Le débat est lancé Résidence
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Le débat est lancé Résidence
BONJOUR BOBIGNY J O U R N A L D E L A Olivia Rosenthal à Elsa-Triolet page 13 PHOTO : JEAN-MICHEL SICOT L E Résidence V I L L E BI BLIOTHÈQU E U N IVERSITAI RE PHOTO : JEAN-MICHEL SICOT À livres ouverts La fac de Bobigny poursuit son extension. Lundi dernier, la toute nouvelle bibliothèque universitaire était inaugurée. Les étudiants l’ont déjà faite leur. pages 8-9 P a r l o n s f r a n c h e m e n t : Le débat est lancé L’intercommunalité est au cœur des 14 rencontres. page 3 H EBDOMADAI RE N° 493 SEMAI N E DU 15 AU 21 OCTOBRE 2009 <2 pa rl on s EM EN T FR A N C H Q UA R T I E R L A F E R M E SÉCURITÉ a demandé à trois reprises au ministre de l’Intérieur la mise en place d’une Unité territoriale de quartier (Uteq) pour le centre-ville. Elle a essuyé trois refus, alors que des communes avoisinantes ont bénéficié de ces patrouilles d’une dizaine de policiers affectés à un quartier précis. L’élue a également réclamé récemment au procureur de la République un Groupement local de traitement de la délinquance (GLTD) afin d’essayer d’endiguer la croissance des vols à main armée dans le centre-ville. Il s’agit, pour une durée limitée et sur un périmètre donné, d’accélérer les procédures de jugement, d’affecter davantage de policiers et d’optimi- L’intercommunalité, thème central de ces réunions. ’était la première d’une à partir du travail commun.”En série de quatorze ren- effet, en 2006, la maire de Bocontres. Mercredi 7 oc- bigny avait lancé un appel à tobre, le quartier de La Ferme- plusieurs villes pour construire Amitié-Barbusse inaugurait le une intercommunalité avec cycle d’automne des réunions comme ossature le canal de Parlons franchement qui ont l’Ourcq. Ce projet n’a pu aboupour thème majeur l’inter- tir dans sa forme initiale mais communalité. Pour rappel, Bo- demeure un axe de la future bigny s’allie avec huit autres intercommunalité. Cette union villes du département. Un ha- entre 400 000 habitants debitant a interrogé les élus sur vrait, surtout dans le contexte la pertinence du territoire qu’il du Grand Paris et de la réorgane jugeait pas adéquate, nisation territoriale, rendre contrairement à celui de plus “forts” ses partenaires, Plaine-Commune. Une analyse comme le soulignait d’ailleurs relayée par les élus d’opposi- un résidant qui y voyait aussi tion. “Il s’agit du croisement de un outil de valorisation du terdeux projets, a expliqué Ca- ritoire. therine Peyge, et la pertinence Concernant les finances, si les du territoire se construira aussi maires se sont engagés à ne C iberté, égalité pour les droits des femmes”, “Solidarité avec les femmes du monde entier”. C’est en slogans, mais aussi en chants et en prises de paroles, que les Femmes solidaires de Seine-Saint-Denis ont lancé, mardi dernier à Bobigny, la mobilisation pour la manifestation nationale du 17 octobre*. Sur le parvis de l’inspection académique de Bobigny, plusieurs figures du combat des femmes dans le 93 se sont succédé au micro. Muguette Jacquaint (députée honoraire) a parlé d’une “régression des droits depuis quelques années”, Mimouna, militante associative à La Courneuve, a évoqué “la difficile situation des femmes sans papiers, exploitées”; l’avocate Anne Jonquet s’est réjouie du “grand nombre de collectifs qui s’associent pour réclamer des droits pour les femmes”, et Ernestine Ronai a souligné qu’il était “possible de gagner des avancées si on se bat tous ensemble”. “Cette mobilisation intervient dans un contexte économique qui pénalise davantage les femmes”, a déclaré Sabine Salmon. La présidente nationale des Femmes solidaires a souligné que les salaires des femmes sont inférieurs de 24 % à ceux des hommes, que 80 % des travailleurs pauvres sont des femmes, et que le temps partiel est imposé dans 85 % des cas aux femmes. “Ce n’est pas un hasard si nous avons choisi le 17 octobre, Journée mondiale contre la misère”. Une mobilisation pour réclamer des droits nouveaux (égalité des salaires, dans la vie politique…), mais aussi pour sauvegarder des acquis comme le centre IVG d’Avicenne “menacé de fermeture”, selon la représentante du planning familial. K. N. *Place de la Bastille à 14 h 30. Sur le parvis de l’inspection académique, mardi dernier. 왘Les élus présents à la tribune : Catherine Peyge, Abdel Sadi, Bernard Grinfeld, Christine Chrétien-Liotard, Mamadou Barry, Carole Brévière, Leïla Bouzidi. CENTRES DE LOISIRS Maisons du monde U PHOTO : SERGE BARTHE À Bobigny, il faudrait 40 policiers de plus selon le responsable de la tranquillité publique. S E M A I N E D U 1 5 AU 2 1 O C TO B R E 2 0 0 9 pas créer d’impôts supplétifs, des éléments inconnus demeurent, en particulier avec la réforme profonde des finances locales et la suppression de la taxe professionnelle. Une question a porté sur les disparités entre communes sur le plan culturel et sportif. “Je serai vigilante, a dit Catherine Peyge, pour que chacun soit respecté et que Bobigny ait toute sa place.” Dans la première partie de la rencontre, des problèmes du quartier, essentiellement liés à la sécurité, ont été évoqués. Ainsi du stationnement sur les trottoirs des agents de la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP), nouvellement installée rue de la République, ou encore des motards qui déboulent à grande vitesse. La vente d’alcool tardive redevient un problème avec l’ouverture d’une nouvelle épicerie. Un arrêté pourrait être pris mais, pour cela, il est nécessaire que la police établisse des rapports et le fasse ensuite respecter. MICHÈLE KOLOPP Manif le 17 “L photo : Henri Peerot Ici comme dans le reste de la tits commerces”, constate le seFrance, le nombre de mineurs crétaire départemental du synmis en cause s’envole: 25 % de dicat Unité police (ex-Unsa). plus en 2008 pour la com- Alain Marrec explique par mune. Contrairement à ailleurs que le taux de chôd’autres villes voisines, Bobi- mage dans certains quartiers gny n’est cependant pas un est quand même à prendre en secteur de premier ordre du compte. “Les jeunes sont éclatrafic de drogues boussés par le dures, même si elle manque d’argent “On doit n’est pas épargnée des parents. Les par le deal de can- essayer d’avoir gens font de plus nabis, et de co- plus de discus- en plus d’éconocaïne dans une mies.” Le syndicasions avec moindre mesure. les habitants, liste dénonce “Il n’y a pas de la politique instaurer la aussi zones de non-droit, du chiffre voulue confiance” par le ministère les forces de police A LAIN MARREC, DU vont partout à de l’Intérieur. “À SYNDICAT UNITÉ POLICE n’importe quelle l’heure actuelle, la heure”, affirme le répression est à responsable local de la tran- son maximum et pourtant la quillité publique. délinquance augmente. On Politique du chiffre. Quelles doit essayer d’avoir plus de dissont donc les causes de cussions avec les habitants, inscette poussée de la vio- taurer la confiance pour simlence ? Et comment y re- plement récupérer des médier? “Il est de plus en plus renseignements. C’est plus long difficile d’attaquer les banques à mettre en place, mais plus efultra-protégées, du ficace, ajoute Alain Marrec. On coup on assiste à un n’a pas laissé assez de temps à report de la cri- la police de proximité pour déminalité sur des montrer ses capacités.” lieux plus ac- Vidéosurveillance. Juscessibles que tement, la maire de Bosont les pe- bigny, Catherine Peyge, photo : Henry Perrot Face à l’augmentation des vols à main armée en Seine-Saint-Denis, les élus réclament davantage de policiers et le retour de la police de proximité. Sans grand résultat pour l’instant. ser la coopération entre parquet, police, ville, conseil général et bailleurs. Affaire à suivre pour l’instant. Par ailleurs, lors d’une réunion au conseil général rassemblant élus de gauche et de droite sur les questions de sécurité en Seine-Saint-Denis, Claude Bartolone a réclamé 400 policiers supplémentaires. “Il en faudrait environ 40 de plus à Bobigny”, détaille Jean-François Hirsch. Les élus sont en outre favorables à la vidéosurveillance dans les lieux qui reçoivent du public, mais pas dans les rues. Le centre commercial de Bobigny 2 et nombre de parkings sont déjà équipés de caméras. Médiateurs. Une équipe de 15 agents locaux de médiation sociale est en outre chargée d’éviter que de petits conflits du quotidien se transforment en gros problèmes en assurant une présence sur le terrain ou en organisant carrément des échanges entre les personnes en désaccord. Ils sont là avant tout à titre préventif et non répressif. Dans une optique plus large de prévention de la délinquance, le service de la tranquillité publique travaille en partenariat avec le Service municipal de la jeunesse (SMJ), le service des sports, les éducateurs spécialisés de Vie et cité et évidemment l’Éducation nationale, surtout côté collèges. Sans oublier la Maison des parents qui aide les familles en grande difficulté éducative. L’objectif étant de lutter au maximum contre le décrochage scolaire. Frédérique Pelletier <3 DROITS DES FEMMES Le débat est lancé Besoin de policiers… et de proximité À Bobigny comme en Seine-Saint-Denis, un sentiment d’insécurité s’est emparé de certains habitants ces dernières semaines. Non sans fondement. Selon l’Observatoire national de la délinquance (OND), les vols avec violence ont augmenté de 14 % sur le département en juin, juillet et août 2009, par rapport aux mêmes mois en 2008. On note sur la ville une recrudescence des braquages des petits commerces comme partout en Îlede-France. Plus précisément, le chef du service tranquillité publique en mairie, Jean-François Hirsch, développe : “Nous assistons à Bobigny à une stagnation des vols avec violence et à une baisse des cambriolages. En revanche, nous restons fragiles du côté des vols à main armée.” Pour rappel, la commissaire du district, Emmanuelle Lehericy, avait indiqué en mars dernier une hausse de 7 % de la délinquance générale dans l’agglomération entre 2007 et 2008. À l’époque, selon ses propres termes, “la ville était plutôt épargnée par les vols à main armée”. Leur croissance était néanmoins de 20 % dans le 