Dossier Dix sous au Parterre

Le Théâtre de
L'ALAUDA
présente
DIX SOUS
AU PARTERRE
Appartenant depuis toujours à la catégorie des "artisans du théâtre" plutôt
qu'à la seule famille des "comédiens", la Cie l’Alauda a toujours été fascinée par ces
comédiens vagabonds qui écumaient la France du 19ème siècle, posant leurs tréteaux
de hameaux en villages, pour apporter divertissement, émotions mais aussi idées
nouvelles et actualités de leur temps.
Le 19ème siècle représente
également un moment
d'intense
bouillonnement
esthétique où l'art se libère
des carcans du passé et ne
s'adresse plus seulement à
une élite mais aussi – et
même surtout – à un public
populaire.
De là à y voir un lien avec le
quotidien et la philosophie
du théâtre de l’Alauda, il n’y
avait qu’un pas…
Franchi avec délice au travers de cette dernière création intitulée : " 10 sous au
parterre".
Celle-ci rend hommage aux formes artistiques nouvelles qui émergèrent au
cours du 19ème siècle, à celles que l’on désignait alors du bout des lèvres comme des
« arts mineurs » ! Marionnettes, mélodrames, tours de paillasse, en faisaient
notamment partie… de même que la pantomime blanche qui, elle, trouva ses lettres
de noblesse grâce à l'immense talent du mime Debureau (immortalisé à l'écran par
Jean-Louis Barrault dans le film "Les enfants du Paradis" de Marcel Carné).
Au travers de ce spectacle conjuguant comédie, marionnettes, chant et mime,
le théâtre de l’Alauda vous entrainera à la découverte de l’une des périodes les plus
passionnantes de l'histoire du théâtre, celle du Boulevard du Crime à Paris, dans les
années 1860… Un voyage dans le temps dépaysant, coloré, plus que jamais
suspendu entre rires et larmes, et qui entre pourtant fortement en résonnance avec
la condition des artistes d’aujourd’hui : fragile, merveilleuse et cruelle…
L’histoire…
1862, boulevard du Temple à Paris,
c'est la désolation: le 15 juillet à minuit, la
dernière heure du fameux Boulevard du
Crime a sonné. Le baron Haussman fait
démolir le quartier pour édifier ce qui
deviendra la place de la République. C'est
un véritable deuil pour le tout Paris qui
avait pour habitude de s'encanailler dans
les très nombreux théâtres du boulevard!
Et pour les artistes, c’est une
catastrophe ! Les moins illustres ont du
mal à retrouver un emploi sur la capitale
et se retrouvent jetés sur les routes,
condamnés à l’itinérance.
Parmi eux, trois comédiens
orphelins de leurs théâtres se
retrouvent au sein de la vaillante
troupe des Confrères Dramatiques et
tentent de survivre, malgré des recettes
de plus en plus maigres… Tour à tour
montreurs d'images, grand escamoteur,
chanteur des rues, et bien sur Pierrot et
Colombine, à grand renfort de parades,
ils tentent d'inviter les spectateurs à
rentrer dans leur théâtre forain pour
assister à de merveilleuses pantomimes
et aux extraits des spectacles parisiens
qui firent leur succès... Mais vu des
coulisses, la salle semble bien vide et
l’avenir de la troupe aussi peu reluisant
que l’envers du décor !
La forme
Ce spectacle ne prétend pas
faire une reconstitution historique
exacte mais plutôt offrir une
sorte d'hommage transversal
aux arts et aux divers modes
d'expression
scénique
en
ème
siècle. Ce qui
vogue au 19
compte,
c'est
l'atmosphère
générale et l'esprit de l’époque!
Autour de cet univers où l'on
tangue entre l'histoire et son
interprétation, entre la réalité et le rêve, le théâtre de l’Alauda s’est inspiré de la
littérature du 19ème bien sûr (Théophile Gautier, Eugène Sue, Vidocq, Jules
Janin…etc), mais aussi de la peinture, notamment celle de Goya et de Daumier
pour la scénographie et les costumes.
Enfin, ce spectacle a voulu faire la part belle aux délices imagés du langage
typiquement "Titi Parisien" , cet argot des bas-fond, cette "gouaille" à la fois si
caractéristique d’une époque, d’une ville et d’un milieu dit populaire … un clin d’œil
aux grands maîtres Jacques Prévert et Michel Audiard!
Un dispositif scénique original permet aux spectateurs d’entrer dans l’intimité des
rêves et des cris des Confrères Dramatiques : c’est en effet dans une loge de leur
théâtre forain que le public est invité à regarder, écouter, épier le quotidien de ces
bouffons pathétiques…Rois le soir, mendiants le jour, le prix à payer pour tous les
amuseurs publics?
Agenda…
genda…
A SaintSaint-BonnetBonnet-LeLe-Froid le 21 Février 2009
Comédiens :
Olivier Porcu : Galimafré
Marie Aubert : La môme Tronquette
Véronique Dumoulin : Thérèse Lapraline
Ecriture :
Véronique Dumoulin
en collaboration avec JL Roqueplan
Mise en scène :
Jean-Louis Roqueplan
Musiques :
Guillaume Fontaine
Régie son et Lumières :
Stéphane Catteau
Costumes :
Béatrice Perre
Illustrations :
Adèle Dumoulin
Affiche :
Véronique Dumoulin
Avec le soutien de :
La Ville du Puy-en-Velay
La Communauté d’Agglomération du Puy-en-Velay
Le Conseil Général de la Haute-Loire
Le Conseil Régional d’Auvergne
FICHE TECHNIQUE
Public
tout public
Espace de jeu 6 m de largeur (ouverture) minimum
5 m de profondeur minimum
3,5 m de hauteur minimum sur la scène
Loge à proximité et fermée
Jauge
selon la salle
Électricité
Deux prises de courant (220V/16 A) à proximité de l’espace de jeu
Autre
4 bouteilles d’eau minérale
- Obscurité totale dans la salle Nous sommes techniquement autonomes lorsque la salle n'est pas équipée.
Pour d’autres conditions de représentations dans des structures disposant de matériel son et
lumière, nous consulter pour étude.
CONDITIONS FINANCIERES
Spectacle :
nous consulter pour devis
+ Transport : 0,6 € /km aller retour le Puy-en-Velay
Possibilité de donner plusieurs représentations par jour avec tarif dégressif
Défraiement :
Repas pour 4 personnes
Hébergement si la distance l’impose
CONTACT
Cie L’Alauda
29 rue Raphaël 43 000 Le Puy en Velay - France
Tel : (0033) 04 71 05 97 97
[email protected] ou [email protected]
Mobile : Véronique Dumoulin 06 21 06 22 12