(CCTP revêtments bitumineux)

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(CCTP revêtments bitumineux)
MARCHES PUBLICS DE TRAVAUX
Communauté d’Agglomération Amiens Métropole
Direction des Espaces Publics
Pôle Espaces Publics
Hôtel de Ville - BP 2720
80027 AMIENS CEDEX 1
FOURNITURE ET MISE EN OEUVRE DE REVETEMENTS
BITUMINEUX SUR LA VILLE D’AMIENS ET AMIENS METROPOLE
Communauté d’Agglomération Amiens Métropole
CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES
PARTICULIERES
SOMMAIRE
CHAPITRE I : CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX
3
ARTICLE I -01 : PROVENANCE - QUALITE ET PREPARATION DES MATERIAUX
3
ARTICLE I -02 :CLASSIFICATION DES ENROBES HYDROCARBONES
9
ARTICLE I -03 : CARACTERISTIQUES DES HYDROCARBONES
9
ARTICLE I -04 : FABRICATION DES ENROBES EN CENTRALE
12
ARTICLE I - 05 : GRAVE EMULSION CATIONIQUE
18
ARTICLE I -06 : ENROBES COULES A FROID (E.C.F)
18
ARTICLE I - 07 : CONTROLES DE FABRICATION
19
ARTICLE I.08 : ESSAIS ET CONTROLES DE CONFORMITE
21
CHAPITRE II : EXECUTION DES TRAVAUX
22
ARTICLE II -01 : CONSISTANCE DES TRAVAUX
22
ARTICLE II.02 : ORGANISATION DES CHANTIERS
23
ARTICLE IL.03 : PREPARATION DE LA SURFACE A REVETIR
24
ARTICLE II . 04 : TRANSPORT
25
ARTICLE II . 05 : MISE EN OEUVRE DES ENROBES
25
ARTICLE II.06 : GRAVE EMULSION CATIONIQUE
31
ARTICLE II.07 : ENROBES COULES A FROID
31
ARTICLE II.08 : ENDUITS SUPERFICIELS
31
ARTICLE II.09 : CONTROLE DE MISE EN ŒUVRE - NIVEAUX DE PERFORMANCE
32
ARTICLE II.10 : EVALUATION DU TONNAGE D'ENROBES FABRIQUES ET MIS EN OEUVRE
34
______________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
Fourniture et mise en œuvre de revêtement bitumineux
Cahier des Clauses Techniques Particulières - page2/34
CHAPITRE I : CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX
ARTICLE I -01 : PROVENANCE - QUALITE ET PREPARATION DES MATERIAUX
1.1 - Liants - Correcteurs - dopes ou activants
Les liants utilisés dans la fabrication des enrobés hydrocarbonés seront exclusivement des
bitumes purs de classe 50/70 ou 35/50.
Le choix du bitume doit concourir à l'obtention des performances mécaniques visées dans
les normes produits, en particulier vis à vis de l'orniérage.
Les liants seront conformes aux spécifications du fascicule n°24 du C.C.T.G. et devront
répondre à la norme NFT 65.001 dont les principales caractéristiques sont reprises dans le
tableau ci-après :
CLASSE DE BITUME
35/50
50/70
Température de ramollissement Bille et Anneau
(TBA origine) (°C) (NFT 66.008)
50 à 56
45 à 51
Pénétrabilité à 25°C (1/10 mm) (NFT 66.004)
35 à 5 0
50 à 70
1,00 à 1,10
1, 00 à 110
Point d'éclair en vase ouvert (°C) (NFT 60.118)
≥ 250
≥ 230
Solubilité dans tétrachloréthylène (NFT 66.012) (%)
≥ 99,5
≥ 99,5
Teneur en paraffine (%) (NFT 66.015)
≤ 4,5
≤ 4,5
∆ TBA après RTFOT (°) (T 66.032)
≤8
≤8
TBA minimale (°C) après RTFOT (T 66.032)
≥ 52
≥ 47
% pénétration résiduelle après RTFOT (T 66.032)
≥ 60
≥ 60
Densité relative à 25°C (NFT 66.007)
Toute autre viscosité devra faire l'objet d'un accord express du maître d'œuvre.
Il sera approvisionné à la température de dépotage par l'entrepreneur en camion citerne au centre
d'enrobage proposé par l'entrepreneur.
Il appartiendra à l'entrepreneur de régler la cadence des approvisionnements.
L'utilisation éventuelle d'un dope d'adhésivité doit être conforme à la Norme NF P 98.150
L'usage des correcteurs ou activants n'est pas autorisé.
Les liants destinés aux couches d'accrochage seront conformes aux spécifications de la norme
NFT 65.011. Il s'agit d'émulsion diluée de bitume de type cationique à rupture rapide à 65% de
bitume pur.
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Cahier des Clauses Techniques Particulières - page3/34
1-2 - Granulats
Les granulats seront fournis par le fournisseur.
* Granulats durs : ils proviendront des meilleurs bancs de carrières de diorite
de porphyre ou de quartzite.
* Granulats calcaires : ils proviendront des meilleurs bancs de carrières de
calcaires durs.
Tous les granulats sans éléments fins devront satisfaire aux prescriptions du fascicule
n°23 du Cahier des Clauses Techniques Générales app licables aux marchés publics de
travaux et devront être conformes à la norme XPP 18540.
GRANULATS POUR CHAUSSEES EN ENROBES HYDROCARBONES
Rappel des Catégories de la Norme XPP 18540 d’OCTOBRE 1997
CARACTERISTIQUES INTRINSEQUES DES GRAVILLONS ET DE LA FRACTION GRAVILLON DES GRAVES
Tableau 2
L'appartenance à une catégorie nécessite de SATISFAIRE SIMULTANEMENT aux 3 conditions :
COUCHES
CATEGORIE
LA + MDE
ET
LA
DE
ET
MDE
Vss
FONDATION,
BASE,
LIAISON
B
35
25
20
C
45
30
25
D
55
E
80
F
ET
35
ET
45
30
45
Pas de spécification mais FTP renseignée
Tableau 9
L'appartenance à une catégorie nécessite de SATISFAIRE SIMULTANEMENT aux 3 conditions :
CATEGORIE
100 CPA -
ou
(LA + MDE)
RPA –
100 CPA
30
B
15
C
5
RPA
LA + MDE
(LA + MDE)
Vsi
A
ou
Vsi
38
ou
23
13
50
ET
45
45
Vss
58
ou
53
53
30
ET
40
50
Ce tableau intègre la règle de compensation de 5 points entre 100 CPA, ou RPA, et (LA + MDE).
CARACTERISTIQUES DE FABRICATION DES GRAVILLONS
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Tableau 10
CARACTERISTIQUES DE FABRICATION DES SABLONS, DES SABLES ET DES GRAVES
Tableau 4
SPECIFICATIONS DES GRANULATS
POUR COUCHE DE LIAISON
CLASSES DE TRAFIC
Produits
Caractéristiques
BBSG
Résistance mécanique des
gravillons
BBM
Caractéristiques de
fabrication des gravillons
III
BBS
Caractéristiques de
fabrication des sables
a
EME
Angularité des gravillons et
des sables
< T3
T3
T2
T1
D
T0
> T0
C
Ic > = 60
Ic = 100
Rc > = 2
______________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
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SPECIFICATIONS DES GRANULATS
POUR COUCHE DE ROULEMENT
Classes de trafic
Produits
Caractéristiques
< = T3
BBSG
Résistance mécanique des gravillons
C
BBM (1)
Caractéristiques de fabrication
des gravillons
III
BBC (2)
matrice
Caractéristiques de fabrication
des sables
a
Angularité des gravillons et
des sables
> = T0
T2 - T1
B
Ic > = 60
Résistance mécanique des gravillons
Rc > = 2
Ic = 100
B
A
BBC (1)
Caractéristiques de fabrication des
gravillons
II
I
cloutage
Angularité des gravillons et
des sables
Ic = 100
Rc > = 2
BBTM
Résistance mécanique des gravillons
C
BBUM
Caractéristiques de fabrication
des gravillons
BBDr
(3)
III
Caractéristiques de fabrication
des sables
(1)
II
a
Angularité des gravillons et
des sables
BBS
B
Ic = 100
Résistance mécanique des gravillons
C
Caractéristiques de fabrication
des gravillons
III
Caractéristiques de fabrication
des sables
a
Angularité des gravillons et
des sables
Ic > = 60
Rc > = 2
(1) Application de la règle de compensation entre LA + MDE et 100 CPA, sauf avis contraire circonstancié du
Laboratoire du Maître d'Oeuvre.
(2) Ne pas prendre en compte le CPA. Application de la règle de compensation entre LA et MDE.
(3) Application de la règle de compensation entre LA et MDE uniquement, mais CPA > = 0,50 sauf pour les
matériaux ayant montré sur chantier un comportement satisfaisant vis-à-vis de l'adhérence : dans ce cas la règle
de compensation entre LA + MDE et 100 CPA peut s'appliquer.
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Fourniture et mise en œuvre de revêtement bitumineux
Cahier des Clauses Techniques Particulières - page6/34
1.3. - Filler d'apport :
Le filler d'apport éventuel sera fourni par l'entrepreneur ; sa granulométrie sera telle que
80 % au moins des éléments passent au tamis de 0,08 mm et 100 % au tamis de 0,2 mm.
Il devra être dépourvu d'argile et de marne.
La teneur en carbonate de calcium sera au moins de 85 %. Il aura une surface spécifique
Blaine supérieure à 3.500 cm²/gr.
