Recherches sur la vie et sur les oeuvres du P. Claude

Transcription

Recherches sur la vie et sur les oeuvres du P. Claude
RECHERCHES
SUR
LA VIE
ET
SUR
LES
<DV T. mEVXEST%JE%.
OEUVRES
RECHERCHES
Lo4
SUT^
ET
VIE
DU
P
LES
SUT^
OEUVRJES
CLAUDE-FRANÇOIS
MENESTRIER
De la Compagnie
de Jéfus;
inédites
%gcueil de Lettres
& de quelques autres
jde ce Tere à Guichenon,
L' Lettres de divers Savons de fon temps,
s
•
fit.
-'$
't\
inédites auffi.
Suivies
d'un
A
Chez
N.
SCHEURING
rue
m
LYON
& O,
n° 9.
Boiflac,
D
c
i"~
K^
Libraires-
cl
1 vi
j
EditeuTC~
j
NOTICE
SUR
DE
LA
LE
TRES
Ubi
COLLEGE
SAINTE
funt
novifti
jam
omnes
dum
eorum
TRINITE.
illi domim
adhuc
te magifm
viverent
& ftudus
ahi
preebendas
utrum
de us recogitant.
& modo
de
videbantur,
CHRISTI
hb. i
cap.
illis
florerent?
&- nefcio
poffident;
In vita
fua
bene
quos
aliquid
tacetur.
effe
(DeImit.
3.).)
L eji fi fouvent
ces '^cherches,
dans
quejlion,
du Collége
de
la
Trinité,
Très
Sainte
où le
T. cffîenejlrier
puifa dès fort endont il a rempli
les vajles connoijpmces
fance
lyonnois
fes écrits, que f ai cru que le leéleur
verroit fans peine ici une courte ÏN^otice fur la
fondation
& les progrès
de cette maifon,
a
dont
Vhifloire fournir oit lamatière
d'unjujle volume,
fi on youloit la fuivre dans fes phafes diverfes,
la bibliographie
des
ou compofer feulement
leurs
par
favants
s'y
font
fait
principaux
qui
des
travaux un nom célèbre dans la république
lettres.
Ce collége
dut fon
une
origine
ù fon
à Lyon
établie
confrérie
pieufe
du quatorzième
commencement
vocable
nom à
le
dès
fiècle, fous le
de la Très Sainte Trinité.
Quelques
dans le but d'étendre
la dénotables,
citoyens
votion à ce faint
venoit d'honorer
mèrent
élevèrent,
cimetière
une
myjlère que VEglife de Lyon
d'un culte particulier
forils
congrégation
pour
laquelle
à leurs frais,
de St-^Q^ier,-
un oratoire
ils y tinrent
auprès
du
réguliè-
rement
leurs ajfemblées jufqu à Véditde
i ^27,
les
par lequel le roi François Premier détruifoit
confréries,
fans doute parce que dans ces temps
de
de difcordes
civiles elles pouvoient
fervir
aux agitateurs
la paix
prétexte
pour troubler
Cet édit portoit
que tous les biens
publique.
appartenant
à l'entretien
ou d'un
aux confréries feroient
appliqués
ou à la fondation
d'un collége
hôpital.
Le Confulat,
prejfantes
nents par
cédant
follicitations
leur f avoir
aux injiances
Ù aux
de deux hommes émi-
Sympho& leur mérite,
rien Champier
Ù d'acÙ Claude de 'Bellievre,
cord avec l'archevêque
François de 1{ohan
fe
décida
d'un collége.
pour la fondation
'Déjà
la ville étoit redevable
à Champier
d'un cold'une agrégation
lége ou plutôt
de médecins;
qui devint plus tard premier préfide Dauphiné,
dent du Tarlement
occupoit alors
la charge
d'avocat
du roi, dans laquelle
il
'Bellievre
rendit
des fervices fignolés
à fes concitoyens
qui voulurent
honorer fa vieillejfe Ù fes vertus
en le nommant pour fa vie échevin honoraire,
qui ne fut
dijlinâlion
avant ni après
eu de collége:
former
phie,
accordée
à nul
autre
ni
lui. Juf que-la, Lyon n'avoit pas
les jeunes gens qui vouloientfe
à l'étude des lettres & de la philofo-
étoient
obligés
d'aller
à Paris,
à éffîont-
ou à Touloufe,
à 'Bourges,
ou même à
ù à Padoue
dont les univerfités
déjà
la jeunejfe des contrées
attiroient
les
fameufes
la plupart
des villes de France
plus éloignées
pellier
Pavie
étant
dépourvues
qA une époque
de tout moyen d'injiruélion.
encore barbare,
je parle du
& du quinzième Jîèc le, oit les rares
des auteurs profanes
manufcrits
& des Saints
vendoient
au poids de l'or, à peine
Tèresfe
en dehors des écoles cléricales
trouvoit-on,
quatorzième
par les évêques, quelque rhéteur, quelque
ou pédagogue
grammairien,
hériffé de grec &
de latin, pajfant fa vie à commenter ùàglofer,
créées
& propre
rudiments
tout au plus
des lettres
de l'imprimerie
en répandant
à enfeigner
Ù lorfque
vint régénérer
dans le monde
les premiers
la découverte
Vefprit humain
entier les chefs-
de V antiquité,
un demi-fïècle
s'écoula
encore avant que nos pères, obéijfant à l'impulJion donnée par Védit de i ^27 &par les fages
confeils de Symphorien
Champier
& de Claude
d'œuvre
de cBellièvre,fe
à doter Lyon d'un
décidaient
collége. Ces deux grands citoyens, qui aimoient
les lettres
ù qui favoient que par elles feules
les hommes
du vrai
peuvent
ù du beau,
temps ïètat
nombre étoit
arriver
à la connoijfance
dèplor oient depuis
ou le plus
d'ignorance
longgrand
comme plongé,
ù ce fut grâce à
leur influence que le Confulat
enfin
comprit
la nécejjité d'ajfurer
à Lyon le bienfait de l'in-
flruâlion
& de V éducation
publique.
Les conflits traitèrent
de gré à
gré avec la
de la Très Sainte Trinité
confrérie
quipojfédoit des biens-fonds
entre auconfidérables
tres
des granges
& des vignes fur les bords
du <R,hône, à l'extrémité
de la rue ïhÇeuve. Il
fut convenu que ces fonds feroient
employés à
ùà l'entretien
d'un
V établijfement
collège public qui recevroit
le nom de la Très Sainte
en mémoire
Trinité,
les jours
de l'année
des donataires;
on
réciteroit
que tous
le Salve
vivants,
ù un De
pour les confrères
à perpétuité
profundis
pour tous les confrères
enfin, que, dans le cas où le collège
trèpaffés;
Regina
tout
ce qui conjiituoit
la donation feroit retour à la confrérie,
qu'on laijfa
l'eut dépouillée,
fans doute végéter lorfqu'on
en i <j6i. c4
car je la trouve encore exiflante
feroit
fupprimé
cette
les Huguenots
époque,
en comble ou ruinèrent
fond
détruifirent
les édifices
de
con-
la chapelle
de la
facrés au culte catholique
Très SainteTrinitéfut
démolie,
Ù la confrérie
difperfée.
Lorsque les Réformés furent
chajfés
de Lyon en i 565, elle choifit pour le lieu de
une chapelle
de Véglife
affemblèes
où elle fe maintint
giale de St-U^v(ier,
fes
colléencore
années. En i £27, il y avoit eu un
quelques
accord pajfê fous forme
d'aâie
entre le Conaéle que le T. Colonia dit
fulat Ù la confrérie,
avoir eu entre les mains.
On s'occupa fans retard de lafondation
du
Ce que j'ai dit de la difficulté
de
collège.
trouver des hommes capables d'enfeigner
étoit
dans fon
fi vrai pour Lyon, que le Confulat,
embarras
fut obligé de faire venir des proune univerfité; i
fejfeurs des villes quipojfédoient
prefque
tous furent
zMelchior
Volmar,
envoyés
luthérien
de 'Bourges,
\élé,
adroitement
où
répandoit
doàlrines.
le poifon de fesfauffes
de ces nouveaux profeffeurs
L'enfeignement
étoit le fameux
parmi
lefquels
'Barthélémy
zAneau,
marchant,
auteur
de Picta
ne relevant
poefis
d'aucune
& de Lyon
autorité
fu-
périeure,puif
qu'ils étoient laïques Ù ne dépendoient que du Conf ulat
ne tarda pas à infpirer
des inquiétudes
aux bons citoyens.
En effet, la
des adeptes
y comptoit
& des propanon encore hautement
avoués, il ejl
gandijies
vrai, le moment n étoit pas venu de lever le
réforme
mafque,
produire
toutes
mais faifijfant
les idées nouvelles
les occasions
de
& profitant
de
leur
fur les enfants qui leurétoient
les corrompre
Ù les entraîner
confiés, pour
dans les voies de l'erreur.
afcendant
Les chofes furent
i f 6 1 Le
ainfi jufqu'en
parti huguenot,
qui n'avoit pas cejfê fes menées Ù fes intrigues,
fe voyant à la veille d'un
triomphe affuré, ne garda plus de mefure. Le
f juin, jour
la procefjion
de la Fête-Dieu,
de
moment
tournoit
St-£hQ%er
un homme de métier
rue
Grenette,
comme un furieux
ou
dans
la
fe
jeta
le
fur le prêtre
qui portoit
& s'efforça d'arracher
de fes
Saint-Sacrement
mains le ciboire
étoit placé.
ait
ou reliquaire
dans lequel il
Le capitaine
des deux cents arque-
la procejfion,
bufiers qui efcortoient
plus pour
la garder
de toute infulte
que pour lui faire
de ce frénétique
& le conhonneur,
s'empara
duifit en prifon;
fus à tous ceux
la populace
s'émut
& courut
qui étoient foupçonnés d'être
de la religion.
Tour l'apaifer
on fut obligé
de livrer le coupable
à la jujiice
qui le condamna
même fur la place
St-C\ï%ier,
après avoir fait amende honorable
à la porte
de Véglife. zMalgré
cet exemple,
à diverfes reprifes
les Huguenots
renouvelèrent
à être pendu
le jour
les mêmes attaques contre les procédions,
Ù ce
fut à ce point que, le même jour, le prêtre qui
le Saint-Sacrement
fut contraint
portoit
defe
dans la chapelle de l'hôpital
du pont
réfugier
du %hône
lafainteHofiieaux
pour fouflraire
de ces fanatiques.
projànations
Pendant
ce temps-là,
de St-Tierre
tholiques,
comme la procejjion
la rueU^Çeuve, les Ca-
pajfoitpar
irrités de l'infolence
des Huguenots,
du collége,
qu'on di-
les portes
enfoncèrent
foit être leur quartier
général
Ù le foyer
de
Vhéréjie; le principal,
'Barthélémy
oÀneau, fut
entraîné fur la place & majfacré impitoyablement par la multitude.
On a prétendu
qu'une
pierre avoit été lancée d'une fenêtre du collège
contre
le Saint-Sacrement;
& le T. de Colonia
le
racontent
T. zMeneflrier
ce fait,
qu'ils
l'un à la date de i f 64, l'autre à celle
tous les deuxfefont
trompés, comme
on le voit par ce récit extrait du %ggijlre
des
mettent
de 1 f 6
actes
confulaires
(1).
rent pour fe fouflraire
ques, & ils ne reparurent
(s)
V. Acte'
tf
doiuinenu
joutfeivii
Les prof ejjeurs s'évadèaux colères des Catholique l'année
ii Vhjloue
de Lyon
fuivante,
pai
A
Poucaii'l
du baron des
Lyon tomba au pouvoir
en effet, le 2 1 décembre 1 f 62, l'oraidans Vèglife de
doâlorale
fut prononcée
lorsque
oâdrets;
fon
en prêche, par cAndré
transformée
zMartin
qui avoit remplacé 'Barthélémy
oineau
comme principal
du collége.
St-C\i^ier,
En 1 563, les Calvinijles
de Lyon, & les Catholiques
le collège
fut
ayant quitté
doute fermé
renvoyés. Le Confulat
feursfurent
alors de la recommandationfaite
de Tournon lorsqu'il occupoit
prouvé
lafagej/e,
famment
& fans
Vhéréjie
toujours
le dejfus,
ù les prof ef-
reprenant
fans
Ù dont une expérience
la ville
fe fouvint
par le cardinal
lejîége de Lyon,
n avoit que trop
qu'on devoit incef-
récente
àfavoir
relâche combattre
l'hydre de
fous toutes
prête à reparoître
les formes, Ù que le plus fur moyen de mettre
à l'abri de fes féduâiions
ètoit de
lajeunejfe
la confier au ^le, à la vigilance ùaux lumières
des Tères de la Société
de Jéfus
qui,
placés
leur injiitut
à l'avant-garde,
par
fauroient
de la foi catholique.
veiller fur
l'intégrité
de Lyon,
cAntoine d'cAlbon
alors archevêque
étoit dans les mêmes opinions
que fon prédécejfeur,
& il propofa
ait Confulat
d'appeler
les Jéfuites
à Lyon & de leur céder le collège
de la Sainte Trinité. Le Confulat
ayant déféré
à la propofition
du prélat,
reçut du pape
Vie IV un bref dans lequel
au Saint-Siége,
fa fidélité
conferver pure
ù intaâle
le Saint
Tère louoit
de
&fa réfolution
de fes
la religion
aïeux. zffîais ce qui contribua
à la
davantage
décijîon prife par les confias, fut lefouvenir
des immenfes fervices
rendus à la cité par le
T. Emond
ce
oAuger
Ù par le T. Vojfevin
durant les troubles,
dernier,
avait prêché tous
les jours
dans Véglife
des 'Dominicains,
&
n'avoit pas craint d' 'affronter les menaces
&
les vengeances
des Calvinijies,
qui plus d'une
dans la chaire de vérité Ù
fois Vinfulterent
ourdirent
des complots
pour fe défaire d'un
Il
adver -faire qui les réduifoit
à Vimpuijfance.
dit le T. de Colonia,
falloit,
que deux chevaliers de St-Jean
de Jêrufalem
bien armés Ù
pojiés au pied de la chaire pendant
qu'il prêchoit, veillaient
àfon infu pour le préferver
de leurs tentatives
criminelles.
En i f 62 lors
de lafurprife
de Lyon par les
%éf ormes, il
avoit été arrêté
d'étranger
Ùjeté dans un cachot. Sa qualité
lefauva,- les négociants italiens éta-
blis à Lyon le réclamèrent
au nom du duc de
le
Savoie,
ù il dut fon falut à leur entremife
comte de Sault,
en ce moment,
toutpuiffant
Le P. Emond oAuger
évofion^x).
moins de droit que le T. Tojfevin
à la reconnoijfance
des Lyonnois:
il avoit con-
favorifafon
riavoit pas
en i $6j
& rétabli la religion catholique
après le départ des Calvinijies,
Ù bien fouvent
au péril de fa vie, environné qu'il étoit d'em-
fervé
bûches
Lors de lapejle
de 1 564,
ù de périls.
des historiens
qui, au rapport
emporta
yo à
il avoit fait preuve d'un dé60,000
habitants,
vouement
ù dyune énergie
un grand
nombre
mort
l'apparition
Confulat
au milieu
tenir,
qui arrachèrent
de malheureux.
du fléau,
il offrit
Ùfe voua tout entier
il s'établit,
defquels
les foigner,
les confoler,
à la
oA
au
fes fervices
aux pejiiférés
pour les foules inflruire
&
il fonda une
adminijirer
lesfacrements;
Société de dames pieufes pour le foulagement t
Ù des malades,
des pauvres
Ùfes foins chariavec le
tables s'étendirent
les dijjidents
fur
leur
même
(1)
Hijieue
amour
litieraue
les Catholiques;
que fur
de
Lyon,
n,
p
676-79
il
in-
diqua des précautions
&des mefures fanitaires,
Ù veilla lui-même à leur exécution/
enfin, il
ne rentra dans fa retraite
que lorsque la contagion
eut entièrement
difparu.
Tlus
tard,
en
i f6y, il devoit fauver encore Lyon
feptembre
d'un danger
qui auroit caufé fa ruine fans fa
fermeté
je veux parler de la confpiration
préparée
dans
ï 'ombre & le fecret par les Calvide nouveau de la ville.
s'emparer
nijles pour
L'heure de minuit fonnée à l'horloge
de Stétoit lejîgnal
5\*¥er
auquel ils dévoient fe préles
cipiter en armes dans les rues furprendre
Le T. Emond
pojies catholiques
& les égorger.
eu connoijfance
de ce projet,
cette nuit la fonnerie de
fit détraquer
pendant
toutes les horloges
de la ville; celle de Sto4uger,
ayant
arrêtée.
Les conjurés,
déroutés
^Q\ier
fut
par les différentes
fonneries & fur tout par le
de St-&{v$ier
tombèrent
filence de l'horloge
dans Vindécifion
& crurent que laprife d'armes
étoit
Pendant qu'ils dêlibér oient fur
ajournée.
ce qu'ils avoient à faire
les Catholiques
eurent
le temps de s'armer & de fe réunir, ù les Calvinijles, pris au dépourvu, furent
difperfés
Ù
forcés
de fuir
à la faveur de la nuit.
Le T. de
Colonia
dit que
c4uger
T. Emond
cet expédient
du
de figurer
parmi
e(i digne
de Frontin
les Jlrata-
(i).
gèmes
Le T. Emond
alors
à
provincial
la défenfe de V ordre
cAuger,
avoit tant fait pour
Lyon
& de la religion,
que le Confulat
à lui offrir le collège
les clefs
nhéfita
plus
lui en furent
remifes le i er mai i f 6 f ,fous la rêferve que tous
les ans, à la fête de la Trinité,
le reâieurpréun cierge au Confulat
fenteroit
enfigne
de redevance. Le premier
le T. William
reéleurfut
cl fon retour de
les affaires
de la
Creigthon,
jéfuite
écoffois.
T{ome ou il étoit allé pour
Société, le V. EmondoAuger
Ne
(i)
a une
applique
» éloge
pas un
voila-t-il
( a dit
« portante'
l'auteur
chofe
a ce
du
Refumé
du £yo7inc!ç;Pans,
2 ).
note
280,
1826,
Jal,
fous
0 fripon
une
de
« nent
il s'agit,
la mort
le fang,
dont
chofe
« dieux
bons
« d'un
qui
Peres
goût
fcène
répugne.
Frontinus,
dire
qu'il
eft
ne furent
ti es délicat
finit
pas
»
fi
mieux
un
le
les
des
toujours
Frontin,
Familières
de
en
un
de Sext.
croire,
Colonia
revanche
de comédie,
a M. A. Jal
ne veuille
de les ignorer
les
de noircir
peut
Strategemata
valet
d'être
Jal ne connoiffoit
prétexte
qu'on
P.
M. A. Jal,
Se. d'o-
pour
lesStrategetnata
à moins qu'on
Ce
Jefuites.
que
préoccupation
a fait femblant
avoir
pour
dire
M.
grave?
doute
pourroit-on
a la prétention
qui
Jul.
& de la
Les facéties
un homme
le T. Ter-
pas,
une etrange
valet
& la terreur,
de burlefque
auffi
pas fans
éton-
qui
voila-t-il
page
jefuite
qui
de Frontm
» fcene
« quelque
d'un
Ne
hiftonen
l'hijtoire
in-i2,
d'un
A.
ce rapprochement
dans
(tratagèmes
par
de
bizarreries
des
<
M.
fujet
nom
la plume
ces
Il a,
Le
finguher
auffi un-
ramena
c'eft
connoiffoit
de Frontm
les
rufes
etoientplus
que
de
connu en France fous le nom de Terpinien. Ce fut le 3 octobrefuivant
que le collége
de la Sainte Trinité
fut inauguré
folennellement; le T. Terpihà
prononça le difcours d'oupinà,
plus
qui a été imprimé parmi fes OEuvres,
veteri religione,
ad
fous le titre: De retinenda
On raconte
Lugdunenfes.
que le jour où les
les Jèfuites
dans le colconfuls introduifirent
verture,
ils lurent,
lége pour les mettre en pojfejion,
écrit en gros caraéleres
de la
fur le trumeau
cheminée de la chambre de 'Barthélémy
oAneau
Intùs vinum,
foris ignis, ùque le T.
Terpihà
fit infcrire à la place de cette fentence un peu
Intùs preces,
foris labor.
trop épicurienne:
Le collége
de nombreux
des Jéfuites
élèves,
ne tarda
& à jujiifier
les
pas
à avoir
pleinement
avoit fondées
efpérances
que le Confulat
de Jèfus. zMais une
fur la Compagnie
tempête
que celle-ci n avoit pu prévoir vint fondre toutà-coup fur elle, au moment ou elle la redoutoit
le moins, Ù lorsqu'elle
de réalifer
soccupoit
les améliorations
avoit méditées
qu'elle
pour
la conduite
écoulées
des études.
Trente
années
à peine,
ù le 29 décembre
Parlement
de Taris rendoit un
arrêt
s'étoient
1j94,
le
par lequel
les Jéfuites
étoient condamnés
à quitter
leurs
colléges dans un délai de trois jours, & à vider
le royaume dans les quinze jours qui fuivroient
la publication.
Cet arrêt fut rendu à l'occade Jean
Chatel
fion de V exécrable attentat
avoir été élevé dans les colqu'on prétendoit
de la Compagnie.
la doctrine
d'enfeigner
lèges
cide fortirent
fe retirèrent
gnon
Confulat
collége,
pas fans
tous
Les Jéfuites
abominable
accufès
du régi-
de Lyon le 3 1 janvier
1 fçj1 &
dans les terres papales,
à o/Lvileurs biens furent
Le
conflfquês.
à la reconjlitution
du
avifa aujjitôt
mais le choix qu'il avoit à faire n'émit
Il efl certain qu'il ne voulut
difficulté.
pas remplaceras
Jéfuites
par des laïques, car,
le 4 février
il écrivoit
au chanoine
fuivant,
du Chapitre
de St-Jujl,
le
^Minières,
pour
Celui-ci
prier defe mettre à la tête du collège.
pas alors la mijjlon qui lui étoit
ce ne fut que plus tard qu'il fe rendit
offerte
à l'appel
du Confulat
car Jacques
Severt,
de l'Eglife
de Lyon, auteur
de la
théologal
n'accepta
Chronologie
principal
le 1 7 avril
de nos archevêques,
étoit encore
du collége,
le 10 novembre 1 ^96, &
1 ^97 il avertiffoit
le Confulat
qu'il
étoit rappelé par fes fupérieurs
au collége de
Le \j décembre
Sorbonne.
de cette année le
chanoine
renouvela fes propofitionsau
le 27 du même mois
qui lui répondit
(y). Je ne trouve plus aucun doacceptoit
Confulat
^Minières
qu'il
des
cument fur notre collége jufqu'au
rappel
PP. Jèfuites.
1 605, un arrêt du
Enfeptembre
même Parlement
qui les avoit chajfés, les raptraitoit
pela,- ù, le 3 juillet 1604, le Confulat
de nouveau
avec eux pour leur rendre
tion du collége de la Trinité.
Pendant
la direc-
les neuf
années
de leur exil, cet établijfement
étoit
tombé dans un tel état d'abandon
6" d'avilijfequ'en 1603 il y avoit un économe qui ne
& que, en 1604, au reJ avoit ni lire ni écrire,
le nombre des élèves fe troutour des Jéfuites,
ment,
voit réduit
à neuf
Ce ne fut pas chofe facile
de réparer
le
mal qui avoit été fait;
à f orce de
cependant,
Ù avec l'aide du Con\èle S" de dévouement,
on
fulat,
preffè.
pline
(r)
Ilenri
bientôt
Les études
fut rétablie;
A'otes
XV.
eut
&• documents
pow
porté
remède
furent rejlaurées,
il y eut quatre
feivu
à l'hiflcue
de
Lyon
au plus
la difciclajfes
fous
le
tegne
de
de
grammaire & une clajfe d'humanités,
de rhétorique 6" trois de philofophie.
une chaire
Les élèves
bientôt,
ù les Jèfuites, en mémoire
reparurent
de leur rétablijfement,
firent graver l'infcription fuivante au-dejfus de la porte d'entrée du
collège
HOC
SS.
HENRICO
PHILIBERTO
MERCAT.
PIETATIS
SOCIETATI
TRINITATIS
IV
COLLEGIUM
CHRISTIANISSIMO
DE
LA
REGE
GUICHE
COSS.
PRAEPOSITUS
Q^
LUGD.
CAUSA
DOCTRINAEQUE
JESU
GUBERNATORF
ADDIXERUNT.
M.
DC.
IV
élevés fur l'emplaLes bâtiments, d'abord
cement qui avoit appartenu
à la confrérie de
la Très Sainte Trinité, devinrent infujjîfants
La première
on fut obligé de les agrandir.
pierre du collège fut pofée en 1607, celle de
l'églife en 161 y-, les conjlruSlions, telles qu'on
ne furent
achevées que
les voit aujourd'hui,
vers 1 660. On conjlruifit auffi fur les dejfins
le magnifique vaijfeau de
du T. cMartel-oAnge
la Bibliothèque,
qui devint, par les foins des
TT. Jéfuites,
une des plus riches Ù des plus
confidérables de T Europe c'eji la 'Bibliothèque
b
de la 'Ville.
éMais
une autre
ménageoit
au milieu de leurs
épreuve aux PP. Jéfuites,
travaux. Lape fie, qui reparut à Lyon en 1628,
au prix
leur fournit
Voccajion de renouveler,
de leur
les miracles
vie,
'Dieu
de charité
& de dé-
aux pauvres dont le P. EmonàoAuger
avoit donné un fi grand exemple au monde lors
de 1 $6 ^.oAu premier
de la terrible
contagion
vouement
fignal
offert
de l'invafion,
leur concours
les divers
partagé
les ordres
religieux avoient
& ils sétoient
au Confulat,
de la ville. Tout
quartiers
entre les deux fleuves,
V efp ace compris
St-ZNfyer jufqu aux remparts
lot des PP. Jéfuitesi
les PP.
depuis
le
$oAinay,fut
les
%ecollets,
les Carmes déchauffés,
les Capucins
Minimes,
leur tribut:
auffi largement
payèrent
fur quarante religieux qui s étaient consacrés aufervice
des pejiiférés,
tombèrent
trente
viâlimes
de leur
héroïque dévouement ( 1) T>ans ce nombre, huit
Pères Jéfuites
en accompliffant
fuccombèrent
leur œuvre de miféricorde;
parmi eux étoit le
favant
grand
(1)
Voyez
&refeélum,
P. François
'Diàlionnaire
Lugdunum
&c,
pai le
lue
Bouton.
Il avoit
hébraïque,
affedum
P. JeanGnllot,
Lyon,
une Théologie
1629, in-8,
JSotie-Dame
compofé
&M. TabbeCahoui
de Fovrviere.
un
fpirituelle,
en latin:
Ù traduit
'Dorothée
faint
à fa mort, il laijfa
inachevé
de grec
un grand
(i).
fyriaque
notre
Lorfque le bras de 'Dieu appefantifur
cité fe fut enfin retiré,
les Jémaïheureufe
tout entiers à V œuvre qu'ils avoient enfuites,
cDiéUonnaire
libres
treprife,furent
ment de ce qui pouvoit
de s'occuper
exclujîveformer le cœur Ù dé-
de lajeunejfe.
Les revelopper
l'intelligence
belles
tombés impuijfants
devant
les armes
de Louis XIII, ù le glorieux
triomphantes
règne de Louis XIV, leur permirent,
après tant
de traverfes,
de jouir de quelque tranquillité,de
pendant
Ù demi le collége
près d'unjîècle
la Trinité
brilla
& de la piété.
d'erreur,
puijfante,
de tout
éMais
l'éclat
de la fcience
de menfonge
ù
comprimé par une main
longtemps
navoit pas renoncé à fes projets
de
ou plutôt
de dejiruélion
il n'attenl'efprit
réforme
doit qu'une
qua pas.
avilie
elle ne lui manoccafionfavorable,
Un jour vint où la France, corrompue
& les impudicités
par les débauches
de la T{égence, étoit mûre pour l'impiété. Les
hommes qui préparoient
la fanglante
régéné(i)
Le P
Menefti
1er,
Eloge
hifloiiqne
de la ville
de Lyon
p. 45
ration
de 9? comprirent
d'avance que, bien que
la révolution fût déjà faite
dans les mœurs,
elle feroit impojjlble dans l'Etat & dans la Retant que lajeunejfe
continueroit
à être
ligion,
élevée par lafavante
corporation
qui ne croyoit
de faire de bons citoyens
avant
pas pojjîble
d'avoir
fait
de
bons
chrétiens.
Ces
hommes
pas que tous leurs efforts feroient
n'ignoroient
vains, Ù que leur hypocrite philanthropie
feroit
aujji longtemps
toujours démafquée,
que cette
debout
dans
& tiendroit
corporation
refleroit
Toutes les
fes mains les deflinées de lajeunejfe.
batteries
du parti philofophe
Ù antireligieux
donc drejfées contre la Société de Jéfus; i
furent
le mot d'ordre fut donné partout,
& les vieilles
exhumées Ù propagées
calomnies,
par de nombreux
cours dans le monde
reprirent
des efprits forts. Onvouloit,
lorfque le moment
feroit venude frapper les grands coups Çfdïécraadeptes,
fer l 'Infâme, que le corps focial
déformé fût
livré fans défenfe à la merci des novateurs
Ù
des prétendus
de l'humanité;
régénérateurs
ce but il falloit
ne rien négliger pour fe
des courageufes
défaire
fentinelles
qui veilloient incejfamment
au falut de tous.
dans
Le 6 août
1762,
un arrêt
du
'Parlement
la dijfolution
de la Société de Jéfus.
prononça
On connoît cette hifioire,
on fait comment la
s'abandonna
loyauté,
s' abdiquant elle-même,
au bon plaifir
de fes ennemis qui devoient,
de
en concevions,
V entraîner
à fa perte
l'ère nouvelle qu'ils avaient promife
Ù inaugurer
à la France,
en faifant
tomber par la main
du bourreau
la tête du faint roi Louis XVI.
Tant que les Jéfuites
n'avoient
eu à lutter
concevions
que contre
lapejie,
lorfque
il étoit
des Calvinifies
Ù contre
car,
ils purent faire face à l'ennemi
aux atteintes
du fléau,
l'un fuccomboit
bientôt remplacé par un autre. éMais
cette fois,
les fureurs
c' étoit au nom de la
qu'on les
l'alternative
loi
il fallut
céder. Dans
frappoit,
où ils furent placés de renoncer, par une forte
aux vœux qui les lioient
devant
d'apojiajîe,
Dieu,
ou d'être
tous préférèrent
perfêcutês,
Ù ils reprirent
le chemin de
la perfécution
l'exil qui leur étoit connu
Ù qu'ils devoient reCeux de Lyon quit-
encore plus tard.
prendre
tèrent donc le collège
où ils avoient donné fi
de toutes les
à nos pères l'exemple
longtemps
vertus,
& dont ils avoient
fait
comme un foyer
de lumière
les lettres,
les fciences
& les
au loin & exerçoient
arts fe répandoient
une
influence falutaire
fur les mœurs, fur les liens
de famille
Ù les relations fociales,
fur le commerce
doit
même,
en un mot fur
à oAvignon.
fe retirèrent
Deux mois ne sétoient
la civilifation.
pas écoulés & déjà
le i er octobre
avec les
le Confulat
sentendoit
TV. de l'Oratoire,
& leur conféroit
de la Compagnie
de Jéfus;
pouilles
onéreux
pour les nouveau-venus,
que le bien qui avoit été opéré
une obligation
impérieufe
defe
teur oie leurs
maintenir
Ils
devanciers
sétoient
les déhéritage
dans ce fens
étoit pour eux
tenir
à la hau-
placés,
tous le dogme
leur pureté
& dans
envers & contre
& de
& la
dans toute
toute
difcipline
leur vigueur
ce qui pouvoit
leur être difficile
à caufe des circonjlances
violentes
dans lefquelles ils vendent
prendre poffeffion en vertu
du droit du plus fort;
plus encore peut-être
à
par fuite des tendances,
qu'on leur attribuoit
tort
ou à raifon,
Quoi qu'il enfoit,
les Jéfuites
furent
dans
s'inflallèrent
vers les doâlrines janfénifles.
& Vhijloire a déjà prononcé,
bannis
le collège
& les
Oratoriens
fondé par
le T.
Emond
Teu de jours
après, le collége
aufji le Petit-Col-
oiuger.
de îN^otre-cDame
appelé
lége, fut remis à la Congrégation
de St-Jofeph
qui ne le confervèrent
Un éditdu
du
tres-patentes
temps.
des prêtres
pas longde letiy6j,fuivi
Ù d'un concordat
j février
29 avril
le Confulat
& les TT. de V Oratoire,
celui de la
confia à ceux-ci les deux collèges;
Très Sainte Trinité
dut être dejfervi par eux
entre
à dater
du
de
1
er
novembre.
cAinfi finit
enfeignant
à
quefujfent
le /avoir & l'expérience
le collège fi péniblement
Oratoriens,
fondé
les Jéfuites
déchut graduellement
de fon
des
pagnie
Jéfus
comme
la Com-
corps
Lyon.
Quels
cienne fplendeur
à fon organifation,
la penfée
par
an-
qui avoit préfidé
& inconstamment
penfée
variablement
& développée pendant
appliquée
nétoit plus la même, & elle ne
deux fièc les
l'être. Si l'on avait prétendu
continuer
pouvoit
l'œuvre
du T. Emond
telle qu'il
V avoit
ce n'eût pas été la
tranfmife
àfesfuccejfeurs,
on le
les Jéfuites,d'ailleurs,
peine d'expulfer
avoient
fait,
Ù je l'ai dit déjà, les Oratoriens
leurs
cAuger
idées 6" leurs fyjlèmes
à eux. 'Je fuis
loin
toutefois de vouloir incriminer leurs intentions,
à moi qu'il appartient
de les juger;
ce Tiejlpas
trop juflice aux hommes éminents par
à
leur f avoir 6f leur piété qui ont appartenu
cette Congrégation.
Ce qu'il fera permis
de
dire, ceflque
Vexpuljion de la Société de Jèfus
fut une viéloire ù un triomphe pour les préje rends
tendus
qui préludoient
ainfi au
relinon
ù de la monar-
philofophes,
de la
renverfement
chie.;
tandis
place
des profcrits,
les
que
aux perfécuteurs
Ù leur promirent
Oratoriens,
la
prenant
pas ombrage
au contraire
qui les flattèrent
leur appui.
Les Oratoriens
ne portèrent
confervèrent
la direélion
du
vinrent
les
1795;
jufqu'en
lorfque
jours mauvais, plujieurs
prêtèrent
ferment à la
civile du clergé. Ce gage, arraché
conflitution
à leurfoiblejfe
ou à leur engouement
pour les
collége
idées du jour, ne les fauva pas cependant:
ceux
traînés plus
tard
qui Vavoient refufé furent
fur les échafauds
drejfés par la Convention
ceux qui Vavoient prêté, plus d'un
&, parmi
fubit le même fort.
^Durant ces jours
ou toute
loi divine
de terreur
& humaine
Ù de démence,
avoit
fait
place
aux infiinéls
féroces d'une horde de cannibales,
il n'y eut plus pour la jeuneffe d'autre
enfeignement que celui des clubs é les vociférations
d'une
multitude
fur fa créature
droits de l'homme
effrénée;
avoient
ravalé
les droits
de Dieu
devant
les
difparu
à la condition
de la
les lettres,
les fciences Ù les arts qui
avoient civilifé le monde, en un mot, tout ce qui
élève l'âme & ennoblit
fut envel'intelligence
brute;
loppé
la France,
glorieufe
par les
danslaprofcription
générale,^
naguère fi grande, fi belle,fi
merveilleux
chefs-d'œuvre
qu'elle avoit enfandans les ténètés, étoit menacée de retomber
bres de l'ignorance
& de la barbarie.
Lorfque enfin la lajfitudeùle
dégoût eurent
mis fin à ces hideufes faturnales,
on fongea
à
les ruines amoncelées
Ù à reconflituer
déblayer
Un des premiers foins des magijirats
lafociété.
fut
de rétablir
1796,
l'Ecole
&, le i f feptembre
avec les
fut inaugurée,
dans l'anvoltairienne,
le collége;
centrale
refies de la défroque
cienne abbaye des Dames de St-Tierre,
aujourd'hui le Talais des oArts. Cette école éphémère
du Lycée
dans
fubfifla
jufqu'à
l'inflallation
les bâtiments
du collége
de la
Trinité,
le
4
Sous l'Empire,
il reçut le nom de
Lycée impérial; en 1 8 1 4 il devintCollégeroyal,
&> conferva cette dénomination
jufqu'en 1 848,
1 805
juillet
ou on lui rendit
ceji
encore
celle
le Lycée
de Lycée
aujourd'hui
impérial.
Telles furent les viciffitudes de cette injlitution qui dut fon exijîence à l'humble
confrérie de la Très Sainte Trinité,
& qui rendit penà notre
dant deux fiècles dejî grands fervices
par les bons citoyens qu'elle lui donna,
dans toutes les
les hommes illujlres
des connoiffances
humaines
qu'elle
cité, foit
foit par
branches
du dehors ou quelle
appela
forma dans fon
fein. Ces hommes, tout en enfeignant
lajeunejfe
trouvoient
des loijirs pour compofer des livres
dont le temps,
ce grand
maître
qui réduit tout
le mérite
àfajujle
valeur, n'a fait qu'accroître
Sans rappeler
encore
aux yeux de la pojiérité.
le T. Emond viuger,
le T. Tofevin,
le T. Perces trois grandes
ù vénérables
pinà
figures
de la Société de Jéfus au fei\ième fiècle
qui
les bafes
de V enfeignement
dans
posèrent
le collège
longue
lijie
de
la Très
Sainte
ne pourroit-on
Trinité,
pas donner
quelle
de ces
doéies
une part fi aâbive
religieux
qui prirent
au grand mouvement littéraire
dit dix-feptième
fiecle
illujlré par leurs travaux dans tous les
genres utiles:
& l'éloquence,
les belles-lettres,
lapoéfie
l'archéologie
& la numifmatila cofmographie
que, les mathématiques,
Ù la
la philo fophie & la théologie mogéographie,
rale
dans
ou fcolaftique?
le P. cMilieu,
lyonnois,
reéleur,puisprovincial,
auteur dMMofesviator;
le T. Coiffard, aujji reâteur, auteur, entre autres
ffoThefaurus
ouvrages,
bert éMonet,
connu par
tatis,
pratique
le titre
6" auteur
le T. PhiliVirgilii;
latinifon Deleélus
de l'origine
Ù de la
le T. Fichet qui,fous
un vajle reimprimer
d'un Traité
des armoiries;
de Chorus,
fit
cueil
de ce que les poètes latins de l'antiquité
& du Bas-Empire
de plus remarcontiennent
quable,
y compris
Corpus
Colonia
poetarum
ait reproché
les poètes chrétiens:
c'eji le
expurgé. Bien que le T. de
au T. Fichet d'avoir pouffé
l'excès dans
lefcrupule
Ù la délicate ffe jufquà
fes retranchements
&fes correélions,
cejl toujours
un livre
eccléjîajîique
T.'Bullioud,
utile.
Pour
civile
l'hijioire
on trouve
encore
de Lyon,
auteur du Lugdunum
facropro-
&
le
le r.
le 1 de BuJUuejnay,
le T. cMenefirier
fières, le T. de St-c4ubin,
le T. Théophile
%gynaud dont le T. 'Benêt ( i )
nous a donné les œuvres en dix-neuf
volumes
phanum,
Jean
in-folio, avec un volume de tables,- le T. Labbé,
le T. Columbi qui a écrit fur les antiquités
des
de Uiviers,
de Valence
& de T)ie, &
églijes
le T. 'Boufur la ville de zffîanojque fa patrie;
ton, les W. foubert
& Tomey, à qui les études
doivent de bons cDiélionnaires
latin-françois
le T. Cotton,
le T. de La Chaire,
tous deux
de nos rois, le dernier
lyonnois
& confejfeurs
les TT.cMillietde
numifmatijie;
Laval Ù Ttychard,
%abuel,
grands
Chales,
favant
P. Bertet,
Le
(i)
au
profeffa
ne
à Tarafcon,
lation
des
Jefuites
les
college
la philofophie,
les ma-
belles-lettres,
la théologie
& la controIl compofoit
en profe
& en vers
thématiques,
verfe.
avec
une
latin
& dansprefque
egale
de l'Europe
toutes
auffi
à fa louange,
de
ingemeufement
ne dans
provençal
tncht
qui,
faint
quel
pays
qu'il
dont
pays
le P. Bertet
train
de
un
il etoit,
il parloit
fi
qui fit ce joh qua-
fur la
pnfe
Le P. Bertet
de Maef-
le jour de la fête
affiege
fe lendil
par capituPierre,
ayant
d'allerviliterune
de
Paul
faint
dans
tout
quatre
ans.
(Voyez
Mémoires
plufieurs
curiofite
faifoit
partie
ans & qu'il
vœux
depuis
fa Vie par
pour
fervir
hommenllujîres
1752,
in-12
1
il reçut
de quitter
en fît
quoiqu'il
des
la
Paris,
de fes fupeneurs
quarante-quatre
Pans,
eu
devinereflequi
d'elle
parler
Société,
ne fùt pas
de la fête
San Peyre «me sa teslo razo,
Oiguet devant Macstuic l'autTfj joui d ùjïi Pnu,
Pour combattre au]ount'l]ui presto nie toun espazo,
Dm dous jours per mira te piestaray m* clan.
l'ordre
la langue
parfaitement
C'eft
les
faifant
lui demandoit-i)
s'imaginer
tous
en
grec,
les langues
un poète,
fonnet
ne pouvant
en
Facilité,
le jour
mathéma-
plus
la
depuis
fût profès
de vingt
le P. Bougerel,
à
l'hiftoire
de Provence.
de
riciens
& profondément
verfés dans tout ce qui
à cette fcience; le T. de Colonia,
fe rattache
littéraire
de Lyon; & cent
qui a écrit l'Hifloire
autres encore qui, dans la retraite
du
collége
de la Trinité
ont bien mérité des lettres divines & humaines,
public
fans
autre
vue que
le bien
fans autre récompenfe que la confcience
fait valoir le talent que Dieu leur avoit
d'avoir
confié pour
le bien des âmes.
Les noms de ces
de la jeunejfe lyonnoife
bienfaiteurs
& de l'humanité tout entière
ils
au fervice de laquelle
s étaient dévoués, aujourd'hui
oubliés, ignorés
d'humilité
parmi nous comme par un fentiment
voulu l'être
de leur vivant, font
ils auroient
conjignés à jamais, par leurs écrits,
cependant
dans
les annales
Si cet aperçu
de la fcience.
rapide & bien
incomplet,
à la mémoire
fi
de
rendu
cet hommage fincère
ces doâles 6" pieux religieux qui jetèrent dans
le cœur de nos pères les femences de foi, de
vertu
font
qui, malgré les révolutions
de Lyon la ville catholique
par ex-
& de charité
encore
fi ces foibles efforts, dis-je, pouvoient
des préventions
injujies&
ranimer dans
de refpeél Ù
les cœurs lyonnois des fentiments
cellence,
atténuer
de reconnoiffance
teindre, ce petit
une œuvre
qui n'auroient jamais du s'éécrit ne feroit plus feulement
littéraire,
en fuppofant
qu'on lui
de l'accueillir
faffe l'honneur
encore une œuvre
deviendroit
comme
utile.
telle,
il
RECHERCHES
SUR
LA
VIE
DU
P.
MENESTRIER
RECHERCHES
LA VIE
SUR
P. C.-F.
DU
MENESTRIER
OU S les biographes
du P. Meneftriers
le P. Niceron,
depuis le P. de Colonia,
Pernetti
nos
jufqu'à
dans
d'avril
gieux.
bornés
les Mémoires
d'eux
ne s'efl
finir avec
(1) V.
de*
publique
un
Mémoires
homme,
de*
lettres.
Niceron,
mince
& à prix
pécule
des Illuftres (1) dont
chacun
pour
a l'hif-
Jervir
dlujfies
Pari1;,
dans
la
1729-455
un
inquiété
d'ajouter
dit avant lui.
à ce qui avoit été
Je comprends
que le barnabite
pour
ont puifé tour à tour
de Trévoux
du mois
de ce favant
Relil'éloge
de croire
même
tenté
fe font
qu'ils
les uns les autres,
fervilement
pour
aux fources;
de remonter
au moins
nouveau
loit
toire
jours,
de Moreri,
contiennent
170^,
qui
On
feroit
à fe copier
la peine
s'épargner
efl-il certain
qu'aucun
fait
& les continuateurs
44 vol.
re-
trier
fait,
qui travaileût hâte d'en
(on libraire
m-12
fe trouve
L'article
1. 1, p.
du
lui
P.
69.
1
A
de-
Mener-
RECHERCHES
mandoit
un cadre
contentés
ce
ordre
leur
deffein
feulement
immenfe,
rien
Allemagne
moins qu'ils
pour
fon
les
argent;
de Moreri avoient
fous
la
main.
auffi
qu'ils
& mettre
D'ailleurs,
de
il embraffoit
nonfpécial,
mais celle des
favants
françois,
de l'Europe
entière.
Le P. Meneftrier
eux qu'un fujet de plus, &, fût-il né en
célèbres
donc
des
VIE
& je comprends
fouvent
de compiler
le plus
leur tomboit
l'hiftoire
hommes
n'étoit
qui
n'avoit
LA
au Dictionnaire
des additions
à remplir
fe foient
en
il lui en donnoit
la Vie,
auteurs
SUR
pour
ou en Italie,
fait.
n'ont
ils n'auroient
dit
de lui ni plus ni
Mais le P. de Colonia
n'avoit
pas
& l'on
pour s'en tenir à des banalités,
a parlé du
ne fauroit fexcufer
d'avoir été fi bref lorfqu'il
Il avoit vécu avec lui; bien plus,
il avoit
P. Meneftrier.
les mêmes
affez
raifons
mis
à profit
fes écrits imprimés
& mafe croire
de rendre
un hommage
obligé
largement
nufcrits
pour
à fa mémoire
complet
de la reconnoiffance,
détaillée
d'une
& fi honorable
l'étude
appartenoient
Le même
nois,
vie
écrivant
tous
reproche
à Lyon
ches fur les Lyonnois
là des motifs fuffisants
mettre,
illuflres
nous
& d'acquitter
envers lui la dette
en confervant
à la poftérité
l'hiftoire
de labeur
à
confacrée
tout entière
pour la Compagnie
les deux.
à laquelle
ils
à Pernetti
peut être adreffé
lyon& pour fes compatriotes
fes Rechern'étoient-ce
dignes de mémoire,
pas
pour qu'il crût devoir nous tranffurlavie
&furles
d'un de les plus
travaux littéraires
& des détails que
des particularités
concitoyens,
& qu'il lui eût été fi facile
de recueillir
de ceux qui avoient
de la bouche
même
connu
le P. Meneftrier?
Tout en déplorant
la négligence
aimerions
à connoître,
DU
de
deux
ces
P.
MENLSTRIER.
il
écrivains,
eft jufte
d'ajouter
ont
qu'ils
reconnu
le mérite de ce favant homme,
dans
pleinement
à fa mémoire.
Le
le peu de lignes
qu'ils ont accordées
n'héfite
au nombre
des
P. de Colonia
pas à le placer
les plus célèbres
auteurs
que Lyon eût vus naître
depuis
« On
fiècles
plufieurs
ce qu'il
dire de lui avec juftice
peut
de tous les talents,
& cet homme
a été l'homme
« univerfel
on a tant
dont
cc fion de Gracien
« nité
Un
(i).
de connoiffances,
« conde,
une
« travail
affidu
ce années
une merveilleufe
mémoire
de
parlé
nos
elprit vafte & orné d'une infiune imagination
brillante
& fé-
qui
continué
alloit
pendant
près
à s'exprimer,
de recherches
facilité
en public,
une infinité
fur les monuments
anciens
ce couvertes
Le
(1)
du
ici
P.
en
qui
il a
l'Europe,
le
dont
une
P.
de
traduction
univerfel.
Nicolas
Antonio,
a
Saragoffe
nom
de
qui,
apres
fucces
en
connoître;
teur
a
donné
renzo.
le titre
(2)
& a
Lorenzo
fa mort
fous
Bruxelles,
Gi acian
fon
les réunit
le
frère,
fc les
fon
raire
« eft
« ait
note
donne
ce
physionomie
L.-J.
Leclerc,
en
marge
de YHiJloire
« L'abbé
le premier
mot
Lo-
pas
a vraifem-
une
dit
je penfe,
de l'au-
aujourd'hui
Colonia
exemplaire
ce
biblio-
&. non
manufente
de Lyon,
c'eft
que
furnom
un air radieux.
une
fe faire
quelques
entendu
ouverte,
voulu
expreffion
de
que
d'humilité
eft-il
Balthazar,
blablement
de
Huefca,
pas
en erreur
le P.
mufitee,
a cru
fentiment
n'avoit
Par cette
On
2
en
nom,
1664.
toujours
étoit
un
une cen-
fon
le véritable
dans
ils parurent
à
Pere
graphes
de tous
un
a induit
qui
Difcreto
exacte
à Madrid
fucceffivement
ce
& de dé-
(2)
fous
Madrid,
par
que
fous
de Gracian
c'étoit
li-
Pans,
1 72 3 in- 1 2
dans fa Bibl. Hifpan.
la lifte
a donné
les ouvrages
Courbeville
Françoife
l'Homme
nova,
El
écrit
in-4.
autres
les langues
toutes
en prefque
traduits
a
où ils furent
te à l'étranger
Efpagne
vol.
&. mort
Entre
1658.
encore
publia
jéfuite
un immenfe
eurent
parler
Gracian,
né à Calatayud,
Tarragone
de
veut
Colonia
Balthazar
erpagnol,
vres
de
P.
à écrire,
& modernes
folaire
une phyfionomie
heureux,
un
prodige,
de foixante
jufqu'au
ce à parler
ce naturel
à l'occa-
jours,
dans
litté-
d'Olivet
qui nous
l'Eloge
de
RLCHERCHES
« taine
d'ouvrages
les principes
héraldiques
fur la nobleffe,
nologie
cc
«
fingulières,
du blafon,
fur l'ico-
& l'art
les tournois,
les décorations
médailles,
VIE
fur des matières
compofés
fur
les
lA
SUR
les carroufels,
les entrées des
publiques,
fur les ballets,
les hiéro-
les pompes
funèbres,
les talifmans,
fur l'hifloire
princes,
& parti& chérir
générale
le fit rechercher
glyphes,
cc culière
tout cela enfemble
ce des
des étrangers
furtout
gens de lettres,
on le trouve éternellement
defquels
vrages
dans
les ou-
cité & tou-
»
éloge (i).
un beau panégyrique,
d'autant
Voilà,
certes,
plus im& digne de foi, que le P. de Colonia
avoit eu à
partial
avec
« jours
un peu vive
en plus dune
occafion
de la critique
du P. Meneftrier
rien lorfqu'on
alloit
qui ne ménageoit
fur fes brifées,
ou lorfqu'il
de combattre
l'ignos'agiffoit
fouffrir
rance
& l'erreur.
Pernetti
lorfqu'il
toute
n'a pas été moins explicite
que le P. de Colonia,
ce On
a parlé du P. Meneflrier
venoit
à lui de
éclapour les fêtes & les cérémonies
tantes.
Dans plus de trente deffeins qu'il donna de fuite,
ce il ne fe copia jamais
il avoit une abondance
d'idées
dit-il,
part,
cs neuves
ce Jéfuites
qui étoit admirable.
donna
au feu roi
« M
de Harlay.
Je voudrois
que cet
« abbé,
ou le Père (Coionia)
fon co« pifte j nous
eût
dit ce que
c'eft
« qu'une
»
folairc.
phyfionomie
Les auteurs
ypux,
au mot
ovoir
rapporté
du
Dictionnaire
Solaire,
la phrafe
ajoutent,
de Treaprès
de d'OIivet
La fête que le Collége
des
en i6f8,
lui fit beaucoup
« On
ne parle
« plaifantene
« plaît
au
«
folmre.
(i)
Lyon,
ainfi.
d'un
foleil
On
homme
qu'il
eft
dit par
qui
fe
animal
»
Coloma,
t. h,
plus
p.
Bijloire
724.
littéraire
de
P.
DU
MENESTRIER.
il l'inventa
« d'honneur
& la conduifit
tout
feul,
quoi-
ans.
n'eût alors que vingt-fept
qu'il
ce Ses occupations
littéraires
ne l'empêchèrent
pas de
toute l'application
méce donner à la théologie
qu'elle
« rite.
On ne croiroit
ce
pas qu'il ait été prédicateur,
« fut fon métier
ans. Son amour pour
vingt-cinq
pendant
ce l'hiftoire
l'avoir emporté
fur tout le refte, il proparoît
« fita de toutes les occafions
qui fe préfentèrent
pour s'y
«
Rien ne lui échappoit,
il étoit auffi
perfectionner.
dans fes recherches
heureux
que dans les conjectures
des points
d'hifloire
« qu'il en a tirées pour établir
»
inconnus
& même
avant lui (i).
ce certains
in-
Ces louanges
méritées
du P. Meneftrier
porains
fon
mais
noble
témoignent
affez que les contemavoient
fu apprécier
dignement
fon immenfe
favoir & fon génie;
caractère,
ne répandent
fur fes relations
aucun
elles
raires,
on le regrette,
avec
les érudits
que ces particularités,
à certains
paroître
efprits
nous
auroient
initiés
& à la transformation
litté-
de fon
parce
qu'elles puiffent
connoître
l'homme
intellectuel
fur fes habitudes
jour
&
temps,
futiles
quelque
en nous
fkifant
au mouvement
qui fe préparoient
dans
vers le milieu du dix-feptième
alors
fiècle,
provinces
enfin, après
que les lettres, les feiences &les arts, dégagés
de longs & pénibles
des ténèbres
efforts,
qui les avoient
nos
durant
enveloppés
d'un
vif éclat
le règne.
j'ai déploré
(i)
Lyonnais
tant
autour
Réduit
de fiècles,
d'un
à la même
l'infbuciance
dignes
de
mémoire,
prince
commençoient
dont
pénurie
j'avoue
t. 11, p
ils devoient
à briller
illuflrer
dont
que les écrivains
que, fi j'avois eu feule-
149
RECHERCHES
ment
en
vue
d'écrire
la Vie
guère la peine de prendre
d'autres
ont dit avant moi.
VIE
du P. Meneftrier,
la plume
aux biographes,
ques faits qui ont échappé
gligé de relever. Ces faits, peu importants
ne font
pourtant
que parce
ce n'étoit
ce que
pour répéter
en parcourant
les
Cependant,
çà & là quelj'ai rencontré
Religieux,
de ce docte
œuvres
LA
SUR
ou qu'ils ont népar eux-mêmes,
pas entièrement
dénués d'intérêt,
ne fût-ce
une idée de la vie littéraire
donnent
à une
qu'ils
déjà bien
de nous.
deux
Alors,
quand
éloignée
fur le même
fe rencontroient
auteurs
terrain
pour peu
les matières
fous des afpects différents
qu'ils envifageaffent
de plume
à
traitées
il s'enfuivoit
une guerre
par eux,
époque
outrance
lentes.
l'ancien
d'ordinaire
en perfonnalités
vioqui dégénéroit
&
C'eft
ce qui eut lieu entre le P. Meneftrier
Leur
Le Laboureur.
Prévôt de l'ile-Barbe
Claude
à peine
fut
mentionnée
par les biographes,
poufTée fi loin, elle eut un tel retentiffement,
que, quelque
ait été pour eux, on ne pouvoit
la
peu glorieufe
qu'elle
querelle,
& qu'elle exigeoit des éclairciffements,
paffer fous filence
ne fût-ce que pour montrer
à quels égarements
les fufceptibilités
de l'amour-propre
froiffé purent
deux
entraîner
devoir être à
par là même
efprits élevés, & qui fembloient
l'abri
de ces rivalités
mefquines
fur cet incident
Les documents
je n'ai
d'autre,
dans
de tous,
pour les placer fous les yeux du
En lifant ce qui a été écrit à ce fujet de part &
on affignera
à chacun
le rôle qui lui appartient
eu qu'à
lecteur.
& vulgaires.
font à la portée
cette
les réunir
miférable
je le répète;
ils font d'une
lutte.
Mais ce n'eft
là qu'un
incident,
les matériaux
ou
pour le refte,
manquent,
Ce n'eft donc pas la
rareté décourageante.
DU
vie du P. Meneftrier
P.
MiNTSTRlER.
7
tout en effayant
écrire;
que je prétends
le but de ces Rechertraits,
efquiffer les principaux
&
ches efl furtout
de préfenter
aux bibliophiles
lyonnois
auffi
aux nombreux
collecteurs
de fes oeuvres un catalogue,
de le faire, de tout ce qu'il
complet
qu'il m'a été poffible
d'en
Plufieurs
de fes
a publié
& de ce qu'il a laiffé manufcrit.
livres font peu communs,
font introuvables,
quelques-uns
où l'on foit parvenu
à les
& je ne connois
pas un cabinet
même
de la Bibliothèque
réunir tous; le Catalogue
de la
qui devroit
ville,
être
nombre
de lacunes.
fignalés
tous;
le plus riche,
Je n'ofe
donc
offre
encore
de
efpérer
mais ce que je puis dire,
ni peines,
ni foins,
pour que
c'eft
un grand
les avoir
que
je n'ai
rien n'échappât
épargné
à mes inveftigations.
A la fuite de la partie
je reproduirai
bibliographique
du P. Meneftrier
deux opufcules
qu'on fera bien aife de reici, les recueils
trouver
connus.
joindrai
J'y
je les emprunte
auxquels
une nomenclature
des
étant
peu
&
groupes
grand nombre
desftatuettes
la façade d'un
qui décoroient
de maifons
de notre ville au dix-feptième
fiècle. Ce relevé
fut fait fur les lieux par le P. Meneflrier;
il y a ajouté
le
nom
des artiftes
écrit
de fa main
de la ville,
d'où
de ces monuments
leurs,
il efl:
Ce volume
du
bien,
on peut le voir
qui ont taillé ces images
à la fin d'un manufcrit
de la Bibliothèque
je fai extrait.
Aujourd
hui que la plupart
ont
fous le marteau
difparu
ce femble
d'en
conferver
des nive-
la mémoire.
par une férie de lettres inédites
m'ont
fourni
des renfeignements
fera terminé
P. Menefirier,
qui
& fur fon différend
fur fes études & fes travaux,
précieux
avec l'ancien
Prévôt de l'Ue-Barbe.
de la
Je fuis redevable
RFCHERCHES
de ces lettres
connoiÛknce
verfes
publications
les jeunes
parmi
font fortis
volumineufe
VIE
à M. Henri
Bordier,
ont placé
hiftoriques
érudits formés à l'Ecole
de fujets
tant
LA
SUR
éminents.
Elles
au premier
des chartes
font
de Guichenon,
correfpondance
di-
que
rang
d'où
partie de la
qui fe trouve
& que fon confervateur,
à la Bibliothèque
de Tlnftitut,
M. Landreffe,
a bien voulu mettre
à ma difpofition
avec
de reconnoître
ici.
une obligeance
que je fuis heureux
Claude
le 9 mars
paroiffiale
de l'extrait
à Lyon,
rue de la Lanterne
naquit
dans l'églife
1 63 1 & il fut baptifé le lendemain
de la Platière,
de Notre-Dame
ainfi qu'il réfulte
du regiftre
des baptêmes
aux archives
vol.
municipales,
pofé
ainfi
v°,
«
Meneftrier
déparoiffe,
fol. 44
1629
-1634,
fils de fieur Loys Meneilrier
« Claude,
conçu
& de Suzanne
de cette
a efté
Gachot,
« Fut
fleur Didier
parrain
»
« Fafïbn.
Signé Barbier.
le 10 du fufdit.
baptifé
Catherine
marraine
Breffon,
de la Franche-Comté,
exerçoit
originaire
à Lyon où fon père étoit venu s'établir.
Nous
en
(i ) à Guichenon,
par une lettre de Capré
Sa famille,
le négoce
apprenons,
date du 3o décembre
me gouvernerai
envers
le défirez.
(1)
de
Savoie,
lui
die de
Mais je vous
François
la Chambre
Catalogue
Capre,
des
mort
des
du
1705.
de
Chevaliers
de Savoie
Lyon,
duche
On
en 1 362 jufqu'au
de Chailes-Emmiimtel
promets
prefident
comptes
en
l'Annonciade
(on injiitution
qu'il étoit apothicaire.
16^9,
le Meneftrier,
comme
écrit-il,
a
de
del'Orde_puis
règne
16^4,
vous
ce Meneflrier,
que
in-fol.,
ce Je
542 pl. de blafon
pour
gravees
fur
hijhnque
de la Chambre des compTes de Savoie,
jujïijîe
par
la
titres.
in-4. -Voyez
1662,
Lyon,
bois
St. Traité
manufcnte
Correfpondance
chenon,
Eibl,
de
l'Inftitut,
de
Gui-
DU
fils d'apothicaire,
& je trouverai
héros,
être
je voudrai
provenoit
art du 'Blafon
le corriger.
de ce que
MENESTRIER
fait trop le grand feigneur
& trop le
mille chofes à dire en fon fait
quand
» La mauvaife
humeur
de Capré
le P. Meneftrier,
dans
le Véritable
venoit
de publier,
avait fait la remarque
en donnant
aux ducs de Savoie
trompé
qu'il
s'étoit
que Capré
P.
couronnées
d'où forten t
pour cimier deux demi-colonnes
« car le cimier,
des plumes
de paon,
qui eft de Saxe
le P. Meneftrier,
étoit fouvent
fait d'une maffe de
ajoute
de
plumes
ou de héron,
paon
tournois
fleur
livres
de
ou plumarts.
C'eft ce que le
des plumes
pas obfervé
que feroient
& pourquoi
des colonnes
pour cimier
appellent
n'avoit
Capré
fur des
les anciens
que
plumails
colonnes?
»
qui n'en ont point dans l'écu?
des termes
dans lefquels
Quelle que fût la modération
avoit été formulée
l'obfervation
Capré s'en étoit vivement
« Je vous
contre le jeune jéfuite.
ému, & de là fon inimitié
fur des armes
un livre
Lyon
mon
pour
a parlé
pour
où j'ai vu
argent,
de moi comme
En dépit de fon
avoit des prétentions
(1)
Le
Veutable
été
ait du
extraction
Blafon.
Lynn,
un
de
dans
d'un
les pages
167 &
auffi bien
ignorant,
qu'il
y ait
un
défobligé
que celui-là,
tous ceux qui ont
roturière,
le P. Meneftrier
à la nobleffe
anoblie
demandé
en ayant
Je ne penfe pas
au monde
téméraire
efprit plus vain ni plus
de n'avoir épargné
perfonneSc
»
écrit en ce fiècle.
avoit
moi,
d'autres.
de beaucoup
fa famille
d'avoir
àGuichenon,
au P. Meneftrier
(i)
168 qu'il
que
encore
écrivoit-il
remercie,
par
il dit quelque
part que
les ducs de Bourgogne
v
1659 9
RECHERCHES
dans
une de fes lettres
Meneftrier
comme
LA
à Guichenon,
d'un
(i),
& il invoque
de Paillotpour
des officiers
aux états
fourni
VIE
il parle
de fes auteurs,
bien
ne fût pas le même
gnage de d'Hozier&
avoit
SUR
de J.-B.
Le
que le nom
à ce fujet le témoi-
prouver que fa famille
de Bourgogne.
Je ne
être fondées
fes prétenpoint pouvoient
titre. Ce qu'il y a de certain,
ayant vu aucun
laiffant
de côté fes aïeux quels qu'ils aient été, c'eft qu'il
mais obfcure,
étoit iffu d'une famille honnête,
puifqu'il
fais jufqu'à
tions, n'en
quel
reconnoît
lui-même
(1) Ce J.-B.
Le Meneftrier
du roi
bre,
des
donnefon
Bourgogne,
étoit
voyoit
autrefois
l'eglife
de
de
épitaphe
fur
une
vie
Pa-
tuteurs
de
à Dijon
St-Medard,
à
Barberini
le nom
Barbermœ
1657,
On
en
a de
lui
monument
prœfeâo
On
in-4.
dailles
illujîrées
des anciens
de Home
& Mé-
ouvrages
valeur
fcien-
Divers
Voyez
&
hijicnques
des
Caraélères
Fafîum
ou-
celui
Né
Juffey,
en
de
a
Vauconcourt
Franche-Comte,
pauvres
comme
le dit
de
d'une
fa-
&
artifans,
on
pres
dans
non
Moren
lui
le comte
au village
merie
deftinée
vers
latin
de
pieté
à
Romse,
quel&
qui,
baptême
même
de
temps
ne auffi
Meneftner,
qui
Bourgogne,
de
Pin
une
des
copies
que
en
impn-
à reproduire
fui tout
les
liturgiques
au
le
ne pouvoient
fe
Il a écrit
difficilement.
vrages
lui
y ajouta
plus
fe diftinpour
de François
ques
a
a de
Meneftrier,
de Claude,
établit
ges
(})
Dijon,
tard
fous
le P. Meneftrier,
& à multiplier
jujlifi-
calif.
mille
le nom
dans
& littéraire.
tifique
que
Le
comme
reçu
n'ayant
pape
expqjîta.
l'a confondu
J.-B.
Il y a eu
guer.
un abbe
Perrenm
empereurs
Ces
toute
depourvusde
&
1 0-
in-fol.
1625
S* impératrices
vrages
mormoies
1659,
du car-
Statua
Ephefiœ
ceimehothecœ
Menejirew,
avec
On
VIII.
Oianœ
fon neveu
avec
1634.
d'impératrices
antiques
Dijon
(2)
en
Médailles
maines
font
Il mourut
1564,
en
devint
qui
d'Urbain
quefois
Né
I[ paffa
ou il mourut
& bibliothécaire
antiquaire
Symbohcce
Claudio
Ci-gît Jean Le Meneslrier.
L'an de sa vie soivante-et-dix
H niit le pied dans l'estrier
Pour s'en aller en paradis.
en l'appelant
Le
une partie
de fa
encore
Rome,
dinal
qu'on
vernere
de Claude
petit-neveu
il fut le fils de fes œuvres,
qui fe trompe
Meneftner.
eon-
& numifmatifte.
Bibliothèque
étoit
en foit,
de fa Cham-
fecretaire
antiquaire
pillon
qu'il
Quoi qu'il
Meneftrier(3)
feiller
(2)
les
ouvra-
ecclefiafti-
procurer
que
quelques
ou-
fi ançois
&
en
DU
& ne dut
P.
MENEbTRfER.
lui feul la célébrité
qu'à
ce quiFhonore
fuite d'ancêtres.
bien
plus
que
attachée
s'il avoit
à fon
nom,
une longue
compté
Il apprit
éléments
les premiers
des lettres
au collége
de la Trinité,
& dès l'âge de quinze ans il fut admis
dans
la Compagnie
de Jéfus où fa vocation
ce qui
l'appeloit
de fes heureufes
& du fuccès qu'il
difpofitions
témoigne
avoit eu dans fes études. Il eut pour maître le P. de Buffières,
cette jeune intelligence.
qui mit tous fes foins à développer
lui paya le tribut de fon refpect
& de la
toute fa vie des enfeignereconnoiftance
qu'il conferva
ments de ce docte & bon Religieux.
Voici en quels termes
Plus tard,
il parle
l'élève
de lui dans
l'Epître
dédicatoire
images énigmariques
K Ne
reconnoître
pouvant
dans
prit de mon éducation
en conferver
de la Philofophie
d'autre
les foins que
ce favant homme,
manière
les lettres
de mes
quelqu'un
afin que s'ils font de quelque
utilité à ceux qui les
ouvrages,
ils en couronnent
la fource & rapportent
aux foins
liront,
j'ai voulu
fi bon
dans
les écrits
mémoire
même
Les fupérieurs
Compagnie
on eft encore
d'humanités
Grenoble,
Rappelé
tout
de ce grand
d'éternels
dans
l'enfeignement,
dans
ce qui peut être de quelque
du difciple
qui en fait un monument
maître
d'un
le fouvenir
des
homme,
lequel
s'en
eft dreffé
»
fes ouvrages.
du P. Meneftrier
le defhnèrent
& il fut
comme
envoyé
dans
ufage
à la
lui-
d'abord
à
de la
les colléges
âge où d'ordinaire
à un
profeffeur,
fur les bancs. Il occupa
tour à tour les chaires
& de rhétorique
à Chambéry,
à Vienne
& à
& partout
il fe ntdutinguer
par fon aptitude.
&
à Lyon pour y fuivre un cours de théologie
RECHERCHES
achever
la dernière
lui les talents
LA
SUR
VIE
de fon noviciat,
année
on trouva
la prédication
la rhétorique
ravant
on voulut
qu'il profeffât
de la Trinité
ce qu'il fit aux applaudiffements
néceffaires
qui l'entendirent.
Dans le but
de s'accoutumer
nombreux
toire
toires,
& de
fon
pendant
choififfoit,
l'année
pour
de
fujet
à Vienne
fes
&
aupa-
au collége
de tous ceux
un libre
à Grenoble,
il
d'ouverture
harangues
événements
de donner
mais
à parler devant
un audiaux mouvements
ora-
s'exercer
Séjour
des
Scolaire,
permettoient
à fa brillante
pour
en
de
contemporains
qui
cours à fon éloquence
lui
&
C'étoient
tantôt
(c'efl lui qui
imagination.
nous l'apprend)
les premières
du roi, tantôt
campagnes
la levée du liège d'Arras,
la maladie
la prife de Mardick,
& le rétablifïement
du
roi.
Ces
exercices
l'avoient
fami-
& il y puifa le germe du talent qu'il
la prédication,
en même temps que
des représentations
& des Solennités
&
religieufes
liarité
avec
le public,
plus tard dans
déploya
le goût
littéraires
dont
canonifations,
la conduite
des naiffances,
lui fut confiée
des décès
à foccafion
des
& des entrées
des
rois & des princes.
Avant d'être rappelé
à Lyon, le P. Meneftrier
avoit été choifi par le P. de Saint-Rigaud
pour lui
fervir de fécond dans les conférences
de
qu'il étoit chargé
foutenir
contre
les prétendus
à Die, où leurs
réformés,
minifh'es
avoient
de faire
triompher
un Synode,
dans l'intention
convoqué
leurs doctrines
& de confondre
celles
de FEgliSe catholique.
La controverse
vivement
s'engagea
Sur les matières
mues en question
&le
dogma tiques
jeune
difent les journalistes
de Trévoux,
novice,
juflifia pleinement
l'opinion
qu'on
avoit
de
lui.
Les
diffidents,
qui
DU
comptoient
de la facilité
fur une
P.
MENESTRIER
victoire
reStèrent
certaine
Stupéfaits
il repouffa,
par des thèfes presque
les arguments
Sur le (quels ils avoient
fait le
improviSées,
leurs adverfaires,
&, voyant
plus de fond pour foudroyer
ils avouèrent
leur infériorité,
leur impuiffance
en abréavec laquelle
la durée
geant
de leur Synode
contre
qui n'aboutit,
entière
confufion
(i).
A fon retour,
Ecritures
& à la
confidérée
alors
lances
toutes
il s'appliqua
aux
langue
avec raifon
l'étude
humaines.
à la théologie,
dont
hébraïque,
Doué
amour
infatigable
de
toutes
les afpérités
n'étoit
tuelles.
ment
fon
variablement
fon
reSté
l'école
la bafe
des connoif-
ce
devint
de
étude
(<)
d'autres
qui pour
lui,
pour
une
caractère
rectitude
de jugedes écarts où
qui,
diftinctif.
Nourri
dès
fon
de ï'fL'foux,
ineSt
à
enfance
de Jéfus
que la Compagnie
fein, & à celle des bons auteurs
hommes
modernes
il fe fervoit
fes diverfes compositions,
pour enrichir
emprunts
qu'il a faits
par les nombreux
A7~n0!rf!
le
dès
intellec-
jouiffances
alors dans fon
comptoit
de l'antiquité
& romaine,
les langues
grecque
ne furent
dont
plus pour lui qu'un amufeinent
voyons
étoit
en le préfervant
auroit pu l'entraîner,
le maintinrent
du vrai qui
Sincère
dans
cet amour
des favants
utilement
Saintes
&
prodigieufe
il eut bientôt
Surmonté
&
l'école,
cette
leur
mémoire
dégoût
intariffable
dans
Il acquit
& une maturité
imagination
d'une
de
fujet
qu'un
une fource
début,
comme
du travail,
d'un
&
brufquement
interrompu
leurs espérances,
qu'à
<ivn)
)7C~
& nous
aux
au-
RECHERCHAS
teurs
allemands,
SUR
italiens,
leur langue
parfaitement
Sa mémoire étoitC fûre,
LA
VIE
&c.,
elpagnols,
& leur littérature.
que ce qu'ilavoit
il nel'oublioit;
&, pour apprendre
ainfi,
lire une fois, tant il y avoit de puiffance
On
dans
cette
organisation
privilégiée.
qu'il
poHedoit
appris, jamais
il lui fuffifoit
de
&
de volonté
raconte
à ce
à Lyon de la reine Chriftine
lors du paffage
de
il avoit
alors vingt-six
ans, les Pères
i6fy,
la prièrent
d'honorer
leur collège d'une vifite, &
fujet
que,
en
Suède
Jéûtites
de vouloir
bien aCMer
y confentit
ayant
du
niques
même.
ouï
P. MeneArier,
les récita
où ils
l'ordre
de ChriAine
mnémofeffai
à la fuite
ellel'un
de
les plus bizarres
qu'on
aucun
fens. Ils furent
mis
barbares,
qui,
couramment
avoient
La reine
qualités
en faire
elle fit écrire
été rangés,
après les avoir lus une
& fans héntadon,
dans
arextréme
étonnement
& de fa fuite
de les rt~éter
puis il propofa
la fin, ou dans tel autre ordre qu'on
C'eft à propos
de ce tour de force
en commençant
par
les placer.
voudroit
de Cadres
que Sabatier
de faire
déura
& ne préleniant
du jeune novice
pût imaginer
fous les yeux
littéraires.
des rares
elle
conféquence
trois cents mots
fois,
exercices
parler
En
l'autre
feule
à leurs
il eft
autorité,
dire du P. Ménétrier,
dont
(f),
vrai,
les jugements
font loin
n'a rien trouvé de mieux à
fi ce n'eA
de mors,
qu'il
étoit
étoit
un grand
rere-
& que fa mémoire
encore plus célèbre
Un juge plus compétent,
Voltaire,
que fes ouvrages.
qui
rend juAice à. un jéluite,
a penfé
n'efi pas fufpect lorsqu'il
7:r
autrement,
())
J~s
auffi
Ttp;c~cc~s
n'a-t-il
de
nf;)-~
pas
hfffrcrfur~,
héfité
à placer
t. H, au mot
fon
MENESTRIER.
nom
DU
P
MENESTRIER.
auteurs
des quatre
dans
lyonnois
qui figurent
des écrivains
du Siècle de Louis XIV.
fon catalogue
de la théologie
n'abforboit
L'étude
le
pas tellement
de fe livrer à d'autres
P. Ménétrier
qu'elle
l'empêchât
entre
ceux
moins
SérieuSës, confidérées
occupations
par lui comme
il trouvoit
du temps pour tout. En
un délaffement;
16~8, le
les Pères Jéfuites firent
roi étant
venu à Lyon,
repréfenter
fur le théâtre
lui par leurs élèves,
du collége,
devant
le
de Lyon, de l'invention
du P. Menefauffi de diriger
la mife en fcène.
La
qui fut chargé
idée du ballet
admira
& la beauté
des
l'ingénieufe
des
ballet
trier,
Cour
'D~/?!ne~
on
décorations
l'ordonnance
&
la
des
peintures
improvifées
pour l'ornement
cour du collége,
il avoit fourni
desquelles
compofition
de la grande
& dont
le deffein
furtout
remarqua
il refte
encore
fur
les
murs
quelques
fut auffi à
aux injures
du temps.
Ce
échappées
cette occafion
devant
le roi le ballet
qu'il fit repréfenter
de rc4MK/
naLycn, élevé à Augufte
par les Soixante
tions des Gaules & de nouveau
conSacré à Louis Augufte.
traces
Le Confulat
pron
avoit
fait venir
fon Séjour à Lyon.
Cet
Blanchet,
par Thomas
pendant
remplacé
Rome
fur la propofition
Panthot.
C'eft
de cette
Rome
des fêtes
les décorations
pour
de
le peintre
Chaoffertes
au jeune roi
ardRe
mort,
il fut
auffi de
appela
ordinaire
de la ville,
qu'on
du peintre
époque
étant
datent
que
les
belles
murales
du grand
efcalier
& celles des plafonds
admire
encore
à l'Hôtel-de-Ville
& qui donnèqu'on
Blanchet
rent droit de cité parmi nous au peintre
(i). Le
peintures
(<)
Blanchet
Ce
qui
eft
refte
affez
des
peintures
important
de
&. affez
bien
perer
conferve
que
celles
pou)
des
qu'on
plafonds
puîné
effe~'o~
RECHERCHES
dont
P. Meneftrier,
le génie
des lavants
du nombre
étoit
LA
SUR
VIE
avoit
inventif
& des artifles
fait fes preuves,
que le Confulat
les fujets propres
& de propofer
d'étudier
chargés
la folennité.
les fêtes royales & à en augmenter
embellir
de fon imagination,
Telle étoit la fécondité
inépuifable
à
avoit
furent toujours
la pureté
de fon goût, que fes projets
préles emblèmes
de la
il compofa
encore
cette année
férés
à celle du roi, peints par
jeunene d'Alexandre
comparée
Blanchet
dans
des balles de l'Hôtel-de-Ville.
une
le P. Meneftrier
avoit joui de la vie moJulque-là~
du collége,
tout entier à fes études
&
defle & paifible
à fes foins & à fes
à fes devoirs
envers la jeunelîë
confiée
Une
enfeignements.
le trouble
coup jeter
commencer
traînant
circonflance
pour
malgré
le moins
penfolt
qui s'éleva
dans
cette
lui les déceptions
lui fur le théâtre
vint tout-àimprévue
&
exiflence
intérieure
de la célébrité
en l'endu
alors
monde,
qu'il
y
Je veux parler de la querelle
peut-être.
lui & Claude
Le Laboureur.
L'ancien
entre
*D:/coH~ de l'Origine
publié
de
des armes @' des termes receus 6' ufitei pour l'explication
~/c~nc~
héraldique.
Lyon,
16~8, in-8, tiré à cinq cents
ce livre parut,
& fans nom d'auteur.
exemplaires
Lorsque
il ne fit ni plus ni moins de fenfation
que tant d'autres
Prévôt
de l'Ile-Barbe
avoit
alors fur ces matières;
on ne s'en préoccupa
publiés
en bien ni en mal,
& Le Laboureur
en paix
jouiffoit
maintenues
jetees
Vi!ïe,
et!e
grand
de
ce
pour
dans
tes reftauravons
]*)nteneur
qui
fera
de
plus
la magnifique
etcaher
(reptefentant
pi o-
l'Hôtel-de-
difficile
trattee.
peut-
frefque
t'incendie
de Lyon
du
peintures,
futte
fous
Neron
Voyez
la
par
de )'~o~
ni
de
) qui eft tt es malde
defcription
le P. Meneftner,
~~?or;«'
de tyon
ces
a la
DU
P.
MENESTRIER.
fon volume
attendant
patiemment
que
paternité,
de Barbier,
fon impris'écoulât
peu à peu de la boutique
meur-libraire,
quis'amon& ne (edénant
point des nuages
de l'horizon
fur un point
celoient
inaperçu
pour venir
fur fa tête. Il y avoit un an à peine
bientôt
éclater
que
fa
fon livre
étoit
lorsque
publié,
le
parut
Véritable
art
du
où les règles des armoiries
font traitées
d'une nouvelle méthode
Lyon, Benoift
plus ailée que les précédentes;
ne portoit
Ce petit volume
Coral,
pas le
16~,
in-32.
B/a/cn,
du
nom
P.
mais
Meneftrier
de lui. C'eft
qu'il étoit
de l'Origine
du 'Dz/conrj
ne
tarda
à favoir
pas
dure
paffablement
des armes,
dont les alertions
y
& les erreurs relevées
fans aucun
ména-
combattues
font
une
on
critique
& avec une affurance
gement
voit faire taxer d'outrecuidance.
que l'âge de l'auteur
pouLe Laboureur,
qui n'étoit
fut piqué au vif en fe voyant
à cette attaque,
pas préparé
dans
ainfi maltraité
par un jeune inconnu
qui débutoit
Au lieu de fe tenir à l'abri fous le manteau
la carrière.
il fe jeta étourpaffer l'orage,
fes Origines,
diment
dans l'arène
&, dans
pour défendre
de le confondre
fon dédain,
il menaça
fon contradicteur
de le rétracter.
s'il ne le hâtoit
à néant
& de le réduire
& de laiffer
de l'anonyme
tint
celui-ci
Mais
bien
bienveillante,
le
ment.
en
nécelïaire
temps
Loin
arrière,
dents,
de
ferme
que
en
venir
des menaces
le P. Meneftrier,
répliqua
fa critique
lui eût laiffé
Le Laboureur
pour
s'effrayer
dans
& pernUa
fur le même
à
un
tout
accommode-
& de faire
un
pas
par des amis impruCe ne furent plus dès-
excité
ton.
bons mots & quolibets,
qu'épigrammes,
du pauvre
aux dépens
dans le public
Prévôt,
lors
peu
circulant
qui,
pouffé
RECHERCHES
à bout
& publia
pages.
Laboureur
une
quel
bois
faire
écrivit
Hèches,
~(/?~
apologétique,
petit
in-4 de 110
ce factum,
tiré auffi à cinq cents exemQuoique
ne porte que les initiales
& dont le frontifpice
il eft évident
a-t-il
de
VIE
LA
fon
plaires,
de l'auteur,
tant
fachant
& ne
SUR
foit
fans
qu'il vit
en convient
donc?
la preffe
énonciation
le
de
à Valence
jour
lui-même
de V.
Le
appréhender?
lettre à Guichenon,
(i)
lieu
ni
en
de
date,
1660;
Le
cc Et
quoi,
qu'y
cela falloit-il
& pour
P. MeneHrier
le dit
auliS
du 26 juillet
en
roule,
1660,
dans
lui an-
de ce pamphlet.
Comme
les Jéfuites
l'apparition
il eft probable
y font fort maltraités,
qu'aucun
imprià s'en charger,
meur de Lyon ne confentit
dans la crainte
nonçant
de le brouiller
eux & de s'attirer
mauvaife
quelque
le Ibupçonnoitle
P. Meneflrier,
affaire, & que H, comme
Barbier
il n'ofa
chofe,
y fut pour quelque
l'imprimeur
fes preffes & le borna prudemment
à recompas prêter
mander
avec
à fon confrère
Le Laboureur
de Valence.
Le pales fautes groffières
les caractères
dont
pier,
employés,
le livre Iburmille,
tout concourt
à prouver
qu'il n'cH pas
forti des preffes lyonnoifes.
Il paroît
auffi que cette pièce,
à être
libelle diffamatoire,
étoit dominée
furtout
véritable
au dehors,
& que l'ancien
Prévôt,
foit crainte,
répandue
ne fe foucioit
lut vendue
foit fcrupule
à
pas qu'elle
ou elle ne fut débitée
s'il
Lyon,
que clandeHinement,
eft vrai
faire
que
acheter
à Guichenon,
fut obligé
den
pour la lire le P. Meneftrier
des exemplaires
à Valence,
ainfi qu'il l'écrit
encore
12 de l'c~r du
& le rappelle
page
S/0/(M/!</?!
(t)/?p)7?;~Ltp~fg',p4
4
DU
P
MENESTRIER.
de Le Laboureur,
de récriminations
L'Apologie
remplie
& dinfinuations
violentes
compromettantes
pour le cadu P. Meneftrier,
ractère
ne pouvoit
les ranqu'accroître
& rendre
cunes
tout
Une
rapprochement
impoiïible.
fur les origines
du blafon
d'opinion
(impie, divergence
de certains
& fur l'interprétation
termes
héraldiques
en perfonnalités
avoit dégénéré
de part &
honteufes;
d'autre
les injures tinrent
lieu de raifons,
& dans ce duel
ou
acharné,
toutes
les armes
étoient
bonnes
aux
deux
on eft embarraffé
de décider
eut le
champions,
lequel
de remporter
fur fon adverfaire,
trifte avantage
car ils
à qui mieux mieux les invectives,
les groféchangèrent
& les accufations
calomnieufes
fiers farcafines
qui, fort
heureufement
pour
l'un
comme
pour l'autre,
du moment.
n'avoient
Le Labouque dans la paffion
inceffantes
& par
reur, réduit aux abois par des attaques
fur lui de toutes parts,
les traits aigus qui pleuvoient
fut
à donner
à une controil faut en convenir,
le premier,
de fondement
le ton & les allures
verfe littéraire
d'une
en effet, toutes les bornes
il dépaffa,
entraîné
P. Meneftrier,
par les fâcheufes
ce qu'il
oubliant
bleffé,
amour-propre
même
Prévôt,
auffi
le fuivit
fuite
fur le nom
(.)Pagc
qu'à l'âge
fur ce terrain
&
inspirations
fe devoit
au caractère
fon o~
d'un
à lui-
de l'ancien
du B/a/M/M/?~<'
(i )
Le
& d'allusions
de perfifflages
qui écrasèrent
Il inventa
& fit graver
fous le poids du ridicule.
& de devifes, dans lefquels,
d'emblèmes
jouant
eA rempli
Laboureur
une
bien
difpute des halles;
de la décence.
Le
de fon adverfaire,
.0
il ne mit que
herses,
char-
LA
SUR
RECHERCHES
VIE
Prévôt étoit
Ileft vrai que l'ancien
jougs, aiguillons.
fur le nom
dans cette voie, en plaifantant
entré le premier
de jongleur,
de flûteur,
du P. Meneftrier,
qu'il qualifioit
auffi peu féantes entre des
& d'autres
d'horion,
épithètes
rues,
férieux.
hommes
Ces
dépens
grammes
les oififs aux
goût égayoient
Le P. Meneftrier
décochoit
épicontre
Le Laboureur,
qui ne fe
aménités
de mauvais
des deux
acteurs.
fur épigrammes
d'être
nullement
piquoit
auffi prompte
& n'avoit
poète
vive. Ces
& auffi
pas la repartie
rimées étoient
incartades
des formes fpirituelles
qui auroient
dépourvues
les rendre
& les faire excufer
c'étoit
fupportables
d'ailleurs
pu
l'injure
toute
nue
dans
du carrefour.
l'appareil
apologétique
l'Bpt~~
par ce diftique
pondit
Monftrat
Aratorem
facundia
jltud
Namque
Le Laboureur
avoit
daté
P. Ménétrier
lui adreffa
doit
été envoyé
lui avoir
ne quœre
Senptoris
Infula
eft
ruf~icttahs
le
Epître de rile-Barbe,
cet autre diftique
qu'il prétenpar un ami -1
res
locum,
barbariem
Paithen<o
hanc
obvia
vot)5
ConftttUttj
Vtrus
Nulla
fuos
alit
fens,
{orntce
)bt Djva
non eft
illa,
fola
edtta
mndtofa
magis?
penates
fuperba
venena
cenfes
digna
plis.
propinat
V!))S.
eft,
tulit.
à cet ami,
templa
terra
cmque
Barbara
prudens
Paphio
lbi nuUa,
Barbaries
NuUum
male
loco,
Scrtpta
opus.
fon
il répondoit
Et fur-le-champ
demande
& la réponfe
Haccine
ré-
juvencis,
digna
plénum
le P. Mene&ier
parut,
Lorsque
faifant
ainfi
la
DU
Baibara
Praeponto
P.
MENESTRIER.
futt
illa
fub hofpite
quondam,
Sanctafedejeetorurfusabhoftefutt(t).
A propos
ils n'étoient
terme
fur la définition
gueules
duquel
lui envoya
le P. Meneftrier
ce
d'accord,
du
pas
méchant
quatrain
ami
par le même
On
qu'il
vous
cet
fort
Le P. MeneHrierle
auffi
épigramme
Des
coups
fera
comprendre
Le Laboureur
des armes,
l'Origine
apologétique,
Très fatisfait
font
avecque
des
que
de
coups
funefte
autre
aventure
préparés,
fa fourrure
fourrés.
mauvaife
avoit
foutenu
le Gueules
que
par cette
les précédentes
cette
& qu'il
vous.
que
à lui-même
que
me
le Prévôt
Pour
que
en gueule
pomt
qui
doux,
perfonnage
répondit
cratns
Je vo)S que
Ne
filer
infipide
ne
Lycidas,
faut
illuftre
En: plus
été fait
fur le paffage
vous
Anfte,
Car
attend
avoir
toujours
fuppofoit
il faut favoir
pointe,
dans fon 'Dt/f~K~f de
avoit
maintenu
& le
Sable
dans
l'Epiflre
fourrures.
font
ce pitoyable
d'avoir rencontré
apparemment
le P. Menenrier
jeu de mots fur les fourrures,
fuppofa
encore
lui avoit répliqué
que fon ami Lycidas
par ces
comme
Prévôt
quatre bouts-rimés,
pour excufer l'ancien
fur fon âge
(i)
Le
Laboureur
P. Meneftnerde
termes
qu'une
)u) ipofte
avoit
lui avoir
(entoient
qui
académie
fur
accufe
écrit
plutôt
chrétienne
le même
ton
le
en des
le b.
celui-ci
& lui dit
que
Barbe
fon
Epitre
qui
eft
eft
forUe
un heu
non
fanctifié,
deque)quebougeimpur(~'apt;f)~'t)f;))r~ ).).
de
Dfemais
RECHERCHES
Excufez
un defant
Un
années
ce temps,
de
plus
de la nature,
de
fourrure
vmgt-neuf
aux
que de s'en prendre
outrage
& de lui oppofer
fes vingt-neui
& la légèreté
du
de louer l'imprudence
âge au mépris de l'expérience
à lavieilleffe.
L'ancien
Prévôt
jeune
quifes
radoter,
pour
ans.
par un
de fon adverfaire
finir
c'eft-à-dire
ans,
de
homme
Qu'un
C'étoit
en
fexagénaire
A befbm
ment
qui
VIE
LA
SUR
s agifïbil
non
& de la maturité
ac-
pas affez vieux
il avoit à peine
ans, & il
cinquante-neuf
mais d'une question
des travaux
d'Hercule,
&
fcientifique
purement
fur les bancs
encore
n'étoit
Le
littéraire.
P.
Ménétrier,
du collège
auroit dû ne pas oublier
avoit lu plus d'une fois dans le Traité de la vieilce qu'il
c( Les
l'Ancien
dit à fon interlocuteur
leffe, où Caton
n'agiffent
pas de même
que les jeunes gens
& il eft certain
& plus grandes
qu'ils font de meilleures
car ce n'eit point
chofes
par la force & par la légèreté
du corps que
les entreprifes
s'exécutent
importantes
vieillards
c'eft
par
feulement
qu'ils
le bon
les
fens
l'expérience
ne font
vieillards
d'ordinaire
possèdent
& la fageffe
pas
à un plus
dont
dépourvus,
haut degré
nonmais
que les
n
jeunes
gens (1).
La querelle
ainfi
devoit durer longtemps,
car
engagée
aux griefs
fe renvoyoit
de
jour ajoutoit
chaque
qu'on
A cette époque,
comme
du temps
d'Hopart & d'autre.
())
« Non
faot
ea quœjuvcnes.
\'eromu)tomajora&me))orafacit.
aut
Non
enim vinbus
aut
ce)c)
!tate
Et
runtur,
tentta,
veiocîtattbus.
cn~ po~ )~ es
magnae
fed
quibus
confiho,
auctorttate,
non modo
(Cicero,
~~f;~t?t/M
orbat).
o
fedet;amaugerefenectnsfo)ct
ge-
non
fen-
)
DU
la bile des gens
race,
P.
MENESTRIER.
de lettres
étoit
à séchauner
prompte
exemples,
pris au hafard parmi
mettront
le lecteur
à même
d'en
quelques
procès,
J'ai parlé des prétentions
nobiliaires
étoient-ce
ces velléités
qui l'avoient
les
du
pièces
juger.
du P. Meneftrier:
porté
à l'étude
du
ou bien lui lurent-elles
blafon,
pour
tout
Quoi
qu'il
Suggérées
par un goût inné
ce qui le rattache
à la fcience
héraldique
?
en foit, Le Laboureur
n'eut garde
de les laiffer
il en profita
au contraire
inaperçues;
pour lui inles plus fanglantes,
les farcafines
les plus
fliger les railleries
a Vous
infultants
au combat,
& c'eft une plaim'appelez
paffer
fante
hutoire,
traité
de Paladin
ou
le
un
mot,
que
chevalier
vous
je n'entends
vous
ufurpez
bien
pris
qui
contreraue
n'agueres
s'offenfoit
aujourd'huy
le Don
& cherchant
errant
m'invitez
à
toucher
pas bien;
un meflier
car,
n'eftant
les
vos
d'être
Quixote
En
aventures.
ce
efcuts,
que
pas gentilhomme,
J'ay
qui ne vous eft pas féant.
de vos majeurs
vous vous vantez
que
garde
qui eu déjà une mauvaife
annoblis,
dulgentia
fâcheux
celuy
notat;
liberat,
principis
efl que cet annobliffement
affaire
&
(~M~n! ~n!m ince qu'il y a de plus
efl
de Bourgogne
fouverain
que vous qualifiez
blis. Et en outre vous errez doublement;
émané
d'un
duc
de vos annocar
il
comme
à parler proprement,
en France,
fouverain
n'y a qu'un
auffi n'y a-t-il que ce fouverain
qui eft le roy qui puiffe
les arrêts des cours fouveraines.
fuivant
annoblir,
auroit
eu ce droit
le duc de Bourgogne
quand
vous avez déconceffion
de nos rois ou autrement,
Mais
par
& partant
vous voilà réduit
généré,
des
vos propres
loix & à la marque
à la cartouche
marchands
par
par
for-
RECHERCHES
& ne devez
donnance,
fi par
tolérance
comme
annoblis,
VIE
efcucs
porter
on vous
LA
SUR
Que
de celles de vos
permet
Fufage
font déja ridicules
(i) & très dides T~M
Picardie
(2), vous
elles
gnes de voftre
chapitre
les accompagnerez
de mefine.
Vous
baffine du bonhomme
ou,
(fon père),
du mortier
armoiries.
ny
de la
tymbrerez
fi bon vous fem-
à broyer
les elpices
fi de la baffine,
bras armé tenant
la cullière
à jetter; fi du mortier,
mefme
bras brandiffant
le pilon ou le puton,
comme
ble,
parle en voftre
une douzaine
de
faifant
Je ne dis rien
la roüe.
chevallerie,
fans aller
de cimier
fervira
rue,
flambeaux
fe trouveront
qui
peris
du vollet
de
cry
& fans poupe
proüe
(3).
& ne vouscraindray
verray volontiers
h paroît
avott
pris
de
Dyon,
un
bon
etner.
te
que
les armes
font
qui
tenant
de
Voyez,
note
P.
mtère
pate
parlantes,
droite
un
2, lettre
du 7 ju;Ket
poupe )
du
H fa)t
f%nM&!e
titre
allufion
art
De la
P. Meneftner
de Picardie,
qu'elles
goût
(~)
plus
conte
qm
a pour
donner
le
lequel
de
qu'un
le P.
Menefti
ano)')i,
de
que
E/pfce~ne,
très
appropriée
la
qui
fans
eft
le
Devife
ier avoit
d'un
cite
ramar-
caire
faifoit
refta
une
railleries
plus
devtfe
car,
fur la baf-
fur le
en ce temps-là,
la rue
& fur
la
général
comme
qui
ne peut
fon père
ne fût
ne f!t le commerce
le
pilon,
quartier
on
que
& la
proue
ne
aujourd'hui
que
djoguelie.
(ce
les drogues
prolongement,
ou
la pre-
au P. Meneftrier;
d broyer
encore
Ref-
eHaça
appelle
forte qu'il
drogmftes
l'eft
devife:
lettre
toutes
ces
d'après
fine du bonhomme,
mortier
pour
comme
dernière
des
la
fils
la
Laboureur
douter
chapitre
haut,
&
de Rébus
& amaffees
de
boutique
Car
mahn
de la Lanterne,
ni dtfcernement.
Au
un
rue
à entendre
la
pris
nom-
un grand
les qualifie
triviales
xx!
chapitre
dans
D~y~,
en a cite
pour
font
au
dit B~o/on
Le Laboureur
bre.
a Guichenon,
Le
dans
ayant
armes
P. Meneftrier
d la fin de ce volume.
(2)
chand,
~)c~M)t:,
la
ni des ordres
guieres.
des Le Meneftrier
du
1660,
Meneftner
on
guerre,
9~c<?~nf'7!,
Et ainfi adoubé,
je vous
fans
(t)
le
Pour lambrequins,
en queue
de paon
alternent
Pour
loin.
plus
un
en
pas
apoth)de
la
DU
je vous
ay déja
des armes
tier
comme
P.
MENESTRIER.
outre
dit,
& affez
que vous elles
nouveau
vous
maladroit,
au mef-
efles
eflourdy
»
un hanneton.
Il n'étoit
cifif;
ment
d'être plus mordant
& plus inguère poffible
la vanité du P. Meneflrier
dut être mortifiée
cruelle-
pouvoient
plus
s'arrêter
Le Laboureur
de l'Origine
n ainfi
j[ë vit
lorfqu'il
adoubé.
en fi beau
avoit
fait graver,
les armes
des armes,
Les
hoflilités
ne
chemin.
p.
de Ion 'D:/coM~j
32
de la maifon
parlantes
le Véritable
le P. Meneftrier,
dans
art du B/a/c'n,
Coglione;
le tança vertement
de cette incongruité,
& il y revint encore dans l'c4rt du B/a/cn /H/?~,
ou il allègue
à ce propos
contre
l'ancien
les Ruminations
des conciles,
&
Prévôt
force
tirés de l'hittoire
exemples
facrée
& profane,
laccu-
fant
avoir reproduit
ces
d'impudicité,
non-feulementpour
mais bien plus encore
le
obscénités,
pour y avoir employé
de ce livre ont été gravées,
burin d'une fille. Les planches
Brunant
(i).
par Claudine
Le crime n'étoit
pas irrémiûible
en effet,
en faifant
pourtant
ce curieux
dans lequel il efl du refte bien
blafon,
graver
ce qu'on a eu l'intention
difficile de reconnoitre
d'y repréde toutes les précauLe Laboureur
s'étoit entouré
fenter,
tions
une
chamment
armes
gent,
(i)
afin
oratoires,
ne lui attribuât
méqu'on
dont les
Ces Coglioni,
perverse.
d'éviter
penfée
contre
ont été échangées
parlantes
& dont le nom eft devenu Colleone,
Outre
les
des
p)anches
armoi-
fon
nesduD<!eoM~Ong'M~n~,
Oaudme
Brunant
t~tft~k
tMMûH;~
no~,
a grave
pi!~
celles
de
du
/pn-
dot
famte
auffi
Lyon,
!es
Theièfe,
t66S,
figures
imprimée
d'ar-
cœurs
lorfque,
& ~Mu/~o!
~of~j'
nom
trois
à défaut
fous
pubhe
m-4
d'une
On
Vie
a Lyon
lui
de
RECHERCHES
la langue
de mœurs,
VIE
LA
SUR
e~ devenue
chafle
& pudibonde,
illuftre maifon qui
étoient
une
dis-je,
Coglioni
à l'Italie. Leurs
donné
de grands capitaines
naturellement
trouver
place dans un traité
ces
a
armes devoient
des armoiries,
& leur nngularité,
difons
plus fi l'on veut, leur inconveLe nom & la
n'étoit
nance,
pas un motif pour les exclure.
mais ce
chofe étoient
on ne fauroit
le nier,
peu décents,
de
Prévôt,
qui, difcourant
pas la faute de l'ancien
metétoit bien dans fon droit lorfqu'il
des armes,
l'origine
les blafons
t
toit fous les yeux de fes lecteurs
qui méritoient
d'être remarqués
endroit.
Ajoutons
par quelque
qu'il ne
n'étoit
à les faire connoître;
le
fut pas le premier
elles font gravées en
devoit
pas l'ignorer
écrite en italien par
BapT~f~'my Ccg7:oM
Dans cette
à Venife en 1~6~.
imprimée
P. Meneftrier
exhibition
fujet de
qui fut un H grand
P. Meneftrier,
Le Laboureur
avoit encore
fcandale
Edouard
été précédé
par
du traité de
& annotateur
de
La
éditeur
Byffe,
ne
tête de la Vie de
&
Pietro
Spino,
malencontreufe
pour
le
il y avoit quatre
à cinq ans à
(i),
publié
Upton
& où l'on peut voir,
peine,
p. ~"y des notes fur ce traité,
des Coglioni
les armes parlantes
telles qu'elles
étoient autrefois. Edouard
de La Byffe avance
même à ce fujet que
Nicolas
de cette
plufieurs
dans
qui figurent
(<)
De
famille
rnthMrt.
O~no
écu (2)
leur
I.onchrn,
hj~u~
croire
eraphe
emm
f~<
Ccehu~
ex
tres
ytjc_/j))!J
~~tA~fnfMt.
RhochgtnuSj
F)ançobPhde)phpetOtt
S'il
faut
le
en
p.
à l'appui
K/?f!
de
22:
qu'un
trois
pièces
de cette
dit-il,
~Jnc~cOjPhMp~o,
rrM/u~
Vu~f;
des
& il cite,
~?X~
i6';4~m-fol.
(2)
nés munis
font
fon
membre
poly-
avoit
été
auffi
telle
etoit
dans
t'ongme
Naude,
pro~i)'um~:û.
J/j/~ttrjf,
prétend
de la matfbn
Colleoni
le même
de ces
cas,
arme~
&. que
DU
bizarrerie
r~Hm
contre
~?~'m,
P.
nature,
MENESTRIER
l'autorité
d'Aldobrandus,
(S~n~de Bautrinus,
de H~~M<!pA?'<7~'r~j & de
note
(~ft'MCM/M vivorum.
Cette
curieuse
Kornmann,
de
de La Byffe
a trait
à un paffage
dans
d'Upton,
il
lequel
de Montaigu,
racontequ'un
écuyerdelbn
feigneurthomas
comte de Sarisbury,
portoit
d'argent à trois têtes de ~<rH/
cum lancia per
fable,
« pro eo quod ipfe erat in ~0 'Ucyn0/
toraliter n-ansfixus (l). »
geniralia
dans le livre d'Upton,
Tout cela fe trouve
membra
& il n'étoit
de s'en alarmer
pas venu dans la penfée des plus timorés
au point d'en faire un crime à fon
ni de s'en fcandalifer
On eft étonné
commentateur.
de toutes les turpitudes
qui
furent
écrites
à cette
occafion
au lecteur,
mais
je fuis
champions
fur le terrain
je voudrois
en faire
grâce
les deux
bien
de fuivre
obligé
où ils fe placèrent.
Cependant
je ne répéterai
pas tout ce qui fut dit ou écrit à ce fujet,
car le lecteur n'ançois
Ceux qui leroient
veut être refpecté.
tentés de favoir jufqu'où
en ces
la licence & le laiffer-aller
les gens de lettres les plus
de ce temps-là,
s'en aïïurer en parcoupourront
graves
rant les lettres du prélident
à Guichenon,
Capré
particucelles
datées
de Chambéry,
le 2~. juin 16~8
lièrement
matières
étoient
& le
pouffés
i~ novembre
L'ancien
Prévôt
accufation
parmi
(2).
16~
ne voulut pas rester
qui ne tendoit
à rien
moins
la pureté de fes moeurs
voici en quels
à fon auteur
c'
Mais que fais-je
(')t'P.t
(2)Vo\e!Ccrf~p
~G~t'n~r.Btbt
dct'fnftitut
fous le coup d'une
qu'à faire fufpecter
termes
il la renvoie
imprudent
que
je
RECHERCHES
chattes
il faut
tout
commis
oreilles
vous
VIE
& après avoir bleffé voilre
je me mets au hazard d'of-
fans y penfer,
fuis? je m'enferre
veue par un object immodefte,
fenfervos
LA
SUR
d'unrécitlicentieux.
Il n'importe,
C'eft icy que j'ay
contraignez.
crime dont je fuis accufé &
& énorme
dire,
m'y
ce grand
refte à purger.
qui me
M Il elt vray
que
de Bergame
& non
ce blafon
des
Cogliones
comme
vous
de Venife,
originaires
l'avez dit,
il elt couppé d'argent
& de gueules
run dans l'autre,
en quoy pourtant
bien que je ne ferois pas beaucoup
criminel
de
je connois
s'il n'avoit
été
favoir
expofé aux yeux de mon lecteur,
du fexe, puifqu'il
eft public
buriné
&
par une perfonne
eft un peu eftrange
à trois paires de.
commun
à Venife
& à Bergame,
Mais ces gravures
les plus /~M<3j-.
comme vous avez
voulu
& mefine
ayant
dire,
la malice
Monfieur,
pour
faire
les lieux
eH:é gravées,
&,
par une fille, ce
deffignées
ce chef,
vous ajoutez
qui eft très faux pour
font icy une queftion
atroce
pudents
ce blafon
deshonnelte
quel modelle
Certes,
dans
il faut
avoir
bien
cette
queftion.
fupplie de vous
que les im& demandent
fur
auroit
eHé
de l'impudence
Mais auparavant
deffiné.
& de
que
de ce prinfouvenir
je vous
d'y répondre,
font de
que les chofes atroces
cipe de voflre profeffion
& ainfi la prudence
difficile
vous
créance,
obligeant
le crime auparavant
d'avérer
que l'exagérer,
qui ne voit
ce prétendu
& cette infolente
ne
reproche
queftion
e~re autre chofe qu'une
peflilente
peut
vapeur
qui s'eft
élevée de la fentine
d'un cœur corrompu,
& peut-eftre
du
voftre ? Inhumain
que vous e~es
qui ne craignez
point
que
de perdre
l'honneur
d'une
fille pour
venger
vos pafflons.
DU
P
MENESTRIER,
& la malice
vous ont-elles
Pleine
le jugeL'impudence
ment à ce point de croire qu'on
ne puiffe tirer ces figures
honteux
de voftre
que fur le modelle
imagination
? Au
foient plutoA
d'un
fond,
qui vous a dit que ces parties
homme
je veux
je n'ay
d'un
ou de quelque
autre animal?
que ce foit ce que voftre malice vous fuggère,
aucune
certitude.
L'Oracle
lacré
pourtant
que
lion
a créé l'homme
que Dieu
& il a trouvé qu'elles
eitoient
œuvres,
chofe d
que s'il s'y rencontre
quelque
cède que du défordre
de nos paÛions.
apprend
blement
Caffiodore
grand
une queftion
parents
dites-moi
délicat,
gongne
fendu ?
qui vous auroit
de ces figures,
ce Moniteur
mon
nous
droit
il a veu
toutes
très bonnes
fes
il ne prodit le vérita-
oblcène,
Omnia,
qui fut autrefois
un peu,
dont
de ces parties,
~y<rconon redderentur
o~/c~na.
à mon tour de vous
parlant
nialia e?'MMy!<nr/t~cMr:o~nn~H.f
Ce qu'eflant
ainfi,
permettez-moi
propofer
Mais
faite
Monfieur,
à nos premiers
qui
faites
tant
le
& la verappris la deshonne~eté
H vous n'aviez
tâté du fruict dé-
cher
amy,
je fçay
plus
de vos
nou-
velles
Vous parlez beaucoup,
comme
que vous ne croyez.
tous ceux qui ont l'honneur
de vous connoiftre.
Je
fçavent
encore
ce que vous eltes jufques à
peu apprendre
mais vous avez dit à quelqu'un
préfent;
qui ne vous a pas
efté ndèle,
aux ordres
que vous n'eftiez
point
engagé
facrés, & ainfy il y a lieu de craindre
qu'il ne vous en prenne
n'ay point
comme
à ces jeunes verbes
/MXMnaM /U<t7!f in CA~O
K
quarré;
Vous
vous
efles
efles
dont
parle S. Paul
?!!<?-~ fO/M?:f.
jeune,
plalfant,
grand,
agréable
fort,
Q~
robuite
& facétieux
cum
&
après
RECHERCHES
SUR
VIE
LA
je ne m'étonne
quoy
pas H vous avez
fentent
le cavalier,
& n le bruict a couru
bientôt
fuivre
fçavez
Cette
moins
d'efprits
trop févères
»
(i).
fortie
étoit
les mœurs,
dont
foudroyante
le jeune
pour
hâtons-nous
de
le dire,
novice
n'étoient
pas
mais on
de fon adverfaire;
que celles
irréprochables
ne doit pas
penfécs
qui
vous deviez
que
fublimes
qui n'ont pu
de la Compaignie
que
vollée
aux maximes
s'auujettir
vous
cette
des
qu'il Favoit provoquée
par une agreffion à laquelle
fon zèle l'entraîna
fans doute,
mais dont
& avant tout la charité
la prudence,
le bon goût,
chrélui faifoient une loi de s'abftenir,
tant le lujet étoit
tienne,
oublier
pour deux hommes
Le Laboureur
avoit encore
fcabreux
fe
déclarant
de Soliers
(t)
pp.
apol.,
ces
de
écrivains
bas
monde
leur
vendant
victan,
a tout
confcience
de lui a Antoine
teur
)'th~c;r~
de
le
Soliers,
dont
la plume
te
jugement
['nfa!te5St.par)estum~eresqncj'a!
dont
doute
fans
être
rien
faits
au-
L'Hermite
« J'ai
a Lyon
vu
bon
& quelle fatraffene
farrago
en etoit
affez joti,
mais
une
piftote
à ton
chef-
porta
de maifon
h. de
tirer
retour
la pièce,
Dieu
quel
d a eté
s'exprimot
mal
hvre
à
paffa
P) ovencc,
afin
toutefois
pasfausfaction.Jemoun'ois
de faire un fi tâche
avant
Lorfqu'!)
de
Le deffein
en matfon,
dont
gens
le livre
L'auteur
de
on
encore
& pourtantcemechant
Lyon
que vous
» Il ecDVOtt
RufE
dire
je
ordonnee,
à des
d'écnre
cela.
comme
les menfonges
Dans
parfeme.
bien
repubhque
défendre
devront
fe vend
quoique
Le
dé&nfe.
Il eft
une
s't) en
de !.QJ'un~jnfOf/ë
par
y remarquer
ménage
ce dermer
car,
vcnr pour
de
de me
Obhgez-moi
7'o/Ct!n~_fttm~O)/[';
penfeh~en,
eft vénale
L'Hermite
ce ne doit
que
génie,
au même
a long-
quejeconnosL'Hermjte
d'œuvre
leur
&' des
.Mf)r/<
temps
imprimer
d'or-
de Ruffi,
comMt~fProMncf.'fHya
fut jamais.
ou )) a fait
un
Guichenon
venant.
fon
en
quivaiiïejtoutefotStteftbondete
qui
&
plume
écrivoit
de
étage
la faim, couroient
par
comme
les marchands
pouffes
le P. Meneflrier
exaspéré
de
c)-;
bon
gentilhomme
(a) Ce Triftan,
d'ailleurs
s'il faut l'en croire,
etoit
de
caractère.
& l'ami
de Trutan
partifan
& en prenant
hautement
fa
le
(2),
~'p~!f~
de leur
d'en
U n'eut
de
métier.
en ces
& le
{aim
»
termes
DU
P.
MENESTRIER.
P. Ménétrier
s'en plaignit
fait & cauie pour lui
prit
voit
ce dernier,
du Prévôt
avec
amertume
à d'Hozier,
qui
lui écri-
eu le dépIaiHr,
avec horreur
l'apologie
En vérité la charité
chrétienne
J'ay
lu mefine
d'avoir
de l'Isle-Barbe.
& cela eft bien de
mauvaife
grace qu'un
avec tant de bile & tant d'animofité
contre
o~enfée~
ye~bien
ait écrit
preftre
& fait un procès,
comme
les Normands,
preitre~
fur la pointe
d'une
» Puis il ajoutoit,
faifant
aiguille.
<cJe ne luy fçaurois
à TriAan
allufion
aujfli,
pardonner
& je me foucie peu qu'il le fçache,
au contraire
j'en ferai
un autre
bien
aife,
& le plus infigne
»
frippon
monde.~
Le Laboureur
6~ vihpendott
un pauvre
non
diable
dont
la fotttfe
ne prévoyot
accufation
contte
de
fans
&. la vantte,
Gui-
de la plupart
la même
que
ferott
&. La
7'o/c~n~~ra!ifo~
furent
imprimées
~anfO~
familles
Lyon,
la genëa)og)e
etabhes
en
leur
fans
torfqu'~s
Mef-
blafon
examen
foucteux
Peu
en
forgeo~t
lui manquocnt,
St. d gagnotfa
au
&.
les
bcfbm
on le payoït
vie à ce métier
ceux
comptaifants
jufqu'à
volutions
fembto~ent
ce
ndicutc
y
en avoir
Auffi
des
flatterie
Il y aura
des
Livres
gens
avides
a
beaux
déjà
un
deniers
nn) avec
longtemps
vanités
la
des
s'eft
où les ré-
nos jours,
remunerer
vera
Cette
befoigneux
travers.
aura
dreffoent
qui
de l'argent.
pour
perpétuée
de Gui-
&le
menfonge,
&. on trou-
d'or,
vendront
qui fe
Il y a
comptants.
Dx'honMirf
a
déposées
des
MnoM~-
mmM/Pans,t7SS,2vo).in-8.Ce
en
mémoires
que tu; fourntffoient
ou
des
noms
Il mettoit
les
y
de
auxgrands
de
qu'))
6f. à
prétention
véndtque,
les documents
tntereffes,
la
origine
exact
Z.;g'MrM
en un
Provence
& de Gênes.
