Recherches sur la vie et sur les oeuvres du P. Claude
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Recherches sur la vie et sur les oeuvres du P. Claude
RECHERCHES SUR LA VIE ET SUR LES <DV T. mEVXEST%JE%. OEUVRES RECHERCHES Lo4 SUT^ ET VIE DU P LES SUT^ OEUVRJES CLAUDE-FRANÇOIS MENESTRIER De la Compagnie de Jéfus; inédites %gcueil de Lettres & de quelques autres jde ce Tere à Guichenon, L' Lettres de divers Savons de fon temps, s • fit. -'$ 't\ inédites auffi. Suivies d'un A Chez N. SCHEURING rue m LYON & O, n° 9. Boiflac, D c i"~ K^ Libraires- cl 1 vi j EditeuTC~ j NOTICE SUR DE LA LE TRES Ubi COLLEGE SAINTE funt novifti jam omnes dum eorum TRINITE. illi domim adhuc te magifm viverent & ftudus ahi preebendas utrum de us recogitant. & modo de videbantur, CHRISTI hb. i cap. illis florerent? &- nefcio poffident; In vita fua bene quos aliquid tacetur. effe (DeImit. 3.).) L eji fi fouvent ces '^cherches, dans quejlion, du Collége de la Trinité, Très Sainte où le T. cffîenejlrier puifa dès fort endont il a rempli les vajles connoijpmces fance lyonnois fes écrits, que f ai cru que le leéleur verroit fans peine ici une courte ÏN^otice fur la fondation & les progrès de cette maifon, a dont Vhifloire fournir oit lamatière d'unjujle volume, fi on youloit la fuivre dans fes phafes diverfes, la bibliographie des ou compofer feulement leurs par favants s'y font fait principaux qui des travaux un nom célèbre dans la république lettres. Ce collége dut fon une origine ù fon à Lyon établie confrérie pieufe du quatorzième commencement vocable nom à le dès fiècle, fous le de la Très Sainte Trinité. Quelques dans le but d'étendre la dénotables, citoyens votion à ce faint venoit d'honorer mèrent élevèrent, cimetière une myjlère que VEglife de Lyon d'un culte particulier forils congrégation pour laquelle à leurs frais, de St-^Q^ier,- un oratoire ils y tinrent auprès du réguliè- rement leurs ajfemblées jufqu à Véditde i ^27, les par lequel le roi François Premier détruifoit confréries, fans doute parce que dans ces temps de de difcordes civiles elles pouvoient fervir aux agitateurs la paix prétexte pour troubler Cet édit portoit que tous les biens publique. appartenant à l'entretien ou d'un aux confréries feroient appliqués ou à la fondation d'un collége hôpital. Le Confulat, prejfantes nents par cédant follicitations leur f avoir aux injiances Ù aux de deux hommes émi- Sympho& leur mérite, rien Champier Ù d'acÙ Claude de 'Bellievre, cord avec l'archevêque François de 1{ohan fe décida d'un collége. pour la fondation 'Déjà la ville étoit redevable à Champier d'un cold'une agrégation lége ou plutôt de médecins; qui devint plus tard premier préfide Dauphiné, dent du Tarlement occupoit alors la charge d'avocat du roi, dans laquelle il 'Bellievre rendit des fervices fignolés à fes concitoyens qui voulurent honorer fa vieillejfe Ù fes vertus en le nommant pour fa vie échevin honoraire, qui ne fut dijlinâlion avant ni après eu de collége: former phie, accordée à nul autre ni lui. Juf que-la, Lyon n'avoit pas les jeunes gens qui vouloientfe à l'étude des lettres & de la philofo- étoient obligés d'aller à Paris, à éffîont- ou à Touloufe, à 'Bourges, ou même à ù à Padoue dont les univerfités déjà la jeunejfe des contrées attiroient les fameufes la plupart des villes de France plus éloignées pellier Pavie étant dépourvues qA une époque de tout moyen d'injiruélion. encore barbare, je parle du & du quinzième Jîèc le, oit les rares des auteurs profanes manufcrits & des Saints vendoient au poids de l'or, à peine Tèresfe en dehors des écoles cléricales trouvoit-on, quatorzième par les évêques, quelque rhéteur, quelque ou pédagogue grammairien, hériffé de grec & de latin, pajfant fa vie à commenter ùàglofer, créées & propre rudiments tout au plus des lettres de l'imprimerie en répandant à enfeigner Ù lorfque vint régénérer dans le monde les premiers la découverte Vefprit humain entier les chefs- de V antiquité, un demi-fïècle s'écoula encore avant que nos pères, obéijfant à l'impulJion donnée par Védit de i ^27 &par les fages confeils de Symphorien Champier & de Claude d'œuvre de cBellièvre,fe à doter Lyon d'un décidaient collége. Ces deux grands citoyens, qui aimoient les lettres ù qui favoient que par elles feules les hommes du vrai peuvent ù du beau, temps ïètat nombre étoit arriver à la connoijfance dèplor oient depuis ou le plus d'ignorance longgrand comme plongé, ù ce fut grâce à leur influence que le Confulat enfin comprit la nécejjité d'ajfurer à Lyon le bienfait de l'in- flruâlion & de V éducation publique. Les conflits traitèrent de gré à gré avec la de la Très Sainte Trinité confrérie quipojfédoit des biens-fonds entre auconfidérables tres des granges & des vignes fur les bords du <R,hône, à l'extrémité de la rue ïhÇeuve. Il fut convenu que ces fonds feroient employés à ùà l'entretien d'un V établijfement collège public qui recevroit le nom de la Très Sainte en mémoire Trinité, les jours de l'année des donataires; on réciteroit que tous le Salve vivants, ù un De pour les confrères à perpétuité profundis pour tous les confrères enfin, que, dans le cas où le collège trèpaffés; Regina tout ce qui conjiituoit la donation feroit retour à la confrérie, qu'on laijfa l'eut dépouillée, fans doute végéter lorfqu'on en i <j6i. c4 car je la trouve encore exiflante feroit fupprimé cette les Huguenots époque, en comble ou ruinèrent fond détruifirent les édifices de con- la chapelle de la facrés au culte catholique Très SainteTrinitéfut démolie, Ù la confrérie difperfée. Lorsque les Réformés furent chajfés de Lyon en i 565, elle choifit pour le lieu de une chapelle de Véglife affemblèes où elle fe maintint giale de St-U^v(ier, fes colléencore années. En i £27, il y avoit eu un quelques accord pajfê fous forme d'aâie entre le Conaéle que le T. Colonia dit fulat Ù la confrérie, avoir eu entre les mains. On s'occupa fans retard de lafondation du Ce que j'ai dit de la difficulté de collège. trouver des hommes capables d'enfeigner étoit dans fon fi vrai pour Lyon, que le Confulat, embarras fut obligé de faire venir des proune univerfité; i fejfeurs des villes quipojfédoient prefque tous furent zMelchior Volmar, envoyés luthérien de 'Bourges, \élé, adroitement où répandoit doàlrines. le poifon de fesfauffes de ces nouveaux profeffeurs L'enfeignement étoit le fameux parmi lefquels 'Barthélémy zAneau, marchant, auteur de Picta ne relevant poefis d'aucune & de Lyon autorité fu- périeure,puif qu'ils étoient laïques Ù ne dépendoient que du Conf ulat ne tarda pas à infpirer des inquiétudes aux bons citoyens. En effet, la des adeptes y comptoit & des propanon encore hautement avoués, il ejl gandijies vrai, le moment n étoit pas venu de lever le réforme mafque, produire toutes mais faifijfant les idées nouvelles les occasions de & profitant de leur fur les enfants qui leurétoient les corrompre Ù les entraîner confiés, pour dans les voies de l'erreur. afcendant Les chofes furent i f 6 1 Le ainfi jufqu'en parti huguenot, qui n'avoit pas cejfê fes menées Ù fes intrigues, fe voyant à la veille d'un triomphe affuré, ne garda plus de mefure. Le f juin, jour la procefjion de la Fête-Dieu, de moment tournoit St-£hQ%er un homme de métier rue Grenette, comme un furieux ou dans la fe jeta le fur le prêtre qui portoit & s'efforça d'arracher de fes Saint-Sacrement mains le ciboire étoit placé. ait ou reliquaire dans lequel il Le capitaine des deux cents arque- la procejfion, bufiers qui efcortoient plus pour la garder de toute infulte que pour lui faire de ce frénétique & le conhonneur, s'empara duifit en prifon; fus à tous ceux la populace s'émut & courut qui étoient foupçonnés d'être de la religion. Tour l'apaifer on fut obligé de livrer le coupable à la jujiice qui le condamna même fur la place St-C\ï%ier, après avoir fait amende honorable à la porte de Véglife. zMalgré cet exemple, à diverfes reprifes les Huguenots renouvelèrent à être pendu le jour les mêmes attaques contre les procédions, Ù ce fut à ce point que, le même jour, le prêtre qui le Saint-Sacrement fut contraint portoit defe dans la chapelle de l'hôpital du pont réfugier du %hône lafainteHofiieaux pour fouflraire de ces fanatiques. projànations Pendant ce temps-là, de St-Tierre tholiques, comme la procejjion la rueU^Çeuve, les Ca- pajfoitpar irrités de l'infolence des Huguenots, du collége, qu'on di- les portes enfoncèrent foit être leur quartier général Ù le foyer de Vhéréjie; le principal, 'Barthélémy oÀneau, fut entraîné fur la place & majfacré impitoyablement par la multitude. On a prétendu qu'une pierre avoit été lancée d'une fenêtre du collège contre le Saint-Sacrement; & le T. de Colonia le racontent T. zMeneflrier ce fait, qu'ils l'un à la date de i f 64, l'autre à celle tous les deuxfefont trompés, comme on le voit par ce récit extrait du %ggijlre des mettent de 1 f 6 actes confulaires (1). rent pour fe fouflraire ques, & ils ne reparurent (s) V. Acte' tf doiuinenu joutfeivii Les prof ejjeurs s'évadèaux colères des Catholique l'année ii Vhjloue de Lyon fuivante, pai A Poucaii'l du baron des Lyon tomba au pouvoir en effet, le 2 1 décembre 1 f 62, l'oraidans Vèglife de doâlorale fut prononcée lorsque oâdrets; fon en prêche, par