1.4. – Contrôle des constituants :
Contrôle des granulats
L'entrepreneur procédera à ses frais aux essais et fournira au Maître d’œuvre, les
résultats.
a) Gravillons :
La nature et la fréquence des essais à exécuter sont indiquées dans le tableau ci-après :
ESSAI
NORME
SPECIFICATION
FREQUENCE
Los Angeles
P 18-573
NF.P 98-101
1 par 10 000 T
Micro Duval
P 18-572
NP.P 98-101
1 par 10 000 T
Coefficient de polissage accéléré
P 18-575
Granularité
P 18-560
Aplatissement
P 18-561
III : A ≤ 20 – II : A ≤ 15
1 par 1 000 T
Propreté superficielle
P 18-591
III : P ≤ 2 – II : P ≤ 1
1 par 1 000 T
Rapport de concassage
1 par 1 000 T
XPT 18-540
1 par 10 000 T
Indice de plasticité
Teneur en matière organiques
P 18-586
Masse volumique réelle
P 18-554
< 0,2 %
1 pour 10 000 T
1 par 3 000 T
Pour les CPA, la carrière fournira les valeurs de CPA obtenus lors des 24 mois qui
précèdent la livraison.
b) Sables :
La nature et la fréquence des essais à exécuter sont indiqués dans le tableau
ci-dessous :
ESSAI
NORME
SPECIFICATION
FREQUENCE
Granularité
P 18-560
NF.P 98-101
1 par 1 000 T
Propreté des sables à 10 % de
fines
P 18-597
PS ≥ 60
1 par 1 000 T
Valeur de bleu de méthylène
P 18-592
Vbta X f ≤ 20
1 par 1 000 T
Teneur en eau
Masse volumétrique réelle
1 par 1 000 T
P 18-855
Pr
1 par 3 000 T
______________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
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Contrôle des fines
La nature et la fréquence des essais à exécuter sont indiquées dans le tableau
ci-dessous. Les essais sont à exécuter sur les fines du mélange, sauf l’essai de granularité qui est
à exécuter sur les éventuelles fines d’apport.
ESSAI
NORME
SPECIFICATION
FREQUENCE
Granularité
P 18-560
Indice des vides RIGDEN
P 18-565
IVR ≤ 40
1 par 100 T
Pouvoir absorbant
NF P 98256-1
PA ≥ 40 G
1 par 100 T
Pouvoir rigidifiant
Valeur de bleu de méthylène
1 par 100 T
NF T 66-008 10° C ≤ TBA ≤ 20° C
P 18-855
Pr
1 par 100 T
1 par 100 T
L’entrepreneur tiendra à la disposition du maître d’œuvre un prélèvement conservatoire
muni d’une fiche d’identification (1 par porteur).
Contrôle du bitume
L’entrepreneur est responsable de la qualité du bitume livré et assure le contrôle de la
fourniture du bitume dans les conditions fixées aux articles 4 et 5 du fascicule 24 du C.C.T.G.
L’entrepreneur réalisera à raison d’une fréquence de UN (1) pour 100 tonnes livrées :
-
un essai point de ramollissement bille et anneau (TBA) – NF T 66-008
-
un essai de pénétrabilité à 25° C, 100 g, 5s NF T 6 6-004.
L’entrepreneur réalisera un prélèvement d’UN (1) litre par porteur destiné au Laboratoire
du Maître d’œuvre.
Le prélèvement sera muni d’une fiche d’identification.
Contrôle des dopes et des additifs
L’entrepreneur fournira toutes les justifications permettant de vérifier la conformité des
produits approvisionnés sur le chantier.
Intervention du Maître d'œuvre
Dans tous les cas, le Maître d'Oeuvre se réserve le droit de procéder à tous les essais de
contrôle qu'il jugera nécessaire.
En particulier, sur les lieux de production et sur les aires de stockage des matériaux, le
laboratoire désigné à cet effet devra y avoir libre accès. Si les contrôles ne s'avéraient pas
satisfaisants, les matériaux seraient refusés et les frais d'analyse en résultant portés à la charge
de l'entrepreneur.
En cas de reconduction du marché, l'entrepreneur proposera au Maître d'Oeuvre le choix
des matériaux trois (3) mois avant le début de la période d'exécution des travaux. Celle-ci fera
connaître son acceptation ou son refus dans le délai d'un (1) mois ; passé ce délai, les matériaux
proposés seront considérés comme acceptés.
Si le Maître d'Oeuvre refuse les matériaux proposés ; l'entrepreneur fera de nouvelles
propositions dans un délai de quinze (15) jours à compter de la notification du refus.
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Cahier des Clauses Techniques Particulières - page8/34
ARTICLE I -02 :CLASSIFICATION DES ENROBES HYDROCARBONES
1. - Bétons Bitumineux semi-grenus (BBSG) conforme à la norme NFP 98130
* béton bitumineux semi-grenu 0/10 mm (BBSG 0/10)
* béton bitumineux semi-grenu 0/14 mm (BBSG 0/14)
2. - Bétons Bitumineux (BB) non normalisés
* béton bitumineux 0/6³ mm (BB 0/6)
* béton bitumineux de renforcement de granularité 0/10 - au liant modifié
3. - Bétons Bitumineux minces (BBM) conforme à la norme NFP 98132
* béton bitumineux mince - classe a de granularité 0/10 mm avec une discontinuité 2/6³
(BBMa 0/10)
* béton bitumineux mince de granularité 0/10 - au liant modifié
4. - Bétons Bitumineux très minces (BBTM) conforme à la norme NFP 98137
* béton bitumineux très mince - Type 1 de granularité 0/6³ avec une discontinuité 2/4
(BBTM 0/6 T1)
* béton bitumineux très mince de granularité 0/6³ - au liant modifié
* béton bitumineux très mince de granularité 0/10 - au liant modifié
5. - Graves bitume (GB) conforme à la norme NFP 98138
* grave bitume 0/14 mm classes de performance 2 ou 3 (GB 0/14 Cl.2) ou (GB 0/14 Cl.3)
* grave bitume 0/20 mm classes de performance 2 ou 3 (GB 0/20 Cl.2) ou (GB 0/20 Cl.3)
6. - Enrobés à module élevé (E.M.E.) conforme à la norme NFP 98140
* Enrobés à module élevé 0/14 mm classe de performance 2 (E.M.E. 0/14 Cl.2)
* Enrobés à module élevé 0/20 mm classe de performance 2 (E.M.E. 0/20 Cl.2)
7. - Grave émulsion (G.E.) conforme à la norme NFP 98121
* Grave émulsion cationique de type 1, de granularité 0/14, de teneur en liant anhydre
supérieure ou égale à 3,2 % (GE 0/14 Type 1).
8. - Bétons Bitumineux Ultra Minces (BBUM) non normalisés
* Bétons Bitumineux Ultra Minces de granularité 0/6³ – au liant modifié
* Bétons Bitumineux Ultra Minces de granularité 0/10 – au liant modifié
9. - Bétons Bitumineux à Module Elevé 0/10 (BBME) conforme à la norme NF P 98141
* Bétons Bitumineux à Module Elevé 0/10 classe de performance 3 (BBME 0/10 Cl.3)
10. - Enrobés drainants conforme à la norme NFP 98134
* Enrobés drainants de granularité 0/6³ – au liant modifié
ARTICLE I -03 : CARACTERISTIQUES DES HYDROCARBONES
- Composition granulométrique :
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Cahier des Clauses Techniques Particulières - page9/34
La composition granulométrique est définie pour chaque catégorie d'enrobé
hydrocarboné, par les pourcentages de passant aux tamis, indiqués dans le tableau ci-après :
COURBES GRANULAIRES THEORIQUES PERMETTANT DE COMMENCER LES ETUDES DE
FORMULATION
Enrobé
Dimension
Type/Classe
BBSG
0/10
BBSG
0/14
BBM
0/10
a
Dimensions
tamis (mm)
GB
0/14
2
BB
0/6
GB
0/20
2
GE
0/14
1
% de passants cumulés
20
98
14
97
98
10
97
78
97
6,3
70
58
35
4
52
47
D
2
37
34
35
95
78
70
95
58
53
58
50
34
33
36
0,5
18
0,08
8
8
8
9
8
7,5
7
(D : discontinuité)
A noter que les valeurs obtenues après optimisation de la formulation des enrobés
hydrocarbonés peuvent s'écarter des valeurs théoriques du tableau.
Pour les E.M.E. et les BBTM, les courbes ganulaires ne sont pas définies, toutefois la
composition granulométrique retenue à l'issue de l'étude de laboratoire devra permettre d'obtenir
les performances mécaniques indiquées dans la norme produit.
- Teneur en liant hydrocarboné
C'est le rapport de la masse de liant sur la masse des granulats secs, exprimé en
pourcentage.
Définition du module de richesse : Coefficient (K) proportionnel à l'épaisseur
conventionnelle du film de liant de masse volumique égale à 1 g/cm³ enrobant le granulat.
Pour chaque catégorie d'enrobé hydrocarboné, le module de richesse doit avoir une
valeur supérieure ou égale à celle indiquée ci-dessous.