93. ACTUALITÉS ne cinquantaine d’enfants des centres de loisirs balbyniens GuyMôquet, Marcel-Cachin et Paul-Éluard se sont rendus à Saint-Denis, mercredi dernier. Ils répondaient à l’invitation de l’association Les enfants du jeu, qui fêtait les dix ans de l’une de ses activités, la “ludomobile”. Les petits Balbyniens ont profité d’une installation créée spécialement pour l’événement. Une dizaine de “maisons du monde”, peintes à la main et à hauteur d’enfant, sont disposées dans une grande salle, avec vaisselle, fauteuils, costumes. En langue “ludothécaire”, Nadège Haberbusch parle d’“espaces symboliques qui favorisent les jeux de mise en scène et d’imitation, sans contrainte ni évaluation”. Traduire : un enfant déguisé en samouraï manie le sabre puis, quand ça lui chante, va boire un thé à la maison du Maghreb, tandis qu’un autre, vêtu d’un poncho et d’un chapeau mexicain, joue au carrom (billard indien) puis va voir ailleurs. Avec des décors très simples, on suggère un univers, libre aux enfants de se l’approprier selon leurs envies. Cette liberté est revendiquée, et la salle est plutôt calme. “Quand les jeux et l’encadrement sont de qualité, il n’y a jamais de souci”,affirme Nadège. Jeannine Berrou et Fadila Luc, directrices des centres de loi- sirs, semblent conquises. “On essaie de donner un souffle nouveau à nos centres de loisirs et de s’inspirer de ces pratiques”, affirme Jeannine Berrou. Pour Nadège, “les enfants sont de plus en plus “compressés”, tout ce qu’ils font aujourd’hui doit être rentable: ici au contraire, ils font l’apprentissage des règles sociales par eux-mêmes, et retrouvent le plaisir de jouer, d’être un peu libres!” Libre de s’amuser. D. T. Les enfants s’approprient différents univers par le jeu. photo : Serge Barthe O N E N PA R L E PA R E N T S D ’ É L È V E S Jours de vote V endredi 16 et samedi 17 octobre, les parents d’élèves sont appelés à élire leurs représentants aux conseils d’école (1er degré) et conseils d’administration (2nd degré). Dans les maternelles et primaires, désormais fermées le samedi, le scrutin a plutôt lieu le vendredi. Chaque établissement est libre de fixer ses horaires de vote, l’essentiel est “d’ouvrir le bureau pendant quatre heures au minimum, comme l’exige la loi”, explique Fabrice Coudreau, le directeur de Marcel-Cachin. Si, dans cet établissement du quartier du Pont-de-Pierre, l’élection se déroulera de 14 h 30 à 18 h 30, à l’école Jean-Jacques-Rousseau (centre-ville), il y aura deux moments de vote: de 8 h à 10 h et de 16 h 15 à 18 h 15. “Nous ouvrons le matin et l’après-midi S E M A I N E D U 1 5 AU 2 1 O C TO B R E 2 0 0 9 pour toucher le maximum de parents”, explique la directrice, Catherine Schweng. Outre l’organisation du scrutin, l’implication des parents varie également d’un établissement à l’autre. La liste FCPE présentée à l’école Rousseau compte dix candidats, soit un parent par classe comme le stipule la loi. À Marcel-Cachin, seuls cinq parents sont en lice pour le conseil d’école. “Il y a pourtant douze sièges à pourvoir”, souligne Fabrice Coudreau. “On a du mal à mobiliser les parents qui ne comprennent pas ou ne voient pas l’intérêt du conseil d’école, explique Yannick Blivet, papa d’un élève en CM1 à Marcel-Cachin. C’est important de s’impliquer dans la vie de l’école pour faire bouger les choses en notre faveur.” K. N. ACTU-PHOTOS Orientation. Vendredi 9 octobre, l’association Réussir sa rentrée a tenu un rassemblement devant l’inspection académique de Bobigny, avant d’être reçue en audience pour défendre les cas d’élèves toujours sans affectation scolaire. CAMPUS DES MÉTI ERS Malfaçons révélées ! PHOTO : STÉPHANIE DE BOUTRAY PHOTO : SERGE BARTHE Centre-ville. Dans le cadre de l’aménagement de la ZAC de l’hôtel de ville, des logements sociaux et en accession à la propriété sont prévus face au stade HenriWallon. Cinq mois après la pose de la première pierre, les immeubles prennent forme. le campus a été fermé pendant deux jours. F lambant neuf le bâtiment… mais fermé pendant deux jours, les 8 et 9 octobre, après qu’une fenêtre est tombée sur deux apprentis! Si le campus a finalement rouvert ses portes ce lundi, on sait qu’entre-temps, il y a eu remontage de bretelles. De fait, Patrick Toulmet, président de la Chambre des métiers et de l’artisanat de la Seine-Saint-Denis, a convoqué mardi dernier toutes les entreprises associées à la construction de l’établissement : “Nous leur avons adressé un ultimatum très clair. Au-delà du 15 novembre, si tout ce que nous avons relevé de malfaçons diverses et variées n’est pas corrigé, nous entamerons des poursuites judiciaires.” À bon entendeur salut ! La sommation était également appuyée par la Région et le conseil général, cofinanceurs du Campus. Profil bas donc pour les onze entreprises et autres sous-traitants de ce chantier, contraints de se remettre à l’ouvrage… Sur les 23000 m2, nul besoin de chercher longtemps pour pointer effectivement de multiples dysfonctionnements. Ici, une ventilation défaillante, de grossiers défauts de peintures et des murs qui s’érodent précocement. Là, des sols qui gondolent tandis que l’isolation <5 des portes s’affiche en d’inopérantes guirlandes disgracieuses. Ça la fiche mal, quand même,pour ce bel écrin dédié à l’artisanat. À prendre acte de la multitude de baies vitrées et autres fenêtres parant le campus, on se prend à frémir quand on sait la société qui les a posées avait tout simplement omis de les étayer. “Vous pouvez me croire, les gars de chez Vulcain ont passé leurs samedi et dimanche à renforcer toutes les fenêtres et à placer des compas pour que toutes les conditions de sécurité soient réunies”, tonnait encore Patrick Toulmet. Tout va bien dans le meilleur des mondes, maintenant? C’est à voir. “Beaucoup de mes collègues pensent que la rentrée a été trop précipitée. Avec les élèves, on ne travaille pas toujours dans des conditions très favorables : il fallait laisser le temps aux artisans de terminer leur boulot”, s’indigne une enseignante. On se remet l’ouvrage? ÉRIC GUIGNET C O M M É M O R AT I O N En souvenir du 17 octobre 1961 P PHOTO : SERGE BARTHE Grémillon. Les palissades de chantiers installées autour des commerces voués à la démolition sont le signe que la réhabilitation de Grémillon est sur rail. Jeudi 5 novembre, les habitants sont conviés à un Atelier urbain portant sur les espaces publics, le stationnement et la circulation. S E M A I N E D U 1 5 AU 2 1 O C TO B R E 2 0 0 9 à une commémoration tout en symboles à laquelle convie la municipalité de Bobigny, le 17 octobre prochain à 15 h, à travers le travail de la Pierre Noire. La compagnie artistique a en effet imaginé une scénographie sobre, évocatrice de cette journée, intégrant à cette commémoration les extraits de la déclaration universelle des droits de l’homme et des textes inédits de la classe de première sécuritéprévention du lycée EugèneDelacroix de Drancy. “Cette histoire, ni ma mère née en 1960, ni moi ne la connaissions. Elle me touche beaucoup. Je participe à cette commémoration entre autres parce qu’on n’en parle pas assez”, avoue Zora, une des élèves. “C’est un pas en avant vers la vérité, expose son professeur de lettres et d’histoire-géographie, Marie-Christine Practi-Belmoktar, auteur d’une pièce de théâtre aux éditions Marsa sur les événements du 17 octobre 1961. Pour elle, “la mémoire peut passer par d’autres voies que celles de la famille, parfois douloureuses, mais il est important pour cette jeunesse de savoir ce qui s’est passé, afin que ces horreurs ne se reproduisent pas.” Textes dits, chants kabyles… de multiples interventions sont prévues au cours de cette commémoration. Rima et Zara, du groupe de chant de la Maison des parents, entonneront en langue kabyle L’appel à la joie de la chanteuse Taos Amrouche. Pour elles, “on ne peut avancer sans se souvenir, mais ensemble il faut avoir espoir en la paix…” MARIAM DIOP ÉCOLE 70 nouveaux enseignants PHOTO : SERGE BARTHE PHOTO : STÉPHANIE DE BOUTRAY Sans-papiers. Après des mois de lutte, six des trente salariés sans papiers de la société Alfa Services-Le Bourget n’ont toujours pas de titre de séjour. Des élus et des syndicalistes du 93 les ont parrainés lors d’une cérémonie, jeudi 8 octobre, à la bourse départementale du travail. rolongeant la rue LeylaZana sur quelques dizaines de mètres, la discrète allée du 17-Octobre-1961, située au pied des tours de la cité Paul-Vaillant-Couturier, rappelle à ses passants la répression qui frappa la manifestation organisée par le Front de libération nationale algérien le 17 octobre 1961 à Paris, en faveur de l’indépendance. Maurice Papon était alors préfet de Police. Jetés dans la Seine, certains manifestants y périrent, d’autres furent arrêtés et torturés. C’est F raîchement débarqués, les nouveaux professeurs qui officient cette année à Bobigny ont été accueillis, vendredi 9 octobre, par les élus en mairie. La rencontre a permis aux enseignants de rencontrer des services municipaux pour éventuellement se lancer dans des projets communs. Cette année, ils sont soixante-dix nouveaux à rejoindre les établissements scolaires de la ville. Souvent, ils sortent tout juste de leur institut de formation (IUFM) et ne connaissent pas la circonscription. Bobigny n’était “pas du tout” le choix d’Isa- PHOTO : SERGE BARTHE PHOTO : STÉPHANIE DE BOUTRAY Badabob. Comme pour la première édition, le tournoi de badminton organisé par l’ACB le week-end dernier a connu un franc succès. ACTUALITÉS <4 belle Aubert qui débute avec une classe de moyenne section à la maternelle Louise-Michel. “On sait qu’on doit être loin les premières années”, ex- plique cette jeune femme de 25 ans qui vit dans le Val-deMarne mais “j’ai une bonne équipe, c’est l’essentiel”. Sa collègue Agathe Danel semble contente: “Au moment de faire mon choix, j’avais pour critère de travailler dans une ville bien pourvue en transports en commun”. En classe, en revanche, “c’est encore un peu dur”. Claire Joseph-Reinette, qui enseigne en CE1 à Paul-VaillantCouturier, ne pouvait rêver mieux:“Après trois ans à SaintDenis, j’avais envie de me rapprocher de chez moi, à Bondy”. Une autre, enfin, souligne que “des amis en province croient que Bobigny, ça craint : c’est parce qu’ils n’entendent que parler du tribunal!”