 12 : Localisation du site Natura 2000 ...................................................................................... 50 Tableau 13 : Synthèse de la sensibilité du milieu.................................................................................. 55 Tableau 14 : Consommation d’eau du site Interxion............................................................................. 58 Tableau 15 : Flux massiques définis par l’Agence de l’Eau ................................................................. 61 Tableau 16 : Flux massiques des polluants des eaux usées sanitaires de l’établissement PAR7 .......... 61 Tableau 17 : conformité des rejets aqueux au SDAGE ......................................................................... 62 Tableau 18 : Caractéristiques des groupes électrogènes ....................................................................... 68 Tableau 19 : Synthèse des résultats d’analyses des rejets atmosphériques canalisés ............................ 68 Tableau 20 : concentrations théoriques en rejets atmosphériques en SO2 ............................................ 69 Tableau 21 : Tableau récapitulatif des déchets issus de PAR7 ainsi que les filières d’élimination définies .................................................................................................................................................. 73 Tableau 22 : Tableau récapitulatif des valeurs limites des émissions sonores et émergences de l’arrêté du 23 janvier 1997 ................................................................................................................................. 77 DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 7/125 Interxion PAR7 Tableau 23 : Points de mesure des niveaux sonores en limite de propriété pour l’état actuel de fonctionnement ...................................................................................................................................... 78 Tableau 24 : Résultats de la campagne de mesures des niveaux sonores en limite de propriété pour l’état actuel de fonctionnement ............................................................................................................. 78 Tableau 25 : Points de mesure des niveaux sonores en Zones à Emergence Réglementée ................... 80 Tableau 26 : Niveaux résiduels retenus pour la mesure des émergences en l’état actuel de fonctionnement ...................................................................................................................................... 80 Tableau 27 : Résultats de la campagne de mesures des niveaux sonores de décembre 2015 en Zones à Emergence Réglementée en l’état actuel de fonctionnement pour les points 8 et 9.............................. 81 Tableau 28 : Résultats de la campagne de mesures des niveaux sonores de janvier 2016 en Zones à Emergence Réglementée en l’état actuel de fonctionnement au point 10 sur l’immeuble R+5 ............ 81 Tableau 29 : Points de mesure des niveaux sonores dans la configuration future ................................ 83 Tableau 30 : Niveaux résiduels retenus pour la mesure des émergences dans la configuration future . 83 Tableau 31 : Niveaux résiduels retenus pour la mesure des émergences dans la configuration future – points 8 à 10 .......................................................................................................................................... 84 Tableau 32 : Résultats de la simulation acoustique en limite de propriété et en Zones à Emergence Réglementée dans la configuration future ............................................................................................. 84 Tableau 33 : Compatibilité de l’exploitation de l’établissement PAR7 avec le SCRAE d’Ile de France ............................................................................................................................................................... 94 Tableau 34 : Tableau de trafic généré par Interxion du 5 au 11 janvier 2016 ....................................... 96 Tableau 35 : Tableau de trafic généré par Interxion du 24 novembre au 11 décembre 2015................ 96 Tableau 36 : Incidence du trafic généré par Interxion sur la rue Rateau ............................................... 97 Tableau 37 : Tableau de synthèse des effets résiduels ........................................................................ 101 Tableau 38 : Comportement des substances en présence .................................................................... 109 Tableau 39 : Etude des VTR pour les effets chroniques à seuil .......................................................... 111 Tableau 40 : Etude des VTR pour les effets chroniques à seuil : cas des oxydes d’azote .................. 111 Tableau 41 : Tableau de synthèse des polluants traceurs de risques retenus....................................... 112 Tableau 42 : Concentrations à l’émission prise en compte ................................................................. 113 Tableau 43 : Résultats de la modélisation – Concentrations journalières pour les différents scénarios ............................................................................................................................................................. 113 Tableaux 44 : Résultats de la modélisation ADMS pour les scénarios considérés ............................. 113 Tableau 45 : Résultats du calcul de risque sanitaire ............................................................................ 114 Tableau 46 : Incidence du trafic généré par Interxion sur la rue Rateau en phase travaux ................. 117 Tableau 47 : Photographies du site Corpet Louvet (futur Datacenter) en 2010 .................................. 120 Tableau 48 : Synthèse et coûts des aménagements et mesures prises en faveur de l’environnement . 123 DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 8/125 Interxion PAR7 1 Introduction Conformément aux articles R.122-5 et R.512-8 du Code de l’Environnement, la présente étude d’impact expose successivement : . a) Une description des installations comportant des informations relatives à sa conception et à ses dimensions, y compris, en particulier, une description des caractéristiques physiques de l'ensemble du projet et des exigences techniques en matière d'utilisation du sol lors des phases de construction et de fonctionnement et, le cas échéant, une description des principales caractéristiques des procédés de stockage, de production et de fabrication, notamment mis en œuvre pendant l'exploitation, telles que la nature et la quantité des matériaux utilisés, ainsi qu'une estimation des types et des quantités des résidus et des émissions attendus résultant du fonctionnement du projet proposé. Cette description est proposée au chapitre 1 Description. b) L’analyse de l’état initial de la zone et des milieux susceptibles d’être affectés par les ICPE du pétitionnaire, portant notamment sur la population, la faune et la flore, les habitats naturels, les sites et paysages, les biens matériels, les continuités, les équilibres biologiques, les facteurs climatiques, le patrimoine culturel et archéologique, le sol, l’eau, l’air, le bruit, les espaces naturels, agricoles, forestiers, maritimes ou de loisirs, ainsi que les interrelations entre ces éléments ; c) Une analyse des effets négatifs et positifs, directs et indirects, temporaires et permanents, à court, moyen et long terme, des ICPE du pétitionnaire sur l’environnement, en particulier sur les éléments énumérés au a) et sur la consommation énergétique, la commodité du voisinage (bruits, vibrations, odeurs, émissions lumineuses), l’hygiène, la santé, la sécurité, la salubrité publique, ainsi que l’addition et l’interaction de ces effets entre eux ; En tant que de besoin, l’analyse précise notamment l'origine, la nature et la gravité des pollutions de l'air, de l'eau et des sols, les effets sur le climat, le volume et le caractère polluant des déchets, le niveau acoustique des appareils qui seront employés ainsi que les vibrations qu'ils peuvent provoquer, le mode et les conditions d'approvisionnement en eau et d'utilisation de l'eau ; d) Une analyse des effets cumulés des ICPE du pétitionnaire avec d’autres projets connus1 ; e) Une esquisse des principales solutions de substitution examinées par le pétitionnaire ou le maître d’ouvrage et les raisons pour lesquelles, eu égard aux effets sur l’environnement ou la santé humaine, l’installation présentée par le pétitionnaire a été retenu ; f) Les éléments permettant d’apprécier la compatibilité des ICPE du pétitionnaire avec l’affectation des sols définie par le document d’urbanisme opposable, ainsi que, si nécessaire, son articulation avec les plans, schémas et programmes mentionnés à l’article R. 122-17, et la prise en compte du schéma régional de cohérence écologique dans les cas mentionnés à l’article L. 371-3 ; 1 Ces projets sont ceux qui, lors du dépôt de l’étude d’impact, ont fait l’objet : d’un document d’incidences au titre de l’article R.214-6 et d’une enquête publique ; d’une étude d’impact au titre du présent code et pour lesquels un avis de l’autorité administrative de l’Etat compétente en matière d’environnement a été rendu public. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 9/125 Interxion PAR7 g) Les mesures prévues par le pétitionnaire ou le maître de l’ouvrage pour : o éviter les effets négatifs notables des ICPE du pétitionnaire sur l’environnement ou la santé humaine et réduire les effets n’ayant pu être évités ; o compenser, lorsque cela est possible, les effets négatifs notables de l’établissement PAR7 sur l’environnement ou la santé humaine qui n’ont pu être ni évités, ni suffisamment réduits. o Elles font l’objet d’une description des performances attendues, notamment en ce qui concerne la protection acoustique des riverains, l'évacuation des eaux résiduelles et des émanations gazeuses ainsi que leur surveillance, l'élimination des déchets et de l'utilisation rationnelle de l'énergie ; Pour les points c) à g), le paragraphe 3 Analyses des impacts de l’établissement sur l’environnement traite chacun des points pour les différents impacts abordés. o o La description des mesures est également accompagnée de l’estimation des dépenses correspondantes, de l’exposé des effets attendus de ces mesures à l’égard des impacts des ICPE du pétitionnaire et de l’existant sur les éléments visés au c) ainsi que d’une présentation des principales modalités de suivi de ces mesures et du suivi de leurs effets sur les éléments visés au c). La transposition du chapitre II de la directive 2010/75/UE relative aux émissions industrielles, dite « IED » adoptée en 2010 a été finalisée le 2 mai 2013. IED reprend tous les grands principes de la directive IPPC, notamment le recours aux meilleurs techniques disponibles (MTD) pour les processus de production. La transposition en droit français évolue pour mieux identifier les installations concernées. Ces dernières sont à présent visées directement par une ou plusieurs nouvelles rubriques de la nomenclature ICPE. Les installations INTERXION objet de l’étude sont visées par la directive « IED », cette partie est donc traitée dans la présente étude Conformément à l’article R.512-4 du Code de l’Environnement, et si les installations objet de l’étude relèvent des dispositions des articles L.229-5 et L.229-6 (« quotas CO2 »), l’étude d’impact comprend également dans le chapitre relatif aux effets sur le climat, une description : - des matières premières, combustibles et auxiliaires susceptibles d’émettre du dioxyde de carbone ; - des différentes sources d’émissions de dioxyde de carbone de l’installation ; - des mesures prévues pour quantifier et déclarer les émissions. Les installations INTERXION objet de l’étude, sont visées par les articles L.2295 et L.229-6 du Code de l’Environnement, cette partie est donc traitée dans la présente étude g) Les conditions de remise en état du site après exploitation, h) Une présentation des méthodes utilisées pour établir l’état initial et évaluer les effets des ICPE du pétitionnaire sur l’environnement et, lorsque plusieurs méthodes sont disponibles, une explication des raisons ayant conduit au choix opéré ; ainsi qu’une description des difficultés éventuelles, de nature technique ou scientifique, rencontrées par le maître d’ouvrage pour réaliser cette étude ; DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 10/125 Interxion PAR7 Conformément aux articles R.122-5 et R. 512-8 du Code de l’Environnement, le contenu de l’étude d’impact est proportionné à la sensibilité environnementale de la zone susceptible d’être affectée par l’ICPE du pétitionnaire, à l’importance et la nature des travaux, ouvrages et aménagements projetés et à leurs incidences prévisibles sur l’environnement ou la santé humaine. Enfin, conformément à l’article R. 122-5.IV du Code de l’Environnement, et afin de faciliter la prise de connaissance par le public des informations contenues dans l'étude d’impact, cette dernière fait l’objet d’un résumé non technique figurant dans un document indépendant. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 11/125 Interxion PAR7 2 Analyse de l'état initial de la zone et des milieux susceptibles d’être affectés par l’exploitation de l’établissement PAR7 Conformément à l’article R. 122-5 du Code de l’Environnement, l’analyse de l’état initial est proportionnée à la sensibilité environnementale de la zone susceptible d’être affectée par l’établissement PAR7, à l’importance et la nature des travaux, ouvrages et aménagements présents et à prévus à terme et à leurs incidences prévisibles sur l’environnement ou la santé humaine. Les thématiques environnementales y sont donc développées en fonction de l’importance des enjeux environnementaux vis-à-vis de l’établissement PAR7 en vue de dégager les principaux enjeux à prendre en compte et leurs interrelations (voir tableau de synthèse au chapitre 2.12). 2.1 Localisation et caractérisation du site 2.1.1 Contexte géographique général 2.1.1.1 Implantation L’établissement INTERXION PAR7 est situé au 1-3 rue Rateau dans la ZA du Rateau à La Courneuve. L’emprise du site est dominée par la présence d’une bretelle autoroutière à l’Ouest et au Nord puis l’A86. A l’est, se trouve la ZA du Rateau avec des activités de type industriel et enfin au Sud se trouvent des habitations de type individuel et collectif et quelques commerces. A86 et Barreau de liaison A1 Voie ferrée Emprise du site INTERXION PAR 7 Rue Rateau RN186 Av Jean Jaurès Figure 1 : Localisation de l'établissement INTERXION PAR7 (extrait Géoportail) Au Nord et à l’Ouest, se trouvent les bretelles d’accès à l’autoroute A86 puis l’A86. A l’Est du site se trouvent des bâtiments industriels et tertiaires. Le plus proche se trouve à 8 mètres de la limite de propriété du site INTERXION PAR7. Au Sud se trouve la rue Rateau puis des habitations de type individuel et/ou collectif ainsi que quelques commerces. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Rév. Page 1 12/125 Chapitre 3 : Etude d’impact Interxion PAR7 Il est à noter qu’une bande de rétrocession possible est présente à l’Est de l’emprise actuelle d’Interxion. Comme présenté au paragraphe 2.2.1.1 la présente Demande d’Autorisation intègre cette sente comme faisant partie de l’emprise Interxion. 2.1.1.2 Coordonnées Lambert II du site Coordonnées Lambert II INTERXION PAR7 (entrée) X : 604 729 m Y : 2 436 345 Z : 37 m 2.1.1.3 Topographie L’établissement INTERXION PAR7 est situé sur la commune de La Courneuve, les altitudes référencées au niveau de la Zone d’activité (carte I.G.N. au 1/25000ème) varient de 37m à l’Ouest à 39m au coin Sud-est de l’emprise. La carte IGN au 1/25000ème est inséré en annexe 0-A. 2.1.2 Définition cadastrale L’établissement INTERXION PAR7 est localisé sur la parcelle cadastrale suivante : Référence Adresse Surface Feuille La Courneuve 000R 185 63 rue de l’industrie (ancienne rue antérieure à l’A86) 18 293 m² Ancienne rue de l’industrie donnée par le cadastre Parcelle 000R185 Emprise du site INTERXION PAR 7 Figure 2 : Parcelle cadastrale d’implantation de l'établissement INTERXION PAR7 (extrait Géoportail) DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 13/125 Interxion PAR7 2.2 Inventaire des plans, schémas, programmes, et autres documents de planification 2.2.1 Affectation des sols 2.2.1.1 Vocation de la zone d'implantation du site et utilisations admises L’établissement INTERXION PAR7 est situé dans la Zone d’Activité du Rateau à La Courneuve. Cette Zone d’Activité regroupe une cinquantaine de PME et PMI, hangars divers, locaux tertiaires et commerciaux. L’établissement PAR7 est implanté en zone UEa qui est une zone affectée aux installations à usage artisanal, commercial, de bureaux, et plus globalement aux Installations Classées pour la Protection de l’environnement (ICPE). Bande rétrocédable sur parcelle 185 Emprise du site INTERXION PAR 7 Nota : le fond de plan du PLU de La Courneuve fait apparaitre l’ancien site industriel Corpet Louvet et non le site PAR7 Figure 3 : Extrait plan de zonage du PLU de La Courneuve Le Plan Local d'Urbanisme (PLU) de la Commune de La Courneuve approuvé le 19 décembre 2013, en cours de révision, fixe des prescriptions particulières pour toutes les constructions à usage de commerce. En revanche, il n'y a pas de contrainte particulière locale liée aux activités industrielles hormis : les dispositions habituelles liées aux ICPE à savoir les dispositions de limitations des nuisances et des risques potentiels inhérents à leur activité. L’implantation des bâtiments à une distance minimale 2,5 m des limites de propriété. Le règlement de la zone UE est présenté en annexe 3-A. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 14/125 Interxion PAR7 Il est à noter qu’une bande de rétrocession possible est présente sur l’emprise actuelle d’Interxion PAR7 à l’Est du site. Cette bande figure au PLU de La Courneuve. Toutefois, il n’existe pas de projet immédiat. Compte tenu de la non réalisation de la sente à l’Est du site depuis sa mention au PLU et à moyen terme, l’emprise de la sente et de la pointe Nord-Est est intégré aux limites de propriété afin de correspondre à la situation présente et durable. La présente Demande d’Autorisation intègre donc cette sente comme faisant partie de l’emprise Interxion. En revanche cette bande de rétrocession est inconstructible et Interxion respectera cette prescription. 2.2.1.2 Servitudes Plan de servitudes : Le plan des servitudes d’utilité publique à proximité du site PAR7 est présenté sur l’extrait ci-dessous. Le plan des servitudes d’utilité publique est présenté en annexe 3-B. Emprise du site INTERXION PAR 7 Nota1 : le fond de plan du PLU de La Courneuve fait apparaitre l’ancien site industriel Corpet Louvet et non le site PAR7 Nota2 : la protection des installations sportives proche des limites de propriété est en réalité aujourd’hui les services techniques de La Courneuve Figure 4 : Extrait du plan de servitude d’utilité publique DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 15/125 Interxion PAR7 Ces servitudes sont détaillées dans les paragraphes ci-dessous. Le réseau électrique : D’après la carte IGN de la zone, aucune ligne haute tension ne traverse la ZA du Rateau. Aucune ligne aérienne haute tension n’est présente à proximité. Servitude radioélectrique : Il existe une servitude radioélectrique (faisceau Hertzien) sur la commune de La Courneuve avec une limitation de hauteur des bâtiments. Cette servitude est située en limite de propriété Ouest du site PAR7 et ne concerne donc pas le site Interxion. Le réseau gaz : Aucune servitude liée au gaz n’est présente à proximité du site PAR7. Servitudes militaires : Il n’y a pas de zones militaires proches (camp, terrain d’entrainement au tir, …) ni de zones de survol ou d’entrainement pour les avions de chasse à basse altitude. Servitudes aériennes : o Aéroport de Roissy Charles de Gaulle L’aéroport de Roissy Charles de Gaulle est situé à plus de 13 km au Nord-Est de l’établissement PAR7. Les 4 pistes sont orientées Est-Ouest (2 pistes 08/26 et 2 pistes 09/27). En conséquence, aucun avion ne prend la direction Sud-ouest vers La Courneuve au départ ou à l’arrivée à l’aéroport de Roissy Charles Gaulle. Orientation Est-Ouest des pistes de Roissy Site PAR 7 à 13km Figure 5 : Orientation des pistes de l’aéroport Roissy Charles Gaulle (source : Géoportail) Il n’y a pas donc pas de zone de survol à basse altitude à proximité de l’établissement PAR7 lié à l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 16/125 Interxion PAR7 o Aéroport du Bourget L’aéroport du Bourget destiné à des vols de type Business avec environ 60 000 mouvements annuels est situé quant à lui à 3 km au Nord-Est du site PAR7. Cet aéroport est pourvu de 3 pistes d’atterrissage : piste 03/21, piste 07/25 et piste 09/27. Deux configurations de vols sont en place sur cet aéroport en fonction des conditions météorologiques. Elles sont présentées sur les figures suivantes : En configuration Est, les pistes 07/25 09/27 sont utilisées en priorité. Piste 07/25 Piste 03/21 Piste 09/27 Légende Décollage Atterrissage . Figure 6 : Configuration de vol Est au départ et à l’arrivée - Aéroport du Bourget (source : DGAC) DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 17/125 Interxion PAR7 En configuration Ouest, les pistes 07/25 09/27 sont utilisées en priorité. Piste 07/25 Piste 03/21 Piste 09/27 Légende Décollage Atterrissage Figure 7 : Configuration de vol Ouest au départ et à l’arrivée - Aéroport du Bourget (source : DGAC) La piste 03/21 orientée vers La Courneuve est donc très peu utilisée pour l’aviation d’affaire du Bourget et ses 60000 mouvements annuels. Toutefois, la présence de cette piste orientée Sudouest/Nord-Est a fait l’objet d’une mise en place de servitudes aéronautiques par décret du 27/11/1969. La servitude mise en place est une limitation de la hauteur des constructions. L’emprise du site PAR7 est concerné par cette servitude et le plan de servitude donne une limitation de hauteur à 110 m NGF. Avec le niveau du sol à 37m NGF, les constructions ne doivent pas dépasser 73m de hauteur par rapport au sol. Le bâtiment actuel 7.1 et le futur bâtiment 7.2 ont une hauteur inférieure à 18m et respectent ainsi la servitude aéronautique. Servitudes d’utilité publique : L’établissement Interxion PAR7 n’est pas concerné par des servitudes d’utilité publique au profit d’EDF ou GDF. Par ailleurs, il n’existe pas de servitudes autres que celles d’urbanisme de nature à interdire la présence de l’établissement sur sa zone actuelle d’implantation. Plan de Prévention des Risques Inondation (PPRI) : Aucun Plan de Prévention des Risques Inondation ne concerne la commune de La Courneuve. Plan de Prévention des Risques Naturels (PPRN) : Un Plan de Prévention des Risques Naturels (PPRN) approuvé par arrêté 86-0752 du 21 mars 1986 a été défini pour la commune de La Courneuve pour le retrait et le gonflement du gypse. L’établissement PAR7 n’est pas concerné par l’emprise de ce PPRN. Plan de Prévention des Risques Technologiques : Aucun Plan de Prévention des Risques Technologiques (PPRT) prescrit sur la commune de La Courneuve. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 18/125 Interxion PAR7 2.2.2 Autres documents de planification Document de planification Référence réglementaire Contenu Intitulé et Date du document Evaluation de la Compatibilité Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) Code de l’Environnement art. L.212-1 à L.212-2-3 Institué par la loi sur l’eau de 1992, le SDAGE est un instrument de planification qui fixe pour chaque bassin hydrographique les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée de la ressource en eau dans l’intérêt général et dans le respect des principes de la directive cadre sur l’eau et de la loi sur l’eau, des objectifs environnementaux pour chaque masse d’eau (plans d’eau, tronçons de cours d’eau, estuaires, eaux côtières, eaux souterraines). Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (S.D.A.G.E.) du bassin Seine-Normandie a été approuvé par l’arrêté préfectoral du 29 octobre 2009. Cf. chapitre 2.7.6 Schéma d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE) Code de l’Environnement art. L.212-3 à L.212-6 Le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux est un document de référence pour définir les choix politiques de la gestion de l’eau dans le bassin versant à l'échelle locale. Le SAGE doit être compatible avec le SDAGE. SAGE « SAGE Croult – Enghien – Vieille mer », en cours d’élaboration Cf. chapitre 2.7.6 Schéma Régional du climat de l’Air et de l’Energie Article 68 de la Loi Grenelle 2 Le SRCAE constitue le cadre de référence régional en matière d’énergie et de qualité de l’air mais aussi une boîte à outils pour aider les collectivités à définir les actions concrètes à mener sur leurs territoires, dans le cadre des Plans Climat Energie Territoriaux. SRCAE d’Ile de France approuvé par l’arrêté préfectoral du 14 décembre 2012 Cf. chapitre 2.7.8 Code de l’Environnement art. L.371-3 Le SRCE constitue l’outil régional de la mise en œuvre de la Trame Verte et Bleue. Il comporte une cartographie au 1/100 000ème des continuités écologiques à enjeu régional, opposable aux documents d’urbanisme et un plan d’action. Il est co-piloté par le préfet de région et le président du conseil régional. Le schéma régional de cohérence écologique est le volet régional de la trame verte et bleue. Co-élaboré par l’État et le conseil régional entre 2010 et 2013, il a pour objet principal la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques. A ce titre : il identifie les composantes de la trame verte et bleue (réservoirs de biodiversité, corridors écologiques, cours d’eau et canaux, obstacles au fonctionnement des continuités écologiques) ; il identifie les enjeux régionaux de préservation et de restauration des continuités écologiques, et définit les priorités régionales dans un plan d’action stratégique ; il propose les outils adaptés pour la mise en œuvre de ce plan d’action. SRCE adopté en 2013 pour l’Ile de France Cf. chapitre 2.12.8 Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Rév. Page 1 19/125 Chapitre 3 : Etude d’impact Interxion PAR7 Document de planification Référence réglementaire Contenu Intitulé et Date du document Evaluation de la Compatibilité Le plan national de prévention des déchets 2014-2020 cible toutes les catégories de déchets (déchets minéraux, déchets dangereux, déchets non dangereux non minéraux), de tous les acteurs économiques (déchets des ménages, déchets des entreprises privées de biens et de services publics, déchets des administrations publiques). Le programme se fixe comme objectif de réaliser d’ici 2020 une réduction de 7 % de la production de déchets ménagers et assimilés (DMA) par habitant, et au minimum une stabilisation de la production de déchets issus des activités économiques (DAE) et du BTP, par rapport aux niveaux de 2010. Plan national de prévention des déchets Code de l’Environnement art. Pour cela, le programme retient des instruments adaptés à chaque situation, dans l’objectif de garantir L.541-11 Plan d’actions pour la une efficacité maximale, grâce à une combinaison d’outils réglementaires, de démarches volontaires, d’actions de partage de l’information, ou encore d’aides et incitations financières. Il prévoit la mise en prévention de la place progressive de 13 axes stratégiques, déclinés en 54 actions concrètes, parmi lesquelles figurent : production de déchets (septembre 2009) le lancement d’une expérimentation d’un dispositif de « consigne » pour inciter à rapporter les emballages (bouteilles, …) plutôt que de les jeter, la poursuite de la réduction des déchets de sacs plastiques « à usage unique », qui ont notamment un fort impact sur le milieu marin, la promotion des activités de réutilisation et de réparation, afin d’inciter les citoyens à donner une seconde vie aux objets qui ne sont plus utilisés et à faire réparer leurs biens la mise en place d’un travail partenarial concernant la durée de vie des produits et l’obsolescence programmée. Plan d’actions déchets 20142020 – aout 2014 Cf. chapitre 3.5 Le plan régional d'élimination des déchets dangereux – PREDD est entré en vigueur en 2009 Cf. chapitre 2.7.10 Les plans d'élimination des déchets ménagers et assimilés – PEDMA en Ile-de-France approuvé en 2009 Cf. chapitre 2.7.10 Plan régional de prévention et de gestion des déchets dangereux Code de l’Environnement art. L.541-13 Plan départemental ou interdépartemental de prévention et de gestion des déchets non dangereux Code de l’Environnement art. L.541-14 Ces plans ont pour objet de coordonner l'ensemble des actions qui sont entreprises tant par les pouvoirs publics que par les organismes privés en vue d'assurer la gestion des déchets concernés. Ils comprennent notamment : un état des lieux de la gestion des déchets ; un programme de prévention des déchets ; une planification de la gestion des déchets ; les mesures retenues pour la gestion des déchets issus de produits générateurs de déchets ; pour les déchets non dangereux, les dispositions prévues pour contribuer à la réalisation des objectifs nationaux de valorisation des déchets. Tableau 1 : synthèse des documents de planification DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 20/125 Interxion PAR7 2.3 Définition des aires d’étude Le tableau suivant présente l’aire d’étude retenue pour chacun des thèmes, au regard des différents effets attendus de l’exploitation de l’établissement PAR7 (cf. description des installations). Aire d’étude retenue Thème 300 m autour de l’établissement Population Sites, paysages, biens matériels, patrimoine culturel et archéologique Données physiques et climatiques Bruit et vibrations Commentaires 1/10ème du rayon d’affichage 300 m autour de l’établissement Sites et paysages 1/10ème du rayon d’affichage Biens matériels, patrimoine culturel et archéologique 300 m autour de l’établissement Facteurs climatiques / / Sols et Eaux souterraines 300 m autour de l’établissement 1/10ème du rayon d’affichage Eaux de surface Le Croult aval ou vieille Mer / Air, Odeurs 300 m autour de l’établissement 1/10ème du rayon d’affichage Niveaux sonores, zones à émergence réglementée 250 m autour de l’établissement Vibrations 250 m autour de l’établissement Périmètre des Zones à Emergences Réglementées Emissions lumineuses 300 m autour de l’établissement 1/10ème du rayon d’affichage Espaces agricoles, forestiers, maritimes 300 m autour de l’établissement 1/10ème du rayon d’affichage Milieux naturels, terrestres et équilibres biologiques Faune et flore 300 m autour de l’établissement Habitats naturels et équilibres biologiques 300 m autour de l’établissement Continuités écologiques 300 m autour de l’établissement 1/10ème du rayon d’affichage Tableau 2 : Définition de l’aire d’étude Le Tableau 13 en fin de chapitre présente quant à lui la synthèse de la sensibilité du milieu après analyse de l’état initial. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 21/125 Interxion PAR7 2.4 Environnement Humain et Industriel L’environnement humain et industriel est décrit dans un rayon minimal correspondant au 1/10ème du rayon d’affichage. 2.4.1 Population et habitat 2.4.1.1 Population L’INSEE donne les résultats suivants relatifs à l’évolution de la population sur les communes limitrophes de l’établissement PAR7, dans un rayon d’étude de 300m (1/10ème du rayon d'affichage). Nom commune La Courneuve Aubervilliers Nombre d’habitants Population légale 2013 mise à jour en 2016 41 035 78 129 Distance du site / premières habitations Orientation / site 13 m 300 m Sud Sud Tableau 3 : Recensement de la population des communes présentes dans un rayon de 300 m On constate une augmentation de la population depuis 2008 de 3% (Aubervilliers) à 7 % (La Courneuve) se traduisant par une augmentation de la densité de population pour les communes concernées. Toutefois, localement à proximité du site PAR7, l’habitat est de type essentiellement résidentiel avec pavillons et jardins peu propice à une augmentation de la densité de population. 2.4.1.2 Habitations voisines L’établissement Interxion PAR7 est installé dans la ZA du Rateau côté impair de la rue Rateau à La Courneuve. Le côté pair de la rue Rateau est constitué d’habitations de type résidentiel (pavillons avec jardin) et collectifs avec des bâtiments en R+5. Pour la commune de La Courneuve, la densité urbaine est de 5300 habitants2 par km2. Les habitations les plus proches sont situées à 13m des limites de propriété rue Rateau. Les premiers commerces sont situés avenue Jean Jaurès (RN186) à environ 30 m au Sud-ouest. 2 Données INSEE 2012 DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Rév. Page 1 22/125 Chapitre 3 : Etude d’impact Interxion PAR7 Habitat à dominante collective Habitat de type résidentiel avec commerces côté Sud le long de la RN186 Station de Tramway T1 Stade Géo André RN186 Rue Rateau ZA Rateau. Centre technique municipal Autoroute A86 – Barreau de liaison A1 et bretelle d’accès Emprise du site INTERXION PAR 7 Figure 8 : Photographie aérienne de l’environnement rapproché de PAR7 (extrait Google Earth 2015) Les équipements collectifs les plus proches sont : Stade Géo André à 80m au Sud-ouest Station de Tramway T1 Stade Géo André à 65 m au Sud Les écoles les plus proches se situent à : 220 m au Sud-est (école maternelle Anatole France), 450m au Nord (collège Politzer et lycée Brel), 475 m au Sud-est (Ecole primaire Paul Doumer), 500 m au Sud-est (Lycée professionnel Arthur Rimbaud). Le centre commercial Drancy Avenir est situé à 1,6km. L’Hôpital Avicenne est situé à 1.8 km au Sud-est. Aucun établissement sensible (type hôpital) n’est localisé dans la zone de l’étude. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 23/125 Interxion PAR7 2.4.2 Activités industrielles avoisinantes L’établissement PAR7 est implanté dans un Parc d’Activité. Interxion PAR7 en constitue l’extrême Ouest. Etablissement concerné Activité Classement ICPE Distance / site Orientation / site Centre Technique municipal Centre Technique - 16m Est Tertiaire / Entrepôt - 101 m Est Tertiaire / Entrepôt - 330 m Est Zone Multi activités URBAPARC Zone Multi activités URBAPARC SEGRO Business Parc Tableau 4 : Détail des établissements industriels – voisinage immédiat 2.4.3 Les établissements recevant du public (ERP) Les ERP présents dans l’environnement de l’établissement PAR7 sont constitués de petits commerces de type restauration. Le plan d’ensemble du site PAR7 présente en annexe 0-C les habitations et commerces à proximité. Dans un périmètre proche (moins de 50m), on dénombre 7 commerces dont le plus proche rue Rateau à moins de 30m mais sans activité depuis plusieurs années. Emprise du site INTERXION PAR 7 Rue Rateau Avenue Jean Jaurès Figure 9 : Extrait de l’annexe 0-C de ce dossier d’autorisation : Proximité des commerces de l’établissement PAR7 Le centre commercial Drancy Avenir est situé à 1,6km. L’Hôpital Avicenne est situé à 1.8 km au Sudest. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 24/125 Interxion PAR7 2.5 Infrastructures 2.5.1 Les voies d’accès au site La ZA du Rateau est bordée au Nord par l’autoroute A86 et par des bretelles d’accès à l’extrémité Est et Ouest. L’accès à la ZA est très aisé depuis ces échangeurs. La rue Rateau constitue la limite Sud de la zone. Le site PAR7 est situé à l’extrémité Ouest de la zone. L’établissement est bordé à l’Ouest et au Nord par la bretelle d’accès à l’autoroute, au sud par la rue Rateau et à l’Est par les Services Techniques de la Ville de La Courneuve. L’axe majeur, hors autoroute, à proximité du site est constitué par l’ex RN186 ou avenue Jean Jaurès sur laquelle circule la ligne de Tramway T1. A moins de 40m de l’établissement, la bretelle d’accès à l’autoroute, la rue Rateau et l’avenue Jean Jaurès communiquent par le biais d’un rond-point. L’accès principal à l’établissement (entrée actuelle) se fait par le 1 rue Rateau soit à 40m du rond point et du début de la rue Rateau. Cet accès est emprunté par l’ensemble des visiteurs et personnels : les véhicules du personnel et des visiteurs les piétons (personnels et visiteurs) les livreurs (voitures, camionnettes, poids-lourds) A terme, après la construction du bâtiment 7.2, une sortie poids-lourds (PL) face au 36 rue Rateau sera présente (portail existant) ainsi qu’un accès pompier face au n°28. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 25/125 Interxion PAR7 Trafic routier Le trafic routier sur les grands axes régionaux est fourni par le DIR Ile de France. Les données ont été mises à jour en janvier 2016 et portent sur le trafic Moyen Journalier Annuel (TMJA) de 2013. La Figure 10 montre ce trafic à proximité de l’établissement PAR7. Emprise du site INTERXION PAR 7 Figure 10 : Trafic routier 2013 sur les grands axes franciliens (Source : DIR Ile de France – janvier 2016) Le trafic sur l’A86 (et celui provenant du barreau de liaison A1-A86) était de 160 600 véhicules journalier (moyenne annuelle). Le pourcentage de Poids-Lourds3 n’est pas indiqué. 3 * : le poids lourd est défini par la norme NF P 98-082 comme un véhicule dont le poids total autorisé en charge est au moins égal à 3,5 tonnes (PTAC ≥ 35 kN). DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 26/125 Interxion PAR7 Pour le trafic plus local, la Figure 11 indique le Trafic Moyen Journalier Annuel (TMJA) sur les rues départementales et en particulier l’avenue Jean Jaurès à La Courneuve (ex RN186). Emprise du site INTERXION PAR 7 Figure 11 : Trafic routier 2014 sur les rue départementales (Source : Conseil Général de Seine-Saint-Denis – Service de la voirie février 2015) Le Service de la voirie de la Seine-Saint-Denis indique ainsi pour 2014 un trafic moyen journalier de 25 166 véhicules dont 2 058 Poids-Lourds* soit environ 8% du trafic moyen. Enfin, afin de connaître précisément le trafic routier plus localement sur la rue Rateau, Interxion a fait appel à la société CDVIA, entreprise de conseils en déplacement et mobilité qui a réalisé un comptage sur une semaine type en période scolaire (période avec un maximum de trafic) du mardi 5 janvier 2016 au lundi 11 janvier 2016. Le rapport complet est présenté en annexe 3-C. Le compteur a été fixé face au n°28 de la rue Rateau soit au niveau du futur accès pompiers de l’établissement PAR7. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 27/125 Interxion PAR7 La Figure 12 montre l’emplacement précis du radar qui a été posé par la société CDVIA Emprise du site INTERXION PAR 7 Figure 12 : Emplacement du radar pour le comptage routier effectué rue Rateau (source : Rapport CDVIA en annexe 3-C) Les résultats sont présentés dans le Tableau 5 ci-dessous Légende : TV : Tous véhicules PL : Poids Lourds Tableau 5 : Synthèse des résultats de la campagne de comptage routier rue Rateau en janvier 2016 Le trafic moyen journalier sur la semaine de mesure du 5 au 11 janvier 2016 jugée représentative est de 3950 véhicules par jour (2 sens de circulation confondus) dont 120 Poids-Lourds. La vitesse moyenne enregistrée sur la section de mesure est de 42 km/h (37 km/h pour les PoidsLourds4) pour une vitesse réglementaire fixée à 30 km/h. L’influence du trafic généré par l’établissement PAR7 est présentée au paragraphe 3. 4 le poids lourd est défini par la norme NF P 98-082 comme un véhicule dont le poids total autorisé en charge est au moins égal à 3,5 tonnes (PTAC ≥ 35 kN). DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 28/125 Interxion PAR7 2.5.2 Réseau ferroviaire Au Nord de l’autoroute A86 soit environ à 110m de l’établissement PAR7, se trouve une voie ferrée. Sur ce tronçon reliant Paris Gare du Nord à l’aéroport Roissy Charles de Gaulle circule notamment le réseau Express Régional (RER Ligne B) et quelques trains de fret. D’après les informations de SNCF Réseau, cette ligne a vu passer en 2015 environ 475 trains par jour (moyenne annuelle rapportée à la journée) dans les deux sens confondus au niveau de la gare de La Courneuve et donc à proximité du site PAR7. Parmi ces trains, en moyenne annuelle ramenée à la journée, la ligne compte : 2 trains de fret par jour (à charge et à vide), 450 trains Transilien (ligne B et K, à charge et à vide) 23 trains restant répartis en train TER (hors Transilien), trains travaux, locomotives et quelques circulations exceptionnelles en cas de situation perturbée. Voie ferrée A86 et Barreau de liaison A1 Emprise du site INTERXION PAR 7 Rue Rateau RN186 Av Jean Jaurès Rond point Accès PAR 7 Figure 13 : Voie d’accès et réseau ferroviaire (source Géoportail) 2.5.3 Réseau fluvial Le canal St-Denis est présent à 2,5 km à l’Est sur la commune de Saint-Denis. Il permet de relier le Port de Gennevilliers au canal de l’Ourcq et à Paris. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 29/125 Interxion PAR7 2.5.4 Réseau Aérien Comme présenté au chapitre 2.2.1.2., l’aéroport du Bourget est situé à 3km et l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle à 13 km. Ces terrains d’aviation sont équipés de nombreux systèmes rencontrés habituellement sur les aéroports : Balisage lumineux de piste, Balise VOR/TAC/DME (balise de radionavigation), ILS (Système d'atterrissage aux instruments), radars de sol, radars d'approche L’établissement PAR7 est soumis à une servitude aéronautique de hauteur fixée à 110 m NGF soit une hauteur par rapport au sol de 73m. Interxion PAR7 satisfait largement cette contrainte. 2.5.5 Canalisation de transport de matières dangereuses Aucun gazoduc ou oléoduc ne traverse le site PAR7 ou n’est présent à proximité du site. Le site internet http://cartelie.application.developpement-durable.gouv.fr/cartelie/ montre l’absence de réseau de transport de gaz ou d’hydrocarbures à proximité de l’établissement Interxion. Emprise du site INTERXION PAR 7 Figure 14 : Inventaire des transports de matières dangereuses (gaz ou hydrocarbures) à proximité du site PAR7 (source Ministère de l’environnement) Par ailleurs, il existe rue Rateau un réseau de gaz géré par GRDF. Il permet l’alimentation des habitations côté pair de la rue Rateau en gaz de ville. L’établissement PAR7 ne possède aucun raccord à ce réseau. La localisation précise de ce réseau est présentée en annexe 3-D. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 30/125 Interxion PAR7 2.6 Sites et paysages, biens matériels, patrimoine culturel et archéologique 2.6.1 Paysage L’environnement proche du site est caractérisé par un milieu mixte industriel/résidentiel dans un milieu urbain dense. Aucune surface arborée ou enherbé n’est présente à proximité. Le paysage présente un relief peu prononcé. Afin de favoriser l’intégration des bâtiments dans le paysage, il a été choisi d’opter pour les bâtiments actuel et futur pour l’utilisation de couleurs discrètes, d’installer des pare-vues en toiture, de conserver l’espace vert à proximité du bâtiment administratif et de planter des arbres. 2.6.2 Biens matériels, patrimoine culturel et archéologique La commune de La Courneuve ne fait l’objet d’aucune ZPPAUP (Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager) ou AVAP (Aire de mise en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine). Après consultation de la base de données Mérimée de la Direction de l’Architecture et du Patrimoine du Ministère de la Culture (base de données recensant le patrimoine monumental français dans toute sa diversité : architecture religieuse, domestique, agricole, scolaire, militaire et industrielle), aucun site classé ou inscrit n’est identifié dans la zone d’étude, aucune servitude liée à un monument ou site protégé et générant un périmètre de protection, ne concerne l’établissement PAR7. Après consultation des bases de données de l’INRAP (Institut National de Recherches Archéologiques Préventives), AdlFI (Archéologie de la France – Informations), et l’atlas des patrimoines, aucun site d’intérêts archéologiques n’est recensé dans la zone d’étude. 2.7 Données physiques et climatiques La Courneuve, tout comme le bassin parisien d’une manière générale, est situé sous un climat d’influence océanique dégradé. Cela se traduit par des températures douces, des amplitudes thermiques modérées et des précipitations moyennement abondantes et bien réparties au cours de l’année. La station météorologique du Bourget (situé à 3 km au Nord-Est de la zone d’étude) fournit des données représentatives du climat local. Les paramètres observés au niveau de cette station sont notamment les températures et les précipitations. 2.7.1 Températures et précipitations – Station du Bourget de 1981 à 2010 Les températures sont typiques des plaines du bassin parisien avec des hivers assez doux. Les amplitudes thermiques sont modérées et les températures moyennes oscillent entre 4,3°C en janvier et 25,1°C en juillet avec une température moyenne à 11.6 °C. Occasionnellement, des influences continentales plus marquées peuvent générer des périodes de grand froid (avec des températures pouvant aller jusqu’à -18 °C en 1985) et de forte chaleur estivale (avec un record en aout 2003 avec 40,2°C). L’influence océanique se traduit par des hauteurs de précipitation homogènes et assez régulières au cours de l’année : le nombre de jours de pluies de hauteur supérieure à 1 mm est compris entre 7 et 11 tout au long de l’année. En moyenne, le cumul annuel des précipitations atteint 641 mm. Le tableau regroupant l’ensemble des données numériques relatives aux statistiques moyennes disponibles en 2016 de la climatologie de la station du Bourget. L’annexe 3-E présente la climatologie de la station du Bourget. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 31/125 Interxion PAR7 2.7.2 Régime des vents – Station du Bourget Le nombre de jours avec rafales supérieures à 8 m/s (29 km.h-1) est de 11 en moyenne par an. La majorité des épisodes venteux est concentrée sur les mois d’automne et d’hiver et correspondent au passage de dépressions atlantiques. La rose des vents indique une prédominance des vents de secteur Sud-ouest et Nord/Nord-est. La classe des vents prédominante est celle comprise entre 1.5m/s et 4.5m/s. Groupe de vitesse des vents V 1.5m/s 1.5m/s V 4.5m/s 4.5m/s V 8m/s V > 8m/s Station Le Bourget 13.9 % 56.6% 26.6% 2.9% Tableau 6 : Synthèse des vitesses de vent –Station météorologique du Bourget La rose des vents 1991-2010 est présentée insérée en annexe 3-E. 2.7.3 Contexte géologique et hydrogéologique 2.7.3.1 Topographie Le site est implanté dans le bassin parisien dans la plaine alluviale de la Seine située à 5km à l’Ouest et plus particulièrement dans la plaine alluviale de la Vieille Mer, affluent aujourd’hui complètement artificiellement canalisé situé à 2km au Nord-Ouest de l’établissement PAR7. D'après la carte IGN, la cote d'altitude de PAR7 est de 37m NGF pour une hauteur de 30m NGF au niveau de la Vieille Mer et de 24 m NGF au niveau de la Seine. 2.7.3.2 Contexte géologique Contexte régional : Les principales formations géologiques qui affleurent à la surface sont les alluvions (anciennes ou récentes), les masses et marnes du gypse, les Sables de Monceau et le calcaire de Saint Ouen. Les formations géologiques superficielles et plus profondes présentes dans le secteur sont les suivantes: les Alluvions anciennes et modernes sablo-graveleuses parfois argileuses dans les vallées actuelles ou très anciennes, les Masses et marnes du gypse comprenant trois masses de gypses séparées par deux assises marneuses. Le gypse est en phase de dissolution active en raison de sa faible profondeur et de son contact avec la nappe des alluvions de Saint Ouen, les Sables de Monceau constitués de marnes vertes compactes et de sables fins verts (formation de 1 à 3 m d’épaisseur), le Calcaire de Saint Ouen constitué par une série de marnes crèmes et de bancs calcaireux, où s’intercalent des feuillets argileux, le Sable de Beauchamp représenté par des sables fins quartzeux, devenant plus argileux à la base, et renfermant des grés, parfois très durs, les Marnes et caillasses avec au sommet des marnes blanches, plus ou moins argileuses, qui comprennent à la base des bancs de calcaires siliceux, le Calcaire Grossier composé de calcaires gris peu fossilifères reposant sur des calcaires glauconieux, les sables Yprésiens constitués d’une succession de couches argileuses et d’épisodes sableux, la Craie constituant une épaisse série crayeuse de plus de 400 mètres DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 32/125 Interxion PAR7 D’après la carte géologique du BRGM (Feuille de Paris), l’établissement PAR7 se situe sur une couche géologique superficielle alluvions modernes (Fz) puis sur des Masses et marnes du Gypse. Les alluvions modernes présentent un complexe d'éléments sableux et argileux où s'intercalent des lits de graviers et de galets calcaires. INTERXION PAR 7 Légende de la carte : Figure 15 : Extrait carte géologique BRGM (feuille de Paris) DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Rév. Page 1 33/125 Chapitre 3 : Etude d’impact Interxion PAR7 Le forage le plus proche et remarquable est le forage 01833B0036/F1 (piézomètre) situé sur le site à une altitude de 37,7 m NGF d’une profondeur de 85,9 m (BRGM infoterre). La coupe géologique numérisée et validée de ce forage permet d’identifier les formations géologiques susceptibles d’être rencontrées au droit du site. Forage 01833B0036/F1 Emprise du site INTERXION PAR 7 Figure 16 : Localisation et log du forage 01833B0036/F1 à proximité du site D’après les forages autour du site, les couches géologiques susceptibles d’être rencontrées au droit du site sont les suivantes de haut en bas : Remblais / Terre végétale (jusqu’à 1 -1.5 m environ) Marnes jusqu’à 5.3 Sables de monceau jusqu’à 8.5 m Calcaire de Saint-Ouen jusqu’à 22 m L’établissement PAR7 se situe sur des terrains perméables et vulnérable à toute infiltration des eaux de ruissellement. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 34/125 Interxion PAR7 2.7.3.3 Contexte hydrogéologique du site Au droit du site PAR7, les aquifères présents sont les suivants : la nappe du calcaire de Saint Ouen très peu exploitée dans le secteur car sa faible profondeur lui confère une forte vulnérabilité vis-à-vis d’une éventuelle pollution de surface. Cette nappe est associée à la nappe des sables de Beauchamp dont les eaux sont légèrement corrosives, la nappe des Marnes et caillasses et du Calcaire grossier (Lutétien) est captive dans le secteur car les sables de Beauchamp sont argileux. Ainsi un niveau imperméable sépare la nappe du Calcaire de Saint Ouen de la nappe des Marnes et caillasses. Cette nappe a été abondamment exploitée entre 1900 et 1960 pour l’alimentation en eau industrielle, la nappe des sables yprésiens, captive dans le secteur, est la plus importante du territoire de Plaine Commune. Sa vulnérabilité vis-à-vis des pollutions superficielles est relativement faible car elle est profonde et protégée par différents niveaux argileux. Comme la nappe Lutétienne, l’aquifère de l’Yprésien a fait l'objet d'importants prélèvements par pompages industriels, ce qui a conduit à modifier de façon notable son état piézométrique. la nappe de l’Albien plus profonde est réservée à l’alimentation en eau potable. Cette nappe très profonde (700 mètres de profondeur) et protégée est captive. Vu sa profondeur, cette nappe n’est pas vulnérable vis-à-vis des pollutions extérieures. Elle a également subi de nombreux pompages et le niveau de la nappe subit une dépression centrée sur la banlieue Nord. La nappe de l’Albien est considérée comme zone de sauvegarde au schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (Sdage) du Bassin Seine-Normandie du 20 septembre 1996. Une zone de sauvegarde désigne, conformément à l’article 9.2 de la loi sur l’eau, les zones à protéger et à préserver pour l’approvisionnement en eau potable. 2.7.4 Qualité des sols Le site objet du présent dossier a un lourd passé industriel. En 2004, un diagnostic de pollution des sols initial a été réalisé et a révélé la présence de pollution en Hydrocarbures totaux, HAP et métaux jusqu’à 6 m de profondeur par endroit. Lors de la prise de possession du site par Interxion France, la problématique des sols pollués a fait partie intégrante du projet d’aménagement global du Datacenter. Ainsi, une démarche de Plan de Gestion a été initiée conformément aux circulaires du 8 Février 2007, intégrant les méthodologies en matière de sites pollués (guides méthodologiques du Ministère de l'Ecologie, du Développement durable, du Transport et du Logement). Les étapes suivantes ont été réalisées : - Schéma conceptuel - Intégration du projet futur - Evaluation Quantifiée des Risques Sanitaires itérative - Plan de dépollution. Les travaux de dépollution ont été menés par Brézillon Environnement durant l’été 2011. Les sols ont ainsi été remaniés. Les zones d’excavation ont été remblayées par des terres d’apport saines. Il subsiste au niveau des sols non remaniés et restant en place une pollution résiduelle en hydrocarbures, HAP et en plomb. L’évaluation quantifiée des risques sanitaires réalisée à partir de ces pollutions résiduelles a révélé l’absence de risque sanitaire pour l’usage actuel. Par ailleurs, l’établissement PAR7 relevant des installations IED, un rapport de base a été réalisé en 2014 et complété en 2016. Ce dernier permet d’évaluer précisément la pollution résiduelle restant en place et constitue un état zéro avant implantation de l’établissement PAR7. L’annexe 3-F présente les études les plus pertinentes relatives aux sols pollués réalisées sur le site (Rapport de dépollution notamment) et l’annexe 3-T le rapport de base. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 35/125 Interxion PAR7 2.7.5 Recensement des forages / Captages d’alimentation en eau potable et périmètres de protection associés La consultation de la banque de données du sous-sol du BRGM a permis de recenser les points d’eau déclarés à l’administration à proximité de l’établissement PAR7. Les résultats montrent l’absence d’utilisation d’eau de nappe. L’établissement PAR7 n’est inclus dans aucun périmètre de protection de captage destiné à l’alimentation en eau potable De plus, l’alimentation en eau potable de la petite couronne parisienne provient d’eau de surface comme la Seine et la Marne à partir d’usines notamment à Joinville le Pont (94) ou Suresnes (92). Elle provient aussi de divers sondages profonds captant généralement la nappe du Crétacé (Albien) très en profondeur. Dans ces conditions, il n’existe pas d’enjeux spécifiques à protéger au niveau des aquifères superficiels. 2.7.6 Eaux de surface, SDAGE, SAGE et contrats de milieux 2.7.6.1 Hydrologie Le site est implanté dans la plaine alluviale de la Seine située à 5km à l’Ouest et plus particulièrement dans la plaine alluviale de la Vieille Mer, affluent aujourd’hui complètement artificiellement canalisé situé à 2km au Nord-Ouest de l’établissement PAR7. D'après la carte IGN, la cote d'altitude de PAR7 est de 37m NGF pour une hauteur de 30m NGF au niveau de la Vieille Mer et de 24 m NGF au niveau de la Seine. Enfin, le canal Saint-Denis présent à 2 km au Sud-ouest relie la Seine (Port de Gennevilliers) au Bassin de la Villette et aux canaux de Saint-Martin et de l’Ourcq. Vieille Mer Emprise du site INTERXION PAR 7 Canal Saint-Denis La Seine Figure 17 : Localisation des cours d’eau et canaux à proximité du site DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 36/125 Interxion PAR7 Aucune utilisation n’est connue de la Vieille Mer depuis son enfouissement en canalisation. Les eaux usées de la commune de La Courneuve sont prises en charge par le SIAAP au niveau de l’usine de prétraitement de la Briche (Epinay/Seine 93) puis celle de Seine Centre ou Seine Aval pour rejoindre ensuite la Seine. Emprise du site INTERXION PAR 7 Figure 18 : Localisation des collecteurs d’eaux usées et usine de traitement (Source : SIAAP) Les données de la DRIEE Ile-de-France sur l’Etat écologique des cours d'eau indiquent un état écologique « Bon » en 2015. 2.7.6.2 Qualité des eaux de surface L’arrêté du 25 janvier 2010 (relatif aux méthodes et critères d’évaluation de l’état écologique, de l’état chimique et du potentiel écologique des eaux de surface pris en application des articles R. 212-10, R. 212-11 et R. 212-18 du code de l’environnement modifié par l’arrêté du 27 juillet 2015) définit les méthodes et critères servant à caractériser les différentes classes d’état écologique, d’état chimique et de potentiel écologique des eaux de surface, il permet ainsi d’évaluer l’état des masses d’eau. Cette méthode évalue l'état en fonction de paramètres physico-chimiques, biologiques et hydromorphologiques. L’état écologique est défini comme étant l’expression de la qualité de la structure et du fonctionnement des écosystèmes aquatiques associés aux eaux de surface. L’état écologique des eaux de surface est déterminé, selon leur type (cours d’eau, plans d’eau, eaux de transition, eaux côtières) par l’état de chacun des éléments de qualité : biologique : composition et abondance de la faune et de la flore aquatiques, etc. ; physico-chimique : température, bilan d’oxygène, salinité, acidification, concentration en nutriments, etc. ; hydromorphologique : régime hydrologique, continuité de la rivière profondeur et largeur de la rivière, profondeur du plan d’eau, etc. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 37/125 Interxion PAR7 Une classe d’état écologique est attribuée aux masses d’eau de surface selon des règles d’agrégation spécifiques (cf. annexe 2 de l’arrêté du 25 janvier 2010). La classification de l’état écologique est divisée en cinq classes. Les définitions des classes d’état écologique des eaux de surface sont présentées dans le tableau suivant. Classes Définitions Pas ou très peu d’altérations anthropogéniques des valeurs des éléments de qualité physico-chimiques et hydromorphologiques applicables Très bon au type de masse d’eau de surface par rapport aux valeurs normalement associées à ce type dans des conditions non perturbées. Les valeurs des éléments de qualité biologique pour la masse d’eau de surface correspondent à celles normalement associées à ce type dans des état conditions non perturbées et n’indiquent pas ou très peu de distorsions. Il s’agit des conditions et communautés caractéristiques. Les valeurs des éléments de qualité biologique applicables au type de masse d’eau de surface montrent de faibles niveaux de distorsions Bon état résultant de l’activité humaine, mais ne s’écartent que légèrement de celles normalement associées à ce type dans des conditions non perturbées. Les valeurs des éléments de qualité biologique applicables au type de masse d’eau de surface s’écartent modérément de celles Etat normalement associées à ce type dans des conditions non perturbées. Les valeurs montrent des signes modérés de distorsions résultant de moyen l’activité humaine et sont sensiblement plus perturbées que dans des conditions de bonne qualité. Les eaux montrant des signes d’altérations importantes des valeurs des éléments de qualité biologiques applicables au type de masse d’eau Etat de surface et dans lesquelles les communautés biologiques pertinentes s’écartent sensiblement de celles normalement associées à ce type médiocre de masse d’eau de surface dans des conditions non perturbées sont classées comme médiocres. Les eaux montrant des signes d’altérations graves des valeurs des éléments de qualité biologiques applicables au type de masse d’eau de Mauvais surface et dans lesquelles font défaut des parties importantes des communautés biologiques pertinentes normalement associées à ce type de état masse d’eau de surface dans des conditions non perturbées sont classées comme mauvaises. Tableau 7 : Définition générale des classes d'état écologique des eaux de surface Pour caractériser l’état écologique des eaux douces de surface, plusieurs indicateurs sont utilisés5 : Concernant les éléments biologiques, l’Indice Biologique Global Normalisé (Indice Biologique Invertébrés), l’Indice Biologique Diatomées, l’Indice Biologique Poissons et l’Indice Biologique Macrophytique en Rivière (cet indice n’entre pas dans le calcul de l’état des masses d’eau) sont utilisés, les valeurs inférieures des limites de classe sont définies dans le tableau suivant : ELEMENTS BIOLOGIQUES Indice Biologique Invertébrés Indice Biologique Diatomées Indice Biologique Poissons Indice Biologique Macrophytique en Rivière LIMITES DES CLASSES D’ETAT ETAT MOYEN ETAT MEDIOCRE TRES BON ETAT BON ETAT MAUVAIS ETAT 16 14 10 6 – 17 14,5 10,5 6 – [0 ; 7] ]7 ; 16] ]16 ; 25] ]25 ; 36] > 36 14 12 9 7 – Tableau 8 : Eléments biologiques – Valeurs inférieures des limites de classe Les indicateurs, valeurs seuils et modalités de calcul de l’état des éléments de qualité biologiques, physico-chimiques et hydromorphologiques sont détaillés à l’annexe 3 de l’arrêté du 25 janvier 2010. 5 DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 38/125 Interxion PAR7 Les éléments physico-chimiques généraux interviennent essentiellement comme facteurs explicatifs des conditions biologiques. Le tableau ci-dessous indique les valeurs les limites de classe pour les paramètres des éléments physico-chimiques généraux : PARAMETRES PAR ELEMENT DE QUALITE TRES BON ETAT LIMITES DES CLASSES D’ETAT ETAT BON ETAT ETAT MOYEN MAUVAIS MEDIOCRE ETAT Oxygène dissous Taux saturation en O2 dissous DBO5 Carbone organique dissous (mg O2/L) BILAN DE L’OXYGENE 8 6 (%) 90 70 50 30 – (mg O2/L) 3 6 10 25 – (mg C/L) 5 7 10 15 – Eaux salmonicoles* Eaux cyprinicoles* (°C) (°C) 20 24 25 27 28 28 – – 1 0,5 2 0,5 – 2 1 5 1 – – – – – – 5,5 9,5 4,5 10 – – PO43Phosphore total NH4+ NO2NO3pH minimum pH maximum (mg PO43-/L) (mg P/L) (mg NH4+/L) (mg NO2-/L) (mg NO3-/L) 0,1 0,05 0,1 0,1 10 6,5 8,2 TEMPERATURE 21,5 25,5 NUTRIMENTS 0,5 0,2 0,5 0,3 50 ACIDIFICATION 6 9 4 3 – Tableau 9 : Eléments physico-chimiques généraux – Valeurs inférieures des limites de classe *Eaux salmonicoles : eaux dans lesquelles vivent ou pourraient vivre les poissons appartenant à des espèces telles que les saumons, les truites, les ombres ou encore les corégones. *Eaux cyprinicoles : eaux dans lesquelles vivent ou pourraient vivre les poissons appartenant aux cyprinidés ou d'autres espèces telles que les brochets, les perches et les anguilles. La Seine au niveau de Clichy/Saint-Denis a un état écologique d’après les derniers relevés disponibles de 2013, classé de Moyen concernant les éléments biologiques et les éléments physico-chimiques généraux. 2.7.6.3 Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Le SDAGE, Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux, 2010-2015 est un document de référence pour organiser la gestion de l'eau à l'échelle du bassin Seine Normandie. Les objectifs sont : 1. Diminuer les pollutions ponctuelles des milieux par les polluants classiques 2. Diminuer les pollutions diffuses des milieux aquatiques 3. Réduire les pollutions des milieux aquatiques par les substances dangereuses 4. Réduire les pollutions microbiologiques des milieux 5. Protéger les captages d'eau pour l'alimentation en eau potable actuelle et future 6. Protéger et restaurer les milieux aquatiques humides 7. Gérer la rareté de la ressource en eau 8. Limiter et prévenir le risque d'inondation Levier 1. Acquérir et partager les connaissances Levier 2. Développer la gouvernance et l’analyse économique Les objectifs de qualité du SDAGE pour les eaux de surface sont un état écologique jugé de « bon état ». A ce jour, le paramètre déclassant une grande partie des eaux de surface est le paramètre HAP (Source SDAGE 2010-2015 - Bassin Seine-Normandie). DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 39/125 Interxion PAR7 2.7.6.4 Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) Le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux est un document de référence pour définir les choix politiques de la gestion de l’eau dans le bassin versant à l'échelle locale. Le SAGE fixe des orientations spécifiques, cohérentes avec le SDAGE (défini à l’échelle du bassin Seine Normandie) et adaptées au contexte local. Pour chacune des orientations spécifiques seront définis des thèmes, avec état des lieux, diagnostic, mesures à prendre et plan d’action. La commune de La Courneuve est concernée par le SAGE « Croult – Enghien – Vieille Mer ». Ce dernier, en date de janvier 2016, est en cours d’élaboration. 2.7.6.5 Contrat de milieux Comme les SAGE, les contrats de milieux (rivière, lac, nappe, baie, ...) sont des outils d’intervention à l’échelle locale du bassin versant dont ils dépendent. Ces contrats donnent lieu à un important programme d’études. En pratique également, les contrats de milieux comme SAGE déclinent les objectifs majeurs du SDAGE sur leur bassin versant. La différence avec le SAGE est que l’objet essentiel du contrat de milieux n’est pas de formaliser un projet commun pour l’eau dans le bassin assorti de règles de bonne conduite pour le mettre en œuvre, mais d’aboutir à un programme d’actions à horizon 5 ans (en terme d’études, de travaux, etc.) financé par différents partenaires. SAGE et les contrats de milieux sont donc deux outils complémentaires, l’un établissant un "projet commun pour l’eau" assorti de règles de bonne conduite, l’autre permettant le financement d’actions (au service de ce projet commun lorsqu’un contrat de rivière fait suite à un SAGE). Aucun contrat de milieu n’est en cours d’élaboration dans le bassin versant d’Interxion PAR7. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 40/125 Interxion PAR7 2.7.6.6 Risque inondations Aucun PPRI prescrit pour la zone d’implantation de l’établissement PAR7. Le site est néanmoins situé dans une zone d’aléa en ce qui concerne les risques d’inondations par débordement et remontée de nappe. Emprise du site INTERXION PAR 7 Figure 19 : Extrait de carte inondation par remontée de nappe (source www.inondationsnappes.fr) La commune de La Courneuve est répertoriée dans la liste des communes présentant un niveau de risques naturels et technologiques requérant une information préalable à toute vente ou location. Des arrêtés de catastrophes naturels ont été pris par le passé sur la commune de la Courneuve relatifs à des inondations par ruissellement en épisode pluvieux exceptionnel et à des mouvements de terrain. Un Plan de Prévention des Risques Naturels (PPRN) a été défini pour la commune de La Courneuve pour le retrait et le gonflement du gypse. Cependant, l’emprise de l’établissement PAR7 n’est pas concernée par ce PPRN. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 41/125 Interxion PAR7 2.7.7 Qualité de l'air PPA 2.7.7.1 Rappel réglementaire La réglementation française en matière de qualité de l’air s’appuie sur 4 directives européennes existantes dans ce domaine et réglementant la présence dans l’atmosphère de polluants primaires d’origine industrielle, ou produits par les transports terrestres, et de polluants secondaires, tels que l’ozone indicateur de la pollution photochimique. Le décret 2007-397 du 22 mars 2007, pris en application de la loi sur l’air, constituent la dernière traduction en droit français de ces directives. Ces dernières ont été conçues en tenant compte des recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et déterminent des seuils à ne pas dépasser pour une vingtaine de polluants en fonction de leur impact sur la santé. Les valeurs réglementaires sont résumées dans le tableau ci-après : Tableau 10 : Valeurs réglementaires du Plan de qualité de l’Air PPA DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 42/125 Interxion PAR7 Le décret n° 2010-1250 du 21 octobre 2010 relatif à la qualité de l'air qui modifie l'article R 221-1 du Code de l'Environnement, a pour objet la réduction des émissions de polluants dans l'objectif d'améliorer la qualité de l'air et de protéger la santé humaine. Le décret transpose la directive 2008/50/CE du Parlement européen et du Conseil du 21 mai 2008 concernant la qualité de l'air ambiant et un air pur pour l'Europe. Le décret actualise certaines dispositions relatives aux Plans de Protection de l'Atmosphère (PPA) que les préfets doivent mettre en place dans les zones qui présentent, ou risquent de présenter, des niveaux de pollution atmosphérique supérieurs aux normes en vigueur, et dans tous les cas, dans les agglomérations de plus de 250 000 habitants. Sur le plan national, la loi « LAURE » du 30 décembre 1996 sur L’Air et l’Utilisation Rationnelle de l’Énergie constitue le socle législatif. Elle a pour effet de renforcer de manière significative les volets observation et information sur la qualité de l’air. Elle prévoit: la surveillance de la qualité de l’air avec l’ADEME comme tutelle technique des réseaux de mesure de la qualité de l’air- et l’information du public, la protection de l’atmosphère et l’organisation des déplacements urbains, l’utilisation d’énergie moins polluante, la concertation au niveau régional pour élaborer une politique de la qualité de l’air. Deux outils complémentaires s’appliquent : le plan pour la protection de l’atmosphère – PPA (26 janvier 2015 pour l’île de France) le plan de déplacements urbains – PDU (juin 2014 pour le PDU île de France). Le PPA définit des mesures dont beaucoup sont contraignantes pour assurer le respect des objectifs dans les zones où ces derniers risquent de ne pas l’être. Le troisième outil, le PDU, définit les principes de l’organisation des transports de personnes et de marchandises, de la circulation et du stationnement dans le périmètre de transports urbains, ceci dans la recherche d’un équilibre durable entre les besoins en matière de mobilité et de facilité d’accès et la protection de l’environnement et de la santé. Le PPA d’Ile-de-France sera révisé en 2016 afin accélérer la mise en œuvre des dispositions qu’il contient, ainsi que mettre en place de nouvelles dispositions pour une reconquête rapide de la qualité de l’air. La Loi sur l’Air et l’Utilisation Rationnelle de l’Energie (ALURE) du 30 décembre 1996, codifiée en 2000 au sein du Code de l’environnement, indique que : « Lorsque les seuils d’alerte sont atteints ou risquent de l’être, le préfet en informe immédiatement le public selon les modalités prévues par la section 2 du chapitre Ier du présent titre et prend des mesures propres à limiter l’ampleur et les effets de la pointe de pollution sur la population. Ces mesures, prises en application du plan de protection de l’atmosphère lorsqu’il existe et après information des maires intéressés, comportent un dispositif de restriction ou de suspension des activités concourant aux pointes de pollution, y compris, le cas échéant, de la circulation des véhicules, et de réduction des émissions des sources fixes et mobiles. » En Ile-de-France, une telle procédure d’alerte a été instituée dès 1994, avant même la publication de la loi ALURE. Dans le cadre de l’amélioration des modalités de prévision et de gestion des pics de pollution atmosphérique, un arrêté interministériel du 26 mars 2014 propose un cadre national, qui doit permettre d’harmoniser les pratiques préfectorales en cas d’épisode de pollution. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 43/125 Interxion PAR7 L’arrêté-cadre national prévoit les évolutions suivantes : une harmonisation nationale des procédures préfectorales, en décrivant un déroulé que l’autorité préfectorale doit suivre, ainsi qu’une harmonisation nationale des critères de déclenchement, la possibilité de déclencher des procédures préfectorales sur prévision, afin d’anticiper l’épisode de pollution, la gestion des événements de grande ampleur en confiant au préfet de zone (avec le concours des préfets de département) l’organisation par arrêté du dispositif opérationnel, et l’établissement d’un document-cadre zonal, la persistance d’un épisode de pollution aux particules « PM10 », une liste d’actions d’informations et de recommandations et de mesures réglementaires de réductions des émissions. 2.7.7.2 Contexte local L’état de la qualité de l’air dans la zone d’étude résulte principalement de : La pollution locale d’origine routière issue essentiellement du trafic supporté par le réseau dense et notamment l’Autoroute A86. Aucune activité industrielle importante et polluante ne se trouve à proximité immédiate du site. Les graphes ci-après présentent les résultats de 2015 pour la qualité de l’air pour la Seine-Saint-Denis et pour la commune de La Courneuve (source AirParif) Historique pour la Courneuve Historique pour la Seine-Saint-Denis Figure 20 : Graphes qualité de l’air de Seine-Saint-Denis et de La Courneuve (source AIRPARIF) L’indice sur la commune de La Courneuve est de moins bonne qualité que sur la moyenne de la SeineSaint-Denis. La qualité de l’air en ambiance et près du trafic à La Courneuve selon l’indice Citeair sur l’année 2015 était : « Pollution très faible » 0.5 % du temps « Pollution faible » 74.5 % du temps « Pollution élevée » 3 % du temps soit l’équivalent de 11 jours dans l’année. Il est à noter que la pollution de l’air n’a jamais été au niveau très élevé. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 44/125 Interxion PAR7 Airparif donne également pour la commune de La Courneuve et pour chaque polluant influençant la qualité de l’air, la contribution des secteurs d’activités. Figure 21 : Graphes de contribution des secteurs d’activités à La Courneuve de la pollution de l’air (source AIRPARIF) La figure ci-dessus montre qu’hormis pour le SO2 et les COVnm, le trafic routier constitue la plus forte contribution à la pollution de l’air. Pour l’exemple pris en Figure 21, les installations d’Interxion PAR7 entrent dans le classement en activité tertiaire de par le faible temps de fonctionnement des groupes électrogènes (moins de 500 heures par an), l’utilisation de fioul à faible teneur en soufre et l’absence de ligne de production. La Figure 21 montre que ces activités tertiaires ne sont que très peu contributoire à la détérioration de la qualité de l’air. 2.7.8 Odeurs Les activités d’Interxion PAR7 notamment le fonctionnement des groupes électrogènes de secours et les groupes froids en terrasse ne génèrent aucune odeur. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 45/125 Interxion PAR7 2.7.9 Schéma Régional du Climat, de l’Air et de l’Energie (SRCAE) Le Schéma Régional du Climat, de l’Air et de l’Energie (SRCAE) est créé par l’article 68 de la Loi Grenelle 2. Le SRCAE est décrit comme un document d’orientation, non prescriptif. Le SRCAE remplace le plan régional de la qualité de l’air (PRQA), instauré par la loi n°96-1236 du 30 décembre 1996 sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie (Loi Laure) et vaut schéma régional des énergies renouvelables prévu par l’article 19 de la loi n°2009-967 du 3 août 2009, dite Grenelle 1. Le SRCAE d’Ile de France a été approuvé par arrêté du 14 décembre 2012 par le préfet de la Région Ile de France. Il a été élaboré conjointement par les services de l’Etat, du conseil régional et de l’ADEME, sous le pilotage du préfet de région et du président du conseil régional, en associant de multiples acteurs du territoire dans un riche processus de concertation. Il fixe 17 objectifs et 58 orientations stratégiques pour le territoire régional en matière de réduction des consommations d’énergie et des émissions de gaz à effet de serre, d’amélioration de la qualité de l’air, de développement des énergies renouvelables et d’adaptation aux effets du changement climatique. Le SRCAE définit les trois grandes priorités régionales en matière de climat, d’air et d’énergie : le renforcement de l’efficacité énergétique des bâtiments avec un objectif de doublement du rythme des réhabilitations dans le tertiaire et de triplement dans le résidentiel, le développement du chauffage urbain alimenté par des énergies renouvelables et de récupération, avec un objectif d’augmentation de 40% du nombre d’équivalent logements raccordés d’ici 2020, la réduction de 20% des émissions de gaz à effet de serre du trafic routier, combinée à une forte baisse des émissions de polluants atmosphériques (particules fines, dioxyde d’azote). Le SRCAE constitue non seulement le cadre de référence régional en matière d’énergie et de qualité de l’air mais aussi une boîte à outils pour aider les collectivités à définir les actions concrètes à mener sur leurs territoires, dans le cadre des Plans Climat Energie Territoriaux. La compatibilité de l’exploitation de l’établissement PAR7 avec le Schéma Régional du Climat de l’air et de l’énergie est réalisée au Chapitre 3.9 – « Energies et Impacts sur le climat ». DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 46/125 Interxion PAR7 2.7.10 Gestion des déchets (PEDMA et PREDD) Depuis le 24 juin 1999, le Conseil Général de Seine-Saint-Denis a la compétence du plan départemental des déchets. La loi du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales a donné à la Région Ile de France la compétence d’élaborer un Plan Régional d’Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés « PEDMA ». La loi de démocratie de proximité du 27 février 2002 a opéré un transfert de compétence vers les Régions en confiant à ces dernières la gestion des Plans Régionaux d’Elimination des Déchets Dangereux « PREDD ». En Ile de France, le PREDD est entré en vigueur en 2009. La région a repris la compétence d’élaboration du PREDD avec les axes prioritaires suivants : Minimisation des impacts environnementaux et sanitaires (pris en compte dans le cadre de l’évaluation environnementale) Principe de proximité : favoriser un traitement de proximité des déchets dangereux produits en Ile-de-France, et encadrer les importations de déchets dangereux sur les installations franciliennes. Le meilleur captage des diffus est également l’un des objectifs majeur, les capacités de traitement et de regroupement ne constituent pas à première vue le facteur bloquant, l’effort est donc essentiellement à mener sur les dispositifs de pré collecte mis en place que ce soit par les collectivités locales (déchèteries acceptant les dangereux,…) ou les acteurs privés (déchèteries professionnelles, opérations de branche, de zone…). Les plans déchets doivent notamment répondre aux attentes réglementaires suivantes : Réaliser des états des lieux actuel et futur des quantités de déchets dangereux à éliminer et des capacités de traitement associées Analyser leur adéquation afin d’identifier les besoins de création d’installations Proposer des mesures pour la prévention ou réduction de la production et la nocivité des déchets, notamment en agissant sur la fabrication (Meilleures Techniques Disponibles) et la distribution des produits Favoriser la valorisation les déchets par réemploi, recyclage ou toute autre action visant à obtenir à partir des déchets des matériaux réutilisables ou de l’énergie Organiser le transport des déchets et le limiter en distance et en volume (principe de proximité) Informer le public Il n’y a pas d’opposabilité directe des plans sur les producteurs de déchets exploitant des installations classées pour la protection de l’environnement. Seules les ICPE portant sur le traitement de déchets doivent justifier de la compatibilité avec les plans d’élimination des déchets. Cependant dès lors qu’une installation produit des déchets, elle doit être conforme aux prescriptions de l’arrêté d’autorisation d’exploiter et l’arrêté ministériel du 25 juillet 1997 : limiter à la source la quantité et la toxicité de ses déchets (technologies propres); trier, recycler, valoriser ses sous-produits de fabrication ; s'assurer du traitement ou du prétraitement de ses déchets, notamment par voie physicochimique, biologique ou thermique ; s'assurer, pour les déchets ultimes dont le volume doit être strictement limité, d'un stockage dans les meilleures conditions possibles. justifier que l’élimination a bien été faite dans une installation réglementée. Le PREDMA approuvé par le Conseil Régional d’Ile de France en novembre 2009 indique que les plans sont opposables aux installations de traitement situées sur le territoire et que nécessairement, le producteur de déchets doit justifier d’une élimination compatible avec le plan (puisque dans une installation réglementée). DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 47/125 Interxion PAR7 2.8 Niveaux sonores et vibrations 2.8.1 Niveaux sonores et ambiants L’établissement PAR7 est implanté dans la ZA Rateau à La Courneuve. Cette zone est délimitée au Sud par la rue Rateau. Au Sud de celle-ci, se trouve une zone d’habitations de type individuel et collectif décrite au paragraphe « 2.4.1.2 Habitations voisines » soit un environnement plutôt sensible. Les principales sources sonores de l’établissement PAR7 sont constituées par : Les groupes froids en toiture terrasse, Les groupes électrogènes de secours, Des extractions d’air et évents de surpression. Par ailleurs, une alarme sonore retentit en cas d’incendie ou d’intrusion. En dehors de l’influence des activités Interxion étudié au paragraphe 3 ; le niveau ambiant acoustique de la zone est lié : Aux trafics routiers proches (rue Rateau, avenue Jean Jaurès (ex RN186) et A86), Au trafic ferroviaire (Transilien au Nord de l’A86 et Tramway T1 Avenue Jean Jaurès), Activités logistiques des activités voisines, Des passages d’avions, Divers bruits urbains. Afin de définir les niveaux sonores ambiants et l’influence de l’établissement PAR7, des études acoustiques ont été menées sur site et dans l’environnement de celui-ci par Apave depuis 2011. L’interprétation des résultats de ces études est détaillée au paragraphe 3.5. Les études complètes sont présentées en annexe 3-G. 2.8.2 Vibrations Dans l’environnement du site, il n’y a pas de sources de vibration. Il n’y a pas de recensement des sources de bruits dits ponctuels ou impulsionnels. Les mesures prises par Interxion concernant les vibrations sont présentées au paragraphe 3. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 48/125 Interxion PAR7 2.9 Emissions lumineuses Dans l’environnement du site Interxion PAR7, les émissions lumineuses sont limitées à l’éclairage public rue Rateau, sur l’avenue Jean Jaurès. L’autoroute A86 n’est plus éclairée. 2.10 Zones agricoles et AOP, espaces forestiers et maritimes 2.10.1 Zones agricoles et AOP La ville de La Courneuve fait partie de l’aire géographique d’Appellation d’Origine Protégée Brie de Meaux. Il ne s’agit pas d’une aire agricole mais d’une zone d’affinage du fromage. L’annexe 3-H1 montre l’étendue de cette zone. L’établissement PAR7 n’est pas contraint par cette zone agricole. 2.10.2 Espaces forestiers On ne recense aucun espace forestier dans un rayon de 3 km autour de l’établissement PAR7. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Rév. Page 1 49/125 Chapitre 3 : Etude d’impact Interxion PAR7 2.11 Faune, Flore, Habitats et espaces naturels 2.11.1 ZNIEFF Les richesses du patrimoine national français sont inventoriées à travers la définition des Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF). L’existence d’une ZNIEFF marque la présence d’une superficie d’une valeur biologique élevée, et dont l’intérêt scientifique lui confère une originalité certaine. On distingue deux types de ZNIEFF : les zones de type I, secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisées par la présence d’espèces, d’associations d’espèces ou de milieux rares, remarquables ou caractéristiques du patrimoine naturel national ou régional ; les zones de type II, grands ensembles naturels (massifs forestiers, vallées, plateaux, estuaires, ...) riches et peu modifiés ou qui offrent des potentialités biologiques importantes. Aucune ZNIEFF recensé dans le périmètre d’étude de 300m. Les ZNIEFF les plus proches recensées dans l’environnement de l’établissement PAR7 sont répertoriées dans le Tableau 11 : ZNIEFF Parc départemental de La Courneuve Plans d’eau et friches du Parc de La Courneuve ID National ID Régional Surface (Ha) Type Distance par rapport au site (km) 110020475 93030021 353 2 1 110020468 93027001 23 1 1,8 Tableau 11 : Identification des ZNIEFF Les fiches respectives sont présentées en annexe 3-H2. Emprise du site INTERXION PAR 7 Figure 22 : Localisation des ZNIEFF dans l’environnement de l’établissement PAR7 (source : http://carmen.developpementdurable.gouv.fr) DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 50/125 Interxion PAR7 2.11.2 Site Natura 2000 Le réseau Natura 2000 comprend : des ZSC (Zones Spéciales de Conservation) pour la conservation des types d’habitats naturels et des habitats d’espèces (figurant à la Directive « Habitats ») ; des ZPS (Zones de Protection Spéciales) pour la conservation des habitats des espèces d’oiseaux (figurant à la Directive « Oiseaux »). Les objectifs du réseau Natura 2000 sont : d’assurer la pérennité ou le rétablissement dans un état de conservation favorable des habitats naturels, des habitats d’espèces de la Directive « Habitats » et des habitats d’espèces de la Directive « Oiseaux ». de contribuer à la mise en œuvre d’un développement durable en cherchant à concilier au sein des sites qui le composeront les exigences écologiques des habitats naturels et des espèces en cause avec les exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que les particularités régionales et locales. Ces zones doivent être des espaces gérés avec tous les usagers, de telle sorte qu’ils puissent préserver leurs richesses patrimoniales et leur identité en maintenant les activités humaines. Le site Natura 2000 le plus proche est recensé à 1 km de l’établissement PAR7. L’annexe 3-H3 présente la fiche du site Nature 2000: Natura 2000 Sites de Seine-Saint-Denis Code du site Type Surface (Ha) Distance par rapport au site (km) FR1112013 Zone de Protection spéciale 1157 1 Tableau 12 : Localisation du site Natura 2000 Emprise du site INTERXION PAR 7 Figure 23 : Localisation du site Natura 2000 dans l’environnement de l’établissement PAR7 (source : http://carmen.developpementdurable.gouv.fr) Aucun site Natura 2000 n’est recensé dans le périmètre d’étude de 300m. L’établissement PAR7 n’est compris dans aucune zone de protection de la faune et de la flore. Aucune mesure de protection ou servitude associée à cette Natura2000 ne concerne l’établissement PAR7. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 51/125 Interxion PAR7 2.11.3 ZICO (Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux) L’inventaire des ZICO, ou Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux, a été réalisé dans le cadre de la Directive Européenne du 6 avril 1979 concernant la conservation des oiseaux sauvages. Les ZICO constituent les sites comportant des enjeux majeurs pour la conservation des espèces d’oiseaux. La directive précitée prévoit la protection des habitats permettant d’assurer la survie et la reproduction des oiseaux sauvages rares ou menacés, ainsi que la préservation des aires de reproduction, d’hivernage, de mue ou de migrations. On ne recense aucune ZICO dans un rayon de 3 km autour de l’établissement PAR7. 2.11.4 Arrêtés Préfectoraux de Protection de Biotope L'Arrêté Préfectoral de conservation de Biotope (APB), plus connu sous le terme simplifié "d'arrêté de biotope" est défini par une procédure relativement simple qui vise à la conservation de l'habitat (entendu au sens écologique) d'espèces protégées. Il se traduit par un nombre restreint d'interdictions destinées à permettre le maintien et à supprimer les perturbations des habitats des espèces qu'ils visent, accompagnées dans la moitié des cas de mesures de gestion légères (ainsi il peut interdire certaines activités, voile sur un plan d'eau par exemple). On ne recense aucun APB dans un rayon de 3 km autour de l’établissement. 2.11.5 Réserves Naturelles Une réserve naturelle est une zone délimitée et protégée juridiquement en vue de préserver des espèces dont l'existence est menacée. Elle concerne toute partie d'écosystème terrestre ou aquatique bénéficiant d'un statut de protection partielle ou totale et, en général, le milieu naturel lorsque celui-ci présente un intérêt particulier ou qu'il convient de le soustraire à toute intervention artificielle susceptible de le dégrader. Il existe deux sortes de réserves naturelles : les réserves naturelles nationales (RNN) : il s’agit des espaces réglementés présentant un patrimoine naturel d’intérêt international ou national. La gestion d’une RNN est confiée par le Préfet à un organisme (association, collectivité, Etablissement Public) qui a la charge d’élaborer un plan de gestion (tous les 5 ans) et de le mettre en œuvre. les réserves naturelles régionales (RNR) : il s’agit des espaces réglementés présentant un patrimoine naturel d’intérêt national ou régional. Ce sont des espaces protégés faisant également l’objet d’une gestion, déléguée par le Conseil Régional auprès d’un organisme par convention qui a la charge d’élaborer un plan de gestion et de le mettre en œuvre, On ne recense aucune réserve naturelle dans un rayon de 3km autour de l’établissement. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 52/125 Interxion PAR7 2.11.6 Parc Naturel Régional ou National Un Parc Naturel Régional est un territoire à l'équilibre fragile et au patrimoine naturel et culturel riche et menacé, faisant l'objet d'un projet de développement fondé sur la préservation et la valorisation du patrimoine. On ne recense aucun parc naturel dans un rayon de 10 km autour de l’établissement. 2.11.7 Autres zones présentant un intérêt écologique et équilibres biologiques La commune de La Courneuve ne comptabilise aucun site inscrit à l’inventaire des sites présentant un intérêt écologique. 2.11.8 Continuités écologiques et trames vertes et bleues La Trame verte et bleue (TVB), engagement du Grenelle de l'environnement, est une démarche qui vise à maintenir et à reconstituer un réseau d’échanges sur le territoire national pour que les espèces animales et végétales puissent assurer leur survie, en facilitant leur adaptation au changement climatique. La Trame verte et bleue constitue un outil de préservation de la biodiversité s'articulant avec l'ensemble des autres outils (stratégie de création des aires protégées, parcs nationaux, réserves naturelles, arrêtés de protection de biotope, Natura 2000, parcs naturels régionaux, plans nationaux d'actions en faveur des espèces menacées, etc.) encadrés par la stratégie nationale de biodiversité 2011-2020. En complément de ces autres outils essentiellement fondés sur la connaissance et la protection d'espèces et d'espaces remarquables, la Trame verte et bleue permet de franchir un nouveau pas en prenant en compte le fonctionnement écologique des espaces et des espèces dans l'aménagement du territoire et en s'appuyant sur la biodiversité ordinaire. La Trame verte et bleue est donc un ensemble de continuités écologiques, composées de réservoirs de biodiversité, de corridors écologiques et de cours d'eau et canaux, ceux-ci pouvant jouer le rôle de réservoirs de biodiversité et/ou de corridors. Elle se conçoit jusqu'à la limite des plus basses mers en partant de la terre. La Trame verte et bleue est constituée : d'une composante verte, se rapportant aux milieux terrestres, définie par le code de l'environnement (art. L.371-1 II). d'une composante bleue, se rapportant aux milieux aquatiques et humides, définie par le code de l'environnement (art. L.371-1 III). DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 53/125 Interxion PAR7 En Ile de France, le Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) a été approuvé par délibération du conseil régional du 26 septembre 2013 et adopté par arrêté n°2013294-0001 le 21/10/2013. Le SRCE est disponible de manière complète sur le site Internet de la DRIEE. La Figure 24 présente les enjeux (corridors) à protéger en Ile de France dans le cadre de la mise en place de ces trames vertes et bleues. La cartographie complète est présentée en annexe 3-H4. Emprise du site INTERXION PAR 7 Figure 24 : Extrait de la care de la Trame Verte et Bleue du SRCE Ile de France – 2013 (Source : DRIEE) Aucun corridor à préserver ou à restaurer ne se trouve dans la zone d’étude (300m) autour de l’établissement PAR7. La mise en œuvre de la Trame verte et bleue en Ile de France, n’a pas d’incidence pour l’établissement PAR7. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 54/125 Interxion PAR7 2.11.9 Inventaire de terrain Avant la construction de l’établissement PAR7, le site était occupé : A l’Est par un ancien bâtiment qui accueillait une activité A l’Ouest par une friche industrielle Les aires extérieures étaient entièrement recouvertes donc sans présence d’espèces végétales. Interxion a fait procéder en 2011 à la destruction des anciens bâtiments, à la dépollution du site par l’excavation des terres jusqu’à 6m de profondeur par endroit. Le premier bâtiment (7.1) a vu le jour en 2012 sur la partie Ouest de l’emprise, la partie Est a été utilisée pour la construction (base vie du chantier). Aucune faune ou flore particulière n’occupait alors les lieux. La Partie Est qui sera utilisée pour la construction du bâtiment 7.2 a été laissé en l’état depuis 2012. Cette zone est recouverte pour partie par du revêtement type béton et/ou bitume et de l’autre par des terres de type remblai sains remaniés à l’issue de la dépollution du sol. Afin de recenser les espèces florales présentes en 2016, une étude de la flore ponctuelle a été réalisée par la société « Christophe Lepargneur », spécialisée en Etudes et Gestion des espaces naturels. L’intégralité du recensement réalisé en 2016 est présentée en annexe 3-I. Recensement flore présenté en annexe 3-I. Quinze espèces florales ont été recensées. Sept espèces non dominantes sur l’emprise de PAR7 sont répertoriées comme préoccupation mineure. L’espèce dominante est de type envahissante (Buddleia ou Arbre à papillons) ne présentant pas de singularité ni protection particulière. Aucune espèce florale protégée n’est identifiée sur l’emprise du site PAR7. 2.12 Synthèse de la sensibilité du milieu Le tableau suivant présente une synthèse de la sensibilité du milieu à partir des données de l’état initial, et précise si l’exploitation de l’établissement PAR7 est susceptible de l’impacter. La sensibilité du milieu est cotée de la manière suivante : Cotation Sensibilité Commentaires +++ Très forte Le milieu existant est particulièrement sensible à toute modification et le risque d’altération de ces composantes environnementales est fort. Ce milieu est dans la mesure du possible à éviter pour tout aménagement, prélèvement ou rejet supplémentaire. ++ Forte + Présente mais faible Le milieu peut accepter d’être modifié par un aménagement, prélèvement ou rejet, sans qu’il y ait de répercussions notables sur ces composantes environnementales. - Négligeable Le milieu est peu sensible et peut accepter un aménagement, prélèvement ou rejet, sans qu’il y ait de répercussions significatives sur le milieu. 0 Non concerné Le milieu est sensible et exige des mesures de protections pour un aménagement, prélèvement ou rejet venant l’impacter. / DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 55/125 Interxion PAR7 Sites, paysages, biens matériels, patrimoine culturel et archéologique Thème Aire d’étude retenue Population 300 m ++ Sites et paysages 300 m - Biens matériels, patrimoine culturel et archéologique 300 m - Facteurs climatiques / 0 Cotation Sensibilité du milieu Commentaires Zone industrielle avec présence de riverains de l’autre côté de la rue Rateau à 13m Zone industrielle. Aucun site remarquable dans un rayon de 1 km du site PAR7 Pas de site classé ou inscrit recensé dans un rayon de 1 km du site PAR7 / Travaux de dépollution des sols réalisés. Pas de captage AEP dans le périmètre d’étude Cours d’eau canalisé acheminé vers la station de prétraitement de la Briche Milieu susceptible d’être affecté par l’exploitation de PAR7 oui/non Commentaires OUI Les impacts sonores sont traités au chapitre 3. Compatibilité électromagnétique NON / NON / / Sols et eaux souterraines 300 m + Eaux de surface Vieille Mer Seine Centre + Qualité de l’Air 300 m + ZA du Rateau NON Odeurs 300 m + ZA du Rateau NON Niveaux sonores, zones à émergence réglementée 250 m ++ Zone à émergence réglementée à 13m au Sud OUI Les impacts sonores sont traités au chapitre 3. Vibrations 300 m + ZA du Rateau NON Vibrations cantonnées au bâtiment principal Emissions lumineuses 300 m - L’environnement est marqué uniquement par l’éclairage public NON Eclairage uniquement des circulations et parking par candélabres et bornes lumineuses Espaces naturels, agricoles, forestiers, maritimes 300 m - Zone concernée par un AOP NON Aucun impact potentiel associé à l’établissement PAR7 Faune et flore 300 m + ZNIEFF et NATURA 2000 situés à 1km de l’établissement PAR7 NON Aucun impact potentiel associé à l’établissement PAR7 Habitats naturels et équilibres biologiques 300 m + ZNIEFF et NATURA 2000 situés à 1km de l’établissement PAR7 NON Aucun impact potentiel associé à l’établissement PAR7 Continuités écologiques 300 m - Pas de zone d’intérêt recensée NON Aucun impact potentiel associé à l’établissement PAR7 Données physiques et climatiques Bruit et vibrations Milieu naturel +++ : Sensibilité très forte ; ++ : Sensibilité forte ; + : Sensibilité présente mais faible ; - : Sensibilité négligeable ; 0 : non concerné Tableau 13 : Synthèse de la sensibilité du milieu DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 NON / Pas de rejets dans les sols associés à l’établissement PAR7 Pas de rejets aqueux issus de procédés industriels Rejets EP contrôlés et traités par séparateurs HC Rejets gazeux limités aux essais de démarrage des groupes électrogènes utilisés en secours Pas de molécule odorante associée aux activités Interxion NON DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 56/125 Interxion PAR7 3 Analyse des effets de l’établissement PAR7 sur l'environnement 3.1 Sites et paysages, biens matériels, patrimoine culturel et archéologique 3.1.1 Intégration dans le paysage et compatibilité avec l’affectation des sols Les installations de l’établissement PAR7 se trouvent dans une zone d’activités bordée par l’autoroute A86 d’une part et par des habitations le long de la rue Rateau d’autre part. Les abords du site sont donc marqués par la séparation qu’offre la rue Rateau avec d’un côté des habitations et de l’autre des activités de type industriel/tertiaire. 3.1.1.1 Analyse de l’incidence de l’exploitation de l’établissement PAR7 et description des mesures pour éviter, réduire ou compenser les effets Dans ce contexte mixte Habitats/Zone d’activités, Interxion a mis en place toutes les mesures nécessaires afin de favoriser l’implantation du Datacenter dans son environnement à sa construction en 2012 et pour le bâtiment 7.2 à venir. Afin de favoriser l’intégration du Datacenter, il a notamment été choisi d’opter pour : l’utilisation de couleurs discrètes, l’utilisation de matériaux durables et résistants aux intempéries, la conservation de 7 arbres à longues tiges à l’entrée du site, la plantation de 45 arbres Gleditsia triacanthos ‘Sunburst’ le long de la rue Rateau, la réhabilitation d’un ancien bâtiment de caractère en meulière transformé en bureaux, d’offrir une marge de reculement par rapport à la rue pour le bâtiment principal, la réalisation des bordures de bâtiments soignés : grave drainante et gravillons, l’installation de plantes tapissantes, mulch d’écorces de pins et Gedera helix, l’installation de pare-vues en toiture. Ces efforts seront bien évidemment entrepris dans le cadre de la construction du bâtiment 7.2. L’aspect extérieur du nouveau bâtiment sera coordonné et offrira une unité d’aspect avec le bâtiment existant. L’entrée principale du site est bitumée et pavée. Cette entrée est située à l’extrémité de la rue Rateau et décalée par rapport à la rue ce qui offre un accès direct aux véhicules en limitant le trafic routier dans la rue Rateau à l’aplomb des riverains. Le site est entièrement clôturé et un effort particulier a été fait côté rue Rateau avec la pose d’une grille de 2 m de hauteur sélectionné entre autres pour son aspect esthétique. 3.1.1.2 Analyse des effets cumulés du site PAR7 avec d’autres projets connus Il n’existe pas de projets connus identifiés à date, sur la zone d’étude. Pour mémoire, ces projets connus sont ceux qui, lors du dépôt de l’étude d’impact, ont fait l’objet : d’un document d’incidences au titre de l’article R.214-6 et d’une enquête publique ; d’une étude d’impact au titre du présent code et pour lesquels un avis de l’autorité administrative de l’Etat compétente en matière d’environnement a été rendu public (source www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr). DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 57/125 Interxion PAR7 3.1.1.3 Compatibilité avec les documents d’urbanisme Les activités de l’établissement PAR7 respectent les prescriptions de la zone UEa du Plan Local d’Urbanisme de La Courneuve approuvé le 19 décembre 2013. Le futur bâtiment 7.2 sera construit selon ces mêmes règles. Notamment, les bâtiments sont bien implantés à une distance minimale 2,5 m des limites de propriété et le taux d’occupation au sol sera inférieur aux 80% maximum autorisés. Le règlement de la zone UE est présenté en annexe 3-A. Conformément au PLU, l'activité de Datacenter n’est pas à l'origine de dégagement d'odeurs ni de nuisances lumineuses. De plus, les études acoustiques présentées au paragraphe « Nuisances acoustiques » montrent le respect de la réglementation notamment au niveau des tiers de la rue Rateau. Enfin, le site de l’établissement PAR7 est soumis aux servitudes de dégagement de l’aéroport du Bourget par décret du 27/11/1969. La servitude mise en place est une limitation de la hauteur des constructions. L’emprise du site PAR7 est concernée par cette servitude et le plan de servitude donne une limitation de hauteur à 110 m NGF. Avec le niveau du sol à 37m NGF, les constructions ne doivent pas dépasser 73m de hauteur par rapport au sol. Le bâtiment actuel 7.1 et le futur bâtiment 7.2 ont et auront une hauteur inférieure à 18m et respectent ainsi la servitude aéronautique. 3.1.2 Protection des biens matériels, du patrimoine culturel et archéologique L’environnement proche du site est caractérisé par un milieu mixte industriel/résidentiel dans un milieu urbain dense. Aucune surface arborée ou enherbée n’est présente à proximité. Le paysage présente un relief peu prononcé. Afin de favoriser l’intégration des bâtiments dans le paysage, il a été choisi d’opter pour les bâtiments actuel et futur pour l’utilisation de couleurs discrètes, d’installer des pare-vues en toiture, de conserver l’espace vert à proximité du bâtiment administratif, de planter des arbres et de prendre soin des extérieurs. Par ailleurs, la zone d’étude ne fait l’objet d’aucune zone protégée d’un point de vue culturel et archéologique. Aucune servitude liée à un monument ou site protégé et générant un périmètre de protection, ne concerne l’établissement Interxion PAR7. 3.1.3 Analyse des effets cumulés de l’établissement PAR7 avec d’autres projets connus Il n’existe pas de projets connus identifiés à date, sur la zone d’étude. Pour mémoire, ces projets connus sont ceux qui, lors du dépôt de l’étude d’impact, ont fait l’objet : d’un document d’incidences au titre de l’article R.214-6 et d’une enquête publique ; d’une étude d’impact au titre du présent code et pour lesquels un avis de l’autorité administrative de l’Etat compétente en matière d’environnement a été rendu public ( source www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr). DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 58/125 Interxion PAR7 3.2 Eaux de surface 3.2.1 Réglementation Les principales réglementations applicables à l’établissement Interxion PAR7 dans ce domaine sont : Arrêté du 26/08/2013 relatif aux installations de combustion d'une puissance supérieure ou égale à 20 MW soumises à autorisation au titre de la rubrique 2910 et de la rubrique 2931, Arrêté du 31/01/08 relatif au registre et à la déclaration annuelle des émissions et des transferts de polluants et des déchets, Arrêté du 13/09/2012 d’autorisation de déversement des eaux usées autres que domestiques dans le réseau de la commune de La Courneuve. 3.2.2 Approvisionnement en eau L’établissement Interxion PAR7 est alimenté en eau par le réseau public d’alimentation en eau potable de la communauté d’agglomération de La Courneuve. L’apport en eau est contrôlé par un compteur relevé mensuellement par le gestionnaire d’infrastructures. L’eau de ville est utilisée pour les besoins sanitaires et les besoins des installations techniques à savoir : le réseau des humidificateurs des armoires de ventilation pour garantir un degré d’hygrométrie convenable. Cette eau est introduite au niveau des circuits de ventilation. La consommation maximale est de 0,8 m3/heure en cas d’épisode hygrométrique faible, le réseau d’eau de l’infrastructure de climatisation. Le réseau d’alimentation en eau de ville dispose d’un disconnecteur, permettant d’éviter tout retour d’eau vers le réseau communal. Le tableau suivant présente la consommation d’eau mesurée pour PAR7 (état actuel) ainsi qu’une projection des consommations attendues à terme : Consommation d’eau (en m3) Sanitaires Compteur EDV1* Humidificateurs armoires de ventilation et Climatisation Compteur EDV2* 2014 (mesuré) 2015 (mesuré) 467 m3 749 m3 218 m3 191 m3 400 m3 GLOBAL site 685 m3 940 m3 1720 m3 (estimation) A terme (estimation) Entre 50 et 75% de plus qu’en 2015 soit 1320 m3 * : Le relevé du compteur EDV1 réf 11KE112252P correspond à l’arrivée d’eau des sanitaires. Le relevé du compteur EDV 2 réf 11KE112251O correspond à l’arrivée d’eau située dans le local antigel, il alimente aujourd’hui les stations de traitement d’eau de type adoucisseur, antigel puis maintien de pression du réseau eau glacée. Cette arrivée sert aussi à pouvoir réalimenter le local arrivée d’eau (local ménage). Tableau 14 : Consommation d’eau du site Interxion L’augmentation constatée de 60 % de la consommation en eau sanitaire entre 2014 et 2015 est liée à l’augmentation de la fréquentation du site notamment par l’intervention de plusieurs prestataires dans le cadre de l’aménagement de nouvelles salles informatiques. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 59/125 Interxion PAR7 3.2.3 Source et nature des rejets aqueux Ce paragraphe ne traite que des rejets chroniques en fonctionnement normal des installations. Les rejets en situation accidentelle sont abordés dans le cadre de l’étude de dangers. Tous les effluents du site transitent par les réseaux séparatifs (Eaux Usées et Eaux Pluviales) puis sont dirigés vers le réseau unitaire communal. Les eaux usées de la commune de La Courneuve sont prises en charge par le SIAAP au niveau de l’usine de prétraitement de la Briche (Epinay/Seine 93) puis celle des usines de traitement de Seine Centre ou Seine Aval pour rejoindre ensuite la Seine. Le plan réglementaire présenté en annexe 0-C montre l’emplacement de l’ensemble des réseaux d’eaux usées et pluviales. 3.2.3.1 Eaux Usées L’arrêté du 13/09/2012 autorise Interxion à déverser ses effluents industriels dans le réseau de la communauté d’agglomération. Cependant, l’eau n’entre dans aucun process de type industriel sur le site PAR7. Les rejets sont limités aux eaux vannes issues des sanitaires (du bâtiment administratif et des bâtiments 7.1 puis 7.2). En effet, le système de réfrigération du site n’est pas à l’origine d’émission d’eaux de purge, l’ensemble des équipements étant sur boucles fermées glycolées. L’ensemble des eaux usées sont collectées dans le réseau d’eaux usées général de l’établissement, dont le regard principal est situé au niveau du portail automatique à l’entrée de l’établissement. Les effluents sont ensuite rejetés dans le collecteur communal unitaire situé rue Rateau puis convoyés vers l’usine de retraitement du SIAAP Seine centre ou Seine aval. En tant que gestionnaire du réseau interne, la communauté de commune « Plaine commune » a délivré à Interxion PAR7 une autorisation de déversement des eaux usées dans son réseau le 13/09/2012. 3.2.3.2 Eaux pluviales Le site dispose d’un réseau séparatif « eaux pluviales ». Ce réseau est alimenté par : Les eaux de pluie issues des toitures : ces eaux non polluées sont collectées par les gouttières directement vers le réseau des eaux pluviales Les eaux de ruissellement des surfaces imperméabilisées (parking, voiries) susceptibles d’être polluées sont collectées par les caniveaux et sont dirigées vers un séparateur d’hydrocarbures Les eaux de condensation des installations de climatisation et de traitement d’air qui ne présentent pas de caractère polluant et sont envoyées dans le réseau d’eaux pluviales du site qui transitent par un séparateur à hydrocarbures. Le débit maximal journalier de ces eaux correspondra à un épisode météorologique chaud. Le débit maximum est estimé à 0,2 m3/h. L’ensemble de ces eaux est acheminé par des canalisations souterraines vers le séparateur d’hydrocarbures situé à l’entrée principale du site puis vers le réseau unitaire communal rue Rateau. Des réservoirs enterrés de stockage tampon sont présents sur le site pour réguler le débit des eaux pluviales. Ils assurent ainsi un débit contrôlé que le séparateur d’hydrocarbures de classe I peut correctement traiter (5 mg/L d’hydrocarbures). Le débit de traitement des effluents du séparateur d’hydrocarbures est de 3 L.s-1 et dispose un volume utile total de 560 L. Toutes les caractéristiques techniques du séparateur à hydrocarbures sont présentées en annexe 3-J. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 60/125 Interxion PAR7 Interxion a mis en place un contrat d’entretien spécifique pour la bonne gestion du séparateur d’hydrocarbures. Il s’agit notamment d’un entretien, a minima annuel, assurant notamment le nettoyage et curage du séparateur d’hydrocarbures et des regards de visite. La Figure 25 présente l’emplacement du séparateur d’hydrocarbures et des principaux regards des réseaux à proximité de l’entrée du site. L’emplacement précis des réseaux est présenté sur le plan réglementaire en annexe 0-C. Entrée du site Portail automatique Regard Eaux usées Regard Eaux pluviales Séparateur Hydrocarbures Points de raccord au réseau unitaire de la commune Figure 25 : Schéma d’emplacement du séparateur d’hydrocarbures et regards principaux des réseaux Les rejets aqueux du site sont répertoriés. Ils se limitent aux rejets d’eaux usées principalement d’origine sanitaire et aux rejets d’eaux pluviales. Ils ne présentent pas de caractéristiques susceptibles de provoquer des impacts sur l’environnement proche. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 61/125 Interxion PAR7 3.2.4 Flux de polluants – Valeurs limites réglementaires Arrêté du 26/08/2013 relatif aux installations de combustion d'une puissance supérieure ou égale à 20 MW soumises à autorisation au titre de la rubrique 2910 et de la rubrique 2931, Arrêté du 13/09/2012 d’autorisation de rejet dans le réseau de la communauté d’agglomération. Cet arrêté du 13/09/2012 d’autorisation de rejet est présenté en Annexe 3-V. Eaux usées sanitaires Les charges polluantes apportées par les rejets des eaux usées peuvent être estimées à partir des valeurs fournies par le guide de recommandations Agence de l’Eau. A titre indicatif, un habitant rejette en moyenne la pollution suivante : Paramètres Volume MES DCO DBO5 Flux / personne 150 l/j 90 g/j 135 g/j 54 g/j Tableau 15 : Flux massiques définis par l’Agence de l’Eau Les rejets en 2015 ramené à la journée ont été de 2,05m3 d’eau par jour soit environ 13,6 équivalent habitant. La pollution due au personnel travaillant sur le site est donc estimée à : Paramètres Volume MES DCO DBO5 Situation actuelle 2,05 m3/j 1,23 kg/j 1,85 kg/j 0,74 kg/j A terme (base 80 personnes 12 m3/j 7 kg/j 10,8 kg/j 4,32 kg/j Tableau 16 : Flux massiques des polluants des eaux usées sanitaires de l’établissement PAR7 DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 62/125 Interxion PAR7 3.2.5 Compatibilité SDAGE / SAGE / contrat de rivière Interxion PAR7 prend en compte les dispositions du SDAGE à savoir : Préserver et restaurer la qualité des eaux superficielles et des eaux souterraines, Préserver la quantité de la ressource en eau, Préserver les écosystèmes aquatiques, Conserver le libre écoulement des eaux et se protéger contre les inondations. Le tableau ci-après rappelle les dispositions du SDAGE et du SAGE susceptibles d’être impactées par l’établissement PAR7, et précise les mesures prises pour les respecter. Le SAGE est en cours d’élaboration, le tableau suivant n’en tient donc pas compte: Principales dispositions du SDAGE Dispositions prises sur le site Interxion PAR7 Diminuer les pollutions ponctuelles des milieux par les polluants classiques Diminuer les pollutions diffuses des milieux aquatiques Rejets exclusivement dans le réseau communal traités ensuite en station d’épuration avant rejets dans le milieu naturel Réduire les pollutions des milieux aquatiques par les substances dangereuses Réduire les pollutions microbiologiques des milieux Pollution microbiologique traitée par les stations d’épuration de Seine centre et/ou Seine Aval. Protéger les captages d'eau pour l'alimentation en eau potable actuelle et future Interxion a procédé en 2011 à la dépollution des sols avant son installation améliorant l’impact potentiel vers les eaux souterraines. Les stockages de fioul sont enterrés dans des cuves double enveloppe avec détection de fuite prévenant tout risque d’infiltration dans les sols. Protéger et restaurer les milieux aquatiques humides Activités d’Interxion non impactantes. Gérer la rareté de la ressource en eau Limiter et prévenir le risque d'inondation Interxion PAR7 utilise l’eau du réseau public d’eau potable. L’utilisation est rationalisée au maximum pour des usages sanitaires et l’appoint du réseau d’eau des équipements de climatisation. Aucun process de type industriel nécessitant la consommation d’eau. Interxion PAR7 n’est pas présent dans une zone d’inondation centennale. Contrôle des débits de pointe lors des épisodes pluvieux par l’organisation du réseau d’eaux pluviales disposant d’une zone de réservoir et d’un séparateur d’hydrocarbures avec régulation de débit de fuite vers le réseau communal limité à 3L.s-1 Tableau 17 : conformité des rejets aqueux au SDAGE DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 63/125 Interxion PAR7 3.2.6 Risques de pollution accidentelle des eaux Ce paragraphe est traité dans l’étude de dangers. Il traite des conditions anormales de fonctionnement et des situations accidentelles. Le risque de pollution accidentelle des eaux est lié aux stockages de produits liquides et aux installations renfermant ou utilisant ces produits. Le sol et les eaux souterraines sont, eux aussi, susceptibles d’être atteints en cas de déversement important non confiné. Les pollutions accidentelles potentielles sont liées à l'épanchement d'un produit liquide qui pourrait s'infiltrer dans le sol ou rejoindre les réseaux d’eaux puis le milieu naturel. Dans le cas présent, nous retiendrons essentiellement : Le risque de sur-remplissage accidentel de cuves de stockage de fioul, La rupture d’une tuyauterie ou d’équipement de réseau (vannes, compteur,…), Le renversement accidentel lors de phases de manutention, La fuite lors de phase de chargement/déchargement. Aire de dépotage et stockage de fioul domestique Stockage : Cuves enterrées doubles enveloppes munies de détections de fuite Contrôle de niveau Aire de dépotage : L’aire de dépotage des véhicules citernes est étanche (dalle béton). Tous les stockages de produits liquides présents sur le site et susceptibles de créer une pollution des eaux ou des sols sont associés à des capacités de rétention suffisante à savoir : 100% de la capacité du plus grand réservoir ou 50% de la capacité totale des réservoirs associés 20% de la capacité totale des fûts pour les stockages de récipients de capacité unitaire inférieure ou égale à 250 L Les cuves disposent d’une double enveloppe. Les produits liquides en futs ou en bidons sont stockés dans des bâtiments dotés de sols de béton étanches et assurant rétention, ou stockés sur rétention. Cas particulier des eaux d’extinction incendie Un des événements susceptible de présenter un risque de pollution des eaux ou des sols est l’extinction d’un incendie. En cas d’incendie, l’eau peut constituer un important facteur de dispersion d’une éventuelle pollution. L’intervention des pompiers pourrait entraîner un écoulement liquide qui drainerait tout produit rencontré (y compris les gaz et les fumées). Ces produits pourraient être susceptibles de dégrader la faune et la flore ainsi que de polluer les sols. Ce chapitre est traité au Chapitre 3 - Etude de dangers. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 64/125 Interxion PAR7 3.2.7 Autocontrôle Dans le cadre des autocontrôles, Interxion s’engage à réaliser un programme d’autosurveillance. Le programme prévisionnel serait le suivant : Etape 1 : Un bilan annuel de la consommation d’eau porté dans un registre à conserver 10 ans minimum, Etape 2 : Une campagne de mesure tous les 3 ans sur les rejets des eaux pluviales avec mesures des effluents suivants : o MEST o DCO o Indice Hydrocarbures (C10-C40) 3.2.8 Analyse des effets cumulés de l’établissement PAR7 avec d’autres projets connus Il n’existe pas de projets connus identifiés à date, sur la zone d’étude. Pour mémoire, ces projets connus sont ceux qui, lors du dépôt de l’étude d’impact, ont fait l’objet : d’un document d’incidences au titre de l’article R.214-6 et d’une enquête publique ; d’une étude d’impact au titre du présent code et pour lesquels un avis de l’autorité administrative de l’Etat compétente en matière d’environnement a été rendu public (source www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr). DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 65/125 Interxion PAR7 3.3 Sols et eaux souterraines L’établissement PAR7 s’est implanté sur un site avec un lourd passé industriel. Comme explicité au chapitre 2.7.4., des travaux de dépollution ont été menés sur le site en 2011 et des pollutions résiduelles compatibles avec l’usage de Datacenter subsistent sur site. Par ailleurs, les installations de l’établissement PAR7 étant classées sous la rubrique IED 3110, la nécessité de réaliser un rapport de base a été étudiée. L’étude préliminaire a montré que la réalisation de ce rapport de base est rendu nécessaire du fait d’une part de la présence et l’utilisation de fioul domestique en réservoir enterré, en cuve tampon et au niveau des groupes électrogènes et d’autre part de la présence de batteries au plomb associées aux onduleurs. Ce rapport de base, servant d’état zéro de la pollution des sols au moment de l’installation d’Interxion, a été réalisé en 2014 et complété en 2016. Il présente une synthèse de la pollution résiduelle en place avant implantation de l’établissement PAR7. Le rapport de base est présenté en Annexe 3-T. En fonctionnement normal des installations, il n’existe pas de risque de pollution des sols et des eaux souterraines lié à l’exploitation du Datacenter PAR7. Les risques de pollution des sols, ayant justifié notamment la rédaction du rapport de base, sont liés - au stockage de fioul en réservoir enterré et au sein des cuves tampon des groupes électrogènes - aux batteries étanches au plomb Pour ces dernières, le stockage s’effectue dans un local dédié entièrement coupe-feu et possédant un faux plancher capable de recueillir d’éventuels déversements. Les risque de pollution des sols est ainsi écarté. Concernant les stockages de fioul, ces derniers sont effectués au sein de cuves enterrées de dernière génération possédant une double enveloppe et un système de détection de fuite. Les cuves tampon sont elles entièrement sur rétention. L’aire de dépotage pour le remplissage des cuves enterrées s’effectue sur une zone dédiée capable de recueillir tout déversement accidentel de fioul. De plus, afin de prévenir tout risque de fuite ou débordement au niveau des cuves et des locaux groupes électrogènes, Interxion réalise des contrôles préventifs systématiques lors des maintenances annuelles. Ces contrôles visent les points suivant : - Propreté des locaux groupes électrogènes - Propreté du couple moteur / alternateur - Contrôle du niveau huile moteur / rajout en Litre - Contrôle niveau réservoir appoint d'huile / rajout en Litre - Inspection visuelle circuit d'huile moteur - Inspection visuelle circuit d'huiles auxiliaires - Inspection visuelle circuit gasoil - Contrôle des réservoirs journaliers - Contrôle des pompes de remplissage gasoil - Détection fuite citerne stockage FOD - Contrôle des jauges citerne stockage FOD - Indicateurs de mesure - Test du report alarme et/ou information Devant les mesures préventives mises en place et le type d’équipements utilisés, les risques de pollution des sols et des eaux souterraines sont très limités. Interxion ne propose pas de définition d’un programme de surveillance complémentaire aux mesures déjà en place. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 66/125 Interxion PAR7 3.4 Air et Odeurs 3.4.1 Sources et nature des émissions à l'atmosphère Les activités de l’établissement PAR7 n’engendrent que très peu de rejets à l’atmosphère. Les émissions atmosphériques du site sont caractérisées dans les paragraphes suivants. 3.4.1.1 Les rejets canalisés : Les rejets canalisés proviennent des émissions atmosphériques des groupes électrogènes en fonctionnement normal des installations c'est-à-dire : un démarrage et fonctionnement de chaque groupe électrogène durant 10 minutes par mois un temps de fonctionnement de l’ordre de 30 heures par an et par groupe lors des maintenances réalisées sur les onduleurs. Ces temps de fonctionnement cumulés sont de 32h par an et par groupe (10 minutes (0,17h) * 12 mois + 30h = 32h) Soit pour la configuration actuelle (4 groupes électrogènes) : 32 * 4 = 128h (5,3 jours) Soit pour la configuration à terme (14 groupes électrogènes): 32 * 14 = 448h (18,7 jours) En 2015, au total, les 4 groupes électrogènes ont en fait fonctionné 90 heures. En cas de coupure de l’alimentation principale EDF, l’établissement PAR7 passe en mode secouru : les groupes électrogènes prennent alors le relai de l’alimentation EDF. Ce mode de fonctionnement n’est pas le fonctionnement normal des installations et n’est pas traité dans le cadre d’une étude d’impact. 3.4.1.2 Les rejets diffus : Les gaz d’échappement des véhicules génèrent et génèreront des émissions à l’atmosphère. Les rejets issus des véhicules particuliers, utilitaires et poids lourds sont des gaz chauds composés des éléments classiques dus à une combustion (CO2, CO, NOx, SOx et poussières), Les installations de réfrigération sont à l’origine de très faibles émissions diffuses de fluide frigorigène R134a (micro-fuites des circuits). Ces émissions sont quantifiées à partir des recharges réalisées par la société chargée de la maintenance de ces installations. Ces rejets sont minimes et ne possèdent aucun caractère toxique pour l’Homme, Les émissions non polluantes d’air chaud des ventilateurs des groupes froids, On peut identifier des émissions d’hydrogène en quantité négligeable lors des opérations de recharge au niveau des postes de charge des batteries. Ces émissions sont identifiées dans le zonage ATEX réalisé sur ces locaux. Les batteries utilisées sont des batteries étanches dites à recombinaison de gaz (99%) induisant une quantité d’hydrogène émise de façon périodique ou occasionnelle négligeable. L’annexe 3-K présente l’étude ATEX DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 67/125 Interxion PAR7 3.4.2 Mesures pour éviter ou réduire les rejets atmosphériques et les odeurs Les rejets issus des installations de combustion Les rejets issus des groupes électrogènes sont liés à la combustion du fioul domestique sont des gaz chauds composés des éléments classiques de combustion (CO2, CO, NOx, SOx et poussières). La surveillance et l’entretien des installations sont effectués régulièrement. Les contrôles des rejets des installations de combustion sont réalisés périodiquement, les rendements sont bons. Par ailleurs, les émissaires sont constituées par les cheminées de chacun des groupes électrogènes. Ces cheminées ont une hauteur de 16m (supérieure à la réglementation qui impose 10m minimum) sans aucun obstacle à la dispersion des polluants afin d’assurer une dispersion optimale dans l’air. La vitesse d’éjection est correcte. Les groupes sont installés au Nord du site à l’opposé des habitations. Les dispositions décrites ci-dessus sont et seront en place afin de réduire au maximum les nuisances vers les riverains. Enfin, en cas de défaillance de l’alimentation EDF (soit un mode de fonctionnement non chronique et non visé par la présente étude d’impact), seuls 12 groupes électrogènes au maximum sur 14 seront en fonctionnement simultané, les 2 derniers groupes servant de secours en cas de panne d’un des 12 autres groupes. Les émissions diffuses dues à la circulation sur le site Toutes les surfaces (aires de circulation, stationnement) sur lesquelles des véhicules ou engins de manutention sont amenés à évoluer, sont revêtues d'enrobés. Cette disposition permet d'éviter les envols de poussières. Les rejets issus des véhicules particuliers, utilitaires et poids lourds sont des gaz chauds composés des éléments classiques dus à une combustion (CO2, CO, NOx, SOx et poussières). Les nouvelles réglementations tendent à inciter à la réduction des émissions de polluants atmosphériques des gaz de combustion moteurs, ceux-ci ayant un impact non négligeable sur la santé en particulier dans des situations météorologiques défavorables et en zone supra-urbaine. Il est à noter que l’émission des gaz d’échappement des véhicules sur site est négligeable au regard du trafic de véhicules (et les gaz d’échappement associés) sur l’autoroute A86 voisine et sur la RN186. Le paragraphe 3.11 présente l’ensemble du trafic de l’établissement PAR7. Les rejets des installations de réfrigération Les installations de réfrigération peuvent être à l’origine d’émissions diffuses de fluide frigorigène (micro-fuites des circuits). Ces émissions sont quantifiées à partir des recharges réalisées par la société chargée de la maintenance de ces installations. Depuis Août 2013, il n’y a pas eu de rajout de fluide frigorigène lors des opérations de maintenance. Les rejets de fluide frigorigène sont très limités. Conformément à la réglementation, les installations de réfrigération font l’objet d’un suivi spécifique : entretien/maintenance réalisé par une entreprise extérieure spécialisée disposant d’une attestation de capacité. rédaction de fiche d’intervention à chaque déplacement du technicien (numéro de bon d’intervention, date, prestation effectuée, matériels utilisés, temps d’intervention…). réalisation de contrôle d’étanchéité 1 à 2 fois par an, en fonction de la charge de fluide, et remise d’un certificat d’étanchéité (identification de l’équipement, appoint en fluide réalisé, date du contrôle ...). Le site Interxion PAR7 est ponctuellement à l’origine de faibles émissions atmosphériques essentiellement liées aux rejets canalisés des groupes électrogènes fonctionnant en équivalence à un seul groupe électrogène fonctionnant pendant 19 jours. Par ailleurs, l’établissement PAR7 n’est et ne sera pas à l’origine de nuisances olfactives. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 68/125 Interxion PAR7 3.4.3 Flux de polluants 3.4.3.1 Valeurs limites réglementaires L’arrêté du 26 août 2013 est relatif aux installations de combustion d’une puissance supérieure ou égale à 20MW soumises à autorisation au titre de la rubrique 2910. Cet arrêté fixe notamment les valeurs limites réglementaires pour les flux de polluants atmosphériques canalisés. L’article 1-Définitions prévoit un cas particulier pour les « Appareil destiné aux situations d'urgence » à savoir notamment tout moteur destiné uniquement à alimenter des systèmes de sécurité ou à prendre le relais de l'alimentation principale du site en cas de défaillance accidentelle de celle-ci et fonctionnant moins de 500 heures par an par installation. Les groupes électrogènes de l’établissement PAR7 remplissent ces conditions. Pour ce cas particulier, l’arrêté impose uniquement des valeurs limites pour le polluant dioxyde soufre SO2 mesuré avec une teneur en O2 à 15%. Pour les moteurs fonctionnant au fioul domestique et de puissance unitaire inférieure à 15 MW, l’installation est considérée dans l’arrêté du 26/08/2013 comme inférieure à 50 MW et la valeur limite de rejets de SO2 est fixée à 60 mg/Nm3. Concernant les flux massiques, l’arrêté ne prévoit pas de valeurs limites. Ces valeurs seront fixées dans l’arrêté d’autorisation découlant de la présente démarche de demande d’autorisation. L’arrêté d’autorisation abrogé en 2015 ne tenait pas compte de cet arrêté du 26 aout 2013. 3.4.3.2 Mesures sur les rejets Emissions liées aux installations de combustion Les caractéristiques des groupes électrogènes sont présentées ci-dessous. Fabricant SDMO équivalent Puissances en kVA 3100 3500 consommation en fuel en l/h 651 700 Puissances en KWth 6579 6800 Tableau 18 : Caractéristiques des groupes électrogènes Des analyses ont été réalisées le 29 avril 2014 sur les émissaires respectifs des 4 groupes électrogènes en place. Les mesures ont concerné les poussières et les dioxydes d’azote NO2 (assimilés à des NOx). Le jour des mesures, le pourcentage de charge était de 16 et 17%. Une synthèse est présentée dans le tableau suivant : Paramètres Unités Essai moyen* sur GE1 Essai moyen* sur GE2 Vitesse d’éjection sur gaz m.s-1 9 humide Débit sur gaz secs m3.h-1 4100 O2 % 15.2 Poussières totales en 3 mg/Nm 10 concentration Poussières totales en flux g.h-1 39.8 massique NOx en concentration mg/Nm3 942 NOx en flux massique g.h-1 3720 * : 3 essais de mesures ont été réalisés sur chaque groupe électrogène. La des résultats. Essai moyen* sur GE3 Essai moyen* sur GE5 9.2 8.6 9.6 3800 15.1 3800 15.1 4000 15.5 12.4 15.6 12.2 47.5 57.9 45.3 931 906 978 3530 3410 3590 valeur moyenne a été retenue pour la présentation Tableau 19 : Synthèse des résultats d’analyses des rejets atmosphériques canalisés Le rapport d’analyses complet est présenté en annexe 3-L. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 69/125 Interxion PAR7 Concernant le SO2, non mesuré lors de la dernière campagne, l’arrêté du 15/07/2010 relatif à la composition du fioul domestique précise que la teneur en soufre du Fioul domestique est de 0.1% massique. Le calcul du débit massique est ainsi le suivant : Débit massique = Teneur massique imposée x consommation de fioul par heure x masse volumique fioul Soit pour les installations en place, le calcul suivant : Débit SO2 (massique) pour GE du bâtiment 7.1= 0.001 * 651 * 880/1000 = 573 g/h Débit SO2 (massique) pour GE du bâtiment 7.2 = 0.001 * 700 * 880/1000 = 616 g/h A terme, le site comportera 7 groupes électrogènes SDMO et 7 groupes électrogènes de modèle équivalent fonctionnant chacun 32 heures soit une quantité de SO2 libérée annuellement de 266 kg. A 100% de charge, le débit volumique théorique de chaque groupe est respectivement de 30 240 m3/h et 16 000 m3/h. A partir de ce débit et du débit massique calculé précédemment, les concentrations sont évaluées comme suit : Groupes électrogènes 7.1 Groupes électrogènes 7.2 Concentrations théoriques à l’émission (charge 100%) en SO2 18.9 mg.m-3 38.5 mg.m-3 Seuil défini par l’arrêté du 26 août 2013 60 mg.m-3 Tableau 20 : concentrations théoriques en rejets atmosphériques en SO2 Les concentrations théoriques à l’émission en SO2 sont conformes à l’arrêté du 26 août 2013. Emissions diffuses dues à la circulation du site Pour tout le site, en période d’exploitation à terme, le nombre de mouvements des poids-lourds est estimé à 4 par jour (cf. paragraphe 3.10.1). On peut estimer à partir d’une première approche maximaliste que les poids-lourds entrants sur le site tourneront au ralenti pendant 10 minutes chacun, à ¼ de leur puissance maximum soit 70 kW environ. Les moteurs des poids-lourds sont mis à l’arrêt lors des opérations de chargement et de déchargement. Les émissions de polluants prises en compte sont celles fixées par la directive n°88/77/CEE du 3 décembre 1987 soit en moyenne : 7 g de NOX/kWh, 4 g de CO/kWh et 0,15 g de particules/kWh. On retiendra donc les éléments fournis dans le tableau ci-après : Rejets atmosphériques issus des poids-lourds Paramètres Pour un poids-lourds par jour Pour 4 mouvements de poids-lourds par jour en moyenne NOx 82 g/j 0,33 kg/j CO 47 g/j 0,19 kg/j Particules 1,75 g/j 0,007 kg/j Les émissions de polluants issus des poids-lourds qui sont présents sur le site, sont donc très faibles. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 70/125 Interxion PAR7 3.4.4 Mesures complémentaires pour éviter ou réduire les impacts sur l'air et les odeurs, incidence résiduelle attendue L’impact des rejets polluants des groupes électrogènes est limité du fait des éléments suivants : Des visites et examens périodiques des installations telles que prévues réglementairement sont effectuées par un organisme spécialisé. Les rapports de visite sont archivés et tenus à la disposition de l’administration, Le temps de fonctionnement des groupes électrogènes est réduit : moins de 19 jours (448h) pour les 14 groupes électrogènes (prévus en situation finale) en fonctionnement normal des installations, Les débouchés à l’air libre culminent à 16 m de hauteur, Les moteurs des groupes électrogènes sont équipés de dispositifs permettant de limiter le panache noir au démarrage (régulation électronique). Les rejets atmosphériques canalisés issus du site sont répertoriés. Ils ne présentent pas de caractéristiques susceptibles de provoquer des impacts significatifs sur l’environnement proche. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 71/125 Interxion PAR7 3.4.5 Autocontrôle Dans le cadre des autocontrôles, Interxion s’engage à réaliser des campagnes périodiques de mesures des rejets atmosphériques par un organisme qualifié. Le programme prévisionnel serait le suivant : Etape 1 : Une fois tous les 2 ans, une campagne de mesures par un organisme agréé avec mesure du débit rejeté et des teneurs en oxygène, poussières, oxydes d’azote et de soufre selon les méthodes normalisées en vigueur, Etape 2 : Une campagne de mesure ponctuelle dans les six mois après démarrage d’une nouvelle installation avec mesure du débit rejeté et des teneurs en oxygène, poussières, oxydes d’azote et de soufre, de monoxydes de carbone et hydrocarbures non méthaniques La conformité des rejets sera établie vis-à-vis de l’arrêté d’autorisation. 3.4.6 Compatibilité avec les plans de qualité de l’air Les rejets atmosphériques du site Interxion PAR7 sont faibles et maitrisés. Les rejets atmosphériques sont compatibles avec le PPA Ile de France référencé au chapitre 2.7.6. 3.4.7 Analyse des effets cumulés de l’établissement PAR7 avec d’autres projets connus Il n’existe pas de projets connus identifiés à date, sur la zone d’étude. Pour mémoire, ces projets connus sont ceux qui, lors du dépôt de l’étude d’impact, ont fait l’objet : d’un document d’incidences au titre de l’article R.214-6 et d’une enquête publique ; d’une étude d’impact au titre du présent code et pour lesquels un avis de l’autorité administrative de l’Etat compétente en matière d’environnement a été rendu public (source www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr). DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 72/125 Interxion PAR7 3.5 Déchets 3.5.1 Recensement et caractéristiques des déchets et des sous-produits Un recensement des déchets générés par l'activité de l’établissement PAR7 est effectué ci-après. Les informations fournies, de nature à caractériser le déchet depuis son apparition jusqu'à son entrée dans une filière (interne ou externe) sont les suivantes : Désignation du déchet et codification selon le décret du 18 avril 2002 modifié « relatif à la classification des déchets » et codifié aux articles R541-7 à R541-11 du Code de l’Environnement. Les déchets recensés sont classés ci-après, selon leur nature et leur potentiel polluant, en deux familles (déchets dangereux et déchets non dangereux). Conditions de génération et quantités. Modalités de stockage sur site avant enlèvement. Identification de la filière de traitement. Il faut considérer 4 niveaux en matière de gestion des déchets : Niveau 0 : Réduction à la source de la quantité et de la toxicité des déchets produits. C’est le concept de technologie propre. Niveau 1 : Recyclage ou valorisation des sous-produits de fabrication. Niveau 2 : Traitement ou prétraitement des déchets. Ceci inclut notamment, les traitements physico-chimiques, la détoxication, l’évapo-incinération ou l’incinération. Mise en décharge ou enfouissement en site profond. Niveau 3 : Ces déchets sont codifiés par catégorie et par un code à 6 chiffres, selon les articles R 541-7 à 11 et annexe du code de l'environnement (ex-décret du 18 avril 2002). Le tableau inséré page suivante liste les déchets produits sur le site PAR7, ainsi que leurs filières d’élimination. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 73/125 Interxion PAR7 DENOMINATION DU DECHET Piles usagées Batteries usagées Déchets électroniques (DEEE) Emballages souillés (fûts) Chiffons souillés Tubes fluorescents, néons Bidon de solvant Huiles boues provenant de séparateurs eau/hydrocarbures fioul et gazole Papier Carton Emballage plastique, film plastique métaux non souillés Bois Déchets végétaux Polystyrène Ordures ménagères Cartouche et toners Cartouche et toners contenant des substances dangereuses Pavés, sables, Gravats, Tuiles, Béton, Ciment dur, Carrelage, Verre MODE DE STOCKAGE QUANTITE PRODUITE EN MOYENNE ANNUELLE CODE DECHETS Conteneur adapté à la demande à la demande à la demande Bac à la demande Bac de rétention Chiffons 0 en 2015 - Quelques kg en moyenne 0 en 2015 - Quelques dizaines d’unités par an Quelques kg en moyenne Quelques unités en moyenne Moins de 10 bacs par an Quelques kg en moyenne Quelques unités en moyenne Quelques unités en moyenne 20 01 33* 20 01 33* 20 01 35* 15 01 10* 15 02 02* 20 01 21* 14 06 03* 13 02 08* NIVEAU DE GESTION 2 2 1 2 2 2 2 2 Camion 1 fois par an 13 05 02* 2 Bac de rétention / séparateur d'hydrocarbures variable 13 07 01* 2 1 1 2 1 1 1 2 2 2 Bac à la demande Quelques kg en moyenne 15 01 01 15 01 01 15 01 02 17 04 17 02 01 20 02 01 16 01 99 20 03 99 08 03 13 à la demande Quelques kg en moyenne 08 03 17* 2 à la demande 0 en 2015 voir liste déchets inertes 1 Benne 55 T (prévision à 110 tonnes à terme Tableau 21 : Tableau récapitulatif des déchets issus de PAR7 ainsi que les filières d’élimination définies Nota : Le nom de l’entreprise de destination ne figure pas dans le Tableau ci-dessus puisque compte tenu des faibles masses en jeu, ces destinataires sont définis au cas par cas. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 74/125 Interxion PAR7 3.5.2 Bilan de la production globale de déchets Une gestion des déchets a été mise en place au niveau d’Interxion France avec des procédures diffusées par le biais du système de gestion Qualité et du personnel formé. Les déchets produits sur le site sont triés à la source, conditionnés, étiquetés et regroupés par nature. Dans le tableau précédent, figure l’ensemble des déchets susceptibles d’être présents. Les déchets dangereux ne sont générés qu’occasionnellement en fonction des opérations de maintenance, nettoyage ou autres. Certaines années (comme 2015 pour les batteries par exemple), ces déchets ne sont pas présents. Les déchets sont transportés par les collecteurs et éliminés dans les centres de traitement agréés par voie préfectorale. L’évacuation des déchets dangereux fait l’objet d’un bordereau de suivi de déchets identifiés par propriétaire et sont tenus à la disposition des installations classées. Un registre des déchets est tenu à jour sur le site PAR7 où l’ensemble des mouvements de déchets sont répertoriés. 3.5.3 Mesures prises pour éviter ou réduire l'impact des déchets Les déchets produits sur le site sont temporairement stockés sur une zone spécialement dédiée à cet usage avant leur revalorisation ou leur élimination. Afin d’optimiser la gestion des déchets, le tri sélectif est organisé sur le site PAR7. Les principales mesures prises sur l’établissement PAR7 afin de réduire l’impact des déchets sont les suivantes : Déchets Industriels Spéciaux conditionnés dans des récipients fermés placés sur rétention étanche, Choix de collecteurs et de filières de traitement agréés pour les différentes catégories de déchets produits, Amélioration du tri in situ des déchets par le biais de la communication interne, Amélioration du tri des déchets et réduction à la source ; Engagement de traiter l'ensemble de ses déchets conformément à la réglementation (tous les prestataires retenus sont autorisés pour leur activité) ; Traçabilité de la gestion des déchets dangereux (bordereaux de suivi et registre déchets conforme à l’arrêté du 29 février 2012) ; Procédure existante pour tous les déchets (tri, stockage et évacuation) ; Formation et information du personnel. 