cAndré transformée zMartin qui avoit remplacé 'Barthélémy oineau comme principal du collége. St-C\i^ier, En 1 563, les Calvinijles de Lyon, & les Catholiques le collège fut ayant quitté doute fermé renvoyés. Le Confulat feursfurent alors de la recommandationfaite de Tournon lorsqu'il occupoit prouvé lafagej/e, famment & fans Vhéréjie toujours le dejfus, ù les prof ef- reprenant fans Ù dont une expérience la ville fe fouvint par le cardinal lejîége de Lyon, n avoit que trop qu'on devoit incef- récente àfavoir relâche combattre l'hydre de fous toutes prête à reparoître les formes, Ù que le plus fur moyen de mettre à l'abri de fes féduâiions ètoit de lajeunejfe la confier au ^le, à la vigilance ùaux lumières des Tères de la Société de Jéfus qui, placés leur injiitut à l'avant-garde, par fauroient de la foi catholique. veiller fur l'intégrité de Lyon, cAntoine d'cAlbon alors archevêque étoit dans les mêmes opinions que fon prédécejfeur, & il propofa ait Confulat d'appeler les Jéfuites à Lyon & de leur céder le collège de la Sainte Trinité. Le Confulat ayant déféré à la propofition du prélat, reçut du pape Vie IV un bref dans lequel au Saint-Siége, fa fidélité conferver pure ù intaâle le Saint Tère louoit de &fa réfolution de fes la religion aïeux. zffîais ce qui contribua à la davantage décijîon prife par les confias, fut lefouvenir des immenfes fervices rendus à la cité par le T. Emond ce oAuger Ù par le T. Vojfevin durant les troubles, dernier, avait prêché tous les jours dans Véglife des 'Dominicains, & n'avoit pas craint d' 'affronter les menaces & les vengeances des Calvinijies, qui plus d'une dans la chaire de vérité Ù fois Vinfulterent ourdirent des complots pour fe défaire d'un Il adver -faire qui les réduifoit à Vimpuijfance. dit le T. de Colonia, falloit, que deux chevaliers de St-Jean de Jêrufalem bien armés Ù pojiés au pied de la chaire pendant qu'il prêchoit, veillaient àfon infu pour le préferver de leurs tentatives criminelles. En i f 62 lors de lafurprife de Lyon par les %éf ormes, il avoit été arrêté d'étranger Ùjeté dans un cachot. Sa qualité lefauva,- les négociants italiens éta- blis à Lyon le réclamèrent au nom du duc de le Savoie, ù il dut fon falut à leur entremife comte de Sault, en ce moment, toutpuiffant Le P. Emond oAuger évofion^x). moins de droit que le T. Tojfevin à la reconnoijfance des Lyonnois: il avoit con- favorifafon riavoit pas en i $6j & rétabli la religion catholique après le départ des Calvinijies, Ù bien fouvent au péril de fa vie, environné qu'il étoit d'em- fervé bûches Lors de lapejle de 1 564, ù de périls. des historiens qui, au rapport emporta yo à il avoit fait preuve d'un dé60,000 habitants, vouement ù dyune énergie un grand nombre mort l'apparition Confulat au milieu tenir, qui arrachèrent de malheureux. du fléau, il offrit Ùfe voua tout entier il s'établit, defquels les foigner, les confoler, à la oA au fes fervices aux pejiiférés pour les foules inflruire & il fonda une adminijirer lesfacrements; Société de dames pieufes pour le foulagement t Ù des malades, des pauvres Ùfes foins chariavec le tables s'étendirent les dijjidents fur leur même (1) Hijieue amour litieraue les Catholiques; que fur de Lyon, n, p 676-79 il in- diqua des précautions &des mefures fanitaires, Ù veilla lui-même à leur exécution/ enfin, il ne rentra dans fa retraite que lorsque la contagion eut entièrement difparu. Tlus tard, en i f6y, il devoit fauver encore Lyon feptembre d'un danger qui auroit caufé fa ruine fans fa fermeté je veux parler de la confpiration préparée dans ï 'ombre & le fecret par les Calvide nouveau de la ville. s'emparer nijles pour L'heure de minuit fonnée à l'horloge de Stétoit lejîgnal 5\*¥er auquel ils dévoient fe préles cipiter en armes dans les rues furprendre Le T. Emond pojies catholiques & les égorger. eu connoijfance de ce projet, cette nuit la fonnerie de fit détraquer pendant toutes les horloges de la ville; celle de Sto4uger, ayant arrêtée. Les conjurés, déroutés ^Q\ier fut par les différentes fonneries & fur tout par le de St-&{v$ier tombèrent filence de l'horloge dans Vindécifion & crurent que laprife d'armes étoit Pendant qu'ils dêlibér oient fur ajournée. ce qu'ils avoient à faire les Catholiques eurent le temps de s'armer & de fe réunir, ù les Calvinijles, pris au dépourvu, furent difperfés Ù forcés de fuir à la faveur de la nuit. Le T. de Colonia dit que c4uger T. Emond cet expédient du de figurer parmi e(i digne de Frontin les Jlrata- (i). gèmes Le T. Emond alors à provincial la défenfe de V ordre cAuger, avoit tant fait pour Lyon & de la religion, que le Confulat à lui offrir le collège les clefs nhéfita plus lui en furent remifes le i er mai i f 6 f ,fous la rêferve que tous les ans, à la fête de la Trinité, le reâieurpréun cierge au Confulat fenteroit enfigne de redevance. Le premier le T. William reéleurfut cl fon retour de les affaires de la Creigthon, jéfuite écoffois. T{ome ou il étoit allé pour Société, le V. EmondoAuger Ne (i) a une applique » éloge pas un voila-t-il ( a dit « portante' l'auteur chofe a ce du Refumé du £yo7inc!ç;Pans, 2 ). note 280, 1826, Jal, fous 0 fripon une de « nent il s'agit, la mort le fang, dont chofe « dieux bons « d'un qui Peres goût fcène répugne. Frontinus, dire qu'il eft ne furent ti es délicat finit pas » fi mieux un le les des toujours Frontin, Familières de en un de Sext. croire, Colonia revanche de comédie, a M. A. Jal ne veuille de les ignorer les de noircir peut Strategemata valet d'être Jal ne connoiffoit prétexte qu'on P. M. A. Jal, Se. d'o- pour lesStrategetnata à moins qu'on Ce Jefuites. que préoccupation a fait femblant avoir pour dire M. grave? doute pourroit-on a la prétention qui Jul. & de la Les facéties un homme le T. Ter- pas, une etrange valet & la terreur, de burlefque auffi pas fans éton- qui voila-t-il page jefuite qui de Frontm » fcene « quelque d'un Ne hiftonen l'hijtoire in-i2, d'un A. ce rapprochement dans (tratagèmes par de bizarreries des < M. fujet nom la plume ces Il a, Le finguher auffi un- ramena c'eft connoiffoit de Frontm les rufes etoientplus que de connu en France fous le nom de Terpinien. Ce fut le 3 octobrefuivant que le collége de la Sainte Trinité fut inauguré folennellement; le T. Terpihà prononça le difcours d'oupinà, plus qui a été imprimé parmi fes OEuvres, veteri religione, ad fous le titre: De retinenda On raconte Lugdunenfes. que le jour où les les Jèfuites dans le colconfuls introduifirent verture, ils lurent, lége pour les mettre en pojfejion, écrit en gros caraéleres de la fur le trumeau cheminée de la chambre de 'Barthélémy oAneau Intùs vinum, foris ignis, ùque le T. Terpihà fit infcrire à la place de cette fentence un peu Intùs preces, foris labor. trop épicurienne: Le collége de nombreux des Jéfuites élèves, ne tarda & à jujiifier les pas à avoir pleinement avoit fondées efpérances que le Confulat de Jèfus. zMais une fur la Compagnie tempête que celle-ci n avoit pu prévoir vint fondre toutà-coup fur elle, au moment ou elle la redoutoit le moins, Ù lorsqu'elle de réalifer soccupoit les améliorations avoit méditées qu'elle pour la conduite écoulées des études. Trente années à peine, ù le 29 décembre Parlement de Taris rendoit un arrêt s'étoient 1j94, le par lequel les Jéfuites étoient condamnés à quitter leurs colléges dans un délai de trois jours, & à vider le royaume dans les quinze jours qui fuivroient la publication. Cet arrêt fut rendu à l'occade Jean Chatel fion de V exécrable attentat avoir été élevé dans les colqu'on prétendoit de la Compagnie. la doctrine d'enfeigner lèges cide fortirent fe retirèrent gnon Confulat collége, pas fans tous Les Jéfuites abominable accufès du régi- de Lyon le 3 1 janvier 1 fçj1 & dans les terres papales, à o/Lvileurs biens furent Le conflfquês. à la reconjlitution du avifa aujjitôt mais le choix qu'il avoit à faire n'émit Il efl certain qu'il ne voulut difficulté. pas remplaceras Jéfuites par des laïques, car, le 4 février il écrivoit au chanoine fuivant, du Chapitre de St-Jujl, le ^Minières, pour Celui-ci prier defe mettre à la tête du collège. pas alors la mijjlon qui lui étoit ce ne fut que plus tard qu'il fe rendit offerte à l'appel du Confulat car Jacques Severt, de l'Eglife de Lyon, auteur de la théologal n'accepta Chronologie principal le 1 7 avril de nos archevêques, étoit encore du collége, le 10 novembre 1 ^96, & 1 ^97 il avertiffoit le Confulat qu'il étoit rappelé par fes fupérieurs au collége de Le \j décembre Sorbonne. de cette année le chanoine renouvela fes propofitionsau le 27 du même mois qui lui répondit (y). Je ne trouve plus aucun doacceptoit Confulat ^Minières qu'il des cument fur notre collége jufqu'au rappel PP. Jèfuites. 