. Pour Laurence Blin, “ravie” de leur arrivée, “il est parfois difficile de travailler à Bobigny, mais c’est aussi très exaltant. Le département est un véritable laboratoire en termes d’innovation sociale.” DOROTHÉE THIÉNOT S E M A I N E D U 1 5 AU 2 1 O C TO B R E 2 0 0 9 Tramway Initialement, le remplacement du portique de limitation de hauteur précédant la voie de tramway (avenue Salvador-Allende) devait intervenir le 12 octobre. Les coupures électriques n’ayant pas été faites à temps, l’intervention des équipes de la RATP est différée à ce jeudi 15 octobre, dans la soirée. Les embouteillages devraient durer encore quelques jours. Retraités Les organisations syndicales départementales (CGT, CFDT, FSU et FGR-FP) appellent les retraités à se rassembler, vendredi 16 octobre à 14h30, devant le secrétariat d’État aux Aînés (métro Invalides). Les retraités iront défendre leur pouvoir d’achat “largement affecté par les hausses de prix enregistrées en 2008 et la suppression de la revalorisation des pensions pendant le 1er trimestre 2009”. Ils réclameront également l’annonce officielle par le gouvernement de l’abandon du projet de décret gouvernemental libéralisant et augmentant le coût de l’hébergement dans les maisons de retraite publiques. Hector-Berlioz Les habitants du quartier Hector-Berlioz sont conviés ce jeudi 15 octobre à la première réunion des Ateliers projets. Une rencontre mensuelle où les Balbyniens interviendront sur les questions d'embellissement et d'amélioration du cadre de vie. Rendez-vous à 18h30 à la Maison des parents, au 32, rue Hector-Berlioz. A86 Du lundi 26 au jeudi 29 octobre, les trois accès à l’autoroute A86 (depuis la rue de Stalingrad et l’avenue PaulVaillant-Couturier) sur le territoire balbynien seront fermés de 10h et 16h. La Direction interdépartementale des routes d’Île-de-France (Dirif) procédera à la mise en place de barrières servant à fermer les accès au tunnel autoroutier en cas d’incident grave. Pendant les travaux, les sorties d’autoroutes restent ouvertes (carrefour Pierre-Sémard et carrefour Repiquet). Ville fleurie La traditionnelle cérémonie de remise des récompenses aux lauréats du concours local de fleurissement se déroulera dimanche 18 octobre, à partir de 15 h, salle Pablo-Neruda. V I E P R AT I Q U E INFOS VILLE É TAT C I V I L Mariages • Manli Miao et Jianqing Ou • Nabila Boukhaled et Foued Mansouri • Bibi Tengur et Muktar Beegun • Sabrina Id Ali Ousaid et Abdel El-Abyad • Nadia Bakhou et Abdessattar Gharbi • Menel Khelif et Walid Mhira • Lalatiana Rajoelisoa et Takifa Ramahaimanana • Ting Zheng et Tong Zhu Décès • Chedli Ghedira MENUS RESTAURANTS SCOLAIRES DU 19 AU 23 OCTOBRE 왘Lundi 19: maquereau à la moutarde, blanquette de veau, blé, Rouy, fruits. 왘Mardi 20: carottes râpées, filet de lieu sauce cardinale, haricots beurre, yaourt aromatisé, beignet aux pommes. 왘Mercredi 21:concombres à la menthe, spaghetti bolognaise, crème de gruyère, liégeois au chocolat. 왘Jeudi 22: taboulé, omelette aux fines herbes, gratin de brocolis, tome blanche, banane. 왘Vendredi 23:salade cole slaw, rôti de porc ou paupiette de volaille, purée de pommes de terre, petit suisse sucré, cocktail de fruit. RETRAITÉS Sortie Les inscriptions sont ouvertes 8 Salon Studyrama e L e 8e Salon Studyrama des formations et carrières internationales se tiendra le samedi 17 octobre de 10 h à 18 h à la Cité internationale universitaire de Paris. Ce rendezvous s’adresse aux élèves de Terminale et aux étudiants de bac à bac + 5, ainsi qu’aux étudiants étrangers qui souhaitent s’orienter vers un cursus international. Il est également destiné aux jeunes diplômés et aux salariés qui pour la sortie suivante : • Jeudi 22 octobre : sortie en Thiérache dans l’Aisne pour une visite de la capitale des sabotiers et églises fortifiées. Au programme, visites guidées et déjeuner. Participation : 39 €. 왘CCAS – 1er étage de l’Hôtel de Ville. Tél. : 01 41 60 93 28. Bibliothèque Le CCAS et la bibliothèque municipale s’associent pour proposer un déplacement en bus vers la bibliothèque ElsaTriolet. Un vendredi par mois, un car de la ville est mis à disposition pour vous y conduire. Un service gratuit pour tous les Balbyniens. Prochains rendez-vous le vendredi 23 octobre. 왘Pour tous renseignements et inscriptions, veuillez contacter le CCAS au 01 41 60 93 28. PERMANENCE Sans-papiers La permanence des sans-papiers de Bobigny fonctionne aux jours et horaires suivants: mardi 10 novembre de 14h30 à 17 h, mardi 8 décembre de 14h30 à 17 h, mardi 12 janvier de 14h30 à 17 h. Elle se tient dans les locaux du Secours populaire français au 16, avenue Karl-Marx à Bobigny. MIRE Point d’accès aux droits 21 octobre MAIRIE ANNEXE > 28 octobre MAIRIE ANNEXE > AILLAUD 4 novembre MAIRIE ANNEXE > R ACINE EPSTEIN 18 novembre HÔTEL DE VILLE URGENCES F O R M AT I O N S E T C A R I È R E S 왘Tél. : 01 48 31 81 80 (aux heures de permanences). > LES GENS D’ICI <6 La Mission intercommunale réunie pour l’emploi (Mire) de Bobigny, Drancy et le BlancMesnil a mis en place un Point d’accès aux droits (PAD). Il s’agit d’un rendez-vous périodique où une juriste déléguée par le Conseil départemental d’accès aux droits de la SeineSaint-Denis vient répondre aux interrogations des jeunes sur les questions de droit. Destiné en priorité aux 16-30 ans, le PAD permet une aide à la compréhension des documents administratifs et à l’accomplissement de certaines ont l’intention de donner une dimension internationale à leur carrière. Entrée gratuite. Invitations sur www.studyrama.com, rubrique “Salons”. Renseignements sur www.studyrama.com ou au 0891 36 05 28 (0,225 €/min). 왘Cité internationale universitaire de Paris, Maison internationale, 17, bd Jourdan, 75014 Paris. RER B (station Cité universitaire) - Métro (ligne 4, station Porte-d’Orléans) – Tram 3, arrêt devant l’entrée de la CIUP. démarches, d’obtenir une information juridique précise et une orientation vers des structures ou des personnes susceptibles de répondre aux difficultés rencontrées (avocat, huissier, associations spécialisées…). 왘Prochain rendez-vous le mardi 20 octobre à la Mire sur l’antenne de Bobigny, de 9 h à 12 h. Prendre RDV au 0148969989. ENCOMBRANTS Collecte des “monstres” de la Convention à Bobigny, ouvert du lundi au vendredi, de 8h30 à 16 h. Depuis le 14 septembre, pour fixer un rendezvous ou pour toute demande d’information, vous pouvez joindre le Centre d’examens de santé au 0172595601 (prix d’un appel local depuis un poste fixe ou selon opérateur téléphonique). 왘Vous pouvez également adresser votre demande par courriel à bilan. sante@cpam-bobigny. cnamts.fr. A S S O C I AT I O N S • Lundi 19 octobre pour les cités Abreuvoir, Chemin-Vert, Paul-Éluard, Berlioz et KarlMarx. 왘Pour plus de renseignements, appelez le numéro vert 0 800 093 001. C I T OY E N N E T É Élections en Tunisie Le consulat de Tunisie à Pantin informe ses ressortissants que la prochaine élection présidentielle se déroulera du 17 au 24 octobre de 8 h à 18 h au siège du consulat, 1-3, avenue Jean-Lolive à Pantin. Écrivain public L’association Imagine, Cité Toi ! met à disposition des Balbyniens un écrivain public, les mardis, jeudis et vendredis de 13 h 30 à 16 h 30. Adhérents: 1 €. Non adhérents: 2 €. Adhésion à l’association : 5 € l’année. 왘Renseignements au 06 12 43 89 54. 25, avenue Salvador-Allende (entrée derrière le bâtiment). Bénévolat L’association des Petits Jardiniers recherche des bénévoles. 왘Contact : 06 43 75 89 96. CPAM SANTÉ Salsa La Caisse primaire d’assurancemaladie de la Seine-SaintDenis offre la possibilité de bénéficier d’un examen de santé gratuit au Centre d’examens de santé situé au 2-4, avenue L’association K-za Latina vous donne rendez-vous tous les dimanches, à Canal 93, pour des cours de danse salsa : • Débutants de 17 h à 17 h 50. • Intermédiaires de 18 h à 18 h 50. C N AV Retraite des Franco-portugais Vous avez travaillé en France et au Portugal ? Venez faire le point sur votre retraite. La Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav) organise pour la première fois, en partenariat avec le Centro Nacional de Pensões, des journées d’information retraite franco-portugaise, les vendredi 13 et samedi 14 novembre. Des conseillers de la caisse de retraite portugaise et de la Cnav vous reçoivent sur rendezvous pour répondre à vos questions et, éventuellement, évaluer votre retraite. Vous devez vous inscrire avant le 23 octobre par Internet sur www.lassuranceretraite.fr, rubrique “Actualités régionales Île-de-France”, ou en renvoyant un bulletin d’inscription disponible dans le réseau d’accueil de la Cnav et chez ses partenaires (CPAM, CAF Cicas, ambassade, consulat…), à l’adresse suivante: Cnav Île-de-France, Relations extérieures 932 - 75951 Paris cedex 19. S E M A I N E D U 1 5 AU 2 1 O C TO B R E 2 0 0 9 PHARMACIES DE GARDE DIMANCHE 18 OCTOBRE Mendelsberg 251, route de Stalingrad, Bobigny Tél. : 01 48 37 80 18. INFIRMIÈRES ET INFIRMIERS >M CASALEGGIO //06 22 07 17 25 >M SOUALHIA //06 25 01 62 72 >M LARIVE, M DUCLOT, //06 86 40 40 72 M BIANNAY //06 85 05 13 53 3, RUE DE LA FRATERNITÉ >M. PINEAU, M FEUILLOY, M GOMIS, M HASSANI 31, RUE ALCIDE-VELLARD // 01 48 30 88 14 >Mme Barros 82, RUE DE L’ÉTOILE // 01 48 32 80 05 >M. MARQUION, M MERCIER 26, AV. ÉD.-VAILLANT //01 48 91 30 92 ME ME ME ME < 7 F O U S S E I N I C O U L I B A LY Entre aide et entretien ME ME ME LLE Homme aux deux cultures, Fousseini Coulibaly a déjà eu plusieurs vies. Il est aussi le vice-président de l’Association des Africains de Bobigny. Portrait. ME AMBULANCES > 01 48 50 16 89 > 01 48 31 13 10 URGENCES MÉDICALES NUIT, DIMANCHES, JOURS FÉRIÉS. > 0148321515 > 06 09 11 78 56 SOS SUICIDE PHÉNIX > 0140444645 • Confirmés de 19 h à 19 h 50. • Soirée caliente : après les cours, ambiance 100 % latine. Au programme : batchata, reggæton, merengué, salsa cubaine et portoricaine, en compagnie de notre DJ, de 19 h 50 à 21 h 30. 왘Inscriptions à Canal 93. 