* Bétons bitumineux semi-grenus pour couches de roulement et de liaison :
K
BBSG 0/10
BBSG 0/14
3,5
3,3
* Bétons bitumineux minces pour couche de roulement :
BBMa 0/10
K
3,6
* Graves bitume pour couche d'assise :
______________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
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Cahier des Clauses Techniques Particulières - page10/34
K
GB
0/14 ou 0/20
Classe 2
GB
0/14 ou 0/20
Classe 3
2,5
2,8
* Enrobés à module élevé pour couche d'assise :
E.M.E. 0/14 ou 0/20 Classe 2
K
3,4
* Bétons bitumineux pour couche de roulement et revêtement de trottoir :
BB 0/6
K
3,8
Pour les bétons bitumineux très minces (BBTM) le module de richesse n'est pas
déterminé. Cependant, la teneur en liant retenue après étude de laboratoire doit permettre
d'obtenir les performances mécaniques indiquées dans la norme produit.
- Etude de Laboratoire :
L'entrepreneur procède à ses frais à l'étude de laboratoire dont les caractéristiques pour
chaque catégorie d'enrobé hydrocarboné sont définies dans les normes.
Les performances mécaniques exigées pour chaque formule d'enrobés sont les
suivantes :
FORMULES
BBSG 0/14
M ou R
BBSG 0/10
M ou R
BB 0/6
M ou R
* % de vides
5à8%
5à9%
< 10 %
* Résistance à la compression
≥ 6 MPa
≥ 6 MPa
> 5,5 MPa
* Rapport Immersion/compression
≥ 0,75
≥ 0,75
≥ 0,75
≥ 0,80
- % de vides à la presse à
cisaillement giratoire (NFP 98252)
4à8%
C80
4à9%
C80
5à8%
C40
6 à 12 %
≤ 10 % à
30000 cycles
≤ 10 % à
30000 cycles
≤ 20 % à
3000 cycles
≤ 15 % à
10000 cycles
8%
8%
9%
8%
BBTM 0/6
EME Cl. 2
GB Cl.2
GB Cl.3
ESSAIS
BBMa 0/10
- DURIEZ (NFP 98251.1)
- % de vides à l'orniérage
(NFP 98253.1)
- Teneur totale en filler (80 µ)
FORMULES
ESSAIS
______________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
Fourniture et mise en œuvre de revêtement bitumineux
Cahier des Clauses Techniques Particulières - page11/34
- DURIEZ (NFP 98251.1)
* Résistance à la compression
≥ 6 MPa
≥ 6 MPa
* Rapport Immersion/compression
≥ 0,80
≥ 0,75
≥ 0,65
≥ 0,70
- % de vides à la presse à
cisaillement giratoire (NFP 98252)
6 à 17 %
≤6%
≤ 11 %
≤ 10 %
≤8%à
30000 cycles
≤ 10 % à
10000 cycles
≤ 10 % à
10000 cycles
7,5 %
7,5 %
- % de vides à l'orniérage
(NFP 98253.1)
- Teneur totale en filler (80 µ)
* E.M.E :
module complexe : ≥ 14000 MPa
essai de fatigue : ≥ 130.10 -6
* BBTM :
H S∨ ≥ 0,6
Les éprouvettes seront confectionnées et conservées, les essais effectués conformément au
mode opératoire des normes en vigueur.
Les résultats des essais réalisés pour cette étude sont communiqués par l'entrepreneur au Maîtred'Oeuvre pour agrément de l'enrobé et de l'usage auquel il est destiné.
Nonobstant l'agrément par le Maître-d'Oeuvre de la formule de composition des enrobés,
l'entrepreneur pourra proposer et le Maître-d'Oeuvre pourra demander les modifications de
composition qui paraîtraient souhaitables.
ARTICLE I -04 : FABRICATION DES ENROBES EN CENTRALE
4.1 - Caractères généraux de l'installation
La recherche de l'emplacement du centre d'enrobage est laissée à l'initiative et à la charge
de l'entrepreneur.
Son installation fera l'objet des procédures réglementaires relatives aux installations
classées pour la protection de l'environnement et devra être classée et autorisée par arrêté
préfectoral.
L'entrepreneur soumettra à l'agrément de l'Administration le projet d'installation de la
centrale et du stockage des matériaux.
Obligation est faite à l'entrepreneur de mettre en place une bascule de pesée à tête de
lecture avec impression automatique sur les lettres de voiture de la tare, du poids total, de la
date et de l'heure.
De plus, la centrale devra recevoir l'agrément d'un Centre d'Etudes Techniques de
l'Equipement (C.E.T.E.) qui certifiera qu'elle répond aux caractéristiques prescrites au
présent C.C.T.P.
4.2 - Fonctions assurées et type de centrale
La centrale d'enrobage doit assurer les fonctions suivantes :
______________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
Fourniture et mise en œuvre de revêtement bitumineux
Cahier des Clauses Techniques Particulières - page12/34
- dosage des divers constituants dans les proportions définies par l'étude de formulation,
- séchage et chauffage des granulats,
- malaxage et enrobage des constituants pour obtenir un produit de composition et de
caractéristiques mécaniques conformes à l'étude de formulation et homogène.
Ces fonctions doivent être assurées en tenant compte des contraintes d'environnement et
des obligations de sécurité du travail.
Type de centrale
La centrale de fabrication des enrobés, installée pour la durée totale du marché afin d'être en
mesure de fonctionner en permanence, devra être de type discontinu et posséder un niveau
deux (2) d'équipement, telle que définie dans la norme NFP 98150.
Elle devra présenter, au minimum, les caractéristiques suivantes :
- le débit horaire pour l'enrobage d'un béton bitumineux ou grave bitume contenant 30 à
35% d'un sable comportant 18 à 20% de fines et lorsque la teneur en eau globale est de 5%
sera de 150T/heure
- les tolérances de dosage et précision de mesures figurant dans le tableau ci-après
définies pour une quantité d'enrobés correspondant à une gâchée :
ANNEXE A
N F P 98150
Equipement , précision et tolérances de dosage des centrales d'enrobage
______________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
Fourniture et mise en œuvre de revêtement bitumineux
Cahier des Clauses Techniques Particulières - page13/34
Niveau 2
Stockage et chauffage du liant
Tolérance sur variation de température du liant
Régulation température
Stockage et dosage des fines Stockage
d'apport
Dosage
Silos
Discontinu trémie peseuse
Tolérances dosage sur 1 gâchée
Dosage des granulats froids
± 5° C
Obligatoire
± 10 %
Dosage gravillons propres et sables roulés
Volumétrique
Tolérances de dosage gravillons propres et sables
roulés
Dosage sables broyés ou concassés
± 5 %
Pondéral
Tolérances de dosage sables broyés ou concassés.
± 5 %
Dosage à froid des agrégats à Taux de recyclage < 20 %
recycler
Dosage
Tolérance sur dosage
Volumétrique
± 10 %
Taux de recyclage ≥ 20 %
Dosage
Tolérance sur dosage
Pondéral
± 5%
Séchage
granulats
et
chauffage
Dosage des fines récupérées
des Précision de mesure température des granulats
(enrobés dans le cas des TSE) en sortie de tambour
Réintroduction
Directe après passage dans une
trémie tampon fonctionnant à
niveau constant
Alimentation en granulats chauds Tolérances sur le poids total de la gâchée
du malaxeur
Tolérances sur le poids de chaque fraction granulaire
(cas du criblage à chaud et recomposition par pesées).
Introduction et dosage du
dans le malaxeur
liant Dosage
± 2%
± 3%
Pondéral
± 2%
Tolérances
Automatismes et contrôles
± 5° C
Démarrage séquentiel des doseurs granulats, fines et
agrégats à recycler
Obligatoire sauf si criblage à
chaud et stockage tampon par
classes granulaires de volume
important supérieur à 0,5 h de
fonctionnement.
Conjugateur des doseurs à granulats, fines et agrégats
à recycler
Obligatoire pour centrales
travaillant sans criblage et
recomposition à chaud.
Mémorisation des formules
Obligatoire
Contrôle et enregistrement des données de fabrication
Système d'acquisition de
visualisation, traitement et
stockage des données ou bornier
de raccordement standard pour
système analogue extérieur à la
centrale obligatoire
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Fourniture et mise en œuvre de revêtement bitumineux
Cahier des Clauses Techniques Particulières - page14/34
4.3 - Eléments de centrale d'enrobage
4.3.1 - Stockage et chauffage du liant
La centrale doit disposer d'un parc de stockage de ou des liants d'une capacité
suffisante pour assurer une production continue de 1.200 T/jour de travail, correspondant à
un stockage minimum de 120 T. de bitume.
Une cuve de stockage fixe devra être réservée exclusivement au liant de
synthèse translucide sans asphaltène afin d’en préserver toutes les propriétés.
4.3.2 - Dosage des fines d'apport
Les installations de dosage des fines seront munies d'un dispositif permettant
d'effectuer facilement des prélèvements de fines avant leur incorporation dans le mélange.
Elles comporteront une unité de dosage entre le silo et le malaxeur.
Les fines seront pesées dans une trémie spécialement réservée à cet effet.
Les tolérances de dosage sont définies à l'article 4.2 du présent C.C.T.P.
4.3.3 - Dosage des granulats
Le dosage des granulats est réalisé par un ensemble de trémies doseuses comportant
chacune une trappe de réglage et un extracteur à bande, à vitesse variable. Le nombre de
trémies sera au moins égal à celui des fractions granulaires.
Le cloisonnement des trémies entre elles doit permettre d'éviter tout mélange
intergranulaire, la dimension du godet de l'engin de chargement doit être telle qu'elle
permettre d'éviter l'alimentation simultanée de deux trémies voisines.
Chaque trémie sera équipée d'une grille à barres d'espacement 10 cm pour éviter
l'introduction d'éléments indésirables.
Le dosage de chaque fraction granulaire s'obtiendra soit par le réglage de la trappe de
calibrage, soit par réglage de la vitesse de l'extracteur.