1 605, un arrêt du Enfeptembre même Parlement qui les avoit chajfés, les raptraitoit pela,- ù, le 3 juillet 1604, le Confulat de nouveau avec eux pour leur rendre tion du collége de la Trinité. Pendant la direc- les neuf années de leur exil, cet établijfement étoit tombé dans un tel état d'abandon 6" d'avilijfequ'en 1603 il y avoit un économe qui ne & que, en 1604, au reJ avoit ni lire ni écrire, le nombre des élèves fe troutour des Jéfuites, ment, voit réduit à neuf Ce ne fut pas chofe facile de réparer le mal qui avoit été fait; à f orce de cependant, Ù avec l'aide du Con\èle S" de dévouement, on fulat, preffè. pline (r) Ilenri bientôt Les études fut rétablie; A'otes XV. eut &• documents pow porté remède furent rejlaurées, il y eut quatre feivu à l'hiflcue de Lyon au plus la difciclajfes fous le tegne de de grammaire & une clajfe d'humanités, de rhétorique 6" trois de philofophie. une chaire Les élèves bientôt, ù les Jèfuites, en mémoire reparurent de leur rétablijfement, firent graver l'infcription fuivante au-dejfus de la porte d'entrée du collège HOC SS. HENRICO PHILIBERTO MERCAT. PIETATIS SOCIETATI TRINITATIS IV COLLEGIUM CHRISTIANISSIMO DE LA REGE GUICHE COSS. PRAEPOSITUS Q^ LUGD. CAUSA DOCTRINAEQUE JESU GUBERNATORF ADDIXERUNT. M. DC. IV élevés fur l'emplaLes bâtiments, d'abord cement qui avoit appartenu à la confrérie de la Très Sainte Trinité, devinrent infujjîfants La première on fut obligé de les agrandir. pierre du collège fut pofée en 1607, celle de l'églife en 161 y-, les conjlruSlions, telles qu'on ne furent achevées que les voit aujourd'hui, vers 1 660. On conjlruifit auffi fur les dejfins le magnifique vaijfeau de du T. cMartel-oAnge la Bibliothèque, qui devint, par les foins des TT. Jéfuites, une des plus riches Ù des plus confidérables de T Europe c'eji la 'Bibliothèque b de la 'Ville. éMais une autre ménageoit au milieu de leurs épreuve aux PP. Jéfuites, travaux. Lape fie, qui reparut à Lyon en 1628, au prix leur fournit Voccajion de renouveler, de leur les miracles vie, 'Dieu de charité & de dé- aux pauvres dont le P. EmonàoAuger avoit donné un fi grand exemple au monde lors de 1 $6 ^.oAu premier de la terrible contagion vouement fignal offert de l'invafion, leur concours les divers partagé les ordres religieux avoient & ils sétoient au Confulat, de la ville. Tout quartiers entre les deux fleuves, V efp ace compris St-ZNfyer jufqu aux remparts lot des PP. Jéfuitesi les PP. depuis le $oAinay,fut les %ecollets, les Carmes déchauffés, les Capucins Minimes, leur tribut: auffi largement payèrent fur quarante religieux qui s étaient consacrés aufervice des pejiiférés, tombèrent trente viâlimes de leur héroïque dévouement ( 1) T>ans ce nombre, huit Pères Jéfuites en accompliffant fuccombèrent leur œuvre de miféricorde; parmi eux étoit le favant grand (1) Voyez &refeélum, P. François 'Diàlionnaire Lugdunum &c, pai le lue Bouton. Il avoit hébraïque, affedum P. JeanGnllot, Lyon, une Théologie 1629, in-8, JSotie-Dame compofé &M. TabbeCahoui de Fovrviere. un fpirituelle, en latin: Ù traduit 'Dorothée faint à fa mort, il laijfa inachevé de grec un grand (i). fyriaque notre Lorfque le bras de 'Dieu appefantifur cité fe fut enfin retiré, les Jémaïheureufe tout entiers à V œuvre qu'ils avoient enfuites, cDiéUonnaire libres treprife,furent ment de ce qui pouvoit de s'occuper exclujîveformer le cœur Ù dé- de lajeunejfe. Les revelopper l'intelligence belles tombés impuijfants devant les armes de Louis XIII, ù le glorieux triomphantes règne de Louis XIV, leur permirent, après tant de traverfes, de jouir de quelque tranquillité,de pendant Ù demi le collége près d'unjîècle la Trinité brilla & de la piété. d'erreur, puijfante, de tout éMais l'éclat de la fcience de menfonge ù comprimé par une main longtemps navoit pas renoncé à fes projets de ou plutôt de dejiruélion il n'attenl'efprit réforme doit qu'une qua pas. avilie elle ne lui manoccafionfavorable, Un jour vint où la France, corrompue & les impudicités par les débauches de la T{égence, étoit mûre pour l'impiété. Les hommes qui préparoient la fanglante régéné(i) Le P Menefti 1er, Eloge hifloiiqne de la ville de Lyon p. 45 ration de 9? comprirent d'avance que, bien que la révolution fût déjà faite dans les mœurs, elle feroit impojjlble dans l'Etat & dans la Retant que lajeunejfe continueroit à être ligion, élevée par lafavante corporation qui ne croyoit de faire de bons citoyens avant pas pojjîble d'avoir fait de bons chrétiens. Ces hommes pas que tous leurs efforts feroient n'ignoroient vains, Ù que leur hypocrite philanthropie feroit aujji longtemps toujours démafquée, que cette debout dans & tiendroit corporation refleroit Toutes les fes mains les deflinées de lajeunejfe. batteries du parti philofophe Ù antireligieux donc drejfées contre la Société de Jéfus; i furent le mot d'ordre fut donné partout, & les vieilles exhumées Ù propagées calomnies, par de nombreux cours dans le monde reprirent des efprits forts. Onvouloit, lorfque le moment feroit venude frapper les grands coups Çfdïécraadeptes, fer l 'Infâme, que le corps focial déformé fût livré fans défenfe à la merci des novateurs Ù des prétendus de l'humanité; régénérateurs ce but il falloit ne rien négliger pour fe des courageufes défaire fentinelles qui veilloient incejfamment au falut de tous. dans Le 6 août 1762, un arrêt du 'Parlement la dijfolution de la Société de Jéfus. prononça On connoît cette hifioire, on fait comment la s'abandonna loyauté, s' abdiquant elle-même, au bon plaifir de fes ennemis qui devoient, de en concevions, V entraîner à fa perte l'ère nouvelle qu'ils avaient promife Ù inaugurer à la France, en faifant tomber par la main du bourreau la tête du faint roi Louis XVI. Tant que les Jéfuites n'avoient eu à lutter concevions que contre lapejie, lorfque il étoit des Calvinifies Ù contre car, ils purent faire face à l'ennemi aux atteintes du fléau, l'un fuccomboit bientôt remplacé par un autre. éMais cette fois, les fureurs c' étoit au nom de la qu'on les l'alternative loi il fallut céder. Dans frappoit, où ils furent placés de renoncer, par une forte aux vœux qui les lioient devant d'apojiajîe, Dieu, ou d'être tous préférèrent perfêcutês, Ù ils reprirent le chemin de la perfécution l'exil qui leur étoit connu Ù qu'ils devoient reCeux de Lyon quit- encore plus tard. prendre tèrent donc le collège où ils avoient donné fi de toutes les à nos pères l'exemple longtemps vertus, & dont ils avoient fait comme un foyer de lumière les lettres, les fciences & les au loin & exerçoient arts fe répandoient une influence falutaire fur les mœurs, fur les liens de famille Ù les relations fociales, fur le commerce doit même, en un mot fur à oAvignon. fe retirèrent Deux mois ne sétoient la civilifation. pas écoulés & déjà le i er octobre avec les le Confulat sentendoit TV. de l'Oratoire, & leur conféroit de la Compagnie de Jéfus; pouilles onéreux pour les nouveau-venus, que le bien qui avoit été opéré une obligation impérieufe defe teur oie leurs maintenir Ils devanciers sétoient les déhéritage dans ce fens étoit pour eux tenir à la hau- placés, tous le dogme leur pureté & dans envers & contre & de & la dans toute toute difcipline leur vigueur ce qui pouvoit leur être difficile à caufe des circonjlances violentes dans lefquelles ils vendent prendre poffeffion en vertu du droit du plus fort; plus encore peut-être à par fuite des tendances, qu'on leur attribuoit tort ou à raifon, Quoi qu'il enfoit, les Jéfuites furent dans s'inflallèrent vers les doâlrines janfénifles. & Vhijloire a déjà prononcé, bannis le collège & les Oratoriens fondé par le T. Emond Teu de jours après, le collége aufji le Petit-Col- oiuger. de îN^otre-cDame appelé lége, fut remis à la Congrégation de St-Jofeph qui ne le confervèrent Un éditdu du tres-patentes temps. des prêtres pas longde letiy6j,fuivi Ù d'un concordat j février 29 avril le Confulat & les TT. de V Oratoire, celui de la confia à ceux-ci les deux collèges; Très Sainte Trinité dut être dejfervi par eux entre à dater du de 1 er novembre. cAinfi finit enfeignant à quefujfent le /avoir & l'expérience le collège fi péniblement Oratoriens, fondé les Jéfuites déchut graduellement de fon des pagnie Jéfus comme la Com- corps Lyon. Quels cienne fplendeur à fon organifation, la penfée par an- qui avoit préfidé & inconstamment penfée variablement & développée pendant appliquée nétoit plus la même, & elle ne deux fièc les l'être. Si l'on avait prétendu continuer pouvoit l'œuvre du T. Emond telle qu'il V avoit ce n'eût pas été la tranfmife àfesfuccejfeurs, on le les Jéfuites,d'ailleurs, peine d'expulfer avoient fait, Ù je l'ai dit déjà, les Oratoriens leurs cAuger idées 6" leurs fyjlèmes à eux. 