63, avenue Jean-Jaurès. Tél. : 01 49 91 10 50 ou www.canal93. Tarif: 6 € la séance. Se munir d’une photo d’identité pour l’adhésion à Canal 93. Initiations multiples L’association Tropical Memory propose des séances d’abdofessiers, cardio, body combat, body attack, ainsi que des initiations à la salsa, merengué et kuduro. Tous les samedis de 9 h 30 à 12 h 30 au gymnase Henri-Wallon (salle de danse). 왘Inscriptions sur place. Contact : Sophie au 06 50 68 69 04 et Lucien au 06 50 70 72 33. ALLÔ, LA MAIRIE ? STANDARD 01 41 60 93 93 FAX : 01 41 60 93 00 www.bobigny.fr / Mél: [email protected] HORAIRES D’OUVERTURE DU LUNDI AU VENDREDI 8 H 30 > 11 H 45 13 H 30 > 17 H 30. LE SAMEDI DE 9 H À 11 H 45. ATTENTION : LE PREMIER JEUDI DE CHAQUE MOIS, LA MAIRIE OUVRE SES PORTES L’APRÈS-MIDI À PARTIR DE 15 H. INSCRIPTIONS SCOLAIRES 01 41 60 95 36 RESTAURATION SCOLAIRE-ÉTUDE 01 41 60 95 51 SERVICE MUNICIPAL DE LA JEUNESSE 01 41 60 04 53 ACTIVITÉS CULTURELLES 01 48 96 25 75 48 96 25 60 CENTRES DE LOISIRS 01 41 60 95 67 SERVICE VOIRIE 01 41 60 95 04 SERVICE SOCIAL 01 41 60 99 50 SERVICE HYGIÈNE 01 41 60 95 44 SPORTS 01 COLLECTE SÉLECTIVE ET PROPRETÉ 08 00 093 001 L e jour se lève sur le quartier KarlMarx. Les piétons qui traversent la dalle passent aux abords d’un homme élancé, vêtu de son bleu de chauffe aux armes de la Semeco. Certains ne prêtent aucune attention à cette silhouette affairée. D’autres, au contraire, s’arrêtent, saluent cette présence familière d’un sourire ou lui adressent un geste de la main. Fousseini Coulibaly, star de la dalle ? Un peu quand même. C’est à lui qu’ils doivent la propreté, même éphémère, de ce morceau d’espace public au pied des tours. Éphémère à cause du respect à géométrie variable que les uns et les autres manifestent à l’égard du labeur de cet agent d’entretien. Lui, en tout cas, peut se regarder dans une glace le soir. Le boulot est fait et bien fait. Et qu’importe s’il lui reste encore deux ans à briquer la dalle avant la retraite, jusqu’au dernier jour, il aura à cœur d’être à la hauteur de la cote d’amour que lui voue un bon nombre de Balbyniens. Monsieur propre. C’est qu’il est connu et reconnu dans le quartier, Fousseini Coulibaly, le “monsieur à l’accent africain”. Les uns l’abordent comme le Monsieur propre chargé du périmètre de la dalle et des parkings du Chemin-Vert. Une tâche dont il s’acquitte avec abnégation depuis 1998, toujours sous les mêmes couleurs. “Canettes, papiers et petits déchet divers, je ne m’ennuie jamais ici”, dit-il en riant. Mais il ne rigole pas tout le temps, surtout quand il se retourne pour contempler les mètres carrés fraîchement débarrassés de leurs immondices et voit, dans l’instant d’après, une main coupable abandonner une nouvelle cochonnerie au milieu de l’espace nettoyé. “Il y a des gens, on se demande s’ils font pareil chez eux !” D’autres ignorent son œuvre de salubrité publique. Ils ne le perçoivent qu’à travers son activité à l’Association des Africains de Bobigny. “J’ai accepté le poste de vice-président en 2008 après le décès de Monsieur Diallo,précise-t-il. Quand on vit dans une ville, chacun doit y avoir sa place, jeunes, adultes, vieux. Mais pour un étranger, c’est souvent plus compliqué à cause de la langue, de la façon de vivre, des préjugés. L’association souhaite réunir toutes ces com- munautés venues d’ailleurs, dans un but d’entraide mais aussi pour les encourager à participer à la vie de Bobigny où ils habitent, où leurs enfants vont à l’école et où ils payent leurs impôts. Il est important d’apprendre à tous la nécessité de partager.” Parole de Balbynien, qu’il est depuis vingt-deux ans. “Sex Machine”. Lors des Assises 2009 de la Ville, il a répété avec conviction combien l’ouverture à l’autre et le dialogue entre les générations étaient les moteurs du vivre ensemble. Les participants garderont également en mémoire, à la fin des Assises, sa démonstration de danse enfiévrée sur l’air de Sex Machine,le tube planétaire “L’association souhaite unir toutes ces communautés venues d’ailleurs pour les encourager à participer à la vie de Bobigny” de James Brown. “J’adore la danse, la valse et le tango en particulier”, confie-t-il. Cette passion lui vient de sa jeunesse de fils de militaire, à fréquenter les Blancs de la gendarmerie locale. Cuir épais. Tour à tour étudiant au Mali débarqué à l’Alliance française sans bourse en S E M A I N E D U 1 5 AU 2 1 O C TO B R E 2 0 0 9 1968, ajusteur-tourneur dans la métallurgie à Massy, footballeur amateur à Orsay et fan de Salif Keita, plongeur en cuisine à Paris et licencié abusivement, taxi de nuit braqué à Saint-Denis, chômeur et Rmiste, sauvé de la mouise par son recrutement à la Semeco, Fousseini a le cuir aussi épais qu’un buffle de savane. La vache enragée, il connaît, l’hébergement en foyer, les nuits dans la rue et la résidence principale chez les copains aussi. “J’ai eu une mauvaise passe durant plusieurs années qui a brisé mon ménage”, lâche-t-il. Il se livre avec pudeur car il n’aime pas s’apitoyer sur son sort. Rédemption. Et pourtant, Fousseini revient de bien plus loin que les horizons poudreux de la région de Kayes. “J’allais très mal dans ma tête et l’alcool a failli tout emporter.” S’il tend aujourd’hui la main aux autres, c’est pour en avoir saisi une, salvatrice, au moment où, comme il l’avoue, “j’étais au fond du trou”. Il n’en ajoutera pas beaucoup plus mais sait tout ce qu’il doit à une assistante sociale. “Elle se reconnaîtra. Je la remercierai toujours.” Quant aux vapeurs d’alcool, c’est en rentrant de son village natal, après 42 ans d’absence, qu’il est parvenu à les dissiper définitivement. “J’avais juré que si je revoyais mon père vivant, j’arrêterais de boire.” Ils se sont revus en 2002. Le père et le fils se sont étreints. La course à l’abîme a cessé. “Du coup, en 2003, j’ai même arrêté la cigarette”, précise-t-il en souriant. Aujourd’hui, bien plus que des papiers, ce sont ses doutes que Fousseini Coulibaly balaye jour après jour, sur la dalle. Frédéric Lombard Photo : Sylla Grinberg R E P O R TA G E R E P O R TA G E <8 sacré. Les ouvrages parlent Elle a aussi noté que c’est au d’eux-mêmes : Rééducation et fond de la bibliothèque que le traumatologie du sport, An- calme est le plus grand. Jonanuaire des biotechnologies et than, en 2e année de médedes bio-industries, Atlas d’ana- cine, parle “d’une ambiance tomie humaine, etc. De quoi propice au travail dans cet esflanquer la migraine aux pre- pace qui n’a plus rien à voir avec la BU Lebovici”. Mélanie, mières années. 2 000 étudiants en 1re année de par jour. Ici, on ne LA BIBLIOTHÈQUE DUT de Gestion des vient pas jacasser. OUVRE AUX ÉTUDIANTS administrative entreprises, a choisi L’ambiance est CINQ JOURS SUR l’option des boxes résolument studieuse. Si les SEPT DE 9 H À 22 H au rez-de-chaussée : “Je m’isole “Staps” lisent L’ÉET LE SAMEDI ainsi mieux du quipe, c’est pour les JUSQU’À 19 H. monde extérieur.” besoins de leur cursus. De 1 500 à 2 000 étu- La mezzanine aux poutres apdiants fréquentent la BU au parentes en béton brut est le quotidien. Elle est la seule des refuge préféré de Sabrina, qui trois lieux à ouvrir cinq jours prépare le concours national sur sept de 9 h à 22 h, et le sa- d’interne en médecine. “Je medi jusqu’à 19 h. “On re- viens 3 à 4 fois par semaine et trouve les étudiants générale- je trouve l’endroit vraiment très ment rassemblés à proximité beau et pratique. À un détail immédiate des rayonnages près cependant, il manque des correspondant à leur spécia- livres.” Mea culpa de l’équipe lité”, a observé Bénédicte Ciolfi. de direction, la BU ne tourne <9 pas encore à plein régime. “Les ouvrages continuent d’arriver, la salle informatique est partiellement opérationnelle, il manque des tables et d’autres restent à câbler”, reconnaît Bénédicte Ciolfi. Patience, tout arrivera en temps et en heure. Pas de quoi contrarier les 14 bibliothécaires et magasiniers employés sur le site. “Je travaille sur le campus depuis 26 ans et je n’imaginais pas évoluer un jour dans un environnement aussi agréable”, confie Françoise, assistante-bibliothécaire. Mais que l’actuelle BU Lebovici ne prenne pas ombrage de sa cadette. Après d’importants travaux de réaménagement, elle deviendra une bibliothèque de recherche, accessible aux étudiants avancés, aux doctorants et aux enseignants-chercheurs. Chaque public y trouvera son compte. Frédéric Lombard photos : Jean-Michel Sicot LUNDI 12 OCTOBRE Jour d’inauguration M AU C A M P U S D E L’ I L L U S T R AT I O N Bibliothèque modèle Ambiance studieuse autour des tables de la nouvelle bibliothèque universitaire Jean-Dausset, installée dans l’aile sud du bâtiment de l’Illustration. et des volumes. La bibliothèque universitaire – BU comme on l’appelle – prend ses aises sur 2 788 m2 en rezde-chaussée et en mezzanine. Elle offre aux 6 500 étudiants du campus de Bobigny 506 places de travail aux prises connectées à Internet, une salle avec 40 postes informatiques, cinq salles de travail en groupe, quinze boxes de travail individuel et une salle de photocopieuses. “Pratique et confortable”. À portée de mains et de prêts, sont proposés 40 000 volumes consacrés à la méde- cine, la santé et l’approche sociale de la santé. Sans oublier un fonds pluridisciplinaire de base en sciences exactes, sciences sociales, et sciences et techniques des activités physiques et sportives (Staps). “L’essentiel des collections est issu de la fusion de la BU Serge- S E M A I N E D U 1 5 AU 2 1 O C TO B R E 2 0 0 9 Lebovici avec celle de l’IUT”, précise Bénédicte Ciolfi, la responsable des trois sites. Elle qui a connu l’ancienne bibliothèque exiguë et sombre, inaugurée en 1993, dit avoir changé de siècle. “Tout y est plus spacieux, pratique, confortable, attirant”, ajoute-t-elle. Grâce à ses immenses baies vitrées d’origine, la lumière naturelle transperce l’intérieur du bâtiment. Lieu sacré. Les étudiants bachotent tranquillement, par grappes ou en solo, sur des grandes tables claires alignées contre les murs extérieurs. À l’entrée, ils ont dû se conformer aux six règles matérialisées en gros sur un panneau : faire silence, ne pas fumer, ni boire, ni manger, éteindre son portable, laisser son MP3 dans la poche. À dire vrai, ce dernier commandement n’est pas complètement respecté. Pour le reste, on parle à voix