Toute trémie équipée d'un extracteur à dosage volumétrique sera équipée d'un palpeur
de veine, permettant de détecter le manque de matériaux sur l'extracteur et d'arrêter la
centrale si ce défaut persiste.
Toute trémie équipée d'un extracteur à dosage pondéral sera contrôlé par un signal
charge.
En outre, les palpeurs devront déclencher un signal d'alarme lumineux et sonore.
Les tolérances de dosage sont définies à l'article 4.2 du présent C.C.T.P.
4.3.4 - Chauffage et déshydratation des granulats
La centrale doit disposer des moyens mécaniques appropriés pour introduire les
granulats dans le sécheur d'une manière uniforme afin d'obtenir une production à
température constante.
Le sécheur doit permettre d'abaisser la teneur en eau des granulats à une valeur
compatible avec la durabilité de l'enrobé, tout en assurant un chauffage des granulats
compatible avec la qualité du liant utilisé et ne conduisant pas à un vieillissement anormal du
liant.
______________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
Fourniture et mise en œuvre de revêtement bitumineux
Cahier des Clauses Techniques Particulières - page15/34
La température du produit sortant du tambour rotatif doit permettre de produire un
enrobé à la température prescrite et être mesurée avec un appareil à temps de réponse très
court.
La centrale doit être munie de dispositifs de dépoussiérage répondant à la
réglementation en vigueur et permettant de récupérer les fines entraînées.
Si la quantité de fines récupérées justifie leur réincorporation, elles doivent être
réintroduites régulièrement dans le circuit des granulats sans subir de stockage prolongé ou
de pesage.
4.3.5 - Stockage des granulats séchés
Le criblage à chaud devra permettre de créer des fractions granulaires précises
(nombre de cribles et surfaces criblantes suffisantes) et les granulats secs seront stockés
par fraction granulaire et natures minéralogiques dans plusieurs trémies intermédiaires dont
le volume permet d'assurer 30 minutes de fabrication.
Ces trémies seront conçues pour éviter tout débordement et permettre le maintien à
une température suffisante des granulats. Elles devront être munies d'un système d'alarme
et de sécurité se déclenchant quant le niveau s'abaisse en dessous du tiers inférieur.
4.3.6 - Alimentation du malaxeur en granulats
La centrale sera équipée d'une bascule destinée à la pesée des différentes fractions
de granulats secs et capable d'assurer une pesée "en dynamique".
Les opérations de pesées doivent être automatiques et les bascules seront d'un
modèle agréé par le Service des Instruments de Mesures.
Les tolérances sont définies à l'article 4.2 du présent C.C.T.P.
4.3.7 - Introduction et dosage du liant
La centrale devra avoir au moins deux dispositifs d'alimentation et de dosage du
liant comportant chacun un système de prélèvement pour contrôle extérieur, dont l’un
sera exclusivement affecté au liant de synthèse translucide sans asphaltène.
Un thermomètre ou un téléthermomètre placé dans une tuyauterie où le liant circule,
indiquera la température du liant juste avant l'enrobage.
Le dosage sera pondéral.
Le dosage pondéral nécessitera une bascule à liant associée à un bac dont la capacité
atteindra au moins 10 % du poids total de la gâchée maximale. La bascule sera d'un modèle
agréé par le S.I.M.
L'introduction du liant sera réalisée de manière à éviter son vieillissement.
4.3.8 - Malaxage
La centrale sera équipée d'un dispositif permettant de fabrique des produits homogènes
et parfaitement enrobés.
Aucune perte de poussière n'est tolérée.
Le malaxeur comportera un dispositif permettant de régler la durée de malaxage sans
liant et du malaxage avec liant, associé à un système de verrouillage interdisant la vidange
du malaxeur tant que la durée du malaxage n'est pas atteinte.
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Fourniture et mise en œuvre de revêtement bitumineux
Cahier des Clauses Techniques Particulières - page16/34
4.3.9 - Stockage et chargement des enrobés
Des dispositifs seront aménagés à la sortie de l'enrobé et toutes les précautions prises
pour limiter la ségrégation au chargement des camions.
Le chargement direct est autorisé si la hauteur de chute sous le malaxeur est inférieure
ou égale à 3,00 mètres. Dans le cas contraire, il sera fait usage d'une trémie antiségrégation
ou d'une benne de SKIP réalisant la même fonction.
S'il y a utilisation de trémies de stockage, celles-ci seront calorifugées et seront
alimentées soit par une trémie antiségrégation, soit par une benne de SKIP,
La hauteur de chute sous trémie sur camion doit être inférieure ou égale à 3 mètres.
Si la trémie de stockage est réchauffée, elle doit être conçue de façon à éviter de "brûler"
l'enrobé au contact des parois.
4.3.10 - Aires de stockage de fabrication
L'aire de stockage et de fabrication doit être aménagée de telle sorte que :
- le contrôle des matériaux puisse s'effectuer avant tout commencement de fabrication.
La capacité de stockage doit être suffisamment importante pour que la phase élaboration
des granulats soit indépendante de la phase production des matériaux à mettre en oeuvre,
- les tas soient suffisamment espacés pour éviter les mélanges de matériaux et laisser
une place suffisance pour la manoeuvre des engins de transports et de manutention,
- la qualité des matériaux soit préservée. Les pollutions, les variations de teneur en
eau, les évolutions granulaires et la ségrégation doivent âtre évitées par les conditions de
stockage,
- la portance du sol permette l'installation de la centrale et les voies de circulation
permettent la circulation des moyens de transport des enrobés et d'alimentation de la
centrale,
- les nuisances provoquées par les opérations de transport, de manutention, de
fabrication respectent la réglementation en vigueur,
- soit évitée la pollution des nappes ou des eaux de surface par déversement d'eaux
boueuses ou d'hydrocarbures.
4.4. Automatismes et contrôle
4.4.1 - Dispositif d'étalonnage
La centrale devra être munie de dispositifs permettant de contrôler par prélèvement les
débits de granulats, des fines et du liant.
4.4.2 - Variation de débit des doseurs
La centrale sera équipée d'un système de démarrage et d'arrêt séquentiel des
doseurs. Ce système est obligatoire sauf si le cycle de fabrication permet d'assurer la
recomposition granulaire ultérieurement.
4.4.3 - Automatismes de conduite de la centrale
______________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
Fourniture et mise en œuvre de revêtement bitumineux
Cahier des Clauses Techniques Particulières - page17/34
La centrale devra comporter un tableau de commande regroupant toutes les
informations nécessaires à la conduite de la centrale.
Elle sera équipée d'un dispositif de mémorisation des formules à fabriquer ainsi que
d'un système d'acquisition de données de fabrication ou d'un bornier de raccordement
permettant la connexion d'un système extérieur à la centrale réalisant les mêmes fonctions.
Les données ainsi stockées doivent permettre d'apprécier la qualité moyenne de
l'enrobé par gâchée.
ARTICLE I - 05 : GRAVE EMULSION CATIONIQUE
Les modalités de fabrication sont définies dans la norme NFP 98121.
Le liant utilisé est une émulsion cationique à rupture lente conforme à la norme
NFT 65011, le bitume de base pouvant être choisi dans les pénétrabilités suivantes : 40/50 60/70 - 80/100 - 180/220.
- Le PH de l'émulsion est supérieure ou égal à 1,8 pour des granulats siliceux.
- Il est supérieur ou égal à 2,2 pour des granulats calcaires.
Les performances mécaniques exigées pour la G.E type 1 sont les suivantes :
Essai DURIEZ :
- % de vides
≤ 15
- résistance à la compression simple (MPa)
* bitume 180/220
≥ 2
* bitume 80/100
≥ 3
* bitume 60/70
≥ 3,5
* bitume 40/50
≥ 4
- rapport r/R
≥ 0,55
ARTICLE I -06 : ENROBES COULES A FROID (E.C.F)
Les caractéristiques ci-après sont définies à titre indicatif. L'entrepreneur soumettra à
l'agrément du Maître d'Oeuvre la formulation adaptée aux chantiers.
6.1. - Liants
Les liants seront fournis par l'entrepreneur, ils devront être conformes aux spécifications du
fascicule n° 24 du C.C.T.G. et répondre à la Norme NFT 65 001 "Définition et classification".
. Emulsion cationique de bitume modifié.
. Dosage : 10 à 14 % afin d'obtenir une teneur en bitume résiduelle de 6 à 8 %.
. Caractéristiques du bitume résiduel :
- Pénétrabilité : (à 25 ° C) = 60/80
- Température de ramollissement
- Bille et anneau 45/65° C
- Point de Fraass (LCPC) - 13° C
- Traction à - 10° C 100 mm/mm (LCPC)
- Résistance à la rupture Rt : 1,2 MPa
- Allongement à la rupture : 80 %
6.2. - Additif
______________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
Fourniture et mise en œuvre de revêtement bitumineux
Cahier des Clauses Techniques Particulières - page18/34
Des additifs pour régulateur de rupture pourront être utilisés. Ils seront fournis par
l'entreprise.
6.3 - Granulats
Tous les granulats sans éléments fins devront satisfaire aux prescriptions du fascicule n° 23
du C.C.T.G. et devront être conformes à la Norme XPP 18.540.
Les granulats seront fournis par l'entreprise, ils proviendront des meilleurs bancs de
carrières de quartzite et seront entièrement concassés.