'Je fuis loin toutefois de vouloir incriminer leurs intentions, à moi qu'il appartient de les juger; ce Tiejlpas trop juflice aux hommes éminents par à leur f avoir 6f leur piété qui ont appartenu cette Congrégation. Ce qu'il fera permis de dire, ceflque Vexpuljion de la Société de Jèfus fut une viéloire ù un triomphe pour les préje rends tendus qui préludoient ainfi au relinon ù de la monar- philofophes, de la renverfement chie.; tandis place des profcrits, les que aux perfécuteurs Ù leur promirent Oratoriens, la prenant pas ombrage au contraire qui les flattèrent leur appui. Les Oratoriens ne portèrent confervèrent la direélion du vinrent les 1795; jufqu'en lorfque jours mauvais, plujieurs prêtèrent ferment à la civile du clergé. Ce gage, arraché conflitution à leurfoiblejfe ou à leur engouement pour les collége idées du jour, ne les fauva pas cependant: ceux traînés plus tard qui Vavoient refufé furent fur les échafauds drejfés par la Convention ceux qui Vavoient prêté, plus d'un &, parmi fubit le même fort. ^Durant ces jours ou toute loi divine de terreur & humaine Ù de démence, avoit fait place aux infiinéls féroces d'une horde de cannibales, il n'y eut plus pour la jeuneffe d'autre enfeignement que celui des clubs é les vociférations d'une multitude fur fa créature droits de l'homme effrénée; avoient ravalé les droits de Dieu devant les difparu à la condition de la les lettres, les fciences Ù les arts qui avoient civilifé le monde, en un mot, tout ce qui élève l'âme & ennoblit fut envel'intelligence brute; loppé la France, glorieufe par les danslaprofcription générale,^ naguère fi grande, fi belle,fi merveilleux chefs-d'œuvre qu'elle avoit enfandans les ténètés, étoit menacée de retomber bres de l'ignorance & de la barbarie. Lorfque enfin la lajfitudeùle dégoût eurent mis fin à ces hideufes faturnales, on fongea à les ruines amoncelées Ù à reconflituer déblayer Un des premiers foins des magijirats lafociété. fut de rétablir 1796, l'Ecole &, le i f feptembre avec les fut inaugurée, dans l'anvoltairienne, le collége; centrale refies de la défroque cienne abbaye des Dames de St-Tierre, aujourd'hui le Talais des oArts. Cette école éphémère du Lycée dans fubfifla jufqu'à l'inflallation les bâtiments du collége de la Trinité, le 4 Sous l'Empire, il reçut le nom de Lycée impérial; en 1 8 1 4 il devintCollégeroyal, &> conferva cette dénomination jufqu'en 1 848, 1 805 juillet ou on lui rendit ceji encore celle le Lycée de Lycée aujourd'hui impérial. Telles furent les viciffitudes de cette injlitution qui dut fon exijîence à l'humble confrérie de la Très Sainte Trinité, & qui rendit penà notre dant deux fiècles dejî grands fervices par les bons citoyens qu'elle lui donna, dans toutes les les hommes illujlres des connoiffances humaines qu'elle cité, foit foit par branches du dehors ou quelle appela forma dans fon fein. Ces hommes, tout en enfeignant lajeunejfe trouvoient des loijirs pour compofer des livres dont le temps, ce grand maître qui réduit tout le mérite àfajujle valeur, n'a fait qu'accroître Sans rappeler encore aux yeux de la pojiérité. le T. Emond viuger, le T. Tofevin, le T. Perces trois grandes ù vénérables pinà figures de la Société de Jéfus au fei\ième fiècle qui les bafes de V enfeignement dans posèrent le collège longue lijie de la Très Sainte ne pourroit-on Trinité, pas donner quelle de ces doéies une part fi aâbive religieux qui prirent au grand mouvement littéraire dit dix-feptième fiecle illujlré par leurs travaux dans tous les genres utiles: & l'éloquence, les belles-lettres, lapoéfie l'archéologie & la numifmatila cofmographie que, les mathématiques, Ù la la philo fophie & la théologie mogéographie, rale dans ou fcolaftique? le P. cMilieu, lyonnois, reéleur,puisprovincial, auteur dMMofesviator; le T. Coiffard, aujji reâteur, auteur, entre autres ffoThefaurus ouvrages, bert éMonet, connu par tatis, pratique le titre 6" auteur le T. PhiliVirgilii; latinifon Deleélus de l'origine Ù de la le T. Fichet qui,fous un vajle reimprimer d'un Traité des armoiries; de Chorus, fit cueil de ce que les poètes latins de l'antiquité & du Bas-Empire de plus remarcontiennent quable, y compris Corpus Colonia poetarum ait reproché les poètes chrétiens: c'eji le expurgé. Bien que le T. de au T. Fichet d'avoir pouffé l'excès dans lefcrupule Ù la délicate ffe jufquà fes retranchements &fes correélions, cejl toujours un livre eccléjîajîique T.'Bullioud, utile. Pour civile l'hijioire on trouve encore de Lyon, auteur du Lugdunum facropro- & le le r. le 1 de BuJUuejnay, le T. cMenefirier fières, le T. de St-c4ubin, le T. Théophile %gynaud dont le T. 'Benêt ( i ) nous a donné les œuvres en dix-neuf volumes phanum, Jean in-folio, avec un volume de tables,- le T. Labbé, le T. Columbi qui a écrit fur les antiquités des de Uiviers, de Valence & de T)ie, & églijes le T. 'Boufur la ville de zffîanojque fa patrie; ton, les W. foubert & Tomey, à qui les études doivent de bons cDiélionnaires latin-françois le T. Cotton, le T. de La Chaire, tous deux de nos rois, le dernier lyonnois & confejfeurs les TT.cMillietde numifmatijie; Laval Ù Ttychard, %abuel, grands Chales, favant P. Bertet, Le (i) au profeffa ne à Tarafcon, lation des Jefuites les college la philofophie, les ma- belles-lettres, la théologie & la controIl compofoit en profe & en vers thématiques, verfe. avec une latin & dansprefque egale de l'Europe toutes auffi à fa louange, de ingemeufement ne dans provençal tncht qui, faint quel pays qu'il dont pays le P. Bertet train de un il etoit, il parloit fi qui fit ce joh qua- fur la pnfe Le P. Bertet de Maef- le jour de la fête affiege fe lendil par capituPierre, ayant d'allerviliterune de Paul faint dans tout quatre ans. (Voyez Mémoires plufieurs curiofite faifoit partie ans & qu'il vœux depuis fa Vie par pour fervir hommenllujîres 1752, in-12 1 il reçut de quitter en fît quoiqu'il des la Paris, de fes fupeneurs quarante-quatre Pans, eu devinereflequi d'elle parler Société, ne fùt pas de la fête San Peyre «me sa teslo razo, Oiguet devant Macstuic l'autTfj joui d ùjïi Pnu, Pour combattre au]ount'l]ui presto nie toun espazo, Dm dous jours per mira te piestaray m* clan. l'ordre la langue parfaitement C'eft les faifant lui demandoit-i) s'imaginer tous en grec, les langues un poète, fonnet ne pouvant en Facilité, le jour mathéma- plus la depuis fût profès de vingt le P. Bougerel, à l'hiftoire de Provence. de riciens & profondément verfés dans tout ce qui à cette fcience; le T. de Colonia, fe rattache littéraire de Lyon; & cent qui a écrit l'Hifloire autres encore qui, dans la retraite du collége de la Trinité ont bien mérité des lettres divines & humaines, public fans autre vue que le bien fans autre récompenfe que la confcience fait valoir le talent que Dieu leur avoit d'avoir confié pour le bien des âmes. Les noms de ces de la jeunejfe lyonnoife bienfaiteurs & de l'humanité tout entière ils au fervice de laquelle s étaient dévoués, aujourd'hui oubliés, ignorés d'humilité parmi nous comme par un fentiment voulu l'être de leur vivant, font ils auroient conjignés à jamais, par leurs écrits, cependant dans les annales Si cet aperçu de la fcience. rapide & bien incomplet, à la mémoire fi de rendu cet hommage fincère ces doâles 6" pieux religieux qui jetèrent dans le cœur de nos pères les femences de foi, de vertu font qui, malgré les révolutions de Lyon la ville catholique par ex- & de charité encore fi ces foibles efforts, dis-je, pouvoient des préventions injujies& ranimer dans de refpeél Ù les cœurs lyonnois des fentiments cellence, atténuer de reconnoiffance teindre, ce petit une œuvre qui n'auroient jamais du s'éécrit ne feroit plus feulement littéraire, en fuppofant qu'on lui de l'accueillir faffe l'honneur encore une œuvre deviendroit comme utile. telle, il RECHERCHES SUR LA VIE DU P. MENESTRIER RECHERCHES LA VIE SUR P. C.-F. DU MENESTRIER OU S les biographes du P. Meneftriers le P. Niceron, depuis le P. de Colonia, Pernetti nos jufqu'à dans d'avril gieux. bornés les Mémoires d'eux ne s'efl finir avec (1) V. de* publique un Mémoires homme, de* lettres. Niceron, mince & à prix pécule des Illuftres (1) dont chacun pour a l'hif- Jervir dlujfies Pari1;, dans la 1729-455 un inquiété d'ajouter dit avant lui. à ce qui avoit été Je comprends que le barnabite pour ont puifé tour à tour de Trévoux du mois de ce favant Relil'éloge de croire même tenté fe font qu'ils les uns les autres, fervilement pour aux fources; de remonter au moins nouveau loit toire jours, de Moreri, contiennent 170^, qui On feroit à fe copier la peine s'épargner efl-il certain qu'aucun fait & les continuateurs 44 vol. re- trier fait, qui travaileût hâte d'en (on libraire m-12 fe trouve L'article 1. 1, p. du lui P. 69. 1 A de- Mener- RECHERCHES mandoit un cadre contentés ce ordre leur deffein feulement immenfe, rien Allemagne moins qu'ils pour fon les argent; de Moreri avoient fous la main. auffi qu'ils & mettre D'ailleurs, de il embraffoit nonfpécial, mais celle des favants françois, de l'Europe entière. Le P. Meneftrier eux qu'un fujet de plus, &, fût-il né en célèbres donc des VIE & je comprends fouvent de compiler le plus leur tomboit l'hiftoire hommes n'étoit qui n'avoit LA au Dictionnaire des additions à remplir fe foient en il lui en donnoit la Vie, auteurs SUR pour ou en Italie, fait. n'ont ils n'auroient dit de lui ni plus ni Mais le P. de Colonia n'avoit pas & l'on pour s'en tenir à des banalités, a parlé du ne fauroit fexcufer d'avoir été fi bref lorfqu'il Il avoit vécu avec lui; bien plus, il avoit P. Meneftrier. les mêmes affez raifons mis à profit fes écrits imprimés & mafe croire de rendre un hommage obligé largement nufcrits pour à fa mémoire complet de la reconnoiffance, détaillée d'une & fi honorable l'étude appartenoient Le même nois, vie écrivant tous reproche à Lyon ches fur les Lyonnois là des motifs fuffisants mettre, illuflres nous & d'acquitter envers lui la dette en confervant à la poftérité l'hiftoire de labeur à confacrée tout entière pour la Compagnie les deux. à laquelle ils à Pernetti peut être adreffé lyon& pour fes compatriotes fes Rechern'étoient-ce dignes de mémoire, pas pour qu'il crût devoir nous tranffurlavie &furles d'un de les plus travaux littéraires & des détails que des particularités concitoyens, & qu'il lui eût été fi facile de recueillir de ceux qui avoient de la bouche même connu le P. Meneftrier? Tout en déplorant la négligence aimerions à connoître, DU de deux ces P. MENLSTRIER. il écrivains, eft jufte d'ajouter ont qu'ils reconnu le mérite de ce favant homme, dans pleinement à fa mémoire. Le le peu de lignes qu'ils ont accordées n'héfite au nombre des P. de Colonia pas à le placer les plus célèbres auteurs que Lyon eût vus naître depuis « On fiècles plufieurs ce qu'il dire de lui avec juftice peut de tous les talents, & cet homme a été l'homme « univerfel on a tant dont cc fion de Gracien « nité Un (i). de connoiffances, « conde, une « travail affidu ce années une merveilleufe mémoire de parlé nos elprit vafte & orné d'une infiune imagination brillante & fé- qui continué alloit pendant près à s'exprimer, de recherches facilité en public, une infinité fur les monuments anciens ce couvertes Le (1) du ici P. en qui il a l'Europe, le dont une P. de traduction univerfel. Nicolas Antonio, a Saragoffe nom de qui, apres fucces en connoître; teur a donné renzo. le titre (2) & a Lorenzo fa mort fous Bruxelles, Gi acian fon les réunit le frère, fc les fon raire « eft « ait note donne ce physionomie L.