Dorence
œuvre
bien.
race
L'Hermite
& le
avoient
6~ qui
rattacher
d'être
Tnftan
in-4.
i6;8,
donne
de
des généalogies
portée
François
Arles,
de
d'avoir
autant
chenon,deGuyA)iard,deChorier&
La
nicr,
a dit
en
étoit
venahte
volume;
On
t'induftrie
pas
achevé
P. Ménétrier
fauffan'e.
raifon,
le plus
aHronteurquifbitau
au
reproché
lui.
même
de défendre
impoAeur&
avoit
amfi,
d'exp)o!ter
chenon
pris à tâche
ayt
qu'il
de
fe! ot un recueil
anobhffements
curieux
des
que celui
tttres
improvtfes
cmquante
mcrK~')opHO
depuis
fous les divers
tegimes
qu)
fuccede
fur les
ruines
les uns
tics.Tr!ftnn[.'Heim)teapub!K'p)u-
des
ans,
fe
font
des
au-
RECHERCHES
32
baffement
le Chapitre
flagorné
VIE
LA
SUR
de Lyon
dans
fon Véritable
art du S/<07!,
uniquement
pour réparer le tort qu'il croyoit
été fait par Triftan
qui avoit été fur fes brifées
lui avoir
en publiant
traité auffi
n'auriez
pas
du fleur
une
du mérite
perfonne
l'accueil
que la ville de Lyon a fait
déconcerté
le deffein que vous aviez
indignement
lui dit-il, fi
Tri~an,
à fes ouvrages
= Vous
de Lyon (i)
Les Forces
n'avoit
& Dieu fçait à quelle
une bagatelle,
de lui préfenter
fe défendit
fin (2).
Le
P. Ménétrier
d'avoir
jamais été
en concurrence
avec le neur TriAan
qu'il ne connoiffoit
que de réputation
&par les livres qu'il avoit fait imprimer:
conçu
K Il en
un aux officiers
des pennonages
de cette
présenta
& j'ofe dire
ville pendant
que j'étois en Dauphiné.
n'étoit
à déconcerter
mes
que cet ouvrage
pas de nature
deffeins.
Je n'ai jamais eu la penfée
de recueillir
les
des bourgeois
& des marchands
qui rempliffent
la plupart
de pennonages
de ces charges
(~). 3)
L'Hermite
de Soliers ne fachant
comment
fe mettre
armoiries
l'abri
Reurs
de
lui
des traits
ouvrages
encore
de
ce
prermers
d mortier
du
des
celles
un de ses
aux
prefidents
généalogies
5~ préfidents
Parlement
de Parts
des
il fe quahfie
frere
m;ers
poete,
membres
qu)
de
fut
un
i'Academie
cotre,&.dequ))trertequc!cjues
chants
ver<&.L')trap:('d!('dfMt;;)t!nf
& a
Dans
requêtes.
desordresdurot&c-rundesgcntUshommes
fervant
Sa Majefte.
un
a
g'f'n~og'~uë
Il a traT'ou)~!Kf;
ma!t)es
hvres
On
genre.
)'fJ~?Otre
de la noM~/e
va)Uë avec Blanchard
des
du P. Meneftrier,
mordants
Voyez
noms,
chefs
prefranme-
armes
de
la
t
ta~ d !ot fqu'd
nesdes
la plupart
des
les
etc.,
16~8,
de
m-fbt.
apol.
ce qu'd
pourtant
donna
Echevms,
auffi
marchands.
tous
L'Herrmte
Lyon,
ff}u~ de la ville
~~0)
les
penon,
Jean-Bapttfte
B'p!r~
C'eft
avec
de
du
202.
XV), p.
Lyon,
6t. blafons
SoftersdttTnftan.
(2)
de
milice,
parMeffire
rien
~Md~m~,
Forces
Les
(j)
des
Pehffon,
&.Goujet,~tM.~)'tfnf
chevaher
Il avoit
ne trouva
à
a la fuite
de Lyon
qui
que
des
fit plus
de l'Eloge
les armoi-
n'etcnentpoor
bourgeois
<t
DU
de mieux
à faire
MENESTRIER.
d'écrire
que
fon intervention
P.
sa lettre,
à Guichenon
pour
réclamer
triviale qu'elle foit dans
quelque
de la prépondérance
de l'huto-
la terme,
donne
rien
& de Bugey parmi les
de la
gens de lettres
& à ce titre il m'a femblé utile de la reproduire.
une idée
de Breffe
province,
La voici
avec
textuellement,
fon orthographe(i)
« De
L)on)e
t8 aouft
<66o.
n Moniteur,
H
vous ne m'auriez
Quand
pas obligé depuis longtemps
à me dire voure ferviteur
très pafïionné,
le rang que vous
du Parnaffe
entre
nos demi-dieux
tenez
me
hiAorique
à cette
fbrceroit
toutefois
livre,
que
fenter
avec le nombre
aux
miennes
cuteurs
que je vous
je ne me ferois pas preffé
juAe
offrande
fais de mon
de fautes
de vous préa adj outées
que l'imprimeur
n'étoit
l'infolence
de mes perfépropres
de m'avoir
non contents
dérobé
tout ce qu'ils
qui,
encore offenfer
ma répuont pu de mon travail,
veulent
& me taxent
d'un
excès de flatterie
tation
envers
des
des couronnes
& des orneje donne
auxquelles
perfonnes
nimérités.
Ce Içavant
ments qu'ils n'ont jamais ni polïédés
(le P. Meneftrier)
qui fe qualifie dans fon livre
perfonnage
vo~re
bon
Fintégrité
de confiance
point
que
équitable.
(i)
Correfp.
ami ne me fait point apréhender
de corrompre
en cette occafion,
de voArejufUce
& j'ai tant
en la fincérité
vous
de vos actions
ne donniez
fur ce fujet
M. Le Laboureur
de CH~chmon,
t. ),
que je ne doute
un jugement
très
a eu la bonté
n°
3og
de me défendre
de )'tnvent3)re.
c
RECHERCHES
en
mon
SUR
LA
VIE
de voAre condamnation,
je n'apelleré
très compétent
vous reconnoiffant
juge de pareils procès.
Je vous demande
donc
très humblement
cette grace ou
cette jurUce,
& que vous faciez connoiflre
à ce
plutôt
abfence;
Révérend
fi fort voftre
que l'eiprit de
fied mal à ceux de fa profefflon,
& que, loin
charitable
en fes corrections,
il tient plus que
présomption
de pareHre
du Turc,
ni bien
foi-difant
Père,
voulant
offencer
ceux
qui ne lui ont jamais fait
doivent
connoiflre
mieux
& qui fans doute
ferrans, mais les maréchaux
que lui non pas les maréchaux
de la couronne,
de France & autres officiers
feu
puifque
mon père ni moi ne fommes
nés en autre boutique
que
celle
Cour
ni mal,
ami,
de berceau
qui fert
& entre
aux
dedans
la
gentilshommes
ceux qui fçavent
faire la différence
de fa
fi la longueur
Je vous demande
de ma
pardon
condition.
vous importune,
j'ai fujet d7eftre complaignant
requête
à voftre tribunal
en cette rencontre,
& de recourir
puifque
mon fouverain
pas feulement
mais encore celui qui depuis longtemps
cette matière
&c.
de m'advouer
toujours,
permis
je
ne vous
reconnois
« Le Chev'~
Cette
L'HERMITE
DE
SoDERS.
en
m'a
M
ne dut pas avoir un grand fuccès
requête
fi nous en jugeons par l'opinion
qu'il
auprès de Guichenon,
Il refta donc
avoit émue fur le mérite du pauvre Triflan.
en butte
humble
appeloit les perfécutions
du P. Meneftrier,
fans autre appui que celui de l'ancien
Prévôt,
qui ne deautre chofe que de fufciter
des inimitiés
& des
mandoit
embarras
à ce qu'il
à fon adverfaire.
Trente
ans après,
& lorsque
le
DU
de la tombe
ftlence
débats
même
fur
At/7.,
fon
mis fin depuis
à ces
longtemps
de Soliers,
le P. Menefh'ier
s'expriavec le même
& le
compte
dégoût
ce Ce Triftan
mépris.
ouvr.
MENESTRIER
avoit
l'Hermite
pour
encore
moit
P.
p.
262),
L'Hermite
caraél.
(Div.
le monde
qui couroit
de méchants
livres,
des
de
faire
pour
en compofant
particulièrel'argent
de fauuëtés,
ment des généalogies
qu'il rempliffoit
préLes Forces de Lyon,
au Consulat,
Fan 16~8,
fenta
qui
des capitaines
lieutenants
font les armoiries
& enfeignes
des
(i),
pcnnonages
avec
les hon:ilités
Cependant
entre
même emportement
o
de verbiage,
beaucoup
continuoient
avec
toujours
le P. Meneflrier
& l'ancien
le
Pré-
le bruit qu'il préparoit
de répandre
imagina
Barbier
une généalogie
chez l'imprimeur
du
burlefque
il le faifoit defcendre
P. Meneftrier,
dans laquelle
en ligne
Celui-ci
vôt.
directe
fion,
du héros
de la Manche,
& qu'il
au lieu de Généalogie.
Le P. Meneftrier,
brouillé auin avec Barbier, fut très inquiet de cette
& le pire fut que, dans l'impatience
ou il étoit
y<m~ ~~c~
quis'étoit
annonce,
de connoître
il écrivit
pièce fatirique
c Que
ne m'envoyez-vous
cette
à Le Laboureur
la jolie que vous ne communiquez
au
ci fubflitua
malicieufement
fHe~ pour
en
infinuer
pour
aux charmes
te
(t)
par déri-
intituloit,
Que
ta~rempnt
Pennonage
de bourgeois
par
fjuart~r,
les com-
organifées
m)h-
chaque
quar-
tier
~an~
Celuiprojli-
dit le P. Meneftrier,
infâme,
lui répond
cette
qu'à vos amis ?
mot commun:
que le jeune novice
des jeunes filles.
voulez-vous,
Onappetoit
pagnies
tirer un fens
étourdiment
n'étoit
pas infenfible
brutalement
avot
fa compagnie,
particuher,
d f<'s couifnr~.
&
fon pennon
Le Labou-
fon
uniforme
ou drapeau
RECHERCHES
LA
SUR
VIF
de vingt-huit
ans qui
je penfe d'un homme
me preffe de lui envoyer
je ne fais quelle fane la jolie,
avec des termes qui fentent plus le b.
académie
qu'une
& religieufe?
chrétienne
Vous m'accufez
par
d'yvrognerie
reur,
que
billet
ce même
Mais vous,
(l).
eAiez-vous
n-ère Claude,
cecy ? Que fi vous l'avez fait
quand vous m'efcriviez
de la vie &
à jeun & de fens raffis,
que peut-on
efpérer
des mœurs
de ceux qui font de telles équipées
? Tout de
fobre
monfieur
bon,
P. Tambourin
0
d'impureté
marchands,
(2)? Si j'eflois
ô Xavier,
Ignace,
ferois-je
des
par
pris ces leçons du
je m'efcrierois
icy:
auriez-vous
Meneftrier,
orateur,
d'avarice
enéminez,
me menacez
(<)!-e
P. Meneftner
I) veut
auffi
par
cette
façon
de la
veux
me
efcnts
quoy
je
avor
d)t (dans
eft
y'on
un
dit
bouche,
cette
ce
facile
qu'f)
même
avec
)) met
mefme
enfuie
Préface
~ru;f*h
fes
par
fur
qu'après
que
fa pièce
toit
les fruits
eftre
pas
bien
fobre.
ce n'ef-
» (Art du Bla-
(2) Le P. Tambunni,
jëfLutej
Caltanifetta
en
divers
de théologie
lefquels
traités
Stote.
Il fut accufe
propoftttons
ce qui ment en
en la page 7 de
ont
été
~a~!f!
le difner,
i~ ~)
des
ces
Mft/j?omm~!
après
~bn~p.
m-foi
de
&c. Sur quoyjedifois
que de voir les eftoiles
</?o;
où
apres-difnée
creques,
ga)antene
entre
quand
c'eft
comme
de pm,
aux armes
& vocy
fa Preface)
h~~M'fouf
b;))et.
par
eHûityvre
Origines,
d'une
paffer
que je proJ'efcnvots
ven)r
lettre,
Aa/pr~on~MfOt~ou/~r~!<'cu~oM
de !yr, entreautres;
~me~
defleurs
eftëtognëe
de dire
m'appuyons,
entretien
fait
l'aye
je
( (I j'en voulois
fes
à cela:
repond
m'enjufttfier.
ferott
empotfonnees)
Il efcr~voit
clercs
par laquelle
de ce fiel envenimé,
un
de m'enyvrer
d'agir
chrefhenne
chanté
fefTe,je
qu'i)
que
yvroigne
Comme
des
par
à qui l'on
par des perfonnes
Fel drace mot du Prophète
&venenum afpidum infanabile.
Le lecteur
jugera fi cecy eft dit par exagération.
ce Voicy l'échantillon
d'une feconde
pour
accufé
d'yvrognerie
attribuer
jugement
pourroit
conum vinum eorum,
vous
d'être
fi malheureux
impnmées
Il
ne a
a compofé
morale
d'avoir
erronees.
à Lyon
dans
introduit
Ses oeuvres
en
t6~,
DU
P.
auquel l'Egliie
qui a détrempé
cf Vous combattez
d'un
ainfi
eA-ce
vous
cette
fane
qu'un
quart-d'heure,
dre. H Voyons
donc
« Infàme
Les
fais
auteur,
gouverner,
la perdriez
Vous
avez
dans
qui
de
yang
ta
je vous
la jolie;
J'ay leu le livre
non plus.
ettouppes,
de la converfation
P.
a!f~rm!
facros
ton
hvre
t
que vous
avez
crié,
peflé
toutcelanem'atïurepas
de ce vénérable
vieillard
Theophde
de cette jolie. Que n toutes
Raynaud.
De
~xut~f~u~nMfton~,
6' rc~g'ip/b?
/ï0~u/i~,
<~f~Lf7f~ ntjrftjfio~f
f~r~o~nj
per
que
coufté
De fobria
alterius fexus frequentaCompagnie,
le feu des
&je fçay le danger
qu'il y a d'approcher
conseille de vous abAenir
voilà pourquoyjevous
Hon~(i),
_/n&na
d'eHocade
bien de vous la confier,
vous
je me garderois
de l'humeur
& vous avec elle.
que vous e~es,
beau dire que vous efles ce que l'on fçait affez;
ny vous
Le
victoire
ay déjà dit que je ne fçay
mais H javois
le bien de la
en théologie;
l'abomination
(t)
ce coup
tubnrjté.
que vous efludiez
& déclamé
contre
de voftre
chantez
en cuivre
repréfenter
fates monuments
efl cette
vous
ombre,
des épigrammes
qui ne m'ont
bien loin d'ertre Hx mois à refponces épigrammes
c< Maître Ménétrier,
quelle
nos amertumes.
ce Recevez
bas
ce font
As
une
ce miel
votre bravoure;
Qu'eA devenue
vous parlez à fa R. ? Que ne m'envoyezla jolie que vous ne proflituez
qu'à vos
que
porte;
toutes
de
rantôme.
amis ? » Et plus
je vous
l'écoulement
(blemniie
temps
célefk
de la défaite
MEfshSTfUER.
pt/~H't
~u~e~fr~
~!tfcucj~
)n-8.
Téneta
Cuil.
inf-ituavit.
fois vous
efles
Po~f~u;n~cu!o
Lugdunt,
<6~,
RECHERCHES
SUR
ft fort coiSé
que vous ne puiffiez
à cette conférence
comme
vous
au voyage
qu'il
déeue fyrienne,
avoit
fait avec
finon
je parie
VIF
LA
vous en paffer,
préparezle chafte Combabus
(i)
la reine
votre
Stratonice
vers la
fi vous
perte,
n'eftes
déjà perdu.
a Je ne mets
ni les
point icy le refte de cet épigramme,
eft effronté l
fuivants qui font auffi badins comme cettuy-ci
frère Claude,
& je tâcherai
Advouez-le,
d'y refpondre
tout
ce que
touche
fort
Sçachez
cathégoriquement.
vous avancez
de ce thréfbr
cependant
de calomnie
&vous montrez
bien
peu.
à mordre
fur moy, puifqu'après
que vous ne fçauriez trouver
trente ans de ma vie paffez
cité, vous vous en prenez aux
en veuë
de toute
une grande
des morts dont vous
cendres
détruire
la mienne.
femble,
que
me
déchirez
Frère Claude,
la réputation
pour
vous empreffez,
ce
vous
elle en: affez
mon
pour fçavoir
& néantmoins
origine.
la Providence
mé-
a permis
ait
qu'elle
de tout ce qu'il y
ené inférée parmi les trophées
funèbres
a de grand
dans noflre France (2). Que fi
& d'illuflre
fois vous femble
fauteur
fufpect
que vous citez quelques
diocre,
(t)
ce mot
Voyez
dans
ce conte
a emprunté
qui
Moren,
à Luc;en,
de Dea
(9) Le Laboureur
fon oncle,
Le Laboureur
b)[ë ~.e! Tombeaux
avec
devifes;
Jean
leurs
i6~.t,
Le
me
pour
fervant
avoit
qui
pu-
des ~~t~onnM
!Hu/~
&
armes
généalogies,
in-4,
Laboureur
1642,
etoit
près de Paris,
de ce heu.
à Jean
faitallufion
m-fot.
d'Enghien
de baillis
fils & petit-fils
U étoit en 6~4
gentthomà
accompagner
la
Cour,
& fut choifi
en Pologne
la ma-
de
relation
auffi
Syra.
tres,
rëchatedeGuebriant:i)
en manufcrit
ou
giques
Cet
les ~t~
ÇtfarfMr~
revu
ouvrage,
mort.
eft
auteur
affez
médiocres.
<y!g'n,
m~g'n?,
&c.
de
iut
généalode nos
aprèsfa
du ro; & prieur
Son frère
reur
a
la
& augmente
futpublie
Iletoitaumômer
de Juvlgné.
a donné
Il avoit
yaH~t!ux
parleP.Meneftrier,
duc
On
voyage.
les MëmoifM~Co~dnau.
tatffé
roiç.
ce
il
de
Louis
quekjues
Le Laboupoéfies
~.i'~<7on~u~ju
de Charle)p poème
DU
en cette
tous
certain
d'envie
ne me
MïNLSTR!ER.
confultez
occafion,
les ordres
P.
de
voftre
d'honneur
de
perfonnes
& je fuis
fans exception,
cent
ville
rien qui ne vous donne
que vous n'apprendrez
plus
que tout ce que j'ay veii de vous jufques à prêtent
i,
faire de pitié (i).
fçauroit
On a vu que la contention
pris des allures affez dégagées,
entre
ce Vous
cette
ne pouvez
autrefois
vous
qualité
Ravenne
efcrivoit
elles
y a que
& non à vous;
Tant
compatriote.
m'en prends
avoit
ne pas dire plus
mais
au fcandale,
ne manquât
pour
ce n'en: pas tout
afin que rien
il falloit encore
vînt
que l'injure
Voici en quels termes Le Laboureur
le P. Meneltrier
ces deuxfavants
fe mêler
exhale
Lyonnois
au pernrnage.
fa colère contre
& fçavant,
ce qu'un
ignorer
au docte Sidonius
& en
citoyen
c'eA à ces brouillards
(2)
de
voftre
que
je
c'eft
à ces vapeurs
qui s'élètuées en voftre quartier
(3),
la rudeffe
que j'ay attribué
du fang de tant de beftes
& à cet air impur & groffier,
de voflre Hyle & la baffeffe de vos exprelïions,
qui vous
naturelles
& la converfont tellement
que le commerce
vent
qui font à voflre folde (4), &la
& d'Oberon,
lecture,
roy
je ne dis pas d'Huon de Bourdeaux
du temps,
de Faerie, mais de toutes les plus belles pièces
de la Boucherie
& le ~yle des
n'ont pu vous ofter l'idiome
»
Terreaux
(y).
Le P. Meneflrier faifoit
un crime à l'ancien
Prévôtd'avoir
de tous
fation
couru
ces doctes
effrontément
())
/?pt~f~
(2)
C. S. ~poN. Sidon.,
La rue de la Lanterne,
(3)
t~M/o~'ftt~.
(4)
Voyez
P-Menfftner
Bourhcne
en porte
de porte
ctot
des
ne,
Terreaux.
touchoit
8.
ou
le
a ia
de
toute
La B!bL
la Trinité.
(~)
P&;yuprti.
la rue Mercière,
desJëfuites,
au coi)égf
RFCHFRC)!)SSURLAV)E
de fon 'Dt/coKMyK?- /'07~'f!<'
les exemplaires
pour débiter
lui répond
des armes; celui-ci
que s'il Fa fait, on ne peutle
ni comme un colporteur,
comme
un marchand
confidérer
de là pour invectiver
<~Que f! c'efl une
& il prend occafion
de Jéfus tout entière
la Compagnie
chofe glorieufe
ilfera toujours
de composer
de bons livres,
ttonneAe de les
mais d'acheter
& débiter
en gros & en détail.
vendre
pour revendre,
quand ce feroit en gros, rilquer & négocier
de caAors
de perles
& d'or aux Indes,
fortes en Canada,
de toutes
d'efpiceries,
& de
c'eA ce qui n'eit
à la perfection
mais de
pelleteries
qu'à ceux qui alpirent
s'abaiffer
à un vil & chétif négoce,
permis
comme
des
d'acheter
mefine
des lavements,
des remèdes,
je ne veux
drogues,
fale, infâme
pas dire le reH;e, c'efl ce qui eft extrêmement
& fordide,
& tellement
fale qu'on
ne le croiroit
jamais,
fi ceux
eu un procès
fe maintenir
que vous fçavez n'avoient
de voftre ville pour
apothicaires
honteux
commerce(
Dieu
i);
(1) Guy Paun ecnt a Spon le 26 octobre
J'ai
autiefotsout
due
i6<).<
les JefuiLesvendoient
que
Gn leur
mai-
une certaine
confon, a tous venans,
fechon
comme
une erpece
purpattve,
de )Gmt]Fdcs
8 fo!s l'once
boutiques,
qu'ils
en vendoient
LiLe que
tutoient
les
les
en fi grandequande
apothicaires
mal
en
contens,
de vendre
empêchent
)eurcathohcon;&.
que
tant
s'en
divers
ma)adesprenotent&.ufoient
remède
a contre-temps
de
ce
pia~gnoient
matapropns.Jevouspr.emsman-
ccla
que
auffi,
mé-
fur ce que
vous
fait
mais
avere,
tout
trace
portée
k les médecins.
n'eut
amateui
aucune
aceufatton
apothicaires
que
n'ont
contre
plamte
trouve
pretendue
Spon
Lyon
apothijaeux
»
Je n'ai
eut été
combien
tes
de
aucune
fi ces
de cela
fçavez
ou medecms
& ;) n'y
&. fort
ainfi pour ju~ri-
i)stavendt'nt,&.fçavoir[}
caires
leur
dans
bonsPcresconttnuentcetranCjCe
que c'eft que cette
drogue,
en
)eurtfnihf&.
decins
ce que
der
t~-deffu'.
Lyon
c;uek[ucs
le permettant
les
contre
pas
Guy
manqué
revient
ce
Patm
pdr les
S) ie fait
par
renfeigné
de l'exploiter,
Il fe peut
pas
que
de cette
Guy
Patm,
d'h~o!re''(canda)eufes,~en-
donc
grand
DUr.MCNESTmrR.
pieux & généreux
ceux qui trouvent
ner le docte,
par
de quelque
prophète
L'Apologie
telle étoit
l'autre;
lettres
à cette
croire
que
depuis
ce fujet,
contes
foit
Platon
tratte
)'mteret
pas.
fon
avec
&. de
fall
Le Laboureur
fujet.
refus
des
n'nfuon
am)
donna
mais
interlocuteur
celui
a eent
allufinn,
!c titre
fut
)n-8,
fauteur,
s'etant
à l'école
Lucuin
pote
doute
une
Tripier,
traduction
brouillé
dans
négociation
rehgieux,
mdtrtre
une
autre
g~eux,
nouvellement
qui
le
la per-
Le
P.
un
traduction
Brunet,
Theopru!e
Mg'ma
qui
en
plaint
de ce qu'un
françorfe;
prête
fon manufcnt,
[*tnter\a])e
fiance
ou
Reh-
171~,
de
Raynaud
le
fanant
a
ami
qui
abufa
impnmer
Ept~f)~ Jpo?og'fr~Mc'
(~in-
N.
~fopr)~,
mfu.
(2)
avec
pamphlet.
un
avec le P. Theopl.rle,
i) joignit a fa ve<fion desnntpt
letrc'-pHjnantes
contre
de Tri-
l'ouvrage
d'un proteftant
a fa guifc le texte
)atin
par
en
lieu
tradu)tdu)at;n
en françois;
Pterre
C'eft
atradu~L
en a fait
de
mmc~a)!
le commerce
des
contre
in-i2.
nom
l'au-
~7'q)'n~
Ttatte
Fran-
de
imec a Orange.
Le
Amfterdam,
la
traduit
Ld traduction
fut impt
ture
fans
de
Rene
par
m-i2,
m d'imprimeur.
)i exifte
répugne
en théologie,
un des amf5
par
i6~).,j
lheo-
fur
de
duP.TheophtteRaynaudj
à Cham-
miprjme
fans
ne-
//[p-
marchand,difpute
& rAimorA~.
Sçavotr,
francots
pier
ou
ce titre
fous
parut
forte
teur,
inflitut
f~u RfïtgicMX
l'eftat
en
ce
N~<J/Quse
Elle
Vallee,
fur
B~t-
teurs d'accorder
Il fut pubhc
à Lyon.
auffi
à qm
Raynaud,
fupë;
de
de
ne t'eft
qui
le ~ein d'un
quelle
d'FtpSolequel
~c~)Mtto
?'/ttmo<um.
)ogia.–Quoique
ce h\re
copoh~
16~.2,
nourris
cnt) j~n!/7:n
le titre
a Rehgtofo
abtiorreat;
Renat)
a Valle magtftn
bery,
dans
yttf~u~,
pour
~t~~c/tU!,
g-;o/o n~ot~fo)~
fiKHnt mMf tic
bratio
mille
tes lettres
dans
dialogue
Le P. Théophile
gotiatio
à
l'un
Jëfmtes.
recueilloit
qu'j)
donné
permis
le même
été
bout
les gens de
on pourroit
d'emportement,
a
a
à un
~a~ue
crate
des
du nombre
dans
d Spon
amiS.
fes
entre
régnoit
avoient
temps
ecrit
desJefuttes,
comptaifamment
(i)
hommes
quelque
apocryphes
égayer
A tant
époque.
d'un
avoit vieilli
cependant
du cloître
de rlle-Barbe,
dont
il a déploré
n
le relâchement
& la lécularifadon
l'autre étoit
amèrement
déclaré
qui
ou du P. Garaue
à l'ombre
fur
l'urbanité
ces deux
de Scioppius
admis
coHé
traité en
(t),
tout ce qui eft
(2). »
qu'il vienne
de Le Laboureur
eft fur ce ton,
lucratif,
nemi
Hipparque
honnefte
xu))
fe
Il avoit
de fa cona
fon
RECHERCHES
des autres
le refpect
LA
SUR
& de foi-même
VIE
fut
toujours
une toi
à laquelle
le P. MeLa ferveur de la vie religieufe
luprême.
ne devoit-elle
de fe consacrer
neftrier venoit
pas tempérer
& la pafflon,
& les cheveux
de l'âge
en lui la fougue
de l'ancien
blancs
Prévôt
le
pas un devoir
de Le Laboureur
fut in-
Si la violence
de la modération?
excufable,
ne lui faifoient-ils
P.
n'eut
Meneflrier
pas
des
torts
à profiter
de l'avantage
car il fut trop prompt
graves,
lui donnoit
fur l'ancien
fon efprit fatirique
Prévôt,
moins
que
à la
de qui je dois dire cependant
qu'il ne publia
décharge
dé&ndant
& à la
fon Bp!/?r~ apologétique
qu'à fon corps
fe vit accablé
dernière
extrémité,
lorfqu'il
par un déluge
C'eft ce dont on ne fauroit
de farcafines
& de quolibets.
de Capré
qui n'aimoit
pas
après le témoignage
& fe réjouiffoit
de le voir humilié
& malle P. Ménétrier
douter
il écrivoit
traité
lui avoit
Laboureur
à Valence
écrit
donné
faffurance
où il fe trouvoit
que
1660,
que Le
s'ils lui avoient
de fon
l'imprenion
furent à Lyon pour tenter un raccomlorfqu'ils
il auroit furfis à tout & auroit jeté fon pam-
c~o/cgM,
modement,
au feu pour
phlet
le 16 août
à Guichenon,
le réconcilier
pour
avec
le P. Ménétrier.
Câpre
à mon
je trouve la réponfe
jugement,
hors de ce qui touche
de M'' Le Laboureur
merveilleufe,
de Lyon & ~an~ lajolie.
Dieu veuille qu'il
à la thériaque
ajoute:
n'y
ccDureAe,
farce là-dedans.
Mais il a une plume
quelque
& bon bec. Ils fe font noircis comme
des
facile,
ait pas
forte,
le ~-a (Mefages. Véritablement
le pouvoit
neftrier)
paffer de s'être tant renchéri
par deffus
H
les autres,
car il faut avoir quelque
modération
(ï).
démons,
(i)
& ne font
Con~/pf'7!d<j')!(.<
pas
de Cf/~Mon,
lettres
de Câpre.
DU
Le Laboureur
une
P.
MENESTRIER.
écrit
avoit
déjà
de Valence
lettre
de fes difpofitions
qui témoigne
il réfulte
de laquelle
à regret
que c'étoit
H Si vous euffiez
a publier
fon Apologie
à Guichenon
&
pacifiques,
qu'il fe décidoit
la
accompagné
courvée
d'un
que vous voulûmes faire aux PP. de la Trinité,
mot de lettre à Valence
où je fuis, j'aurois creu que
& m'auriez
preniez
part en mes intérefts,
quelque
petit
vous
peut-eftre
néanmoins
déchargé
d'un
travail
odieux,
ingrat
& inutile
de ce jeune
engagé
par la pétulance
homme
de nonante-fept
obfervations
qui me menaçoit
les Origines,
des charretées
d'injures
pour réparation
y eftant
fur
dont
il m'a
j'ai creu que je devois cette
chargé par fes lettres,
Satisfaction
à mes amis & à la mémoire
de ceux dont il
déchire
C'eft
la réputation
en cette qualité
noircir
la mienne.
pour ne pouvoir
d'ami que je vous envoyé
ce projet
où je n'ai eu autre peine
choix
de la
qu'au
(i). M
d'apologie,
méthode.
Le P. Meneftrier,
fur un triomphe
&
facile,
comptant
bien convaincu
de cette lutte avec les honqu'il fortiroit
neurs de la guerre,
à la confufion
& aux dépens
de l'ancien
Prévôt,
& à tous
s'étoit
abandonné
les
emportements
de l'~pî/?/
à tous les écarts
aveuglément
de fon humeur
impétueufe.
fur lui
apologétique
qui tomba
A l'apparition
comme
un coup de maffue,
carmouches
où Le Laboureur
terraffé,
réduit
feu & flammes
& de menaces,
&, fe pofant
Cor~p.
avoit
à l'impuilïance
il jeta d'abord
[<)
alors
deGuichenon,
lettre
les rudes efqu'après
eu du pire, il le croyoit
& forcé
avec
de
redoublement
en matamore,
de Le Laboureur,
crier
merci,
d'injures
il déclara
)8jU)Het
<66o.
qu'il
RECHERCHES
feroit
SUR
LA
VIE
au Prévôt
une longue
& cruelle guerre & que, pour
il alloit le jouer fur le théâtre
de la foire, ou
commencer,
il le repréfenteroit
en foldat
rant,
en prévôt
en docteur
dégradé,
ignode fes oeuvres.
dévalué
& en colporteur
cette irritation
céda bientôt
à de fages confeils &
le P. Menertrier
rénexion
qu'une
comprit
difpute
Mais
à la
tombée
ri bas ne pouvoit
fe terminer
à l'avantage
de l'un
ni de l'autre,
quel qu'il fût, partageroit
&que le vainqueur,
avec le vaincu la honte d'une lutte achevée
dans la boue.
entamé la querelle
avec une
qui avoit
vivacité
il faut bien le dire, que
faire croire,
qui pouvoit
fes contradictions
étoient
moins fondées
fur l'amour
de la
C'étoit
vérité
lui d'ailleurs
de baffe jaloufie,
que fur un fentiment
s'il
comme
eût vu avec dépit qu'un autre s'avisât de traiter ce fujet des
feul capable
armoiries
fur lequel il fe jugeoit
d'apporter
acerbe
des lumières
nouvelles.
toujours
Malgré fa critique
&bien
reité
fouvent
un bon
pas exempt
lui-même.
Cette
injure
fur l'origine
il ne
fautes,
ridicule
éfoit
bien
tère
& foulant
des armoiries;
traité
de
ce livre er):
du livre de Le Laboureur,
tarda
dans
querelle,
pas
laquelle
le lien n'eft
à le reconnoître
l'amour-propre
fe prolongea
que la fcience,
plus engagé
penà 1661, au grand fcandale
dant près de deux ans, de i 6~
des lettres avilies & des gens de bien affligés du déplorable
oublieux
de leur caracdonné
exemple
par deux hommes
l'humilité
aux pieds
les lainies
lois de la charité
& de
il leur
moins qu'à d'autres
desquelles
Ils pouvoient
ce femble
de s'écarter.
bien,
chrétienne,
étoit
permis
la défenfe
prendre
de defcendre
de leurs
opinions,
à des peribnnalités
fans
onenfantes;
qu'il
fût befoin
mais,
au lieu
DU
combattre
de
P.
MENESTRIER.
à armes
ces deux blafonneurs
courtoiies,
les règles & les
des tournois,
méconnoiffant
ufages de la
dont ils s'étoient
chevalerie
établis les interprètes,
pertoute
dirent
ils fe vilipendèrent
pudeur
& toute retenue
fans s'inquiéter
à l'envi l'un de l'autre,
du public
qui
de la nouveauté
s'amufa d'abord
du fpectacle
& finit par
fiffler les acteurs.
en
Si l'on veut
dont
daleux,
il faut
fut
favoir
lire d'abord
de
& les o~fMn~,
Blafon
les lettres
encore
du P. Meneftrier
&
l'~p!/?~
apologétique,
les pièces du procès
/M/?!/t~. Toutes
La laffitude
& le dégoût
vinrent
enfin
chenon,
raifon
avoit
été
a cent
que
On
(1)
étoit
~M/?~'
neftner
Le
Dt/couf!
de !'On~tM
une
autre,
<J<fd~
qu'au
provoquee
de
)ejour
On
la
ne
que
a donné
du
P
l'année
comme
avec
qui
le rappellent.
comme
jeune
8
même
fit-t)
detruire
les
reftoient
encore
dans
qui
qu~ ne
de
16~9.
rarete
rétmpref-
Benoift
du
Coral;
volume
apologetlfon premier
& qu*)t
d'un
livre,
homme.
cela
pluLe La-
par
defavoua
Or
fon
dans
dontla
Epiftre
que
depuis
eu
pas
les erreurs
entièrement
qu'il
d'autres
n'a
f)gna)ées
fon
~2~
le P.Meneftner,
&. de favoir pour
regarda
d'effai
6
fuivante
dans
ou
tombé,
éte
ont
qui
t66t,
hvre
de fens
Il etoit
ouvrage,
Il
Ce
a foutenir
refondtt
que,
titre
édition
trop
boureur
en
la
étoit
ceux
fujet
même
avoient
part
en
Meneftner
le
lefquelles
ouvrages,
les dates.
une
y~j
s'opmtâtrer
de
volume
fur le même
i~hfa&?~
la po-
de ce que
Le moment
ce petit
qui avoit
D~/coM)-!
de
de
Blafon
là (i).
à bout
a ajoute
la critique
pouvolt
pubttcatton
ce)u)
attaquer
vit
confronter
font
de deuxième
d n'étottpasmëme
Laboureur
date
fon
c'eft
contraire
de lire les deux
de
paru
Me-
t6~8.
fit du
!'f?)'t~ned~t!fmM,
fuHifoit
en
par
que le P. Meneftner
neceffaire
P.
premier
au
affignant
la
date
de
fut
fion
dans
on
en
Pours'affurer
Le
fon
~!f!/on
des ar;n<t
a laquelle
~bn
)ém!que
du
Laboureur
par
erreur
du
réplique
de
critique
ouvrage
une
l'Art
à Gui-
l'o4?T du
à obtenir.
impuiffante
une
à la
fcan-.
plus le récit,
le 'Dt/coHrj
de fOn~n~
des armes qui
tout ce bruit,
art du
puis le Véritable
j'aurois
Foccanon
fur ces démêlés
davantage
voulu abréger
le
ne
coup
Peut-être
exemplaires
la boutique
exphqueroit
la
RECHERCHES
amis
ou les
venu
alloient
LA
SUR
communs
VIE
des deux
parties
belligérantes
leur médiation
& mettre fin à ces
pouvoir apporter
débats.
Le Laboureur,
confus des derniers
prefque
la paix
le P. Meneftrier,
dénroit
longs
coups qu'il avoit portés,
encore
tout
de fon côté,
froiffé
des
rudes
r.Ept/?~
honnête
étoit bien aife d'avoir
apologétique,
de figner un armiflice
& de fe retirer
neftrier
aux
atteintes
un
de
prétexte
d'un
champ
& oil
de bataille
il étoit le plus maltraité
ou, en définitive,
les rieurs n'étoientplus
de fon côté. Guichenon
& Capré
& le P. Men'étoient
de voir Le Laboureur
pas fâchés
ils n'avoient
prîtes
fait
pour les rapprocher
s'ils euffent craint de re-
comme
que de foibles tentatives,
même ofHcieucevoir quelque
éclaboufÏure
en fe mêlant
Ils fe tinrent
à
fement
à leur querelle.
donc prudemment
ce nageant
entre deux eaux, H fuivant ravis de Câl'écart,
ne pas fe compromettre,
Chorier&
le P.Columbi
pré, pour
noûmenc.
médiateurs.
Voici
& ils attendirent
fe présentèrent
comme
rhutorien
du Dauphiné,
dans
comment
un ouvrage
qu'ilalaifjfé
manufcrit(i),
je traduis
prit à ce raccommodement;
qui s'étoit
boureur,
démis
de ytM & r~u~/HH
7~.
Ce
les particularités
fut
Choner,
de vieux
)4~-288
fois
d Valence
de
parmi
pour
la pre-
à Grenoble,
pp.
pubhé
en 184 S,
du t. iv du Bulletin
C;~M ~~Jf~t~ue
& f~ft Am
pour
fur les
contemporains
trouvé
papiers
curieux
contient
qu'il
de lettres
hommes
mière
affez
manufcrit,
htr;
des
de la ~o-
6'Ct~nc~
fndu/!r~!t
natu-
du départ.
de
l'isere.
été
tires
reftés
leurs
la part qu'il
ce Claude
Le La-
raconte
années
quelques
(i)Nieota!ChorernViennennsJ.C.
Adverfanorum
le dé-
Quelques
a part
la circulation,
feulement
eft
2o8
pp.,
éc)airct{Tements
ajoutés
par
éditeurs
très
petit
les mains
C'eft
t~de
ont
eu
ne pas les livrer
entre
amateurs.
ques
de
un
S~font
fronufpice,
Les
pour
ont
exemplaires
fans
en feuilles.
raifons
de
auparavant
un
texte,
nombre
de quel-
volume
28 pourles
bio-bibliographiques
le traducteur.
in-8
a
P.
DU
la prévôté
un élégant
MENESTRIER.
avoit
de rlle-Barbe,
écrit
fur l'origine
difcours
des
en langue
armoiries.
n'ançoile
Il différoit
de fentiment
fur plufieurs points avec le P. Meneltrier,
qui
auffi vers le même
publia
temps un traité fur le blafon.
Ils m'envoyèrent
leur livre l'un & l'autre.
Le Laboureur
ne put
pondit
par
MeneHrier,
adverfaire
humeur
été méchamment
d'avoir
plaignoit
me
fa mauvaife
contenir
& fon
il le
dépit;
à bout, & il ré-
pouffé
de fiel &
un
d'amertume.
pamphlet
rempli
le difpofoit
à ripofler
durement
à fon
indigné,
à tous les deux, leur demandant
de
j'écrivis
à leur
de travailler
permettre
réconciliation
Ils confentirent
pour arbitre.
de ratifier
avec la promeffe
tremife,
à un accommodement.
pour parvenir
prendre
& de me
à accepter
mon entout ce que je ferois
Mais
comme
retenu
je fus
de me
par des affaires qui ne me permirent
pas
rendre
à Lyon auŒ tôt que je l'avois
le
d'abord,
efpéré
P. Columbi
intervint
d'accord
avec moi,
& par fes bons
enfin de bonne grâce. Rien n'eH
offices ils le réconcilièrent
plus lot, à mon
de plus fâcheux
ainfi
donnent
entre favants
rien
que ces difputes
qui fe
pour les lettres & pour les auteurs
inconlidérément
en fpectacle
à la multiavis,
tude.
les négociations,
qui ne laissèrent
pas de traîner
eut le loifir de publier l'o~f
en longueur,
le P. Meneftrier
du B/o/H/?!
où il ne put s'empêcher
de verfer à pleins
Durant
bords
ro4~g~
(t)
mtnant,
qu)
de fa bile contre
les reHes
méthodique,
« Je
)m
d'imiter
ne fe commet
confère,
l'oifeau
plus
dit-il
des
tard
qui parut
plus
en ter-
v]e)i)e[Te,
fon
Egyptiens
a l'air
l'ancien
dans
fa
cent
md
&qu)
quand
a tomber.
Prévôt
(i).
& lorfque
demeure
fes
»
Dans
la paix
paifibledans
plumes
commen-
SUR
RECHERCHES
étoit
il revint
faite,
nance
toutefois,
été bleffé au vif
des fautes
VIE
LA
fur le paffé, avec plus de convemais avec la même aigreur
tant il avoit t
Il avoua pourtant
bien
qu'il avoit corrigé
encore
fon premier
effai, desquelles,
ajoute-t-il,
contradicteur
ne s'étoit nullement
Cet aveu
aperçu.
fon
dans
tardif
au moins qu'il y avoit des erreurs dans fon
prouve
Le Laboureur
avoit eu raifon lorfqu'il
livre, &, cela étant,
les avoit relevées dans fon c~c/cg~.
S'il
faut
en
croire
befoin
encore
avec
de fa médiation
Fine
Oronce
blafon
dont
de Brianville
(2),
Fine
Oronce
de Brianville
il étoit
comme
il m'écrivit
à Polders
m'y
& qu'il pafferoit
jours
quelques
tenu par des aSaires imprévues.
avec
n Il venoit
qu'il
& il l'accula
rien
pour
Je
outrageantes.
furent choisis,
7.oc.
(a)
Auteur
eut
au fujet du
de fe faire le
Ctf-,
du
brouillé
lorfque
avec
le
j'arrivai
voir prochainement
moi, mais il fut re-
l'abbé
p.
de plagiat.
la publication
difpute
ne
Celui-ci
répondit
qu'il
de ce livre, ce qui ne
s'échauSa.t
de part &
à des paroles
dures &
cependant
voulus les raccommoder;
des arbitres
Brianville
pour
(t)
dans
que la
en venir
empêcher
fans
d'autre,
put
& moi
qu'il
un ouvrage
fur le blafon
de paroître
le
crut qu'Oronce
en étoit
Fine de Brianville
P. MeneHrier
n'étoit
toujours
étoit
viendroit
l'auteur,
un démêlé
eut
qu'il eût la prétention
& de dicter feul les lois abfolues
exclusivement
P. MeneArier
à Paris,
dans
il fembloit
roi d'armes
n Claude
le P. MeneArier
Chorier(i),
t~.
~?H J'~mp;r~!
de Clermont
qui m'écrivit
pour
qu'il
le P. MeneArier
s'en
~ouyeram~S'~Mt~~m'op~.Lyon,
~t
j66o.
remettoit
DU
ce que je jugerois
le montra
moins facile
P. Meneftrier
de Clermont.
haine
MENESTRIER.
à tout
d'avance
l'abbé
P.
entre
nir de
avoit
je les amenai
eux;
en attendant
Il n'y
une réconciliation
toute
mais
convenable;
& moins
traitable
le
avec
nul ferment
pourtant
donc à entendre
raifon
de
&,
à s'ab~epleine
& entière,
& de tout écrit malveillant
fâcheuCe
parole
Les chofes
pour l'un comme
pour l'autre.
Brianville
mourut.
Sa mort apaifa
lorfque
P. Ménétrier
(i).
en
étoient
là
la rancune
du
De ces querelles,
faudroit-il
conclure
que le P. Meneftrier
étoit d'humeur
difficile
& tracafHère ? on feroit tenté de le
il dévoit avec quelle rudeffe acerbe
fuppofer,
lorfqu'on
fendoit
& revendiquoit
fes opinions,
les idées ou les faits
& dont il croyoit
qu'il avoit mis en lumière
que d'autres
vouloient
& le mérite.
l'initiative
Quoi qu'il
s'approprier
en foit, il eft évident
ces
que
n'étoit
Rien
(t)
Bai)[et,
querelles
htté-
Lamoignon
chacun
faifoit
frequent
ratres,dansie5queiles
des
les
plus
Ytdes
avoient
pris
5~ des
tournois
i'mvention
tes plus
querttons
d'mtérêt.
la place
des
de
des
f!èc)es
la poudre
l'ère
de
de
Ballet
avoit
pas
d'armes
nage
celui-ci
armes
a
mots,
qui, renfermees
t'etrote
enceinte
b)en
tôt,grâceàla
des
écoles,
l'ahbe
eurent
un
typographie,
Vers
Ménage
de
dans
auparavant
retcntiffementtointam.
époque,
dtfputes
la même
!t.!cp<être
forin
de
favon',
le
type
de
hargneux
dont
la
race,
Me-
!) épuifa
t'injure.
Mohère
les
ridicules
Vadms
erudits
de
lui t'~nf)-
depit,
admirablement
font
pedants,
contre
publia
les formules
de ces
travers
maugura
les ecrits
fon
pemt
fpectacte
Se le P. Meneftner.
cnhqué
où,
toutes
~t~
dans
BatHef,
de
Jugement,
des Saints,
le même
Le Laboureur
députes
& des
&. des
au pubhc
Ces
l'imprimerie
la chtcane
donnèrent
ni la
prefident
des
d'une
que
afeuavo)tanëantiacheva[ene;ja
decouverte
&. auteur
fut))es&.
precedents;
du
b)bhothéca<re
~M~/fttff/nM
a
affaut.depedanteneSt.d'erud~hona
propos
ni la critique
alors
plus
mtermmables
ne fupportoit
qu'il
&. Trtf-
ces
d~fputeurs
hénu'es
de
heureufement
perdue
aujourd'hu),
nefoutèverotpkis
&. le mépris.
que le dcgoùt
faux
RECHFRCHES
SUR
fur les matières
contradiction
dans
fes différends
avec
auffi
entier
irritable,
& auffi
toutes
féquieux
provoqué.
Soit que Le Laboureur
endurante,
foit
des
fâcheufes
VIF
& qu'il fit preuve,
d'un caractère
auteurs,
littéraires,
plufieurs
les fois que
LA
qu'il le montroit
fon amour-propre
fût auffi d'une
nature
poli & obn'étoit
pas
altière
& peu
que fon efprit eût été aigri par les perfécutions
il fut longtemps
en butte,
il avoit déjà
auxquelles
fur les bras, lors de fa contestation
avec le P. MeneArier,
affaires
qui
de la prévôté
de File-Barbe
jufqu'a la fin de fa vie. D'une
l'avoient
forcé
de fe démettre
& qui troublèrent
piété
nncère,
fon repos
d'une foi vive,
on pourroit
le ibupçonner,
ne
exemplaires,
d'avoir été quelque
fût-ce qu'à caufë de fon rigoriime,
peu
des doctrines
de Port-Royal;
eft- il qu'il
imbu
toujours
& lui.
entre les Pères Jésuites
n'y avoit pas fympathie
de
mœurs
de Lyon,
au cardinal
archevêque
présenté
de Richelieu,
frère du grand cardinal,
un écrit
Alphonfe
6* con-M.y/Hr
Bréviaire
de f~/t/~
intitulé
~(pr~
]6~.7, in-8. Dans ce volume
Lyon; Lyon, Jean Champin,
Il avoit
il indiquoit
les corrections
par ordre de M. d'Epinac,
& depuis
par l'autorité
de la Faye,
chanoine-comte
à faire
au Bréviaire
imprimé
de ~74-a 1~99)
de Mefchatin
Thomas
archevêque
de meffire
& vicaire
général
de l'arche-
de Marquemont
Il étoit
(161~-26).
à Le Laboureur,
dans fes 3\~?M
de
& correélions,
échappé
K de ce qu'une
fon étonnement
manifeAer
Eglife fi fainte
vêque
Denis-Simon
& fon antiquité
eût laiffé
pour fa nobleffe
& par fa lâcheté,
dans
défordre
par un honteux
les oracles
de l'auteur
de la
& dans la fouillure,
& (t vénérable
croupir,
l'ordure
DU
Cette
vie (1).
P.
de Le Laboureur
attaque
contre
pêtes
furieufes
naux
ecclénaftiques.
MENESTRIER.
fouleva
des tem-
le Chapitre
le prit à
outragé
à fa dignité
de prévôt,
en
& le força de renoncer
partie
les tribuattendant
devant
qu'il eût raifon de fa témérité
lui;
Bezian
qui avoit foutenu
contre
le Chapitre
dans fes bonnes
de Lyon,
& théologal
un procès
auparavant
de fe remettre
défireux
contre
fait & caufë
pour
Le Laboureur,
Lyon contre
~g~/f
Bréviaire
co?Tf<3tOf!.fyur
fon nom
qui a caché
docteur
Arroy,
de Sorbonne
années
quelques
(2) & qui étoit
grâces,
prit auffi
& publia
libelle
intitulé
un
de l'Eglife
o4po/c~
~(cr~
par un certain
muets C. L. L. P.;
deLyon,
fous ces caractères
in-8.
Ce livre ne
16)0,
Compagnon,
le Prévôt & pour flatter
qu'un prétexte
pour maltraiter
Le Laboureur,
de Lyon à fes dépens.
Comtes
effrayé
Pierre
Lyon,
Forage
mieux
fon zèle
que
imprudent
ne le fut plus
attiré
avoit
fut
les
de
fur fa tête,
&
tard dans fa querelle
avec
qu'il
il dévora en
ne crut pas devoir répliquer
le P. Menefirier,
dont il fut accablé
filence
les outrages
par Bezian Arroy.
Mais
infpiré
il n'en
& de colère
aucune
ne négligeant
dont il s'étoit
par
rendu
(i)Cereproched'meune,adreffë
Le Laboureur
aux comtes
fut renouvele
fcveremcnt
cent
encore
auteurs
du
tecneit
GjH~t,
qui
les
Préface
du
tome
on*nu\
rnrec.
pour ce débordement
fans
le pourfuivirent
fut pas quitte
fes ennemis
ans
aptes
occafion
coupable
ont
x d'avoir
S~ precteux
l'injure
puiffant,
des ftèctes
dans
la pouf-
archives.
de leurs
de Lyon,
fière
bien
de BezianArroy
(2) La conteftatton
avec le Chapttre
éloit
fondée
fur ce
plus
qu'tt
B~oH~ns<
accufés
depuis
relâche,
expier
un corps
envers
oubhés
par les Bénédictins,
des
de lui faire
de haine
dans
vendu
la
juf-
mnnufcr~s
comtes
prétendoit
de
Lyon,
avon'
en radon
htedetheotogai.hfutdfboutépar
axctdu
grand
rang
Confe~.
parmi
de
les
fa qua-
RECHERCHES
dont
le reuen
timent
SUR
LA
VIE
plus vif que laccufation
école méritée.
& torique
le fcandale
Longtemps
après,
caulé par les Notes fur le Bréviaire étoit oublié,
le théodans la lice & recommença
fes agreÛions.
logal reparut
Le Laboureur
étoit d'autant
venoit
de publierLes
~Ma~r~j
f7/?~-Sa~.
Ce livre, qui Fa placé au premier
rang des généalogies
& des annalistes
réveilla les fureurs mal affoupies
lyonnois,
de Bezian Arroy,
contre
fon auteur
qui écrivit encore
& dévore H:/?~{~
Tn'~t'
de l'abbaye
Mathieu Libéral,
royale
1668,
fjf/7~-Ba~;
Lyon,
factum
enné de fiel & de déclamations,
de yf-~famn
in-12.
fort
Ce petit
au
infipide
fond
& difgracieux
dans la forme, e~ oublié depuis long& n'en: plus recherché
temps,
que par les bibliomanes
d'un livre eft le principal
mérite
Les
pour qui la rareté
de r~/7<?-S~i~,
au contraire,
fe trouvent
dans
<f~?-<M
eitimées
les bibliothèques,
& elles feront toujours
& conlultées
d'études
par ceux qui s'occupent
hiftoriques
oc généalogiques.
toutes
Mais
je reviens au P. Meneftrier.
Au milieu des agitations
oh le jetèrent fes longues
diCcuffions avec fancien
Prévôt, il n'avoit pas celïé de remplir
les devoirs de fon état, & il étoit
avec un zèle perfévérant
loin
de perdre
de vue fa vocation
à laquelle
il
religieuse,
fe préparoit
à fa règle & aux
par une obéilïance
aveugle
décifions
de fes uipérieurs.
Voué à l'enleignement,
il ne
négligeoit
inûructions,
catéchifbit
municipaux
fera parrain
aucune
ceux
même
occafion
de ramener
qui vivoient
les infidèles,
en dehors
à la foi,
par
fes
de la vérité
car on voit dans
il
les actes
le 2 mars ï66o,
arrête,
que le Confulat
d'un Turc instruit & préparé
au baptême
qu'il
par
DU
le P. Meneftrier.
Ce
P.
fut vers
cablement
& qu'il entra
le 28 août
prêtre
donné
le lendemain
tions
Ce
(i).
de Le Laboureur
du
fes
que
temps,
ne furent
MENESTRIER
ce temps qu'il fe lia irrévodans les ordres facrés
il fut or1660
futfaréponfë
(2). Il favoit
études
& dit fa première
mefîe
aux perfides
insinuafi bien
& fes travaux
un feul infant;
il trouvoit
interrompus
de fuffire à tout. Les heures du recueillement
&
jamais
le moyen
de la retraite
étoient
un
flimulant
pour cet efprit infade la vie extérieure,
le tumulte
& les contrariétés
tigable
au lieu de le diftraire
du but vers lequel
au contraire
bloient
fon ardeur
doubler
en même
tage
temps
il profeffoit
théologie,
C'étoit
plus qu'il n'en
ordinaire
intelligence
du P. Meneftrier,
fation
befoin
heures
régler remploi
de prédilection
mais
telle étoit
de
honore
d'un
Lyon
pour les fêtes données
davan-
culte
la puiffante
le travail
que
étoit
comme
regardoit
pas. Auffi il avoit
ans un recueil
de trois
& le fixer
fem-
fa troifième
année de
qu'il achevoit
la rhétorique
au collége de la Trinité.
falloit pour abforber
les forces d'une
& qu'il
impérieux
qu'il ne lui donnoit
en moins
il marchoit,
fur les faints
particulier,
au roi pendant
organipour lui un
perdues
déjà publié
que la ville
plufieurs
fon
les
féjour
pièces
à Lyon,
de la paix,
& trois ou quatre
fans compter
le deffein des peintures
traités des armoiries,
de l'hôtel-de-ville
& du collége,
& plus de quatre
cents
un
des réjouiuances
volume
fur les premiers
événements
avec l'infante
Marie-Thérèfe,
devifes
mariage
phin,
la naiffance
fon
du dau-
&c. (3).
(<) Zcff)~
(2)
de la vie du roi,
J CM!t.Aeno7).
E~b'fd~x'L,
p.
)o.
(;)
Ce
fut te P. Menet'tne)
pofaiadev~fedesAntffonjhbran'esfa-
qm
com-
RECHERCHES
du P. Meneftrier&le
La renommée
de lui
confervé
à Chambéry
VIE
LA
SUR
fouvenir
ou
il s'étoit
fait
connoître
lui valurent
l'honneur
d'être
par fon enseignement,
de Savoie Chreflienne
de France,
par Madame
Henri
IV & tante
du roi,
avoit
qu'on
appelé
fille de
des fêtes du
pour la conduite
de Valois
d'Orléans
Françoife
de Mademoifelle
mariage
avec le duc de Savoie Charles-Emmanuel.
Les
arcs
de
le carrousel,
le feu d'artince
& les peintures
de la
triomphe,
falle ou fe firent les noces furent exécutées
fur fes deffeins.
Il y trouva
le fujet
de cent
de plus
devifes
fur les événe-
de l'hutoire
de Savoie,
la fuite
les plus remarquables
& leurs alliances
de fes princes
avec la maifon
de
royale
Il déploya
en cette occafion
les reffources
France.
de fon
ments
fécondité
de fon imagination
dans le
génie & l'heureufe
deffein des appareils
pour l'entrée de leurs Alteffes Royales
& pour les réjouiffances
Et ce qui
publiques
qui fuivirent.
étonnera
fans doute,
ce fut encore
lui qui fournit
au
F. de La Monce l'idée des peintures
peintre
allégoriques
Il en fit imprimer
de l'alcove
& du lit nuptial.
la defcription fous le titre
L'cAmour aurheur &' confervareur du monde.
Le fujet
meux
étoit
de
un rare
qui s'appelle
hft.,
t.
du
Gloffaire
prtmë
qui,
ver
n,
talent
le
p.
à Lyon
P.
de
parAniffon,
par fa ungutanté,
ici fa place.
C'eft
de lys de Florence,
de marque
aux
des
faire
grec,
en tête
mots
im-
de trou-
t'ancienne
puis
devenue
(~/?.
un fymbole
qu) fervit
de lys,
fteu)
d'abord
aux
Car-
eft
ttahens
& qui
neftrier,
(lon
au nom
nete
de
~nn~on
qu'eue
un jeune
pour
aux Arnffon.
puisenfilt
& placée
Cange,
mente
Juntes,
ce
à traiter
fon,
Colonia
du
don,
tout
fit mettre
de
difficile
Mencftrier,
ou foence
6t6),
grec
&
pour
iconologie
dit
images,
« Le P.
Lyon.
avoit
qui
délicat
cette
Cette
fleur
des
Anif-
la marque
par
eux
dans
le étof-
accompagnée
qu'y
ajouta
le
une
double
font
d'Amffon
fleur
chefiorifce.
»
nenrtt
de
ces
P.
Meallu-
& a l'anciende
lys
a
Lyon
Il y a )ongtemp=;
P.
DU
le P. Ménétrier
religieux
MENESTRIER
eut Fart
de repréfenter
dans fes
de l'homme
& de la femme
a de
ce que l'union
allégories
& de pur lorsqu'elle
eft confacrée
chatte
par la religion.
il fut encore
Les années
de préfider
fuivantes,
chargé
aux fêtes données
du prince
à Chambéry
pour la naiffance
de Piémont
& aux fblennités
que les monaftères
religieufes
de la Vifitation
d'Embrun
de Chambéry,
d'Annecy,
à l'occafion
célébrèrent
canonifation
de la béatification
évêque de Genève,
a donné
la defcription
Le P. Meneftrier
fi ingénieufes,
Ses devifes furent trouvées
encore
du faint
les
pour
faites
réjouiffances
ce.Le
(i)
&
& de la
François
de Sales.
de toutes
ces fêtes.
fervirent
qu'elles
à la même
occafion
du faubourg
à
St-Jacques,
s'en plaindre
en ces
devoir
un jour
que j'ay de recueillir
par les Dames de la Vifitation
Le P. Meneftrier
crut
Paris.
termes
de Grenoble
deffein
en un corps tous les fujets de diverfes décorations
dont on
m'a fié la conduite
à dire que
depuis dix ans,
m'engage
d'un des monafléres
de Paris,
celuy qui a fait l'appareil
d'une
s'eft fervi
blêmes
cation
de devifes
vingtaine
que j'avois
de ce faint,
& de quelques
emans pour la béatifi-
faits il y a quatre
fous le titre du Feu des Veftales
renou-
pour la ville de Chambéry.
L'advis que j'en donne
eft moins pour me plaindre
de ce qu'il n'a pas cité les endroits
dont il les a empruntées,
vellé,
ce
me juftiner
que pour
(i)
n'etot
que
même
!) paroît
plus
qu'a
cette
époque
orchnau'e
entre
les auteut
le ptagtat.
ne fut pas
curatton'André
7'ftOM
de !t! np~t'
Le
P.
on verra
quand
Meneftner
lu <)M:/07t
nen
s
lui-
dans
a Ménage
derober
que
tout
« ce Père
fon
deffein
de cette
ac-
&. fes dépendances,
»
Latoqne,
auteur
du
g')",
p
&. dr )a Gt.'nt'ftfog'
s'eft
d'Harcourt,
à )'abn
't.n,
années
quelques
lui avolt
fur
-Voyez
<~S
plaint
voulu
le blafon
itT~nft-
RECHERCHES
SUR
LA
VIE
au public
ce que d'autres
auront
fait paque je donneray
On me fit la même
roiftre
dans leurs ouvrages.
chofe à
Bourdeaux
il y a près de huit ans, où celuy qui fit danfer
un ballet devant le roy
mit au bout de fon ouvrage
les
règles
du ballet
gravé
une feuille
fait
mois
imprimer
quelques
en pareille occafion.
A Langres,
on imprima
auparavant,
de la paix une partie
des devifes que
pour la publication
A Paris, on a
j'avois faites à Lyon pour le roy, Fan 16~8.
que
j'avois
de l'Art
du blafon,
de mon
tirée
Abrégé
& u l'on con-
& de ma Méthode
méthodique
héraldique;
ces bons offices,
tinue à me rendre
je me trouveray
du peu que j'ay pu faire jufqu'ici
toft dépouillé
(i).
funérailles
France
des deux
& Françouë
ducheffes
d'Orléans,
temps; le fécond mariage
demoiselle
de Nemours,
la naiffance
mère,
du prince
& l'entrée
à Lyon
du Pape & fon légat
fon efprit inventif
de Savoie,
» Les
Chrétienne
prefque
de Charles-Emmanuel
Marie-Jeanne-Baptifte
de Piémont,
la mort
de
en même
mortes
du cardinal
bien-
avec
Ma-
de Savoie;
de la
reine-
Flavio
neveu
Chigi,
a latere en France,
furent encore pour
une fource abondante
où il puifa des
De retour
d'emblèmes
& de décorations.
fujets de devifes,
à Lyon,
il prêcha pendant
temps avec un grand
quelque
fuccès & toujours
en préfence
d'un nombreux
auditoire
il prononçaroraubnninèbre
de la reine-mère,
Anne d'Aumorceau
triche,
& bouribufné,
dans
d'éloquence
où l'on ne trouve
le goût du temps,
rien de ces traits
diffus
nobles
& hardis,
de ces images fainuantes
dont le grand Bofïuet
& Fléchier
fon émule alloient
bientôt
donner
de fi admi-
(t)
::ipt)0!i
Voy
de': fêtes
a la fu)te
de la def-
de !acanon~fati0!)de
faint
t~ anço]b
duftt'rE~t/f
de
Sa)es,
ToHMi ~tf
G!ennb)e,t666,in-~
P.
DU
râblés
modèles.
orateur
fur fon premier
à admettre
peine
auroit
Si on vouloit
plus
tard
tions
du P. Bourdaloue,
public
dans
chaque
prédicateurs
& des pointes
comme
juger le P. Meneftrier
effai dans l'éloquence
on
lacrée,
la brillante réputation
qu'il fe fit
les chaires
de Paris.
en épurant
jour
plus difficile;
de débiter
ignorants
du théâtre
dignes
fe pratiquoitavant
n'avoit pas perdu
lui,
les prédicaavoient
rendu le
alors,
Déjà
le goût,
il n'étoic
plus permis aux
en chaire
des trivialités
de la foire,
aux applaudiffements
la mémoire
des Menot,
éloquence
dont
les
MENESTRIER.
calembours
En i66'y,
cela
de la foule
qui
de la burlefque
& du petit P. André
des traditions
des Maillard
& les
un
parfois
de nos pères.
hifloriettes,
égay oient la naïve piété
le P. Meneftrier
fut nommé
graveleufes
comme
peu
bibliothécaire
du collège
de la Trinité,
à la place du P. Labbé qui avoit
au favant P. Milieu.
fuccédé
Cet emploi
convenoit
parfaitement
à fon aptitude
& à fon amour
de la vie Sédentaire
& de F étude
S'il faut
en croire
desquelles
à s'éloigner
honorée
Peut-être
mais
il ne le conferva
des contrariétés,
Pernetti,
il ne s'explique
pas, forcèrent
de fa ville natale
qu'il avoit
& fervie
auffi
avec
un fecret
tant
de zèle
inftinct
nécefïairement
le P. Meneftrier
juSque-là
& de
rentraînoit-il
théâtre
où il comptoit
fur un plus grand
fources intellectuelles
qui lui manquoient
commerciales
dont les habitudes
province,
abforboient
pas longtemps.
fur la nature
aimée,
dévouement.
lui
malgré
trouver
des ref-
dans
une ville de
& mercantiles
les intelligences.
Quelles
que
muent
fes raifons,
il quitta
Lyon en 1669 pour n'y reIl fe rendit d'abord
paroître
plus qu'à de longs intervalles.
en Italie
il vifita Ces villes principales,
& partout
il laiua
RECHERCHES
SUR
LA
VIE
fur fon paffage
une haute idée de fon favoir. A Rome il dut
un accueil
à la mémoire
de fon oncle Claude
diftingué
Meneftrier
y avoit
qui
monuments
les
fa vie;
paffé
il étudia
de
ceux
du
l'antiquité,
les chefs-d'œuvre
dont les grands
génies
avoient
doté la capitale
du monde chrétien;
les
& privées,
publiques
d'une ample
moiffon
de notes précieufes
qu'il utilifa dans la fuite.
En quittant
il employa
un grand
autant
l'Italie,
fon
que
de
lui;
à Munich,
il compofa
le château
favants
il fouilla
états
lui faifoit
efpérer
en France,
de trouver
revint
auffi
l'Allemagne
& noua
manière,
des relations
de devifes
un
aliment
où
avec
qui durèrent
de l'Electrice
fur la demande
une fuite
dans
chargé
& de mémoires
de Nymphenbourg.
Après
de l'Allemagne,
ou fon défir
les divers
revint
voir
de la même
nombre
de Bavière,
pour
temps
il voulut
foin
&
moyen-âge
du xvp fiècle
&
bibliothèques
avec
& d'allégories
avoir parcouru
de s'inftruire
à fa curiofité
& au lieu
il
de fe diriger fur Lyon,
il prit
la route de Paris où nou~ le retrouvons
en 1670. Sa réputation l'y avoit précédé,
auffi fut-il admis
dès fon arrivée
dans les afîëmblées
littéraires
une fois par
qui fe tenoient
femaine
dans
les falons
du premier
de LamoipréHdent
Pour juAiner l'honneur
gnon.
qui lui étoit fait, il y prodifcours
fur l'éloquence
& fur fes caractères.
nonça quatre
M Le P. Meneftrier,
écrit Guy Patin (i),
parla hier dans
l'Académie
de M. le premierpréildent,
»
en parlant
de l'éloquence.
Le P. Meneftrier
mettoit
toujours
~)~P~P7~
& il fit fort bien,
avec
tant
d'empreffe-
DU
P.
au fervice
connoiffances
ment&s
à lui,
recours
le confulter
MENESTRIER.
que les favants
avoir fon
pour
C'eA
coopération.
ainfi
de tous ceux
qui avoient
alloient fouvent
& les artifles
& pour obtenir
les infcriptions
jugement
qu'il compofa
de Lebrun
& celles
fa
la-
pour les eftampes
pour les bacelles
tailles de Louis XIV, peintes
par Van-der-Meulen;
de cinq à fix planches
de Vaux-le-Vicomte,
des plafonds
& de plufieurs
affiches
par Audran,
pour le collége
gravées
tines
hiAoriées
Louis-le-Grand,
On lui doit
fes.
auul
& ornées
le deffein
de médailles
des thèfes
rennequirepréfententlesconquêtesduroi,
Ce fut lui encore
& infcriptions.
devifes
les décorations
rectifier
dans
renne,
Féglife
les devifes
fcriptions,
dans le chœur.
infcriptions,
&le
paroître
ce que le P. Meneftrier
Denis
pour
empêcher,
de
qui rut chargé
du maréchal
de Tu-
il compofa les indu maufolée
qui fut dreÛé
projet
travail,
de l'abbé
la charge
prétendoit
fans fon aveu,
du prince
de Tuen emblèmes,
Notre-Dame;
la jaloufie
acheté
avoit
qui
de
Ce dernier
excita
obtint,
des obsèques
& de devi-
ou plutôt
Tallemant.
le fuccès
Cet
qu'il
abbé,
des devifes
de furintendant
&
que rien dans ce genre ne pouvoit
à
& il fe crut en droit de s'oppofer
à la décoration
de Sainttravaillât
Il ne
les funérailles
de la reine.
mais il fit tant
à
qu'il parvint
par fes intrigues
faite par le
que la description
de M. de Seignelay
ne fût pas publiée
P. Meneftrier
obtenir
put
il en fit même
pas
arrêter
de l'imprimeur.
les mains
entre
les exemplaires
étoient
Le mérite
& le talent du P. Meneftrier
déjà
l'en
&
faifir
trop
laulât intimider
par
appréciés
pour qu'il le
les infcripil continua
donc à compofer
ces tracafferies.,
lui demandoit
de
& les devifes qu'on
tions, les emblèmes
connus
& trop
RECHERCHES
SUR
LA
VIE
la relation
toutes
parts. Il publia
& de celui
d'Efpagne
du mariage
de la reine
du Dauphin;
il fit des devifes pour
frère unique
du roi, avec la prinle mariage
de Monfieur,
ceffe Palatine,
& àl'occafion
de la converfion
de cette princefle
déjà
à la religion
comme
il en avoit compofé
catholique,
Il travailla
pour le baptême ce M. le duc de Bourbon.
enfuite
du duc de Bourpour la naiffance
des Jéfuites que pour l'illumination
aux réjouiffances
tant au collége
gogne,
des galeries
des feux
pour l'appareil
à la même époque
à la ville
donnés
le comte de Crécy,
plénipotentiaire
du Louvre,
d'artifice
& même
qui furent
de Ratisbonne
par
du roi. Il inventa
encore
les funérailles
les obsèques
dans l'églife
les décorations
& les devifes
pour
de la reine,
au collége Louis-le-Grand;
pour
à la mémoire
du prince de Condé,
renouvelées
profeffe des PP. Jéfuites à Paris pour celles de
Mademoifelle
de Bouillon,
où fon cœur
étrangères,
à faint Ignace,
à faint
dans
la chapelle
des Mifïïons
fut dépofé;
pour des thèfes dédiées
à faint Pierre de
François-Xavier,
à un grand nombre
de prélats,
de magiflrats
Luxembourg,
& de feigneurs
de la cour. Il donna les deffeins
des peintures de diverfes églifes
de plufieurs
& cabinets
galeries
dontfes
amis l'avoient
inventions
Ces
prié de furveiller la décoration.
fort goûtées
par les beaux efprits
futiles qu'elles
aupuiffent
paroître
ingénieufes,
de ce fiècle,
quelque
jourd'hui,
de l'auteur
tion
intariffables
exigeoient
& des reffources
conditions
fe trouvoient
le P. Meneftrier;
réunies
un grand fonds d'inftrucdans l'imagination.
Ces
au plus haut degré chez
fi pur, fon tact fi délicat,
fon goût étoit
où il eft fi difficile de
que dans ce genre de compofition,
réuffir
&de plaire, il avoit l'art de charmer
& de furprendre
DU
P.
MENESTRIER.
les efprits par des idées toujours
des formes
toujours
piquantes
jamais
dans
l'affectation
La
devife
du roi:
fous
exprimées
& variées,
fans tomber
neuves,
ni dans
la trivialité.
avec un foleil
S\/c pluribus
impar,
fut critiquée
radieux pour emblème,
avec tant de violence
& attaquée
avec tant d'acharnement,
que la penfion
qui
à M. d'Ouvrier,
d'abord
avoit été accordée
fon auteur,
fut fupprimée
par M. de Colbert.
de l'envie
apaifer ainfi les clameurs
cette
trouvoit
les autres
fouverains.
M. d'Ouvrier
lui
avoit
que
attirés,
en
publia,
l'Académie
1679,
trop
Bien
efpéroit
filence aux
où l'on
& infultante
orgueilleufe
pour
ne connût
que le P. Meneftrier
par fa devife & par les déboires
qu'elle
il réfolut
de prendre
fa défenfe
& il
adreffa
à
^a ^eviIe du Ttyy Juftifiée qu'il
françoife.
les
porter
devife
miniftre
& impofer
furtout
à l'étranger,
de la malveillance,
criailleries
Ce
M.
remercîments
de
de
Mézeray
ce
fut chargé
de lui
le roi téfavant;
corps
le gré qu'il favoit
au P. Meneftrier
hautement
moigna
d'avoir écrit en faveur d'une devife contre laquelle
tant de
& qu'il lui eût été impoffible
de quitter
gens fe récrioient,
en effet, le bruit qu'on
lors même
qu'il y eût confenti;
avoit
de
fait
ne le lui permettoit
fans parler
plus
y auroit eu à l'effacer des monuments
à fon fujet
la honte
qu'il
& les fculpteurs
où les peintres
publics
& où tout le monde
l'avoit vue.
A la
mort
affemblées
interrompues,
mier
qui
du
premier
fe tenoient
furent
préfident
en fon
l'avoient
de
hôtel,
placée,
les
Lamoignon
quelque
temps
chez le duc d'Aumont,
prereprifes
le P. Meneftrier
du roi
de la chambre
gentilhomme
& préfenté
y fut introduit
par
le P. de La Chaife.
On
y
RECHERCHtS
propofa
dailles
LA
SUR
l'hiftoire
d'entreprendre
& les monuments.
VIE
romaine
Le P. Meneftrier
la vie de Tibère,
& de Claude;
Commode
confiés
de Caligula
& de Dèce furent
à Jacques
Spon,
qui
favantes.
Je ne puis dire
de ces réunions
il eft certain
au moins
acheva ce travail;
faifoit
auffi partie
fi le P. Meneftrier
n'a jamais
Les auteurs
qu'il
par les méfut chargé
de
les règnes de
vu le jour.
de quelque importance
ne
ouvrages
fe paffer du jugement
& du concours
croy oient pas pouvoir
furtout lorfqu'ils
vouloient
orner ou pludu P. Meneftrier,
on dit aujourd'hui.
comme
tôt illuftrer leurs publications,
des
de France de l'abbé de CordeIl compofa,
pourl'Hiftoire
& des fleurons
des vignettes
qui ont été gravés par
moy,
énumérer
tout
Le Pautre.
Je n'en finirais
pas fi je voulois
ce qu'il
a fait en ce genre
& qu'il
a cru devoir
mentionner
de fes livres où l'on en trouve çà
plufieurs
n'étoient
Mais ces travaux
& là le détail.
pour lui qu'un
& un jeu; il ne leur confacroit
délaffement
que les modans
lui-même
ments
perdus
aux devoirs
qu'il
pouvoit
de fa profeffion,
& à la recherche
hiftoriques
au vafte plan
près ou de loin
cution
futiles
duquel
comme
Je ne puis
P. Meneftrier
Je me
bornerai
venoient
inconvénient
à fes études
à la prédication,
de
de tout ce qui fe rattachoit
qu'il avoit conçu,
aboutir
tous fes écrits,
& à l'exéles
plus
les plus graves & les plus férieux.
le plan d'études
mieux faire connoître
que le
s'étoit tracé qu'en le laiffant parler lui-même.
à reproduire
l'avertiffement
féconde
du "Blafon
de fes ^cherches
donc
placé en tête
de VUfage des (Armoiries
explique
fans
dérober
fes motifs,
& donne
Paris,
Michallet,
la divifion
a
qu'il
1673.
de fon grand
partie
y
ou-
DU
P.
MENESTRIER.
vrage tel qu il favoit
compris,
en quelque
forte l'univerfalité
Je donne
analyfe
que
lequel
des connoiffances
il embraflbit
humaines.
à cette favante
place ici d'autant
plus volontiers
de la Philofophie
des images
dans
que le volume
elle
lequel
& dans
nous
fe trouve
avons
eft un des plus
de lui
rares
entre
tous ceux
« Le
un traité des arpeu de rapport
qu'il y a entre
moiries
& les travaux
je fuis occupé
plus férieux auxquels
de rendre
dit-il,
années,
depuis
quelques
m'obligent
au public
des
cet ouvrage.
compte
motifs
m'ont
qui
porté
à entre-
prendre
« Il y a plus de quinze
ans qu'ayant
fait réflexion
que
notre
en la plupart
de fes
que par images
efprit n'agit
& qu'il a fçu trouver
des fignes & des figures
opérations,
fa penfée
& fes deffeins
fenfibles
les
pour nous exprimer
d'une manière
je réfolus
ingénieufe,
plus cachés
pour
& pour attacher
mes études
fatisfaire
mon inclination
à
& de réglé,
chofe d'agréable
de
quelque
d'entreprendre
des images & d'en rechercher
dans la philofophie
pénétrer
dans les armoiries,
les principes.
Je donnai
d'abord
dans
les devifes
les emblêmes
les médailles
& paffant
infenfiblement
phiques,
tous lesfpectacles
fçavans,
qui font
faifant
de faire
règles.
deffein
toutes
à fçavoir
images
le divertiffement
des yeux,
& les hiéroglyde cet art ingénieux
à
le plaifir
en quatre
ces images
en
la penfée
& de les réduire
en
je conçus
un corps entier de ces images
Ce fut fur ces premières
vues
de l'efprit
que
enfin
je divifai
mon
que je voulois
qui diftinguaffent
en quatre efpèces différentes,
fpirituelles
i la
des images;
en général
2° les
philofophie
des yeux
& de l'efprit;
30 les images
qui font
parties,
RECHERCHES
VIE
40 les images
de l'imagination
propres
fixées & liées à certaines
« Je
fous
rangeois
des fens, du jugement,
LA
SUR
Symboliques
déjà
règles.
les premières
toutes les opérations
de la mémoire,
de l'efprit,
de la
& des idées qui naturellement
font
des paffions
d'elles-mêmes
des images
volonté,
& des expreffions
des chofes.
a Je mettois
les décorations
entre les fecondes
d'églife
les peintures
des galeries,
pour les fêtes extraordinaires,
des lieux publics & des palais; les fpectacles,
les tragédies,
les comédies
machines,
cc Je
ingénieux
qui font
les réceptions
&c.
les carroufels,
aux
rapportois
de l'art
femblables
ingénieux
les quatrièmes
je faifois
devifes,
troifièmes
de perfuader,
des artifices
ce Enfin
mes,
les ballets
chiffres,
blafons,
des princes,
les
les figures & les tours
& les fictions poétiques
de l'imagination.
des énigmes,
emblè& autres
hiéroglyphiques
chofes.
« Je voyois que
du goût du fiècle
la plupart
de ces images étoient affez
les devifes
fe
que l'on aimoit
qu'on
aux fpectacles,
& que les armoiries
étoient
plaifoit
parIl me fembla que ces peintures
tout repréfèntées.
n'étoient
bien connues
& de repas encore
après tant de traités
cherches
qui s'étoient
les confondoit
fouvent
ne
faites
fur ce fujet.
les unes
Je trouvois
avec les autres,
pas affez des règles
qu'on
de les avoir données
d'une manière
convenoit
faute
qu'on
& que fon
leur
donnoit,
&
méthodique
raifonnée
ce Tout
tière,
me fit entreprendre
temps où mes emplois
cela
en un
s'accommodoient
entièrement
à cette
d'écrire
& mes
forte
fur cette
ma-
occupations
d'eftude
P.
|t>U
« Je
publiai
vafte
dès-lors
de ce grand
&
parties
l'occafion
de les amaffer
en un
quelques
en attendant
deffein,
Je commençai
corps.
MENESTRIER.
par deux
petits
Traités
des armoiries,
fuivre de quatre autres.
que j'ai fait depuis
des emblêmes,
un petit Traité
des ballets,
des carroufels,
un Traité
des feux d'artifice
d'un prince
dans la capitale
de fes eftats
des
des Feftes
funèbres,
Appareils
caractères
de
Je donnai
un grand Traité
la Réception
deux
ou trois
de canonization,
& un Plan
l'hiftoire
l'Art
un Traité
de
l'art
de per-
fuader.
« J'ai
cru
qu'après
un deffein
pas quitter
eftude comme
de fi grandes
de cette forte,
un délaffement
avances
devois
confidérant
&,
honnefle
je ne
cette
dans
remploi
qui
ne trouqu'on
maintenant,
je me fuis perfuadé
m'occupe
veroit pas à dire à un ouvrage
où ce qui me refte à traiter
eft affez grave & férieux
comme
toute la première
partie
& dans la féconde
un
qui eft abfolument
philofophique,
Traité
de la peinture
& des décorations
des églifes pour
les feftes;
une Rhétorique
dans la troifième
accommodée
au génie de notre
du panégirique;
l'Ecriture
langue
& dans
nous Soumit
& de notre
la
quatrième
tant
de
fi toft
verfes
tout
les Devifes
étymologies
& un Traité
qui fe font dans tant
d'Eglifes
de chevalerie.
Je crois que, ne pouvant
nobleffe
d'Ordres
les Enigmes
dont
les Hiéroglyphiques
d'exemples,
une matière
facrée,
qui font d'eux-mefmes
font fi fpirituelles,
un Traité
des
qui eft une efpèce de grammaire,
& un Traité
nation,
le corps
pièces,
entier.
du
qui
blafon,
des preuves
& dans tant
pas donner
entier
de cet ouvrage,
dont j'ai donné
dij'en puis bien mettre icy le plan & le deffein
»
E
RECHERCHES
SUR
PREMIERE
LA
Comme
LA
VIE
PARTIE.
PHILOSOPHIE
il y a dans
DES
IMAGES.
la nature
fix fortes
d'images
fen-
fibles
« i° Celles
marbre,
elles
qui réfléchuTent
les miroirs,
la glace
pures & tranquilles
ce 2° Celles
qui fe gravent
pour eflre imprimées
«
les
comme
le
corps polis,
le verre & les eaux quand
font
3° Celles
fur le cuivre
qui fe peignent
avec
& fur le bois
le charbon
& les cou-
leurs
« 4° Celles
qui
gravées
a
f° Celles
qui fe taillent
fur le bois & fur le marbre
ce 6° Et celles
moyeux
« Il y a auffi
le cifeau
avec
qui fe jettent
fix facultés
fe tirent
&
s'impriment
dans
des
& le marteau
les moules
de l'homme
qui
images
& dans
travaillent
les
en
images
« i°
Les yeux reçoivent
celle de tous les objets
qui fe
à eux,
comme
les miroirs
& les corps polis
préfentent
auffi font-ils
les miroirs
de l'âme
ce 2°
L'imagination
grave des images dans l'âme & fur
le corps;
cc 3° La mémoire
« 4° Le
jugement
avec les autres
pour
ce f° L'entendement
les imprime
& les arrange
en les comparant
les moule
les unes
les rectifier;
peint
&
taille,
puifqu'il
unit
les
P
DU
chofes
en
pour
tirer
MENESTRItR
des conféquences
& les fépare
par
analyfe
pour les connoiftre
« 6° La volonté,
tout aveugle
qu'elle eft, a fes inclina& fes affections,
fes habitudes
tions,
qui font à leur mafemblables
à ces talifmans
des images
dont les mafe fervent pour faire des chofes extraordinaires.
Les
giciens
de la crainte,
de l'efpéde l'amour,
de la haine,
images
nière
rance
& des
peignent
ce Traité.
autres
dont les efprits
animaux
fe
paffions
ne font pas la moindre
& fe figurent,
de
partie
Ce n'eft là que le plan de la première
partie
voicy celuy de la féconde.
« Tous les arts & toutes
les arts
tous
images
puifque
&
de la nature,
les fciences
les
toutes
idéales
preffions
cc La théologie
des chofes
& divines,
tafcher
ne font
que
fe voient
que
les figures & les
nous connoiffons.
des chofes
des
de concevoir
myftères
qui font deux-mefines
« La philofophie
a fes images
de leur diverfe vuë que naiffent
toutes
vérités
& des
& c'eft
les difputes
& les
comme
ces images
de vuë dont
points
parce que,
felon les divers
diverfement
ex-
furnaturelles
incompréhenfibles.
dans fes notions,
des fçavants;
conteftations
qu'en
des imitations
fciences
fait des images
pour
ne travaillent
ce qui change
les fituations;
il arrive
regardées,
des peintres,
dans les écoles ce qui arrive dans les académies
& font tous diverfes
file mefme modèle
où tous copient
elles
font
l'un
gures,
parce que
à demy
de cofté,
en efl de mefme
il les voit
préoccupé
de
un
voit
ce modèle
autre
des chofes
en
tiers
qu'un
tout
autre
fens
& c'eft
cette
perfpective
efprit
qu'un
de front,
un autre
un
à dos.
autre
prévenu
efprit
qui
Il
regarde,
n'eft pas
de la contemplation
RECHERCHES
LA
SUR
VIE
de coûtes
qui eft la fource infaillible
fur une mefme matière.
des fçavants
& de l'eftade
putes
« La jurifprudence
nous nous repréfentons
les dis-
du bien public,
l'image
que
une efpèce de corps, dont
comme
eft le chef,
les magiftrats
& la nobleffe
les
le fouverain
eft
les plus confidérables
& le peuple
les autres
C'eft ce corps que la juftice fait agir diverfement
membres.
& les hommes
felon fes divers
de la
prévenus
organes,
parties
ce corps
y a de conferver
qui n'eft qu'un
à recevoir
fes loix & s'y fouconfentent
moral,
corps
mettent
d'eux
trouve fon
volontiers
parce que chacun
néceffité
qu'il
de ce corps.
en la confervation
particulier
« L'hiftoire
eft la peinture des événements,
des deffeins,
des entreprifes
& des mouvements
de ce corps
& fi elle
intérêt
de la géographie
& de la chronologie,
c'eft parce que l'une luy eft une peinture
fidèle des lieux
où ces chofes fe font
& l'autre le portrait
des temps auxquels ces chofes fe font faites.
a befoin
du fecours
« La médecine
intérieure
n'eft
& extérieure
qu'une
du corps
de la conflitution
image
de l'homme
de fes affec-
tions
& de fes organizations
&
vitales;
pour les fonctions
de la confervation
de ce corps,
a pris
la nature
foigneufe
de marquer
la plufpart
des remèdes
néfoin elle-mefme
ceffaires
pour
des plantes.
ce L'agronomie
en guérir
les maladies,
dans
a rempli le ciel d'images,
& les mouvements.
quer les figures
ce L'arithmétique
peint
mémoire
& l'imagination.
les nombres,
« La mufique
a fait les yeux
& de toutes les harmonies.
les fignatures
pour
pour
en expli-
foulager
juges de tous les accords
la
P.
DU
« La
MENESTRIER.
mefure
toutes
chofes
par
lignes,
par
& par figures.
angles
« Enfin, toute la
eftant
mathématique
monftrative
ne confifte
qu'en images.
une
fcience
dé-
géométrie
La
comme
eft
grammaire
dit un de nos poètes
Un
De
la parole
pemdre
Et par
les traits
Donner
ancienne
« La
poéfie
faifeufe
d'images.
l'art
L'éloquence
de perfuader
de perfuader
divers
des
de la couleur
k La fable
«
& de parler
par
dont
& du
IMAGES
« i° Des
partie
a fes figures,
par images,
le vraifemblable.
SÇAVANTES
comprendra
tournois,
aux
yeux,
tracées
aux
penfees.
une philofophie
en images.
le propre
eft de peindre,
eft une
DIVERTISSEMENT
« Cette
corps
ingénieux
eftoit
SECONDE
DES
figures
art
jouftes,
& la rhétorique
enfeigne
fait profèffion
puifqu'elle
PARTIE.
POUR
L'INSTRUCTION
DES
ET
LE
YEUX.
plufieurs
carroufels
Traités
& autres
fpectacles
à cheval
« 2° Des ballets
ce
3° Des
de récit & de repréfentation,
trafpectacles
récits
& repréfentations
en mufique
comédies,
gédies,
« 40 Des réceptions
des princes,
arcs de triomphe,
&c.;
« <jo Des feux d'artifice;
ce 6° Des pompes
funèbres;
RECHERCHES
« 7° Des
inventions
SUR
LA
de peintures
VIE
pour les palais,
églifes,
&c.;
cabinets,
galeries,
« 8° Des décorations
fefles,
repofoirs
des églifes pour les canonizations,
folemnelles.
& proceffions
PARTIE
TROISIEME
« Des
fans
qui ne font que pour l'imagination
les tours
les inventions
fervir aux yeux, comme
poétiques,
Cette partie ne contiendra
& les vues de l'éloquence.
que
& une rhétorique
raifonnée.
une poétique
deux Traités,
images
PARTIE.
QUATRIEME
DES
ce II y a dix Traités
IMAGES
S Y MBO1. 1 Q_Ur.S
en cette
partie
« i ° Les hiéroglyphiques,
qui font les images des chofes
furnaturelles
& divines,
divifés en trois claffes
facrées,
de la théologie
des hiéroglyphiques
payenne,
& de la théologie
chreflienne;
logie juive,
ce 2° Les fymboles,
qui font des images
de la théo-
lènfibles
des
& de leurs propriétés;
« ^° Les emblêmes,
moqui font les enfeignements
& académiques
mis en images 5
raux,
politiques
a 40 Les devifes, qui repréfentent
les entrepar images
de piété,
d'amour,
d'eflude,
prifes de guerre,
d'intrigue
& de fortune
chofes
naturelles
ce j"° Le blafon
& les généalogies,
en
qui repréfentent
la naiffance,
la nobleffe,
les alliances,
les emplois
images
& les belles
actions
DU
« 6° Les revers
fentent
princes
« 7°
P.
MENESTRIER.
des jettons
& des médailles,
les grands
événements
& des magiftrats
& les
belles
qui repréactions
des
des chofes purequi eft la peinture
L'iconologie,
comme
fi elles étoient
des perfonnes
vimorales,
ment
comme
vantes,
& la joie.
le plaifir,
la nobleffe
eft utile pour les peintres,
pour les
de ballets
& de repréd'emblêmes,
l'honneur,
Ce
Traité
& les faifeurs
poètes
la vertu,
fentations
ce 8° Les lettres
chiffrées,
qu'à certaines
de
des manières
les découvrir
ftrations
pour
cacher
perfonnes,
déchiffrer
fes penfées
& ne
avec les démon-
en
toutes
fortes
langues
ce
qui font les chofes naturelles
g° Les énigmes,
cachées
fous des figures dont il faut trouver
toriques
le fens
pour en pénétrer
« i o° Les chiffres
entrelaffées
lettres
des figures
qui
des noms
& hifla clef
& les rebus,
qui font
noms entiers
des
repréfenter
des fentences
repréfèntent
pour
de
des
&
»
entières.
que le P. Med'enfeignement
général
& qui fut
neftrier
dans fon vafte cerveau
avoit préparé
Ce
& de fes études.
toute fa vie l'objet de fes méditations
Tel
étoit
le plan
le monde
embraffoit
gigantefque
Tout ce qui pouvoit
augmenter
temps.
l'inftruire
en l'amufant
de l'homme
plan
éclairer
du domaine
la Philofophie
& tous
les
les connoiffances
régler
élever
les
fens,
l'âme vers
polir les mœurs
du vrai,
l'amour
& infpirer
chofes
c'étoit ce qu'il appeloit
du P. Meneftrier
l'intelligence,
de toutes
le Créateur
étoit
entier
des images.
Tous
les volumes
qu'il
^publiés
RECHERCHES
LA
SUR
VIE
font autant
d'effais qui
170^
devoient
leur place dans ce cadre immenfe;
il a
de fes parties
& dans
traité fon fujet à fond dans plufieurs
même par fes ébauches,
de
autres il a montré,
quelques
une érudition
tout,
quoi étoient
capables
qui embraffoit
de l'année
mémoire
une
foutenu
à l'année
i6f9
trouver
& l'amour
intariffable
une
par
guidé &
& éclairée.
judicieufe
toujours
critique
du travail
a peine à comprendre
qu'un religieux,
auftères
de fon état à confacrer
obligations
On
les
par
obligé
la plus
grande
de la règle
à
à l'accompliffement
partie de fon temps
& à la prél'exercice
du faint miniflère,
à l'enfeignement
le temps
de réunir
les innomait pu trouver
dication,
brables
matériaux
édifice
tel que
dans
celui
fon
cent
efprit tous
volumes
de tous
fans
compter
fcriptions
qu'il
rare
&
les formats
compofa,
& dirigea
féconde
&
fur toute
de devifes,
&les
enfin
compofitions
ter le poids
tous
la nobleffe
l'exécution.
intelligence
faifoient
répétées
par
& d'in-
dont
décorations
Il fàlloit
& d'une
il inventa
être
doué
organifation
à des
fuffire
exceptionnelle
pour
fi diverfes & fi nombreufes,
& pour
de tant de veilles & de travaux.
fuppor-
les écrivains
qui ont traité des armoiries
le P. Meneftrier
eft fans contredit
celui
a apporté
le plus de critique,
de méthode
du blafon n'étoient
Avant lui, les origines
fables inventées
d'armes
par des hérauts
les
publier
plus de
forte de fujets,
d'emblèmes
tout-à-fait
phyfique
De
qu'il
les détails,
les milliers
l'ordonnance
d'une
d'un
pour la conftruction
nous a décrit,
en coordonner
néceffaires
remonter
des
& de
y
qui
& d'érudition.
qu'un
tiflii
ignorants,
du monde,
la création
jufqu'à
auteurs
crédules
accueillant
qui
de
qui
&
aveu-
P.
DU
glément
les fictions
valerie,
attribuèrent
leurs
émaux
aux
de cheles plus abfurdes
des romans
des armoiries
&
avec leurs couleurs
aux
Ifraélites,
C'eft
ce qu'on peut
Sicile, de Hierofine
foule
MENESTRIER.
voir en lifant
de Bara,
Romains.
& aux
du roi d'armes
les rêveries
de Philibert
Monet
le bonhomme
fans oublier
d'autres,
Grecs
Jean
& d'une
Le Feron
ce l'un des plus
diligents
appelé
par La Croix du Maine
de France pour la recherche
hommes
des plus curieux
nobles
maifons
mier
pour armoiries
eut mangé
lorfqu'il
& du
n
figuier.
Le P. Meneftrier
le fruit
il couvrit
mal,
des
» & qui donnoit
trois feuilles de figuier,
& des armoiries,
homme
ce que,
du bien
&
de l'arbre
fa nudité
ce chaos,
débrouilla
au pre«
pour
de la fcience
d'une
feuille
de
il interrogea
chevalerie
&
les
les
les romans
de
chroniques,
la connoiffance
des mœurs
fabliaux,
&, tout en y puifant
il fit juftice
de leurs
& des ufages des temps
héroïques
anciennes
il déchiffra
menfonges
la pouffière
liaire
utile
du
l'étude
de l'hiftoire
pour
indifpenfable
à en faire une fcience avec fes règles
il parvint
moyen-âge,
fixes & invariables.
où
les
le vafte
armoiries
héréditaires
les pièces
tourent,
A raide
il rejeta
monuments,
envahi
dans
archives
les monuments,
armoriées,
enfevelis
& privées
il étudia
publiques
les verles infcriptions,
les tombeaux,
un auxile blafon
comme
&, regardant
des
rières
& les titres
les actes
dans
champ
ou
des
redreffa
de l'hiftoire
commencent
les familles,
qui les compofent,
les cris de guerre,
titres
originaux
les fables
qui
il
détermina
avoient
l'époque
& deviennent
à paroître
leurs
il expliqua
les ornements
les devifes;
& des
origines
qui les en-
il indiqua
la ma-
RECHERCHES
SUR
LA
VIE
de nobleffe
les preuves
dans
pour l'entrée
les chapitres
où elles étoient
& celle d'établir
exigées,
les quartiers
maifons.
des grandes
Théologien,
philofophe,
il envifagea
la fcience du blafon
artifte,
poète, philologue,
nière
de faire
là cependant,
fes afpects;
& ce n'étoit
comme
du plan qu'il s'étoit
on a pu le voir,
tracé
qu'une
partie
& à l'achèvement
duquel il ne lui fut pas permis de mettre
fous
tous
la dernière
la vie d'un
main,
homme
étant
courte
trop
à une entreprife
auffi immenfe.
pour fuffire
le blafon que comme
Bien des gens qui ne confidèrent
un hochet,
bon tout au plus à fatisfaire la vanité des nobles
& de ceux
pourquoi
femblent
qui prétendent
l'on attache
tant
propres
& à les confirmer
autre
nature
l'Europe,
puiffant
peut-être
à des écrits
qui
dans
la fotte
que le refte des enfants
ce me femble.
eft facile,
réponfe
A l'époque
éminemment
P. Meneftrier,
demanderont
d'importance
qu'à flatter l'orgueil
n'être
hommes,
d'une
l'être,
la nobleffe,
de quelques
idée qu'ils font
d'Adam
la
où vivoit
le
monarchique
en France comme
dans toute
le plus confidérable
& le plus
corps
de l'Etat
& cela devoir être, car, par un privilége
& auffi ancien que la vieille monarchie
des Francs,
étoit
glorieux
les poffeffeurs
le
de fiefs, aftreints
au fervice
militaire,
étoient
à verfer leur fang fur tous les champs
de bataille
appelés
de la patrie étoient
& les intérêts
ou l'honneur
engagés.
Ce n'étoit
la fortune
pas pour
acquérir
que la plupart
d'entre
eux endoffoient
le harnois
au premier
ban du roi;
les périls de la guerre
ils n'aalloient
affronter
lorfqu'ils
voient
d'autre
du devoir
& de
que le fentiment
guide
l'honneur.
Ceux qui étoient
du manoir
fortis pauvres
pa-
P.
DU
ternel
y rentroient
troient
mais
s'étoient
montrés
MENESTRIER.
ils
avoient
y renlorfqu'ils
France
& le roi,
ils
encore
plus pauvres
la
fervi
fur les champs
de bataille,
du
dignes,
blafon de leurs ancêtres
c'étoit leur récompenfe.
Etqu'on
« U^Qpbleffe
ne dife pas que le vieux dicton,
oblige, » n'étoit
les lois de la chevalerie
condamnoient
qu'un vain mot
toutnoble
à être dégradé
qui avoit forligné
publiquement
fes armes lui étoient
enlevées
& brifées,
fes éperons
arratraînée dans la boue, & fon écu appendu
chés, fa bannière
n'étoit
par la pointe
Parmi
d'ignominie.
de ces exécutions,
je citerai
de Fontarabie,
gouverneur
& pourfa race qu'un figne
a confervés
que l'hiftoire
plus pourlui
les exemples
celui
du capitaine
de cinquante
capitaine
Franget,
hommes
à Lyon fous François
en i 23,
Premier,
dégradé
avoir lâchement
rendu au connétable
de Caftille
la
d'armes,
pour
dont
place
Voici,
la défenfe
qui
lefquels
accufé
de
Chabannes
de
Fonlarabie,
condamne
hlcffe
de M.
ayant
de
S», lanl
aux
luy due
de
ou efcuyers,
degiade
fa poflei
par un roy ou héraut
taillable
roturier,
porter
aimes.
»
a Lyon.
rendue
fut
fentence
(Montaigne,
EJfais,
de
no-
ilt
dé-
15).
– Le capitaine
du haut
de l'echafaud,
Franget
fut jeté
la vie famé e
de fa vieilleffe.
a caufe
(2)
&. incapable
Et fut cette
t,
gouverneur
de M. dn Lude,
Efpagnols,
clare
de
mis
au lieu
eftre
heutenantde
M. le marefchal
par
rendue
le
peres,
le marefchal
efte
a
les cé(2),
d'un chevalier
chevaliers
& atroce,
capital
nos
jadis
de Franget,
Cliaftillon,
&. l'ayant
de
temps
la compaigme
la Colombière
ou trente
vingt
crime
quelqu'autre
feigneur
(1).
le gentilhomme
ou chevalier
traiftre eftoit
de foy mentie
ou de
de lafcheté
trahifon
devant
Du
été confiée
à la dégradation
s'obfervoien
ou gentilhomme
« On affembloit
(1)
de
Vulfon
d'après
rémonies
lui avoit
Le viay
chev.ûene,
Théâtre
féconde
& de
d'honnew
partie,
p
570
RECHERCHES
d'armes,
qui
tefmoins,
&
le fait
déclaroit
difoit
toutes
accufé
quoy le chevalier
& il eftoit
dits chevaliers,
de l'honneur
dégradé
rendroit
l'Ordre
ce Pour
deux
tout
au long,
fur
fait
& qu'il
& de nobleffe,
faifoit
dreffer
affis
defquels eftoient
&
affiftez des rois, hérauts
cottes
armé
accufé,
& efmaux;
d'armes
de toutes
pièces
planté fur un pal devant
à
D'un cofté & d'autre,
de fes armes,
la pointe
en haut.
affis douze
du chevalier
eftoient
reveftus
preftres
du cofté des
tourné
fentour
eftoit
de leur furplis,
& le chevalier
commençoient
juges. En cet eftat lefdits preftres
ter à haute
T)ilexi
par les
il feroit
fur l'un
renverfé
luy,
du
reçu
juges
avec leurs
d'armes,
pourfuivants
fur l'autre efloit le chevalier
fes
à mort
quelqu'un.
on
de ce jugement
& efcuyers
nommoit
dit que préalablement
s'il en avoit
& fon efcu blazonné
VIE
les particularitez
eftoit condamné
ou efchaffaux
les chevaliers
LA
de chevalerie
l'exécution
théatres
SUR
voix les Vigiles
des morts,
atîiferere
à chan-
depuis le pfeaume
les hérauts
avoient
après que
des juges
à la fin de chaque
pfeaume
publié la fentence
les offifaifoient
une paufe,
durant
les preftres
laquelle
de quelque
ciers d'armes
condamné
pièce
dépouilloientle
jufqu'au
le défarmer
continuant
de
par le heaume,
jufqu'àce qu'ils euffent parachevé;
&
oftoient
de fes armes,
commençant
pièce àpièce
à mefure
en
qu'ils
crioient
à haute
déloyal
chevalier,
du collier,
fieurs
voix
de l'efpée
de toutes les pièces
ture,
» & faifoient
de la cotte
lambeaux,
quelqu'une,
« Cecy eft le baflinet
ou difoient
d'armes
hérauts
du traiftre
tout
&
de mefine
en pluqu'ils rompoient
du baudrier,
de la cein-
des gantelets,
de la maffe d'armes,
de fon harnois,
les
bref
des efperons,
& finalement
de l'efcu
DU
de
fes
MENESTRIER
brifoient
qu'ils
& autres
infiruments
armes
marteau
«
P.
avec
un
fe levoient
&
pièces
à cela.
pfeaume,
tefte du malheureux
la
fur
trois
propres
les preHres
le dernier
Après
chantoient
en
chevalier
le
109e
de David
"Deus laudem meam ne tacueris,
pfeaume
auquel
font contenues
& malédictions
plufieurs
imprécations
contre
les traiftres.
« Et comme
l'ordre
de
dans
chevalerie
un bain
tière dans
ceux
anciennement
devoient
fe purifier
pour
le foir
le corps
une
églife pour purger
des malédictions
le pfeaume
ainfi
pourfuivant
& le héraut
dépouillé,
furnom
trompoit
traiftre,
d'armes
tenoit
qui devoient
recevoir
entrer
auparavant
& paffer la nuit en-
leur âme
d'immondicité;
eftant
un
parachevé
plein d'eau chaude,
un baffin
trois fois le nom du chevalier
demandoitpar
nommoit
que le pourfuivant
par fon nom
& feigneurie,
auquel
& que celuy qu'il
delloyal
& foy
le héraut
refpondoit
de nommer
venoit
mentie
&,
qu'il fe
efloit un
monftrer
pour
au
il demandoit
tout haut l'opipeuple
qu'il difoit la vérité,
nion des juges, le plus ancien
à haute
defquels
refpondoit
& efcuyers
des chevaliers
voix que, par fentence
préfents,
il eftoit
venoit
que ce déloyal
que le pourfuivant
efloit indigne
du titre de noble
& de che-
ordonné
de nommer,
& que pour fes forfaits
à mort.
& condamné
valier,
a Ce
tefte
du
qui eftant
condamné
prononcé,
ce plein
il efloit
dégradé
le héraut
baffin
de nobleffe
renverfoit
d'eau
fur la
chaude,
après
de l'efchaffaut
&
quoy les chevaliers
juges defcendoient
de deuil,
de robes & de chaperons
fe reveftoient
eftoit auffi defcendu
alloient
à Téglife. Le dégradé
& s'en
de fon
RECHERCHES
LA
SUR
VIE
non parle degré par lequel il eftoit monté, mais
fous les aiffellcs,
& puis
par une corde qu'on lui attachoit
& on le
fur une claye ou fur une civière,
on le mettoit
efchaffaut,
d'un
couvroit
drap
chantant
les preftres
pour les trefpaffez;
l'églife
Oremus
& ainfi
mortuaire,
il eftoit
à
porté
luy les Vigiles & les
deffus
ce qui eftant
le
parachevé,
eftoit livré au juge royal ou au prévoft,
& puis
dégradé
à l'exécuteur
de la haute juilice.
Que fi le roy lui donnoit
à perpétuité
grace de la vie, on le banniffoit
certain
temps hors du royaume.
« Aprèscette
les hérauts d'armes
exécution,
ou pour
un
déclaroient
du dégradé,
& rotuignobles
de porter armes & de fe trouver & paroiftre
riers, indignes
cours & affemblées
tournois,
armées,
èsjouftes,
royales,
les enfants
& defcendants
fur peine d'eftre dépouillez
nuds & d'eftre battus de verges
»
comme
vilains & nés d'un père infame.
de terribles
C'étoient
que
hochets,
on en conviendra,
ces marques
diflinctives
qui ne permettoient
pas à ceux
de leurs
aïeux comme
un dépôt
reçues
qui les avoient
facré dont ils devoient
à ceux qui venoient
compte
après
eux,
de vivre
la moindre
diffimuler
face
traire
France
dans
la molleffe
infulte,
des
qui leur
au falut
plus grands
périls;
une loi de fe dévouer
avoit
befoin
& le repos de l'oifiveté
d'héfîter
un feul inflant
du fecours
de leurs
plutôt que de forfaire à l'honneur.
de la monarchie,
& nous verrons
faifoient
de tous
bras,
Parcourons
au
de
en
con-
la
lorfque
& de mourir
les annales
les plus beaux faits
d'armes
n'eurent
pas d'autre mobile
que ce devoir, impérieux pour les nobles, d'illuftrer
leur bannière
& de la tranfmettre
pure
& fans
tache
à leurs
que
defcendants
pour
les
P.
DU
c'étoit
autres
la noble
MENESTRIER.
de fe faire
ambition
un blafon
avec
les Catinat
&
leur épée & d'anoblir
leurs neveux
comme
les Faber. N'efl-ce
pas ce que nous avons vu de nos jours
ducales
& de bâtons
de
où tant de couronnes
encore
maréchal
de la giberne
du foldat(i)?
une grande & noble penfée
Convenons
donc que c'étoit
de la féodalité
qui marquoit un homme
que cette inflitution
du triple fceau de l'honneur,
du dévoue& fa race entière
ment
de France
font
& du facrifice.
table
rafe du paffé
l'avoit
créée.
Dans
les révolutions
Malgré
qui ont fait
cette penfée a furvécu au fyftème
qui
ce fiècle d'égoïfme
& d'intérêts
matés'eft
ou l'honneur
riels,
fortis
encore
fois réfugié
dans les
pas tous les jours nos intrépides
innée dans leur âme
s'expofer
ne voyons-nous
par une tradition
camps,
foldats,
une
à tous les périls, accomplir
des actes héroïques
de ruban couleur
de feu qui devient
leur
pour un lambeau
& les marque
eux auffi
comme leurs devanciers,
blafon,
réfolument
de ce triple
crifice ?
Confidéré
qu'il
pour
étoient
traités;
mais
cifes
enveloppés,
des monuments;
toire,
& à ce titre
une
ce
vieux
revue
mot
des
heureux,
& du fa-
qui
dit
s'est
dans
cet afpect
auffi un moyen
certains
faits
fes
feulement
infaillible
hiftoriques
la date & l'origine
indiquer
préen un mot,
l'hispour lui c'étoit
il ne pouvoit
des matériaux
négliger
pour
roi LouisXVIII,
troupes,
méritoit
ce n'efl: pas fous
lui apparoiffoit
il y voyoit
l'obfcurité
dont
diffiper
(i)Le
du dévouement
fous ce feul point
de vue
le blafon
lui a donnée
que le P. Meneftrier
l'importance
divers
de l'honneur,
fceau
aux
reahfe
paffant
plufieurs
foldats
tous
pour
giberne
« Mes
le bâton
»
de
enfants,
mai echal
vous
dans
ave?
voti <
RECHERCHES
SUR
LA
VIE
fa Philofophie
des images,
qui devoient
compléter
puifque,
dans i'efpace
il trouvoit
de fix à fept fiècles,
le blafon lié
intimement
à tous les événements
de la vie publique
ou
à la fculpture,
d'armoiries
les voûtes
privée
avoient
à l'architecture,
vitraux
hiftoriés
couvert
pultures
qui
écu blafonné
elles
les portes
à ogive des châteaux,
les féfouvent
n'avoient
pas d'autre
figne qu'un
le nom de celui dont
pour faire connoître
recouvroient
la cendre.
Le P. Meneflrier,
avec
les rares
eft refté confondu
guoient,
foule des auteurs
de fon temps;
il ne paroît
pas s'en
en province.
porains
milieu
de ce fiècle,
qualités
qui le diftincomme
dans la
écrivain
le ftyle
être préoccupé
Il ne faut pas
lui a manqué,
&
plus que fes contem-
s'en
étonner
hommes
quelques
il eft vrai, à montrer
çoient,
à la peinture,
qui
des églifes & leurs
le parti
d'élite
qu'on
vers
le
commen-
pouvoit
tirer
de
la langue françoife
mais ces premiers efforts, quidevoient
bientôt
réformer
le goût & popularifer
étoient
l'élégance,
à Paris parmi un petit nombre
encore
concentrés
de beaux
l'Académie
à peine fortie de fes lanfrançoife,
efprits;
ges (i),
n'avoit
d'écrire;
Chapelain,
encore
pas
les oracles
mais
(1)
beaux
Elle
règles
Voiture
Balzac,
du
la province
elle ne s'aventuroit
ces
Conrart,
& les
de l'art
étoient
leurs écrits,
goût;
imprégnés
ou parfemés
de pointes
& de faux-brillants
les lecteurs par leur afféterie &leurs allures
pédanterie
charmoient
cieufes
fixé la langue
fut
difeurs
etablie
J.itedeSt-Germain-en-Laye,
par
étoit
du
roi
le 50 de-
cembrc
pré-
bien en arrière
pas à fuivre même
tenoit
qu'elle
pour
edit
de
du progrès;
de loin les traces de
inimitables,
1 6 5
& les
P.
DU
reftoicnt
érudits
MENESTRIER.
dans
enfevelis
toujours
la pouffière
dédain pour
La plupart,
d'un fuperbe
remplis
ne compofoient
qu'en latin.
langue maternelle,
c'étoit par condefcendance
écrivoient
en ftançois,
écoles.
difficiles,
n'étoitpas
fixée,
ce qu'on peut voir
de Guichenon,
de Meneftrier,
manufcrites
& d'une
auroit
milieu
nières
doute
voiler,
Lorfqu'ils
& pour
du vulgaire;
leurs lecteurs n'étant
pas
ne les touchoit
Si la langue
guères.
l'étoitmoins
chacun
encore,
l'orthographe
c'eft
la fienne
reur
leur
à la portée
la forme
fe mettre
avoit
des
foule
dans
les lettres
de Le Labou-
le P. Meneflrier
Cependant
à l'exemple
des grands
modèles
au
pu fe former
il a vécu,
derdefquels
puifqu'il
paffa les trente
années de fa vie à Paris. Il n'en fut rien
c'étoit fans
un parti
comme
d'autres.
Il n'écrivoit
pris.
tant
d'autres,
pour plaire & pour
de la penfée par les
il penfoit
d'inftruire
pas
le vide
fon but étoit
de la diction
agréments
& la variété
des fujets fur lefquels
il écrivoit
que l'intérêt
le difpenfoient
de ces vains ornements
du difcours,
pour
le temps lui manquoit
d'ailleurs
auffi.
lesquels
peut-être
C'étoit
une
erreur,
une
& correct,
pur
jamais rien;
fois qu'il
on eft forcé d'en
forme
le P. Meneftrier
étpit
& de préfenter
des formes
agréables
çoife
juftifier
cette
de fon
Dejfein
« La nature
élégante
lui-même
de manier
capable
convenir,
& fimple,
a prouvé
avec
je citerai
de la fcience
& l'art
nous
ne gâtent
plus d'une
art la langue
les plus
les penfées
& avec une noble
affertion
car un ftyle
fran-
ingénieufes
fous
fimplicité.
le paffage
fuivant
Pour
extrait
du 'Blafon
apprennent
que les grandes
il faut du temps
ne doivent pas être précipitées;
entreprifes
& de fadreffe
des grands
pour la conduite
deffeins,
&,
RECHERCHES
SUR
LA
VIE
des ouvrages
il n'en faut pas preflèr
durables,
La palme n'eft pas moins féconde
que le refte
pour être plus tardive à faire des fruits; elle tra-
pour faire
l'exécution.
des arbres,
à la pompe de fes feuilles & de fes bran& des feuilles qui font
ches, mais auffi elle fait des branches
l'ornement
des triomphes
& la récompenfe
des conquévaille
cent
ans
La plus
rants.
ductions
par
fes prodes faifons commence
agréable
fur
les violettes
& les trèfles;
elle s'exerce
les primevères
à faire des rofes & des tulipes;
& l'hiftoire
&
des plantes
nous affure que les lizets des campagnes
du lys (i).