3.5.4 Incidences sur l'environnement La gestion des déchets du site est orientée le plus possible vers la valorisation (niveau 1). Interxion assure l’évacuation des déchets conformément à la réglementation en vigueur, par des prestataires agréés et selon des filières de traitement ou d’élimination en privilégiant celles permettant une valorisation matière ou énergétique des déchets. 3.5.5 Compatibilité avec les plans de gestion des déchets La production globale annuelle de déchets du site Interxion PAR7 est faible. La gestion des déchets est orientée vers la valorisation. La gestion des déchets par Interxion PAR7 s’inscrit dans les objectifs du PREDD et du PEDMA, notamment par la réduction de la production de déchets. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 75/125 Interxion PAR7 3.5.6 Analyse des effets cumulés de l’établissement PAR7 avec d’autres projets connus Il n’existe pas de projets connus identifiés à date, sur la zone d’étude. Pour mémoire, ces projets connus sont ceux qui, lors du dépôt de l’étude d’impact, ont fait l’objet : d’un document d’incidences au titre de l’article R.214-6 et d’une enquête publique ; d’une étude d’impact au titre du présent code et pour lesquels un avis de l’autorité administrative de l’Etat compétente en matière d’environnement a été rendu public (source www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr). DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 76/125 Interxion PAR7 3.6 Niveaux sonores 3.6.1 Origine et localisation des émissions sonores et vibrations L’établissement PAR7 est implanté dans la ZA Rateau à La Courneuve. Cette zone est délimitée au Sud par la rue Rateau. Au Sud de celle-ci, se trouve une zone d’habitations de type individuel et collectif soit un environnement sensible. Les principales sources sonores de l’établissement PAR7 sont constituées par : Les groupes froids en toiture terrasse Les groupes électrogènes de secours Des extractions d’air et évents de surpression 3.6.2 Zones à émergence réglementée et niveaux sonores 3.6.2.1 Définitions Les Zones à Emergence Réglementée (ZER) sont les suivantes : l’intérieur des immeubles habités ou occupés par des tiers, et leurs parties extérieures éventuelles les plus proches (cour, jardin, terrasse) ; les zones constructibles définies par des documents d’urbanisme opposables aux tiers et publiés à la date de l’arrêté d’autorisation ; l’intérieur des immeubles habités ou occupés par des tiers qui ont été implantés après la date de l’arrêté d’autorisation dans les zones constructibles définies ci-dessus et leurs parties extérieures éventuelles les plus proches (cour, jardin, terrasse), à l’exclusion de celles des immeubles implantés dans les zones destinées à recevoir des activités artisanales ou industrielles. Le niveau résiduel est le niveau sonore (niveau de pression continu équivalent pondéré A) mesuré dans l’environnement en l’absence de bruit généré par l’établissement objet de l’autorisation. Le niveau ambiant est le niveau sonore (niveau de pression continu équivalent pondéré A) mesuré dans l’environnement lorsque l’établissement est en fonctionnement. L’émergence est la différence entre le niveau ambiant et le niveau résiduel. Le site Interxion PAR7 est implanté en limite d’une zone d’habitations et des Zones à Emergences Réglementées (ZER) sont donc définies. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Rév. Page 1 77/125 Chapitre 3 : Etude d’impact Interxion PAR7 3.6.2.2 Valeurs limites réglementaires Des prescriptions sont fixées par l'arrêté du 23 janvier 1997 relatif à la limitation des bruits émis dans l'environnement par les ICPE. Selon la réglementation, dans les zones où l'émergence est réglementée (zones constructibles et zones habitées), les émissions sonores de l'installation ne doivent pas engendrer une émergence supérieure aux valeurs admissibles fixées dans le tableau ci-après : Niveau de bruit ambiant existant dans les zones à émergence réglementée (incluant le bruit de l'établissement) Émergence admissible pour la période allant de 7 h à 22 h (sauf dimanches et jours fériés) Émergence admissible pour la période allant de 22 h à 7 h ainsi que les dimanches et jours fériés Supérieur à 35 dBA et inférieur ou égal à 45 dBA 6 dBA 4 dBA Supérieur à 45 dBA 5 dBA 3 dBA Tableau 22 : Tableau récapitulatif des valeurs limites des émissions sonores et émergences de l’arrêté du 23 janvier 1997 De plus, pour chacune des périodes de la journée (diurne et nocturne), les niveaux de bruit à ne pas dépasser en limite de propriété de l’établissement sont déterminés de manière à assurer le respect des valeurs d’émergences admissibles. Les valeurs fixées par l’arrêté du 23 janvier 1997 ne peuvent excéder 70 dBA pour la période de jour et 60 dBA pour la période de nuit, sauf si le bruit résiduel pour la période considérée est supérieur à cette limite. Nota : l'émergence est définie comme étant la différence entre les niveaux sonores mesurés lorsque l'installation est en fonctionnement et lorsqu'elle est à l'arrêt. 3.6.3 Mesures des niveaux sonores actuels Afin de caractériser les niveaux sonores actuels en limite de propriété et au niveau des riverains (Zones à Emergence Réglementée), une étude acoustique comprenant 2 campagnes de mesures a été réalisée en décembre 2015 et janvier 2016 (rapport n°15 530 LSO 26450 00 U). Elle est présentée intégralement en annexe 3-G. Les paragraphes suivants en reprennent les principales caractéristiques. « Les faibles valeurs mesurées sur le toit de l’édicule abritant les deux salles de pompes à proximité des ouvertures de désenfumage et devant les grilles de prise d’air près des portes d’accès aux salles (mesures 25 et 26 de la cartographie) montrent une contribution négligeable des pompes au niveau ambiant à l’extérieur des salles. De même, les essais de fonctionnement des quatre Groupes Electrogènes (GE) ont montré que leur déclenchement en période nocturne et à fortiori en période diurne (voir rapport n°15 530 LSO 26450 00 U) n’engendraient pas à l’extérieur des locaux où ils sont installés, de contribution significative voire quantifiable dans le domaine fréquentiel audible en regard du fonctionnement des 6 GF ensemble dans cette configuration (de plus les GE sont situés entre l’A86 et les bâtiments PAR 7 au Nord du site à l’opposé de la rue Rateau). » Le détail des différents modes de fonctionnement des installations PAR7 est présenté au chapitre 1 Présentation et notamment le fonctionnement des installations de réfrigération au paragraphe 5.2.4. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 78/125 Interxion PAR7 3.6.3.1 En limite de propriété Pour définir les niveaux sonores en limite de propriété, 6 points de mesures ont été définis : Tableau 23 : Points de mesure des niveaux sonores en limite de propriété pour l’état actuel de fonctionnement Pour le scénario considéré le plus majorant (fonctionnement de 6 groupes froids et 4 groupes électrogènes), les résultats sont présentés ci-dessous : Tableau 24 : Résultats de la campagne de mesures des niveaux sonores en limite de propriété pour l’état actuel de fonctionnement DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 79/125 Interxion PAR7 Figure 26 : Schéma d’implantation des points de mesure des campagnes acoustiques Les niveaux mesurés en limite de propriété sont inférieurs à 70 dB en période diurne et inférieurs à 60 dB en période nocturne dans les modes de fonctionnement autorégulé et secours des installations. Les bruits émis par le fonctionnement des installations actuelles respectent les critères définis par l’arrêté du 23 janvier 1997 en limite de propriété. 3.6.3.2 En Zone à Emergence Réglementée (ZER) Tout d’abord, il a fallu déterminer un niveau sonore résiduel soit un niveau en l’absence de fonctionnement des installations PAR7. Du fait de l’impossibilité de disposer d'un arrêt complet des installations (refroidissement des salles informatiques sans interruption 24h/24, 7 jours sur 7), les niveaux sonores mesurés avant la construction du Datacenter lors de la campagne d’évaluation de la situation acoustique réalisée en 2011 ont été pris en compte. Les mesures effectuées à l’époque au point 1 au Sud du site ont été reprises. Ce point est le plus proche géographiquement des points 8 et 9 de la campagne de 2015. Les valeurs retenues correspondent aux horaires des tests réalisés en 2015 (entre 15h et 16h en période jour et entre 02h30 et 04h00 pour la période nuit). Aucune mesure le dimanche n’avait été effectuée lors de cette campagne de 2011. Par défaut, les niveaux les plus faibles mesurés lors du fonctionnement autorégulé des groupes froids en 2015 ont été pris en compte. Les points de mesures installés chez les riverains sont les suivants : DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 80/125 Interxion PAR7 Tableau 25 : Points de mesure des niveaux sonores en Zones à Emergence Réglementée Les niveaux résiduels établis pour la mesure des émergences sont les suivants : Tableau 26 : Niveaux résiduels retenus pour la mesure des émergences en l’état actuel de fonctionnement Pour le scénario considéré le plus majorant (fonctionnement de 6 groupes froids et 4 groupes électrogènes), les résultats des niveaux d’émergence sont présentés ci-dessous : DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 81/125 Interxion PAR7 Tableau 27 : Résultats de la campagne de mesures des niveaux sonores de décembre 2015 en Zones à Emergence Réglementée en l’état actuel de fonctionnement pour les points 8 et 9 Tableau 28 : Résultats de la campagne de mesures des niveaux sonores de janvier 2016 en Zones à Emergence Réglementée en l’état actuel de fonctionnement au point 10 sur l’immeuble R+5 Il est à noter pour le point 10 que la mesure des niveaux résiduels a été effectuée pendant la fermeture exceptionnelle de l’autoroute A86. De ce fait, ces conditions « défavorables » de mesures du niveau résiduel ont pour conséquence d’augmenter l’émergence. Pour autant, dans ces conditions « défavorables » pour le calcul, l’émergence mesurée reste conforme à la réglementation. Les émergences mesurées au niveau des riverains sont inférieures à 5 dB en période diurne et inférieures à 3 dB en période nocturne dans les modes de fonctionnement autorégulé et secours des installations. Les bruits émis par le fonctionnement des installations actuelles respectent les critères définis par l’arrêté du 23 janvier 1997 en Zone à Emergence Réglementée. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 82/125 Interxion PAR7 3.6.4 Estimation des niveaux sonores à terme Afin de caractériser les niveaux sonores à terme (bâtiments 7.1 actuel à pleine charge et futur bâtiment 7.2 à pleine charge également), une simulation acoustique a été réalisée par le service acoustique Apave. Elle permet d’estimer le niveau sonore impactant les différentes zones du projet en limite de propriété et Zones à Emergence Réglementée (au niveau des riverains). Les paragraphes suivants reprennent les principales conclusions des simulations acoustiques effectuées. Le rapport de simulation acoustique est présenté intégralement en annexe 3-G. Les niveaux acoustiques mesurés près des centrales de traitement d’air, des 2 petits aéroréfrigérants et des prises d’air neuf entrainent des contributions négligeables en regard de celles des groupes froids. Ces sources ont néanmoins été prises en compte pour la simulation. En revanche, les niveaux sonores des groupes électrogènes installés dans des locaux hermétiques au nord des bâtiments 7.1 et 7.2, étant trop faibles pour être caractérisés à l’extérieur, n’ont pas été pris en compte dans la simulation. (cf Page 9 sur 37 du rapport N°16.530.LSO.01249.00) 3.6.4.1 Configurations de fonctionnement PAR7 prises en compte Le mode de fonctionnement des installations frigorifiques est décrit au 5.2.4.4 du chapitre 1. A terme le fonctionnement simultané des 2 productions de refroidissement correspondra AU MAXIMUM à 15 groupes froids en pleine charge sur un total de 18 groupes froids installés (3 groupes froids en secours). Pour des raisons de sécurité de fonctionnement des installations, les basculements sur groupes électrogènes lors des tests en fonctionnement réels programmés sur groupes électrogènes seront réalisés par bâtiment (7.1 ou 7.2). Ainsi, le nombre de Groupes Froids en fonctionnement lors de ces tests sera au maximum de 10 Groupes Froids en simultané. Le mode de fonctionnement en cas de panne de l’alimentation EDF ne constitue pas un fonctionnement normal des installations frigorifiques et n’est pas pris en compte pour les impacts chroniques de nuisances acoustiques. La simulation acoustique a été réalisée en mode normal (autorégulé) avec 8 groupes froids sur 7.1 et 7 groupes froids sur 7.2 soit 15 groupes froids au total qui constitue le fonctionnement maximal des installations de réfrigération. 3.6.4.2 Points de mesures considérés pour la simulation Les points de mesures considérés sont similaires à ceux de la campagne réalisée pour les émissions sonores actuelles avec une variation pour 2 points pris au niveau d’un immeuble d’habitation R+5 en limite du bâtiment 7.2 comme le montre le tableau ci-dessous : DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 83/125 Interxion PAR7 Tableau 29 : Points de mesure des niveaux sonores dans la configuration future 3.6.4.3 Niveaux résiduels considérés Comme précédemment, les niveaux résiduels se basent sur la situation acoustique en 2011, avant l’implantation du Datacenter. Les niveaux résiduels ont été établis en retenant pour chaque période réglementaire diurne et nocturne, les niveaux acoustiques les plus faibles après découpage par périodes d’1/2 heure. Les résultats de la campagne de mars 2011 présentés ci-dessous sont arrondis à 0,5 dB(A) selon la Norme NF S 31-010. Tableau 30 : Niveaux résiduels retenus pour la mesure des émergences dans la configuration future Du fait du bruit de circulation routière intense (A86, 2x3 voies et bretelles d’accès) l’étude a retenu les niveaux résiduels définis par l’indicateur L50 (le choix de cet indicateur est fait conformément au paragraphe 2.5.b de l’annexe de l’Arrêté Ministériel du 23/01/97). Ces niveaux résiduels (pour l’essentiel engendrés par le bruit routier) sont soumis aux aléas de la circulation. Les plus faibles valeurs apparaissent entre 1h et 4h du matin pendant la période nocturne. Concernant les points 5 et 6, les conditions de mesure ont évolué entre 2011 et 2015-2016 : - Pt 5 en 2015 installé à vue directe de l'A86 en hauteur (à 1,5 m en contrebas en 2011) ; - Pt 6 non protégé par un mur en maçonnerie (faisant écran en 2011 mais absent en 2015). Concernant les points 8 et 9 situés en ZER (h = 1,5 m), les niveaux mesurés au point 1 le plus proche (44,5 dB(A)) ont été pris en compte. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 84/125 Interxion PAR7 Concernant le point 10 (h = 1,5 m) les niveaux mesurés au point 1 plus restrictif que le point 2 (44,5 dB(A) au lieu de 49,0 dB(A)) pour tenir compte de l’effet d’écran du futur bâtiment PAR 7.2. ½ heure la plus calme par période réglementaire Diurne Point 8 Nocturne Diurne Point 9 Nocturne Diurne Point 10 Nocturne Résiduel retenu pur les points 8, 9 et 10 en dB 52,2 44,5 52,2 44,5 52,2 44,5 Tableau 31 : Niveaux résiduels retenus pour la mesure des émergences dans la configuration future – points 8 à 10 Pour les étages supérieurs du 36 rue Rateau (point 10bis à h = 15 m), le niveau résiduel est très vraisemblablement sous-évalué puisque les mesures de 2011 ont été effectuées à 1,5 m de hauteur, ce qui conduirait à une majoration de l’émergence en particulier pour la période nocturne. L’étude acoustique retient donc le niveau mesuré au point 2 au droit du bâtiment (49 dB(A)) augmenté à 52,5 dB(A) pour tenir compte de l’augmentation de hauteur. Il s’agit donc d’une valeur estimée prudente. 3.6.4.4 Simulation acoustique La modélisation du site a été réalisée à l'aide du logiciel CADNAA élaboré par le CSTB et DataKustiK spécialement étudié pour les bruits des transports terrestres et avec une extension pour les sources industrielles ou ponctuelles. Les groupes froids UNIFLAIR en place sur le bâtiment 7.1 ont été modélisés en dupliquant le groupe froid, dont le plus fort niveau a été mesuré lors de la campagne de janvier 2016. 3.6.4.5 Résultats de la modélisation Pour le scénario le plus majorant (fonctionnement de 15 groupes froids), les résultats sont présentés cidessous : Tableau 32 : Résultats de la simulation acoustique en limite de propriété et en Zones à Emergence Réglementée dans la configuration future DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 85/125 Interxion PAR7 En période nocturne, les calculs montrent que l'émergence en période nocturne atteint 3dB(A) pour 15 GF. Les valeurs limites en limite de propriété et les critères d’émergence en ZER sont respectés. Pour la période diurne, du lundi au samedi, les niveaux simulés sont conformes en limite de propriété et les émergences en ZER inférieures à 5 dB(A). La modélisation des sources a été établie à partir des mesures effectuées sur le bâtiment existant PAR 7.1 en janvier 2016. Au sens des prescriptions de l'arrêté ministériel du 23 janvier 1997 et de la méthodologie ayant permis de simuler les situations acoustiques futures, le fonctionnement maximal de 15 groupes froids en simultané permet, en périodes nocturne et diurne, le respect des émergences aux points situés en Zone à Emergence Réglementée les plus proches du site et le respect des valeurs limites en limite de propriété. 3.6.4.6 Incertitudes Les incertitudes de la simulation effectuée portent : Sur la prise en compte du niveau sonore résiduel, Sur les caractéristiques des groupes froids pris en compte. Pour la prise en compte des niveaux sonores résiduels, ces derniers ont été retenus de la campagne de 2011 en considérant la demi-heure présentant les niveaux acoustiques les plus bas ce qui constitue une majoration pour le calcul de l’émergence. Pour les nouveaux points de mesure (point 10 notamment), les résiduels considérés ont été pris en référence au point 1 soit les niveaux résiduels les plus bas. Les caractéristiques des groupes froids ont été définies dans le modèle, à partir des mesures de terrain effectuées directement en terrasse, aux niveaux des actuelles installations techniques. Les 15 groupes froids ont été assimilés aux équipements actuels bien que les groupes froids prévus sur le bâtiment 7.2 soient de nouvelle génération avec des performances acoustiques supérieures aux groupes existants. Cette hypothèse majore le calcul des émergences réglementaires. 3.6.5 Mesures mises en œuvre pour limiter les nuisances sonores Afin de minimiser les impacts sonores sur les riverains, Interxion a mis en œuvre lors de la construction du site actuel et lors de la construction du bâtiment 7.2, divers dispositifs d’insonorisation tels que les écrans acoustiques en terrasse (investissement de 300 000 € en 2012) ainsi que l’insonorisation des locaux groupes électrogènes (investissement de 400 000 € en 2012). L’annexe 3-Q présente la comparaison des installations de PAR7 avec les « Meilleures Techniques disponibles ». Cette comparaison est réalisée notamment pour les installations de système de refroidissement industriel. Les mesures mis en œuvre pour limiter les nuisances sonores par l’établissement PAR7 sont notamment les suivantes : Equipement des ventilateurs à pâles larges à vitesse modulable, Absence de courroie d’entraînement, Equipement de silencieux au niveau des ventilateurs, Mise en place d’équipements acoustiques. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 86/125 Interxion PAR7 3.6.6 Autocontrôle Dans le cadre des autocontrôles, Interxion s’engage à réaliser des campagnes périodiques de mesures de niveaux sonores par un organisme qualifié, afin de confirmer notamment les niveaux d’émergence simulés. Le programme prévisionnel sera le suivant : Etape 1 : Une campagne de mesure ponctuelle en limite de propriété et en Zone à Emergence Réglementée (au niveau des points riverains), dès la fin de la construction du bâtiment 7.2. Etape 2 : Une campagne de mesure annuelle en limite de propriété et en Zone à Emergence Réglementée (au niveau des points riverains), jusqu’à la mise en service complète des installations. Etape 3 : Une campagne de contrôle tous les 3 ans une fois les installations en charge optimale, en limite de propriété et en Zone à Emergence Réglementée (au niveau des points riverains). 3.6.7 Analyse des effets cumulés de l’établissement PAR7 avec d’autres projets connus Il n’existe pas de projets connus identifiés à date, sur la zone d’étude. Pour mémoire, ces projets connus sont ceux qui, lors du dépôt de l’étude d’impact, ont fait l’objet : d’un document d’incidences au titre de l’article R.214-6 et d’une enquête publique ; d’une étude d’impact au titre du présent code et pour lesquels un avis de l’autorité administrative de l’Etat compétente en matière d’environnement a été rendu public (source www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr). 3.7 Vibrations 3.7.1 Origine et localisation des émissions vibratoires L’établissement PAR7 exploite des équipements générant localement des vibrations en raison de leurs pièces en mouvements. Les équipements concernés sont : Les pompes et les groupes froids en terrasse les groupes électrogènes au sein de leurs locaux spécifiques au Nord des bâtiments 7.1 et 7.2. 3.7.2 Dispositifs antivibratoires Ces vibrations ne sont pas significatives pour l’environnement de PAR7. Néanmoins, ces vibrations font l’objet des mesures compensatoires. Les pompes reposent sur des plots anti vibratiles de type LINATEX. Ces derniers sont en caoutchoucs spéciaux restant efficaces après avoir été soumis pendant de longues années à des charges de compression permanentes. Ils sont utilisés depuis longtemps dans le domaine industriel et sont largement préconisés par les acousticiens et ingénieurs conseils pour l’isolation antivibratoire de locaux techniques, climatisation, ventilation, aération, planchers surélevés de salles informatiques. Les groupes froids sont tous posés sur des ressorts antivibratoires (bases réalisées en élastomère avec un élément métallique). Ces supports permettent un important fléchissement avec un petit encombrement dimensionnel. Il s’ensuit qu’ils sont particulièrement efficaces dans l’isolation à basses fréquences, typiques des machines qui fonctionnent à bas régime. Les préconisations du constructeur pour éviter la transmission des vibrations et compenser les dilatations thermiques sont mises en œuvre (joint élastique dans le segment de la tubulure proche de l’entrée de la machine; raccordement à l'aide de flexibles pour éviter la transmission des vibrations). DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 87/125 Interxion PAR7 Les groupes électrogènes quant à eux, sont tous posés sur des dalles béton anti vibratiles permettant de limiter la propagation des ondes vibratoires. La fiche technique des plots anti vibratiles de type LINATEX est présentée en annexe 3-M. Aucun problème particulier de vibration n’est à signaler dans l’environnement immédiat du site Interxion. 3.7.3 Analyse des effets cumulés de l’établissement PAR7 avec d’autres projets connus Il n’existe pas de projets connus identifiés à date, sur la zone d’étude. Pour mémoire, ces projets connus sont ceux qui, lors du dépôt de l’étude d’impact, ont fait l’objet : d’un document d’incidences au titre de l’article R.214-6 et d’une enquête publique ; d’une étude d’impact au titre du présent code et pour lesquels un avis de l’autorité administrative de l’Etat compétente en matière d’environnement a été rendu public (source www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr). DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 88/125 Interxion PAR7 3.8 Champs électromagnétiques Afin d’évaluer les éventuelles émissions électromagnétiques du site, Interxion a missionné APAVE pour la réalisation de mesures de ces champs électromagnétiques en 2013. Les mesures ont été réalisées à l’aide d’un mesureur de champs équipé de sondes isotropiques magnétiques et électriques. Quatre points de mesures ont été réalisés à l’aplomb des riverains rue Rateau (aux 4, 18, 26 et 32 de la rue) ainsi que tous les 5 mètres le long de la clôture de l’établissement PAR7 soit au total 75 points de mesure. La mesure a été réalisée à 1 m pour la mesure de champs magnétiques et à 1,5 m pour la mesure de champs électriques. L’analyse des mesures réalisées montre que le contributeur principal des sources électromagnétiques est la fréquence du réseau de distribution et de transport électrique. Tous les niveaux d’induction magnétique et de champs électriques mesurés à proximité du Datacenter sont inférieurs aux limites d’exposition de la population générale fixées par la Commission Internationale pour la Protection contre les Rayonnements Non Ionisants (ICNIRP). La construction de 7.2 ne modifiera pas les conditions de mesures de l’étude de 2013. L’intégralité de l’étude est présentée en annexe 3-N. 3.9 Energies et impacts sur le climat 3.9.1 Gaz à effet de serre 3.9.1.1 Généralités Les gaz à effet de serre ont pour effet d’augmenter la température terrestre. Les principaux gaz responsables de l’effet de serre sont le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l’ozone (O3), le protoxyde d’azote (N2O) et les chlorofluocarbures ou fréons (CFC). La vapeur d’eau (H2O) joue également un rôle déterminant dans ce processus. Les oxydes d’azote proviennent principalement des transports routiers et des installations de combustion, ils interviennent dans la formation de l’ozone et contribuent à l’effet de serre. L’Union européenne a mis en place un système d’échange de droits d’émissions de gaz à effet de serre, en vue de réduire ces dernières de façon économiquement efficace. Ce système doit permettre aux états membres de respecter les engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre, pris dans le cadre du protocole de Kyoto. 3.9.1.2 Gaz à effet de serre - application à Interxion PAR7 Les émissions atmosphériques polluantes de gaz à effet de serre (GES) des installations du site Interxion PAR7 sont dues aux activités suivantes : Consommation de fioul domestique par les groupes électrogènes Consommation d’électricité ; les installations électriques du site Emissions diffuses de fluide frigorigène (micro-fuites des circuits) lors des recharges réalisées sur les installations de réfrigération Interxion France a mis en œuvre en 2014, accompagné par un expert, la méthode pour la réalisation des bilans d’émissions de Gaz à effet de serre conformément à l’article 75 de la loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement (ENE). Les bilans d’émissions de GES ont pour objectif de réaliser un diagnostic des émissions de gaz à effet de serre des acteurs publics et privés, en vue d’identifier et de mobiliser les gisements de réduction de ces émissions. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 89/125 Interxion PAR7 Un dossier de demande d’allocation de quotas CO2 (SEQE) est actuellement en cours d’élaboration par Interxion. Il sera transmis à l’administration dans les meilleurs délais. Le bilan réalisé porte sur l’année de référence 2013 et pour Interxion France (non spécifique à l’établissement PAR7). Le bilan est présenté en annexe 3-P. Les émissions totales d’Interxion France sont de 6 527 t. éq. CO2 (incertitude sur émissions totales : 10%). Pour l’établissement PAR7 seul, les émissions sont de 414 t. éq. CO2. On estime qu’un habitant en France émet en moyenne 2,8 tonnes eq.C/an soit 10,3 tonnes eq.CO2/an (source : Bilan Carbone personnel). Les émissions carbone de l’établissement PAR7 pour 2013 sont donc équivalentes, en première approche, à celles de près de 41 habitants français en moyenne. Mesures mises en œuvre pour éviter, réduire ou compenser l’impact sur le climat (gaz à effet de serre) Afin de réduire l’impact sur l’émission des gaz à effet de serre, Interxion France poursuit son engagement en faveur des énergies renouvelables à hauteur de 100% de la consommation d’électricité de l’ensemble de ses Datacenters aux côtés d’EDF Entreprises en choisissant les offres Certificats Équilibre. Pour chaque Certificat Équilibre acheté par Interxion, EDF s’engage à injecter sur le réseau 1 MWh d’électricité certifiée d’origine renouvelable. Interxion garantit ainsi que la totalité de l’équivalent en MWh des Certificats Équilibre délivrés provient bien de sources d’énergie renouvelables. De plus, Interxion a participé en 2014 et 2015 au financement de programmes de recherche pour les énergies renouvelables et en faveur des technologies non polluantes grâce aux Certificats Équilibre+. L’entreprise a ainsi accompagné financièrement dans leurs recherches l’IRDEP (Institut de Recherche et de Développement sur l’Energie Photovoltaïque) et la fondation Océan Vital, qui a pour vocation de protéger les océans et la planète des émissions massives de CO2. 3.9.1.3 DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 90/125 Interxion PAR7 3.9.2 Utilisation rationnelle de l’énergie et efficacité énergétique Les différentes utilisations de l’énergie sur le site PAR7 sont les suivantes : Énergie électrique o Alimentation des installations informatiques o Alimentation des utilités dont les équipements de refroidissement Énergie thermique o Installations de combustion au fioul domestique (groupes électrogènes) L’utilisation rationnelle de l’énergie et l’efficacité énergétique sont des axes permanents d’amélioration pour Interxion. 3.9.2.1 Mesures prises par Interxion Certification ISO 50001 (Management de l’énergie) : Tout d’abord, le Datacenter PAR7 est certifié ISO 50001 depuis 2014. Cette certification internationale de système de management de l'énergie est délivrée pour 3 ans par un organisme accrédité par le COFRAC. Elle permet d'identifier facilement les organisations qui ont mis en place les systèmes et processus nécessaires à l'amélioration de leur performance énergétique. L'objectif est de réduire les impacts environnementaux (dont les émissions de gaz à effet de serre) et les coûts liés à la consommation d'énergie. La certification ISO 50001 est une démarche volontaire. Elle permet à Interxion pour qui la gestion de l'énergie est un sujet sensible de faire valoir sa démarche auprès de ses différentes parties prenantes, notamment ses clients. Dans la dynamique actuelle de prise de conscience écologique, où les entreprises cherchent à s’adapter aux nouvelles règlementations, la certification est un progrès important puisqu’elle est révélatrice d’une initiative commune aux entreprises et à l’Etat pour préserver les ressources énergétiques et diminuer l’impact écologique des entreprises sur l’environnement. Cette norme, comme les précédentes, ouvre la voie vers la généralisation des comportements responsables, et encourage toujours plus les entreprises à continuer leurs efforts en matière de protection de l’environnement. La certification ISO50001 permet de montrer l’engagement d’Interxion pour la protection de l’environnement dans la mesure où elle respecte les réglementations inhérentes à la loi sur la transition énergétique. Les certificats, et notamment celui de la certification ISO50001, sont présentés en annexe 1-G. Code de Conduite Européen sur les Datacenters : Interxion a participé à la mise en place du Code de Conduite Européen sur les Datacenters piloté par le Joint Research Centre (JRC). Ce code de conduite pour les Datacenters est un programme dont l’objectif est de favoriser l’optimisation énergétique et de parvenir à réduire de 20 % les émissions de CO2 d’ici 2020. Il repose sur les bonnes pratiques élaborées par des fournisseurs, des experts industriels, des chercheurs et des opérateurs de Datacenters. Ces directives s’appliquent en fonction des spécificités de l’opérateur. Elles couvrent notamment la gestion du Datacenter, les équipements informatiques et services (si applicable), le refroidissement, l’alimentation électrique, les équipements annexes au data center (bureaux, salles de réunion, etc.) et les outils de surveillance et de monitoring. Les « Participants » doivent fournir des rapports mis à jour à la Commission Européenne de manière à confirmer la mise en place de ses recommandations. L’annexe 3-O présente le Code de Conduite pour le site PAR7. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 91/125 Interxion PAR7 PUE (Power Usage Effectiveness) : Concernant l’efficacité énergétique, Interxion a mis en place l’indicateur PUE (Power Usage Effectiveness). Le PUE mesure le rapport entre la puissance électrique totale d’un Datacenter et la consommation totale d’électricité de son informatique uniquement. Il est reconnu depuis de nombreuses années comme une métrique simple et pertinente pour mesurer l’efficacité énergétique des Datacenters et réduire les consommations. Le PUE est utilisé par la plupart des opérateurs de Datacenters dans le monde. Dans le cadre de l’optimisation de l’utilisation de l’énergie, le PUE est un des indicateurs suivis mensuellement pour les tableaux de bord du groupe Interxion (KPI). Il permet notamment pour le site PAR7 de valider les actions mise en place pour la gestion de l’énergie (cf certification ISO50001). Dans ces actions, on retrouve : l’augmentation de la température de production passant de 12°C à 17°C à ce jour, l’optimisation des flux hydrauliques par la manœuvre de vannes sur le réseau primaire et secondaire, l’optimisation permanente de la gestion du fonctionnement des groupes froids en adaptant le nombre de groupes aux conditions climatiques, l’harmonisation des températures de soufflage sur les AHU (armoire de climatisation dans les salles d’hébergement informatique) la mise en place de vitesse de ventilation moindre afin de consommer moins, les nouvelles technologies de ventilateurs permettant de réduire les débits d’air d’un tiers afin de consommer jusqu’à 10 fois moins d’énergie électrique. Interxion note une amélioration de cet indicateur depuis 2007 dans l’ensemble de ces Datacenters et une réduction du PUE du site PAR7 depuis mi 2014 donc une amélioration de l’efficience énergétique du site. Du fait de l’utilisation de Freecooling, nous observons une courbe de consommation qui suit la courbe des températures extérieures. D’autres mesures permettent d’améliorer le PUE : Interxion met en œuvre le standard de l’ASHRAE sur PAR7. L'American Society of Heating, Refrigerating and Air Conditioning Engineers (plus connue sous le sigle ASHRAE) est une organisation internationale technique dans le domaine des génies thermiques et climatiques (chauffage, ventilation, air climatisé, production de froid). Il s’agit ainsi d’élargir la plage des conditions environnementales admissibles dans les salles informatiques et de climatiser les serveurs à des températures toujours plus élevées, les dernières générations de serveurs admettant des températures supérieures à 30°C à l’aspiration. Ainsi, dans chaque zone climatisée, Interxion garantit le maintien de la température et de l'humidité dans les plages spécifiées ci-dessous. La température moyenne est maintenue entre 18°C et 27°C mesurée à l'entrée d'air du Boîtier d’Equipement (pour une Baie Ouverte à 110 cm de hauteur). L'humidité relative moyenne est maintenue entre 28 % et 60 % mesurée à l'entrée d'air du Boîtier d’Equipement (pour une Baie Ouverte à 110 cm de hauteur). Une augmentation de la température de fonctionnement des serveurs informatiques permet d’élever les températures des boucles d’eau glacée et par conséquent de favoriser le fonctionnement des groupes froid en Free-cooling et d’améliorer l’efficience énergétique. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 92/125 Interxion PAR7 Mise en œuvre de systèmes de refroidissement à air libre (free-cooling) capables de refroidir l’équipement en utilisant l’environnement extérieur (réduction jusqu’à 40% selon le contexte climatique extérieur), Implantation intelligente des baies informatiques : mise en place d’un même schéma d’implantation de baies, ce qui permet une utilisation des armoires de climatisation des plus efficaces (allées froides et chaudes, disposition perpendiculaire des baies par rapport aux armoires de climatisation pour une transmission de l’air froid maximale au plus loin des rangées de baies, mise en œuvre de Cold Corridor® de la société Minkels ou équivalent. Ce système, fondé sur la séparation complète des flux d'air chaud et froid, accueille les baies de serveurs, optimise l’utilisation de l’espace et permet des économies considérables d’énergie, sondes de température déployées à l’intérieur même du Cold Corridor®) Démarche Opticool : cette démarche a pour objectif d’optimiser au maximum le refroidissement des équipements clients par traitement des phénomènes de bypass (l’air froid soufflé qui passe directement dans les allées chaudes), mise en place de panneau d’obturation ‘blank panel’, rebouchage de trous éventuels sur faux-plancher, vérification de l’adéquation de la puissance froid par rapport à la consommation réelle. Les actions mises en œuvre dans les Datacenters Interxion et en particulier sur PAR7 permettent de faire des économies d’énergie et de réduire les émissions de CO2. Ces démarches soulignent l’engagement continu d’Interxion en faveur d’une gestion responsable des ressources énergétiques par la mise en place d’actions concrètes et mesurables. Ces démarches s’inscrivent dans le cadre d’une politique énergétique globale. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 93/125 Interxion PAR7 3.9.2.2 Consommation énergétique La consommation énergétique comprend la consommation de fioul domestique liée aux essais sur les groupes électrogènes et l’alimentation en secours de l’alimentation EDF. Ces données sont confidentielles : Conformément à l’article R. 512-3 du Code de l’environnement, Interxion adresse en exemplaire unique et sous pli séparé les informations dont la diffusion lui apparait de nature à entraîner la divulgation de secrets de fabrication. Les informations relatives à la consommation énergétique, dont la diffusion est de nature à entraîner la divulgation de secrets industriels, sont intégrées dans le présent pli confidentiel transmis en 1 exemplaire. L’évolution de la consommation électrique et de consommation de fioul en 2015 (et depuis 2012 pour l’électricité) est disponible en Annexe 3-U. Cette annexe est tenue exclusivement à disposition des services de la DRIEE. En plus de l’évolution de la consommation électrique, elle présente le PUE moyen obtenu sur l’année. 3.9.2.3 Valorisation de la Chaleur fatale La chaleur fatale est une production de chaleur dérivée d’un site de type industriel qui n’en constitue pas l’objet premier, et qui, de ce fait, n’est pas nécessairement récupérée. Pour l’établissement PAR7, il s’agit de la chaleur produite au niveau des salles informatiques. Avant l’implantation de l’établissement PAR7, des démarches pour la fourniture de la chaleur fatale à la communauté d’agglomération Plaine Commune ont été entreprises. Lors de la construction de l’établissement PAR7, la Communauté de Commune venait tout juste de désigner le bureau d’études (BERIM) en charge de ce projet. Des réunions de travail ont ensuite eu lieu entre Interxion et le BERIM. Ces réunions ont conclu que malgré la cession à titre gracieux par Interxion de la chaleur fatale, le modèle économique pour récupérer la chaleur ne pouvait pas être rentable les investissements nécessaires pour la communauté d’agglomération Plaine Commune, afin de se raccorder au réseau de chaleur, étant trop onéreux. La chaleur fatale n’est ainsi pas valorisée à ce jour. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 94/125 Interxion PAR7 3.9.3 Compatibilité de l’exploitation PAR7 avec le Schéma Régional du Climat de l’Air et de l’Energie (SRCAE) d’Ile de Franc Le SRCAE présenté au chapitre 2.7.9 fixe 17 objectifs et 58 orientations stratégiques pour le territoire régional en matière de réduction des consommations d’énergie et des émissions de gaz à effet de serre, d’amélioration de la qualité de l’air, de développement des énergies renouvelables et d’adaptation aux effets du changement climatique. Pour chacune des orientations, lorsqu’elles peuvent concerner l’établissement PAR7, le tableau suivant présente les mesures mises en place par Interxion pour respecter les orientations du SRCAE. N° Objectifs Orientations Mis en œuvre au sein de l’établissement PAR7 Orientation Bâtiments Encourager la sobriété énergétique dans les bâtiments et garantir la pérennité des performances BAT 1.2 BAT 1.3 Optimiser la gestion énergétique des systèmes et des bâtiments via une maintenance adaptée et des mesures de suivi Maintenance adaptée, mesures de suivi performant (PUE) des consommations électriques Permettre une meilleure rationalisation de l’usage des bâtiments pour réduire les surfaces à chauffer Seuls les bureaux sont chauffés Orientation Energies renouvelables ENR 1.2 Densifier, étendre et créer des réseaux de chaleur et de froid en privilégiant le recours aux énergies renouvelables et de récupération ELEC 1.1 Maîtriser les consommations électriques du territoire et les appels de puissance Optimiser la valorisation des énergies de récupération et favoriser la cogénération sur le territoire Démarche de fourniture de la chaleur fatale – non économiquement réalisable Orientation Consommations électriques Réduire les consommations électriques liées au chauffage électrique à effet joule Seuls les bureaux sont chauffés Orientation Activités économiques ECO 1.1 ECO 1.2 Faire de la prise en compte des enjeux énergétiques un facteur de compétitivité et de durabilité des entreprises Intensifier les actions d’efficacité énergétique dans les entreprises Inciter aux synergies et mutualisations entre acteurs économiques d’une même zone d’activités Mise en place de l’indice PUE, suivi régulier des consommations électriques Démarche de fourniture de la chaleur fatale – non économiquement réalisable Adaptation au changement climatique ACC 1.3 Accroitre la résilience du territoire francilien aux effets du changement climatique Réduire les consommations d’eau pour assurer la disponibilité et la qualité de la ressource Utilisation de l’eau en circuit fermé pour les groupes froids. Système d’échange par air sans tours aéroréfrigérantes Tableau 33 : Compatibilité de l’exploitation de l’établissement PAR7 avec le SCRAE d’Ile de France Pour l’exploitation du Datacenter PAR7, les engagements ou mesures prises par Interxion sont compatibles avec le Schéma Régional du climat, de l’Air et de l’énergie. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 95/125 Interxion PAR7 3.10 Emissions lumineuses 3.10.1 Origine et localisation des émissions lumineuses L’établissement PAR7 n’est pas à l’origine d’émissions lumineuses particulières. Aucun éclairage spécifique n’est présent en façade des bâtiments. Les aires de stationnement et de circulation disposent de candélabres et bornes lumineuses pour leur éclairage en continu la nuit. Ces émissions lumineuses permettent d’assurer une circulation et des accès sécurisés aux équipements et aménagements de PAR7. Ces émissions lumineuses sont limitées au site et ne génèrent pas de nuisance marquée pour le voisinage. 3.10.2 Analyse des effets cumulés de l’établissement PAR7 avec d’autres projets connus Il n’existe pas de projets connus identifiés à date, sur la zone d’étude. Pour mémoire, ces projets connus sont ceux qui, lors du dépôt de l’étude d’impact, ont fait l’objet : d’un document d’incidences au titre de l’article R.214-6 et d’une enquête publique ; d’une étude d’impact au titre du présent code et pour lesquels un avis de l’autorité administrative de l’Etat compétente en matière d’environnement a été rendu public (source www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr). 3.11 Transports 3.11.1 Origine et intensité du trafic lié aux activités du site Le site PAR7 est situé rue Rateau à l’extrémité Ouest de la ZA Rateau. L’établissement est bordé à l’Ouest et au Nord par la bretelle d’accès à l’autoroute puis l’autoroute A86 ; au sud par la rue Rateau et à l’Est par les Services Techniques de la Ville de La Courneuve. L’axe majeur, hors autoroute, à proximité du site est constitué par l’avenue Jean Jaurès (l’ex RN186) sur laquelle circule la ligne de Tramway T1. Le trafic lié aux activités de l’établissement PAR7 est généré par différentes activités en fonctionnement normal des installations : les véhicules légers du personnel, l’approvisionnement en fioul, l’enlèvement des déchets, l’installation clients. Le trafic a été précisément enregistré sur la période du 5 au 11 janvier 2016 pour comparaison sur la même période au trafic sur la rue Rateau (campagne de mesure CDVIA cf. paragraphe 2.5.1. et reprise dans le Tableau 36). DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 96/125 Interxion PAR7 Le tableau ci-dessous présente l’enregistrement du trafic généré par PAR7 pendant la période de mesure de janvier 2016. REGISTRE DE CONTROLE DES VEHICULES INTERXION 7 VOITURE 2 roues N° mardi 5 janvier 2016 mercredi 6 janvier 2016 jeudi 7 janvier 2016 vendredi 8 janvier 2016 samedi 9 janvier 2016 dimanche 10 janvier 2016 lundi 11 janvier 2016 Moyenne arrondie par jour 27 23 26 23 1 1 30 131 VOITURE 2 roues 19 CAMION LEGER/MOYEN CAMION SEMI REMORQUE 1 3 3 5 0 0 4 16 CAMION LEGER/MOYEN 2 0 0 0 0 0 0 0 0 CAMION SEMI REMORQUE 0,0 Tableau 34 : Tableau de trafic généré par Interxion du 5 au 11 janvier 2016 Interxion a également enregistré le trafic interne du 24 novembre au 11 décembre 2015 REGISTRE DE CONTROLE DES VEHICULES INTERXION 7 VOITURE 2 roues N° mardi 24 novembre 2015 mercredi 25 novembre 2015 jeudi 26 novembre 2015 vendredi 27 novembre 2015 samedi 28 novembre 2015 dimanche 29 novembre 2015 lundi 30 novembre 2015 mardi 1 décembre 2015 mercredi 2 décembre 2015 jeudi 3 décembre 2015 vendredi 4 décembre 2015 samedi 5 décembre 2015 dimanche 6 décembre 2015 lundi 7 décembre 2015 mardi 8 décembre 2015 mercredi 9 décembre 2015 jeudi 10 décembre 2015 vendredi 11 décembre 2015 Total période de mesure Moyenne arrondie par jour CAMION LEGER/MOYEN 23 21 28 25 1 301 20 CAMION SEMI REMORQUE 0 0 0 0 0 0 0 0 14 25 25 20 15 1 0 2 2 4 2 0 2 1 1 0 14 21 29 21 19 0 1 0 4 0 0 0 0 2 0 16 1 6 0,4 Tableau 35 : Tableau de trafic généré par Interxion du 24 novembre au 11 décembre 2015 Le trafic enregistré sur la période 2015 vient corroborer le trafic enregistré sur la période du 5 au 11 janvier 2016. Ainsi, le trafic journalier moyen de l’établissement PAR7 est de 21,4 véhicules dont 0,4 Poids-Lourds (PTAC supérieur à 3.5 T) soit au total 42,8 mouvements de véhicules. Ce trafic sera plus important à terme après la construction du bâtiment 7.2 : il est estimé à 36 véhicules soit 72 mouvements. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 97/125 Interxion PAR7 3.11.2 Mesures pour éviter, réduire ou compenser les impacts du trafic Les accès au site sont sécurisés et ont été aménagés pour ne pas présenter de risque pour la circulation sur la voie publique. L’établissement PAR7 dispose de parkings en nombre suffisant pour les véhicules ou camions autorisés à pénétrer sur le site, ce qui évite un stationnement désordonné. Il n'y a donc pas de gêne sur la voie publique. Un plan de circulation a été défini pour la situation actuelle (bâtiments actuels) et pour la situation à terme après la construction du bâtiment 7.2. Aujourd’hui, l’accès unique est effectué au 1 rue Rateau, à terme, les accès (hors pompiers) seront les suivants : 1 rue Rateau : Entrée/Sortie des véhicules légers et Entrée Poids-Lourds Face au 36 rue Rateau : Sortie Poids-Lourds. Compte tenu de l’entrée et des sorties du site, les véhicules emprunteront en grande majorité la portion de la rue Rateau qui mène au rond-point et à la bretelle de l’autoroute A86. Tous les déchargements et chargements se font à l’intérieur de l’enceinte de l’établissement. Lorsque les véhicules sont en stationnement ou en phase de chargement / déchargement les moteurs sont systématiquement éteints. 3.11.3 Incidence résiduelle sur le trafic Le trafic généré par l’établissement est dilué et négligeable dans la circulation des grands axes comme l’ex RN186 et l’Autoroute A86. Concernant le contexte local et notamment la rue Rateau, les données de trafic généré par Interxion sont comparées au comptage de trafic routier réalisé par la société CDVIA (cf. paragraphe 2.5.1) dans le tableau ci-dessous qui présente l’incidence du trafic Interxion sur la rue Rateau : Trafic moyen journalier Interxion Trafic moyen journalier rue Rateau contribution d'Interxion en % Situation actuelle A terme tous véhicules Poids-Lourds tous véhicules Poids-Lourds 42,8 0,8 72 2 3950 120 3950 120 1,08 0,67 1,82 1,67 Tableau 36 : Incidence du trafic généré par Interxion sur la rue Rateau A terme, le trafic généré par Interxion augmentera le trafic sur la rue Rateau de 0.74 % globalement et en particulier, le trafic de Poids-Lourds augmentera de 1%. Ces chiffres sont maximalistes du fait que les véhicules arrivant depuis l’avenue Jean Jaurès ou l’autoroute A86 n’ont que 40 m à réaliser sur la rue Rateau pour accéder à l’établissement PAR7 ce qui limite les nuisances pour les riverains. Par ailleurs, les véhicules entrant et sortant de chez Interxion auront une vitesse très réduite en-deçà des vitesses autorisées (30km/h localement). Lors de la construction du futur bâtiment 7.2, un trafic supplémentaire sera engendré par le chantier. Les impacts transitoires du chantier sont abordés au paragraphe 5. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 98/125 Interxion PAR7 3.11.4 Analyse des effets cumulés de l’établissement PAR7 avec d’autres projets connus Il n’existe pas de projets connus identifiés à date, sur la zone d’étude. Pour mémoire, ces projets connus sont ceux qui, lors du dépôt de l’étude d’impact, ont fait l’objet : d’un document d’incidences au titre de l’article R.214-6 et d’une enquête publique ; d’une étude d’impact au titre du présent code et pour lesquels un avis de l’autorité administrative de l’Etat compétente en matière d’environnement a été rendu public (source www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr). 3.12 Faune, flore, milieux naturels et équilibres biologiques 3.12.1 Incidence de l’établissement PAR7 sur les espèces protégées Il n’y a pas d’espèce protégée recensée susceptible d’être impactée par les activités du site et les travaux d’agrandissement prévus sur le site PAR7 cf. en annexe 3-I le rapport sur l’inventaire de terrain. De par l’absence de caractéristiques faunistiques ou floristiques remarquables, l’exploitation de l’établissement PAR7 ne sera pas de nature à générer un impact particulier sur le milieu naturel, la faune, la flore ou les équilibres biologiques. 3.12.2 Incidence de l’établissement PAR7 sur les sites Natura 2000 Conformément à l’article R414-19 du Code de l'Environnement modifié par le décret n°2010-365 du 9 avril 2010 relatif à l’évaluation des incidences Natura 2000, les programmes et projets de travaux, d'ouvrages ou d'aménagements soumis à étude d'impact sont soumis à l’obligation d’évaluation des incidences Natura 2000. Aucun site classé Natura 2000 recensé dans le rayon d’étude. Une zone Natura 2000 est présente à 1 km (Parc de La Courneuve), aucune incidence de l’activité de cet établissement n’est à prévoir sur ce site Natura 2000. Aucune mesure compensatoire n’est donc à prévoir dans le cadre de la procédure d’évaluation des incidences du projet sur les sites Natura 2000. 3.12.3 Incidence de l’établissement PAR7 sur la continuité écologique Compte tenu de l’étendue limitée du site et de ses activités, il n’y a pas d’effets attendus sur la continuité écologique de l’aire d’étude. 3.12.4 Compatibilité avec le Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) L’établissement PAR7 n’est pas de nature à perturber les continuités biologiques entre les grands ensembles naturels, les milieux aquatiques ou la circulation des espèces sauvages. 3.12.5 Analyse des effets cumulés de l’établissement PAR7 avec d’autres projets connus Il n’existe pas de projets connus identifiés à date, sur la zone d’étude. Pour mémoire, ces projets connus sont ceux qui, lors du dépôt de l’étude d’impact, ont fait l’objet : d’un document d’incidences au titre de l’article R.214-6 et d’une enquête publique ; d’une étude d’impact au titre du présent code et pour lesquels un avis de l’autorité administrative de l’Etat compétente en matière d’environnement a été rendu public (source www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr). DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 99/125 Interxion PAR7 4 Synthèse des effets résiduels du Datacenter Le tableau suivant présente une synthèse des effets résiduels du projet au regard de la sensibilité du milieu et des mesures compensatrices prises ou prévues, ainsi que les effets cumulés potentiels avec d’autres projets connus, le cas échéant. Pour mémoire, la sensibilité du milieu est cotée de la manière suivante : COTATION SENSIBILITE COMMENTAIRES +++ Très forte Le milieu existant est particulièrement sensible à toute modification et le risque d’altération de ces composantes environnementales est fort. Ce milieu est dans la mesure du possible à éviter pour tout aménagement. ++ Forte Le milieu est sensible et exige des mesures de protections pour un aménagement du site. + Présente mais faible Le milieu peut accepter d’être modifié par un aménagement sans qu’il y ait de répercussions notables sur ces composantes environnementales. - Négligeable Le milieu est peu sensible et peut accepter un aménagement sans qu’il y ait de répercussions significatives sur le milieu. 0 Non concerné / DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 100/125 Interxion PAR7 Sensibilité du milieu Thème Aire d’étude retenue Population 300 m Sites, paysages, biens matériels, patrimoine culturel et archéologique Cotation Commentaires ++ Zone industrielle avec présence de riverains de l’autre côté de la rue Rateau à 13m ANALYSE DES EFFETS DU PROJET MESURES PRISES OU PREVUES POUR LIMITER LES EFFETS EFFETS RESIDUELS DU DATACENTER Décrites ci-dessous pour les différents milieux Sites et paysages 300 m - Zone industrielle. Aucun site remarquable dans un rayon de 1 km du site PAR7 Utilisation de couleurs discrètes, utilisation de matériaux durables et résistants aux intempéries, conservation de 7 arbres à longues tiges à l’entrée du site, plantation de 45 arbres, réhabilitation d’un ancien bâtiment de caractère en meulière transformé en bureaux, Limités marge de reculement par rapport à la rue pour le bâtiment principal, réalisation des bordures de bâtiments soignés : grave drainante et gravillons, installation de plantes tapissantes, installation de pare-vues en toiture Biens matériels, patrimoine culturel et archéologique 300 m - Pas de site classé ou inscrit recensé dans un rayon de 1 km du site PAR7 / Facteurs climatiques / 0 / Sols et eaux souterraines 300 m + Travaux de dépollution des sols réalisés. Pas de captage AEP dans le périmètre d’étude Travaux de dépollution des sols réalisés. Installations étanches et Négligeables sur rétentions. Aucun rejet en milieu naturel. Eaux de surface Vieille Mer Seine Centre + Cours d’eau canalisé acheminé vers la station de pré-traitement de la Briche Aucun rejet de type industriel. Les eaux sanitaires et pluviales (après passage par le séparateur dhydrocarbures) rejoignent le Négligeables réseau d’eau de la ville de la Courneuve puis vers une station d’épuration. Aucun rejet n’est effectué dans le milieu naturel. Données physiques et climatiques Négligeables Les émissions carbone de l’établissement sont équivalentes à celles de près de 41 habitants français en moyenne, certificats Limités équilibres d’EDF Qualité de l’Air 300 m + ZA du Rateau Les rejets sont limités aux rejets canalisés des groupes électrogènes fonctionnant en équivalence à un seul groupe électrogène fonctionnant pendant 19 jours. Les mesures complémentaires sont les suivantes : visites et examens périodiques des installations, débouchés à l’air libre Limités culminant à 16 m de hauteur pour une meilleure dispersion des polluants, moteurs des groupes électrogènes équipés de dispositifs permettant de limiter le panache noir au démarrage (régulation électronique). Odeurs 300 m + ZA du Rateau Aucune nuisance olfactive ne s’émane de l’établissement. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 Nuls DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 101/125 Interxion PAR7 Sensibilité du milieu Aire d’étude retenue Thème Déchets Déchets / Cotation Niveaux sonores, zones à émergence réglementée 250 m ++ Zone à émergence réglementée à 13m au Sud Vibrations 300 m + ZA du Rateau Emissions lumineuses 300 m - L’environnement est marqué uniquement par l’éclairage public Trafic routier 300 m ++ ZA du Rateau et riverains Espaces naturels, agricoles, forestiers, maritimes 300 m - Zone concernée par un AOP Faune et flore 300 m + Habitats naturels et équilibres biologiques 300 m + Continuités écologiques 300 m - Bruit et vibrations Milieu naturel MESURES PRISES OU PREVUES POUR LIMITER LES EFFETS Commentaires / - ANALYSE DES EFFETS DU PROJET EFFETS RESIDUELS DU DATACENTER Déchets Industriels Spéciaux conditionnés dans des récipients fermés placés sur rétention étanche, choix de collecteurs et de filières de traitement agréés pour les différentes catégories de déchets produits, amélioration du tri in situ des déchets par le biais de la communication interne, amélioration du tri des déchets et réduction à la source, engagement de traiter l'ensemble de ses Négligeables déchets conformément à la réglementation (tous les prestataires retenus sont autorisés pour leur activité), traçabilité de la gestion des déchets dangereux (bordereaux de suivi et registre déchets, procédure existante pour tous les déchets (tri, stockage et évacuation), formation et information du personnel. Simulation acoustique des émissions sonores du site dans da configuration à terme à pleine charge. Respect des exigences réglementaires et en particulier des Zones à Emergences Réglementées Mise en place de dispositifs anti-vibratiles au niveau des pompes des groupes froids. Ensemble des groupes froids posés sur des ressorts antivibratoires Groupes électrogènes posés sur dalle béton anti-vibratiles Eclairage du site discret et limité aux candélabres et bornes lumineuses des voies de circulation Accès au site sécurisés, parkings en nombre suffisant pour les véhicules ou camions autorisés à pénétrer sur le site, ce qui évite un stationnement désordonné, déchargements et chargements à l’intérieur de l’enceinte de l’établissement, définition d’un plan de circulation. Augmentation du trafic sur la rue Rateau inférieur à 1% Aucune mesure compensatoire à prévoir ZNIEFF et NATURA 2000 situés à 1km de l’établissement PAR7 ZNIEFF et NATURA 2000 situés à 1km de l’établissement PAR7 Pas de zone d’intérêt recensée Tableau 37 : Tableau de synthèse des effets résiduels DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 Limités Très limités Négligeables Limités Nuls DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 102/125 Interxion PAR7 5 Evaluation des risques sanitaires 5.1 Evaluation des risques sanitaires associés à l’activité PAR7 5.1.1 Définition générale des impacts sur la santé L’ensemble des paramètres étudiés (pollution de l’air, niveaux sonores, pollution de l’eau, génération de déchets) peut, à des degrés divers, entraîner des impacts sur la santé. Il s’agit de mettre en évidence, le cas échéant, si des produits utilisés, produits de l’établissement ou déchets peuvent avoir, pour les populations voisines des effets directs ou indirects sur la santé. Cependant, l’absence d’impact à la source (eau, air, déchets) ou la mise en place de mesures compensatoires sont de nature à limiter les risques pour la santé humaine. Ce chapitre, relatif aux impacts sur la santé vise exclusivement les effets potentiels des éventuels polluants sur la santé publique. Il concerne donc exclusivement les tiers situés dans l’environnement du site. Il ne concerne pas les personnes associées aux activités d’Interxion PAR7, pour lesquelles la protection de la santé est encadrée par le Code du Travail (Cf. chapitre 5 « Notice Hygiène et Sécurité »), ni le climat ou autre problématique environnementale non locale. De la même façon, ne sont examinées que les pollutions chroniques correspondant au fonctionnement normal des installations. Les pollutions de type accidentel sont exclusivement traitées dans l’étude de dangers. La notion de voisinage est définie dans l’étude elle-même, en fonction des voies de transfert concernées. 5.1.2 Démarche employée L’étude des effets de l’activité de l’entreprise sur la santé sera déroulée comme suit : Identification des dangers : Inventaire des substances et nuisances concernées, de leurs voies de transfert et leurs effets intrinsèques. Examen de la sensibilité de l’environnement. Hiérarchisation des produits, substances ou nuisances pris en compte. Cette hiérarchisation est faite sur la base du potentiel de danger, des quantités émises ou présentes et de la sensibilité du milieu. Elle prend en compte les mesures de prévention ou de réduction décrites dans l’étude d’impact. Ceci détermine le choix des produits sur lesquels sont menées éventuellement des investigations supplémentaires. 5.1.3 Identification des dangers 5.1.3.1 Inventaire des substances et nuisances L’activité Interxion PAR7 en tant que Datacenter ne constitue pas une activité mettant en jeu des procédés industriels dangereux (type réaction chimique exothermique....) ou générant des pollutions chroniques susceptibles d’avoir des effets sur la santé. Pour son fonctionnement, l’activité de l’établissement PAR7 génère néanmoins des déchets, des rejets atmosphériques limités mais présents, des nuisances sonores, etc... L’ensemble de ces nuisances est recensé dans la présente étude d’impact. Pour chacun de ces produits ou nuisances, on s’intéressera à ses sources d’émission et voies de transfert potentielles vers une cible éventuelle pouvant porter atteinte à la santé humaine dans l’environnement : atmosphère (inhalation, retombées de poussières sur les cultures, ...), eaux de surface ou souterraines et sols dans la configuration finale attendue de l’établissement PAR7. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 103/125 Interxion PAR7 5.1.3.2 Produits chimiques/polluants Sur le site sont stockés et utilisés des produits sous forme liquide. La liste de ces produits est donnée dans le paragraphe " 5 Nature et volume des activités " du chapitre 1 Présentation Interxion PAR7. Il s’agit du fioul domestique stocké en cuves enterrées et en cuves tampon au niveau des locaux groupes électrogènes. Le fioul domestique est livré au sein de l’établissement PAR7 par camion-citerne au niveau de l’aire de dépotage. Cette opération de transvasement est effectuée selon des règles strictes et sous surveillance du personnel Interxion. Le fioul est orienté vers les cuves enterrées double enveloppe avec détection de fuite. Par dépression, le fioul est ensuite orienté vers les cuves tampon des groupes électrogènes pour être injecté ensuite dans les moteurs. Aucun transvasement manuel n’est effectué ce qui empêche tout déversement chronique vers les sols ou les réseaux enterrés. Il n’existe aucun rejet chronique par le stockage de fioul domestique pouvant affecter la qualité des sols de l’établissement Interxion PAR7. 5.1.3.3 Rejets aqueux Ce point examiné au paragraphe 3.2 « Eau » a montré que : Il n’y a pas de rejets d’eau issus des installations techniques et en particulier des groupes électrogènes. Les eaux usées sont constituées des rejets d’eaux sanitaires. Les eaux usées de PAR7 sont collectées par le réseau d’eaux usées du site et rejoignent le réseau d’eau unitaire communal. Les eaux de ruissellement s’écoulent naturellement selon la topographie du site et sont orientées vers le réseau d’eau pluviale puis vers le séparateur d’hydrocarbures avant de rejoindre le réseau d’eau unitaire communal. Les rejets aqueux Interxion PAR7 sont limités et contrôlés, il n’existe aucun rejet chronique par les eaux usées pouvant affecter les populations. 5.1.3.4 Emissions atmosphériques Les rejets à l’atmosphère, identifiés au paragraphe « 3.4 Air et Odeurs » ont pour origine : -les rejets diffus générés directement ou indirectement par Interxion PAR7 correspondent : aux gaz d’échappement des véhicules et engins de manutention générant des émissions à l’atmosphère. Les rejets issus des camions sont des gaz chauds composés des éléments classiques dus à une combustion (CO2, CO, NOx, SOx et poussières). aux émissions diffuses de fluide frigorigène (micro-fuites des circuits) des groupes froids. Ces émissions sont quantifiées à partir des recharges réalisées par la société chargée de la maintenance de ces installations, - les rejets canalisés générés directement ou indirectement par Interxion PAR7 correspondent : aux appareils de combustion ; à savoir 14 groupes électrogènes utilisés en secours de l’alimentation principale d’EDF et fonctionnant moins de 500 heures par an. Ces installations sont entretenues et maintenues par Interxion. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 104/125 Interxion PAR7 Attendu que : Les groupes électrogènes sont uniquement utilisés en cas de panne de l’alimentation générale EDF et pour les opérations de maintenance et d’essais de démarrage représentant moins de 19 jours cumulés de fonctionnement, Les autres rejets du site sont diffus et ne présenteront jamais de concentrations importantes pouvant atteindre des seuils dangereux pour la population, L’impact sur les populations en fonctionnement normal des installations Interxion PAR7 est faible et limité. 5.1.3.5 Déchets La nature et les quantités de déchets produits sur le site, ainsi que leurs modes de stockage et d’élimination ont été examinés au paragraphe « 3.5 Déchets ». Les déchets générés par l’activité de l’établissement Interxion PAR7 sont composés de : Déchets non dangereux non valorisables (assimilés aux ordures ménagères) Déchets d’emballages papier cartons plastiques Et dans une moindre mesure quelques déchets dangereux : batteries, piles, DEEE, cartouches, toner, emballages souillés. Ils sont transportés par les collecteurs spécialisés et éliminés dans les centres de traitement agrées par voie préfectorale. L’évacuation des déchets dangereux fait l’objet de bordereaux de suivi de déchets tenus à la disposition de l’inspection des installations classées. Les déchets du site Interxion PAR7 sont limités et gérés dans le respect de la réglementation. L’impact sur les populations est négligeable. 5.1.3.6 Nuisances sonores Les principales sources sonores de l’établissement PAR7 sont constituées par : Les groupes froids en toiture terrasse, Les groupes électrogènes de secours, Des extractions d’air et évents de surpression. Afin de caractériser les niveaux sonores actuels en limite de propriété et en Zones à Emergence Réglementée (au niveau des riverains), une étude acoustique a été réalisée comprenant 2 campagnes de mesures, en décembre 2015 et janvier 2016. Cette étude rend compte de la situation acoustique actuelle et de la situation acoustique à terme avec la présence du bâtiment 7.2. Au niveau des limites de propriété, les niveaux sonores mesurés (valeur maximale) sont de 63 dB au point 1 (face au 28 rue Rateau) en période diurne. Au niveau des riverains, la valeur maximale mesurée en niveau ambiant est de 59dB au point de mesure 9 (riverain du 32 rue Rateau). Comme le montre l’échelle de bruit définie par l’ADEME, ces niveaux correspondent à des niveaux moyens éloignés des seuils de risques et en dessous du seuil de risque pour l’audition à partir de 85 dB. Figure 27 : Représentation de l’échelle de Bruit DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 105/125 Interxion PAR7 5.1.4 Sensibilité de l’environnement L’examen de la sensibilité de l’environnement a été effectué dans l’Etat initial de l’Etude d’Impact paragraphe 2 Analyse de l’Etat initial. Ne sont repris ici que les éléments concernant le volet « Effets sur la Santé » : Habitations et constructions les plus proches Les premières zones d’habitation sont situées côté pair de la Rue Rateau à environ 13 m des limites de propriété au sud du site. Établissements Recevant du Public (ERP) Les ERP présents dans l’environnement de l’établissement PAR7 sont constitués de petits commerces de type restauration. Dans un périmètre proche (moins de 50m), on dénombre 7 commerces dont le plus proche rue Rateau est à moins de 30m mais sans activité depuis plusieurs années. Le centre commercial Drancy Avenir est situé à 1,6km. L’Hôpital Avicenne est situé à 1.8 km au Sud-est. Aucun établissement sensible (type hôpital) n’est localisé dans la zone de l’étude. Géologie - Hydrogéologie Le site Interxion PAR7 n’est inclus dans aucun périmètre de protection de captage destiné à l’alimentation en eau potable. Hydrologie Le site est implanté dans la plaine alluviale de la Seine et plus particulièrement dans la plaine alluviale de la Vieille Mer, affluent aujourd’hui complètement artificiellement canalisé situé à 2km au NordOuest de l’établissement PAR7 recueillant les eaux usées. Les données de l’Agence de l’eau Seine Normandie indiquent une qualité moyenne de la Seine. Vent De l'étude de la rose des vents, il ressort globalement une prédominance des vents du Sud-ouest. Les dominances secondaires sont de secteur Nord-nord-est. La classe des vents prédominante est celle comprise entre 1.5m/s et 4.5m/s. Milieu naturel, faune, flore Le secteur de la zone d’activité, ayant été fortement remanié, la végétation naturelle qui a colonisé les terrains n’offre aucune particularité écologique. Le site Interxion PAR7 n’est compris dans aucune zone de protection de la faune et de la flore. 