-J. Leclerc, en marge de YHiJloire « L'abbé le premier mot Lo- pas a vraifem- une dit je penfe, de l'au- aujourd'hui Colonia exemplaire ce biblio- &. non manufente de Lyon, c'eft que furnom un air radieux. une fe faire quelques entendu ouverte, voulu expreffion de que d'humilité eft-il Balthazar, blablement de Huefca, pas en erreur le P. mufitee, a cru fentiment n'avoit Par cette On 2 en nom, 1664. toujours étoit un une cen- fon le véritable dans ils parurent à Pere graphes de tous un a induit qui Difcreto exacte à Madrid fucceffivement ce & de dé- (2) fous Madrid, par que fous de Gracian c'étoit li- Pans, 1 72 3 in- 1 2 dans fa Bibl. Hifpan. la lifte a donné les ouvrages Courbeville Françoife l'Homme nova, El écrit in-4. autres les langues toutes en prefque traduits a où ils furent te à l'étranger Efpagne vol. &. mort Entre 1658. encore publia jéfuite un immenfe eurent parler Gracian, né à Calatayud, Tarragone de veut Colonia Balthazar erpagnol, vres de P. à écrire, & modernes folaire une phyfionomie heureux, un prodige, de foixante jufqu'au ce à parler ce naturel à l'occa- jours, dans litté- d'Olivet qui nous l'Eloge de RLCHERCHES « taine d'ouvrages les principes héraldiques fur la nobleffe, nologie cc « fingulières, du blafon, fur l'ico- & l'art les tournois, les décorations médailles, VIE fur des matières compofés fur les lA SUR les carroufels, les entrées des publiques, fur les ballets, les hiéro- les pompes funèbres, les talifmans, fur l'hifloire princes, & parti& chérir générale le fit rechercher glyphes, cc culière tout cela enfemble ce des des étrangers furtout gens de lettres, on le trouve éternellement defquels vrages dans les ou- cité & tou- » éloge (i). un beau panégyrique, d'autant Voilà, certes, plus im& digne de foi, que le P. de Colonia avoit eu à partial avec « jours un peu vive en plus dune occafion de la critique du P. Meneftrier rien lorfqu'on alloit qui ne ménageoit fur fes brifées, ou lorfqu'il de combattre l'ignos'agiffoit fouffrir rance & l'erreur. Pernetti lorfqu'il toute n'a pas été moins explicite que le P. de Colonia, ce On a parlé du P. Meneflrier venoit à lui de éclapour les fêtes & les cérémonies tantes. Dans plus de trente deffeins qu'il donna de fuite, ce il ne fe copia jamais il avoit une abondance d'idées dit-il, part, cs neuves ce Jéfuites qui étoit admirable. donna au feu roi « M de Harlay. Je voudrois que cet « abbé, ou le Père (Coionia) fon co« pifte j nous eût dit ce que c'eft « qu'une » folairc. phyfionomie Les auteurs ypux, au mot ovoir rapporté du Dictionnaire Solaire, la phrafe ajoutent, de Treaprès de d'OIivet La fête que le Collége des en i6f8, lui fit beaucoup « On ne parle « plaifantene « plaît au « folmre. (i) Lyon, ainfi. d'un foleil On homme qu'il eft dit par qui fe animal » Coloma, t. h, plus p. Bijloire 724. littéraire de P. DU MENESTRIER. il l'inventa « d'honneur & la conduifit tout feul, quoi- ans. n'eût alors que vingt-fept qu'il ce Ses occupations littéraires ne l'empêchèrent pas de toute l'application méce donner à la théologie qu'elle « rite. On ne croiroit ce pas qu'il ait été prédicateur, « fut fon métier ans. Son amour pour vingt-cinq pendant ce l'hiftoire l'avoir emporté fur tout le refte, il proparoît « fita de toutes les occafions qui fe préfentèrent pour s'y « Rien ne lui échappoit, il étoit auffi perfectionner. dans fes recherches heureux que dans les conjectures des points d'hifloire « qu'il en a tirées pour établir » inconnus & même avant lui (i). ce certains in- Ces louanges méritées du P. Meneftrier porains fon mais noble témoignent affez que les contemavoient fu apprécier dignement fon immenfe favoir & fon génie; caractère, ne répandent fur fes relations aucun elles raires, on le regrette, avec les érudits que ces particularités, à certains paroître efprits nous auroient initiés & à la transformation litté- de fon parce qu'elles puiffent connoître l'homme intellectuel fur fes habitudes jour & temps, futiles quelque en nous fkifant au mouvement qui fe préparoient dans vers le milieu du dix-feptième alors fiècle, provinces enfin, après que les lettres, les feiences &les arts, dégagés de longs & pénibles des ténèbres efforts, qui les avoient nos durant enveloppés d'un vif éclat le règne. j'ai déploré (i) Lyonnais tant autour Réduit de fiècles, d'un à la même l'infbuciance dignes de mémoire, prince commençoient dont pénurie j'avoue t. 11, p ils devoient à briller illuflrer dont que les écrivains que, fi j'avois eu feule- 149 RECHERCHES ment en vue d'écrire la Vie guère la peine de prendre d'autres ont dit avant moi. VIE du P. Meneftrier, la plume aux biographes, ques faits qui ont échappé gligé de relever. Ces faits, peu importants ne font pourtant que parce ce n'étoit ce que pour répéter en parcourant les Cependant, çà & là quelj'ai rencontré Religieux, de ce docte œuvres LA SUR ou qu'ils ont népar eux-mêmes, pas entièrement dénués d'intérêt, ne fût-ce une idée de la vie littéraire donnent à une qu'ils déjà bien de nous. deux Alors, quand éloignée fur le même fe rencontroient auteurs terrain pour peu les matières fous des afpects différents qu'ils envifageaffent de plume à traitées il s'enfuivoit une guerre par eux, époque outrance lentes. l'ancien d'ordinaire en perfonnalités vioqui dégénéroit & C'eft ce qui eut lieu entre le P. Meneftrier Leur Le Laboureur. Prévôt de l'ile-Barbe Claude à peine fut mentionnée par les biographes, poufTée fi loin, elle eut un tel retentiffement, que, quelque ait été pour eux, on ne pouvoit la peu glorieufe qu'elle querelle, & qu'elle exigeoit des éclairciffements, paffer fous filence ne fût-ce que pour montrer à quels égarements les fufceptibilités de l'amour-propre froiffé purent deux entraîner devoir être à par là même efprits élevés, & qui fembloient l'abri de ces rivalités mefquines fur cet incident Les documents je n'ai d'autre, dans de tous, pour les placer fous les yeux du En lifant ce qui a été écrit à ce fujet de part & on affignera à chacun le rôle qui lui appartient eu qu'à lecteur. & vulgaires. font à la portée cette les réunir miférable je le répète; ils font d'une lutte. Mais ce n'eft là qu'un incident, les matériaux ou pour le refte, manquent, Ce n'eft donc pas la rareté décourageante. DU vie du P. Meneftrier P. MiNTSTRlER. 7 tout en effayant écrire; que je prétends le but de ces Rechertraits, efquiffer les principaux & ches efl furtout de préfenter aux bibliophiles lyonnois auffi aux nombreux collecteurs de fes oeuvres un catalogue, de le faire, de tout ce qu'il complet qu'il m'a été poffible d'en Plufieurs de fes a publié & de ce qu'il a laiffé manufcrit. livres font peu communs, font introuvables, quelques-uns où l'on foit parvenu à les & je ne connois pas un cabinet même de la Bibliothèque réunir tous; le Catalogue de la qui devroit ville, être nombre de lacunes. fignalés tous; le plus riche, Je n'ofe donc offre encore de efpérer mais ce que je puis dire, ni peines, ni foins, pour que c'eft un grand les avoir que je n'ai rien n'échappât épargné à mes inveftigations. A la fuite de la partie je reproduirai bibliographique du P. Meneftrier deux opufcules qu'on fera bien aife de reici, les recueils trouver connus. joindrai J'y je les emprunte auxquels une nomenclature des étant peu & groupes grand nombre desftatuettes la façade d'un qui décoroient de maifons de notre ville au dix-feptième fiècle. Ce relevé fut fait fur les lieux par le P. Meneflrier; il y a ajouté le nom des artiftes écrit de fa main de la ville, d'où de ces monuments leurs, il efl: Ce volume du bien, on peut le voir qui ont taillé ces images à la fin d'un manufcrit de la Bibliothèque je fai extrait. Aujourd hui que la plupart ont fous le marteau difparu ce femble d'en conferver des nive- la mémoire. par une férie de lettres inédites m'ont fourni des renfeignements fera terminé P. Menefirier, qui & fur fon différend fur fes études & fes travaux, précieux avec l'ancien Prévôt de l'Ue-Barbe. de la Je fuis redevable