Les
des buiffons
font les premières
ébauches
roches
faire
au criftal
travaillent
des diamants;
d'admirateurs,
fe philtre goutte
ces petits aftres
ne font,
avant
de
que
d'entreprendre
qui trouvent
glacées,
que par étincelles.
ces lumières
tant
ne fe produifent
à goutte aux rayons
du luxe
à leur naiffance,
L'eau
du foleil, pour former
& ces faux-brillants
de la vanité
clarifié.
peu de phlegme
Les grandes maffes de jafpe que l'art façonne
en chambres
& en portiques,
fe deffinent
fur des modèles
de plaire.
On a vu le Louvre & Fontainebleau
en bois & en carton
avant
qu'un
& laffé la main des
épuifé les carrières
leurs falles & leurs galeries
n'ont
été que des
ouvriers
& les vaftes efpaces
lignes & des angles tirés fur le papier,
n'avoient
dans la première
idée de leurs
qu'elles occupent
qu'ils
architectes
Belvédère,
euffent
des pouces
& des modules.
du
L'Apollon
l'Aurore
de Michel-Ange
& le Henry
IV du
de la fculpture,
ont été
qui font les miracles
que
Bolongne,
formés fur la cire
(i)
« Veluti
nature
& fur l'argile
ludimcntura
lilia
avant
facere
qu'ils
condifcentis
paruffent
» (Plin
xxi
fur
n.) .)
P.
DU
le marbre
MENESTRIER,
& fur le bronze.
cette
apprenons
C'eft
de Dieu
même
que
il ébaucha
l'homme
fur un
d'agir;
il confulta
fon idée,
& fembla employer
façon
peu de limon
toute fon adreffe
effort.
pour faire ce dernier
ce Les livres
qui font des pièces
plus importantes
des liâmes,
& des monuments
de plus de durée que
de toile
images
de foin
nous
& des
têtes
de marbre,
demandent
que
des
plus
ces figures correctes
ils font l'expreffion
de
comme
ils repréfentent
la partie la plus noble
on ne fçauroit
affez d'étude
à les
apporter
que
&,
fefprit,
de l'homme,
de cette nature
polir. Il feroit à fouhaiter
que les ouvrages
fuffent femblables
à Yc4utel de Lyon qui fut dreffé aux frais
communs
de foixante
qui
contribuèrent
à fon
& qu'on
embelliffement,
à la version
apporta
provinces
y apportât
les mêmes foins qu'on
de la Bible & au Code
de
grecque
Juflinien
celle-là
fut le travail
de feptantel'empereur
deux envoyés
& celui-ci
fut dreffé par les dix
d'Eléazar,
têtes
plus fçavantes
mauvais
fous
livres,
le poids
nos
ne verrions
bibliothèques
ne voit point
l'on
Je n'ai
neflrier
rement
lourd
trouve
feroient
de faux
pas la prétention
coi une un modèle
fa manière
c 'écrire
de toute
& diffus.
rien
que Chorier
Nous
verrions
& les preffes ne gémiroient
des impertinentes
rêveries
nous
tournés;
de l'Empire.
fans
moins
pas fi fouvent
des efprits
mal
des ouvrages
achevés,
au firmament
femblables
que
aftres.
de
&
ou
»
toutefois
de préfenter
le P. Mede correction
& d'élégance
élévation
eft dénuée
ordinai-
il eft toujours
fouvent
parure;
négligé,
En parcourant
fes nombreux
écrits, on ne
ou prefque
rien qui juflifie
a fait de fon éloquence,
le pompeux
éloge
& ce qu'il a dit du
RECHERCHES
fuccès
par lui dans
obtenu
qu'on ne prétende
auditoire
nombreux
tion des refïburces
dans
le filence
fe reffentoit
verles
encore
favante
LA
VIE
les chaires
de Paris,
à moins
électrifé par la préfence
d'un
qu'alors,
& choifi, il trouvoit
dans l'improvifaécrivoit
qui lui étoient
refuféeslorfqu'il
de fon étude.
Laiffant
en lui de la vieille
arduës
étoit
SUR
qui
& des contro-
fcolaftique
à une époque
de la théologie,
confidéré
exclufivement
& où la Cour
de côté la forme
ou le latin
comme
fon langage
propre
de la ville & plus encore de celui
avoit
la langue
bien diffé-
de la prorefte un des plus favants hommes
le P. Meneftrier
vince,
c'eft le témoi& un des plus beaux génies de fon fiècle
&, fi
gnage qui lui a été rendu par fes contemporains
au temps
où il vivoit,
fi nous ne
nous nous reportons
rent
de celui
fur des
perdons pas de vue qu'il a écrit exclufivement
furtout
de l'ordre & de la
férieux qui demandent
& qui s'accommodent
arrondies,
peu des périodes
Ce que perfonne
ne
n'infirmerons
pas ce jugement.
c'eft
qu'il
fit partie
de cette
phalange
le terrain
d'érudits
fujets
clarté
nous
niera,
laborieux
fi longtemps
envahi
qui déblayèrent
& préparèrent
les voies aux travaux hiftopar l'ignorance,
des antiquités
nationales
dont les proriques & à l'étude
& patients
grès
furent
fi rapides
donnée
L'impulfion
avoit fait revivre
à
cent
dater
ans
xvue
du milieu
du
avant
la Renaiffance
par
fiècle.
les chefs-d'œuvre
de l'antiquité
la ferveur des novateurs
étoit telle, qu'on ne lifoit plus que les
on compofoit
en grec & en latin,
& la langue
anciens;
comme un jargon vulgaire,
étoit jugée
françoife,
méprifée
de reproduire
les oeuvres du génie.
indigne
des fuffrages
d'une
multitude
peu foucicux
Les favants,
ignorante,
DU
voulant
d'ailleurs
les pays,
c'eft
devinés
ainfi
de France
que
MENESTRIER.
être lus
& compris
en latin,
écrivoient
bloient
P
furtout
nous
qui font
par les favants de tous
les ouvrages
qui femde leurs concitoyens
même
à l'inftruction
avons
reftées
un fi grand
lettres clofes
penfa
que l'hiftoire
nombre
pour
d'hiftoires
le public
non
lettré.
Le P. Meneftrier
être
écrite
en
mouvements
ce qu'elle
des titres
& éclairée
dont
françois
oratoires
avant
exigeoit
que
peu
& les périodes
tout,
c'étoit
authentiques,
dégagée
de toutes
les rêveries
de fon pays devoit
les beaux
importoient
cicéroniennes;
la vérité
que
fur
appuyée
par une critique
fage
& de toutes
les erreurs
on
fe plaifoit
à la voiler.
C'eft
ce qu'on
retrouve
dans fes écrits, & ce fera pour lui une gloire immortelle.
On peut lui appliquer
du Radier
ce que Dreux
a dit
de l'abbé
Lebeuf
de ce travailleur
l'Eloge hiftorique
qui n'a pas été un jour fans tracer fon fillon.
ce paflage,
avoir été écrit
parce qu'il femble
infatigable,
Je reproduis
dans
pour le P. Meneftrier
ce M. l'abbé
Lebeuf
a trouvé
fa vie des critipendant
eftimable
n'en trouve
ques
quel écrivain
pas ? On lui a
la dureté
de fon ftyle,
la pefanteur
de fa comreproché
& des fautes d'exactitude
dans quelques
faits ou
pofition,
dans quelques
dates. Ou'on life fes ouvrages
avec les disdoit apporter
dans la lecture
de pareils
pofitions
qu'on
avec celles d'un des plus favants hommes
écrits,
que nous
ayons
Que
eus,
de l'abbé
« latin
m'importe
ou en françois
Bayle,
l'aigle
de Longuerue,
on dira ce qu'il difoit
écrive
bien ou mal,
en
que l'auteur
cela me fuffit. »
que je l'entende,
de nos critiques,
eft-il toujours
exact? parle-
RECHERCHES
LA
SUR
VIE
t-il toujours
facrifie-t-il
aux grâces
correctement?
quand
il difcute un fait ? L'efprit occupé
dans les
de l'exactitude
dans les dates,
dans les faits,
conferver
noms,
peut-il
cette
fait
délicateffe
de flyle,
cette légèreté
d'un
d'un
fuivi,
ouvrage
le vernis
pièce éloquente
? Un auteur
fa vie à lire des livres écrits
ou d'un
gère,
mots
ftyle
barbare
d'expreffion
difcours,
qui a paffé les trois quarts de
étranou dans une langue
de phrafes
& de
& hériffé
hors d'ufage,
à les extraire
& à en tirer le fuc,
comme
celui qui ne s'occupe
obligé d'écrire
que des
ou de la délicateffe
des tours de la langue
qui fait fon
mier objet ? Enfin
d'une
celui qui tire des diamants
doit-il
être
confondu
avec
avec l'ouvrier
qui lespolit?
« Mais l'abbé
Lebeuf
qui
d'une
eft-il
mots
premine
le lapidaire
qui les façonne
Il y auroit de l'in j uftice àle faire
il a
mépris
quelquefois
dates. A qui ce reproconfondu
faits,
quelques
quelques
che ne peut- il pas s'adreflèr
? dans
ne fe
quel ouvrage
Daniel
n'en fon ttrouve-t-il
Mezeray,
point deméprifes?
s'eft
ils point
Et fi, en faifant à M. l'abbé Lebeuf cette
remplis?
on fait attention
à l'immenfité
des matériaux
objection,
qu'il
a employés,
fera furpris
Nicolas
à la nature
des faits
Journ.
(2)
Choner
ce que Tite-Live,
dit
de
a difcutés,
on
»
qu'il ne fe foit pas plus fouvent
trompé.
(i).»
dans
un de fes livres,
a fait ainfi
Chorier,
du P. Meneftrier
l'éloge
a Son vafte génie fe plie à tout (2)
& a le rare
de littérature
les genres
(1)
qu'il
de Verdun,
dit
ici du
liv.
M. P. Caton
1760
juillet
P. Meneftner
xxxix,
« Huic
chap.
mgenium,
natum
40,
veifaïtle
que
il excelle
dans
privilége
de
tous
n'être
fic pai iter ad omnia
fini, ut
ad îd unum dicercs,
quodcum-
agerel.
»
P
DU
en
médiocre
aucun.
fait de lui la gloire
MENfcSTRIER.
Né à Lyon,
l'étude
& l'ornement
& le travail
ont
de fa patrie
théologien,
doué
grammairien,
orateur,
hiftorien
philofophe
poète,
il a exploré l'immenfîté
de la plus faine critique,
des connoifrien dans le domaine
de la fcience
fances
&
humaines;
de l'art ne lui eft refté
de
Tout Paris, attiré
étranger.
a couru
à fes prédications.
à St-André-des-Arcs
du carême
fa renommée,
la ftation
prêcha
la foulè fe preffer
facré
de lui,
autour
avide
l'attention
Lorfqu'il
j'ai vu
d'entendre
& le profond
l'éloquence
& entraînoient
les coeurs.
dont
par l'éclat
favoir
Mais
l'orateur
captivoient
eft-ce
bien
à
de louer convenablement
un
appartient
fi difert ? pour parler de lui dignement,
il faudroit
homme
a publié
un très
avoir on
Le P. Meneftrier
éloquence.
moi
chétif
qu'il
tous remarquables
d'ouvrages,
des armoiries
il a traité fi diligemment
genre
blèmes,
qu'il
n'a
Quoique
nous
ayons
plus
tié
rien
laiffé
vécu
à dire
éloignés
fur cette
l'un
nombreux
témoignages
il étoit recommandable
finir,
matière.
de l'autre
pendant
fon ami-
politeffe
étoient
par
de grâce
preint
Voyez
& comitit
& d'élégance
amicifque
De Pem Eoeffatiiequins
Palatim
vin
darifpmi
(i).
viw
nopoli,
fes mœurs
le corps
fa voix étoit
&,
en
& fa
fa bonté
& fon érudition;
que par fon efprit
& faciles,
il avoit l'air diflingué
douces
le tempérament
bon Strobufte
difpos,
& fonore,
fa poitrine
large & ouverte
& dans
jeune, tout dans fa démarche
donné
Pour
de fa bienveillance
autant
leur
& des em-
invariablement
de vingt ans, il me conferva
& m'a
fois dans fes écrits,
il m'a cité plufieurs
des
(i)
dans
nombre
grand
lorfqu'il
fes gefles
étoit
pleine
étoit
em-
»
htteiatis
1680,
in-12,
hbn
p
duo
236.
Giattn-
RECHERCHES
SUR
LA
VIE
dit encore
Chorier
que le P. Meneftrier
prononça
de Pierre
Legoux de la Verchère,
noble
l'éloge
du Parlement,
préfident
à Grepremier
& qu'il compofa
un magnifique
de Mufy, premier
de
pour Georges
préfident
panégyrique
la Cour des aides de Vienne;
ce fut encore
lui qui fut
funèbre
dans Téglife de St-Maurice
chargé de la pompe
fut prononcé
le difcours
écrit en latin,
par Jean Aujas,
neveu
de Chorier
du Dauphiné
a loué
L'hiftorien
(i).
auffi
le P. Meneftrier
dans
des vers
latins
qui fe trouvent
de la Vie
à la fuite
La noble
de Salvaing
de Boifiieu
(2).
du P. Meneftrierembraffa
intelligence
tout,
de-
les plus élevées de la fcience jufqu'aux
puis les fpéculations
documents
lecture
aidée
plus humbles
que fon immenfe
lui fourniffoit
d'une mémoire
inceffamment,
prodigieufe
& qu'il
à profit
fut mettre
exemplaire,
régulier,
religieux
il fut concilier
le devoir
&
avec
une
Prêtre
rare fagacité.
homme
delettres&favant,
la piété
du
avec le contact
à tout. Grâce à la pénétration
monde
fon zèle fuffifoit
à une étude profonde
de fon efprit,
à une vie laborieufe.
il trouva le moyen
des hommes
& des chofes,
de parler
de tout
ex profeffb
en relations
gers
fuivies
toujours
avec
qui entretinrent
fa mort;
initié
devoir
refteren
ceptes
utiles
(1)
Loc.
fo)
Ad Frcmafann
cit
tous les favants
un commerce
par un inflinct
même
humaines,
qu'à
connoiffances
de s'inflruire,
avide
de lettres
merveilleux
à celles
de fa profeffion,
& des idées ingénieufes
148
nuguœum,
aux
ab mtimuconfiln*,
&. 202
flegi
diguativ,
& étran-
avec lui jufà toutes les
qui fembloient
il donnoit
dehors
pp
françois
il étoit
p
50
des préaux
peintres,
vu umdluftiem,
In-
P.
DU
aux architectes,
fculpteursj
& de
fes
fervoit
aimoit
écrivoit
toujours
mal
l'hiftoire
peine
de la juftifier
tiques
il fut des
moyen-âge
&
de fes
foit
pour
celles
foit pour renverfer
ou contraires
à la vérité
tout.
par-deffus
comme
l'oracle
de l'anti-
heureufement
fondées
& recherchoit
comme
de l'étude
du
conjectures,
appuyerfes
propres
qui lui paroiffoient
qu'il
Nourri
goût.
monuments
il s'en
chartes,
qui l'écoutoient
& du bon
de la fcience
quité
MENESTRIER.
un
fans
roman,
par des titres
Avant
fe
lui,
on
mettre
en
& des documents
authen-
à comprendre
des
l'importance
& ce n'eft pas la partie
juflificatives,
moins intéreffante
de fort HiJloire
premiers
& des pièces
preuves
la moins inftructive&la
cette
Hiftoire
elle fut louée
confulaire.
Lorfque
parut,
tous les auteurs
de
par un rimeur
qui a mordu & déchiré
fon
épître
temps
qui
le poète
eft la VIle
AU
R.
Toy
qui
Du
talent
fçais
art
Le grand
cher
Reçoy,
Un
vers
je
Sa
Tu
Filles
brillant
bouche
de
6t trop
négliges
a l'avenu
corail
des
ta
pour
d'un
vieux
Melpomène,
riches
atours
m'adreffa
ce
difcours
fur
la fatlre
cloue
&. la flûte
paitagcant
gloire
chêne
plus
longtemps
dit-elle,
héros
gazon,
a l'ombre
orne
nouveaux
l'horizon
fur
la fage
celebi
de mémoire,
a dictez
mien\
& la lyre,
ton
temps-
LYON.
DE
e
des
fur le tendre
repofois
étoit
Il faut
même
nom
traits
des
front
« Affez
mille
par
tout-a-coup
J'aperçus
un
funèbi
Menetner,
le foleil
HISTOIRE
pompe
mânes
a dormir
Comme
Faire
les
que
jour
te
d'honorer
qu'Apollon
M'invitoit
Son
as montre
Recueil
SON
une
lui adreffa
Gacon
SUR
aujourd'hui
d'embellir
nous
fard
de fon
P. MENETRIER
Et qui
Ces
fans
e
une
RECHERCHES
les froids
Blâmer
Outre
les
duteurs
il eft
Parmi
ces
grands
Qu'au
fiècle
de
De cette
Et,
perçant
L'a
mtfe
les
replis
en tout
Livre
pour
du
aux
quelque
S'elève
vers
ces
»
a ma
de fon port
nom,
d'une
milieu
fe derobe
vers,
manie,
le fameux
d'Apollon
au
mots,
geme
a leur
fots
les
a l'ordre
chaimé
Et t'envoyant
de ce rare
vantant
les cieux,
demeuiai
l'hiftoire
antiquite,
foms
Menetner
a ces
La deefre,
& la gloire,
a la pofterite
temps
d'obéir
Hàte-toy
élevez,
a compofé
fon jour
grâce
grand
efprits
a réfervez,
le Ciel
de fon
Racines,
divines;
&. l'honneur
Lyon
ville
rendre
Je
Louis
les
âmes
d'autres
ces
VIE
les fçavans
Flechier,
auteurs,
îlluftre
Pour
Et,
encor
de
Menetner,
& louer
les
Defpréaux,
En France
LA
SUR
nue
vue.
eclatant,
à l'inftanl
j'obéis
(i).
s'étoit acquife par lès
La réputation
que le P. Meneftrier
écrits étoit fi bien établie,
que tous les auteurs fe croyoient
de lui rendre hommage.
obligés
trouvé
ayant
quelqu'un
ont
a dit, & les modernes
Pernetti
dans
le
répété
nom
de
Je
Ce
Ce
(i)
fatires,
toutes
ne prends
vous
en
pour
11 a fallu
le renverfer.
fcmi
épîtres
&
de
pour
Puifque
Poète
fortes
nom
que mon
étoit
quelqu'un
Le
pas
Jarà,
epigrammes
fujets.
A Libreville,
& ingénieux
un miracle,
De
chez
fur
zMeneJlner
prononcei
Thomas
contenant
que
un oracle
a fait
faire
Claude
le favant
cet anagramme
éMiracle de nature
Jéfuite
lui répondit
par ce quatrain
lui,
après
du
Paul
miion
in-12 z
de
Lorme
Difant-Vray,
qui
ne
flatte
Vienne
a
l'enfeigne
point.
1698,
P.
DU
en parlement
avocat
MENESTRIER.
& médiocre
cet anagramme
dans
lui avoit envoyé
les vers fuivants
trouvé
P. CLAUDE
R.
AU
MENESTRIER,
MIRACLE
En vain
on
chanter
rien
ne fçauroit
votre
êtes
Vous
l'entretien
de
Ne
font
plus
ignorez
Tout
parle
Et mefme
Vous
publie
votre
tous
les
Les recueils
nouveau
gloire.
beaux
erpnts,
efcnts
d'aucune
créature
de
renom
votre
jufqu'à
à fon
troupeau,
de
de
Et vos admirables
ANAGRAMME
hiftoire
ajouter
A la grandeur
SON
il
NATURE.
de l'éloquent
favori
grand
J'oferois
Car
DE
d'avoir
P. Meneftrier,
SUR
JESUITE,
ravi
(i)
poète
le nom du
votre
nom
tour
MIRACLE DE NATURE.
d'emblèmes
& de devifes
par le
compofés
P. Meneftrier
en jufleffe & en délicateffe
furpaffent
d'efprit t
& d'invention
dans ce genre.
tout ce qui a été compofé
Il a fait du blafon
& a rendu
la lecture
des
une fcience
traités
qu'il
variété
qu'il
en
a
auffi
écrits
a fu y répandre,
tirés de l'oubli & par les faits
gique
fonne
vis poetica
(i)
l'appelle
qu'il a
y a mêlés çà
il a pourtant
en affez
La
Lyon,
dans
Richelet,
De
Lorme,
le
compofé
&
nombre
grand
Mufe nouvelle.
in-12
a Th.
la
par
hiftoriques
qu'il
Sa "Bibliothèque
curieufe eu un amufement
philolomais où perdes emprunts,
auquel on a fait fouvent
Bien que médiocrement
du
ne l'a furpaffé.
pourvu
& là.
çois
agréable
qu'utile
par les monuments
fe moque
Malherbe
du
une
de
1665.
le Patru
lettre
belles
lui
Dauphme,
&
des vers latins
qui
1
ne font
lem s auteurs,
in-12,
ni
du Parlement.
Lettres
t
1, p
525 5
pires
Voyez
ni
Les plus
Urées desraeil-
françoifes
avec
& fran-
des
notes,
4 vol
RECHERCHES
SUR
VIE
LA
meilleurs
des verfificateurs,
que ceux de la plupart
je ne
dis pas des poètes
de fon temps
le deffein de fes décorations & fes defcriptions
de fon goût
& de
témoignent
de fon imagination;
l'heureufe
fécondité
la manière
dont
il a écrit
fur les tournois
les carroufels
les ballets
les
en mufique
efl une preuve
repréfentations
qu'il favoit
tirer de tout des enfeignements
utiles; en effet, rien de ce
à l'hiftoire
de l'efprit
des arts & aux progrès
qui touchoit
humain
n'étoit
indifférent
à ce digne&
grave Religieux;
pour
croit
lui, le culte
de la fcience
& les veilles
n'étoient
d'utilifer
qu'un moyen
lui laiffoient
des travaux
loifirs
que
A fa rare érudition
difent
guoient,
aux
nobles
les journaliftes
qu'il
lui confade tous, les
au profit
plus férieux.
qualités
de Trévoux,
qui le diftinle P. Meneflrier
des vertus plus eilimables
encore que tous les tajoignoit
lents naturels;
il avoit pour fes fupérieurs
une foumiffion
d'une exactitude
à obferver
le vœu de
entière
rigoureufe
à la réferve
pauvreté,
néceffaire
étoit
toute
relever
blafon.
mérite
(i)
de tout;
de fes mœurs.
fa conduite
fon humeur,
auprès
fimplicité
qui devoit encore
de ceux qui le connoiffoient
( i ).
celui qu'on
j'ajouterai
en
Hollande
d'une
lit en tête de la conde fes méthodes
rendu à un Jéfuite parun
Cet hommage,
fa place ici. Je le reproduis,
de trouver
de
cellule,
une certaine
fon mérite
Memeues
lui étoit
toujours
égale &
la paix de fon âme & l'innomarquoit
Il étoit modefte,
& il paroiffoit
dans
charmante,
A cet éloge,
faite
trefaçon
& de ce qui
fa chambre,
véritable
fon travail,
dépourvue
toujours
cence
pour
de fes livres
Trevoux,
année
1705
du
étranger,
fauf l'or-
DU
bizarre
thographe
P
MENESTR1ER.
y affecte
qu'on
« Le P. Meneftrier
prévalu
(i):
& il foutient
Il n'eft
éloge.
en arts
foit
n'a
l'ufage
eft furnommé
cet
dignement
& dont
pas
l'univerfel,
rien
ne
qu'il
en langues,
foit
libéraux.
Son talent
il y eft confommé,
tranfcendant
eft le blafon
les parlements
le reçoivent
comme
auteur
de la
irréfragable
claffe.
Il possède
Les
première
parfaitement
l'antiquité.
fâche
les
théâtres,
portraits,
les obsèques,
langue,
les épitaphes,
la poéfie
les devifes & les médailles
en
toute
ne font
lui que des jeux
Sa mémoire
eft prodigieufe.
d'efprit.
Il a la ripofle
admirable
en promptitude
& en fubtilité.
Il fait du bien à tout
jufte & il écrit poliment.
parle
pour
monde.
U eft de
comme
fes délices.
toutes
les
On
fouhaite
heures
(2).
qu'ayant
Il
le
Paris
le regarde
mis le blafon au
dernier
il rétréciffe
l'étendue
de fon efprit à l'hispériode,
s'il s'en mêle,
on ne doute pas qu'il ne donne
des
toire
chefs-d'œuvre
& qu'il n'efface
les Mezeray,
les
Maimbourg
& les Varillas,
furtout s'il
oublie
eft françois.
Son
qu'il
mérite
eft connu
& applaudi
mais s'il étoit de Paris ou de
il feroit adoré
parce
qu'il n'auroit
pas
l'Ile-de-France
tant
de jaloux.
tuellement,
U prêche
favamment,
agréablement,
il fe prépareroit
de mémoire,
dévotement,
tendrement.
fpiri-
S'il avoit
moins
& il fe rendroit
davantage
encore plus admirable
en chaire.
Leurs majeftés
angloifes,
à St-Germain-en-Laye,
ont goûté extraordinairéfugiées
(1)
La
Sieme
la nouvelle
P. C.-F.
(fie)
du
Metode
l^/vis
leilew
blafon,
du Pais-Bas,
d'Allemagne,
au
noblejfe,
&.C,
)
ou
le
par
& augmentee
Meneftrier,
lirincipalesfaniilles
lande,
de h
des
d'Hol-
i6gi,m-i2.
(2) On a dit auffi d'Afimus
etoit
l'homme
«
effe
(Quintil.
cem
)
de
eum
Tnjlit.
toutes
omnium
out.
Polho
les
qu'il
heures,
horarum.
,1,3,
ndcal-
»
RECHERCHES
il n'eft
fes prédications
Sa Stature qui eft plus
rement
LA
SUR
nulle
VIE
majeftueux.
partplus
& fa voix ronde
&
que médiocre,
de la vénéde la grâce & infpirent
lui donnent
tonnante,
mais il n'a pas réuffi.
a gravé fon portrait,
Gantrel
ration.
nature.
Il
au paflel infiniment
l'a deffiné
Simon
d'après
la tête
gris,
le front bien voûté
a les cheveux
ronde,
vifs,
le nez
joues
affez
homme
un
peu
large,
fon
fournies
dévot
connoiffant,
la bouche
Il efl honnête,
vigoureufement.
fincère
ferviable,
& très bon
l'a mis au rang de fes profès
pagnie
elle avoue que le P. Meneftrier
possède
»
fix titres.
Le P. Meneftrier
& pendant
vingt-cinq
dans les cathédrales
villes
d'un
& il marche
modefte,
ce degré
re-
La Com&
voeux
à plus
de
de Paris dès 1670,
ans il s'y fit entendre;
des
& celui
religieux.
des quatre
dans les chaires
parut
&
groffe
&
grands
& les
raifonnable,
eft blême
vifage
il a le corps robufte
mais
d'étude,
un peu chauve
(i),
& large,
les yeux
il prêcha
aufli
du
les plus confidérables
fuccès.
Sans doute il
grand
avec un
partout
de les préparer;
& fe contentoit
pas fes fermons
il n'en eft arrivé aucun jufqu'à
ce qui expliqueroit
pourquoi
de la reine-mère,
à l'exception
du Panégyrique
nous,
royaume,
n'écrivoit
&
au début de fa carrière,
& de celui de Tuqu'il prononça
le
Au milieu de tant de travaux,
il trouvoit
encore
renne.
d'aller faire des millions
temps
du foin
volontiers
fe chargeoit
dans
aux enfants lorfque fes fupérieurs
nières années de fa vie, fa fanté
Les derl'y engageoient.
t
délabrée
ne lui permettant
(1)
II avoit
alors
foixanie
ans.
les campagnes,
& il
le catéchifine
d'enfeigner
DU
de fe livrer
plus
entier
P.
MENESTRIER.
affidument
à fes recherches
à la prédication,
il fe remit
tout
& il publia
ÏHifloire
civile & confulaire
de Lyon, qu'il n'eut
de
pas le temps
terminer
& qu'il devoit enrichir
de tant de pièces
encore
curieufes
depuis lors (i).
perdues
un
Dans
titre
hiftoriques,
de fes recueils
refté
& qui a pour
de tEglife
de
manufcrit,
de ÏHiJloire
plan & préparation
nous apprend
la méthode
le P. Meneflrier
'Projet,
Lyon,
faifoit
dont
il
exécuter
& plus fûreplus facilement
ufage pour
fur notre
les divers
travaux
avoit
qu'il
entrepris
ment
hiftoire.
Il avoit
commencé
de papier
blanc,
fuite des années
l'année
par préparer
à chaque
marquant
depuis
la fondation
trois
gros in-folio
l'ordre
& la
page
de Lyon
A mefure
jufqu'en
les chro-
qu'il hfoit les hiftoriens,
les titres, les cartulaires
& autres pièces defquelles
niques,
il notoit
il pouvoit
tirer quelque
événelumière,
chaque
en ayant
ment ou chaque
fait fous fon année,
foin de
1700.
en marge
d'un côté le nom de nos rois & les anle nom
des archevêques,
nées de leur règne,
de l'autre
la date & la durée de leur gouvernement,
pour l'hiftoire
mettre
des faits
infcrivoit,
noit
les temps
dont
il avoit
qués,
ajouté
pour
que
vrir les contrariétés
(1)
faits
Ve'moue^
& les dates
un quatrième
examiner
& l'ufage
qu'il
je tirai de cette
mêmes
il fe trouvoit
& comme
eccléfiaftique
fous
deTrevoux,
à loifir
devoit
en
entreprife,
des auteurs
des années
loc.
cir
des événements
n'étoient
in-folio
point
fur lequel
&
maril les
la date
faire.
qui leur convecc Le premier
fruit
ajoute-t-il,
qui fouvent
non-feulement
fut de découplacent
différentes,
les
RECHERCHES
LA
SUR
VIE
ce qui m'obligea
fort éloignées
les unes des autres
recours
aux fources
& aux titres primordiaux,
ou
d'avoir
aux auteurs
le parti le
contemporains,
pour déterminer
mais
plus fûr que
fut en 1666
je devois
prendre
ce
j'entrepris
que
durant plus de trente
»
cette Hiftoire.
ans avant
en
cette
contrariété.
Ce
que j'ai continué
à compofer
mettre
travail,
de me
De ces quatre volumes
mentionnés
parle P. Meneftrier,
il n'en refte plus qu'un
feul,
qui a été décrit par M. Defous le n° i^f 8 du Catalogue
des manufcrits
de
landine,
il contient
la Ville;
un recueil
de
faits
claffés
ordre
par
de l'année
1202 à 1700.
feuilQuelques
chronologique,
lets ont été enlevés
vers le milieu de ce volume;
il manque,
entre
autres,
les années
à la
1^82-83;
de la main du
1470-71,
fin fe trouvent
plufieurs
pièces tranfcrites
la plus remarquable
eft le poème
en vers
P. Meneftrier
latins de Philibert
Girinet
fur l'élection
d'un roi de la bazoche
à Lyon. Le P. de Colonia,
qui le croyoit
a donné
un extrait
dans fon Hiftoire
littéraire,
P. Meneftrier;
manufcritdu
la même
erreur
la traduction
avoit
1 ^46, in-8,
latins
perdu
Ce
des notes,
Il avoit
Ginneti
(i)Phihborti
ten
in piagmaticotum
au
échappé
de Pern
il croyoit
à Bâle par Jean
imprimé
milieu
Gau-
Lugdunenjîitm
en 1 838, avec
Le Ityi
fous le titre
dont
poème,
avec les Bucoliques
modernes
(1).
M. Breghot
le publia en entier
petit
été déjà
en
le
d'après
du Lut étoit dans
en françois&
de la Bafoche.
primeur,
lorsqu'il
inédit,
de quelques
pnncipum
trois
autres
fiècles
deâwne
la
Oporin,
il eft
defquelles
depuis
avoir
aux
Idyllion
poètes
comme
biblio-
DU
ce
P MENESTRIER.
qui étonne
il étoit refté
plus encore,
au P. de Colonia
& à M. Breghot,
inconnu
fi minutieux
l'un & l'autre
& fi perfévérants
dans la recherche
de tout
ce qui pouvoit
intéreflèr
l'hiftoire
littéraire
de Lyon.
La
&
graphes,
Croix
du
& Du Verdier
on fait feulement
Girinet;
de
Maine
Lyon
&
qu'il
qu'il
avoit
difent
étoit
& mœcenas
pelle avunculus
de lui. Il n'eft
cité
rien
de Philibert
chevalier
de l'Eglife
le prieuré
à St-Juft-en-Chevalet
où il fut inhumé.
de Saint-Thibaud,
fon Difcours
ne
Papire Maffon l'apc'eft tout ce qu'il dit
meus (i);
d'ailleurs
fur le poème
que
par
fe borne
bucolique,
des idylles (2).
a compofé
la guirlande
Tout en effeuillant
donnoit
comme
fe treffer lorfqu'il
Colletet,
dans
qui,
à dire qu'il
que M. Breghotcroyoit
inédite
de Phil'idylle
avoit eu l'heureufe
Oporin
penfée
dès i ^46, il faut rendre
au bibliographe
de nous conferver
tous les jours
lyonnois,
dont les amis des lettres déplorent
fes corrections
du texte
la perte, la juftice qui lui eft due
libert
que Jean
Girinet,
manufcrit
font
& prefque
bonnes,
toujours
il a rencontré
la véritable
a voulu restituer
leçon.
lorfqu'il
du P. Meneftner,
à cette
Le manufcrit
qui m'a conduit
finit par une chronologie
de l'année
J"oo à
digreffion,
dans l'Hiftoire
& n'offre que les faits rapportés
ecjgj
Cette hiftoire
s'arrête
qu'il a laiffée inachevée.
cléfiaftique
heureufement
vers
630.
M. l'abbé
(1) DefcnptwJIummum
nfîis,
1685,
p.
à qui
Sudan
Gcûh<t.
Pa-
bre,
fommes
dans
repro-
redevables
fes favantes
lesClcrcsdelaBazoche.
13
(2) L'idylle
de GHfnrfa~éfé
Huile n\co la lM(3b(<S,Uo]r,
j1ai(,tt
r.
nous
Recherches
Vienne,
111-S
Fa-
c
de
fui
1856,
RECHERCHES
fi précieux
des notes
matériaux
une
copie
LA
SUR
l'hiftoire
pour
VIE
de Lyon,
avoit pris
du P. Meneftrier.
chronologiques
Cette
du tome xn de fes manufcrits
accopie fait partie
elle contient
quis par la Ville après fon décès;
quelques
additions
malheureufement
tropclair-femées,
car perfonne
n'étoit
cette
plus capable
nature.
L'autorité
héraldique,
fes divers
ne
de compléter
un travail
de
que le P. Meneflrier
s'étoit
acquife en matière
la faveur
avec laquelle
le public
accueillait
traités étoient
telles que la cupidité
des libraires
pas
manqua
des contrefaçons
pour affurer
même
fujet,
c'eftce
nom
lui
que
le
de l'exploiter
de fes ouvrages
débit
de
non-feulement
ils firent
les plus populaires,
autres
publications
leurs
ils les imprimèrent
dont ils'eft plaint
mais,
fur le
plus d'une fois fous fon
amèrement
en différentes
cc Il y a
en 1 68g
plus de vingt ans, écrivoit-il
dans fa Science du *Blafon, que j'en donnai
une méthode
tant de fois, imitée,
qui a été imprimée
abrégée,
copiée
& contrefaite
le
que je ne puis plus différer à fatisfaire
occafions
en donnant
chofe de meilleur
quelque
que ce coup
où les libraires
avoient
mis de leur chef des armoi-
public
d'effai,
ries
de quelques
Ce qu'il met
reproché
maifons
Prévôtprétendoit
communs
& bourgeois
nombre
dit-il
livre,
& d'en
de perfonnes.
& on
encore,
royale facile
& peu illuftres.
»
des libraires lui avoit été
connues
ici fur le compte
dans
par Le Laboureur
l'ancien
de fon
peu
fon Epître
apologétique;
introduit
ces blafons
qu'il n'avoit
que dans l'intention
étendre
«En
ainfi
la vente
de tirer
parti
à un plus grand
cette Méthode,
1671 on imita
lui donna
La ùMéthode
pour titre
& hifiorique du "Blafon on s'y fervit des mêmes
DU
P.
MENESTRIER.
dans ïaibrégé
figures que j'ai données
laiffa toutes les fautes que l'imprimeur
verfes
& on y
faites en di-
méthodique
avoit
éditions.
« L'année
fuivante
fous le titre
thode
il parut
1672,
de éMéthode
une
héraldique
nouvelle
dont
Méa
l'auteur
le public
en donnant
fous
trompé
plus de cent armoiries
ainfi éviter la cenfure
des noms fuppofés.
de
croyant
ceux quil'auroient
fait paflfer pour plagiaire,
s'il s'étoit fervi
des mêmes
dans ma Méthode
que j'avois donnés
»
de cette forte.
déguifés
carrière
littéraire
du P. Meneftrier
ne fut pas
exemples
fans les avoir
La longue
de tribulations
exempte
reur
lui avoient
fes démêlés
mais
fervi de leçon,
agreffeurs.
Une
fes griefs,
toutefois
avec Le Labou-
& il ne répondit
il fe crut obligé
fois feulement
fans prendre
l'orfenfive
plus
à fes
d'expofer
ce fut lorfqu'il
du roi Lozeis-le-Grand
oupar les médailles,
des matériaux
vrage pour lequel il raffembloit
depuis plus
& qui lui attira des contrariétés
de trente ans,
pouffées
publia
ÏHiftoire
jufqu'à
la
Dans la néceffité
d'en appeler
au
perfécution.
contre
fes ennemis,
il écrivit
pour fe défendre
public,
fon Faélum
jujlificadf,
il avoit
dont
& belles-lettres,
ne pardonnoit
cuter
avant
autre
qui
reffource
avoit
nombre
à fe plaindre.
que
de favants
mandements
trouve
L'Académie
des faits
l'expofé
des infcriptions
fur le même
fujet
qui travailloit
d'avoir
pas à un fimple
religieux
dans le filence
de fa cellule
elle
abforbé
fes membres,
ou l'on
que
lui,
pu exé& fans
fon favoir
& fa perfévérance,
un plan
fes foins & le concours
d'un
grand
académiciens
elle mit en avant un de
fecrétaire
des comle fieur de La Chapelle,
du prince de Conti,
d'entraqui fe chargea
RECHERCHES
ver la publication
fortes de mauvaifes
dans
Sous
querelles.
médailles
VIE
& de lui fufciter
du P. Meneftrier
des
ce livre,
LA
SUR
qui
toutes
qu'il y avoit,
au roi, il fit
prétexte
déplaifoient
l'ordre d'arrêter
par fes fupérieurs
Ce ne fut pas tout: quoiqu'il
eût un privilége
l'impreffion.
& due forme,
en bonne
ans, on obtint
que
depuis quatre
les exemplaires
feroient
faifis entre les mains du graveur,
Laraifon
& que les fcellés feroient appofés fur les planches.
au P. Menefirier
intimer
cet ordre arbitraire
n'avoit
pour juflifier
motif étoit la jaloufie:
le véritable,
férieux;
l'unique
en concurrence
ne vouloit
démie
pas fe trouver
rien
donnée
de
l'Acaavec
le
pas
pour en finir avec lui, elle ne trouva
fon livre.
de moyen plus fur que de faire fupprimer
de cette hifloire
valut
Les injuftices
que la publication
les dernières
années
de fa vie,
au P. Meneflrier
pendant
P. Meneflrier;
dévoient
le pourfuivre
fa mort,
le Janfénifme
ruines
une
fulter
du tombeau.
au-delà
révolutionnaire,
triomphant
& de la Compagnie
fon fiel contre
d'épancher
de l'Eglife
occafion
Un fiècle
de Jéfus,
après
fur les
y trouva
les Jéfuites
& d'in-
du P. Meneftrier.
à la mémoire
évêque conflitutionnel
de Tort-'Royal-des-Champs,
de Blois,
M. Grégoire,
ancien
publia en 1 809 Les Ttyines
l'année
féculaire
pour célébrer
A propos
de ce monaftère
fameux.
de
de la defiruction
IX fur les cinq Propofitions
de Janféla Bulle de Clément
nius,
reçue
par
trés oppofants,
roi, fit frapper
poftérité
à l'Eglife
les évêques
s'étoient
il y rappelle
que Colbert,
en 1 669 une médaille pour
la mémoire
la paix
dit M. Grégoire,
qui
d'un
un inftant
préfente
événement
troublée.
d'un
côté
d'abord
par l'ordre
tranfmettre
heureux
« Cette
Louis
mon-
XIV,
du
à la
qui rendoit
médaille,
de l'autre
P.
DU
une
colombe
MENETRIER.
rayonnante,
a préfidé
à cette action
plus bas
& fur cette
eft une Bible ouverte,
faint
eft un
Bible
Saint-Efprit
autel
font
qui
fur lequel
les clefs de
avec le fceptre & la main de juftice,
de la puiffance
le concours
eccléfiaftique
en fautoir,
Pierre
pour
marquer
& de l'autorité
royale.
ce Les mots
C'eft
du
fymbole
de la légende
que viennent
de Dieu
font
la grâce
Gratia
& pax
a "Deo
& la paix. Ceux de
concordiam
Pour mo-
font, Ob rejlitutam Ecclejiœ
& au-deffous
à l'Eglife;
eft la
de la paix rendue
Rome
& fes théologiens,
ce qui comprend
1 66g
& le clergé
de France.
bien que les évêques
l'exergue
nument
date
auffi
«
en 1 689
Jéfuite
ayant donné
de Louis XIF par médailles,
y
Le P. Meneflrier,
d'une
une
édition
mit
pareillement
manière
il ajouta
toutefois
celle-ci,
en
expliquant
à fa
IX
dans l'édition
de 1 693
la paix de Clément
mais enfin la médaille
de nouvelles
fauffetés,
s'y
»
trouve.
De
mots
ces derniers
réfulte
que,
le-Grand
d'avoir
Hifloire
par
dans
de
la première
les médailles,
édition
de Blois il
évêque
de VHifioire de Louis-
le P. Meneftrier
donné
uneinterprétation
& que, dans l'édition
queftion,
le délit en ajoutant
l'ancien
arbitraire
de 1693,
de nouvelles
fauffetés
feroit
delà
coupable
médaille en
il auroit
aggravé
ce font les ex-
de l'ancien
conventionnel.
preffions
J'ai fous les yeux les deux éditions
citées, &, afin que
le lecteur
foi du redreffeur
de
puiffe juger de la bonne
torts
& faire
lui-même
de faccufation,
je reprodms
données
textuellement
les explications
par le P. Meneftrier
.1
dans les éditions
de 1 689 & de 1 693 Je copie
juftice
RECHERCHES
LA
SUR
VIE
ce Gratia
de 1689, planche
&
xiv3 médaille 4
M DC LXIX.
La
pax a "Dec Ob reflitutam Ecclejîœ concordiam
de Dieu. Pour la paix donnée
à
grâce & la paix viennent
Edition
l'Eglife.
1669.
« Le
de France ayant
été longtemps
divifé fur
Clergé
les matières
de la grâce & des cinq Propofitions
condamnées par Innocent
XI & par Alexandre
VII, le roi impofa
filence
figner
L'autorité
aux deux partis,
un formulaire
de l'Eglife
par le fceptre
&par
& l'Eglife
Dans l'édition
livre,
on retrouve
même
deux
&rendit
dreffé
la paix à l'Eglife en faifant
du Clergé.
par FAflemblée
eft repréfentée
par les clefs, la royale
la main de juftice,
la doctrine
par le
»
l'autel.
par
de 1 693 (fuite des médailles,
de la repréfentation
au-deffous
mot
explication
éditions
pour
que dans les
eft en tout
de la médaille
mot.
la repréfentation
J'ajoute
M.
conforme
à la defcription
donnée
par
l'autel
y voit la colombe
rayonnante,
les clefs
de faint
main
de juftice;
gue
Ob reflitutam
Pierre
la légende
donné
public,
on
Grégoire;
la Bible ouverte,
le
& la
fceptre
a T)eo, & l'exer-
avec
fautoir,
Gratia
&pax
concordiam.
Ecclejlœ
le P. Meneflrier
Et cependant
eft aceufé d'avoir
monument
en
une
d'avoir
vi),
planche
la
de celle-ci
eft traité
explication
fciemment
de
il
fauffaire,
d'un
menfongère
fur
ajouté fauffetés
fauffetés.
Si M. Grégoire
flétrir la mémoire
n'a pas reculé devant la calomnie
d'un religieux
auffi recommandable
fa piété & fa vertu que par
fans doute raviver les haines
auffi longtemps
qu'elle
ctoit
fon favoir,
contre
refiée
c'eft
l'illuftre
debout,
pour
qu'il
Société
avoit
par
vouloit
qui, >
défendu
P.
DU
MENESTRIER.
& qui depuis,
les fectaires,
même
la pureté dela foi contre
aux jours de la perfécution,
lorfque fes membres
difperfés
ne trouvoient
leur tête en Europe, étolt enpas où repofer
core
un épouvantail
de l'orthodoxie.
pour les deftructeurs
M. Grégoire
ne s'en tient pas là dans fon difcours
éléfur la Thébaïde
vient
françoife
giaque
après les Jéfuites
le tour de l'Académie
des infcriptions
elle-même
qu'on ne
à voir englobée
dans la même profcripde Jéfus
il s'en prend à Gros de
tion que la Compagnie
ce redevable
Boze qui,
aux Jéfuites,
leur facrifie fon
dit-il,
s'attendoit
guère
& celui
honneur
de l'Académie,
» & il l'accufe
à fon tour
de menfonge
& de mauvaife
foi. N'eft-ce
pas proftituer
le talent & le favoir que de les employer
au fervice d'une
caufe qui, pour avoir raifon,
à des armes
oblige de recourir
déloyales
?
à la fin
du fiècle
ans
foixante-dix-fept
la mort du P. Meneflrier,
d'autres
avoient
après
exprimé
des doutes
fur l'intégrité
de fon caractère
& fur fa bonne
Déjà
foi littéraire,
eût penfé
fans que perfonne
jufqu'à ces derniers
feulement
à le défendre
de ces infinuations
voici
veillantes
le tombeau
conde
femme
découvert
l'abbaye
Ferré-Aleps
à une lieue
du 22 juin
de la reine
du
temps
mal-
le fait
des Sçavans,
Le Journal
que
dernier,
roi
récemment
de Villiers
Anne
le P. Meneftrier
de l'ordre
ou Alais,
d'Etampes.
extrémités
étoient
vée ayant
fur la tête
C'étoit
une
( Firmitas
une tombe
L'effigie
couronne
feété
dans
de Cîteaux,
en Gâtinois
brifées.
annoncé
ou Agnès de Ruffie,
avoit
1er, fils de Robert,
Henri
par
avoit
1682,
l'églife de
de la
auprès
c,4delahidis),
dont les
plate,
de la reine y étoit graaffectant
la forme du
RFCHFRCHCS
en retour
d'Allemagne;
où commençoit
fon épitaphe
ainfi
Hic jacet domina
Le refle manquoit;
regis.
uxor
oignes
fur l'autre
eoruna per mifericordian:
nous
après la mort de Raoul
de Valois,
qu'elle avoit
les dates,
à celle
qui avoit
'Dei 7'~K:fa/K
on lifoit:
in pace.
de Péronne,
comte
de
en fecondes
époufé
&
Crefpy
noces (i).
Dom
dans la première
édition
les auteurs de la feconde
trer la fauffeté
retour
Henrici
& les auteurs
de ïoirtde
Bouquet
cette
contrairement
adoptèrent
opinion
été émife par les frères de Sainte-Marthe
Le P. Anfelme,
vérifier
quondam
que cette princeffe
s'appeloit
épitaphe
& qu'elle mourut en France, quoique
retourna
en fon pays
affurent
qu'elle
On voit par cette
Agnès & non Anne,
les hiftoriens
VIE
les électeurs
bonnctque
portoient
étoit un demi-cercle
conçue
LA
SUR
du Gallia
édition
chrifliana:
auffi,eni77o5
cherchèrent-ils
parle P. Meneftrier;
ils allèrent
même jufqu'à affirmer
qu'il y avoit fuppofition
du mot regis à la fin de la première
partie de l'infcription
citée plus haut. «
Non abs re erit nonnulla
prselibare
de Anna
1682
de la découverte
à démon-
altera
Henrici
vidiffe
inveniffe,
VillarienfifibivifuseftCl.-Fr.
byter.
enim
Legit
an.
cujus tumulum
I régis uxore,
& epitaphium
in ecclefia
legiffe
e Soc. Jes. prefMeneflrier
Hic jacet
canon
(1) Le xuio concile de Tolède,
que qui que ce foit epoufe
4, defend
ou vive avec
elles.
les reines» veuves
Voici
defenfe
les
eft
« Qms
nimiterferat
aheno
raifons
fur
Iefquelles
cette
appuyée
emm
ChnfUanoium
deluncti
poftmodum
régis
connubio
faite
requaconjugem
uti aut
domina
cAgnes uxor quondam
fecutun
pnncipis
quœ fmt domina
proftibulum
&
libidim
fubjugan?
genlis fit poftmodum
fœditatis''
&. quœ
tons
exlitil
îegalibus
honoris regu fublimitate conjuncta,
eorum vcl conftupns
quibus
pridem
jugns,
abdiectur
ut leproba'»
pana
fugrada.)
dominata
(Floie^,
eft,
Ef-
DU
Henrici
P.
MENESTRIER.
Theulier
deregis, ubi anno 1642 D. Magdelon
a Vicario generali
ordinis legerat
Hic jacet domina
a
& ubi anno
qua> fuit uxor Henrici,
1749 rogatus
legatus
oignes
me D. P.-F.
oignes
Nicod
Hic jacet domina
legit
fed neuter legit Henrici regis,
&c. (1). »
extitit,
de Loya
prior
uxor Henrici,
quœfuit
quod
poftremum
nufquam
auteur d'une
Levefque,
en
accueillit
1782,
cette
du
des auteurs
gnage
la peine de vérifier
Hifloire
de Ruffie
(2) qui parut
le feul témoi-
fur
dénégation
Gallia chrijliana,
fans
le fait fur le monument.
fe donner
Tous
les hifto-
à cette opinion,
fe rangèrent
les Béfi fon excepte
édition âeïoirt
de vérifier
nédictins
qui, dans la troifième
la leçon du P. Meles dates,
crurent
devoir maintenir
riens
fous la réferve
neftrier,
un
pour
tombeau,
toutefois
pouvoit
ce qu'il
que
n'être
qu'un
avoit
donné
fimple
céno-
taphe.
la mémoire
du P. Meneftrier
Cependant
de faux portée contrelui
coup de l'accufation
le
par les frères
de
pouvoitavoirforce
dont l'affirmation
de Sainte-Marthe,
reftoitfous
favant,
jugée dans le monde
puifque
pendant
plus
d'un demi-fîècle
perfonne
n'avoit pris fa défenfe. En 182^,
le prince
Alexandre
un étranger,
Labanoff,
qui avoit
chofe
aux
trouvé
de Philippe
& portant
le
(1) Ccdha
au
mol
1
S 1
du
Ier, donné
l'an
fceau
t. xn,col.
242,
a
cent
diplôme
original
de Saint-Denis
1 060 à l'abbaye
tirée
des
meilleuis
ViUanum.
2,
un
royaume
de la veuve de Henri
chnjliajij,
(2) Pierre-Charles
i ien & traducteur,
en
archives
Levcfque,
ne
en
tjijîim
lufto-
moil
1734,
e de fivjfie
Ier, -fcdgnœ
chroniques
hiftonens
reginœ,
01 igmaïes
de la
nation.
y a une
bliée
&: des
Il
continuée
& pu4e édition
aver
des notes
un
par Malte-Bi
&Dppping.
Paris,
1812,
m-8.
RECHERCHES
VIE
LA
SUR
au moyen
des
une brochure
(i) dans laquelle,
publia
il reflitue à la reine fon véritable
titres authentiques,
nom,
à néant
le P. Meneftrier
& réduit
réhabilite
l'imputation
de fes accufateurs.
calomnieufe
« Il eft difficile
de penfer,
déjà
que le P. Meneftrier,
& fes recherches
favantes,
gieux alors extrêmement
auffi forte
une jonglerie
Gallia
ont
chriftiana
dit M. de Labanoff
(p. xx),
connu en 1682 par fes ouvrages
& appartenant
à un ordre reli-
qu'il l'ait hafardée
à quelques
qui fe trouvoit
celle
que
dont
Peut-on
lieues
de Paris,
fa découverte
&
fe fait-il
à la portée
des
en annonçant
il avoit
comment
croire
à un monument
relativement
la critique,
provoqué
dans le feul journal littéraire
dont
favants
à
pu fe décider
les auteurs
de la
fa mémoire.
chargé
furtout
eût
confidéré,
qui parût
alors?
que
pendant
quatre-vingt-huit
n'ait fongé à relever une
(de 1682 à 1770) perfonne
»
auffi publique?
pofture
Le prince
Labanoff
ajoute
voyoit fur la tête de la figure
conformément
à la defcription
abfolument
femblable
&
de Ruffie,
maifon
répondant
avancé,
(1)
la
terne
Henri
à ce que les
que D. Theulier
Recueil
de-pièce*
Anne
T<"
roi
ou
de Fiance,
frères
que
du monument
l'on
eft,
par le P. Meneftrier,
donnée
dans
leurs
fui
de
époufe
de
& fille
armoiries.
de Sainte-Marthe
& D. Nicod
il foutient
hjîonques
Agnes,
couronne
fculptée
confervée
fur le tombeau,
regis
la
im-
à celle queportoientles
grands-ducs
tous les princes
de la
qui defcendent
que
Rurik ont
de
que
ans
n'ont
Firmin
Didot,
avoient
pas lu le mot
que les auteurs
JarojiaffLe>\
une notice
Puis,
du Gallia
de Ruffie, avec
gland-duc
&. des remarque".
Paris
182^
m-8.
P.
DU
n'étoient
chrifliana
rune
ou de l'autre
leurs
yeux;
pasjuges
compétents
verfion,
puifqu'ils
eu égard
elle étoit,
l'infcription
dans lequel
délabrement
être déchiffrée
de rexactitude
n'avoient
à fon
Meneflrier
qui
érudition
peu
de religieux
menfongères
craint de flétrir
qui n'avoient
pas
de bien & de favant,
ne pouvoit
lorfqu'il
plus
rendu
défintéreffé,
hommage
& Son favoir,
n'en eft que plus honorable.
Le Journal des Sçavans, après avoir décrit
« Ce même
ajoutoit
numents
découvert
Ruffie,
de nos
rois
Père
de la reine,
frères,
officiers
ce
de la
(i)
Le Joutnaldes
lendu
compte
tombeau,
publie
mais
a ce fujel
a déterré
du règne
de ce roi,
de fa mère,
de
Sçavans
1682 z
fa decouveite
je
pal
n'ai
ncn
le P Mencfli
de
Vil
de
lei
a
peut-être
quer
une
fe défendre
à fa probité
le monument
le P. Meneftrier
pour notre
de Charles
(i),
aux
n<ile
hiftoire.
Il
V,
où l'on
de fes enfants,
de fes
de fes foeurs,
qu'il
d'homme
d'autres
moquantité
de la maifon
royale,
princes
lumières
couronne,
de
par
& des
de grandes
qui donneront
fait graver deux planches
voit le portrait
au naturel
françois
fa réputation
Cet
de
de D.
ruffe qui
que ce foit un grand
feigneur
la caufe du P. Meneftrier,
d'un Jéfuite,
la droiture
& la loyauté
de fon caractère
pour protéger
contre
les accufations
d'Agnès
au
ne pouvant
d'ailleurs
à l'étude
de la
rompus
à celles du P.
fupérieures
a été,
« d'une
en terminant,
ajoute-t-il
»
commune.
lui-même.
&
antiquité
étoient
11 eft fingulier
ait pris en main
de
pas vu par
que par des hommes
Et il demande
fi les connoiffances
diplomatique.
Nicod
MENESTRIER.
tirés
d'un
fe borna-t-il
auteuis
leftee
de
inédite,
des
grands
exemplaire
a la commumce
Recueil
dans
RECHERCHES
de
la Chambre
communiqué,
qui font fur
LA
SUR
lui a
comptes
que M. d'Hérouval
& il a démêlé tous ces princes par les blafons
Il a fait des découvertes
leurs habits.
auffi
des
en trois ou quatre abbayes,
verrière de N.-D.
de Chartres
curieufes
une
flamme
faint
donné
par l'abbé
& un tableau
Louis,
VIE
de
& il a remarqué
dans
la cérémonie
de l'ori-
Saint-Denis
du
fait à l'aiguille
qui repréfente
& fes enfants.
Il a auffi trouvé dans
le roi Jean,
fa femme
la chapelle
du château
de Creil,
fur la rivière
de l'Oife,
de Clermont,
fils de faint
de Robert
portrait
& de Béatrix
de
de la maifon
de Bourbon,
là femme,
avec leurs
Bourbon,
des chaufferettes
du cerf ailé,
rance
plupart
plufieurs
écrit
On
bien
des éclairs,
noueux,
de la ceinture
endroits
tige
Bourgogne
de la maifon de
des bâtons
allumées,
en divers
d'or,
Louis,
le
d'efpé-
de ce château;
&
de la
trouver
les images & les armoiries
pouvoir
en
des princes de la maifon
royale,
pour rectifier
endroits
ce que Meffieurs
de Sainte-Marthe
en
il efpère
ont
les deviles
armoiries,
du chardon,
& de l'écu
de
temps
»
de cette maifon.
généalogique
l'énumération
de ces découvertes,
com-
dans l'Hiftoire
voit,
par
le P. Meneftrier
étoit
avide
de rechercher
toutes
les
jeter quelque
jour fur les anqui pouvoient
& corriger
nationales
les fables débitées
inconfi-
particularités
tiquités
dérément
de
par des hiftoriens
plus épris
du vrai.
La connoiffance
l'amour
avoit
de la fcience
dans
fes recherches;
du blafon
une
tombe
du merveilleux
lui étoit
qu'il
fecours
un écuffon rongé
ignorée,
de coftume
ou d'armure,
détails
par le temps,
quelques
fuffifoient
pour lui fournir des documents
mcttoientàmêmederedreffer
approfondie
d'un grand
que
bien
précieux
dcs erreurs
qui
hiftoriques.
le
DU
Le P. Meneflner
d'une
P.
MENESTR1ER.
mourut
le 21 janvier
à Paris,
maladie
au pilore,
après de longues
au milieu defquelles
fa patience
frances,
démentirent
Il étoit
pas un feul inftant.
ans.
quatorze
tièrement
peut
à l'étude,
dire
au
de la règle
l'obfervance
l'avoit
On
& cruelles
fouf-
& (a piété ne fe
âgé de foixante-
fa vie fut confacrée
que
travail,
à laquelle
en-
a l'enfeignement
& à
fa vocation
religieufe
foumis.
Le Catalogue
de la bibliothèque
Falconet,
cite un Eloge du P. Meneftrier,
170^, in-12.
ché
170^,
inutilement,
que l'article
& je fuppofe
du "Journal
de Trévoux
quelques
paffages.
A la mort du P. Meneftrier,
maifon
de Paris où il mourut
appartenoit
de fes livres.
la maifon
quelques
les flatuts
ce n'eft
autre
chofe
dont j'ai
extrait
ci-deflus
un conflit
s'éleva
entre
la
à laquelle
il
& celle
de part & d'autre
Après
que
n° 14098,
Je l'ai cher-
de Lyon
on revendiquoit
la propriété
ils furent adjugés
à
débats,
la matière
vouqui règlent
de Lyon;
délaiffés par un Jéfuite appartiennent
lant que les meubles
il étoit entré en religion.
à la maifon
dans laquelle
C'eft
à la Biblioqu'on voit encore,
par fuite de cette décifion
nombre
de volumes
thèque de Lyon, un fi grand
portant
du P. Meneftrier.
fur la garde
l'ex-dono
Ces livres,
qui
faifoient
du collége de la Trinité,
partie dela bibliothèque
la propriété
devinrent
avec tous les autres
de la Ville,
le Gouvernement
lorfque
biens des communautés
révolutionnaire
s'empara
des
religieufes.
a été gravé plufieurs
Le portrait
du P. Meneftrier
fois
par Gantrel;
par Nolin,
d'après le portrait
peint au paftel
auffi d'après
tous les
Simon,
par Simon
par Trouvain,
RECHERCHES
trois
in-fol.
par
in-8.
Defrochers,
eA un médaillon
pourr~t/?o!?f
Cette
Hiftoire
P. Meneftrier
un
LA
SUR
relté
graveur
VIE
& enfin
inconnu,
Le portrait
gravé
placé fur un focle;
par
en 687,
par Gantrel,
celui de Notina été fait
du règne de Louis-le-Grand
par les m~at~j.
eu aucun
le portrait
du
fuccès,
n'ayant
en a été enlevé par les marchands
& parles
amateurs
être vendu
à part ou ajouté
aux bons
pour
de l'~j7/?o~
civile 6- confulaire,
en tête defexemplaires
C'eA
un médaillon
de
quels on le trouve
quelquefois.
forme ovale, appliqué
contre les rayons d'une bibliothèque
où
font
à trente
rangés vingt-cinq
le titre de divers ouvrages
du
dos
autour
P.
du médaillon
~MK
y~/Mya<
~Tf.
Claudius
Au-deffous
de bas-relief
où
eA
le P. Ménétrier
nombreux
& brillant
Le portrait
Nolin,
placé
ceffoires.
de Jéfus;
les deux
repréfenté
auditoire.
au
portant
P. MeneAricr.
On lit
~f~H~/M~
'P. Simon
1688.
~/cM/7~
a figuré en manière
volumes
~Mtf.
y.
du médaillon,
l'intérieur
prêchant
Socieratis
B. ~(p/t'
le graveur
d'une églife,
devant
un
celui de
efl, comme
gravé
par Trouvain
dans un médaillon,
mais fans ornements
ac-
Au-deffous
efl le monogramme
de la Compagnie
P. ~M:on~!yM:r. c~. 770H~!7!ycM~
1688. Tous
font
trouve
d une affez bonne
exécution;
cependant
la gravure
on
dans l'autre,
eft
que, dans l'un comme
un peu trop au noir. Celui de Nolin rappelle
pouffée
plus
ce cette
heureufement
folaire
le P. de
phyfionomie
que
Colonia
donne
au P. Meneftrier
raifon qui
c'eft l'unique
Je ne connois
du grapuiffe le faire préférer.
pas l'œuvre
veur
gravé
où on l'a représenté
en furplis. Le portrait
en 170~,
eft bien venu; les belles
Defrochers,
anonyme,
par
DU
en font
épreuves
vers .1
connotTeur
On lit au bas
la devife
blafon,
en fait
fa ville
de
Compofa
Feront
MENESTRtER.
recherchées(i).
Meneftner,
Le
P.
fon
paffer
une
d'anttqcute,
hthotre
célebre;
&. la pompe
funèbre
nom
a la
ces quatre
poftëntë.
eft du poète fans fard, Gacon,
quatrain
qui
avoit un prix fait avec les graveurs
des
pour la fabrication
alors de joindre
aux portraits
vers qu'il étoit d'ufage
des
on les retrouve
hommes
avec quelques
variantes
iluutres;
Ce méchant
dans
l'épître
Ht/?o!
adreffée
Gacon
au P. MeneArier
fur fon
confulaire.
Ces
à l'exception
de celui du graveur
anonyde la.Bibliothèque
de M. Cofle,
lyonnoife
portraits,
font partie
me,
par
n. ~6-7-8.
par la Ville,
fi célèbre
Le nom du P. Meneftrier,
achetée
entièrement
prefque
huitième
ignoré
à cela
fiècle,
de fon vivant,
la durée
pendant
toute
que
fes Méthodes
près
re~ta
du dix-
du blafon
& réimprimées
par les libraires,
qui les
imprimées
au point
qu'il n'y rerta bientôt
prefque
plus
défigurèrent
rien de lui,que
tout ce qu'on connoiffoit
fon nom. C'étoitlà
étoient
du P. Meneftrier;
fon
l'oubli
fes autres
des grandes
pounière
hthog.
fur
papier
noife
avec
une
)n-8,
de fon écriture.
dévot
un
Meneftner,
grand
notice
& un~Tc~/?m!~
!t y a des
du
Cotton,
P.
du Catalogue
t8~ç,
épreuves
fur
jaune.
Voyez
portrait
papier
le n"
rofe
<44~~
de
jPanfAf'cn
continue.
dans
la
guère con~ltée
de la Btbhotheque
M. Cofte.
faire
dans
tombés
reléguée
n'étoic
bibliothèques,
(1) L.-M.Perenonapubheen
Lyon,
même,
confulaire
H!/?o:~
étoient
ouvrages
partie
/yo?!n;ti<)
Cette
d'un
qui
lyon-
hthographie
recueil
n'a
pas
( Le
etf
RECHERCHES
que par les érudits,
de loin en loin pour
qui avoit
travaux utiles.
avoient
payé
dû au favant;
fe font
fon
A fa mort,
Etienne
années
pays par foixante
les journalifles
de Trévoux
à dire de lui;
Titon
comme
~-an~M,
philofophe;
ce favant lyonnois
du Tillet
fa
de
lui
infcrit
& muficien,
poète
& Mademoifelle
luflre
des
fi quelques
voix s'élevèrent
à nos pères le nom d'un écri-
& de regret
d'hommage
qui étoit
on a vu ce que Colonia,
Niceron
& Pernetti
Pavillon
démie
VIE
le tribut
bornés
'Parnaffe
& à peine
rappeler
honoré
fon
vain
LA
SUR
loeur
Defcartes,
fur
entre
de l'il-
ce ne fut qu'en
1820 que le fouvenir
de
fembla
fe raviver parmi
nous
l'Acabelles-lettres
fciences,
&
arts
de Lyon
pro-
de cette année
mais perfonne
pofa fon Eloge au concours
alors ne (avoit plus ce que c'étoit que le P. Ménétrier.
Que
dire d'ailleurs
au dix-neuvième
fiècle, en plein
pouvoit-on
d'un
libéralifme,
qui avoit
religieux
paffé fa vie, on le
ainfi,
croyoit
armoiries?
à écrire
L'éloge
dans la féconde
fur le blafon
d'un
ville
Jéfuite
& fur les origines
des
propofé
par un corps favant
du royaume,
précifément
à l'époque
de la plus grande
n'étoit-ce
vogue desVoltaire-Touquet!
vers la féodalité
& la contre-révopoint un pas rétrograde
lution,
& n'y avoit-11
des ? Il eH vraifemblable
pas
de quoi
enrayer
les moins
timi-
le comprit
ainfi, car deux
athlètes
feulement
le prélentèrent
dans l'arène,
tous les
deux étrangers
à Lyon
l'un de Saint-Etienne,
l'autre
de
Leur compofition
fut jugée fi foible,
fi inMontpellier.
annula
le concours,
& depuis
tufnsante,
que l'Académie
qu'on
il n'a plus été queftion
de l'Eloge
du P. Ménétrier.
L'académicien
de faire le rapport
fur ces deux
chargé
M. Béraud,
pièces,
paffa fous filence le Mémoire
envoyé
DUP.MtNEbTRfFR
de Saint-Edenne
c'étoit
véritable
étudiante
qui ne méritoit
pas l'honneur
collége,
mais il jugea convenable
d'appeler
l'attende M. Amoreux,
de l'Académie
fur le Mémoire
alors
de
amplification
d'une mention;
tion
d'un
l'oeuvre
médecin
divers
à Montpellier,
fcientifiques.
ouvrages
T?'an/?K laborando,
du P. Meneftrier;
dernier,
l'Eloge
ce femble,
difpenfer,
empruntée
non moins
tion
des
rendant
fi je ne me
& auteur
trompe,
choifie
L'épigraphe
le texte
ce
par
heureufement
s'appliquoif
toutefois
l'auteur
d'altérer
de
lacré
à
auroit
pu le
il l'avoif
auquel
~M~c~n~
(i), qui s'appliquoit
à fon fujet: écrire pour l'inrtrucn'elt-ce
en
pas faire le bien? Tout
P~rfr~/ï~t:
heureufement
hommes,
M. Amoreux,
qu'un narrateur
de l'enthoufiafme
bonnes
aux
juAice
intentions
le rapporteur,
habile, exact
& de
& au
travail
de
fe fondant
fur ce qu'il n'étoit
& judicieux,
mais manquant
l'entraînement
du
panégyrute,
à ce qu'il n'y avoit pas lieu à décerner le prix proconclut
de M. Amoreux
pofé (2). Il y a, en effet, dans le Mémoire
ce que l'on trouve
d'un Hyle fi lâche
fi peu
l'auteur
tion
académique,
a pu avoir
informe
étonne
rien de plus
partout,
& fi diffus, la forme
bien
qu'on
la penfée
il eit écrit d'ailleurs
en ert fi négligée,
comprend
pas comment
ne
de préfenter
cette compilad'une Académie.
Mais ce qui
au jugement
dans
plus encore
ce concours
c'eft
avorté,
que pas un Lyonnois
ne répondit
à rappel
de l'Académie.
un arrêté municipal
Lorfque j'aurai rappelé
qui décore
une ruelle étroite
& déferte (3),
du nom du P. Menertrier
(t)
(s)
Ad
~pp/!f)!x,
dansles
Voyez,
procès-ve)
P.
du
~8.
baux
(~)
<le)*AcademiedcJLyon~)eta['poi*i'de
dutt
\t.Bpraur)rur)ecnncnui'pnuU'Etn{;e
R~tz
de
année
McnethfCt)
C'cft
le
i3
place
paffage
du
ï8~o
voùte
Cn!!egc
H
q'n
ax
qua)
cond'
RECHERCHES
SUR
commandé
plus, ton butte en marbre
au Mufée, j'aurai,
je crois, énuméré
officiellement
pour
honorer
VIE
LA
par la Ville & placé
tout ce qui a été tenté
fa mémoire.
Le butte
exécuté
dans la manière
le cou nu,
antique,
par Legendre-Héral
fans la moindre
n'a pas même le mérite qui eût
draperie,
la foibleffe
& la médiocrité
de la compofition,
compenfé
celui
de la reffemblance;
réminiscence
opiniâtre
on
d'un
y retrouve
je ne fais quelle
butte de Cuvier que l'artifle
& dont il étoit
temps auparavant,
fans doute fi pénétré,
qu'il en eft refté, malgré lui, comme
un reflet fur celui du P. Ménétrier.
avoit
exécuté
Ainit
talité,
quelque
on diroit
que, par je ne fais quelle
de lettres & artifles fe font
hommes
fadéplorable
entendus
pour
fa vie, avoit
pendant
maltraiter
après fa mort celui qui,
tant fait pour les lettres & pour les arts.
une réaction
amenée
falutaire,
Aujourd'hui,
s ett opérée dans les efprits;
de jour en
tendent
injufles
vaux hifloriques
confciéncieux,
& les préventions
les préjugés
& les partis,
jour à fe ditïtper,
femblent
diffentiments,
aux
illuftrations
faifant
fe réunir
de la vieille
par des tra-
à leurs anciens
rendre
pour
France,
naguère
on élève
hommage
fi délaiffées
des monuparts
au génie,
à la vertu,
quelquefois
même, il faut bien le dire, à des célébrités
plus ou moins
me fera-t-il
en terminant,
conteftables,
permis,
d'exprimer
& mépnfées.
Lorfque
ments ou des ftatues
un
ou
regret,
marbre,
avec
P. Meneftrier
Lyonnois,
de la Ville,
de toutes
trêve
de formuler
un voeu? Un fimple
plutôt
une infcription
les titres du
qui rappelleroit
à la reconnoiffance
& à l'admiration
des
n'a-t-il
pas fa place marquée
autrefois
confiée
à fes foins
à la Bibliothèque
& enrichie
de fes
DU
dons
P.
MI
F~rSTRIER.
Seroit-ce
le glotrop demander
pour confacrer
fouvenir
de l'hHtorien
qui a doté fa patrie d'un monu& de qui on peut dire
plus durable
que le bronze?
(i)?
rieux
ment
avec
vérité
fon
ce qu'il écrivoit
du vénérable
P. de Buffières,
«
s'en eA dreffé
lui-même
d'éternels
qu'il
maître
«: dans
fes ouvrages.
Outre
(t)
les
a donnes
qu'il
nombreux
de
a laiffes
après
Collége
lui eft
fon
volumeo
vivant
ou
qu'it
la Btbhotheque
lui
redevable
du
de plufieurs
n.
grecque
des
pp.
Mss.
de
n.
()d.j
~)t/!tn<*?:on~!
avec
Le
de ~ly~
vel~n
(id.,
n.
de
des
cardmaux
du
Melchior
de Cttevriè-
feigneur
& de Boutheon,
de M. de Lyonne,
d'Efte
Arnauld,
la
cour
de
France
Siege,
de
t6~4a
16~
Le P.
fans
doute,
foins
de
autant
truction
meilleurs
revêtn'
un
ces
objet
pour
les affaires
a la Btbhotheque
Samt-
que
M.
De)andine,
places
jours.Parrm
.Ep;fom?
D~M~!
N~cn~
de
goût
Il
dejt),
de la def-
de
Grolter
pour
te~
par
Homme
que
Jean
aujourd'hui
exempta~reb
d'envie
de nos
de
à la Btbho-
des admirabiest'etmres
Ci ima)dt,
le
les vo-
a fauver
livres
&- de
avec
d'acheter
<) fongeo~L
fiecles,
pp.
jamais
ete
que favant,
y a deux
de 600
encore
Pere.
V,
ne laiffoit
de
y ont
com-
Nicolas
voyoit
temps
ce
1220).
cabinet
qu'on
la
(td.,n
de Rome,
du
provenant
du
avec
m-fo).
m-fo[.
l'occafion
ceux
en fept
regard,
de
Meneftnet'
& qui s'y trouvent
pet
t'ambaffade
Saint-Chamond,
de Mtotans,
;328).
n.
de
(}d.,n.S6~).
les ira) Les, l'extrait
des de-
res
de
de Pome,
de
(fd
tlieque
68~).
& les actes
t~ç-~jpet.
du
t2oopp
Il contient
& de l'abbé
)n-4
IV)
en cour
jufqu'en
lume'
Amours
en
Cour
echapper
hgnes
(id.
efclavonne,
au pontificat
Groher;
ou
(Henr;
~g'oCMftOT!!
tn-foi.d'environ
vehn(td.,
coloriees
royal,
tôopp.
Mttte
d'Autnche
drame
Journal
Canto-
à longues
[n)t)a)es
Alcaudre
n. 22).
jPetr:
in-4,
grand
marquis
(id.,
pet.
fous
d~~om~,
duxvn~uecte
mençant
mag't~rt
Roman
pêches
d'Anne
& en langue
traduction
grecque
de
99.)
Beaums.
les
cour
982).
de ~oopp.
m-fot.
gr.
ruPan/MCM/gr.
~8).
4
la B. de Lyon).
~ct~tunt!
~<'?t!~foc~M!~m~~t
in-fol.
de 700 pp.,
n.
la
actes
langue
de i6opp.,ve!!n(n.
m-i~j
-yomntttm
too
en
chrétiennes,
de Fon-
n~r~mt
~Mx~cM6'E/<r,
~/a'x;mM
Cat.
de
Mnay aupr~!
la regence
manufcrils
du
de ;U.
.~mtt~/yM~
les
choix
des
avoit
fatt
qm font
b)bhoph)tea
[esCroherquifont
de la Ville,
Pli
Pont.
Bari)eœ.
on remarin
~fx
m-fo)
RECHERCHES
BfBLtOGRAPHIQUhS
RECHERCHES
BfBLfOGRAPmqUES.
Cette
foence
auffi
doit être ethdtec
Btbho~taphie)
au moins
dans
fa partie
htftotbttij
(la
avec
& cnttque,
nque
t
J/tinuc?,
dans
gens
<, Pief.,
tettres
qui
Brunet,
p. n ))
du P. Meneftrier
étoient
tombés
au commencement
un tel oubli
ce fiècle,qu'il
de
o (J.-C.
d'htftoit'ehtteratre.
s'occupent
ES écrits
les
par
étoit
facile au petit
de
nombre
des curieux
de
toutefois
plaires
publics
de
fon
oient encore,
qui les recherch
à vil prix, à l'exception
de le les procurer
Hiftoire
confulaire
de Lyon
les exem-
ce beau
livre,
& dans
dévaAation,
encore
les bibliothèques
étant peu communs
enfouis
dans
les dépôts
à la
échappées
privées
dans le commerce,
on en
Plus tard, l'appât
leur valeur vénale.
profita
pour exagérer
une très grande
fait fortir de leurs réduits
du gain ayant
leur prix élevé fubit une dépréquantité
d'exemplaires,
ciation
de plus de moitté
Mais il n'en a pas été de même
de fes Méthodes
héraldiques
de
fes
petits
Traités
dn
R~CHLRCHES
BfBUOGRAPH!QUt:S
Blafon
& de la Nobleffe,
Ballets
anciens
tions
& modernes,
& d'une
funèbres,
des
Emblèmes
& Devifes,
des Tournois,
des
foule d'au tres differtations
autrefois
trouvoit
pour
finguliers
qu'on
des bouquiniftes,
& qu'on
les étalages
d'hui dans les ventes ou les marchands,
des collecteurs,
& l'ardeur
l'engouement
monter
à des chiffres exorbitants.
La collection
très difficile,
des œuvres
finon
du
Décora& traités
quelques
fe difpute
exploitant
lavent
P. Meneftrier
des
fous
fur
aujourà l'envi
les faire
eft d'ailleurs
à compléter;
c'eft ce qui
le fuccès a été populaire,
à très grand
nombre
& répandus
à
impoffible
les livres dont
pour tous
& qui, bien que tirés
dans le public,
de la circulation,
à
difparoifïent
profufion
été lus & feuilletés,
ou ne fe retrouvent
force d'avoir
qu'a
arrive
mutilés
maculés,
peine en bon état, bien fouvent
grand'
furtout
& hors d'ufage,
lorfque près de deux fiècles fe font
leur publication.
écoulés
Ajoutons
depuis
qu'en
170~,
de l'intelligence
étoient
alors que les plus nobles travaux
au mépris&àladeflruction,
ries & fur la nobleffe,
remplis
voués
du Blafon,
coururent
Iconoclaftes
de ce
tous fans diftinciion,
plus
temps,
firent
les livres fur les armoiordinairement
de rifques que
qui les avoient
des auto-da-fé
de figures
les autres.
Les
mis
à l'index
des exemplaires
être grand à cette
& le nombre
en dut
purent faifir,
où le fanaciGrte
de la démagogie
& l'exécration
époque
des privilèges
d'une part, de l'autre,
la terreur & la crainte
qu'ils
d'être
étoient
des motifs plus que
& dénoncés,
compromis
fuffisants
pour que les uns fe fiffent un mérite de condamner aux flammes
ces fymboles
odieux de la fervitude,
&
que les autres
crutïent
prudent
d'anéantir
en fecret
ces der-
RECHERCHES
niers
BIBLIOGRAPHIQULS
du P. MeLes ouvrages
l'extrême
celanous
explique
de la féodalité
vefliges
neûrierneuirentpas
rareté de la plupart
(i).
épargnés;
de fes traités
& de la
des Armoiries
Nobleffe.
le goût
Lorfque
des
études
confidéré
n'a plus
contre
un attentat
France,
lorfqu'on
comme
ou comme
toyen,
férieufes
en
la fcience
héraldique
& du cide l'homme
les droits
un frivole
ranimé
s'e~
de la vanité,
paffe-temps
on
a vu qu'on
pouvoit
s'en fervir utilement,
foit pour rectifier
blir des faits douteux,
foit pour rétades dates faunes
& cette
comme
ou
incertaines,
fcience
flambeau
pour
indifpenfable
du moyen-âge.
rités confufes
furent
Les
recherchés.
eft
devenue
un
l'hiAoire,
à travers
les obfcu-
Dès-lors
les traités
du blafon
du
écrits
P. Meneftrier
fur cette
& relégués
dédaignés
ignominieufeauparavant
ont été recueillis
ment dans les galetas
desbouquinutes,
reliés par nos plus haavec foin, lavés de leurs fouillures,
matière,
biles
d'érable
les tablettes
nets
fes écrits
Jufqu'ici
Journal
cabi-
fplendides
pour la
glorieufe
été pour
lui l'eAime
moins
ne l'avoit
fa vie.
pendant
biographes,
guides les anciens
Trévoux,
Colonia,
Pernetti,
Niceron,
les
le
infuffifants
que foient les
&, quelque
m'ont fournis,
j'ai pu
que les uns & les autres
à profit les
tout en mettant
fur la foi d'autrui,
des Sçavans,
matériaux
marcher
jnftcfre
fur
lui méritèrent
j'ai eu pour
de
Mémoires
(t)
non
apothéofe,
de l'auteur
que
aujourd'hui
des plus
ou d'acajou
véritable
mémoire
que
honorablement
& ils figurent
années,
Voye~rjuG
)ee leftexio)~
M. Btunet.
ptetne~
d
fentes,
de
d ce
f")fL,
)AH!U~,
dans
L
la den~etc
ub)
fu)~ j
edttKH;
p
ix.
de foi!
RECHERCHES
BtBUOGRAPHiQUES.
çà et là dans
renfeignements
que je rencontrois
ou inédits du P. Meneftrier
lui-même.
imprimés
les écrits
ait été déjà
qui me refte à parcourir
a auffi fes
des fois, la partie bibliographique
ténèbres
& fes difficultés.
J'aurois
voulu pouvoir
parler
& de toutes les éditions
de vifu de tous les ouvrages
que
il en efl quelj'avois à décrire,
&, je fuis forcé de l'avouer,
la route
Quoique
battue
bien
de découvrir:
touteques-uns
qu'il ne m'a pas été poffible
fois ils font en petit nombre,
les collections
de mes amis
& de quelques
amateurs
les bibliothèques
bienveillants,
publiques
lecours
grand
de Lyon
de Paris & celle
dans
mes
m'ayant
été d'un
que
je n'avois
recherches,
plus
oie
en commençant.
l'elpérer
Parmi les bibliographes
des liftes plus ou
qui ont donné
moins exactes, mais toujours fort incomplètes,
des oeuvres
du P. Meneflrier,
quelques-uns
lui ont attribué des ouvrages
d'autres
en ont omis qui font éviqu'il n'a pas compofés,
demment
il a donc
de lui
fallu,
les lumières
fuivant
que
aux autres,
j'ai pu me procurer,
ajouter aux uns, retrancher
afin de rendre
à chacun
ce quilui appartient.
LeCatalogue
du P. Niceron
ne contient
& c'eft le plus
que 83 articles,
tout en l'ayant augmenté
confidérablement,
ample;
je
de laiffer
crains
tionner,
pour
encore
mémoire
à défirer.
& fans
Je me fuis borné
numéros
d'ordre,
à men-
le titre des
toutes les fois que je
qui m ont
ouvrages
paru douteux,
n'ai pas eu des raifons folides foit pour les admettre,
foit
les repouffer
à écarter
apportée
pour
bué
dans
indûment
les mêmes
abfolument.
tout
Malgré la févérité que j'ai
ce qui m'a femblé avoir été attri-
au P. Meneftrier,
fautes
que
ceux
peut-être
que
fuis-je
j'ai voulu
tombé
redreller
RECHERCHES
d'autres
viendront
talion
les erreurs
BIBLIOGRAPHIQUES
moi qui m'appliqueront
j'aurai commifes
par
après
la loi du
que
ignorance,
mais avec une bonne
foi entière,
auront
au moins ce réfur la voie pour faire mieux.
fultat qu'elles
mettront
Quoi
qu'il en foit,
je puis dire que j'ai mis tous mes foins à
les exemplaires
dans le vrai, à décrire
exactement
refter
à en indiquer
enfin à faire
que j'ai vus, à les confronter,
& les contrefaçons,
éditions
& des planches
nombre
des figures
trouver,
de manière
confultées
teurs
connoître
le
qui doivent
s'y
à ce que ces Recherches
puiffent être
fruit par les nombreux
collecquelque
avec
des
gravées
les diverfes
œuvres
du P. Meneflrier.
En pourfuivant
ce travail,
je ne me fuis jamais difïimulé
& d'ingrat
dans ces nomenclatures
ce qu'il y a d'aride
de titres,
de feuillets
de formats,
de dates,
faflidieufes
chiffrés
& non
auffi,
&c.
de ces détails
monotonie
damné,
chiffrés,
techniques
pour
la
interrompre
auxquels
j'étois
con-
j'ai
cru pouvoir
me permettre
quelques
digreffions
le fujet le comporte.
Que fi l'on fe récrie fur ces
lorfque
éternelles
redites,
m'excufer
de l'ennui
quieffaieroientde
eH une fcience
n'ai
je
que
qu'une
je prépare
faffronter:
à faire pour
réponfe
aux gens du monde
ou la connoiffance
des livres
de toute littérature,
ou elle n'eft
inféparable
rien
vain & puéril. Si c'eit une fcience,
qu'un amufement
fi au contraire
de ce qui s'y rattache
ne doit être omis
on
croit
ceux
leur
que
un
qui en jugent
adreffe.
amufement
ainfi
rejettent
puéril & fans utilité,
que
il n'eft pas à
ce volume,
à fuivre
d'abord
penfé
& la divifion
des matières
J'avois
l'ordre
c'eft
dans
cette
mais
tout
defcription
ce qui a été
RECHERCHES
BIBLIOGRAPHIQUES
être
par le P. Ménétrier
pouvant
de &agments
autant
du grand
ouvrage
des images, j'ai dû préférer
P/7q/tpA~
écrit
gique,
& je ne me
gement
des matières,
qu'il
l'ordre
comme
la
appeloit
chronolo-
fuis nullement
au rifque
port
des compofitions
entre elles, mais qui
font
liées
confondu
confidéré
de l'arranpréoccupé
d'encourir
le blâme
d'avoir
n'avoir aucun rapqui femblent
toutes
fe tiennent,
cependant
commune
& (e dirigent
vers le
par une pen(ée
même but. J'ai penfé auffi, en procédant
de la forte, que
le lecteur,
fi lecteur
il y a, feroit plus à même de fuivre la
marche
teur
& le développement
des idées
dans la conduite
de fon plan.
& des vues de l'au-
DESCRIPTION
DES
RAISONNÉE
TANT
OUVRAGES,
IMPRIMES
'DC/ P. C.-F.
I.
c~E5\T~Œ~
de Lyon envers fes Saints,
tiré du R. P. Théophile
de
de la Compagnie
Raynaud,
chez Guichard
JuilJéfus,
M., jéfuite.
Lyon,
par Cl.-F.
ordinaire
de la ville;
leron,
tT.
imprimeur
16~8, in-i2,
pour les pièces liminaires,
74 pp. de texte.
Ce
de
Les Devoirs
MANUSCRITS,
QUE
petit
volume,
que
la Bmhothèque
II.
je
de Lyon.
Ballet
dans
(16~8)
de la ville
le
n'a;
Je
vu
cite
n'en
aucun
fa;t
btbhographe,
d'autre
connospas
partie
exemplaire.
de Lyon,
danfé le 16 juin
de la
la Très Sainte
Trinité
des Devinées
de
collége
Jéfus.
par
A Lyon,
de
chez Anthoine
Molin,
Compagnie
du Grand-Collège;
1 f. non chiffré
vis-à-vis
16~8,
inà Meffieurs
les PrévoA
des marchands
&
pour l'Epi~re
Efchevins
de la ville de Lyon,
III.
de Lyon consacré
le Temple
de la Gloire.
L'Autel
placé
dans
jeAé
en fon
60
chinrés,
lequel
en
revers
facrifice;
A la
futte
pp.
du
l'Amour
une
fronuTp[ee,
&. une
au p]ed
du
à Louis-Augure,
&
Ballet dédié à Sa Ma-
A Lyon,
à Lyon.
chez Jean Molin,
de Sa Majeflé
non
16~8, in6~
entrée
ordinaire
imprimeur
Au
20 pp.
ballet
femme
de
(fans
figme
doute
l'autel,
un
Devifes
_/)<
bon
les
gmvee
la ville
reprefentant
de Lyon)
offrent
un
autel
deux
fur
cœurs
couche
pftnctp~ux
~H~tMM
de
la
f!~
de
RECHERCHES
~f.–
/~ma~u~yH)
des ecotjos
les noms
qu!
B)BL!OGRAPHK~UES.
!t) conduIte
des ballets.
nv0!entjoue
un rôle
dans
la
&. la defoiphon
de ce ballet
dans
« Le 2~ novembre,
G* ~toda~C!.
dit-il encore
Piefacedes
N~H~f! fmcffy!
)e roi vint ci Lyon,
de la ville de Lyon),
où Il nevoulut
point
(/7!og'e
Af~or~ue
le Collége
d'entrée
folemnelle.
))virita
&diverfesmaifonsreh)'Hotc)-de-Vit)e,
Le
P.
gicufes.
un ballet
a donné
A la fin,
D<]'~
explIquée,.
le baUet.
Meneftrier
On
fit des
joiUcs
l'analyfe
fur la Saône,
un
feu d'à;
ufice
de
la Toifon
&
d'or,
le College,
de l'Autel
de Lyon co7!~L/'c aHfrf/c~
J ~Mg*u/?~ j fë'On y fit des récits
MUi & confacré
de ncm'MM
tpf't!en douze
/ug-u/
toute
la Cour
Le
M. P. Lacroix
y dfHfta.
b)bhoph~)e
Jacob,
langues,
dit que le P Mc'neftner
eft
des auteurs
de ce
( Cat. de la B. de Soteinne)
ballet
dans
Il fjtto~t
embkmatLquc,
IV.
au
Devife
s. 1. n.
dire
e['t
fauteur.
à la
Devitë
Roy,
Reine;
in-4,
d.
V.
Exercices
de la MajeAé,
généreux
en devifes
Montre paifible de la valeur,
repréfencee
emblefines.
Guillaume
Barbier,
Lyon,
imprimeur
naire du Roy, en la place de Confort;
Lyon,
16~,
Les
de 20 pp.,
Ce
font
des
VI.
Roy,
C'eft
fogneurs
VII.
gneur
Jéfus.
naire
un recueil
de
&.c.,
de la Cour
a Sa Majeflé
chez Guillaume
à la place
de
la
& en
ordiin-4
compris.
fLanecs,
madrigaux,
Eprennes
prétentées
Lyon,
le titre
ou
Barbier,
dcvites
du roi
en devifes
le premier
Confort;
dix-hutt
a la gloire
jour
Louis
& madrigaux,
de Fan 16~.
ordinaire
imprimeur
in-4
ï6~,
fatLes
pour
le
XtV.
ro;,
de
pour
A
du
18 pp.
la reine
S~ les
de la Cou]
Devifes,
le Chancelier,
A Lyon, chez
du Roy,
emblêmes
par C.-F.
Guillaume
à la place
& anagrammes
à MonfeiM. de la Compagnie
de
ordiimprimeur
16~,
in-~ de 12 pp.
Barbier,
de Confort;
RECHERCHES
Ces
écrit
devifes
ont
ete
d Guichenon
de
l'impreffion
diverfes
pièces
en
Guittaume
du
nouvelle
méthode
les
origines
& de fortes
corrigées,
& les caufes
matières
eft
volume
petit
Le Laboureur,
ancien
IX.
Deffein
de
un profpectus
tous
ceux
de
pievôt
de
La théorie
c'eft
La
du
nques
des armes
un
que
cette
petit
ecnvoit
de
imptime
les fçavans
année,
me
api es
reclame
des
puiffcnt
cet
a Guichenon
agréer
le ~ttfjM~
ait
fur
avec
querelle
Claude
C.-F.
en
ouvrage
huit
du
des
a Ce
du
Deffein
Deffpin
~o/on.
tumieies
ouvrage
parties
Les
du Blafon
recherches
hifto-
La juftincatinn
Blafon
familles.
le 6 feptembre
de mon
in-
& tes
fur la connoiffance
Blafon
chez
le grand
pour
ces
&.c.
M~Mf~s,
le concours
mémoires
ajphabetique
demi-feuille
écrit
ouvrage
du
& preuves
monumens
21 ff.
pour
de blafon.
de fa longue
auteur
des
generales
du
origines
Les
Ordre
parlantes;
Le P. Mencftriei
le premier
Réflexions
Les
Blafon
Fournir
!t divife
du Blafon
pratique
de
Blalbn,
par
de Jéfus.
A Lyon,
à la Victoire;
i6~ç,
l'auteur
lui
du Blafon
les erreurs
planches
la Science
pubher.
par de
de plu-
du Roy.
privilége
2 n'. non chinrés
)'))e-Barbe,
lequel
pouvoient
les
que
nation
chaque
de leur diversité
fidèlement
rapBenont Coral,
en rue Mercière,
à
Il fut la caufe
dans
de
fe propofoit
qu'it
–
qui
fes
perdu
où les armoiries
authoritez,
la pratique
de la Compagnie
Meneftrier,
rue Mercière,
Benoift
Coral,
de 8 pp.
C'eft
avoir
plus aitèe
& eflablies
expliquées
commun,
peu
le P. Meneftrier.
par
foUtdtc
avoit
qui
d'y
Blafon,
A Lyon, chez
portées.
la Victoire;
avec
i6~ç,
in-24,
non chinrés,
~}.2 pp. A la fin
le privilége,
frontifpice
gravé,
Ce
Barbier,
fe ptaignoit
vers,
art
autheurs
examinée,
Le P. Meneftner
Seguiei.
dommages-intérêts.
d'une
précédentes;
folides raifons
fieurs
que
Le Véritable
traitées
le chancfhci
pour
<66o)
des
VU!.
font
compofees
(i2 avril
ces
& réclamoit
frais,
BIBLIOGRAPHIQUES.
t6~
pour
de
donc
ce
qu'a
faire
afin
!ecommnn)quei,
ne parut
L'envoi
Je vais
la fin de
profpectus,
ic-
s
RECHFRCHES
valut
au P. Meneftriei
profiifion,
ridicule
Vous pafferez
pour
b plus frequemment
lourdement
avec
pandu
Le Laboureur
choppe
plus
la main
donner
de
B)BL)OGRAPH[QULS
&. ce qui
du
eft digne
cette
quand
tion
d'armes
ont
qui
efent
deinier
&. vous
faire
des
que
vous
livres
avoit
de bon
de
fçavoit
fucces
fait
qui
déjà
avez
n'a)
trouve
Blafon.
Cet
tout
fidere
eft
dans
aucune
celui
que
ce qu'il
y
dire
le
nos
compter
a l'autre
p
avec
un
)
artdu Blafon
les
de donner
efpagnol.
La date
le Péntable
la gloire
des
le public
une
guide
dans
l'avois
prevu,
la ccnfure
d'un
reptile
route
qui
&. je
aux
quej'avois
n'avois
perfonnes
dictes
lui
qu'on
ait
m'a
du
éclairées.
a quelques
qu'il eft
Toutes
recherches
feuillet
mon
jeunes
la
pour
pour
h
de
je me
ouvrage
gens
italien
& en
m'étant
fois
pour
n'étant
une
la juftice
On
Se. que,
que
avoit
édi-
& Corrections
rommuniquces.
nom
Coral
l'imprimeur
fes Additions
nouvelle,
mon
fur
tmpofUble
un
mes
im-
porte
c'eft-à-dire
que
mécompte,
femble
fupprimé
correction
manquemens,
a
du
a la Btbhothèque
du
quelques
bibliographes.
aind
en matière
dans
erreurs
exifte
infructueufes.
privilège,
fes
con-
ouvrages
traduit
en latin,
en
Blafon
etant
de 16~9, exclut
évidemment
à reconnoiftre
f 1) y a de
l'effay
art
de ce privilège
fuppoféepar
t6~8,
entre
P. Meneftrier
que
du
)) n'en
des
de forte
pp.,
être
peut
conno)f(a!ica
ni même
entier.
eté
~.6),
tyonnoife
feuillets,
ont
termes
ma
page
la dernière
0 tout
complet
a la
art
~rtM&
de M. Chafte),
la bibhotheque
la Vj!)e,
a 442
du
exemplaire
collection
art du B!o/bn,
qui
un ou plufieurs
d'après
de
les yeux,
ou le cahier
feut
un
puifqu'd
de
fous
l'ai
un exemplaire
le projet
d'écrits
bout
a~o!o~!t~u~,
s'arrêtent
( les Additions
les Additions
!1 paroîtroit,
pas
partie
m à la Bibliothèque
rencontrer
de
fait
unique,
} 6/ du Pértrable
s'il manque
de favoir
le cahier
completer
bufer
d'un
mdi-
votre
je veux
fans
&.
mefmes
tout
du Véritable
dans
finon
page
Le
Ep~r?
que
rariffime,
Dans
pënale.
qui
exemplaire
comme
avec
AdditLons
qu'il
P.Meneftner,
tion
c (
de
& autres,
& pillées
a fane e la
mémoires
declaration
jugement
&. fon auteur,
Geliot
& corrections
ces
incomplet
point
d'officiers
s. L n. d.
in-24,
du
lecteur
des
fans
raflé
courues
fuftees,
X. – Additions
Je
avez
Louuan
Monet,
a votre
pitif
cette
La Colomhiere
dans
vous
après
à la correc-
&. de ceux-la
d'autruy,
avez
prétendiez
engage
avoir
pour
fans
fi,
vous
que
le P.
vous
que
Ongines
prônes
travaux
Comme
&. de mauvais
Grenoble,
aux
des veilles
dépens
de copiftes.
ne
l'on
MS.
aux
traitez
gence,
recommander
faire
& vous
quefte
vous
quand,
eftre
vous
que
a qui
mépris,
de
apoftioplie
diables
pauvres
petits
on vous verra
réduit
ans,
cinquante
depuis
ceux
que
de tous les hérauts,
ei ige en fouveram
de tous
ces
de tous les manquemens
eftre
groffieie
on fçaura
un
laiffer
que
qui mpvenoifnt
a defa-
ne s'étonnera
engage
peu
fans
égare
je
la liberte
de
des
ouu
lambeaux
les )oui'=.
RECHERCHES
de fête
&. de récréation
& ces écrits
ayant
été
its'eftfervi
du
pouvoir
mon
qui les a fait imprimer.
d'en
cond[tion
difpoferà
fautes
garant
des
reçus
au-delà
fautes
fi confidérables
de
fattoitpastaiffer
On
voit
indication
au
ni
avant
commencement
)'<
année
du
Z!ït!/bn
le jour,
circulation
livres
fe débitoient
déja
negligea
du
L'exiguïté
du Blafon.
ntion
je ne puis
XI.
de Lyon
expliquer
la
paru
du
depuis
relevât
plus
a fon
ne
je
ai
j'y
laiffe
ferons
cette
que
pas
a
pièce
trouvé
cru
que j'ai
des
ne
qu'n
»
grande
donc
de fes
partie
tout
fimple
mais
tour;
il vouloit
de
Le
P.
que
l'amour-
lui le droit
pour
après
de
Meneftrier
Pâques.
qui
avoit
été
accueitti
& comme
de ce livret
fon
extrême
de la paix
A Lyon,
des
Lorfqu'elles
avec
faveur,
au
il eft
Veritable
aida
pages
ies
epoque
libraires,
les joindre
de quelques
de la même
à cette
la boutique
de
à entendre
le n 6 juillet
de
ou
la fin de mars
donne
fêtes
fans
à Lyon
imprimées
les
dans
reliés,
Les Réjouiffances
le 20 mars 1660.
le
forent
Blafon
vers
Laboureur,
mois;
quelques
du
furent
a Guichenon
Blafon,
autrement
art
qu'elles
de fe les procurer
format
& que
il étoit
certain
& il écrit
ordinairement
qu'on
libraire
avois
que je lui
erreurs.
au ~%rttaH~
tipo~og~r~M
1660.
Le
art
en
probable
i) eft
le Véritable
ces
compte,
& Corrections
~J/?~
dans
du hbraire
la critique.
pas
ont
etoit
fon
pas
Additions
fes
que
virent
trouvât
I'.E'p</?r<'
d'avril
nom
mains
applaudiffemens
les
repréfalUes,
d'année,
les
abfolu
fe les difdmuter
n'a pu
fupportoit
heu
de
Coral,
dans
fur fon
les Additions
Quoique
ou
en rejetant
n'y
& Il ne
critiquer,
avoit
le monde
de
entre
à la revoir
obhgë
aux miennes,
ajoutées
longtemps
ufant
de l'auteur
propre
Les
mis
m'ont
attente
qu'on
tout
Laboureur,
chez
mon
plus
que,
fuppnmeroit
y trouveroit.
le P. Meneftrier
erreurs,
Le
qu'it
qu'on
S
BIBLIOGRAPHIQUES
a; t
à fa difpa-
rarete.
faites
dans
par Guillaume
la ville
Barbier,
du R oy, en la place Gon&rt~&
Jacques
ordinaire
2 rT. non chiiE'és
in-fol.
auffi imprimeur;
Jurret,
j66o,
adreffée
par le roi à l'archevêque
pour la Lettre de cachet
de la paix de i à 33, les Réde Lyon pour la publication
de la paix; de 34 à .~o, aux Lecteurs,
&Advis
jouiffances
imprimeur
nécenaire
vées
pour
la conduite
des feux d'artifice
18 pl.
à roccafion
les appareils
dispolës
grades
repré&ntant
de la ville. La première
de
fêtes, dans les divers quartiers
dans
ces planches,
qui fe déploie,
manque
beaucoup
des échevins,
c'e~t la cavalcade
d'exemplaires;
magistrats
RrCHERCHES
BÏBDOGRAPHfQUES.
du corps
& officiers
de Ville,
lors de la proclamation
de
la paix.
Cette
édition
neftner,
qui
Benoift
Coral,
ne s'en
ne
mauvaife
foi
< [Ut parut
en effet
foit
le même
deuxieme
furtivement
imprimee
de
doutoit
porte
& n'en
fous
le titre
continua
fuivant.
c'eft
ouvrage,
édition.
XII. -Les
fe preparoit
pas,
le nom
de l'auteur.
pas
Barbier
pièces
marchands
& Efchevins
pendant
fais
le P. Me-
que
a publier
fa
relation
Celui-o
fe
plaignit
pas moins
Si j'en
eft
qu'il
article
bien
à part
la
ce
que
dans
confidëraNement
augmenté
de
de fon livre,
t'impreffion
un
chez
cette
de la paix, avec un recueil de
dédié à Meffieurs les PrévoA des
Rèjouuïances
à ce fujet
diverfes
Barbier
par
de la Ville
de Lyon,
parle P. C.-F.
chez Benoift
Ménétrier,
delaCompagniedeJéius.ALyon,
rue Mercière,
à la Victoire;
1660,
in-8, avec priviCoral,
aux Prévoit
2 ff. pour FEpître & un Sonnet
lége du Roy.
de la paix;
de la p. i à 7~ les Réjouiuances
du feu de joie dreffé fur le pont de
Description
i f. non chiffré pour le
la veille S. Jean-Baptifle;
& Echevins;
de 7~ à 80,
Saône,
& pour la permiffion;
de 8~ à J 18, vers latins
privilège
fur la paix & fur le mariage du roi; à la fuite, ~4 pp pour les
de la paix dans lescolléges
de la Compagnie;
Réjouuïances
à la fin, 32 pp. pour la Conduite
des feux d'artifice.
Ces
deux
derniers
ni frontifpice.
titre
Le pnvitege
fice
dreffe
courant
porte
le 2~ juin
Roanne,
par
2 mai,
affez
indique
toutes
de-Ville.
Le Confulat
& l'autre
en robe
autrefois
dont
du
de
leur
pagination
planches
toutefois
l'édition
que
que
a part,
fans fauxdans t'in-foho.
du
la Defcriptton
parut
au
plus
feu d'artitôt
dans
le
confequent
pofténeurementàt'in-fotiodonnë
S~par
par
on ht dans l'Eloge
de la ville de Lyon,
année
Cependant
/t~?ort~!je
« Cette annee
a la porte
la paix
fut folemnellement
du patais
pubhéc
1660
blèmes
la date
chacun
dejuittet,
Barbier.
de
ont
opufcules
Le même
nombre
les
)c ne fcav poniqno\
& places
& le Prefidial
un
violette,
la defcnption
&. reprefentations
rues
de
en
héraut
cette
feux
firent
d'armes
cérémonie
qui fe firent,
qui
firenl
à la porte
publiques,
fous
la cérémonie,
l'un
faifantener
Vive
6~ de tous
les feux
le nom
réimprimer
de 7!~oUt~anc~
cet
ouvrage
de
en robe
le Roy!
l'Hôtelrouge
J'ay fait
em-
d'artifice,
~f b
Pa;x,
ofterentmon
RECHERCHES
de
d'eftropier
fe parer
cette
refulter
cette
ce que
une
édition
dit
neftner
tner
fe feroit
mettoit
donnée
&,
réuffira,
de
6~ la copie
« Je
juittet
plus
une
diverfes
on
la
On
copie
de
eft
leurs
fait
tous
que,
malgré
décrire.
ceux
erreur
été
de M.
Solemne
nommoit
étant
P.
avec
des
la
celles
confutaires
nou<
qui
la réclame
ptaignoit
fi cette
équipée
mon
s'il
gré,
La
permiffion
en
ne parut
trois
que
à Guichenon
eft
mois
a6
le
& je
imprimeurs,
n Ce retard
croient,
j'ai
reproduite
Lacroix,
du roi
dans
qui,
cette
citant
le véritable
apprennent
eft
leur
106,
Il en eft de même
ce qui
me
tel
que
Je marquerai
que
ordonnateur
fo mais
étoit
1661,
je
viens
de
le
de la
une
de la Bibliothèque
de
de
il exécutoit
le P. Meneftrier.
le
à croire
porte
en terminant
t'ordonnateur
de la ville
eft impar-
la publication
pour
le Catalogue
dit
peintre
le
a la p.
exemplaire
complet
édition.
dans
le
que
a i'archevêque
.Paix,
que,
les
La date
d'tmprefSon,
eft encore
dans
identiques,
le volume
faute
81 & 107.
cela,
font
comparés
une
détails.
les
de la Compacolléges
qui ne fe retrouve
pas non plus au
amateurs
de
qui font dans t'ufage
Les
d'après
les mêmes
repréfentent
LA qui
fuivent,
L'ART
fuivante.
page
de la
R~/oui~tncM
Blanchet.
Celui-ci
étoit
fournis:
s'en
édition,
dans
eft
qui
7!~ou;mc<tM~
les
lui étoient
t'édihon
foit,
feconde
qu'elles
de la p. 80 la réclame
irrégularités,
Lettre
de cachet
n'a pas
en
6~ des
difference
ce
166~,
de 1660.
ces
La
une
qu'une
édition
graveurs
& encore
le P. Menef-
contre
encore
bien
t'in-foho
s mars
livres
que
des
de
procurer
que
qu'il
temps.
feconde
mains
s'en
lui écnvoit-i),
même
le P. Me-
achevée
le P. Meneftrier
du moins
eft la
rëimpremon
pendant
ouvrages
du
mentionne
à ce que
de
Quoi
livre
queftion
n'ayant
le moyen
bien
en
il eft
étant
devants
Il femble
du
qu'une
édition
de mes
du
on y voit
collationner
n'eft
pas,
quelque
rapport
de
à fa mode
laquelle
bibliographe
Si l'on s'arrêtoit
Meneftnerécrivoit
des
de
au bas
commencement
in-Sdont
660;
cependant
~4. 6~ dernière
de ~/u!
un
» Cette
P. Provincial
aucun
n'a
grace
la Z~/cr;pf)0!t
des ~~om~anc~.
prode ce que,
fe voyant
devance,
il prit fon temps
pour
à fon livre &. pour
revoir
les planches
qui font en effet
celles
y trouve
du
à la p.
paix
forti
remarquera
&. qui
~'n:<
enfin
que
permiffion
privilège
les
paroîtra
le P.
p)ëces
foignées
fujets,
prendre
Je fçay
confignée.
vraifemblablement
ajouter
trouvé
imprime
tiers,
Barbier;
fuis
envoye
venoit
de
de
celle
après
vous
deux
rëimpreffion
à fa Defcnption.
fa fortune.
beaucoup
augmentée
avoir
pour
une
fon
que,
auroit
mam
&. de
fin-folio
que
avant
le 11 avril
parut
date:
« Je ne fçay
à cette
à Guichenon
donnee,
Barbier.
Barbier
par
avancera
de
hâté
dernière
la
aucun
fuppofer
Barbier
Coral,
& qu'il
copie,
de
(t66c)),
l'édition
que
à favoir
il faudroit
fes/cut/~nM<,
en feuilles
chez
mauvaife
les bâtir
pour
étoit
croire,
à celle
formellement,
apres
Barbier
conclure
je ne faurois
anténeure
ans
de
in-folio
on pourroit
troifième
dix
formulée
l'édition
P. Meneftner,
d'autruy,
ouvrages
fort
»
plainte
que
les
de
eftant
voulurent,
qu'ils
forte
fes habits.
de
De
lui
ce
&. tronçonnèrent
nom,
BIBUOGRAPH)QUES.
Confulat
ces
fêtes
lesfnjets
Les
fe
qui
actes
fit payer
Id
RrCHFRCHFS
Comme
de
hvre-.
t~a
BIBLIOGRAPHIQUES
frais
pou)
des
d~mpre~fion
f.ffv,
/~nu~;?!f6'
djooc\cfnp~!re'
L'Art
XIII.
du Blafon
art du Blafon
table
exemples
plufieurs
du Véri-
ou les Preuves
juAiné,
eflablies
par diverfes authoritez
de la pratique
univerfelle
tirez
& par
des ar-
de
depuis fix cents ans, dans toutes les nations
des principes
héraldiavec la Méthode
l'Europe,
abrégée
de la Compagnie
de Jéfus.
ques. Par le P. C.-F. Meneftrier,
moiries,
A Lyon,
chez
BenoilT
Coral,
rue
à la Victoire;
Mercière,
du Roy. i2fF. non chiffrés
pour
166i.in-i2.avec
privilége
au vicomte
de S. Mauris, fAdvertiffement
lEpitre
teur & la Préface,
ou doit fe trouver une planche
au lecd'emblê-
contre Le Laboureur;
fatiriques
371 pp.;
à la nn,
ff. non chinrés pour la table des matières,
le pride la Compagnie.
Frontisvilége du Roi & la permiffion
mes
& de devifes
le portail
du château
de S. Mauris
pice gravé représentant
de cette mai[on;
en Mâconnois,
avec les écus des alliances
& une fig. gravée
des obsèques
de la
pl. d'armoiries
reine
Le
Anne
P.
C'eft
Mpneftner
une
rephque
Il y a un carton
de Bretagne.
dans
contenue
vive
t)es
à
f*e
volume
t*Fp!
fes
contre
attaques
apo~o~r~H~
à la p. 266.
(<).
Tiré
Le
à
Laboureur.
t
;oo
exem-
]))a!i'es.
(t)
Tpustre
apologeUquc
pour
le
Dnsconrs
de
des armes,
d('
contre
lettres
l'orlgme
rort!]net)csarmcs,eontrcque)<tues]ettresdc
quelques
bf. e.-F.
c\-c1c\aut
1\1C'ucstrtcr,
prnfessenr
d'clo-
et
theologie
3
L. J~. A. P. de l'Isle-Barbe,
)on,
)~on,parL.L.A.P.dcrisle-BarI)e,m-4,s.l.
par
m-4,
Il. <I. (\ olence,
à
Tiré
SOD eaemplaires.
1860).
s.l. 1.
^uenoe,
mmntennnt
estndiant
en
XIV.
des principes
Abrégé méthodique
héraldiques,
ou du Véritable
art du Blafon,
P. C.-François
Meparle
de la Compagnie
de Jélus. A Lyon, chez Benoifl
neftrier,
Coral
& Antoine
1661,
in-i
pour
du Perier,
rue Mercière,
à la Victoire;
du Roy.
1~ rF. non chiffrés
2, avec privilége
à Meffieurs
de Chevrier,
l'Eputre
& les fautes
à corri-
RLCHhRCHLS
titMLJOGHAPHIQjJLb
ger de l'Art du Blafon juftiné & de l'Abrégé
i ï pp., 4 ff. non chiffrés pour les tables
c'eft le portail
frontifpice
gravé,
privilèges
une planche
S. Mauris;
repréfentant
& de Sicile,
couronné
en
Naples
de
Raoul
Chevriers,
méthodique;
& l'extrait
des
du château
Charles
d'Albano;
évêque
roy de
cardinal
P'
126~ par
de
le
d'armoi-
io pl.
ries.
L'auteur
dans
explique
maifon
de
maifon
pages
& à
Chevriers,
Benoift
lections,
Lyon,
l'Epître
dedicatoire
titre
.Ms'f/to~e
le Dauphin,
deux
ouvrages,
fes
de l'Abrége
a 96,
eft
cahier
qm
pour
la table
M.
des
Leber
Coral,
au
y auroit-u
une
pas
cité
l'exemplaire
arrive
bien
tires
a
I) y a des
le même
b
(1) Il
d'autru~
est
l.sthe,
tott
a~ (se.
encore
s'aviseroit,
s'en
pour
J,lma1;
J'en
dts
la
de
à peu
honnesle
trop,
pt,
de
pour
rares
& par
le titre
porte
ayant
cédé
ajoute
feulement
qu'on
n'ait
fait
larcm
voler
le
bien
se9
[raïs?
Ce
ne
s'cn
Tenter
tonr
qu'il
figures
('s-
fasse
dn
Hlleur
jushcp,
pour
non
chiffrés
chez
Benoin:
162.
date?