basse entre les rayonnages, comme on chuchoterait dans un lieu de cette partie du bâtiment sous la belle forme d’une bibliothèque ultramoderne la ravit, tout comme les autres invités. “Une excellente bibliothèque pour d’excellentes études pour d’excellents étudiants”, a déclaré Jean-Loup Salzmann qui ne cachait pas sa satisfaction. “Cette fois, le millefeuille administratif a parfaitement fonctionné entre la Ville (qui a donné le terrain, Ndlr), la Région et l’État”, a souligné Jean-Paul Huchon. Une réalisation qui met un peu plus d’huile dans les rouages de l’ascenseur social, indispensable quand on sait que la moitié des étudiants qui fréquentent le campus vivent dans le département. Sylvie Spekter PHOTO : SERGE BARTHE L es ateliers de brochure mécanique ont depuis longtemps déserté l’aile sud de l’ancienne imprimerie de L’Illustration, en pleine reconversion universitaire. Depuis la fin de l’été, ce qui était une immense coquille vide aux plafonds hauts comme des chapiteaux de cirque est occupé par la nouvelle bibliothèque universitaire JeanDausset. Cet immunologiste français reçut le prix Nobel en 1980 pour ses travaux déterminants dans la réussite des greffes d’organes. S’il n’était décédé en juin dernier, le nobélisé aurait certainement apprécié l’inauguration, lundi dernier, de cet équipement modèle. Ce fleuron des trois bibliothèques de l’université Paris-XIII accueille les étudiants depuis le 14 septembre. Il a coûté 6 millions d’euros à la région Île-de-France et nécessité 18 mois de travaux. Le résultat mérite le détour. Il se décline d’abord par des chiffres ardi dernier, la nouvelle BU qui a pourtant la plus grande amplitude horaire de France était exceptionnellement fermée pour cause d’inauguration officielle. Une visite guidée par le président de Paris-XIII, Jean-Loup Salzmann, le personnel et l’architecte de la bibliothèque à l’intention de Jean-Paul Huchon, président du conseil régional, Jean-Michel Blanquer, recteur d’académie, et Catherine Peyge, maire de Bobigny. Au rez-dechaussée, Éliane Allegret-Baschet s’est attardée devant l’expo qui retrace l’histoire de l’imprimerie du journal L’Illustration, dont son grand-père était directeur. La renaissance S E M A I N E D U 1 5 AU 2 1 O C TO B R E 2 0 0 9 D’ DE KABAL, “ À la suite des mauvais résultats obtenus depuis le début de saison et surtout le 7-0 subi à Alfortville, l’entraîneur, Daniel Owona, a préféré prendre du recul : “C’est vrai qu’on n’avait joué que trois matches de championnat, mais je sentais bien que la mayonnaise ne prenait pas. J’ai préféré arrêter maintenant en accord avec les responsables de la section, plutôt que de rester au risque que cela empire. Ça ne sert à rien d’être borné et je pense que c’est la meilleure solution pour le club, l’équipe et pour moi. Il fallait un déclic.” C’est devenu une tradition à l’ACB, car depuis deux saisons, l’entraîneur en place ne finit pas la phase aller. Mais cela arrive tout de même de plus en plus tôt. Pour une équipe en quête de stabilité, opérer un changement d’entraîneur à ce stade de la saison n’est pas forcément l’idéal, mais c’était peut-être la solution pour relancer cette équipe qui s’enlisait dans une spirale négative. On le saura prochainement, voir même très rapidement. 13 buts encaissés. Dimanche en tout cas, un premier signe encourageant est apparu puisqu’aucun but n’a été encaissé pour la première fois de la saison. Même si la rencontre se jouait à domicile, et si l’on peut donc conclure que les PÈRE DE FAMILLE, ARTISTE, CITOYEN BALBYNIEN, FRANÇAIS ET ANTILLAIS. Mercredi 30 septembre au matin dans le 148. Lors d’un contrôle RATP qui immobilisait le bus depuis une bonne dizaine de minutes, j’ai manifesté mon indignation. J’ai alors eu le choix entre me taire ou être verbalisé. Finalement… Je me suis retrouvé menotté au commissariat de Drancy durant une heure. Juste ce courrier pour en appeler à notre vigilance citoyenne vis-à-vis de dérives de plus en plus nombreuses de la fonction de contrôleur de la RATP. Un ressortissant étranger sans billet, ni argent, ni papiers, peut aujourd’hui finir son trajet dans un centre de rétention. Je suis tout simplement contre cet état de fait, et je manifesterai mon opposition à ces pratiques, et à d’autres, chaque fois que cela sera nécessaire. J’ai parfois vu des mères de famille prendre position ouvertement face à ce type de déviances, parfois, pas toujours, et chaque fois des mères. J’en appelle à vous Mesdames, il ne nous reste que vous. Ne laissons pas les dernières bribes d’humanité s’échapper des espaces publics. Ne cessons pas de nous regarder dans les yeux, de nous parler, de dire et d’affirmer ce que nous refusons. Vous êtes les mères de La République. Bien à vous” offre de l’argent pour le motiver à aller au lycée. De plus, l’argent servira à payer le code de la route, mais toute la classe doit être présente, sinon il n’y aura rien, ça va créer une drôle d’ambiance.” NATACHA, en Seconde Dessinateur d’exécution en communication graphique (DECG) C’est un peu de l’arnaque. Ils forcent les gens à venir juste pour de l’argent avec à la clé le permis de conduire. De plus, je ne pense que ça va marcher. Ceux qui ne viennent déjà pas ne viendront pas plus. “ Il faut trouver autre chose pour lutter contre l’absentéisme qui est fort c’est vrai, mais je ne sais pas vraiment ce qu’on peut faire. Orienter vers des filières qui leur plaisent?” CLAUDIA, en Seconde Production graphique Si j’avais été concernée, j’aurais été contente, on ne refuse jamais de l’argent ni des cadeaux. On fait beaucoup de trajet pour venir ici, souvent on vient de loin, on est régulièrement fatigués, on rentre tard le soir. Ça, nos parents ne s’en rendent pas compte, ils ne nous voient pas “ VOS IDÉES, VOS COUPS DE GUEULE, VOS COUPS DE CŒUR [email protected] 01 41 60 78 23 9-19, Chemin Vert 93000 Bobigny PHOTO : SERGE BARTHE “ Deux classes du lycée Alfred-Costes de Bobigny sont concernées par ce dispositif. beaucoup, ne nous voient pas dans les transports. On est là, on vient, on est en cours et le fait d’être récompensé à la fin, ça peut marcher un peu, parce qu’on n’a pas tous de l’argent, ça nous motive. Il y a quand même 40 % d’absentéisme dans le lycée, c’est beaucoup.” MARVIN, en Terminale DECG C’est une bonne idée, ça va permettre à certains élèves de réfléchir un peu plus, d’aller davantage en cours et de se lever le matin, s’il y a une cagnotte à l’arrivée. Il y a beaucoup d’absents quand même, parfois jusqu’à la moitié de la classe, voire plus. C’est comme ça, c’est le lycée.” “ KARIM, en BEP MEI Ce serait mieux de verser l’argent directement aux élèves plutôt que de leur payer un voyage ou le code de la route. Ça marcherait carrément à mon avis. Pour l’instant, la cagnotte collective, ça peut aider certains, les stimuler davantage, mais je ne pense pas “ S E M A I N E D U 1 5 AU 2 1 O C TO B R E 2 0 0 9 KEVIN, en Terminale DECG C’est un peu stupide de payer un élève pour aller à l’école. Normalement, quelque part c’est un peu une chance, que d’autres n’ont pas dans certains pays, d’aller en cours et d’apprendre certaines choses gratuitement.” PROPOS RECUEILLIS PAR FRÉDÉRIQUE PELLETIER “ N 3 sur 4 pour les filles Troisième victoire en quatre matches pour les louves, vainqueurs de l’un des prétendants au dernier carré, Rennes, dimanche à Wallon (14-8). Et ce, malgré l’absence de plusieurs joueuses blessées. Quatrièmes ex aequo avec les Bretonnes, les Balbyniennes comptent 7 points d’avance sur le 6e. De toute vraisemblance, la lutte pour la qualification en demifinales se jouera donc entre cinq équipes. Les filles sont au repos ce week-end. Bus de supporters Un bus de supporters fera le déplacement, samedi à Orléans, pour encourager l’ACB 93. Départ à 9 h de la Maison du rugby. Tarifs : 12 € pour les supporters avec carte, 20 € pour les autres. Déjeuner : 15 €, enfants 8 €. Un match nul qui permet d’enrayer la spirale négative des trois premiers matches. points de la victoire ont échappé aux Balbyniens, ce match nul vient au moins enrayer cette spirale de buts encaissés et permet de reprendre confiance après le lourd 7-0 du week-end précédent. Après avoir encaissé 13 buts en trois rencontres et au moins deux par match (4 contre Igny, 2 contre SaintMaur et 7 contre Alfortivlle), Fin de saison estivale on retenu pour les Championnats du monde, Oudéré Kankarafou a participé la semaine dernière aux Jeux de la francophonie sous les couleurs de l’équipe de France. À Beyrouth, le Balbynien a été abonné aux RUGBY En difficulté depuis le début de la saison, l’ACB a retrouvé quelques couleurs, dimanche, en n’encaissant aucun but pour la première fois. Encourageant pour cette équipe qui a de nouveau changé d’entraîneur. AT H L É T I S M E 왘Récit plus complet: http://blog.deuxpiecescuisine.net/post /2009/10/05/Les-aventures-de-D-deKabale qu’ici, vous trouviez des gens qui viennent régulièrement en cours. Il y a beaucoup d’absentéisme.” PHOTO : PASCAL RAY- “J’ai manifesté mon indignation” PHOTO : WILLY VAINQUEUR C’est ridicule d’acheter des élèves. Vous croyez qu’ils vont venir plus souvent en leur donnant de l’argent. Je trouve ça pitoyable d’offrir jusqu’à 10 000 euros juste pour que des lycéens soient présents, on ne leur demande même pas de suivre. C’est comme de la corruption. Franchement, c’est n’importe quoi, ça ne marchera pas. C’est irréaliste, c’est juste pour faire la une du Parisien et des télés. Si vous aviez un fils, vous n’aimeriez pas qu’on lui Sur la défensive DES LECTEURS L JONATHAN, en BEP Maintenance équipement industriel (MEI) FOOTBALL COURRIER Que pensent les lycéens de la cagnotte ? <11 7es places. Troisième de sa série sur 100 m individuel, il a été éliminé en demi-finale (7e en 10”65). Le relais 4 x 100 m de l’équipe de France, dont il faisait partie, a terminé également à la même position en finale en 40”60, alors qu'une étonnante équipe du Burkina Faso a remporté la médaille d'or. “Il faut noter qu'Oudéré a été victime d'un refroidissement dès son arrivée au Liban et qu’il n’était donc pas en pleine possession de ses moyens”, précise le président de l’ACB athlétisme, Hervé Bollinger. En son absence, les jeunes