RFCHERCHES de ces lettres connoiÛknce verfes publications les jeunes parmi font fortis volumineufe VIE à M. Henri Bordier, ont placé hiftoriques érudits formés à l'Ecole de fujets tant LA SUR éminents. Elles au premier des chartes font de Guichenon, correfpondance di- que rang d'où partie de la qui fe trouve & que fon confervateur, à la Bibliothèque de Tlnftitut, M. Landreffe, a bien voulu mettre à ma difpofition avec de reconnoître ici. une obligeance que je fuis heureux Claude le 9 mars paroiffiale de l'extrait à Lyon, rue de la Lanterne naquit dans l'églife 1 63 1 & il fut baptifé le lendemain de la Platière, de Notre-Dame ainfi qu'il réfulte du regiftre des baptêmes aux archives vol. municipales, pofé ainfi v°, « Meneftrier déparoiffe, fol. 44 1629 -1634, fils de fieur Loys Meneilrier « Claude, conçu & de Suzanne de cette a efté Gachot, « Fut fleur Didier parrain » « Fafïbn. Signé Barbier. le 10 du fufdit. baptifé Catherine marraine Breffon, de la Franche-Comté, exerçoit originaire à Lyon où fon père étoit venu s'établir. Nous en (i ) à Guichenon, par une lettre de Capré Sa famille, le négoce apprenons, date du 3o décembre me gouvernerai envers le défirez. (1) de Savoie, lui die de Mais je vous François la Chambre Catalogue Capre, des mort des du 1705. de Chevaliers de Savoie Lyon, duche On en 1 362 jufqu'au de Chailes-Emmiimtel promets prefident comptes en l'Annonciade (on injiitution qu'il étoit apothicaire. 16^9, le Meneftrier, comme écrit-il, a de del'Orde_puis règne 16^4, vous ce Meneflrier, que in-fol., ce Je 542 pl. de blafon pour gravees fur hijhnque de la Chambre des compTes de Savoie, jujïijîe par la titres. in-4. -Voyez 1662, Lyon, bois St. Traité manufcnte Correfpondance chenon, Eibl, de l'Inftitut, de Gui- DU fils d'apothicaire, & je trouverai héros, être je voudrai provenoit art du 'Blafon le corriger. de ce que MENESTRIER fait trop le grand feigneur & trop le mille chofes à dire en fon fait quand » La mauvaife humeur de Capré le P. Meneftrier, dans le Véritable venoit de publier, avait fait la remarque en donnant aux ducs de Savoie trompé qu'il s'étoit que Capré P. couronnées d'où forten t pour cimier deux demi-colonnes « car le cimier, des plumes de paon, qui eft de Saxe le P. Meneftrier, étoit fouvent fait d'une maffe de ajoute de plumes ou de héron, paon tournois fleur livres de ou plumarts. C'eft ce que le des plumes pas obfervé que feroient & pourquoi des colonnes pour cimier appellent n'avoit Capré fur des les anciens que plumails colonnes? » qui n'en ont point dans l'écu? des termes dans lefquels Quelle que fût la modération avoit été formulée l'obfervation Capré s'en étoit vivement « Je vous contre le jeune jéfuite. ému, & de là fon inimitié fur des armes un livre Lyon mon pour a parlé pour où j'ai vu argent, de moi comme En dépit de fon avoit des prétentions (1) Le Veutable été ait du extraction Blafon. Lynn, un de dans d'un les pages 167 & auffi bien ignorant, qu'il y ait un défobligé que celui-là, tous ceux qui ont roturière, le P. Meneftrier à la nobleffe anoblie demandé en ayant Je ne penfe pas au monde téméraire efprit plus vain ni plus de n'avoir épargné perfonneSc » écrit en ce fiècle. avoit moi, d'autres. de beaucoup fa famille d'avoir àGuichenon, au P. Meneftrier (i) 168 qu'il que encore écrivoit-il remercie, par il dit quelque part que les ducs de Bourgogne v 1659 9 RECHERCHES dans une de fes lettres Meneftrier comme LA à Guichenon, d'un (i), & il invoque de Paillotpour des officiers aux états fourni VIE il parle de fes auteurs, bien ne fût pas le même gnage de d'Hozier& avoit SUR de J.-B. Le que le nom à ce fujet le témoi- prouver que fa famille de Bourgogne. Je ne être fondées fes prétenpoint pouvoient titre. Ce qu'il y a de certain, ayant vu aucun laiffant de côté fes aïeux quels qu'ils aient été, c'eft qu'il mais obfcure, étoit iffu d'une famille honnête, puifqu'il fais jufqu'à tions, n'en quel reconnoît lui-même (1) Ce J.-B. Le Meneftrier du roi bre, des donnefon Bourgogne, étoit voyoit autrefois l'eglife de de épitaphe fur une vie Pa- tuteurs de à Dijon St-Medard, à Barberini le nom Barbermœ 1657, On en a de lui monument prœfeâo On in-4. dailles illujîrées des anciens de Home & Mé- ouvrages valeur fcien- Divers Voyez & hijicnques des Caraélères Fafîum ou- celui Né Juffey, en de a Vauconcourt Franche-Comte, pauvres comme le dit de d'une fa- & artifans, on pres dans non Moren lui le comte au village merie deftinée vers latin de pieté à Romse, quel& qui, baptême même de temps ne auffi Meneftner, qui Bourgogne, de Pin une des copies que en impn- à reproduire fui tout les liturgiques au le ne pouvoient fe Il a écrit difficilement. vrages lui y ajouta plus fe diftinpour de François ques a a de Meneftrier, de Claude, établit ges (}) Dijon, tard fous le P. Meneftrier, & à multiplier jujlifi- calif. mille le nom dans & littéraire. tifique que Le comme reçu n'ayant pape expqjîta. l'a confondu J.-B. Il y a eu guer. un abbe Perrenm empereurs Ces toute depourvusde & 1 0- in-fol. 1625 S* impératrices vrages mormoies 1659, du car- Statua Ephefiœ ceimehothecœ Menejirew, avec On VIII. Oianœ fon neveu avec 1634. d'impératrices antiques Dijon (2) en Médailles maines font Il mourut 1564, en devint qui d'Urbain quefois Né I[ paffa ou il mourut & bibliothécaire antiquaire Symbohcce Claudio Ci-gît Jean Le Meneslrier. L'an de sa vie soivante-et-dix H niit le pied dans l'estrier Pour s'en aller en paradis. en l'appelant Le une partie de fa encore Rome, dinal qu'on vernere de Claude petit-neveu il fut le fils de fes œuvres, qui fe trompe Meneftner. eon- & numifmatifte. Bibliothèque étoit en foit, de fa Cham- fecretaire antiquaire pillon qu'il Quoi qu'il Meneftrier(3) feiller (2) les ouvra- ecclefiafti- procurer que quelques ou- fi ançois & en DU & ne dut P. MENEbTRfER. lui feul la célébrité qu'à ce quiFhonore fuite d'ancêtres. bien plus que attachée s'il avoit à fon nom, une longue compté Il apprit éléments les premiers des lettres au collége de la Trinité, & dès l'âge de quinze ans il fut admis dans la Compagnie de Jéfus où fa vocation ce qui l'appeloit de fes heureufes & du fuccès qu'il difpofitions témoigne avoit eu dans fes études. Il eut pour maître le P. de Buffières, cette jeune intelligence. qui mit tous fes foins à développer lui paya le tribut de fon refpect & de la toute fa vie des enfeignereconnoiftance qu'il conferva ments de ce docte & bon Religieux. Voici en quels termes Plus tard, il parle l'élève de lui dans l'Epître dédicatoire images énigmariques K Ne reconnoître pouvant dans prit de mon éducation en conferver de la Philofophie d'autre les foins que ce favant homme, manière les lettres de mes quelqu'un afin que s'ils font de quelque utilité à ceux qui les ouvrages, ils en couronnent la fource & rapportent aux foins liront, j'ai voulu fi bon dans les écrits mémoire même Les fupérieurs Compagnie on eft encore d'humanités Grenoble, Rappelé tout de ce grand d'éternels dans l'enfeignement, dans ce qui peut être de quelque du difciple qui en fait un monument maître d'un le fouvenir des homme, lequel s'en eft dreffé » fes ouvrages. du P. Meneftrier le defhnèrent & il fut comme envoyé dans ufage à la lui- d'abord à de la les colléges âge où d'ordinaire à un profeffeur, fur les bancs. Il occupa tour à tour les chaires & de rhétorique à Chambéry, à Vienne & à & partout il fe ntdutinguer par fon aptitude. & à Lyon pour y fuivre un cours de théologie RECHERCHES achever la dernière lui les talents LA SUR VIE de fon noviciat, année on trouva la prédication la rhétorique ravant on voulut qu'il profeffât de la Trinité ce qu'il fit aux applaudiffements néceffaires qui l'entendirent. Dans le but de s'accoutumer nombreux toire toires, & de fon pendant choififfoit, l'année pour de fujet à Vienne fes & aupa- au collége de tous ceux un libre à Grenoble, il d'ouverture harangues événements de donner mais à parler devant un audiaux mouvements ora- s'exercer Séjour des Scolaire, permettoient à fa brillante pour en de contemporains qui cours à fon éloquence lui & C'étoient tantôt (c'efl lui qui imagination. nous l'apprend) les premières du roi, tantôt campagnes la levée du liège d'Arras, la maladie la prife de Mardick, & le rétablifïement du roi. Ces exercices l'avoient fami- & il y puifa le germe du talent qu'il la prédication, en même temps que des représentations & des Solennités & religieufes liarité avec le public, plus tard dans déploya le goût littéraires dont canonifations, la conduite des naiffances, lui fut confiée des décès à foccafion des & des entrées des rois & des princes. Avant d'être rappelé à Lyon, le P. Meneftrier avoit été choifi par le P. de Saint-Rigaud pour lui fervir de fécond dans les conférences de qu'il étoit chargé foutenir contre les prétendus à Die, où leurs réformés, minifh'es avoient de faire triompher un Synode, dans l'intention convoqué leurs doctrines & de confondre celles de FEgliSe catholique. La controverse vivement s'engagea Sur les matières mues en question &le dogma tiques jeune difent les journalistes de Trévoux, novice, juflifia pleinement l'opinion qu'on avoit de lui. Les diffidents, qui DU comptoient de la facilité fur une P. MENESTRIER victoire reStèrent certaine Stupéfaits il