Je
ne
eft
titre
par
de
[672
le croîs
pas.
que
probable
ce
rafraîchi,
ëtoient
qui
lents
à s'ecouler.
a ce
privilége
formule
san'<
f11re
de
de
ce
pomt
que
je
coniloistre
sois
revu.
l'édition
m (.sl
Itctcur
oblige
cc
qu'II
de
assez
SI mal
stmalgraveeset
de
C'eft
rigueur,
a
faire,
1677,
libraire.
additton
me
qui
prefque
ThomasAmaulry,
soient
les
tous
par
la date
il
ueut
Le
ajoute-t-n,
& pris
t~e~t
qtces~qu'd
repi eud
6 ff.
omuë
aucune
Ld
(t).
à
importance,
Lyon,
la
ptagiaire
<~
auffi
167~,
confequent
fon
te
familles.
d'imprefflon,
Pre
m~
plus
à cette
la
homme
de
confondu
dans
charge
dït-i),
parer
a
bien
a
faute
Coral
on
augmenté,
revient
« Qui
dont
auquel
une
nombre,
grand
Benoift
de
titre
corrigé
très
édition
de
des
poile un
bibliographe
du P. Meneftner,
ouvrages
les
pour
exemplaires
la veuve
in-t2,
le favant
par
frequemment
toujours
ou
mépnfe
armes
auroit-it
au
requête
où elle
continuer
a quelque
une
la p. t
édition
des
« Elle
» M. Leber
Dauphm.
ou
t6~,
n'eft
une
être
du P. Meneftner.
la requête
Si ce
dit
qu'd
des
au lecteur,
&. d'etreurs
E. A la fin,
figné
celle
Catalogue
de
& cor-
contre
fautes
apres
heu
H eft
pour
fon
éditton
bibliographes
face
dans
in-12,
pour
la fignature
chapitres
cite
au
10~,
jufqu'à
Iln ont
du ~t~/or:,
compo/t'e
pour
t'accufe
d'avoir
extrait
de
de
eft tronquce
la
même
qui
une
par
juftice
qu't)
beaucoup
nMfhotHgue
avoir
remplacee
hvre
de
cette
un Avis
a ajoute
/?ort~ue
un
publie
y mêlant
On
demande
6'
alliances
retranchements
quelques
y eft
~ct~
avoit
double,
devoit
royak,
des
de
généalogie
it cite les perfonnes
m-12.
Chevrier
ecus
la
avec
1672,
de
en
pagmatton
qui
it donne
le P. Meneftner
laquelle
.i)fon/e:g'Mt;r
de
Coral,
a MM.
dans
te
fuite
a été réimprime
L'~re'g'fnM'f~oA~M
qm, fous
la
les
de t'~r~e'm~o~t~Me,
j-!2
des mémoires.
communiqué
Dauphin,
dedicatoire
t'Epître
qlle
apph-
qui
ne
me
de
crier
au
est.
»
RECHERCHES
des
nombre
të~a.
Le
Lyon,
Thomas
refait.
!t y a eu une
de
conforme
< 681, font
Pierre
Lyon
même.
Les
exemplaires
la même
toujours
contient
iô~a,
qui
un tttre
Bordeaux,
format,
Cette
auffi
portent
avec
édition,
le même
t68) dans
chez
Simon
Boé.
Abagou,
de
à celle
tout
le
en
reimpreffion
de
en
eft
planches
Amaulry,
l'imprimerie
B)BL!OGRAPH!QUES.
réimpreffion,
la requête
au
Dau-
phm.
de la machine
du feu d'artifice dreffé
– Defcription
de Monfeigneur
le Dauphin,
par la compour la nauïance
de la ville de Lyon, le
des maiftres
munauté
imprimeurs
XV.
20
A
1661.
novembre
de l'imprimerie
de Pierre
de la place de Confort;
proche
Lyon,
en rue Raifin,
Guillimin,
de 34 pp.
in-fol.
1661,
FefU natales
XVI.
de
!'y~ vers
Delphini,
Pièce
Sylva.
héroïque
latins.
du Dauphin
La Naiffance
XVII.
à Fontainebleau.
Elégie.
Ces
deux
dernières
pièces,
Cgnëes
comme
du feu
d'artifice;
Defcription
il n'eft pas douteux
trier,
que cette
XVIII.
Cette
donne
cription
même
de la
en
Defcription,
Gut))imin
le verra
machine
mettant
les
qui
étoit
a imprime
ci-après.
du
partie
Je
n'ai
du feu
initiales
d'ailleurs
vers
cette
fe trouvent
font
certainement
ne foit
Defcription
recueil
pas
d'artifice,
de fon nom
tout-à-fatt
époque
17-24
de
P.
Menef-
du
la
de lui.
auffi
de Mon-
rn-fol.
ci-deffus,
n°
raifon
pour
d'autre
pp.
à la naiffance
1661,
Lyon,
Dauphin.
fait auffi
pièce
au P. Meneftrier.
elles
M.,
des lettres
L'Horofcope
feigneurle
C.-F.
que
&c.,
au
bas
xv.
lui
celle
fon
plufieurs
de
goût.
ses
Niceron
attribuer
qu'i)
des pièces
dans
Le P.
la Def-
a fournie
ajoutées
De
Traites,
la
plus,
lui-
a cette
Pierre
comme
on
RECHERCHES
XIX.
Ad
Hi~oriœ
C'eft
les
Clarifïimum
vers
Phihppe
Charvys,
atca~ques,
a la louange
chacune,
du
liminaires
pièces
en vers
tatme
virum
Nicolaum
Chorier,
auctorem.
Delphinatus
une ode
quatre
BtBLiOGRAFHtQjJES.
tome
de
de
compofee
de
Chorier
t'/ift~o;~
S~ de
vingt-une
Ion livre.
Elle eft
de Dttu~);
génerale
de
ftrophes
parmi
Grenoble,
m-fol.
t66t,
des cérémonies
faites
ScréjouySances
XX.-Defcription
à Chambéry,
à la publication
du Bref de la béatification
de Genève,
de Sales. Par les
du glorieux
François
évefque
ordres
de Madame
& par les foins des Syndicqs
Royale,
de ladite ville, le 12 mars 1662. A Lyon, de l'imprimerie
de Pierre
en rue Raifin,
la place de
Guillimin,
proche
s. d., in-4. fF.
non chiffrés pour l'Epître dédià Madame
i f. non chiffré pour
Royale;
3 pp.,
i pl. gravée.
&fbnnets;
madrigaux
Confort;
catoire
devifes,
XXI.
Les Cérémonies
& Resjouiffances
faites en la
fur la fblemnité
de la béatification
& l'élé-
ville d'Annefïy,
vation
du corps
facré
le 3o avril 1662.
rue de la Filaterie;
Je
de
brun,
Annecy,
I) n'y
a pas
que
cette
trouve
les fêtes
XXI I.
ouvrage
)d beat'Hcahon
chifïrés
Le
de
de Sales
le P. Meneftnerdvort
motif
Nt
Pierre
recueil
de rrançots
defqueUes
d'autre
un
la placer
pour
l'une
ni l'autre
ne portent
compofé
pour
de
Ftanços
de
les
Sales,
Dames
autres
plufieurs
à Chambéry,
la direction
au nombre
Feu des Veftales
fut
de Sales,
en la
Delachinal,
François
le titre;
pp. y compris
des vers latins & françois.
pour
dans
Defeription
la canonifation
la précédente.
Cet
A Anneffy,
par
s. d.
in-4,
fT. non
à la fin,
du bienheureux
de
fes œuvres,
a Chamboy
a décrites.
non
plus
fon nom
renouvellé.
de
Em-
Grenoble,
& qu'il
fur
pièces
)aVnitnttOM,
y
Lyon,
1662.
a t'occation
de
RECHERCHES
XX!!S.
BtBHOGRAPHiQUhS.
par le P. C.-François
de Jéfus. A Lyon,
chez
à l'enseigne
de la Victoire;
L'Art
des Emblèmes,
de la Compagnie
Meneftrier,
rue Mercière,
Benoift Coral,
dédicatoire
avec privilége.
1662, in-8,
Sï*. pour l'Epître
de Saint-Martin
au comte Philippe
& un Sonnet
d'Aglié;
à la fin, ~ST. non chiffrés pour avis, table &per160 pp.
miffion
frontifpice
–
9 pl.
gravé,
Les Nœuds
de l'Arc de la porte du ChaAeau
DeScdption
d'Amour
de la France & de la Savoye
s. 1.
n. d.,
in-4
de 4 pp.
Le
Meneftrier
XXIV.
P.
annote
«
(t)
architecte
de
de
fait
eMBtpta]rc
dtx
opuscules
son
usage.
da
S.
P.
partie
R.,
A.
R.
&
ia rareic
est prectem
contient, Ce est
precour
qu'Il usage.
son
et les addltmns
nomhreuees
par tesles
par
mam
tt
Cïtations
reçue)],
) a entasse
des
auteurs
XXV.
un
grecs
arc
A.
outre
Ce
cet
luxe
latins
pour
qui
fut
dreffée
le
par
de
RR.
tieur
de
sans
duuts
sa
de
sa
CTJpWm
et
de
rain
Senat
Cuenot,
de
la
Biche,
o
et
vaste
le pro~et
de
d
Jéfuites,
François
Charles
Chambéry.
gnent
exemptaire
PP.
deur
le
par
fon
fur
des
des
comp)etc
ainsi
"nsi
qu'iiseme)e
qu'Ilsemble
corrections
d'eruoitiou
et
de
futvante
note
Bibliothèque
bourgeois
des pièces
qu'.lly y CaUes
la
6~ décorée
recueil
mterfoHes
Nenestrter,
main
la
S.
d'un
fa
dans
de
L'architecture
ordinaire
Cet
de
ajouté
aujourd'hui
ordinaire
peintre
(i)
lui,
par
Lyon
a
lecture.
profonde
de
douwr
unu
M avoit
edW wu
plus
(EUTres
l'arc
ee recucii,
qui
composent
lele promettre
àla
fin
ce
de ifi
.la DesDes41a
dresse
par
les
501.05
du
aouve-
de Savoie
temoi-
de l'Arc dreffé par les foins des
Description
de la Souveraine
Chambre
des comptes
de Sa-
Magiftrats
à l'entrée
de Leurs Alteffes
voye, en la place du Chafleau,
en la ville de Chambéry
s. 1. n. d.~ in-4 de
Royales
3l
PPXXVI.
de l'Arc dreffé par les foins du
Defcription
Sénat de Savoye,
Souverain
pour L'entrée de Leurs Alteffes
A Lyon, chez Pierre Guillimin~
en
Royales à Chambéry.
la rue de la Belle-Cordière,
Bellecour;
proche
] 6ô~ inde ~2 pp.
RECHERCHES
XXVI!.
fion
avec
Deffein
des
trouve
dans
Françoifë
Charles-Emmanuel
Royale
un
ce libretto
de
précieux
cédant
Madame
cette
où
époque,
lui
donna'
fut pas
favonfëe
apparemment
Quand
fous
Cra~gnoit
de
Vos yeux
doux
Et rendirent
un
oel
voir
fades
à l'occa-
d'Orléans
Valois
& fereins
à
ou
de
Se dérober
Où
vos yeux
Mais
Pourveu
Pour
un
de
de
vos
en
Meneftrier,
les
pendant
de
fêtes
Savoie,
qu'on
fufpens
troublee,
& fes
graces
feux,
coutumières
deux.
du feu d'artifice
pour
Les Nœuds
de
Royales.
d'Amour,
de Leurs
tuimëres
trouverons
Alteffes
Phare
nopces
P.
le foleil
s. 1. n. d.,
-Le
aux
vtfmes
de la Machine
FAmour&delaJoie;
XXIX.
Le
pas
affemblee;
fa lumière
nous
perdu
Leurs
n'avouent
ruelle
en
galant
les vents,
de fi vives
montriez
Deffein
XXVIII.
les nopces
foted
ciel
cour
d~ffipèrent
la troupe
ton
a l'appareil
cacher
vous
que
un beau
du
à la ducheffe
& fa marche
refpandoient
il a beau
termes
votre
nous
deptt
de
idee
françotS.
en ces
brouttté
une
poètes
Parnaffe
par
fa pompe
l'efpoir
honte
De
in-4
les
le régent
du
par
flagelles
au goût
de fon temps,
s'adreffe
ne
donne
qui
madngat
ete
qui
dreffé
faite
II, duc de SaDuroy de Chypre,&c.
AChambry(~c),parlesFF.
de S. A. R.
imprimeurs
166~, in-4 de 16 pp.
Four,
encore
à cheval
de la Courfe
de
nopces
Son Alteffe
voye,
Je
B)BHOGRAPH!QUES.
in-4
deffein
Alteffes
de 6 pp.
du feu d'artifice
Royales;
s.
1. n. d.,
17 pp.
deffein de l'appareil
de l'Amour,
des comptes,
dreffé par les foins du Sénat,
de la Chambre
à l'entrée
de Leurs
& des Confuls
de la ville de Chambéry,
XXX.
AA.
RR.
Les Nœuds
dans
la même
ville,
à l'occafion
de leur mariage;
RECHERCHES
BIBHOGRAPHIQUES.
le P. C.
F. M., D. L. C. D. J. A Lyon,
en ta rue de la Belle-Cordière,
Guillimin,
proche
avec permiûlon;
in-4 de ~i pp.
ï66~,
par
Le même,
fous
Les
de
~VttH~j
trée
de
par
les
Leurs
ou
des
doit
de
leurs
a Chambéry,
à l'En-
A Chambry
nopces.
(!;c),
de S. A. R.,
être
c'eft
plutôt
dreffez
appareils
à roecaflon
Royales,
Ce
Pierre
par
Deffein
imprimeurs
pp.
refait,
changé
i'mcur.
FF. Du-four,
Bellecour;
titre
Alteffes
la Préface;
titre
ce
Pierre
chez
la même
l'édition
Guuhmin,
f. f. non chiffré
inpour
t66~,
édition
avec un
que celle de Lyon,
pour
dont
originale
être vendue
le
fortant
comme
aura
frontifpice
ete
de
despreues
Lyon.
XXXI.
L'Amour
autheur
& confervateur
du monde,
de Leurs Alteffes
deffein
des peintures
du plafond de l'alcôve
Royales;
in-4 de 2 ff., s. 1. n. d.
On
donne
auffi
M. R. (Madame
hers en la place
Barth.
de
Zapata,
articles
me
divers
lièrement
des
des
la
dames
Relation
le
RR.,
chez
1678,
donc
que
pour
ecnts
fur
les
fa cour
de
le
to
in-4
en ce qui
fêtes
du
galantes
du
P. Meneftrier,
lui
fuivant
dont
parmi
les
du recueil
pièces
t6y8.
& vers.
profe
cavache~
le jour
Tiree
de
le P. Meneftrier,
trouvé
j'ai
de
la
duc
du
mariage
une
le fonnet
à Turin,
!66~
3 pp.,
des
par
de
Ces
je ne
mémoire.
infp~rèrent
nyme,
de
concerne
les TVŒHtb de fumeur,
defcripdons
conduites
janvier
courfe
Amour,
des My['u~ncM~our/b!<nt;r
11 août
&. le 14 may
le même,
douteux
paroiffent
du faux
Défaite
de Thunn,
de Leurs
les mentionne
Ces
Meneftrier
m-4
1667,
à Turin,
l'italien
P.
avec
Royale)
du chafteau
la nai~dnce
deux
au
mufe
de Savoie,
tranfalpine
qui,
fous
le voite
adreffa,
de
t'envoi,
des
bibhothèque
plus
la
PP.
main
Jéfuttes,
de
particucharmée
de
l'ano-
fauteur,
cite
plus
haut:
AlPadre
Nodi
Claudio
FrancefcoMenefb'ierper
nelle nozze
compose
dell' Amore,
SONETTO
Rtdeva
De'
t! cielo,
e't
d'oro
del
t'età
Mefcolando
Vidderi
à nativi
verdeggmr
pm nonLo
Sabaudo
aprile
Marte,
) frcggt
più del
d'arte,
fuo
ftdc.
il diffegno de'
Reali di Savoia.
RECHERCHES
BIBLIOGRAPHIQUES
a vo;,
di amant!,
Quando
Penna
d'almo
che
fcrittor,
a i grandi
di nodi d'amor
Porhno
purè
Subhm)
penne,
E di rofe
Che
fi bell'
Di
comparte
monile.
il volo
audace
a te d) Franchi
il Nodo
vermighe
fe volar
voler
aureo
altrove
annodata
Qutvi
gent))e
in dotte
carte
à fuo
La fama
Fè
copia
maggior
vorrei,
place;
gloria
afpetta
pigh
vivace,
penna
Htmeneo
gigli,
i figh.
)t. POETA
ANONIMO.
XXXII.
Le Temple
de la SageCe ouvert
à tous les
Deffein des peintures
de la grande cour du Collége
peuples.
de la Très Sainte Trinité.
A Lyon,
chez Antoine
Molin~
le Grand-Collége;
vis-à-vis
in-8, avec permiffion
166~
'y tF. non
chiffrés
à Camille
de Neufville,
pour FEpiUre
la Préface auxPrévoft
comte de Lyon, &pour
nds & Echevins
182 pp. pour le Temple
de la
archevêque&
des marcha
&c.
Sageffe,
Defcription
& Defcription
laires,
& explication
des montres
fodes ornements
de rentrée
& de la
galerie.
Cette
dernière
avec
t6opp.
du college
partie
le mot
offrît
FIN. On
chaque
&. aux
marchands
dans
manque
voit,
année,
échevins
en
de
aux
de JESUS, dans un ovale
la Ville.
Cette
offrande
etoit
Jéfuites
par
le Confulat,
pp.
Si-S~,
le jour
de
leur
du nom
beaucoup
qu'ttetoit
la fête
qualité
rayonnant
comme
en
d'exemplatres
de
d'ufage
de
ReconnotHanee
n'ont
que le
la Trinité,
fondateurs,
d'or fur un fond
une
qui
recteur
au prévôt
un cierge
d'azur,
de
que
des
marque
aux armes
la ceffion
faite
t ~6;.
XXXIII.
fentée
JéluSj
collége
GuiUimin
Le Temple
de la Sageffe,
allégorie
repréde
du Collège
de la Compagnie
par les efcoliers
en la réception
de ce
des Magiftrats
fondateurs
de
la Très
166~,
Sainte
in-~
Trinité.
de 27 pp.
A Lyon,
chez
Pierre
RECHERCHES
C'eft
le
vra~fembtabiement
fous
le titr"
trats
de
de
Le Temple
Lyon;
BIBLIOGRAPHIQUES
fans
t66},
Ode
In
pièce
doit
du roi,
aumômer
fon portrait
peint
XXXVII.
Cardinal
Devifes
furies
Prœmaturam
in aula
être
de
t6<~
étant
mort
par
Loir
Relation
Jean
cette
année,
gravé
Lyon,
par
Sanc-
2~. pp.
de la Vie de
166~,
Joannis
in-4.
Verjuni.
s. 1. n. d.
fr.j
Verjus,
fept.
confecrat
iniflères
mortem
de 2
in-4
expo~ulacoria,
Cette
de
–
de
s. 1. n. d.,
in-4,
Lugdunenfis;
& de la Sainte-Vierge.
XXXVI.
les mag~tformat.
Patri,
perfonis,
Deo, & illibatse
rhetoricas
vindicias
Soixante
Jéius-ChriA
devant
Placita.
Ex aneloquentise
rhetoribus
& nova
deprompta,
Trinitatis
auguAinimse
Chriflo
homini
Sancto,
ac Spiritui
Matri Deiparae
XXXV.
le P. Nteeion,
par
digefla.
Propugnabantur
Societatis
Trinitatis
Jefu, die.
coUeguSanctifnmœ
Divinis
1663.
Virgini
tius Meneftrier
eft cite
qui
& veteris
recentioribufque
tiquis
methodo
unumin
corpus
Verbo
celui
que
la &
en ballet
repréfenté
nom d'imprimeur
ni dëfignatton
Novse
XXXIV.
même
docteur
comme
Van
en théologie,
confeiller
on peut
le lire au-deffous
Schuppin,
de rentrée
i66j.
de l'Eminentiffime
Flavio
& fon légat
neveu de Sa Sainteté
Chigi,
A Lyon,
chez Ant°
dans la ville de Lyon.
apoflolique,
ordinaire
de laVille,
rue Raifin,
aux
Juilleron,
imprimeur
deux Vipères
de la place de Confort;
(J), proche
1664,
avec permiflion.
En tête du volume
eftie portrait
in-fol.,
du cardinal
une figure gravée reprélëntant
Chigi; enfuite,
(t)
Tournes.
C'etoit
On
de Jean
de
i'enfe~gne
la voit encorp
au-deffus
(le la
porte
d'entrée
porte
le n" y dans
de
la n)c
la matfbn
Rmfin.
qu~il
RECHERCHES
BIBLIOGRAPHIQUES.
un arc de triomphe
~8 pp.; à la fin,
des marchands
un Sonnet aux Prévôt
i f. non
chinré
& Echevins,
pour
& pour
la permidion.
L'ambaffade
i'infutte
du cardinal
le 20 août
faite
du Samt-Stëge,
etcuent
principales
auprès
du
Sur le refus
de
fant
de Pife.
comme
légat
élevée
a Rome
Deux
médailles
declarât
la condition
avec
furent
le Pape
que
que
en
même
frapper
î~f~
une
Il ne
des
faut
preffes
roi
le
catjtna!
les
qui
états
Ce démêlé
:n
t'infutte
en
a
avec
revers
Latere
roi:
fût
d'un
côté,
ne fut
Ce
Il fit
abattue.
~tohf~r
c~fimi
avec
Francorum;
m~
la légende
T~~fa~
l'une
166~
au
la pyramide
que
pyramide
regts
excufes
Legato
le cardinal
& la réparation.
oratorem
des
modalité
&- au
neveu
& qu'une
occafion,
faifant
ce
tyonnoifes
(i)
dans
f!j)'t0
~tg't,
noms,
quahtez
confiderables
ont
qu'ils
cette
Emmence.
avec
permiffion.
verfo
France,
majef-
~?rtHczp~
au
Chigi,
des
du
Cardinal,
neveu
entiée
prélats,
du
à Lyon
beaux
avec
l'ou-
livres
fortis
b gentilshommes
de
& harangues
des perfonnes
feigneurs
blafons
quahtez,
les
Alexandre
le portrait
Chigi
eft un des
& qui
de
corps
la prononciation
chez
Lyon,
cardinal
de Lyon de ~o~tg'n~rZ'jE'mmenft/~tn~
Saintete
a Latere
en France:
S'~OTt legat
ville
compofent
dans
du
époque
de Sa
noms,
qui
du titre,
entree
&. blafons
tenu
fiL fon
la
neveu
les
dedicatoire
gravees.
Le cardinal
cette
a la même
parut
les plus
t'Epître
a cette
l'autre,
autre
confondre
pas
Pareillement
Au
une
fes excufes,
Corfis
a
u&o~rum/
fa fuite.
l'ordre
de
confenttt
temps
L'7!'nt)~yo!emndic
avec
des
7~.
fuivant,
vrage
les Corfes
fon
conftatant
infcnption
a Paris
frappées
moni~ngyjf~iTt
C~m~~Mm
abu-
XIV,
a l'avenir.
enverroit
lui faire
pour
fxc!t/afHm/
Co~cum~!Cmux
1667
fervir
d'y
Louis
chaffât
qu'il
incapables
a
<?& nefandum
fcelus
le cardinal
reprefentant
Chigi
qu'en
a t'ambaffadeur,
VII
legende
l'autre,
en
la garde
du Pape,
dont les fonctions
les fbires
aux executions
des criminels.
fatisfaction
a Latere,
Chigi
feroit
la
de
d'Alexandre
ex!gea
fous
paffe,
Corfes
enfin par le traité
qui fe terminèrent
longues
négociations,
de fils aîné
en fa qualité
de l'Eglife,
voulut
bien oublier
ce
Le roi,
s'etoit
qui
a de
duc
de donner
qu'il les
lieu
de légat
a Latere,
fut motivée
par
de Créquy,
alors ambaffadeur
de France
d'accompagner
fa puiffance,
donna
les
par
Pape
ecctedaftiques
en qualité
Chigi,
1662 au
des
pour
pape
fofennette
(1) M. P. Lacroix est tombe dans cette erreur
lorsqt) )t a iHrtb)K'mP.Mntp<.tr)crcette':cconde
le
rue
Chigi
texte
Alexandre
a Lyon
le
ville
harangues
Fumeux,
cardinal
la
VII
< mai
de
qu'ils
Mercière,
ff. non
les
planches
1664.
ont
faites
a
t66<).,in-fo).,
120
& fon
felon
Lyon,
légat
chiffrés
pour
d'armoiries
apoftolique
L'Archevêque
&
rciah~n de feutrée du Légat. (Cat.ttoguc de Sc~Ipintie, t T, p. 36, n. !66.)
RECHERCHES
de Ville
le corps
du
précédé
du
confuls,
du
nombre
de
du Rhône;
du
echevms
& les
rues jufqu'a
Porte-Frau,
Jean.
marche
étriers
où
en
dépofant
au pied
du
conduit
les
barnère
ces
de
un contrafte
romaine
publiquement
les
fut
en
éclatant
fur
porté
grande
le reçurent
honneurs
cramo~
velours
à crép)nes
par
les
par
toutes
le clortre
dans
partout
avec
lui
pompe
fk conformément
la Cour
où la pourpre
de
dais
ainfi
Comtes
triomphale,
par ordre
paffage,
devoient
offrir btentôt
Le
d'argent.
&. il fut
fon
a Verfaj)tes,
l'archevêque
& caparaçonnée
bardée
en exercice,
Cette
en marche
des exbourgeois,
fuivi d'un grand
de la porte
du pont
notables
a la
Peres
entendu
blanche
le mors
plus
des
fe mit
Le cortége
& de
attendoit
au couvent
la harangue
du prévôt
des marchands,
le Légat
un arc de triomphe,
revêtu
des habits
de fa digmté,
monté
fous
une mule
d'or,
Le
des
ville
de
corps
Confulat
avorr
après
la Guittotière.
&.fëcu)ter,
régulier
du
préMjat,
prélats.
Se le complimenter
de
faubourg
clergé
fit fon entrée
fur
le recevoir
allèrent
Tiers-Ordre,
iUBUOGRAPHIQUES.
décernée
à l'ancien
t'humihatton
quatre
de
les
Saint-
au légat
fur
cérémonial,
qui t'attendon.
bas la dignité
de la tiare,
& la foumtfHon
du Souverain
Pontife
aiïoit
bien
mettre
excufes
de Louis-le-Grand.
trône
la porte dupont
des marchands
dreffé à
de triomphe
par les foins de MM. les Prévôt
de la ville de Lyon, en la réde FArc
XXXVIII.–De&ripdon
du Rhofne
& Efchevins
de Monfeigneur
rEmInentiHime
cardinal
Flavio
ception
Chifi (~c)j neveu de Sa Sainteté & Ion légat apoirolique
en
France. (Parle R. P. Meneftrier).
Lyon;, Antoine
Jullieron,
166~
de 11 pp.
in-4
(Cat.
Coite,
n. ~o~).
de FArc de triomphe
dreffé à
Defcription
l'entrée
de la rue de Portefroc
par les foins de MM. les
& chapitre
de l'Eglife,
de Lion,
comtes
doien, chanoines
de Monfeigneur
le Cardinal-Légat.
(Par
pour la réception
XXXIX.
le R. P. C. F. M., D. L. C D. J. ). A Lyon, chez Antoine
ordinaire
de la Ville, rue Raifin,
aux
Jullieron,
imprimeur
deux Vipères,
in-fol.
proche
la place de Confort;
166~
de 3 ff.
Cette
Lrefdu
Defcription
legat;
Lyon,
fe trouve
Ju)tferon
ordinairement
à la fuite
de
la relation
de
l'en-
RECHERCHES
XL. -Ad
B!BL!OGRAPHIQUES.
Reverendum
SocietatisJeni
Olivam,
Cetterelation,
au vicaire
vicarium
& ot/e~u~nft~m!fs~))'u!
On a encore
de la même
bouffon,
que
lyonnoife
de
C~H~tt;!
L'Entrée
burlefques,
avec
Un
exemplaire
incomplet
Paul
M.
Scarron
avoit
mis
Chypre,
31 pp.
XLII.
ces
de
a la
bres
&- de
.664).
On
même
Chambre
trouve
de
Royale
le 2 du
feud)et
deux
de
&c.,
des comptes
au dernier
temps,
Chreftienne
ducheffe
II,
fonnets
France,
Savoie,
en
de Madame
la Ducheffe
Charles-Emmanuel
dans
pièce,
a la
la
C.
le genre
Collection
de
l'autre
Françoise
Savoye,
pour
ou les
Royale
de
Reyne
l'Avant-propos,
de FAmour
reunis
de Chypre,
Reyne
Madame
verame
font
opufcules
a la mémoLre
de Savoye,
~<td!i?:/L
~M~n~fMf.
chreitienne~
de Madame
à la mémoire
& de la Majefté,
au
de VaRoyale
Françoife
la DucheHe
de Madame
tendus
eft fignée
appartient
de rHéroïne
Les Larmes
deux
adrefTee
eft
Francifcus
cette
mode,
de Savoye,
lois, Ducheffe
Reyne
l'année
de &n mariage
avec S.
nuel II. iç pp.
Ces
in-4
de Jtfon/~tg'netO'
le Légat dans
imtiales
P. L. S. G. J. C. D.
de France,
Ducheffe
&c.
2 H'. non chiffrés
Chrétienne
&c.
n. 12422.
Cofte,
L'Apothéo&
rendus
funèbres
Devoirs
décès
& in yo filius
Elle
de
Epiftola
& pentametres,
a Rome.
année
Paulum
FlaviiChigii,
hexamètres
en vers
m-4.
Lyon,
XLI.
generalem,
de Jéfus
de la Compagnie
généra)
de Lyon,
vers
ty8
compoféede
fimus
S. L.
P. Joannem
ingreffu Eminentiffimi
s. 1. n. d.
Triumphali
de 8 pp.,
ville
admodum
un
volume
de
efpoufe
Françoife
mos,
de Savoye,
C.-F.
adreffe
de Valois.
a la
Les
Valois,
par
le Souveram
Meneftner
ducheffe
fune-
Ducheffe
le ic) mars
de
de ces
D~)'0!rt
de France,
Victor-Amé,
à Chambery;
chacune
fignés
intitule
Chreftjenne
Royale
mefme
de
de Chypre,
dans
&c.,
A. R. Charles-Emma-
de
efpoufe
in-4,
Relations,
i'un
d'Orléans,
Sénat
1664,
S. A. R.
& la Sou-
s. t. n. d. (Lyon,
qui
parurent
en
fur
le décès
de
mère
de
).<
RECHERCHES
XLIII.
Eprennes
préfentées
de Lion,
l'an
la ville
de
giftrats
B)BL)OGRAPHIQUES.
aux Gouverneur
en
166~
& Ma-
devifes
& en
madrigaux.
XLIV.
Mufes
L'Afïemblée
pour
les nopces
des Sçavans
& les Prélens
des
de Charles-Emmanuel
II, duc de
&c., avec Marie-Jcanne-Baptute
roy de Chypre,
Savoye,
de Savoye,
de Nemours.
princeffe
Lyon,
Guillaume
ordinaire
Barbier,
imprimeur
S. A.
à la place Confort,
de Savoye;
chiffrés
pour lEpître;
z).2 pp.
R.
2 ff. non
XLV.
Le fecond
des nopces
rallégorie
s. 1. n. d.
in-
XLVI.
tifice
Mariage
d'Alpin
La Naiffance
chez
du
la velve
Roy
t66~,
& dc
in-~)..
du duc
de Savoye,
fous
& de Nemorine;
in-fol.
&
du Héros
Deffein
du feu d'ar-
dreffé
à Chambéry
dans là place du ChaHeau,
par
les foins de Monfieur
le marquis
de Saint-Maurice,
pour
la naiHance
de Monfeigneur
le Prince de Piedmont.
A
Grenoble,
des RR.
chez
R. Philippes,
PP. Jéfuites;
XLVIt.–LeNouvelAAredu
1666,
& libraire,
imprimeur
in-4 de 8 pp.
proche
ciel del'Eglife,
deffein de
monaUere
de la Vifitation
dreffé dans le premier
l'appareil
Sainte-Marie
àfoccafion
de la première
folemd'Anneffy,
nité faite pour la canonifation
de faint François
de Sales,
& prince de Genève,
fondateur
de finiftitut
de la
évêque
Vifitation,
depuis
zième
du mefme
le 9 may de l'année
mois.
A Grenoble,
1666
chez
jusqu'au fëiR. Philippes,
RECHERCHES
BiBDOGRAPHtQJJES.
le collége
des RR. PP. Jéfuites,
avec
1666,
in-4,
du Roy. i f. non chiffré pour l'Epître
à Madame
privilége
87 pp.,
Royale;
3 pp. non chinrées
pour Advis & Defdu Retable
la troifième
eH des trente
4 pl.
cription
proche
deux
de faint
quartiers
XLVIII.
dans
monastères
l'un
Deffeins,
des Cérémonies
-Relation
les deux
de Sales.
François
de faint
faites
de la Vifitation,
de Sales,
François
en fa vie, & fa Conduite
& l'autre,
les Transfigurations
Vifitation
1666,
les deux
avec
de la
l'ouvrage
en l'Etabliffement
Grâce
noble,
à Grenoble
de la
facrées.
Gre-
in-
XLIX.
de l'appareil
dreffé pour la céréDefcription
de l'Octave
monie
de faint François
de Sales, à l'occasion
de la {blemnité
de fa canonifation,
&c. A Grenoble,
chez
Robert
& libraire,
le collége
proche
i f. non chinré
in-4.
pour
Philippes,
imprimeur
RR. PP. Jéfuites;
1666,
des
l'Epître à Monfeigneur
de Dauphiné,
~1 pp.
On
trouve,
pp
'6-2~,
le duc
alhances
de
de LeSdiguières,
la maifon
de
Sales
gouverneur
avec
les
familles
de
Dauphinp.
L.
aux
Epître dédicatoire
des tom.
& Préfaces
Echevins,
Ville de Lyon
1666,
Coral,
dëd~eatoire
L'Epître
trier,
qui
comme
les
&. tes deux
en a fmgnë
t'edihon
de fa chofe
propre,
tcnvo<eaune
pour
par le P. Jean
2 vol. in-fol.
autre
ptanchei-
&. dit
publication.
qui
reprefentent
1 & !I de l'HiStoire
de Saint-Aubin.
Prefaces
apres
On
des marchands
Prévôt
de
la mort
qu'i!
cette
recheiche
des
vues
de
pu
y faire
ces
deux
Lyon
Benoît
font du
du P. de Saint-Aubm.
aurot
de la
Lyon,
Htftcnre
des
&
P
Menef-
t) en parle
additions
qu'tt
vo)umesun)quement
elles
font
J
gravées
par
RECHERCHES
Urac)
On
Sylveftre.
planches
BIBLIOGRAPHIQUES.
mêrne
pretend
n'ont
qu'ils
ete
écrits
que
nt~fer
pour
ces
(1).
(1) Vn)ex
le P. Menestrter,
LI.
Ott~ra
caroch-t-M
des oMM'a~M ~Mton~uM,
p at3.
Les Graces
fur le tombeau
pleurantes
Deffein de l'appareil
funèbre
très chrétienne.
l'églue
du
1666,
in-8.
des
collége
Relation
LII.
PP. de
des
de la Reine
dreffé
la Compagnie
Cérémonies
dans
de Jéfus
faites
dans
la ville
à l'occasion de la Iblemnité
de la canonifation
d'Annefïy,
& prince de Genève,
de faint François
de Sales, évefque
A Grede la Vidtation
Sainte-Marie.
fondateur
de l'innitut
chez Robert
noble,
le collége
des RR.
du Roy.
Philippes,
imprimeur-libraire,
PP. Jéfuites;
1666,
in-4,
2 ff. non
chiffrés
pour FEpître
les 4 dernières
font pour
Piedmont;
4o pp.
faites au fecond
monaAère.
des cérémonies
lége
LUI. -La
Iblemnité
nouvelle
de faint
naiffance
François
par les Dames religieufes
chez Robert
Grenoble,
le collége
proche
non
chiffrés
pour
d'AubuÛbn
brun
HV.
Nacrez
du Phénix.
proche
avec
priviau prince de
la Relation
Deffein
de Sales dans la ville d'Embrun,
A
de la Vifitation
Sainte-Marie.
Philippes,
imprimeur
des RR. PP. Jéluites
1667,
l'Epître
de la Feuillade,
de la
dédicatoire
archevêque
à
& libraire,
in-4.
3 ff.
Mgr
Georges
d'Em& prince
27pp.
Le Cours
de la fainte
des vertus,
Carroufel
de Sales;
François
1667.
pour
Vie, ou les Triomphes
de faint
la canonifation
RECHERCHES
LV.
Difcours
Meneftrier,
Claude-François
Paris, chezJ.
funèbre
L'oraifon
de
les
par
fut prononcée
de
a attnbue
Colbert.
eft
comme
le P. Meneftrier
de
la
on
adreffe
au
province,
& à fon
comptes
du
à
premier
prefident
Boiffieu.
au
que)quefo;s
hvre
de ce
ordinaire
a Grenoble,
que
compliments
de
Satvaing
de Mc~:g'n~U)teur
la reine-mère
Lefdtguieres,
gouverneur
a la Chambre
des
& au Parlement,
Préfident
On
duc
au
t'évoque,
Denis
de
& fuivantes,
p.
& libraire
imprimeur
l'Anglois,
de 30 pp.
in-
1667,
Roy;
aux obsèques
de la
prononcé
Anne d'Autriche
par le R. P.
de la Compagnie
de Jéfus. A
funèbre
reine-mère
très chreflienne
le voit
BIBLIOGRAPHIQUES.
P. Meneftner
Sébaftien
Paris,
Conftant
Dey~ï
les armes
t~rot~MMyM)-
Mabre-Cramoify,
m-fo).
!66y,
L'au-
de Sylvecane.
des tournois,
carroufels
& autres
joules,
en la
chez Jacques
A Lyon,
Muguet,
fpectacles
publics.
à l'image
Saintle Grand-Collége,
rue Neufve,
proche
du Roy & permiffion.
avec privilège
in-4,
i66ç,
Ignace,
LVI. – Traité
le comte de
à Monfeigneur
pour l'Epître
de NeutchaAel,
fouverain
pour l'Avis au lecteur
des chapitres
399 pp.
n*. non
chinrés
Saint-Paul,
& la table
A la fu)te
du
Traité
des Tournois,
on
de la reine J~!
Lys au couronnement
des noces de Françoue
a l'occafion
Charles-Emmanuel
Le
H,
rftnM'
rare,
eft
dans
le
des
& monte
Ce
Mayer.
éte
n"
déjà
4900,
être
bien.
a des
les ventes
ne peut
La
a Chambéry
unpnmé
&' Carroufels,
dans
Huzard,
Catalogue
le titre
des
Dt/puM
de la courfe
a cheval
faite
~!pM, le Deffein
le duc de Savoye,
d'Orléans
Valois
avec
Joutes
Tournois,
recherché
Mtchet
Lyon,
avoit
qui
fous
retrouve
un
exemplaire
que
l'édition
en
ne
qu'il
pnx
eleves.
affez
de
cite
!6y~
un
avec
t66f),
très
On
la date
avec
de
t66~.
foit
pas
titre
rafraîchi.
On
ment
trouve
un
lequel
devant
elle;
(Efdr.,
tib.
une palme.
la marque
armes
de
m, cap.
eft
avec
ces
mots
à droite,
Je
fleuron
du
frontupice,
couronne
de
la Vente
armée
d'une
4). L'écuffon
t'impnmeur.
Secouffe.
le
repréfentée
Au-deffous,
de
où
exemplaires
furmonte
chiffre
fur
écuffon
reur
des
d t'entour
eft
fupporte
eft un écu
n'ai
vu
fleurs,
de
qu)
eft
par
de.
ce fleuron
Gëmes
au lion
que
dans
t'Er-
6' y~fa~f.
tenant
de.
un
par
& chaffant
~rtf~
deux
ordinatre-
remplacé
verges
~ug-na
eft
chacun
à
gauche,
l'exemplaire
aux
RECHERCHAS
J'ai
22.
2),
20,
pp.
a fait
qui
en
fait
connoître
decnre
Ces
de
quadrilles
les
tions
victorieux
Ld finit
des
les
faut
décrire
des
mots
fait
ycmjMftor~ug-g'<?/?u!,
~u~m
probans
de f~~n/?!,
doit
fnt
c'eft-à-dire
en
queftion
qu'elles
tête
des
p. 9, la lettre
arbre
& jouant
d'un
avec
jouant
pour
LVII.
grandeur
lion
rien
n'est
de
7*,
font
la pompe
par
pompa
mais
deux
Quanta
voit
les
~t
remarques
a l'adreffe
&. ~07.
oifeufes
des
a été
autres
tranfpoil eft
dont
au
au
pied
d'un
heu
d'une
exemplaires.
bibliophiles
io
ordinaires.
affis
futiles,
chan-
confervé.
fréquemment
danfant,
ou
diverfans
les exemplaires
l'autre
dans
» Le refte
l'un
in
prffMfM
L'admirable
l'exemplaire
mutique
jMttZo
currrbus,
ag-min~
enfants,
nous
mots,
~uorum~f
le texte
dans
dans
de
j')-~c~!f,
font
Ovide
Cifcen/Mm
de ~xm'
»
&. ta marche
en peu
il a dit
ornees
que
qu'on
qu'elles
Si
remaniee,
chapitres
ces
feize
des carrou-
ainfi
inMfc~anfj~Mcc~tiKt.
de machines
&c.
placees
pp.
trouveroient
qui
ma jufttncation
matières,
un
des
les exemplaires
commence
quand
pas
inftrument
ces
font
carroufels,
coronts,
L reprefente
ornée
fe retrouve
tranfpofition
A ceux
mêmes
dans
tmag'fnufn
font
Ce
a La pompe
Tertulhen,
les lettres
ne
les prix
des
celebre
~uï,
particularité
Ainu,
femme
être
de~mtt~c~ro)'um~rte,
autre
des
fonc-
& la marche
chapitre
hoc nomen
guanM~acr~cia~r~c~fianr,
fité d'images,
de chars,
de chevaux,
La p. 22 a eté entièrement
gement.
fees,
fe trouve
la montre
~cra,
!1 y a une
qui
&
aux
courtes
feftes.
fuivant,
celeber,
proprre
de armftm~xt!,
& les
tenans
fervent
qui
les
chars;
n
Ce
pompa
&. décrit
toute
la peinture
~m~ri~
ornee.
des
les
fontles
qui
&. les
armes
ces
« La pompe
le cirque
que
orcM
carroufels,
en
le Litre
à tous
porter
quadrilles,
toutes
le cul-de-lampe
du titre
du chapitre
a la fuite
font
divers
exercices
nniffent
ce traité.
ni la lettre
deux
les
qu'elles
qui
machines
les
livrées
fans
au lieu
a mis
les
Il faut
eft le cirque
ou l'allégorie;
le defi,
les
l'affemblee;
affaillans;
à la p. 20,
« ce
« Après
ht
avoir
la lice,
le fujet
les officiers
qui
en
St tous
les
pour
ingénieufes,
les ornements
les affaillans
6~ les
&. les entrees
PniSj
en
habits
comparfes
la vignette
a dit
& des
d'artifice
mventions
ou la marche,
toute
par
tenans
le chapitre,
on
fels,
des
les tenans
que
S& les chiffres;
ordinaires
le chapitre,
» on
pnnees,
les courfes;
les devifes
qu'il
dignes
faire
femer
&, les feux
chofes
terminent
la pompe
cartels
t'harmonie
affaillans;
fans
des
troupes
&
font
fe doivent
où
par
récits
qui
mots,
un carton
exemplaire,
&
parties
fe fait
diverfes
même
les progrès
de ces
les parties
qui les compofent
maintenant
chefs
ces
Apres
ce
desdivertiffements
la carriere
qui
dans
outre,
t'ongine
reçoivent.
ou
en
remarque
BIBLIOGRAPHIQUES.
Cette
je rappellerois
pour
qui,
fur
ces
infigni~ant.
Eloge
confulaire
de la ville de Lyon,
& fa
hiflorique
fous les Romains & fous nos Rois par
RECH!;RCH);S
B)BHOGRAPH;QUES.
le P. Claude-François
A Lyon,
chez
Jéfus.
de la Compagnie
Ménétrier,
Benoift
rue Mercière,
Coral,
Victoire;
avec
gravé
Ala
fuite
armoines
des
les armoiries
avec
de
de
de
Thomas
celles
& celles
de Louis
!78<
époque
prévôt
des
d laquelle
Imbert-Colomès,
a
IV
réduifit
grands
les
fatguëe
ronne.
Charles
de
de
II,
de
teurs
fucceffeurs
de
1294
fur
les
deux
des
aux
la lifte
ont
des
exerce
les
& du
mois
de
mars
ï6op,
avec
mars
16~8,
le commerce
en
les lettres
Louis
de
II,
de Henri
1~70,
de
Louis
de
douze
de françois
faculte
gros,
par
confeillers,
par
!4;
d'avril
de
confuls,
fut confirmé
mois
de
&
celles
bons
IV,
du
XIII,
eux
faire,
du
XIV,
pour
qui font
par
les lettres
bre
« IceuxconfeiHers.yeft.-it
avons
fe font
mois
élections
renouvelees
avant
alrez
mtervalle
que
la ptupart
font
l'echev~nage
il en eft qui, répudiant
reftees,
étein-
que
l'annee
de leurs
beaucoup
i
~6.
de jeter
de
du mois
fur
de decem-
t'ibn'~Mt~nfnf!
dit,prefents~àvenir,
&. anobtiffons
les yeux
en
gentilshommes
affertion
fe trouve
Cette
VIII,
une
fe fabriquent
auteurs,
il fuffit
de Charles
anoblie
fouvent
qu'un
Toutefois
mêmes
au confulat,
a Lyon
ferviccs
fe convaincre
furtout
lrgnée,
par
d'autrui.
les fonctions,
des
a guere
dans
cet
ete nomme
I[ ne refte
plus aujourd'hui
&-loyaux
les parchemms
le nombre
élections
anoblies
familles
parmi
environ
ces
confulaires.
charges
de noble
lettres-patentes
octobre
&-
cette
a la cou-
habitants
de
leur
de
lorfque
des
du
il n'en
juttiHee
S* extraits
1~0
rois
fut réunie
dénominations
t~p6,
Lyonjouiffott
privilèges
les mêmes
tranfmifubte
fix cents
individus,
échevins
anciens
en
douze;
nos
par
IX,
mois
pleinement
149~:
en parlement,
marchands.
Charles
comme
acquifeparles
avec
les
de
les archevêques,
par
feptembre
de
mille
mars
nombre
aïeux
Jacques
&.c.
a deux
tes ou difperfées,
nobleffe
anobht
& pofterite,
mêmes
petit
jufqu'en
Le dernier
echevms,
avocat
nombre
des
les
fous
de
S &du
à t y8<)
mille
les
reconnus
avec
maintenant
j6o~
t6~;
évalue
démêlés
1~9;
16)
juin
decembre
On
mois
au
furent
de nobleffe
novembre
de
mois
très
des
d'octobre
mois
échevins
maires.
Berthoion
furent
qui
connus
Ce pnvitége
du mois
Antome
&: un prevôt
140~,
municipaux
échevins
de
a quatre
muniopaux,
fes lettres-patentes
Henri
des
par
TolozandeMontfort;
échevins
de tes longs
en
VIII
ville,
du
les
ï~95)
privilèges
officiers
des
Degraix.
1294
Henri
Louis
Stemman,
Jofeph
& Jean-Marre
De
fut
les blafons
remplaces
receveur,
It y a des
de la Ville.
capitaine
a ajouté
furent
ils
marchands
de Trellon
de la Ville,
géneral
Jean
Beneon
de
ete
feuillets
deux
&. procureur
la Ville,
ont
qui
font
t66ç,
à la
frontifpice
& éehevms
a l'année
avocat
de
on
defquels
marchands
< ~06
Groller
fecretaire
à la fuite
exemplaires
des
de l'année
Gafpard
du Roy;
privilége
prevôts
Moulceau
la Ville
de
des
ce volume,
pour
gravées
in-4,
166~,
& blafons.
de
pai
ces
prefentes,
&.
RECHERCHES
du titre
avons
mariage,
!) ne faut pas
fut publié
L'auteur
y eft
fouvent
hvre
du
par
abrégée
blafons
travail
en compofer
& ce
Pays-Bas,
de la lettre
la date
connoiffance
paru
que
cinq
de Guy
du
que
ans
dit
Paun
manufcr~t
-Le
armoiries
Meneftrier,
noiACoral,
de titre
& de format
l'un
de celui
hzjlonque
ville
Llpfius,
quod
eft
exacte,
du
P.
de
les
f J'admire
foin
grand
ville
i) ne pouvot
Meneftner,
Avec
le
celui
de
recherches
l'Eloge
de
beaucoup
de Lyon;
in capite
~r
qu'on
Meneftrier.
eft en France
qui
mais
Broffette,
année
fait
l'autre.
pour
du P.
avec
de la
cette
ce livre
ce qu'eft
oculus,
~c.
à cette
époque
~~or~ue
du-
An\ers
(2).
» S,
avotr
n'ayant
apres.
(1) VoyezDtehonMKj-e enet/c~pddt~ue de la tMblesse de Frame,
Paris,
parH-deSamt-Att~s
et Mcncstrier, Les
1816, 2 vol. in-8, t.
p.
d~craeN ea}Kees de nobiesse c< ~fNtnatMpr-Md'en
LVIII.
jufqu'a
prendre
a ramaffees
de cette
J.
continués
l'Eloge
A)/!cn~M~
le 6 mai 1664
l'Eloge
que
de
fe paffer
Meneftrier
l'honneur
pour
l'identité
eft facile
à Falconet,
le P.
y font
nom,
pas d'avoir
que
aux
fon
on peut
ëcrivot
à jamais
» (<)
&c.
échevins
qu'il
trompe,
particulières
rera
des
mis
pas
ne difpenfe
pour
en loyal
de la f;He de Lyon avec celui qui
h~or)~M<
t'ami & le commentateur
de Boileau
fous
Broffette,
de la ville de Ztcn.
ou E!o~t/!or~u~
A Lion, Ginn,
ayant
Patin
Guy
& d naiftre
l'Eloge
P. Meneftrier,
Broffette
née
pofterlté
confondre
Les
n'y
&Lleur
& décorons,
Nt/!cM
in-4.
eux
nobleffe,
decoré
tard
plus
ce titre
<7f,
de
& pDvitëge
BIBLIOGRAPHIQUES
tFrcsMr JM preuuM. Paris, t683, in-ia, p.BCO.
(a) Lettres de G~yPatm, publiees paf~H.RevoUe-Parise. Paris, t846, m-8, t. ni, p. 468.
& la Pratique
des
depuis leur inflitution;
-par le R. P. C.-François
de la Compagnie
de Jéfus. A Lyon,
chez Berue Mercière,
à la Victoire,
in-J 2, avec
1671
Véritable
art du Blafon,
auxPrévoft
duRoy.
S'. non chirfrés pourl'Epître
privilége
des marchands
& Efchevins
de Lyon
41 pp.,
7 ff. non
chinrés
l'extrait
du privilége
pour la table des chapitres,
& la table
la Pratique
préfentant
LIX.
armoiries;
pagnie
des armes
des familles
dans
qui font blafonnées
des armoiries;
de blafon,
une fig. reï pi.
les obsèques
d'Anne
de Bretagne.
Le Véritable
art
du Blafon,
& l'Origine
des
de la ComMeneArier,
par le R. P. Cl.-François
de Jéfus. A Lyon, chez Benoiit
Coral,
rue Mer-
RECHERCHES
BtBUOGRAPHtQUES.
in-t 2, avec privilège.
cière, à la Victoire;
167
7 if. non
de Saint-Andréa
chiffrés
au prélident
rAvis
pour l'Eputre
au lecteur
& la table des chapitres;
6 n'. non
384 pp.,
8 pl.
&c., &pour
l'errata;
chinrés
pour la table des armes,
d'armoiries.
LX.
Le Véritable
A Paris, chez Eflienne
la fontaine
St-Séverin,
moiries.
proche
167~,
art du Blafbn,
avec
in-12,
privilège
LXI.
Les
des arFUlage
rue St-Jacques,
Michallet,
à l'image
de Saint-Paul
du Roy.
ff. pourl'Epiure
à
& pour la table des chapitres
&c.;
pour la table des madères,
le Dauphin
~2 pp.,
7 n*. non chinrés
frontifpice
gravé, avec le portrait
d'armoiries.
ï~ pi.
Monfeigneur
ou
Recherches
& les armes
du Dauphin
du
teconde
Blafon,
partie
chez EAienne Michlallet(sic),
de
A Paris,
l'Usage des armoiries.
rue St-Jacques,
à l'image
Saint-Paul,
la fontaine
proche
du Roy. SUT. non
St-Séverin;
167~, in-i 2, avec privilége
6 tF. non chinrés
chiffrés pour fAvertiffement,
332 pp.,
d'armoiries.
&c.
pi.
pour les tables,
Ce
volume
fait fuite
qui
au précedent,
eftun
a part,
un ouvrage
qu'il
forme
n'eft
qu'après
d'un
fac.
années
quinze
C'eft
dans
le P. Meneftrier
de
la
des
plus
recherches
t'Avertiffement
pour
quoiqu'il
compofition
que
du
n'y
rares.
pas
M.
de toma~fbn
Leber affure
a Hni par le trouver
qu'il
fe trouve
grand
ait
le détail
ouvrage
h
que
au
fond
du plan conçu
par
toute
fa
qu'd médita
vie.
LXII.
en dueil.
-~Les
Deffein
des obsèques
Michallet;
Vertus
chreftiennes
& les Vertus
militaires
de 1 appareil funèbre
pour la cérémonie
de M. de Turenne.
A Paris, chez Eflienne
167~,
in-4.
ce
RECHERCHES
Bayle
en
s'exprime
« A propos
(i)
contré
d'affez
bonnes
BIBLIOGRAPHIQUES.
fur cet
termes
ces
lettre
de
mer
funèbre
de M. de Turenne.
pour la pompe
funebres
ou u nous fait voir les cerémomes
modernes
avoit
riant.
qu'en
à craindre
demander
en
mfcrlptions
tatmes,
renne
le P.
dont
Ob
dans
le latin
le pays
a fa)t
des
fables.
Ceux
toutes
de tut
demander
tut-même
que
Le recueil
projet
Le
fur
Deuil
eût
le même
des
PerfU!
eût
-Oraifon
& ad
pacem
féputtures
on ne peut les lire
de craindre
grâce
t'obfcuntë
des
préfente
de M. de
Tu-
de
coactos,
ces
que
mfcnpttons
faites
la ma'n
Je ~'g'e
funèbre
dans
le tombeau
P
faits
dans
capitaine
de vue
à fon honneur,
6<.e'eft
Jefuttes
de Monfieur
afin
fuppofé
fi bizarres.
images
un autre
contient
fous
Meneftner,
de Saint-Ouen
s'etoient
de le reffufciter,
des
RR. PP.
du
grand
la à le perdre
neceffalre
des
exploits
ce
éte
qu'tt
CI) OEuvrra davarsea, t. IV, p 5B7, note IV.
;2) ~e cit., t. u, p. MS.
LXIII.
coactos,
commencé
cardinalesfur
de la décoration
funèbre
monte
du i de décembre.
~tn
fines
fes victores
écrit
(})
entre
épitaphes
des
funèbre
accompagné
de la Bibliothèque
fujet,
(2)~
devinffent
Vielles
les morts
pas
perfonnes
ont
pu reconnoître
ote
déja
»
redactis
de ces
l'explication
h.
terrltls,
ont
qui
fes glorleufes
expéditions,
veritablement
en cette oecafion
a quelques
t)rât
ne
français
de la pompe
ultra
a mute
Imagmer
anciennes
fauteur,
tn ord~nem
Treboccis
« que
celle
Hermtonas,
& Quadis
MarcomanniS
en
ne redoute
qu'on
Hermanduros
repreffos
impri-
la langue
françoife
fe fait à lui-même
fi on les entend,
a mauvaife
qu'on
chofes
etoit
Meneftrier
de
qu'on
ou,
par
Il fait
qui
arrivé
befo!n
auroient
qm en a ren-
a lu prod~gieufement.
des obsèques
de M. de Turenne
d eft
comme
pendant
)) montre
Ob
homme
(Charpentier)
les mtcnpttons
que
l'explication;
entre autres
!t répond
à venir,
obfcunté
qu'il
à M. Mmu-
du P. Meneftrier
fur l'excellence
la réponfe
dit-)),
& mtntettigibtes,
n'entend
plus & qui
leur
pour
une
de Charpentier
livre
qu'il feroit
autres,
un
de la Defcnptton
parlé
déjà
d propos
du
On y voit,
qu'on
car c'eft
biencurieufes,
Bayle
ndicules
devlfes,
fouvtens
une
toli
fes Décorations
je me
dans
ouvrage
ce
titre
de Turenne.
de Rouen,
pour
De~-
la céré-
(3) De l'eaceilereco de Ia larnpue (rango~ae. pnrns,
t683, 2 voL m-t9.
de très haut
& très puiffant
vicomte
de Turenne,
d'Auvergne,
prince Henry de laTour
maréchal
des camps & armées
du Roy, colonel
général
de la cavalerie
du haut & bas
général
légère, gouverneur
RECHERCHES
Limofin,
&c.,
BIBLIOGRAPHIQUES.
à Rouen
prononcée
de SaintdansFéglue
par le P. Claude-Fran-
de 167~
le i~ décembre
de la Compagnie
çois Meneftrier,
rue St-Jacques
EAienne
Michallet,
Ouen~
la fontaine
proche
du Roy; 6'ontupice
Le panëgynfte
ou David
Rois
roi
tui-même
vous
bien
Cette
1676~
pas
eté
la perte
déplore
tarmes,
nous
avons
perdu
chez
in-4,
Saint-Paul
avec privilége
Trouvain,
Sevin 3
d'après
& gravé
par Sevin
par
ces
tirées
paroles
d'Abner
« Tout
)t a dit
Il eft mort
en la perfonne
de
hvre
du
n,
le peuple
chap.
3,
a pleuré
le
Sçavez-
gloneufement.
ce prince
le
plus
grand
n
funebre
traité
Fléchier
par
lue
être
pourroit
(1) 0?'HMOKfunèbre de ds
janvier 1676.
LX1V.
texte
pour
des
que
ora)fon
pns
a verre
d'Ifrae)?
capitame
n'avoit
avoit
A Paris,
à l'image
gravé par
delEné
cul-de-lampe
~}.i pp.,
Gantrel.
des
St-Séverin
de Jéfus.
avec
fi le même
plaifir,
fujet
(i).
FM~HtM', prononcée
– HiAoire
encore
dans l'église
à Pans,
de S-unt Eustache,
de Louis-le-Grand;
& portrait
te 10
in-4,
s. 1. n. d.
ex univerfa philofophia
magnoThelës
dicat & confecrat
a Turre
Ludovicus
Arverniae~
princeps
Turenius.
Claromontani
SoPropugnabit
in aula colleg.
LXV.–Ludovico
ciet.
die
Jefu,
8 ff. gravés,
Louis XIV.
Les
deux
C'eft
)m
devifes
autres
le frontifpice
dernières
& en
énigmes
font
(t).
avec
en
qui
dédicatoire
l'ouvrage
du
Le deffein
des
ro) font
du
des
roi,
P.
de
fur
fes
la penfée
ornements
(1) ~'o)er lal'lulusopY,tc de.anuapra, t-682.p.116_
le refte
a eté
& la dtfpofition
cette
prmcipales
vingt-trois
les infcnpttons
les emblèmes,
la Rue,
dans
repréfentées
infcnpttons
a donné
au
in-fol.
167~;
grand
un beau portrait
de
compris;
campagnes
devifes,
le P. Meneftrier
)'epître
anno
13 auguiti,
fait
du
par
fujet
en
thèfe
conquêtes.
devifes
font
& fix
deux
font
ou
de
de
à fept
trois
Sevin,
RECHERCHES
du
peintre
aux
de BouUton
cardinal
Michauld.
Ce volume
L'~rtJ~
on
m'a
)n-8.
2 vol.
1682-8!,
entre
fans
pp.,
jt2
Pères
deux
cite
consacrer
peintre
aux
heure
bonne
une
acquit
qu'il
mais
travaux,
son
queleP.Mencstrîer
ou
reprises,
trois
mes
mains
ger,
d~près
un
place
couvert
des
de
tite
Puulux
de
)ean<,
sion
Le
ae
avec
perfuhder
que
je
images,
de
c'eft
(2);
s. 1. n.
là
tn-ta
d.,
contre
de
la Compagnie
c HnM
de deux
etorles
nom.
sur
pienus
socle
et
~c~
(Cette
à quelque
trait
tout
surmonte
à l'entour:
raisin
généreux
deh~ic
ecusson
mots
d'or
est
du
mùle
d'un
d'une
et de
76
sa
de
de
geme.
de
à
ce
medadion,
obligé
que
ses
etudes
C'est
se
de
son
art.
a Rome..
et
son
qu'on
ht
ausst
le
a Lyon,
Paris.
ou
du
Pris,
a exerce
fresques
etoit
devise
autour
Sevin
grandes
habituel
de
mon
11 fit
ces
adxnxenteuaxüus
Rome,
patrie.il
appuie
avec
symetnquemeut
ou
ïtig~ud,
genie
sert
de
cto11
executa
la
J'exerce
Tournon.
bel
pour
figures,
traduction
placé
de
un
des
mvenUons
très
Ce.
meuatllon,
la
les
madrigal
est
t
psaume
a
médaillon
Il
abime
à la mamere
traçant
dont
un
De
ce
cent
Et
Vint
son
ce
trouve
voici'
përe
cet
que
pour
l'art
apprit
art
eut
famcux
pemtres
d'Hahe
en
en
France
ai ec
les
un
beau
ces
de
~eux
pinceati~
de plus
les
copia
mettre
tous
du
JamaIs
tes
Charmer
peh-
ses
de
Se~m,qui
me-
supporte,
beau.
merveilles,
jour,
doctes
ventes
la Cour.
pepc-
attu-
deSevin).
J d'azur,
du
Chercha
de même,
faire
globe
qui
autre
au
et
tires
portrait,
une
revers
Tournon
en
&
au
Ne sttt
semble
un
sur
charge
drapé
sur
grave
de
et.t,
ce
richement
séjour
bas
au
sont
soleil
le
altegonc
d'un
arts,
qui
qui
un
de
regard
Lyon
et ~entG.
Au-dessous
le
En
a
ti lyon
d'or.
L'artiste
mc-
des
est ropresente
lequel
le sein
nournr
pour
dechire
le mot
d'un
de lis
En
guirlandes
Pau~M
lit:
de
fleur
entre
au-dessus
grappe
d'argent,
F. Erhn-
Arte
on
cens
cjccree~r,
décoré,
chargé
Seurrt,
son
la
et
pour
n° ;9~
en Bourgogne,
Bourbon)
servir
repeter
C'eatun
de
(de
par
un
mis
il fumfot,
de M. Cofte,
Lyonnoife
effet,
dans
par
mots:
puct
à une
et applique
cadre
dans
qui
fois
l'énumération
du P. Meneftrier;
qui
art.
tu~ deux
de
peinture,
accompagne
l'anagramme
que
entoure
d*azur
son
richement
ces
la
et
tombe
commerce
medaillon,
chef
devise
un
du
d'argent,
au
en
n'avoit
socle
Turnonenxea
rayonnant,
can
un
de
Setun
Tournon
réputation
etoit
sontinscnts
ce
à
grave
in-8
i668,
CheTom,
attributs
armes,
portrait
emblemes
lequel
lui
de
)e hasard
beau
sur
pouvois
secrets
grande
nom
dans
je
faite
si
E.
danton
est
les
hafard.
duc
lui,
pu
mention
daulon,
de
in-4.
des
faifant
virulent
pamphlet
au
comme
stcompletouMiquejeQ'aurois
naturel,
toutes
Mene/?n~'
œuvres
d'artIcle
pas
pere
de
parolt
n'ayant
pense
que
j'ai
note.
H naqm).
Vivaro]s,<Tun
Petrua
vol.
t679,
P. Meneftner
la Bibliothèque
de
Catalogue
'y.
fi S.
Semn
cette
des
P. Meneftrier
la PMo/op~
de l'Art
plan
au
un
au
Meneftner,
& le P.
le Cataloguedes
d'ouvrir
le volume
(1) Le peintre
tes biographies,
Autour
un
dans
te
rendus
Honneurs
sur
P.
encore
C'eft
donne
apporté
le
/Ncu/tCHr~
le
Je vois dans
1'1mua
ces
Cependant
frontifpice.
pu être placé
l'en exclure,
pour
en ma-
relié
magnifiquement
offert
qui
&, ce qu'tt
ses
à être
par
calomniée
d'un bout à l'autre
du livre;
accufée,
y eft dénigrée,
ces calomnies
ces aecufations
font articulées
par
y a de cuneux,
a
ce libelle
diffamatoire
Je ne comprends
Jéfmtes.
pas comment
de Jéfus,
et
le texte,
par Coffin,
gravés
a être vendu,
mais
Lyon,
;m~g'
deux
volumes
invariablement
de tes ouvrages,
quelques-uns
tout ce que j'en puis dire.
donne
Le même
Catalogue
Dialogue
des
& la ~Ho/opAte
a voir
parvemr
pu
jamais
les ai demandés,
et
été
de la Ville
de la Bibliothèque
~r/i/a~f
Je n'ai
ses
ont
rouge.
Le Catalogue
II
))s
(t)
pas été desttné
d'ordinaire
fe trouve
n'ayant
de la Cour,
perfonnes
roqmn
BIBLIOGRAPHIQUES.
à trois
(2)
chea
Voyez
du
en
l'Avertissement
Blason,
J secoude
amitoiete,
inberé
en
R.clunehes
Leogartyh~qu
entier
P.
tête
des
Jtcf/Kt-
l'L'saye
de
cI-dessus,
p.
des
63
dcs
RECHERCHES
Détail
cnBr~i!.
Le volume,
Soc.
Cette
eft
nom
de
d'auteur,
fur
porte
faite
comme
par le P. Meneftrler,
quelques
la fauffe
garde
p. 46.
t67<),
Ex
dono
Franc.
LXVI.-La
Devife
de la Compagnie
Devifes faites pour
Eftienne
à le croire?
portées
la un indice
fufEfant,
pas
comme
fimple
S. M. & toute
rue
relation
N'étant
pas
je m'abfttens
renfeignement.
du RoyjuAinée;parleP.
de Jéfus;
avec un recueil
Michallet,
la fontaine
cette
que
font
de prononcer,
& ne voyant
borne
a en reproduire
le tttre
chez
feptembre
mdiqueroit-ette
perfonnes
en mefure
me
galant,
Jefu.
offrande,
lui,
le JU~rcu~
dans
configné
fans
J~n~ner
BIBHOGRAPHIQpES.
Meneftrier,
de cinq cens
A Paris,
royale.
à l'image
Saint-
la Maifon
St-Jacques,
St-Séverin
proche
167~, in-4, avec privilége du Roy. 11 ~T. non chifïrés pour les piècesliminaires,
200 pp.,
i f. non chiffré pour la table & Ferrata.
Paul,
A la page
la figure
71 fe trouve
avec Marguerite
jour de fon mariage
de marguerites,
avec un crucifix
de l'agrafe
gravée
de Provence.
fur
tatUé
Ce joyau
un
famt
par
portée
Lou<s le
entrelacé
ces
faphtr,
de hs &
mots
a
graves
t'entour
cet
Hors
étott
confervé
de\')feduroi,
avoit
fenfe,
cnhquée
été
à vingt
où
Poiffy,
amour~
le P. Meneftner
(i),
imprefe
de
Sopion
devtfe
comme
inventée
qu'on
ne pût
pas dire
fufceptibittté
pour
de ce bon
n'être
pas
tard
fut
dit
ou
elle
& bibliothécaire
le
avec
Meneftner
Chriftophe
Attorfh
Noncorum,
fotett
pour
l'avoir
vu
à ce point,
s')t
Liège fit reimprimer
de
longtemps
que Louis
du
Elle
parut.
fut
bien
nonplus
(1) OEuvre~ c)ma:ea, t. lUt p. 338.
(3) 11~0~, out)efo <!cHc7mprf?se D]aïogo del signor Scipionc Ammtrato, nel qua)c sj ragMNa di
chatouilleufe
ultra
dont
encore
Wagenfett,
profeffeur
à Nuremberg,
dans
faut
entlere
l'Europe
en
à fes
croire
M.
les rois
de
la
le Traite
dépens
a t'endrot
tes
Lorf-
in-4.
tôS~y,
d'y intercaler
(2), eut
t'impudence
avant
pour Philippe
II, roi d'Efpagne,
XIV i'avot
eue
le premier.
11 falloit
fût
chanome
)C) la de-
prend
emblème,
pouffee
Ammlrato
fatisfait
le jour
par
d'Altorf
chanoine
qu'un
dès
plus
le P.
dont
;mpa)',
farttarg'um~nft.
par le roi
& la jatou(ie
émut,
ans
a l'Académie
pubhc
Monnoie
veram
de
vrvement
attaquée
~'x~rctMfton~~x
fut adoptee
qu'elle
delle
le monaftère
nec pluribus
qmnze
de droit
s'en
treuver
poumons
fois.
plufieurs
La
dans
annel
cette
afin
que
de fon
d'Efpagne
la
fou& des
moIte Imprese da dmersi eccellenh auton, e dl
aic~ne regole e tYYertimenM mtorno a questa
nt-itena. riTenzp, t598, in-4.
RECHERCHES
)ndes
lents
chdunoent
BIBLIOGRAPHIQUES.
nombreux
&. qu~ n'eto~t
htafons,
certes
moins
pas
O!
gneii!euxqueienMp?Mn~M!tmpar.
LXVII.
en fête pour
A Paris,
chez
-L'Efpagne
la reine
d'Efpagne.
l'heureux
de
mariage
Eftienne
Michallet
in-4.
1679,
LXVMl.
Meneftrier,
mas Amaulry,
libraire
avec
in-i2,
les pièces
t68o,
par le R. P. C.-F.
A Paris, pour Tho-
des armoiries
Origine
de Jéfus.
de la Compagnie
pour
les tables,
à Lyon,
rue Mercière,
à laVictoire;
du Roy.
n <T. non chiffrés
privilége
liminaires,
non chiffrés
i6fT.
~2pp,
pour
&c. n'ontiipice
additions,
gravé, i fig. repréfentant rhommage
du chatellain
de Bulles au duc de Bourbon,
comte de Clermont.
du privilège
Achevé
Après l'extrait
cette
d'imprimer
On
voit
leurs
poftdater
ficat
volume
rigée
être
peut
Coral
1682,
refait.
Lyon,
Je
me
qu'u
votume
Benotft
trouve
de
pardonnera
(le
Coral
P~r;ffj~k
art
parler,
art
M.
une
B/a/on
Leber
elle abonde
qui doit
dans
la
exactitude;
tous
les
deputs
curieufe
feconde
édthon,
6* !'0ng'me
qu'une
réimpretnon
mais
ouvrages
orconftance
de
la réunpreffion
les premiers
temps
b]b!~ograph)ene
(f)\n;cxp)'t'<tn))tt<.n"l.)\.
du
btafon
fe trouve
edtt~on
de <67t,
celle
a dit,
du
précèdent
dans
la
eft
plus
a retranché
ceux
t'edition
la date
avec un titre
erreur
grave
de ce
parlant
du
des
faut
en or!-
riche
fort
avon' r
d'un
tiers
fur)eur
etendu
de
du P. Meneftrier,
xv!
de t67<)
(2)~0))<'ao]tCi).)tt~u<
qu'il
plus
un examen
fin
avec
des doutes
laiffer
précedèrent
Lyon,
( Ong'Mf
tels,
édition
cor-
revue,
« Ce volume
différences
pourroit
jufqu'a
une
Leber,
déjà.
~fmoinM.
~~rmo;n~)
qui
point
J~!
une
être
l'auteur
de
l'ufdge
un certi-
mois
édition,
S- ?'0rtg~)nc
dont
qui
plufieurs
deuxieme
1682 contient
connus
heraldiques
depuis
bibliographe
du Blafon
dans
conferverencore
de M.
le Catalogue
Le favant
en developpements
etoient
mentionne
mais avec des changements
&. des
~/f<no<ttM),
l'un &. l'autre
La premiere
pour être complet.
gines,
leur
en vente
du
m-) 2,
dans
plus,
de rectifier.
a proprement
n'eft,
dont
de
comme
confideré
()),
but
etOLent
du ~%nfa&~
t6yt
le
dans
]6y<).
les hbrajres
aujourd'hui,
lorsqu'elles
& augmentée
Benoift
comme
publications
de nouveauté
Ce
de
alors
que,
le 3 mai
partie
première
fiecie
(2).
j S~. cette
»
RECHERCHES
ce que
Tout
fur
trompé
dit
appliquant
~rmotrtM
ce
lion
il
refulte,
ne faut,
fans
aucun
s'en
veut,
pour
tence
d'une
édition
ce
livre,
fieurs
années
publie
fous
ne
ries
donc
M. Leber,
vant
M.
Leber.
dans
)e ~)'!ta&~
art
encore
cette
Benoift
faute.
&c.,
des ~rmotftM
à Pans
fuccedé
imprimée
en rue
à Coral,
Mercière,
plus
tard,
s'eft
trompé
lorfqu'il
celle
t68o,
de
1682 pour
Le P. Meneftner
~rmotft~
fous
le titre:
ferva
premier
logie
chapitres
donna
Lyon,
l'Epître
< 671
des
dedtcatou'e
de la rnaifon
de
au heu
nettrier
a au contraire
devint,
amfi
il
retranché
fe propofoit
de
neuvième
partie
tard,
fa
la première
parties.
de
Et
tous
ne
qu'))
quitta
M. Leber
au
167~
du Blafon
l'autre.
Th.
Amaulry,
Saint-André,
mais
celle
lieu
de
6' !'0ng'!ne
des
Il
con-
il modifia
& ajouta
it n'y
t'a cru
fon
la généa-
avolt
que
fept
le P. MeLeber,
de près de moitié
elle
M.
Traité
grand
il avot
comme
les
t6So.
det68o&2pp.Am(i,
édition
du
partie
en 1682
de rf?r<g-)M
avoit
lequel
Amaulry,
de
évité
du Blafon
&' ~'0)-tg';n~
des
;t refondit
cette
edition
& la publia
comme
feconde
fm-
toujours
art
dans
y en a vingt-trois
tiers,
plus d'un
en dix
publier
une
bibliothèque
art
fuivant
lô~f),
édition
la date
pour
de
eft
imprimer
une
développements,
grands
Dans
)'édition
de t6yi,
augmenté
remamee,
~nfaNf
M. Leber
Non-feulement
faHoitdirede
prëGdent
Prunier.
pp.,
~84
d'avoir
plus
de plus
cite
galant.
~rmotne~/Pans,
au
lui donna
le
de
Il aurot
de la Victoire,
~rtta~
qu'il
d'abord
Coral
Ong-tM
plan,
ce
de l'un
maiSi! a dit
Armozrzes,
au
du
1683,
plus
~rmo!-
t'Ortg'tn~
d'attention,
des ~)'fno~r:«
tôyi
en
i6~(),h
de
en
publié
Thomas
pour
le lIfercure
à l'Origine
en donnant
M. Leber
de plu-
des
{WOngiM
pouvoit
a l'enfeigne
imprima
en admettant,
le 31 mai
pubhé
plus
ne
167:)
il est
ouvrages;
a piecede
1671,
hvre
un peu
Coral
en
Tout
la remarque
volume
puifque
dont
deux
romprefnon
qu'un
qu'avec
pas
6' l'Origine
des
Cette
confu-
des
d'imprimer
finon
dire,
d'un
édition
du Blafon
que
de
une
poffible
pas
feconde
J'ajoute
de tomber
la date
Blafon
doit
s'etoit
& !'0r;g'tf!<
des Armozrzes,
t'exifil ne refte
Leber,
pas moins vrai
comme
qu'on
titre
les dates.
Acheve
conMérë
du
du
t68o,le~'r!M!~art<ht
être
une
fût
avec
~nnotrtM.
des
il n'étoit
car
madmifubte;
du Blafon
citée
par M.
la main
le contraire
C'eft
Blafon.
art
t68s,
fous
j'ai
t'Onpnë
ne
volumes
~(!/on
des ~rmotnM.
confronter
que
deux
art
la (umhtude
de
convaincre,
l'OngtM
la date de
peut
qu'a
s'it
jufteffe
les
au ~nfa&ff
doute,
de
parfaite
confondu
pas
convenir
le ~'n'fQ&!<
que
d'une
conftamment
ne peut
pour
feroit
& s'il n'avoit
qui
(i l'on
que
Leber
M.
les dates
queftion,
BIBLIOGRAPHIQUES.
auteurs
qui
du
qu'il
Blafon
dans
promis
ont
écrit
sa
fur
le
à deffein
ce qu']t
en avoit
il fuppnma
de la p. 16 aa
de l'edition
de 1671,
dit d'abord,
le chapitre
qui etoit
premier
des chapitres
entiers
de fon
des Armoines
la p. 109, & conferva
dans t'Ong-tne
le chapitre
)V.
ni qui devint
entre
autres
le chapitre
premier
écrit,
blafon,
Ces
ques
d'éviter
les armoiries
erreurs
& les généalogies,
échappées
fes appreciations
la confu<)on
qui
à M. Leber,
fi exacte
fi judicieux
demontrent
bibliographiques,
de la Hmititude
des titres
réfulte
combien
dans
fes remaru eft difficile
de certains
ouvrages
RECHERCHES
du
P.
Meneftner
être
a peu
de
Ce
frais
traité
en
a cette
en pratique
dejd
Leber
(M.
Il faut
combien
des
de
BtBUOGRAPHfQUES.
tut-meme
garde
contre
époque,
de
a fait
l'obfervatlon
la rouerie
les
que
rafratcturtes
avant
titres
)ibra[res
des
hvres~
&
moi),
mettoient
d'en
fatre
nouvelles.
éditons
des
l'Origine
en
~mo!rift
a été
par
reproduit
extrait,
t.
xm,
p. }~ 5 de la Co!M'on des meilleurs ~~rfanon!, nof;c~! S' traités particulier;
à i'/tt~O)'~
relatifs
~ovo).
t8;8,
StC.,
par
MM. Leber,
Salgues
& J. Cohen.
Paris,
in-8.
LXIX.
R.
de France,
des ornemens
des armoiries;
par
de la Compagnie
de Jéfus.
Origine
P. C.-F.
le
A
Ménétrier,
René
Guignard,
chez
pour Thomas
Amaulry,
à Lyon, rue Mercière,
à la Victoire
1680, in-i 2,
du Roy. 17 fT. non chiffrés pour
avec privilége
rEpître dédicatoire
à M. Dugué,
extraits du Journal
pour la Pré&ce,
Paris,
libraire
des Sçavans, & le privilège;
489 pp., i n'. non chiSrés pour
les tables;
c'efl le portrait
de M. Dugué,
frontifpice
gravé
du roi en fes confeils,
confeiller
ordinaire
maître
des rehonoraire
de fon Hôtel,
intendant
de juftice
fiquêtes
nances
& police,
en Lyonnois,
de blafon,
& une fig. repréiëntant
à un tournois.
Ce
chés
volume
de la
Sçavans
eft,
coUechon
de janvier
LXX.
le precedent,
comme
des
)68o,
œuvres
p.
L'Alliance
du
Forez
& Beaujolois;
le duc de Bourbon
un des
plus
P. Meneftner.
rares
& des plus
(Voyez
6 pl.
allant
recher-
le Journal
des
S().)
facrée
de l'honneur
& de la vertu
de Monfeigneur
au mariage
le Dauphin
avec Madame
la
Princeffe
électorale
de Bavière. Paris, chez Robert-J.-B.
de
aux trois Cailles
la Caille,
rue St-Jacques,
1680, in-4,
2 n*. pour la Dédicace
à M. Colbert,
permiuion.
8o pp.
entre les pp. 12 & i
marquis de Croiffy,
.Tableau
des 128 quartiers
de la princeûe
de Bavière,
généalogique
avec
Marie-Anne-Victoire.
RECHERCHES
C'eft
la
fur
ques
des
defcnption
la maifon
de
BIBLIOGRAPHIQUES.
fêtes
mariage,
fuiv~c
de documents
généalogi-
Bavière.
du Parnaffe
Relation
LXXI.
du
le duc de Bourgogne.
de Monfeigneur
Baptême
de la Caille;
chez R.-J.-B.
1680,
in-
A Paris,
fur les cérémonies
du Parnaffe
Relation
LXXII.
du
fur les cérémonies
du
fils de Mgr le duc
de Mgr le duc de Bourbon,
Baptême
de Condé,
faites à
de S. A. S. Mgr le Prince
& petit-fils
A Paris,
chez
le 16 janvier
1680.
St-Germain-en-Laye
de la Caille;
R.-J.-B.
in-4 de ï~ pp.
en mufique
anciennes
Les Repréfentations
rue Sc-Jacques,
A Paris, chez RenéGuignard,
& modernes.
du Roy.
avec privilége
au grand
S. Bazile;
in-8,
1681,
LXXIII.
chiffrés
i o ff. non
chinrés
non
de mars
les
ch~
1681.
avo~r
Apres
pour
fait
)
i'otr~
l'auteur
mo~f7!M,
ce genre,
ments
de
temps
a la Cour
LXXIV.
2 n'.
3 3 pp.,
pour les pièces liminaires,
le yo~naf
des Sçavans
la table.
(Voyez
de
mêlés
Tunn
en mufique
des
repréfentations
donne
une hfte
de
(p.
chant
cuneufe
& de danfe,
des
qu!
cAe~ les
ballets
furent
anciens
&
& dtverhffeexécutés
de fon
t~).
Les diverfes
efpèces
de nobleffe
& la ma-
de
les preuves;
par le R. P. Meneftrier,
A Paris, pour Thomas
de Jélus.
la Compagnie
Amaulry,
chez René Guignard,
rue
à Lyon;
& fe vendent
libraire
du
à S. Bazile;
avec privilége
1681,
in-i2,
St-Jacques,
d'EArées,
au cardinal
Roy. 9 n'. non chiffrés pour l'Epître
ion',
non chinrés
~7
pp.,
pour la Préface & l'errata,
nière
d'en
dreffer
RECHERCHES
& l'extrait
les tables
pour
BIBLIOGRAPHIQUES.
On
du privilége.
doit
y trouver,
quatre
figures gravées,
plus
432,
438,
de Claude
de Saintquatre
pl. pour les feize quartiers
de Leftang,
d'Antoine
de Laubefpin,
de Charles
Georges,
Vallin.
& de Jean-Baptifte
pp.
140,
134,
Cette
chez
édition
R.-J.-B.
PourT.
quelquefois
porte
rue
de la Caille,
celui
qui
ce
cordât
a favoir
faifoit
leurs
que
Clément
des
au nombre
affaires
auprès
V leur
des
les enfants
que
chanoines
aux trois
St-Jacques,
avec un
de 1681,
l'édition
toujours
On trouve,
qu'en
p. 46 de ce livre,
avoit
tttre
promis
de
à Lyon,
& à Pans,
in-12.
Cailles
1683,
a que cela
il n'y
refait;
1 3 1 les
du Pape
bourgeois
de l'Eglife
libraire
Amaulry,
de
habitants
de lui
& autres
non
Lyon
Faclans
chargèrent
leur acqu'il
dans
fejour
nobles
de changé.
Lyon
demander
ton
pendant
C'eft
puffent
leur
ville,
être
reçus
ad diâa
quod
canonica
non obftante.
Ce
recipantur,
aliqua
confuetudme
ignobiles
la coutume
le P. Meneftner,
y étoit introduite
que dès-lors
qui fait voir, ajoute
des rois de
cette
etant
de fondation
de ne recevoir
des nobles,
que
Eghfe
& alu
avium
filu
Bourgogne
ce qui
de l'aigle
&. du bon,
lui
fit prendre
pour
étaient
les devifes
qui
armoiries
des
le griffon
animal
& des
empereurs
compofe
rois
de Bour-
gogne.
Lettre
LXXV.
dame
furie
de qualité
LXXVI.
qui
LXXVII.
à une
1 68 1
Paris,
n°
(Anonymes,
in-4.
9703.
)
de la galerie du Louvre pour
de la naiffance
de Mgr le Duc de Bour-
chez
-Les
R.-J.-B.
cette
reprefente
de Louis-le-Grand
regne
des
de province
-L'illumination
les réjouiffances
A Paris,
gogne.
La planche
gentilhomme
fujet de la comète.
Didionnaire
Barbier,
(Voyez
d'un
par
illumination
les médailles,
Ballets
de la Caille;
fe retrouve
1682,
dans
in-4.
YHiJtotre
du
1 693
anciens
& modernes,
felon
les
rue SaintA Paris, chez René Guignard,
au grand
Saint-Bazile.
27 ff. non chiffrés pour
Jacques,
la Préface & la table des ballets,
TEpître au ducd'Aumont,
règles
du théâtre.
RECHERCHES
BIBLIOGRAPHIQUES.
11 1 ff. pour
la table,
les fautes
à corriger
& l'extrait
du
Les exemplaires
Robert
Paris,
qui portent
privilége.
de 1682,
Pépie,
i68j% ne font autres que ceux de l'édition
avec
un titre refait.
du Mont-Claros,
ou les Oracles
en forme d'horofcope
fur la naiffance
de Monfeile Duc de Bourgogne,
au collége
de Clermont
ou
LXXVIII.
rendus
gneur
de Louis
Le Temple
-le-Grand;
1682,
de 38
in-4
pp.
La
des images,
compofée
d'un
Philofophie
de tous les ouvraample recueil de devifes, & du jugement
Mepar le P. C.-F.
ges qui ont été faits fur cette matière
LXXIX.
A Paris, chez Robertaux trois Cailles,
de la Compagnie
de Jéfus.
neftrier,
rue Saint-Jacques,
J.-B.
de la Caille,
7 ff. non chiffrés pour
1682, in-8;
à
dédicatoire
TEpître
de Seignelay,
Colbert,
marquis
Monfeigneur
pour les auteurs qui ont écrit des devifes, &c.
126 pp. pour le jugement des auteurs,
336 pp.
quelques
fig. fur bois gravées
des Sçavans, d'avril 1682. )
dans le texte. (Voyez le Journal
Il ne faut
tiques,
cela
comme
qui
avec
quelquefois.
ont
laiffé
des
Les Italiens
matière
la Philofophie
On trouve
dans
recueils
des images
celui-ci
une
de devifes,
& les Efpagnols
ou
qui
émgtnacuneufe
ont
écrit
excellé
fur tous
potes,
avec
y ont
autres.
C'eft
dans
firmament
ce
Ce vers,
que
Bernard
p.
192,
d'etoiles,
qui
Tot
de
livre,
parfeme
la Sainte-Vierge
eft
eft arrivé
fur cette
des traités
ce volume
des auteurs
bibliographie
les
confondre
pas
tibi
ont
le P. Charles
Bauhuys;
(1) Voyiez Bernird* naulmm
pour
devife
Numera
fi
les innombrables
figmfier
perfections
un
de
le vers
infpiré
funt
la
qu'eft
dotes,
Virgo,
Scnbam
favant
quot
baptifa
jefuite
fidera
du nom
d'Anvers
cœlo.
de
(1).
Protus
Pariheniii*
Erycius
Puteanus
Papnwtti, etc. Anluerpise, 1634, m-2fc.
K
le
RECHFRCHES
le titre
fous
publia
Proteum
Jefu
numéro
Plantiniana,
mots
tées
au
libri
in-4
retourné
dans
des
Catalogue
uniui
verfum,
verfus
Batth.
apud
ce
de
le vers,
& en raifon
(Voyez
fes Récréations
noncé
du titre
Il exifte
de
une
ne fais quel
ce volume,
traduction
C.-F.
tv,
(t.
plunma
amplijjima,
qua
eruditorum,
ahurumque
nam
converfa,
dans
d'emblèmes
Saxius
autre
fujet.
Dansl'e-
in-8).
(3).
Sylloge
fur je
& après
Symbolorum
faminarum
quœ
illuflnum,
proftant
E hngua
ne anteaornata.
fuwma
in lati-
gallica
Vaef-
Amftelodami
avec
taille-douce,
1686,
qui
a dit que
lorfqu'il
trompé
a eté traduite
fous ce titre
n'eft
pas
une
fi ce
s'eft
faute
un
Meneftner
Sedunenfis
c'eft
nombre
grand
en
livre
ne s'eft
Ston
(de
dans
donnant
pas montré
en Valais),
une
au Philofo-
feulement
publie
& l'An
La Science
il eft tombé
d'impreffion
de 1695 ladatede
i685:un
imagmum
en 168 5. Saxius
avoir ete traduit
pouvott
le P.
ce
70 1)
id e,t
nobihum,
pha
appelant
n.
peut
la me-
le texte.
Pans,
erreur,
d'être
des images,
attribuée,
par M. Delandine,
j>rœftantwm
exhihta.
en
Erycius
fans
de 3373 manières,
auffi exercé
fur
Catalogue,
zn Europa
grave
dans fon
à conferver
1650,
de
por-
b. qu'il
& ajlhmatique
imaginum,
elegantionbus
{Onomajlicon)
des Devifes,
de fon
methodoquefuccinilfa
Frontifpice
in-8.
étoiles
Bernouilli,
pas
Lyon,
lui-même
principum,
virarum
figunfque
1Û95,
berg,
regum,
congefia
dùigentiafunt
& myjténeufes,
Philqfopha
ioaa
hexamètre,
s'eft
(2)
P. Meneftner
5. J.
Meneftreni
Dobert
fupplément
à caufe
a enchéri
fur
i7ij,in-4,
que ce vers eft fufceptible
il fe qualifie
Jourd
latine
de la Philofophie
au
fondement,
M. Leber
lui par
littérales
de
Jacques
fans ceffer
d'être
un vers
changé
de 3 3 1 2 manières,
fi on nes'aftreint
fubir
combinaifons
différentes
40320
Le P. Preftat
a montre
être
varié
fure,
qu'il pouvoit
P. Antoine
la difpofition
différentes,
du nombre
de fon temps.
aftronomes
Le
ex
Moretos,
changé
manières
1022
Ars conjeûandi
Bafilese,
pofthume,
en prouvant
Puteanus,
mathématiquement
la quantité.
Jlellarum
librum,
& Joan.
c'eft-a-dire
vers,
livre
altérer
e Soaetate
Bauhu/ii
(1).
le compofent,
qui
in Bernardi
Antwerpise,
avoit
fe trouve
qui
fidera
Thaumata
unius
1617,
Puteanus
huit
Ptetalis
vanatum.
formis
Erycius
des
fuivant
Parthenium
Jive
officina
BIBLIOGRAPHIQUES.
en
ne
1686
lieu
en
diligent
de Lvgiu-
ad calcem,
le P. Me-
plus
au
nenfis.
Bien
la Philqfophu
que
neftrier
trouva
l'annee
fuivante
(1) On
sujet
Proteus
fttwii
Hcrameter
sensu
et metro
images
étoit
fans
doute
qu'il
un
fécond
volume
aussi
a publie
des
de
Varthemus
nos
,id
Maria-rats
imites
vartatus
servahs,
but
M
Bau-
tropier
1833,
P.
dans
A llard
Taillis
Dobert,
la
Bibliotlirque
Grenoble,
sur
minime
fautes
1680, în-u.
a ce lnrc
a son
dauphinois,
de Dauphmê
Clialvct,
dans
de
a
forme
tant
donnée,
Grenoble,
il publia
ce
des
Récréations
bon
Père
minime
et l'appelle
Bibliothèque
de Jésus,
Guy
Liéfre,
1855,
des
content
d'estrans-
Itttiiales,
en
ministre
protes-
Dorbert.
pagnie
lAVie
non
1797,
litre
le
ar-
qui a ajoute
l'édition
qu'il d
la matière
épuifé
(3) Yojez
(3) Ce
fIN,
titre
en
m-16.
lldc
ce
même
wicies,
Lovanu,
d'avoir
loin
fous
sur le
jours
est Bernardi
le mot
porte
par
in-8,
Singularités
des
écrivains
et
Augustin
série,
p.
p 1 *iO.
Alois
50
de
de
la
ComBaker;
– Psignot,
te
RECHERCHES
BIBLIOGRAPHIQUES.
-Devifes
LXXX.
& autres
des princes,
cavaliers,
dames, fçavans
ou la Philofoilluftres de l'Europe,
fecond; par le P. C.-F. Meneftrier,
perfonnages
phie des images.Tome
de Jéfus.
de la Compagnie
rue Saint-Jacques,
la Caille,
quelques
pp.
^07
&,
tomaifon,
l'autre.
Je
de
année
quoique
fais
n'en
&. que
de janvier
Le P.
a celui
de
avec
un
différent
Meneftrier
la Phdojbphie
parce
a
titre
qui eft
l'un
par
à une
paru
( Voyez le Journal
mille
devifes
aux
n'en
le fecond
volume,
premier
in-8,
images
ont
qu'ils
part.
deux
d'ajouter
des
de
ils fe complètent
que
a fon
chacun
fon
dans
titre
féparés
1 68 .j)
avoit promis
contenues
environ
fuite
articles
deux
diftance,
Sçavans,
gravures
i 1, fait
tomé
Ce volume,
fans
A Paris, chez Robert-J.-B.
aux trois Cailles;
1683,
fur bois dans le texte.
onze
a que
des
cents
dix-fept
cents.
Tout
en
bien
fe montre
étoit
Ce jéfuite
de
quoit
fu éviter
pas
un prodige
méthode
femble,
d'idées
trop
la confufion
fur
& de mémoire
toutes
& vafte
tout
prenoit
les
vifes,
avoir
après
parce
la matière
que
non
publication,
au
travail
ou
rapports
qui
penfée,
un
Le cadre
ment
rempli,
queroit
pour
eté
le P.
& au
former
l'enfemble.
comme
combiné
le plan
& une
même
ce
de
com-
dans
étoit
terminée
à chaque
en
l'enfemble
compofition
la dernière
deftinés
font,
pas
divers
traités
ces
traités,
qui
l'édifice
de
que
dont
ont
dont
parties
vifant
de fon
gigantefque
de faifir
une
les
même
n. 63 84.)
il eft vrai,
entièrele temps
qu'il a cru
les
autant
été,
prévoyoït
qu'il
à completer
en effet,
n'a
à fon oeuvre,
main
& a mefure,
t. Kl
» (Catal.
tout
il publia
il changeoit
& de conduite,
règne
les de-
ouvrage
parties,
qu'elle
cette
tracé
parce
précifement
fur
fin.
s'etoit
JI confidéroit
des matériaux
qui
d'enfemble
& fon plan
à l'autre,
combinaifons
la confufion
Meneftrier
& c'eft
féparément,
en
defaut
fujet
mettre
de
mais
la
année
qu'un
cet
les
des
vue
les ballets,
toutes
& a mefure
en
& la difficulté
execute,
qu'incomplètement
en apparence,
tant de livres
dans
différents,
uniffent
même
d'une
eu
de donner
au lieu
la fcience
que
les tournois,
& coordonné
au fur
parties
croiffoit
le
n'a
que
ces
projet,
but. De
plutôt
le deffem
achevé
de
même
toujours
dont
de
Mais
fymboles.
médité,
chacune
féparément
les
8t
il man-
à un claffement
des images
fur les armoiries,
mais
dit-il
fe fixer,
parce
II n'a jamais
la Philofophie
appeloit
a écrit
emblèmes
d'un jet,
&,
qu'il
ouvrage
ce qu'il
de
manque
de fon travail
fe refufoient
chofes
M. Leber
d'avoir
l'enfemble
dans
ne pouvoit
fa penfée
dans fon efprit;
régulier
forte mépuifable
faits étoit chez lui en quelque
feul
l'accufe
lorfqu'il
d'érudition
P. Meneftrier,
du
érudition
profonde
ce me
févère,
& de n'avoir
methode
«
la
reconnoiffant
lui
devoir
la réunion
man-
publier
devoit
paru fucceffivement
Il avoit fi favamment
de
la
Phûqfophie
des
RECHERCHES
images,
un traite
que
de ces
& chacune
pnfe
parties,
la matière
fur
complet
BIBLIOGRAPHIQUES.
ifolément,
s'etoit
qu'il
d'y
propofé
m-folio
ou fix volumes
n'auroit
pas
blafon;
celui
vifes &des
eu
pour
publier
car
de lecteurs;
du
qui s'occupe
amfi
emblèmes,
eu
auroient
de gens
Le P. Meneftrier,
cherches.
de
a la portee
fultesparles
raifon
qu'il
vois
nen
érudits
là qui
vers
le but qu'il
aux
Quant
de le blâmer.
fuffi,
eté
ne font
lus
par
les diverfes
le reproche
a cru
A mefure
les
deffem
Cette
impoffible
que
devoir
à l'infini
auffi
de fon
parties
fait
de-
de
la metcon-
au
cette
par
Je ne
œuvre.
d'avoir
r
re-
d'ouvrages,
c'eft
lui a ete
qui
de
changé
dans
contraire,
affuree,
invariable,
qui en vaut
méthode,
lui,
le peloton
afpects
nouveaux
bien
revenir
gre au heu
dans la voie îm-
d'Ariane
le
qui
de reformer
une
forçoient
fes premiers
lui donnoit
autre,
fur
n'auroit
un grand
fes pas
& de corriger
les
a fon "début dans la carrière,
ce qui
pu tomber
autrement.
ce n'eft
procéde
Quoi qu'il en foit,
permettoit
il avoit
s'il
de
en favoir
où
même
quelquefois
primitif,
lui
des
lui
devant
s'elargiffoit
labyrmthe
fous
chofes
II faut
refaire,
l'horizon
vrai
engagé,
il voyolt
des
variant
perfonne
du
pas
parler
corps
il
propofe.
qu'il
puifqu'elle
avantage,
erreurs
dans lefquelles
lui eût
les grands
que
pas
cinq
images,
ne fe fouciera
& les études
en
pût
écrit
des
entendre
pas
qui
d'avoir
on retrouve
de fes publications
la même
la même
marche
penfee,
hvres
il s'etoit
(i).
jugements
les goûts
n'ignoroit
s'étoit
fon
d'agrandir
du refte,
juftifîer
puiffe
attendu
l'hiftoire,
ne voudra
le feul
fa Philofophie
jet
blafon,
fucceffivement
a écrit,
ce qu'il
pas
aime
J'ajoute
à chacune
tout
ou
qui
tel
feulement,
fit paroître
combinaifons
menfe
tous,
d'un
examiner.
le courage
d'affronter
ce volumineux
amas
de vulgarifer
qui avorta cœur
fa penféeen
& peu
tant
tout
comme
etoit
de publication
parleP.
adopté
Meneftner,
On comprend
en effet que s'il eût
le fuccès.
le mode
affurer
confidérée
peutêtre
avoit
fa vie dans
l'etude
& le travail,
qui a confumc
pas au P. Meneftrier,
qu'il faut
il ne s'en eft jamais
s'en prendre
fi fon plan n'a ete executé
qu'incomplètement
avec une rare perfeverance,
ce qu'il a
Il l'a fuivi au contraire
&tout
ecarté,
publié
s'y
faut,
c'eft
rattache.
Ce ne font
m les forces
ni la confiance
fait
dé-
le temps.
(1) « Le P. Mallelranche ai oit beaucoup rectïfle ses premières pensees, dont il ayoïtreconnu
l'erreur,
cirleshommesetrompent.etiesgrands
hommes reconnussent qu'ils se sont trompes. »
de l Académie /i dm Sciences,
(Fontenelle,Het
Eloge duP P Mallebranche.)
d'une grande
Explication
& de mathématiques,
gie, de philofophie
des Jéfuites,
dont le deffein
général
LXXXI.
S. Ignace,
de Jéfus,
qui lui ont
fondateur
environnée
Thèfe
de théolo-
dédiée
au Père
eft le portrait
de
de la Compagnie
& premier
général
des portraits
de tous
les autres
gé-
RECHERCHES
néraux,
illuftres
face
BIBLIOGRAPHIQUES.
une centaine
&c., avec
en fcience,
en
des Décorations
piété,
funèbres
la manière
des hommes
(Voyez
Pré-
.)
De la Chevalerie
LXXXII.
avec
de portraits
in-fol.
&c.
ancienne
& moderne,
tous les ordres
d'en
faire les preuves
pour
le P. François
M eneftrier,
de chevalerie;
de la Compar
A Paris, chez Robert-J.-B.
de Jéfus.
de la Caille,
pagnie
rue Saint-Jacques.
aux trois Cailles;
imprimeur-libraire,
avec privilége.
16 ff. non chiffrés pour les
in-i2,
1683,
pièces
(Voyez
Ce
liminaires;
le Journal
qui
volume,
de MM. Leber,
à Saint-Denis
Robert-J.-B.
LXXXI V
6 tableaux
pp.,
des Sçavans,
rare,
a ete
& Cohen,
Salgues
LXXXIII.
lége
eft
600
repioduit
& par
généalogiques.
de feptembre
t
xn
extraits
de
la collection
t. ix,
p.
de la Décoration
Defcription
de la Reine.
pour les obsèques
de la Caille;
1683,
de
le 16 août
citée
234.
faite
A Paris, chez
12 pp. s. d.
in-4
faites
au Col-
de 8 pp.
de N.-D.
de
réglife
au Service folemnel
célébré pour le repos de fa-me
Paris,
de très haute,
très excellente
& très vertueufe
princeffe
reine de France & de
infante
Marie-Thérèfe,
d'Efpagne,
eft
s. d. Le Permis d'imprimer
Navarre.
In-4 de 12 pp.
LXXXV.
Maufolée
du 4 feptembre
1 683
LXXXVI.
nobleffe
-Le
de toutes
Blafon
les nations
dreffé
1683
déjà
funèbre
de la Reine,
– Les Funérailles
Louis-le-Grand,
in-4
1683.)
dans
de la nobleffe,
de l'Europe
ou les Preuves
de
par le R P. Fran-
RECHERCHES
BIBLIOGRAPHIQUES.
de la Compagnie
de Jéfus. A Paris, chez
çois Meneftrier,
Robert-J.-B.
de la Caille,
rue Saint-Jacques,
aux trois
in-12.
i f. non
Cailles;
1685,
pour la Préface,
3) pp.
chiffré pour les fautes à corriger,
f 46 pp. 6 ff. non chiffrés
du privilége
une
pour les tables & l'extrait
planche
pour
les feize quartiers
de la maifon
de Bocholtz.
le
(Voyez
des Sçavans, d'avril
Journal
1 683 )
A la p.
leges du
demande
8 de
la Preface
eft
de l'Eglife
Ier.
François
Chapitre
de
LXXXVII.
Grand
de
de Clement
Lyon.
Cette
VII
bulle
qui
confirme
fut donnée
en
de la Médaille
Explication
l'affiche
du collége.
Paris, chez
pour
la Caille;
la bulle
les
153a,
privifur la
de Louis-leR.-J.-B.
de
in-4.
1683,
LXXXVIII
célefte & le
Infcriptions
pour le Globe
Globe
tous deux commencés
& achevés
terrestre,
par le
P. Coronelli,
des Mineurs conventuels.
A Paris,
vénitien,
de l'imprimerie
de laCaille;
deR.-J.-B.
in-4
de 2 ff.
s. d.
LXXXIX.-Tableaux
ou lesfeize
généalogiques
quartiers de nos Rois depuis faint Louis jufqu'à préfent,
des
princes
&desprinceffes
qui vivent, & de plufieurs
feigneurs
de ce royaume,
Le Laboureur;
eccléfiaftiques
par Monfieur
avec
un traité
de l'Origine
de nobleffe,
préliminaire
les preuves
& de l'ufage
des
par le P. Menef-
quartiers
pour
de Jéfus.
A Paris, chez François
trier, de la Compagnie
à l'image
rue Saint-Jacques,
Couftelier,
Saint-Hilaire;
du Roy.
avec privilège
in-fbl.
1683,
Ce
de l'Oi
volume
eft divife
igun
& de l'ufage
en deux
des quai
parties,
lien
comme
poui
le titre
Ut pi euves
l'indique
de nobleffe,
la
premièie,
eft du P. Me-
RECHLRCHES
ueftner.
non
7 ff,
& pour
ques
chiffres
l'extrait
& de la pratique
alphabétique
a ff. non chiffres
privilège
Sf des preuves
des
de noblesse;
tiers
rois,
princes
& feigneurs
deux
écus
A-P.
Signature
miniatures
deClermont
extraites
des
de Bourbon
de Valois,
& les autres
en
qui
a eté
des
coftumes
y auroit
ment
La feconde
Le
faux-titre
dans
fuit
de
fi ontifpice.
Tous
Cour
roy
Bourbon
fin
examen
epoufe;
Pans,
ce
faite
qu'on
de l'in-i
2
croire
n'ait
placees
le
P.
les
additions
qu'il
jamais
été
publiées
à part.
traité
II,
d'Ifabeau
fa fille,
au milieu
les fei-
miniatures
etoit
cette
les uns
que
La description
de tous
ce<*
autre
în-fol.
a faites
n'ai
Tableaux
l'exiftence
que
avec
au livre
de
mais
119,
fem-12.
eft
vu
t'explication
Le Laboureur,
fignatm
es,
complet
La
la
reyne
de
Ils
ont
compte
j'en
de la
a
in-fol.,
dis autant
in-fol.
en
8t
fans
je fuis porte
gravees
qu'il
Jeanne
repete,
l'édition
généalogiques,
de ces deux éditions
figures
S
ligne
au P. Meneftner
en rendant
jamais
les
il y a ei reui
les
le volume
de
a qu'un
ff. Le cahier
dans
celle
e de Jean
II n'y
preffe.
100
des Sçavans
chofe
fidele-
eft l'œuvi
donnent
&
Sage,
les
Meneftner,
fous
que
le P. Niceron,
Je
qu'il el
j'ai penfe
reproduites
interruption
168 j
a caufe
cuneufes
conferves
indiquées,
j'ai
le
font
le titre,
réellement
Meneftner.
pal
a donnée,
qu'elles
n'ont
où il eft amplement
funèbres,
catafal
des maufolées,,
des lumières,
– Les Décorations
des tentures,
l'entrevue
& la qualité
f. eft chiffre
le Journal
admettre
parmi
XC.
dit
defigner
font
ne
par
que
ont
dans
qu'elle
Jollain,
le P.
voulu
Louis
par
robes.
V
Pernn.
énoncée
furnomme
qu'a
& je ne puis
qu'elles
Jollain,
par
comte
au roi Charles
ce volume,
Louis
I. Malgré
depuis
V
du
armoiries,
le nom
dans
M.
n'a
pagination
('harles
peut-être,
decouverte
moins
la
leurs
par Jollain
Le dernier
partie
les bibliographes,
du
de
le cahier
dans
erreurs
terrier
deux
ces
nous
retrouver
pendant
cette
immédiatement
& les
a
mourut
la pagination
eft
font
7, 8 8t 9,
de fa cour,
&. fur leurs
donne
qu'elles
la première
qui
& pas
ancien
Jeanne,
par
originaux
fiècle
fi intelligent
partie,
Laboureur,
d'armes
à les
intérêt
le burin
par
cottes
6
des
le volume.
dans
l'hommage
Dans
diftmgués
furles
quinzième
quelque
d'un
la table
blafon
leur
gravees
du
les pp.
la reine
font
le P. Meneftner
d'après
miniatures,
avec
de l'ufage
6* la dejcennobleffe
quaipour les foixante
font
&. des
Clermont.
la cour
par
Entre
a
l'Introduction
& pour
feigneurs
l'autre
de Clermont,
de
fur leurs
farte
perfonnages,
Ces
de
texte.
reprefente
Bourbon,
du château
portent
Meneftner
fa maifon
de
& les dames
gneurs
le P.
le comté
pour
près
le
La première
de
douairière
forêt
d'une
par
princes
la
généalogiques
dans
genealugi-
de l'Origine,
apres,
de Chartres,
les quartiers
armoriés
en Beauvoifis.
environne
duc
dont
duc
le
tableaux
pour
& hgnei
ejlabhr
pour
A la fin, 6 ff. non chiffrés
quartiers
60 pp.
des perfonnes
& maternels
de M.
paternels
dance
des
la table
pour
du
des quartiers
Y Origine
BIBLIOGRAPHIQUES.
RECHERCHES
BIBLIOGRAPHIQUES.
& autres
ornemens
avec tout
funèbres,
ques, infcriptions
ce qui s'eft fait de plus confidérable
depuis plus d'un fiècle,
rois, reines,
empereurs,
illuftres
& perfonnes
fçavans
prélats,
Par le P. C.-F.
& dignité.
Meneftrier,
cardinaux,
princes,
en naiffance,
vertu
pour les papes,
de la Compagnie
de la Caille,
A Paris, chez R.-J.-B.
imprimeurrue Saint-Jacques,
& R. Pepie,
aux trois Cailles,
libraire,
1 f.
à Saint-Bazile;
in-8, avec privilège.
libraire,
1684,
16 pp. dont les
non chiffré pour la table des chapitres,
de Jéfus.
feulement
8 premières
font
des ouvrages
La pagination
catalogue
neftrier.
chiffrées,
la Préface
pour
jufqu'alors
par le P. Merecommence
à la p. 17
publiés
chiffrée
f. eft chiffré
& fuit jufqu'à
la p. 32 le dernier
au lieu de 33 & 34; à la fuite, 367 pp. pour
funèbres.
rations
Les
fur
gravures
le peintre
Sevin.
bois,
& là dans
çà
éparfes
de la décoration
La Définition
funebre
La Caille
elle
a Paris,
chez
imprimée
de la
& dans
Galette
latines
infcriptions
d'effaroucher
les
de
donner
propos
bres,
afin
avoir
des
l'Epître
le lecteur
cependant
M.
mais
dis
mettant
maître
Samtot,
avoit
l'auteur
n.
cru
laudatif,
de tous
devoir
a
de
à qui
rarete
Cette
cérémonies,
fon livre.
placer
les cxcmpldii
qu'il
es.
eft
par
ete
déjà
l'Extraordinaire
retranche
doute
de
dans
la
Meneftner
les
crainte
a
jugea
fes Décorations
une
fon
des
funè-
fous
Cette
difficile
une
qui
fut
font
le motif
a y louei
exemplaire;
où elle
-y
fe
fut fuppnmee;
confervée
per-
écrite
de qui
patronage
eft fi convenable,
pièce
fe borne
L'Epître
copie
elle
le
de deviner
de Conde
feul
un
& pourquoi
dedicatoire
doivent
complets,
dans
cite
exemplaires
Décorations
M. le prince
Tes ouvrages.
de
que
Catalogue,
Epître
être
pour
hfte
des
compte
pour
funebre
ajoute
Le P. Meneftnei
avoit
avoit
P.
rendant
elle eft adreffée
des
fi obfequieux,
1684,
je ne l'ai vue
5241
indiquer
tête
deffinees
compofee.
la Décoration
l'extrême
fupprimée
cette
fuppofition.
)e
le
les exemplaires
ordinairement,
Leber,
fans
mars
on
journaux,
en
eté
dans
fans
l'avoit
20
ont
18 & 19,
les Déco-
b.c.
devifes,
Defcnption
que
a laquelle
manque
deux
qu'il
du
Sçavans
dedicatoire
trouve,
telle
dedicatoire,
&. la Preface
ces
a cette
place
parût
averht
funèbres,
de
lectrices
le texte,
de Samt-Denis,
fut
reproduite
mais comme
galant;
latins
des
k. les mots
qu'elle
Le Journal
le Mercure
& le
le
M.
pour
P.
de
Meneftrier
& fui un ton
qui
la fit
le favoir
fi
enlever
de M. de
RECHERCHES
en
Saintot
un
a pas
matièie
mot
a moins
ble,
refufa
neftner
eut-il
choifi,
comme
& de cérémonial
Cette
irréprochable.
ne penfe
M.
que
d'un
bout
eft donc
fuppreffion
de Saintot,
à l'autre
ne trouvant
il n'y
inexplica-
le livre
pas
digne
le patronage
ou bien encore
le P. Mequ'il avoit d'abord
promis
bonne
raifon
quelque
pour ne vouloir
plus du mécène
qu'il avoit
cela
arrivé
étoit
de Vienne
les antiquités
aux
commun
qu'un
je la reproduis,
à Choner,
échevms
& remplaça
d'eux,
moins
ne foit
qu'on
de lui,
plaindre
de décorations
qui
169
BIBLIOGRAPHIQUES.
qui,
de
cette
fa Dédicace
« A Monfieur
un
Avis
des Décorations
exemplaire
a caufe
de fa rareté
de Saintot,
maiftre
uniquement
crut
ville,
par
dédié
ayant
fes Recherches
avoir,
au
lecteur.
a fe
tard
Rien
avec
funebres
des
plus
fur
n'étant
la Dedicace,
Ceremonies.
« MONSIEUR,
«
ecrn
Peut-on
fans vous
e des fpectacles
confulter
de ces grandes
dont les
actions,
publique
les plus confiderables?
Vous
les ornemens
de ces actions,
que c'eft par voftre
fage
gence
font
règle
comme
le plus
a l'arbitre
des
lofophie
ce qui
Monfieur,
C'eft,
difpofees.
ont
magne
en vertu
& en dignité.
y verrez
ce que
funérailles
Je n'ai
eftes
la France,
de leurs
traite
que
qui
d'annees
font
qu'elles
cet
prefenter
font
une
partie
& des
fi bien
ouvrage,
de la Phi& l'Alle-
perfonnes
illuftres
fervent
qui
la
l'Efpagne
l'Italie,
princes
les fujets
tant
depuis
vous
& l'intelli-
& les décorations
conduite
de ces inventions
jufte
Vous
images.
fait fervir
aux
cérémonies
de
m'oblige
l'ame
comme
aux
décorations;
ne peut
eftre
écrit
les cérémonies
que par vous
dignement
regarde
avec tant de difcernement,
feul qui en fçavez
tous les ufages
que vous eftes
On eft fùr de l'approbation
l'oracle
à qui l'on s'adreffe
publique
pour les régler.
la vôtre.