- Granulométrie : 0/4 ou 0/6
- Dosage : 8 à 10 KG/m²
- Teneur en fines : 6 à 10 %
- Los Angelés < 25
- Equivalent de sable > 60
ARTICLE I - 07 : CONTROLES DE FABRICATION
L'entrepreneur est tenu de disposer d'un laboratoire bénéficiant de la certification
LABOROUTE, situé à proximité immédiate de l'unité de fabrication et équipé des matériels
permettant d'effectuer les essais ou contrôles imposés dans le présent C.C.T.P. en
particulier :
- viscosité bille et anneau automatique,
- pénétromètre automatique,
- Duriez (presse de 20 T, étuve ventilée, etc...),
- compacité à la presse à cisaillement giratoire,
- compacité sur chantier à l'aide d'un gamma densimètre,
- carottier
- ornièreur.
Le contrôle en laboratoire sera effectué par l'entrepreneur suivant les processus
normalisés ou agrées par le L.C.P.C.
Le maître d'oeuvre aura librement accès à ce laboratoire, afin de pouvoir suivre les
opérations de contrôle.
Dans le cas de mauvais fonctionnement persistant du laboratoire, le maître d'oeuvre
pourra exiger que tous les essais soient réalisés dans un laboratoire de son choix, aux frais
de l'entrepreneur sans que celui-ci puisse de ce fait, élever de réclamation en raison des
retards ou des interruptions de chantier consécutifs à cette sujétion.
- Teneur en bitume et granularité du mélange
Le contrôle de conformité du mélange est réalisé par deux prélèvements journaliers en
centrale de malaxage ou au niveau du finisseur si le système d’acquisition est opérationnel.
Sinon des prélèvements complémentaires seront réalisés conformément à l’article 4.16.5.3
de la Norme NFP 98-150.
Les tolérances admissibles sur les moyennes journalières sont les suivantes :
______________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
Fourniture et mise en œuvre de revêtement bitumineux
Cahier des Clauses Techniques Particulières - page19/34
* teneur en liant : = 0,25 % en valeur absolue ;
* passant à 0,08 mm = ± 0,8 % en valeur absolue
passant à 2 mm = ± 2 % en valeur absolue
passant à 6,3 mm = ± 3 % en valeur absolue
Si l’écart constaté est supérieur aux limites ci-dessus, le maître d’œuvre exigera l’arrêt de
la fabrication, l’entreprise devra remédier aux défauts de fabrication.
- Système d’acquisition de données
a) Le contrôle du respect des consignes adoptées pour le processus de fabrication sera
réalisé par l’utilisation des informations fournies par le système d’acquisition (cf article
4.16.4 de la Norme NFP 98-150).
b) Seuils de refus et d’alerte
Teneur en bitume
Les résultats fournis par le système sont comparés aux seuils suivants se rapportant à un lot
de fabrication d’une journée.
Ecart relatif teneur en liant moyenne M Coefficient de variation t/M de la
du lot par rapport à la teneur en liant teneur en liant au niveau du lot
théorique M th
Seuil de refus
M – M th > 2 %
t/M > 4 %
M th
Seul d’alerte
t/M > 2 %
Où t est l’écart-type et M la valeur moyenne de la teneur en liant d’un lot (camion).
- Matériaux granulaires
(seuils en valeurs relatives)
Matériaux
Seuils d’alerte
Seuils de refus
Gravillons
±3
%
±5
%
Sable
±5
%
± 10
%
Fines d’apport
±5
%
± 10
%
-
Tout dépassement d’un seuil d’alerte nécessite une correction de la dérive.
-
Tout dépassement d’un seuil de refus rend obligatoire l’arrêt de la fabrication.
L’entreprise devra remédier au défaut avant de reprendre la fabrication. Ces défauts et leurs
causes seront consignés sur le livre de bord de la centrale.
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Fourniture et mise en œuvre de revêtement bitumineux
Cahier des Clauses Techniques Particulières - page20/34
Pour chaque chantier, l’entrepreneur transmettra les résultats statistiques de
l’acquisition de données et dans le cas de dépassement des seuils de refus, les résultats
détaillés des données seront joints.
ARTICLE I.08 : ESSAIS ET CONTROLES DE CONFORMITE
Le Maître d’œuvre se réserve le droit de faire procéder à des prélèvements tant en cours
de fabrication qu’à la mise en œuvre, qui seront soumis aux essais et analyses d’un
Laboratoire extérieur de son choix afin de contrôler si les spécifications indiquées dans les
fiches individuelles, pour chaque type d’enrobés, sont respectées.
Dans le cas où l’enrobé bitumineux serait considéré non conforme par le laboratoire,
l’entrepreneur sera tenu de le remplacer à ses frais et d’effectuer les opérations de
découpage, décapage et évacuation du revêtement bitumineux incriminé et les frais résultant
du contrôle de conformité seront à la charge de l’entrepreneur.
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Fourniture et mise en œuvre de revêtement bitumineux
Cahier des Clauses Techniques Particulières - page21/34
CHAPITRE II : EXECUTION DES TRAVAUX
ARTICLE II -01 : CONSISTANCE DES TRAVAUX
Dans le cadre des programmes annuels de travaux de réfection de voirie, les supports
destinés à recevoir les revêtements bitumineux pourront être :
- des bétons bitumineux,
- des enduits à l ‘émulsion de bitume ou au cut back,
- des tapis minces,
- des pavages déjà revêtus,
- des pavés en granit en grés.
L'entrepreneur devra être en mesure d'assurer couramment à partir d'une centrale
installée à ses frais, la fourniture des enrobés ci-après définis.
Types d'Enrobés utilisés :
- BBSG 0/10 pour couches de roulement ou de liaison sur 6 à 7 cm d'épaisseur.
- BBSG 0/14 pour couches de roulement ou de liaison sur 7 à 9 cm d'épaisseur.
- BB 0/6 pour couche de roulement ou revêtement de trottoir sur 3 à 5 cm d'épaisseur.
- BBMa 0/10 pour couche de roulement sur 3 à 4 cm d'épaisseur.
- BBTM 0/6 ou 0/10 pour couche de roulement sur 2 à 2,5 cm d'épaisseur.
- BBUM 0/6 ou 0/10 pour couche de roulement sur 1,5 à 2,5 cm d'épaisseur
- BBME 0/10 pour couche de roulement sur 6 à 7 cm d’épaisseur
- EME 0/14 pour couche d'assise sur 7 à 12 cm d'épaisseur.
- EME 0/20 pour couche d'assise sur 10 à 15 cm d'épaisseur.
- GB 0/14 pour couche de base sur 8 à 12 cm d'épaisseur.
- GB 0/20 pour couche de base sur 10 à 15 cm d'épaisseur.
- GE 0/14 pour couche d’assise ou en reprofilage sur 0 à 12 cm d’épaisseur maximum
- Enrobé 0/6 coloré au liant de synthèse pour couche de roulement ou revêtement de trottoir
sur 2,5 à 4 cm d'épaisseur
- Enrobé drainant 0/6 pour couche de roulement sur 5 cm d’épaisseur maximum
- Enrobé anti-orniérant 0/10 pour couche de roulement sur 6 cm d’épaisseur
- Enrobé très haute performance 0/10 ou 0/14 pour couche de roulement sur 6 à 7 cm
d’épaisseur (anti-orniérant et anti-poinçonnement)
- Enrobé acoustique 0/6 sur une épaisseur 2, 5 à 3 cm
- Sable anti-fissure 0/4 ou 0/6 sur une épaisseur 2, 5 cm maximum
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Fourniture et mise en œuvre de revêtement bitumineux
Cahier des Clauses Techniques Particulières - page22/34
Travaux compris dans l'Entreprise :
- La fourniture des liants destinés à la fabrication des diverses formules d'enrobés,
- La fourniture des granulats destinés à la fabrication des diverses formules d'enrobés,
- Les diverses manutentions nécessaires pour le stockage des liants et des granulats,
- La fourniture et la mise en oeuvre des fillers, lorsqu'il en est employé,
- La fabrication des enrobés bitumineux,
- Leur transport à pied d'œuvre.
- Les essais et contrôles de laboratoire pour le suivi de la fabrication,
- L'exécution du fraisage des revêtements bitumineux (si nécessaire)
- La préparation du support comprenant le rabotage de la signalisation horizontale ou de
résine pelliculaire, la protection des ouvrages, le balayage et l’évacuation des déchets dans
une décharge adaptée,
- La fourniture et la mise en œuvre de l'émulsion de bitume pour réalisation de la couche
d'accrochage du revêtement bitumineux,
- La mise en œuvre et le compactage mécaniques ou manuels des enrobés bitumineux,
- La fourniture et la mise en œuvre du liant et des gravillons pour réalisation des enduits
superficiels
- La fourniture et la mise en œuvre des enrobés coulés à froid
- La signalisation des chantiers,
ARTICLE II.02 : ORGANISATION DES CHANTIERS
Le Maître d’œuvre fixera l'ordre dans lequel les travaux devront être exécutés.
L'entrepreneur devra se conformer aux instructions qui lui seront données sans qu'il puisse
élever aucune réclamation en raison du trouble qui pourrait être apporté à ses prévisions
quant à l'organisation de ses chantiers.
L'entrepreneur soumettra au Maître d’œuvre un plan projet pour les déviations, la
signalisation et les restrictions de stationnement. Le Maître d’œuvre fera prendre les arrêtés
municipaux nécessaires au bon déroulement des travaux, l'entrepreneur sera chargé d'en
assurer matériellement l'application.
L'entrepreneur devra organiser son chantier pour que les travaux ne soient pas la
cause d'un danger et n'entraînent que le minimum de gêne pour la circulation publique.