repouffa, par des thèfes presque les arguments Sur le (quels ils avoient fait le improviSées, leurs adverfaires, &, voyant plus de fond pour foudroyer ils avouèrent leur infériorité, leur impuiffance en abréavec laquelle la durée geant de leur Synode contre qui n'aboutit, entière confufion (i). A fon retour, Ecritures & à la confidérée alors lances toutes il s'appliqua aux langue avec raifon l'étude humaines. à la théologie, dont hébraïque, Doué amour infatigable de toutes les afpérités n'étoit tuelles. ment fon variablement fon reSté l'école la bafe des connoif- ce devint de étude (<) d'autres qui pour lui, pour une caractère rectitude de jugedes écarts où qui, diftinctif. Nourri dès fon de ï'fL'foux, ineSt à enfance de Jéfus que la Compagnie fein, & à celle des bons auteurs hommes modernes il fe fervoit fes diverfes compositions, pour enrichir emprunts qu'il a faits par les nombreux A7~n0!rf! le dès intellec- jouiffances alors dans fon comptoit de l'antiquité & romaine, les langues grecque ne furent dont plus pour lui qu'un amufeinent voyons étoit en le préfervant auroit pu l'entraîner, le maintinrent du vrai qui Sincère dans cet amour des favants utilement Saintes & prodigieufe il eut bientôt Surmonté & l'école, cette leur mémoire dégoût intariffable dans Il acquit & une maturité imagination d'une de fujet qu'un une fource début, comme du travail, d'un & brufquement interrompu leurs espérances, qu'à <ivn) )7C~ & nous aux au- RECHERCHAS teurs allemands, SUR italiens, leur langue parfaitement Sa mémoire étoitC fûre, LA VIE &c., elpagnols, & leur littérature. que ce qu'ilavoit il nel'oublioit; &, pour apprendre ainfi, lire une fois, tant il y avoit de puiffance On dans cette organisation privilégiée. qu'il poHedoit appris, jamais il lui fuffifoit de & de volonté raconte à ce à Lyon de la reine Chriftine lors du paffage de il avoit alors vingt-six ans, les Pères i6fy, la prièrent d'honorer leur collège d'une vifite, & fujet que, en Suède Jéûtites de vouloir bien aCMer y confentit ayant du niques même. ouï P. MeneArier, les récita où ils l'ordre de ChriAine mnémofeffai à la fuite ellel'un de les plus bizarres qu'on aucun fens. Ils furent mis barbares, qui, couramment avoient La reine qualités en faire elle fit écrire été rangés, après les avoir lus une & fans héntadon, dans arextréme étonnement & de fa fuite de les rt~éter puis il propofa la fin, ou dans tel autre ordre qu'on C'eft à propos de ce tour de force en commençant par les placer. voudroit de Cadres que Sabatier de faire déura & ne préleniant du jeune novice pût imaginer fous les yeux littéraires. des rares elle conféquence trois cents mots fois, exercices parler En l'autre feule à leurs il eft autorité, dire du P. Ménétrier, dont (f), vrai, les jugements font loin n'a rien trouvé de mieux à fi ce n'eA de mors, qu'il étoit étoit un grand rere- & que fa mémoire encore plus célèbre Un juge plus compétent, Voltaire, que fes ouvrages. qui rend juAice à. un jéluite, a penfé n'efi pas fufpect lorsqu'il 7:r autrement, ()) J~s auffi Ttp;c~cc~s n'a-t-il de nf;)-~ pas hfffrcrfur~, héfité à placer t. H, au mot fon MENESTRIER. nom DU P MENESTRIER. auteurs des quatre dans lyonnois qui figurent des écrivains du Siècle de Louis XIV. fon catalogue de la théologie n'abforboit L'étude le pas tellement de fe livrer à d'autres P. Ménétrier qu'elle l'empêchât entre ceux moins SérieuSës, confidérées occupations par lui comme il trouvoit du temps pour tout. En un délaffement; 16~8, le les Pères Jéfuites firent roi étant venu à Lyon, repréfenter fur le théâtre lui par leurs élèves, du collége, devant le de Lyon, de l'invention du P. Menefauffi de diriger la mife en fcène. La qui fut chargé idée du ballet admira & la beauté des l'ingénieufe des ballet trier, Cour 'D~/?!ne~ on décorations l'ordonnance & la des peintures improvifées pour l'ornement cour du collége, il avoit fourni desquelles compofition de la grande & dont le deffein furtout remarqua il refte encore fur les murs quelques fut auffi à aux injures du temps. Ce échappées cette occafion devant le roi le ballet qu'il fit repréfenter de rc4MK/ naLycn, élevé à Augufte par les Soixante tions des Gaules & de nouveau conSacré à Louis Augufte. traces Le Confulat pron avoit fait venir fon Séjour à Lyon. Cet Blanchet, par Thomas pendant remplacé Rome fur la propofition Panthot. C'eft de cette Rome des fêtes les décorations pour de le peintre Chaoffertes au jeune roi ardRe mort, il fut auffi de appela ordinaire de la ville, qu'on du peintre époque étant datent que les belles murales du grand efcalier & celles des plafonds admire encore à l'Hôtel-de-Ville & qui donnèqu'on Blanchet rent droit de cité parmi nous au peintre (i). Le peintures (<) Blanchet Ce qui eft refte affez des peintures important de &. affez bien perer conferve que celles pou) des qu'on plafonds puîné effe~'o~ RECHERCHES dont P. Meneftrier, le génie des lavants du nombre étoit LA SUR VIE avoit inventif & des artifles fait fes preuves, que le Confulat les fujets propres & de propofer d'étudier chargés la folennité. les fêtes royales & à en augmenter embellir de fon imagination, Telle étoit la fécondité inépuifable à avoit furent toujours la pureté de fon goût, que fes projets préles emblèmes de la il compofa encore cette année férés à celle du roi, peints par jeunene d'Alexandre comparée Blanchet dans des balles de l'Hôtel-de-Ville. une le P. Meneftrier avoit joui de la vie moJulque-là~ du collége, tout entier à fes études & defle & paifible à fes foins & à fes à fes devoirs envers la jeunelîë confiée Une enfeignements. le trouble coup jeter commencer traînant circonflance pour malgré le moins penfolt qui s'éleva dans cette lui les déceptions lui fur le théâtre vint tout-àimprévue & exiflence intérieure de la célébrité en l'endu alors monde, qu'il y Je veux parler de la querelle peut-être. lui & Claude Le Laboureur. L'ancien entre *D:/coH~ de l'Origine publié de des armes @' des termes receus 6' ufitei pour l'explication ~/c~nc~ héraldique. Lyon, 16~8, in-8, tiré à cinq cents ce livre parut, & fans nom d'auteur. exemplaires Lorsque il ne fit ni plus ni moins de fenfation que tant d'autres Prévôt de l'Ile-Barbe avoit alors fur ces matières; on ne s'en préoccupa publiés en bien ni en mal, & Le Laboureur en paix jouiffoit maintenues jetees Vi!ïe, et!e grand de ce pour dans tes reftauravons ]*)nteneur qui fera de plus la magnifique etcaher (reptefentant pi o- l'Hôtel-de- difficile trattee. peut- frefque t'incendie de Lyon du peintures, futte fous Neron Voyez la par de )'~o~ ni de ) qui eft tt es malde defcription le P. Meneftner, ~~?or;«' de tyon ces a la DU P. MENESTRIER. fon volume attendant patiemment que paternité, de Barbier, fon impris'écoulât peu à peu de la boutique meur-libraire, quis'amon& ne (edénant point des nuages de l'horizon fur un point celoient inaperçu pour venir fur fa tête. Il y avoit un an à peine bientôt éclater que fa fon livre étoit lorsque publié, le parut Véritable art du où les règles des armoiries font traitées d'une nouvelle méthode Lyon, Benoift plus ailée que les précédentes; ne portoit Ce petit volume Coral, pas le 16~, in-32. B/a/cn, du nom P. mais Meneftrier de lui. C'eft qu'il étoit de l'Origine du 'Dz/conrj ne tarda à favoir pas dure paffablement des armes, dont les alertions y & les erreurs relevées fans aucun ména- combattues font une on critique & avec une affurance gement voit faire taxer d'outrecuidance. que l'âge de l'auteur pouLe Laboureur, qui n'étoit fut piqué au vif en fe voyant à cette attaque, pas préparé dans ainfi maltraité par un jeune inconnu qui débutoit Au lieu de fe tenir à l'abri fous le manteau la carrière. il fe jeta étourpaffer l'orage, fes Origines, diment dans l'arène &, dans pour défendre de le confondre fon dédain, il menaça fon contradicteur de le rétracter. s'il ne le hâtoit à néant & de le réduire & de laiffer de l'anonyme tint celui-ci Mais bien bienveillante, le ment. en nécelïaire temps Loin arrière, dents, de ferme que en venir des menaces le P. Meneftrier, répliqua fa critique lui eût laiffé Le Laboureur pour s'effrayer dans & pernUa fur le même à un tout accommode- & de faire un pas par des amis impruCe ne furent plus dès- excité ton. bons mots & quolibets, qu'épigrammes, du pauvre aux dépens dans le public Prévôt, lors peu circulant qui, pouffé RECHERCHES à bout & publia pages. Laboureur une quel bois faire écrivit Hèches, ~(/?~ apologétique, petit in-4 de 110 ce factum, tiré auffi à cinq cents exemQuoique ne porte que les initiales & dont le frontifpice il eft évident a-t-il de VIE LA fon plaires, de l'auteur, tant fachant & ne SUR foit fans qu'il vit en convient donc? la preffe énonciation le de à Valence jour lui-même de V. Le appréhender? lettre à Guichenon, (i) lieu ni en de date, 1660; Le cc Et quoi, qu'y cela falloit-il & pour P. MeneHrier le dit auliS du 26 juillet en roule, 1660, dans lui an- de ce pamphlet. Comme les Jéfuites l'apparition il eft probable y font fort maltraités, qu'aucun imprià s'en charger, meur de Lyon ne confentit dans la crainte nonçant de le brouiller eux & de s'attirer mauvaife quelque le Ibupçonnoitle P. Meneflrier, affaire, & que H, comme Barbier il n'ofa chofe, y fut pour quelque l'imprimeur fes preffes & le borna prudemment à recompas prêter mander avec à fon confrère Le Laboureur de Valence. Le pales fautes groffières les caractères dont pier, employés, le livre Iburmille, tout concourt à prouver qu'il n'cH pas forti des preffes lyonnoifes. Il paroît auffi que cette pièce, à être libelle diffamatoire, étoit dominée furtout véritable au dehors, & que l'ancien Prévôt, foit crainte, répandue ne fe foucioit lut vendue foit fcrupule à pas qu'elle ou elle ne fut débitée s'il Lyon, que clandeHinement, eft vrai faire que acheter à Guichenon, fut obligé den pour la lire le P. Meneftrier des exemplaires à Valence, ainfi qu'il l'écrit encore 12 de l'c~r du & le rappelle page S/0/(M/!