N'ofant
on a mente
dans ces fortes
pas l'efperel
d'entreprifes
quand
ce
qui
cet
pour
que
protection
eclairez
ces
fucces
a les
premier
herfes
l'ordre
Roy
des
de
tous
pour
la gloire
fais,
comme
les
& qui,
n'ayant
a clochers
8t des
cérémonies
eft
devenu
rois.
de ce règne
un témoignage
Au
faites.
tirer
milieu
& de ce
monarque,
refpectueux
avez
qui
chofes
de la paffion
« C.-F
autant
qui
Menestrier.
de
le
de
jufqu'aux
de
auffy
fe
font
fous
vous
ce prefent
avec
e
a eu du
qui
a vues
attendons
1 ecevez
pas
gothiques
&. fi magnifique
grandes
vofti
commence
ufages
folemnelles
fi jufte
ces
ce
qu'on
Nous
fonctions
de
Vous
de ces
c'eft
la connoiffance
vous
& a pyramides
fi grand,
font
peut-eftre
de Richelieu.
Cardinal
ne
qui
comme
fe font
& à nous
en France,
&. du
ceux
condamneront
cérémonies
ardentes
pas
la pretendre,
pour
de
cenfure
décorations,
introduire
où tout
royaume,
grand
du
excellent
la
où ces
& de chapelles
funérailles
foins
les lieux
dans
d'affez
contre
l'eftes,
& de ces
appareils
rien
j'implore
vous
que
n'a
qui
ouvrage
laquelle
»
vos
en
ce
le plus
occupent
que je
ous
je fuis,
&c
RECHERCHES
M.
même
Leber,
des
exemplaire
de Saint-Denis
BIBLIOGRAPHIQUES.
numéro
de
Décorations
fon Catalogue,
funèbres
remarque
de la
Defcnptwn
a fon
a joint
qu'on
décoration
funebre
les obsèques
s. d.
U Sur l'ufage
de la Reine,
Paris,
in-8,
les devifes dans les églifes
La première
d'expofer
pour le* décorations
funèbres.
de ces pièces fait toujours
du volume,
fi elle ne s'y
partie
qui feroit
mcomplet
trouvoit
la feconde s'y rattache,
il eft vrai,
mais
elle n'a éte
pas
par le fujet,
imprimée
ration
pour
qu'en
funèbre
rations
1687.
faite
funèbres
ce
erreur;
M.
pour
pour
Journal
le Prince
les
que
du Journal
à l'affertion
Quant
de Conde
doit
foient
exemplaires
des Sçavans,
a voulu,
je pente
indiquer
de Saint-Denis
tion
funèbre
pour les obfeques
de
ration
n'a paru
de Condé
funèbre
pour le Prince
fe trouver
que la Décoavec
les
Déco-
il y a évidemment
complets,
la Defcription
de la décorala
que
la
puifque
Reine,
trois
ans
plus
Déco-
tard,
en
1687.
XCI.
au Roy, pour
Bouquet
1684,
le jour
de Saint-Louis
in-4.
XCII.
L'Art
des Emblêmes,
où s'enfeigne
la morale
de la fable, de Fhiftoire
& de la nature.
Ou-
par les figures
de près de cinq cens figures.
A Paris, chez
vrage rempli
R.-J.-B.
de la Caille,
rue Saint-Jacques,
aux trois Cailles;
1 684, in-8, avec privilége.
i pp. chiffrées pour les pièces
fur bois dans le texte.
liminaires,
41 pp.;
fig. gravées
Cet
avoit
n'a
ouvrage
publié
de
commun
ans
vingt-deux
que
le
titre
fur
auparavant
avec
le même
celui
que
fujet,
le
Lyon,
P. Meneftnei
Benoift
Coral,
1662.
nombre
grand
convoitife
des enfants,
Le
tous
les exemplaires
de
figures
fe font
qui
qui ont
dans
gravées
paffe
amufés
par
à
leurs
le texte
a tente
les decouper,
mains.
Cela
& ont
exphqueroit
doute
fans
ainfi
la
détruit
la rareté
de ce volume.
A propos
Catalogue,
de
dit
\'Art
des
o Bonne
emblèmes,
édition
Pans,
1684,
il en extfte
une
M.
autre
n. 638} de fon
&. moms
plus ancienne
Leber,
en vente,
» Bonne édition
& c'eft fort heureux
oui,
ample.
qu'il en foit ainfi,
car Il n'y en a pas d'autre.
« plus ancienne
L'édition
& moins ample,
» fignalee
n'eft pas le même
livre que celui dont Il eft queftion
ici. La plus
par M. Leber,
de l'rr
des emblèmes,
eft confacrée
grande
partie
Lyon,
1662,
l'explication
des règles
\'Art
deb emblèmes
de 1 684 eft furlout
pour leur compofition
un
lecueil.
ce font
les exemples
d Ui fuite
des
préceptes,
quoique
l'auteui
y
RECHERCHES
levienne
ce
fur
encore
fait
qu'il avoit
BIBLIOGRAPHIQUES.
les règles (i). Le P.Meneftnerafail
les devifes,
il a réuni tout
pour
ici pour
ce
qu'il
en
les emblèmes
avoit
écrit
au-
trefois.
(1)« Ce n'est pas seulement un recueil de preceptes pour exceller dans cet art (des emblèmes),
dit le Journal dee Sçavans d'avril 1684, mais en-
XCIII.
Les Juftes
dans
Paris,
devoirs
Louife-Charlotte
princeffe
du féminaire
la chapelle
très haute
gne,
core un amas de ce qui s'est fut de plus beau
en ce genre, et qui se voit encore ou dans les
livres ou dans les palais. »
rendus
à la mémoire
de
de la Tour-d'Auverdes Miffions
étrangères.
1684.
La Science
XCIV.
& l'Art
des
dreffez fur
devifes,
de nouvelles
règles, avec fix cens devifes fur les principaux
de la vie du Roy, & quatre
cens devifes facrées
événemens
dont tous les mots font tirés de l'Ecriture-Sainte,
compofées
de la Compagnie
de Jéfus.
A Paris,
par le P. Meneftrier,
de la Caille, rue Saint-Jacques,
aux trois
chez Robert-J.-B.
avec privilége.
in-8,
Cailles;
1686,
ff. pour les pièces
liminaires,
329 pp.
frontifpice
gravé. ( Voyez le Journal
des Scavans,
de mars
Le P. Meneftrier
Il ne l'a
pas
avoit
promis
1686.)
une
feconde
partie
avec
plus
de mille
devifes,
donnée.
S'il eft permis d'employer
les devifes dans les
R. Pepie,
funèbres.
in- 12.
décorations
Paris,
1687,
Lettre furl'Ufage
les devifes
Et auffi fous le titre
d'expofer
XCV.
dans
Car.
les églifes; Paris, Pepie,
1687,
de la Tiïbl. de Lyon, n. 6647. )
XCVI.
Prince,
m-4.
-Sujet
inhumé
in-12.
( Delandine,
du cœur de M. le
de l'appareil
funèbre
dans l'églife de Saint-Louis.
Paris, 1687,
RECHERCHES
A la fin du
Lyon,
trouve
je
ce titre
La
le caur
caur
le
Recueil
Circulation
de
cet
du fang
de Bourbon,
de Louis
a la bibliothèque
appartenant
canevas
le
BIBLIOGRAPHIQUES,
des
RR.
de la main
du
ouvrage
du caur
royal de France,
de Condé
prince
premier
P.
PP,
de
XCVII.
prince
Honneurs
très puiffant,
Louis
Monfeigneur
funèbres
de très haut,
prince du fang
de Noftre-Dame
Michallet,
la fontaine
i pl.
40 pp.,
très illuftre
rendus
pour
de
Pères
la
à la mémoire
& très magnanime
prince de Condé
de Bourbon,
de France,
dans
d'Jixfur
Mgi
du
nombre
depièces
de l'appareil.
au P. Meneftner
138, donne
un imprimé
tztre: Ballet
donne
qui a pour
d'Aix.
m-12.
Eft-ce
l'Avis
Cologne,
1687,
V Archevêque
au P Meneftrier
attribue
l'auteur
le deffein
repréfentant
de Cange^p.
Le Catalogue
opufcules
& du
dufang,
funèbre
l'eglife métrode Paris. A Paris, chez Eftienne
rue Saint-Jacques,
à limage
Saint-Paul,
près
avec perin-iffion.
Saint-Séverin;
1687,
in-4,
politaine
Jefuites
dans
Jéfus.
-Les
prince
& premier
Louis
de faim
de
avec
Meneftnerj
dans celui defamt
Louis.
Deffein
de l'appareil
de ce prince
du prince
de Condé,
dans l'eglife
de Saint-Louis
des
cœur
Compagnie
Jefuites
Ballet.
? Ce
Le même
ne peut
Catalogue
être
cite
l'Avis,
&. je ne
encore
dns
à la
La Statue
PP.
crois
Recueil
de
réception
qu'on
qu'il
pas
d'un
tres
placée
feu d'artifice
foit
grand
factice
de Louis-le-Grand
le
RR
ou le Ballet
fans doute,
un recueil
fugitives,
3 vol. 111-4. C'eft,
a dlverfes
publiés
epoques
par le P. Meneftrier.
XCVIII.
aux
des
dans
de l'Honneur.
Deffein
du
dreffé
temple
devant
de Paris, pour la ftatue du Roy qui
Thoftel-de-ville
y doit eftre pofée. A Paris, chez Nicolas & Charles Caillou,
au premier
du collège
à la Confiance;
Mazarini,
pavillon
1689,
in-4, avec privilége.
l'extrait
du privilège.
XCIX.
-Lettre
fice de riioftel-de-villc
à M*
29 pp.,
i f. non
chiffré
pour
fur la defcnption
du feu d'artide THonfous le titre de Temple
RECHERCHES
neur, 7 juillet
de 4 pp.
Cette
à la
publié
même occafion
des
louanges
les
mfcriptions
Grand
Le P.
chrétien.
favant
antiquaire
differtation
penfa
fa caufe
de celle
que,
donc
B
Jefuites
Pères
«
la lettre
Au Révérend,
« C'eft
une
le tres
fauffe
la
défapprouver
des
débris
détruire
Phérefie.
Vos cenfeurs
l'antiquité,
françois,
qu'ils
ignorent
avec
le facré;
a la lueur
des
du
qu'on
avez
les heros
« Si l'on
grave
leurs
Louis
(1)
Claude-Charles
seiller
histonographe
demie
royale
Padoue,
lui
du
fis hier
faits
au
à leur
homme
encore,
aca<lemi(]uesen
et
d'Arles
de
outre
prose
de
lettres
un
et
grand
et
envers,
une
pas
féparer
a la réplique,
a
de la
Pans.
conl'Aca-
de
nombre
et
de
plusieurs
chrétien
qu'il
dans
la force
pas
bruit
a
les langues,
du latin & du
la poéfie,
le profane
impiété
au
d'un
s'occupe
& de
fans
eux
des
canons
&
de
Grand,
Lu
Femmes illustres
du
de la Gloire;
de
Temple
haute
memoire,
valeur
vrages
les
de
On
esprit.
très
ni habiles
mêler
d leur
desRtcovrati
bel
font
roi
de
groffière
grandeur,
&. l'hiftoire,
LE TEMPLE DE l'Honneur?
Vertron,
membre
celle
un
1694.
erreur
le temps
contre
&. la fable
efface
de
roi
glorifier
le Recueil
de l'eloquence
au Temple
Un refufer
Guionnet
ne
quelquefois
« A leurjuftice,
« Pourquoi
qui
dans
Jefuite
à un
dans
hardieffes
je
met
en érige
faite
ne connoiffent
peut
« Si l'on
« Puifque
Juneu,
Panthéon
une
fcrupule,
affurément
les nobles
» Et fi l'on
Louis-le-
Graverol
d'après
Meneftner,
pagamfme,
donc
feux
que
François
&. dur
prompt
reproduis
je
vain
vous
ce que
•
d'artifice
voici
de
pour
Nouveau
être
Pere
puifqu'ils
pas
même
le mmiftre
par
pagamfme
du
de
XIV,
lui-même
favoit
que
un
que
conftruit
dans
à caufe
PERE,
dédicace
ne fçavent
qu'il
Réverend
Temple
&. qu'ils
tête
déheateffe,
ni verfés
fut attaqué
àla fin du A'orJenamr,Tolofe,
il étoit prudent
à l'orage,
de ne
fuivante
« MON REVEREND
du
la défenfe
du P. Meneftrier
il lui adreffa
formules
qui avoit
qui fe trouve
faire
pour
été
in-4
(i),
la ftatue
pour
fe defendit
prit
de lettre
à Louis
l'avoient
les
de Vertron
Ce livre
P. Meneftrier
Meneftrier
de Nîmes,
en forme
Vertron
des
toutes
épuifé
à Guionnet
Panthéon.
l'Honneur
de
de la Caille;
J.-B.
y prodigue
le
par
fon Temple
prince
écrite
l'auteur
que
compofées
d'avoir
ete
Le Nouveau
exceffives
dans
l'acoufoit
avoir
paroît
chez
A Paris,
1689.
me
Lettre
BIBLIOGRAPHIQUES.
a de
pièces
ou-
de
princes
pieté
qui
ParalleledeLouis-le'Grandavec
ont
NouvellePandore,ou
de
une
dans
le
les
surnom
Titon
Louis-le-Grand
place
eu
son
Parnasse
dn
Tillet
françois.
lui
a
sied?
donne
RECHERCHES
« Nous
hfons
un même
BIBLIOGRAPHIQUES.
l'hiftoire
dans
romaine
à l'Honneur
temple
a l'honneur;
peut-on
j un prince
qui
& la Vertu,
trouver
possède
« Répondent
« D'un
aux
dans
de
celui
dans
dans
pour
fon
exemple,
temple
augufte
l'Antiquité
une
preuve
plus
avec la vérité,
la fable
« Difons
LETEMPLE DE L'HONNEUR
s'empreffe,
heros
chercher
« Et [ans mêler
conduit
I'Immortalite.
fublime
mérite
la vertu
& fa fageffe
rang
Sans
ait confacré
chacun
le premier
«
que
elever
a fa dignité
« LA VERTU le propofe
« Et
autrefois
vertus
« Qu'à le louer
« Sa renommée
« tient
voulut
montrer
pour
qu'on
étrange
toutes
les
Marcellus
que
avec
ample;
fineénté
& fi fage,
« Qu'un
roi fi grand,
fi bon,
fi puiffant
« Eft aux yeux des humams
la plus parfaite
image
« De la Divinité.
« Louis-le-Grand
l'intéreft
& pour
mer
ce temple
faux
zélés
comme
ne vous
vous
« Après
NOUVEAU
de
Père,
la troifième
fois,
& où tous
auffi
& pour
m'en
royale
Diane.
fes
il voudra
ennemis,
mon
Révérend
Pere,
le
fon
& a
bien
ferces
que
le TEMPLE DE LA PAIX,
S. M. dans
admirable
dédicace,
hvre
fous
dont
jufqu'à
vous
avez
rendre
viennent
vous
me
pouvez
fervi
déjà
d'Arles
fa de
mon
Revérend
dans
quelques
Père,
mon
été
ne
fuis
le titre
de
je
qui a paru
à S. M. Je vous prie,
affemblés
avez
Enfin,
fois
lorfqu'il
mon
temple
François
vous
comme
deux
la fûreté
de
pour
aura
a l'un
pourvu
votre
dédié
dieux
les
de
contre
un
des
empereur
Vénus
a faite
que j'ai
fermé
de I'Honneur.
celui
déclame
de l'Académie
Meffieurs
dans
fortement
foutenir
de l'ouvrir
crois,
je
a
conquêtes,
pas de placer
qu'on
critique
ait
qu'on
occafion,
pour
entièrement
placé
PANTHEON,
l'approbateur,
à l'invincible
cette
de détruire
empêcheront
l'avez
la
furpris
plus
pour
obligé
mais
la Religion;
de
lieu
&. qu'au
l'autre,
fes
l'ont
fes ennemis
TEMPLE DE JANUS
Etat
étendre
pouvant
Réverend
leurs
préfent
hommages
de fecond
femr
dans
le fameux
combat
fçavans
antiquaires
quoique
nous
de
tâchions
la grandeur
de notre
incomparable
monarque
fc le zele que nous
de S. M., par des idées nouvelles,
par des deffeins
pour la gloire
magniefforts
néanmoins
nous ne fommes
m
& par de grands
d'imagination,
d'exprimer
avons
fiques,
l'un
ni l'autre
a Dieu
idolâtres
ce qui eft
nous
flatter,
dans
notre
que
parce
à Dieu
nous
conduite,
que
nous rendons
de forte
que
faire
dans
fçavons
la jufte
& grande
nous
à Céfar
pouvons
nos écrits
différence
ce qui
publier
&. dans
eft
à Céfar,
hardiment,
nos difcotirs,
qu'il y a entre
le culte
&
fans
comme
qu'on
RECHERCHES
a l'auteur
i end
faite
de
critiques
puleux
d'homme
préfent,
ou
deux
tous
ne
moi
te
d'avoir
ce
15 juillet
auffi
par
l'hoflel-de-ville,
in-4
fcru-
des
chrétien
fe tairont
nous
que
grand
le Nouveau
rois
a
avons
eu
LE TEMPLE
DE
PANTHEON.
De
VERTRON.
juftifier
pour
latine
l'infcription
Paris, R .-J.
1 8 août 1 689
-B. de
de 4 pp
au P. Meneftrier
l'ordre
Explication
de Meffieurs
le jeudi
de Paris,
CI.
du feu
les Prevoft
1687
30 janvier
des
d'artifice
ireffe
marchands
4 pp.,
pi.
devant
& Efchevms
gravées.
des prophéties
fauffement
attribuées
des Papes,
fur les élections
depuis Céleftin
A Paris, chez R.-J.-B.
la fin du monde.
de
Réfutation
à S. Malachie
fecond
jufqu'à
rue
la Caille,
Le Catalogue
Falconet,
de l'abbé
Prophétie1!
tendues
Prophéties
de famt
Bernard,
neftner
s'eft
n.
Joachim
de
faint
entre
les
étendu
tres
trois
Cailles;
de
in-4
de
la p.
un écrit
ce vifionnaire
il ne le dit
pp.
pas,
archevêque
Malachie,
il
bras duquel
299
paffant,
contre
donne
au P. Meneftner
Béfutatwn
15832,
1. n d. Je ne connois
s.
que la réfutation
des
au long
émgmatiques,
Joachim
qu'en
nom;
aux
Saint-Jacques,
s. d.
12 pp.,
fon
plus
à ces
»
1689.
Lettre
1689,
attribue
la ville
au
par-
très
adverfaires
intérieurement
dédie
de l'Honneur;
du Temple
la Caille;
à un roi
nos
que
la plus
filence
impofer
donnât
«
C. – Deuxième
de
perfuade
elevé
lui avoir
a fçu
qu'on
confefferont
qu'ils
de
me
à fon image
rendre
&c.
fuis,
« A Paris,
On
fouffrir
je
vous
raifon,
fi l'on
pouvoient
moins
doit
qu'on
Père,
immortel,
du
l'Honneur,
» Je
Réverend
qui
le titre
& celui
l'univers
mon
Certes,
BIBLIOGRAPHIQUES
tandis
plutôt
qu'à
dans
J'ignore
contre
la p.
la Philofophie
il n'y
eft
s'il avoit
queftion
publié
les balivernes
300
il
qui
s'exprime
préami
Irlande,
de fainteté.
en odeur
mais
385
295-297.
ou
mourut
fur ces rêveries
à la p.
en
d'Armagh
des
Le P. Medes images
de l'abbe
précédemment
ont
couru
en
ces
fous
termes
« Quoique
refute
ces fauffes
déjà
j'aie
propheau temps
des deux
nouveaux
ties par des
écrits
paru
pontificats
qui ont
la même
traiter
VIII & d'Innocent
chofe
d'Alexandre
XII,
j'ai cru que je devois
feuilles
outre
dans
un ouvrage
volantes,
que j'ai vu
plus fixe que dans des
deux juftes
volumes
en faveur
de ces quohbets
imprimez
par un Relidepuis
à propos
gieux
de
de
famt
Citeaux,
Malachie
nomme
Jean
Germain,
& dédiés
au
pape
Clément.
»
RECHERCHES
de la fuite
CIF. -Examen
à faint
attriHuées
BIBLIOGRAPHIQUES.
Malachie.
aux trois Cailles;
rue Saint-Jacques,
Caille,
s. d.
CIII.
des Papes, fur les prophéties
A Paris, chez R.-J.-B.
de la
du Blafon,
La Méthode
in-4 de 14 pp.,
le P. C.-F.
par
de Jéfus.
de la Compagnie
au Mercure
rue Mercière,
Amaulry,
chiffrés
1 1 ff. non
avec privilége.
neftrier,
Me-
ALyon,
chez Thomas
galant;
1689,
in- 12,
à Mgr le
pour l'Epiftre
& une Lettre à M.
la Préface
fur les
de Bourgogne,
armoiries
du duc deBourgogne;
3 3 6 pp., 2 ff. non chiffrés
frontifpice
gravé aux armes du
pour la table des maifons
duc
duc
de Bourgogne;
CIV.
de blafon.
31 pi.
Hiftoire
du roy
Louis-le-Grand
les mé-
par
armoiries
devifes, jettons, infcriptions,
dailles, emblèmes,
recueillis
& expliquez
monumens
& autres
par
publics,
de la Compagnie
de
le Père Claude-François
Meneftrier,
Jéfus.
A Paris,
chez
J.-B.
Nolin,
du Roy;
graveur
1689,
in-fol.
médailles
Ces
Roi; une
unes,
ont
a été
partie
éte
tirées
deffinee
feptembre
1689.
font
avec
remarque
C,
les médailles
éte
trouvent
auteurs
des
de
Sçavans,
de
du
nous
augmentée
de cinq
par
Roi
que
lâches
tome
H de
fon
Dictionnaire
hiftonque,
VB1JÎ011 e du roy Lcuis-le-Grandpar
médailles
de fort mauvais
fatinques
goût.
a la fuite
de celles qui avoient
intercalèrent,
apprend
diverfes
cinq
de la France,
ces
P. Mortier,
chez
format,
Amfterdam,
N. E. (nouvelle
édition)
p. 48-49
hollandois
pamphlétaires
à la gloire
du roi
frappées
les
le Journal
(Voyez
de quelques-
types
Mignard.Les
du
confesseur
en effet.
note 3 5
a été gâtée
& les ennemis
réfugiés
la mémoire
du grand
pour
P. de La Chaife,
&. par
de Varm.
addition
Marchand,
Profper
Les
s'y
Lebrun
du
le même
dans
feule
cette
qui
planches,
cabmet
)
11 y a une contrefaçon
1691,
par
les premières,
parmi
du
que
de
planches
qui font
toutes
de fi vils outrages
attaques
&. de ces
médailles
mventees
moins
ignomimeufes,
ne pouvoient
odieufes
par
atteindre,
calomnies
dont
les
pour
que
elle*
RFCHERCHES
d la
dtteftoient
ou
deux
cet
à
autres,
du
croire
impudence
& Jacques
d'Alger
fur un autel
ou
mfme,
du
la figure
Une
Dey
autre,
droite,
mots
du
l'amitié
Chnjlianoium
Barban,
avoir
pas inférées
l'extermination
jurant
exergue
le Roi
fignificatif
du
le Pape,
au derrière
qumtus.
une
une
de
cuvette
demander
la paix
Sa Majefte,
un envoyé
lIt au revers
aux
le
que
a la main
fermgue
rejîjiunt;
pour faire entendre
que
ceder
au Pape la franchife
des quartiers
de
chnftia-
Au revers
lnfceiere
dans
le
XIV,
du Croiffant.
vomiffant
eft
Louis
III,
Du
On
d'Alger.
Sohman
au-deffous
baffin
un
en même
temps
8t
troifième
medatlle,
Dey
ne les
les
que
ils voulurent
impofture,
faifoient
comme
les
partie,
placée
derrière
l'autre
nequidem
de
honteufement
d'Avignon,
Sur une
cet
lui
NeceJJîtan
forcé
eté
est
repréfente
de
prefentant
Louis-le-Grand
pour
voit
a la main,
l'épee
devant
tient
d'Alger
de médailles
planches
de
pla-
à leur
on
40,
p.
avec
42,
p.
les éditeurs
La Chaife.
la croix
Diable,
à l'hiftoire
fes vues
d'Amfterdam.
le pubhc,
cinq
Je décrirai
foi.
contrefaçon
médailles
pretendues
II
cette
le comble
médailles,
Dey
eft
mettre
P. de
du
ces
de
dans
& tromper
« Les
additions
de leurs
ces
que
cabinet
une
Dans
leur
n Pour
ouvrage.
donner
ajoutées
moins
curieufes
pas
a eu
le P. Meneftner
mais
précedentes;
dans
font
ne
fuivent
médailles
en tête
fuivant
& la mauvatfe
l'impuiffance
l'Europe
colorer
pour
l'avis
cèrent
qui
de ces
trois
D'abord,
de
face
BIBLIOGRAPHIQUES.
avec
ces
le Roi
avoit
& la ville
Algeriens.
du Roi,
la face
contre
imicus
Turca,
amici
follicite
terre,
1 Igenm,
amici
& hqftis.
ofor
de leurs co-religionnaires
t'appui
de leur pays,
& s'efforcoient
a l'etranger
l'hiftoire
faifoient
d'avilir
de Hollande,
Il ne manque
Louis-le-Grand.
a cette
entière
avoit proclame
celui que l'Europe
la medaille
donnée
collection
numifmatique
que
par
ignoble
& degoûtante
il fait la defcnption
Marchand
ci-après,
quej'aurois
(i), & de laquelle
Profper
d'une hame
de reproduire
honte
lui, fi ces aberrations
apres
aveugle
quelque
de l'efpnt
de parti
n'avoient
entraînements
&. ces criminels
pas leur imporVoila
au point
tance
les
Reformés
de vue
hiftonque,
comment
tout
le dégoût
qu'ils
& réfugié
proteftant
tions
), Cromwell
paroît
avec
la légende
Ouv.
maigre
la
République
bouclier
noux
bas,
France
de
la main
Jiehie-toy.
(t) Luc cil
affise
d'une
d'un
en
levee
&. d'Efpagne.
Celui-là,
lui
difpute
appajtient
qui
joue
mot,
offrant
tout
paifeme
fierement
cuiraffe
la
Cromwell
de fleurs
& lui dit
Ces
un ecu
mots
ou
fur fes geles chauffes
ambaffadeurs
lis, repouffe
d'un
inven-
de l'autre,
gauche
appuye
de
qui,
de lauriers,
&,
a la main-chaude),
à baifer
aux
muitie.
fales
de ces
& couronne
main
utile,
Marchand
protector;
de
le pas,
au Roy mon
enfeignement
Profper
édifie
guère
HIBERNIAE.
St tenant
enfant
un
( dit
de la droite
indique
l'attitude
gauche,
L'IJonneui
revêtu
D. G. ANG. sco.
de Samt-Georges
de
ne femble
etoit,
un
pas
côté
« D'un
en bufte,
d'Angleterre,
(il eft dans
la chemife
& ne foumiffoient
infpirent.
qu'il
avec
françois,
air
font
p 74
L
l'autre
fanfaron
en
toutes
RFCHERCHES
lettres
en
places
médaille
la France
ment
frappée
font
mis
la deuxième
de
en poffeffion
ont
& encore
depuis
plus mal
leur double
oirconftances
Elle
chez
deffus
de
nui
titre
ce
féconde
&c,
médailles,
A Pans,
lui avoient
fous
parut
Robert
du règne
de Louis-
de
libelles,
de
fe
gazettes
refutation,
ont
d'abord
édition,
du
bon
crut
Ce qu'ils
du
du
de
Au
a
le
malgre
les
changé.
les
par
& corrigée.
figures
au-
Saint-Bazile,
l'image
chez
»
le publie,
par
plufieurs
à
Palais,
donner
roy Loms-le-Grand
Saint-Jacques,
Saint-Seveiin.
devoir
pas
règne
due
& de la raifon.
fens
accueillie
n'ayant
augmentée
rue
des hérétiques.
& de l'obéiffance
a ces mahgmtez
groffe détruifent
puifqu'elles
fut pas mieux
Hijioire
Pepie,
la fontaine
la Hollande.
de la
religion
le public
prepare
ne
la première,
qui
avec
V Hiftoire
le génie
le P. Meneftrier
que
édition,
de
fuccès
de
peu
Cromwell,
de méchans
C'eft
expliquées.
defection
devoit
avoir
fouverams,
legitimes
pas une plus ample
fieres, qui ne meritent
des perfonnes
d'elles-mêmes
qui
aupres
deuxième
négociations
ne fut réelle-
contrefait
leurs
Cette
de
cette
que
la première
édition
&
de ce livre,
de cinq planches
de médailles
& d'un fupplement
& en leurs
font d'ailleurs
mal
types
qu'elles
légendes
fcandaleufes,
d'ignorances,
en lcurs
mfolcntcs
gravées,
ont fait
édition
le monde
remplir
rempli
autant
avec
des
de la guerre
lors
1672,
ajoute
en ces termes
fur la contrefaçon
3, s'exprime
« Les Hollandois,
annees
qui depuis
quelques
p.
à Amfterdam
farte
8t de médailles
l'ont
dans
les médailles,
le-Grandpar
livre
d'avril
auteur
l'occafion
1655,8
alliance
une
mois
qu'au
» Le même
(i).
des
touchant
& l'Efpagne
Le P. Meneftrier,
fon
le revers
avoir paru
exerguefur
a fuppofe
qu'on
entre
BIBLIOGRAPHIQUES.
au pre-
Lefevre,
Jacques
les Requêtes
vis-a-vis
du Palais,
a côte des Eaux
la grand'falle,
du Roy, fur le quai de l'Horloge
du Palais,
&. forefts.
Et chez Nolm,
graveur
de la place
des Victoires
la rue de Harlay,
in-fol.,
al'enfeigne
proche
1695,
mier
pilier
de
avec
privilege.
Lyon,
J.-B.
Les exemplaires
& Nicolas
la date
portant
rue
De Ville,
de
J.-B.
Paris,
1 700
a la Science,
Mercière,
font
&
Nohn,
de
toujours
Il n'y a eu que les deux éditions
avec le titre refait.
de Paris,
169;,
Se la contrefaçon
Le P. Le Long dit que
d'Amfterdam,
1691.
1689
& 1Û93,
en allemand
& imprimée
a été traduite
a Baden,
il a concette
Hiftoire
1704;
avec la publication
faite fur le même
fondu
le livre du P. Meneftrier
fujet par
l'edthon
de
des
l'Academie
la
Dans
premièie
contrarietes
droit
qu'il
(1) Ceux
échantillons
contre
1 du
Louis
reyne
demie
seront
Slpdtulks
de
noit
de
curieux
la
sur
consulter
A,
La
en
tête
dit
en
Preface
volume
quelque
avoit
attirées
le
Marchand,
les
marge.
que
ayant
du
l'-Acaete
sont
Collection
toire
de
sous
le
4 vol.
m
de
France.
règne
4.
en
très
chofe
c'eft
elle
petit
documents
on
a été
Louis
ourdie
XIV,
ne
recherche
conservée.
Ces
nombre.
inédits
sur
l'hia-
administrais
Correspondance
de
à bon
L'intrigue
roi
des
au P. Me-
que
du
où
exemplaires
exemplaires
(3)
ordre
par
supprimée
encore
P.
dit
j'ai
Les médailles
que
ecémmenU
principaux
Louis-tr-Grand
placee
de
remarque
ht
dautres
^oir
quelesReformesavoient
historique
3 de
Recherches,
la preuve
(3) fournit
dont Il fut la victime.
iniques
des procedes
peuvent
Dictionnaire
ces
du Roy par
recemment
publie
la haine
XIV,
de
Y Hiftoire
plaint
s'eft
(2).
partie
recueil
qui
de
p. 16->, note
(2)
que
un
neftrier,
mfcnptions
etc.pwM.
Denpingr.
e
RECHERCHES
d'abord
pour
fut conduite
parts
contre
obligé
de
fc hors
forces
lui par
de
difficile
être
faire
de lui.
digne
fruit
de
roi
le P
tule
JJijimre
devoit
point
de
celles
Il a très
foin
faire
que
fous
dailles
qu'il
Tes foins
demie.
» (Regiftre
Le comte
mies
de
faite
la défenfe
démie
bien
que
qu'il
avoit
que
fon
cette
même
pour cela
(1) Tome n,
que,
avoit
qu'il
inti-
commencé,
en
convîntes
ce temps
ne
qu'il
eftoitchargée
S. M..
par
chargez
de faire
cependant
peut
qu'il
de difféde
partie
elle
Ainfy
m'or-
celles
les me-
imprimer
recouvrées
avoir
de
chancelier
toute
d'ailleurs
compofees
en
potteroit
lorfque
pp. 613 et simanLe-i.
fimple
lui fut
permis
de celles
dehors
pas
le
titre
les exemplanesde
etoit
par
par
l'Aca-
des
acadé-
ne
particulier
de
faire
l'editlon
du
voit
fur ce que,
pouvoit
faire
que
l'Acaauffi
les medailles
imprimer
de l'Académie
à'Hiftohe
On
impoffible.
eftbafée
fon livre
un
fujet,
&. chargé
de France
refiftance
de publier
Il
Compagnie.
ne
il y a quelques
desinfcnptions
aucune
etoit
au P. Meneftrier
du
1699.
)
de Louvois
pu fe procurer
recueil
libre
y mettre
Pontchartram
s'occupant
DE LA CHAISE.
ouvrage
font
& celles
faites,
Jecret
"(i).
ne voulant,
du P. Meneftner,
l'ouvrage
donner
fous le titre d'Hiftcire
qu'il le puiffe
eftant
fans
la mort
depuis
ceffer
luy
fa fa curiofité,
en
ce foit,
que
avoir
peut
pouvoit
de la pièce
avec une grande
en quoy
depenfe
gravées
le faire avec la même
& le mefme
perfection
qui
de faire
les médailles,
par
efté
que
ne
fon ouvrage,
compofe
Il mesle
une bonne
lefquelles
dans
ne pouvant
prétexte
quelque
du Roy
qui ont
efcnre
bien
il a recommence
de l'Académie
vous
fes intérêts
auffi
le Roy ordonna,
& vous
il fut
il ne fut donc
fa gloire
10 juin
dontl'Academie
a ramaffees,
tort,
un
les médailles
entreprife,
l'Academie,
de
donne
C'eft
cette
qu'il
grand
ceux
dans
M. Deppmg
par
bien que
cefferoit
Meneftnei
du Roy par
médailles
rentes
de
AU P.
fouviendrez
de S. M. Cependant
ordre
par
courtifans
publiés
DE Pontchartrain
vous
que vous
que
des
l'intérêt
que
« Le
annees,
fu mettre
toutes
de recher-
années
avoit
la foule
inedits
documents
« LE COMTE
« Je crois
de trente
plus
réduit
que,
de
dirigées
dans la caufe,
&. partie
juge
infcnptions
encore
au
entendre
des
extraite
fuivante,
des
mais
& d'habileté,
attaques
la
en airêter
pour
à une publication
qui
qu'il
s'oppofât
exigeoit
la lecture
ce dont on ne doutera
C'eft
plus apres
la fcience
de
celui
le
L'Academie
le mimftre,
non-feulement
pas
a la fois
puiffant,
&. d'abandonner
ceder
& enfuite
de perfévérance
aux
de réfifter
d'etat
un corps
& de travaux.
ches
de fou livre,
l'impreffion
avec tant
empêcher
publication,
à fes propres
BIBLIOGRAPHIQUES
mais
Roy par
a condition
les médailles.
de 1 69 3 reftée en feuille»
RECHERCHFS
chez
l'impnmeui
le premier
le
au
de cette
moyen
etoit
coup
il fut en butte
puiffante
protection
à affurer
d'être
fous
le fucces
de
de
ne dut
fon
& des
difcredit
qu'a
&c. Le
Regne,
tourne
la difficulté
du
P. Memais
reliure
ne parvinrent
rot même,
dont
académique,
les exemplaires
font
en maroquin
ordinairement.
la cabale
îempiaca
Si les perfécutions
auxfur fon livre,
la toutefâcheufe
celle
la fplendide
on
1700,
pas.
influence
Pontchartrain,
les accompagne
qui
releva
s'en
une
l'oeuvre
maigre
les coups
demie
exercèrent
ne
E S.
Pans,
Ihjloiredu
avoit
par
modification,
légère
de M. de
recherches,
de France
&c.
& fon livre
porte,
quelles
pas
du Roy,
ffifioire
RAPHIQ_U
un titie iefait,
avec
repaiuient
tue:
neftner,
BIBLIOG
aux
rouge
du P. Meneftner
Le livre
de
intrigues
la jaloufie
& fa chute
lui-même
celu1
n'en
loin
armes
tomba
de
l'Aca-
a pas ete
moins
complète.
Telle
etoit
interdiction
brutale.
non-feulement
grandes
bibliothèques,
toujours
utile 6t
avoir
» C'eft
ou
qu'il
premiers
a faire
livre
retirer
tout
homme
une
a
les exemplaires
dans
public
une
circulaire
referves
& aux
pour
les
devoit
converfation
adreffee,
Parlements
des
il le recom-
travail,
fervir
pour
dans
s'exprime
pas a une
precieufement
que
fur fa table,
prefidents
fon
conferve
tmt
ne s'en
qu'il
acheve
être
« un
comme
mains
ainfi
aux
1702,
les engager
pour
mais
les
eut
devant
comme
dans
fohde.
l'Académie
Lorfque
manda
feptembte
de M. de Pontchartram,
la parttahte
le
10o
intendants,
eux
(1).J.
(1) Lite c,t, t. i\,p. 624.
Les Refpects
de la ville de Paris, & l'érection
de la Statue
de Louis-le-Grand,
jûftifiés contre les ignorances & les calomnies
d'un hérétique
françois
( Jurieu,
en Hollande).
in-12.
le
Paris,
(Voyez
réfugié
1690,
CV.
des Sçavans,
Journal
Le P.
Mcncfti
qui faifoit
immortali,
partie
l'hôtel-de-ville
devant
Le mimftre
P.
avoit
Menejiner
de la Chine.
chrétiens
ce
pamphlet
ce
petit
pour
famt
volume
pour
defendre
& du deffem
l'érection
de la ftatue
l'infcription
du feu d'artifice
du
VIRe
dreffe
roi.
ou Réflexions
des Jèfuites
fur les
duP.
Le Telher,
pour les nouveaux
m-12.
Le mimftre
calvinifte
affectait
La Religion
écrits
Srjurles
publié
A la Haye,
un
1 69 1 )
de la décoration
de Paris,
Jurieu
du
infcriptiont
dans
écrivit
icr
de février
zèle
1689,
de
la matfon
de Dieu,
& taxoit
d'idolâtrie
les
a la gloire
de Louis XIV, a l'occarendus par toute
la ville de Paris
hommages
fion de l'inauguration
de fa ftatue
fur la place
des Victoires,
il faifoit furtout
un
des inferiptions
dans le goût
crime
au P. Meneftner
antique
qu'il avoit com-
le piedeftal
& principalement
de celle
avoit gravée
lui
folennite,
qu'on
VIRO immortali.
Il reprochoit
aux Jefuites
leurs baffes
de la ftatue
adulations
a fe? yeux
pofees
poui
cette
tcin
Société
n'eloil
plus
la Société
de Jefus,
mais
celle
RECHERCHES
de
Louis-le-Grand.
fur
le frontifpice
avoit
donné
« Ils ont
de
leur
lune
Impia
P.
tees
&
pofuitque
non habet
abum
raille
des
les Jefuites
au
Pïro
publiee
1 écemment,
tumee,
& il termine
reffaffe
leur
depuis
Il epluche
Il la refute
avec
que
airs
toutes
profcriphon
immonah
en difant
de
du
ennemis
les
leurs
adverfaires
laxoient
Ces
la royaute
befoins
terre
etoiënt
roi
de
de
les
on
leur
de
le meilleur
moyen
de nous
idole.
Les
&. fauteurs
du
regardoient
Pendant
fervilifme
bûcher
on voit
que
&. comédies
calomnies
de Hem
& fa mauvaife
i IV,
avoit
foi accou-
le P. Meneftrier
que
le torrent
fe mêle
de
d'être
d'être
avoit
puiffe
la mode
profane
demeurer
pouvoient-ils
qu'on
inven-
en
les eourtifaiT;
comme
perfecutes
années
régicide
quelques
auparavant.
& tout leur etoit bon poui
pas de fi pres,
qu'en
s comme
bien
Calviniftes
France,
&. d'idolâtrie
éte renouvelees
cour
le P. Meneftner
accufoit
qu'on
mêmes
de
que
Jefuites
Jefuites,
»
l'affaftinat
la lettre
acrimonie
les
des
ont
une
» Ces
caufe.
dreffoit
imputations
mfcrtt
» ce qui
Roy.
les vieilles
apres
fon
pourtant
n'y
Jefuites
leur
éloignée
Roy
ehofe">
quelque
idolâtres
Mais
du
& de faire
amère
qui etoiL
du
infigma
régis
îlla domum.
de fes impietés,
c'eft
pour la juftification
employer
« Ne faut-il
tout
le monde
pas la fuivre9
ajoute-t-il
idolâtre
de Jefus
les armes
ballades,
ballets,
& de fes confreres,
Meneftner
revenant
Jefu
gens
s'être
apres
contre
le nom
dit-il,
y mettre
pour
college,
« Suftulit
du
fait effacer,
a ce difuque
lieu
Jurieu,
BIBLIOGRAPHIQUES.
aux
envers
ennemis
fouvent
n'etoit
la tactique
la royauté,
de cette
a une
pas
&t Janfeniftes
epoque
en
même
Angle-
royauté.
qui n'eft
pas
neuve.
de la Nobleffe,
ou la Nouvelle
du Blafon,
& augméthode
Meneftrier,
par le P. C.-F.
du Païs-Bas,
des principales
familles
mentée
d'Hollande,
d'Italie
& d'Efpagne,
A Paris,
par M.
d'Allemagne,
chez Eftienne
du Roi, rue
Michallet,
premier
imprimeur
CVI.
La Sience
Saint-Jaque,
8 ff. non
la Lettre
l'Avis
blafonnées
blafons.
à l'image
Saint-Paul;
chiffrés
pour l'Epître
à M.
fur les armoiries
du libraire
chiffrés
pour
(sic)
au lecteur;
des maifons
dont
hollandois
la table
dans
169 1, in- 1 2.
au duc de Bourgogne,
du duc de Bourgogne
le volume;
frontifpice
&
8 ff- non
204pp.,
les armoiries
font
gravé,
10 pi.
de
RECHERCHES
C'eft
une
Michallet
tion
qui
table
été
des
en fait
un
prefque
CVII.
confervé
à leur
au bas
des
des
par
de
livre
nouveau.
ducs
à l'occafîon
d'une
pofée
à la curiofité
publique.
fc l'ecu
de 1689,
entre
autres
on trouve
auffi
étrangères
ont été ajoutés
par l'éditeur
qui
Momie
A Paris,
la
ce qui
de la
d'Egypte
& ex-
in~4de
i 2 pp.
1692,
d'un
de
dans
à un feigneur
apportée
Lettre
Deuxième
d'Etienne
de Lefdiguières,
d'Uzès,
des alliances
de Chaponnay
académicien
cour,
le nom
de l'auteur.
des
armoiries
d'un
titre
de l'édition
planches
3 5 noms
plus
coup-d'oeil
liminaires
de l'edipièces
moins la Preface
qui a eté rem-
l'éloge
diverfes
du
Le
1689.
une édi-
Amaulry,
Les
place,
contenant
tiers
Lettre
CVIII.
Lyon,
Blafon,
au premier
indique
de Saint-Chamond
remplacées
maifons
du
le P. Meneftrier.
pour
les partitions
du marquis
ont
qui
ait
au lecteur
où fe trouvent
Mortemar,
quoiqu'on
les deux
On a fuppnmé
celles
tout
été maintenues
ont
un Avis
par
employés,
impnmoit
originale
placée
de la Methode
contrefaçon
les caractères
papier,
tion faite en Hollande,
BIBLIOGRAPHIQUES.
académicien
à un fei-
les hiéroglyphiques
de la cour,
où font expliquez
& expofée
à la curiofité
Momie apportée
d'Egypte
de la Caille,
A Paris,
chez Robert-J.-B.
rue
publique.
aux trois Cailles;
1692,
in-4 de 13 pp.,
Saint-Jâques,
gneur
d'une
fig. de la Momie; à la fin,
défigné
par les initiales
avec
Au revers
du titre,
privilège.
extrait
du privilége
où fauteur,
R.
F. M.,
P. C.
Quoiqu'il
membre
vêque.
L'Académie
d'avoir
alors
1 680,
démiciens.
fans
titre
fe compofée
de vingt
de
n'appartînt
fous
membres,
de 1700.
que
effayoit
embarraffé
anciens
ftatuts.
créations
prétendre
des
d'y
trouver
exagerer
l'amour
il n'eft
l'mfluence
df
plus
qu'elle
l'etude
& c'est
les
d'elle,
a exercée
de\ oient
de Villefranche,
de l'archeetoit
bien
loin
fait
digne
de
un
on feroit
vingt
a fubi
n'étoit
à faire
propres
inftitution
Villefranche
queftion
Meneftrier
Villefranche
efprits
cette
P.
la protection
depuis,
aujourd'hui
de
L'Académie
utiles,
letties&
de reffufciter
de la Caille.
à celle
qu'il
ne date
Lyon
le
d'académicien,
à moms
Si l'on
très
le pont
le
au fieur
privilége
a acquife
qu'elle
l'importance
ait pu y réunir
beaux
vingt
qu'on
remarque
d'autres
fon
académie
d'aucune
en
les
ici
emprunte
fondée
ment
cède
des
aca-
probable-
titulaires
voulus
le fort
de beaucoup
& c'eft
c'étoit
fe propager
regrettable;
un centre
dans
un
par
car,
d'où
certain
RECHERCHES
rayon,
reftreint
quelque
BIBLIOGRAPHIQUES.
veuille
qu'on
le fuppofer.
laiffé
Il avoit
de Mémoires,
que je fache
de la devife:
entourée
Mutuo
clarejcimus
CIX.
pièce
Lettre
Elle
a etéreproduite
de 6 pp.
Cette
le catholique,
La lettre
a Marc
novus
The/aurus
CX.
pièce
eft un
publication
qui n'a eu
qu'une
avoit
Mayer
Seconde
à Marc
Mayer
Louis
Lyon,
à part
exiftence
en
diamants
fur une
d'un
Pernn
recueil
périodique
m-8
1836,
de Lyon,
éphémère.
traduite
déja
en
à Monfieur
& mferee
latin
de Sallengres,
de 8 pp.,
in-4
antique;
tire
ete
Lettre
rofe
pas
s. 1. d. n.
romanarum
antiquitatum
une
n'a
igTie.
M. A. Péncaud,
par
favant
corps
emblème
pour
du P. Meneftrier
4 ff. in-4,
antique.
Ce
t. m
le
p. 959.
fur une autre
Mayer
s. 1. n. d.
dans
figné
Cl.-F.
Me-
neftrier.
C'eft
fans
reimpreffion
le titre:
doute
une
parM.
Leber,
de
ces
deux
lettres
t. iv de fon
Factum
juflificatif;
la defenfe
C'eft
On
médailles.
CXII.
le feu
& la juftification
des détails
y trouve
une
comme
n. 3 7 3 du Supplement,
de Borne par le P. Meneftrier.
antique
apportee
fur une pièce
cette
réimprefiion.
pas autrement
CXI.
mentionnée
Catalogue,
Lettre
ne connois
eft
qui
1694,
Je
de 18 pp.
in-4
du roy Louis-le-Grand
de \'H\ftoire
par
fur la vie littéraire
curieux
de l'auteur.
de la machine
L'Explication
de joye de la Saint-Jean-Baptifte
fous
les
expofée
pour
fur le pont
de
Saône, par les ordres de Meffieurs les Prévoft des marchands
& Echevins
de la ville de Lyon, le mercredy
23 juin 1694.
A Lyon, chez François Sarrazin,
de Monfeigneur
imprimeur
le Gouverneur,
rue Ferrandière,
vis-à-vis le May; in-4 de
8 pp.,
2 planches
feu de joie.
On
|e ne
pas
donne
vois
nen
en mefure
cette
gravées
defcnption
qui
permette
non
plus
de
repréfentant
les deux
au P. Menefti
ier,
&. je crois
l'affirmer
d'une
manière
de
tianchei
la quellinn
négativement
qu'elle
abfolue,
faces
du
eft de lui
je
fi
ne fui-,
RECHERCHES
CXIII.
-La
BIBLIOGRAPHIQUES.
des images
Philofophie
des énigmes,
il efl: traité
oracles,
hiéroglyphiques,
divinations,
forts,
de Noftradamus,
phéties,
centuries
où
énigmatiques,
loteries,
talifmans,
de la baguette
parle
pro-
fonges,
P. Cl.-
de Jéfus. A Lyon,
de la Compagnie
à la Confiance
rue Mercière,
1 694,
1 1 ff. non chiffrés pour les pièces
avec privilége.
in-12,
du
liminaires,
3 pp. non chiffrées
pour l'extrait
491 pp.,
doit fe trouver le portrait
&c. En tête du volume
privilége,
Meneflrier,
François
chez Hilaire Baritel,
du P. Jean de Buffières,
gravé
& amulettes.
pl. de talifmans
Le P.
les Centuries
tant
certains
efprrts
encore
ont
fiecle
de
fur les prophéties
réduites
à leur
le P. Eeyjoô
fidèles
l'autre
licus,
St de Pie VII,
forcee
ces
le Pèlerin
à Pie
Napoléon
faint
d'en
blème
qui font
par
bénédictin
religieux
fait entre
du
conferve
moins
pas
lui
après
deux
quel-
faints
papes,
dans
la prophétie
ces mots
Pei egnnus
veux
je
apofto-
VI en Allemagne
& fa péréen effet affez bien exprimes
par
de
Pie
font
ne convenoit
la Chaire
de
avec
phéties
peut
avoir
de
mieux
faint
les indications
des
de faint
parurent
peu
Elles
que
l'Aigle
Pierre
pas
papes
ravijpmt
par les
de
plus
y font
haut
plus
les
,n,tn:
1 kim.i ij.h/.
ajufter
de
aigles
par
que
fucceffeurs
Mddnd,J77J, l II |) 110
qu'au
une
fon nom,
ou un em-
ou avec
fa patrie
a donné
Céleftm
inclufivement.
Ces
de cette
d'une
lieu
fiecle
juftesdepuis
moyen
foup-
devife
Ce qui
dater
etant
qu'on
la fin du feizième
XIV
douzième
comme
Mont-Caffin,
parfaitement
lolentP
'I) liait
du
du
publiées
fa vie.
jufqu'a
Gregoire
la mort
de ce dermer
a fes
le milieu
furent
avec
rapport
Malachie,
après
vers
y eft defigné
pape
particulière
ne remonte
faites
un moine
par
quelque
circonftance
eté
1595.
11 48
Chaque
cenfés
que ce fatras
toutes
depuis
en
l'auteur.
quelque
avoir
fuppofe
que
mort
être
contemporain
ne
connues
Malachie,
çonna
que
qu'on
font
ne
croire
violemment
prophéties
fiecle,
ou
ont
qui,
Bonaparte.
Ces
de
& "ien
apojîohque
enleve
VII,
l'un
indiques
Malachie,
docte
n'en
qui
Le voyage
rapax.
^iquila
en France
où il eft mort,
par
grination
mots
mais
(i)
un
par
du rapprochement
Ils font defignes
lefquelles
fous
de Pie VI
valeur
de faint
en raifon
croyants,
& les qualifications
parler
la creduhte,
il revient
ete
dernier,
ques
<j partie
le Liber mirabilis
&
curieux,
prend
ou l'on ne peche
qui de nos jours,
pourguere
d'un grand
encore
crédit
de
aupres
jouiffent
de Noftradamus,
l'excès
par
une
ce livre
dans
Meneftrler,
& p. 264,
Cars,
par
epoque
interpietatiou
de
c'eft
II
proon
RECHERCHES
Le
Pontife
Souverain
en ccelo.
Lumen
la
jufqu'a
de
la ville
des
fept
viendra
table
Ce
chie,
le P. Meneftner
des
Centunes
ce titre:
tations
de
des
CXIV.
& des
occupé
papes
la dernière
ro-
Pierre,
par
tribulations,
grandes
puis
&. le Juge
comble,
des
volume
la
&c.
redou-
Meneftrier
jufqu'à
1840,
un
re-
a paru
qui
Les
in-12.
Mala-
a eté
livre
a Innocent
interpréen
XII,
1692
XVI.
Grégoire
des
hiftoriouvrages
Hiftoire
de la ville de
caractères
d'une
dans
s'arrêtoient
faint
divinatoire,
Baguette
Avignon,
de
Prophéties
retranchements,
modernes,
le plan
en
neuf
de
« Lors
fera
plus
fond
& de
Les Divers
avec
ce
les a continuées
d'Avignon
ques,
dans
Noftradamus
le P.
des
que
par
»
additions
par
de
detruite
dit
Prédictions
données
l'éditeur
fera
fon peuple.
juger
avec
au milieu
plus
ainfi
le fiége
eft defigne
de cruce)
n'annonce
& il finit
romaine,
Eghfe
colhnes
Malaclne
fièeles
fon troupeau
que
produit,
fous
la fainte
conduira
qui
des
IX ( Crux
a Pie
le pretendu
lui,
Après
fuccédera
qui
confommation
perfecution
main,
BIBLIOGRAPHIQUES.
nouvelle
de tous les auteurs
le jugement
qui en ont écrit,
Lyon,
& fon nom, fur le paffage
fur fa fondation
des differtations
le titre de colonie
rola divifion
des champs,
d'Annibal,
& les deux
maine
Cl.-F.
leP.
de l'hoftel-deville
par
de Jéfus. A Lyon,
de la Compagnie
à la Science;
rue Mercière,
Deville,
Meneftrier,
chezJ.-B.
d'airain
tables
& Nicolas
chiffrés
6 ff. non
pour les
privilége.
de Claude,
2 pl. de la Table
pag. fio;
pièces liminaires,
des antiquités
facrées
eft l'indication
de la p. f4^
à ffç
de Lyon. (Voyez
modernes
& des curiofités
& profanes
des Sçavans,
de juillet
le Journal
i6çf
)
1694,
C'eft
Claude,
Gallorum.
avec
in-8,
Plus
tard
d'en
voir
les uns
enfin
de
harangue
a la patience
fut
une
Claude
iede\ables
& fevere
véntable
qui
de ce
beau
(1) Piges 133-1 VI de sci Itisuiptwm
Coloma,
C'eft
caractenfent
(i),
de
qui
qui
y laiffèrent
etoit
de
goût
Boiflieu
m fol
&
referve
avec
impe.iffable
rmlt'iues tic Lytm. L^on, Lomb Pemn,
par
un
& reftitue
au
a l'érudition,
monument
enfuite
rappelle
de
Tropheum
Spon,
l'antique,
M. Alph.
du
11 nous
de fautes
a la fois
leçon.
liavail
fe par
& fidele,
exacte
élégante
d'archeologue
ou moins
plus
Paradin
& le P. de
Broffette
reprefentation
la
par
la Table
connoîlre
a la fuite
mutiles
fragments
reproduite
& les autres
la forme
merveilleux
femmes
elle
deux
le" P. Labbe,
le P. Meneftner,
ajoutèrent
il donna
de laquelle
a fait
le premier,
qui,
Champier
Symphorien
art
a la
éclaire,
que
eleve
lK+fi-lSj*
nous
a fa
RECHERCHES
ville
natale
double
l'exécution
duquel
de
la fcience
& de fart,
J'ai
lyonnoife.
pourrois
rare
&. dans
rapport
graphie
aujourd'hui
fous
Putfque
Boiffieu
j'ai cité
l'honneur
membre
le P.
où
déroboient
qui
derrière
fe font
qui
littéraire,
le miel
de
de l'epi-
& de
fart,
non
quahte
fe
fous le
lui
occupés
de la fcience
Meneftner
les
antiques
Tnfcnpnons
d'être
elu fpontanément,
de
correfpondant
foit
de
permis
je
moms
avec
plaignoit
Tes ruches,
tant
a la face
à l'auteur,
Il a doté
CXV.
à Meffire
comte
de Lyon,
Nicolas
du
Deville,
privilège,
diverfes
pièces.
dans
qui
eccléfiafttque
CXVI.
du monde,
les falons.
Claude
même
& efiats
le jour
de
travailler
plus
exacte
Oronce
génie
Fine
(i)
les
fe
avoit
fous
fervott
(1)11} a eu un grand nombre d éditions ilu
Jeu dmtwitM,Llon,
Benoist Cor<tl, I6A lt>60-
pubhe
le Litre
Jeu
pour
ce jeu
pour
Samt-George
annonce
l'archevêque
à une
le
hif-
parujufqu'alors.
Lyon,
un
petit
d'armoiries
de
Dans
perfonnelle.
1696,
des gens
à Tufage
en s'amufant
déjà
&
in-4,
P. Meneftrier
du Blafon.
Méthode
pour
de Lyon
de
avoient
qui
le blafon
de Bnanville
On
poffeffion
de
a ete
archevêque,
chez J.-B.
Claude
le
celles
à jouer.
format,
de
aufpices
toutes
apprendre
& le même
d'Europe
fous
que
de
du volume,
de cartes
des cartes
pour
de la pnfe
à la fin
fe trouve
Le Jeu
avec
24,
folennelle
celui
chef-d'œuvre.
à la Science;
1694,
à la fin, 4 pp. non chiffrées
pp.
qu'il
que,
de l'Eglife
de Saint-George,
des Gaules.
Lyon,
de la réception
a conçu
qu'il
projet
admirable
du fanctuaire
Claude
primatiale,
églife
l'Avertiffement
tore
jg
la defcnption
fon
d'un
lyonnotfe
fcrutin,
le talent
fa penfée
compris
de
M.
du fien
dont
Gryphtus,
primat
rue Mercière,
avec
C'eft
la typographie
à
de
tour
inféparable
a fi bien
& qui
Les Portes
ouvertes
& des
valu
&. belles-lettres,
infcnptions
déformais
Tournes
ont
de Lyon,
qui
&. au premier
des
ici un nom
des de
fucceffeur
digne
d'un fi grand
fecours
la reproduire,
l'Académie
rappeler
du
in
ceux
rapport
de la confcience
celui
« frelons
tous
fom
bien
le double
l'époque
qu'à
des
fous
Il a laiffé
»
foleil.
me
dit
auffi
ajouter
d'amertume
BIBLIOGRAPHIQUES.
volume
dans
dans
le
des fouveram\
cinquante-deux
cartes,
6j-72, etc. Dans cette deinieie,
l'auleur, qui
n'a\oil pris d'abord que le nom dOronce Fine
RECHERCHES
&. il fe jouoit
comme
temps-là,
d'autres
noms.
trouve
p.
1 703
dans
les
parmi
C'eft
peut-être
de
Paris,
œuvres
mônier
du
roi,
est
qualifie
la même
la
moins
s.
d.,
que
de
H y a
Je ne
d'Oronce
et
conseiller
de
au-
un
Oronce
en
Pontigny
de
de
ans
au
duc
de
édition
est
Savoie
d'Amster-
D'ailleurs,
La
teur
lînam
est
primerie
fat
]He»
datée
resulter
cette
de
correc-
«Depuis
vostre
amusez
avcient
ont
nous
roit-on
une
avoue
son
lettre,
de
Jeu
Claude
il
Oronce
merie
à
cartes
en
et
effets
aumônier
du
Sarot-Benolt^de-Quinçay
à Guichenon
« ï'aj
de
civibtez
y trouver.
nos
libraires.
de
son
Iîtstone
Fine
de lettres
ttitfouc
^.m-S,
p.
etoit
de
319
? Le
4^ juin
M.
re-
pas
a
s'il
sçay
il offre
le
Je
n'y
lie
temps,
labhntjr
devant
de
qu'il
par
son
plan
fut
sans
avec
la
plupart
Guichenon,
1660,
que
abbe
naître
m'a
de
satisfaction
volume
en
ilt
/»((((»'
gens
P.
pir
qui
» On
compositions,
avec
3 vol.
rechercliee
la
in-12.
les
pour
de
reunpiession
et
se
a
trouve
bas
dit
le
il
rendit
le
dontil
lut
le
Dauphin
et
seigneurs
entrees
sier,
qui
étoH
à
de
Brianville
Àllard,
(BiW.
cure
de
de
de
faire
sa
ajoute
son
con-
générale
devant
cour
de
prince
de
Montauet
lettres
de
de
et Correspondance
qui
se
dont
la
Briançon.
le
Dauphins,
de
&«(-
l'Institut).
Qu-inu-les-Tonilics.
il
ou
esprit.
étoient
Bibliothèque
t. wxvih,
P.biceron,
il
due
ce
gens
orner
pouvoit
Guy
Hem.»,
des
mars
passages
du
de
Cho-
Histoire
de
suite
la
Monlau-
entre
serucc
quelques
gouverneur
l'entourer
Fine
chenon
à
Savertu
de
étoit
son
Dauplane,
ses
duc
quahte,
premieryolumede
avoit
assure
ope.
le
par
de
Ces
-B.
irtulis
quelle
les
discessil,
» Chorier
duquel
lui
1670
Saint-Benolt-de-Quinçay
appuyee
en
etc.
l'année
Jesums
voluit.
«unica
pas
à
d'abord
torutn,
( Adversat
post
mente,
maison
ete
de
de
la
auroit
Fine
en dit
l'abbaye
conversation
Me-
M.
tres
vocan
doute
plaisoit
encore
le
ce qu'il
seul
Brianville
des
des
une
Hollandois,
1670-71-75
Oronce
se
dans
Voyez
avec
de
tableaux,
moms,
Chorier,
obtint
1673
pas
si
armes
declaree.
tut
en
beaucoup
et
huit
fit
les
autres
Paris,
voici
Dans
luy
diverses
les
en
contre
sur
latins
que
qui
SebastienLeclerc,
l'est
Fine
discours
des
leur
est
livres
leuTs
vers
premier
forte
originale
denombre-
divers
couleuvre
Histoire
« Oronce
Oronce
telles
laguerre
Fine
Mé-
Samt-Benoît-de-Qumce
la
peu
in-8
civilités
devises
le
explication
le
ravy
de
pour
est
autres
»
qui
donné
ont
de
sur
d'Oronce
son
leurs
des
que
ne
on veut
vois
des
dans
plusieurs
un
ner
premier
si
sembla
d'impri-
bien
aura
me
dit-il
et
Il
sur,
icy
este
Colbert.
3 vol.
Celui-
de ses
247
p.
pour
imagmees
M.
m
Poitiers,
avec
etc.
1755,
p. 25),
rappelantlesevenements
« Fmaeus
non
multo
îlecrivoit
Chorier
qui
de
»
de son
(ii)
et
Dauphiné)
pistoles
disposition.
Oronce
ne
à qui
(de
cent
glande
et
Je
de
donner
veu
roi,
armoiries
Comment
devenu,
en
les
jésuite
pour-
Guichenon
etoit-il
portes
Brianvillam
paix.
correcteur
simple
1659,
la
de
de
D'après
nous
an
armoiries.
de
vous
n'eft
prix
peu
qui
d'un
de
à
des
Fine,
Ljon
conseiller
accable
ailleurs.
Marolles,
t.
lui
abbe
aux
de
lui
qui
honore
figures
quelqu'esperance,
peine
donne
si
l'ont
1693
assez
Ceux
ceux
• l'im-
ja
avoir
de
qu'à
les
y ressentir
autre
de
pourrons-nous
l'un
de
nous.
jusqu'icy
enfin
et il
de
L'édition
m une
pas
si basse,
ment
leur
à Guichenon,
avons
Brianville,
entre
Fine,
alors
Lyon
de
a
le 28 avril
etoit
ville.
encore
pour
pratiques
ce-
Oronce
deLjou,
qu'il
en
peine
est
mourir
de
Amsterdam,
bien
le démêle
de Claude
maintenant
qu'a
l'au-
édition
de la
même année,
le 2 juillet
nous
à quoy
nous
ne nous
attendions
chose
à faire,
le titre
l'abbe
mention
François,
Guichenon
lettres
ecnvoit-il
depart,
être
peut
de
d'imprimerie
abbe
racontant
lettres
il semble
16o9,
Gueun
vu mentionné
dont
de Brianville,
1708,âgéde
première
Chorier,
plusieurs
de ces
l'une
la
en
ne
lequel
avec
tS73.
en
contient
de
eft
Fine
ou
la hui-
Brianville,
mort
dont
P. Menestner
lui-ci
Paris,
de V Europe
pour
dans ce Catacompris
Chorier,
moires
a cela
comme
de
Fine
(«),
ce livret,
16S9.
du
fous
reftés
nations
Fine
ci a fut
1672
1660,
donnés
Bourgogne,
etnquante-detts
de
populaires
foient
Cangé),
l'ai pas
nestner,
Saml-Benoist-
de
une
est
qui
in-12,
trouve
teur
de
jeux
ne
qu'ils
(Imbert
tième.
Je
moins
P. Meneftrier.
celle
Dédicace
a supprimée.
dam.
Mefcontent,
principales
Ce volume
L'editiOQ
identiquement
et
de
abbe
de-Quiuçay-les-Poitiers.
qu'on
de M*
d'armoiries
et le titre
Bnanville,
près,
à
le
des quatre
m-16.
1677,
du
Jeu
le
ou
correctement.
produit
dit
le Catalogue
le Blafon.
logue
lc Hère
aujourd'hui,
Jeu d'armoiries
158
apprendre
le Coucou,
inconnus
en ce
Je
BIBLIOGRAPHIQUES.
\>,illon
RECHERCHES
& ejiiit^ d'Europe
attira
des
des fouverains
le P. Meneftrier'
« L'an
faut en croire
1660,
Le Jeu d'urinoirie*
j fon auteur,
s'il
fit un jeu
ville
d'Italie,
Nord,
de
&,
géographie,
de
caites
ces
cela
bien
édition
affaires.
Il fut
Chevalier
fon
En
effet,
au Valet
il donna
ofter,
dit-il,
&
aux
»
interpréter.
& confulaire
civile
Hiftoire
CXVII.
mal
du
princes
des armoiries
éditions.
« pour
& de U
des
& de
fit plufieurs
Chevalier,
de
occafion
Prince
6* augmentée
corngee
Prince
8t de
toute
de
Bnan-
dit-il
lui fit des
& d'As,
ceux
revue,
de
pointilleux
en
deldgmncnK
l'hiftoire
de
ce jeu des armoiries
la rencontre
fàcheiife
& il s'en
reçu,
de ceux
la forme
compofé
odieux
titres
dénominations
trop
efpnts
il avoit
fur
&. de France,
d'Efpagne
fous les titres de Valet
princes
fut après
ouvrage
dans
la deuxième
les
blafon
du
comme
quelques
de changer
obligé
d l'As
BIBLIOGRAPHIQUES
de
la ville
de
manufcrits,
titres, chroniques,
Lyon, juftifiée par chartres,
& autres preuves,
avec la
autheurs
anciens
& modernes,
elle étoit il y a environ
carte de la ville comme
deuxfiècles;
de la Compagnie
de
Meneftrier,
par le P. Claude-François
rue Mercière,
Jéfus. A Lyon, chez J.-B. & Nicolas
Deville,
11 if.
non
à la Science;
avec privilége.
in-fol.
1696,
chiffrés
liminaires,
42 pp. pour les fix
pour les pièces
de la ville de Lyon, &
fur la première
origine
dans
matières
le fommaire
des principales
contenues
differtations
pour
cette
Hiftoire;
^48
l'Hiftoire
confulaire;
1 à 64, Preuves
De la pag.
de
i à 136, Traélatus
de bellis & in-
pp.
de
& fuite des preuves;
duciis, &c.,
4 ff. pour la table des
fimatières
& l'errata
& quelques
principales,
planches,
dans le texte.
La planche
de l'horloge
de
gures gravées
elle manque
Saint-Jean
doit être placée p. 200
fouvent.
Cette
ête
a l'année
1400.
la continuer,
pour
eft
l'une
Hiftoire
refté
Par
2,000
meilleures
Le P. Meneftrier
mais
les infirmités
de ville
hiftoires
avoit
réuni
& la mort
tous
que
nous
les matenaux
interrompirent
s'dr-
ayons,
neceffaire*;
fon travail
qui
inachevé.
délibération
hvres
pour
II y a des
15^-154
des
(B
du 6 décembre
l'aider
exemplaires
deM
1696,
a conduire
avec
Yemeni?
des
)
a bonne
carlon~,
le Confulat
lui aUoua
la fomme
fin ce gi and ouvrage
l'un poui
le f 127-128,
do
i'tiulu1 u
RECHERCHES
CXVIII.
La
BIBLIOGRAPHIQUES.
Méthode
nouvelle
du Blafon,
raifonnée
d'une
manière
réduite
en leçons
aifée,
l'apprendre
& par réponfes
Meneflrier,
par demandes
par le P. C.-F.
deJéfus.
A Lyon, chezThomas
Amaulry,
de laCompagnie
rue Mercière,
au Mercure
avec priin-12,
galant;
1696,
pour
4ff. non chiffrés pour les pièces liminaires,
298 pp.,
1 3 ff. non chiffrés pour la table des noms,
3 pl. gravées
des armes du Roi, les armoiries
de l'Eglife
pour le pavillon
vilége.
de Lyon,
blafons.
de l'Archevêque
le même,
On
aura
mis
La
La
fon Catalogue,
de
p. 273, cite une édition
une faute
ne la connois
eft-ce
pas. Peut-être
1686 pour
même
de
l'édition
Dans
je
le blafon,
Chemin
de
La
le P.
du
College,
divers
jeux
à la place
Guerrier,
renvoie
aux
au jeu
femblable
un
in-ia.
C'eft
1701,
in-12.
1698,
refait.
Meneftrier
cite
la Société,
de
le titre
fous
l'Oie,
a publies
qu'il
Le
Louis
Lyon,
Nouvelle
rue
Bruyfet,
revue,
édition,
corrigée
Mercière,
proche
&. augmentée.
la rue
Tupm
-Lyon,
1723.
1728.
La
Croix
doit
a Lyon,
même,
d'or;
-La
1754,
même,
chez
un
1761.
titre
mandemens
divifée
rue
Bruyfet-Ponthus
Mercière,
a la
En
tout
fi
conforme
a l'édition
de
1754,
que
refait.
Le Gouvernement
Lyonnois,
comprenant
Forez & du Beaujolois,
où font
de Bourgogne,
Charollois
Piene
in-12.
Lyon,
fuppofe)
CXIX.
tient
d'impreffion
l'honneur
même,
-Lyon,
l'on
par
un titre
Jacques
& il en
in-12.
1718,
avec
Lyon,
l'Avertiffement,
fin
A Bourdeaux,
1696,
même,
a Lyon,
1686,
1696.
Méthode.
Lyon,
de
50 planches
t. m de
M. Leber,
chez
& des Comtes;
général
&
militaire
du
du Lyonnois,
les provinces
du
du gouvernement
partie
général
le bailliage de Mâcon,
le comté
de
& une grande
partie de la Breffe divifée en fes
de Dombes
& fouveraineté
la principauté
la généralité
de Lyon qui conen les chatellenies
de Saint-Eflienne,
de Montde Lyon,
les élections
RECHERCHES
BIBLIOGRAPHIQUES.
de Roanne & de Villeftanche.
Dreffé félon les
brifon,
de la Compagnie
du R. P. Meneftrier,
de Jéfus,
Mémoires
& à MM. les Eche& dédié à M. le Prévoit des marchands
de
ferviteur
Lyon,
par leur très humble
A Paris,
chez J.-B.
de
Nolin,
géographe
frère unique du Roy, fur le
(sic) Monfieur,
de la ville
vins
J.-B.
Nolin.
S. A. Royal
quai de l'Horloge
avec
Victoires,
C'eft
carte
une
CXX.
&. août
Lettres,
une
les
CXXI.
faveur
des
l'Aumône
Les
fe trouvent
da
Statuts
qui
avoit
de Brefle.
pris
Lyon,
devife:
pour
de
l'Hôtel-Dieu
pour
des
de
d'un
Lettre
théologien
tIrées
à Lyon
loteries
quelques
& la maifon
de
la
Chante
dite
a
en
de
génerale.
recteurs
envahies
de
par les
malheureux
recours
a l'occafion
Paris,
pauvres,
fous la forme
ce traité
publia
de
juillet
auffi par
desLotteries;
par le P. C.-F. Mede Jéfus. A Lyon, chez Laurent
1700, in- 12 de ifo pp.
de la Compagnie
fils, rue Neuve
fes amis
Elles
de
le 13 août 1699; avec l'explication
& bas-reliefs.
Paris, 1699,
m~4>
-Differtation
Le P. Meneftrier
un de
Collet.
des ~çavan
de Louis-le-Grand
équeftre
placée
Deffein
du feu d'artifice
de la Gloire.
fur
médailles
neftrier,
Bachelu
du même.
le .lournal
de fon Explication
C'eft ce Carteron
– Seconde
livres.
le Temple
la rivière de Seine,
CXXII.
des
Statue
-La
dans
figures,
dans
Philibert
reponfea
les prolégomènes
Carteron,
1 698, în-fol.
Carteronsfont
Lettre
d'abord
dans
Claude
du P. Meneftrier.
Troifième
qui parurent
font
1 697,
extraits
£«ç
Lettre
– Première
trois
de la Place
de la province.
du même.
Lettre
Ces
du Palais, à l'enfeigne
du Roy;
privilége
1697.
a des
malades
foldats
payfans
loteries.
ne
l'Hofpice
dont
Ce
ou bleffés
les demeures
moyen
à l'entretien
fuffire
pouvant
retournant
avoient
fut approuvé
ete
pai
des
brûlées
de
ces
frontieres,
maifons
&. par les
& faccagées,
les magiftrat==
eurent
mais
quel-
RECHERCHES
ques cafmftes
pelle
l'ayant
à Amfterdam
le P.
blâme
la première
que
BIBLIOGRAPHIQUES.
loterie
faite
la Diaconie
pour
Meneftner
des pauvres
faveur
en
Wallonne,
de
entreprit
compofée
le juftifier.
fut
celle
la plus
pour
Il rap-
grande
partie
Ce fut un Lyonnois,
le fleur Tronchm
du Breuil
de refugiés
françois.
un autre
fit la première
nommé
Jean
propofitlon
Lyonnois,
Tourton,
fut
quier,
P. Meneftrler,
villes
du
font
deux
d'en
charge
dreffer
le
la ville de Lyon
non-feulement
que
pour
royaume
qui
Lyonnois
il eft
Ainfi
plan.
ces loteries
faites
en ont
les
éte
a fervi
ce
que
en Hollande,
inventeurs
premiers
ban-
mais
pauvres,
en
qui
le
ajoute
aux autres
dire,
de modèle
des
en faveur
de
vrai
tira
qu'on
l'an
l69î-
Lettre
CXXI1I.
touchant
les nouvelles
découvertes
fur les antiquités
de
par le P. Meneftner
des Sçavans du
inférée
dans le Journal
feptembre
faites
C'eft
une
publié
lui fur
par
lambeaux
des
Bien qu'il
contre
les
pecé
tions
écrits
cette
parle
cuneufes.
une
connu,
n'a pu
defcnption
La mort
de
ne lui a pas laiffe
difcernement
ne peut
douter
que
Le P. de Coloma
a été
avoit
le temps
les
ces
confulaire.
ce ne foit
ten-
il a, dit-il
de-
Il
le P. Me-
ou étudiées
plufieurs
de les achever
où
cette
Recherches,
a ce fujet
accufé
fources
de fignaler
« dont
decouvertes
a preparé
Hiftoire
indiquer
s'empêcher
de
fon
quelques
on
a la fuite
& Il dit qu'il
volume
tête
du P. Meneftrler,
»
anéantir.
qu'il
d'un
en
fans
d'autrui
antiquités
fans
tranfcnt
mifes
trouvera
a propos
(i).
ceux
à l'égard
de les
au point
qu'on
Coloma,
eft dlrigee.
mercuriale
avec
de plufieurs
Lyon
avoit
furtout
lettre,
de
le P. de Colonia
l'avoit
qui
plagiat,
les manufcnts
Il en promet
de
fes
le P.
d'avoir
qu'il
rude
au
neftner
de
pas
cette
Pernetti
Dans
antiquités
differtations
lui que
puifoit.
contre
lui reproche
ne nomme
compofer
vive
affez
attaque
Le P. Meneftner
dance
1 70 1
415.
pag.
de
Lyon,
à Lyon
differta-
ou au moins
les publier.
(1) Antiquités de la Mlle de Lyon, avec quelques singulières remarques présentées a Mgr le
duc de Bourgogne, par le P. Dominique de Co-
CXXIV.
– Décorations
de la province
capitale
de Monfeigneur
le duc
le duc
loma, de la Compagnie de Jésus. A Lyon, chez
rue Mercière, ait
Amaulry et Pascal, libraires,
Mercure galant. 1701,in-12.
faites
dans la ville de Grenoble,
de Dauphiné,
pour la réception
de
Bourgogne
avec des réflexions
de Berry,
la pratique
& les ufages
des
& de Monfeigneur
& des remarques
fur
décorations.
A Grenoble,
RECHERCHES
BIBLIOGRAPHIQUES.
Antoine
du Roi, pour MonfèiFremon,
imprimeur
en la place Saint-André,
à l'entrée
de
gneur l'Intendant,
l'hoftel Lefdiguières.
in-fol.
de 70 pp.;
6 planch.
1701,
chez
gravées.
Il y a des exemplaires
de
trouve
rations
pour
une
les
entrées
& l'ecu
differente,
pagination
de M. de Terrebaffe.)
à la fin. (B.
gravé
–
à la fuite
Remarques
Grenoble
On
qui ont
fur la pratique
& reflexions
& réceptions
folemnelles
des prmces
dans
des
armes
des
déco-
les villes,
PP.
19
Bien
que
Décorations
les
d'auteur,
je fuis porté
neftrier,
puifqu'elles
lui.
De
à croire
font
on
plus,
ht
fuivies
ville
la
de
doit les ranger
qu'on
des
Grenoble
fans nom
foient
les œuvres
parmi
du P. Me-
& réflexions,
&c,
qui font de
ftatue
(de Louis XIV) que j'ai
Remarques
pour cette
« C'eft
70:
p.
dans
faites
fait ce quatram
a En ce
a d'un
Louis
Et Girardon
Du
Ces
t. v,
n.
leétion
extrait,
donne
P.
du
auffi
au
une
les
par
le port
a fait
un
fur
vins
autre
PP.
de
Pafcal,
la nviète
de la
de Mgr
y avoir
de
doute.
M.
Brunei-,
P. Meneftner
relation
fut pubhee
oui
du
Jéfuites
n'héfitent
au pajfage
Louis
»
il ne peut
Meneftner,
deDauphine;Grenob\e,
ce que je laiffe a décider
puleux,
la nature.
de
pas
1701,
in-fol.
a d'autres
a lui donner
la même
année
Royal-Dauphin,
college
Miracles
c'eft
&. le regard,
miracle
de l'art
héros
miracle
fculpture
lui attribue
ce volume
Les éditeurs
de la Col248 S 5 de fon Manuel,
de France,
en ont fait un
de pièces
tares & cuneufes
Vhijioue
fur
fous le litre:
Eruie'es JblemnelUs
&c. M. Leber
le
t. xm,
p. 1J9,
II exifte
fion
étant
vers
de
chef-d'oeuvre
Seroit-elle
moins
qui
encore
Relation
& a la même
occa-
fous
le titre
auffi
du P. Meneftrier?
timides
ou
de ce quz s'ejt
Les
fci u-
moins
fait
fept
à Lyon
fcc. Lyon,
le duc de Bourgogne
& de Mgr le duc de Berry
A la fuite:
in-4.
1701,
du feu
d'artifice
di effe
36 pp.
Dejfem
de les
des marchands
S-Echede Saône,
Prevoft
par ordre
ville
le duc
du Petit-Soulier,
CXXV.-A
Mgr
de Lyon,
de Berry,
fur
&.c.
arrivée
l'heureufe
In-4
de
5 a pp.
de Mgr
le duc
imprimerie
de Bourgogne
de L. Langlois,
&
rue
1701 1
Son Alteffe
prince fouverain
Augufte,
202
de Trévoux;
in-fol.,
Séréniffime
LouisMonfeigneur
fur fon imprimerie
de Dombes,
vers alexandrins.
RECHERCHES
Mercurii
BIBLIOGRAPHIQUES.
iub
Statua
index viatoribus,
&c.
pofita
hexamètres
& pentamètres.
Hermatenœ
Dumbenfis
utentibus
vers
34
Cette
M.
ft
Admonitio.
Apodofis
olim
poetica;
Vocabulario
Stylo
in Triviis
epiftolari
vers
48
edito
nuper
Flacci;
Q^Horatii
hexamètres.
dernière
eft
pièce
Catal.
Delandme,
un Avertiffement
de la Bibl.
qu'il attribue
ançoifes,
qui
nomine
Hermse
de
le Diâwnnaire
pour
n.
Lyon,
au P. Meneftrier:
1953,
cite
fans
doute
ce font
de Trevoux
latines
Poejies
les trois
&•
article"
précèdent.
Au Roy, fondateur
& protecteur
de l'Acades médailles
& infcriptions.
maDevife,
CXXVI.
démie
royale
& fonnet.
drigal
4 pp. non chiffrées.
de la veuve d'Antoine
Lambin;
primerie
CXXVII.
tanon
de Sainte
ordre.
Anneci,
aux
de la Vifide cet
Religieufes
du P. Meneftrier
à M. de
Camps,
d'une médaille
de
contenant
l'explication
de Navarre,
mère
de
du roy Henry
IV;
de janvier
1702,
Trévoux
1722-27.
pp.
Cette
mort
médaille
du
fenta
fut
de
prince
de Saintes
Ce
gent.
marque
fut
médaille
C'étoit,
de
a
l'armée
ranimer
&. jura
occafion
ceux
qu'elle
qu'elle
auffi
avoit-elle
donna
uiip
des
cette
de fon
Reitres.
parti
hourle
aux
elle
des
muneraire
être
rendit
leur
de l'armée
officiers
pour
fe
jamais
chefs
la
Apres
prmceffe
n'abandonneroit
en or, fa aux moindres
frappee
dit le P. Meneftner,
une médaille
chevalerie;
&. 1 101içe
Jeanne
des Religionnaires,
pour
de Béarn,
a cette
par
chef
Conde,
fon fils le prince
cette
diftnbuee
a Tonnay-Charente
commune.
chaîne
Lettre
reine
d'Albret,
dans les Mémoires
inférée
in-fol.
5 1701,
de Tordre
préfenté
de l'im-
170 1, in-4.
de Signy,
Jeanne
tres
l'Hiftoire
-Marie
CXXVIII.
abbé
de
Projet
A Paris,
la caufe
des
médailles
&. comme
attachée
au cou
M
pie-
Reid'aï
unia un*
RlCHrilCHTS
A la fin
de cette
le P. Meneftrier
lettre,
la derniere
mettoit
BIBLIOGRAPHIQUES
annonce
un ample
Traite
des medailles
inferiptions
« Des types
&. des
miffiles
& autres
méreaux
pièces métalliques
qui font diverfes
nes, jettons
n'a pomt encore
» II devoit
de médailles
•"fpèces
qu'on
expliquer
diftinguées
les differents
motifs de ces médailles
& la manière
dans ce Traité
leurs
d'ajufter
a notre
types
u a pas
main
il
auquel
moder-
à nos
religion,.
civils
politiques,
ufages
&. militanes.
Ce
Traite
vu le jour.
CXXIX.
hiftoriée
de la belle & grande
Colonne
de l'empereur
Théodofe,
par
Defcription
dreffée à l'honneur
Bellin
de la féréniffime
(Bellini),
peintre
répude Venife
à Mahomet II, empereur
des
envoyée
en feize planches
de feize pieds charepréfentée
Gentile
blique
Turcs,
cune,
enfemble;
expliquées
par le
de la Compagnie
de Jéfus,
Meneftrier,
des curieux,
& gravées
par Jérôme
fe joindre
qui peuvent
P. Claude-François
pour la fatisfaction
des peintres,
elles
&c.;
fculpteurs,
pour l'étude
& les
auffi être mifes en livres pour les cabinets
peuvent
Préfentées
à Monfieur
furintenManfard,
bibliothèques.
Vallet
& ordonnateur
des bâtimens
& jardins de
général
arts & manufactures
A Paris, chez
Sa Majefté,
royales.
& graveur du Roy, rue SaintGuillaume
Vallet, deffinateur
au bufte de Louis XIV, au-deffous
de la fontaine
Jâques,
A la dernière
Saint-Benoift;
1702 (in-fol.).
page, un plan
dant
de Conftantinople
de Louis Colin,
avant
turc.
De l'imprimerie
à l'image
Saint-Louis.
l'empire
de la Harpe,
les 16 planches
au bas defquelles
Suivent
rue
eft l'explication
des figures.
feigneurs
ils étoient
milanois,
attachez
les Mémoires
Cette
(ifla
differlation
au facre
fur la maifon
Eclairciffemens
CXXX.
nommés
d'août
fut compofee
6t couronnement
en France
au fervice
de Trévoux
au fujel
de
des Trivulces,
Léouor
de Trévoux,
quand
de nos Rois.
Inféré dans
1703,
d'un
pp.
cardinal
d'Autriche,
fœur
1494-1^08.
de
Trévoux
de
qui
Charles-Quint
af-
RLCHERCHES
&. deuxième
etoit
femme
Les
été
fur
tint
chancelier
Trevoux
Cela
de
Tnvulzio.
tu
qui
ne fut pas
es
Meneftner
Tnvortmm
Laurent
celle
fur
les
trois
pals
d'or
étant
felon
que
divifoit
en
joint
à fa
plus
grands
l'un
des
trois
au point
DiJJhtanon
Trivulcium
lui
capitaines
où
de
ces
lianenfium
En vers
qui
chemins,
chemins,
de Trevoux,
Trévoux
fut
médaille
fon
1703,
qui
qu'Agrippa
de
dont
le
de
donnoient
a prononcer
de
fe créer
& des
des
îlluf-
plus
me
rappelle
à un demi-mille
de
& lui dit
cendres
« Si
d'un
foldat
fon
temps
eft
bâti
pour
les
la même
Poui
etymolo-
que
celle
de
il s'ap-
Trivulce,
a reçu
fit
par
le nom
faire
dans
la fuite
Jean-Jacques
Le
Trivulce,
de
Tnvortmm
les Gaules
fe
P. Meneftner
qui
fut
un
a
des
temps.
èacra), qui les fait originahes
– Regi ob recens
Duci Carnotenfem
latins
habi-
& dejinople;
les
font pale d'or
&. le finople
la campamarquant
ce qui en fait des armes
parlantes.
chemins
(1) C'est ce qui a trompe Ughelli (Itala
CXXXt.
mode
les
Tnvium.
viœ
maifon,
trois
de
Tnvulce,
Tres
cette
grands
une
aife
au paffant
devant
le goût
partageoit
de laquelle
font
gne au milieu
11 en eft de même,
ajoute-t-il,
parce
un inftant
fut
qui
ville
de Tnvulce
Il s'adreffe
Ce
»
de
de
nom
Lyon.
leur
Lombards,
Ce
de
&.
originaires
& plus
de San-Salvatore,
Tnvulce.
c'eft-a-dtre
armories
des
France,
petite
Lyonnois
de
de
Tnvulce,
étoient
les
Il étoit
voila
l'églife
arrête-toi
gloire.
Trevoux,
puie
dans
une
eux,
Bellièvre
Ces
Pompone.
plus familier
françoife.
origine
vue
qui
que
prétend
a Pife,
de
Claude
que
France
d'entre
maréchal
le voifinage
de dire
qu'ils
facile
trois
& fénéchaux
fils de
etoit
qu'en
ou
foldat,
fans
dans
leur
qui
une
auffi
le grand
appela
pendant
d'un
celle
hafard
fut
j'ai
le
imaginèrent
d'autant
plus
a Florence
que
par
gies,
leur
fe donnoient
c'eft
Le P.
leur,
Ainfi,
infcription
Pavie
de roi au gou-
à Lyon
gouverneurs
y avoit
Trévoux,
a Gênes,
qui
une
ce cardinal
que
lieutenant
etabhs
Théodore,
baptifmaux
qu'il
au
nom
France;
&. qu'on
& fâchant
(i).
ce
tres,
y montre
Tnvulce,
s'etoient
fucceffivement
les fonts
reffembloit
aïeux,
de
de France
a Lyon
que
de Pompone
maifon
maréchal
ont
dernier
déjà
frère
cette
de
feigneurs
Pompone,
nom
Le P. Meneftner
I01.
de Lyonnois.
Jean-Jacques,
tués
François
Trivulce,
Anguftin
vernement
de
BIBLIOGRAPHIQUES.
natum
de Bourgogne e
Philippo
Ducem
filium
filio Auregratulatio.
in-fol.
A la fuite
CXXXII.
duc
d'Orléans,
A Son Alteffe
fur la naiffance
Séréniffime
le
Monfeigneur
de fon fils; 1703,
in-fol.
KFCHERCHrS
C'eft
la
nefrner
lui-même.
avec
lec ouvrages
du
à
fervir
parties
vers
(Voyez
& moderne
pour
en
traduction
B)BHOCRAPHfQjJ!;5.
Pièces
les
nouvelles
temps
& les
Vhijloire-anecdote
irc
in-12,
Pans,
pfeudonyme*
p.
part.,
1824
de la pièce
François
dans
fhd.
Barbier,
92; –
t. ni, n, 1421.)
1 icmerit
aux
officiers
faire
les
pour
veut
des
des
jouir
cite
plufieurs
de
cette
une
médaille
de
Charles
fe
Icfquelles
en qualité
celles
médaille
foit
monnoies
tant
pour
de
ou
a Crcmieu
fabriquaient
dont
dauphin
il prend
donnent
qu'on
de
leur
y etoient
des
la monnoie
ancienoffice
attachés.
que
Il en
autres
& entre
de Dauphme
Augufte
monnoies
&. les
le tttie
en argent
de
de Dombes.
la marque
etolt
&
anonymes
prince
mars 1 704, p. 460
de celles
les officiers
pour
ouvrages
médaille
& immunités
qui
privilèges
même
fous l'empereur
forte,
VU
ancienne
du
courante
armoiries
ecartelees
roi
avec
de France
Sui
un
cette
que
des
de Trévoux,
les Mémoires
Le P.Meneftncr
Me-
de Fiance &• des pays étrangeis,
hijlonques
fur
découvertes
nouvelles
dans les arts & lesfuences
des gens
de lettres.
Paris,
1704-1705,
cin<|
d'une
– Explication
de Montpenfier,
de Bourbon
Inférée
le P
par
(f de littérature
d'hijloire
fugitives
CXXXIH.
Louis
précédente,
un
des
côtes
Dumbariim.
Le cheval
entre
les
& d'un
fleltoir,
&. pour
legende
etotent
ceux
certains
que
les
ont
plus
avec
cheval,
prince
aleze
de la médaille
trois
chemins,
droits
peag.
percevoient
pou)
ne fuffent
CXXXIV.
Celle
Jiiijhque
les
Bowbon.
de
armes
tenaille
Dux
Pi.
Montifp.
au bâton
Bourbon,
accoftée
fous
une
& les
fur l'ufage
aux demandes
le
fur
paffer
avant
P. Meneflncr,
porter
chanoine,
Jean
Paris,
qu'un
ufage.
& de l'Académie
d'or;
barriers
placees
de fe faire
fur cet
au Soleil
ducale,
Les
de
beftiaux
fuivant
médailles,
les monnoies.
qu'avec
marteau
couronne
barrièies
Ces
faites
d'un
h monnoies.
aux
on voit
differtation,
roïale
1 704,
des
in- 1 6
permiffion.
&. cuneufe
l'jbbe
de
LaiJJe^paJfer
de paffage
les chevaux
empêcher
– Diflertation
avec
une
de cette
TREVOULX,
droits
du Roi
imprimeur
rue Saint-Jacques,
favante
de
on ht
fontmn.
la queue,
pour répondre
de Paris, avoit
docteur
feiences,
de y pp.,
aux
revers,
acquittes.
avec les méreaux
de rapport
Boudot,
au
defquels
Daines
Lud.
caparaçonne
de hs
au-deffus
qui
la légende:
eft
fleurs
qui fait le fujet
Dmouait,
dilfertation
mai
a été
1764,
dan1; le Journal
l'imprimée
t
xiv,
paît
r,
pp.
266-282,
e^Jej\il L
Kl
CHERCHES
des retranchements;
roire
du
de France,
Grattet
Lut,
du
Pleffis
notes
&.A.
de 32 pp.
C'eft
un
du Rhône.
Les derniers
Archives
ont
de
ajoute
S- de
d'hijloire
nouvelles.
httératme,
M. Leber;
Lyon,
tiré
a cent
à part
éditeurs
&c.
déjà
parMM.
l'hif-
Breglu>t
de
l'imprimerie
differtation
2e part.
p.
Differtation
Pièces
Barret,
fous leur
fiigitn
es
313.)
du P. Meneftner,
qu'on ne doit attri-
de Jéfus
où il prouve
ni à aucun
auteur
appartenant
de Lyon, les livres publiez
de Gotefcalc.
(Inféré dans
fur
du tome
x des
exemplaires
confervé
les notes de M. Leber,
ont
cite,
de pièces
enfin
de
fur cette
d'une
IQJJES.
la Colleéiwn
Pencaud.
(Voyez
CXXXV.-Extrait
de la Compagnie
buer ni à Florus,
de
de l'editeur
in-8
1829;
& en
des
LiLIOGRAPH
le t. vin
dans
enfuite,
avec
Bl
nom
les Mémoires
à l'Eglife
l'affaire
touchant
de Trévoux
de mai
p. 806-21).
1704,
Cette
neftrier
Differtation
a laiffée
fait partie
de YHifioue
le P
que
Mf-
manufcnte.
cuneufe
& inftructive
de
Bibliothèque
anciens
& modernes,
de littérature
& des
CXXXVI.
divers
ouvrages
arts, ouverte
pour les perfonnes
chez Eflienne
Trévoux,
Ganeau,
de l'imprimerie
Prince fouverain
recteur
de Lyon
eidefiafitipie
gneur
non chiffrés
les lettres.
A
qui aiment
libraire
de Paris & di-
de S. Alteffe
Séréniflîme
2 vol.
de Dombes;
Monfei-
in-12.
ff
les pièces liminaires;
161 pp. & 3 pp
du privinon chiffrées
pour la table du tome 1 & l'extrait
i pi. p. 148. Tome
II, 226 pp.
frontifpice
gravé,
lége
i f. non chiffré pour la table.
C'eft
pi
dans
La
,oux,
cet
(p.
de Foui
h i"(> pmiro.
vières
p
(t.u,
t 19),
Ma
Foumier
differtation
fui la
furies
caite-
17;)
aineufe,
Bibliothèque
a
a été imprimée
honneur
la lettie e de Humbert
fe trouvent
que
ouvrage
Académie
étendue
d jouei
pour
a la
capitale
des
quoique
Pans
clals
che?
du
fui
poitant
Boudot
pnnec
On
de
le litie
a mis
Dombes
la marque
de
lievoux
poui
L'omidge
eft
TieLnm
dedu-
RECHERCHES
CXXXVII.
BIBLIOGRAPHIQUES.
– Relation
de la Fête
tial de Saint-Germain-des-Prez,
d'Eftrées
par M. le cardinal
fance
de Mgr
au palais abbale 4e jour d'aouft
1704,
à l'occafion
de la naif-
(1)
donnée
de Bretagne,
fils de Mgr le
premier
duc de Bourgogne,
de Mgr le Dauphin,
& arrièrepetit-fils
de S. M. le Roy Louis-le-Grand.
petit-fils
Paris, Jacques
Joffe;
le duc
1704,
in~4de
16 pp.
A la Cuite
Soleils
Quatre
de l'appareil
& décoration
Germain-des-Prez,
Mgr le cardinal
le duc
Mgr
Paris,
de
vers
du
de Bretagne.
de 28 pp.
in-4
a ajouté
Meneftrier).
fur
la p. 27 une
le verfo
de
avec
une
de Bourgogne,
devife
pièce
allégorique
de fruils.
charge
d'Eftrees
(î)Lecardinal
l'on
la duelieffe
palmier
le P. Cl. -F.
(Par
1704,
ou
exemplaires
a Madame
eft un
qui
d'Eftrées
Joffe;
le 2<j juin 1704.
Deffein
abbatial
de Saintpalais
la fête qu'y donne Son Eminence
à l'occafion
de la naiffance
de
pour
Jacques
Il y a des
vus en France
etoit
abbe
commendataiiede
St-Germain-des-Pres.
d'une médaille
de Catherine
CXXXVIII.
– Explication
de Médicis.
Inférée dans les Mémoires
de Trévoux,
avril
11 pp.
i7Of;
Cette
tricr.
differtation
Les
ayant
vi aifcmblable.
pièce
volume
a part,
bon
Boudot.
Le
P
a remel
foit,
ce
recueil
de
On
guère
bien
quelques
c'eft
ce qui
plus
<|u'il
L'explication
que
celles
donné
ce
1705,
dan,
refi.ee
l'invention
ont
un
que
du
par
ceux
Icilifman
en donne,
de«
tiu'res
peu
paroît
d'en
à une
faire
vu
de Catheime
OEdipes
œuvies,
htleiaire
am ont
quelque
l'achever,
me
qui
mais
qui
P. Menef-
de fes
journal
inachevée
du
de
l'empêcha
qu'ils
place
cru
la mort
apres
la mort
que
chezBoudot,
donner
ne fera
plaufiblc
peu
le Catalogue
pages
attribue
fon médecin.
n'cfl
peut
Mémoire;
difent
a Pans,
de
Meneftrier
ces
dans
etepubhee
pofthume
de
dans
ils l'indiquent
cependant
comme
éditeurs
parut
cette
un
édi-
de Médius
ingeiueufe
qui
qu'ellp
ont
effa\o
RECHERCHES
Je
penetrer
Le
Duchat
le fens
terprétation
être
d'aucune
aux
de Catherine
même
les
les auteurs
par
Proteftants
un
porte
de dire
catholiques,
examen
partial
& confciencieux,
creufet
d'une
fame
d la Bibliothèque
s'eft
parti
jamais
de
exifte,
M.
Lyon,
Les
frappée.
les
critique
fous
fur
jour
différent
tout
celui
que
fous
medaille
que
Petit.
je l'ai
qui
vue
quelques
qu'elle
à des
s'expofer
France
une
vile
y eût
mis
en
ont
moins
de
au
interprétations
adonnée
forciere
(1) Dict. hMt t. I p. 166.
(2) Satire Mimvpic. Ratisbonne
été
nombre
e de»,
l'efpnt
de
le cabinet
&. paroît
avoir
font
myftere,
aux
arcanes
(Rouen), Halluas Kencr,
de
d'un
on
<k non
ou
plus
chacun
moins
tiouvei
peut
une
il eft
médaille,
qu'elle
a fait
amateui
moulée
été
toutes
& fui tout
defquelles
n'avon
prétendent
dans
données
moyen
La nouvelle
CXXXIX.
au
la mèi
lequel
perfonnes
autrefois
eft en cuivre,
Elle
explications
que
ou
voila tout
c'eft
un véritable
grimoire,
ingenieufes,
s'etoil
fait frapper
ce qu'il veut.
Si Catherine
de Medicis
à croire
im-
paffer
en fi grand
vraifemblablement
prefenteroit
ap-
écrivain
&. faire
trouvent
le
qu'on
un
fources
dont
la montrer.
cette
Didier
qui
été écrite,
Aujourd'hui
aux
91
A ce propos
n'avoir
hiftoriques,
recounr
p.
& les calomnies
époque'
queftions
matériaux
nous
un
dirai
je
les
voudroit
qui
à nous
plu
en finir
Pour
fur
impériale
Valois
derniers
ferieux
plus
à cette
t,
peut
les ennemis
par
femble
prmceffe
cette
ne
t.
catholiques.
fur les pamphlets
que
la France
monderent
aux
fufpecte
tahfman
inventé
l'in-
dans
l'mfinue,
&.
(i)
donné
précéde
Bayle
il a été
la vie de cette
que
lui-même
comme
Provincial
la rendre
pour
& en ont
de ce pretendu
fi,
d'un
Çjuejlions
permis
eté
L'explication
hiftonque,
de Medicis,
fera-t-il
me
avoit
Marchand
Profper
ou tahfman,
medaille
qui
anonymes.
importance
fa Réponfe
de
cette
reproduit
par deux
indéchiffrable.
énigme
le P. Meneftrler
après
lecherche
cette
de
ont
(2)
BIBLIOGRAPHIQUES.
eût
d'une
évite
reine
de
de
&. de la magie.
la cabale
172S, 1. n, p. «3.
Méthode
raifonnée
du Bla-
du P. Meneftrier,
mife dans
un
fon, ou l'Art héraldique
les connoiffances
ordre & augmentée
de toutes
meilleur
à cette feience
relatives
( Lemoine (i), archipar M. L.
de Lyon ). A Lyon, chez Pierre Bruyfetvifte du Chapitre
(i)
Lemome
Ou Tiaitè
pratique,
des archives
i76$;in-4,
ajoute
a écrit:
un
de l'arrangement
Grtrefors des Chartes
avec
1 planches.
Supplement
V 'Jrchmjle
Diplomatique
par
pour
les
Metz,
On
Bathenay
y
in-4
françoit
armngerles
anciennes
& auffi
ou Méthode
Jure
archives
& dèchffiei
écritures;
1775,
avec
Paris,
5 2 pi
177?,
RECHERCHES
BIBLIOGRAPHIQUES.
à côté du cloître
rue Saint-Dominique,
des
Ponthus,
RR. PP. Jacobins;
in-8, avec approbation
1770,
& pri7 ff. pour les pièces liminaires,
17 ff. non
619pp.;
vilége.
chiffrés
& pour
Pavillon
le privilége,
une planche
des armes du roi, premier
de TEglife de Lyon;
à la fuite une
de Lyon alors exiftants
des comtes
la table
pour
gravée repréfèntantle
d'honneur
chanoine
les armoiries
pl. pour
de blafons.
49 pl.
Il y a des
de
1770,
faire
exemplaires
croire
le titre
libraires
les
que
ont retouchée
à une nouvelle
eft
eft
exemplaires
un
fauf
un trophée
d'armes.
La
reftée la même,
quoiqu'il
les
premiers
nouvelle
exemplaires
édition
figmfiants;
à fa place
pas
que
n'a
qui
dans
avec
la
dans
de
date
faite
ceux
de
de
que
des
au
lecteur
1780,
eft
auffi
du Chaeft celle-ci:
la
prétendue
mutations
furvenues
in-
remaniements
de
l'édition
& le carton
l'annonce
intact
pour
premiers
le perfonnel
des
L'Avis
les
de Lyon
quiaitéle
fubi
il'ont
fin,
les remaniements
comtes
à caufe
la p. 29
8t a la
aituel;
retouchée.
eft demeuré
le texte
des
changements
modification
sfnnoual,
pour
ceux
sfrmonal
été
pas
fleuron
l'édition
toujours
confiftent
armoiries
liminaires
pièces
un carton
1 770 annonçoit
& dans
La feule
plus
Les
l'epître
fleurs,
portoient
n'ont
les Comtes.
parmi
fc le
eu des
y eût
c'eft
1780;
en quoi
la date
des
planche
ces dix annees.
pendant
pitre,
de
bouquet
de
au commencement
Voici
édition.
le même,
refte
la date
portent
qui
a difparu
la p. 1 a 576,
de
n'eft
page
pour page,
les vingt-quatie
e
mot pour mot
on s'eft borné
a réimprimer
pour ligne,
de la fin (la dernière
eft chiffree
62o au lieu de 619 comme
dans les
pages
avec la date de 1770),
&. à corriger
fautes
fans
ça & la quelques
exemplaires
flotant
comme
emanche
pour
importance,
pour
emmanché,
flottant,
gnn-
ligne
gole
pour
îfant
gringolé
pour
Il y a une
n'avoit
d'autre
papillonne
pour
refercelé
papelonne,
au mot Pavillon,
lignes
dans le vocabulaire
des teimes
&. c'eft la feule.
Le privilege
du blafon,
de
l'édition
de 1 7 70 porte la date
de 1 769, celui pour
Ce tour
1780 eft de 1776.
pour
&c.
iffant,
rcfarcele,
de paffe-paffe
cien,
n'etoit
qui
que
un
de fix annecs
pnvilége
ne faifoit
pas; 5 &
&qu*on
la
curiofité
Cette
mentée
mée,
le nom
temps
du
Méthode
de toutes
les
dans
font
P. Meneftrier
un
lui
les connoijfances
planches
du
moyen
du
oubli
prefque
conferve
complet,
quelques
d'obtenir
un
vendoit
Blafon,
livre
dont
mife
dans
un
furle
à cette
foibles
titre,
elle
On
étoit
plus.
ordre
eft
fcience,
faire
onravivoit
il ne vouloit
meilleur
la forte
cenfe
fuperchene,
un
l'an-
privilége,
avoit de
qu'on
honnête
relatives
malgre
édition
decette
toujours
nouveau
a fa fin en 1775.
une nouvelle
pour
au
que
étant
ans,
& on
public,
nouvelle
but
fix
de
de
addition
fort
& augmal impri-
& d'un
mauvais
tirage.
Sans
feroit
tombée
depuis
longCe qui
le charlatanifme
de
l'éditeur
RECHERCHES
n'empêche
des
pas,
acheteurs
lorfqu'elle
à des
CXL.
prix
élevés.
Lettre
du
fe trouve
en
publie
les ventes
P. Meneftrier
rares
pièces
ne trouve
qu'elle
publiques,
de la
à Mr Pianelli
& curieufes
trait
ayant
de Lyon.
à Thiftoire
j'ai
dans
paffe
fur diverfes
Valette,
Elle
BIBLIOGRAPHIQUES.
de l'Inventaire
à la fuite
1S5 1. Lyon,
CXLI.
Louis
Sonnet
des Mss.
de
Samuel
Guichenon,
que
m-8.
Pemn,
pour
Farfenal
– A Mr Lebrun,
s. 1- n. d.
premier
de Breft;
s. 1. n. d.
in-4.
CXLII.
net
in-4,
CXLII1.
demica
thefes
fenatus
Neuftriae
fis,
Bellovaco
Son-
Prolufio
acaEpinicion.
Pellot LugdunenphilofophicasClaudii
Ludovico
ad
du Roy.
peintre
Magno
filii,
principis
humanse
fapientise
-Deux
Sonnets
m collegio
propugnantis;
Prellaco-
in-4de4pp.,
s. 1. n. d.
CXLIV.
en langue
italienne,
venu
jéfuite,
à Sa Majefté
par le P. Efpinofa,
deffein de paffer dans la Chine.
Avec la traduction
françois
Quelques
bibliographes
avec
chinoife,
chrétienne
c'eft
d'une
Hiftoire
le P.
C.,
n. 13539
lettres,
je trouve
une erreur
Dame
jéfuite).
de
fon
de janvier
in-8
le P. Meneftrier);
(par
ont
deux
dans
chrétienne
Ce
petit
Diéi.
1689,
attribue
d'un
le Catalogue
des livres
de la Chine.
des Anonymes,
p.
90.
eft
du
a un
théologien
Paris,
de l'abbe
Michalet,
P. Couplet,
qui
renvoie
jefuite.
à
Bayle,
en vers
s. 1. n. d.
La Vie
au P. Meneftner:
lettres
volume
de 4 pp.,
préfentez
d'Italie
à
d'une
Dame
miffionnaire;
n. 2 5 08
in-12.
(Par
Rives,
1688,
Voyez
Barbier,
République
des
RECHERCHES
BIBLIOGRAPHIQUES
OUVRAGES
I.
&
Projet
in-fol.
INEDITS.
MANUSCRITS
de
plan
FHiftoire
de
de
l'Eglife
Lyon;
de 32^ pp.
Ce travail,
le P. Meneftner
que
avoit
eu
entrepris
a continue
1666 & qu'il
fa mort,
eft un recueil
de documents
l'hiftoire.
jufqu'd
impoitants
pour
« Si
civile
de ma patrie,
dit– îi
c'a éte pom
par l'hiftoire
j'ai commence,
En developpant
& des farts.
le chaos
fuivre
l'ordre
naturel
des evenemens
de nos antiquités,
le bonheur
cette
Parmi
ceux
i°
Jacques
je mets
tique,
le nom
de
bonhomme
cicdule
que
orateur,
pres
ouviages
écrit
a tous
fous
les fçavans
ctabhffant
en
rarchie
ccleftc;
traite
des
matieies
ordre
pour
dans
l'Eglife
mêler
– Hiftoire
premier
Cette
Ihin
de
Hiftoire
au deuxième
de Lyon
£00
de
pp.,
s'etend
fiecle,
dix
titre
a jufte
de fables
&
qui
philofoa ti aduit fes pru-
impunément
nous
le même
a
des
a la hiea peu
près
& a
civile,
donne
archevêques
fiècles
débite
caractère
a l'hiftoire
le
enfuite
de Lyon
par
de l'Eglife.
le titro do la Jfc.fo^«p, etc., ellepseudonyme
de
de
Saint-Michel
en Barrois,
Théophile du Mas
2 vol. in-fol.,
de Lyon;
l'Eglife
le deuxième
de plus de 800.
depuis
jufqu'a
la fondation
la
a
qui
(1)
femblable
» Le P. Meneftnei
premiers
auno
sous
ecelePaf-
autant
éloges,
&. qui
une hiérarchie
des
de
2. 'SymphonenCliam-
fe louer
&. la fucceffion
les
les murs
e Irouverd'eenvain
adopte
ecclefiaftique
pas.
d'eclat
plus
paioîtiejunfconfultc,
avec
qui,
l'hiftone
pendant
n'a
& chevalier
des
de Rubys,
(I) Sou h\re de Scditionc Luqdunimai
Iâ29, fut Iraduil par liu-niônie cil fraiiçois
II.
de
pour
dcguifes,
mendier
ecclefiaftique
chionologique,
avec
donner
guei
de lesicfutcr,
a affecte
qu'il n'entendoit
de fon Hiflone
plan
noms
a voulu
aucun
gentilhomme
50 Claude
Champiei,
on ne peut
effet
en peine
pi oleffion
des
voir
a fait
fa fimplicite
judicieux
fans fe mettre
de
faire
pour
ù qui
ce qu'en
grammairien,
fables,
que
Severt,
ni moins
médecin
phe,
acheminement
de la religion
chieLienrie
établie
dans
moi fur notie hiflone
qui ont écrit avant
pal
lui
de contiadictions,
pierqui,
un
& les avantages
cite
plus
c'etoit
morl
de
lTgliie
d'Angiu»,
de Lyon
trente-huitième
pai
le
fainL Poaiche-
RECHERCHES
de l'an
vèque,
608 j 61
BIBLIOGRAPHIQUES.
La mort
6.
le P.
furprit
Meueftner
avant
eût
qu'il
pu
l'achever.
III.
Ce
fur FHiftoire
Notes
de
manufcrrt,
Lyon
in-fol.
eft
Meneftrier,
C'eft
chronologique.
dont j'ai
& confulaire,
avûe
Hifioire
P.
du
ordre
par
rangés
l'ecriture
de Lyon;
dans
parle
recueil
un
le travail
de 600 pp.
faits
fui
pour
fou
de
préparatoire
la première
de ces
partie
Recherches.
IV.
Entrées
Ce recuezl
P. Menefti
& Réceptions
fut commence
vers
il eft certain
1er,
de Lyon
comme
en etant
a éte
de plus
remarquable
fait
cardinaux,
archevêques,
le roi
Lorfque
fe
oifeaux
&, comme
vi oient
foit
trouvoient
auffi
les portes
&. il s'eft
rois,
un lâchent
voûtes
des
narchie
etoit
On
Fi ancs
de
la liberté.
lit dans
ce
volume
un
fous
Chapitre,
au
nom
de
la premiere
notre
du
Ce
accordés
privilèges
ville
des
de
manufent,
de Lyon;
donnée
en
l'écriture
par
les
1294
par
du
du
papes,
gouveineuis
les
exiftoit
X.
Pendant
que
la noble
XIII
vint
a Lyon,
terre
difant:
de
France
le
pai
de Talaru,
« Voici
le furplis
put
la mo-
que
il fut reçu
le prefentons
roi
Le
de nos
les fens fous les
François
vous
tai-
la cérémonie,
ancien
roi
nous
au facre
tous
auffi
lui
petits
en ou-
fa bienvenue,
pour
ufage
en
ils leur
royale,
des
l'habit
comme
a
& marcha
maître-autel.
fur Lyon
par
nos
& acquifitions,
deLjon
in-fol.
rois
& par
de l'an
de 1294
ci
divers
contient
P. Meneftrier,
& eche\îns,
cito\ens
cages
Le roi,
furphs,
hifloriques
des tranfactions
gardiateuis,
un
pied
V. – Mélanges
des
ville
de la metropole.
royaume,
d'honneur.
&. chanoine
jufqu'au
Louis
princes,
du royaume,
de
remplies
une
au
le parvis
de votre
dans
Charles
nouveau
du
confulaire
tout ce qui
fouverains,
dans
lorfque
fur
papes,
qui
lui prefenta
eglife
comte
la proceffion
que
dais,
Chapitre,
premier
avec
rappeloit
de
l'Biftotre
ce volume
voltigeoient
Cet ufage,
de Reims.
d'oifeaux
terre
la
facre
de la main
&c.