athlètes de l’ACB ont réussi de belles performances aux championnats de France FGST les Balbyniens ont retrouvé des vertus défensives avec ce 0-0 contre Évry. Rien n’est parfait et l’ACB cherche encore son jeu, mais il progresse. Avec une victoire, un nul et deux défaites, le club se positionne en milieu de tableau à la 8e place (sur 12), mais avec un goal-average négatif (- 8) qui peut peser lourd dans le décompte final. Mais d’ici là, il interclubs élite à Evry-Bondoufle, dimanche. Là-bas, il y a eu un chassé-croisé entre les femmes, qui descendent en Nationale 2, et les hommes, qui accèdent à la Nationale 1. L’équipe masculine a même remporté la victoire avec 66 points, soit 7 points d’avance sur les seconds (poule de 6), tandis que la dernière place des féminines, avec 38 points, leur a été fatale. À noter, au rayon individuel, les victoires de Christie Félicité sur 200 m et au saut en longueur (5,25 m), et celles de Jason Gomes (100 m et saut en hauteur), Vincent Bollinger (marche), Jérémy Baclet (triple saut) et Matthieu Bollinger (javelot). Prochaine étape, les interclubs 93 jeunes au stade Henri-Wallon le dimanche 18 octobre, avant le retour des cross dès le 15 novembre. S. C. y a de nombreux points à prendre. Réorganisation. C’est Luigi Cosenza, entraîneur des moins de 18 ans du club, qui reprend le rôle d’entraîneur chef. Il sera épaulé par Ronald Zizi, le directeur technique de la section, et par Matou et Moueza, qui conservent la charge de l’équipe réserve. Pour cet ancien joueur de Bobigny, à l’époque glorieuse où le club enchaînait les montées, c’est un souhait de longue date. “J’attendais ça depuis quelque temps déjà. Cela fait deux ans que je m’occupe des moins de 18 ans avec de bons résultats. Aujourd’hui, les dirigeants me font confiance pour reprendre les seniors et j’en suis ravi. Je vais tout faire pour leur rendre cette confiance.” Son premier objectif est “d’inculquer aux joueurs les valeurs de collectif et de solidarité dans un bon état d’esprit. Il va falloir être agressif et combatif. C’est un challenge très intéressant et j’arrive motivé avec l’envie que les joueurs le soient tout autant. Sur ce que j’ai vu, nous avons du potentiel. Je n’ai pas de doute sur le groupe et on devrait obtenir des résultats.” Pour son 2e match avec son nouvel entraîneur, l’ACB se déplacera le dimanche 25 octobre à Saint-Denis (10e). Sébastien Chamois S E M A I N E D U 1 5 AU 2 1 O C TO B R E 2 0 0 9 왘Inscriptions au 01 48 95 47 40 ou sur www.lameute93.fr. HANDBALL FÉMININ Lanterne rouge Après le résultat nul concédé ce week-end contre Serris-Val d’Europe (19-19), les Balbyniennes sont dernières de leur poule au bout de quatre journées. Réception du leader invaincu Montereau, samedi à 20 h 30 à Wallon, pour la fin de la phase aller du brassage. JUDO Inscriptions Les inscriptions pour le judo et ju-jitsu brésilien sont ouvertes du lundi au jeudi à partir de 18 h aux gymnases Paul-Éluard, Marcel-Cachin et Timbaud. Tarifs : 110 € pour les moins de 6 ans et 160 € à partir de 6 ans. TAEKWONDO Rectificatif Les inscriptions au Bobigny Taekwondo Club ont lieu tous les samedis (et non les mercredis comme annoncé la semaine dernière) de 17 h 30 à 19 h 30 à Paul-Éluard. Tarifs : 80 € pour les moins de 10 ans, 100 € (+ 10 ans, étudiants et Rmistes), 150 € pour les salariés. Il est possible de participer à une initiation gratuite. 왘Contact : 06 08 36 56 67. PHOTO : PASCAL RAYNAUD ABSENTÉISME e lycée Alfred-Costes est sous les feux des projecteurs depuis le 5 octobre. Deux classes ont en effet été choisies pour tester le nouveau dispositif expérimental de l’académie de Créteil afin de lutter contre le décrochage scolaire. Une cagnotte est attribuée à l’ensemble des élèves pour récompenser non seulement leur assiduité, mais aussi leur travail et leur comportement. Le montant de départ s’élève à 2 000 euros et pourra atteindre 10 000 euros en fin d’année. Cet argent servira à financer le code du permis de conduire de chacun. Ces deux classes sur 26 (électrotechnique et production imprimée) ont été sélectionnées en raison de leur fort taux d’absentéisme (35 % à un mois de la rentrée). Deux autres lycées franciliens sont également au cœur de cette polémique. Si le dispositif fonctionne, il sera étendu à 70 classes en septembre 2010. Réactions des élèves à la sortie du lycée Costes. SPORT <10 PHOTO : STÉPHANIE DE BOUTRAY PA R L O N S F R A N C H E M E N T C U LT U R E <12 A G E N DA MAGIC CINÉMA Rue du Chemin-Vert. Tél.: 0141 60 12 33/34. www.magic-cinema.fr. (6,5 € / 4,5 € / 3,5 €) FESTIVAL RÉSONANCES 9 RENCONTRES DU CINÉMA CITOYEN ES DE LA COMÉDIENNE AREEEN OMARI VENDREDI 16 OCTOBRE L’INTÉGRALE DE “LA RÉPUBLIQUE-MARSEILLE” 18H30 // Les quais, L’harmonie, DE DENIS GHEERBRANT, 20H30 // La totalité du monde, La république, DE DENIS GHEERBRANT, EN PRÉSENCE DU RÉALISATEUR SAMEDI 17 OCTOBRE CINÉ FAMILLE 14H30 // L’envers du miroir, DE NADIA CHERABI, EN SA PRÉSENCE 14H30 // Le petit monde de Bahador, 3 COURTS-MÉTRAGES D’ANIMATION. ENFANTS DÈS 4 ANS EN PRÉSENCE DE STÉPHANE HESSEL Algérie, d’autres regards, DE RAPHAËL PILLOSIO, EN PRÉSENCE DU RÉALISATEUR 20H // Ben Boulaïd, D’AHMED RACHEDI, EN PRÉSENCE DU RÉALISATEUR L’INTÉGRALE DE “LA RÉPUBLIQUE-MARSEILLE” 20H // Les femmes de la cité Saint-Louis, DE DENIS GHEERBRANT 21H // Le centre des rosiers, Marseille dans ses replis, DE DENIS GHEERBRANT, EN PRÉSENCE DU RÉALISATEUR DIMANCHE 18 OCTOBRE FOCUS ALGÉRIE 14H30 // Vivantes, DE SAÏD OULD-KHELIFA (AVANT-PREMIÈRE), PREMIÈRE), EN PRÉSENCE DU RÉALISATEUR SAMEDI 17 OCTOBRE À 18 H 왘MC93 – 1, boulevard Lénine à Bobigny. Tél.: 0141607260. 18H // Walter, retour en résistance, DE GILLES PERRET, CONCERT Justin Adams et Juldeh Camara LUNDI 20 OCTOBRE 18H30 // CHEMINOTS, DE SÉBASTIEN JOUSSE ET LUC JOULÉ (AVANT-PREMIÈRE), EN PRÉSENCE DU RÉALISATEUR 21H // Storm/La révélation, DE HANS-CHRISTIAN SCHMID MARDI 20 OCTOBRE 13H30 // Vivantes, DE SAÏD OULD-KHELIFA (AVANT-PREMIÈRE), EN PRÉSENCE DU RÉALISATEUR SOIRÉE DE CLÔTURE 18H30 // No Comment, NATHALIE LOUBEYRE, EN PRÉSENCE DE LA RÉALISATRICE 21H // Louise Michel, DE SÓLVEIG ANSPACH, EN PRÉSENCE DE LA RÉALISATRICE 왘London River FRANCE/G.-B., 2008, 1H28 RÉALISATION : RACHID BOUCHAREB Séances: JEU 20H15/ VEN 20H15/ SAM 18H15/ LUN 20H15/ MAR 18H15. 왘Rien de personnel FRANCE, 2008, 1H31 RÉALISATION : MATHIAS GOKALP Séances: VEN 12H, 18H15/ LUN 18H15/ MAR 20H15. JEUNE PUBLIC 왘Kiki la petite sorcière E N FA N T S Justin Adams et Juldeh Camara se sont trouvés. L’ex-guitariste de Robert Plant et l’interprète gambien dont le riti (violon peul) fait des étincelles propose d’embarquer pour Tell no lies, une invention musicale à mi-chemin entre le blues, le rock, aux confins des musiques traditionnelles gambienne et irlandaise. TARIF : 10 €. Autour des albums, des imagiers, des contes et comptines, l’imaginaire est toujours en marche au rendez-vous des petits-déjeuners du livre. ENTRÉE LIBRE. SAMEDI 17 OCTOBRE À 10H30. 왘Bibliothèque Émile-Aillaud, 60, avenue Édouard-Vaillant. Tél.: 0148478117. 왘Canal 93 – 63, avenue Jean-Jaurès à Bobigny. Tél.: 0149911050. Drôle de zig Pianiste et compositeur, JeanFrançois Zigel n’a rien trouvé de mieux pour partager sa passion de la musique que de décortiquer avec humour les œuvres du répertoire classique: détournement de comptine, dialogue avec la salle… Un samedi par mois, de septembre à mai, ses concerts familiaux font mouche! À PARTIR DE 7 ANS. DA N S E Trisha Brown TARIFS : ADULTES : 8 €, ENFANTS : 5 €. SAMEDI 17 OCTOBRE À 11 H. 왘Maison de Radio France, 116, avenue du président Kennedy, Paris 16e. Réservation: 0156401516 ou www.radiofrance.com. JAPON, 1989, 1H42 RÉALISATION : HAYAO MIYAZAKI À PARTIR DE 8 ANS. Séance: DIM 14H30. S E M A I N E D U 1 5 AU 2 1 O C TO B R E 2 0 0 9 CE OFFERTE HETÉE, UNE PLA RNAL UNE PLACE AC JOU SENTATION DU SUR PRÉ Petits-déjeuners du livre L’architecte Années 1960. Une chorégraphe fait grand bruit, brisant les codes gestuels en vigueur pour repousser les limites du mouvement. Inspiratrice de la Post modern dance, la New-Yorkaise Trisha Brown débarque à Pantin. DU 17 OCTOBRE AU 4 DÉCEMBRE. 왘Centre national de la danse, 1, rue Victor-Hugo à Pantin. Programme et tarifs au 0141839898 ou sur www.cnd.fr. Bobigny se met à l’heure gauloise à l’occasion des 50 ans d’Astérix. Ciné Projection d’Astérix le Gaulois (1967), Astérix et Cléopâtre (1968) et Les douze travaux d’Astérix (1976). Il s’agit des trois premiers dessins animés tirés de la fameuse bande dessinée d’Uderzo et Goscinny. 왘Du 21 octobre au 10 novembre au Magic Cinéma. Rue du Chemin-Vert à Bobigny. Séances les après-midi. Pour les séances scolaires, contacter Émilie au 01 41 60 12 31. Expo a mutation architecturale d’un lieu comme les Pompes funèbres parisiennes, devenues haut lieu de création artistique, ne laissait-elle pas là en suspens une mémoire, un récit… Partant de là, l’écrivain Olivia Rosenthal s’est interrogée : comment un bâtiment existe-t-il dans le propos des gens ? De quelles manières les uns et les autres en parlent-ils dès lors qu’ils y travaillent, y circulent, y vivent ? Et qu’est-ce que produit chez les hommes le fait de démolir, reconstruire, modifier un espace familier ? Toutes ces interrogations font la substance même du projet artistique “Architecture en parole” d’Olivia Rosenthal, auteur de sept romans publiés aux éditions Verticales, dont le déroutant On n’est pas là pour disparaître (2007), à propos de T H É ÂT R E À Astérix à Bobigny des mots L photo : Victor Tonelli / ArtComArt EN PRÉSENCE DU RÉALISATEUR ET DE LA RÉALISATRICE 17H // Voyage à Alger D’ABDELKRIM BAHLOUL (AVANT- DR 20H30 // L’anniversaire de Leïla, DE RASHID MASHARAWI, EN PRÉSENCE DU RÉALISATEUR PHOTO : (AVANT-PREMIÈRE) 16H30 // Les racines du brouillard DE DOUMIA BOVET-WOLTECHE 17H30 // Ghorba - Légende, D’AMAL KATEB, EN PRÉSENCE Un Paris des années 20, en un temps où l’atmosphère, la douce folie, la clameur de la capitale aiguisaient l’appétit littéraire d’auteurs américains. Aujourd’hui, l’un des plus doués de sa génération, l’écrivain Jake Lamar, invite le public à ce Paris décrit par Ernest Hemingway et lira ainsi des extraits de Paris est une fête à la MC93. Une