des saveurs du terroir pour Charlotte amatriCe de bonne Chère

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des saveurs du terroir pour Charlotte amatriCe de bonne Chère
intéressé », affirme Éric Tamigneaux, titulaire de la Chaire de
recherche industrielle dans les collèges du Conseil de recherches
en sciences naturelles et en génie du Canada en valorisation des
macroalgues marines. « Nous souhaitons développer des produits
adaptés au goût, aux attentes du marché québécois. » Selon lui,
l’intérêt du consommateur pour les produits santé créera un
engouement pour les algues, sources de nombreux bienfaits
(minéraux, antioxydants, fibres, vitamines…). « Les habitudes
alimentaires changent. Les algues ne sont plus exotiques, elles
n’ont plus à être cachées dans les ingrédients. Elles ont même un
effet d’attirance. »
Selon Audrey Simard, qui réalise actuellement une étude de
potentiel de marché sur les macroalgues de la Gaspésie, « il
apparaît clair qu’il y a un fort potentiel de croissance à venir, mais
la consommation, pour l’instant, demeure encore marginale ».
M. Tamigneaux souligne que la récolte pour des fins commerciales
alimentaires est à ses balbutiements et que de nombreux projets
sont sur la table actuellement.
PETIT GOÉMON
Les pays ou régions de culture celtique ont une
tradition de consommation d’algues. Nos voisins
du Nouveau-Brunswick et les habitants de la
Nouvelle-Écosse – souvent de descendance
écossaise et irlandaise – ont d’ailleurs intégré le petit
goémon dans leur alimentation. Grillé et légèrement
assaisonné, il est vendu dans certains bars au lieu des
croustilles. Il s’utilise aussi séché et réduit en flocons,
saupoudré dans les plats. Sachez toutefois que la
récolte d’algues est interdite aux particuliers par
Pêches et Océans Canada. Seules celles qui se
sont détachées naturellement – flottant sur l’eau ou
échouées sur le rivage – peuvent être ramassées…
mais leur fraîcheur peut être discutable !
The Gaspé Peninsula offers great prospects for the
development of seaweed products. Abundant in its
seawater, sugar kelp and blade kelp – long brown
seaweed that looks somewhat like lasagna – was in
fact studied by a team at Université Laval’s
Institute of Nutrition and Functional Foods in
February 2014. The team concluded that some of
the kelp could be used for food purposes and some
to make natural health products. The mariculture
enterprise, Les Fermes marines de Gaspé, intends
to grow these algae beginning in fall 2014 in Gaspé
Bay and hopes to harvest the first 50 tonnes in
spring 2015. For the company, this crop is
complementary to the scallops it produces and
sells live in the shell.
In Grande-Rivière, the École des pêches et de
l’aquaculture du Québec and Merinov are currently
studying ways to process Gaspé Peninsula seaweed.
“Our laboratory can be used to test recipes for any
interested promoter, says Éric Tamigneaux, holder
of the NSERC Industrial Research Chair for
Colleges in the Conversion of Marine Macroalgae.
“We want to develop products that Québec
consumers will like to eat, and that meet their
expectations.” He believes that the interest on the
part of consumers for products that are good for
your health will drive the popularity of kelps and
other seaweed, which have many beneficial properties
(minerals, antioxidants, fibre, vitamins, etc.).
“Eating habits are changing. Seaweed is no longer
exotic, and doesn’t have to be hidden in the ingredients
anymore. They even serve to attract consumers.”
According to Audrey Simard, who is currently
conducting a study on the market potential of Gaspé
Peninsula macroalgae, “it seems clear that prospects
for growth will be excellent, but consumption is still
marginal for now.” Tamigneaux points out that
harvesting for commercial food purposes is still in
the very early stages and that there are a number
of projects on the table.
des saveurs
du terroir
pour Charlotte
DesjarDins,
fier partenaire
Du GuidemaGazine
Gaspésie
Gourmande
Francœur
amatriCe de
bonne Chère
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Gaspésie Gourmande
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