L'entrepreneur ne devra ouvrir le chantier qu'après s'être assuré du nombre et de la
qualité du personnel nécessaire pour mener à bien les travaux ainsi que l'outillage approprié
et avoir constitué, soit en dépôt, soit à pied d'œuvre, les stocks de matériaux indispensables
à leur bonne exécution.
L'entrepreneur prendra aussi toutes mesures nécessaires pour assurer l'évacuation
des eaux de quelque origine qu'elles soient qui viendraient à envahir le chantier.
L'entrepreneur sera responsable des dégâts qui pourraient être occasionnés par ses
engins aux ouvrages existants quels qu'ils soient, et devra procédera ses frais, à leur remise
en état.
L'entrepreneur renonce à l'avance à tous les recours contre le Maître d’œuvre pour les
conséquences éventuelles des accidents ou dommages pouvant survenir du fait ou à
l'occasion de l'exécution des travaux.
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Fourniture et mise en œuvre de revêtement bitumineux
Cahier des Clauses Techniques Particulières - page23/34
En cas d’urgence ou par nécessité de service, le maître d’œuvre se réserve le droit
d’ordonner à l’entrepreneur d’exécuter des travaux de jour comme de nuit sans interruption
ou bien de n’exécuter que des travaux de nuit. La plus value pour travail de nuit pourra être
appliqué uniquement pour la réalisation d’enrobé et ce en fonction du tonnage réalisé pour
les heures comprises entre 22h00 et 6 h00.
ARTICLE Il.03 : PREPARATION DE LA SURFACE A REVETIR
Font partie de l'entreprise :
1 - Les travaux préliminaires qui doivent être terminés avant l'ouverture du chantier de
répandage comprenant :
le piquetage général, réalisé par l’entrepreneur et soumis au contrôle du maître d’œuvre
à savoir :
- le marquage de l'axe des chaussées et des zones de rabotage,
- le relevé de position des annexes visibles des ouvrages enterrés (tampons de
regard ou de chambre de tirage, bouches à clé'...),
le rabotage total ou partiel de l'ancien revêtement (et dans certain cas des couches
d’assise de chaussée), la suppression des bourrelets et/ou des déformations ainsi que
l’effaçage du marquage routier.
Ces travaux consistent à enlever par fraisage à froid, à l'aide d'un matériel approprié,
une épaisseur d'enrobés bitumineux en chaussée, variable de 1 à 10 cm sous le niveau du fil
d'eau.
Une planche de convenance sera effectuée avant le commencement des travaux pour
déterminer les paramètres de fonctionnement de la fraiseuse qu'il conviendra de respecter :
largeur de travail, nombre de passes, vitesse d'avancement, vitesse de rotation de la fraise.
L'atelier de fraisage sera adapté à la cadence du chantier.
Les produits fraisés seront immédiatement chargés sur camions sans subir la
circulation des véhicules et en aucun cas déposés sur l'accotement de la chaussée et
évacués sur le lieu de dépôt indiqué par le maître d’œuvre.
Eventuellement, le remplacement ou la remise en état des caniveaux détériorés lors du
fraisage des rives.
2 - Les travaux préparatoires qui doivent être exécutés immédiatement avant la mise
en place du tapis :
- nettoyage de la surface à revêtir avec une balayeuse/aspiratrice
- reprofilage éventuel de la chaussée exécuté au finisseur ou à la niveleuse
après accord du maître d’œuvre
- la mise à niveau des bouches à clé à vis (et uniquement à vis)
- la couche d'accrochage :
Une couche d'accrochage à l'émulsion de bitume, répandue à raison de 200 à
300g/m² de bitume résiduel est appliqué sur la chaussée avant mise en œuvre de chaque
couche y compris avant le reprofilage éventuel.
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Fourniture et mise en œuvre de revêtement bitumineux
Cahier des Clauses Techniques Particulières - page24/34
NOTA : Afin d'éviter toutes souillures sur les voies adjacentes au chantier de voirie,
l'entrepreneur sera tenu d'utiliser un finisseur équipé d'une rampe d'épandage d'émulsion de
bitume, placée à l'avant de la machine (propreté des voies en site urbain), ou d'employer tout
procédé permettant de réaliser les couches d'accrochage sans gêne, ni salissure pour les
chaussées environnantes.
ARTICLE II . 04 : TRANSPORT
Le transport des enrobés de la centrale au chantier de répandage sera effectué dans
des véhicules à bennes métalliques calorifugées qui devront être nettoyés de tous corps
étrangers avant chargement.
Le camion devra être équipé en permanence d'une bâche appropriée capable de
protéger les enrobés et d'éviter leur refroidissement. Quelles que soient les distances de
transport, les conditions météorologiques etc....., cette bâche sera obligatoirement mise en
place dès la fin du chargement et devra y demeurer jusqu'à vidange de la benne dans la
trémie du finisseur.
ARTICLE II . 05 : MISE EN OEUVRE DES ENROBES
5 . 1 - Conditions générales
+ La mise en œuvre des enrobés doit être effectuée de manière à éviter la ségrégation
des matériaux, à assurer la régularité de l’épaisseur et à obtenir les performances de
compacité, d’uni et de rugosité.
+ Les procédés ou méthodes ne figurant pas dans les articles ci-dessous devront avoir
fait l’objet d’essais préalables permettant de vérifier que les objectifs fixés sont atteints.
5 . 2 - Dispositions applicables à la mise en œuvre
+ L’atelier de mise en œuvre doit être relié par liaison radiotéléphonique à la centrale
de fabrication des enrobés bitumineux.
+ La composition de l’atelier de mise en œuvre sera soumise à l’agrément du Maître
d’Oeuvre
+ La mise en œuvre des enrobés ne pourra se faire que lorsque l'état de surface de la
chaussée et les conditions météorologiques seront compatibles avec une bonne exécution
des travaux et une bonne tenue ultérieure de ceux-ci.
En particulier, lors de la mise en place d'enrobés sous la pluie ou sur chaussée
mouillée, les précautions suivantes seront prises :
- évacuation aussi complète que possible de l'eau sur la chaussée,
- compactage plus rapide des enrobés, ce qui implique soit l'utilisation de
compacteurs supplémentaires, soit un ralentissement de la cadence d'application.
5.3 - Répandage
Le matériel et les dispositions de répandage seront conformes aux articles de la
Norme NFP 98-150 et aux prescriptions suivantes :
Température de répandage.
La température de répandage des bétons bitumineux classiques sera conforme aux
valeurs indiquées dans chaque norme produit.
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Fourniture et mise en œuvre de revêtement bitumineux
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Pour les autres types d’enrobés bitumineux, les températures de répandage seront
définies dans les fiches techniques jointes au P.A.Q.
En tout état de cause la température minimale de répandage sera supérieure ou égale
à 130° C. Cette température sera augmentée de 10 à 15° C en saison froide ou par temps
pluvieux.
Les bétons bitumineux qui seraient :
- soit chargés sur camions,
- soit déchargés dans le ou les finisseurs,
- soit répandus
à une température inférieure seront rebutés. La fabrication, le transport et la mise en
œuvre des quantités de matériaux correspondants ne seront pas payées à l'entrepreneur.
Plan de répandage
Etablissement du plan de répandage :
Le plan de répandage définit les conditions de réalisation du répandage au plan
géométrique : nombre d'engins, largeur et longueur de bande, ordre et sens de réalisation
des diverses bandes. Il est étudié de manière :
- à limiter la longueur totale des joints (longitudinaux et transversaux),
- à limiter au maximum les zones pour lesquelles il faudra recourir à une mise en
œuvre à l'aide d'un petit finisseur ou à une mise en œuvre manuelle
- à conserver les caractéristiques et les qualités générales de la couche mise en
œuvre.
Toutes les fois que cela est possible, il faut adopter un travail à un finisseur grande
largeur ou à deux (ou plus) finisseurs en parallèle.
Quand le travail en pleine largeur n'est pas possible, on est conduit à pratiquer un
répandage par bandes.
Position des joints longitudinaux. :
Le joint longitudinal d'une couche ne doit jamais se trouver superposé au joint
longitudinal de la couche immédiatement inférieure, que celle-ci soit en enrobés ou en grave
traitée aux liants hydrauliques.
On adoptera le plus grand décalage compatible avec les conditions de circulation sans
toutefois aboutir à des largeurs de répandage anormales ; ce décalage sera au moins de
20 cm.
Le joint longitudinal de la couche de refoulement doit se trouver au voisinage des
bandes de signalisation de façon en particulier, à ne pas se trouver sous le passage des
roues.
Exécution d'un joint longitudinal.
Le répandage de la nouvelle bande est conduit de façon à recouvrir sur 1 ou 2 cm le
bord longitudinal de la bande ancienne ; les enrobés en excès recouvrant la bande ancienne
sont ensuite soigneusement éliminés.
Dans le cas de finisseurs travaillant en parallèle, la distance entre deux finisseurs ne
doit à aucun moment excéder 20 m.
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Dans le cas de finisseur travaillant de manière adjacente à une bande déjà réalisée
dont le joint est froid, celui-ci sera traité de manière à assurer une bonne étanchéité de la
couche à ce niveau.
Exécution des autres joints latéraux.
Pour l'établissement des joints au bord des trottoirs, des caniveaux et d'autres
revêtements adjacents, les vides subsistant après le passage du finisseur sont comblés à la
pelle avec des enrobés, de façon qu'il ne reste aucune dénivellation après compactage.
Exécution des joints transversaux de reprise.
Les joints transversaux des différentes couches sont décalés d'au moins 1 m.