lecture en lien avec Les chroniques du bord de scène de Nicolas Bigards (VOIR PAGE 13). ENTRÉE LIBRE. PHOTO : DR 18H30 // D’une seule voix, DE XAVIER DE LAUZANNE, FOCUS ALGÉRIE Jake Lamar PHOTO : STÉPHANIE DE BOUTRAY SOLIDARITÉ PALESTINE LECTURE PHOTO : DENIS ROUVRE JEUDI 15 OCTOBRE OLIVIA ROSENTHAL En résidence à la bibliothèque ElsaTriolet, Olivia Rosenthal va s’attacher à la parole balbynienne, bâtisseuse d’une autre ville. Premier rendez-vous le jeudi 22 octobre à 19 heures. J E U D I 1 5 O C TO B R E > M E R C R E D I 2 1 O C TO B R E <13 Olivia Rosenthal (à dr.) le 26 septembre, lors de l’ouverture de la saison culturelle. ce qu’elle nomme la maladie veau volet pour opérer un lé- sonance avec ma propre hisd’A. et de ce trou qu’elle crée en ger décalage : “À Bobigny, je toire, voir l’effet qu’elle produit… disloquant l’identité des êtres. vais essayer de travailler non Ce contact avec les gens, je n’au“Paroles dissonantes”. Pièces plus dans l’espace d’un bâti- rais pas pu l’avoir en restant à radiophoniques, théâtre, lec- ment, mais à l’échelle d’une ma table de travail, en écrivant tures, installations sonores ou ville. Bobigny a connu des évo- ce qui me passe par la tête. La visuelles, tous ces champs de lutions environnementales et rencontre a une vertu, l’ouvercréation, investis au gré de ses s’apprête à en connaître de ture. Et circuler entre ces unirésidences, ne sont que des nouvelles. Quels rapports ses vers me confronte à une diver“variations sur la même ques- habitants entretiennent-ils avec sité de paroles, à des rythmes tion : quelle est cette chose bi- leur ville ? Comment se l’ap- de voix. Tout cela m’amène à zarre que l’on appelle la littéra- proprie-t-on ou au contraire travailler sur la langue et sur ture aujourd’hui ? L’idée étant l’ignore-t-on ? Je ne veux rien ma propre écriture…” de tenter de faire entendre des attendre de précis des entre- Affiches. Dans la rue pour une paroles dissonantes.” Aujour- tiens avec tous ceux qui se prê- promenade citadine, un café, d’hui en résidence à Bobigny, teront volontiers à la rencontre, à la maison, à la bibliothèque, Olivia Rosenthal poursuit sa ré- si ce n’est d’être guidée par leur le lieu de rencontre est à l’apflexion autour de la langue, de récit. Ce qui m’intéresse, c’est de préciation des Balbyniens, tout l’écriture et profite de ce nou- laisser cette parole entrer en ré- comme le temps consacré à ce moment entre parenthèses… Ni enquête journalistique, ni sorte de plongée fébrile dans approche sociologique, ces enLA MC93 l’univers de John Dos Passos, tretiens ne donneront pas lieu auteur d’une quarantaine de à une restitution littérale, Oliromans, poèmes et essais, dont via Rosenthal le dit : “Il s’agira éger flottement dans Manhattan transfer et la trilod’une fiction mais certains se l’air… Il se passe à nouveau gie USA, écrite dans les années reconnaîtront peut-être dans quelque chose du côté du 1930. Cette saison, Nicolas les textes courts que je serai bord de scène. Les Chroniques Bigards élargit son champ amenée à produire.” La comdu metteur en scène Nicolas d’action et partage sa résiplicité du graphiste Philippe Bigards refont surface cet au- dence avec Jake Lamar, écriBretelle permettra aux textes tomne, à la lueur d’un roman vain américain de roman noir de se doter d’une véritable américain toujours aussi noir. habitant en France depuis identité visuelle pour devenir Saison 2 : Hello America convie quinze ans. Tous deux animedes affiches que nos artistes de nouveau à une expérience ront au collège Jean-Renoir de accrocheront ensuite en divers de théâtre où spectateurs et Bondy un atelier d’écriture qui lieux de la ville. comédiens font territoire com- aboutira à trois petites formes Mariam Diop 왘Lancement de la résidence artismun autour du rêve américain. théâtrales. tique d’Olivia Rosenthal, jeudi 22 ocUn dispositif scénique original 왘Chroniques du bord de scène saitobre à 19h à la bibliothèque Elsa-Trioet évolutif que Nicolas Bigards son 2 – Hello America, théâtre. let. Lecture des Lois de l’hospitalité par continuera de réinventer d’ici Du 16 au 20 octobre à 20h30 à la MC son auteur et Julie Moulier. Entrée avril, pour une création inédite 93. 1, boulevard Lénine. Tarifs : 25, 17, libre. Tél. : 01 48 95 20 56. cette fois-ci : Saison 3 : USA, 12 et 9 €. Tél. : 01 41 60 72 72. America, America L S E M A I N E D U 1 5 AU 2 1 O C TO B R E 2 0 0 9 PHOTO : JEAN-MICHEL SICOT LA SEMAINE DE BOBIGNY L’exposition “Drôle de gaulois” fait le parallèle entre la BD et les objets exhumés de la nécropole gauloise, à Bobigny. 왘“Drôles de Gaulois”, dialogue entre les Gaulois de BD et les fouilles gauloises de Bobigny. Du jeudi 15 octobre au 30 novembre à l’IUT de BobignyParis-XIII. 1, rue de Chablis. Tél. : 01 48 38 84 04. Colloque Une journée scientifique en présence d’Albert Uderzo abordera différents thèmes, dont “Le mythe d’Astérix” par le journaliste Didier Pasamonik, et “Les personnages d’Astérix et le rire” par Nicolas Rouvière, maître de conférence à l’université Joseph-Fourier Grenoble-I. 왘Journée scientifique, jeudi 15 octobre de 9h à 18h au Campus de Bobigny, bâtiment de l’Illustration. Renseignements : IUT de BobignyParis-XIII. 1, rue de Chablis. Tél. : 01 48 38 84 04. E T AU S S I … Trafic humain Le trafic d’être humain fait entre 800 000 et 2,5 millions de victimes dans le monde selon les derniers chiffres de l’Organisation internationale du travail. Le collectif Ensemble contre la traite des êtres humains propose un aprèsmidi de rencontres sur le sujet : projections, expo photos, information, prévention, état des lieux… 왘“Journée européenne de lutte contre la traite des êtres humains”, samedi 17 octobre. Rencontre publique avec 24 associations. De 12h30 à 17h30 au chai du parc de Bercy, Paris 12e. Entrée libre. Tél. : 01 45 49 74 40. À VOTRE SERVICE <14 CONSEIL - PETITES ANNONCES IMPÔTS IMMOBILIER La redevance audiovisuelle Particulier vend F3 de 56 m2 à Clichy-sous-Bois, cuisine, salon, toilettes séparées, salle de bain, dressing, deux chambres, balcon, boxe + place de parking privé, sans travaux à prévoir dans résidence calme de 4 étages, prix : 110 000 €. Tél. : 06 11 20 65 12. EMPLOIS Dame sérieuse et motivée cherche quelques heures de ménage chez des particuliers ou personnes âgées. Tél. : 06 68 70 86 15. Enseignante donne des cours de maths, physique et chimie, du primaire jusqu’à la terminale, des cours de soutien et de remise à niveau, des aides aux devoirs ainsi que des cours de français et d’anglais. Tél. : 06 46 69 06 75 ou [email protected]. Plombier recherche travaux chez particuliers ou sociétés, pour tous travaux de bricolage, de plomberie ou de rénovation de salle de bain. Tél. : 06 34 38 04 86. Cours d’informatique à domicile et dépannage : initiation à Windows et Internet, optimiser et faire évoluer son PC, installation Internet, wifi, création de site Internet avec formation, récupération de données perdues, toutes réparations PC. Chèques emploi service universels et autres paiements acceptés. Tél.: 0952610478 après 19 h. Étudiante en maîtrise de maths donne des cours de maths, physique et chimie du primaire jusqu’au bac S, ainsi que des aides aux devoirs, des cours de français jusqu’au collège. Tél. : 06 67 07 51 53. Jeune fille de niveau Bac + 5, donne cours de maths et de français aux élèves de tous niveaux. Tél. : 06 24 38 13 84. Jeune homme cherche des travaux de bricolage, peinture, électricité ou autre domaine. Règle et installe également les paraboles numériques. Tél. : 06 34 79 11 72. Homme sérieux cherche travaux de rénovation, peinture, carrelage, parquet, lino, chez particulier, prix intéressants. Tél. : 06 99 76 95 32. Homme sérieux cherche travaux de plomberie, prix intéressants. Tél.: 0666931644. Dame sérieuse, organisée et expérimentée cherche heures de ménage, repassage chez les particuliers, aide à la personne, nettoyage de bureaux. Tél. : 01 48 36 36 78. Jeune fille sérieuse habitant I l faudra bientôt s’affranchir de la redevance audiovisuelle qui désormais a pris le nom de “contribution à l’audiovisuel public”. La loi sur le nouveau service public de la télévision a prévu une augmentation du montant de celle-ci au 1er janvier 2010 et son indexation, y compris en 2010, sur l’indice des prix à la consommation hors tabac. La date de paiement de la redevance est celle de la taxe d’habitation (15 novembre ou 15 décembre). Un seul avis est envoyé pour la taxe d’habitation 2009 et la redevance au- le quartier Jean-Rostand à Bobigny cherche à garder des enfants en baby-sitting le soir et le week-end et peut faire des sorties d’école avant le retour des parents. Tél. : 06 19 67 56 15. DIVERS Petite télévision, 38 cm, couleur grise, pour enfant, neuve, avec télécommande, prix : 100 €. Chaise de bureau, bleue, réglable en hauteur, prix: 25 €. Tél.: 0670973734. Rocking-chair, assise cannée à la main, structure et finition naturelles, très bon état. Téléviseur à tube cathodique, Goldstar, 70 cm, avec télécommande, très bon état, prix : 120 €. Caméscope et lecteur vidéo numérique MV400, mini DV, compacte, très bon état, prix : 170 €. Tél. : 06 50 09 56 45 ou 01 48 32 45 74. Gazinière Brandt, prix: 100 €. Machine à laver, prix : 100 €. Autoradio, neuf, JVC, sous garantie, prix : 100 €. Alarme auto pour Golf 4 et Audi, prix: 100 €. Tél. : 06 21 71 14 72. Machine à coudre électronique, Symphonie 500, Singer, incorporée dans un meuble rustique + brochure mode d’emploi, prix : 150 €. Tél. : 01 48 31 31 50. Canapé fixe en cuir, 3 places, prix : 750 €. Canapé fixe en cuir, 2 places, prix: 650 €. Lits superposés dans l’état, prix : 60 €. Réfrigérateur de marque Faure, prix : 50 €. Machine à laver séchante, vendue en l’état, prix : 120 €, diovisuelle. Pour l’année 2009, le montant de la redevance pour la France métropolitaine est de 118 euros. Il faut rappeler que la redevance audiovisuelle est due pour les appareils récepteurs de télévision et pour les autres dispositifs permettant la réception de la télévision pour un usage privatif. Les microordinateurs munis d’une carte télévision permettant la réception de celle-ci ne sont pas taxables. Ne payent pas non plus cette taxe, les