5.1.5 Sélection des risques sanitaires A l’analyse des éléments précédemment décrits, on peut établir : que compte tenu des conditions de mise en œuvre et de stockage des produits liquides présents sur le site, les risques de transferts vers le sol et les eaux (superficielles et souterraines) sont fortement limités, voire exclus, que les eaux usées (uniquement d’origine sanitaires) sont rejetées dans le milieu naturel après avoir été traitées par la station d’épuration de Seine centre ou seine Aval (traitement final) permettant un traitement performant des eaux, que les modes de stockage des déchets sont contrôlés et sécurisés, que les niveaux d’induction magnétique et de champs électriques mesurés sont inférieurs aux limites d’exposition prescrits par l’ICNIRP, que les nuisances acoustiques sont en-deçà des seuils de risque pour la santé. que les rejets atmosphériques liés aux groupes électrogènes sont faibles et émis ponctuellement en cas d’une panne d’alimentation EDF et lors des essais de démarrage. Les autres rejets sont diffus et essentiellement liés à la circulation des véhicules, DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 106/125 Interxion PAR7 5.1.6 Conclusion Il apparaît ainsi que les effets sur la santé des populations voisines générés par l’activité du site sont très limités. Les rejets les plus caractéristiques sont constitués des rejets atmosphériques des groupes électrogènes. Afin de s’assurer de l’impact négligeable sur les riverains, une évaluation quantitative des risques sanitaires a été réalisée sur ces rejets caractéristiques de l’activité. 5.2 Evaluation quantitative des risques sanitaires liés aux rejets atmosphériques de l’activité PAR7 5.2.1 Méthodologie Le modèle d'évaluation des risques pour la santé repose sur le concept "sources – vecteurs - cibles" : source de substances à impact potentiel ; transfert des substances par un "vecteur" vers un point d'exposition ; exposition à ces substances des populations (ou "cibles") situées au point d'exposition. Les étapes constituant la démarche d'évaluation des risques pour la santé sont les suivantes : 1. Zone d’étude et hypothèses de modélisation : cette étape consiste à cadrer la zone d'étude et effectuer un bilan des données existantes au niveau de cette zone (cibles, conditions météorologiques, etc.). 2. Analyse préliminaire et choix des polluants traceurs de risques : il s'agit : de sélectionner les polluants traceurs de risque, pour lesquels on va réaliser une évaluation quantitative du risque sanitaire ; d'identifier les effets indésirables que ces polluants sont intrinsèquement capables de provoquer chez l'homme ; d'évaluer la relation dose – réponse : elle consiste à estimer la relation entre la dose ou le niveau d'exposition aux polluants, et l'incidence et la gravité de ces effets. 3. Evaluation des niveaux d'exposition : elle comprend notamment le choix des voies d'exposition retenues, la définition des scénarios d'exposition et le calcul, pour les populations cibles, des quantités de polluants absorbées sous la forme d'une dose d'exposition. 4. Estimation du risque sanitaire : pour les effets toxiques avec seuil, elle consiste à calculer un quotient de danger (QD) en comparant les quantités absorbées aux Valeurs Toxicologiques de Référence. Pour les effets sans seuil, elle consiste à calculer un Excès de Risque Individuel (ERI). 5. Analyse qualitative des incertitudes liées à l'évaluation. 6. Conclusion : synthèse des résultats et commentaires. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 107/125 Interxion PAR7 5.2.2 Zone d’étude et Hypothèses de modélisation La présente évaluation des niveaux d’exposition liés aux rejets atmosphériques canalisés de l’établissement PAR7 se fait par une modélisation simplifiée majorante à l’aide de l’outil ADMS5. Afin de réaliser cette évaluation, des hypothèses majorantes et simplistes sont posées. Le modèle utilisé ne calculera les niveaux d’exposition que pour une seule journée d’exposition jugée maximaliste (conditions de rejets défavorables, et l’équivalent d’un groupe électrogène en fonctionnement à charge). Emissaire retenu Les 14 groupes électrogènes présents à terme fonctionnent à l’équivalent d’un seul groupe électrogène durant 19 jours. Pour la modélisation, il sera considéré 1 groupe électrogène « équivalent » fonctionnant 24h/24. Ce groupe « équivalent » sera assimilé au GE n°3, choisi comme étant le plus pénalisant pour le calcul des niveaux d’exposition, car étant le plus proche des riverains rue Rateau. Cibles Deux cibles riveraines sont définies en fonction de leur exposition aux vents dominants de la rose des vents de la station météorologique du Bourget. Les cibles les plus proches du site sont des riverains situés rue Rateau, La rose des vents fournie en Annexe 3-E indique que les vents dominants principaux sont de secteur Sud à Ouest (directions 180 à 260°). Ces vents n’impactent pas les riverains de la rue Rateau. Les vents dominants secondaires sont les vents de secteur Nord / Nord-est (directions 0/360° et 20°). Ces derniers concernent directement les riverains rue Rateau. Les riverains orientés à 180° et 200° par rapport au GE3 seront les 2 cibles prises en compte en considérant un habitant en rez-de-chaussée et un au 1er étage en considérant un temps de présence de 24h/24. Données météorologiques La direction du vent est donc fixé à 0° et 20°. Trois configurations de vents seront prises en compte : vents faibles, moyens et forts respectivement à 1m/s, 3m/s et 6m/s. Ces trois configurations de vents couvrent plus de 99 % des vents pour les directions définies. La zone d’étude est ainsi représenté sur le plan géoréférencé présenté page suivante. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Interxion PAR7 Les coordonnées principales sont présentées ci-dessous : Coordonnées Cheminée prise en compte cible 1 - plein sud GE3 cible 2 - 200 ° X en m 0 0 -25,6 Y en m 0 -87 -80 Z en m 16 1,5 et 4 m 1,5 et 4 m Figure 28 : zone d’étude pour la modélisation des rejets atmosphériques de PAR7 DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 Rév. Page 1 108/125 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 109/125 Interxion PAR7 5.2.3 Choix des polluants traceurs 5.2.3.1 Inventaire des substances et nuisances émises / mode d’émission Comme présenté précédemment, les installations à l’origine d’émissions atmosphériques sont considérées comme un groupe électrogène fonctionnant 24h/24 pendant 19 jours. Le chapitre 3.3.3.2 montre que les polluants issus des groupes électrogènes sont les suivants : - Dioxyde d’Azote (NOx), - Poussières, - Dioxyde de Soufre (SO2). 5.2.3.2 Description des dangers présentés par les substances : Effets des substances chimiques sur la santé humaine & Comportement des substances dans l’environnement L'identification du potentiel dangereux ou identification des dangers consiste à identifier des effets indésirables que les polluants sont intrinsèquement capables de provoquer chez l'homme. Les substances chimiques (polluants dans le cas présent) peuvent avoir : un effet local directement sur les tissus avec lesquels elles entrent en contact (par exemple irritation, sensibilisation cutanée, cancer cutané...) ; ou un effet dit "systémique" si elles pénètrent dans l'organisme et agissent sur un ou plusieurs organes distants du point de contact. L'évaluation du danger se fait par l'analyse des données validées chez l'homme ou, à défaut, des données expérimentales chez l'animal. Les voies de transfert des polluants aux populations avoisinantes peuvent être : Directes : par inhalation et par contact cutané ; Indirectes : par ingestion d’eau, de végétaux ou d’animaux (chaîne alimentaire) ou même de sol (jeunes enfants) ayant été contaminés par les polluants. Dans la présente étude, seuls les effets directs par inhalation et pour des effets chroniques seront pris en compte. Effets des substances sur la santé humaine Voie Effets Polluant N°CAS Effets systémiques pour Effets d’exposition génotoxiques une exposition chronique cancérigènes et mutagènes Altération des voies 10102respiratoires, système NOx Inhalation non non 44 immunitaire, foie et poumons 7446Irritation des voies SO2 Inhalation non non 09-5 respiratoires Irritation des voies Poussières / Inhalation non non respiratoires Tableau 38 : Comportement des substances en présence 5.2.3.3 Détermination des voies de transfert La seule voie de transfert considérée est la voie Inhalation. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 Effets sur la reproduction et le Source développement Pas de donnée [INERIS] définitive Pas de donnée [INERIS] définitive Pas de donnée [INERIS] définitive DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 110/125 Interxion PAR7 5.2.3.4 Définition de la relation dose-réponse Notion de VTR Les professionnels de la santé publique utilisent des valeurs toxicologiques de référence (VTR) afin de caractériser certains risques sanitaires encourus par les populations. Ces VTR sont des indices qui établissent la relation entre une dose externe d’exposition à une substance toxique et la survenue d’un effet nocif. Avant de choisir et d’utiliser une VTR, il est nécessaire de s’assurer de sa pertinence pour le contexte étudié. Les VTR sont spécifiques d’un effet, d’une voie et d’une durée d’exposition. On distingue deux sortes de VTR, les VTR des effets à seuil et les VTR des effets sans seuil : un effet à seuil est un effet qui survient au-delà d’une certaine dose administrée de produit. En deçà de cette dose, le risque est considéré comme nul. Ce sont principalement les effets non cancérogènes qui sont classés dans cette famille. Au-delà du seuil, l’intensité de l’effet croît avec l’augmentation de la dose administrée. un effet sans seuil se définit comme un effet qui apparaît potentiellement quelle que soit la dose reçue. La probabilité de survenue croît avec la dose, mais l’intensité de l’effet n’en dépend pas. L’hypothèse classiquement retenue est qu’une seule molécule de la substance toxique peut provoquer des changements dans une cellule et être à l’origine de l’effet observé. A l’origine, la notion d’absence de seuil était associée aux effets cancérogènes uniquement. Critères de choix retenus pour les VTR Le choix des VTR a été réalisé conformément aux préconisations de la circulaire DGS/SD7B/2006/234 du 30 mai 2006 relative aux modalités de sélection des substances chimiques et de choix des valeurs toxicologiques de référence pour mener les évaluations des risques sanitaires dans le cadre des études d’impact. Une synthèse des trois cas de figure rencontrés dans le choix des VTR est donnée ci-après : 1. En l'absence de VTR pour une substance chimique dans l’une des 6 bases de données (US-EPA ATSDR, l’OMS/IPCS, Health Canada, RIVM et OEHHA), une quantification des risques n’est pas envisageable même si les données d’exposition sont exploitables. 2. Une seule VTR existe dans l’une des 6 bases de données. Mais si elle est retrouvée sur une base de données sous forme d’avant-projet (draft) ou de document provisoire, le pétitionnaire ne doit pas s’en servir. 3. Plusieurs VTR existent dans les 6 bases de données pour un même effet critique, une même voie et une même durée d’exposition. Ces VTR retrouvées pour des substances à effet à seuil, d’une part, et pour des substances à effet sans seuil, d’autre part, ont généralement le même ordre de grandeur. Par mesure de simplification, plutôt qu’un choix portant sur des éléments toxicologiques pointus, il est recommandé au pétitionnaire de sélectionner la VTR dans la première base dans laquelle elle est retrouvée en respectant la hiérarchisation suivante : pour les substances à effets à seuil successivement US EPA puis ATSDR puis OMS/IPCS puis Health Canada puis RIVM et en dernier lieu OEHHA ; pour les substances à effets sans seuil successivement US EPA puis OMS/IPCS puis RIVM puis OEHHA. Recherche des VTR Les fiches synthétiques de l’INERIS – 2011 pour les dioxydes d’azote et de soufre ont été consultées. La synthèse des informations récoltées est présenté page suivante. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Rév. Page 1 111/125 Chapitre 3 : Etude d’impact Interxion PAR7 Les VTR à seuil, pour des effets chroniques par inhalation, sont recensés pour chaque polluant dans le tableau suivant : VTR AVEC SEUIL POUR UNE EXPOSITION CHRONIQUE POLLUANT OXYDES D’AZOTE N°CAS 10102-44 TRACEUR RETENU VALEUR EN (G/M3) INCERTITUDE DATE SOURCE Pas de VTR / / / OUI à titre informatif Cf. Tableau 48 OUI à titre informatif Cf. Tableau 48 et OXYDES DE SOUFRE 7446-09-5 Pas de VTR / / / uniquement pour une exposition aiguë (aucune valeur en exposition chronique) POUSSIERES PM2,5 / Pas de VTR / / / OUI à titre informatif Cf. Tableau 48 Tableau 39 : Etude des VTR pour les effets chroniques à seuil Pour les composés ci-dessus, il n'existe pas de VTR pour une exposition chronique : une quantification du risque n'est pas possible. Toutefois, à titre informatif, la comparaison aux valeurs guide de l’OMS données dans le tableau ci-après sera réalisée. VALEUR GUIDE AVEC SEUIL POLLUANT VALEUR MOYENNE ANNUELLE EN (G/M3) NOx 100% assimilés à NO2 SO2 Poussières assimilés à des PM2,5 40 20 (moyenne sur 24h uniquement) 10 FACTEUR INCERTITUDE DATE DE REVISION SOURCE / 2005 OMS / 2005 OMS / 2005 OMS Tableau 40 : Etude des VTR pour les effets chroniques à seuil : cas des oxydes d’azote Aucune VTR pour les effets chroniques sans seuil n’est disponible pour les composés identifiés précédemment. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Rév. Page 1 112/125 Chapitre 3 : Etude d’impact Interxion PAR7 Justification du choix des traceurs de risque On entend par polluants "traceurs du risque" les substances choisies pour l’évaluation du risque. Les critères de sélection sont liés à la toxicité des substances, aux quantités émises, à l’occurrence des effets associés aux substances, à la présence de VTR, etc. Dans le cas présent (voie d’exposition étudiée par inhalation), les traceurs de risques retenus sont choisis à partir des données disponibles pour les polluants mis en jeu. Ainsi, les traceurs de risque NOx, SO2 et les poussières assimilées aux poussières PM2,5 seront étudiés à partir de la valeur guide de l’OMS. VOIE D'EXPOSITION EFFETS TRACEUR NOX à titre informatif INHALATION EFFET AVEC SEUIL ORGANES CIBLES Système hématopoïétique Système immunitaire SO2 à titre informatif Poumons, sang PM2,5 à titre informatif Poumons Tableau 41 : Tableau de synthèse des polluants traceurs de risques retenus 5.2.4 Evaluation des niveaux d’exposition par modélisation ADMS5 5.2.4.1 Préambule Ce chapitre a pour objectif d’évaluer les niveaux d’exposition par voie Inhalation des 2 cibles retenues précédemment. Au total, 6 évaluations des niveaux d’exposition journalière : - Vents du Cap 360°/0° aux vitesses de vent de 1, 3 et 6 m/s - Vents du Cap 20° aux vitesses de vent de 1, 3 et 6 m/s Parmi les 6 évaluations, l’objectif est de considérer pour le calcul du risque sanitaire la concentration journalière maximale obtenue. 5.2.4.2 Logiciel utilisé pour la modélisation Le modèle utilisé pour cette étude est un modèle mathématique de dispersion atmosphérique (ADMS), spécialement développé pour évaluer l’impact des rejets atmosphériques d’une grande variété de sources industrielles. Cet outil numérique est largement utilisé et reconnu sur le territoire. Parmi les utilisateurs français, on citera l’INERIS, l’IPSN, Météo France, l’Ecole Centrale de Lyon…Il se base en effet sur les technologies et les connaissances les plus récentes dans le domaine. Le modèle permet principalement de déterminer la trajectoire des panaches polluants émis et d’identifier (et de quantifier) les zones de fortes concentrations en surface autour des sites. Les sources d’émission prises en compte peuvent être ponctuelles (des cheminées par exemple), mais aussi surfaciques et volumiques (sources diffuses), linéiques (routes) et provenant de « jets ». Ces émissions peuvent être variables dans le temps. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 113/125 Interxion PAR7 5.2.4.3 Données d’entrées Les valeurs de concentrations utilisées sont issues du rapport Apave en Annexe 3-L. Le tableau fait la synthèse des données utilisées pour le logiciel ADMS. Flux massique Poussières 0.017 g/s Flux massique NOX 0.95 g/s flux massique SO2 0.18 g/s diamètre émissaire 0.55 m vitesse mesurée 8.6 m/s Température rejets 230 °C Tableau 42 : Concentrations à l’émission prise en compte 5.2.4.4 Résultats de la modélisation ADMS5 - Scénario d’exposition directe par inhalation Les concentrations moyennes journalières pour les hypothèses considérées et pour chacun des scénarios considérés : - Vent cap 360°/0° sur les cibles 1 et 2 par vent faible, moyen et fort - Vent cap 20° sur les cibles 1 et 2 par vent faible, moyen et fort sont présentées dans le tableau suivant : Cible 1 Vent Cap 360° / 0° en µg/m3 Par vent faible Par vent moyen Par vent fort RDC 1,25E+01 1,25E+01 9,25E+00 Cible 2 R+1 RDC R+1 Poussières 4,09E-01 3,61E-01 3,65E-01 8,76E-01 4,45E-01 4,96E-01 7,64E-01 4,52E-01 4,78E-01 RDC 3,40E-01 3,84E-01 3,88E-01 Cible 2 R+1 RDC Cible 1 R+1 RDC 2,27E+01 4,47E+01 4,11E+01 2,29E+01 4,89E+01 4,27E+01 2,01E+01 2,49E+01 2,52E+01 Cible 1 RDC 2,04E+01 2,77E+01 2,67E+01 4,30E+00 8,47E+00 7,79E+00 Cible 2 R+1 RDC 1,92E+01 2,37E+01 2,28E+01 2,31E+01 4,37E+01 4,12E+01 RDC RDC 2,33E+01 4,83E+01 4,31E+01 3,60E+00 4,07E+00 4,11E+00 R+1 SO2 4,33E+00 3,82E+00 9,27E+00 4,71E+00 8,09E+00 4,78E+00 Cible 1 R+1 Nox 1,90E+01 2,15E+01 2,17E+01 Cible 2 R+1 Nox Cible 1 Vent Cap 20° en µg/m3 Par vent faible Par vent moyen Par vent fort Cible 2 R+1 RDC R+1 Poussières 3,44E-01 4,13E-01 4,17E-01 4,24E-01 7,81E-01 8,65E-01 4,08E-01 7,37E-01 7,72E-01 Cible 1 RDC 3,86E+00 5,25E+00 5,06E+00 Cible 2 R+1 RDC SO2 3,64E+00 4,37E+00 4,49E+00 8,27E+00 4,32E+00 7,81E+00 R+1 4,41E+00 9,16E+00 8,17E+00 Tableau 43 : Résultats de la modélisation – Concentrations journalières pour les différents scénarios Les concentrations moyennes maximales journalières pour un jour de fonctionnement d’un groupe électrogène pour l’ensemble des scénarios sont les concentrations obtenues avec un vent moyen venant du Cap 360°/0° sur la cible 1 au 1er étage. Ces concentrations maximales journalières sont ensuite ramenées à une concentration annuelle maximale au niveau des cibles en considérant les jours de fonctionnement du groupe électrogène équivalent soit 19 jours sur 365. Les concentrations ainsi obtenues sont présentées dans le tableau suivant : Polluants Concentrations d’exposition maximales journalières 3 considérées en µg/m Concentrations d’exposition maximales annuelles considérées en µg/m3 Poussières PM2,5 NOx SO2 0,876 48,9 9,27 0.047 2,6 non calculé Tableaux 44 : Résultats de la modélisation ADMS pour les scénarios considérés DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 114/125 Interxion PAR7 5.2.4.5 Scénario d’exposition et calcul de la dose d’exposition CI Lorsque l’on considère des expositions chroniques pour la voie unique d’exposition par inhalation, on s’intéresse à la concentration moyenne inhalée par jour (CI), retranscrite par la formule suivante : CI = [(Ci ti)] F (T /Tm) Avec : CI : concentration moyenne inhalée (mg/m3 ou µg/m3) Ci : concentration de polluant dans l’air inhalé pendant la fraction de temps ti ti : fraction de temps d’exposition à la concentration Ci pendant une journée T: durée d’exposition (en années) F: fréquence ou taux d’exposition (nombre annuel d’heures ou de jours d’exposition ramené au nombre total annuel d’heures ou de jours) Tm : période de temps sur laquelle l’exposition est moyennée (en années) Pour le présent cas, l’étude se place dans des conditions maximalistes soit un temps de présence des cibles supposées 24h/24 et 365 jours par an Par conséquent : pour l’évaluation des effets avec seuil (T = Tm) CI = Ci 5.2.5 Estimation du risque sanitaire Pour les effets systémiques à seuil, la caractérisation du risque consiste à calculer le quotient de danger (QD) pour un polluant et une voie d’exposition donnée. Le QD est calculé en divisant la Concentration Moyenne annuelle maximum (C) ou Dose Journalière d'Exposition (DJE) par la valeur Toxicologique de Référence (VTR) : QD = C (ou DJE) / VTR Pour les polluants ne disposant pas de VTR et conformément à la circulaire DGS/SD. 7B n° 2006-234 du 30/05/06 relative aux modalités de sélection des substances chimiques et de choix des valeurs toxicologiques de référence pour mener les évaluations des risques sanitaires dans le cadre des études d’impact, la quantification du risque sanitaire n’est pas possible dans le cas de substances pour lesquelles aucune valeur toxicologique de référence n’est disponible. Cependant, ladite circulaire précise qu’il peut être pertinent de comparer l’exposition à ces substances à d’autres valeurs d’exposition (valeur guide de qualité de l’air notamment). En se basant sur la méthode de calcul des QD, les résultats sont les suivants : CIBLE Cible la plus exposée : Cible 1 au 1er étage SUBSTANCE VOIE CHIMIQUE D’EXPOSITION Poussières NOx SO2 Inhalation Chronique Inhalation Chronique Inhalation aiguë CONCENTRATIONS MAXIMALES ANNUELLES (SAUF SO2 JOURNALIERES*) EN µG/M3 VALEUR GUIDE OMS QD GLOBAL (COMPARAISON POUR LE SO2 EN INHALATION AIGUË*) 0.047 10 0,005 2,6 40 0,06 9,27* 20* Bien inférieur* * : pour le SO2, la valeur guide n’est exprimée que pour une exposition aiguë de 24h. Il ne s’agit pas ici d’un Quotient de Danger Tableau 45 : Résultats du calcul de risque sanitaire Les résultats montrent que pour des conditions majorantes d’exposition, pour les NOX et les poussières, sur la seule base de la valeur de recommandation de l’OMS, quelque soit le scénario d’émission, le QD est très inférieur à 1. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 115/125 Interxion PAR7 5.2.6 Incertitudes L'évaluation des risques sanitaires est basée sur des hypothèses qui sont assorties de facteurs d'incertitude. Ces facteurs peuvent conduire à une surestimation ou à une sous-estimation des risques. Pour certains facteurs, l'incidence est difficile à établir. INFLUENCE INCERTITUDE COMMENTAIRES Choix du polluant traceur à partir des Détermination de la nature des substances polluants issus de la combustion du fioul Se sont basées sur les résultats d’analyses disponibles en NOx et Quantification des flux de polluants poussières. Les incertitudes sont liées aux appareils de mesure La fréquence de fonctionnement a été prise à un groupe électrogène Fréquence de fonctionnement équivalent fonctionnant 19 jours sur 365 Absence de VTR Facteurs d'incertitude associés aux VTR Valeurs Guides de l’OMS utilisés Incertitudes liées au modèle de Modèle utilisé dispersion gaussien ADMS Existence d'une population sensible dans Étude réalisée en considérant une la zone de concentrations et de retombées population sensible présente dans la maximales zone de concentrations maximales Durée d'exposition de la population dans 100 % de temps de présence dans la la zone de concentrations et de retombées zone de concentrations maximales Taux de pénétration des polluants à Équilibre des concentrations à l'intérieur l'intérieur des habitations et à l'extérieur des bâtiments. Les données sur les vents prises en compte sont basées sur des hypothèses majorantes et non réalistes à savoir la Données météorologiques seule prise en compte des vents plaçant les riverains dans des conditions défavorables d’exposition SUR LE RESULTAT / Non déterminable / Non déterminable Non déterminable Surestimation Surestimation Non déterminable Surestimation 5.2.7 Conclusion L’évaluation quantitative des risques sanitaires a été menée à partir des rejets atmosphériques de l’établissement PAR7 sur les riverains les plus proches de la rue Rateau. Dans une configuration fixée comme très majorante à savoir par exemple une exposition des cibles 24h/24 et 365 jours par an et des conditions météorologiques défavorables, l’évaluation a montré que les risques sanitaires liés aux rejets atmosphériques de l’établissement PAR7 sur la santé des riverains sont négligeables. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 116/125 Interxion PAR7 6 Analyse des effets temporaires liés à la Phase Travaux 6.1 Présentation, durée et amplitude horaires La segmentation des phases de travaux est liée à l’évolution de la demande des Clients. Ainsi, la construction du bâtiment 7.2 pourra intervenir en une ou plusieurs phases. La durée du gros œuvre est estimée à 5 mois sur une période de chantier estimée de 10 à 12 mois. Les amplitudes horaires sur la période de travaux (chantier) PAR7 seront les suivantes : 7h30 - 20h La maitrise d’œuvre sera assurée par les sociétés Brézillon et Bouygues Energie & Services. Il n’existe pas de projet connu à date sur la zone d’étude pouvant amplifier les effets temporaires de la phase Travaux. 6.2 Communication et organisation La démarche des maîtres d’œuvre (MOE) s’appuie sur un plan de gestion des nuisances, qui prévoit de mettre à disposition auprès des riverains les informations nécessaires relatives au projet et à son organisation pour que la cohabitation soit la meilleure possible. Ses équipes sont largement sensibilisées et responsabilisées à ce sujet. A la demande des riverains des réunions d’information pourront être organisées par le maitre d’ouvrage assisté de la maitrise d’œuvre, sur le déroulement et l’avancement des travaux : la méthodologie de l’installation du chantier à la livraison du bâtiment, les chiffres-clés, le choix des matériels, le planning (notamment avec les pics de nuisances sonores) et d’autres thèmes qui seront abordés pour le bon déroulement du chantier. Pour les riverains qui le souhaiteraient, des visites pourront également être organisées et notamment pour mettre l’accent sur les mesures mises en place pour limiter les nuisances du quotidien. En parallèle des réunions d’informations, et si le besoin venait à se faire ressentir pendant la phase travaux, les MOE mettront à la disposition des riverains une boite mail ([email protected]) pour recueillir leurs doléances. Cette adresse sera visible sur le panneau de chantier mis en évidence à l’entrée de celui-ci. En sus, les MOE pourront également mettre à disposition le numéro de portable d’un chargé de communication de l’entreprise. Dès la prise de connaissance de la doléance, le responsable du chantier concerné apportera une réponse au plaignant sous 48h. Une information permanente sera affichée sur la démarche environnementale du chantier et l’organisation du tri des déchets. 6.3 Impact sur le trafic Durant la durée du chantier, un trafic de Poids-Lourds supplémentaire sera généré pour l’apport de matériaux et d’engins de chantier. Ces Poids Lourds sont estimés à 20 par jour (soit 40 passages par jour) en phase de gros œuvre. Le trafic sera ensuite limité à quelques poids lourds par jour jusqu’à la fin du chantier. L’entrée et sortie de ces Poids-Lourds s’effectuera uniquement par l’accès situé face au 36 rue Rateau. Les ouvriers quant à eux se déplaceront essentiellement en transport en commun ne générant que peu de trafic rue Rateau. On peut estimer le trafic des véhicules légers à 30 par jour environ. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 117/125 Interxion PAR7 D’après les données du trafic routier sur la rue Rateau décrites au chapitre 3.10.1, la contribution d’Interxion pendant les Travaux est estimée dans le tableau suivant : Trafic moyen journalier Interxion Trafic moyen journalier rue Rateau contribution d'Interxion en % Situation actuelle Phase Travaux tous véhicules Poids-Lourds tous véhicules Poids-Lourds 42,8 0,8 102,8 40 3950 120 3950 120 1,08 0,67 2,60 33,33 Tableau 46 : Incidence du trafic généré par Interxion sur la rue Rateau en phase travaux Le trafic généré sur la rue Rateau sera de moins de 3% avec une contribution de 33% pour les Poids Lourds durant cette phase travaux. 6.4 Nuisances sonores Pour un chantier dans un environnement urbain sensible, Interxion considère que la gestion des nuisances acoustiques est un enjeu majeur pour la bonne exécution du chantier et des mesures spécifiques seront demandées aux maitres d’œuvre. La « gestion du bruit » passe par la mise en place d’équipements spécifiques d’amoindrissement des nuisances et une discipline particulière quant à l’organisation du chantier dans le temps et dans l’espace. Les mesures suivantes seront mises en place : - Limitation de la durée des opérations les plus bruyantes : mise en place de plages horaires pendant lesquelles sont effectués les approvisionnements du chantier, augmentation du nombre d’engins simultanément en fonctionnement. En effet, la multiplication des sources sonores n’entraîne pas une augmentation proportionnelle du bruit et permet de limiter la durée de la nuisance, - Choix des matériels à moteur thermique avec insonorisation. Ces matériels fonctionneront obligatoirement capot fermé, - Choix d’effectuer des démolitions de chaussée exclusivement de faible ampleur au marteau électrique (équipé d’enrobés mécaniques), - Emploi des klaxons de recul conformément à la réglementation, et réduit aux tâches le nécessitant absolument, - Entretien des matériels, - Utilisation d’équipements insonorisés, - Choix des engins électriques devant les engins pneumatiques quand cela est possible (par exemple pour le perçage des voiles et planchers béton, favoriser les carotteuses devant les perceuses à percussion) Enfin, le béton utilisé pour le chantier sera préfabriqué hors site (à l’exception du voile de la façade) afin de réduire les nuisances liées au coulage sur place. 6.5 Propreté Enfin, les acteurs du chantier s’attacheront à maintenir le chantier dans un état de propreté correct. Par temps sec, des arrosages réguliers du sol seront pratiqués afin d’éviter la production de poussières. La propreté des véhicules sera contrôlée avant leur départ du chantier. Des dispositifs de lavage des camions sont prévus jusqu’à la fin du gros œuvre, afin de limiter les salissures de boue à l’extérieur du chantier. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 118/125 Interxion PAR7 7 Meilleures techniques disponibles (MTD) Le terme « Meilleures Techniques Disponibles » est défini comme étant « le stade de développement le plus efficace et avancé des activités et de leurs modes d'exploitation, démontrant l'aptitude pratique de techniques particulières à constituer, en principe, la base de valeurs limites d'émission visant à éviter et, lorsque cela s'avère impossible, à réduire de manière générale les émissions et l'impact sur l'environnement dans son ensemble »" par « techniques », on entend aussi bien les techniques employées que la manière dont l'installation est conçue, construite, entretenue, exploitée et mise à l'arrêt. les techniques « disponibles » sont celles mises au point sur une échelle permettant de les appliquer dans le contexte du secteur industriel concerné, dans des conditions économiquement et techniquement viables, en prenant en considération les coûts et les avantages, que ces techniques soient utilisées ou produites ou non sur le territoire de l'État membre intéressé, pour autant que l'exploitant concerné puisse y avoir accès dans des conditions raisonnables. par « meilleures », on entend les techniques les plus efficaces pour atteindre un niveau général élevé de protection de l'environnement dans son ensemble. Interxion PAR7 prend en considération les BREF sectoriels et transverses qui lui sont applicables dans des conditions économiquement et techniquement viables, compte tenu des coûts et des avantages étudiés et notamment BREF sectoriels : Grandes Installations de combustion BREF transverses : Principes généraux de surveillance Emissions dues au stockage des matières dangereuses ou en vrac Aspects économiques et effets multi-milieux Systèmes de refroidissement industriels Efficacité énergétique La comparaison des activités Interxion sur le site PAR7 avec ces MTD est présentée en annexe 3-Q. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 119/125 Interxion PAR7 8 Raisons pour lesquelles le site de La Courneuve a été retenu Les raisons qui ont guidé le choix d’implanter l’activité Interxion en 2010 sur le site de La Courneuve au 1 rue Rateau sont d’ordre technique, économique, géographique et environnemental. Pour la recherche d’un site nouveau, les critères impératifs étaient : un site d’implantation d’une superficie de 15 à 20.000 m², une alimentation électrique possible de 32MW secourue une présence de réseaux opérateurs importants dans le Nord de Paris. Plusieurs sites ont été étudiés : Le premier site était situé à Saint Denis. Il permettait à Interxion de créer un campus de Datacenters, Interxion disposant de 2 data centres (PAR3/PAR5) dans la zone d’Activités du Landy. Ce site n’a pu être retenu, compte tenu du schéma d’urbanisme déjà finalisé de la zone d’activités. Le deuxième site était sur la commune d’Aubervilliers au sein de laquelle Interxion dispose déjà de 2 Datacenters (PAR1 / PAR2). Ce projet a été écarté faute de capacité électrique suffisante délivrée par ERDF. Le troisième site envisagé était dans le parc des Damiers, rue Rateau, à La Courneuve, à quelques centaines de mètres du site PAR7 actuel. Le souhait du propriétaire de traiter l’aménagement de la zone en modules avec au centre le passage d’un canal n’était pas compatible avec l’implantation d’un Datacenter. Le site du 1-3 rue Rateau répondait, lui, à toutes les exigences en termes de superficie, de réseau électrique et de présence de réseaux opérateurs. De plus, la proximité avec les Datacenters existants à Saint Denis et Aubervilliers permet de limiter les déplacements des collaborateurs, sous-traitants et clients. Le projet d’implantation était et est en accord avec les exigences du Plan Local d’Urbanisme de la ville, à savoir une zone UE (zone d’activité), en secteur UEa, sur la zone d’activités Rateau, affectée aux installations à usage artisanal, commercial, de bureaux. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 120/125 Interxion PAR7 D’un point de vue environnemental, la société Interxion a implanté un Datacenter au droit de l'ancien site industriel Corpet Louvet (construction de locomotives, montage d'engins de travaux publics), sur la commune de la Courneuve (93). Dans le cadre des travaux d'aménagement et de dépollution, Interxion a mandaté la société BG pour réaliser la maitrise d'œuvre des travaux de dépollution, les travaux étant confiés à l'entreprise Brezillon. Les équipements techniques ont été implantés en fond de parcelle le long de l’A 86, à la fois pour faciliter l’intégration à l’environnement et pour isoler ces installations des habitations présentes le long de la rue Rateau. Les photographies du site Corpet Louvet ci-dessous présente l’état du site en 2010. Tableau 47 : Photographies du site Corpet Louvet (futur Datacenter) en 2010 L’implantation du Datacenter a créé un environnement valorisant dans cette partie de la rue Rateau, en continuité avec le Centre technique Municipal. Enfin, la construction du bâtiment principal offre aux riverains un écran acoustique indéniable contre les nuisances générées par l’A86. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 121/125 Interxion PAR7 9 Conditions de remise en état du site après exploitation Dans l'hypothèse éventuelle d'une mise à l’arrêt définitif ou d'un transfert de l’installation autorisée sur un autre site, il serait procédé à la remise en état du site dans un état tel qu’il ne s’y manifeste aucun des dangers ou inconvénients soit pour la commodité du voisinage, soit pour la santé, la sécurité, la salubrité publique, soit pour l’agriculture, soit pour la protection de la nature et de l’environnement, soit pour la conservation des sites et des monuments (protection des intérêts mentionnés à l’article L. 511-1 du Code de l’environnement). Le site Interxion PAR7, en cas de cessation d’exploitation, retiendra les dispositions suivantes pour la remise en état du site, conformément aux articles R 512-39-1 et suite « Mise à l'arrêt définitif et remise en état », du Code de l'Environnement, partie réglementaire, Livre V, Titre 1er et répondre aux exigences de : sécurisation des installations ; prévention des nuisances et pollutions ; vérification de l’absence de pollution du sol et de l’eau environnants par opposition au rapport de base réalisé à l’installation de l’établissement PAR7. Il sera ainsi notifié au préfet (article R 512-39-1 alinéa I du Code de l'Environnement, partie réglementaire, Livre V, Titre 1er) la date d’arrêt, trois mois au moins avant celui-ci. Cette notification sera accompagnée d’un mémoire comprenant : les mesures prises ou prévues, pour assurer, dès l’arrêt de l’exploitation, la mise en sécurité du site. Ces mesures comprennent notamment : o l’enlèvement et l’élimination dans les règles de l’art de toutes substances potentiellement dangereuses et leur(s) contenant(s) (matières premières, produits finis, huiles usagées, produits pour le traitement de l’eau...) et des déchets présents sur le site ; o des interdictions ou limitations d’accès au site ; o la suppression des risques d’incendie et d’explosion ; o la surveillance des effets sur l’environnement. Concrètement, pour l’établissement PAR7, les mesures suivantes seront mises en place : les produits dangereux et déchets seront vendus ou enlevés à titre gratuit dans le cadre des contrats de déchets en place durant le fonctionnement normal des installations, les fluides frigorigènes seront enlevés par un prestataire agréé, la neutralisation des cuves enterrées. Le montant des neutralisations sera couvert par la vente du fioul restant dans ces cuves investigations et prélèvements de sols pour comparaison au rapport de base réalisé à l’installation de l’établissement PAR7. La proposition de garanties financières d’Interxion est présentée en annexe 3-R. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 122/125 Interxion PAR7 Dans le cas où l’arrêt libère des terrains susceptibles d’être affectés à un nouvel usage et que le ou les types d’usage futur sont déterminés (article R 512-39-3 du Code de l'Environnement, partie réglementaire, Livre V, Titre 1er), le site transmettra au préfet dans un délai fixé par ce dernier, un mémoire de réhabilitation précisant les mesures prises ou prévues pour assurer : la maîtrise des risques liés au sol éventuellement nécessaires ; la maîtrise des risques liés aux eaux souterraines ou superficielles éventuellement polluées, selon leur usage actuel ou celui défini dans les documents de planification en vigueur ; la surveillance à exercer en cas de besoin ; les limitations ou interdictions concernant l’aménagement ou l’utilisation du sol ou du soussol, accompagnées, le cas échéant, des dispositions proposées par le site pour mettre en œuvre des servitudes ou des restrictions d’usage. Le Code de l’Environnement, précise que dans le cas d'une installation à implanter sur un site nouveau, l'avis du propriétaire, lorsqu'il n'est pas le demandeur, ainsi que celui du maire ou du président de l'établissement public de coopération intercommunale compétent en matière d'urbanisme, sur l'état dans lequel devra être remis le site lors de l'arrêt définitif de l'installation. L’avis a été sollicité auprès du maire et du propriétaire. L’annexe 3-S présente les avis motivés du maire et du propriétaire. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 123/125 Interxion PAR7 10 Récapitulatif des mesures prises et envisagées en faveur de l'environnement, et montant des investissements associés L’objet du présent paragraphe est de synthétiser les investissements engagés par Interxion PAR7 pour limiter et supprimer les éventuels impacts de ses installations sur son environnement. Désignation Dépollution des sols PAR7 Séparateur hydrocarbures Cuves de fioul domestique double enveloppe avec détection de fuite Ecrans acoustique en toiture terrasse Ecrans visuels en toiture terrasse Insonorisation des locaux groupes électrogènes Systèmes d’extinction incendie et détection incendie Murs coupe-feu Campagne de mesures acoustiques et modélisation pour anticipation de la situation à terme Gain pour la sécurité et/ou la protection de l’environnement Dépollution des sols – Amélioration de l’aquifère au droit du site Limiter les polluants dans rejets d’eaux pluviales Limiter les pollutions du sol Limiter l’impact bruit sur les riverains Limiter l’impact visuel sur les riverains Date de réalisation Coût (k€) 2011 2 000 2012 5 2012 et à la construction de 7.2 560 2012 et à la construction de 7.2. 2012 et à la construction de 7.2. 300 400 limiter les impacts sonores sur les riverains Sécurité du site 70 2012 et à la construction de 7.2. 400 Sécurité du site Déterminer les impacts sonores sur les riverains 4 400 2015 11 Tableau 48 : Synthèse et coûts des aménagements et mesures prises en faveur de l’environnement D’autres mesures sont présentées dans la comparaison aux Meilleures Techniques Disponibles en annexe 3-Q. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 124/125 Interxion PAR7 11 Analyse des méthodes utilisées pour évaluer les effets des installations sur l’environnement et difficultés rencontrées Cette étude a été réalisée en date du 2 mars 2016 sur la base des données disponibles et de la réglementation en vigueur. La liste des textes et documents de références utilisés pour cette étude sont notamment présentés en annexe 0-A. 11.1 Évaluation de l’état initial du site et de son environnement La caractérisation de l’état initial se base sur des données et études menées par plusieurs organismes et administrations spécialisés dans différents domaines de l’environnement : Institut Géographique National – IGN o Geoportail IGN : http://www.geoportail.fr Bureau des Recherches Géologiques et Minières - BRGM o BRGM : http://infoterre.brgm.fr/ o Carte des aléas : crues, inondations, débordement, remontée de nappe Météo France o Rose des vents et Fiche climatologique de la station « Bourget » Ministère de la culture et de la communication – Base Mérimée o Inventaire des monuments historiques protégés Direction des routes d’Ile de France (DIR) o Comptages routiers sur routes nationales et départementales à proximité de La Courneuve INSEE (www.recensement.insee.fr) o Recensement des populations Agence de l’eau Seine Normandie : Banque de données Qualité des eaux (AQGP) Ministère de l’écologie et du développement durable (www.aria.ecologie.gouv.fr) o Inventaire des accidents technologiques et industriels (BARPI) Fiches d’information sur la station d’épuration Seine Centre et Aval o http://assainissement.developpement-durable.gouv.fr o http://www.sandre.eaufrance.fr Ministère du budget o Extrait de plan du Cadastre : http://www.cadastre.gouv.f o Appellation d’Origine Contrôlées : http://www.inao.gouv.fr/ DRIEE Ile de France : Inventaire des zones naturelles o http://www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr o http://carmen.developpement-durable.gouv.fr Portail de la prévention des risques majeurs : www.prim.net Vues aériennes : Google Earth et Geoportail IGN DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 3 : Etude d’impact Rév. Page 1 125/125 impact sur Interxion PAR7 11.2 Identification des l’environnement nuisances et évaluation de leur Afin de caractériser et quantifier les différents impacts du site étudié sur son environnement, la procédure suivante a été employée : Inventaires des besoins en terme, d’énergie, d’eau... Inventaire des nuisances potentielles et quantification de leur impact en terme de rejets aqueux, rejets atmosphériques, déchets, bruit, trafic routier. Inventaire flore (étude de flore) Afin de caractériser les principaux rejets et nuisances du site, nous nous sommes basés notamment sur : le retour d’expérience, les informations et suivis disponibles sur d’autres sites Interxion les campagnes de mesures et de contrôles réalisées sur le site (rejets atmosphériques, bruit, trafic routier). 11.3 Difficultés rencontrées pour l’élaboration de l’étude d’impact Aucune difficulté n’a été rencontrée dans le cadre de l’élaboration de cette étude d’impact. L’état initial a été mené à partir des données disponibles notamment auprès des différentes administrations ou établissements publics de l'Etat sous la tutelle du ministère chargé de l'environnement (Agences de l’eau notamment). Le SAGE concerné par l’établissement PAR7, en particulier, en construction par l’Agence de l’eau n’a ainsi pas pu être consulté. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR7 DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER UNE INSTALLATION CLASSEE CHAPITRE 4 ETUDE DES DANGERS INTERXION Interxion PAR 7 1-3 rue Rateau 93 120 La Courneuve DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 2/143 Interxion PAR7 SOMMAIRE 1. Objectifs de l’étude de dangers ........................................................................................... 6 2. Description synthétique de l’établissement et de son environnement ............................. 7 2.1. Description de l’environnement ................................................................................................... 7 2.1.1. Contexte géographique général ............................................................................................................. 7 2.1.2. Environnement naturel .......................................................................................................................... 8 2.1.3. Environnement humain et industriel ................................................................................................... 11 2.1.4. Identification des agressions d’origine externe ................................................................................... 16 2.2. Description des installations ....................................................................................................... 21 2.2.1. Présentation générale du site ............................................................................................................... 21 2.2.2. Présentation générale des installations ................................................................................................ 22 2.2.3. Classement ICPE des installations ...................................................................................................... 24 2.3. Organisation de la sécurité ......................................................................................................... 29 2.3.1. Conception .......................................................................................................................................... 29 2.3.2. Entretien régulier (maintenance) et vérifications périodiques ............................................................. 30 2.3.3. Gestion de la sécurité sur le site .......................................................................................................... 31 2.3.4. Prévention des risques professionnels ................................................................................................. 35 2.3.5. Accès au site ........................................................................................................................................ 35 3. Identification et caractérisation des potentiels de dangers............................................. 36 3.1. Généralités .................................................................................................................................. 36 3.1.1. Incendie ............................................................................................................................................... 36 3.1.2. Explosion............................................................................................................................................. 37 3.1.3. Pollutions accidentelles ....................................................................................................................... 37 3.2. Dangers liés aux produits ........................................................................................................... 38 3.2.1. Dangers intrinsèques liés aux produits chimiques ............................................................................... 38 3.2.2. Interactions chimiques dangereuses possibles (incompatibilités)........................................................ 40 3.2.3. Dangers liés aux matières solides combustibles .................................................................................. 41 3.2.4. Autres produits – gaz inerte................................................................................................................. 42 3.3. Dangers liés à la mise en œuvre des produits ............................................................................. 42 3.3.1. Identifications des phénomènes dangereux liés à la mise en œuvre des produits et autres activités ... 43 3.3.2. Cartographie des potentiels de danger ................................................................................................. 44 3.4. Réduction des potentiels de dangers .......................................................................................... 45 3.4.1. Justification des quantités de matières stockées .................................................................................. 45 3.4.2. Mesures techniques de réductions des potentiels de dangers .............................................................. 46 3.5. Retour d’expérience : Accidentologie ........................................................................................ 47 3.5.1. Accidents sur des installations similaires ............................................................................................ 47 3.5.2. Accidents survenus sur le site.............................................................................................................. 48 3.6. Synthèse des phénomènes dangereux associés aux installations................................................ 49 4. Estimation des conséquences de la libération des potentiels de dangers ...................... 50 4.1. Valeurs de référence des seuils d’effets des phénomènes dangereux ........................................ 50 4.1.1. Seuils d’effets thermiques sur les personnes ....................................................................................... 50 4.1.2. Seuils d’effets thermiques sur les structures ........................................................................................ 50 4.1.3. Seuils d’effets de surpression sur les personnes .................................................................................. 51 4.1.4. Seuils d’effets de surpression sur les structures .................................................................................. 51 4.2. Estimation des conséquences de la libération des potentiels de dangers.................................... 52 4.3. Modélisation des conséquences de la libération des potentiels de dangers ................................ 53 4.3.1. PhD N°1 : Feu de nappe de fioul sur l’aire de dépotage camion ......................................................... 53 4.3.2. PhD N°2 : Pressurisation de la citerne du camion de livraison de fioul pris dans un feu de nappe sur l’aire de dépotage .......................................................................................................................................... 57 4.3.3. PhD N°3.1 : Feu de nappe de fioul du local groupes électrogènes GE1-A ......................................... 60 4.3.4. PhD N°3.2 : Feu de nappe de fioul du local groupes électrogènes GE1-B ......................................... 63 DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 3/143 Interxion PAR7 4.3.5. PhD N°3.3 : Feu de nappe de fioul du local groupes électrogènes GE1-C ......................................... 66 4.3.6. PhD N°4.1 : Feu de nappe de fioul du local groupes électrogènes GE B-1 ........................................ 69 4.3.7. PhD N°4.2 : Feu de nappe de fioul du local groupes électrogènes GE B-2 ........................................ 73 4.3.8. PhD N°4.3 : Feu de nappe de fioul du local groupes électrogènes GE B-3 ........................................ 76 4.3.9. PhD N°5 : Explosion de capacité – Eclatement du ballon d’un compresseur de groupe froid en toiture80 4.3.10. PhD N°6 : Incendie du local de "stockage A" de matériel informatique neuf .................................. 82 4.3.11. PhD N°7 : Incendie du local de "stockage B" de matériel informatique neuf ................................... 85 4.3.12. PhD N°8 : Incendie dans une salle informatique – baies informatiques ............................................ 88 4.3.13. PhD N°9 : Incendie dans un local batteries ....................................................................................... 90 4.3.14. PhD N°10 : Epandage de produits polluants ou d’eaux d’extinction incendie .................................. 92 4.3.15. Détermination de la gravité des phénomènes dangereux dont les effets sortent des limites de propriété ........................................................................................................................................................ 95 4.4. Synthèse des principaux résultats ............................................................................................... 98 5. Description des moyens de prévention, de protection et d’intervention ..................... 101 5.1. Mesures de prévention et de protection .................................................................................... 101 5.1.1. Mesures de prévention générales....................................................................................................... 101 5.1.2. Mesures de prévention spécifiques par zone d’activité ou type d’installation .................................. 103 5.1.3. Prévention et protection des risques ATEX et d’incendie à l’échelle du site .................................... 105 5.1.4. Prévention des risques liés aux appareils sous pression .................................................................... 107 5.1.5. Autres dispositions ............................................................................................................................ 108 5.1.6. Contrôle périodique et maintenance .................................................................................................. 108 5.2. Moyens d’organisation des secours .......................................................................................... 110 5.2.1. Organisation interne .......................................................................................................................... 110 5.2.2. Secours Publics ................................................................................................................................. 112 5.2.3. Cas particulier des eaux d’extinction incendie .................................................................................. 113 6. Analyse des risques........................................................................................................... 116 6.1. Analyse préliminaire des risques .............................................................................................. 116 6.2. Analyse des risques associés aux scénarios d’accidents majeurs ............................................. 125 6.2.1. Analyse par nœuds papillons ............................................................................................................. 125 6.2.2. Accidents majeurs concernés ............................................................................................................ 126 6.3. Analyse des conséquences des défaillances des utilités ........................................................... 129 6.4. Synthèse de l’analyse des risques - Cotations en probabilité des événements dont les effets dépassent les limites de propriété .................................................................................................... 130 6.4.1. Synthèse de l’analyse des risques ...................................................................................................... 130 6.4.2. Synthèse de l’analyse des risques en cas de rétrocession de la sente à l’Est du site .......................... 130 7. Estimation des conséquences des phénomènes dangereux tenant compte de l’efficacité des mesures internes de prévention et de protection ........................................................ 131 7.1. Identification des phénomènes dangereux résiduels associés aux installations ....................... 131 7.2. Modélisation des effets des phénomènes dangereux réduits .................................................... 131 7.3. Détermination de la gravité et évaluation de la cinétique correspondante ............................... 132 7.3.1. Détermination de la gravité des nouveaux phénomènes dangereux retenus ...................................... 132 7.3.2. Détermination de la cinétique des phénomènes dangereux résiduels ................................................ 134 7.4. Cartographie des zones d’effet des phénomènes dangereux résiduels ..................................... 134 7.5. Synthèse des principaux résultats ............................................................................................. 135 8. Classement des différents phénomènes et accidents ..................................................... 137 8.1. Appréciation du niveau de risque – dans la configuration actuelle .......................................... 137 8.2. Appréciation du niveau de risque – dans le cas d’une rétrocession de la sente........................ 138 8.3. Conclusions et actions nécessaires en fonction des couples (probabilité - gravité des conséquences) des accidents recensés dans l’étude de dangers ...................................................... 138 DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 4/143 Interxion PAR7 9. Etude de réduction des risques ....................................................................................... 139 9.1. Evénements nécessitant une étude de réduction des risques .................................................... 139 9.2. Etude et mesure de réduction des risques proposée ................................................................. 139 9.2.1. Principe des mesures proposées ........................................................................................................ 139 9.2.2. Description des mesures proposées ................................................................................................... 139 9.3. Criticité des accidents majeurs après réduction des risques ..................................................... 142 9.3.1. Criticité après réduction des risques – hors rétrocession de la sente à l’Est du site .......................... 142 9.3.2. Criticité après réduction des risques – en cas de rétrocession de la sente à l’Est du site ................... 142 10. Conclusions de l’étude de dangers ................................................................................ 143 Table des illustrations Figure 1 : Localisation de l'établissement INTERXION PAR7 (extrait Géoportail) ............................................. 7 Figure 2 : Photographie aérienne de l’environnement rapproché de PAR7 (extrait Google Earth 2015) ............. 11 Figure 3 : Voie d’accès et réseau ferroviaire (source Géoportail) ......................................................................... 14 Figure 4 : Canalisations de transport de matières dangereuses – Source : Géorisque ........................................... 15 Figure 5 : Plan général du site ............................................................................................................................... 23 Figure 6 : Tableau croisé des incompatibilités produits ........................................................................................ 40 Figure 7 : Identification des potentiels de dangers ................................................................................................ 44 Figure 8 : Représentation schématique du nœud-papillon .................................................................................. 125 Figure 9 : Nœud-papillon relatif au PhD n°2« Pressurisation du ciel gazeux de la citerne du camion de livraison de fioul au poste de dépotage » ........................................................................................................................... 127 Figure 10 : Schéma de l’aire de livraison camion de fioul dans sa configuration actuelle.................................. 140 Figure 11 : Schéma de l’aire de livraison de fioul au poste de dépotage dans sa configuration future ............... 140 Table des Tableaux Tableau 1: Sites industriels voisinage proche ....................................................................................................... 12 Tableau 2: Trafics moyens – Routes Départementales ......................................................................................... 13 Tableau 3: Etablissements ICPE soumis à autorisation dans l’environnement du site ......................................... 16 Tableau 4: Classement des installations d’INTERXION PAR 7 selon la nomenclature ICPE ............................. 25 Tableau 5: Extrait de la liste des inspections et contrôles réalisés sur le site INTERXION ................................. 30 Tableau 6 : Tableau de classement des produits ................................................................................................... 38 Tableau 7: Tableau de recensement des propriétés des produits ........................................................................... 39 Tableau 8: Tableau de recensement des matières combustibles............................................................................ 41 Tableau 9: Inventaire des phénomènes dangereux potentiels site INTERXION .................................................. 43 Tableau 10: Mesures de réduction des potentiels de dangers ................................................................................ 46 Tableau 11: Phénomène dangereux retenus .......................................................................................................... 49 Tableau 12 : Seuils réglementaires pour les effets thermiques sur les personnes ................................................. 50 Tableau 13 : Seuils réglementaires pour les effets thermiques sur les structures .................................................. 50 Tableau 14 : Seuils réglementaires pour les effets de surpression sur les personnes ............................................ 51 Tableau 15 : Seuils réglementaires pour les effets de surpression sur les structures ............................................. 51 Tableau 16 : Données d’entrée – PhD N°1 ........................................................................................................... 53 Tableau 17 : Résultats - PhD N°1 ......................................................................................................................... 54 Tableau 18 : Conséquences des effets - PhD N°1 ................................................................................................. 55 Tableau 19 : Conséquences des effets - PhD N°1 ................................................................................................. 56 Tableau 20 : Données d’entrée – PhD N°2 ........................................................................................................... 58 Tableau 21 : Conséquences des effets - PhD N°2 ................................................................................................. 59 Tableau 22 : Données d’entrée – PhD N°2.1 ........................................................................................................ 60 Tableau 23 : Résultats - PhD N°3.1 ...................................................................................................................... 61 Tableau 24 : Conséquences des effets - PhD N°3.1 .............................................................................................. 62 Tableau 25 : Données d’entrée – PhD N°3.2 ........................................................................................................ 63 Tableau 26 : Résultats - PhD N°3.2 ...................................................................................................................... 64 Tableau 27 : Conséquences des effets - PhD N°3.2 .............................................................................................. 65 DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 5/143 Interxion PAR7 Tableau 28 : Données d’entrée – PhD N°3.3 ........................................................................................................ 66 Tableau 29 : Résultats - PhD N°3.3 ...................................................................................................................... 67 Tableau 30 : Conséquences des effets - PhD N°3.3 .............................................................................................. 68 Tableau 31 : Données d’entrée – PhD N°4.1 ........................................................................................................ 69 Tableau 32 : Résultats - PhD N°4.1 ...................................................................................................................... 70 Tableau 33 : Conséquences des effets - PhD N°4.1 .............................................................................................. 71 Tableau 34 : Résultats - PhD N°4.1 ...................................................................................................................... 71 Tableau 35 : Données d’entrée – PhD N°4.2 ........................................................................................................ 73 Tableau 36 : Résultats - PhD N°4.2 ...................................................................................................................... 74 Tableau 37 : Conséquences des effets - PhD N°4.2 .............................................................................................. 75 Tableau 38 : Données d’entrée – PhD N°4.3 ........................................................................................................ 76 Tableau 39 : Résultats - PhD N°4.3 ...................................................................................................................... 77 Tableau 40 : Conséquences des effets - PhD N°4.3 .............................................................................................. 78 Tableau 41 : Résultats - PhD N°4.3 ...................................................................................................................... 78 Tableau 42 : Conséquences des effets - PhD N°4.3 .............................................................................................. 79 Tableau 43 : Données d’entrée – PhD N°5 ........................................................................................................... 80 Tableau 44 : Conséquences des effets - PhD N°5 ................................................................................................. 81 Tableau 45 : Données d’entrée – PhD N°6 ........................................................................................................... 82 Tableau 46 : Résultats - PhD N°6 ......................................................................................................................... 83 Tableau 47 : Conséquences des effets - PhD N°6 ................................................................................................. 84 Tableau 48 : Données d’entrée – PhD N°7 ........................................................................................................... 85 Tableau 49 : Résultats - PhD N°7 ......................................................................................................................... 86 Tableau 50 : Conséquences des effets - PhD N°7 ................................................................................................. 87 Tableau 51 : Données d’entrée – PhD N°8 ........................................................................................................... 88 Tableau 52 : Conséquences des effets - PhD N°8 ................................................................................................. 89 Tableau 53 : Données d’entrée – PhD N°9 ........................................................................................................... 90 Tableau 54 : Conséquences des effets - PhD N°9 ................................................................................................. 91 Tableau 55 : Produits liquides stockés et rétentions associées - PhD N°10 .......................................................... 92 Tableau 56 : Calcul des volumes d’eau d’extinction ............................................................................................ 93 Tableau 57 : Classes de gravités suivant arrêté du 29/09/05 ................................................................................. 95 Tableau 58 : Gravité des phénomènes dangereux ................................................................................................. 96 Tableau 59 : Gravité des phénomènes dangereux – en cas de rétrocession de la sente ......................................... 97 Tableau 60 : Synthèse des effets des phénomènes dangereux .............................................................................. 99 Tableau 61 : Synthèse des effets des phénomènes dangereux (suite et fin) ........................................................ 100 Tableau 62 : Désignation des ATEX................................................................................................................... 105 Tableau 63 : Calcul des volumes d’eau d’extinction .......................................................................................... 115 Tableau 64 : Analyse préliminaire des risques (suite)......................................................................................... 117 Tableau 65 : Analyse préliminaire des risques (suite)......................................................................................... 118 Tableau 66 : Analyse préliminaire des risques (suite)......................................................................................... 119 Tableau 67 : Analyse préliminaire des risques (suite)......................................................................................... 120 Tableau 68 : Analyse préliminaire des risques (suite)......................................................................................... 121 Tableau 69 : Analyse préliminaire des risques (suite)......................................................................................... 122 Tableau 70 : Analyse préliminaire des risques (suite)......................................................................................... 