Lors de chaque reprise, le bord de la bande ancienne doit être coupé sur toute son
épaisseur de façon à exposer une surface franche. Cette coupe devra être pratiquée pour
éliminer une longueur de bande correspondant à la partie en biseau augmentée d'au moins
50 cm. La surface créée par cette découpe devra être enduite à l'émulsion cationique juste
avant la mise en place de la nouvelle bande.
Le raccordement en épaisseur à la couche précédente est assuré par un calage
approprié du finisseur.
Raccordement à l’ancienne chaussée
Ils seront réalisés par des engravures biaises par rapport à l’axe longitudinal de la
chaussée pour éviter que deux roues d’un même essieu ne franchissent pas simultanément
le joint.
Le raccordement d’extrémité sera exécuté par rabotage de l’ancienne chaussée sur une
largeur de 50 cm et une épaisseur à bord franc au moins égale à celle du tapis appliqué.
Les raccordements aux voiries latérales et affluentes seront également réalisés par
engravure.
Répandage manuel.
Les enrobés sont mis en oeuvre au moyen du petit outillage adapté.
Répandage au finisseur.
Définition du finisseur.
Le finisseur comportera un train moteur sur chenilles ou pneus et :
- portera un système d'alimentation en matériau avec trémie de réception/dosage et vis
à de répartition transversale,
- tirera par deux bras articulés un outil de réglage de la couche, formé d'une table
s'appuyant sur le matériau.
La largeur de travail sera modifiable en marche (table extensible).
La hauteur des articulations des bras par rapport au tracteur sera soit commandée
manuellement ou fixe (travail vis calées), soit à commande automatique (travail guidé).
Equipement du finisseur.
- Les dispositifs d'alimentation (vis) et de précompactage, vibreurs et/ou dameurs
seront de caractéristiques homogènes sur toute la largeur du travail.
- La chambre de répartition sera close à l'avant et sur les flancs et équipée d'un
automatisme de maintien en niveau du matériau.
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Cahier des Clauses Techniques Particulières - page27/34
- La vis de répartition comportera des contre-vis de chaque côté du palier central.
- Les finisseurs utilisés au répandage de matériaux chauds seront équipés d'une table
chauffante.
- En travail guidé, les signaux de commande proviennent soit de détecteurs de
références externes (fil, laser, poutre mobile), soit de détecteurs du devers de la table.
Chaque bras est commandé séparément, l'un au moins l'étant par une référence externe.
Organisation de l'atelier de répandage
Une adéquation correcte entre les moyens de fabrication, de transport, de répandage
et de compactage doit être recherchée, de manière à minimiser les temps d'arrêt de l'atelier
de répandage.
En particulier :
- le nombre de finisseurs, leur puissance et leurs dimensions, le nombre de camions
seront en rapport avec le débit de mise en oeuvre,
- les circuits de mise en place et de dégagement des camions seront raccourcis au
maximum.
Réglages initiaux du finisseur
1. - La nature et la position des éléments constitutifs de la tableau doivent répondre aux
exigences du profil en travers et du plan de répandage.
2. - La vitesse de travail, les fréquences, balourds, course de vibreurs et dameurs seront
réglées pour obtenir, à l'épaisseur moyenne, un niveau satisfaisant de précompacité.
- le bas de la vis de répartition sera positionné au-dessus de l'épaisseur moyenne
répandue, et à défaut le plus haut possible,
- l'automate d'alimentation sera réglé de manière à maintenir le niveau de matériau
au-dessus de l'axe et au-dessous de haut de la vis.
3. - L'angle de réglage sera ajusté de manière à laisser, à l'épaisseur moyenne, une
possibilité effective de modification de l'épaisseur (en plus ou en moins).
Modalités d'exécution du répandage au finisseur
* Guidage en nivellement
1. - Le répandage sera exécuté au finisseur "vis calées".
ans le cas du raccordement à un ouvrage existant (bordures, couche de chaussée
existantes, ...) le finisseur sera guidé en nivellement par une roulette ou un ski court
s'appuyant sur cet ouvrage.
2. - Opérations importantes.
pour certaines opérations importantes (ex. : chantiers > 3000 T) le finisseur devra être
équipé de moyens de nivellement automatique.
* Précautions d'emploi
Les chemins de roulement du finisseur sont débarrassés de tous obstacles et
notamment des chutes de matériau.
Afin d'éviter la mise en oeuvre d'enrobé "tiré" la vitesse instantanée de celui-ci sera
volontairement limitée à 7 m/mn.
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En travail "vis calées" la commande manuelle de l'épaisseur est réservée
- aux changements d'épaisseur moyenne (selon plan de répandage) ou à l'ajustement
sur un ouvrage (couche adjacente, bordures ... ) existant,
- aux corrections de dévers.
En travail ou en arrêt momentané, la trémie ne sera pas vidée complètement.
En cas d'arrêt par défaut momentané d'approvisionnement, on arrêtera les organes de
précompactage.
En cas d'arrêt de longue durée, la trémie est vidée, le finisseur avancé et l'enrobé
répandu est compacté. Au redémarrage, on éliminera l'enrobé froid qui serait resté dans le
système d'alimentation ; la reprise de répandage s'effectue avec calage de la table après
exécution du joint transversal.
Les irrégularités flagrantes de la couche répandue (manques de matériau) sont
corrigées avant tout compactage par dépôt à la pelle d'enrobés frais.
5.4 - Compactage
Méthodes et matériels de compactage.
La réalisation du compactage vise, après répandage du matériau, à amener celui-ci à
la compacité permettant d'obtenir les caractéristiques mécaniques et l'imperméabilité
souhaitée, tout en conservant des caractéristiques superficielles (uni, rugosité) compatibles
avec la sécurité et le confort de l'usager.
Le compactage est réalisé par un atelier de compactage formé de divers engins de
compactage agissant dans un ordre déterminé et respectant un plan de balayage de la
surface à compacter, de manière à assurer en tout point de la couche un nombre de
passages du compacteur aussi constant que possible.
Pour les zones difficiles d'accès ou de dimensions limitées, le compactage pourra être
réalisé à l'aide de dames, plaques vibrantes ou petits rouleaux de largeur inférieure au
mètre.
Choix de l'atelier de compactage.
L'atelier de compactage doit permettre d'amener l'enrobé à la compacité souhaitée,
dans un délai compatible avec le refroidissement de l'enrobé après mise en œuvre.
L'atelier de compactage comportera, en principe, par finisseur.
- un compacteur à pneus ayant une charge par roue d'au moins 3 T.,
- un rouleau tandem vibrant à jantes lisses de 10 T.
La réalisation d’une planche de convenance de compactage devra intervenir dès que
l’atelier de compactage proposé n’aura pas de référence récente (2 ans au plus) pour la
formule d’enrobés hydrocarbones proposée. Ce sera le cas pour une nouvelle formule
d’enrobés ou pour une modification de l’atelier de compactage dans le cas d’une formule
connue.
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La densité sèche en place doit être au moins égale à quatre vingt quinze (95) pour
cent de la densité de référence issu de l'essai de compression simple type LCPC ou de la
planche de référence pour cent (100) pour cent des mesures.
Les densités en place sont effectuées à chaque profil à raison de quatre (4) mesures
par profil sur des échantillons prélevés à la carotteuse ou à l'aide d'un gamma densimètre à
pointe fixée.
La compacité mesurée dans une zone de 0,25 m de part et d'autre du point
longitudinal de 2 bandes de répandage devra être supérieure aux 95 % de la moyenne des
contrôles.
Equipement des engins de compactage.
Le compacteur à pneus sera équipé de jupes de protection des pneumatiques conçues
pour limiter leur refroidissement sous l'action du vent.
Les engins de compactage doivent être munis des dispositifs permettant d'éviter le
collage des enrobés aux billes ou pneumatiques de l'engin.
Pour le compactage du joint longitudinal entre bandes d'épaisseur allant de 6 à 10 cm,
les compacteurs à pneumatiques seront munis de roulettes latérales, sauf à recourir à
d'autres techniques d'exécution permettant de garantir la compacité au niveau du joint.
Réglages initiaux
En début de chantier, les paramètres suivant devront être réglés ou choisis de manière
à respecter les spécifications de compacité, macro-rugosité, uni et profil en travers.
- Pour les compacteurs vibrants
* masse par centimètre de génératrice,
* moment des excentriques,
* fréquence de vibration,
* vitesse de translation.
- Pour les compacteurs à pneumatiques
* charge parroue,
* pression de gonflage des pneumatiques,
* vitesse de translation.
- Pour l'atelier de compactage
* l'ordre d'intervention des engins et le nombre de passes de chaque engin,
* le plan de balayage,
* les distances minimales et maximales entre le épaisseur et le premier compacteur.
Emploi de l'atelier de compactage
La marche des engins de compactage doit être aussi continue que possible et les
vitesses régulières et compatibles avec un bon uni de la couche.
Dans les phases d'inversion de marche, le freinage des engins devra être compatible
avec le respect de l'uni de la couche et dans les cas des compacteurs vibrants
s'accompagner d'un arrêt progressif et automatique de la vibration.
Chaque décalage des engins est réalisé pour obtenir une répartition homogène de
l'action de compactage sur la couche à compacter et à la réalisation du compactage du bord
de bande. Le décalage est réalisé au plus loin du finisseur.
Le compactage d'une bande de répandage posée à côté d'une bande déjà en place
est commencé par le joint.
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ARTICLE II.06 : GRAVE EMULSION CATIONIQUE
Les conditions de mise en oeuvre sont définies par la norme NFP 98115.