Le même
pnfons.
cathedrale
l'antique
des
à la liberté.
jufqu'au
centaines
dans
a la clemence
un appel
des
conferve
des
de
faire
y cite
puifqu'il
les entrées
pour
in-fol.
pas écnt
ne fort
Il a raffemble
&. les rendoient
ouvrir
de lui,
fauteur.
pour
les portes
eft
qu'il
legats,
gouverneurs,
fois
pour la première
fur fon paffage
avec
entroit
olfeleurs
Bien
1670.
qu'il
folemnelles;
Guide
nos
taoo
a
1595
La Mure
exti dits
à la
archevêques
à 1480
une
des
les nom=
piocuration
& à Barthélerm
RECHERCHES
fie Chevriers,
l'élection
des
ce
recueil
<|in compofent
d'une
defendre
pour
Chapitre;
lifte
des
VI.
Noms
depuis
Ce manufent
ditions
\encrable
la
du
chapelle
.1 la rue Sala,
étoit
les
par
occupes
de
de Sales,
ment de
le
28
la reine-mère,
croix
dans
avant
fa mort.
la rue
fur
clôture,
On voyoit
autrefois
la rue Sainte-Claire,
religieufes
confervèrent
au
< haque
du
Lorfque
le cceur
tous
&.
aux
l'cglife
à la venéiation
la leiuc,
de François
puiludVeniicpai
illc~
pillage
tieforde
année
la mort
rappeloit
mèie
de Sales
lafun.11
de S.unt-ruincoi-
de
fut
rcclufene
nom
la
la Vifitation
avoit
été
depofe
monaftere
& les bâtiments
des
qui
la que
devint
mourut
par
à l'érection
rues
plu*
François
le commandefolennelle
d'une
le 24 de ce mois,
quatrejours
blanc
dans un mur
placé
plantée
a l'angle
de la rue Sainte-Hélène,
avec
en ce heu du faint
de Genève.
évêque
des
fideles,
Louis
XIV,
vint Lyon
ipit";
& riche
qui fonda
dans
la Iiifpicllion
ceux
fervi
font
nu
Saint-François
pendant
un grand
MclantcDuiand,
avoient
révolutionnatres
de
paioiffiale
lui
qui
objets
profanations
de Sale-,
donne
A l'angle
a Lyon,
un marbre
les
dans
le jardin
fut
ad-
le, parallèlement
elèves.
Ce
en fon
additions
Sainte-Helene
& leurs
venu
des
Sainte-Claire,
comprenoit
Il étoit
affifter
pour
laquelle
qui
partie
1622.
famt
Ce
de la gendarmei
du monaftère.
font
loin
de ces
de
de Bellecour.
une ancienne
étoit
Neyret,
infcription
échappé
le refte
la Vlfilation
du jardinier
decembre
laid d l'habitation
Plus
Une
Sala,
de la caferne
& Sainte-Claire,
Sainte-Hélène
les rues
par
la chapelle;
de
a la canonifation
manquent.
Sainte-Marie
monaftère
pp.
de
la première
fupeneure
à Lyon.
Son cœur
mourut
monaftère
Dames
relatifs
du P. Meneftner.
qui
l'île de maifons
formée
uccupoit
& Bourbon.
Sur l'emplacement
de 390
feuillets
de
Blonay,
du premier
les actes
premiers
de la rnain
de
P. Meneftner.
in-4
fonb
l'exhumation
mère
ajoutée.
1622.
de la Fondation
les fept
& corrections
fur
du
l'écriture
Hiftoire
de cette
des détails
dans
de
à Annecy;
de Sales;
a ete
qui
la Saint-Thomas
jufqu'à
de la Visitation
Fi ançois
& échevins
contre
des principaux
maîtres-gardes
à l'hôtel-commun
de la ville de Lyon,
Hiftoire
A la fuite
la ville
& furnoms
cft auffi
VII.
de
& le
l'archevêque
confuls
Les pièce»
1401
pour l'aimée
1 384 & pour
font de la main
du P. Mencftner
a l'exception
nommés
13^2
lOCRAPHIQJJEb
les intérêts
des marchands
prévôts
des métiers,
BIBL
en 1658,
une
Le*,
ont
qui
aujourd'hui
iU font
de la lète
l'octave
de
expofedu Saini
elle fit enchàfffi
îeliquane,
le ceci 11 fut em-
celle
l'inflitiit
ville
dos comen!
rn
di1 lance
RECHERCHES
lcl Nation
s'étant
En 1793,
les faintes. Filles de
yeufes,
Jeanne
fut transformée
cghfe
école
ou l'on etablilune
manege,
un penfionnat
de
des
habitée
Miracles
bric-à-brac,
&. élégantes
grandes
de Sainte-Marie.
tient
a Lyon
fouvenir
le
dont
firent
d'elles
l'adverfité.
On
des
me
fanctifies
par
la pratique
mille
de
IX.
Extrait
(A
abbes
il ne rcfte
au
etoit
cœur
nos meres
que
donc,
je
de
abbatise
on
trouve
de
quelques
de
oleve
en
du
monaflei
1852 2
e
c'eft
fujet,
qui appar-
encore
l'emplacement
tout
car
lyonnois,
les pieux
ce
dernier
Bellecour
& des
de toutes
les
c'eft
a
enfeignements
vinrent
lorfque
les jours
de
a la
hommage
lieux
qu'elles
ont
vertus.
Athanacenfis.
au P. Meneftrier,
Raynaldus,
au huitième
eft termine
fiecle,
par
Ca-
jufqu'd
Lyon
l'abbaye
notes
cour
debout
refté
veftige
attribue
de
de
quelques
du monaf-
ont reçu
l'efpere,
par l'exemple
depuis
de
&. devouees
fortes
Sainte-Marie
(k
Caitvlaire
ont
a Dieu
pour
marchands
11 eft
plus
âme
belle
ou
cher
archevêque
du
une efpèce
entrepreneurs
de la ville de Lyon,
Epoques
d'un Ms. du P. Meneftner.
la fuite
de la ville
de
d'Amay
Neuville
des
fa
que M. Delandme
manufent
des
magafin
8t
refter
Documenta
VIII.
la lifte
& d'entrepôt.
pardonnera
Dames
Ce
de
plus tard
& des
un
devint
jardin
fut loué
longtemps
a la toilette
demandera-t-on
femmes
des
du
impitoyable-
a mon
etrangere
digreffion
le heu où le famt Prelat,
aujourd'hui
cloître
mémoire
chaffees
partie
revendeurs
rendit
doit
de Ton paifible
1 ombre
une
reli- l-
corporations
a cette
mort,
auffi
&. vainement
«années,
tere
fa
par
furent
a ete
conftructions
des
le refte
Le cloître
Si je me fuis laiffe entraîner
chercheroit-on
que vainement
biens
Chantai
a fa place,
années,
de
qui
de
les
d'equitation
il fervoit
auxquels
tous
en écurie,
des
pai
ces dernières
)\ifqu'a
filles.
jeunes
dt
emparée
&. leur
ment,
5
B[BLIOGRAPHIQUES
du
de Sangny,
P. Meneftner
de
qui
1228
eft
à 1699
a la Bibliothèque
fur cette
abbaye
)
LETTRE
SUR
LES
ANTIQUITES
DE
LYON.
LETTRE
TOUCHANT
LES
NOUVELLES
PAR
SUR
LES
du
(Extrait
Journal
VOUS
vertes
partie
deffein
recevriez
FAITES
MENESTRIER
DE
du
LYON.
5 feptembre
1701,
p.
413
fi favorablement
)
reçu
les
de vous envoyer
que j'ai pris la liberté
de Lyon,
& fur les petits démêlés
que
les antiquités
vous
des Sçavans
Monfieur,
differtations
ces differtations
P.
ANTIQUITÉS
avez,
fur
LE
DECOUVERTES
avoient
avec
fait
la même
que j'ai faites depuis
de l'Hiftoire
de cette
de chercher
naître
facilité
(i),
que j'ai
les nouvelles
de
l'impreflion
ville.
des mémoires
J'y
pour
étois
cru
que
décou-
la première
allé dans le
continuer
cet ou-
& je trouvai
de
qu'une
peu inftruite
perfonne
vrage,
ne pouvoit
connoître
nos antiquités,
qu'elle
que par les
à la tête de cette Hifloire,
trois livres que j'avois publiés
une defcription
d'en préfenter
entrepris
& de Berry
de Bourgogne
les princes
gneurs
avoit
(1) Voyez
le
Journalier
St,avan*
des
22 juillet,
^aoûtSia
à NofTeià leur
feptembie
N
paf-
1697.
ANT!Q_UtTESDFLYO[S.
En parcourant
que l'auteur
fage (i).
reconnus
s'étoit
de mes differtations
lambeaux
ques
de peu de feuilles,
je
contenté
de tranfcrire
quel-
ce difcours
avec
des faits
que, confondant
il avoit mêlé aux vefHges
nement,
antiquités,
des voies
Lyon,
d'Annibal,
fi peu
de difcer-
historiques
de l'ancien
avec
les
autel
de
militaires
& de nos aqueducs,
le paffage
de Lyon fous Néron,
la défaite d'Al-
l'incendie
de Lyon, qui font
& les martyrs
par Septime-Sévère
il a
des faits hiftoriques
& non des antiquités
auxquelles
le pont
bâti fur le Rhône plus de treize cens ans
joint
binus
de Lyon,
& le cœur de faint François
après la fondation
ans.
de Sales mort depuis quatre-vingts
Enfin je vis en ce peu de feuilles nos antiquités
fi maltraitées,
que je crus qu'il étoit de mon devoir de rectifier
en pourroit
en
donner,
que cette relation
rendant
aux auteurs les defcriptions
exactes que
fufpectes
examinées.
j en ai faites après les avoir diligemment
Il dit que les quatre
colonnes
la voûte
du
qui portent
les fauffes
idées
de l'égluë
font les deux mêmes
d'Aifnay
qui flanl'ancien
autel d'Augufle,
on a depuis
quoient
lefquelles
fciées en quatre, au lieu que j'avois dit que les quatre pilliers
choeur
cette
qui foutenoient
lonnes qui flanquoient
Victoires
nes,
coloffales
ayant
quatre
ne pou voient
K)og-fjy/)~t,
avoient
l'autel
avec
plus
être des colonnes;
o-deffus,
n. cxxH!
n~rcA~
de
la Pe/cr~-
avoient
leurs
fervi
à former
ces
jufles
& fi elles
proportions,
avoient été fciées
ftcnmi/cnn~~CM'~g'~dMf
n~/f;t~
co-
& portoient
deux
& que ces colon-
des couronnes,
n'ayant
qui,
été faits des deux
d'AuguAe,
été fciées par le milieu,
pilliers
(<) Voyez
voûte
Me-
DE
ANTtQUITES
comme
en quatre,
fait huit tronçons
quatre.
Il a fait auffi,
LYON.
dit le nouvel
antiquaire,
de colonnes,
ou huit pilliers
du théâtre
dont
il reAe
auroient
elles
au lieu
de
quelques
vefliges
dans les vignes des Pères Minimes,
un amphithéâtre
dont
il dit que l'on voit encore un refte d'orcheAre,
ce qui prouve
& non un amphithéâtre.
que c'étoit un théâtre
L'ancien
de Lyon efl une des dernières
amphithéâtre
découvertes
que j'ai faites
de l'abbaye
le jardin
en ce dernier
de la Déferte,
Il en: dans
voyage.
fituée fur la montagne
& ce font les ruines
de Saint-Sébastien,
que Fon nomme
de cet amphithéâtre
un lieu
qui, ayant fait de cet endroit
inculte & défert, lui firent donner
le nom de la Déferte qu'il
On en voit encore
retient jufqu'à préfent.
diflinctement
la
forme
dont
ovale,
le feptentrion
ou demi-ronds
les deux
côtés regardent
l'un
grands
& l'autre
le midi, comme
les deux pointes
font tournés
l'un à l'orient
& l'autre
à
l'occident.
encore
On y diflingue
Les fiéges des fpectateurs
qui règne
re~te une
roiffent
le refte
autour
l'arène
ou fe faifoientles
remplis d'une vigne en talus
de cet ovale,
& du couchant
au midi il
font
environ
huit
de l'enceinte,
partie
on entroit
les portes
par lefquelles
eA porté
par une maRe de pierres
fondement
à tout
combats.
toifes,
aux
qui
ou pa&
loges,
fervoit
de
cet édifice.
Lesfouterrainsfontencore
très entiers
& bien confervés,
les chemins
couverts
que les loges des animaux&
loin dans larène,
comme
on
par lefquels
on les amenoitde
l'eau pour les naumavoit les aqueducs
qui conduifoient
auffi
chies.
bien
DE
ANT)Q~J!TES
LYON.
J'ai pris un grand foin d'examiner
autres grands
aqueducs
qui portoient
de Fourvière,
& qui l'alloient
prendre
la conduite
de deux
fur les hauteurs
l'eau
à douze
ou quatorze
qui a fa fource
du Gié, rivière
au Mont-Pilat,
& l'autre
dans une montagne
qui fépare
le Lyonnois
du Forez & d'où coule la rivière de Furan. J'en
ai fuivi exactement
les tours & les détours
fur cinq ou fix
lieues
de Lyon,
l'un
au fault
& plufieurs
& j'ai obfervé
les reftes
collines,
montagnes
les arcs étoient
Dans fept
des piles fur lefquelles
portés.
ou huit ravines par où coulent divers ruiffeaux,
les conduits
font
les uns
à fleur
fort
de terre
d'environ
pieds de maen quelques
cinq
en plufieurs
endroits;
en terre de trois à quatre
autres lieux ils font enfoncés
A trois lieues de Lyon les arcades
font fort élevées
çonnerie
L'un
de ces
fourniffoit
aqueducs
(2), qui s'étendoit
depuis
Jules-Céfar
font
Ce
(<)
S'i) y a eu
ce heu,
ce
qm
même
prouve
ftruct.tons
tner
celles
camp
n'eft
rien
les
)c~ le
pas un camp
6~ fi exact
contre-marches
ments
il n'en
aujourd'hui
la
lui attribue
les
matme~
du
fi
fes mar-
fe voit
)'or~g;ne
ëtot
On
l'anttqmte.
la conftruction
du
encore
Céfar
de
re
arche
folitaire
t-elle
fur
toutes
perd
des
âges.
un
romaines
des
s'etève-
cours
peut
c'eft
d'eau
francht
le pont
de Cefar,
tranchées
ce
Ce que
eft encore
dont
les tours
pour
fervtr
de
qui
la defttfont
d'un
eft
le
de vigies;
fur
de
paffe
les
mais
camp
ajoute
vraifembtabïe
battes
tranf-
camp
le P. Meneftrier
moins
pour
prend
camp
que
auroient
nahonpnmitiveert
ignorée,
formees
en circonvallation
romain,
une
Amfi,
à demi-ruinee
enjambée,
Cefar.
dans
temps
t'obfcuntë
ailleurs,
ce
(t).
au camp
de
le faubourg
de Vaife
dans
d'une
Menef-
un mot
fouvent,
de
dont
con-
pieds.
de l'eau
les légions
!t fes campe-
&. cela
perfonmficatton
de
témoignage,
de Jules-Céfar
Mais
bten
que
le P.
eft pas dit
Meneftner,
en
moins
à marquer
ches
fes Commentaires.
romam
reftes
dont
antiques
ponctuel
P.
de
Baunan,
un
par
invoque
n'étoit
de
de Brtgnais.
Chaponoft
(2)
entière
hauteurs
on ne com-
pas un campqutfeferotétendu
Va)fe
auroït
à Samt-Genis-tes-Ottteres,
eu fa
Gtezieu-ta-Vatenne.
porte
prétorienne
&.
a
DE
ANTIQUITES
LYOr\.
aux collines
qui aboutit
& de Saint-Genis-les-Ollières.
une grande
plaine
de Grézieu
de Taffins,
dans
d'Ecully,
encore
en
de ce camp
fubfifte
prétorienne
de Grézieu,
fur une petite éminence;
partie fur le chemin
voifines
les vefliges
de
comme
on voit fur les montagnes
trois rivières,
trois tours fi élevées que du pied on découvre
La porte
& la rivière
la Saône
le Rhône,
auffi
de Loire,
bien
que
& d'Auvergne,
ce qui
de Breffe, de Dauphiné
les plaines
en faifoit le camp le plus fûr & le plus commode
que l'on
là qu'étoit
le camp de Céfar & non pas
puiffe voir. C'étoit
comme
a dit le prétendu
anti& la Saône,
entre le Rhône
l'on en voit encore les anciens foffés;
quaire qui affure que
fi un camp pofe entre deux rivières
comme
qui ne font pas
d'un quart de lieue, & à leur jonction,
féparées
éloignées
d'autres
avoit eu befoin
de deux cents pas,
d'un terrain
après
là où il veut
C'eft
foffés.
avoir
cité
de Tite-Live
un paffage
au-deffous
quatre journées
à pas toutes les fauffes
ait paffé
qu'Annibal
le fait
qui
Je réferve
paffer
à fuivre pas
de ce nouvel
antiquaire
de Lyon.
démarches
le Rhône,
mes
defcription
que je ferai pour donner
l'ample
de ces
L'une des plus confidérables
découvertes.
nouvelles
dans
antiquités
de terre
cuite,
métaux
fondus
Moniteur;,
ouvrantes
découvertes
nouvellement
dont
les Romains
font
fe fervoient
plufieurs
pour
Vous
moules
jeter les
fçavez,
que de les frapper.
les Gaules
trois monnoies
qu'il y avoit dans
établis pour veiller fur la
avec des procureurs
avant
des monnoies,
fabrique
nous lifons
felon
Procuratores
Ftocutdtu~
Monct~e
la ~(oHc~
.MonfM'
Lugdunenû~,
l'Enipire,
où
ANTtQUITESDELYON.
ProcuratorMonetBeAretatenfis,
Procurator
Monetœ
Non-feulement
on a trouvé
des moules,
les forges ou fe fondoient
Ces moules
de ces métaux.
couvert
verges
de Géta,
rents
Treverorum.
de Julia
d'Alexandre,
fur
revers
furies
curieufes
mais
les métaux,
font
& quelques
de Septime-Sévère,
& avec leurs diffé-
Mefa,
quoi je prépare
manières
pratiquées
on a dé-
differtations
quelques
la fabrique
pour
des
monnoies.
La deuxième
urne
nouvellement
antiquité
oriental
de deux pieds
d'albâtre
Elle étoit
travaillée.
enfermée
dans
découverte
de hauteur,
deux
eft une
fort bien
groffes pierres
de fer, fcellées
de quatre crampons
cramponnées
en plomb,
& ces pierres pofées entre quatre
murailles
On les trouva
en creufant
une foffe le long
lofange.
chemin
de Saint-Irénée
au Maffu,
un étang
proche
creufées,
marais.
L'eau
la fuite
par
on trouva
avoit
a befoin
les cendres,
defquelles
fur lequel il n'y
figure
d'être
d'or
qu'un
examiné,
avec
L'urne
en étoit
au-deffus
un
onix,
œuf
gravé en creux.
& donne lieu à plufieurs
Tout
cela
réflexions
& fçavantes.
curieufes
Environ
les fondemens
trois
ans
après cette
le magafin
pour
de la Saône,
découverte,
en
des poudres
pas du port
qu'on
à vingt
trouva fous un creux du rocher qui borde
fervi aux anciens
mftrumens
qui avoient
fur le bord
patère,
ou
ces mupénétré
& en a terni le
une bague
d'autre
du
du temps avoit
pierres & cette urne,
en quelques
endroits.
ces groffes
poli & la blancheur
& avoit délayé
remplie
railles,
en
une fimpule,
un mortier,
quatre
creufant
a bâti
Neuville,
cette
rivière
facrifices,
coupes
on
des
une
à recevoir
DL
A~T)QU)TL&
le fang des victimes,
& quelques
tier. Tous ces vafes font d'argent,
puifque
tous
médailles
dans
ce qui eA affez
ce morfingulier,
les inftrumens
ne font
antiquité
LYON
que
que l'on trouve de cette haute
de fer, de cuivre ou de bronze.
années auparavant,
on avoit trouvé de l'autre
Quelques
côté de la rivière
une flatue de bronze
de Caligula
avec
des yeux d'argent.
Elle eA d'un pied de hauteur,
& cet
en l'action
de lancer un javelot,
y eA repréfenté
empereur
armé feulement
d'un plastron,
avec des grèves aux jambes
le nom de Caligula,
d'une chauffure
qui lui firent donner
Il fut fans doute
militaire
dont il le fervoit ordinairement.
ainfi repréfenté
l'autel de Lyon
devant
les jeux qu'il inflitua
pour exprimer
a
à l'honneur
& que Suétone
d'Augure,.
Cette
curieufe
Hatue
eft dans le
hajlicos ludos.
nommés
cabinet
du
Révérendiûime
des Minimes,
P. Perier,
le cabinet
dont
ci-devant
de médailles
général
anti& d'autres
J'ai remarqué
eft des plus curieux.
auffi, fur la face
de
maifon
bâtie au quai du port que l'on nomme
fur
une médaille
de terre cuite d'Agrippa
Chalamont,
quités
d'une
laquelle
médaille
l'invention
une
je prépare
didertation,
ne croyant
deux cens
que d'environ
plus antique
en terre cuite verniHée
de travailler
J'ai
couleurs.
des conjectures
affez
curieufes
pas cette
ans depuis
de diverses
fur cette
mé-
daille.
morceaux
&
autres
dantiquité
quelques
fur lefquelles
médailles
je donnerai
fingulières
quelques
erreurs du
& tâcherai
de relever plufieurs
mes conjectures
11 y a encore
antiquaire
prétendu
que j'avois
de mon
découverts
~R/Pon'f
les monumens
défiguré
dans les premiers
livres
j'ai cru qu'il étoit nécefYaire
qui a fi fort
& expliqués
de L~y;,
que
ANTIQUITES
de
le public
que je donne
fur
défabufer
attendant
& de l'amphithéâtre,
vafes & de ces moules
(t)
Si le P.
thffeitationsqu'i)
Meneftrier
annonce,
DE
des
LYON.
erreurs
fi groHières
en
de nos aqueducs
la carte
&le plan
& les figures de ces flatues,
de médailles
a acheve
elles
les
font
de ces
(i).
reftëesmanufcritesijeneconnojsrten
d'jmprimë
fur ces
divers
monuments
HOMMAGE
FAIT
ROY
AU
V
CHARLES
POUR
LA
des
Tableaux
LE P.
n'y
Iqui L
moiries.
militaires,
ou ~ye~~uarncMjeno!
<68~,
elles
d'où
ce
d'armes,
~oy.
<n-fo).)
fe
furent
leur
qui
&c.
passèrent
civils & les
fignes
pour
ces
fur
des
& fur
écunbn
fit donner
nommoient
à la barrière
mais,
armoiries
dites
que
le nom
alors
les
défenfes
ce fut même
à plufieurs
de
efpées,
cafques,
des cottes d'armes,
qualité
dans
fe distinguer
ce qui
familles,
après que,
de cérémonie,
aux habits
dames
d'ar-
que dans les exercices
dans les tournois,
dans les
militaires
des fymboles
fit prendre
des lances,
comme
dards,
écus,
de lance,
militaire
auffi
Elles ne paroiffoient
dans les combats,
comme
fefles d'armes,
des pas, & les combats
metines
CLERMONT,
de nobleffe
que les maifons
fe diflinguaffent
parce
par les armoiries,
de difnnction
fe portoient
& ces marques
cottes
ilrats
BOURBON
eut d'abord
fignes
écus ou boucliers,
des
DE
DUC
MENESTRIER.
génealogiques,
Pans,
LOUIS
DE
COMTE
PAR
(Extrait
PAR
fers
les
les magif~
fe fervirent
de ces
le monde.
J'ay
deux
EXPLICATION
exemples
finguliers
cérémonies
civiles.
ufage des armoiries
Je les ay tirez dun ancien
terres
de Clermont
de la comté
de
cet
en
dans
les
terrier
des
Beauvoins,
pouédée
le nom
de la maifon
royale
qui portent
par les princes
de Bourbon,
&. qui furent
d abord nommés
comtes
de
à Robert,
faint Louis ayant donné cet apanage
Clermont,
du terrier,
un de fes fils. Ce cartulaire
qui efl dans la
des comptes
fait
de Paris, repréfente
l'hommage
Charles
V par Louis,
duc de Bourbon,
pour fa
Chambre
au roy
comté de Clermont.
les princes,
& autres
feigneurs
du royaume
font diftinguez
par leurs argrands officiers
& dans la fedans la première de ces miniatures;
moiries,
la reine,
les princeffes,
les dames de la cour, &
conde,
les officiers
du duc de Bourbon,
de la
y font distinguez
mefine
manière.
Tous
Je donne
icyces deux pièces, comme
de Ihutoire
du blafon.
l'un
des plus riches monumens
Le roy Charles V, furnommé
le Sage, eft affis fur fon
Le duc de Bourbon,
Louis 11 du nom,
fléchit le
devant luy, & met fes deux mains jointes dans les
du Roy. Il eft veflu d'une tunique
femée de fleurs
trône.
genou
mains
de lys, avec
de la branche
robe
femée
d'hermine.
feigneur
écartelée
chaire
de gueules,
qui font
de Bourbon.
Le Roy eft veflu
de fleurs
de lys,
avec
d'une
un collet
ou
Au coûé
longue
gorgerin
eft Mon-
du trône du Roy,
gauche
le Dauphin,
fils aîné du Roy, dont la robe eft
de France & de Dauphiné.
Il tient d'une main la
dorée
du trône
du Roy.
Après luy eft le duc d'Orléans,
lemée de France, avec le lambel
d'Orléans
les armoiries
le bafton
fon frère.
d'argent
Sa robe
eA
de la branche
DE
Ces
deux
DEUX
ont
princes
MINIATURES.
fur le haut
du
bras
trois
galons
que fur
en aucun
endroit
que je n'ay remarqués
& cottes d'armes
des princes.
Les roys les portent
comme
le premier
du Parlement
de Paris
préfident
d'argent,
les robes
d'or,
& des
autres
Parlemens
de cérémonie
l'habit
les portent
de ces préfidens
fur le grand
eftant
manteau
l'ancien
habit
royal.
le duc
Après
eft le
duc
de
fur l'extrémité
d'Orléans,
dont
Bourgogne,
& de Bourgogne.
Au-deffus
de luy eft Jean
d'une
autre
ligne
en: écartelée
de
la robe
France
frère
du Roy,
dont
bordure
engrenée,
Le premier
frère
jou,
avec
d'une
brifure
avec
la
d'Anjou.
du Roy eftJean
femée
de
France,
d'or de trois pièces
main
de France,
de Berry.
de gueules,
la chaife
fa robe
chaftelé
efl femée
de Berry,
duc d'Anligne eft Louis de France,
du Roy,
avec fa robe femée
de fleurs de
aîné
Derrière
brifée
duc
France,
de cette
à la bordure
lys,
la robe
de
comte
d'Artois,
& le lambel
fur chaque
de gueules
Il s'appuye
pendant.
fur la chaife
Au-deffus
du Roy.
derrière
la mefme
d'Eu,
de luy,
chaife,
eft Pierre
chancelier
de France.
Il eA veftu en clerc,
d'Orgemont,
avec un chappelet
en couronne
fur la tefle, comme
chevalier.
11 tient
une
doffier
de la chaife.
Au bas-banc
avec
fa robe
baguette
efi le connétable
ou manteau
de fable,
traverfée
armoiries
de fa maifon.
appuye
en main,
iur fon
d'une
épaule
& s'appuye
Bertrand
fur le
de Guefclin,
à l'aigle à deux tejftes
d'argent
cottice
de gueules,
qui font les
Il a une baguette
en main,
qu'il
c'ert
la marque
de fa dignité.
EXPUCADON iN
maréchal
de France,
Après luy c'eft Louis de Sancerre,
dont 1 habit eft d'azur,
avec une bande
accomd'argent
de deux cottices
& contre-potencées
pagnée
potencées
de Champagne,
brifées d'un
qui font les armoiries
lambel de gueules
de Sancerre.
pour la branche
Jean de Mauquenchin,
dit Mouton,
fire de Blainville,
fecond maréchal
de France,
eft après luy, & fe fait remard'or,
quer par fon habit armoyé de fes armoiries,
qui font d'azur
à la croix d'argent,
de feize croifettes
d'or,
accompagnée
à la cottice de gueules brochant
fur le tout.
Après
Chaftillon,
ces deux
maréchaux
fteur
de Dampierre,
de France,
dignité
de l'artillerie.
grand-maiftre
leflriers
de vair au chef
chef eft
d'or,
en celle de
qui a efté changée
Sa robe, de gueules à trois pals
les armoiries
de Chaitillon.
Le
pour
de deux lions
chargé
brifure de la branche
de
efi Hugues
des arbagrand-maiftre
de France
affrontez
de Dampierre,
& paffans,
pour
puifnez des comtes de
Porcean.
Enfin
mirai
le dernier
de France,
de cette
dont
ligne
les armoiries
de Vienne, adfont de gueules à l'aigle
eft Jean
d'or. A la fuite du duc de Bourbon
font
éployée
Edouard
de Beaujeu,
fieur de Ferreux,
avec les armoiries de Beaujeu,
d'or au lion de table, brifé d'un lambel de
gueules.
Gilles,
duc
fieur
de Nedonchel,
chevalier,
chambellan
du
de Bourbon,
d'un bafton
les
qui élève fur la pointe
de la comté de Clermont,
clefs des chafteaux
pour en faire
Il a fa robe d'azur à une bande d'argent.
hommage.
de Trie,
Derrière
lui eft Meffire Reynaud
chevalier,
teigneur
du Pleffis,
qui porte
d'or à la bande
de gueules,
DEDEUXMUNIATURCS.
d'une autre bande componée
furchargée
d'argent
& une merlette
de fable au canton
dextre.
Au milieu
efl Jean
il a un habit
fuivant
ne portant
frère naturel
du
à un quartier
des arles enfans naturels
l'ufage de ce temps-là
les armoiries
l'ordinaire
de leur père qu'en
duc deBourbon;
moiries,
de Bourbon,
baftard
& d'azur,
pour
blanc
quartier.
C'eft
un puifné de Chaumont
qui eft derrière le fire de
à quatre fafces d'arfes armoiries
font de gueules
Beaujeu:
d'un
lambel
d'azur.
C'eft
brifées
Pierre d'Auxy,
gent,
de Monceaux,
le feigneur
de Trie.
qui eft derrière
feigneur
d'or & de gueules.
11futchambellan
& capitaine
de Douay;
il fut auffy
de fidélité que Louis de France,
duc
Sa robe eftéchiquetée
du duc de Bourgogne,
au ferment
préfent
d'Anjou,
au mefme
prefta
roy
Charles
fon
dans
frère,
à Paris, le i~ mars de l'an 1~7~.
à une fafce d'argent,
ne
Celuy qui a fa robe de gueules,
La maifon
de la Poype,
m'efi pas connu.
de Breffe & de
qui font les mefmes
porte ces armoiries,
que
Dauphiné,
de Saint-Paul,
l'hoftel
de la maifon
celles
Les dames
J'en
donne
cMnot~nc~
fur leurs habits.
auffy leurs armoiries
portent
tirée du mefine livre des *?~icy la manière,
la comté de C~rmonr;
c'eft l'entrevue
de la
de Bourbon,
reyne
Jeanne
belle
de Valois
nom.
Cette
fa mère,
entrevue
duc de Bourbon,
grand
d'Autriche.
époufe de Charles V, & d'Ifafemme de Pierre de Bourbon
1'~ du
fe fit dans
une
chaffe,
où Louis
tue un cerf. Le fire de Nedonchel,
chambellan
du duc,
en vient
préfenter
M,
comme
le pied
à la
Reynetfabelle
de Valois
eft coéffée
en veuve,
avec
un voile
EXPLICATION
blanc
& une
de guimpe
qui luy couvre le menton.
Sa robe eft my-partie
de Bourbon
& de Valois,
qui eft
femé de France à la bordure
de gueules.
efpèce
La Reyne
de Bourbon.
ronne
eft vefluë
robe
de France &
my-partie
fur le poing,
& la cou-
Elle porte un oyfeau
en teAe. Jean de Bourbon
d'or
de la Marche,
valier
d'une
de Vendôme
Il eft veflu
d'honneur.
de gueules,
brifure
1~ du nom,
comte
& de Cadres,
luy fert de chede femé
de Bourbon,
de France
furbrifé
au bafton
de trois lyonceaux
La queuë du man-
brifure de Bourbon-Vendôme.
d'argent,
teau de la Reyne eft portée par la dame de Savoify, femme
de Philippe de Savoify,
chambellan
du Roy, dont les armes
font parties
fur la robe
de cette
dame.
Elles font d'or à
trois
chevrons
de gueules,
à l'engreflure
la Reyne eft Madame
Marie de
d'azur.
France,
Après
âgée de
trois ou quatre
ans fa robe, femée de France.
Elle efl couronnée
du chappelet
ou guirlande
d'or.
La ducheffe
comteffe
Anne,
dauphine'd'Auvergne,
de Forefts,
& dame de Mercoeur,
fille & héritière
de Beraud 1P du nom,
comte
de Clermont,
d'Auverdauphin
le Grand,
& de Jeanne
de Forefts,
dame
gne, furnommé
d'Uffel,
eft
à cofté
de Madame
de France
fa robe
my-
partie de Bourbon,
duc de Bourbon,
de fon mary Louis 11,
pour les armoiries
& des armoiries
du Dauphiné
d'Auver& de la comté
de Forefts.
La queuë de fon manteau
gne,
eft portée
Bournel,
par
dont
d'azur
mary,
d'un efcuffon
Les quatre
la dame
la robe
à la bande
de
Nedonchel,
efl my-partie
de la maifon
des armoiries
de
de fon
& des tiennes,
d'argent,
d'argent
de finople.
de gueules,
& un orle de papegaux
autres princeffes
fon t Bonne de Bourbon,
époufe
DE
d'Amé
comte
VI,
DEUX
MINIATURES.
de Savoye,
le Verd.
furnommé
Sa robe
eA my-partie
Catherine
de Savoye
& de Bourbon.
de Bourbon,
de Jean VI du nom,
époufe
comte
d'Harcourt
& d'Aumale
fa robe, my-partie
d'Harcourt & de Bourbon.
Marguerite
de Bourbon,
d'Arnaud
Amanieu,
époufe
chambellan
de France
fa robe, my-
fire d'Albret,
grand
d'Albret
& de Bourbon.
partie
Agnès
de Chaleu,
fa robe,my-partie
au fautoir
d'argent
époufe de Jean, baAard de Bourbon
des armoiries
de fon mary& des fiennes,
de gueules.
de porter les armoiries
Cet
ufage
les livrées devinrent
qui
introduifit
dans
elles-mefmes
le blafon
fur les habits,
des armoiries;
le party,
les bandes,
fit que
;&c'eA
ce
lécar-
l'échiqueté,
les paux,
le lozangé,
les fafces,
les hermines & les vairs, qui font des fourrures;
les chevrons,
le
les bordures,
fretté,
lestrelcheurs,
lepappelonné.levivré,
telé,
les engreïïures,
comme
la~Ice,
&c.
compolées
de bandes,
de fafces
gent,
ou
tantôt
livrées
furent
le chef,
& tantôt
de bandes
Ces
de fourrures
de diverses
limples,
le bandé;
le pal, le fafcé, le palé,
de fafces & de chevrons,
de fafces
d'étoffes
& de fafces
& de bandes
couleurs.
C'eû
de fourrures,
d'étones
ce
diverfité
agréable
que nous remarquons
ries, & qui n'a point d'autre
que
origine
traité dans mes Origines
j'ay amplement
&
d'or
& d'ar-
qui a fait cette
dans les armoicet
dont
ufage,
des c4rmoiries.
DE SCULPTURE
OUVRAGES
DANSLESRUESDELYO]\,AUXVn"S!ECLE.
extraite
(Note
coin
À
Jean U
Au
bâtie
bas
des
de la rue
de Bologne.
du Chemin-Neuf,
Au bas
Soleil,
P
Meneftner
fur
eft une
le coin
Sur le quai&portde
par
Bidaut,
Roanne,
fculpté
d'une
Notre-Dame
par le grand Picard.
du Gourguillon,
en la maifon
l'Annonciation,
)
eH un bœuf
du Bœuf
par M. de Liergues,
les mains,
du
Mss.
par
maifon
qui joint
de Meflieurs
du
champenois,
166~.
tenantrEnfant
une Vierge
Jéfus,
par Crefpet,
forifien,
168~.
Au coin de la rue de Gadagne,
une Sainte-Anne,
affez
belle.
Au Change,
d'une Trinité
de Germain
fur la maifon
ces trois
Rue
têtes
foutenues
par
un bas-relief
deux
anges,
Pilon.
Au bas de la Juiverie,
de Fan
de M. Pianelli,
1~78.
de l'Afnerie,
du côté
de Saint-Paul,
à la maifon
ou pend
une Vierge,
l'enfeigne
du
DF
OUVRAGFS
Gentilhomme
une
françois,
SCULPTURE
Bacchanale
& danle
de petits
enfants.
Au Port-Dauphin,
fur le coin
par Gerard
Au pied du pont,
François,
l'an
Sibreg,
du côté
d'une
maifon,
en 16~.
du Change,
une
vallon,
1~27.
A Fentrée
du pont de Saône,
une Vierge
vallon.
un ferpent,
de Gerard
Sibreg,
pieds
Rue Sainte-Catherine,
Catherine,
Aux
Martin
du côté desTerreaux,
de Bidaut,
de
Vierge,
foulant
aux
uneSainte-
1678.
un
du Petit-Forez,
Capucins
un Saint-
de
Saint-André,
Handrecy.
Au coin
de la rue de la Vieille-Monnoie,
du côté
de la
par Martin Handrecy.
une Vierge,
A la Feuillée, vers les Auguftins,
parBidaut.
un Saint-Pierre,
Au coin de la rue des Eccloifons,
par
côte
une Vierge,
Saint-Sébaftien,
Martin
Handrecy.
A la rue
Vierge,
de
au Signe
la Lanterne,
de
la Croix,
une
de l'an
1~0.
de Louis XIII,
L'efSgie
par Gerard
Sibreg,
Une Annonciation
au coin
de la rue de la Palme,
1643.
rue de la Tête-de-Mort.
antique,
le bon Pafleur,
Rue de l'Enfant-qui-piffe,
par Bidaut.
allant vers Pierre, de Gerard
Le Saint-Etienne
Sibreg.
Au coin
par
Imbert,
Jéfus-ChriA
par George
à l'Herberie,
allant
desOrangères,
Vallon.
George
Notre-Dame
George
fort
de Pitié,
au coin
lorrain,
16~.7.
tenant
Vallon,
fa croix,
1644.
proche
à l'entrée
une Vierge,
rue Longue,
par
de rue Mercière,
DA~SLFS
RUES
Notre-Dame
Vis-à-vis,
de Pitié,
1643.
La Magdelaine,
fur la porte
Vallon.
par George
David,
à côté
de l'église
DE
LYON.
par Martin
de la maifon
Handrecy,
de M. Thomé,
Saint-Antoine,
par
Bidaut,
1660.
Au coin
de la rue Ecorche-Bceuf,
une Vierge,
de l'année
Temple,
A la porte du jardin
des PP.
Céleftin,
par
Martin
Handrecy.
du côté
du Port-du-
1668.
Céle~ins;
Saint-Pierre-
CORRESPONDANCE
recueil
d'on
~E
extraites
les lettres
forme
ville
Moriau.
natale
pour
du
forts
deux
du fonds
il provient
16~-166;
au commencement
Antoine
DE
du
fiècle
Ce
Moriau
aller
s'établir
GUICHENON.
P.
Meneftrier
volumes
été
ont
cotés
cartonnés,
qui fut acquis
dernier
par un lyonnois,
heure fa
de bonne
quitta
à Paris, ou il fit fortune &
Godefroy,
du Roi & de la ville (i). A fa mort, fes
procureur
manufcrits
& fes livres passèrent
dans la bibliothèque
de l'Académie,
de FImHtut,
où l'on retrouve
aujourd'hui
devint
encore
quelques
touche
de fes armes
morialde
volants
volumes
Chevillard,
2 &
de.
ne fans doute
(;)!tetoit
de
avec
rapports
ttouve
feulement
aucune
dans
trace
Lyon,
de
le Macur~
car
lui.
pas
on
Je
g'tt?t)nf
cette
*~gM ë'
de parents
b ne conferva
obfcurs,
avec
ï,
& adv.
O~M. t~MH~OC.
pauvres
fur la garde
defquels
telles qu'elles font gravées
de.
au chevron
de.
n'y
vois
de
eft le cardans
à oifëaux
Ex Bt~.
légende:
Urbis.
(relation
feptembrei7°9
l'Ar-
des
Pa)d-
célébrés
cette
nymphes
annee)
que
« M. Monau,
du roi &. de );<
procureur
en cette occanonunf
ville, prononça
haiangue
au
nem
du
Confulat
n
CORRESPONDANCE
Ces
deux
volumes
des favants
contiennent
& étrangers
en correfpondance.
Dans
étoit
avec
françois
lefquels
le nombre
ou les copies de plufieurs
de fa main,
les autres de celle d'un
brouillons
ont
de fept cents
plus
lettres
lettres
Guichenon
fe trouvent
de lui;
fecrétaire.
les
les unes
Toutes
ces
non pour le flyle qui n'y
d'intérêt,
genre
tant s'en faut, mais à caufe des parti
d'attrayant,
pièces
a rien
leur
cularités
fourniffent
fur les écrivains
du milieu du
qu'elles
fiècle en province,
& fur leurs écrits.
Si je
dix-lëptième
les avois connues
à
plus tôt, j'en aurois joint l'inventaire
celui
que
s'il peut
j'ai
être
en 18~1.
publié
de quelque
utilité
Il ne fera
aux lecteurs
pas
ici,
déplacé
qui aiment
ces,
documents
d'une
ne
irrécufable,
originaux
autographie
fût-ce
aux uns les recherches,
ou pour
que pour faciliter
aux autres la peine
d'aller les confulter
inutileépargner
ment à Paris.
Il ne faut pas s'attendre,
contrer
ces traits piquants,
en feuilletant
racontées,
années
quelques
plus tard les
de lettres;
ici, tout efl froid,
qui
correfpondances
ces anecdotes
remplirent
des gens
ce recueil,
à ren-
Spirituellement
au coin de fenflure
&
marqué
n'en eft pas fupportable.
Ceelle ne fera pas fans quelque
pendant
profit pour ceux qui
s'attacheront
On efl forcé de
plus au fond qu'à la forme.
toujours
compaÛé,
prefque
du pédantifme,
& la lecture
qu'il y avoit dans ces natures
peu polies un grand
amour
de l'étude & une érudition
fi la dignité
profonde;
de l'écrivain
à ces confidences
perd quelquefois
éputolaires
convenir
qui
nous
montrent
l'homme
quines
& fes foibleffes,
tives
telles
font
à nu avec
elles n'en
les lettres
du
font
fes paffions
mefpas moins inflruc-
P. Menefirier,
telles
ion t
DLGUtCHENON.
de Guichenon
celles
& de fes autres
ne pouvoit
a Le Hyle
c'en: l'homme
tous
& toutes
ces lettres,
pas dire alors
de même,
écrivoient
confidère
même
la forme,
que
moule.
Quoi
celui-ci
curieux,
Semblent
qu'il
entre
avoir
en foit,
On
correfpondants.
car
fi l'on
ne
été jetées dans
le
on y trouvera
des faits
autres
comme
un écrivain
tout
qu'on nous a dépeint
aimant
mieux perdre fa penfion
que de céder
aux exigences
du miniUre,
de la fupprimer
qui menaçoit
s'il n'enaçoit
pas les traits hardis qu'il avoit lemés dans la
Mezeray,
d'une pièce,
de fon Hntoire,
édition
première
intraitable
moins
je, fe montra
l'auftère
avec
dis-
Mezeray,
le marquis
de Piaalors à la cour de
tout-puiffant
lorfque ce miniUre,
lui fit infinuer
Turin,
qu'on lui fauroit gré
par Guichenon
à ce qu'il avoit écrit,
&
de faire quelques
modifications
nezze,
Voici d'abord
tiendroitcompte
généreufemenc.
qu'onluien
Guichenon
entre en matière.
Comme
la lettre par laquelle
il en avoit préparé
deux
la négociation
émit délicate,
de ratures,
tous les deux furchargés
tant il avoit
brouillons,
à coeur
la miffion
dont
de remplir fcrupuleufement
miniflre
du duc de Savoie,
par le premier
chargé
il craignoit
de dire trop
de la main
entièrement
Lettre
ou trop peu.
de Guichenon.
de France,
& tant
Les brouillons
f/crtM à c~f. de ~ff~?'
par ordre de c~gT le e?~a7'~t<
que j'ay
il étoit
font
On lit en tête
/?C?!0~apA<'
de P~n~
« Monfieur,
Comme
mtéreûe
il efi imponible
de princes
beaucoup
en
un
grand
ouvrage
de les tous contenter,
qui
on
CORRLSPONDANC!.
en voftre Ht~ot~~ de ffù?)~
péages
quelques
n'a pas fujet d'être
dont S. A. R. de Savoye
fausfaite.
Monfieur
le Marquis de Pianezze,
fon premier
a
miniflre,
a obfervé
& m'a commandé
de vous
pris la peine de les remarquer
les envoyer,
avec prière de fa part de les vouloir adoucir
& de raconter
le duel de Chauen une deuxième
édition,
& de Difimieux
debonne
conformément
au mémoire
que
feu M. de Bonnefbns:
années
il y a quelques
elle ne fe
vous ayez fait refaire cette feuille,
car, quoique
en tous les exemplaires.
Si vous
trouve pas néantmoins
vous réfoudre
à cela, comme
Monfieur,
je n'y
pouvez,
vous
remit
vous ne ferez rien contre
vois point de difficulté,
puifque
de l'hiftoire,
la vérité ni contre la dignité
je vous donne
de S. A. R. c'eft
affurance
d'une honorable
gratification
un grand prince
&qui n'oubliera
qui fait gloire
de la continuation
de voftre
de reconnoiHre
les fervices,
point celuy-là. J'ofe vous dire encore que,
& mondit
fieur Marquis
entièrement
de
pour l'obliger
il feroit à propos
de communiquer
les endroits
Pianezze,
ouvrage
qui regardent
fingufeu Charles-Emanuel
& feu M. d'Albigny,
afin
lièrement
qu'ilne
eftant
s'y patïerien
affeuré
que
dontlesintéreÛésfëpuifïentoffenfer:
Monfieur
le Marquis,
à qui fëul vous
vous confier,
pouvez
n'exigera
très raifonnable
& dont il ne
en particulier.
Je n'ay
cela avec vous,
négotier
rien
vous
de vous
tefmoigne
iioiffance
voulu
pour
me persuadant
accueillerez
agréablement
vous me faites
puifque
moi donc,
déterminerez,
s'il vous
afnn
plaift,
que
employer
ces
propofitions
l'honneur
de m'aymer
de m'efcnre
fur voilre
qui ne foit
fa recon-
que vous
de ma part,
à quoy
reiponfe
perfonne
Obligezvous vous
je prenne
mes
DEGUtCHE~ON
mefures.
Je ferois
à un prince
d'immortelles
temps
ravi de pouvoir
rendre fervice à ce fujet
à qui je dois tout & à un [eigneur
auquel j'ay
& de vous procurer
à mefme
obligations,
quelque
je vous
protège
marque
de leur
que
je fuis au-delà
eftime.
Quoi
de l'exprefjfion
K Le Chevalier
K A Bourg
en Breffe,
&.c.
GuicHENON
ce 4 feptembre
La réponfe
de l'Hiftoriographe
elle eft en ces termes
attendre;
arrive,
qu'il
i6~ç.
de France
ne fe fit pas
K Monfieur,
Je
n'ertois
fait l'honneur
faire
refponfe
extrêmement
fons
pas à Paris lorfque la lettre
de m'efcrire
y eft arrivée;
qu'à
falché
cette
heure.
d'apprendre
que vous
je n'ay
m'avez
pu
vous
J'ay eité bien furpris &
la mort de M. de Bonne-
à ce que j'en ay connu, un ferviteur
très fidèle
& très affectionné
à Monfieur
le Marquis,
& qui d'ailleurs
avoit une eflime très particulière
pour vofire mérite & pour
c'eAoit,
vos ouvrages.
fa mémoire.
Je fuis obligé
Il m'avoir parlé
de
rendre
autrefois
ce témoignage
à
des mefines
chofes
vous avez pris la peine de m'efcrire. Pour ce qui touche
il la vit
le duel de M. d'A.,
la fueille
j'avois fait changer
la fit tirer, & porter
dans le males cartons
luy-mefine,
exemQue fi après cela le libraire a vendu quelques
gazin.
dont
CORRESPONDANCE
arracher
fans
plaires
& y lubUituer
celle
très humblement
Monfieur
la première
fueille
je fupplie
que j'ay corrigée,
cette faute,
mais à la
de ne me point imputer
le Marquis
Vous connoiffez,
du marchand.
Monfieur,
négligence
A l'advenir
l'humeur
& la bonne
je
foy de ces gents-là.
la main,
& que je luy en
vous promets
que j'y tiendray
que je croy qu'il n'y manquera
feray fi forte réprimande
les endroits
Pour
plus.
je fuis tout
S.,
oHer
tout
antiquité,
ce qui peut
la force &
alliances,
& avec
tante,
doiventla
me les aura
lorfqu'on
preft,
puiffance
honorer
& particulièrement
fur toutes
délire,
de ceux
chofes,
Maifon
de
d'en
marqués,
Sa grande
& très noble
de fes eHats,
fes hautes
déplaire.
cela fa vertu
faire
la royale
touchent
qui
toujours
infiniment
héroïque
de tout
& efclale
monde
l'hiltoire.
Ainty je
qui traitent
luy faire voir dans mes efcrits
de mes très humbles
les marques
refpects,
poffibles
la vérité,
de forte qu'efcrivant
ma plume
& de conduire
Je vous fupplie,
aucun
elle ne luy donne
fujet de plainte.
toutes
de vouloir
Monfieur,
bien
donner
cette
affeurance
à Mon-
finiflres impreffions
iteur le Marquis,
&, s'il y avoit quelques
la bonté
de les
d'avoir
contre
coeur,
moy dans voftre
effacer.
ce Je
encore
la fuite de mon
imprimer
remettre
Hilroire
je m'en vay dans ce mois de novembre
Je les ay remavolumes.
fous la preffe mes trois premiers
de beaucoup,
& augmentez
niez, réformez
fpécialement
ne
le premier
dans voftre
lumières
lonne
feray
pas
& fecond
volume.
de Savoye
les chofes de ce pays-là
Hijloire
pour
n'a bien
que je trouveray
J'efpère
de nouvelles
& fort curieufes
débrouillées;
je fuis afieuré
que
jufqu'icy
qu'on
peut
pervous
DE
fuivre
fans crainte
GUICHENON.
& que vous avez trouvé le filet
de
demande
donc permiffion
de
travail pour me développer
de faillir,
de ce labyrinthe.
Je vous
me pouvoir
fervir de voftre
ces obfcuritez.
Je ne prétends
pas vous rien
de vous & reconnoiftray
ne feray qu'emprunter
defrober;
je
de bonne
à vofire nom les éloges
pris en rendant
fera achevée,
que je luy doy. Dès que mon impreffion
mefine
du premier
volume,
je ne manqueray
pas de vous
comme
en envoyer
un exemplaire.
j'eflime
Cependant,
infinimentvofrre
mérite,
je vous fupplie d'avoir pour agréa-
foy ce que
ble
que
lettres
j'auray
& que je joigne mes
quelquefois,
l'honafin de me conferver
à celles de M. d'Hofiers,
je vous
efcrive
amy m'a
que cet illurtre
de pouvoir
mériter
extrême
donnée.
J'aurois
une paffion
& de vous donner des
vos bonnes
graces par moy-mefme,
d'eftime
que d'affection,
preuves
que je fuis avec autant
neur
de
vofire
connoiffance
« Monfieur
ce Voftre,
&c.
cc
ce y" octobre
<c De Pans,
On
dans
trouvera
6t deh
perfonnages
en
;ecue)t,
ce
bouteur,
du
Claude
Oronce
Sui
on
cetèbtes
P. Meneftner,
le cachet
\o~t)e!-armntr[e<
Fmc
de
de
i6~ç.
les
ci-apres
au
on y remarquera
htftonen
P~fe,
)'[nventa)re
noms
des
favanLs,
xvn''
fiecle,
dont
les
lettres
entre
autres
ceux
de
Claude
de Satvamg
J.-M.
Biianv~e,
la principauté
MEZERAY
d'Orange,
deptufteui~deces
)ap~)pcut~gno)ec-.
tethe~,
de
Boiffieu,
de
de
la Mu;e,
A.
des
font
ecn\dma
contenues
s;. Jean
Chorier,
de Ruffi,
Le La-
Cm
Allard,
G
de
&c.
esL tefLeemtactp,
dontremptemLe
aujouid'hu),
que
qu?)queb-uu'.dc
)a
DE
CORRESPONDANCE
ces
érudtts
en mahere
cuneufes,
de
Choners'armott
Allard
Oronce
de.
en
écarteloit
On
connoît
Brunant
vron
d'or
Celles
Méthode
fur
les
le fronhfptce
de
chargé
du
l'Inventaire
Blafon
miprovtfës,
de
ce volume,
s'étott
du
Difcours
font
après
blafon
du
fur l'autre,
ne voulant
attnbue
fes )ettres.
elles
de !'0ng')n<
du champ.
blafonnees
plus
temps.
au lambel
( Lyon,
pas refter
un
des
par
gravées
armes:
d'azur,
de
Palhot,
les a! fait
S~je
Ctaudme
au che-
des levrettes.
& timbre,
l'Armorial
t~~o,
au 2 & 3
de.
“! & i.
font
Supports
dans
de
crénelée
de.
rofes
de
Laboureur;
du P. Meneftrier
auffi
l'un
de.
a la tour
4 de.
Le
de fes manufcnts
Le P. Meneftrier,
<
de
molettes
de Guichenon
de
d'autant
de.
au lion
accompagne
armes
les hvres
d 3 chevrons
au
de.,
au chevron
dans
font
elles
donnees;
chef;
de.
portoit
Fmé
en vam
de.
de.
pendants
Gui
de
les chercheroit
qu'on
AinH
s'étoient
héraldique
GUICHENON.
graver
dans
en
18 < ).
en arrière
écuffon
armoue,
de
tous
ces
genhtshommes
tel
qu'on
)evoità)ann
la
tête
INVENTAIRE
DES
L'INSTITUT
ecntes
ongma)es
2.
de i 6
8 a 1661 ( < ).
de Lamoignon,
premier
préde Paris, à Guichenon.
Paris,
TETTRE
du Parlement
7 avril
de Gutchenon,
PREMIER.
de Guillaume
ftdent
DE LA B~BL. DE
166,
DE hRANCE.
a M'' le chevaher
TOME
i-/
INÉDITES
DANS LES DEUX VOLUMES COTES 16~ ET
CONTENUES
Lettres
PIÈCES
1660.
à G.
Guichenon
de Lamoignon.
8 mars
Bourg,
1660.
Ferréol
à Guichenon.
de Sainte-Marthe
à 9. – Les frères
ïo-ii.
-Guichenon
Du
t~.
i~
octobre
1660.
au même.
Guerin
iz a
Paris,
aux
Bouchet
&ères
au même.
de Sainte-Marthe.
à Guichenon.
à Guichenon.
Wicquefort
à Wicquefort.
Guichenon
16-17.
à J. de La Mure.
18. Guichenon
i~.
i().
lettres
hommes
à Guichenon.
– D'Urphé
lit
(<)0n
de Guichenon
fur
efcrttes
doctes
le !<[',de
Amas
ou
16~8-
receues
&. curieux,
la mam
de
divers
tant
que
de
de
tous
ra<res.
des
pays
eftrangers.
fa lignature
accompagnée
fes titres
))ttehononnques
A la fuite,
plufieurs
de
France
CORRESPONDANCI-
au même.
20.
Chievana
21.
Sorbière.
22.
Blanchard.
23.
D'Herouval.
24.
Juftel.
Jacob.
2~ à 2y.
28.
La Royne.
46 Lettres
20 à '7~.
76
94
100
d'une
font
& illiuble.
Elles
du Navire,
& non
Etienne
Perard.
10 Lettres
à 100.
datées
fignées.
à Guichenon.
De la Mare
à 93.
à Q~.
écriture
Dijon,
fignées
pieds de mouche
foit de Paris, foit
Dijon,
16~8-60.
16~8-~0.
de Chevanes.
Dijon
&
Lyon.
110.
Guichenon
111.
E. Lantin
112
à 118.
1:0.
i2o.
à Guichenon.
Symone
Le duc
] 2~-12~
Guichenon
au duc
Guichenon
à Symone.
Charles-Augufte,
faint François
126
t27.
Jofeph
évêque
de Sales),
d'Epernon.
de Genève
(neveu
à Guichenon.
ï66o.
des comtes
de Byfance,
Berzet,
Hercule
de Maurienne,
au même.
St-Jean-deévêque
ï66o.
Jofeph-Marie
Vaifon
1660.
Suarez,
évêque
de
Aneffy,
à Févêque
de Genève.
de Sales à Guichenon.
Aneffy,
Maurienne,
i~o-Y~i.
d'Epernon).
d'Epernon.
~~9
Guichenon
128-129.
du duc
(lecrétairc
Symone.
t2i-:22.
12~.
à M. de Chevanes.
de
Vaifon.
D[
j~2
à 1~.
GUtCHENO!
Alexis-Edouard
(religieux
à
Fécamp)
s. l. n. d.
d'Alex,
t~-1~6.–D'Arenthon
& Chambéry,
Aneffy
N.
1~7.
L'abbé
no.
de
Ravineau.
1~.0.
1~.2.
i~
–
du
(irère
i6~ç.
Valence,
(Claude).
L. de Marenches
de Champvans.
1~.6.
Fabre.
16~.
chanoine
Villefranche,
i~.Y-i~.8.
Noël
1~.0-1~0.
Pierre
1~2.
1660.
Chalons,
jéluite.
16~.
Dinet (doyen
du Chapitre
de Mâcon).
D'Amanfë
d'Efcars.
Amanfé,
16~0-
iA?.
1~1.
de Merce-
comte
d.
Genève,
– Le Laboureur
Le P. Ferrand,
1~.1.
Davy,
deux
1660.
d'Auxerre.
de Port-lur-Saône)
Remy
(capucin
de Vire (capucin).
Jofeph
Le Laboureur,
à
1660.
Novion,
s. 1. n.
nafc).
Genève.
fénateur
Nantoine,
plutôt
s. 1. n. d.
Graneri
de
16~8-60.
ou
Antoine,
Chambéry.
F. de Colligny.
1~8.
évêque
lettres
s. 1. n. d.
enfemble,
Lyon,
t6~8.
– De Challudet.
De la Sablonière.
à i ~6.
j
Montfalcon.
1~7.
Sœur Bugnet
de Sainte-Dorothée,
1~8.
i~.
à Lyon.
Saint-Pierre
n'o.
Sœur
Anne
Lyon.
demande
des
de Saint-Pierre
documents
abbaye.
160-161.
)62.
Soeur
De la Peffe.
Bugnet
de Sainte-Dorothée.
Chambéry,
de
d.
abbeffe
d'Albert,
Elle
s. 1. n.
religieufe
16~0.
fur
de
(on
CORRESPO~DANCL
Milliet
t6~-i6~
de Challes.
de Nemours,
j6~
Jacques
166.
1660.
Lagnieu,
Lucrèce-Chrétienne
167-168.
Chambéry.
abbé de Saint-Rambert.
de Harlay.
abbé
Quarten,
de St-Maurice-en-Valais
à Moulins.
à 177.
tréforier
Megret,
Guichenon
à Megret.
178.
Le P. MeneHrier
170 à 210.
i6ç
Guichenon
211.
au P. Meneftrier.
de Salvaing
de Boiffieu,
– Denis
i~préndent de la Chambre
des comptes
de Dauphiné,
à Guichenon.
Grenoble,
16~-60.
212-21~.
Guichenon
2i~}..
222.
2t~ à
à Guichenon.
De
Orange,
au préfident
de Boiffieu.
la Pize à Guichenon.
Grenoble
&
16~-1660.
à la Pize.
223
a 226.
Guichenon
227
à 2~ i.
De Verthamon
Guichenon.
Grenoble,
s. d.
2~2.
2~.
234
de Longueterre.
s. d.
Grenoble,
– L'abbé
de Longueterre.
Guichenon
à Fabbé
à 2~8.
Finé-Brianville.
Grenoble,
Lyon,
Tnvier,
Saint-PrieA,
Paris.
Dans
fa lettre
il donne
à Guichenon
14 août 16~8,
de fon Jeu de cartes du blafon
–
2~'C).
260-261.
Guichenon
262.
Cofla
Grena,
(i).
pour
fa
à Finé-Brianville.
lorfqu'il
du
le plan
s. 1. n. d.
du Bugey,
juge-mage
à Guichenon
Il promet
maifon
Saint-
parlera
à Guichenon.
des mémoires
du
comté
de
Villars.
(<) C'eft
Kpduregatd,
la matfon
en Sa\n;e.
dont
le chef
eft
aujourd'hui
M.
le marqms
de
Cofta-
DE
263
28~
à
GUtCHENON
De
283.
Comnène.
Cha~eau-Feuillée
&
Chambéry
à 200.
– De Verace.
201 à 202.
à Guichenon.
Meyffonnier
De Chaponay.
2Q~2Q~.
De
2Q7.
de FHutoire
de Saint(auteur
Quincarnon
Jean & de celle de Saint-Paul).
1660.
Lyon,
L'abbé
Tallemant.
Lyon,
16~.
2~8.
Guichenon
206.
2Ç~.
–
à Fabbé
Tallemant.
De Pradel-Autherin,
contëuler
au Parlement
de
à Guichenon.
Dombes,
–
Le P. Mathieu
300 à ~02.
jéluite.
Compain,
Le P. Granery,
s. 1. n. d.
jéfuite.
303.
Le P. Daugières,
1660.
jéfuite.
Lyon,
~0~
~o~.
Le P. Columbi,
~06.
Nanmine.
307.
Claude
~08.
De Miffery.
309.
Le chevalier
~10.
Jean
Le Laboureur.
a~i'7.
~t8.
de Soliers.
auteur
des Tombeaux
des
illuAres.
& Jean Le Laboureur.
– Clauqe
à Le Laboureur.
Guichenon
324
à ~2~.
à 326.
~27
à ~6.
~10
l'Hermite
Le Laboureur,
personnes
~n
jéfuite.
–
Nicolas
Chorier
Guy Allard.
De La Mure,
à Guichenon.
hiflorien
du Forez.
Mont-
brubn,16)'8-60.
Le P. Benoift,
337.
338
a ~i.
capucin.
Guichenon
à La Mure.
~2
à ~7.
Antoine
Provence
Ruffi,
hi~orien
& de Marieille,
des
comtes
à Guichenon.
F
de
CORRFSPONDANCP
~8
363.
à ~62.
–J.
Guichenon
Chifflet.
P.-F.
Chifflet
364-~6~.
ChifHet
366.
à J. Chifflet.
à Guichenon.
de Palante.
à ~6c).
Guichenon
à Chifflet.
Le P. Ancheman,
~70.
jéluice.
Tarin d'Audeul.
~71 à ~77.
~67
~78
à ~80.
Dom
de
prieuré
381.
382
388
~.n a
– G.-A.
~.[8
à ~}.2i.
~.22
a 433.
à ~7.
434
i6~ç.
Hilaire.
de CoAe
(En
italien).
Pancalbo.
Frefia.
François-Auguitm
de Saluces.
(En italien).
L'abbé
–
Du
à Guichenon.
– François
Capré.
Il Referendario
Conftantia.
Em.-PhiL
~.17.
Lemens,
Le P. Hilarion
~.i~.
~.16.
de Saint-Jean-BaptiAe.
à Dom
Guichenon
à ~87.
à t{.io.
Hilaire
della
(En
CaAiglione.
Pietro
Giofïredo,
auteur
Chiefa
évêque
italien).
de rHiAoïre
Alpes maritimes,
publiée
pour la première
dans les Monumenta
A~o~ff parn~.
–
~8-~ç.
à Gioffredo.
– Guichenon
~).o.
~i
Guichenon
à ~.67.
au marquis
de Pianezze.
Cefare
Felice Rocca
à Guichenon.
.).68.
Guichenon
à.
469.
Guichenon
à Durand,
.~70.
Guichenon
à Baudelot.
Guichenon
au P. Ancheman.
,).7i,
–
docteur
en
théologie.
des
fois
DE
GU)CHi:NOr\.
TOMhU.
~72
Chrétienne
à 478.
ducheffe
de
de France,
Savoie.
Ces
fille de Henri
lettres,
écrites
IV,
de la
font fignées
de celle de
fecrétaire,
ce Votre
bien
bonne
cette princeffe
amie,
»
Chrétienne.
main
479
Guichenon
a 48~.
des
font
48
d'un
< a </).2.
mier
à Chreflienne
de France.
ou brouillons
copies
de lettres.
de Pianezze,
marquis
du duc de Savoie. Ces lettres
De Simiane,
minifbe
relatives
à rHutoire
Ce
de la maifon
prefont
de Savoie
Guichenon.
~8
602.
a ~7.
à 601.
– Guichenon
Philippe,
s. 1. n.
De Simiane.
60~
616
à 61~.
à 621.
Philippe,
Guichenon
622
à 6~.
à 6~8.
A.
6~
au marquis
comte d'Aglié
de Pianezze.
de Saint-Martin.
d.
comte
d'Agité.
à Philippe,
de Genève,
comte
marquis
Guichenon
au marquis de Lullins.
de Pianezze.
au marquis
Guichenon
6<o.
Guichenon
660 à 662.
663
666
à 66~.
à 669.
670.
671-672.
67~.
au marquis de Lullins.
De Saint-Thomas
à Guichenon.
à Guichenon.
Cauly
Guichenon
Santot
à Cauly.
à Guichenon.
Giron-François
Ville
à Guichenon.
L'abbé
de la Monta.
67~. à 683.
à l'abbé
de la Monta.
Guichenon
684.
68~-686.
d'Agité.
de Lullins.
Guichenon
à Mezeray.
par
DE
CORRESPONDANCE
à Guichenon.
687.
Mezeray
688.
Granery.
680.
De la Roure.
69o.
P. Bourfier.
D.
601 à 60~.
60~-606.
Bufchetto.
F. Paolo
Tritio,
Cefare
607.
d'Alba
à F. Paolo
Le commandeur
Guichenon
701 1
J.
de S. A. R.
de
Gino.
avec
d'Alex;
la
de la
généal.
d'Alex.
Guichenon
70~.
Antoine
au commandeur
de Savoie
d'Alex.
à Guichenon.
Commanda.
70~-70~.
706.
Le comte
Morozzo,
707.
Guichenon
au
708.
Louife,
Le duc
700.
duc
lui
accufe
ma~n
de Savoie,
d'envie
& de fouvenir
que
les
je
pourriez
cette
&.c.
dois,
exemplaires
faveui
deux
Et vous
en
avoir
duc,
des SS. Maurice
1661.
de
exemplaires
pne
votre
a D'où
au
à Guichenon.
de Savoie.
de
de changer
de Savoie.
Morozzo.
de Savoie,
Emmanuel
réception
de l'ordre
chancelier
comte
ducheffe
& il ajoute
vous
que
de ce
l'egal
en envoyant
ohtemr
& comte
évêque
réfident
Gino,
d'Arenthon
702.
pu
Tritio,
au commandeur
maifon
commandeur
nu-
à Rome.
700.
mandeut
derniers
quatre
en Piémont.
Savoie
Le
(Ces
en italien.)
Guichenon
600.
d'Alba.
vefcovo
Rocca.
Felice
méros
608.
à Guichenon.
Perroufe
Batt.
Giov.
694.
GUtCHFNO!
de
croire
quahté
de
le defir,
qui
eft
facile
avoit
de
fon
que le
chevather
n'eft
n'ay
que
de la
moms
de com-
peu
de chofe
que
Guichenon,
le defir
i)
pas
en celle
conclure
temoigne
mais
h Lazare
Ft/?[';r~
mourut
d'être
avant
nomme
d'avon
a
LETTRES
DU
P
MENESTRIER
INEDITES
A
SAMUFL
GUICHENON.
INEDITES
LETTRES
DU
Le
P.
P.
A SAMUEL
MENESTRIER
Meneflriet
a M'
le Chevalier
Gmchenon,
GUICHENON.
Frain~ ('
de
htftono~idphe
&.deSavoye,aBourg(i).
3')fevuprt6~.
Monfieur,
E vous
renvoye
BoM?'&on,
ment
& vous
de la faveur
Il y a fi longtemps
bien,
puiffent
réuni
en
deux
vo-
on a ptacë
'nntpofem,
au hafard
fan'-fe
les
iettreb
pieoccupet
<).i)e-.&fc))njna)~L.îangt'renfembh'
remercie
qu) ]d
de"
~ngutièrefaite.
m'avez
que vous
que vous
me faites
du
de
termes
qui
J'ay
encore
be-
il
ceHesqu~fbntccntesdetdmêmeman)
Celles
h)mestaCo)r<pf)7!~tMc~~GufC~mo7!,
du duc t~f
Chronique
que je n'ay plus
ma reconno~nce.
vous exprimer
(t)I-orsqu'ona
la
ic] dans
font
du P. Meneftner
l'ordre
ou
elles
du2~)'<'vneif6~au)8jan\.ie)i66)
replacer.-
doivent
eue,
LETTRES
foin
pour
avec
vos
Petit
Seintré
temps de Sanfovin,
autres
Si vous
cayers.
quelque
trois
je vous
(i),
jours.
quelques
INEDITES
Je fuis,
prierois
que je vous rendray
aviez le Roman
du
de me
l'envoyer
pour
&c.
MENESTRIER.
Au même
Licrn,
<t mars
t<)~.
Monfieur,
On
s'adreffe
aux
& c'eff
oracles
pour
la conduite
des affaires
fur leurs
avis que les fages règlent
leur
conduite.
Vous en prononcez
de fi juiles,
qu'il ne faut
plusvouseftonnerfil'onvous
oblige à parler.
Voftre maifon
importantes,
eft devenue
un temple public
depuis que vous y avez logé
les Mufes;
vous n'en pouvez
l'entrée
fans
plus défendre
& vous devez laiffer la
injuAice,
liberté aux fupplians
d~y
offrir des vœux & d'y faire des facrifices.
Je fuis du nombre
de ceux-cy,
&renbrt
de mémoire
que vous m'y fîtes faire,
jamais
pour ne m'oublier
à en faire un fecond
m'oblige
des merveilles que je vis chez vous. Il faut
que vous ayez la
bonté de fouffrir pour quelques
heuresla vifite d'un mauvais
autheur
qui prend la liberté de fe dire enpublicvoftreamy.
Ne permettez
pas, je vous prie, qu'il ayt ufurpé en vain un
titre fi avantageux,
& n'efpargnez
pas deux chétifs cayers,
à voftre cenfure.
Je feray ravy d'avoir
un
que je foumets
&, fi vous fouffrez
guide de voftre mérite,
que je me ferve
de vos lumières,
moins
déj'efpère de faire un ouvrage
(i)
JchfU)
df
Snttrc.
DUP
Vous
réglé.
y remarquerez
ce ne font
mais
lumières;
Je vous
MLNESTRHR
de me
prie
R
desjà
quelques
encore
que
étincelles
des jours
les communiquer
de ces
échapez.
faire part
& de me
de
de ce grand
rayons
jour. Si voAre Hifloire
quelques
de quoy m'enrieftoit du domaine
j'y trouverois
public,
chir en peu de temps,
& je couronnerois
la fource ou
j'aurois
dire
fi abondament.
puifé
avis fur une entreprife
de ne la pas rendre
conjure
délicate
voftre
vous
couvrir
encore
Je veux
publique.
&eflre enliberté
fautes,
mespremières
la grace de me
en ce temps;
je
Faites-moy
de désavouer
un ouvrage
mal poly. Je fuis en peine de la véritable
caufe
de la couronne
fermée
de Savoye,
autheurs
que quelques
& de fçavoir les armes
de l'églife
diverfement,
expliquent
& de
la ville de Nantua.
quervoslumières
une
infinité
remarques
le moyen
nueray
me
de
Obligez-moi
fur ces deux points;
de belles
propres
d'en
à vous
permettez
l'art
fi vous
le faire
par
me faites
la voye
De
Mon
J'ay
bien
le
Gu!('heno~
révérend
du
P.
que
que vous
je contifi vous
MENESTRIER
la grace de m'écrire,
de M~ Barbier.
je vous
prie
de
Meneftne)
Père,
eu des joyes en ma vie,
eu de plus parfaite
de Ihonneur
donnez-moy
public,
pendant
que
la fuite de mon ouvrage,
envoyer
d'être
&c.
toujours,
obliger
C.-F
Si vous
vous avez
avez quelques
je traite,
que
communi-
& comme
connoiffances,
pour
me
celle
que
me faites,
m'a
mais
je n'en
donnée
de la confiance
ay jamais
vofh'e
que
lettre
vous
Ll
INED1TI
en moy
& du généreux
fur une fi belle matière
prenés
travailler
mais à mefme
un honneur
voulu
foufmettre
qui ferois
gloire
Vous
(i).
de vous
vous
eftre
que vous avés de
celle des armoiries;
que
eu de la confufion
de re-
que je ne mérite
point & que vous
à mon jugement,
voftre
ouvrage
de foufinettre
tous les miens à voftre
avés
eu raifon
en une
fier en moy
voulu
ne voulés
S
deffein
bien
j'ay
temps,
cevoir
fure
1 TRES
pas encore
d'une
feule
chofe,
moy
cen-
qui
eft
de laquelle
entreprife
car, comme
l'autheur
paroiflre
ayés
dès
j'ay eu une vénération
pour voftre perfonne
particulière
le premier jour que je vous ay connu,
il n'eft rien que je ne
& j'ofe dire qu'entre
faffe pour mériter voftre amitié,
tant
d'adorateurs
de voftre
vertu & des talens
extraordinaires
fi fouverainement,
il n'eft perfonne
en
pofledés
& de franchize
qui vous rencontriés
jamais plus de candeur
Ce n'eft donc
qu'en moy qui fuis tout à vous fans réferve.
vous
que
& non pas par préfomption
que par obéiffance
fur votre
Deffein.
diray mes fentiinens
Je le loueray
& l'admireray,
lire. Qui eût cru qu'en
que je vous
& ne
une matière
puis me lafler de le
traittée par tantd'habiles
gens vous euffiés trouvé une fi belle route & fi peu connüe
il n'appartient
de ceux qui vous ont devancé?
Certes
qu'à
& le commun
des héros de faire ces chefs-d'œuvre
des
Je ne vous flatte point;
fi
n'y peut pas atteindre.
le refte de voflre livre va de l'air de ce que j'ay vu, comme
vous ferés mimitable.
je n'en doute point,
hommes
Le
(i)
P.
Meneftnei
avoiL
alois
cinquante-deux
&. Guicheiion
en avoit
II ii\oit
publie
Vllif-
toire
& de Bugey,
vingt-neuf
homme
ans,
de ttteffe
qu'il
pietcncloit
Si le jeune
clioiui
}>oui
aucun
encoie
n'etoit
anftdique
travail
ld modeftie
Si ce
nnpoitant
pa<; de la moquerie
Hienon,
connu
tVtuit
de
la part
pouffei
& robf('r[ino(ilp.
pal
pdi
n'etoit
de Gutlioji
loin
P.
DU
Mais
MLNESTR1ER.
dire
que vous ne parlés
en eft le motif?
que veut
dites-moy,
de l'Agricola
infulanus,
quel
Je vous envoyé
le premier
ouvrage
point
de La Colombière,
& obfervations
remarques
que
quelques
feu Mr de Saint-Mauris
y avoit faites,
Saligny
qui peuteftre ne vous feront pas inutiles.
J'ay auffy un recueil des
d'un autheur
armes de la nobleffe
vénitienne,
anonyme,
où vous
trouverés
& un amas que
que je vous offre fi vous en avés befoin,
de quantité
d'armoyries
je fis à Turin
que je choifis de cet
de Charles-Emanuel
excellent
manufcrit
que j'ay cité en
à la fin de fa Vie, qui eft l'unique
fon Eloge,
copie qui en
foit
monde.
au
Vous
aurés
au premier
ville de Nantua.
vous
de
en puis donner
en la Vie
de voftre
d'autre
fi dans
faites
le grand
nombre
vous voulés me
quelque
des meilleures
quarante
voftre
Vous
fecours.
ce
de Savoye,
je vous
dans
j'ay,
que
Révérend
Père,
g,
ce
10"
confier
avec
m
l'impreflïon
quelqu'autre.
d'armoyries
donner
que vous
quartier
tant
pour
de là
de çà que
ayant envie de faire
ou
ou j'auray befoin
généalogies,
le maiftre,-&
en eftes pourtant
de
puifque
&c.
de
ne
trente
je fuis à toute
LE
Boui
Je
que celle que vous verrés
Mr Barbier vous monftrera,
en auray obligation,
de Savoye
temps l'Armorial
les Monts,
tout
que
efpérer
des familles
nobles
la cou-
raifon
que vous vouluffiés
fi vous n'eftiés
engagé
livre,
& de la
de l'églife
de Bourg pour
de Savoye?
Royale
ravy
Au refte,
celles
Alteffe
de Victor-Amé
à qui je ferois
nous
Son
les armes
celles
Voulés-vous
fermée
ronne
jour
if-
1659
Chevalier
avec
efpreuve,
GUICHtNON.
de
mon
L I"
T F R FS
P. Meneftnei
Le
a M
INVDlTrs
S
le Chevalier
Giiicheuon
Monfieur,
Je vous
fuis obligé
de Conftan
véritable
tin,
de vos livres
foit
antique;
qui n'ont aucun
de la légende,
dailles de cet
des chofes
médaillon
avec
d'une
proteftation
J'ay peine de me perfuader
que
la forme des lettres & les termes
que je vous renvoyé
reconnoiffance.
ce monument
& de voftre
rapport
avec
celles
me le fontfoupçonner.
empereur,
rares pour les couronnes
celle-cy
des mé-
J'ay
trouvé
eft la divine
nos autheurs
que
ont appelée rayonnante.
On luy donnoit
pointes
pour les douze mois de l'année,
parce que
celle d'Apollon.
Nos roys l'ont
particulièrement
douze
c'eftoit
de cette
portée
temps
quelque
en divers monumens.
La pareffe
pas encore
la première
j'efpère
a desjà
eftre
du graveur
mon ouvrage
forme,
eft caufe
préfent
aux
j'ay
je ne vous
trouvé
envoye
qut eft achevé
Il y manque
de ravoir
pour la femaine
fait acheter
un fous-main
partie
que
comme
(i).
d'imprimer
pour
encore deux planches; 5
fuivante.
en
L'Agricola
en fueille;
je voudrois
mouvemens
fon
Je penfc
efprit.
moins
curieufe
que
fur
que la lecture
produira
à la feconde
partie,
qui ne fera pas
les divers chancelle-cy.
J'y mettray
des armes de tous les fouverains,
& les caufes
de
gemens
ces changemens.
Les réflexions
tirées de divers monumens
en feront
lyfe
(1)
la pièce d'honneur,
de plus de cent autheurs
h'Jit
t du Blifonjujfifie.
e.
ainfi
dont
que la cenfure
ou l'ana-
je drefferay
la biblio-
P
DU
MENEbTRItR
du blafon.
Je commence
par le Héraut Sicile
thèque
le Blafon des armes. Le premiereftoit
héraut
d'armes
de Sicile,
roy d'Aragon,
phonfe,
en lettres gothiques.
de m'en
m'obligeriez
le temps,
me
voflre
Si vous
faire
les remarques
écrit
je vous
avois
quez.
Je vous
envoyeray
j'ay.
Voicy le proverbe
fe fert
de
d'aufli
vous
vieux,
avec
demanderay,
jours; il n'y a rien qui
acheter
maifon
de Montpenfier
Dombes,
de Mafcon
l'évefque
eft le mefine
que vous me marles autres remarques
bientôt
que
Efmeeû tiré du latin œjiimatio(i).
en ce
ce mot
où quand
à ïefme,
dont
boucherie,
eft imprimé
Je vous
quelques
de
dont
On
d'Al-
encore.
preffe
Pour
en aviez
part.
Upton pour
le fecond
&c.
& par
on
à la
pays,
particulièrement
achète la chair fans pefer,
on dit
on a fait le proverbe
'Tu n'as point
en cette forte d'achapt.
d'efine, pour ceux qui fe trompent
à diverfes chofes.
La fabrique
On l'a depuis appliqué
des
liards de Trevols
a donné
occafion
à fautre
La
proverbe.
neté
depuis
fier, faifoit
Louis
à qui appartenoit
de Bourbon,
mettre
fur ces liards
de Montpenfier,
comme
on en a fait
de fa branche
L. M.,
Cette
lettre
a fait
naiftre
cette
duc de Montpenpremier
la première
lettre du nom
& tous
depuis
l'équivoque
ces liards
au G.,
entre
n'a point
d'efme,
que l'on difoit Il
De ce proverbe
ainfi
vols il en treuvera.
forte
( i ) Dans fa Retollefîion
îeufes
chofes
de France
de grace
vingt-
des met veil
advenues au noble îoyaume
l'an
en notre
teins,
depuis
mille
imprime
quatre
en
cens
1550
&
& quatreprefente
fouverai-
a Monfeigneur
tevdle
Troye1-,
feigneui
muiftie
efloient
à
pourGafton.
M & efme,
en
aille
qu'il
formé
Monjieui
de
efl venu
Jehan
Pohfy,
d'hnjtel
à Tie-
de Dmde
haùly
oïdmaire
du
Pipnc
Grofriet
ou Grognet
dit
Roi,
Mais comnip sceii coguoistre par mon esme
II fut pnrle rle\.int le corps samt Edinc.
LÎT
TRFS
1NEDITFS
Vous verrez aux teftons
celuy d'aller quei ir d'efme à Trevols.
de ce prince un lambda
qui eft fon chiffre
grec couronné,
de XoSoï^os.
la lifte
Voicy
de blafon
des livres
qui ont des croix à cofté
Si vous en aviez quelqu'un
Ceux
vus.
la grace
de me
vous aurez vus.
les marquer,
héraut
Sicile,
Le Blafon
Bara
d'armes
des
font
que je puis fçavoir.
ceux que je n'ay point
de ceux-là,
vous
& les noms
me ferez
des autres
du roi Alphonfe
que
d'Aragon
armes.
(i).
Monet.
& pratique
des armoiries.
Origine
Ier & 2" ouvrage
Vulfon.
(2).
Faure des Charmettes.
Science
héraldique.
Geliot.
Indice armorial.
Louvan
Silvefler
Petra
Favyn.
Théatre
Scohier.
Moreau
Sancta
(3).
d'honneur.
Du comportement
Uptonus.
(4).
De militari
Segoing.
Mercure
Hiérofme
(1)
des Armoiries.
de
(2) Vulfon
armorial
Le Blafon
Bara,
Pans,
officio,
1581,
avec deux ou trois au tres^)
(6).
(4)
Re-
& 1650,
d'arde plujtews pièces
& figura
&c. Pans,
m-fol.
–
moiries,
1639,
Joannes
La Suence
1644,
cifcus
édition
mann.
cueil
Il y a une
in-fol.
heaucoup
auffi
(;)
in-4
&c.
héroïque
plus
Pan»,
deuxième
ample;
Pans,
1669,
în-fol.
Tejferœ
Romîe,
1 <55 S,
Paris,
des
1609,111-8,
în-fol.
le
de
Traité
Bado
de Foveis
(6) Mercure
principes
gentiliticu.
de France.
Avec
(5)
Tableau
Moreau,
Philippe
Armoiries
in-4.
de la Colombiere
des armes.
armoiries,
50 & 79,
aureo
armorial
parC.
in-4
&
& l'EJpdogia
éléments
te
des
Armes
de
Fran-
de Spel-
enfeignant
du Blafon
Segom.Pari'
de
les
des
1648-
DU
Cefar
armorial
Le Trophée
P
(i).
d'armes
•J- Alciatus.
Le Trompmaire
ceux
ceux
Voicy
Binet.
Le Père
(4).
de Boiffeau.
les préceptes.
par occafion
vus pour
j'ay
qui en parlent
ln Caral. gloricemundiÇj).
Caffaneus.
Kirkerus.
(3).
Ferrato
armoriai,
que
(2).
héraldiques
infulanus
Agricola
a Saxo
•j- Bartolus
Voilà
MENfcSTRILR
In oiEdipo
adEgyptiaco
Aux EJfays des merveilles
en fon
Léon,
dénature.
Encyclopédie.
De ZHj>bilÎTate
Tiraquellus.
Les Conférences
du Bureau
(6).
d'adreffe.
les catalogues
des lâmilles
Salazar.
Ve los efcudos de armas
Voicy
nores
de Efpaha
Blafon
du Père
royal,
(1) Cefar
Jrmoiial,
de
Grandpre).
(Cefar
&c.
de Chiefa
pùvC.
D. G.
Paris,
P.
1654,
Le Trophée d'armes
héraldiques
de Prade.
Fans,
par le fieur
1650-55-59
(3) Claude
des armes.
(4)
a ete
Upton,
&. 71,
Le
(8).
de
nobleffe
la
ou
vingt
qu'il
& un
Laboureur,
Ongine
aquam
de
volumes.
faifoit
livre.
tous
Un
un
On
les
preun en-
ans
mauvais
epitaphe
bibendo,
eut
Tvjqueau
& il écrivit
enfants
nombre
grand
tendoit
fant
Andre
trente
lui fit cette
in-4.
plaifant
« Hîcjaeet
qm
hberos
viginti
fufce
Si merum
viginti
hbros edidit.
totum
orbem
biffet
impleviffet.
bi-
pit,
De Infignwi
donne
par
pp.
4-17
&
^rmtç.
La
Biffe,
Ce
de Catalogus
un
(6) C'eft
traite
Wotes
fur
{7)Blasde
de Sevûla
de Chaffeneux,
(5) Barthelemy
de Provence,
fident du Parlement
teui
Se-
Labbe.
in-8.
(2)
los mas nobles
(7).
di blafoneria
Fiori
de
mundi.
glonœ
traité
pré-
des
privilèges
au-
(8)
Elrepartimiento
con efeudos
de armas.
della
François-Auguftm
de Salures,
evêque
reale
Salazar,
di
01 1\ rages
Savoya
de blafon
»
auteurde
&
de
divers
Chlefa,
la Coi ona
autres
& degenealogie.
1M.D1T1S
LETTRES
2 volumes,
Le tVappenbuck.
Le Parlement
de Paris (i).
Le Parlement
de "Dijon,
L'Hermite
de Soliers.
Les Eflats
de Languedoc,
Le Feron.
Les
figures.
Paillot.
par
& la Ligurie
La Tofcane
françoifes
Bejar.
par
&c.
Connejlables
augmenté
par
Go-
defroy.
Les Familles de Gènes.
Franfoni.
Auguftin
Le Laboureur.
Tombeaux des perfonnes
illujlres.
Stumpff.
Chroniques fuiffes
Saint-Julien.
htfloriales
1{emarques
de Gouffancourt.
de Malthe,
Martyrologe
Ciaconius.
(2).
Des Papes & des Cardinaux.
Gallia puipiirata.
Frifon.
de la noblejfe
cAnriquitei
des familles
Les Hiftoires
Guines,
Montmorency,
de Vergy,
Ardres,
(3).
de
(4).
Bulkens.
Lynden,
par Chriftophle
Lauriers
de ZhÇajfaw.
par Juftel
de Chaftillon,
Coucy
De
De la Tour,
de L'Efpinoy
de Flandres,
(j).
GENEALOGIES.
Scipion
Bucelini.
(1)
Par
bonnois.
(2)
Germania
François
Blanchatd,
Tlelle famiglie
Cet
que
bour-
m-fol.
1637,
m'eft
inconnu,
ouvrage
ainfi
le
P.
les
Mélanges
traite
du
&.C., ou
il eft
familles
nobles
Meneftner
che
n'ait
a
de-
ln-8
des
dres.
(4)
antiquité^
l'Efpmoy,
Hechei-
& noblejfe
de Fltin-
Douay,
Par
(5) Juftei,
mm/on
de
Philippe
(3)
hiftonque1;
blafon
& des
de Bourgogne.
fiorentine.
wpo-chrono-Jlemmaiographica
Pans,
moms
figne
Ammirato.
à'
i632,in-fol.
Andre
Duchefne.
Hift.
généalogique,
in-fol.
Auvergne,
delà
DU
Theatrum
Haro.
P.
4 volumes.
genealogicum.
UXpbiliario
f Petro
Paradin.
MENESTtUER.
genealogico
de Portugal.
Linajes
(Alliances généalogiques.
CATALOGUES
Chifflet.
DES
Chevaliers
•f- Chevaliers
de Toinnonciade.
de Florence.
St-EJlienne
îor.
de la Jarretière.
Chevaliers
du Saint-Efprit.
D'Hofier.
(2).
CHEVALIERS.
de la Toifon
Chevaliers
Capré.
(1).
de Efpana
Chevaliers
AUTRES
de Saint-Julien
Origines
Fauchet
•f Le Préfident
LIVRES.
(3),
(4).
T)es SWaifons de "Bourgogne;
Duchefne.
de
– -j- Chevaliers
de la table ronde
Poi-
"Dauphins,
&c.
tiers,
Théâtre
& de chevalerie,
dUmftieur
de La Colombière.
2 vol.
Noftradamus.
Des
familles
de
Provence
en
(f),
fon
Hiftoire.
Saxi.
(i)
hurio
Les armes
Alonzo
les de Efpana.
m-Fol.
(2)
de
de
dp Portugal,
los
Madrid,
reyes
1622,
d'Arles.
Archevefques
iVoîïy ntu2 vol.
notas
(3)
è indices.
de
fillo
D.
do
Pedro
rey
ordenadoeilluftrado
D.
con
1640,
des
in-fol.
Bourgongnont,
in-fol.
conde
Dionis
Roma,
De l'Origine
(4) Antiquités
Nobiharw
Barcelos,
de Haro,
Lopez
genealogico
des
(5)
de
pour
Céfar
de
Provence.
la Société
gauloij
es Sffrançoifet
Noftredame,
Lyon,
Hiftoire
Rigaud,
Caldonene.
CL
1614,
LETTRES
de
Le P. Hilarion
luftres
INEDITES
en
Cofte
S
des
ÏHiftoire
Dames
(i).
l'Hiftoire
vu autrefois
J'ay
de la famille
j'en ay perdu toute la mémoire,
l'ancien.
de la maifon
de Bourbon
de celle
De
Sainte-Marthe.
Frère
la Maifon
Eftienne
de Luzignan.
•f- La maifon
f- La maifon
de Courtenay.
auffi
que
ne crois
pas
de Grimaldi.
de manufcrits,
quantité
puifqu'ils
que je doive les indiquer,
cela ferviroit
plus à Toftentation
Ceux
que je n'ay
de Molina.
Argote
Albiffus.
Antonius
Fabricio
bien
de France.
mais
vû
J'ay
encore
pas
& que
finguliers,
du public.
qu'à l'utilité
pû recouvrer
C^Çoblefa
de oAndalu^a
(2).
Principum
chrijiianorum
Jlemmata.
Délie
Palmerio.
je
font
del mondo.
infegne
d'Italia.
Délia nobiltà
-J- Zazzera.
De la noblejfe de Florence
Priorio.
& de Tife.
DelT origine delle cafe illuftri
j- Sanfovino.
hanobiltadizMila.no.
Paolo Morigra.
Mini.
Paul
De la nobleffe
De la
Hollander.
Lopez
de Lezana.
Diego
Lucio
Fernandez
& des
prmcejfes
&.c. Pans,
(a)
ble^a
in-fol.
Gonzalo
del
tres
2 vol.
1647,
Argote
rare
ûlujhes,
de Molina,
avec
la carte
No1588,
du
de Efpana
(4).
d'aindalu\ia.
de Jaen.
royaume
Fr.
Sanfovino,
dellefamiglie
illujhi
(5)
m-4.
Sevilla,
^ndalujia.
nobiltà
des reynes,
dames
(3).
des aArmes.
Linajes de Efpana.
de Mendoza.
Linajes
& les Fies
d'Italia
de Florence.
noblejfe
Délia
Marino.
(1) Les Eloges
en
de Naffaw,
mais
latin;
des
il-
1 582,
(4)
Origine
d'ltalia.
efattt
Vmegia,
in-4.
Diego
tXcbiliaiio
Hernandez
de lot
hnajes
de Mendoza,
de
Cajhlla.
P
DU
tNj>bihà
MENESTRIER.
di TaJova.
o4rme del regno di tN^apoli
•f Campanile.
De la nobleffe £<Angleiene>
Brook.
Vincentius
Jacobus
Johannes
(i).
De Familiis jloreminis.
Borghinius.
Hericourt.
Haftanicce,
Speculum nobilitatis
rei tefferarice.
Guillelmus
Explicatio
Anglus.
de dire en peu de mots les chofes que chacun
Je prétens
l'ordre
a traitées,
de ces autheurs
qu'il a tenu, fes fautes
c'eft ce que
& fes remarques
particulières;
principales
& la cenfure
du blafon.
A mon
la bibliothèque
j'appelle
cette pièce fera curieufe.
J'auray
jugement,
lumières
& de celles de tous mes amis pour
vous
offre
de fouffrir
prie
le peu
réciproquement
que
que
C.-F.
Lion
2;
mai?,
de vos
l'exécuter.
je fçay,
Je
& je vous
&c.
je m'avoue,
Au
befoin
MENESTRIER,
même.
1659,
Monfieur,
Je demandois
des yeux
févères
fur les premières
fueilles
que des yeux indulgens;
& vous n'avez
ouvrage,
& vous
vous faites des éloges au lieu de faire une cenfure,
traiun défavoué
couronnez
qui ne mérite qu'un mauvais
de mon
tement.
(1)
m-fol.
Jimc
ovvero
infegne
di nobûi
dal
Filiberlo
Campanile
Napoli,
1610,
LETTRES
Je vous
quelques
Vous
verrez
heures
plus
en
je m'éloigne
de plus courts
trouver
J'attens
de mes
celle de voftre
pour
comme
la fuite
envoyé
de fufpendre
INEDITES
une
douceur
févérité
particulier
du chemin
ordinaire
fupplie
& d'affecter
qui ne fera pas inutile.
la route
que je tiens &
battu,
& de plus
faire voir par
de vous
je vous
fautes;
pour
tafcher
d'en
seiirs.
la voye
de
Mr Barbier
ce que j'eftime l'honneur
de la pièce; ce font les réflexions
fur la pratique particulière
de chaque royaume
& de chaque
les maximes
du blafon &les remarques
province,
générales
fur les armes
des familles.
C'eft ce qui refte à
hiftoriques
mettre
fous
la preffe
Cependant
l'ouvrage.
ma conduite.
Ce n'eft
des
autheurs
la première
pour achever
partie
il eft jufte que je vous éclairciffe
pas
mon
deffein
de faire
de
de
l'analyfe
en cette
vous verrez
dans
première
partie
du premier
la fuite
quinze jours, en la conclufion
ouvrage,
de mon entreprife.
J'affecte
de ne pas citer les endroits
maintenant
en général,
je reprens
pour avoir lieu de
le faire en particulier
& par ordre,
dans une autre partie.
Je n'ay pas épargné
en celle-ci
l'Agricola
infulanus,
qui
fe plaignoit
de ce qu'on
ne le citoit point
Il en a
encore.
que
au long & au large, & je crois que quand
il aura vû mon
livre, il voudroit
que le fien fût encore à faire. Le dernier
fait fouvent
mention
de luy. Pour l'altération
du
chapitre
nom
de Perra
autheurs
vray
fancta,
qui m'ont
j'ai cru que je devois fuivre quelques
ainfi. Il eft
précédé,
qui le nomment
que LaColombière
me fuffe
trouvé
avis. Je n'ay
engagé,
pas diffimulé
le nomme
j'aurois
à l'italienne,
fait
l'usurpation
le mefine
du premier
&, fi je ne
fur voftre
ouvrage
DU
de
La Colombière,
que j'ay
pour
J'accepte
MI
NfSTRICR.
& la vérité
a prévalu
de Boiffieu
Mr le préfident
l'offre que vous me
faites
& je fufpens
d'armoiries,
guliers
P.
pour laquelle
j'attendray
d'avoir occafion
de vous
fur les refpects
( i ).
de vos recueils
entièrement
la Savoye,
de voftre
l'impreffion
fin-
afin
livre,
prendre
pour guide & de parler
fouvent de vous. Cependant
je vous offre le peu de lumières
des familles
de ce pays-là.
Le
que j'ay fur la connaiffance
de Lemens
& les cloiflres
de Hautede l'abbaye
prieuré
combe
vous peuvent
fournir de belles connoiffances.
Mr de
où il y a de belles alliances.
Pingon a auffi fa généalogie,
Au Bourget,
il n'y a que les armes de Luyrieu,
d'Aleman
de
Mirabel,
La Balme,
&
autres
quelques
femblables.
des Cordeliers
de Chambéry
en a quantité.
Le
L'églife
baron
de Péroges,
à Annecy,
a toutes les alliances
de fa
maifon peintes en une fale. Je vous pourrayindiquer
quantité de femblables
vous en aurez befoin.
lieux, quand
Il y a fix mois
Je fuis certain
que le P. Labbé n'eft plus noftre recteur.
du P. Bullioud,
qu'il n'a point le manufcript
de Mr Bullioud fon frère. J'en ay
qui efl entre les mains
autre perfonne
vu le brouillas entre les mains de quelque
& je n'y ay rien trouvé de Dombes
je l'ay parcouru,
que
du
l'érection
la voulez,
un
partie
de fon fàiteft
(1)
On
a
vrage,
Vulfon
qui
avoit
M
Boifbeu
de
de
Trévoux
fi vous
En vérité ce bon
je vous la feray tranfcrire.
beau deffein,
mais il exécutoit
bien mal.
avoit
de
en la ville
Parlement
pretendu
la
paru
rel
que
fous
Coloinbieie,
Voyez
tirée de voftre
le
nom
etoit
• Relation
ou-
Hijloire
de
vjing
de
de
Ikiffe
Lvon,
des
BoiJJïeu.
de
pai
1850,111-8
h
M.
Une
& tout
de "Breffe,
événement
piincipaux
Père
viede
du
'iLil
Tuiie-
LETTRI
S
INEDITES
eft fi mal
digéré que je ne penfe
fervir de fes connoiffances
qu'il
Peut-eftre
auffi que ce brouillas
de
fon
auroit
deffein
Je
(i).
d'avoir
moyen
de Mr Bullioud,
que
fervir.
peuvent
Je fuis marry
de m'eflre
mon
le grand
ouvrage
la femaine-fainte,
n'eft
qu'à
engagé
Mr Barbier
& voftre
fidèle
s'il y
amis
pour
pour
l'impreffion
de
je luy réferveray
(2)
achevé
portera
celuy-cy
de La Colombière.
livre
idée
les manufcripts
voir s'ils vous
fuis pas preffé pour les autres
que vous
de s'en charger
qu'il aura bien la bonté
chez
guères
aucun titre.
mes
jours
quelques
Il vous
in-fol.
par
pas une
de
je parcourray
à un autre
livre
n'eftablit
m'informeray
pour
fe puiffe
pas qu'on
Je ne
& je crois
avez,
à fon
de
retour
fi j'ay fceiï profiter
de voflre monument
des Echelles qui efl merveilleufcment
beau. Faitesmoy la grace de me dire s'il eftoit tel que vous l'avez fait
vous.
Vous
iî vous
graver,
tiré
avez
efloit-elle
Montrevel,
ou de celle
Cette
auront
au P. Meneftner,
elle
chéd'emettre
qu'il
(|u'il ne
avec
dédain
connoiffoit
que
informe
a même
fance
qui
de
dù
venir
plus
de Tournon
en Savoye
dans la cha-
par
etoit
l'iinpi
P.
raifon
(3) Voyez
fon
Meneftner
pour
d'azur
n'avolt
le préférer
d
article
dans
les
Ma-
le mettie
jures
etott
t. n p. 606. Elle
de Vljle-Barbe,
(le la maifon
de Tournon
en Vlva-
connoif-
rois,
& non de
lard,
de
un brouil-
avec
fur le livre
le
d'autre
du
P.
Bul-
('dtdln2,
Baibier
de la Baume-
Guichenon;
ouvrage
lioud.
(2)
lamaifon
dans
Coral.
injufte,puifd'un
vous
donnez.
pas
l'auroitempê-
ne pouvoit
prononcer
de caufe
mariée
en
(3) ? Ses armes font
elles font
&, s'il m'en fouvient,
une opinion
parloit
vous
& d'où
reftes,
de Vivarets
idée
(1)
vu quelques
de la maifon
de Montrevel,
pelle
lon
en avez
la figure que
de Tournon,
Hélène
tôt
verrez
îmeui
de
Savoie,
i'Egh('<
celle
qui
de Tournon-Maila donné
auffi
un
P.
DU
à la tour
qui ne font
d'or,
On m'a ditauffique
d'azur,
M!
& qu'elle
NLSTR1TR.
pas celles de noflre Tournondes Montmayeur
a eflé autrefois
l'aigle
n'eft de gueules
tué par un de cette
d'azur en quelque
lieu? Tous
Chambéry
aigle
l'arment
de
que depuis le préfident
famille.
Avez-vous
vu cet
d'azur
feulement
de cette
profiter
voftre fentiment
fi la penfée
Je fuis,
planche
An
12
may
de blafon
je pourrois
Dites-moy
de mon livre, &
&c.
C
Lion,
livres
& la font de gueules;
fi elle eftoitvraye.
remarque
de la première
eft bonne.
nos
-F
MENESTRIFR.
même
16(9 9
Monlieur,
Mes yeux
ne m'ont
pas encore
les épitaphes;
d'aller voir nos
permis
je le feray au plutôt.
la "Defcription
du carenvoyé
pour en tirer
m'a
comte Philippe
C'eft une
rouf el fait aux nopces de la princeffe Marguerite.
mépièce digne de la force de fon efprit, & fa defcription
de voftre Hiftoire
rite d'eftre un ornement
je ne doute
églifes
M. le
En cas que vous en fiffiez
point qu'il ne vous l'ayt envoyée.
un plat de voftre livre, j'y demande
c'eft-à-dire
faulce,
en faifant l'éloge
de l'autheur,
d'y
prierois,
joindre une devife que j'ay faite pour luy avec fix vers qui
Vous la pûtes voir dans la lettre que je luy
l'expliquent.
& je vous en envoyeécrivis, que je vous envoyay ouverte,
rois la copie.
que
je vous
LETTRES
INEDITES
une autre monnoye
de Jean de Bourbon,
J'ay recouvré
de mefme empreinte
que la première
que je vous envoyay,
& fur un meilleur
métal.
Je vous la
mais mieux
gravée
feray tenir
On m'a
familles
pour eftre
demandé
alliées
de les tirer
Je fuis,
Paris
cabinet.
les noms
& les armes
de Savoye,
Hiftoire.
Faites-moy
car autrement
faire,
de
en voftre
à la maifon
de voflre
les demande.
mife
C'eft
fçavoir
l'abbé
fi c'eft
je trouveray
& on me
Graneri
chofe
des
marque
qui me
qui fe puiffe
défaite.
&c.
C.-F.
MENESTRIER,
Au même.
(1).
Monfieur,
J
Il faut que je profite doublement
de vos lumières,
&que
me fervent de guides auffi bien que vos
vos avis particuliers
toutes vos remarques,
livres. J'eftime
& vos obfervations
me
font
donnez
comme
des oracles
me
courage
je crois voflre
&,
Vous
que je reçois avec refpect.
de pouffer
à bout mon entreprife,
approbation
fincère,
je ne me deffie
J'efpère
que mon fecond volume,
plus de mes forces.
qui
du blafon,
contiendra
toute la pratique
ne cédera pas au
Vous verrez,
en la
qui ne traite que de la théorie.
premier
fuite
faites
(i)
des fueilles
que je vous
fur le tombeau
Sans
date(i659),
des
envoyé,
Echelles,
les réflexions
que j'ay
& je me perfuade
que
P.
DU
vous
les trouverez
de cette
MENESTRIER.
raifonnables
& curieufes.
J'expliqueray
de monumens
en
une vingtaine
anciens,
ma féconde
& les vitres de Brou y auront
bonne
partie,
le petit
part. J'ay cru que vous ne trouveriez
pas mauvais
mot que j'en dis touchant
& que
voflre Hijloire de 'Brefe,
manière
la liberté
& au-delà
que je prennois n'eftoitpaslicentieufe
du refpect.
nom
Voftre
fera le fceau
de ma première
partie, & ce n'eft pas fans une fatisfaction
que
particulière
j'ay
vu
que
j'efpère
Je vous
daille
fermoit
qu'il
vous
le premier
tome
de mon
après feftes.
de l'offre que vous
me faites
ouvrage
envoyer
remercie
de Conflantin
ay deux
j'en
de Galien
de la mé& une
de
couronnes
& qui font plus
qui ont de femblables
Je crois mefme en avoir vu une de Vefpafien,
anciennes.
dont le revers a la figure de Sérapis couronnée
de cette forte
Gordien,
de couronne.
qui a écrit
d'Hadrien
de mefine,
couronnez
norum.
Le Meneftrier,
mon parent(i
Jean-Baptifte
),
des médailles
des empereurs,
en avoit une belle
dont le revers avoit la figure de deux génies
Elles ont
efté
avec
la légende
fi communes
que
Genii
je n'en
Tripolitaveux pas
une
faire
remarque.
Je feray mettre le nom
je crois que
Jaques
j'ay en mes remarques
d'Humbert
au lieu de celuy
Mr Capré
qui m'a trompé,
le nom d'Humbert
& fes armes
c'eft
de
car
que
Pour fa devife,
je n'ay pas
prifes à Hautecombe.
cru qu'il fût néceffaire de l'expliquer,
j'en euffe
quoyque
comme
Pour La Palu,
je ne traite pas de
l'interprétation.
j'avois
(i)
ment
Le P
n'eloit
Mencflriei
de la famille
de
ce
J -B.
nulleLe
Me-
nefti
1er,
d\ec
l'ai
dont
ln-l<^
le
nom eft
toujouifeociit
RhS
LIT!
INEDITES
la plus illuftre
& que la branche
de cette faorigine
mille s'efl tenue
en Bourgoigne,
je n'y toucheray
pas.
la grace de me faire tirer une copie du tomFaites-moy
beau des Echelles
cette pièce efl curieufe
& mérite d'eftre
fon
Il faudra
confervée.
ment
au bout
néantmoins
demon
ce monument,
que
touchant
livre,
un avertiffe-
je faffe
le reftabliffement
de
de m'accufer
n'ayt pas occafion
un extrait
de voffre planche
je garde
afin qu'on
& que
d'infidélité,
pour ma juftification.
Si vous avez Scohier,
Du comportement
des (Armes,
vous
de me le prefter pour quelques
jours, lorfque
m'obligerez
le temps viendra
On ne le trouve
que j'en auray befoin.
voftre La Colombière;
les
point par icy. Je vous renvoyé
de M1 de Saint-Mauris
Remarques
de fondement
beaucoup
moins rendu
l'honneur
font
minces
trop
& fans
la plûpart.
Je luy ay néantque mérite la réputation
qu'il s'eft
la main d'où m'eft venu ce bienfait.
pour
acquife,
& reconnu
Mr Barbier
m'a demandé
des
poéfîes
la cour
pour
de
& particulièrement
de Simiane
mon deffein
Turin,
ture
de celles
prend
plaifir
S. A. Madame,
Pianeffe
devifes.
lesPrinceffes&les
midiie,
maiqui*
de Pidiie^/e,
mmiflie
du
dt
Sauiir
de
pienuer
penfé
vers.
Philippe
Je mettrois
de Savoye,
Si-
d'en
principaux
comte
de quelques
de la maifon
Cluii|p-JcMii-Bdpt]fle
duc
J'avois
Saint-Germain,
(i),
accompagnant
latine
poéfie
(ij
qu'il
aux
&
de Monaco
pour l'alliance
eft de luy faire des pièces de la naau Roy. La cour de Piedmont
préfenta
{2/
Mditin
Plnl.
dont
il Agile,
faire
pour
de
feigneurs,
(2), & en les
au bout
je vous
romle
ma
avois
de Sdint-
DU
P. MtNtSTRIbR.
copie. Pour le mariage de Monaco,
je ferois un petit
du mariage
de l'Honneur
& de la Vertu,
à qui je
poème
donnerois
la puiffance,
la valeur,
pour dot la nobleffe,
donné
la beauté,
&c. Si le mariage de l'Infante
fe peut faire avec
le Roy, je feray d'abord une couronne
àF Amour, tiffue de
la
&, s'il me faut faire un ballet,
lys & de marguerites;
Majefté & l'Amour
un couronnement
réconciliés
de cette
Pour celle de Dombes,
feront
nature
le fujet.
à voftre
j'ay fait quelques
à la première
je vousenvoyeray
de Beaujeu
fait par un feigneur
occafion,
Je fouhaite
Hiftoire.
remarques
que
d'un hommage
à Mrs de Saint-Jean
d'un
de Mafcon né en Dombes
évefque
N'oubliez
fidérable.
pas le proverbe
d'une
(i),
famille
de ÏEme
&c.
que vous en fçavez l'origine,
Si vous avez de vieilles monnoyes
de France,
con-
de Trevol;
je crois
d'Efpagne,.
de Savoye,
&c., faites-le-moy
fçavoir
j'ay
d'Allemagne,
de remarques
curieufes
fur de
desjà trouvé une trentaine
femblables
N'auriez-vous
pièces.
point de pièce où fuflent t
les armes
François
de
& Ifabelle,
Ferdinand
II où fuffent
celles
de Charles
d'Efcoffe,
d'HenrylII
VIII,
de
où fiaient
de Poloigne, & de quelques-uns
de nos Dauphins
où
fuffentcellesde
Bretagne ?Vous verrez bien d'autresbéveiies
de F Agricola (2), quand je vous auray envoyé la dernière
celles
fueille
de mon
font criblées.
Son
livre où fes étymologies
fon fautoir &
fes ruftres,
fes otelles,
gouffet,
fon
pairle,
fa croix clefchée
homme,
qui
(ij
Les
Comtes
(2)
Le Ldbouieui,
y font
fe plaignoit
affez
bien
defchiffrés.
de ce qu'on
de Lyon
dulcm
(le
Ythigme
de* dime\
Le pauvre
ne le citoit
point,
1NEDIT1S
LETTRES
aura
fujet
d'eftre
content
de cette
S
C'efl
part.
en ce dernier
où j'ay mis tout ce que je fçavois de plus curieux,
chapitre
& je crois d'avoir
donné
la véritable
des
interprétation
termes
les plus
fait pour ces pièces
& j'ay cru que la
ce que j'ay desjà fait pour les émaux,
curiofité
des lecteurs demandait
de moy ces recherches.
Je
fuis fans
fcabreux
de cet art. J'ay
&c
réferve,
C.-F
Au
Lion,
may
ig
MENESTRIER.
même.
1659
Monfieur,
Ce
pas encore
art du Blafon,
ne fera
le Véritable
pour
à caufe
cette
fois que vous aurez
que toutes les figures ne
fuivante
J'efpère
quelafemaine
pas gravées.
l'ouvrage
commencer
à voir le jour. Je ne me preffe pas pour
pourra
à la mettre fous la preffe au
la féconde partie,
je me réferve
en Allemagne
mois de feptembre;
j'ay écrit en Efpagne,
font
& en
divers
autres
Le P. Columbi
m'a
pour avoir
de vous
chargé
de Valence,
des
évefques
dans la lettre
J'ay
endroits
qu'il vous
en cette
trouvé
pour
voftre
lambeau.
ville
croyent
l'épitaphe
que je vous donneray
de 'Brejfe
avec
Hijloire
Pour
eftre
les armes
celles
mémoires.
faire
tenir
le livre
vous
que
verrez
écrit.
de la Baulme
de
le fujet
des
de
de Flandres,
d'un
de la maifon
édition
pour la féconde
fes armes
brifées
d'un
Beaujeu,
que
quelques-uns
je me perfuade
avec
plus
P.
DU
MLNESTR1ER-
dont les couque ce font celles de Lion (i),
d'apparence
leurs ont efté changées
de Beaupar un cadet feigneur
les fait fortir de nos anciens
le
jolois. L'hiftoire
comtes;
des terres favorife cette conjecture,
& jevoudrois
voifinage
voir fi les anciens
qui
eftre
pourroit
puifnez,
comme
monumens
une
ont le lambeau
retenue
d'aifneffe
depuis par les
en leur branche,
dévolu
& Bar retinrent
Luzignan
fuffent
fous-brifure
le droit
après
& les fceaux
chefs
devenus
du nom
les leurs,
quoyqu'ils
& des armes. Il ne refte rien
du monument
du premier
de ces feigneurs,
en
enfevely
l'églife de Saint-Irenée
que j'ay vue avec foin pour ce fujet.
de France
Il me fouvient
d'avoir vû dans le Cérimonial
un cardinal
m'en
de Trévoux
& vous
éclaircir
je le chercheray
nommé;
pour
en donner
avis (2). Le P. Compain
de la maifon de la Chambre
(3 )
m'a envoyé
une généalogie
Le fceau de cette
qu'il vous aura fans doute communiquée.
maifon
y efl, ou la devife n'eft pas franc & léal, comme
la lui donne,
Mr Capré
en voftre
mais franc
le tombeau
Hifloire
Avez-vous
&féal.
de cette
famille
à la Rochelle ? C'eft
l'églife des Carmes,
des curieux
que l'on puiffe voir.