123 Tableau 71 : Analyse préliminaire des risques (suite et fin) ............................................................................... 124 Tableau 72 : Présentation des Indices de Fréquence d'Occurrence pour l'événement redouté ............................ 127 Tableau 73 : Présentation des barrières d'utilisation et Techniques et des niveaux de confiance attribués ......... 128 Tableau 74: Risques liés à la perte d’utilité ........................................................................................................ 129 Tableau 75 : Synthèse des gravités et probabilités des accidents majeurs .......................................................... 130 Tableau 76 : Synthèse des gravités et probabilités des accidents majeurs – dans la configuration de la rétrocession de la sente ....................................................................................................................................... 130 Tableau 77 : Synthèse des effets des phénomènes dangereux sortant du site ..................................................... 133 Tableau 78 : Synthèse des effets des phénomènes dangereux supplémentaires sortant du site dans le cas d’une rétrocession de la sente ....................................................................................................................................... 133 Tableau 79 : Synthèse des principaux résultats ................................................................................................... 136 Tableau 80 : Synthèse des principaux résultats intégrant le phénomène dangereux supplémentaire en cas de rétrocession de la sente ....................................................................................................................................... 136 DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 6/143 Interxion PAR7 1. Objectifs de l’étude de dangers Les objectifs de cette étude de dangers sont les suivants : Exposer les dangers que peuvent présenter les installations en cas d’accident ; Décrire les accidents susceptibles d’intervenir quelle que soit leur cause ; Présenter la nature et l’extension des conséquences d’un accident éventuel ; Justifier les mesures propres à réduire la probabilité et les effets d’un accident ; Justifier que le projet permet d’atteindre, dans des conditions économiques acceptables, un niveau de risque aussi bas que possible ; Préciser les moyens de secours publics ainsi que la nature et l’organisation des moyens de secours privés. A l’issue de l’étude, une liste exhaustive des phénomènes dangereux potentiels, avec estimation de leur probabilité d’occurrence, de l'intensité de leurs effets, de leur cinétique et de la gravité des conséquences au-delà des limites de l’établissement, conformément aux valeurs reprises dans l’arrêté ministériel du 29 septembre 2005, est établie. La méthodologie d’analyse des risques utilisée dans l’étude des dangers est explicitée en détail en annexe 4-A au §4. Cf. Méthodologie d’analyse des risques insérée en annexe 4-A au §4 Ce chapitre intègre les évolutions législatives et réglementaires récentes notamment : La loi n°2003-699 du 30 juillet 2003 relative à la prévention des risques technologiques et naturels, L’arrêté ministériel du 29/09/05 (dit arrêté PGIC) relatif à l’évaluation et la prise en compte de la probabilité d’occurrence, de la cinétique, de l’intensité des effets et de la gravité des conséquences des accidents potentiels dans les études de dangers des installations classées soumises à autorisation, La circulaire du 10/05/10 récapitulant les règles méthodologiques applicables aux études des dangers. Le contenu de cette étude de dangers est en relation avec l’importance des dangers des installations et de leurs conséquences prévisibles en cas de sinistre. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Rév. Page 0 7/143 Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR7 2. Description synthétique de l’établissement et de son environnement 2.1. Description de l’environnement Ces informations sont présentées au paragraphe 2 du chapitre 3 : Etude d’impact. Une synthèse des éléments utiles à l’étude de dangers est présentée dans les paragraphes ci-après. 2.1.1. Contexte géographique général Localisation L’établissement INTERXION PAR7 est situé au 1-3 rue Rateau dans la ZA du Rateau à La Courneuve. L’emprise du site est dominée par la présence d’une bretelle autoroutière à l’Ouest et au Nord puis l’A86. A l’est, se trouve la ZA du Rateau avec des activités de type industriel et tertiaire. Le plus proche bâtiment se trouve à 8m de la limite de propriété du site INTERXION PAR7. Enfin au Sud se trouvent des habitations de type individuel et collectif et quelques commerces. A86 et Barreau de liaison A1 Voie ferrée Emprise du site INTERXION PAR 7 Rue Rateau RN186 Av Jean Jaurès Figure 1 : Localisation de l'établissement INTERXION PAR7 (extrait Géoportail) Il est à noter qu’une bande de rétrocession possible est présente à l’Est de l’emprise actuelle d’Interxion. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 8/143 Interxion PAR7 Coordonnées Lambert II du site Les coordonnées Lambert II étendu du site sont les suivantes : x = 604 729 m, y = 2 436 345 m, z = + 37 m NGF. Topographie L’établissement INTERXION PAR7 est situé sur la commune de La Courneuve, les altitudes référencées au niveau de la Zone d’activité (carte I.G.N. au 1/50000ème) varient de 37m à l’Ouest à 39m au coin Sud-est de l’emprise. La carte IGN au 1/25000ème est inséré en annexe 0-A. Cf. Carte IGN insérée en annexe 0-A 2.1.2. Environnement naturel 2.1.2.1. Climat Les éléments relatifs aux données climatologiques dans l’environnement du site sont détaillés au paragraphe 2.7.1 du Chapitre 3 - Etude d’impact. Température Les températures sont typiques des plaines du bassin parisien avec des hivers assez doux. Les amplitudes thermiques sont modérées et les températures moyennes oscillent entre 4,3°C en janvier et 25,1°C en juillet avec une température moyenne à 11.6 °C. Occasionnellement, des influences continentales plus marquées peuvent générer des périodes de grand froid (avec des températures pouvant aller jusqu’à -18 °C en 1985) et de forte chaleur estivale (avec un record en aout 2003 avec 40,2°C). Pluviométrie L’influence océanique se traduit par des hauteurs de précipitation homogènes et assez régulières au cours de l’année : le nombre de jours de pluies de hauteur supérieure à 1mm est compris entre 7 et 11 tout au long de l’année. En moyenne, le cumul annuel des précipitations atteint 641mm. Régime des vents Le nombre de jours avec rafales supérieures à 8m/s (29km.h-1) est de 11 en moyenne par an. La majorité des épisodes venteux est concentrée sur les mois d’automne et d’hiver et correspond au passage de dépressions atlantiques. La rose des vents indique une prédominance des vents de secteur Sud-ouest et Nord/Nord-est. La classe des vents prédominante est celle comprise entre 1.5m/s et 4.5m/s. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 9/143 Interxion PAR7 2.1.2.2. Eaux de surface Les éléments relatifs aux eaux de surfaces dans l’environnement du site sont détaillés au paragraphe 2.7.5 de l’étude d’impact. Hydrologie Le site est implanté dans la plaine alluviale de la Seine située à 5km à l’Ouest et plus particulièrement dans la plaine alluviale de la Vieille Mer, affluent aujourd’hui complètement artificiellement canalisé situé à 2km au Nord-Ouest de l’établissement INTERXION PAR7. D'après la carte IGN, la cote d'altitude du site est de 37m NGF pour une hauteur de 30m NGF au niveau de la Vieille Mer et de 24 m NGF au niveau de la Seine. Enfin, le canal Saint-Denis présent à 2 km au Sud-ouest relie la Seine (Port de Gennevilliers) au Bassin de la Villette et aux canaux de Saint-Martin et de l’Ourcq. Les données de la DRIEE Ile-de-France sur l’Etat écologique des cours d'eau indiquent un état écologique « Bon » en 2015. Gestion des eaux du site La description des installations de gestion des eaux sur le site est détaillée au paragraphe 3.2.3 du Chapitre 3 - Etude d’impact. Le réseau de collecte du site est de type séparatif. Les eaux usées sanitaires s’apparentent à un rejet domestique classique. Issues des sanitaires (WC, lavabos, éviers), les eaux usées sanitaires sont collectées et évacuées vers le réseau d’égout de la ville. Les eaux usées sont collectées et prises en charge par le SIAAP au niveau de l’usine de prétraitement de la Briche (Epinay/Seine 93) puis celle de Seine Centre ou Seine Aval pour rejoindre ensuite la Seine. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 10/143 Interxion PAR7 2.1.2.3. Géologie et hydrogéologie Les éléments relatifs à la description du contexte géologique et hydrogéologique de l’établissement sont détaillés au paragraphe 2.7.3 et 2.7.4 de l’étude d’impact. Géologie D’après la carte géologique du BRGM (Feuille de Paris), l’établissement INTERXION PAR7 se situe sur une couche géologique superficielle d’alluvions modernes (Fz) puis sur des Masses et marnes du Gypse. Les alluvions modernes présentent un complexe d'éléments sableux et argileux où s'intercalent des lits de graviers et de galets calcaires. D’après les données du BRGM des forages autour du site, les couches géologiques susceptibles d’être rencontrées au droit du site sont les suivantes (de haut en bas) : Remblais / Terre végétale (jusqu’à 1 -1.5 m environ) Marnes jusqu’à 5.3 Sables de monceau jusqu’à 8.5 m Calcaire de Saint-Ouen jusqu’à 22 m Hydrogéologie Au droit du site INTERXION PAR7, l’aquifère le plus vulnérable est la nappe du calcaire de Saint Ouen. Cette nappe est très peu exploitée dans le secteur car sa faible profondeur lui confère une forte vulnérabilité vis-à-vis d’une éventuelle pollution de surface. Cette nappe est associée à la nappe des sables de Beauchamp dont les eaux sont légèrement corrosives. Usage des eaux souterraines La consultation de la banque de données du sous-sol du BRGM a permis de recenser des points d’eau déclarés à l’administration à proximité de l’établissement PAR7. Les résultats montrent l’absence d’utilisation d’eau de nappe. L’établissement PAR7 n’est inclus dans aucun périmètre de protection de captage destiné à l’alimentation en eau potable. 2.1.2.4. Milieux naturels remarquables Les éléments relatifs à la description de l’environnement naturel du site sont détaillés aux paragraphes 2.10 et 2.11 de l’étude d’impact. On ne recense aucune zone, réserve, aucun parc ou autres milieux naturels remarquables à moins de 1 km de rayon autour de l’établissement PAR7. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 11/143 Interxion PAR7 2.1.3. Environnement humain et industriel Ce paragraphe a pour objectif d’identifier les cibles potentielles en cohérence avec les zones d’effets. Il doit réunir les éléments nécessaires pour le comptage des personnes exposées aux accidents majeurs potentiels (cf. paragraphe 1.1.1. de la première partie de la circulaire du 10 mai 2010 [R5]). L’environnement local est détaillé aux paragraphes 2.4 à 2.5 du chapitre 3 "Etude d’impact". 2.1.3.1. Installations voisines / Habitations L’établissement Interxion PAR7 est installé dans la Zone d’Activité du Rateau, côté impair de la rue Rateau à La Courneuve. Le côté pair de la rue Rateau est constitué d’habitations de type résidentiel (pavillon avec jardin) et collectifs avec des bâtiments en R+5. Pour la commune de La Courneuve, la densité urbaine est de 5300 habitants1 par km2. Les habitations les plus proches sont situées à 13m des limites de propriété rue Rateau. Les premiers commerces sont situés avenue Jean Jaurès (RN186) à environ 30 m au Sud-ouest. Habitat à dominante collective Habitat de type résidentiel avec commerces côté Sud le long de la RN186 Station de Tramway T1 Stade Géo André RN186 ZA Rateau. Centre technique municipal Rue Rateau Autoroute A86 – Barreau de liaison A1 et bretelle d’accès Emprise du site INTERXION PAR 7 Figure 2 : Photographie aérienne de l’environnement rapproché de PAR7 (extrait Google Earth 2015) 1 Données INSEE 2012 DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Rév. Page 0 12/143 Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR7 Les équipements collectifs les plus proches sont : Stade Géo André à 80m au Sud-ouest Station de Tramway T1 Stade Géo André à 65m au Sud Les écoles les plus proches se situent à : - 220 m au Sud-est (école maternelle Anatole France), - 450 m au Nord (collège Politzer et lycée Brel), - 475 m au Sud-est (Ecole primaire Paul Doumer) - 500 m au Sud-est (Lycée professionnel Arthur Rimbaud) Le centre commercial Drancy Avenir est situé à 1,6km. L’Hôpital Avicenne est situé à 1.8 km au Sud-est. Aucun établissement sensible (type hôpital) n’est localisé dans la zone de l’étude. 2.1.3.2. Etablissements industriels voisins Le site INTERXION PAR7 se situe au sein de la zone d’activité du Rateau. Le tableau suivant présente les entreprises au voisinage proche d’INTERXION. ‘ ORIENTATION PAR RAPPORT AU SITE DISTANCE PAR RAPPORT AU SITE (m) ENTREPRISES ACTIVITES CLASSEMENT ICPE Est Limitrophe Centre Technique municipal Centre Technique Non classé Est 101 m Zone Multi activités URBAPARC Tertiaire / Entrepôt Non classé Nord 180 m RECYDIS Transit / Tri des déchets Autorisation Nord > 200 m PAPREC Transit / Tri des déchets Autorisation Est 330 m Zone Multi activités URBAPARC SEGRO Business Parc Tertiaire / Entrepôt Non classé Nord-ouest 180 m Airbus Helicopters Nord 180 m DECAPOUEST SARL Traitement de surface / Traitement des métaux Traitement des plastiques et métaux Autorisation Autorisation Tableau 1: Sites industriels voisinage proche Les établissements classés ICPE les plus proches du site sont situés à environ 200 m au Nord. Ces installations industrielles à risque sont AIRBUS HELICOPTERS, DECAPOUEST, RECYDIS et PAPREC. Ces sites sont classés à autorisation principalement pour leurs activités de traitement chimique des métaux et traitement des déchets. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Rév. Page 0 13/143 Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR7 2.1.3.3. Axes de communications Réseau routier L’établissement est bordé à l’Ouest et au Nord par la bretelle d’accès à l’autoroute A86, au sud par la rue Rateau et à l’Est par les Services Techniques de la Ville de La Courneuve. L’axe majeur, hors autoroute, à proximité du site est constitué par l’avenue Jean Jaurès sur laquelle circule la ligne de Tramway T1. A moins de 40m de l’établissement, la bretelle d’accès à l’autoroute A86, la rue Rateau et l’avenue Jean Jaurès communiquent par le biais d’un rond-point. L’accès à l’établissement (entrée actuelle) se fait par le 1 rue Rateau soit à 40m du rond-point et du début de la rue Rateau. A terme, après la construction du bâtiment 7.2, un second portail sera mis en service au 3 rue Rateau (face au n°36), il sera réservé aux sorties de poids-lourds uniquement. La DIR Ile-de-France a effectué un suivi régulier du trafic routier circulant sur les principaux axes du département. En référence aux cartes de la DIR (2013 / 2014), les trafics moyens journaliers au niveau de ces différentes routes sont les suivants : Tableau 2: Trafics moyens – Routes Départementales ROUTES TRAFIC MOYEN JOURNALIER A 86 160 600 véhicules Ex RN 186 25 166 véhicules Rue Rateau* 3950 véhicules* *Afin de connaître précisément le trafic routier plus localement sur la rue Rateau, Interxion a fait appel à la société CDVIA, entreprise de conseils en déplacement et mobilité qui a réalisé un comptage en janvier 2016 (cf. annexe 3-C). Cf. Comptages routiers CDVIA 2016 insérés en annexe 3-C DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 14/143 Interxion PAR7 Réseau ferroviaire D’après les informations de SNCF Réseau, la voie ferrée au Nord du site a supporté en 2015 environ 475 trains par jour (moyenne annuelle rapportée à la journée) dans les deux sens confondus au niveau de la gare de La Courneuve et donc à proximité du site PAR7. Parmi ces trains, en moyenne annuelle ramenée à la journée, la voie ferrée compte : - 2 trains de fret par jour (à charge et à vide), - 450 trains Transilien (ligne B et K, à charge et à vide) - 23 trains restant répartis en train TER (hors Transilien), des trains travaux, des locomotives et quelques circulations exceptionnelles en cas de situation perturbée. Voie ferrée A86 et Barreau de liaison A1 Emprise du site INTERXION PAR 7 Rue Rateau RN186 Av Jean Jaurès Rond-point Accès PAR 7 Figure 3 : Voie d’accès et réseau ferroviaire (source Géoportail) Réseau aérien Comme présenté au paragraphe 2.2.1.2 de l’étude d’impact, l’aéroport du Bourget est situé à 3 km et l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle à 13 km. L’établissement PAR7 est soumis à une servitude aéronautique de hauteur fixée à 110 m NGF soit une hauteur par rapport au sol de 73m. Interxion PAR7 satisfait largement cette contrainte. Réseau fluvial Le canal St-Denis est présent à 2,5 km à l’Est sur la commune de Saint-Denis. Il permet de relier le Port de Gennevilliers au canal de l’Ourcq et à Paris. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Rév. Page 0 15/143 Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR7 2.1.3.4. Servitudes – Canalisations de transport de matières dangereuses D’après la carte des réseaux de canalisation de transport de matières dangereuses du ministère, aucun gazoduc ou oléoduc ne traverse le site. Localisation du site INTERXION PAR 7 Figure 4 : Canalisations de transport de matières dangereuses – Source : Géorisque DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Rév. Page 0 16/143 Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR7 2.1.4. Identification des agressions d’origine externe 2.1.4.1. Agressions d’origine humaine Etablissements industriels voisins Les établissements ICPE soumis à autorisation dans l’environnement du site, dont les installations peuvent potentiellement générer un risque d’agression dans leur environnement extérieur sont listés dans le tableau suivant : Tableau 3: Etablissements ICPE soumis à autorisation dans l’environnement du site ENTREPRISES LOCALISATION DISTANCE PAR RAPPORT AU SITE (M) ACTIVITES AIRBUS HELICOPTERS LA COURNEUVE 180 m Traitement de surface / Traitement des métaux DECAPOUEST SARL LA COURNEUVE 180 m Traitement des plastiques et métaux RECYDIS LA COURNEUVE 180 m Traitement / Tri des déchets PAPREC LA COURNEUVE > 200 m Transit / Tri des déchets METAUX COURNEUVE LA COURNEUVE 350 m Transit / Tri des déchets STRAL LA COURNEUVE 400 m Transit / Tri des déchets Groupe Guy Dauphin Environnement LA COURNEUVE > 600 m Transit / Tri des déchets dangereux VALDERIC LA COURNEUVE > 600 m Transit / Tri des déchets dangereux BARTIN Recycling LA COURNEUVE > 600 m Transit / Tri des déchets dangereux Alstom Power Service LA COURNEUVE > 600 m Travail mécanique des métaux HAUDECOEUR LA COURNEUVE 720 m Entrepôts / commerce de gros Européenne d’embouteillage LA COURNEUVE > 800 m Fabrication de boisson PRIMAGAZ LA COURNEUVE > 800 m Stockage de GPL Compte tenu des distances d’éloignement d’au minimum 180 mètres du site INTERXION, aucun effet thermique n’est susceptible d’atteindre les installations du site en cas d’incendie au niveau des établissements ICPE voisins. Le site susceptible de générer des effets majeurs dans l’environnement en cas d’explosion de gaz ou de capacité est le site PRIMAGAZ. Toutefois ce dernier est situé à plus de 800 m des limites d’INTERXION ; distance suffisante pour éviter tout risque d’effet dominos, potentiellement générés par un accident majeur, susceptible d’atteindre les installations d’INTERXION PAR7. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 17/143 Interxion PAR7 Axes de transport de matières dangereuses (TMD) Un accident de la circulation sur les voies de communication externes au site pourrait être à l’origine d’un incident interne aux installations INTERXION par destruction de matériel et perte de confinement, ou encore par allumage d’un incendie ou d’une explosion (incendie du véhicule accidenté ou apport de source d’ignition apport de produit inflammable : le carburant). Le risque d’effets dominos liés à un accident de la circulation est faible compte tenu du fait que : - L’autoroute A 86 (et la bretelle associée) susceptible d’accueillir du transport de matières dangereuses est séparée du site par une glissière et un talus végétalisé ; - La voie de chemins de fer la plus proche est éloignée de 100 m des limites du Nord du site ; - Les seules voies, hors autoroute longeant le site sont la rue Rateau (vitesse limitée à 30 km/h) et la RN 186 au Sud du site ; - la circulation sur les voies internes du site est réglementée (vitesse limitée à 10 km/h, accès réglementé). Chute d’aéronefs (si installation à proximité d’un aéroport < 2000 m) L’aéroport le plus proche du site est celui du Bourget qui se trouve à environ 3 km des installations. La chute d’avion sur les installations pourrait entraîner la destruction de matériel et, par conséquent, la perte de confinement de produits dangereux et/ou le départ d’un incendie. Néanmoins, les conséquences directes d’une chute d’avion apparaissent potentiellement plus graves que les conséquences des effets dominos susceptibles d’intervenir sur le site. En outre, en référence à la circulaire du 10 mai 2010, le risque de chute d’un avion sur les installations paraît extrêmement improbable, compte tenu de l’éloignement du site supérieur à 2 000 m par rapport à l’aéroport le plus proche (Le Bourget). Malveillance Les actes de malveillance par une personne étrangère au site peuvent être très variés, mais on retiendra en particulier l’allumage d’un incendie. Pour se prémunir contre l’intrusion de personnes extérieures malveillantes dans l'enceinte de l'établissement, différentes mesures ont été prises : - surveillance du site 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 (agents de sécurité), contrôle des visiteurs et accès réglementé, clôture de hauteur minimale de 2 m (et mur de 3 m de hauteur au niveau de la limite Nord du site), vidéosurveillance. Ces dispositions réduisent le risque de malveillance à un niveau extrêmement faible. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 18/143 Interxion PAR7 2.1.4.2. Agressions d’origine naturelle Inondations / Précipitations / Mouvement de terrains L’inondation des installations peut être à l’origine d’envoi de polluants dans le milieu naturel eau - sol s’il existe un épandage ou un stockage au sol de produits dangereux ou polluants. La commune de La Courneuve ne fait pas partie des communes soumises au risque d’inondation lié au cours d’eau de la Seine. Les installations d’INTERXION ne sont pas situées dans une zone inondable en référence à la carte des zones inondables du PPRI de Seine Saint-Denis. Aucun PPRI prescrit pour la zone d’implantation de l’établissement PAR7. Le site est néanmoins situé dans une zone d’aléa en ce qui concerne les risques d’inondations par débordement et remontée de nappe. Toutefois compte tenu de la nature des installations ces dernières ne sont pas susceptibles de générer un potentiel de risque majeur en cas de forte pluie avec remontée de nappe (risque de dégradation du matériel principalement). Un Plan de Prévention des Risques Naturels (PPRN) a été défini pour la commune de La Courneuve pour le retrait et le gonflement du gypse. Cependant, l’emprise de l’établissement PAR7 n’est pas concernée par ce PPRN Séisme Les séismes peuvent être à l’origine de destruction de matériels et, par conséquent, d’une pollution des eaux et du sol en cas d’une fuite d’un contenant, ou d’un incendie. D’après la répartition des départements, cantons et communes, définie à l’article D.563-8-1 du Code de l’Environnement (selon le décret du 22/10/2010 portant délimitation des zones de sismicité du territoire français), le département de Seine Saint-Denis sur lequel est situé le site INTERXION, est situé en zone de sismicité très faible (niveau 1 sur une échelle de 5 niveaux allant d’un aléa très faible à fort). En conséquence, aucune disposition particulière vis-à-vis du risque sismique n’a été mise en œuvre lors de la construction des bâtiments du site. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 19/143 Interxion PAR7 Foudre La foudre est une source d’ignition potentielle d’incendie soit par apport de l’énergie d’activation d’une combustion, soit par génération d’une température d’auto-inflammation à l’endroit où elle s’abat. Concernant la probabilité de ce phénomène, les données de METEORAGE (moyennes relevées de 2002 à 2011) relatives à la commune de La Courneuve indiquent que la probabilité est faible : - le nombre de jours d’orage annuel est égal à 10 pour une moyenne nationale de 11,19. la densité de foudroiement (Df), à savoir le nombre d'impacts au sol par an et par km2, est de 0,86 pour une moyenne nationale de 0,77. Au sein d’un établissement industriel ce risque doit être pris en compte. Le courant de foudre est un courant électrique qui entraîne les mêmes effets que tout autre courant circulant dans un conducteur électrique ou que tout autre traversant un mauvais conducteur ou un corps isolant. Par conséquent, on peut s’attendre aux effets suivants qui auront une incidence sur les installations : Effets thermiques liés à l’effet Joule dans les mauvais conducteurs (exemple : éclatement du bois ou du béton par vaporisation de l’eau incluse, fusion de conducteurs de faible section ou de tôles de faible épaisseur, etc.) Effets dus aux montées en potentiel très raides se traduisant par : - des amorçages avec les objets métalliques voisins non reliés directement à ce circuit, d’où risque d’inflammation, - des destructions d’équipements électriques ou électroniques qui seraient incorrectement reliés à la terre, d’où risque d’inflammation ou de dysfonctionnement de procédé pouvant induire un accident. Effets d’induction qui peuvent apparaître dans les conducteurs parallèles à ceux écoulant le courant de foudre. Ces courants vont générer eux-mêmes des montées en potentiel entraînant le même type de risque que ci-dessus. Dans le cadre de la protection contre les effets de la foudre, INTERXION a réalisé, en janvier 2012, une analyse du risque foudre conformément à l’arrêté du 15 janvier 2008 pour l’ensemble du Datacenter Par7. Cette analyse montre que l’installation classée ne nécessite pas de protection particulière contre la foudre (risque inférieur au seuil défini par la norme NF ENV 62305-2). L’analyse est présentée en annexe 4-D. Toutefois, pour la protection de son matériel, le site INTERXION s’est équipé d’un paratonnerre et les équipements électriques TGBT sont équipés de parafoudre. Cf. ARF insérée en annexe 4-D DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 20/143 Interxion PAR7 Température ambiante Les variations de température ne peuvent avoir une incidence sur le fonctionnement des installations et générer un risque d’accident. Néanmoins, la totalité des locaux (hors le bâtiment administratif et les locaux groupes électrogènes) est et sera maintenu à température constante, via des groupes froids. Vents La rose des vents indique une prédominance des vents de secteur Sud-ouest et Nord/Nord-est. La classe des vents prédominante est celle comprise entre 1.5m/s et 4.5m/s. Les protections de type Pare vue et murs acoustiques protègent les installations groupes froids en toiture terrasse. Les autres installations d’INTERXION PAR7 sont toutes situées à l’intérieur d’un bâtiment (ou enterrées concernant les cuves) et sont donc protégées en cas de vents forts. Neige L’enneigement, par les surcharges qu’il apporte aux toitures et aux réservoirs, peut être la source d’un effondrement susceptible d’entraîner la rupture de tuyauteries ou de gaines fragiles, des courts-circuits par rupture des lignes électriques et l’endommagement d’équipements de production entraînant des risques d’incendie. La région parisienne n’est pas une région à fort enneigement, de plus, les toitures des bâtiments et les installations extérieures sont prévues pour supporter cette contrainte naturelle. 2.1.4.3. Traitement spécifique de certains événements initiateurs Conformément à l’annexe 4 de l’arrêté du 10 mai 2000 modifié, les événements externes suivants susceptibles de conduire à des accidents majeurs ne sont pris en compte dans l’étude de dangers en l’absence de règles ou instructions spécifiques : chute de météorite ; séismes d’amplitude supérieure aux séismes maximums de référence éventuellement corrigés de facteurs, tels que définis par la réglementation, applicable aux installations classées considérées ; crues d’amplitude supérieure à la crue de référence, selon les règles en vigueur ; événements climatiques d’intensité supérieure aux événements historiquement connus ou prévisibles pouvant affecter l’installation, selon les règles en vigueur ; chute d’avion hors des zones de proximité d’aéroport ou aérodrome (> 2000 m de tout point des pistes de décollage et d’atterrissage) ; rupture de barrage de classe A ou B au sens de l’article R.214-112 du Code de l’Environnement ou d’une digue de classe A, B ou C au sens de l’article R.214-113 de ce même code ; actes de malveillance (site entièrement clôturé avec présence d’agents de sécurité 24h/24 et 7jours/7). En particulier, le risque de chute d’aéronef est exclu de l’étude de dangers, dans la mesure où le site INTERXION PAR 7 est situé à plus de 2 km de l’aéroport le plus proche (à 3 km du Bourget). DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 21/143 Interxion PAR7 2.2. Description des installations 2.2.1. Présentation générale du site 2.2.1.1. Localisation La description du site Interxion PAR7 est présentée au chapitre 1-Demande d’Autorisation d’exploiter (cf. 2.2.4 Présentation du site Interxion PAR7 à La Courneuve) Le site PAR7 occupe une parcelle d’environ 18 293 m² avec : le Bâtiment Administratif en meulière existant d’environ 200 m² à l’extrême Ouest du site, le Bâtiment Principal qui accueille les salles informatiques, la zone de stockage et des bureaux, les installations techniques, groupes électrogènes et onduleurs, les groupes froids. - Une première phase déjà construite et dénommée 7.1 d’une superficie de 5300 m². - Une prochaine extension dénommée 7.2 à construire, d’une superficie finale de 4100 m² qui accueillera de nouvelles salles serveurs ainsi que les installations techniques précitées, une zone non constructible à l’Est de la parcelle, correspondant à une zone pouvant être rétrocédée à la Ville de La Courneuve. Le plan de masse du site inséré en annexe 0-D permet de localiser l’ensemble des activités du site existant et à venir. Cf. Plan de masse inséré en annexe 0-D 2.2.1.2. Horaire de fonctionnement / Personnel sur le site Le site emploiera dans sa configuration finale au maximum 80 personnes Le site est et sera en activité 24h/24 et 365 jours par an. Le personnel administratif est et sera présent sur site pendant les heures de bureaux classiques. Un PC sécurité (PCS) est et sera également présent en rez-de-chaussée avec la présence continue de personnel (24h/24 et 7jours/7). Une astreinte est et sera également appliquée pour les personnels techniques. 2.2.1.3. Nature de l’activité sur le site L’activité principale du site est le stockage de données informatiques et de télécommunications pour les clients d’Interxion. Dans sa configuration finale, l’activité sera similaire à celle exploitée à ce jour à savoir une activité de service sans production, constituée principalement par la mise en service de salles informatiques et infrastructures techniques associées. Le site comptera 19 salles informatiques réparties sur les bâtiments 7.1 et 7.2 au niveau rez-de-chaussée et R+1. L’ensemble de ces équipements informatiques nécessitera la mise en place d’un nombre considérable de liaisons électriques (courants forts et faibles), destinées d’une part à l’alimentation électrique et d’autre part aux transferts de données. Les salles disposeront d’un faux plancher destiné à la circulation des réseaux de câbles et à la distribution d’air. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 22/143 Interxion PAR7 Toutes les autres installations techniques présentes sur le datacenter PAR7 dans sa configuration actuelle et finale ont et auront pour but d’assurer le bon fonctionnement de ces salles informatiques en termes : de refroidissement, avec la climatisation de ces salles, de continuité de service avec la présence d’onduleurs et de batteries de secours en cas de microcoupures électriques de secours électrique avec la présence de groupes électrogènes en cas de défaillance de l’alimentation électrique du site, d’extinction incendie (distribution de gaz neutre) Certaines de ces installations relèvent de rubriques Installations Classées pour la Protection de l’Environnement. Elles sont présentées dans les paragraphes suivants. 2.2.2. Présentation générale des installations La description détaillée des installations actuelles et futures est détaillée dans le Chapitre 1 « Demande d’Autorisation d’Exploiter » du présent dossier de demande d’autorisation d’exploiter. Ces installations sont repérées dans le plan en page suivante. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 23/143 Interxion PAR7 Figure 5 : Plan général du site LEGENDE / NUMEROTATION 1 Aire de dépotage camion citerne fioul ; 2 Bâtiment Groupe électrogènes GPE 7.2 ; 3 Bâtiment Groupe électrogènes GPE 7.1 ; 2 4 Cuves enterrées de fioul ; 5 Salles informatiques Bâtiment 7.1, autres installations techniques et locaux techniques associées (batteries, onduleur, eau glycolée et Groupes froids en toiture) ; 4 6 Salles informatiques Bâtiment 7.2, autres installations techniques et locaux techniques associées (batteries, onduleur, et Groupes froids en toiture) ; 1 7 Bâtiment de stockage de matériels informatiques Stockage A ; 3 6 5 7 8 DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 8 Bâtiment de stockage de matériels informatiques Stockage B. DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR7 Rév. Page 0 24/143 2.2.3. Classement ICPE des installations 2.2.3.1. Rappel de la situation administrative Le datacenter INTERXION – PAR7 à La Courneuve sera classé à Autorisation au titre de la réglementation relative au Livre V-Titre 1er du Code de l’Environnement relatif aux installations classées pour la protection de l’environnement définies comme étant « les usines, ateliers, dépôts, chantiers, carrières, et d’une manière générale les installations exploitées ou détenues par toute personne physique ou morale, publique ou privée qui peuvent présenter des dangers ou des inconvénients, soit pour la commodité du voisinage, soit pour la santé, la sécurité, la salubrité publique, soit pour l’agriculture, soit pour la protection de la nature et de l’environnement, soit pour la conservation des sites, des monuments ainsi que des éléments du patrimoine archéologique ». Les installations du site sont classables au titre des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement : Soumises à Autorisation Rubrique 2910. – Combustion ; Rubrique 3110-A3 - Combustion de combustibles dans des installations d'une puissance thermique nominale totale égale ou supérieure à 50 MW Soumises à Déclaration Rubrique 2925 – Atelier de Charge d’accumulateurs Rubrique 4734-1c – Stockages enterrés de fioul ; Rubrique 4802-2A – Gaz à effet de serre fluorés employés dans des équipements frigorifiques 2.2.3.2. Application de la Nomenclature des Installations Classées Le classement actuel des installations est présenté dans les tableaux ci-après. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR7 Rév. Page 0 25/143 Tableau 4: Classement des installations d’INTERXION PAR 7 selon la nomenclature ICPE Rubrique Combustion à l'exclusion des installations visées par les rubriques 2770 et 2771. 2910-A1 Installations et activités Interxion PAR7 Activité Situation en date du 15/10/2015* Seuil de classement final INTERXION PAR7 Objet de la demande Classement (Rayon d’affichage) La puissance thermique nominale de l'installation est 1. Supérieure ou égale à 20 MW A (3 km) Demande autorisation Situation finale A. Lorsque l'installation consomme exclusivement, seuls ou en mélange, du gaz naturel, des gaz de pétrole liquéfiés, du fioul domestique, du charbon, des fiouls lourds, de la biomasse telle que définie au a) ou au b)i) ou au b)iv) de la 4 groupes électrogènes définition de biomasse, des produits alimentés en fioul utilisables connexes de scierie issus du b)v) de la simultanément (dont un en définition de biomasse ou lorsque la secours) de puissance unitaire biomasse est issue de déchets au sens de de 6.579 MWth l'article L541-4-3 du code de l'environnement, à l'exclusion des installations visées par d'autres rubriques de la nomenclature pour lesquelles la La puissance thermique combustion participe à la fusion, la nominale est égale à cuisson ou au traitement, en mélange avec 26.31 MWth les gaz de combustion, des matières (Autorisation) entrantes 7 groupes électrogènes de puissance unitaire de 6.579 MWth et 7 groupes électrogènes de puissance unitaire de 6.800 MWth alimentés en fioul utilisés en secours. La puissance thermique nominale dans la configuration finale du site est égale à 93.653 MWth Arrêté En fonctionnement simultané : P=80.27MWth S : servitude d'utilité publique E : enregistrement D : déclaration C : contrôle périodique prévu par l’article L.512-11 du code de l’environnement * : Le 15/10/2015, l’arrêté d’autorisation 2013-3364 du 13/12/2013 est abrogé par le Tribunal administratif. DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 ministériel du 26/08/2013 (Autorisation) Légende : A : autorisation Texte particulier applicable NC : non classé DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR7 Rubrique Situation en date du 15/10/2015* 3110-A3 Combustion de combustibles dans des installations d'une puissance thermique nominale totale égale ou supérieure à 50 MW 4 groupes électrogènes alimentés en fioul utilisables simultanément (dont un en secours) de puissance unitaire de 6.579 MWth La puissance thermique nominale est égale à 26.31 MWth Accumulateurs (ateliers de charge d') Situation en date du 15/10/2015* Présence de 4 onduleurs d’une puissance de charge unitaire en courant continu de 1 458 kW. Ces onduleurs sont utilisés en floating. Le courant maximal à considérer est de 10 % de la puissance soit le calcul suivant : Le calcul pour la puissance de courant continu utilisable global est le suivant : Ptotal = 4 x 1458 x 10 % = 583 kW S : servitude d'utilité publique E : enregistrement 26/143 Classement (Rayon d’affichage) Texte particulier applicable la puissance thermique nominale de l'installation est 1. Supérieure ou égale à 50 MW A (3km) / (Autorisation) Demande autorisation Situation finale Présence de 8 onduleurs d’une puissance de charge unitaire en courant continu de 1 458 kW. Ces onduleurs sont utilisés en floating. Le la puissance thermique nominale courant maximal à considérer de l'installation est est de 10 % de la puissance 1. Supérieure ou égale à 50 MW soit le calcul suivant : Le calcul pour la puissance de courant continu utilisable global est le suivant : Ptotal = 8 x 1458 x 10 % = 1160 kW (Déclaration) Légende : A : autorisation 0 En fonctionnement simultané : P=80.27MWth (Non Classé) 2925 Demande autorisation Situation finale 7 groupes électrogènes de puissance unitaire de 6.579 MWth et 7 groupes électrogènes de puissance unitaire de 6.800 MWth alimentés en fioul utilisés en secours. La puissance thermique nominale dans la configuration finale du site est égale à 93.653 MWth Page Seuil de classement final INTERXION PAR7 Objet de la demande Installations et activités Interxion PAR7 Activité Rév. D (Déclaration) D : déclaration C : contrôle périodique prévu par l’article L.512-11 du code de l’environnement DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 NC : non classé Arrêté ministériel du 29/05/2000 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR7 Rubrique Produits pétroliers spécifiques et carburants de substitution 4734-1.c 1. Pour les stockages enterrés 4802-2A Installations et activités Interxion PAR7 Activité Situation en date du 15/10/2015* Demande autorisation Situation finale Présence de 3 cuves de fioul domestique de 80 m3 soit 3x70,4 t = 211.2t 1 cuve de fioul domestique de 40 m3 soit 35,2 t Présence de : - 6 cuves de fioul domestique de 80 m3 soit 6x70,4 t = 422.4t 2 cuves de fioul domestique de 40 m3 soit 2x35,2 t = 70,4t La quantité totale susceptible d’être présente dans les installations est de 246,4 t (avec une masse volumique comprise entre 880 kg/m3 à 15°C) (Déclaration) La quantité totale susceptible d’être présente dans les installations est de 492,8 t (avec une masse volumique comprise entre 880 kg/m3 à 15°C) (Déclaration) Gaz à effet de serre fluorés visés à Situation en date l’annexe I du règlement (UE) n°517/2014 du 15/10/2015* relatif aux gaz à effet de serre fluorés et abrogeant le règlement (CE) n° 842/2006 ou substances qui appauvrissent la couche d’ozone visées par le règlement (CE) n° Présence de 1005/2009 (fabrication, emploi, 6 groupes froids utilisant chacun stockage). 2 circuits de 108 kg de fluide R134a soit 1.296 t au maximum 2. Emploi dans des équipements clos en exploitation. (Déclaration) a) Équipements frigorifiques ou climatiques (y compris pompe à chaleur) de capacité unitaire supérieure à 2 kg Légende : A : autorisation S : servitude d'utilité publique E : enregistrement Seuil de classement final INTERXION PAR7 Objet de la demande Rév. Page 0 27/143 Classement (Rayon d’affichage) c) Supérieure ou égale à 250 t au total, mais inférieure à 1 000 t au total DC Présence de 6 groupes froids utilisant chacun 2 circuits de 108 kg de fluide la quantité cumulée de fluide R134a soit 1.296 t au maximum susceptible d’être présente 12 groupes froids utilisant 1 dans l’installation étant circuit de 300 kg de fluide R134a supérieure ou égale à 300 kg soit 3.6 t au maximum Soit 4,896 t au total DC Texte particulier applicable Arrêté ministériel du 20/04/2005 Demande autorisation Situation finale D : déclaration (Déclaration) C : contrôle périodique prévu par l’article L.512-11 du code de l’environnement DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 NC : non classé Arrêté ministériel du 04/08/2014 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR7 Rubrique Installations et activités Interxion PAR7 Activité Seuil de classement final INTERXION PAR7 Objet de la demande Page 0 28/143 Classement (Rayon d’affichage) Texte particulier applicable Situation en date du 15/10/2015* 4734-2 Produits pétroliers spécifiques et carburants de substitution 2. Pour les autres stockages Légende : A : autorisation S : servitude d'utilité publique Demande autorisation Situation finale Présence de : Présence de - 2 cuves tampon de fioul - 2 cuves tampon de fioul domestique de 2 m3 soit 3,52t domestique de 2 m3 soit 3,52 t - 7 cuves tampon de fioul domestique de 1m3 soit 6,16t Inférieure à 50 t au total La quantité totale susceptible d’être présente dans les La quantité totale susceptible installations est de 3,52 t d’être présente dans les installations est de 9,68 t (avec une masse volumique comprise entre 880 kg/m3 à 15°C) (avec une masse volumique comprise entre 880 kg/m3 à 15°C) (Non Classé) (Non Classé) Rév. E : enregistrement D : déclaration C : contrôle périodique prévu par l’article L.512-11 du code de l’environnement DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 NC NC : non classé Arrêté ministériel du 20/04/2005 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 29/143 Interxion PAR7 2.3. Organisation de la sécurité Interxion est très concerné par la sécurité des hommes, des équipements et des informations. C’est pourquoi des mesures très strictes ont été mises en place pour protéger les personnels intervenants sur site, les actifs d’Interxion et des clients d’Interxion. Interxion met en œuvre un Système de Management qui prend en compte la Sécurité de l’Information (ISO27001), ISO22301 (BS 25999) pour la continuité des activités, l’Energie (ISO50001) au-delà des aspects traditionnels que sont la Qualité, la Sécurité (OHSAS 18001) et l’Environnement (ISO14001). Les services gérés par Interxion ont été conçus pour garantir aux clients d’Interxion une continuité de services et donc le bon fonctionnement de leurs plateformes informatiques et télécoms en permanence (24 heures sur 24, 7 jours sur 7 et 365 jours par an). C’est pourquoi, la sécurité est au cœur de l’activité d’Interxion. 2.3.1. Conception La sécurité est prise en compte dès la conception du site : Murs coupe-feu et matériaux adaptés aux risques (classement au feu) Systèmes de Sécurité Incendie de catégorie A Détecteur Multiponctuel par prélèvement d’air : Very Early Smoke Detection Apparatus (VESDA) permettant de déduire des informations de pré-alarme et de feu sur la base d’une analyse multicritères. Ce système permet de détecter toute anomalie en amont des systèmes de détection classique et permet une intervention manuelle si nécessaire. Système de détection incendie certifié APSAD R7. Le système de détection incendie (SDI) est défini comme un « système dont l’ensemble des matériels concourt en permanence à déceler et prévenir la naissance d’un feu pour déclencher une intervention manuelle ou automatique, la plus précoce possible, en évitant de délivrer de fausses alarmes ». Système d’extinction automatique à gaz dans les salles informatiques certifié APSAD R13. Compartimentage L’ensemble est couplé à un système puissant d’extraction et de renouvellement d’air. Moyens de premiers secours (extincteurs) en nombre suffisant et adaptés aux risques des locaux selon APSAD R4. L’ensemble du site (accès, installations et locaux techniques) est équipé d’un réseau de caméras de vidéosurveillance. Toutes les installations font l’objet de tests avant la mise en service, d’un processus de réception provisoire puis définitif avec procès-verbal formalisé signé avec les entreprises concernées. Un suivi des Observations en Garantie de Parfait Achèvement est réalisé. Cf. Certificats APSAD insérés en annexe 4-H DDAE_Chapitre 3_Etude d’Impact 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Rév. Page 0 30/14 3 Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR7 2.3.2. Entretien régulier (maintenance) et vérifications périodiques Les installations et les équipements de sécurité font l'objet de maintenances préventives périodiques. Ces opérations sont faites dans le cadre : De maintenances constructeurs. De maintenance réglementaire en regard d'une norme ou de la législation. De maintenance destinée à valider le fonctionnement d'équipements en production. Les travaux importants font l’objet d’études préliminaires. Ces études intègrent et valident tous les systèmes de sécurité nécessaires aux installations neuves et implantés en référence à la réglementation et à l’analyse des risques du site. En ce qui concerne tous les travaux effectués dans l’enceinte de l’établissement, qu’il s’agisse d’installations nouvelles, de réparations de toute nature, de contrôles d’essais ou d’épreuves diverses, toutes les précautions d’usage et réglementaires sont respectées : - sociétés spécialisées avec matériels et personnel compétent, - plan de prévention - permis de travail (plan de prévention simplifié) - permis de feu, - délimitation des zones de travail, - délimitation des zones de circulation, - consignations / déconsignations. Des modes opératoires détaillés sont rédigés avec les prestataires afin d’assurer la sécurité et la continuité de service. Les systèmes de sécurité incendie font l’objet de vérifications périodiques obligatoires, conformément à la règlementation applicable en France. Au-delà de ces tests règlementaires obligatoires, nos systèmes de sécurité incendie sont vérifiés chaque jour par les agents de sécurité. EQUIPEMENTS INSPECTIONS, CONTROLES ET MAINTENANCES PERIODICITE Vérification des extincteurs, des extracteurs de fumée et des blocs autonomes d’éclairage de secours, portes coupe-feu, Moyens incendie Système de détection incendie Annuelle Système d’extinction automatique par gaz neutre Exercice Plan d’Urgence et 2 exercices évacuation Installations électriques Contrôle périodique par organisme agréé Annuelle Equipements de protection contre la foudre Contrôle périodique par organisme agréé Selon arrêté du 15/01/2008 Tableau 5: Extrait de la liste des inspections et contrôles réalisés sur le site INTERXION DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR7 Rév. Page 0 31/14 3 2.3.3. Gestion de la sécurité sur le site L’établissement PAR7 est géré par un Responsable de site. Il a notamment en charge: d’assurer que les procédures, modes opératoires, consignes, instructions sont appliqués sur le site. la conformité du site à tous les éléments réglementaires en vigueur en collaboration avec les responsables des départements et équipes transverses. le suivi des documents relatifs aux droits du site en termes de permis et d’autorisation d’exploitation (installations classées), de répondre aux obligations légales et d’être garant de la santé et sécurité au travail (SST) de tout intervenant sur site. la gestion de la sécurité physique du site au quotidien en collaboration avec la Direction Qualité Sécurité (et les fournisseurs dédiés à la sécurité). Il est assisté dans ses fonctions par des ingénieurs et techniciens infrastructures et des techniciens chargés de clientèle. Des agents de sécurité assurent une présence 24 H sur 24, 365 jours sur 365. Chaque employé Interxion a pour responsabilités de : Appliquer les règles des systèmes de management : Système de Management de la Sécurité de l’Information, Système de Management intégré (Qualité, HSE). Signaler tout incident/défaillance de sécurité. Participer à l’amélioration des systèmes de management et de la satisfaction des clients. En cas de feu, l’agent de sécurité prévient les pompiers et organise leur arrivée avec le personnel du site. Tous les personnels formés présents participent à la gestion de la sécurité sur le site. Il s’agit au minimum d’un agent SSIAP et d’un membre du personnel. Des exercices d’évacuation sont organisés 2 fois par an. Les pompiers sont à moins de 8 minutes du site. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 32/14 3 Interxion PAR7 2.3.3.1. Agents de sécurité Des agents de sécurité SSIAP assurent une présence 24 H sur 24 au Poste Central de Sécurité (PCS) du site Interxion PAR7. Des agents supplémentaires seront mis en place dans la configuration finale (7.2) : 1 à 2 agents supplémentaires seront présents. Les agents de sécurité disposent d’instructions sur site (accueil, incendie, alarmes, sûreté, techniques, sanitaire). La mission de l’agent de sécurité SSIAP 1 en matière de sécurité incendie est rappelée ci-dessous : LA PRÉVENTION DES INCENDIES ; LA SENSIBILISATION DES EMPLOYÉS en matière de sécurité contre l'incendie et dans le cadre de l'assistance à personnes ; L'ENTRETIEN élémentaire des moyens concourant à la sécurité incendie ; L'ALERTE ET L'ACCUEIL DES SECOURS ; L'ÉVACUATION DU PERSONNEL ; L'INTERVENTION PRÉCOCE face aux incendies ; L'ASSISTANCE À PERSONNES au sein de l’établissement ; L'EXPLOITATION DU PC de sécurité incendie. Le contenu de sa formation est également présenté ci-dessous : THÉORIE : o Connaître le comportement du feu et son action sur l’établissement ; o Connaître les procédures et les consignes ; o Connaître les principes de la réglementation incendie dans les ERP et les IGH ; o Connaître les installations techniques sur lesquelles il est susceptible d’intervenir o Effectuer l’entretien de base des principaux matériels de sécurité incendie. PRATIQUE: o Visites applicatives ; o Mises en situation d’intervention ; o Connaître les limites de son action ; o Effectuer l’extinction des feux naissants. Cf. Présentation de la formation des agents SSIAP du site insérée en annexe 5-B DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR7 Rév. Page 0 33/14 3 2.3.3.2. ECSC (European Customers Services Center) L’ECSC est un centre de support qui répond à toutes les questions des clients à toute heure du jour ou de la nuit et tout au long de l’année. Il est l’unique point de contact pour les clients d’Interxion et constitue le centre d’informations pour tous les datacenters européens d’Interxion. L’ECSC permet de suivre et améliorer notre service client. Il prend aussi en charge le service Hands & Eyes (surveillance et intervention) et surtout le monitoring réseau et les remontées d'alarmes techniques. Ainsi il gère les interventions d’urgence et escalade auprès des personnels en astreinte et du management. L’ECSC gère les interventions des ingénieurs sur site quand nécessaire. Supervision, coordination et gestion proactives 24x7x365. Un contrat, un ensemble de niveaux de services à travers tous les pays. Notifications par sms et par email. Processus d’émission de tickets basé sur des accords de niveaux de services, de l’allocation des tickets à la résolution (identification de l’incident, remontée, gestion et résolution du problème). Réponse multilingue : fonctionne en 5 langues 24x7x365 avec des interlocuteurs de langue maternelle anglaise, française, espagnole, allemande et néerlandais. Certifications ISO 27001, ISO22301 et formation ITILv3 2.3.3.3. Formation du personnel Formation accueil qualité sécurité environnement A l’embauche, les opérateurs font l’objet d’une formation « Accueil QSE » dès leur premier jour dans l’entreprise. Un livret d’accueil qualité/sécurité/environnement est délivré à chaque nouvel embauché. Exercices d’évacuation Incendie Une sensibilisation de tout le personnel est et sera faite sur la conduite à tenir en cas de feu dans le cadre d’une évacuation. Un exercice d’évacuation est et sera réalisé 2 fois par an. Formation Intervention Incendie Le personnel Interxion est formé équipier d’évacuation et de première intervention (manipulation des extincteurs sur feux réels). Pour rappel, les agents de sécurité présents 24/24 sont formés SSIAP. Formation Secouristes Les agents de sécurité présents 24/24 sont formés Sauveteur Secouriste du Travail. Formation à la conduite des engins de manutention Les caristes bénéficieront d’une autorisation de conduite délivrée par Interxion sur la base d’une formation CACES initiale et de l’aptitude médicale délivrée par le médecin du travail. Une formation de recyclage CACES aura lieu tous les 5 ans. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR7 Rév. Page 0 34/14 3 2.3.3.4. Rondes et monitoring Des rondes régulières sont effectuées par le personnel Interxion et les agents de sécurité. Ils sont en communication par téléphone et équipements radio lors de ces rondes. Un monitoring en temps réel 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 des alarmes des équipements d’infrastructures est réalisé sur 3 niveaux : En local au sein du PC Sécurité et du bureau de l’équipe infrastructure du site. A distance depuis notre centre de supervision ECSC. A distance par le personnel ‘infrastructures’ d’Interxion France qui reçoit les alarmes sur leur Smartphone. 2.3.3.5. Les missions du service Qualité Sécurité : Le Service Qualité Sécurité définit, met en œuvre et anime le système de management intégré d’Interxion France. Prévention et organisation de l’intervention sur les sinistres - à ce titre, il doit faire prendre les mesures de prévention nécessaires pour éviter tout scénario d’accident comme notamment le démarrage d’un incendie et limiter sa propagation, - il participe à l’élaboration des plans de prévention, - il diffuse les consignes particulières et élabore le Plan d’Urgence, - il établit les plannings des exercices (plan d’urgence) et tests de capacité à réagir. 1. Hygiène au poste de travail - il est garant du respect de l’hygiène au poste de travail et évalue les risques à chaque poste occupé. - il participe aux réunions du CHSCT, aux enquêtes d’accidents du travail, - il s’assure avant approvisionnement que le matériel est conforme au Code du Travail et aux directives européennes sur la sécurité des machines. - il diffuse les consignes particulières. Environnement - il veille au respect de la réglementation, suit les indicateurs environnementaux (PUE, rejets atmosphériques, l’élimination des différents déchets …). - il est en relation avec les services officiels (DRIEE, etc.) et rend compte des bilans annuels. Formation en matière de sécurité et entraînement du personnel - Il sensibilise et forme à la démarche qualité, hygiène, sécurité et environnement et à la prévention des risques. - d’une façon générale, il élabore et/ou transmet tous les documents fondamentaux en matière de sécurité, hygiène et protection de l’environnement pour le site. - il participe à la conception ou la modification des bâtiments et installations. - il tient à jour les différents documents de prévention. - il contrôle la réalisation des vérifications périodiques du matériel incendie, levage, climatisation, électricité avec les organismes agréés ou les fournisseurs. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 35/14 3 Interxion PAR7 2.3.4. Prévention des risques professionnels Les risques professionnels susceptibles d’avoir un effet sur la santé du personnel sont visés par le Code du Travail. La Notice Hygiène et Sécurité aborde la conformité de l’installation avec les prescriptions législatives et réglementaires relatives à l’hygiène et à la sécurité du personnel et traite donc de ces risques qui sont évalués dans le cadre du document unique prescrit par l’article R4121-1 du Code du Travail. Les risques professionnels ne feront donc pas l’objet d’étude spécifique au cours de l’étude de dangers. Toutefois, les risques d’incendie ou d’explosion qui sont aussi des risques professionnels, sont pour leur part étroitement liés à l’étude de dangers et peuvent même en être des données d’entrée. C’est en ce sens que ce chapitre analyse ce type de risque. Les phénomènes dangereux, dont les effets ne dépassent pas les limites de propriété et ne génèrent pas d’effet domino interne, ne seront pas classés en gravité ou en probabilité suivant les grilles ministérielles de l’arrêté du 29 septembre 2005. En effet, ces phénomènes dangereux et leur prévention seront étudiés dans le cadre de l’évaluation des risques professionnels et du document unique. 2.3.5. Accès au site Le site est entièrement clos : - par un mur maçonné de 3m de hauteur sur la façade Nord et Nord-est ; - par le bâtiment administratif en meulière sur la façade Ouest ; - par une clôture d’une hauteur de 2 mètres ailleurs. L’accès à l’établissement PAR7 s’effectue aujourd’hui exclusivement par le 1 rue Rateau. Dans sa configuration finale, les accès à PAR7 s’effectueront comme suit : au 1 rue Rateau. Entrée et Sortie des Véhicules légers et Entrée des Poids lourds ; au 3 rue Rateau exclusivement pour la sortie des Poids Lourds (face au 36 rue Rateau). DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Rév. Page 0 36/14 3 Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR7 3. Identification et caractérisation des potentiels de dangers 3.1. Généralités D’une manière générale, les principales manifestations de l’accident industriel sont : o le risque d’incendie, o le risque d’explosion, lié ou non à l’incendie, o le risque de pollution dû à la propagation dans le sol et les eaux d’éléments nocifs, toxiques, corrosifs, dangereux pour l’environnement, etc.… o le risque toxique dû à la propagation dans l’air de produits dangereux pour la santé. On peut également devoir faire face à plusieurs dangers simultanés : à un incendie, peuvent être associés un dégagement de fumées nocives et une pollution du sol par les eaux d’extinction, par exemple. Les dangers liés aux activités et aux conditions de fonctionnement du site INTERXION PAR 7 peuvent être classés en 3 catégories : o Dangers liés aux produits présents sur le site : stockages et utilisation de produits inflammables (fioul domestique) (risque d’incendie), o Dangers liés aux matériels, équipements ainsi qu’aux installations annexes associées à ces équipements (groupes électrogènes, groupes froids…) (Risque incendie), o Dangers liés à la présence de produits polluants (risques de déversements accidentels de produits liquides). 3.1.1. Incendie La présence sur le site de produits inflammables et/ou combustibles engendre un risque incendie. L’incendie est une combustion qui nécessite la conjugaison de trois éléments constituant le triangle du feu : présence d’un combustible ou d’un liquide inflammable en quantité suffisante. présence d’un comburant (oxygène de l’air). présence d’une source d’énergie d’activation. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR7 Rév. Page 0 37/14 3 3.1.2. Explosion L’inflammation d’un mélange combustible air/vapeur ou air/gaz peut prendre une allure d’explosion. Les caractéristiques d’explosivité de ces deux premiers mélanges sont celles évoquées ci avant avec les limites d’inflammabilité (LII et LSI). En présence de ces mélanges, l’énergie nécessaire pour provoquer l’inflammation peut être très faible. Une étincelle suffit. On parle alors de LIE (Limite Inférieure d’Explosivité) et de LSE (Limite Supérieure d’Explosivité). Une explosion peut survenir sous plusieurs conditions : Présence d’un gaz comburant (oxygène de l’air), Présence d’un produit pulvérulent combustible à l’état finement divisé, Présence d’une source d’inflammation, Présence d’un domaine défini de concentration (LIE<C<LSE) comme pour un gaz inflammable, Présence d’un confinement suffisant, Présence du produit en suspension (nuage de poudre) ou en dépôt. 3.1.3. Pollutions accidentelles 3.1.3.1. Pollution accidentelle par déversement de produits Les pollutions accidentelles potentielles sont liées à l'épanchement d'un produit liquide qui pourrait s'infiltrer dans le sol ou rejoindre le réseau eaux pluviales puis le milieu naturel. Dans le cas présent, nous retiendrons essentiellement : Le risque de sur-remplissage accidentel de cuves de stockage, La rupture d’une tuyauterie ou d’équipement de réseau (vannes, compteur,…). Le renversement accidentel lors de phases de manutention La fuite lors de phase de chargement/déchargement Tous les stockages de produits liquides présents sur le site et susceptibles de créer une pollution des eaux ou des sols sont associés à une capacité de rétention suffisante à savoir : 100% de la capacité du plus grand réservoir ou 50% de la capacité totale des réservoirs associés 20% de la capacité totale des fûts pour les stockages de récipients de capacité unitaire inférieure ou égale à 250 L Les produits liquides stockés sur le site sont disposés soit en cuvette de rétention soit dans des cuves disposant d’une double enveloppe. Les produits liquides en futs ou en bidons sont stockés dans des bâtiments dotés de sols de béton étanches et faisant rétention. 3.1.3.2. Pollution accidentelle par les eaux d’extinction Ces eaux sont susceptibles de polluer l’environnement (compte tenu de la nature des produits), si elles ne sont pas retenues (confinement), analysées et traitées avant rejet. Le principe du dimensionnement a été abordé au paragraphe 3.1.3. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR7 Rév. Page 0 38/143 3.2. Dangers liés aux produits 3.2.1. Dangers intrinsèques liés aux produits chimiques De par son activité, le site d’INTERXION ne possède pas de nombreuses références de produits chimiques stockés. Les dangers liés aux produits sont identifiés dans le tableau ci-après : Tableau 6 : Tableau de classement des produits Dangers environnement Danger sur la santé Dangers pour la santé Toxicité aigüe Danger de corrosion Gaz sous pression N° cas Produits comburants Quantité Danger d’Incendie Produit Danger d’explosion Classe de danger – règlement CLP Étiquetage Symboles de danger Mention de danger H226 : Liquide inflammables et (*) vapeurs H304 : Peut être mortel en cas d'ingestion et de pénétration dans les voies respiratoires H315 : Provoque cutanée une irritation H332 : Nocif par inhalation Fioul 560 m3 X 68334-30-5 X X X H351 : Susceptible de provoquer le cancer H373 : Risque présumé d'effets graves pour les organes à la suite d'expositions répétées ou d'une exposition prolongée H411 : Toxique pour les organismes aquatiques, entraîne des effets néfastes à long terme ANTIGEL MPG 236 m3 57-55-6 - - - - - - - - - Non classé dangereux Le mélange est effectué à partir de substances non dangereuses : propane-1,2-diol < 50% Non classé Huiles moteur 2800 L - - - - - - - - - - Non classé dangereux Non classé (*) Au 1er juin 2015 les phrases R sont devenus des phrases H suivant les directives du système général harmonisé de classification et d'étiquetage des produits chimiques (SGH). L’acronyme « CLP » signifie en anglais, « Classification, Labelling, Packaging » c’est-à-dire « classification, étiquetage, emballage ». DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR7 Rév. Page 0 39/143 Tableau 7: Tableau de recensement des propriétés des produits Point éclair Produit Fioul Huile moteur GENLUB TDX 15w40 ANTIGEL MPG (propane-1,2diol < 50%) Temp. autoinflam. LII LSI Données complémentaires air air Densité Solubilité Temp. ébullition Tension vapeur Incompatibilités Source des données °C °C % volume % volume à 20° C g/l (dans l’eau) °C Pa > 55 > 250 0,5 5 0,83 à 0,88 < 0,001 150 -380 < 1 kPa Oxydants forts. Acides forts. Base fortes. herbicides. Halogènes Fds TOTAL (Cf. annexe 4-F) 232 > 320 NA NA 0,889 négligeable NA - Oxydants forts Fds TOTAL (Cf. annexe 4-F) > 102 371 2,6 % 12,6 % 1,02 miscible 100 - Pas de décomposition ou de réaction dangereuse Fds ABAX (Cf. Annexe 4-F) N.A = Non Applicable Remarque : Les critères de classification de la classe de danger des liquides inflammables sont notamment basés sur la valeur du point d’éclair. Le fioul, de point d’éclair égal à 55 °C, est ainsi classé inflammable de catégorie 3 selon le système du règlement CLP. Cf. Fiches de Données de Sécurité (FDS) insérées en annexe 4-F DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR7 Rév. Page 0 40/14 3 3.2.2. Interactions chimiques dangereuses possibles (incompatibilités) Les incompatibilités entre produits sont identifiées dans la figure ci-après. Figure 6 : Tableau croisé des incompatibilités produits + Peuvent être stockés ensemble - Incompatibles O Stockage ensemble possible mais sous certaines conditions Les réactions avec dégagement de substances toxiques ou dégagement simultané de chaleur et de produits toxiques constituent des catégories de réactions dangereuses. Certains mélanges de produits, dits incompatibles, s’accompagnent à température ambiante, de la formation de substances toxiques volatils et/ou d’un dégagement de chaleur (réaction exothermique). La réaction chimique peut être plus ou moins rapide, dépendant de la réactivité des produits et des conditions dans lesquelles ils se trouvent (température, pression). Compte tenu des produits manipulés sur le site, de leurs caractéristiques physico chimiques présentées au paragraphe précédent et de leurs lieux de stockage, le risque de réaction d’incompatibilité entre produits est exclu sur le site d’INTERXION. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 41/14 3 Interxion PAR7 3.2.3. Dangers liés aux matières solides combustibles Les autres familles de produits potentiellement dangereux recensées au sein d’INTERXION PAR7 sont principalement les batteries, les matériels informatiques et les matériaux de conditionnement (plastique, carton, bois). Ces matières combustibles peuvent avoir un pouvoir calorifique compris entre : 15 à 46 MJ/kg pour les plastiques, 13,4 et 18 MJ/kg pour le carton, 16,7 à18 MJ/kg pour le bois. Ces matériaux ont une combustibilité qui se caractérise surtout par le rapport entre leur masse et leur surface d’échange avec l’air. Ce qui revient à dire que plus un matériau est compact, plus il est difficile de l’enflammer. Sur des produits palettisés par exemple l’inflammation débute par une inflammation externe et se propage par convection naturelle, favorisée par les vides créés entre les palettes. Les produits combustibles les plus présents sur le site, leur localisation ainsi que leur composition sont présentés dans le tableau suivant : MATIERES COMBUSTIBLES LOCALISATION Zone de Stockage A de 561 m² sur une surface de stockage maximum de 200 m² et une hauteur de 2 m. Baies informatiques (matériel informatique) Batteries Déchet d’emballage Zone de Stockage B de 100 m² sur une surface de stockage maximum de 95 m² et une hauteur de 2 m COMPOSITION MASSIQUE SOURCE DES DONNEES Composition pour du matériel conditionné : Bois = 10,9% Plastique = 0,3% Papier = 0,1% Fiche fournisseur APC Schneider Electric Câble = 0,1% Métal, acier = 88,5% Pour l’ensemble des salles informatiques des bâtiments 7.1 et 7.2 (la plus grande salle informatique peut contenir jusqu’à 15 ilots de 19 baies informatiques) Composition pour du matériel installé : Pour l’ensemble des locaux batteries des bâtiments 7.1 et 7.2 (un local batterie peut contenir jusqu’à 384 batteries étanches) Composition pour une batterie Volume maximum d’une benne (30 m3) 100% Papier / Carton / Bois / Plastique Plastique = 4% Câble = 1% Fiche fournisseur APC Schneider Electric Métal, acier = 95% Plastique = 7-10% Fiche Fournisseur YUASA Métaux et autres matières non combustibles = 90-93% Tableau 8: Tableau de recensement des matières combustibles DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 Gestion INTERXION DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR7 Rév. Page 0 42/14 3 3.2.4. Autres produits – gaz inerte 3.2.4.1. Gaz d’extinction incendie Afin de garantir la sécurité incendie des salles informatiques, ces dernières sont équipées d’extinction automatique par gaz neutre. Ces gaz d’extinction Inergen®, sont stockés sous forme de bonbonnes de gaz. Le volume de gaz total est de 1980 m3 par bâtiment. L'Inergen®, est un gaz inerte composé de 52 % d'azote, 40 % d'argon et 8 % de CO2. Sa densité est de 1,42 kg/m3. Ce gaz ne constitue pas un potentiel de danger. Les dangers liés à ce gaz sont limités aux travailleurs du site (par remplacement de l’air du local par ce gaz) et ne seront pas traités dans cette présente étude. 