A noter que pour la GE 0/14 la mise en oeuvre doit se faire par couche d'épaisseur au
plus égale à 12 cm.
La surface de la GE doit être revêtue d'un enduit de scellement dont la nature sera
soumise à l'agrément du Maître-d'Oeuvre.
ARTICLE II.07 : ENROBES COULES A FROID
L'entrepreneur précisera dans une notice technique les modalités de fabrication, de mise en
oeuvre et de compactage de l'enrobé, ainsi que la cadence journalière de réalisation.
Le revêtement bitumineux ou le pavage de la chaussée seront nettoyés avec une balayeuse
aspiratrice par l'entrepreneur, les tampons de regard et d’ouvrages seront protégés par
traitement anti-adhésif avant réalisation de l'enrobé coulé à froid.
La fabrication et l'application de l’enrobé seront réalisées sur chantier par un engin alimenté
en continu et équipé d'un traîneau de répartition, réglé à la largeur de la bande à revêtir.
L’atelier de mise en œuvre respectera les dispositions du plan de calepinage.
Afin d'assurer une bonne mise en place des matériaux, limiter le rejet et améliorer l'aspect
de surface, l'enrobé coulé à froid devra être compacté au moyen de compacteur à pneus
lisses de 3 T/ roue (la pression de gonflage sera de 6 à 7 bars).
Les travaux seront réalisés sans circulation. Le trafic sera rétabli environ une heure après
application de l'enrobé.
Travaux de reprofilage préalable
Lorsque le profil en travers présentera des déformations d'amplitude comprises entre 10 et
30 mm sous la règle de 3 m, un déflachage préalable devra être réalisé à l'enrobé coulé à
froid avant mise en oeuvre du revêtement. Si les déformations sont d'amplitudes
supérieures à 3 cm, le reprofilage sera réalisé à l'enrobé à chaud 0/6 BB.
ARTICLE II.08 : ENDUITS SUPERFICIELS
Les enduits superficiels sont réalisés conformément à la norme de performance
98160.
NFP
Le Maître d’œuvre fixe les performances à obtenir. L'entrepreneur propose la
formulation de l'enduit superficiel.
L'attention de l'entrepreneur est attirée sur les conséquences que cette norme
implique.
Il doit prendre, en particulier, toutes dispositions pour la préparation éventuelle du
support, le répandage des liants, le répandage des gravillons, le compactage de l'enduit et
l'élimination des rejets.
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SPECIFICATIONS MINIMALES EN FONCTION
DES CLASSES D'ENDUITS SUPERFICIELS D'USURE
Trafic
Classes d'enduits
TO
T1
T2 - T3
< T3
ESU0
ESU1
ESU2
ESU3
Rugosité minimale
Enduits
R3
Aspect visuel minimal
Liant stabilisé
Granulats (1)
V3
≥ 0,8j/cm²
Classe
AI
C.P.A. (3)
P 18.101
BI
≥ 0,55
Rc ≥ 4
Tolérance (g/m²)
d'épandage
NFP 98726
V1
BII(2)
Rc ≥ 2
± 50
≤ 5
In situ
NFP 98275-1
NFP 98275-2
≤ 10
±1
Dispositifs
Tolérance (l/m²)
NFP 98739
NFP 98276-1
CVT (%)
NFP 98739
NFP 98276-2
d'épandage des
Rejet
≤ 10
Ic =100
± 100
NFP 98726
CVT (%)
CII
≥ 0,50
Poste fixe
de liant
gravillons
V2
Minimum de la cohésion maximale
Rc Ic
Dispositif
R2
≤ 15
Balayage dans
les 48 heures

(1) Les classes granulaires d/D utilisées en enduits superficiels sont : 2/4 - 4/6,3 - 6,3/10 - 10/14 - 14/20.
(2) Pour cette classe d'enduits, les granulats de type BII doivent avoir une propreté inférieure ou égale à 0,5.
(3) La règle de compensation 100 CPA par la somme des coefficients LA + MDE ou inversement s'applique.
Pour les classes ESU0 et ESU1, les spécifications sur le liant stabilisé correspondent actuellement à
l'emploi d'un liant modifié.
ARTICLE II.09 : CONTROLE DE MISE EN ŒUVRE - NIVEAUX DE PERFORMANCE
On se référera à l’article 4.17.1 de la Norme NFP 98-150 en respectant les
prescriptions.
Les contrôles de conformité seront effectués par lots de journée de mise en œuvre. Si
la longueur dépasse 1000m, l’application constituera deux (2) lots.
Contrôles du répandage
L’entrepreneur est tenu de se conformer aux dispositions de l’article 4.14.3 de la
Norme NFP 98-150.
Le contrôle de conformité sera réalisé par lots de journée, avec un minimum de vingt
(20) mesures régulièrement réparties sur le lot.
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Contrôle de compactage
Le pourcentage de vide retenu en début de chantier est celui de la planche de
convenance ou à défaut celui défini au P.A.Q sur la base de l’étude de formulation.
Le contrôle de conformité sera réalisé par lots de journée, avec un minimum de vingt
(20) mesures régulièrement réparties sur le lot.
95% des mesures de pourcentage de vide devront être conformes aux valeurs
spécifiées ci-dessus.
Si les résultats ne vérifient pas les conditions précédentes, il sera procédé au rabotage
et à la reconstruction du chantier concerné.
Ces travaux seront exécutés aux frais de l’entrepreneur.
Rugosité – glissance - macrotexture
Ces caractéristiques concernent les couches de roulement autres que celles des
BBTM.
La hauteur au sable vraie sera contrôlée à raison de vingt mesures minimum par lot.
Elle doit rester, en moyenne, supérieure ou égale à 0,6 mm et pour cent pour cent
(100%) des mesures être supérieure à 0,4 mm.
Pour les BBTM, la hauteur au sable vraie (NF P 98-216-1) mesurée après mise en
œuvre doit être en tout point supérieure aux valeurs suivantes pour 100% des valeurs :
- BBTM 0/6
: HSv > 0,6mm
- BBTM 0/10
: HSv > 0,8 mm
En cas de résultats défavorables, il sera procédé à des essais de coefficient de
frottement longitudinal (CFL) à la charge de l’entrepreneur. Pour les points particuliers
(giratoires, carrefours) il convient de prévoir des mesures de glissance au pendule SRT.
Surfaçage
La vérification de la régularité de surfaçage à la règle de 3 mètres sera effectuée
longitudinalement dans l'axe de chaque voie le contrôle transversal pourra être effectué dans
tout profil en travers dans la largeur d'une bande de répandage et ne devra pas excéder les
tolérances suivantes :
- profil en long
0,5 cm/m
- profil de travers 0,7 cm/m.
Chaque fois que le Maître-d'Oeuvre le jugera utile, le contrôle de l'uni sera effectué à
l'aide de l'analyseur dynamique de profil en long 25. Dans certains cas un contrôle préalable
de l'uni sera nécessaire, afin de vérifier le gain après travaux.
Les résultats sur chaussée neuve ou renforcée devront présenter en fonction
cumulative les valeurs ci-après :
- Chaussée située en milieu urbain
Pour une vitesse de référence de 60 km/h.
30 % des coefficients APL 25 < 6
80 % des coefficients APL 25 < 13
100 % des coefficients APL 25 < 20
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Contrôle en nivellement
* Lorsqu'il est décidé un réglage en nivellement par référence à un ouvrage lié à la
chaussée, la vérification des côtes est faite contradictoirement en tendant des cordeaux, à
l'aide de nivelettes ou en utilisant des gabarits :
- dans les profils en travers dont l'espacement est de 10 m,
- en des points du profil en travers éloignés de 0,20 à 0,30 m au moins du bord (quand
il ne s'agit pas du bord de référence).
* Les tolérances pour les écarts constatés par rapport aux côtés prescrites sont fixées
à : ± 1 cm.
Si les tolérances sont respectées Pour 95 % des points contr3lés, le réglage est réputé
convenir.
Si les tolérances ne sont respectées que pour un pourcentage compris entre 90 % et
95 % des points contrôlés, le chantier n'est pas arrêté, mais l'entrepreneur est passible, pour
la surface contrôlée dans la journée, de la pénalité fixée au C.C.A.P. à moins qu'il n'exécute,
à ses frais, les corrections nécessaires.
Le chantier est arrêté et les méthodes de répandage, le réglage du matériel ou le
matériel lui-même sont modifiés, si les tolérances ne sont pas respectées pour plus de 10 %
des points contrôlés. Une telle décision est également prise par le maître d'oeuvre dès que,
pour une seule journée, les tolérances ne sont pas respectées pour plus de 20 % des points
contrôlés.
ARTICLE II.10 EVALUATION DU TONNAGE D'ENROBES FABRIQUES ET MIS EN OEUVRE
Le tonnage d'enrobés fabriqués sera obtenu contradictoirement par pesées sur pont
bascule de l'entreprise, au départ de la centrale des camions assurant le transport des
enrobés sur les chantiers de mise en oeuvre.
Le chauffeur du camion recevra un bon de pesée original qu'il devra remettre au Maître
d’œuvre sur le chantier préalablement au déchargement.
L'entrepreneur adressera au Maître d’œuvre copie du procès-verbal de la dernière
vérification de la bascule effectuée par le service des poids et mesures. Ce procès-verbal
devra dater de moins d'un an.
Le Maître d’œuvre se réserve le droit de mettre un agent en permanence à la bascule
celui-ci devra avoir accès à tous les documents de pesées.
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