(1)
lettre
fa
Dans
il
1 659 ci-apres,
(2)
Il
juillet
(3)
novembre
25
rectifie
celle
dans
y revient
fa
opinion
lettre
du
7
village
illuftre
éteinte.
loute
de
fur
rouant
au
nos
Maifon
ce
nom
de
Savoie,
depuis
Le
château
&.
font
fi
a
d'Aiguebelle
Maurienne.
Les
feme
fleurs
le
Capre,
lata
P.
de
lis d'or
ou
de
poila
gueules
Cimier
j
franc
La
La Cbambi
fut
& féal
remfuivant
d'apres
Charles-Emma-
Chambre,
l'ordic
paon
AltiJJîmu'i
& leal
franc
&
broun
devife
loi fque
de
de
de
Devife:
Cette
celle
par
chevaliei
fans
naturel.
Meneftner,
nuel
portaient
tout.
J~undavit.
placee
Saint-Jean-de-
La Chambre
de
Lues fur
le
chant
qui efl en
des beaux
bâton
au
nombie
1659.
longLemps
il'azui
du
l'un
mis
marquis
de
epai
d'Aix,
l'Annonciade,
de
Seyffel.
l**
LFTTRES
INEDITES
que vous me faites des œuvres d'Hopje feray bien aife de les voir pour quelques
(i);
pingus
en noftre
(2) que nous avons
jours. J'ay vu Turturetus
c'eft peu de chofe que fon Traire de la U^Qobibliothèque;
foffre
J'accepte
Il me fouvient
bleffe.
auffi
vû les marques
avec tout l'honneur
Mr Capré
& voflre
qui a voftre amitié
Je traiteray
une
perfonne
Je ne fçay comment
reconnoiftre
tant
me
poftérké
feray
du moins
profeffion
fçaura
que
je fuis fans
réferve,
C.-F.
Au
Lion,
juillet
2;
que
mérite
approbation.
de graces
j'en
faites,
d'hon-
de Taffis.
de la maifon
neur
d'avoir
que vous
& la
publique,
&c.
MENESTRIER.
même.
1659.
Monfieur,
retraite
de quelques
fpirituelle
& de philofophie
de théologie
publics
n'ay pu vous écrire fi tôt que j'aurois
Une
remercier
pingus
que
gratitude
flammes
moins
jures
de vos deux
je vous
cayers
renvoyé
jîve
r.rfu*
actes
caufe
fouhaité
que je
pour vous
& de voftre
tous
Hce-
les fentimens
de
Le fieur Agricola
fait feux &
que je puis avoir.
contre moy, & les foudres
du Vatican
femblent
Il prépare
terribles
un volume
d'inque fa fougue.
contre
mon
sArt du Blafon.
Il va mettre
d'encre
cinq ou fix bouteilles
pour
& la bile qu'il y méfiera.
J'attens
(1)
font
de blafon
avec
& nos
jours
Theod.
,4rmorum
Nonhergfe,
Hœpingi
pnfco
ne wjîgmum
& novojure
în-fol.
1642,
TriU-
(2)
fuhfcefaa
Lugduni
me
noircir,
avec
Vincentius
œuvre
fans
impatience
Turturetus
de JYobihtate
1624,
en
in-4.
gentihtw,
le fiel
cette
7/or.r
&c.
DU
belle invective,
MENESTRIER.
qui n'aura
me fera d'avoir
qu'elle
P.
rien de plus vray que le reproche
eu la témérité
de me déclarer voftre
Je fçay que c'eft un des points de fa fatyre,
& qu'il
de faire fçavoir au public qu'il vous eft défavanprétend
tageux d'avoir un femblable
amy qui fait le fou enplujieurs
amy.
c'eft ainfi qu'il nomme
les authoritez
dont je me
langues
fuis fervi. J'auray
du moins la confolation
que fes extradonneront
de fortes attaques
à fa bourfe,
& que
vagances
s'il veut faire des volumes
fur chacune
de mes parties,
la
ne fuffira
penfion qu'il a réfervée fur fon ancienne
prévofté
& le papier
pas à payer l'encre
qu'il ufera. La lettre qu'il
a écrite à mon libraire eft un original
digne d'eftre vu des
honneftes
faire part à l'occafion.
je vous en pourray
gens
J'ay laiffé des marques en voftre
nent la Dombes.
Je vous envoyeray
mes
qui concerHcepingus
à la première
occafion
vous m'avez
pour Mr Chifflet;
de cette pièce auprès de cet
d'eftre l'introducteur
& j'efpère que deux lignes de voftre main la feront
livres
promis
illuftre,
recevoir
qu'en
une lettre
avec
avec
honneur.
dire
puiffe
Je l'attens
noftre
Infulaire,
de voftre
dont
bonté,
quoy
les crieries
ne
hautement
jamais de publier
m'empefcheront
que vous fouffrirez
que vous me faites, pendant
die,
l'honneur
que je me
&c.
C.-F.
Au
Lion,
24
aouft
MENFSTRIER.
même.
1659.
Monfieur,
Une
filence.
incommodité
Quelque
de quelques
diligence
jours eft caufe
que j'aye fane
de mon
& quelque
foin
LETTRES
que j'aye pris,
de Chaftillon
fceü
je n'ay
je m'en
& je me perfuade
Il mourut
pendant
qu'il
INEDITES
trouver
tiens
à ma
fut enfeveli
de Geoffroy
i'épitaphe
première
conjecture
dans l'églife du concile.
neveu
du
de condition,
il eft probable
Pape & homme
qu'on
déféra
Cette
cet honneur.
églife a efté renverfée
par
J'ay vu nos autres églifes, & cette recherche
hérétiques.
lui
l'affemblée
comme
il eftoit
les
ne
m'a pas efté inutile,
car j'ay remarqué
de fort belles chofes
continue
mon ouvrage,
pour mes deffeins.Je
& j'ay prefque
la matière
de ma féconde
Je lis toutes nos hiftoires
partie.
en vieux
gaulois
le roman
les origines;
n'auriez-vous
pour découvrir
de Boiffieu
de Pruffe? M. le préfident
m'a
point
écrit que j'y trouverois
Daufiné.
Je fuis en
ment
des remarques
du voyage
doute
pour
la nobleffe
depuis
le change-
au collége
de Bourg.
Le P. Orfet
le fera. Peut-eflre
je ne fçay pas fi celuy-cy
autre voye.
de recteur
invité,
je par
Je n'ay
mardy
Je vous
pas
prochain
envoyé
encore
pû
écrire
& je donneray
à Nlrs Chifflet,
mes
les deux
cependant
la bonté
de joindre
lettres
de
m'a voit
le feray-
je le feray
à Mr Barbier.
de mon livre,
copies
aux lettres dont vous
que vous aurez
me ferez la grace d'écrire l'adreffe.
Mr d'Hozier
doit maintenant
avoir receü le livre. Je ne refufe pas, avec le temps,
Je fuis, &c.
Campanile
ny Sanfovino.
C.-F
MENESTRIER.
P
DU
MENESTRIrR
Au
6 feplembre
Lion,
même.
1659 9
Monfieur
Je vous
une
envoye
à laquelle
Balerne(i),
& de joindre un petit
faufconduit.
Je vous
remercie
feconde
lettre
de
pour Mr l'abbé
de mettre l'adrefle
vous m'obligerez
mot de voftre main
qui luy ferve
de
de la faveur
faite de
que vous m'avez
le projet
de voftre Hiftoire
m'envoyer
(2). J'en trouve la
matière
un peu ftérile, & cet ouvrage
tirera toute fa gloire
des mains de l'autheur.
De huit livres que vous nous proil n'en
eH que quatre dont le fujet foit illuftre
le
le quatrième
& le dernier des preuves.
le troifième,
fecond,
le cinquième
Le premier
eft commun
avec les voifins,
eft
mettez,
de l'hiltoire
du temps,
& la Cour fouveraine
de Dombes
du royaume
n'eft pas une des plus célèbres
compagnies
les villes, chafteaux
& maifons
nobles qui font la matière
du fixième
neur
quer
cette
vous
(i)
l'ordre
clerc
& du feptième
n'ont rien d'éclatant
tout l'honvous en fera dû, &, fi jamais il a efté loifible d'applile vers du poète,
mareriam fuperabit
opus (3), c'eften
occafion.
Il faut
y prenez
eft belle,
Jules
de
Chifflet,
la Toifon
au Pailement
(2) C'eft
de Dombes
l'Hiftoirede
avouer
vous
chanceler
d'or,
de
confeiller-
n'omettez
(3)
rien,
Ovide,
defcnption
de Dôle.
la principauté
la manière
que
iiemfupeiabat
dont
& vos huit
lib.
Vétam.
du
palais
vous
du
11, fab
i,
Soleil
ftîate-
opi/ç.
e
R
LETTRES
livres
embraient
INEDITES
ce qu'un
tout
pays
avoir
peut
de plus
confidérable.
Je continue
eftat
mes recherches
d'achever
de l'Agricola
la cenfure
commencée.
de quoy
J'ay
du blafon
je n'avois
que
renverfer
& je fuis en
(i),
le refte
que
de fes Ori-
fon effonnier,
qui font extravagantes;
diapré,
pery,
& fes broyes,
me donnent
beau champ.
gueules,
de demy-feuille
Je vais faire un petit imprimé
de mon
gines
Deffein
le communiquer,
C'eft une chofe
ayder.
puiffent
voir
en celuy-cy,
curieufes.
remarques
les fçavans
abfolument
je vous
feray
encore
J'ay
voir
vos deux
me
néceflaire
de plus de mémoires
qu'un
de beaux pays, &, quand j'auray
découvert
vous
que
befoin
j'ay
puifque
J'ay
afin
pour
bon
hiftorien.
le bien
nombre
cayers
de
de
d'Alle-
& de Poloigne,
fidèlement
que je vous rendray
magne
du recteur
de Bourg a rompu mon voyaLe changement
ge je me voulois faire inviter par le P. Orfet, qui eft toufaccez de fièvre. Il faudra
jours icy malade
aprez vingt-deux
me fervir
autre
d'une
& vos monnoyes.
le fujet
fçavoir
c'eft
une
voye
Mr
pour
Barbier
voir
vos livres,
m'a
de vous faire
chargé
du P. Théophile
(2)
ceux qui en font une
du livre
défenfe
de St-George,
de ce faint contre
vos fceaux
fabuleufe.
Il juftifie
fa réalité par les hymnes
&
perfonne
des anciens
les ménologes
Pères,
par les fentimens
grecs,
par les honneurs
que l'Eglife luy a rendus depuis les premiers fiècles;
il développe
l'occafion
de l'erreur
de ceux
qui l'ont
cru imaginaire,
les fymboles
des images
(1)
L'Ait
du
Blafoti
juftifie
réfute
leurs fentimens
de ce faint;
(2)
il rapporte
Le
P.
Théophile
& explique
les illuftres
Raynaud.
DU
P.
MENESÎRIER.
& fait quelques
qui ont porté le mefine nom,
fur fa vie. En voilà à peu près toute l'idée.
réflexions
& je luy ay envoyé
une copie
de mon livre.
Je n'ay pas ofé faire le mefme au comte
Philippe,
parce que je n'ay rien dit de fa famille qu'un
Si vous jugez pourtant
que cela ne
petit mot en paffant.
écrit à Mr d'Hozier,
J'ay
je le luy envoyeray
le pique point,
Pianezze.
Voftre
plufieurs
Boiffieu
& à Mr le marquis
de
à Grenoble,
HiJIoire de Savoye eft fort attendue
de ces Meffieurs m'en ont écrit. Mrle préfident
de
en mon endroit;
fe comporte
fort généreufement
il m'a
de belles chofes,
& m'a promis
des
communiqué
Il s'eftoit
mémoires de la Chambre
des comptes.
un peu
laiffé coëlfer à l'Agricola
& il conmais il en eft revenu,
damne
hautement
fes refveries.
de Sainpoint parmy vos livres le Roman
befoin
de le voir pour mon Deffein;
c'eft un
Mr de Boiffieu n'a
qui eft fort rare à préfent.
N'auriez-vous
tré ? J'aurois
livre curieux,
plus le fien, & m'a écrit
cela eft, je vous demande
vous l'auriez.
Si
que peut-eftre
la grace de le voir. Je fuis, &c.
C.-F.
Au
Lion,
18 feptembre
MENESTRIER.
même.
1659 9
Monfieur,
Je viens
huit
jours,
écris après
de la campagne
où j'ay demeuré
& c'eft de la maifon de Mr Barbier que je vous
lettre que vous m'écrivez.
avoir lu l'obligeante
actuellement
LFTTRFS
Je vous
deux
INEDITFS
deux
envoyeray
de mes livres
à M. le marquis
lettres
de Pianezze
de
accompagnez
& à M. le comte
ils les recevront
ils
plus favorablement
quand
Philippe;
de leur témoiauront paffé par vos mains.
Obligez-moy
que j'ay pour eux & l'eflime
que je fais
gner les refpects
de la bonté
ont
qu'ils
pour
moy,
quoyque
je leur
fois
in-
connu.
un beau tour à voflre
ne manquerez pas de donner
de vos
Hijloire de Dombes, & les ornemens
qu'elle recevra
mains la rendront
auffi illuftre
que les fujets les plus féconds.
Je crois que l'excurfion
efl libre en de femblables
Vous
& qu'on peut s'étendre
fur fes voifins
pas dans fon fond de quoy s'enrichir.
fujets,
Je
fuis
bien
aife
à beaucoup
fera leur tranfport
tience
que
mon
livre
de gens d'avoir
quand ils verront
ayt
quand
donné
voftre
on
n'a
de l'impa-
Hiftoire.
Quel
toute
la pièce, puifque
J'en fuis l'adorateur
de petits lambeaux
les ont charmés
& je n'en parle jamais qu'avec
éloge.
Je travaille
à la fuite de mon Deffein,
donner
dans
Ma féconde
blejed.ema.nde
un mois
la juftification
& j'efpère
de
des cArmes parlantes.
& des Preuves de nopartie des Généalogies
un in-folio,
à caufe des planches.
Je fuis,&c.
MENESTRIER.
Au
Lioiij
iet"
octobre
même.
1659.
Monfieur,
de retraite
font caufe
Huit jours de campagne
& autant
que je n'ay receii vos lettres
que fort tard & que je n'ay
DU
P
MFM
STRILR
R
les deux compliinens
pû vous envoyer
plutôt
pour vos
ultramontains.
J'en ay fait un d'un autre ftyle au fieur
à ce qu'on dit, à faire rouler la
qui commence,
preffe contre moy. Je commence
lundy une autre partie
de mon ouvrage,
huit
pour eftre preft à luy faire ripofte
Agricola
Je vous envoye
jours après fon attaque.
par avance mon
dont je vous envoyeray
projet
quelques
copies pour vos
la planche
fera tirée.
la grace
amis, quand
Faites-moy
de m'en
faifant
dire voftre
fentiment
& de remarquer
en chemin
me fervir. J'ay de belles remarques
& j'efpère
Je
qu'elle me réuffira.
ce qui pourroit
cette
entreprife,
pour
vous remercie
de voftre
de Dom Jofeph
requefte
fur fes armes me ferviront.
les réflexions
guerit
courte
de MarLa lettre
& je l'ay marquée
au bas
eft pour Mr de Pianezze,
de la lettre P. pour la diflinguer
de celle du comte
Philippe. Je fuis, &c.
C.-F.
Au
Lion,
6 octobre
Monfieur,
Enfin
fenté,
MEINESTR1FR.
même.
1Û59
J
projet eft en dûe forme pour vous
il a fes habits de fefle. Je vous en donne
mon
eftre
pré-
plufieurs
de les communi-
copies, afin que vous me faffiez la grace
befoin de voftre Sanfovin
quer à vos amis. J'auray bientôt
que je vais
partie de mon ouvrage,
pour la cinquième
fous preffe. On me la demande
inftamment,
ne la puis refufer. Je luy donne pour titre
^cherches
mettre
& je
hif-
LETTRES
INEDITES
toriques des aArmoiries (i). Outre
& des princes
dont je donneray
les armes
des fouverains
l'origine,
je mettray
familles
Damas,
de Montmorency,
Eftouteville,
nay,
Brulart,
FEftendart
Bouteiller,
Derval,
Villers,
breton,
Libertat,
les communiquer.
celle des alérions
reil nombre
vinces,
Vallin,
Montalan,
vous
d'autres,
Je demande
l'occafion
de Montmorency,
d'eftendarts.
J'y
Joinville,
La
Agoult,
du
Mont-
Choifeul,
Goulaine,
Lopis,
en avez
fivous
&c.;
Chafteaubriant,
Chaftillon,
Anglure,
Chafteauneuf,
Boulainvilliers,
Simiane,
Coucy,
Clermont,
Pons,
Lys, Tournel,
fin,
Raiz,
Efler-
Moroges,
l'Hermite,
Bouliers,
Loheac,
Haye,
Ailly,
Bof-
Acigné,
de me
m'obligerez
des armes
comme
qui repréfentent
les armes
mettray
pa-
des
des villes,
des églifes & des communautez
les caufes.
la vraye
J'ay découvert
je trouveray
les
prodont
origine
des armes de Hiérufalem,
& je la juftifieray
par des monde tout le
C'eft une remarque
des plus curieufes
noyes.
blafon.
des blafons
Vous pourrez
avoir trouvé
l'origine
de plufieurs
des flèches
familles
des Saint-Martin
du croiffant
pergue,
de Savoye
&
& de Piedmont
j'ay
de l'eftrier
d'Aglié,
des eftoiles
de Sales;
celle
des Valmais
qu'en
? ne jugez-vous
pas que ce font fables ?
vottre
Souffrirez-vous
que Mr Barbier me communique
Hiftoire,
qui fe font faits dans
pour voir les changemens
penfez-vous
l'écu
de Savoye
à divers
& pour donner
fur les
temps,
fait
Charles-Emanuel
autheur
à l'Agricola
qui
doigts
de Saxe ? Je feray
des quartiers
(1) Je ne
P. Meneftnei
counoi^
fou^
aucun
ce tilte,
li\ie
ou
du
i! ne
fçavoir
l'a
dvec
|>a^
nu
au
public
publie,
uu
il d p«.n
titie
difleien!
d'où
je
u plu?
Ldidci
P
DU
l'ay
& je rendray
tiré,
noiffance
ray une
qu'exige
autre fois
faites-moy
la
je n'ay
quels
tous
les
une femblable
de recontémoignages
faveur.
Je vous envoye-
de copies
davantage
de l'envoyer
aux
grace
cru devoir
pas
une refponfe
qu'avoir
MENESTRILR
écrire
une
de mes premières
de mon
Deffein
Mrs Chifflet
auf-
fois avant t
féconde
lettres.
Je fuis, &c.
MENESTRIER,
DE
Au
Lion,
15
octoble
LA
Compagnie
DE
JESLS
même.
1659
Monfieur,
Ce
en
que
n'eft
ma
mon
pas
cinquième
d'entreprendre
Marthe.
deffein
des généalogies
ny je ne fuis pas fi téméraire
partie,
fur Mr du Chefne
& fur Mrs de Sainte-
Je ne fais que
de
donner
les recherches
hiftoriques
des ar-
raifon des pièces
& je rends feulement
de leurs bla
la caufe des clefs des Clerfons. Par exemple,
j'explique
de la thiare,
des bannières,
leur
mont,
&c., & prenant
mes,
écu généalogique
d'Orient
l'Empire
de
cette
de
famille
de feize quartiers,
je dis qu'ils portent
& qu'un
à caufe d'une belle alliance,
a pris de noftre temps le nom & les armes
de
&c.
en ayant efpoufé
l'héritière,
Luxembourg,
Pour les villes, jedis, par exemple,
porte
que Bourdeaux
de ville,
ce qui luy eft commun
la figure de fa maifon
Tolofe,
Carcaffonne,
Valence,
&c.,
leurs chafteaux
qui ont fur leur écu leurs portes,
la Garonne;
tours;
que la fafce ondée repréfente
leurs
Romans,
Tarafcon,
avec
&
le
LETTRFS
INEDITES
& que les anTonus
ciens géographes
nomment
Lunœ; que le léopard
eft la marque qui nous apprend
de
qu'elle eft la capitale
& le chef de France,
a efté unie à la
Guyenne;
qu'elle
croulant,
fon port
couronne.
Je fais
Pour
le mefme
les familles
a écartelé
pour
François
croiffant
deux
cents
accolé
de Navarre;
contre-écartelé
France & Bretagne.
& Dauphiné,
les monnoyes,
les fceaux & les tombeaux,
France
de
Je le juftifie
& je donne
par
la
de ces
mais nos
couronne,
jamais
J'ay mefine
changemens.
remarqué
que jaécartelé
des fiefs dépendans
de la
roys n'ont
efté réunis,
& qu'ils n'ont
ayent
quoyqu'ils
de Guyenne,
porté
Bourgogne.
qu'ils font
Ils quittent
roys. Ils ont
de Bretagne,
de Flandres,
de
le quartier
de Dauphiné
auffitôt
écartelé
des domaines
eftrangers
de Pologne,
de Navarre,
Je n'ay befoin de voftre
Hiftoire
& les fceaux,
juftifier
noyes
villes.
je
& de Lithuanie;
IV,
Henry
Pologne
le fils de François
écartelé,
Icrdauphin,
caufe
autres
dis que Charles
VIII
& Louis Hutin,
Philippe-le-Long
III a tiercé
de
II, d'Efcoffe
Henry
fouveraines,
de Jérufalem
de Navarre;
eft fait en
qui
d'Efcoffe,
pour
de Hiérufalem.
que pour voir les monla pratique
des armes
des ducs
( de Savoye ) qui ont efté fouvent
de quartiers.
des additions
ou fouflractions
changées
par
Je marqueray
ils ont commencé
à écarteler
de Saxe, quand
ils
quand
& Luzignan,
ont pris Hiérufalem
ils ont quitté
quand
&c.
Vaux,
Gex,
Saluces,
Le P. Maillet
renvoyé
de m'envoyer
gulièrement
Je ne toucheray
point
fçay
qu'on
y travaille;
fon cheval,
par cette
vous
voye
à la généalogie
mais pour vous
fin-
m'obligeriez
Upton.
de Simiane,
dire
mon
je
fenti-
DU
ment
entre
d'y bien
pas en mains capables
homme
en auceluy qui la fait eft galant
mais je le crois neuf en celle-cy.
Cet ou-
réuffir;
(i),
vous
vrage
MENESTRIER
je ne
nous,
tres chofes
P
dû.
efloit
la crois
Je vous
je n'en
en ay dit mes foupçons
aules véritables
connoiffances
puis pas dire
fans fauffer le fecret qu'a exigé de moy celuy qui l'entrevous eftes affez intelligentpour
deviner. J'ay trouvé
prend
des tours des armes de cette famille (2), on fçait
rorigine
celle des fleurs de lys
c'eft tout ce que j'en prétens
dire
trefois,
avec
de la devife du marquis
de Pianezze.
l'explication
Je dois à la maifon
& à celle de Valpergue
un
d'Aglié
de flèches,
de l'eftrier
& de la
petit mot du trouûeau
de chanvre;
plante
je
après cela,
toute la gloire du Piedmont
& de la
la proteftation
que je vous ay faite,
bet des familles de Savoye,
celuy de
vous
cède
volontiers
Vous fçavez
Savoye.
je la réitère.
L'alphaPiedmont
& celuy
de
Breffe
& de Bugey ne doivent
paroiflre
qu'en ma dernière
& ils ne paroiftront
de quatre ans,
partie
qui ne fortira
en tefte ce titre
Tiré de f Hzffoine de
jamais qu'ils ne portent
& de
Greffe
chevalier
Briançon
qui
fans
tant
freie
Dominique
n'etoit
des
ftations
qu'il
fait
comme
de
tous
les
deux
qu'un
de
&. de
parle
façons
Robert
de Biiançon
pauvre
diable
l'Avent
ça
&
3 eût
lui
détours
obtenoit
campagne
ont
de
Robert
de la maifon de Simiane.
faitallulion
icictu P. Co-
jéfuite
qui
ou
Columbi
la généalogie
Je ciois qu'il
luinbi
l'c4rmorial
de Savoye
de <SM' le
Guichenon
Le P.
(1)
& de
Bugey
dans
&. la
de
vivant
cuies
le- mteixalle-,
des
de Simiane.,
de
lui
Pans,
logie
du P
généalogies.
Lyon,
VEfijt
1692,
de Simiane
Columbi
1680,
Outre
celle
m-12,
on
de
i<i-
a
de Provence,
politique
111-1.2. La généavol
(de gente Simianaea)
dans
fe tiouve
fea
1668, m-fol
yuria/Lugduiii,
font d'or,
de Simiane
(2) Les armes
Ojmfcula
& du Carême
dea
colant
de Us d'tqui,
feme de toin s 6" defleiirs
la devife:
hlui tune^.
Auflentant
ÎNFDITTS
LTTTRbS
On me dit que l'Agricola
ne remuera
pas;
ponfe du cartel de deffy que je lui ay envoyé
en feray
part
de la befogne
auroit
befoin
fi je la reçois.
Je
à Mr Barbier;
entre
mais,
(i):
de faire
tafcheray
ref-
j'attens
je vous
donner
il
& moy,
vous
qu'il eft décrié près
& qu'il fait le docdes libraires
qui difent qu'il eft violent
teur. Les Jéfuites
peu reajoutent
qu'il eft trop tenant,
on me querelle
quand
connoiffant
& ennemy des Jéfuites;
je l'employé.
trois préfaces
d'un
amy
Je vous
pour
qui l'avertît
j'ay fait deux
franchement,
diray
des livres
a imprimez,
Il m'en
copie.
Il fembloit
en ay plus donné.
en l'impreflïon
qu'il avoit
perdu
cela
fafche
un autheur.
en-
à l'ouïr
mefme,
de ces
Je fçay
qu'il
pourtant
les autres,
je n'en
pièces;
en débita
fuis pas garand.
un peu obligeant
envers nos gens, il auroit bonne
il faut quelquefois
donner
l'œuf
pratique;
pour avoir la
donner
un livre pour lequel j'avois
Je luy voulois
poule.
en piftoles;
on m'en
dix-huit
cents livres entre les mains,
plufieurs;
S'il eftoit
s'il a donné
donna
je fis pour la Cour,
cela eft caufe que
je ne luy
parler,
il ne m'en n
qu'il
a pas feulement
une
préfenté
viron deux douzaines
des pièces que
encore
les fallut-il
demander;
prefque
ou
a empefché.
J'ay
bien
tout
cet
argent
il fait
à Coral,
y
qui
des fueilles voQuand
au collége ne le ruineroient
lantes, un ou deux exemplaires
fervir;
pas, & il fe feroit des amis. Je le voudrois
pouvoir
mieux
mais j'aimerois
je fçay la bonté
qu'il a pour moy,
fur les autres,
& je ne veux pas donner
s'eftendît
qu'elle
trouvera
(i)
<i
Il eut
il ne
cette
allendoil
fon
avancé
îeponfe,
pas
compte.
mai»
Vo\e/
telle
la pic-
mieiepaitiedece
.rpelogetique
volume,
de Le Ldbouieui
ou Yl'piftie
p.
n1
e
P.
DU
des
combats
ment
avec
différent.
MENESTRIEK.
ou
vingt
Je fuis,
trente
Au
octobre
29
ferm-
&c.
C.-F.
Lion,
d'un
perfonnes
MENESTRIER.
même.
1659.
Monfieur,
de paffepenfé que vos lettres ferviroient
aux miennes;
mais je n'aurois
les
jamais ofé attendre
J'avois
port
bien
Les lettres du comte
procurez.
Abbé de Balerne font fi obligeantes
Philippe & del'
que fi je
ne me connoiffois,
je croirois que vofire amitié m'a transque vous
avantages
m'avez
& m'a changé en honnefte
avez fi bien réuffi, il fault achever
formé
une
envoyé
homme
voftre
de mes T>ejfeins,
douzaine
( i ) Puifque vous
Je vous
entreprife.
& quand j'en auray
une autre douzaine
de reliez, vous en recevrez
davantage
& deux fi vous les voulez.
J'y joins un
ne mérite
Pour
(i)
de parler,
du beau
façon
etoit
de
dire
homme
pas
langage
un honnête
bien
homme,
comme
a
manières
des
au-deffus
difoit
un homme
qui
Nicolas
Farel,
Bzeffe,
bel
du
du di\-feplieme
fiet-lr,
ce
cette
l'Academiefi
qu'il
ques
un
pour
du com-
vancer
dp
celui
Se diftin-
Bourg
coinmencemenl
livie
fv m< ml>io d<_
l'HonneJie
dans
imitant
Lj>on,
lequel,
du
comte
il donnoit
qui
perfonnes
a la Cour.
Voici
homme,
a fo Covi
chez
\)ai le
Antoine
111-12
La pi emieie
16;
111-8,
confeils
vouloient
s'd~
le titie de
ou VJit
fiein
ce
de
I aret
Celliei,
édition
le-
Balthazai
des
aux
livie L'IIonejie
plane
en
auparavant,
courtifan
Caftiglione,
& de nos jours,
polies
années
Parfait
utiles
pour
ançoife,avoitpuLhequel-
homme,
temps,
Il y a cinquante
il faut,
Siiees
efput
en
homme,
eleve,
un galant
de
choque
il faut fe fouvemr
commeon
mun
ans
n'être
livres
qui
cabinet;
j'efpère de
mais faites-moy
la
pas d'avoir
place en voftre
bientôt
en meilleure
forme,
le mettre
de mes
pftde
1661,
Fdiw,
A
L
grace
de le relire
LIT
RE S
INIDirii
des yeux
avec
S
de cruauté
& de me mar-
les béveiies
Mr de Boiffieu
quer toutes
que j'y ay faites;
m'a fait en partie cette faveur,
M1 Chorier
& le
y travaille
P. Berthet.
chofe de bon fi je puis,
Je veux faire quelque
& il n'eft
fonne
qui
trouve
îlluftre
amy,
me puiffe
qui
mon
perfonne
que je choifis pour
patron,
mauvais
quoy
ayder que vous
qu'en die une per-
que je vous aye
de ce que je n'en
nommé
mon
ay pas autant
à la preagréablement
fait rechercher
d'accord
& m'a
dit de luy.
& qui fe plaint
Je vous entretiendray
mière
L'Infulaire
vue.
mieux
me
fait préfenter
fes fervices;
on dit qu'il va en Provence,
ou
il prendra
les plus curieux pour
foin de voir les monumens
me les communiquer.
Je m'imagine
l'a
que mon Deffein
fait trembler;
j'agis
néantmoins
en vieux
renard.
J'ay
une
deux
qui paroiftroit
prefle contre fes Origines,
s'il en faifoit. Obligez-moy,
fi Mr le
jours après fa refponfe,
de faffeurer
de mes refpects
confeiller
Ferreol eft à Bourg,
& de luy offrir de ma part la copie de mon livre que je
pièce
toute
& un de mes
Deffeins.
mon
Deffein
J'ay efté malheureux icy toutes les fois que je le fuis allé chercher.
N'avezdu Feron?
vous point l'Hiftoire
Je ne la trouve
armonale,
joins
à la voftre,
point
icy.
Labbe
Je n'ay
envoyé
& à huit ou dix autres
à l'envoyer
à Meffieurs
à Paris
de nos Pères.
de Sainte-Marthe,
qu'au Père
Je me difpofois
mais
vous
m'o-
de le faire, ils le recevront
mieux de voftre part
bligerez
à M. d'Hozier
Je ne l'envoyeray
que de la mienne.
qu'après
il y a un mois que je luy ay efcrit.
qu'il m'aura fait refponfe;
fa langue
Le généalogifte
efcrit en latin
maternelle
eft
doublement
eftre
connu
& je penfe que le patron
veut
provinciale
autant
en Italie qu'en
France.
pour le moins
V
DU
Il faut
attendre
R
MrNEbTRII
cet ouvrage
qui ne fatisfera
guères
délicat.
J'ay bien des chofes
le polià vous
s'il a le gouft
tique,
dire du pays Alpin; quand vous ferez icy, une conférence
de deux heures nous fuffira;
avec impatience,
je l'attens
& fuis,
&c.
C.-F.
je vous
Sanfovino,
reçu
J'ay
que
allemandes
des armes
cayers
de Dom Jofeph
de Marguerit.
Au
Lion.
25
novembre
MENESTRIER.
icy avec
rendray
& polonoifes
vos
& la requefte
même
1659.
Monfieur,
paffée me fut rendue fi tard
de vous refpondre
ny de vous
que je n'eus pas le moyen
Je commence
à fentir
remercier
de l'envoy de mon projet.
& je ne doute point
les effets de fa difperfion,
que les
Voftre
de la femaine
lettre
ne s'ouvrent
fources
après vos follicitations.
grandes
un livre pour Mr Capré,
afin que vous
Je vous envoye
On mettra
à voftre lettre & au projet.
auffitôt
le joigniez
elle fera inpartie fous la preffe
après feftes ma première
folio
en blafon
ufitées
(1)
mière
hlafon
Je
ne
partie
connoiîn-fol
publie
P. Menefti
que':
1600
& contiendra
dans
lei eft
ou le< Jei^e
(1).
pas
cette
Mon
pre-
depuis
fdint
ans
le
qiwiie
ce
le
ce qu'il
rableaux
Quwtien
pai
généalogide iw<. jpiï
une
toutes
des
alphabet
Le feul livie fur
format
de
écuffons
finie
les figures
termes
feuls eft
fouis
plus
parut
qui
tard,
en
1683
a eci ît fur les ai moines
de
110 fans (C que
petits
volumes
pounoil
vmgtTout
forme
m-i3;je
être
cet
ou-
S
LTTTRI
de
mots
cents
quatre
de blafons
FLS
expliquez
par autant
Je mettray
au bout
de familles.
planche
ancien
i fo chevaliers
manufcrit.
Quoyque
leufes,
elles
& aux
termes
public,
c'eft que l'édition
de la Table
les
de
figures &
une feule
en
tirez
ronde,
des armoiries
ce foient
d'un
fabu-
à la pratique
de blafonner
beaucoup
de Fart. Ce qui m'a mû à les donner
au
fervent
qui s'en fit en i fço eft toute corentièrement
altérez, les termes chan-
les blafons
rompue,
1NEDI
& je crois qu'il ne faut pas
gez, quelques
figures omifes,
laiffer perdre
une pièce de cette nature,
& qu'elle
peut
un coin de mon livre. J'ay juftifié
fur le manufremplir
de Mr de Sautereau
crit
bière.
delle
J'ajouteray
de tous
les termes
pour ofter
fe commettent
qui
la pratique
n'avez-vous
avant
m-folio
que
la
mifc
fous
prpffc
trouvé
catalogue.
File
n't\
pour mon Deffein ?
ce Sila claufule
foit
dam
il ne revient
&. ce fui înutaltlp
publication
plus
dans
ipp.m'il
fur
en un
la-
de
modefle
Beaujeu,
l'/tit t
111-12,
1661.
du Blajbn jujfifie.
Lyoïi,
(1) Ce Dictionnaire
n'a
non
P. Ment'fl
plu1;,
011 ful-il
Vraifeinlilalilomenl
l'ufage
eftoient-ils
?
forme
degenei.i
vu
jamais
trouvé
du lion
opinion
va être
cfl Hiit mention
a cette
des li-
rintelligence
& de quelle
formelle-
partie
italien,
de beaucoup
d'équivoques
faciliter
à toutes
ces nations
à Cluny
de mon
il dit
première
le j( >nr, & il n'en
tn'S
pour
latin,
(1).
l'an 800,
quafi
dont
mont
tinelle
& pour
rien
Je reviens
il i énonça
en françois,
point vu de titres dont
nominis
munivùnus?»
Avez-vous
gillo noftri
des fceaux
.iiiciiii
& anglois,
les occafions
de blafonner
N'avez-vous
\iago
de l'art
allemand
efpagnol,
vres,
1 63 écuffons
pris par La Colomà tout mon Deffein
un dictionnaire
fi-
bunieui
fes let-
fou
in-foiin
p
en
107.)
le
l'eut-ëtie
onipêclie,
l'areufa
huit
parce
de
langues.
que
vouloir
(F!p\J}ie
pas
paru
Le
nciLa-
faite
Lipol.
le
DU
P.
MENESTRICR
& le cry de guerre de cette famille me donne du fcrupule.
Je trouve qu'ils ont crié « Flandres!
Il
eft donc bien à
craindre
que les armes n'en
J'attens
le bien
toujours
m'entretenir
avec
toujours
heures
quelques
foient
auffi.
de vous voir en ce pays
avec vous,
cependant
pour
je fuis
&c.
paffion,
MFNEsnurii
Au
Lion,
17
décembre
même
1659
Monfieur,
fur le chemin
II eft vray que je trouvay mon concurrent
mais ce fut par la voie de terre, & nous nous
de Vienne,
le chapeau.
Il réferve fes effocades
tirafines feulement
pour
une autre
à laquelle
occafion
il m'a
donné
moyen
de me
préparer.
J'ay un livre tout preft
il efl de ftyle
que le fien;
contre
Balzac,
fes
Oiigines
plus gros
& j'y ay mis toutes les
que mon efprit m'a pu fournir pour le faire regentillefles
il n'y a rien qui fente
avec agrément
cevoir du public
macaufe
eft trop bonne pour
la fatyre ny l'emportement
Mais certes,
la trahir par de femblables
lafchetez.
s'il fait
le fol,
Marais
gemens
avant
qu'il
foit trois mois
du Temple
du Laboureur
dégradé,
colporteur
comédies
on jouera fur le théatre du
& de l'hoflel
de Bourgogne
Les Chanextravagant,
un docteur
ignorant,
de fes œuvres.
Ce
qui te foient
vues,
& j'en feray un prévoit
un foldat dévalifé
& un
feroit
l'une
&il apprendroit
des
plaifantes
qu'il ne fait
LFTTRI
S
INTDlTrS
à un poète.
pas bon s'en prendre
fautes confidérables
vingt & dix-fept
& cruelle
je luy feray une longue
n'avoir
pas commencée.
J'ay
vû icy fon neveu
guerre
voudroit
qu'il
fon
c'eft
oncle,
vous
verrez
ainfi
la
qu'il
les béveües
de langues,
& il me donne
fi je m'en veux fervir. Après
la raillerie
pour
remarqué
quatreen fon
&
ouvrage,
( i ), qui eft bien d'une autre trempe
ma modeftie
contre
une fi mé-
que luy. Il a condamné
chante
pièce
que celle de
Vous rirez quand
qualifie.
a faites en matière
J'ay
beau
qu'il
champ
je crois
tout,
que les fréquentes
faire à fa bourfe
faignées
qu'il faudra
fes fottifes lui feront
tomber
la plume
des
pour imprimer
en huit parties,
mains. J'ay de quoy le blafonner
& je
crois que mon
le rendre
célèbre
chez la
pourra
ouvrage
On commence
poftérité.
in-folio,
premier
tiendra
que
qui
ma
de Mr Du
Chefne
de Paris de les faire
J'en
prierois
(2).
première
partie
ouvert
un riche
Vous m'avez
les fceaux
à graver
les planches
pour mon
fera de i <jo feuilles & qui ne con-
bien
deffiner,
tréfor
en me
un
je prieray
je n'ay rien qui
Mr de Brianville,
procurant
de mes amis
me preffe.
a affez de bonté
&,il
mais, quelqu'amy
pour s'en charger;
pourmoy
que je luy
à préfent
cette amitié,
fois, il faut que je diffimule
pour
affez (3).
des raifons que vous pénétrez
Le Laboureur.
( 1 ) Jean
&. non pas
L'ancien
(2)
mit
bon
gne,
lorfque
neveu
a ces
qui refièrent
tre
apologétique
npr a fe défendre,
noit
ennrgiquemoiî!
de
plans
a l'etat
Meneftner
qu'au
menageoit
Prévôt.
fupcneui'5
l'ancien
Prévôt
ordre
le P
de
Il éloil oncle
& obligerent
de campa-
plus
vit par
menace
VEpif-
de fe bor-
fon adverfaire
IViffonrhe
pie& ne le
On
doit
croire
intervinrent
l'Ile-Barbe
de
lieu
pas.
le
P.
dans
les
que
le debat
Meneftriera
avoir
de modération
(5) Il y avoit
le P.
dreffant
d profil
Meneftner
la rivalité
craignoit
a Bnanville,
fes
de
rlerouveites.
celui-ci
meher:
qu'en
s'a-
ne mit
P.
DU
Je vous
l'aller
m'envoya
chez
maladie
de fon
de
le théologal
luy
faire
Saint-Jean
la grace
(i),
qui
de
de-
noftre
il a fait
efprit;
le fien,
m'inftruire
Vous
& je
des rufes
aurez
taire
fon
livre
tous
fes
fentimens
que
qui
pour
de l'occupation
je vais donner
& exercer fes yeux & fes mains.
dès le titre,
qui font
de les examiner
le foin
prend
des contradictions
au bon
point
aggreffeur
ce ne foit
ennemy.
un des fruits de ma plume,
& vous
tiens pas tellement
fur la défenfive
que je ne me
que je ne fçache attaquer;
à l'autheur
moderne
(2)
pris
mon
de mon
bientôt
J'ay
autrefois
ne doute
verrez
quer
de
à qui il eft, & pour lequel
archevefque
cet ancien
La
prélat a pris party contre
prévoft.
qui le tient au lit ne luy ofte rien de la vigueur
ce brave
eftoit
c'eft
hier
prier
à qui je feSon ancien
pourMr
Capré,
de l'Infulaire.
les attaques
contre
voir:
meure
le livre
envoyeray
ray juftice
concurrent
MENESTRIER.
& je combats
vrayment
avec
dans
manifeftes
fens que de commettre
fans
réferve
à qui
trouvé
extravagans
attention.
J'ay
fa pièce;
c'eff mande femblables
fautes,
fin qu'il foit, je le deffie d'y refpondre.
Je n"ay rien qui me preffe pour vos fceaux.
J'ay découvert
en faveur du blafon des myftères
inconnus
à tous
&,
quelque
&, quand j'auray le bien de vousvoir,
je vous
Je reçois des applaucommuniqueray
des chofes curieufes.
de toutes les provinces
& mefme de delà les
diffemens
nos autheurs,
on me preffe
monts
(1)
querelle
Berian
avec
du Breviaire
(2) C'eft
Arroy,
Le
qui
avoit
Laboureur
de donner
eu
au
une
fujet
de Lyon.
r.infi
qu'il
affecte
do
defi-
bientôt
Le Laboureur
gner
art
au public
du
Blafon
dans
ce que
fon
&. dans l'Jrt
jujîifie,
lorfqu'il
quelque
fnbi iquet
Rentable
du Blafon
ne lui applique
injui
îeux.
s
pas
LtTTRES
INEDITES
Je me ferviray
de votre Hiftoire
des preuves
noftre homme
& luy payer
avec ufure fon
pour drapper
Sercus. Mais que direz-vous
vous verrez qu'il a pris
quand
j'ay promis.
le Scercus
en allemand
latin
pour
la flangue
d'un
anchre,
un pieu?
çns Jianck pour Jiange
qui fignifie
fafche
de finir par un mot de fi mauvaife
odeur,
rien ne pue fur le papier.
Je fuis, &c.
Il me
ayant
mais
MENESTRIIR
Au
1 1 jauviei
même
1660
Monfieur,
Il y a quinze jours que je vous attens en ce pays, & les
affeurances
données
de voftre veque Mr Barbier m'avoit
fi tard une heureufe
nue font caufe que je vous fouhaite
année.
Huon
Je penfois
capo danno
vous
embraffer
e buone fejie
&vous
en
dire de bouche:
vous
renouvellant
la
de mes refpects
mais puifque
le mauproteftation
vais temps me prive de cette fatisfaction,
je me fers de la
fincère
confolation
cette
attente
chofes
à vous
qu'on va mettre
fi vous avez
premières;
dire.
Je vous
le commerce
de vous
gros
que
voir
la copie de
mon livre que je vous avois promife
& que
pour Mr Capré,
de joindre à la lettre que je vous
j'avois oublié par mégarde
avant Noël. Je mets au net trois ou quatre de mes
envoyai
& j'ay
cent
qui me refte & je renoue
avoit interrompu.
Je fuis
envoyé
fous la preffe,
parties
de quoy
Rien ne viendra-t-il
gerez.
& ne luy devrois-je
point
les enrichir,
du cabinet
faire
ce font les
compliment
vous
quatre
m'obli-
de Mr d'Audeuil,
pour
ce fujet?
P
DU
On m'a
promis
de Provence,
MENESTRIER
chofe
quelque
je l'attens
en bonne
voftre
dray en main propre
la requefte
magne,
de Dom
fovin.
point
N'avez-vous
de Languedoc
&
dévotion.
Je vous ren-
de Pologne,
celuy d'Allede Marguerit
& SanJofeph
cayer
la Chronique
du duc
troifième
befoin
langage ? j'en aurois
pour
vous avez bien vû celle du duc Louis,
jours
quelques
Je vous donne la joye de la belle paécrite par Bouchet.
vous a envoyée
elle a fait juftice
tente que Mademoifelle
de
Bourbon
en
de Paris,
vieil
& le fervice
que vous luy rendez mérite bien
les éloges qu'elle vous donne en parchemin.
Pour moy, je
en papier,
mais de cœur,
ne fuis pas feulement
&c.
à voftremérite,
C.-F.
le graveur
pour fçavoir de quelle
les armes de Mr de Lamoignon
il deffineroit
manière
(i).
fous un manteau
de menu-vair
Je luy ay dit de les mettre
aux fourrures
du manteau &
femblable
ou de petit-gris
Mr Barbier
m'a
MENESTRIER
amené
au dehors des pièces du
des préfidens,
de i'épitoge
armoyé
fur l'écu,
de marquis
le cafque
la couronne
aublafon;
les deux fupports
deffus, timbré d'un mortier,
placés fous
Mr Barbier placera
à la première
le pavillon.
l'eftampe
comme
fùeille
font
les armes
de
Hiftoire.
(i)
Pour
la dédicace
de
la
Bibhothecu
Sebufiana
Madame
dans
voflre
LFTTRES
INEDITES
Au
Lion,
28
janvier
même
1660.
Monfieur,
Vous
le plus obligeant
des hommes,
& vous pré
les demandes
bien loin d'attendre
des follicitations
venez
eftes
Je receü
dès-jà
hier
YHiJloire
lu une
bonne
de Louis
duc de Bourbon,
& j'en ay
tout ce
partie fans y avoir trouvé
Il y a ceffation
d'armes
entre l'Infu-
que je m'imaginois.
laire & moy; le filence
a efté jufqu'à
une efpèce de trêve
je ne fçay pas fi elle produira
préfent
une paix entière.
J'ay réfolu de me tenir fur la pure défenfive
temps
& d'obferver
pour
fameufes
de l'un
fa mine.
le combat,
& j'ay
& de l'autre
Je fuis preft depuis
trois fortes de traitez
longfur les
Origines.
mais, à mon jugeHoepingus
de Jure Jigillomm;
il eft auffi peu de chofe que fon traité de Jure inment,
Il eft plein des refveries
de Volfangus
Lazius &
ftgnium
d'une trentaine
d'Allemands
qui difent tout ce qu'ils veulent & qui font myftère
de tout.
Les jurifconfultes
qu'il
J'ayvû
cite ne prouvent
& je trouve la plupart
de
pas beaucoup,
leurs maximes
deftruites
ordinaire.
Leurs
par la pratique
des marchands
décifions
font plus pour les marques
&
des
artifans
autheur
que
a deviné
chimérique.
Les hiftoriens
pour
les armoiries,
après
me font
eux
&
des armes
des fources
tout
ce que
des fouverains
plus pures
m'inftruiront
delles, & j'efpère que les monumens
les livres des Allemands
& des Italiens
qui
cet
eft
& plus fî-
plus que
commencent
P.
DU
à me dégoufter
pièce de mon
Ce
R
MrhLSTRlI
la moindre
pas pourtant
Deffein que la crife de deux cents autheurs
en diverfes
Je n'avanceray
rien que je n'appuyé
langues.
des
je me déchargeray
par des preuves
irréprochables;
fur la foy de nos écrivains,
& je ne m'expoconjectures
(i).
ne fera
dans
un illuftre
que je n'engage
le garand
de
mes intérefts,
& que je ne faffe d'un fçavant
des
ma caufe.
Les exemples
feront
des preuves
vifibles
feray
à aucune
cenfure
réflexions
nouvelles
que
je feray,
à la
appelleray
de ma doctrine.
& j'en
commune
pratique
pour l'eftabliffement
un de mes juges
Vous me ferez la grace d'être
je vous
tout l'ouvrage
&, quand vous l'aurez aggréé,
foumettray
les dents de l'envie ny la cenje n'auray
plus à craindre
Vous
fure
la plus fcrupuleufe.
&c.
je fuis
avec
fçavez
C -F
Au
12
Lion,
avnl
quelle
paffion
MLNtSTRIER
même.
1660
Monfieur,, J
logis ou j'allay
du jour que vous fûtes party.
pour vous
à ce devoir,
& de n'avoir
d'avoir manqué
J'eusle déplaifir
fur deux ou trois points
que avois
pu vous entretenir
Je n'appris
que
voftre départ
voir le lendemain
réfervé
(i)
iorfqu'il
Le Laboureur
lui
difoit
tie dtpo~og'fn~u~'
tinence
dire
de vous
d'allei
avoit
p.
C'eft
clieicher
dans
voflre
en fecret.
donc îdifon
24 de
fonEpif-
une
l'origine
Imperrle=
termes
les Turcs,
Lfpagnols,
{ouvent
d'un
dit nay
Arabes,
comme
en
France,
Grec»,
Hebreux,
vous
Eumrthrred'el\m'
clte7
faites
dfftv
ilogio.
LETTRES
INEDITES
du livre
ne m'a point
donné
la copie
de me deftiner;
mais je crois
eu la bonté
Mr Barbier
vous
aviez
vous
n'eftes
peut-eftre
Pour
T^ejouifances
qu'il
mettre
de me
que
la pièce
qu'il m'a faite,
pas à fçavoir
à vous autrement
s'en fera-t-il
que
expliqué
n'eft.
chofe
que
mal
&
la
une chétive
relation
de nos
imprimer
il ne tint pas à luy
ne tient pas encore,
en
du prévoft
des marchands,
auprès
la moitié de ma copie & que j'en
que je retenois
ma parole
Il publia
enfuite
avois difpofé
contre
engagée.
la perte
à luy faire réparer
de juftice
que j'eftois
obligé
mes vers pour la Cour, quoyqu'il avoit faite en imprimant
luy difant
de les faire & de les luy
follicité
luy-mefine
qu'il m'eût
donner.
Il ruina les efpérances
que mon libraire
pouvoit
un fort mauvais
avoir pour fon Hiftoire
de Lion, il rendit
au peintre
de la Maifon de Ville, & s'en prit à tous
Je ne fçay pas fi cette équipée
à mon occafion.
luy
fervice
deux
mon
&, pour avoir
je ne fçay
gré,
imprimé un de mes ouvrages
pas s'il avancera
beaucoup
tune.
Je fçay bien
édition
féconde
qu'une
augen mefine
temps.
La perparoîtra
& ma copie confignée.
réuffira,
contre
fa for-
du moins
mentée
de deux
tiers
miffion
en eft donnée,
de Mr Capré,
il
fuis obligé
de la connoiffance
le fçavoir.
& de ceux dont j'eftime
eft galand
homme
Mr de Lierces jours paffez des tréfors.
J'ay découvert
où j'ay vû toutes les mongue (i ) m'a ouvert fon cabinet,
Je vous
il faut
felon
boire
le
« aquam
« putei
dire
de
de
Un.
ciflei
»
comme ilefLoil
cl'allei
n'eulfent
l'eau
de
puiferclie/
de
fa cifterne
« Bibe
l'Efcnture
na tua
(Pioverb.
deffenduaux
leurs
fait iiup.iwudnt
gences
&. fluenla
v,
&,
15),
Athéniens
voifins,
qu'iN
toulct-lpidili-
dans
poffibles
leurs
mauvaife
voifins
che7
fonds,
ce'que
nous
Grifpard
de l'eau
trouvei
ainfi
aurions-nous
de
d'emprunter
grace
leuffifroiis.
(1)
pour
nous
peut-eftre
outre
que
rarement
»
de Montcon^
b
nos
avons
nous
P
DU
MENESTR1ER.
noyés de nos roys & grand nombre
d'un bel
donné
trois qui ferviront
il m'a
de fceaux
dont
ornement
à mon
ou-
vrage.
Le généaloguteeAimebeaucoupvoftre
il s'en eft expliqué
à moy dans toute
bibliothèque
la fincérité.
( 1),
Je n'ay point dans mes remarques
des offid'épitaphes
de Dombes;
une denrée
ciers du Parlement
j'ay méprifé
fi nouvelle,
néantmoins
je feray un tour de nos églifes
l'amour
pour
tous
de vous, & je tireray
ceux que je pourray
trouver.
Vous
m'offrîtes
& de voftre
tant
de chofes
de voflre
bibliothèque
que foit ma
heureufe
quelque
fur ce point;
mais je vous
elle fe trouve courte
mémoire,
& j'expérimente
la
que rien ne me preffoit,
témoignay
d'atvérité de ce que vous me dites que je ferois obligé
tendre
cabinet,
le mois
mencer
mon
que,
de
avant
feptembre
Ma première
entreprife.
de recherches,
befoin
dès-jà
qui me font néceffaires
des batailles, dédié à Charles
matériaux
Voirbre
& recommandé
tous
& j'ay
les hérauts
pouvoir
n'a
partie
à peu près
pour la dreffer,
eft la couleur
& ne
jamais
comguères
tous les
V roy de France (2),
du roy d'Aragon
à
héraut
par Sicile
comme
le livre de leur
« Gueules
dit
inftruction
de pourpre
propre
de cette couleur
comme
des
roys,
»
particulière.
Mr de Brianville
édition
de
qui avoit mis, à la première
fa corrigé en la noufes cartes, le lion de Léon de pourpre,
Les Purpurat,
dont les
velle, & cite mon paffage
efpagnol.
(1)
parle
que
11 eft
zicm Stde
Gutchenoii
U
queftion
H1hheihi1.it
ici
de
M
Sebufijna
cl'Ho-
(2)
de
Srflnn^
Pat
HonoiP
Boiinni
pneu)
de
INEDITES
LETTRES
arm-esfont
trois coquilles
& on ne les dit coquilles
de ce nom.
je ne
Dans
tout
de pourpre,
de pourpre
de gueules,
lesportent
qu'à caufe du poiffon
le Wappenbuck&
tout la Chiefa,
trouve
dans tout
pas un blafon
qui ayt cet émail
il n'y en a que quatre
faux.
Labbé,
que je démonftre
Je voulois vous rendre
avant voftre départ voftre cayer
& la requefte
de
& de Pologne
d'Allemagne
Il me fouvientquevous
de Marguerit.
m'avez
des armes
DomJofeph
promis des devifes
une centaine.
& des blafons
Je fuis,
de lettres
dont j'ay
dès-jà
&c.
MENESTRIER.
Au
28
tion,
même
1660.
avril
Monfieur
n'efles
Vous
de ces libéraux
pas
qui
ne donnent
leurs
biens
que par pièces pour faire du bien plus longtemps;
& vous ne vous
vous faites tous les jours des profufions,
Je penfe que les Allemands
font de Sibefpuifez point.
macker
autheur
de fçavoir
lanes.
du Wappenbuck,
mais
vous avez tiré les armes
d'où
J'avois
à mes cayers.
de ce livret
celles
toutes
de Venife,
Je fuis néantmoins
je ferois
des familles
que j'ay
ravy
bien
d'avoir
aife
cata-
confrontées
connoiffance
le titre dans ma Bibliothèque
j'inféreray
du Blafon;
une partie
des devifes.
Je vous,
j'avois auffi
de nos officiers
du Parlement
envoyé
quelques
épitaphes
dont
de Dombes,
avec
une monnoye
chevalier
de
l'ordre
monnoye
la qualité
de
de Jean
Saint-Michel
de feigneur
de
duc de Bourbon,
il prend
Trévoux.
en
cette
Sa devife
P
DU
d'une
grenade
donne
pour
à laquelle Paradin
(i). » Le médaillon
eft dans le revers,
allumée
mot
MtNFSTRiER.
« Zara
a chi tocca
du préfident
en médailles
& antiques
de Lange
fçavant
me femble curieux,
fi vous voulez;
vous le garderez
pour
la monnoye
& les épitaphes,
les emprunter,
je n'ayfaitque
& vous
m'obligerez
beau
parfaitement
de me les renvoyer.
J'y joins un fceau
du pape,
d'une
du duc de Saligue
voye,
du roy de Sicile,
Lion,
del'évefque
du Dauphin,
de
de l'archevefque
de Lauzanne,
del'évefque
de Valence,
du prince
du feigneur
de Poitiers (2). La léd'Orange,
eft S., c'eft-à-dire
Secretum ou Jîgillum
gende
magnum
comune Parlamenti
c'eft-à-dire
confiituti.
gêner alis cofi.lt.,
Les armes
de l'archevefque
femblent
de Savoye;
lence
fontde
Montfàlcon,qui
Hijloire
de Savoye,
de Lion
celles
de Va& de l'évefque
de Lauzanne
del'évefque
vousfervira
à reconnoiftreles
autres
eft ou le Chapitre
Celuy dontla
légende eft à demy-effacée
de Vienne
ou de Valence.
S'il vous peut fervir pour voflre
je vous
demande
la grace
que
vous
que je vous l'ay communiqué,
parce qu'il me
& que je dois dire qu'il efl en mon pouvoir;
comme
vous voyez.
pourtant qu'une
copie,
témoigniez
doit fervir
ce n'eft
Touchant
vous a comque le P. Compain
contre Mr Capré que
j'ay une preuve infaillible
Ce font les devifes qui font
véritable
tournois.
muniqué,
c'eft un
le tournois
felon les formes
de celles qui
vrayes devifes de tournois,
font dans Olivier de la Marche,
& jamais on n'a vû pour
mettre
des armes
en plandes bienfacteurs
d'églifes
chettes
(1)
avec
Denfes
les noms
heioique^,
p
& les devifes;
54
[2)
ce qui ne s'eft jamais
Le comte
de SamL-V<*lliei
LETTRES
pratiqué
lerie,
que
comme
J'ay
INEDITES
actions
de cheva-
les tournois.
de MC Barbier
reçu
& les
les chevaliers
pour
font
voftre
dont
"Bibliothèque
je vous
& j'en trouve
les
j'en ai dès-jà lû une partie,
titres fort beaux.
Auffitôt
que je feray libre de rouler nos
vous aurez
des épitaphes.
On tient aujourd'huy
églifes,
de quatre
deux chirurgiens
& un
confultation
médecins,
remercie;
ainfi vous voyez que je fuis pilyeux;
lier d'infirmerie,
des Quinze-Vingts.
Cela
& de la confrérie
&c.
n'empefchera
pas pourtant
que je ne fois toujours,
oculifte,
mes
pour
C -F.
Au
19
may
MENESTRIER.
même
(1).
Monfieur,
d'écrire
àMonfieurle
de nos
%éjouijfances
J'attens
mon
livre
fera achevé.
Je ne manqueray
comte
Philippe,
après que
de la Paix qui eft fous preffe
adroitement
pas d'y toucher
le point
& de luy témoigner
comme
que vous me marquez,
toute la France eft en attente
de voftre Hiftoire
(2), & que
le retardement
à la produire
nuit à l'éclat
qu'on
apporte
d'une
famille
dont
on a impatience
d'attendre
fi longtemps
la connoiffance.
Je vous
'lue
Bien
la date
& je
que j'ay recouvrée,
& la devife. J'ay auffi les noms de
le madrigal
chercheray
(1)
la monnoye
envoyé
que
cette
lettte
fans millefime,
1 660, puifque
He^ ltejoutjjani.es
le P. Meneftner
de lu pjfx
ne
elle
poi te
eft
de
y paile
Lyon,
1660,
(2)
Stivoye.
comme
H~one
Lïmi,
fous
étant
e de
lu
2 vol
tllyon
n 1– fol
preffe
royaleda
DU
Dombiftes
quelques
bien aife d'apprendre
au Parlement
officier
je vous
envoyeray
P.
MENESTRIER.
efcrivains
vous
que
ferez
peut-eftre
Il y a auffi un François de Villars ( i ),
de Dombes,
qui a fait un livre dont
la note.
Faites-moy
Mr Capré de la continuala grace d'affeurer
J'attens
de
tion de mes refpects,
quand vous luy efcrirez.
luy écrire,
que mon livre foit imprimé.
Je penfe que vous
Je me dégageray
de l'abbé Graneri.
en effet, ayant relu fa lettre, j'ay vu
avez touché le point;
& de
les familles
de Savoye
feulement
qu'il demande
Piedmont
alliées à la maifon
de Savoye.
Je fuis, &c.
C.-F.
Au
Lion,
même
1660.
juin
23
MENESTRIER,
Monfieur
Je vous
de Villars (2), afin
envoyé le livre de François
que vous en voyiez la note & ce que fon fils en dit dans
du prince
de Condé,
J'y joins un médaillon
l'épiftre.
qui
me femble affez beau. J'ay efté à Saint-George
pour pren-
(t)
Lieutenant
cnminelduprefidial
de Lyon.
pas
officier
au Parlement
ce
fut
fils
fon
colas
de
Balthazar,
qui
de Langes,
fucceda
Langes,
fille
dans la charge
père
fidenl an Parlement
(2) Je
lie mu» pat.
&
11 n'etoit
de Dombes,
Louife
epoufe
civil
particulier,
d'dutir
Ni-
a fon beau-
de premier
de Trévoux
François
de
titre
Très
pour
la ioûrme
ayant
de
de
pre-
réalité,
utile abrégé
catholique
vente,
que
livre
1S9S
de François
le,
fnin^
do
celui
qui
a
contenant
t
de Tinftitutwn
t> anjjiibjîantiatwn
maniucauon
,facnfice
du Tres-Samt-Sjcrement
pal
ouviagp
Villars
de Villars
Balthazai
& préparation
de l'autel.
Ce
futimpi
fon fiU,
imp
rjn
LETTRES
INEDITES
du préfident
de Lange
& des autres de la
au Parlement
de Dombes.
officiers
Mais je
n'ay encore pû avoir la clef de la chapelle,
qui eft obfcure
& où il faudra
avoir de la lumière
pour lire. Je feray au
dre les épitaphes
mefme famille,
le tour
jour
premier
de
trouver,
je pourray
papiers & la defcription
achevée.
ramaffer
églues
pour
& je vous l'envoyeray
de nos
un autre
J'ay
nos
avec
ce que
tous vos
qui fera enfin
'~OKï~nc~
un
preffe
qui paroitra
des Emblêmes & un recueil
de cinq
vû le livre de Palliot,
qui ne m'a pas
livre
fous
c'en: l'~f
après,
cents devifes (i). J'ay
de libraire ou il y a beaucoup
c'cA un ouvrage
de
trompé
& ma peniée eft que, de trois autheurs
lettres mal rangées,
on eût pû faire quelque
qui ont écrit de cette matière,
mois
chofe
de bon
avec un quatrième.
Bara, qui e~oit peintre,
les figures
les
Boiffeau
qui eft graveur,
auroit
deffiné
auroit
gravées
la pièce,
auroit
imqui e~t imprimeur,
il leur eût fallu un autheur
mais
(2).
le titre augure
de Vraye
6' parfaite
advis,
primé
A voftre
& Palliot,
bien à un indice,
& nos dictionnaires
(3) convient-il
ne font-ils
univerfelle?
Je trouve
pas à ce prix la fcience
a omis cinquante
que Palliot
termes,
qu'il en a mis qu'il
fcience
n'entendoit
pas; &, quand
j'auray le bien de vous voir,
Plus je vois de Semblaje vous feray rire de fes béveües.
bles ouvrages,
plus je me confirme
qu'on a befoin d'un livre
(<)
deux
que
(2)
On
que,
pour
d~!
voit
dan.
plus
ne
encore.
ctairement
la pe)~ce
parut
& le Re-
en 1662,
tard
matière
je ne fçay
fi je feray
le faire.
Emblèmes
ans après
de dev)(es
rue))
fuit
L'Art
fur cette
& réglé
méthodique
affez heureux
par
du
tnm,
(j)
Pierre
ce
qm
)'. M~'t~r-
d tefcnt
Gehot.
cet
auteur
C'eft
c'etotttui.
le t[t!e de
Palhot,
"/n~Kf
UTtpr~tneurà
~rmonct!
t'ouvtdgH
de
Dijon,
qui
de
Louvan
DUP.ME~ESTRiCR.
J ay écrit
à M** le comte
Philippe
touchant
voftre
Hif-
& je luy ay fàitiçavoir
de toute la France
l'impatience
cette pièce
mais certes je penfe qu'on veut
qui attend
& que voftre livre foit de
qu'elle foit un préfent de nopces
toire,
la&fte.
le manufcrit
du P. Compain
J'ay vû par rencontre
touchant
le tournoy
de Chambéry
dont M*' Câpre vous
& j'ay des téparla icy. Je ne fuis pas de fon fentiment,
infaillibles
Ce
que c'eit un véritable
moignages
tournoy.
le prouve
qui
ce font
irrécufablement,
toutes
les devifes
qui ne font pas celles des familles & qui font vrayes devifes
de tournoys,
c'eA-a-dire
amoureufes
ou de deffi, comme
–
Là où je puis.
C'efl à mon M~
QHO:? Particulièle fecret d'amour.
rement
celles de lettres
qui eftoient
un
J'ay
quelques
eft nulle,
Buttée
& quantité
trouventdifférentes
Mallet;
l'un a
d'autres.
de l'écrevine,
de
tournoy
que
de M'Câpre
des bienfacteurs
de Clermont
qui y ont
Secondement,
pour deux d'une
Vert fec, & l'autre:
A celle de Candie,
une
Q~L.
de
Saint-Jean,
chapelle,
les devifes
mefine famille,
Ha/MM
il faut changer
les
le
comme
~~Kn~.
le C en Q_
un rébus
G.
effacez.
C'eft
une L. qui ertôient
un ornement
y<? recule. Il manquera
& ajouter
R.
armes
de la maifon
les Beaumont-Carra
devifes
La conjecture
fi c'eftoientles
le fondateur,
y feroit,
ces
ont retenues.
puifque,
réglife,
de
curieux
chapitre
familles
à voftre
j'ay résolu de
pièce n'y eft. Pour moy,
ce que le bon P. Comen corrigeant
m'en bien fervir,
a mal ajurté,
qui auffi a fait faire à Palliot de belles
pain
fautes
cecy foit entre nous.
Hiftoire
fi cette
L'évefque
de Saluces
va imprimer
Fe~M~M~
Savoye,
INEDITES
LETTRES
& il m'a
écrit
pour
n'a pu
me
les armes
demander
de foixante
une partie
ay recouvré
Prenez vos memes papiers
que je tuy envoyeray.
Je crois qu'il met le fien en figures de
pour le voflre.
à
de fon églife a écrit
un chanoine
du moins
familles
dans
fures
bois;
qu'il
trouver;
j'en
dont l'érudition,
pour avoir un de mes livres
della
dit-il,
luy eft néceffaire
pour le livre de Monfeigneur
le
de bois. C'eft fans doute
Chiefa,
qu'il met en figures
Je
& Savoye.
Piedmont
ou il mettra
mefme
ouvrage
fuis, &c.
M~ Coral
C.-F.
4u
Lion,
7 jU)Ret
MENESTRIER.
même.
<66o.
Monfieur
de vos papartie
piers, & cependant je n'y joins pas encore nos T~OM~/anc~j.
autant
ma pièce que
arrêteront
Je penfe que les graveurs
M~ Barbier m'a donné
de
font la voflre.
les ultramontains
Je
commence
à vous
une
renvoyer
de la maifon de ~Mï-e~H~zy~;
je
part la Généalogie
& je prendrai
foin de vous la renvoyer
vous en remercie,
& Sanfovin,
dans lequel
au plutôt
avec vos autres papiers
voflre
une chofe
par rencontre
de 'Dc?n~
c'eit l'origine
trouvé
j'ay
7~?o:~
qui peut fervir
des Trivulce,
à voftre
dont
il
dit:
n Antonio
l'anno
ma
che
1~18
nell' oratione
TilefioCofentino,
per la morte
di Gianiacomo
difcefe
quefla
famiglia
un caflello
chiamato
Trivulcio,
ch'egli
Trivulci,
diffe
affer-
di Borgogna
in Italia,
da
ne' tempi
di Diocletiano
P
DU
MENESTRIER
la quale denominatione
alcuni
dicono
imperacore,
deriva da Tres ~H/fM~ & altri da Tres ulcus. 3~
Je ne fçache
La Dombes
aucun
eftoit
gogne.
Tr~o/HK/n
volrus,
comme
en ce temps-là
en latin peut venir
de
cette
conjecture.
ulcus,
& aueurément
que celuy de Dombes.
du royaume
de Bourde Tres fK~M ou Tres
les anciennes
France
(2)
en
tout
Je
ne
(i).
inscriptions
le cardinal
Trivulce,
nomme
cas
on
donner
au public
dire par Tres
peut
fçay ce qu'il veut
il y a faute, & peut-eftre
Tres vici ou Tres f:
Vous
Tres ultus, ou plutôt
rez ce point.
Au refte,
Trevols
récrivent
Le Cérimonial
de Trevoux
autre
che
faut-il
lire
débrouille-
a mis
appris aujourd'huy
que l'Agricola
enfin fous la preffe fon c4pologie.
Je ne fçay fi elle fera pure
ou fatyre. Je Fattens avec grande
une
dévotion;
apologie
de cette ville l'a desjà receüe,
mais on ne l'a pas
perfonne
Toutes
(t)
du
ces
du
tatm~
de
ces
fuivant
femble,
fouvent
abfurdes
de
manie
pas
encore,
ne fût-ce
dépens
du bon
pfpnt.
Le Tres
du bonhomme
la plus
voux
v~nx
cette
les plus
de gens
fens
Il
exercer
aux
t;!cu!
de fon
au-
rien.
fembtedevorêttp
Treyve
mai/on
L'etymotogif
du nom de Tre?')~hum,
dont
on
& enfin
Trevoulx,
comme
le P. Meneftner
Tre-
M~m.
)n-4;
facre
reine
Leonor
en
a fait
G!o/
le C~rEmoma!
(2) Voyez
l'a
J;!
dansfes~dattc~mm~r
des rnfM/CM
(
de ft-uncf,
6~ couronnement
de
d'Autriche,
la
3 0, page
s~
A cofte
de leur
&. le Tres
Sanfovm
figurent
vraifemblable
françoiS
d'é-
obfcures
la fubtihte
vultus
ne
reconuu
qui y tiennent
que pour
Trépols,
Trevoux,
ait
arbitrairement,
tard
plus
fC!i~t70;).Voye7DuCange,
au mot
Trebium
&. extravacritique
&. de les expliquer
ne manque
puerites
la famé
les ongines
ptucher
enlangues
<~ le goût
de
en genéral
Bien que
gantes.
fait bonne
jufttce
teur
tro[S
t'ufage
font
temps-là,
très
tirées
etymologies
ou de l'hebreu,
&t.
grec
quelquefois
ce
j'ay
eftoent
a
legat,
longne
affts
\ou)x.
ceulx
Premieiement
cardma)
de
Monfeigneur
mont,
d'elle
de
la chaize
le
Monfoigncurie
t StC
&
a mam
droite
s'enfutvent
qui
Moureigneur
un peu
Sens,
le
ef-
de
)ad;cte
dame,
cardma)
de
Grand-
cardmat
de Tre-
LETTRES
INEDITES
de fes mains.
Je vous prie, en cas qu'il vous l'euft
de me la faire tenir au plutôt,
car il va avoir
envoyée,
d'aouft.
avant la Noftre-Dame
ripo~e
plénière
& je crois
J'ay donné à M~ Barbier les armes de Parme,
d'un prince de Bourbon
que vous avez receii un médaillon
tirer
pu
que je vous
de François
le livre
avec
envoyay
de Villars,
tout ce qui pourra
de recueillir
que j'ay reçeii. Je tafcheray
contribuer
à voftre ouvrage,
& de reconnoiflre
par ce foin
les obligations
infinies que je vous ay, qui m'engagent
par
justice à eftre toute ma vie, &c.
C.-F.
MENESTRIER.
& qu'elle
de quel ftyle efUa Satyre,
Il en aura le décontient
faite à plaifir.
& j'elpère
menty authentique,
parler
que vous entendrez
du Lad'une comédie
nouvelle
intitulée:
Les Changemens
Je viens
~ouy~
d'apprendre
une généalogie
FxrMt'~anr.
à M. de Saluces
J'efcriray
de la ma-
(i)
nière
que vous fouhaitez.
de M. le marquis
J'ay une lettre
Mafcon,
qui atteiffe de noftre famille
de
de Saint-Mauris
officiers
comme
des
eAats de Bourgogne,
où un de mes parens
& Palliot (2) en a affez dit dans la table
faire
l'ancien
paffer
Prévoit
dadtes
(t)Françots-Augu(hnde))aCh]efa.
ce qu'on
lit dans
(2)Voio
des
familles
ye~nM
de
la
~M;e
pour
la table
après
& ~Jf/atM
~tmOin~dePathot:
Mre
au ~o?: <o)- tenant
d'a~Kf,
de h ~M
droite un ~neryM/pm~M
a une ~nfte~
de
Ce nom
mefme.
conno~HancF
d'excellents
&. recherche
cten~
Me-
neftr)er,
a produtt
eA Ion collègue;
de fon livre pour
mefchant
homme.
efprtts
des
en
f
mp-
)aff(e
«
fa mo)
de
t j'ay
~datHM
empereurs
Rome,
dont
la
antiques,
de l'un
defquels
imprimé,
fous
cabinet
un neveu,
feulement
parmy
Compagnie
de
des
tn~~M
an-
6' impératrices
des
t'exphcation
fon
le
etott
lequel
les
Jpfus
de
médailles
Il a
orne.
paroift
Pères
ou
nonde
la
i! a po]'!c
DUP.ME!\ESTRt[R
An
même
Ljon,ce.:6ju~)ett66o
Monfieur,
Je fuis enfin
des mains
forty
& je vous
primeurs~
envoye une
avec une partie
du refte.
nos'~OHt~nc~j,
bientôt
fuivie
des graveurs
& des imde
copie de la defcription
de vos bienfaits,
qui fera
d'un gentilhomme
J'ay enfin vu entre les mains
une infamie
tyre de l'Agricola,
qui, eftant plutôt
ne mérite pas que l'on entreprenne
une
refponfe,
la fàqu'une
apologie.
Je n'ay
vu perfonne
qui ne le condamne
d'extravagance
je ne veux pas faire le fol comme
luy (i). Il a mal parlé
des prélats du royaume,
du
&, fi fon livre va à FASemblée
clergé, il fera bruïïé
M~ de Saint-Jean,
fa dévotion,
les
vœux
eft
en haute
« fçavans
<'
celles
quin'avotent,
aucune
per
mais
faire
paffer
Meneftner,
etoit
fous
de
que je )'ai
avec
parenté
la
s'ii
étoit
techarme
de
d'une
dit,
du
d'abord
Le P. Meneftner
Le
Laboureur
voyant
de J.-B.
Le
mefurer
bonne
foi,
i)!unon
bien
s'en
tint
en
ne
P.
fe
fut
butte;
)Uef)aget)a
côte vul&. aucun
a l'abri
qu'il
n'et0!t
de fes
fon frem.
fur
le
pas
fur ce terrain
jouteur,
fon
Il
Meneftner.
ce
fujet,
dans
coups.
les rôdu côte
comprit
de force
avec
mais
ton
&
d fe
un fi rude
il garda le filence
Ce ne fut que ptus
d'emportement,
timidement
ne
les mvectives
L'Ep[/?r~
apologétique
changea
ne furent
tes, !t tesneurs
plus
voulant
croyoitquefon
fë défendroit
d retourna
farcafmes,
impitoyablement,
revint
adverfaire
mais
eté
du
étrange.
(i)
de Vaugelas,
fes attaques,
lui les
nérable
s'y trom-
le P. Meneftrier
le neveu
au
Dijon,
déjà
contre
Il a maltraité
&&lesaccufatton5auxqueHe5itavoit
font
famille
Pa))iotpouvoit
pour
ouvra-
parlantes
Meneftrier
ainfi
P. Meneftner.
les
a repouffer
les
&. donnera
armes
Le
des
encore
parmy
pour
a donnes
Ces
M public,
mais
réputation
& curieux
qu'il
ges
par la main du bourreau.
M*' le chancelier,
M'
& rongea
tard qu'))
avec
~yr du
~!t/)~.
pas
1
mo~ns
/?Aï-
LETTRtS
M"
ifsEDtTES
le P. Bertet
de Chaliot,
& toute
noftre
Compagnie.
& après avoir
Il dit rage contre
le tombeau
de Beatrix,
dit cent impertinences,
du lieu dont je l'ay tiré,
parlant
il ajoute
de mes maximes,
qu'au préjudice
qu'il s'ettonne
je préfère les eaux troubles
gères à la vérité de noftre
&c.
fa fource,
& iérieule
fi je puis
à Pontoife
&,
gant,
réfolu
J'ay
folide
refponfe
voyeray
& fangeuses
des relations
eftranhiftoire toujours
plus claire dans
de luy faire en peu de mots une
qui le faffe
avoir
des copies
à M~ du clergé
paffer pour extravade (on livre, je l'en& à M~ le chance-
le void, illuy ira arracher
la barbe
lier. Si M'' de Bouqueron
à Valence
& il pourroit
du bois,
car ce gentilporter
à outrance
eft un rude homme.
homme
qu'il a choqué
M'' Chorier
a trempé
dans
cet infâme
livre,
& j'attens
(on
fes c~nr:~M:M~ de 'Ut~n~
donpour le lui rendre
Mr Barbier qui a efté de la partie
desjà beau champ.
& j'auray des occafions
de reconpart à la leffive,
Hiûoire
nent
aura
fes bons
noiAre
ne fçay
Je
&4~~tKo/
je puis
cherche
fi je vous
t! /'o~rr
de l'exercice
que
offices.
ay
~H B/f:/cn;
copte pour
fi je voulois
pertinences
que,
mais je veux
pièce;
depuis
Pafques
mes
c eftun petit cayer qui donnera
qui ne l'a pas encore vu, autant
à l'Agricola
connoiAre
par
tousjours
envoyé
pouffer
(a lettre
apologétique
dont
je
luy relpondre.
Uy a tant d'imrailler, je ferois une agréable
mon chemin
& méprifer
les
folies d'un
extravagant
qui enrage de voir que fon premier
& qui voudroit
livre luy foit demeuré,
contestation
qu'une
la ieconde
édition
de
le fit débiter.
Je fais commencer
mon
livre,
je puillè
apologie
j'efpère que ce fera la meilleure
faire de ma doctrine
l'habit
que je porte
que
fait
DU
celle
&
de mes
je ne
mœurs,
P.
MENESTRIER.
les honneftes
gens
des fentimens
me foucie
me connoiffent,
des écervelez;
guère
je feray touf~
pourveu
que je ne perde rien de vo~re amitié,
& je feray gloire d'eftre toute ma vie, &c.
jours heureux
C.-F.
Au
L~on,
2~ aouft
MENESTRIER.
mênie.
t66o.
Monfieur,
Voflre
que vous n'euffiez groffi
fi je ne connoiffoisla
te party demon
bonté de
adverfaire,
Je t'attribue
à toute autre
voflre cœur&voHre
générouté.
chofe qui m'eH: inconnue,
ait eAé
&, quoyque
M'Capré
de la foule
filence
me feroit
des adorateurs
craindre
des extravagances
de FAgricola,
n'a point
receti
d'encens
de vos
je fuis perfuadé
qu'il
ne m'a pas fait des bleffures
mains.
Son éputre
fi dangeceux qui n'ont
reufes que s'imaginent
pas vû la refponfe
au public.
à mes fentiJ'ay gagné
que je vays donner
mens ceux qu'il
que
j'y ay fait
avoit
calcinés
a fervi
à me
dans Grenoble,
judiner
& le voyage
entièrement.
en mon dernier paquet,
Je penfe que je fis une béveue
deux copies de mes c4dditions,
& qu'au lieu de mettre
je
d'un livre d'emblêmes
mis deux commencemens
& de dedu moins je ne trouve plus ces
vifes que je fais imprimer;
& je trouve ces deux copies d'c4~!fM/M.
commencemens,
Je vous
les envoye
maintenant,
& je penfe
qu'elles
me
eût dû
desjà affez. Si j'euffe prévu que l'Agricola
mes fentimens
fur deux ou trois autres chofes,
corrompre
à fes coups. Si
j'aurois emièremen t paré
vous jugez à propos
juAinent
LL
d'en
une
envoyer
rellez-le
du ftyle
~~FD)T~S
à M'' Capré,
copie
de fon
d'amy,
traité
je l'ay
que
FTR~S
civilement
en
une efpèce de défaveu
pour
feille à l'Agricola
d'envoyer
mais
faites-le~
que11 verra
peu de fermeté.
ce cayer,
& que
le juftifier.
j'ay fait
il con-
Cependant
à M*' de Saluces
fon livre
& à
M~ le comte
Philippe.
je commence
Enfin
belle
&, fi mes amis
manière,
de la bonne
édition
&
ne me trompent
pas, malgré
mon ouvrage
fera digne
du
fes fectateurs,
&
l'Agricola
la feconde
public.
Je fais mettre
d'un
Ho~f,
bœufs
&
terre
les afnes
la
qui
l'équipage
non fH~~T'or
une
foc
furies
~'M/co.f~M~'raraf?'
armes
une fcie qui repréfente
le chefdentelé
dendo ai/an~
une comète
7n luce lues, te fes livres
Je
venin.
que
dédie
refponfe
pour
leur
ronnes,
leurs
mitres,
diction
la
de
Preface
où
leurs
(2).
temporelle
Voyez
(i)
à Meffieurs
détente,
du
P
nant
atnes'
armoDes
& de
aux
la
couronne
« adutatton
d'autant
ajoutojt-]]
(éviteront
le
aux
furmontees
tempore))esde
j
tance
donnoit
dignités
j 'erttnente
tables
de ce qu')t
des
mttre
avoit
Laboureur
MeneftDer
evêques
la
nom
que
renonce
de
apparteleurs
plus
ces
imven-
jufqu'au
bres
la
partie
par
de
!is fe font
celle
de
» L'ancien
donner
«
c'eft
affez
encore
a qui
s'pn
t'avotaufu
crox
En
double
dit-il
effet,
d'une
croix
n'eft-elle
vpnt
memau faint
Prevôt
une
de
faits
Jefus-Chrtft
archevêques.
un prelat,
fe contentant
famille,
lequel
de
encore,
tel
France
& retpéedeleurjuritma première
btâmé
pefante
ne font
cou-
batefme.
aux
c?Mor-
leurs
de leur
celuy
Le
de
prélats
je maintiens
armes
/~d/on~?~
(a)
les
Cependant
l'Art
les
font
qui
la
qui déchire
la mienne
eft une herfe
enfin,
les fillons
tout
bien
un
tirent;
F~cuK~r~m/~HCMf;
qui applanit
du docteur
en terre (ï)
un aiguillon
Stimulat,
ni rM/H'rM?- je
fçay
laboureur,
charrue
devifes
pour
bien
ponr
que
trop
deqmt-
DUP.MLNLSTRHR.
eH en
eftat,
Chancelier.
& j'écris
à Paris pour
avoir privilége
Je fuis bien avant dans les bonnes
graces
du
du
mon c4rt
qui a demandé
que je luy dédiaffe
des Emblèmes
& mon '~<-MM/ des Df~
fera
L'ouvrage
en luy un patron
preft dans un mois, & j'efpère d'avoir
les cornes au Laboureur
furieux qu'il
qui abbatra
quelque
furintendant,
le faffe
une remarque
Savoye, que
pour voflre H~o:~
poffible vous n'aurez pas faite. Elle eft tirée de la Po~/acï'on
de Efpana,
de Rodrigo
Mendez
de
Silva, en la defcripcion
fol. 2<2,
fous ce titre
Villa
de
Cataluna,
cap. xxv,
Voicy
T/~M(i).
K En la cuefla
rias efta
del Mediteraneo
de Blanes
la Villa
plantada
ocho
leguas de Empucon lu caftillo
a lo
y demas mantempan, vino, pefcado
de feicientos
vezinos.
Poblaron
la,
alto
produce
algun
habitada
mientos
fegun hc obfervado,
Ilamando
la Blanda,
los mitmos
corrutto
Griegos
Blanes
Anibal;
quando
en heredamiento
a Empurias,
noreciente
lugar
Romanos.
Cupo
que
deipues
la amplificaron
en la conquifta
de Cataluna
a Gines
defcendiente
que era de los condes de Saboya;
Saboya,
quai la acrecentô
y lebanto
lu fortaleza,
tomando
de
el
apelPedro
de quien viene efla familla.
Adelante,
de Blanes fuceffor
Garceran
fuyo dio a la villa por armas
en efcudo
de plata una cruz colorada
las de Saboya,
y
lido
Blanes,
quatro
letras
diola,
Fortitudo
~f~a
~t!n~
F. E. R. T.
(i)f'oMtt<.ton~n~~df/~t!~t~f
~M~
cap.
y fuenan
fegun et Padre
M (Guardiolaj
T~Ao~HmT~Htr.
xx
)
ft~'c~o;
M~d))d,;6~.n)-M,
Guar~A(c-
LETTRES
INEDITES
un beau témoignage
de la grandeur
fon étendue
(i).
jufque en ce pays-là
la grace
de m'envoyer
voftre
Faites-moy
Voylà
quelque
ou vous
dit
J'ay
temps.
n'avez
oublié
Au
t~
Upton
pour
ma première
meffe,
au Memento.
Je fuis, &c.
C -F.
Lion,
mai-
aujourd'huy
efté
pas
de cette
MENESTRIER.
même.
t66o.
feptembre
Monfieur
il ne faut pas moins
de deux
Après un fi long filence,
lettres pour m entretenir
avec vous; vous connontrez
par
la première
Finterruption
M*' Barbier
que je fais de voUre amitié,
puifque
de noitre
commerce
m'avoit
mis en peine,
lettre que le 7" de
ne m'ayant
rendu
vo~re
feptembre.
Je luy fis voir
endroit,
l'eitime
le refpect
que
j'eus pour
amy,
& vous
verrez
efloit
vous
Ceci
& le
furde,
s'en
eft
avtfer
P.
au
du
livre
par
Rodrigo
ner
amn
f'ux
de
fimplement
heu
de
du
P
ra~fon
fburcesetrangere~
)~ Catalogne
cet
Rhodes,
dû
fert
du
extrait
rapporté
& de
Silva,
d Le Laboureur
d'a))erpu!fë]
de
recommander
Guardiola,
Mendez
fur un point
ab-
aurot
Meneftner
a Guichenon
etourdiment
!fprocho)t
tout
luy dès que je Iceu
dans mes Additions
en fa faveur
rétractation
obligeante
(1)
de M*~Capré
en mon
à l'Agricola.
Je conferve,
vous
luy lû fa lettre
&je
le fçavez,
l'inndélité
don-
qui lui
(es ongmes
La
fe fit en 8ot,
conquête
le fiege
d'ou
cother
venu,
eut
heu
fils de
ce
prince
l'on
de
en
qu'il
une
où j'avois
que
pretend
t'Annonc~ade
Comment
t~io.
de la maifon
de
le
eft
le
Sa-
au neuvième
pouvot-d
donner,
a la ville de Blanes cette
devife
fièclc,
voie
de fert
c~]) n'a
ete
connue
s'))
eft
vrai
toutefois
a)hifioi~
au
torzième,
cette
det~p
Rhodes''
~ne
qu'au
fiege
quaqu~
de
nUP.Mh~rsiiUCR
des armes
1 avantage
d'avouer
fort
obligé
avec un homme
qui l'a
& où je l'avois
il a pris party
cependant
&il baife la main qui l'a frappé. Sa lettre a eftonmaltraité,
né un brave gentilhomme
de vos amis qui s'eit étonné
d'y
erreur;
voir quatre
contradictions
car au commencemanifefles,
ment
il exhorte
à la paix,
& après il loiie fa pièce & le
de nouveau
de continuer;
qu'il
conjure
il luy témoigne
il dit que fon
& enfuite
ce dinérend,
appaifer
& il le preffe
Epiftre eft un livre qui vivra dans les cabinets,
au comte
& à Mr de Sad'en envoyer
des copies
Philippe
eût voulu
luces.
Ilajoute
ce Quittons,
de grace,
» &
ces badineries;
naturelle,
il luy dit de ne
peu après il loiie ton éloquence
carte
me point
croire quand j'avanceray
qu'il m'a donné
l'ablanche
Monfieur,
Voila,
pour les cimiers de Savoye.
de mes amis m'a remue entre
nalyfe de cette lettre qu'un
les mains.
Mr Câpre ne connoift
pas encore les artifices de
les honil fe fert de toutes voyes pour brouiller
l'Agricola
neftes gens, & vous avez vu par fon Epiftre qu'il elt plus
la peine
qu'il portera
qu'intelligent.
J'efpère
extravagant
Pour M~ Câpre,
de fa folie & qu'il aura fujet de le repentir.
je luy feray connoifire
que je fuis
par ma fidélité inviolable
& ma civilité
lui donnera
honneie
homme,
peut-eftre
de revenir
occafion
fe feront monhc
(~LeP.Meneftnet
moins
accommodant
&. moins
c
em-
s'it avo)). fu
a t'egatd
de Capte
!o 21 jdnce qu'ï!
ecf )vo~t d Gmciic'non
MJe vous prie d~ ïne fdttee
met ï66o
pieffe
nfKceavpc
~e
les
<pK'!f(u<'s
Meneftner,
dtnie~
de
endi0[~.
afin
qu'~
remercie
Je vous
(i).
coi-
en
ntonCdtd~oguc
m~ (.har~p
&. ~p
de la manière
li a fd!!
]'tu~
fi inu~uemcnt
comme
&~ de
ceci
tcponfede
Laboui
cur~apieb(]uo!
vcuct!
de
Cdue
)tn
j'etictLLendb
faire
rcp~tet
MenefLuer,
fdifem
de
&. vous
mri)
qut
c~(.d))tdftne~.
nfitd'h'ntc'~fnttf=.d]ifthc'c,ct!fff)!)<'
de
eft:
L~
en-
jetons
[enLtfnent
mon
M.
prict~n
c'Qt
et ~]a)
un
rtpohdnc c
pi~
LETTRES
dont
vous
à ce docteur;
écrit
avez
& qu'il
le troublera
de tout
une
lettre
tout de lui fur
nant,
dira;
les
mains
autre
tes
dire
7!0n,
nous
Flurte
il me
d'amitié
femble
fa
pourquoi
prenez
que
je lui
des
rois
mes
livre
que
ton
a plus
n'y
mon
fentiment
dans
le livre
dans
tous,
mes;
&
talent,
nen
de
ça,
après
&. il y a, ma
car
fon ~oipgie,
de vous
en tenir
entie
deux
parce
c'eft-d-chre,
qu'un
fignifier
un
double
& les
arbitre,
n'empéchoient
en denfion
le
qui
cajoiepas qu'il
dans
tes let-
où 11 le defignot
le
par
a caufe
de
fon
homme
Mets
Il eft
s'etolt
prtsdans
Il eft chez
Gutllot,
pns.
Tal peoso guiller Guiliot
Que GuUIoL leu guille
d'érudition
que
proverbe
il
per
comme
faites
mam
Je
croyott
pour
!o!
fdU\
fur l'a-
champions
FMMj
fon
(i)C*eto)tundtCtonproverbtalpout
il a grand
feu 6~
foi' bien
a rire fur
a l'ecart
trouvot
Meneftrler.
fes propres
1' 0; )g-tn~ des ar-
Vous
itfautlaMeneftrene
de
apres
a drape
qu'édi-
fe flagorfuivant
que
]ouo)t
de la
livre
Mais
moins
Meneftner
deux
à Capre,
fbbnquet
le
P.
pour
baille-
de M. Le Laboureur
au fait
les
le tournât
nom
~Gu;
y
compter,
de celui-ci
tres
le
qui
ne
a dire.
Il y a plus
de
prenoent
nes
r]en
d'auteur
avec
jeu
poirt
Guichenonim-même,
mit[e
ne
&.
dira
(t'.Epi~r~jmhg~ni~),
qu'il
r.d~ei
C'eft
Memoires.
je
de
un rnquet
celui-ci
fon
envoye
maintenant?
pas
faut
de lui écrire
occafion
Mais
Meneftrier
Ca-
qu'il
encore.
vamte
pouvoir
de
de mon
pincera
encore
car
partie
celles
enverrai
leur
compte.
familles
parlant
m'avez
vous
a eu pour
Memoires,
corrigera
6;. me
que
Ils fe trompoient,
& fe dechlroient,
première
armes
corriger
Et
ces
que
ilme
talogue,
fiantes.
maintenant,
l'agrée:
St. ainfi,
l'Europe,
n'étoient
noient
ne
qu'il
n'
Capré,
388 à 4.10
On voit par ces citarivalites
de ces gens
de
lettres
ré-
dit
la
de
plain-
pour
de Jane
n (Corr~p.
que
faire
qu'il
lettres
de
ne voudioit
qu'il
de l'Inventatre).
tions
que les
mes
je voudrai
que
les
fera
n'y
(Meneftrier,
enverrons
contient
faire
de
vous
lui
qu'[)
le Meneftrier,
pner
moi.Ainfi,d
que
que
au peu
parer
à l'Epiftre
Le Laboureur
confier.
écrit
les Révérences
que
la leur
ce
f Mainte-
je demande
répondent
Jolie,
a nos flutes,
je
donne
l'tnMaire
m'a
avec
tout
il par-
Lyon
pas
en revenir
vous
ton:
pourtant
»
dit.
ont
2 février,
le même
& m'a
a la
cpttogue
point&
chofe
je puis
autres
du
GMt~cr(t),
voyant
fon procédé.
condamné
gens ont
de mes Dépeins,
l'arbitre
un vrai
lettre
c~
connoît
pour
vous
tes
ce que
Dans
fera
fera
ce qu'il
que voflre
je penfe
eft maintenant
que tous les honneftes
Comme
vous eues
tout
INEDITES
il fct'it
ne
\oi'
des recherche,
Tlefor
bien
par
Bo) el.
S'attr~UtM's
gau-
&yra?t~0j/e!.
tfTelpenfotttrom&. Guttiot
le trompe.
Guillot,
Leroux
Voyez
~c'
cite
provençal
Ptov~tj:
&. ~o.
de
L]ncy,
~Jt!f0tt,
t.
du mnt Guillot
n,
pp
t~
DU
voftre
fentiment
Il y a un mois
MEN):STR)ER
fur celuy
&
demy
de la réponfe
que
que je dois faire
ay trois toutes preftes,
j'en
mes amys de ce pays m'ont
dinuadé
de les produire,
une pièce extravagante
me difant qu'il falloit méprifer
qui
fe détruifoit
& que, puifque
d'elle-mefme,
je réimprimois
mais
mon
il falloit
m'amufer
à faire
l'y drapperfans
un livre exprez. Voicy donc ma réfolunon
je vais réim
mon projet avec une réponfë
fuccincte
aux points
primer
& j'en feray tirer mille copies
de fon Epiftre,
particuliers
livre,
bien
pour envoyer partout.
dont l'un porte
in-8,
l'autre
Les véritables
dernier,
le nom
je le cite
Après je fais imprimer
Le véritable
pour titre
deux volumes
e~?': du 'B/a/tM;
Origines des cArmoiries (1). Dans ce
au moins cent fois pour le réfuter,
fous
d'autheur
Vous voyez que j'entreprens
extravagant.
les Origines & fon Epiftre. C e tte pièce fera divifée en quinze e
dont le premier fera des diverfes opinionsqu'on
a
chapitres,
eues touchant
le tempsde
des armes
le deuxième
l'origine
qu'elles n'ont point eflé du temps des Egyptiens
toutes les inventions
de Bara &
ny des Grecs, & réfutera
de Paufanias
au troiles citations
alléguées
par l'Agricola
fième je montreray
qu'elles ne furent pas en ufage du temps,
du P. Monet;
au quatrième
contre le fentiment
j'eflabliray
montrera
à quelle occafion
au cinquième
leur origine;
je cherchcray
en quel pays & fuccefîielles ont commencé;
au uxième,
du
vement
elles ont depuis paffé; au leptième~
aufquels
(1)
qu'en
Ce&
i<!7t
deux
ouvrages
ne' parurent
famt
du
LeP.Meneftnerfp)e-
)yon,t66;
de
]<sfo~~u!teaf)F'~fdnf!~H[.)Uoi~d'
tagc
du
duc
n'ad'jnnedanslm).Gr\attejrn[tQELt
)'rt<h<~tj/f)n~u/e'
Pn~.)rutrt))~~bP).u
mat
rondLuLedc[qneHe~)tfut(ba[~e,!i
conohaavecLeLaboureutapteah
pub))cat!on
deSa~eb&-
Ftançuts
11
f'')n.qHf-)'&f't:'gt't'f~0~c'~ë'f~~'t-F'~f~~f/<)66[
de
fete-
par
Savoie
j
de
ii
INEDITES
LITTRLS
choix
des quatre
au huitième,
du
& des deux
couleurs
choix
& pannes;
fi c'eil
au neuvième,
des pièces;
métaux
par la cotte d'armes,
par les houfîures,
par les drappeaux,
par les habits ou par les boucliers
que les armes ont comau dixième,
en quel temps turent établies
les lois
mencé
au onzième,
ce que chaque
fiècle a ajouté
héraldiques;
au blafon;
au douzième,
leurs
au treizième,
étymologies;
des fouverains
ont
noies
aux
nous
du blafon
temps les armes
mifes dans les mon-
à eftre
on a commencé
à s'en fervir
au quin& ce qui
fur les tombeaux
en quel eAat efl à préfent
l'art héraldique
reAe à développer
fur cette matière.
Voilà
une partie entière
à mon Projet,
ajoutée
la préliminaire
de mon ouvrage
& mon apologie.
en inftruifant
que c'efl ainfi qu'il faut refpondre
& en faifant chemin.
de la petite
Voicy l'ordre
Je
commence
ce
par
trait
de
l'ancien
equidem eram fenem notimmse
mei prius apud fe coeptam
quàm
cnminum
folis conviclis
impleturum
« Certus
fationem
nuria
enfuite
(J)
tous les endroits
Le P
biementfa;t
Meneftner
cette
otatton
de mon
a vratfembta-
t.tffnmum,
auteur
Volet
Lttjn
Merteuom
le ~'affa~e
dnnt)) il oubhe
entrer
de
de don-
"CfffM'~Ut~nt~;tn,
~Lt~t~n~
jn.Ltfffn~'n
/t'/j~~
rftu'
apud
te
~r-
t~np
pemets
cogitatam,
(i). Je
ayndye
_/c~!
de luy;
f:og'tMMm,~nurta
conftnt!
!)np!~fu)t/m
<KnoL~t~
pc»
)~!nci,n)/?no<nonpo!?
(Luc
c
hanus.
?!or~f~t.rr~jn~rtfjft
MtO
f~?
fj'jutot~
~~0~/ë~t'~ft~fM,c!]'!H/m~f
refponfe
latin
apologie
temeritatis
accu-
!7T/?)Tt!<!an f~utVt!
<?M;pe
uU))n'apt]S.dutextequecequt)LH
<onvenoft.
guam
qui fera
Je pente
le public
livre où j'ay parlé
Mm,
de memore,
&
en quel
commencé
au quatorzième,
quand
funérailles
& à les mettre
zième,
des termes
l'origine
Aputeiu~,
Je
~o~fg'~tr)
fea\oh
d'dVduce,
(Jd~~ comment
vtetitdtd
p; ncef~t
d'une
f'~
i~-je
Stcunu~
)!'en
AEm-
cf~ot'tnti~ne
ctr]H~ r~n dr-c')rrftK~
DU
P
MLNESTtUER
après, laitlant
& de fottifes,
les quinze premières
pages farcies d'injures
à fon origine
de gueules
tiré de
je viens
où je dis feulement
que conchylium
fignifie
& non pas le gueules
de graine
qui eft couleur
conchylium,
le pourpre
& non
Mes Additions
ont déjà
pas de coquille.
éclaircy ce point auffi bien que celuy de table, fur fa p. 6
toutes les anciennes
je prends
Page 17, pour l'hermine,
faites en épis renverfez
ou en bout de queües,
comme
(grenat)
vous
aurez
en plufieurs
endroits,
remarqué
faites comme
on les repréfente
maintenant;
les blafonneurs
nomment
les hermines
elles font en petit nombre.
quand
Je fuis marri de ce qu'on me preffe
fans
ce fera
achever,
à une
autre
SamL-Mons
fois.
tous
mouchetures,
Je fuis,
ma lettre
&c.
MENESTRIER
meme-
8 octobre
enMaconno]S,
de plus,
de fermer
C.-F
Au
& nullement
1660.
Monfieur,
Je ne
plus avantageutemenc
de mes refpects
que d'un lieu ou l'on a de
& ou vous eues fouveni
pour voiffre mérite,
les affurances
la vénération
le fujet
des
doux
de Saint-Moris
rentre
moi,
même
J'yavonreHee)u,&.
<~ueUe,ddefdUt
renouveller
vous
fçaurois
entretiens
qui m'a
que
desbauché
dCCufahonpoLeeavdnt
de griefs
d~!ttPCt.'H!b~r!nJ')fC<t~rd)o)nt)I~
avec
pour
M' le vicomte
quelques
jours
&
Ma)6S'~tftpe)nn'jd'accuferuu]tu)~-
dans
vei
j'ay
iltbles,
laIl
oe)ttjtecnminetfeu!pe'UêheaU'n~
i~~<~i\a~ncu*
~i
LrTTR)StNID)TrS
qui fut hier mon
j'ay fait
conquête
de voftre voyage
vous voir, eftant
de la femaine
introducteur
S
dans
de Clugny
ou
l'abbaye
Je fuis ravy du délay
pour mon ouvrage.
pour Lion où j'efpère d'avoir le bien de
de m'y rendre
dans le deffein
fur la fin
fuivante.
Je retourneray
à Chalons
Ferté,
pour aller de là à la
ancienne
églife voifine.
Je n'ay pu encore
voir
Upton
demain
à Mafcon,
& à quelqu'autre
qui me
fut donné
dans
cette incommoque je tins huit jours entiers;
dité m'empefcha
de vous écrire,
& mon départ
de Lion
fut fi imprévu
qu'il ne me laiffa pas le moyen de le faire.
l'infirmerie
deffein de paffer à Paineffuyt
(1) & d'aller
quelque
eftre voflre hofte pour un jour, mais la Saint-Luc
me rap& me privera
de cette fatisfaction.
Vous y aurez
pellera
bientoftlefils
de M. d'Hozier
aie dépayfer.
qui commence
J'avois
fait que courre depuis trois mois, cela recule l'imde mon ouvrage,
tout
preffion
que je vais faire marcher
de bon après mon retour. Je n'ay pas de quoy me repentir
Je n'ay
de mon
de chofes qui me
j'ay vû beaucoup
ferviront
& qut eftoient
néceffaires
à mon deffein.
Si je
trouve à Tournus,
à la Ferté ou à Chalons
chofe
quelque
devoftre
advis
gibier, je vous en donneray
pour Clugny,
vous
retardement,
en eties
mieux
inflruit
que
moy.
C -F
(fj
H~hftr)tt
'f<
ft<~ Guf~h~n'~n.
cf)
Bup'c~
Je fuis,
ME~rsTRiER.
&c.
MfNhSr!<fi!(
DU
Aujn~'tn~
Lton~20uctu)'rcï<j6o
Monfieur,
Me voicy
de retour
de mes courvées,
& je reviens
chargé
de dépouilles.
Je ne fçay fi elles ferviront
de trophées
à
ou d'armes
Il y a affez d'appal'inlulaire,
pour le battre.
rence qu'il aura peine à tenir contre une troupe de morts fi
& que j'auray de quoy l'accabler
des écujfïbns
Je vous attens en bon ne dévotion,
que le temps a refpectez.
& avant que m'entretenir
avec vous, je veux vous fairepart
redoutables,
d'une
de mes
gine
du nom
<'a//MK
M m'eft
refveries.
en penfée
bien eftre
venu
de Dombes
pourroit
Domaine
bas (r). C'eft un pays
nom de 'Dominus en Dom
l'ancien
changé
'DMn:'HM ~a~j
Il y a près
en 'DoH!
de Grenoble
dont
une terre
de plaine;
on auroit
on
Domaine;
eit "Dornt/H villa. Vous jugerez fi j'ay donné
Dampville
but & fi ma conjecture
Je fuis, &c.
eft raifonnable.
C.-F.
[ï)
Ces
neur
les
Toujours
bonnes
engage
gens
rêvenes.
mêmes
croyoïent
a produire
leur
des
hon-
eLymo-
etoent
abfurdes
&
plus elles
logies
tirées par tes cheveux,
plus elles etotent
jn)!'itf)h~)h)<
~.coitrdxcsaubonfens,
& plus
d'une
voyo~ent
ce
qui
autres.
de paroîtie
perfpicacité
ou croyo~ent
n'eLOtt
au
MENESTRIER.
)ts fe ptcjuotent
rare
a
non
pourquoy
fait Dombes?
nomme
qu'on
que l'oriDominium
que
e doues
putfqu'~s
vo~r datieme!it
ténèbres
pou~
tes
INEDfTEb
LETTRES
même
Au
L~on,<6novpmbret66o.
Monfieur
amique vous me fîtes la grace de m'onrirvoftre
&, comme
tié, j'ay pris part dans tous vos intérefts,
j'ay eu
de vos entreprifes
de la
de la joye du fuccez
je reffens
Depuis
des accidens
douleur
de faire
venez
que vous
La perte que vous
confidérable,
que je ne doute point
de toute la fermeté
de voftre efprit
qui vous
( i ) eftfi
n'ayez
befoin
Il eft vray que la
à ce coup,
vous a difpofé
Providence
depuis
longtemps
les
mais auffy il femble
que ce n'a efté que pour en rendre
& la crainte
atteintes
plus fenfibles,
que cette
perte ne
vous
pour
fût
fuivie
en
foutenir
d'une
autre
cette
affligent.
(2)
occafion.
a efté
un furcroît
de
douleur.
& les gens de bien font
exercez
tandis que les méchansfëmblentheureux.
Je ferois
fi j'entreprenois
tort à voftre vertu & à voftre fermeté
de
Dieu
traite
vous
confbler
fes amis
je me
attendre
pouviez
curé des méfies
lontiers,
voftre
pour
cette
de la forte,
contente
de moy
en cette
& des prières,
n'y ayant icy perfonne
mérite.
On a dit encore
de fon ame,
le repos
femaine.
confervation
Pour
moy,
fait
occafion
& nos
Pères
qui n'ayt
je la diray
fouvent
(2)Cp)~f)pronH)<
&,
vous
je luy ay prol'ont fait vo-
huit
continuer
au public,
ce que
du refpect
aujourd'huy
& je feray
qui eft profitable
())!)a\nttpprdu<'nffm!nf.
d'avoir
pour
méfies
le refle
pour
dans
de
voftre
toutes
DU
P.
MENESTRIER
les occafions
paffion
qui le préien
je fuis, &c.
vous
feront~
C.-F.
An
verrez
avec
quelle
MENESTRIER
même
L!un,22decembipt66o.
Monfieur,
Il ne faut pas laiffer partir M~ Barbier fans me fervir de
cette occafion
pour vous Saluer & pour vous témoigner
l'emprenement
que j'ay de vous voir & de vous communiquer
mes
petits
Je
deffeins.
vous
de
prie cependant
dans voftre P~m J'a/!(9~
la peine de me chercher
prendre
ou il fe foit fervi de ces termes
trois à quatre
pafÏages
ce Maculis muris Pontici
ou femblables
pourvu
alperfi,
que le terme de macula y foit ou celuy de caKfFa. Je vous
à quoy je m'en veux fervir, & vous trouverez
une
j'auray le bien de vous voir. Je
pièce toute prefte quand
mais je vous prieray
de
vous rendray icy tous vos livres;
diray
de Brabanr. Vous fçavez que lAgrià ce qu'on
m'a dit, du repentir
il témoigne,
Tant de gens luy en ont fait des rede fes extravagances.
me preftervos
cola eA icy;
Trophées
ce ne fera pas la feule péniproches,
qu'il en eft honteux;
m'a bien
tence qu'il en lera. La mort du bon M~ d'Hozier
affligé,
auflitôt
j'en donnay
après
pour
la trifle
Paris.
nouvelle
Je fuis,
à fon fils qui partit
&c.
C.-F
MFNESTRIER.
HT
FRES
INLDITLS
Aum~'ntt,
i
Uon,<8ja!)V~'t66i
Monfieur,
S~a~ay:!
receü
vos Tr<yA~
de Bretagne,
dont
J'ay
d'Anne
je vous
& la Pompe
remercie.
funèbre
la copie de voAre lettre à l'Agricola;
les chaffes pour m'en fervir, mais je fuis
Je vous renvoyé
ay remarqué
j'en
marry
de Bronc~anr,
&
vu que vous vous y faites partifan
écrit ce que j'en ay écrit, car j'ay
d'avoir
j'ay du déplaifir
dit en mon c~-r du Blafon /M/?:
moderne
que l'autheur
d'y avoir
avon
eu raifon
gine
entière
eu le moindre
j'eufÏe
vous
de reprendre
M**Capré,
de ce terme,
que j'aurois
fidelle
ay été
autrefois
que
fbupçon
en la promeffe
le catalogue
trouverez
d'épargner
ne
que vous
penfe
le premier
à l'amitié
manqué
que
& j'ay donné
l'oripaffé fous filence fi
vous
l'approuvaHiez.
je vous avois
que
de M'' Capré;
pas
mauvais,
j'avois
nouée
Je
faite
mais
je
puisqu'il
a
avec
luy,
ce que j'ay dit en fa faveur dans mes c4ddique je rétracte
de la confufion
fon
rMn.f, & que je le charge
que mérite
infidélité.
Je fais imprimer
une partie de fa lettre au PrévoA,
avec
dix
des réflexions
J'avois remarqué
dignes de fon texte.
considérables
en fon Catalogue
de
( de l'ordre
fautes
l'Annonciade),
des fupports
quelqu'occafion
vous tiendray
de Saxe,
entre
autres
& j'aurois
que
parole
& je prouve
qu'il
prend
des devifes
pour
à le battre
mais
champ
de ne luy rien pardonner,
je
beau
j'euffe
fur ce point.
Jetais
démonHrativement
graver
les bonnets
que ce font
bon-
P.
DU
MENESTRIER.
nets.
elt bien avancé,
qu'il réuffira;
L'ouvrage
& j'efpère
on en tire quinze cens copies,
& eHIme
que ce nombre
fufnra contre les cinq cens de l'Agricola.
Je ne doute point
qu'il ne vous
chofes durant l'entretien
ayt dit de plaifantes
que vous euftes avec luy fur le fujet des lettres qu'il vous
mais on m'a dit que ces lettres ne font pas toutes
montra;
Ne vous en apperçûtes-vous
d'une main.
Je penfe
point?
dans trois femaines
une qu'il
qu'il fera furpris d'en recevoir
n'attend
pas & dont je n'attends
pas refponfe
par l'ordiJe feray fuivre d'abord
naire fuivant.
mon traité des Ori& après celuy-la
mon
Véritable
art de nouvelle
dont il y a desjà vingt planches
Tant
méthode,
gravées.
de chofes l'eAourdiront.
gines,
Pour
fi vous
Sarcus,
rois d'en
La Morlière
aviez
de lignes
faire tirer une vingtaine
de cette maifon fous le mefine nom.
il parle
de l'avoir
cette
authorité
Saxe, je ne puis que le renvoyer
que pour la Croix de Savoye.
à voftre
lu autrefois;
de refle
donné
d'une
le nom
cercuett;c'ctoit
de
confidérab)e
cette
reconno]ffance
du
fecours
en
1 S, par
MM.
&. de
Satffevat
chacun
mU)e hommes
Ptcardie,
fjn'eXc
ans
ctot
portoit
le
de
gardoit
en
fur
;) feptembrej
rcptëfcnte
d'un
En
donne
a
côte
eoms
tous
feval.
armes
les
Cette
leurs
portoit
~nf,
comte
fut
refaite
~g'KM~,
accompagné
de mème.
la
Da~n-
& de Satfen roie,
qm etûit
y etotent
de
de
de Sarcus
e etort
l'ancienne
&: aux quatre
maréchal
banniète
Elle
armes
du
du
de MM.
argent.
d'apres
laquelle
le fiege
Pour
de mefine
E&les brèct~eSj
les
martm,
de Sarcus
la tegton
de
une baumere
proceffion
forte.
Hifloire,
Mard<-Bou)I)on,
commandoent
qm
la ville
un
famiUe
province.
Il me fouvient
feroit
les attaques
~<,arJt~.–Sarautrefois
je vous priedu chapitre
où
Pour la trangle,
je luy en ay
du B/cH,
& il a été contraint
en monc~r
(i) ~Vo~ihat~~e
cus ou Sarcuzngmfiott
Peronne
(i),
brodées.
en
170;,
tout
ufëe
Sarcus
<jM~)Mro!rd'<!rde quatre
avec
u
or
m~kffft
INEDITES
LETTRES
les eaux
bien
en ton
ce terme
d avouer
Je
~r/~
a~ûtcg~f:
Sarcus
&, comme
bourbeufes,
battray
fera
l'unique
& que j'allégueray
avec ces eaux,
je parleray
il ne fçauroif
La Morlière
foupçonner
pour ce premier,
fur ce point(i).
nofh-e intelligence
chofe
dont
des autheurs
Je fais un chapitre
la bonne part, mais
des
amy
mention
je n'y fais aucune
(Câpre)
qui ne le mérite pas.