3.2.4.2. Fluide frigorigène des groupes froids Pour le bon fonctionnement des équipements informatiques, la température des salles doit être régulée. Ainsi des groupes froids sont installés en toiture des bâtiments 7.1 et seront installés en terrasse du bâtiment 7.2. Ces groupes froids fonctionnent avec des fluides frigorigènes R134A. Les dangers liés à ce gaz sont limités aux travailleurs du site (maintenance, vidange) et ne seront pas traités dans cette présente étude. Ce gaz non inflammable et non toxique, ne constitue pas un potentiel de danger pour l’environnement extérieur 3.3. Dangers liés à la mise en œuvre des produits Les tableaux suivants regroupent l’ensemble des phénomènes dangereux qui peuvent découler de la mise en œuvre des produits du site. Ils sont regroupés par secteur et traitent successivement : - des utilités, - de procédé (activité informatique), - de stockage de matériel, DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR7 Rév. Page 0 43/143 3.3.1. Identifications des phénomènes dangereux liés à la mise en œuvre des produits et autres activités Type d’emploi Localisation Produit Quantité / Flux Phase de fonctionnement Phénomènes dangereux Utilités / activités connexes Dépotage camion Fioul domestique 18 m3 Transitoire Incendie / Pressurisation / Pollution accidentelle Utilités / activités connexes Locaux Groupes Electrogène / cuves tampons associées Fioul domestique / Transitoire Incendie / Pollution accidentelle / Utilités / activités connexes Stockage cuves enterrées Fioul domestique Normal Pollution des eaux et du sol Les cuves sont enterrées et à double enveloppe Normal Eclatement de capacité (ballon compresseur 22 litres) Utilités / activités connexes Groupes frigorifiques en toiture 6 x 80 m3 Fluide frigorigène / Air 2 x 40 m3 / Départ de feu (huile compresseur) Commentaires Phénomène de pressurisation possible de la citerne camion en cas d’incendie pendant le dépotage pris en compte Fluide frigorigène de type R134A non inflammable et non toxique – Départ de feu localisé possible à prendre en compte en tant qu’événement initiateur Stockage Zone de stockage A Matériel informatique 400 m3 Normal Incendie / Pollution accidentelle en cas d’incendie / Stockage Zone de stockage B Matériel informatique 190 m3 Normal Incendie / Pollution accidentelle en cas d’incendie / Stockage Aire déchets Papier / carton / bois / plastique 30 m3 Normal Incendie Phénomène limité et isolé à une seule benne Procédé Salles informatiques Matériel informatique / Normal Incendie / Pollution accidentelle en cas d’incendie Dans une salle informatique, le volume occupé par les matériels informatiques peut représenter jusqu’à 570 m3 Locaux batteries Matériel informatique / batterie Normal Incendie / Pollution accidentelle en cas d’incendie Ce type de local peut contenir jusqu’à 384 batteries. Phénomène d’explosion non retenu pour des batteries « étanches » à recombinaison de gaz Procédé / Tableau 9: Inventaire des phénomènes dangereux potentiels site INTERXION DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR7 Rév. Page 0 44/143 3.3.2. Cartographie des potentiels de danger Les potentiels de dangers identifiés précédemment sont positionnés sur la figure ci-après. Figure 7 : Identification des potentiels de dangers LEGENDE / NUMEROTATION 1. Aire de dépotage camion citerne fioul ; 2. Bâtiment Groupe électrogènes GPE 7.2 ; 3. Bâtiment Groupe électrogènes GPE 7.1 ; 4. Cuves enterrées de fioul ; 2 5. Salles informatiques Bâtiment 7.1, autres installations techniques et locaux techniques associées (batteries, onduleur, eau glycolée et Groupes froids en toiture) ; 4 6. Salles informatiques Bâtiment 7.2, autres installations techniques et locaux techniques associées (batteries, onduleur et Groupes froids en toiture) ; 1 7. Bâtiment de stockage de matériels informatiques Stockage A ; 3 6 5 7 8 Incendie Explosion/ citerne camion Eclatement de capacité (Compresseur Groupe Froid en toiture) Pollution des eaux et du sol DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 8. Bâtiment de stockage de matériels informatiques Stockage B. DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 45/143 Interxion PAR7 3.4. Réduction des potentiels de dangers2 La réduction des potentiels de dangers peut s’appuyer sur quatre principes [1] : Le premier principe est le principe de substitution qui s’appuie sur le remplacement d’un produit présentant des risques par un autre produit pouvant présenter des risques moindres. Le deuxième principe est le principe d’intensification qui consiste à intensifier l’exploitation afin de réduire les stockages de produits dangereux. Le troisième principe est le principe d’atténuation qui consiste à définir des conditions opératoires ou de stockage moins dangereuses. Le quatrième principe porte sur la limitation des effets à partir de la conception des équipements. 3.4.1. Justification des quantités de matières stockées Stockage de matières Les quantités de matières liquides (fioul, huile) et solides (matériel informatique) stockées restent limitées au strict besoin de l’activité d’INTERXION. Par ailleurs, INTERXION sépare géographiquement les stockages en fonction de leur nature et limite notamment : - les volumes de stockage du matériel informatique en attente d’installation (Stockages A/ B) ; la capacité unitaire des cuves tampons d’alimentation des groupes électrogènes. Des mesures ont été prises à la conception de ces installations et des locaux : bâtiments de stockages du matériel informatique et locaux groupes électrogènes avec parois REI 120. Les réservoirs de fioul sont enterrés et à double enveloppe. Choix des installations retenues pour l’activité du site Les installations informatiques (baies serveurs et onduleurs) ne présentent pas un potentiel de risque supérieur aux matières stockées comme présentées ci-avant. Pour éviter tout risque de propagation d’un incendie sur le site, des mesures ont été prises à la conception de ces installations et des locaux : salles informatiques et locaux batterie, onduleur isolés des autres installations du site (groupes électrogènes et stockages matériels informatiques) par des parois REI 120. Toutes les salles informatiques sont équipées d’un réseau d’extinction automatique à gaz inerte. Stockage des déchets Le stockage des déchets (papier / carton / bois / plastique) est limité à une seule benne placée sur une aire extérieure dédiée et isolée de toutes les autres installations du site. Formalisation du savoir et des outils dans le domaine des risques majeurs (EAT-DRA-76) -9 - L’étude de dangers d’une Installation Classée (INERIS – juillet 2015). 2 DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 46/143 Interxion PAR7 3.4.2. Mesures techniques de réductions des potentiels de dangers Les mesures de réduction des potentiels de dangers retenues sont présentées dans le tableau ci-dessous. Tableau 10: Mesures de réduction des potentiels de dangers OBJECTIF DE REDUCTION MESURE TECHNIQUE RETENUE - Dissocier les potentiels de dangers d’incendie par rapport au risque de propagation - Limiter les effets de feu et de pollution suite à un épandage - Eloignement des stockages de produits combustibles (stockage matériel informatique et stockage déchets) des autres installations Séparation par murs REI 120 entre les locaux des Groupes électrogènes, des batteries/onduleurs (et REI 60 pour les salles informatiques) Limitation des quantités de matériels informatiques stockés dans les bâtiments de Stockage A et B Rétention des stockages de produits dangereux Réservoirs de stockage de fioul enterrés double enveloppe Cuvettes de rétention au dépotage camion Bâtiments 7.1 et 7.2 sur rétention (faux-planchers) DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 47/143 Interxion PAR7 3.5. Retour d’expérience : Accidentologie 3.5.1. Accidents sur des installations similaires L’analyse de l’accidentologie a été réalisée à partir des informations issues de la base de données ARIA (source « MEEDDM/DPRR/SEI/BARPI ») et plus particulièrement pour les installations : - Les groupes électrogènes, - Les groupes frigorifiques (hors ammoniaque), - Les installations électriques type onduleur / batteries. Les comptes rendus d’accidents référencés par le BARPI au 05/02/16 sont présentés en annexe 4-B Celle-ci permet de dégager les points marquants des accidents survenus dans des installations similaires au site d’INTERXION. Une analyse des conséquences des accidents a été effectuée sur échantillon (273 accidents sélectionnés en France) issu de l’interrogation de la base de données d’accidents ARIA du BARPI (mots clé : groupes électrogènes, groupes frigorifiques, onduleur). 3.5.1.1. Principaux types d’accidents survenus Sur les 273 accidents recensés pour les activités communes à INTERXION, les principaux types d’accidents se répartissent de la manière suivante : Typologie des accidents 3% Incendie 31% 66% rejets toxiques/pollution explosion domino Pour l’exploitation des groupes électrogènes, les principaux accidents sont : L’incendie à partir de fuite sur l’alimentation en fioul des groupes électrogènes Dans une moindre mesure, le déversement accidentel du combustible avec pollution du milieu. Pour l’exploitation de groupes frigorifiques, les principaux accidents recensés sont : Le rejet accidentel à l’atmosphère de fluide frigorigène, L’éclatement Et enfin l’incendie (hors ammoniaque) d’origine électrique et alimenté le plus souvent par des stockages connexes. Pour les batteries associées aux onduleurs, aucun accident n’implique formellement ces installations dans la base de données du BARPI. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 48/143 Interxion PAR7 3.5.1.2. Causes d’accidents survenus La plupart des accidents recensés ont pour cause, des défaillances matérielles, un défaut de maîtrise du procédé ou des défaillances humaines. Répartition des causes court circuit PB élec 1% 1% malveillance 27% 11% 60% erreur humaine 0% défaut matériel / maîtrise procédé anomalie organisation 3.5.1.3. Conséquences des accidents survenus Les conséquences de la majorité des cas s’avèrent être des dommages matériels et l’atteinte environnementale (pollutions de l’air, des eaux et du sol). Certains ont cependant occasionné quelques blessés sans imposer la mise en œuvre de mesures particulières pour protéger le voisinage. 3.5.2. Accidents survenus sur le site A ce jour, aucun accident majeur n’a été enregistré au sein du Datacenter INTERXION PAR7. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 49/143 Interxion PAR7 3.6. Synthèse des phénomènes dangereux associés aux installations Les critères de choix sont les suivants : - Réalité physique du stockage ou du procédé, Mesures de protection physiques passives, Limites physiques réalistes référencées par le retour d’expérience. L’identification des scénarios accidentels issus de l’analyse des potentiels de dangers et de l’accidentologie réalisée dans ce chapitre a permis de mettre en évidence les phénomènes dangereux suivants : Tableau 11: Phénomène dangereux retenus INSTALLATION PHD N° PHENOMENE DANGEREUX EFFETS ESTIMES Aire de dépotage de fioul 1 Feu de nappe de fioul sur l’aire de dépotage camion Thermiques Aire de dépotage de fioul 2 *Pressurisation du ciel gazeux de la citerne du camion de livraison de fioul pris dans un feu de nappe sur l’aire de dépotage Thermiques 3.1 / 3.2 / 3.3 Feu de nappe de fioul dans un local groupes électrogène Thermiques 4.1 / 4.2 / 4.3 Feu de nappe de fioul dans un local groupes électrogène Thermiques 5 Eclatement du ballon d’un compresseur de groupe froid Surpression 6 Incendie dans un local de stockage de matériel informatique neuf Thermiques 7 Incendie dans un local de stockage de matériel informatique neuf Thermiques Salles informatiques 8 Incendie de matériel informatique dans une salle informatique Thermiques Locaux batteries 9 Incendie d’un local batterie Thermiques Epandage 10 Epandage de produits polluants (liquides dangereux, eaux d’extinction souillées) Pollution CONCERNEE Locaux Groupe Electrogène Bâtiment 7.1 Locaux Groupe Electrogène Bâtiment 7.2 Groupes froids en terrasse Stockage A de matériel informatique Stockage B de matériel informatique * NOTA : Il faut souligner que la pressurisation lente d’une citerne de camion de livraison de fioul n’est envisageable uniquement en cas de feu enveloppant de longue durée (feu de nappe sous la citerne).Ce phénomène dangereux est peu observé dans l’accidentologie (en référence au rapport Ω13 de l’INERIS) et concerne principalement les bacs de stockage d’hydrocarbure. Dans ce cas d’étude l’explosion du ciel gazeux d’un camion de livraison de fioul peut être écarté car même en cas d’échauffement (incendie), en phase de chargement les trous d’homme de la citerne sont fermés et il n’y a donc pas de risque d’introduction d’air dans le ciel gazeux. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 50/143 Interxion PAR7 4. Estimation des conséquences de la libération des potentiels de dangers 4.1. Valeurs de référence des seuils d’effets des phénomènes dangereux L’arrêté ministériel du 29 septembre 2005 relatif à l’évaluation et à la prise en compte de la probabilité d’occurrence, de la cinétique, de l’intensité des effets et de la gravité des conséquences des accidents potentiels dans les études de dangers des installations classées soumises à autorisation, fixe dans son annexe les valeurs seuils à prendre en compte pour évaluer les effets thermiques et les effets de surpression sur les personnes et les structures. 4.1.1. Seuils d’effets thermiques sur les personnes Les seuils réglementaires d’effets thermiques sur les personnes sont recensés dans le tableau suivant avec les effets associés. Tableau 12 : Seuils réglementaires pour les effets thermiques sur les personnes SEUILS DE FLUX THERMIQUE EFFETS DU FLUX THERMIQUE REÇU SUR LES PERSONNES Seuil des effets irréversibles (zone des dangers significatifs pour la vie humaine) 3 kW/m² 600 (kW/m2)4/3.s Seuil des premiers effets létaux (zone des dangers graves pour la vie humaine) 5 kW/m² 1000 (kW/m2)4/3.s Seuil des effets létaux significatifs (zone des dangers très graves pour la vie humaine) 8 kW/m² 1800 (kW/m2)4/3.s 4.1.2. Seuils d’effets thermiques sur les structures L’arrêté ministériel du 29 septembre 2005 précise également les seuils d’effets thermiques sur les structures récapitulés dans le tableau suivant : Tableau 13 : Seuils réglementaires pour les effets thermiques sur les structures EFFETS DU FLUX THERMIQUE REÇU SUR LES STRUCTURES Seuil des destructions de vitres significatives Seuil des effets domino (3) et correspondant au seuil de dégâts graves sur les structures SEUILS DE FLUX THERMIQUE 5 kW/m² 8 kW/m² Seuil d’exposition prolongée des structures et correspondant au seuil des dégâts très graves sur les structures, hors structures béton. 16 kW/m² Seuil de tenue du béton pendant plusieurs heures et correspondant au seuil des dégâts très graves sur les structures béton. 20 kW/m² Seuil de ruine du béton en quelques dizaines de minutes. 200 kW/m² (3) Seuil à partir duquel les effets domino doivent être examinés. Une modulation est possible en fonction des matériaux et structures concernés. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 51/143 Interxion PAR7 4.1.3. Seuils d’effets de surpression sur les personnes Les seuils réglementaires d’effets de surpression retenus sur les personnes sont recensés dans le tableau suivant avec les effets associés. Tableau 14 : Seuils réglementaires pour les effets de surpression sur les personnes EFFETS DE SURPRESSION SUR LES PERSONNES SEUILS Seuil des effets délimitant la « zone des effets indirects par bris de vitre sur l’homme » 20 mbar Seuil des effets irréversibles délimitant la « zone des dangers significatifs pour la vie humaine » 50 mbar Seuil des effets létaux délimitant la « zone des dangers graves pour la vie humaine » 140 mbar Seuil des effets létaux significatifs délimitant la « zone des dangers très graves pour la vie humaine » 200 mbar 4.1.4. Seuils d’effets de surpression sur les structures Les seuils réglementaires d’effets de surpression retenus sur les structures sont recensés dans le tableau suivant avec les effets associés. Tableau 15 : Seuils réglementaires pour les effets de surpression sur les structures EFFETS DE SURPRESSION SUR LES STRUCTURES SEUILS Seuil des destructions significatives de vitres 20 mbar Seuil des dégâts légers sur les structures 50 mbar Seuil des dégâts graves sur les structures 140 mbar Seuil des effets domino 200 mbar Seuil des dégâts très graves sur les structures 300 mbar A ce jour, il est particulièrement difficile de déterminer avec précision le seuil de surpression pouvant provoquer des dommages aux structures, celui-ci étant naturellement fonction de la nature des structures ellesmêmes (béton, métallique, …), de leur état (mode de construction, vieillissement/usure, …, etc.) et de la forme du signal de pression (impulsion, phase négative, …). Il a été cependant retenu, conformément aux données bibliographiques disponibles (synthèse dans la référence [Méthode pour l’Identification et la Caractérisation des effets Dominos (MICADO), rapport final de décembre 2002], un seuil de surpression de l’ordre de 200 mbar comme plausiblement à même d’endommager des structures telles que des bâtiments : ce seuil a été retenu dans l’arrêté ministériel du 29 septembre 2005. Pour autant, ce seuil de 200 mbar est à considérer pour fixer la zone à l’intérieur de laquelle il convient de s’interroger sur les réponses des structures. Ainsi, il n'y a pas un seuil d'effets domino mais plusieurs seuils en fonction des cibles du site et de son environnement ; les cibles recherchées étant celles susceptibles de créer un sur-accident. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 52/143 Interxion PAR7 4.2. Estimation des conséquences de la libération des potentiels de dangers Il n’est pas tenu compte, dans cette première évaluation, des mesures de maîtrise des risques. En revanche, il est tenu compte des limites physiques réalistes référencées par le retour d’expérience et dans les méthodes de calcul en usage (prise en compte des mesures passives comme les murs coupe-feu). Il apparaît qu’un scénario de libération du potentiel de danger (scénario majeur physiquement possible), ne prenant pas en compte l’action d’éventuelles barrières de prévention et de protection, peut apparaître peu réaliste lors de l’examen d’un cas concret. Toutefois, un tel scénario peut être représentatif d’événements ayant des causes d’origine externe (risque naturel de type séisme, inondation, glissement de terrain, chute d’aéronef…) ou comme étant consécutifs à des effets dominos. Ces causes, à caractère exceptionnel, permettent ainsi de justifier l’utilité de la définition de « scénario de libération du potentiel de danger ». Pour chacun des phénomènes dangereux retenus, sont précisés : Logiciel ou modèle de calcul, Paramètres de modélisation, Résultats des modélisations : effets sur les biens et les personnes, effets dominos internes sur les potentiels de dangers éventuellement touchés et les structures importantes pour la sécurité), effets dominos externes. Les méthodologies de calculs des effets thermiques et de surpression sont présentées dans chacun des paragraphes suivants. REMARQUE : Pour information chacun des scénarios sera réévalué avec la prise en compte des nouvelles limites de propriété du site en cas de rétrocession de la sente et de la partie Nord du terrain du site. En cas de rétrocession, INTERXION PAR7 prévoit l’installation d’un nouveau mur en maçonnerie (coupe-feu 2 heures) en limite de propriété Nord-Ouest et Nord du site. Ce dernier sera pris en compte dans les résultats présentés ci-après. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 53/143 Interxion PAR7 4.3. Modélisation des conséquences de la libération des potentiels de dangers 4.3.1. PhD N°1 : Feu de nappe de fioul sur l’aire de dépotage camion 4.3.1.1. Hypothèses Les effets d’un feu de nappe de liquides inflammables, pour toutes les installations susceptibles de stocker ou manipuler des liquides inflammables seront déterminés selon la méthodologie basée sur les travaux effectués par le Groupe de Travail Dépôts de liquides Inflammables introduit par la circulaire du 31 janvier 2007 relative aux études de dangers de dépôts de liquides inflammables (abrogée par la circulaire du 10 mai 2010). Les résultats sont obtenus à l’aide du logiciel FLUMilog, intégrant depuis sa version 4 la méthodologie de calcul du GTDLI pour le cas d’incendie de liquide inflammable. Le logiciel FLUMilog prend en compte les caractéristiques constructives des bâtiments et des murs coupe-feu existants. Dans notre cas de figure, nous prendrons en compte le mur coupe-feu béton installé en limite Nord du site INTERXION. Les moyens d’extinction ne seront pas pris en compte dans les hypothèses de calculs. 4.3.1.2. Données d’entrée Les données d’entrée sont présentées dans le tableau ci-dessous. Tableau 16 : Données d’entrée – PhD N°1 PARAMÈTRES Incendie d’une nappe de fioul sur l’aire de dépotage camion Produit mis en jeu Taux de combustion du Fioul Situation géographique Surface en feu impliquée Fioul 0,055 g/m²/s (4) Nord du site (au Nord du bâtiment 7.1) 12 m2 (3 m x 4 m) Localisation du mur coupe-feu Limite de propriété Nord du site / hauteur = 3 m Hauteur du mur coupe-feu Limite de propriété Nord du site / hauteur = 3 m Caractéristiques constructives Mur en maçonnerie coupe-feu 2 heures (REI 120) Nota : Le débit de combustion du fioul est normalement pris égal à 0,035 kg/m².s hors le GTDLI a retenu de manière conservative que, les distances d’effets pour tous les hydrocarbures liquides (gazole, FOD,…) sont calculées en considérant la combustion d’essence dont le débit de combustion est pris égal à 0,055 kg/m².s. (4) Le taux de combustion surfacique moyen du GTDLI pour les hydrocarbures. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 54/143 Interxion PAR7 4.3.1.3. Résultats Les distances d'effets thermiques obtenues pour l’incendie d’une nappe de fioul sur l’aire de dépotage camion sont données dans le tableau ci-après : Tableau 17 : Résultats - PhD N°1 Irréversibles Létaux Létaux significatifs 3 kW/m² 5 kW/m² 8 kW/m² Côté Nord Non atteint Non atteint Non atteint Côté Est 9m 7m 5m Côté Sud 10 m 8m 5m Côté Ouest 9m 7m 5m La figure suivante présente les tracés des distances des effets thermiques du phénomène d’incendie « PhD N°1 » obtenues à l’aide du logiciel FLUMilog. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Rév. Page 0 55/143 Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR7 Le tableau suivant présente les conclusions des effets thermiques de l’incendie d’une nappe de fioul sur l’aire de dépotage camion : Tableau 18 : Conséquences des effets - PhD N°1 INCENDIE DE NAPPE AU DEPOTAGE Effets sur les biens et les personnes Les zones des effets thermiques ne dépassent pas les limites de propriétés du site. Effets dominos internes EFFETS Structures Nuls – aucune installation n’est concernée Accès au site Nuls (accès restant possibles) Accès aux moyens de secours Nuls (les poteaux incendie restent accessibles) Résistance des structures importantes pour la sécurité Nuls (pas d’effet – Absence de zone d’effet domino 8 kW/m² sur des structures de sécurité) Effets dominos externes Nuls 4.3.1.4. Pour information – Résultats en cas de rétrocession de la sente Chacun des scénarios est réévalué avec la prise en compte des nouvelles limites de propriété du site en cas de rétrocession de la sente et de la partie du terrain au Nord. En cas de rétrocession, INTERXION PAR 7 prévoit l’installation d’un nouveau mur en maçonnerie (coupe-feu 2 heures) en limite de propriété Nord-Ouest et Nord du site. Ce dernier est pris en compte dans les résultats présentés ci-après. La figure suivante présente les tracés des distances des effets thermiques du phénomène d’incendie « PhD N°1 » dans la configuration d’une éventuelle rétrocession de la sente. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Rév. Page 0 56/143 Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR7 Le tableau suivant présente les conclusions des effets thermiques de l’incendie d’une nappe de fioul sur l’aire de dépotage camion : Tableau 19 : Conséquences des effets - PhD N°1 INCENDIE DE NAPPE AU DEPOTAGE Effets sur les biens et les personnes Les zones des effets thermiques ne dépassent pas les limites de propriétés du site. Effets dominos internes EFFETS Structures Nuls – aucune installation n’est concernée Accès au site Nuls (accès restant possibles) Accès aux moyens de secours Nuls (les poteaux incendie restent accessibles) Résistance des structures importantes pour la sécurité Nuls (pas d’effet – Absence de zone d’effet domino 8 kW/m² sur des structures de sécurité) Effets dominos externes Nuls Conclusion : En cas de rétrocession de la sente et de la prise en compte du nouveau mur en limite de propriété Nord, les effets de ce scénario PhD N°1 ne sont pas modifiés. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 57/143 Interxion PAR7 4.3.2. PhD N°2 : Pressurisation de la citerne du camion de livraison de fioul pris dans un feu de nappe sur l’aire de dépotage 4.3.2.1. Hypothèses - méthodologie Le site dispose d’une aire de dépotage camion pour la livraison de fioul (FOD) nécessaire à l’alimentation des groupes électrogènes du site. Le camion de livraison de fioul peut être considéré comme étant le siège d’une pressurisation lente de la citerne. Ce phénomène dangereux se caractérise par une montée en pression relativement lente, du fait de la vaporisation du fioul contenu dans le réservoir pris dans un feu enveloppant lors d’un dépotage. La pression atteinte par les vapeurs de liquide inflammable peut alors être importante et lorsque l’enveloppe du réservoir cède, une boule de feu liée à une vaporisation partielle instantanée du produit surchauffé et une inflammation des produits peut être générée. Le scénario étudié est donc, la pressurisation de la citerne du camion en cours de dépotage et pris dans un feu de nappe de l’aire de dépotage. La note de diffusion BRTICP/2008-638/OA du 23/12/08 relative à la modélisation des effets liés au phénomène de pressurisation de bac atmosphérique à toit fixe de liquides inflammables propose un modèle qui constitue une approche alternative aux prescriptions fixées dans la circulaire du 23 juillet 2007 (abrogée). En ce sens les distances d’effets liées au phénomène de pressurisation de bac peuvent être évaluées par le biais des formules liées au Boil-over classique de l’instruction technique du 09/11/1989 ou de la note de l’INERIS du 07/10/2008 s’inscrivant dans le cadre de la révision du rapport Ω13 de 2003. Dans notre cas d’étude, nous sommes concernés par un risque de pressurisation lente d’une citerne mobile (réservoir horizontal) et non d’un bac à toit fixe de stockage de fioul. Ainsi, en référence à la note de diffusion BRTICP/2008-638/OA du 23/12/2008 (relative à la modélisation des effets liés au phénomène de pressurisation de bac atmosphérique à toit fixe de liquides inflammables) et comme le modèle proposé n’est pas applicable aux citernes mobiles, les distances d’effets seront évaluées par le biais des formules du Boil-over classique de l’Instruction Technique du 09/11/1989. Ces formules sont présentées ci-après. Pour évaluer l’intensité des effets de la boule de feu, il est proposé d’utiliser les formules de l’instruction technique de 1989 relatives au Boil-over "classique" en considérant la masse réagissante "M" égale à 10 % de la masse contenue dans le réservoir : DSEI = 8,23 M1/3 DSEL = 5,86 M1/3 DSELS = à défaut sera pris égal à DSEL Avec : - DSEI : Distance d’effets thermiques au seuil des effets irréversibles ; DSEL : Distance d’effets thermiques au seuil des effets létaux ; DSEL : Distance d’effets thermiques au seuil des effets létaux significatifs ; M : Masse réagissante égale à 10 % de la masse de FOD contenue dans le réservoir. Remarque : Il faut souligner que la pressurisation lente d’une citerne de camion de livraison de fioul n’est envisageable uniquement qu’en cas de feu enveloppant, de longue durée (feu de nappe sous la citerne). Ce phénomène dangereux est peu observé dans l’accidentologie (en référence au rapport Ω13 de l’INERIS) et concerne principalement les bacs de stockage d’hydrocarbure. Toutefois, le modèle utilisé et présenté ci-avant permet d’obtenir une estimation de ces effets de façon conservatoire. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 58/143 Interxion PAR7 4.3.2.2. Données d’entrée Les données d’entrée sont présentées dans le tableau ci-dessous. Tableau 20 : Données d’entrée – PhD N°2 VALEUR PARAMETRES CITERNE CAMION LIVRANT LE FIOUL SUR LE SITE Volume du camion 18 m3 Masse volumique (kg/m3) 830 kg/m3 Masse de FOD 14 940 kg 4.3.2.3. Résultats Les résultats d’application de la méthodologie de calcul pour les effets thermiques sont présentés dans les tableaux suivants : EFFETS THERMIQUES – IT 89 (PRESSURISATION D’UNE CITERNE CAMION) VOLUME CITERNE (M 3 ) MASSE REAGISSANTE (KG) DISTANCES D’EFFETS THERMIQUES AU CENTRE DE LA CITERNE (M) EFFETS EFFETS LETAUX EFFETS LETAUX IRREVERSIBLE SIGNIFICATIFS 18 1 494 67 m 67 m 94 m La figure suivante présente les tracés des distances des effets thermiques du phénomène « PhD N°2 » de pressurisation de la citerne camion de fioul sur l’aire de dépotage. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Rév. Page 0 59/143 Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR7 Le tableau suivant présente les conclusions des effets thermiques de la pressurisation de la citerne d’un camion de livraison de fioul pris dans un feu de nappe sur l’aire de dépotage : Tableau 21 : Conséquences des effets - PhD N°2 PRESSURISATION DE LA CITERNE D’UN CAMION DE LIVRAISON DE FIOUL SUR L’AIRE DE DEPOTAGE EFFETS Les zones des effets thermiques aux seuils SELS, SEL et SEI dépassent la limite de propriété Nord et Est du site. Effets sur les biens et les personnes Les effets thermiques aux seuils SEI atteignent l’autoroute A 86 (au Nord) sur environ180 m (au Nord) et la voie de circulation interne des services techniques de la mairie sur environ 90 m (à l’Est) Effets dominos internes Les effets thermiques aux seuils des effets létaux SEL et SELS atteignent l’autoroute A86 sur environ 130 m Structures Nuls – Phénomène dangereux à cinétique rapide (quelques secondes pour la libération des effets) ne pouvant entraîner de risque de sur-accident (scénario ultime) – Dégâts matériels sans risque d’effet domino Accès au site Nuls (accès restant possibles) Accès aux moyens de secours Nuls (les réserves incendie restent accessibles) Résistance des structures importantes pour la sécurité Nuls – Phénomène dangereux à cinétique postaccidentelle rapide (quelques secondes) ne pouvant entraîner de risque de sur-accident (scénario ultime) Effets dominos externes Nuls 4.3.2.4. Pour information – Résultats en cas de rétrocession de la sente Chacun des scénarios est réévalué avec la prise en compte des nouvelles limites de propriété du site en cas de rétrocession de la sente et de la partie du terrain au Nord. En cas de rétrocession, les conclusions sur les effets de ce scénario PhD N°2 seront identiques à la configuration actuelle (sans rétrocession de la Sente) présentée au paragraphe précédent. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 60/143 Interxion PAR7 4.3.3. PhD N°3.1 : Feu de nappe de fioul du local groupes électrogènes GE1-A 4.3.3.1. Hypothèses Les effets d’un feu de nappe de liquides inflammables, pour toutes les installations susceptibles de stocker ou manipuler des liquides inflammables seront déterminés selon la méthodologie basée sur les travaux effectués par le Groupe de Travail Dépôts de liquides Inflammables introduit par la circulaire du 31 janvier 2007 relative aux études de dangers de dépôts de liquides inflammables (abrogée par la circulaire du 10 mai 2010). Les résultats sont obtenus à l’aide du logiciel FLUMilog, intégrant depuis sa version 4 la méthodologie de calcul du GTDLI pour le cas d’incendie de liquide inflammable. Le logiciel FLUMilog prend en compte les caractéristiques constructives des bâtiments et des murs coupe-feu existants. Dans notre cas de figure, nous prendrons en compte les caractéristiques de résistance au feu de chacune des cellules des bâtiments groupes électrogènes. Les moyens d’extinction ne seront pas pris en compte dans les hypothèses de calculs. 4.3.3.2. Données d’entrée Les données d’entrée sont présentées dans le tableau ci-dessous. Tableau 22 : Données d’entrée – PhD N°2.1 PARAMÈTRES Incendie dans le local GE 1-A Produit mis en jeu Fioul Taux de combustion du fioul 0,055 g/m²/s Nord-Ouest du site – Bâtiment 7.1 Situation géographique 104 m2 (9,2 m x 11,3 m) Surface en feu impliquée Caractéristique de la toiture Dalle béton REI 120 Caractéristiques des parois Parois béton REI 120 / hauteur = 6 m Localisation du mur coupe-feu extérieur Limite de propriété Nord du site / hauteur = 3 m Hauteur du mur coupe-feu extérieur Limite de propriété Nord du site / hauteur = 3 m Caractéristiques constructives du mur extérieur (5) (5) Mur en maçonnerie coupe-feu 2 heures (REI 120) Le taux de combustion surfacique moyen du GTDLI pour les hydrocarbures. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 61/143 Interxion PAR7 4.3.3.3. Résultats Les distances d'effets thermiques obtenues pour l’incendie d’une nappe de fioul dans le local GE1-A sont données dans le tableau ci-après : Tableau 23 : Résultats - PhD N°3.1 Irréversibles Létaux Létaux significatifs 3 kW/m² 5 kW/m² 8 kW/m² Côté Nord 11,5 m 9m 6m Côté Est 7m Non atteint Non atteint Côté Sud 6m Non atteint Non atteint Côté Ouest 7m Non atteint Non atteint La figure suivante présente les tracés des distances des effets thermiques du phénomène d’incendie « PhD N°3.1 » obtenues à l’aide du logiciel FLUMilog. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Rév. Page 0 62/143 Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR7 Le tableau suivant présente les conclusions des effets thermiques de l’incendie d’une nappe de fioul dans le local GE1-A : Tableau 24 : Conséquences des effets - PhD N°3.1 INCENDIE DANS LE LOCAL GE 1-A Effets sur les biens et les personnes Les zones des effets thermiques ne dépassent pas les limites de propriétés du site (présence du mur en limite de propriété Nord du site). Effets dominos internes EFFETS Structures Nuls – aucune installation n’est concernée – les cellules voisines ont des dispositions constructives identiques (poutres, toiture, parois REI 120 min) Accès au site Nuls (accès restant possibles) Accès aux moyens de secours Nuls (les poteaux incendie restent accessibles) Résistance des structures importantes pour la sécurité Nuls (pas d’effet – Absence de zone d’effet domino 8 kW/m² sur des structures de sécurité) Effets dominos externes Nuls 4.3.3.4. Pour information – Résultats en cas de rétrocession de la sente Chacun des scénarios est réévalué avec la prise en compte des nouvelles limites de propriété du site en cas de rétrocession de la sente et de la partie du terrain au Nord. En cas de rétrocession, les conclusions sur les effets de ce scénario PhD N°3.1 seront identiques à la configuration actuelle (sans rétrocession de la Sente) présentée au paragraphe précédent (avec la présence du mur le long de la limite de propriété Nord). DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 63/143 Interxion PAR7 4.3.4. PhD N°3.2 : Feu de nappe de fioul du local groupes électrogènes GE1-B 4.3.4.1. Hypothèses Les effets d’un feu de nappe de liquides inflammables, pour toutes les installations susceptibles de stocker ou manipuler des liquides inflammables seront déterminés selon la méthodologie basée sur les travaux effectués par le Groupe de Travail Dépôts de liquides Inflammables introduit par la circulaire du 31 janvier 2007 relative aux études de dangers de dépôts de liquides inflammables (abrogée par la circulaire du 10 mai 2010). Les résultats sont obtenus à l’aide du logiciel FLUMilog, intégrant depuis sa version 4 la méthodologie de calcul du GTDLI pour le cas d’incendie de liquide inflammable. Le logiciel FLUMilog prend en compte les caractéristiques constructives des bâtiments et des murs coupe-feu existants. Dans notre cas de figure, nous prendrons en compte les caractéristiques de résistance au feu de chacune des cellules des bâtiments groupes électrogènes. Les moyens d’extinction ne seront pas pris en compte dans les hypothèses de calculs. 4.3.4.2. Données d’entrée Les données d’entrée sont présentées dans le tableau ci-dessous. Tableau 25 : Données d’entrée – PhD N°3.2 PARAMÈTRES Incendie dans le local GE 1-B Produit mis en jeu Fioul Taux de combustion du fioul 0,055 g/m²/s Nord-Ouest du site – Bâtiment 7.1 Situation géographique 104 m2 (9,2 m x 11,3 m) Surface en feu impliquée Caractéristique de la toiture Dalle béton REI 120 Caractéristiques des parois Parois béton REI 120 / hauteur = 6 m Localisation du mur coupe-feu extérieur Limite de propriété Nord du site / hauteur = 3 m Hauteur du mur coupe-feu extérieur Limite de propriété Nord du site / hauteur = 3 m Caractéristiques constructives du mur extérieur (6) (6) Mur en maçonnerie coupe-feu 2 heures (REI 120) Le taux de combustion surfacique moyen du GTDLI pour les hydrocarbures. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 64/143 Interxion PAR7 4.3.4.3. Résultats Les distances d'effets thermiques obtenues pour l’incendie d’une nappe de fioul dans le local GE1-B sont données dans le tableau ci-après : Tableau 26 : Résultats - PhD N°3.2 Irréversibles Létaux Létaux significatifs 3 kW/m² 5 kW/m² 8 kW/m² Côté Nord 11,5 m 9m 6m Côté Est 7m Non atteint Non atteint Côté Sud 6m Non atteint Non atteint Côté Ouest 7m Non atteint Non atteint La figure suivante présente les tracés des distances des effets thermiques du phénomène d’incendie « PhD N°3.2 » obtenues à l’aide du logiciel FLUMilog. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Rév. Page 0 65/143 Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR7 Le tableau suivant présente les conclusions des effets thermiques de l’incendie d’une nappe de fioul dans le local GE1-B : Tableau 27 : Conséquences des effets - PhD N°3.2 INCENDIE DANS LE LOCAL GE 1-B Effets sur les biens et les personnes Les zones des effets thermiques ne dépassent pas les limites de propriétés du site. Effets dominos internes EFFETS Structures Nuls – aucune installation n’est concernée – les cellules voisines ont des dispositions constructives identiques (poutres, toiture, parois REI 120 min) Accès au site Nuls (accès restant possibles) Accès aux moyens de secours Nuls (les poteaux incendie restent accessibles) Résistance des structures importantes pour la sécurité Nuls (pas d’effet – Absence de zone d’effet domino 8 kW/m² sur des structures de sécurité) Effets dominos externes Nuls 4.3.4.4. Pour information – Résultats en cas de rétrocession de la sente Chacun des scénarios est réévalué avec la prise en compte des nouvelles limites de propriété du site en cas de rétrocession de la sente et de la partie du terrain au Nord. En cas de rétrocession, les conclusions sur les effets de ce scénario PhD N°3.2 seront identiques à la configuration actuelle (sans rétrocession de la Sente) présentée au paragraphe précédent. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 66/143 Interxion PAR7 4.3.5. PhD N°3.3 : Feu de nappe de fioul du local groupes électrogènes GE1-C 4.3.5.1. Hypothèses Les effets d’un feu de nappe de liquides inflammables, pour toutes les installations susceptibles de stocker ou manipuler des liquides inflammables seront déterminés selon la méthodologie basée sur les travaux effectués par le Groupe de Travail Dépôts de liquides Inflammables introduit par la circulaire du 31 janvier 2007 relative aux études de dangers de dépôts de liquides inflammables (abrogée par la circulaire du 10 mai 2010). Les résultats sont obtenus à l’aide du logiciel FLUMilog, intégrant depuis sa version 4 la méthodologie de calcul du GTDLI pour le cas d’incendie de liquide inflammable. Le logiciel FLUMilog prend en compte les caractéristiques constructives des bâtiments et des murs coupe-feu existants. Dans notre cas de figure, nous prendrons en compte les caractéristiques de résistance au feu de chacune des cellules des bâtiments groupes électrogènes. Les moyens d’extinction ne seront pas pris en compte dans les hypothèses de calculs. 4.3.5.2. Données d’entrée Les données d’entrée sont présentées dans le tableau ci-dessous. Tableau 28 : Données d’entrée – PhD N°3.3 PARAMÈTRES Incendie dans le local GE 1-C Produit mis en jeu Fioul Taux de combustion du fioul 0,055 g/m²/s Nord-Ouest du site – Bâtiment 7.1 Situation géographique 145 m2 (12,8 m x 11,3 m) Surface en feu impliquée Caractéristique de la toiture Dalle béton REI 120 Caractéristiques des parois Parois béton REI 120 / hauteur = 6 m Localisation du mur coupe-feu extérieur Limite de propriété Nord du site / hauteur = 3 m Hauteur du mur coupe-feu extérieur Limite de propriété Nord du site / hauteur = 3 m Caractéristiques constructives du mur extérieur (7) (7) Mur en maçonnerie coupe-feu 2 heures (REI 120) Le taux de combustion surfacique moyen du GTDLI pour les hydrocarbures. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 67/143 Interxion PAR7 4.3.5.3. Résultats Les distances d'effets thermiques obtenues pour l’incendie d’une nappe de fioul dans le local GE1-C sont données dans le tableau ci-après : Tableau 29 : Résultats - PhD N°3.3 Irréversibles Létaux Létaux significatifs 3 kW/m² 5 kW/m² 8 kW/m² Côté Nord 15 m 11 m 7m Côté Est 9m Non atteint Non atteint Côté Sud 10 m Non atteint Non atteint Côté Ouest 9m Non atteint Non atteint La figure suivante présente les tracés des distances des effets thermiques du phénomène d’incendie « PhD N°3.3 » obtenues à l’aide du logiciel FLUMilog. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Rév. Page 0 68/143 Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR7 Le tableau suivant présente les conclusions des effets thermiques de l’incendie d’une nappe de fioul dans le local GE1-B : Tableau 30 : Conséquences des effets - PhD N°3.3 INCENDIE DANS LE LOCAL GE 1-C Effets sur les biens et les personnes Les zones des effets thermiques ne dépassent pas les limites de propriétés du site. Effets dominos internes EFFETS Structures Nuls – aucune installation n’est concernée – les cellules voisines ont des dispositions constructives identiques (poutres, toiture, parois REI 120 min) Accès au site Nuls (accès restant possibles) Accès aux moyens de secours Nuls (les poteaux incendie restent accessibles) Résistance des structures importantes pour la sécurité Nuls (pas d’effet – Absence de zone d’effet domino 8 kW/m² sur des structures de sécurité) Effets dominos externes Nuls 4.3.5.4. Pour information – Résultats en cas de rétrocession de la sente Chacun des scénarios est réévalué avec la prise en compte des nouvelles limites de propriété du site en cas de rétrocession de la sente et de la partie du terrain au Nord. En cas de rétrocession, les conclusions sur les effets de ce scénario PhD N°3.3 seront identiques à la configuration actuelle (sans rétrocession de la Sente) présentée au paragraphe précédent. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 69/143 Interxion PAR7 4.3.6. PhD N°4.1 : Feu de nappe de fioul du local groupes électrogènes GE B-1 4.3.6.1. Hypothèses Les effets d’un feu de nappe de liquides inflammables, pour toutes les installations susceptibles de stocker ou manipuler des liquides inflammables seront déterminés selon la méthodologie basée sur les travaux effectués par le Groupe de Travail Dépôts de liquides Inflammables introduit par la circulaire du 31 janvier 2007 relative aux études de dangers de dépôts de liquides inflammables (abrogée par la circulaire du 10 mai 2010). Les résultats sont obtenus à l’aide du logiciel FLUMilog, intégrant depuis sa version 4 la méthodologie de calcul du GTDLI pour le cas d’incendie de liquide inflammable. Le logiciel FLUMilog prend en compte les caractéristiques constructives des bâtiments et des murs coupe-feu existants. Dans notre cas de figure, nous prendrons en compte les caractéristiques de résistance au feu de chacune des cellules des bâtiments groupes électrogènes. Les moyens d’extinction ne seront pas pris en compte dans les hypothèses de calculs. 4.3.6.2. Données d’entrée Les données d’entrée sont présentées dans le tableau ci-dessous. Tableau 31 : Données d’entrée – PhD N°4.1 PARAMÈTRES Incendie dans le local GE B-1 Produit mis en jeu Fioul Taux de combustion du fioul 0,055 g/m²/s Nord-est du site – Bâtiment 7.2 Situation géographique 145 m2 (12,8 m x 11,3 m) Surface en feu impliquée Caractéristique de la toiture Dalle béton REI 120 Caractéristiques des parois Parois béton REI 120 / hauteur = 6 m Localisation du mur coupe-feu extérieur Limite de propriété Nord du site / hauteur = 3 m Hauteur du mur coupe-feu extérieur Limite de propriété Nord du site / hauteur = 3 m Caractéristiques constructives du mur extérieur (8) (8) Mur en maçonnerie coupe-feu 2 heures (REI 120) Le taux de combustion surfacique moyen du GTDLI pour les hydrocarbures. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 70/143 Interxion PAR7 4.3.6.3. Résultats Les distances d'effets thermiques obtenues pour l’incendie d’une nappe de fioul dans le local GE B-1 sont données dans le tableau ci-après : Tableau 32 : Résultats - PhD N°4.1 Irréversibles Létaux Létaux significatifs 3 kW/m² 5 kW/m² 8 kW/m² Côté Nord 15 m 11 m 7m Côté Est 9m Non atteint Non atteint Côté Sud 10 m Non atteint Non atteint Côté Ouest 9m Non atteint Non atteint La figure suivante présente les tracés des distances des effets thermiques du phénomène d’incendie « PhD N°4.1 » obtenues à l’aide du logiciel FLUMilog. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Rév. Page 0 71/143 Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR7 Le tableau suivant présente les conclusions des effets thermiques de l’incendie d’une nappe de fioul dans le local GE B-1 : Tableau 33 : Conséquences des effets - PhD N°4.1 INCENDIE DANS LE LOCAL GE B-1 Effets sur les biens et les personnes Les zones des effets thermiques ne dépassent pas les limites de propriétés du site. Effets dominos internes EFFETS Structures Nuls – aucune installation n’est concernée – les cellules voisines ont des dispositions constructives identiques (poutres, toiture, parois REI 120 min) Accès au site Nuls (accès restant possibles) Accès aux moyens de secours Nuls (les poteaux incendie restent accessibles) Résistance des structures importantes pour la sécurité Nuls (pas d’effet – Absence de zone d’effet domino 8 kW/m² sur des structures de sécurité) Effets dominos externes Nuls 4.3.6.4. Pour information – Résultats en cas de rétrocession de la sente Chacun des scénarios est réévalué avec la prise en compte des nouvelles limites de propriété du site en cas de rétrocession de la sente et de la partie du terrain au Nord. Ainsi un nouveau calcul du phénomène dangereux PhD N°4.1 a été réalisé en prenant en compte l’installation d’un mur en maçonneries (coupe-feu 2h) de 3 m de hauteur en limite de propriété Nord. Les nouvelles distances d'effets thermiques obtenues pour l’incendie d’une nappe de fioul dans le local GE B-1 (avec mur de 3 m de hauteur en limite Nord) sont données dans le tableau ci-après : Tableau 34 : Résultats - PhD N°4.1 Irréversibles Létaux Létaux significatifs 3 kW/m² 5 kW/m² 8 kW/m² Côté Nord 14 m 11 m 7m Côté Est 9m Non atteint Non atteint Côté Sud 10 m Non atteint Non atteint Côté Ouest 9m Non atteint Non atteint DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 72/143 Interxion PAR7 La figure suivante présente les tracés des distances des effets thermiques du phénomène d’incendie « PhD N°4.1 » obtenues à l’aide du logiciel FLUMilog et avec la prise en compté d’un mur de 3 m de hauteur en limite Nord du site. En cas de rétrocession et avec la prise en compte de l’installation d’un mur de 3m de hauteur en limite de propriété Nord du site, les conclusions sur les effets de ce scénario PhD N°4.1 seront identiques à la configuration actuelle (sans rétrocession de la Sente) présentée au paragraphe précédent. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 73/143 Interxion PAR7 4.3.7. PhD N°4.2 : Feu de nappe de fioul du local groupes électrogènes GE B-2 4.3.7.1. Hypothèses Les effets d’un feu de nappe de liquides inflammables, pour toutes les installations susceptibles de stocker ou manipuler des liquides inflammables seront déterminés selon la méthodologie basée sur les travaux effectués par le Groupe de Travail Dépôts de liquides Inflammables introduit par la circulaire du 31 janvier 2007 relative aux études de dangers de dépôts de liquides inflammables (abrogée par la circulaire du 10 mai 2010). Les résultats sont obtenus à l’aide du logiciel FLUMilog, intégrant depuis sa version 4 la méthodologie de calcul du GTDLI pour le cas d’incendie de liquide inflammable. Le logiciel FLUMilog prend en compte les caractéristiques constructives des bâtiments et des murs coupe-feu existants. Dans notre cas de figure, nous prendrons en compte les caractéristiques de résistance au feu de chacune des cellules des bâtiments groupes électrogènes. Les moyens d’extinction ne seront pas pris en compte dans les hypothèses de calculs. 4.3.7.2. Données d’entrée Les données d’entrée sont présentées dans le tableau ci-dessous. Tableau 35 : Données d’entrée – PhD N°4.2 PARAMÈTRES Incendie dans le local GE B-2 Produit mis en jeu Fioul Taux de combustion du fioul 0,055 g/m²/s Nord-est du site – Bâtiment 7.2 Situation géographique 104 m2 (9,2 m x 11,3 m) Surface en feu impliquée Caractéristique de la toiture Dalle béton REI 120 Caractéristiques des parois Parois béton REI 120 / hauteur = 6 m Localisation du mur coupe-feu extérieur Limite de propriété Nord du site / hauteur = 3 m Hauteur du mur coupe-feu extérieur Limite de propriété Nord du site / hauteur = 3 m Caractéristiques constructives du mur extérieur (9) (9) Mur en maçonnerie coupe-feu 2 heures (REI 120) Le taux de combustion surfacique moyen du GTDLI pour les hydrocarbures. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 74/143 Interxion PAR7 4.3.7.3. Résultats Les distances d'effets thermiques obtenues pour l’incendie d’une nappe de fioul dans le local GE B-2 sont données dans le tableau ci-après : Tableau 36 : Résultats - PhD N°4.2 Irréversibles Létaux Létaux significatifs 3 kW/m² 5 kW/m² 8 kW/m² Côté Nord 11,5 m 9m 6m Côté Est 7m Non atteint Non atteint Côté Sud 6m Non atteint Non atteint Côté Ouest 7m Non atteint Non atteint La figure suivante présente les tracés des distances des effets thermiques du phénomène d’incendie « PhD N°4.2 » obtenues à l’aide du logiciel FLUMilog. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Rév. Page 0 75/143 Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR7 Le tableau suivant présente les conclusions des effets thermiques de l’incendie d’une nappe de fioul dans le local GE B-2 : Tableau 37 : Conséquences des effets - PhD N°4.2 INCENDIE DANS LE LOCAL GE B-2 Effets sur les biens et les personnes Les zones des effets thermiques ne dépassent pas les limites de propriétés du site. Effets dominos internes EFFETS Structures Nuls – aucune installation n’est concernée – les cellules voisines ont des dispositions constructives identiques (poutres, toiture, parois REI 120 min) Accès au site Nuls (accès restant possibles) Accès aux moyens de secours Nuls (les poteaux incendie restent accessibles) Résistance des structures importantes pour la sécurité Nuls (pas d’effet – Absence de zone d’effet domino 8 kW/m² sur des structures de sécurité) Effets dominos externes Nuls 4.3.7.4. Pour information – Résultats en cas de rétrocession de la sente Chacun des scénarios est réévalué avec la prise en compte des nouvelles limites de propriété du site en cas de rétrocession de la sente et de la partie du terrain au Nord. En cas de rétrocession, les conclusions sur les effets de ce scénario PhD N°4.2 seront identiques à la configuration actuelle (sans rétrocession de la Sente) présentée au paragraphe précédent. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Rév. Page 0 76/143 Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR7 4.3.8. PhD N°4.3 : Feu de nappe de fioul du local groupes électrogènes GE B-3 4.3.8.1. Hypothèses Les effets d’un feu de nappe de liquides inflammables, pour toutes les installations susceptibles de stocker ou manipuler des liquides inflammables seront déterminés selon la méthodologie basée sur les travaux effectués par le Groupe de Travail Dépôts de liquides Inflammables introduit par la circulaire du 31 janvier 2007 relative aux études de dangers de dépôts de liquides inflammables (abrogée par la circulaire du 10 mai 2010). Les résultats sont obtenus à l’aide du logiciel FLUMilog, intégrant depuis sa version 4 la méthodologie de calcul du GTDLI pour le cas d’incendie de liquide inflammable. Le logiciel FLUMilog prend en compte les caractéristiques constructives des bâtiments et des murs coupe-feu existants. Dans notre cas de figure, nous prendrons en compte les caractéristiques de résistance au feu de chacune des cellules des bâtiments groupes électrogènes. Les moyens d’extinction ne seront pas pris en compte dans les hypothèses de calculs. 4.3.8.2. Données d’entrée Les données d’entrée sont présentées dans le tableau ci-dessous. Tableau 38 : Données d’entrée – PhD N°4.3 PARAMÈTRES Incendie dans le local GE B-3 Produit mis en jeu Fioul Taux de combustion du fioul 0,055 g/m²/s (10) Nord-est du site – Bâtiment 7.2 Situation géographique 104 m2 (9,2 m x 11,3 m) Surface en feu impliquée Caractéristique de la toiture Dalle béton REI 120 Caractéristiques des parois Parois béton REI 120 / hauteur = 6 m Limite de propriété Nord du site Localisation du mur coupe-feu extérieur ET Limite de propriété Est du site Hauteur du mur coupe-feu extérieur Limite de propriété Nord et Est du site / hauteur = 3 m Caractéristiques constructives du mur extérieur (10) Mur en maçonnerie coupe-feu 2 heures (REI 120) Le taux de combustion surfacique moyen du GTDLI pour les hydrocarbures. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 77/143 Interxion PAR7 4.3.8.3. Résultats Les distances d'effets thermiques obtenues pour l’incendie d’une nappe de fioul dans le local GE B-3 sont données dans le tableau ci-après : Tableau 39 : Résultats - PhD N°4.3 Irréversibles Létaux Létaux significatifs 3 kW/m² 5 kW/m² 8 kW/m² Côté Nord 11,5 m 9m 6m Côté Est 7m Non atteint Non atteint Côté Sud 6m Non atteint Non atteint Côté Ouest 7m Non atteint Non atteint La figure suivante présente les tracés des distances des effets thermiques du phénomène d’incendie « PhD N°4.3 » obtenues à l’aide du logiciel FLUMilog. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Rév. Page 0 78/143 Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR7 Le tableau suivant présente les conclusions des effets thermiques de l’incendie d’une nappe de fioul dans le local GE B-3 : Tableau 40 : Conséquences des effets - PhD N°4.3 INCENDIE DANS LE LOCAL GE B-3 Effets sur les biens et les personnes Les zones des effets thermiques ne dépassent pas les limites de propriétés du site. (desserte à rétrocéder et aujourd’hui non fréquentée). Effets dominos internes EFFETS Structures Nuls – aucune installation n’est concernée – les cellules voisines ont des dispositions constructives identiques (poutres, toiture, parois REI 120 min) Accès au site Nuls (accès restant possibles) Accès aux moyens de secours Nuls (les poteaux incendie restent accessibles) Résistance des structures importantes pour la sécurité Nuls (pas d’effet – Absence de zone d’effet domino 8 kW/m² sur des structures de sécurité) Effets dominos externes Nuls 4.3.8.4. Pour information – Résultats en cas de rétrocession de la sente Chacun des scénarios est réévalué avec la prise en compte des nouvelles limites de propriété du site en cas de rétrocession de la sente et de la partie du terrain au Nord. Ainsi un nouveau calcul du phénomène dangereux PhD N°4.3 a été réalisé en prenant en compte l’installation d’un mur en maçonneries (coupe-feu 2h) de 3 m de hauteur en limite de propriété Nord et Nord-est ainsi qu’un portail d’accès au Nord-est. Les nouvelles distances d'effets thermiques obtenues pour l’incendie d’une nappe de fioul dans le local GE B-3 (avec mur de 3 m de hauteur en limite Nord) sont données dans le tableau ci-après : Tableau 41 : Résultats - PhD N°4.3 Irréversibles Létaux Létaux significatifs 3 kW/m² 5 kW/m² 8 kW/m² Côté Nord 11,5 m 9m 6m Côté Est 7m Non atteint Non atteint Côté Sud 6m Non atteint Non atteint Côté Ouest 7m Non atteint Non atteint DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Rév. Page 0 79/143 Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR7 La figure suivante présente les tracés des distances des effets thermiques du phénomène d’incendie « PhD N°4.3 » obtenues à l’aide du logiciel FLUMilog et avec la prise en compte d’un mur de 3 m de hauteur en limite Nord et Nord-est du site. Le tableau suivant présente les conclusions des effets thermiques de l’incendie d’une nappe de fioul dans le local GE B-3 en cas de rétrocession de la sente à l’Est du site : Tableau 42 : Conséquences des effets - PhD N°4.3 INCENDIE DANS LE LOCAL GE B-3 Effets sur les biens et les personnes Les zones des effets thermiques au seuil SEI de 3 kW/m² sortent de quelques mètres des limites de propriétés au Nord-est du site. (desserte à rétrocéder et aujourd’hui non fréquentée). Effets dominos internes EFFETS Structures Nuls – aucune installation n’est concernée – les cellules voisines ont des dispositions constructives identiques (poutres, toiture, parois REI 120 min) Accès au site Nuls (accès restant possibles) Accès aux moyens de secours Nuls (les poteaux incendie restent accessibles) Résistance des structures importantes pour la sécurité Nuls (pas d’effet – Absence de zone d’effet domino 8 kW/m² sur des structures de sécurité) Effets dominos externes Nuls En cas de rétrocession, ce scénario PhD N°4.2 est susceptible de générer des effets thermiques au niveau de la sente (sur une surface inférieure à 10 m²). DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 80/143 Interxion PAR7 4.3.9. PhD N°5 : Explosion de capacité – Eclatement du ballon d’un compresseur de groupe froid en toiture 4.3.9.1. Hypothèses - méthodologie Le scénario étudié est donc l’explosion d’un compresseur d’un des groupes froids en toiture (bâtiment 7.1 ou 7.2). L’évaluation des distances de surpression générées par cette explosion sera réalisée selon la méthodologie de l’énergie de Brode et la méthode multi-energie indice 10 définie dans le document INERIS du 17/10/2013 comme ci-après. La première étape consiste à déterminer l’énergie de l’explosion. Pour cela, on évalue l’énergie libérée par l’éclatement de la capacité à la pression de rupture. La détermination de l’énergie de détente adiabatique s’effectue à partir de l’équation de Brode : E ex p ex pa V 1 Avec : – Eex = Énergie interne de l’explosion à la pression de rupture en J, – pex - pa = pression relative de l’explosion en Pa, – V = volume de l’enceinte en m³, – = rapport des chaleurs spécifiques du gaz (Cp/Cv) contenu dans le réservoir, considéré constant et égal à 1,4 dans la suite du calcul ( de l’air). Or, lors de l’explosion, l’énergie interne du système est absorbée en partie par : − la détente adiabatique de gaz jusqu’à la pression atmosphérique, − l’augmentation du volume de la capacité sous pression du fait de sa déformation, − la fracture de l’enceinte. Seule l’énergie résiduelle est disponible pour les effets de surpression (onde de choc). De manière sécuritaire, on considère que la totalité de l’énergie interne du système est transformée en énergie de surpression. Dans une approche dimensionnante, on retiendra comme pression relative Pex – Pa de l’explosion soit dans notre cas d’étude : Pex - Pa = 2,5 x Pmaximale de service = Prupture (où Prupture est la pression statique de rupture de la capacité). Dans un deuxième temps, la détermination des distances des effets de surpression s’effectue en appliquant la méthode multi-énergie en adoptant l’indice d’explosion maximal : l’indice 10. Cette formule, respectant la physique du phénomène, donne les surpressions d’une onde de choc résultant d’un éclatement. 4.3.9.2. Données d’entrée Les données d’entrée sont présentées dans le tableau ci-dessous. Tableau 43 : Données d’entrée – PhD N°5 VALEUR PARAMETRES BALLON COMPRESSEUR D’UN GROUPE FROID Volume V = 22 Litres Pression max. de service 10 bar Pression d’éclatement retenue 25 bar (prise égale à 2,5 fois la pression max. de service – source INERIS) DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Rév. Page 0 81/143 Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR7 4.3.9.3. Résultats Les résultats d’application de la méthodologie de calcul pour les effets de surpression sont présentés dans les tableaux suivants : EFFETS DE SURPRESSION – METHODE BRODE + MULTI-ENERGIE VOLUME DU PRESSION DE BALLON (M3) RUPTURE (BAR) 0,022 25 DISTANCES D’EFFETS DE SURPRESSION AU CENTRE D’EXPLOSION (M) EFFETS EFFETS EFFETS LETAUX LETAUX IRREVERSIBLES SIGNIFICATIFS (140 MBAR) (50 MBAR) (200 MBAR) <2 2,5 5,5 Les effets de surpression restent à proximité immédiate des installations de groupes froids. Le tableau suivant présente les conclusions des effets de l’éclatement pneumatique d’un ballon de compresseur d’un groupe froid en toiture : Tableau 44 : Conséquences des effets - PhD N°5 EXPLOSION DU BALLON D’UN COMPRESSEUR EFFETS DE GROUPE FROID Effets dominos internes Effets sur les biens et les personnes Les zones des effets de surpression ne dépassent pas les limites de propriétés du site. Structures Dégât matériel possible au niveau des groupes froids et équipements en toiture à proximité immédiate – pression inférieure à 200 mbar sur les autres installations => pas de risque d’effets domino avec sur-accident sur les installations soumises à Autorisation (groupes électrogènes et stockage fioul pour répondre à la circulaire du 4/05/07) Accès au site Nuls (accès restant possibles) Accès aux moyens de secours Nuls (les réserves incendie restent accessibles) Résistance des structures importantes pour la sécurité Nuls (pas d’effet – Absence de zone d’effet domino 200 mbar sur des structures de sécurité) Effets dominos externes Nuls DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 82/143 Interxion PAR7 4.3.10. PhD N°6 : Incendie du local de "stockage A" de matériel informatique neuf 4.3.10.1. Hypothèses Les produits susceptibles d'être impliqués dans un départ d'incendie au niveau du "Stockage A" sont les palettes en bois, les emballages cartons, et les matières plastiques du matériel informatique conditionné (voir la composition des matières combustibles en détail au niveau du paragraphe 3.2.3). Ce scénario correspond donc à un incendie du local de stockage A contenant des produits combustibles classiques. Les modélisations des cellules contenant des matières combustibles (Stockages A et B) ont été réalisées avec le logiciel FLUMilog. Le logiciel FLUMilog prend en compte les paramètres prépondérants dans la construction des entrepôts de stockage de matières combustibles solides, afin de représenter au mieux la réalité. La méthode développée permet de modéliser l’évolution de l’incendie depuis l’inflammation jusqu’à son extinction par épuisement du combustible. Le logiciel FLUMilog prend en compte les caractéristiques constructives des bâtiments et des murs coupe-feu existants. Dans notre cas de figure, nous prendrons en compte les caractéristiques de résistance au feu de chacune des locaux de stockage A et B. Les moyens d’extinction ne seront pas pris en compte dans les hypothèses de calculs. 4.3.10.2. Données d’entrée Les données d’entrée sont présentées dans le tableau ci-dessous. Tableau 45 : Données d’entrée – PhD N°6 PARAMÈTRES Incendie de matière combustible dans le local de stockage A Matériel informatique conditionné de 141 kg par palette dont : Bois = 10,9% Produit mis en jeu Plastique = 0,3% Papier = 0,1% Câble = 0,1% Métal, acier = 88,5% Situation géographique Surface en feu impliquée Ouest du site – Bâtiment 7.1 561 m2 Caractéristique de la toiture Dalle béton REI 120 Caractéristiques des parois Poteaux béton / Parois en maçonnerie REI 120 / hauteur = 5,9 m Caractéristiques du mode de stockages Volume de stockage pris en compte Mode de stockage en masse (hauteur de stockage de 2 mètres maximum) 4 îlots de 150 m3 environ soit un total de 600 m3 DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 83/143 Interxion PAR7 4.3.10.3. Résultats Les distances d'effets thermiques obtenues pour l’incendie des matières combustibles solides du Stockage A sont données dans le tableau ci-après : Tableau 46 : Résultats - PhD N°6 Irréversibles Létaux Létaux significatifs 3 kW/m² 5 kW/m² 8 kW/m² Côté Nord Non atteint Non atteint Non atteint Côté Est Non atteint Non atteint Non atteint Côté Sud Non atteint Non atteint Non atteint Côté Ouest Non atteint Non atteint Non atteint A la lecture des résultats obtenus avec le logiciel Flumilog, il apparaît qu’avec la présence des murs coupe-feu 2 heures (structure et parois REI 120) et de la composition des combustibles (durée de l’incendie inférieure à 60 minutes), aucune distance d’effet ne sort du local de Stockage A. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Rév. Page 0 84/143 Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR7 Le tableau suivant présente les conclusions des effets thermiques de l’incendie de matière combustible solide dans le local de Stockage A : Tableau 47 : Conséquences des effets - PhD N°6 INCENDIE DANS LE LOCAL DE STOCKAGE A Effets sur les biens et les personnes Les zones des effets thermiques ne dépassent pas les limites de propriétés du site. Effets dominos internes EFFETS Nuls – aucune installation n’est concernée – les cellules voisines Nuls – aucune installation n’est concernée – les ont des dispositions constructives cellules voisines ont des dispositions constructives identiques (poutres, toiture, parois identiques (poutres, toiture, parois REI 120 min) REI 120 min) Nuls (accès restant possibles) Nuls (accès restant possibles) Nuls (les poteaux incendie restent accessibles) Nuls (les poteaux incendie restent accessibles) Nuls (pas d’effet – Absence de zone d’effet domino 8 kW/m² sur des structures de sécurité) Nuls (pas d’effet – Absence de zone d’effet domino 8 kW/m² sur des structures de sécurité) Effets dominos externes Nuls DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 85/143 Interxion PAR7 4.3.11. PhD N°7 : Incendie du local de "stockage B" de matériel informatique neuf 4.3.11.1. Hypothèses Les produits susceptibles d'être impliqués dans un départ d'incendie au niveau du "Stockage B" sont les palettes en bois, les emballages cartons, et les matières plastiques du matériel informatique conditionné (voir la composition des matières combustibles en détail au niveau du paragraphe 3.2.3). Ce scénario correspond donc à un incendie du local de stockage B contenant des produits combustibles classiques. Les modélisations des cellules contenant des matières combustibles (Stockages A et B) ont été réalisées avec le logiciel FLUMilog. Le logiciel FLUMilog prend en compte les paramètres prépondérants dans la construction des entrepôts de stockage de matières combustibles solides, afin de représenter au mieux la réalité. La méthode développée permet de modéliser l’évolution de l’incendie depuis l’inflammation jusqu’à son extinction par épuisement du combustible. Le logiciel FLUMilog prend en compte les caractéristiques constructives des bâtiments et des murs coupe-feu existants. Dans notre cas de figure, nous prendrons en compte les caractéristiques de résistance au feu des locaux de stockage A et B. Les moyens d’extinction ne seront pas pris en compte dans les hypothèses de calculs. 4.3.11.2. Données d’entrée Les données d’entrée sont présentées dans le tableau ci-dessous. Tableau 48 : Données d’entrée – PhD N°7 PARAMÈTRES Incendie de matière combustible dans le local de stockage B Matériel informatique conditionnée de 141 kg par palette dont : Bois = 10,9% Plastique = 0,3% Produit mis en jeu Papier = 0,1% Câble = 0,1% Métal, acier = 88,5% Situation géographique Surface en feu impliquée Ouest du site – Bâtiment 7.1 95 m2 Caractéristique de la toiture Dalle béton REI 120 Caractéristiques des parois Poteaux béton / Parois en maçonnerie REI 120 / hauteur = 5,9 m Caractéristiques du mode de stockages Volume de stockage pris en compte Mode de stockage en masse (hauteur de stockage de 2 mètres maximum) 2 îlots de 95 m3 environ soit un total de 190 m3 DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 86/143 Interxion PAR7 4.3.11.3. Résultats Les distances d'effets thermiques obtenues pour l’incendie des matières combustibles solides du Stockage B sont données dans le tableau ci-après : Tableau 49 : Résultats - PhD N°7 Irréversibles Létaux Létaux significatifs 3 kW/m² 5 kW/m² 8 kW/m² Côté Nord Non atteint Non atteint Non atteint Côté Est Non atteint Non atteint Non atteint Côté Sud Non atteint Non atteint Non atteint Côté Ouest Non atteint Non atteint Non atteint A la lecture des résultats obtenus avec le logiciel FLUMilog, il apparaît qu’avec la présence des murs coupe-feu 2 heures (structure et parois REI 120) et de la composition des combustibles (durée de l’incendie inférieure à 60 minutes), aucune distance d’effet ne sort du local de Stockage B. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Rév. Page 0 87/143 Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR7 Le tableau suivant présente les conclusions des effets thermiques de l’incendie de matière combustible solide dans le local de Stockage B : Tableau 50 : Conséquences des effets - PhD N°7 INCENDIE DANS LE LOCAL DE STOCKAGE B Effets sur les biens et les personnes Les zones des effets thermiques ne dépassent pas les limites de propriétés du site. Effets dominos internes EFFETS Nuls – aucune installation n’est concernée – les cellules voisines Nuls – aucune installation n’est concernée – les ont des dispositions constructives cellules voisines ont des dispositions constructives identiques (poutres, toiture, parois identiques (poutres, toiture, parois REI 120 min) REI 120 min) Nuls (accès restant possibles) Nuls (accès restant possibles) Nuls (les poteaux incendie restent accessibles) Nuls (les poteaux incendie restent accessibles) Nuls (pas d’effet – Absence de zone d’effet domino 8 kW/m² sur des structures de sécurité) Nuls (pas d’effet – Absence de zone d’effet domino 8 kW/m² sur des structures de sécurité) Effets dominos externes Nuls DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 88/143 Interxion PAR7 4.3.12. PhD N°8 : Incendie dans une salle informatique – baies informatiques 4.3.12.1. Hypothèses Les produits susceptibles d'être impliqués dans un départ d'incendie au niveau de l’une des salles informatiques sont les baies informatiques déconditionnées et les câblages associés (voir la composition des matières combustibles en détail au niveau du paragraphe 3.2.3). Ce scénario correspond donc à un incendie de l’une des salles informatiques des bâtiments 7.1ou 7.2. Ce phénomène dangereux est similaire aux phénomènes dangereux PhD N°6 et N°7 étudiés au niveau des locaux de stockage A et B contenant des produits combustibles de type matériel informatique. Ainsi, et au vu des quantités de matières combustibles présentées au paragraphe suivant, nous reprendrons les mêmes résultats de calcul que ceux obtenus au niveau du Phénomène Dangereux "PhD N°6 - Incendie des matières combustibles solides du Stockage A". Les moyens d’extinction ne seront pas pris en compte dans les hypothèses de calculs. 