personnes exonérées totalement de la taxe d’habitation ainsi que les le tout à débattre. Tél. : 06 60 21 66 32. Chambre à coucher (lit + matelas + armoire 3 portes). TV avec meuble. Table de cuisine + 4 chaises. Tél. : 06 74 14 17 81. Poussette double, grise et verte, marque Allmand, pratique pour assistante maternelle, prix: 70 €. Canapé marocain sans le lit, prix : 40 €. Tél. : 06 10 93 77 75 ou 01 48 30 82 60. Vêtements, vaisselles, objets de décoration, petits meubles, etc. Petits prix, très intéressants. Tél. : 01 48 32 99 27 du lundi au vendredi de 9 h à 18 h. Cuisinière blanche, gaz de ville, butane, four pyrolyse, toutes options, prix : 260 €. Four micro-ondes, blanc cassé, 125 W, professionnel, prix : 20 €. Récepteur satellite à carte, Nokia, noir, prix : 50 €. Extincteur pour voiture ou cuisine, neuf, sous emballage, prix : 20 €. Vélo enfant, mixte, noir, prix: 10 €. Lecteur CD, noir, prix: 10 €. Réfrigérateur de bureau, blanc, prix : 77 €. Tél. : 09 51 78 48 39. Paire de Converses All Star (44 ou 9,5), déjà portée, prix: 13 €. Répondeur pour téléphone fixe, prix : 10 €. Lot de 8 re- personnes invalides ou mutilées qui étaient déjà exonérées dès lors qu’elles ne sont pas imposables sur le revenu. Les personnes d’au moins 70ans, redevables de la taxe d’habitation, qui étaient déjà exonérées de la redevance, le demeurent. Les bénéficiaires du RMI, en 2008 ou 2009, sont dégrevés de la redevance en 2009 s’ils occupent leur habitation principale. Enfin, une seule redevance est due quel que soit le nombre d’appareils dont est équipé le logement. vues: L’événement, de D’Astier de la Vigie, de novembre 1967 à août 1968, prix : 20 €. Batte de base-ball Benett, prix : 15 €. Lot de 9 revues Globe, 1987-91, prix: 6 €. Panetière en bois, accroche murale, 75 x 30 x 18 cm, claire, prix : 13 €. Chariot à bagages métal, 1,20 m, prix : 35 €. Meuble-étagères de rangement, 4 niveaux, clair, 50 x 45 x 110 cm, prix : 20 €. Statue en étain de Johnny Hallyday, debout avec guitare, sur socle, prix : 80 €. Double album 33 tours, vinyle, Johnny Hallyday, Zénith 1984, prix : 10 €. Tél. : 0650 30 20 25. Matelas + sommier, prix : 250 €. Poussette-canne, prix: 10 €. Bureau d'angle, prix : 80 €. Table à langer avec baignoire intégrée, prix : 25 €. Tél. : 06 42 75 21 46. Table en mélaminé blanc, prix : 35 €. TV Brandt 70 cm avec meuble, prix : 150 €. TV Philips, 82 cm, home cinéma avec enceintes infrarouges, prix: 400 €. TV 23 cm, portative pour les voyages, fonctionne sur batterie et secteur, prix: 50 €. Porte-vélos, arrière voiture, port de 2 vélos, neuf, prix : 45 €. Chaises pliantes, tissu dans housse, neuves, prix: 15 € les 2. Lit bébé en pin avec matelas : prix : 40 €. Tél. : 06 11 71 44 36. Appartement F2 dans quartier Édouard-Vaillant, refait à neuf, proche commerce, écoles et tous transports, prix : 107 000 € à débattre. Tél. : 06 64 84 10 44. Coquet 2 pièces, proche mairie de Pantin, métro Hoche, prix : 140 000 €. Tél. : 06 74 14 17 81. Appartement 3 pièces 51 m2, à Bobigny, dans résidence proche du canal de l’Ourcq, entièrement refait à neuf, cuisine et salle de bains équipées, cave avec porte blindée, parking, proche écoles, transports. Tél. : 06 34 40 56 58 ou 06 11 71 44 36. RECHERCHE Cherche personne sérieuse pour installer des stores dans un salon et une cuisine. Tél. : 01 71 89 05 40 en soirée. 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Contacter la Maison des parents pour plus d’information au 01 48 45 84 63. 9, RUE DU CHEMIN-VERT, 93000 BOBIGNY TÉL.: 0141607800 FAX : 0141607820 COURRIEL : bonjourbobigny@ BONJOUR hotmail.fr • DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : BERNARD SAINT-JEAN, RÉDACTRICE EN CHEF : MICHÈLE KOLOPP (78 00), RÉDACTEUR EN CHEF BOBIGNY ADJOINT:KARIM NASRI (78 02), SECRÉTAIRE DE RÉDACTION : NICOLAS CHALANDON (78 01) • RÉDACTEURS : SÉBASTIEN CHAMOIS (78 07), MARIAM DIOP (78 06), FRÉDÉRIQUE PELLETIER (78 03), SYLVIE SPEKTER (78 04) • PHOTOGRAPHES : SERGE BARTHE, STÉPHANIE DE BOUTRAY, SYLLA GRINBERG • DIRECTION ARTISTIQUE, RÉALISATION, ICONOGRAPHIE : ANNIE ARNAL • SECRÉTARIAT : SYLVIA PILLON • ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO : CLAUDE BARDAVID, CLAIRE CHARANSONNET, ÉRIC GUIGNET, FRÉDÉRIC LOMBARD, JEAN-MICHEL SICOT, DOROTHÉE THIÉNOT• PICTOGRAMMES : JOCHEN GERNER • DIRECTRICE DE LA PUBLICATION : CATHERINE PEYGE • REMERCIEMENTS AU SERVICE DES RESSOURCES HISTORIQUES • DIFFUSION 0141607800• IMPRESSION : YDPRINT • PUBLICITÉ : STRATÉCOM (TÉL.: 0149462946) (FAX : 0149462940) • BONJOUR BOBIGNY ESTTIRÉ À 22000 EXEMPLAIRES SUR PAPIER 100 % RECYCLÉ. S E M A I N E D U 1 5 AU 2 1 O C TO B R E 2 0 0 9 <16 PHOTOS : STÉPHANIE DE BOUTRAY DÉCOUVERTE A R C H I V E S D I P L O M AT I Q U E S L Exil à La Courneuve e drapeau tricolore et celui de la communauté européenne flottent à l’unisson en haut de leur mât. De loin, ils identifient un imposant vaisseau aux lignes sobres avec ses murs en briques, clin d’œil au patrimoine industriel du quartier. À La Courneuve, le long de l’autoroute A 86, le tout nouveau Centre des archives diplomatiques du ministère des Affaires étrangères et européennes a jeté les amarres. Le 3 septembre, le ministre idoine a inauguré ce lieu conçu par l’architecte Henri Gaudin. Adieu les panoramas sur la tour Eiffel et la verrière du Grand Palais à Paris. Bonjour le clocher de l’hôtel de ville et la station Aubervilliers-La Courneuve sur la ligne B du RER. Du 7e arrondissement à la banlieue, le prestigieux Quai d’Orsay a envoyé respirer de l’autre côté du périphérique 800 ans de traités diplomatiques. Au total, ce sont près de 80 km de linéaires d’une richesse exceptionnelle qu’il a réunis dans un bâtiment de 20 000 m2. Tous les originaux des 25 000 traités bilatéraux et multilatéraux signés par la France s’y trouvent. Derrière ses murs sont conservés – entre autres – le testament politique de Richelieu, les mémoires de Saint-Simon, la convention d’armistice du 22 Le Centre des archives du Quai d’Orsay vient d’être transféré en Seine-Saint-Denis. Il abrite 800 ans de traités diplomatiques d’une richesse exceptionnelle. juin 1940 rédigée en Allemand gères a donc regroupé l’enou encore les accords d’Évian semble de ses activités autour de mars 1962. Les plus ande trois sites au lieu de onze ciennes pièces datent du jusqu’à lors. Des trois, le derXIIIe siècle. Elles constituent nier-né est le plus moderne, le l’un des plus importants fonds plus rationnel et le plus foncpatrimonial au monde. S’y tionnel. Parmi les 250 agents ajoutent des photographies, qui travailleront, à terme, sur des gravures, des films, des ta- le centre, bien peu regrettent bleaux, des cartes, les ors de la capicomme le cartuAU TOTAL, LE QUAI tale. Loin d’être laire de ChrisD’ORSAY A RÉUNI une forteresse du tophe Colomb. La secret, le patriPRÈS DE 80 KM Direction des armoine qu’il recèle DE LINÉAIRES chives diplomaest mis à la dispoDANS UN BÂTIMENT sition du public, et tiques collecte les documents depas seulement DE 20 000 M2. puis sa création en des diplomates. 1680. Le site courneuvien ac- Ses trésors attirent en effet des cueille également le service de vagues de chercheurs et d’unil’immobilier et de la logistique, versitaires, français et étranle standard téléphonique du gers. Ils sont reçus dans des ministère et la hot line. conditions d’accueil et une Plus fonctionnel. Si La Cour- qualité de service largement neuve est un choix, c’est aussi améliorées par rapport au une nécessité. Le constat était Quai d’Orsay. sans appel. Les locaux à Paris Hydrométrie idéale. Le Centre et en province, où reposaient des archives diplomatiques est les précieuses archives, étaient structuré en deux espaces totalement saturés, inadaptés principaux avec un immense à leur conservation et à leur patio au milieu. Un bâtiment communication. Lancé dans abrite les magasins des arune vaste réorganisation, le chives tandis qu’une zone ouministère des Affaires étran- verte contient les bureaux, des espaces de consultation et de conférences. Le nouveau centre propose au premier étage une salle de lecture de 820 m2 et de 160 places, à la voûte en cathédrale. L’univers est de bois. Un éclairage naturel indirect permet de ménager les documents. Le centre, c’est aussi une salle de microfilms et de documents multimédias en libre accès et une salle des inventaires. Au rezde-chaussée, un auditorium de 220 places est un lieu de rencontres et de débats (conférences, colloques, etc.). On y trouve également un espace d’exposition. Un espace pédagogique et de découverte accueillera des ateliers destinés aux jeunes et aux scolaires. En janvier 2010, les 430 000 ouvrages de la formidable bibliothèque du Quai d’Orsay – jusqu’alors réservés aux seuls diplomates – ouvriront leurs pages aux chercheurs, dans une magnifique salle de lecture. Dans les étages sont installés les “magasins”, de vastes salles équipées de centaines de “compactus”. À l’intérieur est consignée dans des rayon- S E M A I N E D U 1 5 AU 2 1 O C TO B R E 2 0 0 9 nages mobiles la mémoire diplomatique de notre pays. C’est là que les documents précieux sont préservés dans une hydrométrie idéale. Au Quai d’Orsay, les mêmes vieillissaient mal à l’air ambiant. Numérisation. Le département des archives assure aux documents les meilleures conditions de conservation par un travail de restauration, de microfilmage et une numérisation progressive du fonds patrimonial. Contrairement au Quai d’Orsay, la place n’est pas comptée et les équipes de spécialistes peuvent déployer tout leur savoir-faire dans d’excellentes conditions, et avec un matériel ultramoderne. À l’atelier de reliure, deux techniciennes d’art réparent livres, cartes géographiques, tableaux et sceaux outragés par les ans ou par la maladresse des hommes. Dressée devant une baie vitrée, une grosse presse manuelle de l’époque Napoléon III n’a rien perdu de son utilité. Et les techniques de dorures employées n’ont rien à envier non plus à celles qui étaient en cours au XVIIIe siècle. Les archives diplomatiques sont entre de bonnes mains. En septembre 2010, elles se tendront vers le grand public lors des prochaines Journées européennes du patrimoine. Frédéric Lombard