Alpes
fait
J'ay
où vous
juflifiés
à Mr de Saluces
civilité
J'insère
un éloge
de FAgricola.
de la béveue
àfoccafion
ma pièce,
aurez
de voftre
fur le point de FEpiftre
du comte
dans
Philippe
du docteur
pour le marde Saint-Germain.
qu'il a fait marquis
quis de Saint-Maurice
de l'en avertir,
devoit avoir eu la charité
non
M~ Capré
Vous verrez un chapitre
galand
pas louer fon éloquence.
de cette éloquence.
des réflexions
Enfin, malgré
l'envie,
je me glorifieray
& vous feul me
Ce
(1)
des
ptecautions
rien
avancer,
de
dit
que
d'avoir
tiendrez
lieu
le P
[0
qu'il
en
toujours
Meneftrier
prendra
Le Labomeur,
qm
t'opïnion
lui faire
pmffe
foupçonnerqu'deftd'mtethgenceavec
a t'apput
vient
Gu]chenon
marque
déjà
faite
voyoït
fans
peme
(*),
de
la re-
ce dernier
que
te:,
ne
mortifications
l'ancien
prevôt
de
l'l!e-
Baibe
en butte
de la paitde
fes
eto~t
adverraires.
de
Mais
fe mettre
tu),
en hofuhte
Il aH'ectoitde
de la bienveillance
tades
f~t~tf.
i) craignoit
comme
ouverte
conferver
pour
éviter
avec
les dehors
fesbou-
& la i udesse de ~a et ttjquej
',6
f'*jAo~/hteHte<lf'<)tt]chUtonateLaï]Ot)rt.u-'ptt'p.J9.
d'auteur
d'une
plus
fos
dont
avo;t
(**).
tout en mettant
mes,
de
du jeune
['âge
l'exciter
contre
Le
chenon
fe ten0!t
&. fe cachot
le même
auxqueHes
un illuftre
amy,
d'académie.
fa vamte
pour
combattant
en vous
dans
tuf-même,
p) é, comme
cette
une
tactique
mediocre
pouirott
on
a tbuffnr
En d'autres
a profit
la fougue
pour
Labouteur,
Gui-
prudemment
tut.
avec
le
afécart
H avotjoué
P.
Meneftrier
tes demêles
a pu
avec
le voir
plus
peu
honorable
idee
de
ranc eron'e
la (InceDte
n'eto~ent
d]ft)ncbves
de fon
ter-
Meneftner
dernere
rôle
eu
Cahaut:
donne
Guichenon.
que la loyaute
pas
caractete.
les
quahtes
S&
&
DU
Le P. Columbi
P.
MENESTRIER.
a ~çeu que vous
fujet de
quelque
j'apprens
que c eit du P. Théophile
eft venu interroger.
Je luy ay dit net-
vous
aviez
de luy
plaindre
qu'il le tient, & il m'en
tement
que vous m'aviez
témoigné
que vous
de luy demander
de but en blanc ce qu'ilavoit
il en a eAé extrêmement
furpris,
& m'a aueuré
aviez
deffein
contre
vous;
ne pou-
qu'il
voit
qu'il eût rien fait ny dit qui vous pût
il craignoit
que ce ne fût peut-eftre
en fon livre de ~j~M
Mtmca/a/~Ttd'
ou il parle fouvent
de vous, il me pria de le parcourre.
Je connus,
parl'em-
pas s'imaginer
& comme
déplaire;
qu'il avoit~ que voftre amitié
Pour moy, je fuis, &c.
preffement
indiiïërente.
ne luy eft pas chofe
C.-F.
les renfeignements
D'apres
trouver
une
feconde
cartons
du
cabinet
de
d'avance
lettres
en
aucune
Claude
de
nulle
la Tnmte.
Acette
fi l'on
qu'il
nom,
du
de
la B. impenate,
n'etoit
reconnu
admet
n'etoit
cardmat
Lyon.
Il fuSt
celui
que
pas plus
a reçu
cite
par
)7~nmt~
d'eux;
les
toujours
biographes
ainfi qu'il eft
fous
tacile
le nom
de
s'en
que
fontfignees
de notre
des
leur
an
tout-a-fatt
s'affurer
pour
né
en
i <<~i,
moi t
de Peirefe,
tard
plus
a
rette
des
du College
regents
n'ai vue confignee
queje
Afenefne'
Devroit-on
en
P
de
l'orthogrdphe
Meneftner
que
celui-ci
Je n'ai garde
de deDijon''
des aïeux
& de le dépouiller
de
ait
Meneftriei
cdinel
fonds
connoiffoit
le bibliothécaire
de
eft
qui
Meneftrier,
remarque
qut les ecnvoit
que
rejoulubts
examen
premier
années
connu
une
me
les dates
du
quelques
de la famille
eft-il
de votr
du P
a celle de J.-B. Le Meneftner,
n'appartenoit
du P. Meneftner,
au ptëjudiee
cider la quefhon
avec tant de foin, quoiqu'il
rccherchoit
qu'il
n'en
&. je
Barberin,
recueils
encore
les innombrables
les utjhfer
je ne pouvons
Rome font de l'anttquane
de
des lettres
de l'antiquaire
lettres
dans
au
un inftant
efperé
que
ër'ntes
du
je ferai
occafion,
j'ai
mats
inattendue
morts
Puy,
fournis
P. Meneftner,
les volumineux
Meneftner
toutesces
part:
conclure,
fon
frères
le jeune
époque,
de trouver
compofant
& des
t<~8,
de
htteraire
ete
du
ete
poffiHe
les pieces
parmi
en
pas
fortune
b)bhothëca!re
a l'htftotre
n'étott
lettres
j'ai
fîgnalees,
En effet,
ces lettres
Meneftrier,
qu'n
m'avoient
Manufcrtts
bonne
cette
façon.
etranger
de
ferle
des
m'avouent
qui
qui
MENESTRIER,
fait plus
du
d'honneur
cardinal
fignoit
cabinet
des
qu'il
Barberm,
invariablement
Manufcrith
de la
INEDITES
LLTTRES
B. tmpe~
ci-deffus,
qu'il
Quoi
nne
p.
en
qu'une
de
lettre
de lui
PP.
qu'une
Jcfu~tes;
v donne
de
Sohers
pour
faifoit
avec
tous
La B. de la
connois
&.
fur ['Hifton'e
)'htfto[re
pour
des
les
t/M~r~iH~.
fait
J)/m~!r~r;t<
rien
dans
n'en
n'eft
poffède
dans
ces
les
les ventes
du
de
a dû
difficile
plus
pomt,
années
pubhques
Beaujo)o]S
France
&- le btafon.
ce
que
ans
un
écrire
à rencontrer
non
plus
que
celle
des collecteurs
portefeuntes
derntères
manufcnte
de quarante
plus
de fon temps,
les favants
point
génealogies
a eu pendant
qu)
ville
provinces
appelé
'6,)
pendant
connotffance,
fon op~on
fatfoit
p.
il eft
Il en auront
Meneftrier,
&. cependant
je n'en
à ma
eLe
MENESTRtER.
latines
fes œuvtes
note
lettres,
a Lyon,
feule,
avoit
futVie
nombre
de
le P. Meneftrier,
foit,
d'authographes
qu)
io,
correfpondancc
grand
des
nom
fi fon
Evidemment,
(Voyez
le titre
dans
ia)e,
P.
DU
Il
n'en
le P.
attnbuée
Triftan
eft
paffé
Meneftrtet'
à Louvet,
l'Hermite
LETTRES
INEDITES
A
Ces
de
Guichenon.
avec
intérêt
quelque
de
celles
a éte
lettres
fances
recherchoient
6& pour
<!e nos
les
les
annales,
remonter
les
fabriquoit
fance
moins
de
d'un
travers
M. A.
fe fervoit
d'une
homme
~ï),
race
qui
un livre
dans
nous
fe creer
pour
a l'endroit
lui en
parm'
relations
avec
tous
temps
font
de fa maifon.
des
les gens
connoif-
fourniffoit
Outre
Inceffam~'jfluftrer
les plus
pas
des
il
recules,
nu lorfque
pas,
obfcurs
pom oient
temps
le
la première
remphes,
qui
plus
la complarcopies
ou
plus
fa vanité
s'accommodoit
fans
desquelles
aveuglement
authenticite.
Il ne refte
rien
à dire
fur ce
leur
plus
a tant
d'ailleurs
considérable
depuis
que
d'egards,
vérifier
fûres
ne
lettres
tes vaftes
pour
fur les faits les plus
de fa grande
fortune.
& les documents
les titres
des
fon
de
ces lettres
de fon foible
deux
encore
plus
dont
protégeoit
mais
de Terrebaffe,
ciations
hommes
de
nos provinces.
dans
avotent
répandre
de fon rang
élevé
critiques
qu'il
fufpectes,
s'inquiéter
auffi
que
imme-
rapport
& offrant
Jefuite,
fiècte
cru
j'ai
un
ayant
ci-apies
fon origine
dans la nuit
jufque
au befoin
ne les trouvoit
lorfqu'il
erudits
des
doctes
patronage,
qu'il favoit
raifon
de rechercher
xvu°
la Con-efpondance
P. Meneftner,
favant
tous
de
traitées
trouvera
qui
plus
de plus
preuve
occupé
&&faire
lumières
remarques
une
contient
fon
qu'en
excellentes
ment
des
du
du
on
favants,
un
queftion
notre
de
de qui
autres
quelques
extraites
littéraire
deBoiffieu,
P. Meneftrier,
de
l'hiftoire
font
y font
qui
& les travaux
pour
Le préfident
d peine
les matières
les études
SAVANTS
GUICHENON.
y foit
qu'il
les publier,
je pouvois
diat
Bien
S.
les precedentes,
comme
Lettres,
DE QUELQUES
devoit
a
revele
des
aïeux
les
lui,
recherches
dont
moyens
& accroître
avec
s'éteindre
de cuncufcs
rempli
car
le prefident
la nobleffe
amu
d'appre-
fon
fils
de
Boiffieu
& l'i)tuftration
unique
mourut
fans
poftënté.
J'ai
hefite
la crainte
(t)
d'abord
qu'on
Relation
ne m'accufât
~JM~ ~<j!)'jfng~~
M la
~'r~m~rpt~/F~tt
<.cm~M
d'avoir
evene-
~un(,tjp~~x
mmf<~
Dj!~p?!;M,
les
a reproduite
Bot~fK,
C~!J<n&~
fu~vie
de'
d'u;ie
tetticsqui
grolii
terminent
ce volume
outre
ce
mefure
(,t)tjucderagened!ogte,&.p)t'cedep
d'une
r~ohceh)f'tont)uepai'A)fred
deTen'ebaffe.L).on,]mp)~menedp
LomsPeirin,t8<,o,m-8.
dans
travan,
avec
les
LETTRES
fans profit
d'autre
écrits
que
Boiffieu,
de
Guichenon,
ne font
point
étrangers
par
d'entre
on
heu,
de
mes
tous
noms
oté
nous,
mon
pas
cadre
toutes
nous.
au
Ce
tes
qui vient
font
de vue
ne
on
me
des
de
farmhers:
)'P/~g~
fuis
fauroit
à ceux-la,
(!M~
de Dau-
t'F;c;re
donc
pardonnera
qui ont
auteurs
être
fans
d'avoir
ceux
ont
intérêt
un
peu
dro~t
pour
ëtarg)
ce me
tous
leur
A Grenoble,
ce
isjuittet
remerciment
de la part qu'il
touchant
nos an-
documents
ou je me
Salvaing
de Lyon
feul
fécond
pour
litteraire
& leurs
un
En
uniquement
lyonnoifes
hommes,
pas
ouvrages.
de /Ba)t~,
Mafures
d'eux
je t'efpère,
y introduire
pour
entrepris
de l'hiftoire
rapporter
ces
& il n'eft
fes
de
Fme-Brianville,
tous
traiter;
dans
a été
les btbhothèques
moins,
au point
femble,
de
de
le P. Meneftner,
connu
ce travail
que
de
effaye
ce
voici
ainfi,
de Salvaing
noms
les
de Chorier,
fréquemment
S' de Bug-fy,
dans
6~ ici
ont
je viens
que
parmi
que j'ai
en jugeoit
D'abord,
Laboureur,
qui s'occupent
de Br~
font
fujet
côté,
compatriotes
)'Ni/?0!re
de
au
Le
ne mentionne
qu')[
n'oubliera
les
ph!n~
de
quelque
eux
Si l'on
pour perfonne.
pour mon excufe
d répondre
j'aurois
eminents
INEDITES
valeur,
place
Boiffieu
a Guichenon.
ï6~.
Monfieur,
Je vous
vous
a pieu
dois un très humble
me faire
de vos Recherches
ciens
à quoy j'aurois pluftoA
fatisfait
fans le féDauphins,
Je voy que vous
jour d'un mois que j'ay fait à la campagne.
en avez defcouvert
un par deffus feu M~ Blondel,
comme
en avoit trouvé trois inconnusàfeu
M~ du Chefne;
celluy-cy
& c'eit,
peut
à mon
aller,
advis,
puifqu'il
jufques
eft difficile
les archives
où la plus
exacte
recherche
de remonter
plus haut dans
fourniffent
les plus an-
des abbayes
qui nous
ciens titres. Je vous en félicite,
& prens la part que je dois
J'avois
à l'obligation
que vous a 1'hiHoire de cette province.
creu autrefois
comtes d'Albon
qu'un des premiers
s'appelloitDauphin,
dont
il s'efloit
fait un nom
de famille
comme
DE
QUELQULS
SAVANTS.
enfin
il s'en eft fait un de dignité
tous Guigues,
je ne puis deviner
car
Dauphin;
Guigues
anciennes
par
le Gras,
déjà
portoit
le nom
de
ce que vous croyez,
que ce fut feulement
VII. Quoy qu il en foit,
il eft certain
que leurs
armes n'eftoient
comme
il fc
pas un dauphin,
des fceaux
par
mes
Béatrix
archives
d'Albon,
fièmes
ils s'appellent
s'eft appellé
qui le premier
des titres authentiques
que
contre
Dauphin,
dans
furnommé
VI,
Guigues
jufUne
je trouve
Mais comme
en quoy
dont
particulières.
fille de Guigues
à Hugues,
nopces
anciens
n'ayez
j'apréhende
d'autre
point
trouvé
une
Béatrix
j'en
ay quelques-uns
dittes
auffy que
Vous
VII1,
fut mariée
fire de Coligny
en troi-
& de Revermont,
que vous & M*' Blondel & M~ Juftel
autheur
que M*' Bouchet,
qui, ayant
mariée à cet Hugues
de Coligny,
s'eft
c'eftoit
ou peut-eftre
il a
cet ornement-là
à fa gépar complaisance
Néancmoins
vous en devez eftre mieux inftruit
imaginé
que
voulu donner
néalogie.
Béatrix
d'Albon,
jusqu'à ce que j'en voye la preuve il feroit
nous Içavons le tems
difncile
de me le perfuader,
puifque
fon lecond
de la mort d'Hugues
III, duc de Bourgoigne,
luy; mais
que
mary,
dont
fuivye
qui fut bientoft
nous avons le teftament
de celle
fait à Vizile,
où elle a paffé le tems
fait mention
dans fon teflament
de Grenoble,
avoir
ny de fes enfants,
moy,
créance
Monfieur,
de Béatrix
fa vefve,
à deux
lieues
de fa viduité,
fans
du fire de Coligny
elle auroit fait.
Obligez-
ce que fans doute
de m'en dire au vray
maintenant,
Il eft aifé
avoir
efcrit.
tière,
ou la conjecture
On me dit que vous
nonobftant
ce qui eft de voftre
ce que vous en pouvez
de fe mefconter
a fouvent
eftes
en femblable
beaucoup
après fueilleter
de part.
les archives
ma-
de
LETTRES
Saint-Jean
beaucoup
dit qu'il
de l'an
d'un
de Lion,
où il eA croyable
que vous
trouverez
de remarque.
M~Chorierm'a
dignes
la copie d'un titre qu'il y a trouvé
me donneroit
11 <'y, fi je ne me trompe,
ou il eft fait mention
de chofes
Guichard
deux
depuis
INEDITES
de Salvaing,
chevallier.
11 eft en cette ville
traiter avec un
jours pour voir s'il ne pourroit
de l'impremon
de fon Hntoire
mais comme
il n'a
pas fait la dernière
partie qui fera la plus belle, & qui eAant
plus proche de noitre aage fera fans doute plus recherchée,
libraire
il n'y
trouvera
fi bien
pas
touti'ouvrage
tout le fervice
fon
compte
qu'il
auroit
fait
fi
preft. Je ne manque pas de luy rendre
je dois à & vertu.
efloit
que
l'on din'ère tant la publication
de
pourquoy
voflre Hifloire de Savoye, mais je m'imagine
qu'on attend
des
le mariage du Roy pour voir comme
vous parlerez
Je ne fçay
de Lion.
promeffes
Je ne doute pas que vous n'ayez defcouvert
des princes
de Maurienne
au-deffus
de Humbert
I, auffy bien que
mais
M'' Blondel,
veut
bien
c'eût
authorifer.
Je fouhaiterois
e~:é détruire
Cella
la fable
de Berald
e~t un entretien
qu'on
de confiance.
bien
de
que quelque
fujet vous obligeât
de
jours en cette ville pour vous y affeurer
paffer quelques
vive voix, comme je fais par cette lettre, que je fuis, autant
que je le dois à voftre mérite,
Monfieur,
Voftre
très
humble
& obéiffant
ferviteur.
BOISSIEU.
(Avec
le cachet
a~O/fK~
de
fes
armes
qui font
o4 e?!fo/?~H/
chevalier
Guichenon,
de l'Empire,
a id bordure
de /'C?ff/~
i7 S(7K~g'.
de
France).
de Jf-e?~M7/Cf,
J
DE
Au
A
ce
Grenoble,
SAVANTS.
QUELQUES
mars
même.
1660.
Monfieur
Je vous
fent
dois un très humble
vous
que
m'avez
fait
remerciaient
du beau
convier
qui devroit
de vous imiter,
parce
de chaque province
a grande
fatisfaction
de voir les Iburçes
de
de beaucoup
de mefcontes
nous garentiffent
curieux
prétous les
qu'il y
l'hiftoire
qui
& de para-
Je puis vous affeurer,
Monfieur,
que j'ay pris
tant de goût à la lecture
de ces vieux titres que vous avez
recueillis,
qu'il n'en eft point que je n'aye veu d'un bout
chronifines.
à l'autre
dans
moins
de trois
plus que vous n'avés
cas vos amis vous en auroientpû
avés bien
jours.
Mais
comme
fait imprimer,
fournir plus
vous
& qu'en
en
tout
grand
nombre,
centuquatre
je fouhaitterois
que vous en euffiez donné
ries dans un volume in-folio,
parce que ces fortes de livres
ne demeurentpoint
d'unlibraire.n'yayant
dans lemagafin
qui ne les veuille avoir. Si
qui faffe bibliothèque
perfonne
années
de moins & un peu plus de loifir,
j'avois quelques
il me feroit
de titres
aifé de faire
anciens
de la Chambre
des évcichés
des maifons
un recueil
de cette
province,
mais
des comptes,
& des abbayes
nobles.
Je vous
très beau
tirés
de beaucoup
non-leulement
auny des chartulaires
& des archives
particulières
la continuation
de
demande
LETTRES
l'honneur
de voftre
INEDITES
& vous
bienveillance,
de me
fupplie
croire,
Monfieur,
&c.
Voftre,
BOISSIEU.
Gutchenon
a MI Le
ancien
Laboureur,
de
pievufL
t'tfte-Batbe.
Le2t)dejuiUett6~S.
Monfieur,
à Monfieur
J'envoyeray
de
devinez,
qu'il
dans
eflé
avoit
voflre
que
Quand
vous
fera
qu'il
que
vous
fi vous
l'aviez
fatisfait
dit
des
de luy
termes
fi
un fort galant
connu
comme
avec luy.
que vous en euffiez ufé plus doucement
les autheurs
font vivants,
il eft extrêmement
cha-
touilleux
de les reprendre;
fur les doits impunément.
pour
Vous
les morts,
verrez
de mon Hift.
j'ay parlé en la Préface
fais le jugement
de touts les hiftoriens
mefme fujet. Enfin il fe fautfaire
juHIce
bien
aviez
lui
vous
que
autant
eft dans
puifqu'elle
me marquez.
C'eft
& je fuis certain,
homme,
je fais,
de ce
choqué
ouvrage,
obligeants
je crois
laquelle
la lettre
Capré
ayfe
que l'on vous donnait
avec
de
quelle
donne
retenue
ou je
Savoye,
le
qui ont traitté
vous ne feriez pas
car cela
pinçade,
quelque
vous ne devez
n'eA
on leur
& ainfy
pas plaifant,
fi Monfieur
trange
Capré,
qui n'eA point
s'ell formalifé
de voftre critique,
commun,
pas treuver
un homme
auroit
eu ma modéra-
autant
fait que
luy,
& n'auroit
pas
tout
ef-
autre
du
en
DE
tion;
car,
débattez
je n'aye
pourtant
point formé de
d'en
avoir eu le
de
ne point
treuver
mauvais
fi
ce que je voudrois
diffiexplique
En la page de voftre
livre 80,
fupplie
je vous
par occafion
muler par confidération.
vous
cofté
je crois
vous,
& je vous
fujet;
de mon
quoique
contre
plainte
SAVANTS.
QUELQUES
indirectement
de Saxe de la maifon
l'origine
de Savoye
en contredifant
l'efcartelure
que ces princes
font
de leurs armes,
& vous préparez
des contredits
à
mon
avant de l'avoir veu,
ce qui, à mon advis,
ouvrage
eft hors de propos,
du moins,
hors de faifon.
vous blafinez
le mot de trangle
172 & 17~,
Pag.
foit juftifiable
quoiqu'il
par réthimologie
que vous luy
donnez.
17~, vous
& leur
Pag.
Tiercelin,
confondez
donnez
les maifons
mefines
armes
de Sarcus
fur
& de
ce fonde-
&
au dire des meilleurs
pourtant,
généalogntes,
ce font familles
différentes.
Ainfy il n'y a pas lieu de corde Sarcus dans mon Indice armoirial.
riger les armes
ment
Pag.
damné
rude
178,
pour
cenfure,
de perfonnes
bien publier
ridicule.
le terme
de fon age
de mérite
Je ne
veux
que vous avez conne méritoit
pas une fi
& de l'authorité
que tant
le Brochant
adopter
à caufe
voflre
de Bronchant
luy avoient
fans
opinion
donnée.
rendre
Vous
pouviez
celle-là
fi fort
nyer
moy-mefme
que je n'aye
affectionné
cefte dernière
de parler
& me femble
façon
de vous l'avoir ainfy efcrit. Néantmoins
il y avoit moyen
d'en fortir plus civilement
& avec des parolles
aimoins
pas
gres, & je voy bien que vous
ce paffage,
en ne me nommant
tendeurs
ont
bien
connu
que
m'avez
voulu
épargner
Mais les bons
point.
vous aviez
jette
en
en-
la pierrc
LETTRES
contre
vous
moy
caché
d'armoiries
rencontres
plufieurs
qu'en
faire
car vous le pouviez
les avez
tirées
de
pluftoit
juflice
que
fans
Hift.
mon
Breffe
de
ni de vous
fourny
la matière.
Mais
de croyre
mon
efprit,
vous
ay
ni
vous
puifque
ce qui
eftoit
pas réfolu de vous
ne m'en euffiez
très humblement
fupplie
Imutre
fur
aucune
imprenion
je vous
n'a fait
la moindre
de
altération
l'amitié
que je
s'il vous
demeurera
inviolable
laquelle
Mes amys de Paris en ont efté plus choqués
& ont fait quelque
bruit
à ce fujet. Je leur
plaift.
moy,
donne
voüée,
cette
franchife
cecy,
cela
que
cité,
m'ayez
faveur.
efcrire
Monfieur,
vous
affectation,
ce que je n'avois
fi vous-mefme
dire,
Voilà,
& que
Capré,
je ne vois pas
Monfieur
que contre
tout cela,
le bras. Outre
bien
auffy
aviez
INEDITES
tendreffe,
& la candeur
& vous
avec
me
laquelle
je fùis ïyncèrement,
puuque
que
par-bien la
pardonnerez
je vous ay eltalé
tout
_&c.,
Monfieur
Vo~re,
(CeLLe
Guichenon,
)ettre
n'efL
ou
ptutôt.
pas (ignée.)
celte
fopte,
quoique
&c.
tuut
entière
de
!am,j!n
de
DE
SAVANTS
QUELQUES
Claude
Le
Laboureur
a Guichenon.
Ar)ne,cedern)er)U!)teti6~S.
Monfieur,
Si je ne croyois
avoir
je ne
craindrois
point
noAre
différent,
encore
pleinement
fatisfait
de vous
prendre
femble que
pour
vous
qu'il
aimiez
mieux
à partie
Mons.
Câpre,
arbitre
de
me preniez
& que vous
tenir le lieu d'accufateur que de juge. Quoi qu'il en foit,
je vous affure que
ne me reproche
ma confcience
& pour
ce qui eft
rien;
fur cette fatisfaction
de Mons.
Capré,
qui de cinq chefs
de plainte
moi,
qu'il forme contre
les 4 ont efté trouvés
extrêmement
croire
& luy auui
chant
ne vient
l'autheur
& pour le cinq** je vous fupplie
de
tout ce que j'ay dit du terme Bron-
délicats
que
que
que
je
de faverfion
n'avois
n'ay jamais eu l'intention
moins
a vous que j'avois
tiré voftre fuffrage
ainfi,
coup
fans
pour
pas
que
l'honneur
de luy
confiilté
l'exclufion
j'en
ay;
car;, pour
de connoifh'e,
defplaire,
& duquel
& beaucoup
depuis j'avois
de ce mot. Ce qu'eftant
que je vous aie voulu
quelle apparence
porter
au travers de M*~Capré ? Vous le voulez pourtant,
m'ouïr
contre
moi en faveur
vous prononcez
un
&
de
ce que je ne veux fouffrir,
à caufe
Capré,
de fon mérite & de voAre authorité
comme
que j e confidère
lieux
je dois, quelque
penfée
que vous ayez de certains
fur lesquels vous me ferez bien l'honneur
de mon Difcours
mond.
de
lieur
je
m'entendre.
INEDITES
LETTRES
donc
jugez
qu'en
des arm~),
j'impugne
Vous
l'Origine
la maifbn
de Savoye,
en cela
je ne
fuis pas
le premier,
gnorez
80
page
indirectement
ce que
fçaurois
Monfieur
Du
Chefne
je ne
de de Rubys,
vous n'iDu Chefne,
l'incomparable
parler
a efcrit
fait
n'avoif
de
l'origine
dénier.
Mais
pas
car d un cofté
m'eft
un mur d'airin
duquel
le P. de Boiffieu
qui tranche
l'authorité
de
( 'Dt/ccM.f
je ne veux
offenfer,
&, fans
ce qu'en
pas
Mons.
vous
la
& ncM~m~
(sic)
vertement
ce que
qu'effleurer.
des
que je prépare
qui fuit eft un peu plus fenfible,
à voftre ouvrage;
ce qui ne peut eftre, n'ayant
contredits
veu ni fceu quel peut eftre voAre deffein.
Que ce que j'ay
Ce
dit foit
jugez
meure
hors
de
vous le
je le veux bien,
propos,
puifque
de faifon;
vous m'excuferez
d je n'en de-
ainfi
hors
pas
d'accord,
car
fi la vérité
de la diffimuler
il eft impoUible
faict particulier
de l'origine
blir
tout
hautement
foit
qu'il
verre
bien
avec
fervent
Pag.
folide,
nous
pour
i'y2,
je vous
fans
la perdre.
Et en ce
il en fault eflades princes,
de reconnoutre
rial que
depuis
tres
monftres.
ne vous
le fieur
J'en
à la vérité,
& des fables
faire
fais
douter
de ce que
juge
VVulfon
ay donné
ni
qui
pourtant
a bien
rendre
odieux.
de la
intérêt
vous
ne
ni armo-
françois
forgé
l'étimologie,
Prenez garde
pas de le recevoir.
rien dans mon Difcours,
que je ne décide
la nouveauté
du terme,
tente de marquer
oblige
dit
j'ay
que, quelque
de ce terme,
n'eft
qu'il
qui ne
du tout.
& je vous tiens fi équitable
trangle,
que vous ayez pour la confervation
laifferez
de l'hiftoire,
ce qui faict à leur avantage
pourveu
(inon c'eft meïïer
des morceaux
de
des émeraudes
que
eft l'âme
d'auce qui
toutefois
où je me conde peur
de me
DE
SAVANTS.
QJUELQUES
Pag. 17~ j'avoue
ingénuement que ma façon de parler
eft un peu crue,
mais je vous prie de confidérer
la matrès légère, la faulte ne peut eftre que
tière, laquelle eûant
vénielle
bien mefme
il feroit vray que Sarcus ~uA
quand
un nom
de famille
de Tiercelin,
& non
ce que
que je vouldrois
a defpleu.
Enfin vous
l'occallon
vous
eft
tafché
terre
veux
écrit
m'accufez
s'en
eftes
je ne
avoir
me fuis pas fouvenu
d'une
examiner.
point
ceçy autrement,
d'ingratitude
de vous
rien
ce que je ne
toutes les fois que
éloge
& en cela
je connois
vous
puifque
doivent
gine
plus chers,
de touts les aultres.
traite
fidelle-
ceux
qui vous
la fource
& l'ori-
d'un
nom
de rel-
autheurs
ce que
qu'aux
claffiques,
ne fait pas ni touts les PP. de la Société
qui
Etfi je n'ay parlé de vous à l'ocfort fouvent.
citent
cafion
font
très
ne donne
pect qu'on
le S' Ruffi
vous
puifqu'ils
Je vous
où
que vous m'avez
en ce lieu
lequel
que
eftre
ne
que
voulez
ma Préface,
les imprimez
n'aient
rapporté
& marqué
touts vos tiltres,
au moins
ment,
vous
puifqu'il
11de
pas agréer ce que je dis en la pag.
je vous rends graces à deffein de la faveur
faite de me fier voflre Ms. de la Marche,
n'a
Suffit
pour
avec
présentée,
tout de bon,
à ceux
appartenant
des armes
de Montbré,
Montrichard
& aultres,
qui
je vous
Quelle gloire,
que je le fais par dilcrétion?
de dire que je les tiens de vous, & où en ferois-je
prie,
touts les lieux où j'ay pris tant
s'il avoit fallu nommer
ne voit
d'aultres
naiffent
touts
efcuffons
dans
ceux
ces elcudbns
que
je confidère
les champs
qui les veulent
nous
donnoient
comme
des fleurs
qui
& qui partant
font expofées
à
Aultre
chofe feroit fi
cueillir?
quelque
lumière
particulière,
LETTRES
comme
veu
bien
d'Onas
celui
& en
manière
quelle
Conclufion.
intention
& de S. Porcher
je vous
que
tNFDtTFS
devois
rendre
vous l'avez
Je vous
(en
ce qui
vous
eft deu
veu.
encore
répète
eft très innocente,
où j'ay
Brefïë),
quoiqu'elle
une
fois
mon
que
ne foit pas jugée
fondement,
je n'en
me pince avec
bonne
ferai pas plus marri que je ferois d'une
qui
faignée
mais gafté & corrompu.
me tireroit
bien du fang,
Queltuer on fauve la vie, comme
en voulant
il advint
quefois
telle.
fi Fon
cela,
Après
à ce foldat
heureux
qu'un
incurable
coup d'efpée
eftoic inconu.
avez
occafion.
pour ce qu'il
voulu faire en cette
couvrir
mes
autant
d'obligation
quelques
faultes,
j'euffe
auxquelles
que je ne die plus
de fermeté,
fbnne
foumiCe
plus
Je vous
rencontre.
lieux
quelques
comme
& plus
affeure
qui
en beaucoup
mirateurdelafabuleufe
inconnant
parce que vous
amis fe trouvent
petite
pièce
(le
ulcère
ce que vous
creu me def-
fujet
que je vous en ay
de me plaindre
de
j'ay
fbuhaité
mon
communiqué
&
plus de vigueur
de fidélité,
n'y
ayant
per-
que moi en pareil
dégagée
que je leur ay hoché la bride en
à moy-mefme,
fufpects
des autheurs
des chaînes
de Na-
j'ay confidéré
defquels
à la vérité,
Il eftoit fçavant
varre
avez
d'un
m'eftoient
ou je parle
celuy
déclare
j'ay
auxquelles
perfonnes
manufcrit,
Vous
& je vous
que
guarit
C'eft
André
mais
Favin
principalement.
confus
parleur,
grand
de lieux,
amateur
antiquité.ce
&
ou pluftoft
adque je vous dis à deffein
me marquez
de vos
que quelques
perfonnes
offenfez
de cette méchante
&malheureufe
*D:/co!t?.f
de fOrtg~
de me les indiquer,
Monfieur,
fupplie,
de repos que je ne fçache
comment
des armes).
car je n'auray
& pourquoy
Je vous
point
j'aurois
DE
à tant d'honnefles
defpleu
aultrement
font
puifqu'ils
cette
je vous
peine,
par voflre
SAVANTS.
QUELQUES
en conjure,
& me faictes
aimez
que vous
refponfe
car je n'en peux parler
amis.
Délivrez-moi
de
gents,
de vos
autant
LE
Au
connoutre
que je fuis, &c.
LABOURUER
(~c).
même
Monfieur,
Si je ne voulois
entretenir
je ne vous defcouvrirois
ligence,
mes penfées
comme
j'ay fait
Payerne.
Vous
comme
traire
toute
bonne
pas fi franchement
à l'occafion
du
inteltoutes
tiltre
de
donc
ne le trouverez
vous
vous
avec
au conpoint mauvais,
une leçon de édition
de cet
préparez
vous prendrez
garde
ouvrage,
eft appelé
deux fois dans
la
~Kj'
que Chunradus
regis
charte
Chunradus
rex; &
n'eft que dans
que vous me propofez
les termes
& non dans la perfonne
qui eft la mefme
comme
il eH juHuié par la clofture
de cefte charte
où ce
ainfi
la différence
du
Chonrad,
roy
donne
le contenu
elle
& fe qualifie
& de cette reyne
de qui
confentement
d'icelle,
filius
la figne
regis,
Berthe
fa mère
immédiatement
aprez
parce
qu'il
l'eHoit
en
effet
Berthe.
& de concorde,
je vous
efprit d'union
ne peuvent
eftre les afpres
donne
advis que les yperpires
toto f~/o. Les afpres de Turquie
font
qui en font éloignés
Dans
d'argent,
comme
ce mefme
& viennent
qui
diroit
du grec
monnoye
;xo~rpos,
blanche,
c'eA-à-dire
blanc,
& il y a bien
v
de
LETTRES
les aultres
que
l'apparence
fille d'Iiàac
INEDITES
efloient
frère
Comnène,
d'or
aifné
Théodore,
(i).
de l'empereur
de ConIII, roy de Hiérufalem,
& femme de Baudouin
ftantinople,
fut dotée de cent mille yperpires
comptants,
qui euft efté
peu de chofe fi c'euft efté des afpres qui ne valent que quella vente de Fine
la pièce.
raifon,
Et par lamefine
quesfols
dans voflre tiltre
euft efté
de Candie,
dont il eft parlé
chofe
fent
fi les afpres
efté la mefine chofe.
où
de ces afpres,
euf-
ou yperperes
ou yperpyres
J'ay efcrit à Marfeille pour
ridicule
je fçay
font
qu'ils
fort
avoir
& très
fréquents
vils.
mais
de Burchard,
de tiltre
a donné
aage
à mon
je fçache,
que
comme
Monfieur,
endroict
Pour
non
occafion
je traicte
trop
en mon
plus que fon neveu
à l'opinion
contraire.
mes
& je le tiendray
Hifloire
voftre
le deffein
point
que Lyon n'a eu qu'un
archevefque
celui de Laufanne
n'aiant
jamais
je crois
grand
fi je n'abonde
je ne fçay
Enfin,
de
amis,
fens,
du nom
changé
dont
le
Voilà,
ufez en de mefine
à faveur.
fi j'en fçavois
Dombes,
un peu
& l'œconomie,
vous y pourrois-je
peut-eftre
fervir. Toutefois
de vous dire que j'ay veu
je ne laifferai
l'extraict
des tiltres
de la terre
de Beaujeu
tiré de la
Chambre
des comptes.
les originaux
font dans
Je dis l'extraict,
le thréfor
car
je crois
de Beaujollois
qui
que
eft à
Villefranche.
C'eft
(i)
dans
Voyez
/lyperpenim:
Ry\antmorutn
ex awo eximie
cet extraict
que j'ay
au mot
du Cange,
Glof.,
– c<iluneta
imperatoium
oui
ej,Jicappellata
i utile
quafi
& i ecoéto i nnfeûn
veu que
effet,
imperat
l'an
&c. » – Voyez
orum
mtmtnt*. 1.
1402
auffi
Pierre
Differtanode
Coiijlcintwopohtanoi
um
DE
& l'Hermite
de Norry
duc
de Bourbon
SAVANTS.
QUELQUES
de la Faye
au nom du
acheptèrent
& chafleaux
de Trévoulx,
Am-
les villes
le Chaflelard,
de 30,000
1. Il ne
pour la fomme
dit point
de qui
de Villars
je crois que c'eft du feigneur
de Lyon. Tout cela ne vous fera
qui les tenoit de l'Eglife
il y a apparence
traicté
pas nouveau,
que vous l'aurez
bérieu,
dans
voflre
Hifloire
de Breffe.
& religieux
convent
tionibus
J'ai trouvé
de St-Rambert,
auffi
pro
que l'abbé,
laboribus
& vexa-
& inîmicorum
donnèecclejlœ evitandis,
rent à meffire
fire de Beaujeu,
le droict
Humbert,
qu'ils
avoient
en la ville du Bourg St-Chriftophle,
fur l'églife,
décimes
& aultres
droicts
De l'an
cimetière,
fpirituels.
tyrannorum
1226.
Il y a quantité
d'aultres
chofes qui ne regardent
& je ne doute point
Beaujollois,
que tout cela
loties quoties. Néantmoins,
foit exibé en original
le défirez,
je vous
tièrement,
&c.
donnerai
tout,
puifque
CL.
A Valence,
ce
16 feptembre
Au
LE
que le
ne vous
fi vous
je fuis tout
en-
LABOURFUR
1660.
même
(s
l. n. il.).
Monfieur,
Je ne fçay
pourquoi
vous
le démeflé
avez
ni aurez,
je vous
vous
y vouldrez
J'ay dit que
prendre.
étoit une happelourde,
trix de Savoye
j'ay
affeure,
je vous
ay engagé
le P. Meneftrier3
vous n'y
que
dans
que
avec
dites
aucune
part que
le tombeau
voilà
celle
que
de Béa-
qui va bien
LETTRES
mais
ce
euffiez
INEDITES
pas à voflre
n'eft
efcrire
voulu
de
fi ce n'eftoit
efgard,
ce tombeau
en homme
que
vous
de
cour
Je rappelle
auffi un cénotaphe,
pluftoft
qu'en hiftorien.
ce qui eft évident,
d'autant
que ces maffes de pierres font
des monuments
des perfonnes
pluftoft
érigez à la mémoire
illuflres que des urnes pour leurs cendres,
ou de ces arches
à l'antique
que ce jeune homme
des enfants
de Béatrix,
de naiffance
de ceux
fi convaincante
de forte
les corps
entiers.
Et ce
a efcritdu
nombre
(le P. Meneflrier)
où l'on
qu'il
mettoit
du nom,
de fa fille aifnée
avec
pas
Feftat
qu'en
juftice,
fur le lieu
n'auroit
de
Certes,
doute
point
forties
je vous
avife
logét.,
de mon
que
feul,
ce lieu?
Je
vous
ait efté bafti
temps,
qui
& je ne
impeccable,
dont vous
me parlez
& quelqu'autres
répliques
baga-
mais
pour ïaipone demeureront
j'ay
reçeu & vous
remercie
plus
de part
vous
que
de
ne m'y
de les publier
encore une
obligé
fois & d'indiquer
le lieu d'où elles font forties.
J'y explicharte
de
mefme
voftre
querai
pour
l'abbaye
première
Payerne,
donné.
lui tout
que j'ay remarquées
quoy que vous difiez.
cabinet;
leurs
Au refle,
pas fans refponfe.
voflre recueil
où j'ay bien
en avez
en
je ne fuis pas
doctes
plumes
que ces
à dire fur les Origines
qui font
preuve
qu'il a mis les chofes,
du contraire.
En effet, que
les impertinences
fans réplique,
Monfieur,
ne trouvent
telles
cette
de l'ordre
contraire
non pas
pas fouffert
demeureront
& qui
mais
que le monument
ni au mefme
fépulture,
mais
l'accorderai,
au
d'aller
pu recevoir information
de la fépulture
conclure
de Béatrix
j'euffe
&
eft une
m'en
eft impoffible
que je ray pouffé
& je ne penfe
des armes
où vous
Je ferai
n'avez
pas pris
garde
que
ce Chonrad,
DE
fils de Berthe,
vous
& je fuis obligé
que le Pacifique,
à caufe d'un difcours
que je
généalogie
n'eft
à retoucher
autre
cefte
ay autrefois
mes
& que
communiqué
Mémoires
humilité
SAVANTS.
QUELQUES
fur l'lfle-Barbe,
vous
que
le tout
avec
de celui
défirer
pouvez
je fais entrer
dans
la candeur
&
efl vérita-
qui
&c.
blement,
LE
ce
Lyon,
16
Du
même
mars
1677.
j Antoine
Grofû
LABOUREUR.
(i).
Monfieur
Encore
me
vous,
laquelle
d'eflre
connu
pas l'honneur
néantmoins
fur voftre
courtoifie
que je
confiant
j'ay reffenti
divers
je prenz
encore
Camaret,
de
n'aye
de Mr de
effects
la
de
par le moyen
liberté
de vous
demander
de développer
il efl bien malaifé
fans laquelle
grace,
dans la généalogie
toutes les difficultez
qui fe rencontrent
eft de fçavoir comment
La première
dela maifon
d'Agout.
une
Antoine
(1)
mille
noble
des
fut un
ce
fiècle.
qui
les faits
gie,
Groffi,
né à Apt vers
Lioux,
fon
de
prieur
d'une
1604,
mort
&. ancienne,
Toujours
à la recherche
hiftonques,
débrouiller
les lacunes
qui
généalogie
des
jour
quelque
fixer
les fables
fe trouvoient
grandes
fa-
toire
îecueil
de
tes,
de
titres
de
authentiques
fur
extraits
maifons
la
de
à celle
des
pays,
de
de
anciens,
archives
des
& des
abbayes.
etoit
de
forte,
littéraires
qu'il
particulières
Son plus
l'hifIl avoit
char-
documents
cartulaires
communiquer
fes richeffes
du
dont
conGderable
de toute
feigneurs,
remplir
dans
eft mêlée
un
la chronoloou
& du Comtat,
fait
érudits
les plus
jeter
la Provence
en 1687,
hommes
pouvoit
de
des
avoit
des
eglifes
plaifir
grand
hberalement
aux
écrivains
LETTRES
la terre
de Sault
mary
d'Agout,
d'Atalexis
ne
la maifon
en remontant,
Raymond
fa femme.
Vous
voyez
bien,
ridicules
de
pas les fables
inféodation
(1), ni la prétendue
en faveur
de Faucher
d'Agout
faicte
d'Agout,
avec Roftain
de la terre
du
&
que je
de Gre-
Monfieur,
l'hiftorien
reçoiz
noble
& la
d'Agout,
de Die qui vivoit fan 1 184,
de Gillo,
fille d'un certain
Raimbault
d'Ifoarde
mary
dans
eft entrée
de joindre,
féconde
INEDITES
de Sault
dans
Loup,
la-
& d'ignorances
d'inepties
quelle il y a prefqu'autant
que
de périodes.
la terre
Monfieur,
Que vous en femble donc,
de
n'auroit-elle
Sault
de la femme
avoient
qui
de Roftain
fur les
l'aide
qu'a
fances.
en
ne
qu'ils
nques
étoit
tras,
nnmenfes
connoif-
la plupart
favants,
uns
pour
ce que
de
Honore
lettres
de
de Vaifon,
laiffa
au Chapitre
fur les familles
lui entre
de
les mains
Saint-Quentin,
iTPUM-e de
patirnrp
de
recueils
tomberent
de
après
contmua
&. de
fon
Cl itique.
&. celles
de
ri-apres
à leur
(i)
Chorier,
Remerville
fur
en
autres
d'Apt,
forme
de
antiquités
un grand
par
au pi leur
les
brouillons
chai
Groffi
de
fes
tes copiées
onginaux.
C'eft
entrait
les lettres
au prieur
de Lioux,
quej'ai
Le Laboureur
notes
mfcriptionsromai-
ou
fur
de
des
lui
&. quelques
de ce recueil
de
de
favants
copies
de Tour-
8c civile
adreffees
tes foins
par
de M. de Remerville
qui
les
réponfes
églife;
font
de
diverfes
nombre
cette
&. fes
fd correfpondance
&. fur
avec
M.
fur des
d fa mort,
le
fucceffion,
bienveillance
Ce
lettres
quelques
lettres
natale
la
ecclefiafuque
&. les
les documents
intéreffer
de
l'hiftoire
nes
Quelques-
par
tiens.
Labou-
fa ville
&. tous
de
les
je
trouverauffi
de M. le comte
differtation
Suare^,
Groffi,
de
d'Apt
pouvoient
de
l'evê-
Le
devenus,
precieufcs
&
Antoine
Bnançon,
&c.
Choner,
titres
de Yllijloïre
Jofeph-Mane
reur,
avec
temps,
étoicnt
qui
on doit
de ceux de Groffi.
non-Simiane
les hom-
a la B. de Carpen-
doute
la propriété
etoit-il
le P. Columbi
de
le P. Robert
qui
fou
auteur
le P. Pagi,
Cartulaire
tous
de Provence,
Chorographie
que
d'Herouval
auffi
avec
Bouche,
Ruffi
Wion
de Pans,
ceux
en eorrefpondance
mes
les
pour
où fans
unique,
de M. de Remer-
ville fonlaujourd'hui
hifto-
ayeule
eftant
lesMss.
Prefquetous
refoudre
etoit
province,
difficultés
&
d'Odile,
laquelle
pouvoient
de fes
Groffi
la dot
d'Agout,
à tes lumières
recours
le confultoient
efté
point
Chorier,
rang.
qu'on
trouvera
DE
la lui
auroit
aurions
SAVANTS.
QUELQUFS
en mariage
apportée
nous
? Si cela eftoit,
meflîeurs
de Ste-Marthe
faict
un grand pas,
il fault de Léger d'Agout,
auroient
parlé comme
d'Apt;
mais pour cela,
nous ne ferions pas hors d'affaires.
Perdesjà
mettez-moi
donc
de vous
de noftre
Rôftain
n'auroit
feroit
point
eflé
partagée
fi Humbert
eflé
pas
mafculine
quelque
poftérité
de la terre de Sault,
le droit
confervé
qui
& laquelle
d'aifneffe
ce qu'il
tout
Monfieur,
filz aifné
& fi de lui ne
marié,
fortie
auroit
quent
Simiane.
Voylà,
demander
par
auroit
confé-
fur la maifon
y a de fcabreux
de
dans
car tout le refle n'eft rien,
d'Agout;
à mon advis. En effect, que cette maifon
foit provencealle
il n'y a pas lieu d'en doubter,
& indigène,
quoy que dient
de fables;
foit un rameau
de
nos conteurs
que Simiane
l'hiftoire
de la maifon
moins
encore
vouldroit
pas, mais il s'en deffend
eft
qui
beaucoup
on
s'eft
de bonne
de l'identité
appuyé
mencent
fincère
plus
il donne
contraire,
à fe faire
de
l'hiftorien
celle-là
très mal.
ne
foy touts
en la
ne
le
Le P. Colombi,
au
oppofe
pas
les tiltres fur lefquels
s'y
de ces deux
connoiflre
Grenoble
races
perfonne
qui comdu grand
& de deux
& Léger fes enfants,
aultres Roflains
pour les faire
que l'on a mis à la torture
Il eût efté à fouhaiter
de nom.
que Humbert
changer
& Guillaume
fon aifné euffent porté cette livrée;
l'ancien
de Raimbault
Roftain,
mais
cela
ne porte
n'eftoit
rire.
l'ufage
en leur
fiècle,
& ainfi
cela
aucune
J'abufe,
je ne
pas
doubte
Excufez,
conféquence.
de voflre
Monfieur,
point
que
Monfieur,
loifir
qui
mes
conjectures
mon
eiloignement
&
eft prétieux,
ne vous facent
& mon
aage,
LETTRES
INEDITES
de pénétrer
les fecrets d'une maifon
m'empefchant
& ma caducité,
d'aller
vous
fi efloignée
moy-mefine
en perfonne
avec Mr de Camaret
confulter
qui a déforceluy-là
mais
intéreft
tractée
avec
maifon
d'Agout
rendre
en foit,
qu'il
très
qu'il aura la bonté
offrir touts mes devoirs.
& de vous
celle-cy
en
je vous
humble
le Trieur
conjure,
& très
de Groffi,
Au
A Lyon,
Après
ce 24
avoir
& me croyez,
obéiffant
LE
doéleur
ferviteur.
LABOUREUR.
en droit,
n'a
peu
avnl 1677.
leu avec
advouer
autant
que le plus
encore
que dans
de bonheur
à cdpr.
même
beaucoup
de joye
celle
a pieu m'efcrire
& de laquelle
je vous referai
vie très eftroitement
je me donneray
obligé,
de vous dire que je ne dois plus avoir de chagrin
des chofes
a con-
je croys
CL.
Monfieur
qu'il
à la
& par celle-là
alliée avec noftre Ifle-Barbe
par le moyen
de rifle & prieur Sancti
Marii, en
moyne
Monfieur,
Agréez-les,
s'il vous plaift,
Voitre
l'alliance
par
de Simiane,
la maifon
de Jan d'Agout,
l'an 1414.
Quoy
de vous
ma curiofité
dans
efclairé
defcouvrir.
celle
que
forte
qu'il vous
toute ma
fhonneur
d'ignorer
de la province
de Provence
En effet,
il faut
Monfieur,
d'eftude
de fcience,
il y a pour
& il n'eft pas
le moins
nouveau
DE
qu'on
rencontre
chofes
qui manquent
Quoy
qu'il
dans
d'un apotiquaire
des
la boutique
fois aux archives des princes.
quelques
bien de marcher
je protefte
de la maifon
de Sault,
l'hiftoire
en foit,
Monfieur,
fur vos pas dans
encore
qu'il s'y rencontre
tousjours
&
SAVANTS.
QUELQUES
on
quels
vement,
peut parler
néantmoins
d'endroicts
beaucoup
def-
qu'affirmatidoit fuppofer
pluftoft
négativement
il y en a d'aultres
qu'on
de douter
dont il n'efl: plus permis
des principes
eft pure provencealle,
le premier,
que la maifon
d'Agout
à touts les fabulal'on ferme la bouche
& par ce moyen
comme
nie,
qui l'ont efté
pour l'amener
tion
de la
teurs
qui n'eut
dans un
mais
de laquelle
de la Pomérareçoit
efté
l'inféoda-
Il fauldroit
dire
tout
obferver
en la peril en eftoit bien
de cette
inféo-
le triple vice de la
& de findiction,
à un novice,
cecy,
avec
qui n'ignorez
ce chancelier,
jamais,
à
chaffé
car quant à lui,
la veille, pour ainfi dire,
& cela,
ne fut
il avoit
lieutenant,
du Règne,
de l'Empire
& non pas à vous, Monfieur,
qui
où elle
en Provence
date
encore
le fonds
de Sault
Val
de fon
efloigné
dation.
dans
non empereur
par un empereur
de terre en Provence
jamais de fa vie un pouce
il avoit droict
pays & en une ville à laquelle
la vérité,
fonne
chercher
rien.Onpourroit
archevefque
on fait occuper
& à qui
qui a rempli
de Cologne,
la place du
tout le règne de Henri.
faint Héribert
grand
Tant y a qu'on peuft dire qu'il ne s'eft jamais veu rien de
Celui qui
inféodation.
fi impertinent
que cefle prétendue
& Agout
foient
ne veult pas que Simiane
l'a publiée,
fi vous me le permettiez,
mefine chofe. Et moy, Monfieur,
de foy-me1ine
qui s'infinue
je m'en ferois un principe
nous
force
de
le
recevoir
&
le reconnoifire.
la
&
Et quelle
LLTTRES
INEDITES
en pourrai-je
preuve
& ces beaux
tiltres que vous
meilleure
donner,
avez
vous-mefine
que
au
donnés
R. P. Co-
dans fon Hifloire
de Simiane,
fans
lombi ? Il les a publiés
vous nommer
encore
beaucoup,
(i),
qu'il vous honore
en ce pays voftre rare
car c'eft lui qui a faict connoiftre
traicté
vous
dans lequel
dire, & cela
de la ville d'Avignon
de ce qui fe pouvoit
de la Seigneurie
n'avez
rien oublié
Vous
de prudence
que vous n'offenfez
perfonne.
de mes Mafures
de me parler
avez eu la bonté
qui ne
& moy je dis de cefl ouferont
jamais que des mafures,
avec
tant
digne de la majefté
vrage que c'eft un palais magnifique,
Pontifes
& de nos plus
& de la fainteté
des fouverains
Roys.
grands
Mais pour revenir
Agout
mianes
rien
à notre
Agout
engendre
famille,
par quelque
paction,
ait pris le nom
connue,
à fa maifon ? Le refpect
moins
inconu
tiltres,
reconnoit
un Agout,
de bonne
l'identité
C'eft
des
les écrivains
n'ont
qui)
fcience
pas
du
ddigne
fditprefque
après
prieur
de plus
s'être
de
leconnoîlre
naturel
qu'un
de cefle
que quelqu'un
destination
ou aultre raifon
encore
de Simiane,
j'ay
que
aux
refpondre
tous
eni icln^
Gioffi,
publi-
quement
de
tout
a leurs
jufques
pour
vos
à lui
occude ce
objections
volontiers,
je pardonne
foy que plufieurs
maifons
d'Agout
deux
ce qu'ont
a-t-il
qu'y
de
pations
m'empefche
docte de Daufiné
auquel
Id
efté
Simiane
qu'eflre
qui en efl forti, & ces Sid'aultres
faict quantité
que l'hiftoayant
Agouts
a voulu
de ce beau nom,
de Grenoble
defpouiller
la foy des
de
ayant
devant
contre
(i)
Simiane
propos,
puifqu'il
perfonnes
croyent
& de Simiane.
Et
qu'ils
ce qui
eenis
lui
eLoienl
donnoit
redevables
quelque
valeur
DE
dire
vous
pour
la vérité,
de rune
l'antiquité
vous eft deue,
defcouverte
attache,
je m'y
favorife
opinion
SAVANTS
QUELQUES
& en
parce
que
& de l'aultre
cefle
dont
la
ruine la
temps
imitation
de celle des
mefine
fable
du Loup, qui eft une
d'Agout
de Rome.
fondateurs
les
Que s'il eftoit permis de couldre
là où l'hiftoire
conjectures
je dirois avec ceux
manque,
de Sault foient
de Sicadets
qui veullent
que les Agouts
miane,
leurs
que
ces illuftres
eflant
cadets
ne voulant
céder
pas
à
plus puiffants
qu'eux, auroient
& un blafon oppofé
affecté une origine eftrangère
à celuy
de leurs parents,
cadets,
pour leur monftrer
que, quoyque
ils avoient
affez de cœur
& de valleur pour abbatre
les
aifnez,
cornes
du
bellier
fable.
Mais
profeffion,
fouffrirez-vous
devenus
de Simiane.
le P. Colombi
puifque
& le fieur Allard
(i)
me feront
des oracles.
n'y
perfonne
ayant
que moy
en
cellc-cy,
qui fuis
en a donné
une
luiire
Gui
Allard,
de Dauphme
qui
a fait
de fa
aultre,
attendant
vos
peut-eftre
décifions
qui
ce que je vous prie de croyre,
& vous honore
qui vous eftime
plus
&c.
refpect,
CL.
(i)
une
une
C'eft
en tout
cA éMonJteur
eft
Monfieur,
Cecy,
le
Trieur
le Nobi-
&. la Génenlogie
des
LE
LABOUREUR.
de Grojfi,
principales
familles
à oApt.
de cette
fronnu.
A Monfieur
LETTRES
INEDITES
Chorier
à Guichenon.
chevalier
de l'ordre
Guichenon,
de
St-Lazare,
&c.,
à
Lyon.
Monfieur,
Je vous
mis.
&
fçache
j'efpère
pas moins.
& je ne connois
le zelle.
que je vous
ay pro-
que s'ils ne le font pas, vous ne
Je ne fuis poëte
que pour mes
d'autre
Parnaffe
&
que l'affection
néantmoins
m'eflimerez
amis,
diftiques
le jugement
ce
que j'en dois faire jufqu'à
le voftre. J'en feray cas s'ils vous agréent,
Je fufpens
j'en
que
les deux
envoyé
Si vous
vous
en fervez,
je feray
ravy,
Monfieur,
il fera
je l'ay mis
que vous y laiffiez mon nom comme
un tefmoignage
à la poflérité
de noflre
amitié mutuelle,
& je ne puis rien défirer qui me foit plus avantageux.
Je
vous
prie de vous
fouvenir
& de ne pas douter
&c.
mon ame,
que
de ma Topographie
je ne fois de toutes
de Vienne,
les forces
CHORIER.
A Vienne,
le
12 decembre
1658.
de
DE
SAVANTS.
QUELQUES
Du
A Monficur
même.
confeiller
Guichenon
du
Roy,
a Bourg.
&c,
Monfieur,
recouvré
ne feront
quelques
pièces
qui peut-eftre
à voflre deffein de l'Hiftoire
de Dombes.
Je
J'ay
pas inutiles
vous les envoyé,
dans
tomber
Talleman
actes
vous
de ce qui me pourra
& j'en feray autant
les mains à l'avenir
fur cette matière.
L'abbé
eflant
à Lyon,
me fit voir
de vieux
beaucoup
des anciens
où il efl parlé
de Beaujeu
feigneurs
les trouverez
dans les archives
du prioré de Saint& fi vous
le défirez,
à qui il en
je m'enquerray
la charge
& le foing.
Je fuis obligé
a donné
à prendre
& par la bonté
intérêt en ce qui vous touche,
que vous
avez pour moy & par l'eflime
que je fais de vous. Enfin,
volume
de mon Hifloire
Monfieur,
j'ay achevé le premier
frenée,
de
compofée
public.
Je
dix
livres,
partiray
pour
& bientôt
je le
Grenoble
dans
au
donneray
dix à douze
le publier
jours, ne pouvant
que je n'aye fait ce voyage.
A mon retour
j'efpère de vous aller voir. Cependant
je
vous prie de ne point douter que je ne fois de tout mon
&c.
cœur,
CHORIER.
A Vienne,
le 27
d'avnl
r659.
LETTRES
Du
même
INEDITES
a Antoine
de
S
Groffi.
Monfieur
vous
J'ofe non-feulement
demander
voftre
amitié,
mais
efpérer
que vous ne me la reffuferez
pas. Les idées
de voftre
que Mr Juvenis & Mr de la Garde m'ont données
vertu, comme elles font le fuppôt de laliberté
que je prens,
Je fay, Monfieur,
en feront
encore la juftification.
que
auffy
vous
eftes dans
de lettres,
voflre
une élévation
& par
éminent
celle
extraordinaire
de voflre
de forte
favoir
les gens
celle de
& par
fi vous m'accordez
naiffance,
que,
entre
la
vous ne devez pas trouver
grace que je vous demande,
dans moy tous les refpects
mauvais
qu'elle ne trouve
qui
reconnoiffance.
Je ne fay pas
luy font dûs & une parfaite
fi mon nom fera allé jufques à vous. Peut-eflre,
Monfieur,
des
que vous aurez déjà appris que, fi dans la République
lettres je ne fuis pas de ceux qui comme
vous y paroiffent
dans les plus hauts rangs,
dans
j'y fais du moins nombre
la populaffe.
d'excellens
J'ay
hommes
au public
des ouvrages
à qui
ont donné
quelque
prix par leur apl'honneur
un jour,
fi vous l'aggréez,
donné
J'auray
probation.
d'en faire préfent à voflre
paffés
YHiJîoire
nenjîs
J.
J'achevay
ces jours
de la éMaifon de la Tour-^cAu-
bibliothèque.
généalogique
je travaille
vergne, que j'ay écritte en latin;
préfentement
à un autre ouvrage
en cefte mefme langue,
dont le tiltre
vous
le fujet,
le voicy
ZN^ic. Chorerj Vienapprendra
C. de Statu
progïeffuque
litterarum
ac de claris,
DE
SAVANTS.
QUELQUES
& de rebus
viris, œtate fua
qua magifliatu
libri duo (i). J'y fuy le canal de ma
fuis commentariorum
vie & j'y parle de la manière
que je dois, (fans rien donner
qua eruditione,
à la paffion),
de
bords,
de
dignes
bien,
tous
les hommes
que je trouve fur fes
Cella eftant,
vous jugez
me difpenfer
d'y parler de
quelqu'éloge.
que je ne faurois
Monfieur,
& pour cella vous ne pouvez non plus vous difpenfer
vous-mefine
de me donner les Mémoires
qui me font névous,
ceffaires.
Nul
célèbres
de mes
dans
les lettres,
ce qui le regardoit.
pour efire perfuadés
de Paris,
amis
& ce font
n'a fait difficulté
les plus
mander
de m'en
Ils ont affez de bonne
de moy
opinion
de leur réputation.
de fe fier à moy
que je gafte une fi belle maN'apréhendez
pas, Monfieur,
tière par la forme que je luy donneray.
Vous en ferez affurément
& pour éviter de rien laiffer à la poftérité
je vous envoyray
qui ne réponde
pas bien à ma penfee,
voftre éloge d'abord
ou
qu'il fera fait, pour en retrancher
fatisfait,
tout ce que vous
pour y ajouter
On me donna
il y a quelques
de
vrage
Grenoble
Chorier
(2)
On
pour
ce qui
dans
du
dont
Biographie;
a
publie
eft cite
dans
qu'il
lui
demandoit.
fut-ce
par
un
louable
modeftie
auffi
Recherches,
la lettre
encore
prieur
au projet pour
rec'amoit
Choner
obftinement
a la charge
de Lioux les
celui-ci
fon concours
tous
fouillé
la chafte
en
femme
duquel
& lui
les renfeigne-
avoit
publiant
participa-
l'execution
d'être
de
de
turpitudes
\il
d'un
le vice
& de
plus
le
il lui répu-
ce qu'il
en
Sigœa
celte
jeune
de
avoit
pu
& d'obfcenite»
cœur
corrompu
& la crapule
révoltant.
qui
mémoire
Aloifia
nnm
fes
dans
effrontementla
fous
que,
l'homme
par
& docte
de
parce
favant,
loué
tout
fentme
que
etoit
e
fentiment
&. exemplaire
qu'il
gnoit
Peut-êtie
auffi
peut-être
pieux
fa
pour
dechna,
toute
le concernoit,
fuivante
befoin
il avoil
mais
tion
refufa
ete
ments
mœurs
revient
obtenir
Mémoues
l'ou-
titre,
1
verra
que Choner
& qui
de ces
partie
note
46,
a
qui
en 1 84 5
la première
p.
un autre
fous
(1) C'eft,
(2).
jugerez à propos
années
une hiftoire
Ms.
ont
trouver
dans
la
par
ce
de plus
LETTRES
mais
antiquités
inconnu
datée
dans
fa réponfe
17 mai
me
dreffer
« ti
«Pourceque
de mon
protcfte
fuis
en
eftat
desmémofres
« femble
ce
« autheurs
auxquels
« d'obligation
Chorier,
qui
Quoi
Annales
où
Uxellicus
trice
phron,
étoit
à
fon
Boze
barde
prince
une
la
lettre
frere
{Hijiove
de Titus
Caïus
d'4pt)
l'hif-
des
Pa-
les par-
A la fuite,
Junius
Fronto.
M.
dit,
latinité
elles,
par
étoit
de
fervi
pour
Carpentras,
huit
a
neuf
le ftyle
que
& fe reffen-
de
la plus
le plan
les parties
que
cas
grand
manuferite
barbare
que
n'efles
ancienne
étoit
fi bien
qui le compofi bien
correfpondoient
eii+re
la plupart
des faits énonces
fe rapportoient
l'auteur
fi bien a ce
que
dit les ecrivains
ont
pofténeurs,
n'eft
guei e poffible
ne
tendu
donner
que
le prieur
Quoique
Remerville
aient
très
de
qu'il
ait pré-
des
fictions.
Groffi
pièce
cependant
alléguées
ces raifons
par
& M. de
cette
regardé
véridique
les raifons
malgré
3
ci-deffus,
il eft
mêmes,
Ms, d'Uxelque le prétendu
probable
hcus
n'etoit
dans
le
qu'un
paftiche
de celui qui a eté publié
en
genre
1828
M.
par
de
Hiftoire
Trebonius
Duumvir
On
Fi onto
fiècle,
l'abbé
Major,
d'après
s'en
d'ancienneté,
enfin,
conçu,
faifoit
annonçoit
contraire
au
peut-être
& d'Eu-
Druides.
toit
qui
reftee
d'Apt
a la B. de
rien
comme
ces Anna-
Timufcates
des
fes
d'Apt.
de Marcus
dans
ans
n'avoit
qu'il
de
& qui
l'ecriture
que
en foit,
ville
tenir
Uijloire
qu'en
celle
&. la qualité
fpn
mettoit
habitants
le nom
pris
contenues
du
de
c'étoit
il prélendoit
ticularités
les,
de
Baffus,
d'Apt;
a tant
Chonerétoit
fe trouvoit
ce Ms.
foient
de gens de lettres,
fur Groffi.
premiers
commencements
avoit
celebres
qu'il
wbanœ:
des
en
dans
le fileiice
y a gardé
(t) Le Ms. dont parle
L'auteur
de
fi on me
tant
Gaules
tort
a mentionne
Commentaires
abrégée
faire
l'excellence
ouvi âges
nombre.
de
il me
le public
pour
« de leur
des
paru
a tant
façon
toire
rien
feroit
quelque
intitule
ce fujet;
nom,
de
cents
pouvoir
pour
mon
fous
que
« leurs
de
n'ayant
« confidérable
que
Vous
M. de Remerville
&. aujourd'hui
Eloge,
ingenuement
pas
d'ailleurs
motive
à Chorier,
1678
marquez
« je vous
'< je ne
Il ne
de me l'apprendre.
prie
Grofli
termes
du
« \ous
Je vous
(i).
en quels
refus
Fronto.
que l'autheur
& fes fictions
d'Apt,
de Viterbe
fe peut qu'après
les
& favantes
recherches
que vous avez faittes des
de cette ville, le véritable
autheur
vous en foit
curieufes
Voici
ville
d'Annius
l'exemple
à T. Junius
attribue
«
l'ancienne
a fuivi
qui
fon
de
fabuleufe
INEDITES
contenoit
fous
Vienne,
Rufinus,
de cette
découvrit,
a Marfeille,
une
t.
Mermet,
pierre
le nom
i
le
Senateur
de
fon
nom
de
& ancien
ville.
le dix-feptième
de
dans l'eglife
vers
dont
de
l'infei
T -J.
la
îption
Fronto,
DE
à donner
pas homme
SAVANTS.
QUELQUES
dans
ces chimères,
voftre
favoir
eft
& vous vous efles fervi d'aydes
grand & trop folide,
Ce font les Cartulaires
trop fidelles pour en eftre trompé.
& les autres Mss. que vous avez eu le
foing d'affembler.
Il eft vray qu'ils font les
des vérités
principaux
dépofitaires
trop
de Thiftoire
des derniers
& au-deffous
darlles
une
de
Brutus
fans doute
l'idée
de
cette
a fon
lettre
on etoit
époque
ferieux
ces
dont
les
plus
d'une
fois la dupe,
au jour
jusques
démafqués
de vils
impofteurs.
citée
ce qui
a etc
l'abbé
par
M.
Barjavel
a
dit
j'ay
<> quer
ce
la
que
retirer
com-
qui
de tout
de
Lioux
de
quoy
fatis-
voftre
cuno-
facilité
grande
eue à communi-
j'avois
pu
de
curieux,
légitime-
le temps
m'oftoient
ce que j'avois
de tout
partique
mes
la penfee
prefté,
m'aa
ce que j'avois
lequel
eftoient
cuneufes,
quoy-
de
que
4 1, eftoit
le
n'eftoit
pas
nom
« pofees
l'ordre
la
pour
des temps.
avoit
1 640
ne
« Uxehcus.
On
dediverfes
principalement
&.
police,
leur*
gouvernement,
de
les divifions
leurs
» qui
en provenoient;
les
guerres
que
qui
eftatz
des
princes
eues
qui en font
mceuis,
& roliveraiiis,
tes
les
&. l'eftabliffement
leurs
« Grecs,
grand
avec
Celtes,
« defcendus,
avoient
md-
villes,
& des autres
autres
ce
d'un
» de ce peuple
.< les
eftoit
fondation
« commencemens
des
fi la
difposées,
trompe,
dans
voyoit
des vieux
« nom
de celuy
me
de
» diverfes
fuivant
Le nom
de
« princes
&. dif-
plufpart
« nombre
« religion
autheurs
rangees
ainfi
« mémoire
celles
l'an
des
oublié,
la
Ce
un ramas
dont
parmy
véritable
je perdis
« pièces
les
fables
quelques
paroiffoit
« nufcnt
&
d'Apt)
pneur
trop
dans
prefque
de
du Ms. d'Uxel-
a
ramaffer
« mcommoditez
.< prive
le
toufjours
« culièrement
« de
lettre
(ITiJi.
avoir
mais
« que
« ment
dit
pleinement
« fité;
la
« Je voudrois
Choner,
« faire
comme
(Bw -Bibliographe
fauclufienne)
cœur,
éte
auteurs
ci-deffus,
Boze
par
y eût
« qu'il
« ce
très
an-
grande
&. dans
chofes
« qui
dChoriei,
licus
des
« ou
& qui eurent
de
marquoit
« manufcnt,
a prendre
& ftigmatifés
fuivant
L'extrait
mon
au Ms.
ou leuis
qui
« cienneté,
Fronto
menfongères
eux-mêmes
ont
furent
«
« nufcnt
fut
fictions
favants
Ton
bel-efpnt
T.-J.
difpofé
comme
avi,
qui donna
ce
la joindre
tres
& zMedii
& mefme
de ce que je
« pu trouvet
« tenois
de mes anceftres,
qm avoient
« confervéentreautres
chofes
un ma-
provenoit
vraifemblala même
A cette
fource.
de
pletera
de
me-
qui
blement
Groffi
Cefar
& de
frere,
cours
& de
des
fauffaire
la
d'Uxellicus
au
avec
decouverte
a quelque
fuppofer
urne
fiècles
avec
autres
eftatz
comme
tant
ce
le
encore
peuple
que
en
font
defcendus
entre
eux
k
Romains
avec
& autres,
x
les
qui
LETTRES
INEDITES
infallible
de bien
parle. C'eft là où j'ay trouvé la conviction
des fauffetez
pour véritez indubitables
que l'on débitoit
& je fay qu'on
n'en fauroit
jamais avoir affez leu &
examiné,
puifque c'eft d'eux que fe tirent les efclairciffemens
efles perfuadé
eft
tout
de
ce
me
peut
manufcrit,
dans
copié
« ce
en
» & quin'eneftoitpas
le
< bien
mais
juger;
c'eftoit
ce qui
en
regard
de ma patrie,
dans
je n'eftois
encore
auquel
« ble
de fane
« ment
des
« fait
tout
« durant
cher
de
o ou
a
en
quel
je
le
tout
que
vous
a poui
pouvoir
l'ancien
que
que
eftre
une
qu'il
du
vie
d'avoir
a mes
amys,
faire
recon-
en
que
cas
qu'on
efté
j'ay
de
n'avoir
ht,
l'avois
de cette
depuis
pouvoir
un
je bruflay
fait de l'hiftoire
dont
que
fur
cet
je fis
que
ma
vie,
ancien
dans
fuivant
un
toutes
ne paroi ff bit pas de« les apparences,
« voir eftre longue,
de peur qu'après
« ma mort
on ne fit imprimer
cette
& que
«
me fervoit
« pas,
« vente
on
ne
manuferit,
ne
tenu
d'autre
« obligé
de
qui
ne paroiffant
d'avoir
m'imputaft
în-
eftre
fou-
part.
J'ay creu
vous efcrire
cecy,
eftre
ce qui
tant
ce
de garant,
pour
pouvoit
vous
faire
Mon-
connoiftre
« queje
n'ay pas inventé
« avez veu de l'ancienneté
ce que
vous
de la ville
« d'Apt
fuis tout-à-fait
& que j'en
« incapable,
au
n'y ayant
perfonne
mondequiabhorreplusquemoyles
comme
« importures&.fuppofitions,
vent
qu'en
« pour
tefmoigner
vous donner
j'ay
fonde-
principal
Ce
eftoit
de-
des pays
que
appuyé
< manufcrit.
cuneufes
chofes
le
eftoit
« temps
oùj'avois
province
ceux
lequel
languiffante,
de
« tous
d'un
afflige
fut en mon
<• tant
fieur,
d'envoyer
Mais
je fus
de cerveau
« traifné
tirer
fçavoir
ce qu'il
peu apprendre
Ce qui fut la caufe
« 1664,
toft
Ms.
taf-
pour
pour
partz
leur
malheureux
g jamais
« devenu.
poffible
marquez
le rencontrer.
» affez
fay
il pouvoit
me
en diverfes
0 bord
moins
beaucoup
hiftoire,
manufcrit,
difficulté
« veu,
« pût
ce
endroit
fis pas
« noiftre
efté
ans
recouvrer
ne
ce
m'a
de vmgt
plus
capa-
comme
&. de nosEvefques,
mis
difcerne-
Et
ce qu'il
le
un aage
un veritable
chofes.
me
pour
façon
pas
fait
« ment
pouvez
« flattoit
quelque
& c'eft ce qui me
« voifins,
veu,
affurément
vous
comme
meilleur,
jeuneffe
avoir
très
en
« Saints
j'avois
tendre
pouvez
que moy,
reffouvemr
duquel
ma plus
vous
que
bien
auffy
ce qui
Vous
d'ailleurs.
inutillement
attendroit
qu'on
qui
me
de ce vieux
« fance
s'il
lequel,
venoil
connoiffent
je
peu-
l'ay efcrit
auffi
connoif-
quelque
manufcrit,
à efchapper
dans
des
le plus
» ténèbres
de me
« net,
travail
de chofes
« beaucoup
qui ne font pas
1 de la nature de celles quevous
ave?
de
nos
vous
de
quelque
trouveriez
chiche
très
cabi-
affurement
DE
SAVANTS.
QUELQUES
que vous ne condamnerez
de vous fupplier
très humblement
croire
de me communiquer
la bonté
que je vous
l'obligation
Mr de la Garde
trouvés.
blique
auray
pas la liberté que je prens
comme
je fais, d'avoir
les voftres.
Je rendray
pudes fecours
auray
que j'y
fi vous me
s'en
chargera
faites la faveur de vouloir me les faire tenir par luy, & ne
doutez
Je fais
pas que je ne vous en rende bon compte.
d'une très exacte fidélité.
en ces occafions
Vous
profeffion
de moy qui en auray
pas fujet de vous plaindre
tant de me louer de vous. Je n'auray
qu'à fuivre mon
naturelle
inclination
pour vous faire eftimer ma bonne foy
n'aurez
& feflime
« veues
ce mauvais
par
diverfes
les
tout
eftant
des
autres.
« faire
bien
différentes
Mon
deffein
tout
les curieux
« jufte
difcernement
les unes
de
eftoit
le
au
naruiahbvs,
mpuns
« que
le
au
long,
ou à la fin de mon
« commencement
du
efehantillon
qui compofent
pièces
imprimer
« hiftoire,
je fais de vous,
que
pour
en pûffent
faire
& féparer
un
le bon
mauvais.
« Il me
» critde
reftoit
un
128 chartes
recueil
qui
manuf-
monftre
plus
a de 5 00 ans d'ancienneté,
8t, comme
« la plufpart
de ces chartes
tracent
« de chofes
les églifes
concernant
« d'Apt,
au Chapitre
je l'ay donné
« de cette
« fervé
« long
mefme
ville.
Mais
je m'en
une copie jufte
&. que
J'ay promis
endroit
après
que
fuis ré-
j'en
fis au
de laiffer
moy,
pour
au
fa-
éviter
pour
« tisfaire
ceuxqui
« de lire
ces
« en
vous
« quelle
« l'ordre
« puis.
a chofe
n'ont
vieux
envoyé
voir
de perdre
pas l'habitude
documens.
unenotebien
Je vous
amplepour
s'il y a quelquechofe
avec
fervir,
par
une
qui puiffe
table
par
ces chartes
je range
des temps,
le mieux
S'il s'y
qui
peut
faffe
trouver
pour
la-
fuivant
que
je
quelque
vous,
Faites-
deme
le faire fçavoir,
« moy la grace
« & je vous envoyeray
les copies
que
« vous en délirerez
.Que fi vous voulez
« voir la
copie totale que j'en ay faite,
« ayez la bonté
de me le marquer,
U
la feray tenir
vous
je
par l'adreffe
« que
vous
me
donnerez,
efpérant
« de voftre
bonte
foin
que vous aurez
« qu'elle
ne fe gafte,
que je
pour
« puiffe
accomplir
ma
promeffe.
»
LETTRES
un mauvais
INEDITES
le titre
procédé
vous
que
me
permettrez
de
de,
prendre
Monfieur
très humble
Voflre
& très obéiffant
ferviteur.
CHORIER.
A Grenoble,
le 29 feptembre
1677
Au
même,
Monfieur,
Les maux
que pour ceux qui les méritent.
Vous en feriez exent,
& vos fortes
applications
un bien qui, fans vous incommoder,
feroient
feroient
de
à la République
des lettres.
l'honneur
MonCependant,
fieu,
ne devroient
je me réjouis
je vous
conjure
eftre
du reflabliffement
d'en
avoir plus
de foin
de voftre
à l'avenir
fanté,
c'eft
&
un
bien
qu'il ne faut jamais prodiguer,
parce
qu'il eft le
de tous les autres biens que fans luy on ne fauroit
fuppôt
Voftre lettre m'apprend
à
que vous commencez
goûter.
n'en pas douter,
& je ferois affligé très fenfiblement
file"
défir
de
m'obliger
commoder.
C'efl
vous
portoit
pourquoy,
à rien
Monfieur,
qui pût vous inne vous mettez
en peine de recouvrer
le Ms. d'Uxellius
(Uxellicus').
Si tout ce qu'il contenoit
avoit du rapport
à la pièce que
de fables comme
j'en ay veüe, ce n'eftoit
qu'un ramas
point
celles qu'Annius
de Viterbe a publiées fous ces grands noms
de Berofe,
de Manethon
& de Metalfthene:
je n'en fais
DE
nulle
du Cartulaire
mais j'en fais beaucoup
d'Apt.
de m'en comje vous en prie, Monfieur,
eftime
Obligez-moy,
la copie
que
me rapportera
muniquer
la Garde
SAVANTS.
QUELQUES
vous
vous
eftes
réfervée.
ou me la fera
tenir
Mr de
fidellement,
que fort peu;
que je ne la garderay
vous n'aurez pas fujet de vous plaindre de voftre honnefteté.
de Louis, fils de Bofon,
Il y a des chartes
que je feray
il m'importe
bien aife & que mefmes
de voir, & quelques
& je vous
promets
de tranftrop incommode
& que j'accepte.
crire. C'eft une grace que vous m'offrez
avec impatience,
Mais vous me refufez celle que j'a ttendois
encore
autres
je veux
faire
Ayez,
vous
qu'il
feroit
les Mémoires
dire
mention
s'il vous
de
vous
cefte complaifance
plaît,
de lettres mes amis ont eue.
les gens
voflre nom propre,
touts
qui me font néceffaires
dans mes Commentaires
pour
pour
latins.
moy
que
Apprenez-moy
vos
voflre eftude,
vos
occupations,
& enfin ce que vous voudrez
que la République
employs,
des lettres fache de vous & de ce qui vous regarde.
J'auray
du refpect
pour cefle
qu'il me fera poffible.
vous
jugez
matière
Vous
favorablement
& je la traitteray
fans
y confentirez
le mieux
doute,
de,
Monfieur,
très humble
Voftre
& très obéiffant
CHORIER
A Grenoble,
le
8 juillet
ai Monfieur
1678.
le Prieur
de Groffi,
à aipt.
ferviteur.
fi
LETTRES
G.
A Grenoble,
28
ce
de
may
La
INEDITES
Pize
à Guiehenon.
1659.
Monfieur,
d'un
nom qui vous eft
furpris fans doute
voflre perfonne
encore
& qui cerche d'honnorer
incognu
& par eftime. Je
que par réputation
qui ne luy eft cognue
ne fçavois pas mefmes,
où voftre vertu qui fait
Monfieur,
Vous
ferés
par hazard que,
le préfident
de Boiffieu
de pluconférant
avec Monfieur
fleurs chofes curieufes,
j'ay appris de luy que vous efliez
le véritable
où l'on pouvoit
trouver ce qui défailoriginal
loit partout
ailleurs
5 c'eft de luy auffi, Monfieur,
que j'ay
tant
de bruict
fe trouvoit
fixée,
& c'a efté
eu cognoiffance
tées en rhiftoire
chofe
des grandes lumières que vous avez apporde Savoye,
& que s'il y avoit quelque
de commun
à laavec celle des princes
d'Orange
j'ay mis après feu mon père & feu mon ayeul la
quelle
troifième
main,
c'eftoit
clarté.
Je ne
de vous
que
je le pourrois
fçavoir
doubte
pas, Monfieur,
que vous
n'ayés pris garde que cela a efté ainfi en plufieurs
façons,
& que, des quatre maifons
qui nous ont donné quarantehuict princes
au Cornet,
celle de Sadepuis Guillaume
avecque
des alliances
à celle des
n'ayt fouvent
pris & donné
Baux & à celle de Chalon
qui nous ont régis depuis l'an
encore
jufqu'en
1^70. J'ignore
qu'il y ayt quelque
1173
avec noftre première
maifon
chofe de femblable
d'Orange
voye
ou de cdraujica,
laquelle
ayant
tenu
la principauté
fous
DE
le nom
SAVANTS.
QUELQUES
de comtes
& puis de princes
durant plus de 400
ans, c'eft-à-dire
depuis l'année
793 jufques en 12 10, ne
me donne
bien
pourtant
que peu d'alliances
prouvées
dans
les plus grandes
maifons
du royaume
d'Arles
ou de
Provence.
Si j'eftois affez heureux
mériter
que de pouvoir
chofe
de voflre bonté,
eftre fans
quelque
j'en pourrois
doubte
mieux
efclairé.
&c.
(i).
G
Claude
A Lyon,
28
avril
Oronce
Fine
LA
DE
a Guichenon
PIZE.
(2)
1659
Monfieur,
& de
toujours
trop de franchife
témoigné
craindre
ces fentimens
bonté
pour
que vous changiez
de changer
que je n'ay pu m'empefcher
obligeans
parce
de robe. Je ne vous en donne
pas la nouvelle
que je crois
Vous
m'avez
d'ailleurs.
Je ne vous en fais pas auffi
que vous avezfçeiïe
bonté que
une apologie,
parce que j'ofe efpérer de voflre
& en
d'une
action
vous me croyez
mauvaife,
incapable
tout
cas j'ofe
exact
efpérer
de toute
mon
auffi
rendre
de vous
affaire,
fi vous
y venez
(1) Il y a dans la Correspondance
de La Pize
de Guichenon
huit
lettres
jéfuite.
fur
qu'infinuer
d'une
peut
très
reffantes
(a) J'ai
belle
toutes
ecriture,
pour
l'hiftoire.
dil
dans une
fuivant
Chorier,
d'abord
l'affirmer
dans
note
au n. cxv:
desRecherchesbibhographiques,p.
que,
inté-
Fmé
auroit
compte
187,
a eus
éte
Jéfus.
içy un
laquelle
qu'on
foi de
ne
pouvoit
on
Chorier,
fui vante
d'après
la lettre
Fine
lui-même
rend
des
motifs
qu'il
la Compagme
de
à Guichenon
pour
bientôt.
Ce
la
compte
quitter
LETTRES
Tant
INEDITES
vous redemande,
en cette
que je
s'il vous plaît,
toujours,
que vous m'honoriez
& que vous me
de voftre prétieufe
amitié,
Moniteur,
y a,
conjoncture,
de l'honneur
faffiez la grace
j'ay maintenant
fervir abfolument
de vous
de vous rendre
mes
de la liberté
très humbles
que
fervices
ce que je pourrai pour cela. Je n'ay pû voir encore
Mr Barbier
pour le prier de vous les offrir, parce que je
à mon petit eftabliffement;
& comme
fuis aprez à pourvoir
en tout
tous
les commencemens
encore
temps
ble ami
je fuis pour
rudes,
quelque
à mon
tout
petit mefnage.
de trouver
icy un ancien
eu le bonheur
J'ay
& vérita-
n'a pas mal fait fes affaires
en la correction
je me fuis mis avec luy, & j'y trouve du moins,
à me mettre
à couvert
avec
commencemens,
qui
des livres
dans
font
ces
ma fubfiflance.
&c.
FliSE.
Il ajoute
dans
un
poft-fcnptum
« En attendant
avec
le temps,
de vous
je vous
rendre
dirai
un
compte
feulement
plus exact
mon affaire,
pour
m'a faites m'ont
violences
à
que les eftranges
qu'on
obligé
me fervir de la liberté
& d'obtenir,
comme
que j'avois,
ma démiffion.
Ces Meffieurs
j'ay fait,
que j'ay quittez
bien du regret,
m'en ont témoigné
& m'ont
traité plus
n'a pas couflume
en femblables
qu'on
affaires. Du moins fuis-je affeüré qu'ils ne fçauroient
me
flétrir de la moindre
chofe qui me pût rendre indigne
de
honorablement
l'amitié
Fine
,1 Lyon
des gens
écrivent
qu'on
a Guichenon
n'a jamais
»
d'honneur.
le 1 mars
bien
fçeu
qui
1659:
a henté
« II me
des
femble
Mémoires
vous
du
avoir
P. Bulhoud.
dit
DE
Le bruit
Paris
commun
avec
lui
conftamment
On
des
apprend
la Trinite.
des
de Lyon.
de
huit
s'en
mourut,
a jamais
trouve
encore
cents
livres
du
ce
Triftan
que
de
9"- avril
avoit
qu'il
Confulat
Lucrèee-Chreftienne
1660
le
que
P. Labbé,
s'en
quoiqu'il
»
voir.
pû rien
J'y
Au Coudray,
faifit,
de fes lettres
plufieurs
par
eft
(lesJéfuites)
on n'en
de
collége
une fomme
Forces
noftres
lorfqu'il
depuis
SAVANTS.
QUELQUES
à qui
la rhétorique
l'Hermite
de Soliers
il avoit
mais
défende;
profeffé
à
étoit
qui
au
reçut
fon volume
dédié
à Guichenon.
Harlay
(1).
Monfieur,
Le deffein
de faire
mettre
mes quartiers
de Courtenay
dans
l'Hifloire
de la maifon
ne peut eftre
généalogique
effectué
fans avoir plus d'instruction
que je ne fuis capaefté efloignée
de ma mère
ble de moy-mefmes
ayant
dez ma première
enfance,
je n'ay pu tirer d'elle les condes alliances
noiffances
de celle
& d' Aurélia
Bene,
ainfy
Spinola,
ma mère n'étant
parlé à Lyon &
iilles reftées de toute
Je
(1)
mais
plus
cette
donne
parce
qui fuit,
haute
offre,
par
qualité.
de plus,
un
&. celle
de
montrent
étoit
Guichenon
les
Celle
curieux
du ftyle
& rurtoutdel'orthogi
grands
feigneurs
la
de
perfonnes
de
d'Urfé
aphe
de ce temps-la.
Lucrèce
aïeule,
des
en avons
des trois
pas l'aifnée
Bethune
& Lucrèce
La mai Ton de
(2)
de Harlay
cft
Cofta,
a laquelle
fon
appartenoitpar
de Gênes,
originaire
dès le xn°
confidérable
ou
fiecle.
elle
Ses
armes
étaient d'azur, d trois bandes d'or
Cofta y ajouta,
Vincent
par conceffion
du roi
échantillon
nous
que
de
etoit
par les favants,
non-feulement
encore
la maifon
lettre
qu'elles
confideration
entoure
& particulièrement
de ma grand'
Cofta
Je fçay
(2).
mère Lucrèce
comte
de
Cofla,
qu'elle eftoit fille de Ludovic
feulement
quelle
de fa maifon
Si. pour
France,
Charles
fervices
VII,
le
17 avril
rendus
fignalés
deux fleurs
de
lis d'or
1428,
a la
accof-
INEDITES
LETTRES
fa fœur
comme
du
il me femble
mère,
& nous
tillone,
d' Aurélia
mère
à vous
recours
a pu
aifnée
le nom
efloit
quel
il ne nous
nommée,
cy-deffus
avoir,
aucuns
de la maifon
eftoit
le nom
tout-à-fait
ignorons
Ceft
enfeignemens
qui puiffe apprendre
Cofla.
Ludovic
Pour la
de
père
qu'elle
Spinola.
en mon
refle
des père
très
grande
dont
avez des lumières
affectionnée
re 15 juillet
grace
fervante,
DE
LUCRECE-CHRESTIENE
A Paris,
j'ay
voftre
Sçachant
que vous
capacité,
jefuisperfuadée
de me faire part,
vous aurez la bonté
qui fera une
voftre redevable.
de laquelle je me tiendray
Voflre
&
Monfieur,
pourquoy,
befoing.
de Villaf-
HARLAY
16^8.
Monfieur
Je fuis tres fouuant
de Sauoye
un
auec
de la maifon
prince
le cher de Nemours
au-
eft Monfeigneur
de uoftre
ouurage
quy
quel jay parle
roialle maifon
uous
içy
& luy aiant
fait
fur le
fauoir
fuiet
conbien
de
fette
feft
que
im-
trauaille,
je lay mis dans une
dignemant
extreme
de fauoir fy fette euure eft an eftat
patiance
de uous an écrire
la luy faire uoir, & ma donc ordone
y aues
de
uous
tant
une
Louis
1654,
comte
témoigner
etotle
XIV
par
de
même,
lettres
conbien
il prant
en
fait
patentes
chef.
de
a Jean-Baptifte
Cofta,
de Villars
dont la branche
a
permit
fouche
troifieme
armes
de
en
fleur
(Voyez
part
Savoie
de
lis
aus
de
&
foins
une
d'ajouter
au chef de fes
La Chefnaye-des-Bois
)
DE
SAVANTS
QUELQUES
que uous aues pris an fette illuftre hiftoire & de uous coniurer de fa part de luy an faire auoir
des examplaires
le
Je me fuis charge
tres uolonplus toft que uous poures.
tiers de fette comiflîon
pour auoir lieu de uous pouuoir
affurer
an mon
que je fuis de tout
particulier
tres afectione
Vte
Monfieur,
mon
feruiteur
URFE
Ce
(i)
ment
de Lafcaris,
& de Beaugé,
d'Urfé
Sommerive
gneurde
bailli
& de
mort
de Forez,
l'Annonciade,
de
des
SS.
Maurice
Galeres,
de
bailli
d'Urfé,
Forez.
écuyer
1
être
le
tifte
de Savoye
cour
de
la Religion
Rénee
de Savoye,
de
l'Âflrèe,
cante
que
ipWg»3crntrel
1
en
!w
dans
a dit
~1~
FIN.
te
i'Urfi
en
de Neau
1665
s'étoient
duc
de
feigneur
a la
attaches
du
fuite
par
mariage
avec
d'Urfé,
marqmfe
deBeauge,
Il eut Honore,
fauteur
& Anne,
de Sylvamre
paftorale
Stdu
de roi
Mane-Jeanne-Bap-
de Savoye,
laquelle
Paris,
pouvoil
(Mademoifelle
Savoye
de
Larcaris
de
d'Urfe
genéral
de
Nemours
cette
Charles-Emmanuel.
Jacques,
,-jo. ^.>V
Vojeâcejjue
frère
mariée
de
de
du"haut
granâSbaUV
de Forez
-r
t,
-f
,®
LimouW,-
de
Les
Charles-Emmanuel
lieutenant
chevalier
Savoye
du a fe-
& Lazare,
grand
O
(t)
de
un fils, Jofepii-Marie
laifla
bas
marechal
161 8,
11
de l'ordre
la création
& antique
d'Urfe
marquis
chevalier
noble
en qm s'eteigmt
d'Urfé.
lignée
1724,
mours),
fils de Jacques
&. de Beauge,
vrier
de camp,
le 2 novembre
âgé de 8 1 ans;
dit Paillart,
du nom,
en
Le
fei-
(i).
mort
comte
Saint-Juft,
marechal
laBaftie,
1685,
des
vraifemblable-
Charles-Emmanuel
marquis
de
etoit
d'Urfé
coeur,
1627,
refté
quelques
in-8,
inédit,
qui
a
écrit
enversblancs,
& le roman de Phil
dont
fragments
la
on ne connoît
(1).
o-
ADDITIONS
ET CORRECTIONS.
24, note 2, à propos des Rébus de Picardie, j'ai
dit que Le Laboureur
avoit ainfi qualifié les devifes inventées par le P. Ménétrier,
pour faire entendre
qu'elles
étoient triviales & amaffées fans goût ni difcernement.
Pag.
que les Rébus de Picardie confiftoient
en un jeu d'efprit fur des mots coupés ou joints enfemble,
ou fur quelque peinture qui les repréfentoit,
comme cela
J'aurois
dû ajouter
a été
II de Savoyefait pour la devife de Bernardin
ce Tout net. n Quelque mauvais plaiRaconis, qui étoit
fant fit deffiner
au-deffous
cabus, pour exprimer
n'eft qu'abus. »
de
en Rébus
ces deux mots
cette
fentence
un chou
« Tout
On a appelé ces jeux de mots Rébus de Picardie, parce
de je ne fais plus quelle
que certains clercs de la Bazoche,
ville de Picardie,
de répandre
dans le
avoient coutume
des libelles
du carnaval,
tous les ans à l'époque
public
"De 1{ebus qua
ou nouvelles à la main qu'ils intituloient
gemntur, & qui étoient remplis de railleries non-feulement
fur les événements
fonnes.
Ces
du jour,
divertiûèments,
des plaifanteries
innocentes,
mais encore
contre
qui n'étoient
devinrent parla
les perd'abord que
fuite fi fcan-
ADDITIONS
ET
CORRECTIONS.
daleux
fut obligée
d'intervenir
& de les fupque l'autorité
De ces publications
il ne refte plus
primer.
éphémères
qu'un des mots latins du titre fous lequel elles avoient paru
ce mot, paffé dans notre langue,
a été adopté
par l'Académie
qui lui a donné
françoife,
place
dans
fon Diction-
naire.
Guillaume
Rébus
de Picardie
du
garrures
a fait
Tabourot
Seigneur
un
c'efl: le chap.
des aiccords
ample
il, fol.
recueil
de
ces
"Bi-
if-33
des
Jean
Bauchu,
Rouen,
in-i2.
15'95,
Pag. 132,
de Chevriers
Pag.
lign.
(de
dernière,
dans
Caprarns,
144,
N. XLIII,
trouver
au
& pag.
les titres
ajoutez
133, lign.
14, lifez:
anciens).
in-4
de 21 pp.,
le titre
compris.
On
doit
blemes
avec
leurs
Pag.
181,
Pag.
2f4,
commencement
une
planche
contenant
gravee
devifes.
lign.
note
liiez:
aliam.
X^7'\
f, lifez:
Afpilogia.
v
1
Etfi
20
defint
vires
tamen
eft
laudanda
voluntae
^A
Em-
TABLE
DES
OEUVRES
DU
PAR
Le chiffre
ORDRE
renvoie
romain
P. MENESTRIER
n° d'ordre
au
Le Veritable
art
nouvelle
Deffein
de
Additions
L'Art
du
Abrégé
te
du
Blafon,
&c.
la Science
du
corrections
art
Le Véritable
art du Blafon
Le Véntable
art
Les Recherches
du Blafon,
des
armoiries.
Origine
des
ornemens
Diverses
efpèces
Les
Blafon
du Blafon,
Origine
les
armoiries
traitées
d'une
vin
ix
Véritable
art
du
Blafon
x
xui
principes
&. la Pratique
des
des
& l'Origine
ou l'Ufage
féconde
&c.
héraldiques,
LVIII
&c.
armoiries
des
partie
xiv
armoiries,
ux
armoiries.
de l'Ufage
uc
des armoiries.
lxi
ixvm
des armoiries
de
nobleffe
lxix
8t la
manière
d'en
dreffer
les
ixxiv
preuves
De la Chevalerie
font
&c
Le Veritable
la
Blafon
des
du
de
N.
au
juftifie,
methodique
où
article
chaque
NOBLESSE.
ARMOIRIES,
méthode,
Blafon
de
raifonnee.
Dercription
BLASON,
MATIERES.
DE
ancienne
& moderne,
&.C.
lxxxii
TABLE.
Le
Blafon
de
nations
de
Tableaux
la nobleffe,
ou les feize
Louis
Methode
Le Jeu
Preuves
nobleffe
de
de
toutes
les
N.
généalogiques,
du
La Sience
les
l'Europe.
famt
La
ou
jufqu'à
rois,
prefent,
Blafon
depuis
lxxxix
&c
cm
(1689)
ou
de la nobleffe,
de cartes
de nos
Quartiers
lxxxvi
du
la Nouvelle
méthode
du
&c.
Blafon,
&.c
Blafon,
cv,
cxm
La nouvelle
Méthode
raifonnée
du
Blafon,
&c.
(1696.)
cxvm
La nouvelle
Méthode
raifonnée
du
Blafon,
&c.
(1770.)
cxxxix
DEVISES,
Devife
Les
au Roy,
à la Reine.
Devife
Exercices
genereux
N.
de la Majefte,
Eftremes
de la Cour
Devifes,
emblèmes
&. anagrammes
Emblêmes
(i6ûa)
Le
ou
la Montre
de
paifible
des
en devifes
la
Collège
fur
Devifes
vi
&c
madrigaux,
à Monfeigneur
repréfentee
allégorie
de
Soixante
Si
le Chanceher.
vu
xxm
de la Sageffe,
Temple
la
les ercohers
par
du
xxxm
Trinité
les mlftères
la Vie
de
de
& de \a
Jéfus-Chnft
«.xxxv
Sainte-Vierge.
Eftreines
aux
préfentées
& Magiftrats
Gouverneurs
de
ville
la
de
xuii
Lion.
Le
fécond
Mariage
La Devife
du
Roy
La Plnlofophie
des
fous
Savoye,
des
l'allégorie
nopces
xlv
&c.
juftifiee,
lxvi
compofée
images,
d'un
de
recueil
ample
delkxix
des
des
fable,
princes,
cavaliers,
où
Emblèmes,
&c.
Science
S'il
eft permis
La Philofophie
dames,
fçavans,
la morale
s'enfeigne
84c.
par
lxxx
les
figures
de
des
devifes,
Roy,
fondateur
devife,
madngal
images
fc
&.c
xcm
les devifes
d'employer
des
la
xcii
(1684).
& l'Art
La
Au
de
&c
vifes,
L'Art
duc
du
& de Nemorine
d'Alpin
Devifes
i\
&c
valeur,
L'Art
ALLEGORIES
EMBLEMES,
énigmatiques,
protecteur
& fonnet.
de
dans
les décorations
funèbres
cxm
&e
l'Academie
xcv
des
infcriptions,
cxxvi
TABLE.
DECORATIONS
FETES
Ballet
des
L'Autel
Deftinées
de
de Lyon
de la
Les
ET
TOURNOIS.
N
à Louis-Augufte
la
de
Cérémonies
même
Le Feu
de
Deffein
Deffein
de
a Chambérypour
faites
de Sales,
François
faites
&c
xx
la ville
en
d Anneffy
( a la
dreffé
du
Chafteau
les
par
dreffé
foins
les
par
faite
à cheval
du
du
feu
la Machine
de
les
pour
de Savoye.
de
nopces
& de la Joie.
xxvm
xxx
du
ouvert
à tous
de l'Emmentiffime
&c
monde,
xxxi
les peuples,
cardinal
&c.
Flavio
xxxii
&c.,
Chigi,
de Lyon.
de
xxxvii
de
l'Arc
dreffé
triomphe
à
la
du
porte
du
pont
&c
Rhofne,
xxxvui
de l'Arc
Defcription
P.
de
dreffé
triomphe
à l'entrée
de
la
rue
de
&.e
Portefroc,
J.
P.
xxxix
Olivam,
&c.
Epiftola
de
triumphali
Em.
ingreffu
xl
Chigii
Devoirs
xxvn
Leurs
&c
la Sageffe
la ville
xxvi
de Fran-
duc
II
&c.
Savoye,
des nopces
de l'Amour
& confervateur
de l'entrée
Defcription
de
xxix
l'Amour,
autheur
Relation
des
Chambre
&c
d'Amour,
de
d'artifice
Les nœuds
Royales.
Sénat
à l'occafion
de
Le Temple
la
xxv
deCharles-Emmanuel
L'Amour
de
&c
Savoye,
fit
Nœuds
xxiv
foms
d'Orléans-Valois
Le Phare
dans
xxii
la porte
l'Arc
de l'Arc
Alteffes
bres,
de
renouvelle
de la Courfe
çoife
Les
& réjouiffanees
faint
l'Arc
de
Defcription
Flavii
naiffance
xxi
de
comptes
R.
la
pour
xv
& Refjouiffances
des Veftales
Defcnption
Ad
d'artifice
xi & xn
paix
occafion)
Defcription
Les
feu
du
la
&c
la béatification
Les
machme
des cérémonies
Defcription
le Temple
ni
de
le Dauphin,
Mgr
n
&.e
Ballet,
de
dans
place
Réjouiffances
Defcription
BALLETS,
&c
Lyon,
confacré
Gloire,
ENTREES,
FUNEBRES,
funè&c.
1 L'Apothéofe
Les
Larmes
de
de
l'Heroine
l'Amour
chreftienne,
& de
la Majefte,
&c..
xu
&c..
Y
xlh
TABLL.
L'Affemblee
des
Charles-Emmanuel
de
de
princeffe
La
Naiffance
bery,
avec
Aftre
de
Relation
de
roufel
Traite
la famte
Vie,
en
fête
L'Alliance
facree
de
L'Illumination
ou
de
obfeques
de
faint
l'heureux
la
de
Les Décorations
Sujet
Les
La
de
Statue
en
la Reine
de
electorale
Louvre
de
Bourgogne.
les
pour
lxvii
d'Efpagne.
au mariage
la vertu
lxii
&c.
dueil,
de
le
Mgr
Bavière.
lxx
de
refjouiffances
la
lxxvi
à
faite
Saint-Denis
pour
les
faites
au
Collége
au
dePans,
la
Reine
Louis-le-Grand..
Service
ljjxxiv
folemnel
&c.
Marie-Thérèfe,
lxxxv
&c
a
xc
la mémoire
de
la
Louife-
pnnceffe
la Tour-d'Auvergne.
funèbre
prince
fur
de
à
rendus
de
la
xcm
cœur
du
la
M'
le Prince.
mémoire
xcvi
de
Louis
Mgr
de
&c
Conde,
Louis-le-Grand
a M*
Lettre
uv
Sales.
lvi
de
du
Reme,
funèbres
de
de
Car-
vertus,
lxxxiii
rendus
de l'appareil
Honneurs
xcvn
dans
placée
du
defcnption
feu
le Temple
de
de
d'artifice
l'Honneur.
Deuxième
xcvm
l'Hoftel-de-
&c
Ville,
de
de
devoirs
Bourbon,
des
&c
funèbre
funèbres
Charlotte
facrez
la Reine
le repos
Juftes
lii
lui
mariage
Maufoléedreffedansl'églifedeN.-D.
Les
à l'occafion
&c.
François
la Princeffe
le duc
Li
chreftienne.
d'Anneffy,
militaires
&. de
l'honneur
Mgr
Funérailles
pour
monaf-
deux
tres
Sales,
carroufels,
de la Décoration
Defcnption
les
la Reme
les Triomphes
de
de la galerie
de
xlvi
&c..
Piedmont,
&c.
Phénix,
Madame
avec
à Cham-
dreffé
dans
la ville
& les Vertus
pour
xuv
xlvii
de
François
jouftes,
chreftiennes
naiffance
Savoye,
&c.
dans
la canonifation
Dauphin
nopces
xlviii
faint
du
L'Efpagne
de
à Grenoble
faites
de
tournois,
Les Vertus
de
d'artifice
Prince
fur le tombeau
naiffance
pour
des
les
pour
&.C
de la canonifation
Le Cours
du
faites
Cérémonies
La Nouvelle
feu
de l'Eghfe,
du ciel
pleurantes
des
du
la naiffance
la Vifitation,
Les Graces
Mufes
Marie-Jeanne-Baptifte
Deffein
des Cérémonies
teres
des
N.
Heros,
pour
&c.,
Relation
Prefens
Nemours
du
Le Nouvel
Les
& les
Sçavans
xcix
Lettre
pour
juftifier
l'mfcription
latine
du
Temple
l'Honneur.
Explication
Jean-Baptifte
c
de la machine
fur le pont
expofee
de
le feu
pour
Saône,
&c
de joye
de
la Saintcxu
TABLE.
Les Fortes
de
du fanctuairedel'Eglife
de
équeftre
à Meffire
Claude
&c
archevêque,
Saint-Georges,
La Statue
de Lyon ouvertes
N.
Louis-le-Grand
dans
placée
le Temple
de
cxv
la
&c.
Gloire,
Décorations
cxxi
a Grenoble
faites
& de
gogne
Relation
de
des
ducs
de Bourcxxiv
Berry
la Fête
des-Prez
la reception
pour
donnée
au
le cardinal
par
abbatial
palais
de
Saint-Germain-
d'Ettrees.
cxxxvn Il
HISTOIRE.
Les Devoirs
de la ville de Lyon
dedicatoire
Epître
faces
P.
des
Jean
tom.
de
hiftorique
Hiftoire
du
Hiftoire
Extrait
civile
de
la Ville
de
& Pré-
Lyon,
par
le
L
des
de
médailles,
&c.
en
exiv
hiftonques.
la ville
de l'ordre
fur
les
par
de
Differtation
lvii
Lyon
ouvrages
& confulaire
d'une
de
Louis-le-Grand
l'Hiftoire
l'affaire
& Echevins,
marchands
l'Hiftoire
la ville
caractères
de
Projet
des
i & n de
de
roy
Divers
Prevôt
N.
Saint-Aubin.
Eloge
Les
aux
fes Saints.
envers
de
&c.
Lyon
cxui Il
la Vifitation.
de
les hvres
cxxvn
attribués
a Florus,
touchant
Gotefcalc.
exxxv
MELANGES.
natales
Fefti
La
Naiffance
Ad
& veteris
lcttres
à la naiffance
Nicolaum
funèbre
Joannis
prononcé
aux
de Mgr
le Dauphin.
xmn
xix
&.C.
xxxiv
xxxvi
Veijufu
obfeques
de
la reine-mère
Anne
lv
d'Autriche
Oraifon
Turenne,
x\
kv,i
Chorier.
Placita,
eloquentiae
mortem
prcematuram
Difcours
à Fontainebleau
Dauphm
virura
Clanffimum
Novee
In
du
des
L'Hprofcope
N.
Delphini.
funèbre
&c
de
Henry
de
la
Tour-d'Auvergne,
vicomte
de
lxiii
TABLE.
&
Hiftoire
Ludovico
de
portrait
Thefes
magno
Relation
du
dicat
N.
& confecrat
Ludovicus
a Turre
Parnaffe
lxv
fur les cérémonies
du Baptême
de
Mgr
le duc
lxxi
de Bourgogne.
Relation
de
Les
fur les cerémonies
du Parnaffe
de
Mgr
le duc
lxxm
en
Repréfentations
d'un
fujet
Les
du Baptême
Bourbon.
Lettre
de
& modernes.
anciennes
mufique
gentilhomme
à une
province
dame
lxxim
de
fur le
qualité
comète
de la
Ballets
lxxv
anciens
Le Temple
du
Explication
d'une
& modernes,
&.c
lxxvii
lxxviii
&c
Mont-Claros,
de théologie,
Thèfe
grande
de
U. de
philofophie
lxxxi
mathématiques
de
Explication
ixiv
Ar-
Turenius
pnnceps
verniœ
Louis-le-Grand
la
Médaille
de
Louis-le-Grand
l'affiche
pour
du
lxxxvh
Collège
Infcnptions
au
Bouquet
Réfutation
pour
les
Roy,
pour
des
Examen
célefte
le jour
des
de
P. Coronelh..
lxxxviii
xci
Saint-Louis
à S. Malachie,
attribuées
fur les
Papes,
du
&• terreftre
fauffement
prophéties
la fuite
de
Globes
attnbuees
prophéties
&c.
ci
a faint
Malachie
Les
en
de
Refpects
la
Letti
Deuxième
Lettre
Le
académicien,
d'un
d'une
& les
ignorances
Statue
de
calomnies
Mayer
pièce
fur
Momie
font
où
apportée
fur une
a M1'
d'une
apportée
cvn
d'Egypte.
les
exphquez
hiérocvm
d'Egypte.
cix
antique.
une
autre
pièce
ex
antique.
exi
juftificatif
Lettres
des
Mercurh
Hermatenœ
Lyonnois,
&.c..
exix
cxx
cxxn
Lottenes..
les
faites
découvertes
par
le P.
Meneftner
fur
les
cxxm
de Lyon.
Louis-Auguftc
merie
du
Collet.
touchant
antiquités
& militaire
général
a Philibert
Differtation
A Mgr
Momie
Mayer
Gouvernement
Lettre
la
de
cv
Lettre
Lettie
Factum
l'erection
les
à l'occafion
à Marc
Seconde
contre
academicien
glyphiques
en
Paris
François
hérétique
e d'un
de
juflifîés
Louis-le-Grand,
d'uu
ville
prince
fouverain
de
Dombes,
fur
fub
Dumbenfis
impricxxv
de Trévoux
Statua
fon
Hermse
nomme
Vocahulano
ohm
in Trivnspofita.
utentibus
Admonitio.
id.
id
TABLE.
a Mr de Camps,
Lettre
dé
abbé
fur une
Signy,
médaille
de Jeanne
d'Albret.
N. cxxvm
de
Dercription
la
recens
tenfem
fihum
Explication
d'une
penfier,
prince
fur
Au
de
en argent
médaille
&. plan
de
fur
de
Noms
de
de Bourbon
la
la queue,
porter
cxxxn
de Mont-
Sic
cxxxiv
&c
cxxxvi
Catherine
de
fur
Valette,
Médias
diverfes
cxxxvm
pièces
rares
&
Breft
cxu
cxlii
cxuu
italienne
langue
de
l'Hiftoire
& furnoms
en
de
l'Eglife
ET
de
cxuv
françois.
MANUSCRITS
l'Hiftoire
l'Eglife
traduits
INEDITS.
N
Lyon.
de
Lyon.
n
de
Lyon
m
folemnelles.
iv
fur
des
de la Fondation
v
Lyon
principaux
du
maîtres-gardes
premier
monaftère
des métiers,
de
la Vlfitation,
vi
8tc.
a
vu
Annecy.
Documenta
Epoques
fils.
Sonnet.
hiftonques
Hiftoire
fon
CXL
& Réceptions
Mélanges
Carno-
cxxxm
de
OUVRAGES
Entrees
Duel
Epinicion
en
Sonnets
Notes
de
de Louis
&. inftructive,
Lebrun.
Hiftoiie
la naiffance
de fe faire
l'ufage
Magno
Projet
Aurelianenfium
Dombes.
l'Arfenal
peintre
Deux
cxxx
fec
pour
Ludovico
Trivulces.
filio
fur
médaille
Pianelli
M
cuneufes,
Sonnet
l'empereur
cxxxi
d'Orléans,
d'une
Explication
des
Pliilippo
cuneufe
Bibliothèque
à
de
gratulatio.
A. S. le duc
Differtation
la maifon
natum
ob
Lettre
l'honneur
cxxix
fur
Eclairciffemens
A S.
d
dreffée
&.C
Théodofe,
Regi
Colonne
abbatiee
de
la ville
Athanacenfis
vin
de Lyon
ix
FIN
DE
A TABLE.
TABLE
GENERALE
DES
MATIÈRES
Notice
DANS
CONTENUES
fur le Collége
hiftorique
CE
VOLUME.
de la Très-Sainte
Trinité
r à xxx
Recherches
fur la vie du P. C.-F.
raifonnée
Defcription
des
que manufcrits,
fur les Antiquités
primés
Lettre
le
P.
de Louis
Entrevue
d'Ifabeau
(B.
Lettres
Lettres
Lettre
découvertes
à Lyon,
im12^
par
avec
209
I1, duc de Bourbon,
de Clermont,
Ouvrages
Inventaire
tant
ouvrages,
du P. Meneftrier
i
Meneftrier
Hommage
comté
bon,
Meneftrier..
au
roi Charles
de Valois,
la reine
douairière
Jeanne
pour
V.
fa fille.
de l'Inftitut.)
221
22^
229
du P. Meneflrier
de Salvaing
de Guichenon
217
de Bour-
de fculpture
dans les rues de Lyon..
de la Correfpondance
de Guichenon.
inédites
le
de Boiffieu
à Cl.
à Guichenon..
247
au même.
326
Le Laboureur.
330
TABLE GENERALE.
de
Lettre
à Guichenon.
de Le Laboureur
Lettres
à Antoine
Le Laboureur
de Chorier
à Guichenon.
de Chorier
à Antoine
de G.
541
548
de Groffi..
3^0
de d'Urfé
3^ S
Fine de Brianville
de Harlay
de Lucrèce-Chreftienne
Table
de Groffi.
de La Pize à Guichenon.
de Cl. Oronce
Additions
333
au même
3^9
au même
au même
362
& corrections
du
des oeuvres
matières
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TABLE
GENERALE
ordre
de
367

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