4.3.12.2. Données d’entrée Les données d’entrée sont présentées dans le tableau ci-dessous. Tableau 51 : Données d’entrée – PhD N°8 PARAMÈTRES Incendie de matière combustible dans l’une des salles informatiques du site Matériel informatique déconditionnée de 125 kg par baie dont : Produit mis en jeu Situation géographique Surface en feu impliquée Plastique = 4% Câble = 1% Métal, acier = 95% Pour chacune des salles informatiques Bâtiment 7.1 ou 7.2 La plus grande salle informatique peut contenir jusqu’à 15 ilots de 19 baies informatiques de 0,65 m² soit une surface maximum de 185 m² dans un local de 561 m² Caractéristique de la toiture Dalle béton REI 120 Caractéristiques des parois Poteaux béton Parois communes avec les salles batteries / onduleurs en matériau Dagard REI 120 Autres parois en matériau Dagard REI 60 Caractéristiques du mode de stockages Volume de stockage pris en compte Mode de stockage en masse (hauteur de stockage de 2 mètres maximum) 15 îlots de 25 m3 environ soit un total de 370,5 m3 DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Rév. Page 0 89/143 Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR7 4.3.12.3. Résultats Par analogie au phénomène dangereux PhD N°6 étudié précédemment (incendie de stockage de matériel informatique conditionné), nous retenons les mêmes résultats que ce dernier cas d’étude. Compte tenu de la présence de murs coupe-feu au minimum d’une heure et de la composition des combustibles (durée de l’incendie inférieure à 60 minutes), aucune distance d’effet ne sort d’une salle informatique en cas d’incendie. Le tableau suivant présente les conclusions des effets thermiques de l’incendie de matière combustible solide dans l’une des salles informatiques des bâtiments 7.1 ou 7.2 : Tableau 52 : Conséquences des effets - PhD N°8 INCENDIE DANS UNE SALLE INFORMATIQUE Effets sur les biens et les personnes Les zones des effets thermiques ne dépassent pas les limites de propriétés du site. Effets dominos internes EFFETS Nuls – aucune installation n’est concernée – les cellules voisines ont des dispositions constructives identiques (poutres, toiture, parois REI 120 min) Nuls – aucune installation n’est concernée – les cellules voisines ont des dispositions constructives identiques (poutres, toiture, REI 120 min et au minimum des parois REI 60 min) => pas de risque d’effets domino avec sur-accident sur les installations soumises à Autorisation (groupes électrogènes et stockage fioul pour répondre à la circulaire du 4/05/07) Nuls (accès restant possibles) Nuls (accès restant possibles) Nuls (les poteaux incendie restent accessibles) Nuls (les poteaux incendie restent accessibles) Nuls (pas d’effet – Absence de zone d’effet domino 8 kW/m² sur des structures de sécurité) Nuls (pas d’effet – Absence de zone d’effet domino 8 kW/m² sur des structures de sécurité) Effets dominos externes Nuls DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Rév. Page 0 90/143 Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR7 4.3.13. PhD N°9 : Incendie dans un local batteries 4.3.13.1. Hypothèses Les produits susceptibles d'être impliqués dans un départ d'incendie au niveau de l’un des locaux batteries sont les batteries (voir la composition des matières combustibles en détail au niveau du paragraphe 3.2.3). Ce scénario correspond donc à un incendie de l’un des locaux batteries des bâtiments 7.1 ou 7.2. Par analogie aux phénomènes dangereux PhD N°6, N°7 et N°8 étudiés aux paragraphes précédents, nous reprendrons les mêmes résultats de calcul que ceux obtenus au niveau du Phénomène Dangereux "PhD N°6 - Incendie des matières combustibles solides du Stockage A". Les moyens d’extinction ne seront pas pris en compte dans les hypothèses de calculs. 4.3.13.2. Données d’entrée Les données d’entrée sont présentées dans le tableau ci-dessous. Tableau 53 : Données d’entrée – PhD N°9 PARAMÈTRES Incendie de matière combustible dans un local batteries du site Un local peut contenir des batteries étanches de 35 kg chacune : Produit mis en jeu Situation géographique Surface en feu impliquée Plastique = 7-10% Métaux et autres matières non combustibles = 90-93% Pour chacun des locaux batteries / onduleur Bâtiment 7.1 ou 7.2 Un local batterie peut contenir jusqu’à 384 batteries étanches dans un local d’environ 100 m² Caractéristique de la toiture Dalle béton REI 120 Caractéristiques des parois Poteaux béton Parois en matériau Dagard REI 120 Caractéristiques du mode de stockages Volume de stockage pris en compte Mode de stockage en masse (hauteur de stockage de 2 mètres maximum) 1 ilot de 10 m3 DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Rév. Page 0 91/143 Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR7 4.3.13.3. Résultats Par analogie au phénomène dangereux PhD N°6 étudié précédemment (incendie de stockage de matériel informatique conditionné), nous retenons les mêmes résultats que ce dernier cas d’étude. Compte tenu de la présence de murs coupe-feu 2 heures (structure et parois REI 120) et de la composition des combustibles (durée de l’incendie inférieure à 60 minutes), aucune distance d’effet ne sort d’un local batteries/onduleur en cas d’incendie. Le tableau suivant présente les conclusions des effets thermiques de l’incendie d’un local batteries des bâtiments 7.1 ou 7.2 : Tableau 54 : Conséquences des effets - PhD N°9 INCENDIE DANS UN LOCAL BATTERIE Effets sur les biens et les personnes Les zones des effets thermiques ne dépassent pas les limites de propriétés du site. Effets dominos internes EFFETS Nuls – aucune installation n’est concernée – les cellules voisines ont des dispositions constructives identiques (poutres, toiture, parois REI 120 min) Nuls – aucune installation n’est concernée – les cellules voisines ont des dispositions constructives identiques (poutres, toiture, et parois REI 120 min) => pas de risque d’effets domino avec sur-accident sur les installations soumises à Autorisation (groupes électrogènes et stockage fioul pour répondre à la circulaire du 4/05/07) Nuls (accès restant possibles) Nuls (accès restant possibles) Nuls (les poteaux incendie restent accessibles) Nuls (les poteaux incendie restent accessibles) Nuls (pas d’effet – Absence de zone d’effet domino 8 kW/m² sur des structures de sécurité) Nuls (pas d’effet – Absence de zone d’effet domino 8 kW/m² sur des structures de sécurité) Effets dominos externes Nuls DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 92/143 Interxion PAR7 4.3.14. PhD N°10 : Epandage de produits polluants ou d’eaux d’extinction incendie 4.3.14.1. Cas général Tout produit liquide dangereux peut générer une pollution des eaux et du sol en cas d’épandage. Ainsi, les stockages de produits dangereux doivent être réalisés dans une cuvette de rétention étanche afin de recueillir les éventuelles pertes. 4.3.14.2. Epandage lié aux stockages Le tableau suivant présente, pour l’ensemble des produits dangereux stockés sur le site INTERXION, le type de stockage et le volume de la rétention associée. Tableau 55 : Produits liquides stockés et rétentions associées - PhD N°10 LOCALISATION Cuves de fioul enterrées bâtiments 7.1 et 7.2 Tout autre produit liquide en petit contenant RESERVOIR VOLUME (M3) Cuves jusqu’à 80 PRODUIT STOCKE m3 Contenant inférieur à 250 litres Fioul huile moteurs VOLUME DE LA RETENTION (M3) 80 m3 MESURES EN PLACE Cuves double enveloppe avec détection de fuite et report d’alarme 20 % de la capacité Bacs de rétention total des fûts ou sous chaque contenants inférieure stockage de bidon ou égale à 250 litres Epandage dans les locaux des bâtiments 7.1 et 7.2 Les locaux mettant en œuvre des produits liquides dangereux ou polluants sont tous équipés d’un sol étanche avec seuil au niveau des portes d’accès jouant le rôle de rétention : Les locaux des groupes électrogènes, des cuves journalières sont munis de seuils de 10 cm et 20 cm ainsi que des caniveaux dédiés pour recueillir toute fuite de fioul ; L’ensemble des locaux (salles informatiques), des bâtiments 7.1 et 7.2 sont munis de faux planchers d’un mètre de profondeur (au niveau des couloirs de circulation. Les bidons d’antigel MPG (liquide non dangereux) situés dans le « Local glycol » sont placés sur un bac de rétention. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 93/143 Interxion PAR7 Confinement des eaux d’extinction incendie Le dimensionnement du volume de rétention minimum des effluents liquides pollués suite à un incendie est déterminé par le document technique D9A. Les éléments à prendre en compte sont : - le volume d’eau nécessaire pour les services extérieurs de lutte contre l’incendie, les volumes nécessaires aux moyens de luttes intérieurs contre l’incendie, le volume d’eau liée aux intempéries (10 l/m² sans prendre en compte les zones d’herbe), le volume de liquide inflammables et non inflammables présents dans la zone en feu (20% du volume total). Pour chaque scénario d’incendie « dimensionnant », le volume d’eaux d’extinction à contenir est défini comme suit : Tableau 56 : Calcul des volumes d’eau d’extinction SECTEUR DIMENSIONNANT SURFACE DE REFERENCE EN FEU Local groupe électrogène 7.1 ou 7.2 Un local groupe électrogènes sans prise en compte des murs coupe-feu entre les groupes soit 490 m² VOLUME D’EAU D’EXTINCTION GENERE PAR L’INTERVENTION 147 m3(1) EAU DE PLUIE VOLUME ESTIMEE TOTAL 100 m3 (pour une surface imperméabilisée de 10 000 m²) 247 m3 : Volume d’eau généré par une intervention des services de secours pendant 2 heures à 73,5 m3/h Cf. calcul selon la règle D9 au §5.2.3 de la présente étude de dangers. (1) Conformément à l’article 5 de l’arrêté du Permis de Construire 11-185 du 18 mai 2011, le site PAR7 dispose d’un réseau de collecte des eaux pluviale d’une capacité de 375 m3 (dans sa globale avec les bâtiments 7.1 et 7.2). Ce réseau est composé de deux conduites débouchant antiretour équipé d’une vanne d’arrêt manuelle (ouverte en temps normale) à fermer en cas rétention des eaux d’extinction ou toute autre pollution (épandage de fioul notamment). INTERXION configuration sur un clapet de besoin de Le site est donc bien en mesure de garantir le maintien des eaux d’extinction incendie au niveau des groupes électrogènes ou tout autre stockage. En cas d’incendie dans les locaux informatiques des bâtiments 7.1 et 7.2, ces derniers sont équipés d’un système d’extinction au gaz Inergen®.Ces locaux ne nécessitent donc pas l’utilisation d’eaux d’extinction incendie. En outre, ces salles informatiques, au niveau des bâtiments 7.1 et 7.2, disposent de faux planchers d’un mètre de profondeur. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 94/143 Interxion PAR7 Pour information, le local 7.1 (et par analogie le local 7.2) la capacité de rétention globale est la suivante : SALLES INFORMATIQUES CALCUL DU VOLUME VOLUME DE RETENTION 1R057 – superficie de 306 m² 306m² x 1 m x 0.8* 244 m3 1R053– superficie de 310 m² 310m² x 1 m x 0.8* 248 m3 1R054– superficie de 355 m² 355m² x 1 m x 0.8* 284 m3 1R050– superficie de 320 m² 320m² x 1 m x 0.8* 256 m3 Total bâtiment 7.1 > 1000 m3 * : 0.8 est un coefficient de sécurité. Il correspond à la prise en compte de l’épaisseur de faux-plancher, à son armature, les supports diverses et chemins de câbles. 08 est un fort coefficient afin de garantir un calcul majorant. A ce volume garanti au niveau des salles informatiques, il faut ajouter les circulations clients sur faux-planchers de 1 m, les circulations techniques sur faux-planchers de 1 m ainsi que les caniveaux techniques de 1 m. EN CONCLUSION ; Le site est donc bien en mesure de garantir le maintien de toutes eaux d’extinction ou tout autre pollution dans l’enceinte de l’établissement. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 95/143 Interxion PAR7 4.3.15. Détermination de la gravité des phénomènes dangereux dont les effets sortent des limites de propriété 4.3.15.1. Phénomènes dangereux concernés Les phénomènes dangereux faisant l’objet d’une évaluation en gravité sont ceux dont les distances des effets létaux significatifs, létaux ou irréversibles dépassent les limites de propriété du site. Il ne s’agit que de l’unique phénomène dangereux suivant : PhD N°2 : Pressurisation de la citerne du camion de livraison de fioul pris dans un feu de nappe sur l’aire de dépotage. ; Les autres phénomènes dangereux étudiés ne génèrent pas d’effets à l’extérieur du site et ils ne sont pas susceptibles de générer un risque de sur-accident par effet domino. 4.3.15.2. Grille de gravité L’échelle d’appréciation de la gravité des conséquences humaines d’un accident à l’extérieur des installations est donnée par l’arrêté du 29 septembre 2005. Tableau 57 : Classes de gravités suivant arrêté du 29/09/05 EFFETS LETAUX SIGNIFICATIFS EFFETS LETAUX EFFETS IRREVERSIBLES V DESASTREUX Plus de 10 personnes exposées (1) Plus de 100 personnes exposées Plus de 1 000 personnes exposées IV CATASTROPHIQUE Moins de 10 personnes exposées Entre 10 et 100 personnes exposées Entre 100 et 1 000 personnes exposées III IMPORTANT Au plus 1 personne exposée Entre 1 et 10 personnes exposées Entre 10 et 100 personnes exposées II SERIEUX Aucune personne exposée Au plus 1 personne exposée Moins de 10 personnes exposées I MODERE Pas de zone de létalité hors de l’établissement Présence humaine exposée à des effets irréversibles inférieure à « une personne » (1) Personnes exposées : en tenant compte, le cas échéant, des mesures constructives visant à protéger les personnes contre certains effets et la possibilité de mise à l’abri des personnes en cas d’occurrence d’un phénomène dangereux si la cinétique de ce dernier et de la propagation de ses effets le permettent. L’évaluation des personnes exposées est réalisée suivant la fiche n°1 de la circulaire du 10 mai 2010. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 96/143 Interxion PAR7 4.3.15.3. Comptage des personnes exposées aux zones d’effets – Evaluation de la gravité 4.3.15.3.1 Comptage des personnes dans la configuration du site actuelle Cette synthèse présente uniquement les zones de population potentiellement impactées par les effets des scénarios d’accident ayant des effets à l’extérieur des limites du site. La gravité des phénomènes dangereux est définie ci-dessous : Tableau 58 : Gravité des phénomènes dangereux PHD N° ZONES EXPOSEES ESTIMATION DESCRIPTION PERSONNES EXPOSEES EFFETS NIVEAU DE GRAVITE Seuil des effets thermiques SELS atteint les voies de l’A86 soit environ 930 m de voie. SELS => en référence à la circulaire du 10 mai 2010 et à sa "Fiche 1 : Éléments pour la détermination de la gravité dans les études de dangers", nous retenons le critère de comptage suivant (§A.5.1) : 280 (>10) DESASTREUX 280 (>100) DESASTREUX 540 (entre 100 et 1000) CATASTROPHIQUE - pour une voie de circulation, en cas d’embouteillage, compter 300 personnes permanentes par kilomètre exposé. Soit : pour 930 mètres de voies l’équivalent de 280 personnes Seuil des effets thermiques SEL atteint les voies de l’A86 soit environ 400 m de voie. SEL 2 Soit, pour une voie de circulation, en cas d’embouteillage, compter 300 personnes permanentes par kilomètre exposé. Soit : pour 930 mètres de voies l’équivalent de 280 personnes Seuil des effets thermiques SEI atteint les voies de l’A86 soit environ 1800 m de voie. SEI => en référence à la circulaire du 10 mai 2010 et à sa "Fiche 1 : Éléments pour la détermination de la gravité dans les études de dangers", nous retenons le critère de comptage suivant (§A.5.1) : - pour une voie de circulation, en cas d’embouteillage, compter 300 personnes permanentes par kilomètre exposé. Soit : pour 1800 mètres de voies l’équivalent de 240 personnes Classe de gravité retenue DESASTREUX (V) 4.3.15.3.2 Comptage des personnes dans le cas d’une rétrocession de la sente à l’Est du site Chacun des scénarios est réévalué avec la prise en compte des nouvelles limites de propriété du site en cas de rétrocession de la sente et de la partie du terrain au Nord. Parmi les scénarios réévalués au §4.3, les phénomènes dangereux suivants présentent des effets hors site : le PhD N°4.3 :Incendie dans le local GE B-3 (étudié en détail au §4.3.8.4) est susceptible de générer des effets thermiques hors des limites de propriété (dans le cas de la sente rétrocédée). le PhD N°2 : Pressurisation de la citerne du camion de livraison de fioul pris dans un feu de nappe sur l’aire de dépotage DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 97/143 Interxion PAR7 Le tableau suivant présente la synthèse de l’évaluation des zones de population potentiellement impactées par les effets des scénarios d’accident ayant des effets à l’extérieur des limites du site dans le cas d’une rétrocession de la sente : Tableau 59 : Gravité des phénomènes dangereux – en cas de rétrocession de la sente PHD N° ZONES EXPOSEES ESTIMATION DESCRIPTION PERSONNES EXPOSEES EFFETS NIVEAU DE GRAVITE Seuil des effets thermiques SELS atteint les voies de l’A86 soit environ 930 m de voie. SELS => en référence à la circulaire du 10 mai 2010 et à sa "Fiche 1 : Éléments pour la détermination de la gravité dans les études de dangers", nous retenons le critère de comptage suivant (§A.5.1) : 280 (>10) DESASTREUX 280 (>100) DESASTREUX 540 (entre 100 et 1000) CATASTROPHIQUE - pour une voie de circulation, en cas d’embouteillage, compter 300 personnes permanentes par kilomètre exposé. Soit : pour 930 mètres de voies l’équivalent de 280 personnes Seuil des effets thermiques SEL atteint les voies de l’A86 soit environ 400 m de voie. SEL 2 Soit, pour une voie de circulation, en cas d’embouteillage, compter 300 personnes permanentes par kilomètre exposé. Soit : pour 930 mètres de voies l’équivalent de 280 personnes Seuil des effets thermiques SEI atteint les voies de l’A86 soit environ 1800 m de voie. SEI => en référence à la circulaire du 10 mai 2010 et à sa "Fiche 1 : Éléments pour la détermination de la gravité dans les études de dangers", nous retenons le critère de comptage suivant (§A.5.1) : - pour une voie de circulation, en cas d’embouteillage, compter 300 personnes permanentes par kilomètre exposé. Soit : pour 1800 mètres de voies l’équivalent de 240 personnes Classe de gravité retenue DESASTREUX (V) SELS Aucune / / SEL Aucune / / <1 MODERE Desserte Est à rétrocéder : flux thermiques de 3 kW/m² sur une surface inférieure à 30 m2 au Nord-est. 4.3 SEI => en référence à la circulaire du 10 mai 2010 et à sa "Fiche 1 : Éléments pour la détermination de la gravité dans les études de dangers", nous retenons le critère de comptage suivant : - Pour des terrains non bâtis, aménagés mais peu fréquentés (gare de triage…) compter 1 personne par tranche de 10 ha Classe de gravité retenue DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 MODERE (I) DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 98/143 Interxion PAR7 4.4. Synthèse des principaux résultats Le tableau ci-après présente les résultats de la caractérisation des effets des différents phénomènes dangereux identifiés avec : - l’identification du phénomène dangereux (n°), le type de phénomène, le type d’effet, les distances d’effets, les effets sur les biens et les personnes, les effets dominos (internes / externes), les effets sur les dispositifs de sécurité, l’identification des phénomènes dangereux dont les seuils d’effets réglementaires sont atteints à l’extérieur des limites de l’établissement, le niveau de gravité des conséquences des phénomènes dangereux dont les effets sortent des limites de l’établissement selon la grille de gravité DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR7 Rév. Page 0 99/143 Tableau 60 : Synthèse des effets des phénomènes dangereux TYPE PHENOMENE DANGEREUX EFFETS (TH, S, TOX) 11 EFFETS SUR LES PERSONNES (DISTANCES MAXIMALES PAR RAPPORT AUX INSTALLATIONS) LETAUX SIGNIFICATIFS EFFETS SUR LES BIENS EFFETS DOMINOS LETAUX IRREVERSIBLES INTERNES EXTERNES JUSTIFICATION DE LA SEUILS D’EFFETS REGLEMENTAIRES 12 ATTEINTS HORS DES LIMITES DE L’ETABLISSEMENT CLASSE DE GRAVITE CLASSE DE GRAVITE SELON LA FICHE N°1 DE LA CIRCULAIRE DU 10/05/2010 1 Feu de nappe de fioul sur l’aire de dépotage camion Th 5m 8m 10 m Nuls Nuls NON / / 2 Surpression de la citerne du camion de livraison de fioul pris dans un feu de nappe sur l’aire de dépotage Th 67 m 67 m 94 m Dégâts matériels sans risque d’effet domino Nuls OUI DESASTREUX Plus de 10 personnes exposées au Seuil des Effets Létaux Significatifs 3.1 Feu de nappe de fioul du local groupes électrogènes GE1-A Th 6m 9m 11,5 m Nuls Nuls NON / / 3.2 Feu de nappe de fioul du local groupes électrogènes GE1-B Th 7m 11 m 15 m Nuls Nuls NON / / 3.3 Feu de nappe de fioul du local groupes électrogènes GE1-C Th 6m 9m 11,5 m Nuls Nuls NON / / 4.1 Feu de nappe de fioul du local groupes électrogènes GE B-1 Th 7m 11 m 15 m Nuls Nuls NON / / 11 Th : Thermique – S : Surpression – NA : Non Atteint Seuils d’effets réglementaires définis dans l’échelle d’appréciation de la gravité des conséquences humaines d’un accident, à l’extérieur des installations données en annexe 3 de l’arrêté du 29 septembre 2005. 12 DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR7 TYPE PHENOMENE DANGEREUX EFFETS (TH, S, TOX) 13 EFFETS SUR LES PERSONNES (DISTANCES MAXIMALES PAR RAPPORT AUX INSTALLATIONS) LETAUX SIGNIFICATIFS EFFETS SUR LES BIENS EFFETS DOMINOS LETAUX IRREVERSIBLES INTERNES EXTERNES Rév. Page 0 100/143 JUSTIFICATION DE LA SEUILS D’EFFETS REGLEMENTAIRES 14 ATTEINTS HORS DES LIMITES DE L’ETABLISSEMENT CLASSE DE GRAVITE CLASSE DE GRAVITE SELON LA FICHE N°1 DE LA CIRCULAIRE DU 10/05/2010 4.2 Feu de nappe de fioul du local groupes électrogènes GE B-2 Th 6m 9m 11,5 m Nuls Nuls NON / / 4.3 Feu de nappe de fioul du local groupes électrogènes GE B-3 Th 6m 9m 11,5 m Nuls Nuls NON / / 5 Explosion du ballon d’un compresseur de groupe froid S <2 m 2,5 m 5,5 m Dégâts matériel sans risque d’effet domino Nuls NON / / 6 Incendie du bâtiment de "stockage A" de matériel informatique Th N.A N.A N.A Nuls Nuls NON / / 7 Incendie du bâtiment de "stockage B" de matériel informatique Th N.A N.A N.A Nuls Nuls NON / / 8 Incendie dans une salle informatique Th N.A N.A N.A Nuls Nuls NON / / 9 Incendie dans un local batterie Th N.A N.A N.A Nuls Nuls NON / / 10 Pollution par épandage de produits liquides susceptibles de conduire à la pollution des eaux et du sol Pollution eaux / sol / / / Nuls Nuls NON / / Tableau 61 : Synthèse des effets des phénomènes dangereux (suite et fin) 13 Th : Thermique – S : Surpression – Tox : Toxique - NA : Non Atteint Seuils d’effets réglementaires définis dans l’échelle d’appréciation de la gravité des conséquences humaines d’un accident, à l’extérieur des installations données en annexe 3 de l’arrêté du 29 septembre 2005. 14 DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 101/143 Interxion PAR7 5. Description des moyens de prévention, de protection et d’intervention 5.1. Mesures de prévention et de protection 5.1.1. Mesures de prévention générales Ci-après sont présentées les mesures de prévention / protection qui sont prises par INTERXION PARIS 7 pour éviter que survienne toute situation dangereuse. Le site est entièrement clôturé et surveillé 24h/24 365 jours par an (rondes). Il est strictement interdit de fumer en dehors des zones dûment identifiées (affichage). L’accès à l’intérieur du site n’est possible qu’au personnel dûment autorisé ou accompagné. Les installations électriques sont vérifiées périodiquement par un organisme agréé. Vis à vis de l’électricité statique la mise à la terre des matériels est réalisée Les appareils à pression (groupes frigorifiques) font périodiquement l’objet d’une vérification de conformité. Les moyens de lutte contre l’incendie sont vérifiés en externe et en interne. Des exercices incendie sont effectués. La vitesse des Poids Lourds est limitée à 10 km/h à l’intérieur du site, un plan de circulation est établi. L’ensemble du site a fait l’objet d’une étude de protection contre les effets de la foudre. Pour rappel, Interxion met en œuvre un système de management intégré et est notamment certifié OHSAS18001 (Hygiène Sécurité) et ISO 14001 (Environnement) cf. chapitre 2.3. 5.1.1.1. Consignes de sécurité et information du personnel: Les règles de sécurité sont affichées à l’accueil du site (Houses Rules). Elles sont applicables à l’ensemble des personnels entrant sur le site. Chaque nouveau visiteur signe la bonne prise en compte des House Rules. Les plans d'évacuation de sécurité incendie, ainsi que les consignes générales sont affichés à tous les niveaux de notre site, à proximité immédiate des sorties, des escaliers et ascenseurs. Les consignes de sécurité sont et seront affichées dans l’ensemble des installations du site. Elles indiquent les instructions suivantes : - moyens d’extinction à utiliser en cas d’incendie, - procédures d’alerte avec numéros de téléphone associés, - conduite à tenir pour procéder à l’arrêt d’urgence et à la mise en sécurité des installations (interdiction d’apporter du feu sous une forme quelconque, dans les parties des installations présentant des risques d’incendie ou d’explosion (stockage, locaux d’utilités). DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 102/143 Interxion PAR7 La délivrance d’un permis de feu précisant les consignes de sécurité lors de travaux pouvant créer des points chauds ou des étincelles est obligatoire. La délivrance d’un plan de prévention (ou d’un permis de travail) signé par le représentant de l’entreprise est obligatoire lors de l’intervention de toute entreprise extérieure. Conformément aux articles R.4515-1 et suivants du Code du Travail, INTERXION a mis en place un protocole de sécurité qui comprend toutes les indications et informations utiles à l’évaluation des risques lors des opérations de chargement et de déchargement de matières dangereuses notamment (protocole de dépotage, protocole de chargement et déchargements des déchets). 5.1.1.2. Plan d’urgence Les modalités régissant la conduite des opérations de lutte contre un sinistre sont définies dans des procédures : procédures de premiers secours ; plan d’évacuation ; plan d’urgence ; liste des numéros d’urgence. En cas de feu avéré, non maîtrisable avec les moyens locaux, une escalade est mise en œuvre dans le cadre du plan d’urgence. Voir annexe 4-C – Plan d’urgence Incendie – Local GE et Local Fioul et Plan d’urgence Incendie Zone de dépotage. Cf. Plan d’urgence inséré en annexe 4-C DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 103/143 Interxion PAR7 5.1.2. Mesures de prévention spécifiques par zone d’activité ou type d’installation En plus de ces mesures générales, des mesures spécifiques existent par zone à risque. Elles sont présentées ci-après : 5.1.2.1. Dépotage de fioul domestique Risques Incendie Mesures prises -Signalisation de la zone de dépotage, Pollution du sol et des eaux - Protocole de dépotage, - Equipotentialité et mise à la terre des masses métalliques, - Poste de dépotage munis d’une prise de terre pour les camions, - Respect des heures de livraison, - Matériel électrique à proximité limité au fonctionnement des installations et adapté, - Eloignement des installations de groupes électrogènes (murs coupefeu 2 heures), - Opérations réalisées par le transporteur spécialisé et présence d’1 personnel INTERXION PAR 7 formé, - Interdiction de fumer en dehors de la zone extérieure spécifique, - Kit égouttures huile, - Bac de sable - Séparateur hydrocarbures avec vanne de sectionnement 5.1.2.2. Groupes électrogènes Risques Incendie Pollution du sol et des eaux Mesures prises - Murs coupe-feu 2h autour de ces installations, - Détection incendie avec détecteurs optiques thermiques et détecteurs infrarouges. - Ventilation forcée des locaux (obturateur), - Maintenance préventive, - Moyens d’extinction - Caniveau fioul DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 104/143 Interxion PAR7 5.1.2.3. Compresseurs d’air – Groupes froids Risques Mesures prises Eclatement - Installations de dernière génération, Incendie - Contrôles périodiques des réservoirs, - Dispositifs de sécurité interdisant la création d’une surpression (soupapes), - Installations en terrasse afin d’éviter tout risque de génération d’effets de surpression à l’extérieur du site. 5.1.2.4. Locaux de batteries Risques Mesures prises - Ventilation forcée redondante, Risque ATEX - Pas de zones ATEX, Pollution du sol et des eaux - Batteries au plomb de type étanche avec émission négligeable d’hydrogène (batterie à recombinaison des gaz), - Locaux en rez-de-chaussée sur dalle béton étanche 5.1.2.5. Locaux de stockage A et B de matériels informatiques conditionnés Risques Mesures prises Incendie - Détection incendie - Extincteurs 5.1.2.6. Salles informatiques Risques Mesures prises Incendie - Détecteur Multiponctuel par prélèvement d’air : Very Early Smoke Detection Apparatus (VESDA) - Détection incendie associé à un système d’extinction automatique au gaz inerte. - Maintenance et vérifications périodiques 5.1.2.7. Zones de stockage des déchets Risques Incendie Mesures prises - Benne à l’extérieur en nombre et volume restreint (1 benne fermée), - Évacuation périodique limitant les quantités présentes de déchets, - Zone déchets isolée des bâtiments d’exploitation. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 105/143 Interxion PAR7 5.1.3. Prévention et protection des risques ATEX et d’incendie à l’échelle du site 5.1.3.1. Définition, détermination et réduction des zones ATEX La définition des zones répond à l’arrêté du 31 mars 1980 (réglementation ICPE) et aux articles R.4227-42 à 54 du Code du Travail. Ce dernier article s’inscrit dans le cadre de la réglementation relative à la sécurité des Travailleurs et notamment du décret n°2002-1553 du 24 décembre 2002, transposition des directives ATEX (voir également le décret n° 96-1010 du 19 novembre 1996 relatif aux appareils et aux systèmes de protection destinés à être utilisés en atmosphères explosives). Les définitions sont données dans le tableau ci-dessous. Elles sont issues de l’arrêté du 8 juillet 2003. Il est à noter que l’arrêté du 8 juillet 2003 et d’autres réglementations spécifiques (industries pétrolières) ou d’autres organismes (Union des Industries Chimiques) utilisent des définitions syntaxiquement différentes mais similaires dans l’esprit. Tableau 62 : Désignation des ATEX TYPE DE ZONE DESIGNATION (ARRETE DU 8 JUILLET 2003) ZONE GAZ, BROUILLARD, VAPEUR Zone 0 Emplacement où une atmosphère explosive consistant en un mélange avec l’air de substances inflammables sous forme de gaz, vapeur ou de brouillard est présente en permanence pendant de longues périodes ou fréquemment Zone 1 Emplacement où une atmosphère explosive consistant en un mélange avec l’air de substances inflammables sous forme de gaz, vapeur ou de brouillard est susceptible de se présenter occasionnellement en fonctionnement normal Zone 2 Emplacement où une atmosphère explosive consistant en un mélange avec l’air de substances inflammables sous forme de gaz, vapeur ou de brouillard n’est pas susceptible de se présenter en fonctionnement normal ou n’est que de courte durée, s’il advient qu’elle se présente néanmoins ZONE POUSSIERES Zone 20 Emplacement où une atmosphère explosive sous forme de nuage de poussières combustibles est présente dans l’air en permanence, pendant de longues périodes ou fréquemment. Zone 21 Emplacement où une atmosphère explosive sous forme de nuage de poussières combustibles est susceptible de se présenter occasionnellement en fonctionnement normal. Zone 22 Emplacement où une atmosphère explosive sous forme de nuage de poussières combustibles n’est pas susceptible de se présenter en fonctionnement normal ou n’est que de courte durée s’il advient qu’elle se présente néanmoins. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 106/143 Interxion PAR7 Détermination des zones ATEX sur le site Le risque de création d'atmosphère explosible est fonction de la nature des produits et de leurs caractéristiques dans le procédé : état physique, température, pression, flux, composition des mélanges. Les installations et locaux potentiellement dangereux ont été étudiés. L’ensemble de ces zones a été déterminé comme non dangereuse (ZND). Le rapport Assistance à détermination de zone ATEX réalisé par Apave en 2011 est présenté en annexe 3-K. Cf. Evaluation des risques et zonage ATEX inséré en annexe 3-K Mesures de prévention et de protection associées au risque ATEX En absence de zone ATEX sur le site et plus particulièrement au niveau des locaux de batteries (batteries étanches à recombinaison de gaz), aucun matériel électrique et non électrique particulier n’est à mettre en place. Prévention du risque fumeur et travaux par points chauds Risque fumeur Il est interdit de fumer sur tout le site (sauf dans les zones prévues à cet usage), et notamment dans les bâtiments et sur les zones extérieures de dépotage et chargement. Cette interdiction est signalée par affichage et rappelée à l’ensemble des intervenants des entreprises extérieures (Clients et prestataires) ainsi qu’aux visiteurs dans les règles de sécurité du site (House Rules). Cette interdiction est également rappelée dans les plans de prévention. Risques liés aux travaux par points chauds Un permis de feu est systématiquement rédigé pour tout travail par points chauds ou étincelles, intégrant la vérification d’absence de risque d’incendie dans la zone considérée. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 107/143 Interxion PAR7 Prévention du risque foudre Conformément à l’arrêté du 4 octobre 2010 modifié, INTERXION a réalisé une analyse de risque foudre (ARF) selon la norme NF EN 62305-2 ainsi qu’une étude technique foudre (ETF), visant à définir les niveaux de protection nécessaires aux installations. Dans le cadre de la protection contre les effets de la foudre, INTERXION a réalisé, en janvier 2012, une analyse du risque foudre conformément à l’arrêté du 15 janvier 2008 pour l’ensemble du Datacenter Par7. Cette analyse montre que l’installation classée ne nécessite pas de protection particulière contre la foudre (risque inférieur au seuil défini par la norme NF ENV 62305-2). L’analyse est présentée en annexe 4-D. Toutefois, pour la protection de son matériel, le site INTERXION s’est équipé d’un paratonnerre et les équipements électriques TGBT sont équipés de parafoudre. Cf. ARF insérée en annexe 4-D Prévention du risque électrostatique Interxion met en place et vérifie périodiquement la mise à la terre et l’équipotentialité de l’ensemble des installations, et en particulier celles dans lesquelles des zones ATEX un risque incendie été identifié. Les cuves de stockage et équipements métalliques, les appareils, et tuyauteries sont reliés par des liaisons équipotentielles et mis à la terre suivant les règles de l’art. En outre, toute opération de dépotage de liquide inflammable fait préalablement l’objet d’une mise à la terre du camion-citerne. 5.1.4. Prévention des risques liés aux appareils sous pression Le contrôle des équipements est assuré par un organisme agréé. Cette fonction d’inspection consiste à prévenir et à minimiser toute défaillance d’équipement (canalisations, appareils, organes de sûreté de type soupape, …). La liste du matériel soumis à l’inspection périodique est disponible et tenue à jour par Interxion. Les appareils soumis suivent ainsi le programme d’inspection défini par la réglementation des appareils à pression. Cela concerne en particulier les installations frigorifiques du site (compresseur). DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 108/143 Interxion PAR7 5.1.5. Autres dispositions Le personnel de maintenance et d’exploitation a fait l’objet de sensibilisations aux conditions d’intervention en zone à risque d’incendie (stockage fioul et zone de dépotage). Un protocole de sécurité est rédigé pour les opérations de dépotage et adressé aux prestataires de livraison de fioul. Le personnel Interxion en charge de l’opération est formé au respect de ce protocole. Une visite des lieux de travail est systématiquement réalisée avant toute intervention. La circulation à l’intérieur du site est réglementée pour les camions de livraisons et d’enlèvement des produits. La vitesse y est limitée à 10 km/h. Le stationnement des véhicules du personnel et visiteurs est réalisé sur un parking dédié, éloigné des zones à risque d’incendie et des stockages de liquides inflammables. Le site est entièrement clôturé (clôture ou mur de 2 à 3 m de haut) sur tout son périmètre et équipé de portails avec contrôle d’accès. Les voies de circulation et voies d’accès sont nettement délimitées, maintenues en état de propreté et dégagées de tout objet susceptible de gêner la circulation. Le site est régulièrement désherbé et débarrassé de toute matière combustible. 5.1.6. Contrôle périodique et maintenance Interxion met en œuvre un processus de gestion des infrastructures qui regroupe : • La planification des opérations de maintenance préventives afin de garantir le fonctionnement des installations • L’organisation des opérations de maintenance correctives en cas de défaillance technique, y compris la gestion des équipes d’intervention et d’astreinte technique. • Les règles de maîtrise des appareils de contrôle et d’essai nécessaires au fonctionnement et au maintien de l’aptitude des infrastructures et installations • Les conditions d’interventions spécifiques à l’exécution de tous travaux pouvant présenter un risque identifié. Les rôles et responsabilités d’élaboration des plans de prévention nécessaires à l’identification et à la maîtrise des risques d’interférence entre les activités pour tous travaux de maintenance, de modification des infrastructures, de services et de travaux neufs. • Les règles d’identification, de gestion et d’élimination des déchets. Les opérations et activités en vue de réduire l’impact environnemental dans le respect de la législation en vigueur. L’objectif est d’optimiser la qualité de fourniture de service par la parfaite fiabilité des infrastructures techniques des sites, dans des contraintes de sécurité, d’efficience énergétique et de budgets. L’ensemble des informations relatives aux installations est enregistré dans un logiciel de Gestion de Maintenance Assistée par Ordinateur (GMAO). DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 109/143 Interxion PAR7 Le responsable maintenance d’Interxion France élabore la politique de maintenance en tenant compte des directives du Groupe en termes de maintenance et des spécificités de chaque site. Il définit les cahiers des charges, sélectionne les prestataires et assure la gestion des contrats. Il s’assure notamment que les fournitures livrées et les travaux effectués par les entreprises extérieures répondent aux exigences réglementaires et aux objectifs d’Interxion France. La planification annuelle prend notamment en compte les éléments d’entrée ci-dessous : Planning et réalisé de l’année en cours Obligations réglementaires Suivi des contrats Age de l’équipement (GMAO) Problèmes connus sur l’équipement (GMAO) Evaluation des risques de maintenance Le Responsable et le Gestionnaire infrastructures du site ont en charge la mise en œuvre des maintenances. Des revues mensuelles, a minima, permettent d’assurer le suivi du planning et sa mise à jour. Interventions des entreprises extérieures : Les intervenants mettent en œuvre les mesures de sécurité adéquates lors de travaux pouvant s’accompagner de risques particuliers (ex. points chauds). Interxion met en place un plan de prévention ou un permis de travail, selon la nature et l’importance des travaux. La mise en œuvre des maintenances fait l’objet d’un processus détaillé. Des modes opératoires sont rédigés et validés avec les prestataires. Une visite du site et revue du mode opératoire ont lieu avant l’intervention. La réalisation de la maintenance corrective respecte les principes de la maintenance préventive. Toute la traçabilité de la maintenance ou des contrôles périodiques est enregistrée dans la GMAO. Les rapports sont classés et des mesures correctives sont engagées si nécessaire. Voir aussi l’extrait des contrôles périodiques au §2.3.2 - Entretien régulier (maintenance) et vérifications périodiques. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 110/143 Interxion PAR7 5.2. Moyens d’organisation des secours 5.2.1. Organisation interne 5.2.1.1. Plan d’urgence Un plan d’urgence est établi et périodiquement mis à jour sur le site ; il répertorie : • • • • les zones à risques du site, les fiches réflexes, les numéros d’urgence, les fiches communication. Cf. Extrait du Plan d’urgence inséré en annexe 4-C 5.2.1.2. Organisation interne des secours L’organisation de la sécurité est présentée aux paragraphes 2.3.1. Conception et 2.3.3 Gestion de la sécurité sur le site. En cas de feu, l’agent de sécurité prévient les pompiers et organise leur arrivée avec le personnel du site. Tous les personnels formés présents sur le site participent à la gestion de la sécurité. Il s’agit au minimum d’un agent SSIAP et d’un membre du personnel. Des exercices d’évacuation sont organisés 2 fois par an. Au quotidien, le responsable du site veille à l’application des mesures de sécurité au sein de son établissement. Une signalisation par panneaux est installée dans l’établissement. Elle présente, de manière claire, les procédures à suivre en cas de départ de feu en fonction de la zone considérée : • alerte interne (secours), • lutte contre le feu, sans prise de risque inutile • évacuation, Les plans des moyens de secours (extincteurs, exutoires de fumée) et les consignes incendie sont et seront affichés en divers endroits du Datacenter fréquentés par le personnel. Des consignes particulières spécifiques à certaines zones sont également diffusées au personnel concerné (stockages des inflammables). 5.2.1.3. Formation du personnel Les agents de sécurité présents 24/24 sont formés SST et SSIAP ou équipiers de première intervention. Le personnel Interxion est formé périodiquement à la sécurité et aux interventions en cas d’accident : • maniement des extincteurs, (équipiers de première intervention) • dispositifs de lutte contre l’incendie en place dans l’établissement ; (les salles informatiques sont à extinction automatique à gaz), • évacuation (équipiers d’évacuation). Le but est d’informer et de sensibiliser le personnel aux risques inhérents aux installations et de constituer une équipe d’intervention capable d’intervenir efficacement contre le feu en mettant rapidement en œuvre les moyens internes de lutte. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 111/143 Interxion PAR7 5.2.1.4. Evacuation du personnel Les plans d’évacuation sont et seront affichés aux points de passage du personnel. Un point de rassemblement est fixé en cas d’évacuation (à proximité du parking visiteur). Des exercices d’évacuation du personnel sont et seront réalisés deux fois par an afin d’assurer que chacun a les bons réflexes et de rappeler aux personnels, intervenants et clients les mesures à respecter en cas d’alarme incendie. 5.2.1.5. Présentation des moyens de protection incendie Pour faire face à un sinistre, la protection incendie du site est assurée par les moyens ci-dessous : Murs coupe-feu et matériaux adaptés aux risques (classement au feu) Systèmes de Sécurité Incendie de catégorie A Moyens de détection : o Détecteur Multiponctuel par prélèvement d’air : Very Early Smoke Detection Apparatus (VESDA) permettant de déduire des informations de pré-alarme et de feu sur la base d’une analyse multicritères. Ce système permet de détecter toute anomalie en amont des systèmes de détection classique et permet une intervention manuelle si nécessaire. o Système de détection incendie certifié APSAD R7 couvrant tous les volumes, ambiance, plancher technique (système de détection haute sensibilité et un système de détection ponctuelle associée au niveau des salles client notamment). Le système de détection incendie (SDI) est défini comme un « système dont l’ensemble des matériels concourt en permanence à déceler et prévenir la naissance d’un feu pour déclencher une intervention manuelle ou automatique, la plus précoce possible, en évitant de délivrer de fausses alarmes » : - Détecteurs optiques ponctuels, - Détecteurs infrarouge et thermo-vélocimétriques au niveau des groupes électrogènes, o Déclencheurs manuels, o Indicateur d’action au-dessus des portes, o Avertisseurs sonores, o Des éléments déportés de type adressable, raccordés sur un bus bouclé réalisant la commande et le contrôle des DAS (clapets, volets, portes coupe-feu, ventilateurs de désenfumage et arrêts techniques), o Rondes des agents de sécurité et du personnel Interxion o L’ensemble du site (accès, installations et locaux techniques) est équipé d’un réseau de caméras de vidéosurveillance. Compartimentage Système puissant d’extraction et de renouvellement d’air ; Organes de désenfumage. Moyens d’extinction mobiles o Extincteurs en nombre suffisant et adaptés aux risques des locaux. o Bacs de sable le cas échéant. Moyens d’extinction fixes : o Extinction automatique à gaz dans les salles informatiques certifié APSAD R13 o Poteaux incendie: Cf. Certificats APSAD insérés en annexe 4-H DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Rév. Page 0 112/143 Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR7 Extincteurs Les extincteurs doivent permettre l’attaque d’un départ de feu quel que soit l’endroit. La durée de fonctionnement des extincteurs étant très courte, leur usage est nécessairement limité à des feux de faible envergure. Leur disponibilité et leur maniabilité autorisent une réaction très rapide par les personnes témoins avant propagation et extension de l’incendie. Les extincteurs ont été choisis selon la classe de feu, prédominante dans chaque zone, à savoir : o Classe A : feux de matériaux solides avec formation de braises, o Classe B : feux de liquides sans formation de braises, o Classe C : feux de gaz. L’établissement est doté d’extincteurs en nombre suffisant (règle APSAD R4), répartis sur le site selon la nature du feu à attaquer et de la surface de la zone considérée. Ils sont vérifiés chaque année par une entreprise spécialisée. A ce jour, l’établissement compte 98 extincteurs CO2, 54 extincteurs à eau et 30 extincteurs à poudre. Le nombre d’extincteurs sera adapté au projet 7.2. Poteaux incendie La défense incendie sera assurée par des poteaux de diamètre 100, implantés comme suit : PI n°1 : débit de 60 m3/h ; Implantation à l’entrée du site rue Rateau à gauche de l’entrée principale PI n°2 : débit de 60 m3/h ; Implantation au Nord-est du site à proximité de la sortie PL (nouvelle voie créée). 5.2.2. Secours Publics L’accès au site INTERXION PARIS 7 par les engins pompiers peut se faire par les différents portails depuis la rue Rateau : entrée principale à l’Ouest du site, portail pompiers face au N°28 rue Rateau, portail Poids Lourds face au N°36 rue Rateau. Les voies de circulation internes et les aires de manœuvre sont traitées en voirie lourde et satisfont aux besoins des véhicules des Sapeurs-Pompiers. Les voies de circulation internes sont maintenues libres de tout encombrement susceptible d’entraver la circulation des engins de secours. L’appel des secours publics s’effectue par le n°18. Le centre d’intervention le plus proche est présent au centre-ville de La Courneuve (RN186). Le délai d’intervention est estimé à moins de 8 minutes. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 113/143 Interxion PAR7 5.2.3. Cas particulier des eaux d’extinction incendie L’eau utilisée par les équipes d’intervention pour éteindre un incendie et pour protéger éventuellement les structures voisines menacées, s’écoule en entraînant les produits de dégradation issus de la combustion. Ces eaux d’extinction d’incendie joueraient le rôle de vecteur de dispersion et seraient susceptibles de polluer l’environnement si elles ne sont pas confinées, analysées et traitées avant rejet. Il est donc nécessaire d’envisager la rétention de ces eaux d’incendie sur le site afin de ne pas engager une pollution accidentelle des sols et du milieu naturel alentour via les réseaux des eaux pluviales ou usées. Les conséquences potentielles sont liées au volume d'eau qui sera projeté et donc aux moyens d’extinction mis en œuvre par les services de secours dans le cas d’un incendie. La détermination des moyens hydrauliques à mettre en œuvre, ainsi que le volume nécessaire à l’extinction d’un éventuel incendie, sont évalués sur la base du guide pratique pour le dimensionnement des besoins en eau (D9 - édition 09/2001 et D9A – édition août 2004), élaboré par le CNPP (Centre National de Prévention et de Protection), la FFSA (Fédération Française des Sociétés d’Assurances) et l’INESC (Institut National d’Etudes de la Sécurité Civile). L’objet de ce guide est de fournir, par type de risque, une méthode permettant de dimensionner les besoins en eau minimum nécessaires à l’intervention des services de secours extérieurs au risque concerné ainsi que le dimensionnement des eaux d’extinction d’incendie. 5.2.3.1. Définition des besoins en eau pour la défense incendie : La surface de référence à considérer est la plus grande surface à risque non recoupée du site. La valeur issue du calcul doit être arrondie au multiple de 30 m3/h le plus proche. Pour assurer la défense contre l’incendie de l’établissement, les besoins en eau doivent être disponibles pendant 2 heures. Pour ce calcul, la surface considérée est le local Groupes électrogènes pris en compte dans le reste de l’étude comme scénario majorant. Ce local est constitué de parois coupe-feu 2h constituant une surface non recoupée la plus importante comme défini dans l’annexe D9. La prise en compte d’une salle informatique aurait pu être prise en compte mais la surface à considérer est plus petite et est munie d’une extinction automatique à gaz. De plus, ce scénario n’est pas défini comme scénario majorant dans le reste de l’étude. Selon l’annexe 1 de la règle de dimensionnement D9, l’activité de combustion de fioul liée aux groupes électrogène (en référence au Fascicule A / 02 -"force motrice") est définie comme un risque spécifique (Rs). Par défaut, on considérera une activité avec un niveau de risque 2 pour lequel le calcul du besoin en eau sera le plus majorant. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 114/143 Interxion PAR7 Le calcul est donc le suivant : Données d’entrées nécessaires : - Hauteur de stockage : non concerné (+0) - Type de construction : ossature Stable au feu > 1h (-0.1) - Types d’interventions internes : DAI généralisée 24h/24 7j/7 et présence d’un service de sécurité incendie (-0.1 – 0.3) - Surface de référence : Local Groupe électrogène : 490 m² (sans prise en compte de murs coupefeu entre les groupes 2 et 3, 4 et5). Débit Q = ((1+(2 -0.1 -0.1 -0.3)) x 30 x 490/500) x 1.5 = 73.5 m3/h Le débit requis selon le calcul D9 est présent sur le site avec au global 73.5 m3.h -1 pour un volume total de 147 m3. Deux poteaux incendie de type DN100 munis d’un regard de vidange (80x80x120) alimenteront l'établissement en eau d'incendie, à partir du réseau de la zone. Le débit d'eau à la sortie des PI sera de 60 m3/h. Le volume d’eau total disponible est et sera donc suffisant. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 115/143 Interxion PAR7 5.2.3.2. Définition des volumes de rétentions des eaux d’extinction : Ces éléments ont déjà fait l’objet d’une description au §4.3.14.2. Les conclusions sont rappelées ci– après. Le volume d’eaux d’extinction à contenir est défini comme suit : Tableau 63 : Calcul des volumes d’eau d’extinction SECTEUR SURFACE DE DIMENSIONNANT REFERENCE EN FEU Local groupe électrogène 7.1 ou 7.2 Un local groupe électrogènes sans prise en compte des murs coupe-feu entre les groupes soit 490 m² VOLUME D’EAU D’EXTINCTION GENERE PAR L’INTERVENTION 147 m3(1) EAU DE PLUIE ESTIMEE 100 m3 (pour une surface imperméabilisée de 10 000 m²) VOLUME TOTAL 247 m3 : Volume d’eau généré par une intervention des services de secours pendant 2 heures à 73,5 m 3/h Cf. calcul selon la règle D9 au §5.2.3.1 de la présente étude de dangers. (1) Conformément à l’article 5 de l’arrêté du Permis de Construire 11-185 du 18 mai 2011, le site INTERXION PAR7 dispose d’un réseau de collecte des eaux pluviale d’une capacité de 375 m3 (dans sa configuration globale avec les bâtiments 7.1 et 7.2). Ce réseau est composé de deux conduites débouchant sur un clapet antiretour équipé d’une vanne d’arrêt manuelle (ouverte en temps normale) à fermer en cas de besoin de rétention des eaux d’extinction ou toute autre pollution (épandage de fioul notamment). Le site est donc bien en mesure de garantir le maintien des eaux d’extinction incendie au niveau des groupes électrogènes ou tout autre stockage. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 116/143 Interxion PAR7 6. Analyse des risques 6.1. Analyse préliminaire des risques Pour les phénomènes dangereux dont la gravité n’excède pas le niveau « SERIEUX » selon l’annexe 3 de l’arrêté du 29 septembre 2005, il est procédé à une analyse préliminaire des risques dont le but est de déterminer, pour chaque scénario, les causes, les conséquences et les moyens mis en œuvre pour les supprimer. Dans le cadre de cette étude, il s’agit des phénomènes dangereux n°1 et n°3 à 10. Les tableaux suivants reprennent l’ensemble des informations nécessaires à l’APR, réalisée avec l’ensemble des informations disponibles sur le site INTERXION. Le phénomène dangereux PhD N°2 : "Pressurisation de la citerne du camion de livraison de fioul pris dans un feu de nappe sur l’aire de dépotage" (soit un niveau de gravité DESASTREUX), fait quant à lui l’objet d’une analyse détaillée des risques par nœud-papillon. La méthodologie d’analyse des risques est explicitée en détail en annexe 4-A - §4.2. Pour rappel le tableau ci-après présente les classes de probabilité des phénomènes dangereux suivant l’arrêté ministériel du 29 septembre 2005. CLASSES DE PROBABILITÉ (suivant l’arrêté ministériel du 29 septembre 2005) QUALITATIVE QUANTITATIVE E POSSIBLE MAIS EXTREMEMENT PEU PROBABLE N’est pas impossible au vu des connaissances actuelles, mais non rencontré au niveau mondial sur un très grand nombre d’années de l’installation < 10-5/an D TRES IMPROBABLE S’est déjà produit dans ce secteur d’activité mais a fait l’objet de mesures correctives réduisant significativement sa probabilité 10-5/an < P < 10-4/an C IMPROBABLE Un événement similaire déjà rencontré dans le secteur d’activité ou dans ce type d’organisation au niveau mondial sans que les éventuelles corrections intervenues depuis apportent une garantie de réduction significative de sa probabilité 10-4/an < P < 10-3/an B PROBABLE S’est produit et/ou peut se produire pendant la durée de vie de l’installation 10-3/an < P < 10-2/an A COURANT S’est produit sur le site considéré et/ou peut se produire à plusieurs reprises pendant la durée de vie de l’installation, malgré d’éventuelles mesures correctives P > 10-2 Cf. Méthodologie d’analyse des risques insérée en annexe 4-A au §4.2 DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR 7 Rév. Page 0 117/143 Tableau 64 : Analyse préliminaire des risques (suite) N° FONCTION / SYSTEME OU EQUIPEMENT PHENOMENE DANGEREUX CAUSES CONSEQUENCES BARRIERES DE SECURITE EXISTANTES Interdiction de déchargement en dehors des heures ouvrées Personnel de déchargement formé à la RTMD (Règlement sur le Transport des Marchandises Dangereuses) Capteur de position sur raccordement du flexible dépotage avec asservissement à autorisation de dépotage PROBABI LITE GRAVITE COMMENTAIRE Zone de rétention de 12 m2 au niveau du poste de dépotage - Erreur de dépotage - Rupture flexible - déplacement camion PhD Poste de N°1 dépotage fioul Incendie d’une ET nappe de fioul au niveau du - Source d’ignition dépotage camion points chauds électricité statique étincelles électriques Effets thermiques Procédure de dépotage incluant le calage préalable du camion avant le dépotage (par sabot ou moyen équivalent) et l’arrêt du moteur Zone de dépotage fioul interdite à toute circulation Présence d’extincteur à mousse adapté au produit / Formation incendie des agents de sécurité et du personnel Présence d’un mur coupe-feu en limite de propriété Nord du site maîtrise des sources d’ignition : - interdiction de fumer, - permis de feu - asservissement du démarrage de la pompe de dépotage à la mise à la terre du camion - interdiction de tout stockage de produits inflammables ou combustibles dans la zone de dépotage DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 / / Les effets thermiques ne sortent pas des limites du site DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR 7 Rév. Page 0 118/143 Tableau 65 : Analyse préliminaire des risques (suite) FONCTION / N° SYSTEME OU EQUIPEMENT PHENOMENE DANGEREUX CAUSES CONSEQUENCES - Epandage de fioul dans le local suite à : Fuite sur bride/joints Défaut / rupture tuyauterie Local groupes PhD électrogènes N°3.1 GE1-A Local groupes PhD électrogènes N°3.2 GE1-B Feu de nappe de fioul dans le local groupes ET électrogènes GE1-A - Source d’ignition points chauds électricité statique étincelles électriques Feu de nappe de fioul dans le local groupes IDEM PhD N°2.1 électrogènes GE1-B Effets thermiques BARRIERES DE SECURITE EXISTANTES Les vannes et les tuyauteries sont d'accès facile et leur signalisation conforme à la norme NFX-08-100 Présence de caniveau fioul pour limiter l’étendue de la surface en feu Détection incendie Structure, toiture et parois coupe-feu REI 120 Présence d’extincteur à mousse adapté au produit / Formation incendie des agents de sécurité et du personnel Présence d’un mur coupe-feu en limite de propriété Nord du site Maîtrise des sources d’ignition : PROBABI LITE GRAVITE COMMENTAIRE Les effets thermiques ne sortent pas des limites du site / / Pas de risque d’effet domino sur les locaux voisins - interdiction de fumer, - permis de feu - interdiction de tout stockage de produits combustibles dans les locaux Groupes Electrogènes - plan de prévention - contrôle régulier des installations électriques -Interdiction de fumer en dehors de la zone extérieure spécifique sur le site -liaisons équipotentielles / protection foudre Effets thermiques IDEM PhD N°2.1 DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 / / Les effets thermiques ne sortent pas des limites du site Pas de risque d’effet domino sur les locaux voisins DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR 7 Rév. Page 0 119/143 Tableau 66 : Analyse préliminaire des risques (suite) N° FONCTION / SYSTEME OU EQUIPEMENT Local groupes PhD électrogènes N°3.3 GE1-C PHENOMENE DANGEREUX CAUSES Feu de nappe de fioul dans le local groupes IDEM PhD N°2.1 électrogènes GE1-C CONSEQUENCES Effets thermiques Local groupes PhD électrogènes N°4.1 GE B-1 IDEM PhD N°2.1 PROBABI LITE / GRAVITE / COMMENTAIRE Les effets thermiques ne sortent pas des limites du site Pas de risque d’effet domino sur les locaux voisins - Epandage de fioul dans le local suite à : Fuite sur bride/joints Défaut / rupture tuyauterie Feu de nappe de fioul dans le local groupes ET électrogènes GE B-1 - Source d’ignition points chauds électricité statique étincelles électriques BARRIERES DE SECURITE EXISTANTES Les vannes et les tuyauteries sont d'accès facile et leur signalisation conforme à la norme NFX-08-100 Présence de caniveau fioul pour limiter l’étendue de la surface en feu Détection incendie Structure, toiture et parois coupe-feu REI 120 Présence d’extincteur à mousse adapté au produit / Formation incendie des agents de sécurité et du personnel Effets thermiques Maîtrise des sources d’ignition : - interdiction de fumer, - permis de feu - interdiction de tout stockage de produits combustibles dans les locaux Groupes Electrogènes - plan de prévention - contrôle régulier des installations électriques - Interdiction de fumer en dehors de la zone extérieure spécifique sur le site - liaisons équipotentielles / protection foudre DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 / / Les effets thermiques ne sortent pas des limites du site Pas de risque d’effet domino sur les locaux voisins DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR 7 Rév. Page 0 120/143 Tableau 67 : Analyse préliminaire des risques (suite) N° FONCTION / SYSTEME OU EQUIPEMENT PHENOMENE CAUSES DANGEREUX Local groupes PhD électrogènes N°4.2 GE B-2 Feu de nappe de fioul dans le local groupes électrogènes GE B-2 IDEM PhD N°4.1 Local groupes PhD électrogènes N°4.3 GE B-3 Feu de nappe de fioul dans le local groupes électrogènes GE B-3 IDEM PhD N°4.1 CONSEQUENCES Effets thermiques Effets thermiques BARRIERES DE SECURITE EXISTANTES IDEM PhD N°4.1 IDEM PhD N°4.1 PROBABI LITE / / GRAVITE / / COMMENTAIRE Les effets thermiques ne sortent pas des limites du site Pas de risque d’effet domino sur les locaux voisins Les effets thermiques ne sortent pas des limites du site Pas de risque d’effet domino sur les locaux voisins DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR 7 Rév. Page 0 121/143 Tableau 68 : Analyse préliminaire des risques (suite) N° FONCTION / SYSTEME OU EQUIPEMENT PHENOMENE CAUSES DANGEREUX CONSEQUENCES BARRIERES DE SECURITE EXISTANTES PhD N°5 Groupe froid en toiture Eclatement pneumatique du ballon d’un compresseur Travaux d’entretien Courts circuits Non-respect des consignes Surchauffe / Départ de feu Effets de surpression localisé Surcharge Défaut de réglage (défaut des pressostats) Défaut de fabrication - Matières combustibles PhD N°6 Stockage A de matériel informatique Incendie du bâtiment de "stockage A" de matériel informatique ET - Source d’ignition points chauds électricité statique étincelles électriques Effets thermiques LITE GRAVITE COMMENTAIRE Installation en toiture à l'écart de toute installation du site et sur dalle béton Ballon protégé par gabarit acier Entretien périodique / Contrôle périodique ESP par des entreprises extérieures spécialisées / Gestion technique centralisée (avec report d’alarme en cas de défaut de circulation et température d’huile) Présence de soupapes de sécurité et tarage des soupapes à la pression maximale de service Fluide comprimé non inflammable et non toxique Permis feu / accès toiture réglementé Interdiction de fumer Extincteur adapté / Formation incendie des agents de sécurité et du personnel Détection automatique d'incendie avec report d'alarme vers le PCS PROBABI Structure, toiture et parois coupe-feu REI 120 Extincteur adapté / Formation incendie des agents de sécurité et du personnel Maîtrise des sources d’ignition : - interdiction de fumer, permis de feu - contrôle régulier des installations électriques -Interdiction de fumer en dehors de la zone extérieure spécifique sur le site -liaisons équipotentielles / protection foudre DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 / / Les effets de surpression ne sortent pas des limites du site Pas de risque d’effet domino sur les locaux voisins / / Les effets thermiques ne sortent pas des limites du site Pas de risque d’effet domino sur les locaux voisins DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR 7 Rév. Page 0 122/143 Tableau 69 : Analyse préliminaire des risques (suite) N° PhD N°7 FONCTION / SYSTEME OU EQUIPEMENT Stockage B de matériel informatique PHENOMENE CAUSES DANGEREUX Incendie de la zone de "stockage B" de matériel informatique IDEM PhD N°5 CONSEQUENCES Effets thermiques Salle informatique) Incendie dans une salle informatique IDEM PhD N°6 PROBABI LITE / GRAVITE / COMMENTAIRE Les effets thermiques ne sortent pas des limites du site Pas de risque d’effet domino sur les locaux voisins - Matières combustibles (matériel informatique et câbles) PhD N°8 BARRIERES DE SECURITE EXISTANTES ET - Source d’ignition points chauds électricité statique étincelles électriques Effets thermiques Détection automatique d'incendie avec report d'alarme vers le PCS Extinction automatique par gaz inerte adapté aux incendies d’origine électrique Structure, toiture coupe-feu REI 120 et parois coupefeu REI 60 Extincteur adapté / Formation incendie des agents de sécurité et du personnel Gestion technique centralisée (avec report d’alarme en cas de défaut) Régulation de température des locaux / ventilation Maîtrise des sources d’ignition : - interdiction de fumer, permis de feu - contrôle régulier des installations électriques -Interdiction de fumer en dehors de la zone extérieure spécifique sur le site -liaisons équipotentielles / protection foudre DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 / / Les effets thermiques ne sortent pas des limites du site Pas de risque d’effet domino sur les locaux voisins DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR 7 Rév. Page 0 123/143 Tableau 70 : Analyse préliminaire des risques (suite) N° FONCTION / SYSTEME OU EQUIPEMENT PHENOMENE CAUSES DANGEREUX CONSEQUENCES - Matières combustibles (batteries et câbles) PhD N°9 Locaux batteries Incendie dans une salle informatique BARRIERES DE SECURITE EXISTANTES Détection automatique d'incendie avec report d'alarme vers le PCS Extinction automatique par gaz inerte adapté aux incendies d’origine électrique Structure, toiture coupe-feu et parois REI 120 Extincteur adapté / Formation incendie des agents de sécurité et du personnel Régulation de température des locaux / ventilation Gestion technique centralisée (avec report d’alarme en cas de défaut) Maîtrise des sources d’ignition : PROBABI LITE GRAVITE ET - Source d’ignition points chauds électricité statique étincelles électriques Effets thermiques - interdiction de fumer, permis de feu - contrôle régulier des installations électriques -Interdiction de fumer en dehors de la zone extérieure spécifique sur le site -liaisons équipotentielles / protection foudre DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 / / COMMENTAIRE Les effets thermiques ne sortent pas des limites du site Pas de risque d’effet domino sur les locaux voisins DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR 7 Rév. Page 0 124/143 Tableau 71 : Analyse préliminaire des risques (suite et fin) N° FONCTION / SYSTEME OU EQUIPEMENT PHENOMENE CAUSES DANGEREUX CONSEQUENCES Dépotage camion et voirie PhD N°10 Cuve de stockage de fioul Pollution par épandage de produits liquides susceptibles de conduire à la pollution des eaux et du sol - Epandage de produits polluants OU - Epandage d’eaux d’extinction incendie Pollution des eaux et du sol BARRIERES DE SECURITE EXISTANTES Capteur de position sur raccordement du flexible dépotage avec asservissement à autorisation de dépotage Présence de limiteur de remplissage vers les cuves de stockage enterrées Zone de rétention de 12 m² au niveau du poste de dépotage Procédure de dépotage incluant le calage préalable du camion avant le dépotage (par sabot ou moyen équivalent) et l’arrêt du moteur Séparateur d’hydrocarbure et vannes de barrage permettant le confinement de tout déversement au dépotage et sur les voiries. Cuves double enveloppe avec détection de fuite et report d’alarme au PCS du site – limiteurs de remplissage lors du dépotage locaux des groupes électrogènes et des cuves journalières associées sont munis de seuils de 10 cm et 20 cm ainsi que des caniveaux dédiés pour recueillir toute fuite de fioul l’ensemble des locaux informatiques des bâtiments 7.1 et 7.2 sont munis de faux planchers d’un mètre de profondeur. Soit un volume Supérieur à 1000 m3 le site INTERXION PAR7 dispose d’un réseau de collecte des eaux pluviale d’une capacité de 375 m 3 (dans sa configuration globale avec les bâtiments 7.1 et 7.2). Ce réseau débouche sur un clapet antiretour équipé d’une vanne d’arrêt manuelle à fermer en cas de besoin de rétention des eaux d’extinction ou toute autre pollution. Locaux groupes électrogènes Locaux techniques et de stockage de matériel informatique DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 PROBABI LITE / GRAVITE COMMENTAIRE / Pas de risque d’effets à l’extérieur du site DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 125/143 Interxion PAR7 6.2. Analyse des risques associés aux scénarios d’accidents majeurs 6.2.1. Analyse par nœuds papillons L’analyse détaillée des risques est réalisée par l’intermédiaire d’arbres de causes (ou arbres de défaillances) et d’arbres d’événements. Ces arbres sont synthétisés sous la forme de nœuds-papillons. La méthode permet d’analyser tout événement indésirable, lister et hiérarchiser les scénarios pouvant générer cet événement, et mettre en place des barrières de sécurité. Le nœud-papillon peut être représenté sous la forme suivante : Figure 8 : Représentation schématique du nœud-papillon Nota : - EC : Evènement Courant - ERC : Evènement Redouté Central - ERS : Evènement Redouté Secondaire DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 126/143 Interxion PAR7 La représentation d’un arbre de défaillances passe par l’utilisation de certains symboles : L’événement de sortie EI est généré si les événements Ein 1 et Ein 2 sont présents simultanément. L’événement de sortie EI est généré si un seul des événements Ein 3 ou Ein 4 est présent. Chaque arbre des causes est accompagné d’un tableau des indices de fréquence d’occurrence des événements initiateurs et d’un tableau des barrières de sécurité (techniques et organisationnelles) mises en place ou à mettre en œuvre. Les nœuds-papillons servent aussi de base et de support à la détermination de la probabilité des accidents majeurs par application de la méthode semi-quantitative. Cette méthode est explicitée en détail en annexe 4-A au §4.2. Les nœuds-papillons et les tableaux qui synthétisent l’analyse semi-quantitative de la probabilité des phénomènes dangereux, comprenant notamment l’évaluation de l’efficacité des mesures de maîtrise des risques retenues, sont fournis en page ci-après. Cf. Méthodologie de la méthode semi-quantitative insérée en annexe 4-A au §4.2 6.2.2. Accidents majeurs concernés L’accident majeur faisant l’objet d’une analyse par nœud-papillon est le suivant : PhD N°2 : "Pressurisation de la citerne du camion de livraison de fioul pris dans un feu de nappe sur l’aire de dépotage" DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR7 Rév. Page 0 127/143 Figure 9 : Nœud-papillon relatif au PhD n°2« Pressurisation du ciel gazeux de la citerne du camion de livraison de fioul au poste de dépotage » Tableau 72 : Présentation des Indices de Fréquence d'Occurrence pour l'événement redouté N° CASE INDICE DE FREQUENCE D’OCCURRENCE SOURCE EI01 4 Guide GTDLI / Purple book Référence au CPR 18E du TNO et du GTDLI pour une rupture de flexible soit une fréquence d’occurrence de 1.10-1/an. Sur le site, il peut y avoir jusqu’à 5 opérations de dépotage par an (durant une heure). Ainsi sur une année, soit 8760 heures, la probabilité serait de 6.10-5/an La fréquence retenue est < 1.10-4/an EI02 3 Guide GTDLI / LEES Référence au GTDLI et LEES pour une fuite sur pompe soit une fréquence d’occurrence de 1.10-3/an EI03 4 Guide GTDLI Référence au GTDLI pour défaut / fuite sur vanne soit une fréquence d’occurrence de 2,21.10 -5/an. La fréquence retenue est < 1.10-4/an ES02 1 Guide GTDLI / ARAMIS Probabilité d’inflammation d’un nuage inflammable hors zone ATEX pour un produit de « catégorie C » (Gasoil, fioul) prise égale à 1.10-1 COMMENTAIRES DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR7 Rév. Page 0 128/143 Tableau 73 : Présentation des barrières d'utilisation et Techniques et des niveaux de confiance attribués N° BARRIERES ASSOCIEES A L’EVENEMENT EVENEME NT NC BARRIERES TECHNIQUES AGREGE RETENU ÉVOLUTION DES PERFORMANCES DES BARRIERES NOM DE LA BARRIERE NIVEAU DE INDEPENDANCE CONCEPT EPROUVE EFFICACITE TEMPS DE REPONSE / CINETIQUE CONFIANCE MAX SOURCE TESTABILITE MODE - - - - - - - DECOTE NIVEAU DE CONFIANCE MAX FREQUEN MAINTE- NIVEAU DE CONFIANCE RETENU NANCE CE - - - - BARRIERES HUMAINES ERC Feu de nappe de longue durée sur l’aire de dépotage NOM DE LA BARRIERE 1 - Plan d’urgence Interne : - Première intervention opérateur - Intervention des secours extérieurs INDEPENDA NCE OUI en cas d’alarme, l’opérateur est totalement disponible pour la tâche de vérification sur place et de déclenche ment du schéma d’alerte EFFICACITE Tâche de rattrapage TEMPS DE REPONSE Variable en fonction de l’ampleur du phénomène MODE D’OBTENTION DE L’INFORMATIO N Alarme visuelle (visualisatio n du lieu de défaut) Totale disponibilité de l'opérateur : L'opérateur est présent en permanence lors de l’opération de dépotage et il peut interrompre toute autre activité en cours. DECOTE DIAGNOSTIC ET CHOIX DE L’ACTION DECOTE REALISATION DE L’ACTION ÉVOLUTION DES PERFORMANCES DES BARRIERES TESTABILITE MAINTE- NIVEAU DE CONFIANCE RETENU NANCE 0 0 Bonne qualité de l’information et choix de l’action évident (fermeture vanne réseau d’eau pluviale en cas de fuite et déclenchement de l’alerte – première intervention) Exercices réguliers 0 Niveau de stress possible: Personnel formé et exercices réguliers. Délai de réalisation de l’action dépendra de l’ampleur du phénomène DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 -1 1 Exercice régulier - 0 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 129/143 Interxion PAR7 6.3. Analyse des conséquences des défaillances des utilités Les utilités du site peuvent, en cas de dysfonctionnement, avoir des effets notables sur le fonctionnement des outils de production et donc être à l’origine de risques spécifiques. L’analyse des conséquences des défaillances des utilités sur le site est formalisée dans le tableau suivant : Utilité Fonction Niveau de défaillance Alimentation électrique des équipements informatiques Electricité Alimentation électrique de la détection incendie et détection antiintrusion Arrêt et panne des équipements informatiques ne provoquant pas de situation dangereuse (secours batteries et groupes électrogènes) Perte totale Alimentation électrique des systèmes d’extinction automatique Eau Eau sanitaire Phénomène dangereux Alimentation électrique de la détection / extinction incendie et intrusion secourue par des batteries et les groupes électrogènes Pas de phénomènes dangereux à retenir Perte totale Pas d’utilisation d’eau pour l’activité du site Tableau 74: Risques liés à la perte d’utilité Conclusion : La perte des utilités, présentées ci-avant, n’est pas susceptible de générer un risque de phénomène dangereux sur le site INTERXION PAR7. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Rév. Page 0 130/143 Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR7 6.4. Synthèse de l’analyse des risques - Cotations en probabilité des événements dont les effets dépassent les limites de propriété 6.4.1. Synthèse de l’analyse des risques Selon les installations décrites dans la présente étude, sans prise en compte des remarques et préconisations déjà formulées, les probabilités des événements, calculées selon la méthodologie présentée en annexe 4-A, sont synthétisées dans le tableau ci-après : Cf. Méthodologie d’analyse des risques insérée en annexe 4-A Tableau 75 : Synthèse des gravités et probabilités des accidents majeurs PHD N° PHENOMENE DANGEREUX GRAVITE 2 Pressurisation de la citerne du camion de livraison de fioul au poste de dépotage DESASTREUX (V) PROBABILITE Quantitative Qualitative < 1.10-6/an POSSIBLE MAIS EXTREMEMENT PEU PROBABLE (E) 6.4.2. Synthèse de l’analyse des risques en cas de rétrocession de la sente à l’Est du site Chacun des scénarios est réévalué avec la prise en compte des nouvelles limites de propriété du site en cas de rétrocession de la sente et de la partie du terrain au Nord. Parmi les scénarios réévalués au §4.3, seul le scénario PhD N°4.3 "Incendie dans le local GE B-3 (étudié en détail au §4.3.8.4) est susceptible de générer des effets thermiques hors des limites de propriété (dans le cas de la sente rétrocédée). Ainsi, les probabilités des événements, calculées selon la méthodologie présentée précédemment, sont synthétisées dans le tableau ci-après : Tableau 76 : Synthèse des gravités et probabilités des accidents majeurs – dans la configuration de la rétrocession de la sente PHENOMENE DANGEREUX P HD N° PROBABILITE GRAVITE 2 Pressurisation de la citerne du camion de livraison de fioul au poste de dépotage 4.3 Feu de nappe de fioul du local groupes électrogènes GE B-3 DESASTREUX (V) MODERE (I) Quantitative Qualitative < 1.10-6/an POSSIBLE MAIS EXTREMEMENT PEU PROBABLE (E) / TRES IMPROBABLE (D) En référence au guide du GTDLI pour un feu de nappe en cuvette => 2.10-5/an (Lastfire) DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 131/143 Interxion PAR7 7. Estimation des conséquences des phénomènes dangereux tenant compte de l’efficacité des mesures internes de prévention et de protection 7.1. Identification des phénomènes dangereux résiduels associés aux installations Les phénomènes dangereux résiduels sont constitués par : les phénomènes dangereux initiaux (défaillance de toutes les barrières) y compris de très grande ampleur, même de probabilité très faible (Rupture, explosion, pressurisation…) qui ont été modélisés au chapitre 4 et dont la gravité n’est pas modifiée ; les phénomènes dangereux issus des phénomènes dangereux initiaux dont la gravité a été réduite par les mesures de protection mises en place lors de l’analyse de risque (fonctionnement des barrières). La liste des phénomènes dangereux résiduels est la suivante : INSTALLATION CONCERNEE Camion-citerne au dépotage PHD N° PHENOMENE DANGEREUX EFFETS ESTIMES 2 Pressurisation de la citerne du camion de livraison de fioul pris dans un feu de nappe au poste de dépotage Thermiques 7.2. Modélisation des effets des phénomènes dangereux réduits Dans la configuration existante, le Phénomène Dangereux PhD N°2, ne fait pas l’objet de mesures de maîtrise des risques diminuant le potentiel de dangers et nécessitant une révision des zones d’effets calculées. Il n’est donc pas réévaluer. Remarque dans le cas d’une rétrocession de la sente à l’Est du site : Le Phénomène Dangereux N°4.3 a fait l’objet d’une réévaluation du calcul des distances des zones d’effets, prenant en compte la mise en place en limite de propriété d’un mur en maçonnerie de 3 m de hauteur dans le cas d’une rétrocession de la sente à l’Est du site. Le détail de cette réévaluation est présenté au §4.3.8.4. Ainsi le phénomène dangereux résiduel supplémentaire est le suivant : INSTALLATION CONCERNEE Local groupes électrogènes GE B-3 PHD N° PHENOMENE DANGEREUX EFFETS ESTIMES 4.3 Feu de nappe de fioul du local groupes électrogènes GE B-3 Thermiques DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 132/143 Interxion PAR7 7.3. Détermination de la gravité et évaluation de la cinétique correspondante 7.3.1. Détermination de la gravité des nouveaux phénomènes dangereux retenus Le tableau ci-après présente les résultats de la caractérisation des effets des différents phénomènes dangereux avec : l’identification du nouveau phénomène dangereux (n°), le type de phénomène, le type d’effet, les distances d’effets, les effets sur les biens et les personnes, les effets dominos (internes / externes), les effets sur les dispositifs de sécurité, l’identification des phénomènes dangereux dont les seuils d’effets réglementaires sont atteints à l’extérieur des limites de l’établissement, le niveau de gravité des conséquences des phénomènes dangereux dont les effets sortent des limites de l’établissement selon la grille de gravité donnée en annexe 4-A au §2.2. Cf. Grille de gravité insérée en annexe 4-A au §2.2 DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR7 Rév. Page 0 133/143 Tableau 77 : Synthèse des effets des phénomènes dangereux sortant du site TYPE PHENOMENE DANGEREUX 2 Pressurisation de la citerne du camion de livraison de fioul pris dans un feu de nappe au poste de dépotage EFFETS (TH, S, TOX) 15 Th EFFETS SUR LES PERSONNES (DISTANCES MAXIMALES PAR RAPPORT AUX INSTALLATIONS) LETAUX IRREVERSIBL LETAUX SIGNIFICATIFS 67 m ES 67 m 94 m EFFETS SUR LES BIENS EFFETS DOMINOS INTERNES EXTERNES Dégâts matériels sans risque d’effet domino Nuls SEUILS D’EFFETS REGLEMENTAIRES 16 ATTEINTS HORS DES LIMITES DE L’ETABLISSEMENT CLASSE DE OUI DESASTREUX (V) GRAVITE JUSTIFICATION DE LA CLASSE DE GRAVITE SELON LA FICHE N°1 DE LA CIRCULAIRE DU 10/05/2010 Plus de 10 personnes exposées au Seuil des Effets Létaux Significatifs Tableau 78 : Synthèse des effets des phénomènes dangereux supplémentaires sortant du site dans le cas d’une rétrocession de la sente TYPE PHENOMENE DANGEREUX 4.3 Feu de nappe de fioul du local groupes électrogènes GE B-3 EFFETS (TH, S, TOX) 17 Th EFFETS SUR LES PERSONNES (DISTANCES MAXIMALES PAR RAPPORT AUX INSTALLATIONS) LETAUX SIGNIFICATIFS 6m LETAUX 9m IRREVERSIBL ES 11,5 m EFFETS SUR LES BIENS EFFETS DOMINOS INTERNES EXTERNES Nuls Nuls 15 SEUILS D’EFFETS REGLEMENTAIRES 18 ATTEINTS A HORS DES LIMITES DE L’ETABLISSEMENT CLASSE DE OUI MODERE (I) GRAVITE JUSTIFICATION DE LA CLASSE DE GRAVITE SELON LA FICHE N°1 DE LA CIRCULAIRE DU 10/05/2010 Moins d’une personne exposée au seuil des effets irréversibles Th : Thermique – S : Surpression – Tox : Toxique - NA : Non Atteint Seuils d’effets réglementaires définis dans l’échelle d’appréciation de la gravité des conséquences humaines d’un accident, à l’extérieur des installations données en annexe 3 de l’arrêté du 29 septembre 2005. 17 Th : Thermique – S : Surpression – Tox : Toxique - NA : Non Atteint 18 Seuils d’effets réglementaires définis dans l’échelle d’appréciation de la gravité des conséquences humaines d’un accident, à l’extérieur des installations données en annexe 3 de l’arrêté du 29 septembre 2005. 16 DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 134/143 Interxion PAR7 7.3.2. Détermination de la cinétique des phénomènes dangereux résiduels Le tableau ci-dessous présente la cinétique retenue par type de phénomène dangereux. Type de PhD Feu de nappe Incendie d’entrepôt Cinétique retenue Rapide Lente ou rapide UVCE, Explosion de gaz, explosion de capacité Rapide Explosion réservoir stockant des produits de PE < Tamb Pressurisation réservoir stockant des produits de PE > Tamb Rapide Lente ou Rapide Argumentaire Le feu de nappe est consécutif à un épandage par perte de confinement. Par conséquent, la durée pré-accidentelle de l’événement peut être de quelques secondes à quelques minutes selon la présence ou le délai d’apparition d’une source d’inflammation. Lors de l’inflammation, la durée de montée en puissance du phénomène jusqu’à son état stationnaire est très variable en fonction de la configuration de la cuvette (présence de sous-cuvettes ou non). Elle est évaluée de plusieurs minutes à plusieurs heures. Le phénomène peut ainsi être considéré comme long, mais immédiat dans ses effets. Une cinétique rapide est retenue. Le temps d’atteinte des cibles, bien qu’immédiat, peut être compatible avec une évacuation des personnes puisque la durée d’exposition entre en jeu. Ainsi, il peut être retenu le raisonnement suivant : dans le cas où aucun dispositif particulier ralentissant la généralisation de l’incendie n’est en place (compartimentage coupe-feu, extinction automatique…), et qu’il y a présence dans les cibles exposées aux effets thermiques des personnes à mobilité réduite (hôpitaux, maisons de retraite…), l’incendie est considéré de cinétique rapide, dans le cas contraire, on peut envisager une généralisation lente de l’incendie (après effacement des murs) dont la cinétique est compatible avec les délais d’évacuation des cibles exposées. On retiendra alors une cinétique lente. Les phénomènes d’UVCE ou d’éclatement de capacité, sont des phénomènes à cinétique rapide (quelques secondes). Le temps d’atteinte des cibles est négligeable. En effet, l’onde de surpression se propage à la vitesse du son dans l’atmosphère et ne laisse aucune latitude pour permettre la mise à l’abri des personnes. Les explosions de bac de ces produits sont à développement instantané (guide professionnel DLI) L’explosion nécessite un échauffement progressif du produit. Pour les produits de catégorie C, les explosions de bac sont considérées à développement différé. 7.4. Cartographie des zones d’effet des phénomènes dangereux résiduels L’ensemble des zones d’effets des phénomènes dangereux résiduels (dont les effets sortent du site) est cartographié en annexe 4-E. Cf. Cartographie insérée en annexe 4-E DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 135/143 Interxion PAR7 7.5. Synthèse des principaux résultats Le tableau ci-après présente les résultats de la caractérisation des effets de tous les phénomènes dangereux résiduels dont les seuils d’effets réglementaires sont atteints hors des limites de l’établissement avec : - l’identification du phénomène dangereux (n°), - le type de phénomène, - le type d’effet, - les distances d’effets, - les effets sur les biens et les personnes, - les effets dominos (internes / externes), - la cinétique du phénomène (lente ou rapide) - le niveau de gravité des conséquences des phénomènes dangereux dont les effets sortent des limites de l’établissement selon la grille de gravité DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR7 Rév. Page 0 136/143 Tableau 79 : Synthèse des principaux résultats PHENOMENE DANGEREUX EFFETS SUR LES PERSONNES (DISTANCES MAXIMALES PAR RAPPORT AUX INSTALLATIONS) LETAUX LETAUX IRREVERSIBLES SIGNIFICATIFS Pressurisation de la citerne du camion de livraison de fioul pris dans un feu de nappe au poste de dépotage 2 67 m 67 m 94 m EFFETS SUR LES BIENS EFFETS DOMINOS INTERNES EXTERNES Dégâts matériels sans risque d’effet domino Nuls CINETIQUE Rapide CLASSE DE GRAVITE NIVEAU DE PROBABILITE Désastreux (V) E Tableau 80 : Synthèse des principaux résultats intégrant le phénomène dangereux supplémentaire en cas de rétrocession de la sente PHENOMENE DANGEREUX EFFETS SUR LES PERSONNES (DISTANCES MAXIMALES PAR RAPPORT AUX INSTALLATIONS) LETAUX LETAUX IRREVERSIBLES SIGNIFICATIFS 4.3 Feu de nappe de fioul du local groupes électrogènes GE B-3 6m 9m 11,5 m EFFETS SUR LES BIENS EFFETS DOMINOS INTERNES EXTERNES Nuls Nuls DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 CINETIQUE Rapide CLASSE DE GRAVITE NIVEAU DE PROBABILITE Modéré (I) D DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Rév. Page 0 137/143 Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR7 8. Classement des différents phénomènes et accidents 8.1. Appréciation du niveau de risque – dans la configuration actuelle Les accidents identifiés et évalués dans les chapitres précédents sont classés dans la grille d’analyse de la justification par l’exploitant des Mesures de Maîtrise du Risque en terme de couple (Probabilité ; Gravité), des conséquences sur les personnes physiques correspondant à des intérêts visés à l’article L. 511-1 du code de l’environnement, du paragraphe 2.1 de la circulaire du 10 mai 2010 à partir des modélisations pour la gravité (§ 5 et 8), et de l’analyse des risques pour la probabilité (§ 7). PROBABILITÉ (sens croissant de E vers A) GRAVITE des conséquences sur les personnes exposées au risque V - Désastreux E D C B PhD N°2 IV - Catastrophique III - Important II - Sérieux I - Modéré Zone de risque non acceptable Zone de risque intermédiaire nécessitant la mise en place des mesures de maîtrise des risques dans des conditions économiquement acceptables – Uniquement valable pour les sites AS Zone de risque acceptable DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 A DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Rév. Page 0 138/143 Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR7 8.2. Appréciation du niveau de risque – dans le cas d’une rétrocession de la sente Le niveau de risque des phénomènes dangereux étudiés dans la présente étude dans le contexte d’une rétrocession de la sente à l’Est du site est synthétisé dans la matrice de criticité ci-après. PROBABILITÉ (sens croissant de E vers A) GRAVITE des conséquences sur les personnes exposées au risque V - Désastreux E D C B A PhD N°2* IV - Catastrophique III - Important II - Sérieux PhD N°4.3** I - Modéré Zone de risque non acceptable Zone de risque intermédiaire nécessitant la mise en place des mesures de maîtrise des risques dans des conditions économiquement acceptables – Uniquement valable pour les sites AS Zone de risque acceptable Nota 1* : Pour rappel, ce phénomène dangereux est peu observé dans l’accidentologie (en référence au rapport Ω13 de l’INERIS) et concerne principalement les bacs de stockage d’hydrocarbure. La méthodologie de calcul de pressurisation d’un bac d’hydrocarbure n’étant pas applicable pour le cas d’une pressurisation d’une citerne mobile, les distances d’effets thermiques de ce phénomène dangereux ont été estimées de façon conservatoire à l’aide de formules de calcul plus pénalisantes. Nota 2** : Le débit de combustion du fioul est normalement pris égal à 0,035 kg/m².s hors le GTDLI a retenu de manière conservative que, les distances d’effets pour tous les hydrocarbures liquides (gazole, FOD,…) sont calculées en considérant la combustion d’essence dont le débit de combustion est pris égal à 0,055 kg/m².s. 8.3. Conclusions et actions nécessaires en fonction des couples (probabilité - gravité des conséquences) des accidents recensés dans l’étude de dangers Il ressort de l’analyse que la criticité du phénomène dangereux PhD N°2 de « pressurisation de la citerne du camion de livraison de fioul sur l’aire de dépotage » doit faire l’objet d’une étude de réduction des risques (Cf. §9 – Etude de réduction des risques). En revanche, et dans le cas d’une rétrocession de la sente à l’Est du site, le phénomène dangereux PhD N°4.3 de « Feu de nappe de fioul du local groupes électrogènes GE B-3 » est situé à un niveau acceptable, compte tenu des dispositions prises par INTERXION – PAR7. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 139/143 Interxion PAR7 9. Etude de réduction des risques 9.1. Evénements nécessitant une étude de réduction des risques Comme présenté aux paragraphes §8.2 et §8.3 précédents, le seul évènement majeur dont la criticité (couple probabilité/gravité) doit faire l’objet d’une étude de réduction des risques est le suivant : PhD N°2 « pressurisation de la citerne du camion de livraison de fioul pris dans un feu enveloppant sur l’aire de dépotage ». Cette étude a pour objectif de définir la ou les mesures de prévention/protection à mettre en place pour diminuer la criticité de cet évènement ci-dessus à un niveau acceptable voire d’éliminer ce risque à la source. 9.2. Etude et mesure de réduction des risques proposée Pour le phénomène dangereux N°2, INTERXION – PAR7 propose les mesures de réduction des risques suivantes : 9.2.1. Principe des mesures proposées Pour rappel, le phénomène dangereux PhD N°2, se caractérise par une montée en pression relativement lente, du fait de la vaporisation du fioul contenu dans le réservoir pris dans un feu enveloppant lors d’un dépotage. Il faut donc éliminer le risque d’un feu de nappe sous le camion (enveloppant le camion) pour éliminer à la source le phénomène dangereux de pressurisation de la citerne camion. Ainsi, afin d’éliminer tout risque de feu de nappe enveloppant la citerne du camion en cours de livraison, INTERXION – PAR 7 propose de revoir la conception actuelle de l’aire de dépotage, afin de collecter à la source la fuite de fioul (fuite sur flexible) et rediriger cette dernière à l’écart du camion (système jouant le rôle de rétention déportée). 9.2.2. Description des mesures proposées Configuration actuelle de l’aire de livraison de fioul L’aire de dépotage du site est actuellement réalisée en pente, sous forme de « pointe de diamant », munie d’un regard central relié à une canalisation d’évacuation de diamètre 160 mm, elle-même connectée au réseau d’évacuation d’eau pluviale Nord et Ouest du site (diamètre 1400 mm). Les camions citerne de fioul susceptibles de livrer le site (moins de 20 m3), ont leurs raccords sur le côté droit, juste derrière la cabine (Ø 80 mm avec flexible). Les connexions d’alimentation des cuves enterrées (bouches de dépotage Ø 80 mm) sont également positionnées à droite de l’aire de livraison et donc à proximité des connexions du camion en cours de déchargement. Le débit délivré par les pompes pour ce type de camion est de 320 Litre/min maximum. Le schéma en page suivante présente la configuration actuelle de l’aire de dépotage. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 140/143 Interxion PAR7 Figure 10 : Schéma de l’aire de livraison camion de fioul dans sa configuration actuelle La canalisation du réseau Nord et Ouest de collecte des EP du site jusqu’à la vanne de sectionnement à l’entrée du site, représente une capacité de 209 m3. Le sol de l’aire de rétention ainsi que les canalisations de collecte sont en béton Configuration future de l’aire de livraison de fioul Afin de collecter à la source la fuite de fioul (fuite sur flexible) et rediriger cette dernière à l’écart du camion, INTERXION – PAR 7 propose les modifications suivantes : 1. Déplacer le regard vers le côté des bouches de connexion et donc de la connexion camion (voir les modifications en "Bleu" sur le schéma ci-dessous). 2. Modifier les pentes de l’aire de dépotage afin de rediriger une éventuelle fuite de fioul vers le nouvel emplacement du regard (côté droit du camion / côté bouches d’alimentation des cuves comme présenté "en Rouge" sur le schéma ci-dessous). Figure 11 : Schéma de l’aire de livraison de fioul au poste de dépotage dans sa configuration future DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 141/143 Interxion PAR7 Comme présenté précédemment, le débit délivré par les pompes pour ce type de camion est de 320 Litre/minute maximum (pour un flexible Ø80 mm). Le diamètre de la canalisation connectée au regard, soit 160 mm, a été choisi à la conception du réseau afin d’évacuer plus 5,5 Litres /s (soit 330 Litres /mn) d’eau. On peut donc conclure que cette canalisation permet d’évacuer le débit de 320 l/mn de fioul. Le regard de l’aire de dépotage est connecté au réseau Nord et Ouest de collecte des eaux pluviales du site constituant, jusqu’à la vanne de fermeture du réseau du site, une capacité de rétention de plus de 200 m3. Cette capacité de rétention est largement supérieure au volume d’un camion de livraison de fioul. Afin de garantir, l’efficacité de ces nouvelles mesures INTERXION – PAR 7 prévoit les mesures organisationnelles suivantes : - Mise en place d’une procédure de contrôle systématique avec enregistrement et d’un nettoyage périodique du regard ainsi que la canalisation associée (Ø 160 mm) ; Modification du protocole de dépotage camion intégrant la fermeture systématique de la vanne de fermeture du réseau d’eau pluviale du site (en amont du réseau public) ; Interdiction de tout dépotage de fioul en période de pluie et d’orage. En conclusion, ces nouvelles mesures de maîtrise des risques permettront d’éliminer, à la source, le risque de pressurisation d’une citerne de camion de livraison de fioul sur l’aire de dépotage. Ce phénomène dangereux PhD N°2 n’est donc plus retenu comme scénario résiduel compte tenu du futur système de "rétention déportée". DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Rév. Page 0 142/143 Chapitre 4 : Etude des Dangers Interxion PAR7 9.3. Criticité des accidents majeurs après réduction des risques 9.3.1. Criticité après réduction des risques – hors rétrocession de la sente à l’Est du site Suite aux conclusions de l’étude de réduction des risques présentée au paragraphe 9.2, établies sur la base des nouvelles barrières de sécurité préconisées, plus aucun phénomène dangereux n’est susceptible de générer des effets à l’extérieur des limites de propriété du site. Aucun phénomène dangereux n’est situé dans un niveau inacceptable. 9.3.2. Criticité après réduction des risques – en cas de rétrocession de la sente à l’Est du site La grille de criticité résiduelle des phénomènes dangereux (dans le contexte d’une rétrocession de la sente à l’Est du site), après étude de réduction des risques, est présentée ci-dessous. Elle est établie sur la base des nouvelles barrières de sécurité préconisées au paragraphe 9.2. PROBABILITÉ (sens croissant de E vers A) GRAVITE des conséquences sur les personnes exposées au risque E D C B V - Désastreux IV - Catastrophique III - Important II - Sérieux PhD N°4.3** I - Modéré Zone de risque non acceptable Zone de risque intermédiaire nécessitant la mise en place des mesures de maîtrise des risques dans des conditions économiquement acceptables – Uniquement valable pour les sites AS Zone de risque acceptable DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 A DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 4 : Etude des Dangers Rév. Page 0 143/143 Interxion PAR7 10. Conclusions de l’étude de dangers Il ressort de l’analyse que la criticité de la majorité des phénomènes dangereux est située à un niveau acceptable, compte tenu des dispositions prises pour réduire la gravité, ou réduire la probabilité d’occurrence des accidents. L’étude de dangers a toutefois mis en évidence, que le phénomène dangereux PhD N°2 de « pressurisation de la citerne du camion de livraison de fioul pris dans un feu enveloppant sur l’aire de dépotage » se situe à un niveau de criticité nécessitant des mesures de réduction des risques. En vue d’améliorer la sécurité du site, INTERXION – PAR7 prévoit de mettre en place des mesures de réduction du risque. Ces actions, étudiés au § 9.3 précédent sont liées à la modification de l’aire de dépotage afin que cette dernière soit reliée à une "rétention déportée", afin d’éliminer le risque à la source d’une pressurisation de la citerne du camion de livraison de fioul pris dans un feu enveloppant sur l’aire de dépotage. Ainsi, les conclusions de la présente étude de dangers justifient que le projet permettra d’atteindre, dans des conditions économiques acceptables, un niveau de risque aussi bas que possible. La conclusion est également identique dans le cas d’une rétrocession de la sente à l’Est du site. DDAE_Chapitre 4_Etude des Dangers 2016 DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 5 : Notice Hygiène et Sécurité Interxion PAR7 DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER UNE INSTALLATION CLASSEE CHAPITRE 5 NOTICE HYGIENE ET SECURITE INTERXION Interxion PAR7 1-3 rue Rateau 93 120 La Courneuve DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 5 : Notice Hygiène et Sécurité Rév. Page 1 2/18 Interxion PAR7 SOMMAIRE 1 2 Textes réglementaires de référence ................................................................................. 3 Dispositions générales en matière d’hygiène et sécurité ................................................ 4 2.1 2.1.1 2.1.2 2.1.3 2.2 2.3 2.4 2.4.1 2.4.2 2.4.3 2.5 2.6 2.6.1 2.6.2 2.7 2.8 3 3.4.1 3.4.2 3.5 3.6 3.6.1 3.6.2 3.6.3 3.6.4 3.7 3.7.1 3.7.2 3.7.3 3.7.4 3.7.5 Le règlement intérieur : ........................................................................................................... 5 La convention collective : ....................................................................................................... 6 Politique de sécurité ................................................................................................................ 6 Evaluation des Risques ................................................................................................................. 6 Missions de contrôle ..................................................................................................................... 6 Missions d'administration ............................................................................................................. 7 Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) ..................................... 7 Formation à l’hygiène, la sécurité et aux conditions de travail ............................................... 8 Public visé ..................................................................................................................................... 8 Types de formation dispensées ..................................................................................................... 8 Urgences .................................................................................................................................. 9 Médecine du travail, premiers soins ...................................................................................... 10 Aménagement des lieux de travail ........................................................................................ 11 Circulation et stationnement des véhicules ........................................................................... 11 Travaux d'entretien / Nettoyage............................................................................................. 12 Installations sanitaires ........................................................................................................... 12 Vestiaires, lavabos ...................................................................................................................... 12 Cabines d’aisance ....................................................................................................................... 12 Repas et boissons................................................................................................................... 12 Ambiance des lieux de travail ............................................................................................... 13 Aération assainissement .............................................................................................................. 13 Ambiance thermique ................................................................................................................... 13 Ambiance lumineuse ................................................................................................................... 14 Ambiance sonore ........................................................................................................................ 14 Prévention des incendies et évacuation ................................................................................. 15 Organisation de la sécurité .......................................................................................................... 15 Organisation des évacuations ...................................................................................................... 15 Organisation de l’alerte ............................................................................................................... 16 Les dégagements ......................................................................................................................... 16 Moyens de lutte incendie ............................................................................................................ 16 Prescriptions relatives à la sécurité ............................................................................... 17 4.1 4.2 4.3 4.4 4.5 5 Effectifs......................................................................................................................................... 4 Horaires de travail ......................................................................................................................... 5 Organisation PAR7 ....................................................................................................................... 5 Aménagement des lieux de travail, hygiène et prévention des incendies ................... 11 3.1 3.2 3.3 3.4 4 Champs d’application du code du travail ................................................................................ 4 Objets pesants ........................................................................................................................ 17 Protection contre les chutes ................................................................................................... 17 Procédure de danger grave et imminent ................................................................................ 17 Prévention des accidents du travail ....................................................................................... 17 Travaux effectués par une entreprise extérieure .................................................................... 18 Conclusion sur l’hygiène et la sécurité .......................................................................... 18 DDAE_Chapitre 5_Notice Hygiène et Sécurité 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 5 : Notice Hygiène et Sécurité Rév. Page 1 3/18 Interxion PAR7 1 Textes réglementaires de référence Code de l’environnement : - Titre 1er du livre V, articles L. 511-1 à L. 517-2 (ex-loi du 19 juillet 1976) - Articles R. 512, R. 513, R. 514 et R. 515 (ex-décret du 21 septembre 1977 modifié) Code du travail : - Titre III du livre II, chapitres 1 à 6 - Articles L. 4523-13 - L. 4523-3 - R. 4612-4 - R. 4612-5 - R. 4612-6) Code la santé publique, article L. 1416-1 Décret n° 2006-55 du 17 janvier 2006 relatif à la prévention des risques technologiques et à la sécurité du personnel Loi n° 2003-699 du 30 juillet 2003 relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages Décret n° 92-158 du 20 février 1992 relatif aux travaux effectués dans un établissement par une entreprise extérieure Recommandations de la Sécurité Sociale et notamment : - n° DG 27 Mesures de sécurité applicables aux chariots automoteurs de manutention à conducteurs portés. - n° R 241 Pneumatiques "Poids lourds". - n° R 249 Véhicules-citernes routiers – Aménagements garantissant la sécurité d’accès aux dômes. - n° R 259 Etablissement d'un plan de circulation sur les lieux de travail. - n° R 261 Chargement et déchargement des véhicules-citernes routiers. - n° R 308 Entrepôts, magasin et pièces de stockage : organisation et exploitation. - n° R 366 Recommandation visant à prévenir les risques dus aux moyens de manutentions électriques à conducteur accompagnant. - n° R 367 Recommandation visant à prévenir les risques dus aux moyens de manutention à poussée et/ou à traction manuelle. - n° R 368 Chargement-Déchargement : transport des matières dangereuses par route. - n° R 389 Utilisation des chariots automoteurs de manutention à conducteur porté. - n° R 407 Sécurité lors des interventions sur machines, appareils et installations. - n° R 409 Evaluation du risque chimique. - n° R 416 Travail isolé et dangereux. - n° R 427 Risques liés à l’utilisation de palettes. - n° R 429 Recours aux entreprises extérieures. Transport par route : Réglementation ADR. Décret n°94-352 du 4 mai 1994 relatif à la protection des travailleurs contre les risques résultant de leur exposition à des agents biologiques retranscrit dans le Code du travail aux articles L4421-1 et R4421-1 à R4427-5. DDAE_Chapitre 5_Notice Hygiène et Sécurité 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 5 : Notice Hygiène et Sécurité Rév. Page 1 4/18 Interxion PAR7 2 Dispositions générales en matière d’hygiène et sécurité Le présent document a pour but de présenter la notice d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail. Cette dernière est réalisée dans le cadre d’une demande d’autorisation d’exploiter une Installation Classée pour la Protection de l’Environnement permettant l’exploitation d’un Datacenter Interxion sur le site de l’établissement PAR7 à La Courneuve (93). 2.1 Champs d’application du code du travail Par ses activités, l’établissement PAR7 est soumis aux prescriptions du Code du travail et en particulier les quatrièmes parties (législative et réglementaire). Interxion PAR7 est situé 1-3 rue Rateau dans la ZA du Rateau, à La Courneuve (Seine-SaintDenis 93). L’établissement PAR7 exerce une activité de Datacenter et fournit une infrastructure ultra sécurisée et évolutive la plus récente aux systèmes informatiques. Seules les personnes préalablement autorisées auprès de l’ECSC (European Customer Support Centre) ou le portail du système d’accès local sont admises dans le Datacenter. 2.1.1 Effectifs Au 31/12/2015, le site PAR7 emploie 10 salariés. Le site PAR7 emploiera dans sa configuration finale au maximum 80 personnes. Le site est en activité 24h/24 et 365 jours par an. Le personnel administratif est présent sur site pendant les heures de bureaux classiques. Un système d’astreinte est également appliqué pour les personnels en charge des installations techniques et demandes clients. Des agents de sécurité sont présents sur site 24h/24, 7 jours sur 7. De plus, le Service Client Européen (ECSC) basé à Londres est présent 24/24 7 jours sur 7 et assure une surveillance des alarmes du site. Il fait appel à l’astreinte si besoin. DDAE_Chapitre 5_Notice Hygiène et Sécurité 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 5 : Notice Hygiène et Sécurité Rév. Page 1 5/18 Interxion PAR7 2.1.2 Horaires de travail Les accords relatifs à l’aménagement et à la réduction du temps de travail, horaires variables, astreintes, conditions de recours au travail de nuit, à l’organisation et à la rétribution du travail par cycle ainsi qu’à la rétribution du travail des samedis, dimanches et jours fériés, sont tenus à la disposition des salariés à la D.R.H. du groupe. Horaires variables : Personnel administratif : Personnel technique : Personnel d’astreinte Equipe de nuit 09 H – 18 H 09 H – 18 H Intervention sur plage horaire de 19H à 8H en roulement La durée de travail hebdomadaire est fixée à 39 heures. Des agents de sécurité sont présents 24/24, 7 jours sur 7. Le Service Client Européen (ECSC) basé à Londres est présent 24/24 7 jours sur 7 et assure une surveillance des alarmes du site. Il fait appel au personnel d’astreinte qui assure un déplacement sur le site en cas de besoin. 2.1.3 Organisation PAR7 Interxion France dispose d’une organisation structurée qui se traduit pour PAR7 par la présence de : Un responsable de site, Un responsable des infrastructures Des ingénieurs ou techniciens installations clients Des techniciens d’installations. Les services support Interxion interviennent également sur le site, dont : Responsable Maintenance / Energie ; Service informatique Direction Qualité Sécurité Equipe activités clients Entité Ingénierie du siège d’Interxion Enfin, de nombreux prestataires externes interviennent sur les infrastructures. 2.2 Le règlement intérieur : Le règlement intérieur fixe, entre autres, les dispositions relatives à l’hygiène et à la sécurité ainsi que les règles de discipline générale s’appliquant à tous les salariés présents dans l’entreprise y compris les intérimaires, les stagiaires, les salariés intervenants des entreprises extérieures. Il est unique pour l’ensemble des salariés d’Interxion et s’applique ainsi à l’ensemble des établissements de la société. Sa dernière mise à jour date du 28-07-2014. Il est affiché et accessible à l’ensemble du personnel. L’ensemble du personnel de PAR7 doit donc s’y conformer. Un règlement de sécurité (House rules) est également affiché sur le site PAR7 pour les intervenants Clients, prestataires extérieurs et visiteurs. Un badge d’accès est remis contre signature pour lecture de ces House Rules. DDAE_Chapitre 5_Notice Hygiène et Sécurité 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 5 : Notice Hygiène et Sécurité Rév. Page 1 6/18 Interxion PAR7 2.3 La convention collective : L’activité de PAR7 relève de la convention collective SYNTEC à laquelle s’ajoutent les accords sur la Réduction du Temps de Travail 39h, sur l’intéressement et sur la participation. 2.4 Politique de sécurité Le Président d’Interxion France, est garant de la politique de sécurité dans l’entreprise et de sa mise en œuvre. Du fait de son activité, Interxion France est soumis aux dispositions du Code du Travail, notamment aux prescriptions des chapitres relatifs à l’hygiène, la sécurité et les conditions de travail et en particulier l’évaluation des risques (article L4121-1). Interxion France a obtenu la certification OHSAS 18001 en janvier 2014, dédiée à la santé et à la sécurité au travail, pour l’ensemble de ses activités. Ces certificats sont présentés en Annexe 1-G. 2.4.1 Evaluation des Risques L’évaluation des risques pour la santé et la sécurité des travailleurs, répondant aux obligations du décret n°2001-1016 du 05 novembre 2001, est réalisée pour l’ensemble des établissements Interxion. Ce décret précise que l’évaluation des risques constitue l’un des principaux leviers de progrès dans l’entreprise en termes de santé et de sécurité au travail. En effet, l’évaluation s’intègre dans une démarche chronologique de prévention des risques dans l’entreprise et contribue à améliorer son fonctionnement tout au long de son évolution, en consolidant la maîtrise des risques avérés mais également en pointant l'apparition de risques à effets différés ou de nouveaux risques. L’évaluation des risques est une approche structurée qui consiste à identifier, classer et hiérarchiser les risques en vue de mettre en place des actions de prévention pertinentes. Les résultats de l’évaluation sont transcrits dans le document unique qui comporte un inventaire des risques dans chaque unité de travail identifiée de l’entreprise. L’évaluation des risques trouve sa raison d’être dans les actions de prévention qu’elle va susciter : des mesures effectives, visant à l’élimination des risques conformément aux principes généraux de prévention, seront mises en œuvre. Cette évaluation est renouvelée périodiquement et à l’occasion de toute modification pouvant affecter la santé des travailleurs. Les actions de prévention sont intégrées dans un programme annuel de prévention présenté chaque année au CHSCT. 2.4.2 Missions de contrôle La vérification périodique des machines, équipements, installations électriques et utilités est assurée par un organisme agréé. Il est procédé au contrôle régulier : des installations électriques, des ascenseurs, des installations de protection incendie, des installations techniques DDAE_Chapitre 5_Notice Hygiène et Sécurité 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 5 : Notice Hygiène et Sécurité Rév. Page 1 7/18 Interxion PAR7 2.4.3 Missions d'administration L’ensemble des registres et documents réglementaires sont tenus à jour et conservés autant que de besoin au siège de la société. Sur le site PAR7 se trouvent les registres suivants : de sécurité des déchets de déclaration des accidents bénins. 2.5 Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) Le CHSCT est constitué dans un établissement à partir de 50 salariés et plus. Un collège unique, composé de membres titulaires du comité d’établissement et de délégués du personnel désigne à la majorité des voix les membres du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail. Un CHSCT unique est présent au niveau d’Interxion France SAS. Il est composé du Président d’Interxion France ou de son représentant, d’un secrétaire et de deux représentants. Créé par la loi concernant : 82.1097 du 23 décembre 1982, le CHSCT est associé à la recherche des solutions l’organisation matérielle du travail, l’environnement physique du travail, l’aménagement des postes de travail, des lieux de travail et de ses annexes, du temps de travail, les nouvelles technologies et leurs conséquences sur l’organisation du travail et la santé des travailleurs. Le CHSCT est réuni à minima lors de 4 réunions trimestrielles. Il peut y avoir une réunion exceptionnelle dans le cadre d’un nouveau projet important, ou suite à un accident ou incident grave ou qui aurait pu l’être. Les comptes rendus de réunion du CHSCT sont disponibles pour l’ensemble du personnel sur l’intranet de l’entreprise. Pour prendre en compte les dispositions de la loi n°2003-699 du 30 juillet 2003, relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages (notamment art.14), le CHSCT est informé et consulté sur les risques relatifs aux nouveaux projets. Le CHSCT est consulté avant toute décision d’aménagement important modifiant les conditions d’hygiène et de sécurité ou les conditions de travail. Dans le cadre de la présente demande d’autorisation, le CHSCT a été notamment consulté lors de la dernière réunion du CHSCT du 3 février 2016. Il sera ensuite informé des prescriptions imposées par arrêté préfectoral. Cf. Courrier du CHSCT relatif à la consultation dans le cadre du projet inséré en annexe 5-A DDAE_Chapitre 5_Notice Hygiène et Sécurité 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 5 : Notice Hygiène et Sécurité Rév. Page 1 8/18 Interxion PAR7 2.6 Formation à l’hygiène, la sécurité et aux conditions de travail Conformément à l’art. L.4121-1 et 2 du code du travail, la formation et les instructions sont fournies aux salariés pour assurer leur sécurité et protéger leur santé. Les programmes de formation sont nombreux et diversifiés. Une procédure d’accueil et d’intégration des nouveaux embauchés est mise en place dans l’établissement. 2.6.1 Public visé Comme précisé précédemment, la formation est réalisée à l'intention : des nouveaux embauchés, intérimaire, CDD, CDI, stagiaires, apprentis, boursiers qui participent à un accueil sécurité : cet accueil a pour objet d’informer des conditions de circulation sur le site, des risques de l’établissement et de la conduite à tenir en cas d’accident ou de sinistre. Cette formation est complétée par une formation spécifique au poste de travail dispensée par l’encadrement des salariés qui changent de poste de travail ou de technique et qui sont exposés à ces risques nouveaux, des salariés qui reprennent leur activité après une absence d'au moins 30 jours (à la demande du Médecin du Travail), des salariés effectuant des travaux présentant des risques particuliers (liste de ces postes, établie par le chef d'entreprise), des salariés d'entreprises intervenantes effectuant des travaux dans l'entreprise des salariés intérimaires, 2.6.2 Types de formation dispensées Les formations réalisées sont les suivantes : Habilitation électrique obligatoire Formations sécurité, dont formation équipier d’évacuation et de première intervention (manipulation des extincteurs) Formations aux métiers Sensibilisations régulières sur les risques liés aux activités. Le personnel PAR7 dispose de plans détaillés et affichés des emplacements des moyens de lutte incendie. DDAE_Chapitre 5_Notice Hygiène et Sécurité 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 5 : Notice Hygiène et Sécurité Rév. Page 1 9/18 Interxion PAR7 2.7 Urgences Les consignes à tenir en cas d’accident sont indiquées dans les bureaux du personnel Interxion et également sur les consignes de sécurité affichées sur le site PAR7. Les agents de sécurité 24h/24 7j/7 sont tous formés SSIAP (sécurité incendie) et sauveteur secouriste du travail (SST). Une instruction pour les agents et une liste des numéros d’urgences sont présentes au Poste de Sécurité. Les agents assurent les soins de première urgence. L’équipe d’intervention intervient, et plusieurs cas peuvent se présenter : accident bénin qui ne nécessite pas d’avis médical : les premiers soins sont dispensés par un secouriste, l’accident est déclaré et enregistré dans le registre d’accident bénin délivré par la CRAMIF. accident qui nécessite un avis médical mais pas une évacuation d’urgence : les premiers soins sont dispensés par un secouriste, l’accident est déclaré à la CPAM, en cas d’arrêt de travail, par le service Ressources Humaines accident qui nécessite un avis médical et une évacuation d’urgence : les premiers soins sont dispensés par un secouriste, les secours extérieurs sont prévenus et sont orientés vers le lieu de l’accident, par les agents de sécurité. L’accident est déclaré à la CPAM par le service Ressources Humaines. Quel que soit le type d’accident, l’encadrement, le CHSCT et le service du personnel sont immédiatement informés par messagerie. Chaque accident fait l’objet d’investigations avec les membres du CHSCT, l’encadrement, le service HSE, la victime et/ou le témoin En cas d’accident grave, le responsable du site prend toutes les mesures pour faire interdire l’accès à la zone de l’accident conformément aux des procédures d’urgences sont établies. Elles prescrivent notamment d’alerter un responsable pour tout accident et/ou incident et de prendre les premières mesures conservatoires. Le personnel doit le cas échéant : prendre connaissance des consignes d’utilisation des équipements et les relire périodiquement, signaler à leur hiérarchie toute anomalie des équipements, veiller à ne pas encombrer les accès aux équipements d’intervention et les maintenir en bon état. Le responsable de site doit : s’assurer périodiquement de l’accessibilité et du bon état des équipements d’intervention, s’assurer que les consignes d’utilisation existent et qu’elles sont comprises, s’assurer que le personnel sait utiliser les équipements à disposition. Situés 24 rue de la Convention à La Courneuve (à 1 km), les pompiers interviennent en moins de 8 minutes. DDAE_Chapitre 5_Notice Hygiène et Sécurité 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 5 : Notice Hygiène et Sécurité Rév. Page 1 10/18 Interxion PAR7 2.8 Médecine du travail, premiers soins Le Médecin du Travail interentreprises dispose d’un cabinet médical à la Plaine Saint-Denis à proximité de l’établissement PAR7. Il s’agit du cabinet AMET. La liste des salariés, leur affectation, et les nuisances associées au poste de travail sont portées à la connaissance du médecin pour le suivi médical du salarié. Les visites d’embauche, périodique, de reprise suite à accident du travail ou maladie sont réalisées dans les délais impartis exigés par le code du travail. L'ensemble des salariés fait l'objet d'un examen médical approfondi afin de déterminer leurs aptitudes au poste de travail. Les techniciens de l’équipe de nuit font l’objet d’une surveillance médicale renforcée. Le médecin du travail dispose d’une messagerie lui permettant de rester en contact avec les salariés du site. Il a également accès aux Fiches de Données de Sécurité des produits utilisés à PAR7 en application de l’Article D441-1 du code de la sécurité sociale. Une trousse de secours, une trousse spécifique « membres coupés » et défibrillateur sont implantés au niveau du PC sécurité du site et sont disponibles 24 H sur 24H et 7 jours sur 7. En cas d’assistance à personne les agents du PC sécurité tous sauveteurs secouristes du travail (SST), se déplacent en tout point du site. DDAE_Chapitre 5_Notice Hygiène et Sécurité 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 5 : Notice Hygiène et Sécurité Rév. Page 1 11/18 Interxion PAR7 3 Aménagement des lieux de travail, hygiène et prévention des incendies 3.1 Aménagement des lieux de travail Les portes et accès sont implantés en tenant compte des règles de l'art en la matière. PAR7 n’emploie pas actuellement de travailleurs handicapés en fauteuil roulant sur le site de La Courneuve. Néanmoins, leur accès a été pris en compte pour l’accès au bâtiment PAR7. Les lieux de travail intérieurs et extérieurs sont aménagés de telle façon que la circulation des piétons et des véhicules puisse se faire de manière sûre. Pour cela, l'ensemble des moyens de transport et de déplacement est pris en compte, afin de limiter en particulier les zones de croisements multiples. En application de la réglementation en vigueur, un plan de circulation est établi. 3.2 Circulation et stationnement des véhicules Le site est entièrement clôturé soit par mur maçonné soit par clôture. L’accès à l’établissement PAR7 s’effectue aujourd’hui exclusivement par le 1 rue Rateau. Dans sa configuration finale, les accès à PAR7 s’effectueront comme suit : au 1 rue Rateau. Entrée et Sortie des Véhicules légers et Entrée des Poids lourds, au Sud-est du site face au Numéro 28 rue Rateau exclusivement pour l’accès pompiers, au Sud-est du site face au Numéro 36 rue Rateau, pour la sortie des Poids Lourds et l’accès pompiers. Le Poste de garde actuel réglemente et réglementera l’accès au site 24 H sur 24 et 7jours sur 7. Les circuits sont clairement définis et identifiés. La vitesse est limitée à 10 km/h à l’intérieur du site. Stationnement des véhicules : Les aires de stationnement sont clairement identifiées sur le site PAR7. Circulation des camions : Afin de limiter le risque de collision et les manœuvres sur site, l’entrée des PL s’effectue au 1 rue Rateau au Sud Ouest du site et la sortie au Sud Est face au Numéro 36 rue rateau. DDAE_Chapitre 5_Notice Hygiène et Sécurité 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 5 : Notice Hygiène et Sécurité Rév. Page 1 12/18 Interxion PAR7 3.3 Travaux d'entretien / Nettoyage Les locaux administratifs, techniques sont maintenus dans un état constant de propreté par une société sous-traitante. Les déchets générés par les activités de bureaux ou des salles de repos sont évacués quotidiennement. Les locaux sont tenus dans un état constant de propreté afin de présenter les conditions d’hygiène et de salubrité nécessaires à la santé du personnel. Ainsi, les locaux de travail et leurs annexes sont régulièrement entretenus et nettoyés, ils sont exempts de tout encombrement. 3.4 Installations sanitaires 3.4.1 Vestiaires, lavabos Les moyens d’assurer la propreté individuelle des travailleurs sont mis à la disposition des travailleurs. Des locaux réservés aux sanitaires sont donc régulièrement répartis dans les différents bâtiments (Bâtiment en meulière puis dans les bâtiments 7.1 et 7.2 à l’exception de la zone technique. Ils comprennent lavabos et W.C. en nombre suffisant et installés conformément à la réglementation en vigueur. Les employés disposent par ailleurs de sanitaires Hommes et Femmes avec WC séparés. Les vestiaires et les lavabos sont isolés des locaux de travail et de stockage. Le personnel dispose d’armoires vestiaires individuelles munies de serrure, permettant d’accrocher séparément les tenues de ville et les tenues de travail 3.4.2 Cabines d’aisance Le sol et les parois des cabines d'aisance sont en matériaux imperméables permettant un nettoyage efficace. Il existe des cabinets d'aisance en nombre suffisant, situés à proximité des locaux de travail (zone clients et bureaux, pour le personnel féminin et masculin dans chaque bâtiment. Ils sont équipés de WC et de lavabos munis de robinet optique pour la distribution d’eau Ils sont conformes aux articles R.4228-10 à 4228 du code du travail. 3.5 Repas et boissons Le personnel peut prendre les repas préparés par ses soins sur le lieu de travail. Un espace dédié est présent au niveau R+1 du bâtiment 7.1 à proximité de la zone bureaux. Il s’agit d’une cuisine équipée (four, micro-ondes, tables, couverts, lave-vaisselle, frigo, évier, etc.) avec la présence d’une fontaine à eau. Une fontaine à eau et un distributeur de boissons sont également disponibles dans la zone d’accueil du site. Une fontaine à eau complémentaire est présente au 2ème étage du bâtiment administratif. En application du règlement intérieur, l’introduction de boissons alcoolisées est interdite dans l'établissement. DDAE_Chapitre 5_Notice Hygiène et Sécurité 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 5 : Notice Hygiène et Sécurité Rév. Page 1 13/18 Interxion PAR7 3.6 Ambiance des lieux de travail 3.6.1 Aération assainissement 3.6.1.1 Locaux à pollution non spécifique S’entendent par locaux à pollution non spécifique, les locaux dans lesquels la pollution est liée à la seule présence humaine, à l’exception des locaux sanitaires. Dans les locaux administratifs et sociaux, ainsi que dans les locaux techniques (hors groupes électrogènes), l'aération est assurée par des ouvertures telles que fenêtres et portes. Le débit minimum d'air neuf par occupant à introduire dans les bureaux sont : 3.6.1.2 bureaux, vestiaires : locaux de restauration, locaux de réunion locaux avec travail physique léger : autres locaux : : 25 m3/h et par occupant, 30 m3/h et par occupant, 45 m3/h et par occupant, 60 m3/h et par occupant. Locaux à pollution spécifique S’entendent par locaux à pollution spécifiques au regard de l’article R.4222-3, les locaux dans lesquels des substances dangereuses ou gênantes sont émises sous forme de gaz, vapeurs, aérosols solides ou liquides autres que celles qui sont liées à la seule présence humaine et locaux sanitaires. Les locaux groupes électrogènes bénéficient d’un renouvellement d’air spécifique. Au niveau des sanitaires, une VMC (ventilation mécanique contrôlée) permet d’assurer ce renouvellement d’air. Le débit minimal de 60 m3/h d'air neuf par occupant doit être introduit au sein de ce volume. Un local à pollution spécifique est un local dans lequel une substance dangereuse est émise. 3.6.2 Ambiance thermique En application de l’article R.4223-13 du code du travail, les bureaux sont chauffés pendant les périodes hivernales de façon à maintenir une température adaptée à l’activité. L’ambiance thermique des bâtiments 7.1 et 7.2 est gérée par les installations de refroidissement par flux d’air assurant une température stable sur l’année. Le bâtiment administratif est chauffé électriquement (radiants). DDAE_Chapitre 5_Notice Hygiène et Sécurité 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 5 : Notice Hygiène et Sécurité Rév. Page 1 14/18 Interxion PAR7 3.6.3 Ambiance lumineuse Un bon éclairement du poste de travail permet d’éviter les accidents du travail, les chutes ou les postures précaires et doit améliorer le confort visuel des salariés pour préserver leur santé. Certaines obligations en matière d’éclairage visent non seulement les locaux fermés affectés au travail mais aussi certains espaces extérieurs (article L. 4211-1 du Code du travail). 3.6.3.1 Ambiance lumineuse des locaux affectés au travail et leurs dépendances Les valeurs minimales d'éclairement suivantes sont respectées au niveau du bâtiment administratif et 7.1. Ces conditions d’éclairement seront appliquées au niveau du bâtiment 7.2.: voies de circulations intérieures : 40 lux escaliers et entrepôt : 60 lux locaux de travail, vestiaires, sanitaires : 120 lux locaux aveugles affectés à un travail permanent : 200 lux zones et voies de circulation extérieures : 10 lux espaces extérieurs avec travail permanent : 40 lux En cas de coupure EDF, l’installation de blocs d’éclairage autonomes de sécurité permet d’assurer un éclairage pendant une heure pour : le balisage des circulations et des issues l’évacuation des locaux 3.6.3.2 Ambiance lumineuse des espaces extérieurs Sur le parking et les allées de circulation, un éclairage est assuré pour permettre d’accéder et/ ou de sortir des locaux en sécurité la nuit. 3.6.4 Ambiance sonore Les niveaux de bruits supportés par les travailleurs sont conformes aux articles R4431-2 à R4431-4 du code du travail définissant les valeurs limites d’exposition professionnelle au bruit. Le niveau d’exposition déclenchant l’action de prévention est fixé par l’article R4431-2, un niveau d’exposition quotidienne au bruit de 85 dB(A) ou un niveau de pression acoustique de crête de 137 dB(C). Le personnel concerné est équipé d’Equipements de Protection Individuels (EPI) tels que bouchons d’oreille, casque antibruit. DDAE_Chapitre 5_Notice Hygiène et Sécurité 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 5 : Notice Hygiène et Sécurité Rév. Page 1 15/18 Interxion PAR7 3.7 Prévention des incendies et évacuation Le détail de la protection incendie est abordée dans l’étude de dangers. 3.7.1 Organisation de la sécurité Un Poste de Sécurité Centrale (PC) ou poste de garde où des agents SSIAP1 (de niveau 1 et 2) assurent une présence 24 H sur 24 H. Des agents supplémentaires seront mis en place dans la configuration finale, 1 à 2 agents supplémentaires seront présents. Le personnel Interxion est formé équipier d’évacuation et de première intervention (manipulation des extincteurs). Il existe également une équipe support Client basé à Londres qui est également en charge de la surveillance des alarmes GTC du site. Cf. Qualifications d’un agent SSIAP inséré en annexe 5-B 3.7.2 Organisation des évacuations Le site est équipé d’alarme sonore et visuelle. En cas d’alarme toute personne doit évacuer le site et se rendre au point de rassemblement. L’agent de sécurité coordonne les évacuations incendie et des équipiers d’évacuation sont formés sur le site Interxion PAR7. Les instructions pour le personnel sont présentes dans le logiciel de gestion documentaire Interxion et les instructions des agents sont présentes au poste de sécurité. Ces instructions sont de trois types : FR-SEC-INC-027 (équipiers d’évacuation), FR-SEC-IN-C001 (gestion alarmes incendies), FR-SEC-INC-002 (évacuation générale). Un centre de service européen peut contacter les équipes d’astreinte. Des exercices d’évacuation sont réalisés 2 fois par an conformément à la réglementation De plus, des plans d’évacuation sont affichés dans les zones de circulation du personnel et dans les locaux. Ces plans permettent également de se positionner sur le site. L'établissement possède pour ses 3 bâtiments des dégagements répondant a minima aux dispositions du code du travail par leur nombre et leur largeur. Ces dégagements sont libres de tout encombrement. L'éclairage de sécurité est réalisé par blocs autonomes. 1 SSIAP = Service de Sécurité Incendie et d’Assistance à Personne DDAE_Chapitre 5_Notice Hygiène et Sécurité 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 5 : Notice Hygiène et Sécurité Rév. Page 1 16/18 Interxion PAR7 3.7.3 Organisation de l’alerte Face à un incendie, la procédure est clairement établie : Donner l’alarme en actionnant le déclencheur manuel le plus proche Prévenir l’agent de sécurité Intervenir immédiatement en début d’incendie en fonction des possibilités et sans se mettre en danger, en utilisant les extincteurs les plus proches et adaptés à la nature du feu à combattre L’agent de sécurité prévient les pompiers et organise leur arrivée avec le personnel du site. 3.7.4 Les dégagements Les locaux occupés par PAR7 disposent d’issues de secours et de dégagement en nombre suffisant par rapport aux effectifs présents et aux distances à parcourir. Les plans d'évacuation sont affichés aux endroits utiles de l'établissement. L'établissement dispose d'un éclairage de sécurité, conforme à la réglementation en vigueur, permettant l'évacuation des personnes en cas d'interruption accidentelle de l'éclairage normal. Le nombre et la largeur des dégagements sont établis conformément à la réglementation en vigueur qui prend en compte le nombre de personnes susceptibles d’être présent dans les locaux. L’ouverture des portes se fait dans le sens de la sortie par une main ouvrante simple. Toutes les portes, verrouillées sont manœuvrables de l’intérieur sans clé. Les sorties sont signalées ainsi que les dégagements qui ne servent pas habituellement de passage pendant la période de travail. 3.7.5 Moyens de lutte incendie L’établissement dispose d’un système d’extinction automatique à gaz neutre notamment au niveau des salles serveurs. Par ailleurs à ce jour, l’établissement compte également 98 extincteurs CO2, 54 extincteurs à eau et 30 extincteurs à poudre. Le nombre d’extincteurs sera adapté au projet 7.2. Les extincteurs sont en nombre suffisant, en bon état de fonctionnement et adaptés aux types de feu attendus. Le personnel est formé à la manipulation des extincteurs. L’établissement dispose d’un poteau incendie à proximité du site PAR7 et d’un supplémentaire à terme, Des contrôles périodiques du matériel sont réalisés. Une consigne est établie et affichée à chaque endroit utile : elle indique les modalités à suivre en cas d’incendie. Il est rigoureusement interdit de fumer dans les locaux, des zones fumeur extérieures sont installées. L'établissement est équipé d'un système d'alarme sonore. Le centre des services de secours se trouve à 1 kilomètre (24 avenue de la Convention) et les délais d’intervention sont rapides (moins de 8 minutes) DDAE_Chapitre 5_Notice Hygiène et Sécurité 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 5 : Notice Hygiène et Sécurité Rév. Page 1 17/18 Interxion PAR7 4 Prescriptions relatives à la sécurité 4.1 Objets pesants Le personnel dispose d’engins ou d’équipements pour réaliser les manutentions d’objets lourds notamment au niveau des locaux de stockage. Aucune personne n’est amenée à porter une charge supérieure à 55 kg. Le site PAR7 est doté d’engins et équipements de manutention, on citera notamment des transpalettes à main. 4.2 Protection contre les chutes L’accès aux niveaux supérieurs est assuré par des ascenseurs et monte-charge en nombre suffisant ainsi que des escaliers sécurisés. L’ensemble des points et locaux situés en point haut (terrasse technique) dispose de rambardes gardecorps avec plinthes. D’autre part, l’utilisation d’escabeaux sécurisés est réglementée à l’intérieur du site pour la maintenance simple des installations. 4.3 Procédure de danger grave et imminent Lorsqu'un salarié a un motif raisonnable de penser que sa situation de travail présente un danger grave et imminent pour sa santé ou sa vie, il peut se retirer et en aviser immédiatement son supérieur hiérarchique et le délégué de personnel. Ce dernier consignera par écrit la situation constatée sur le registre spécialement prévu à cet effet. 4.4 Prévention des accidents du travail D’après le Document Unique décrit précédemment, les principaux risques d’accidents sont liés : Aux déplacements sur route Aux risques liés au Travail en Hauteur Aux risques d’électrisation et brulures Risques Travail en Hauteur : Source de danger Evénement dangereux Fixer les chemins de câbles Travail en Hauteur date en Hauteur – Local Stockage et manipulations de colis en hauteur Mesures de prévention et de protection Mise à disposition de Plates-formes individuelles roulantes ou de gazelles Garde corps en terrasse DDAE_Chapitre 5_Notice Hygiène et Sécurité 2016 DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Chapitre 5 : Notice Hygiène et Sécurité Rév. Page 1 18/18 Interxion PAR7 Risque Electrique : Source de danger Evénement dangereux Installation d’une baie, Contact électrique lors d'une intervention sur matériel ou local maintenance électrique Mesures de prévention et de protection Contrôles périodiques des installations Formation habilitation électrique obligatoire Port des Equipements de Protection Individuelle Travaux exécutés par prestataires spécialisés 4.5 Travaux effectués par une entreprise extérieure Conformément au Décret du 20 février 1992 relatif aux travaux effectués par une entreprise extérieure pour une entreprise utilisatrice, et dans le but de prévenir les risques liés à l'interférence des activités, un plan de prévention est établi, par écrit, par le correspondant sécurité de l'établissement ou par le chef d’établissement pour tous travaux d'entretien ou travaux neufs réalisés par des entreprises extérieures intervenantes. Les travaux par points chauds font l'objet d'un permis de feu. La gestion de la sécurité lors des interventions d’entreprises extérieures est assurée par le responsable de site qui réalise les plans de prévention et protocoles de sécurité. Les interventions de maintenance ou dépannage des appareils électriques et moteurs sont assurées par des salariés Interxion et par des prestataires spécialisés pour interventions les plus spécifiques. Des entreprises extérieures sont amenées à travailler chez PAR7 pour réaliser notamment : des contrôles périodiques des installations (installations électriques, détection et extinction automatique, extincteurs, blocs de secours…) des opérations de maintenance des opérations de nettoyage de locaux du gardiennage Pour l’enlèvement des déchets et les livraisons de fioul, des protocoles de sécurité sont rédigés. 5 Conclusion sur l’hygiène et la sécurité L’hygiène et la sécurité au sein de l’établissement PAR7 sont parfaitement intégrées dans le fonctionnement du Datacenter PAR7. Un accent particulier est mis d’une part sur la sécurité des personnes avec la présence en permanence de Sauveteurs Secouristes du Travail et d’autre part sur la sécurité de l’établissement lui-même avec la surveillance accrue de l’établissement par des moyens techniques et humains. L’accidentologie est un paramètre suivi dans l’entreprise et montre la prise en compte dans l’entreprise de la sécurité du personnel. le taux de fréquence (TF) = Nombre d'accidents avec arrêt * 1000000 / nombre total d'heures. Cet indicateur est égal à 0 pour PAR7 au 31 décembre 2015. L'utilisation des indicateurs Hygiène Sécurité et la mise à jour du Document Unique permettent de cibler les actions de prévention à mettre en place dans le cadre de l’amélioration continue. DDAE_Chapitre 5_Notice Hygiène et Sécurité 2016