</?! (t)/?p)7?;~Ltp~fg',p4 4 DU P MENESTRIER. de Le Laboureur, de récriminations L'Apologie remplie & dinfinuations violentes compromettantes pour le cadu P. Meneftrier, ractère ne pouvoit les ranqu'accroître & rendre cunes tout Une rapprochement impoiïible. fur les origines du blafon d'opinion (impie, divergence de certains & fur l'interprétation termes héraldiques en perfonnalités avoit dégénéré de part & honteufes; d'autre les injures tinrent lieu de raifons, & dans ce duel ou acharné, toutes les armes étoient bonnes aux deux on eft embarraffé de décider eut le champions, lequel de remporter fur fon adverfaire, trifte avantage car ils à qui mieux mieux les invectives, les groféchangèrent & les accufations calomnieufes fiers farcafines qui, fort heureufement pour l'un comme pour l'autre, du moment. n'avoient Le Labouque dans la paffion inceffantes & par reur, réduit aux abois par des attaques fur lui de toutes parts, les traits aigus qui pleuvoient fut à donner à une controil faut en convenir, le premier, de fondement le ton & les allures verfe littéraire d'une en effet, toutes les bornes il dépaffa, entraîné P. Meneftrier, par les fâcheufes ce qu'il oubliant bleffé, amour-propre même Prévôt, auffi le fuivit fuite fur le nom (.)Pagc qu'à l'âge fur ce terrain & inspirations fe devoit au caractère fon o~ d'un à lui- de l'ancien du B/a/M/M/?~<' (i ) Le & d'allusions de perfifflages qui écrasèrent Il inventa & fit graver fous le poids du ridicule. & de devifes, dans lefquels, d'emblèmes jouant eA rempli Laboureur une bien difpute des halles; de la décence. Le de fon adverfaire, .0 il ne mit que herses, char- LA SUR RECHERCHES VIE Prévôt étoit Ileft vrai que l'ancien jougs, aiguillons. fur le nom dans cette voie, en plaifantant entré le premier de jongleur, de flûteur, du P. Meneftrier, qu'il qualifioit auffi peu féantes entre des & d'autres d'horion, épithètes rues, férieux. hommes Ces dépens grammes les oififs aux goût égayoient Le P. Meneftrier décochoit épicontre Le Laboureur, qui ne fe aménités de mauvais des deux acteurs. fur épigrammes d'être nullement piquoit auffi prompte & n'avoit poète vive. Ces & auffi pas la repartie rimées étoient incartades des formes fpirituelles qui auroient dépourvues les rendre & les faire excufer c'étoit fupportables d'ailleurs pu l'injure toute nue dans du carrefour. l'appareil apologétique l'Bpt~~ par ce diftique pondit Monftrat Aratorem facundia jltud Namque Le Laboureur avoit daté P. Ménétrier lui adreffa doit été envoyé lui avoir ne quœre Senptoris Infula eft ruf~icttahs le Epître de rile-Barbe, cet autre diftique qu'il prétenpar un ami -1 res locum, barbariem Paithen<o hanc obvia vot)5 ConftttUttj Vtrus Nulla fuos alit fens, {orntce )bt Djva non eft illa, fola edtta mndtofa magis? penates fuperba venena cenfes digna plis. propinat V!))S. eft, tulit. à cet ami, templa terra cmque Barbara prudens Paphio lbi nuUa, Barbaries NuUum male loco, Scrtpta opus. fon il répondoit Et fur-le-champ demande & la réponfe Haccine ré- juvencis, digna plénum le P. Mene&ier parut, Lorsque faifant ainfi la DU Baibara Praeponto P. MENESTRIER. futt illa fub hofpite quondam, Sanctafedejeetorurfusabhoftefutt(t). A propos ils n'étoient terme fur la définition gueules duquel lui envoya le P. Meneftrier ce d'accord, du pas méchant quatrain ami par le même On qu'il vous cet fort Le P. MeneHrierle auffi épigramme Des coups fera comprendre Le Laboureur des armes, l'Origine apologétique, Très fatisfait font avecque des que de coups funefte autre aventure préparés, fa fourrure fourrés. mauvaife avoit foutenu le Gueules que par cette les précédentes cette & qu'il vous. que à lui-même que me le Prévôt Pour que en gueule pomt qui doux, perfonnage répondit cratns Je vo)S que Ne filer infipide ne Lycidas, faut illuftre En: plus été fait fur le paffage vous Anfte, Car attend avoir toujours fuppofoit il faut favoir pointe, dans fon 'Dt/f~K~f de avoit maintenu & le Sable dans l'Epiflre fourrures. font ce pitoyable d'avoir rencontré apparemment le P. Menenrier jeu de mots fur les fourrures, fuppofa encore lui avoit répliqué que fon ami Lycidas par ces comme Prévôt quatre bouts-rimés, pour excufer l'ancien fur fon âge (i) Le Laboureur P. Meneftnerde termes qu'une )u) ipofte avoit lui avoir (entoient qui académie fur accufe écrit plutôt chrétienne le même ton le en des le b. celui-ci & lui dit que Barbe fon Epitre qui eft eft forUe un heu non fanctifié, deque)quebougeimpur(~'apt;f)~'t)f;))r~ ).). de Dfemais RECHERCHES Excufez un defant Un années ce temps, de plus de la nature, de fourrure vmgt-neuf aux que de s'en prendre outrage & de lui oppofer fes vingt-neui & la légèreté du de louer l'imprudence âge au mépris de l'expérience à lavieilleffe. L'ancien Prévôt jeune quifes radoter, pour ans. par un de fon adverfaire finir c'eft-à-dire ans, de homme Qu'un C'étoit en fexagénaire A befbm ment qui VIE LA SUR s agifïbil non & de la maturité ac- pas affez vieux il avoit à peine ans, & il cinquante-neuf mais d'une question des travaux d'Hercule, & fcientifique purement fur les bancs encore n'étoit Le littéraire. P. Ménétrier, du collège auroit dû ne pas oublier avoit lu plus d'une fois dans le Traité de la vieilce qu'il c( Les l'Ancien dit à fon interlocuteur leffe, où Caton n'agiffent pas de même que les jeunes gens & il eft certain & plus grandes qu'ils font de meilleures car ce n'eit point chofes par la force & par la légèreté du corps que les entreprifes s'exécutent importantes vieillards c'eft par feulement qu'ils le bon les fens l'expérience ne font vieillards d'ordinaire possèdent & la fageffe pas à un plus dont dépourvus, haut degré nonmais que les n jeunes gens (1). La querelle ainfi devoit durer longtemps, car engagée aux griefs fe renvoyoit de jour ajoutoit chaque qu'on A cette époque, comme du temps d'Hopart & d'autre. ()) « Non faot ea quœjuvcnes. \'eromu)tomajora&me))orafacit. aut Non enim vinbus aut ce)c) !tate Et runtur, tentta, veiocîtattbus. cn~ po~ )~ es magnae fed quibus confiho, auctorttate, non modo (Cicero, ~~f;~t?t/M orbat). o fedet;amaugerefenectnsfo)ct ge- non fen- ) DU la bile des gens race, P. MENESTRIER. de lettres étoit à séchauner prompte exemples, pris au hafard parmi mettront le lecteur à même d'en quelques procès, J'ai parlé des prétentions nobiliaires étoient-ce ces velléités qui l'avoient les du pièces juger. du P. Meneftrier: porté à l'étude du ou bien lui lurent-elles blafon, pour tout Quoi qu'il Suggérées par un goût inné ce qui le rattache à la fcience héraldique ? en foit, Le Laboureur n'eut garde de les laiffer il en profita au contraire inaperçues; pour lui inles plus fanglantes, les farcafines les plus fliger les railleries a Vous infultants au combat, & c'eft une plaim'appelez paffer fante hutoire, traité de Paladin ou le un mot, que chevalier vous je n'entends vous ufurpez bien pris qui contreraue n'agueres s'offenfoit aujourd'huy le Don & cherchant errant m'invitez à toucher pas bien; un meflier car, n'eftant les vos d'être Quixote En aventures. ce efcuts, que pas gentilhomme, J'ay qui ne vous eft pas féant. de vos majeurs vous vous vantez que garde qui eu déjà une mauvaife annoblis, dulgentia fâcheux celuy notat; liberat, principis efl que cet annobliffement affaire & (~M~n! ~n!m ince qu'il y a de plus efl de Bourgogne fouverain que vous qualifiez blis. Et en outre vous errez doublement; émané d'un duc de vos annocar il comme à parler proprement, en France, fouverain n'y a qu'un auffi n'y a-t-il que ce fouverain qui eft le roy qui puiffe les arrêts des cours fouveraines. fuivant annoblir, auroit eu ce droit le duc de Bourgogne quand vous avez déconceffion de nos rois ou autrement, Mais par & partant vous voilà réduit généré, des vos propres loix & à la marque à la cartouche marchands par par for- RECHERCHES & ne devez donnance, fi par tolérance comme annoblis, VIE efcucs porter on vous LA SUR Que de celles de vos permet Fufage font déja ridicules (i) & très dides T~M Picardie (2), vous elles gnes de voftre chapitre les accompagnerez de mefine. Vous baffine du bonhomme ou, (fon père), du mortier armoiries. ny de la tymbrerez fi bon vous fem- à broyer les elpices fi de la baffine, bras armé tenant la cullière à jetter; fi du mortier, mefme bras brandiffant le pilon ou le puton, comme ble, parle en voftre une douzaine de faifant Je ne dis rien la roüe. chevallerie, fans aller de cimier fervira rue, flambeaux fe trouveront qui peris du vollet de cry & fans poupe proüe (3). & ne vouscraindray verray volontiers h paroît avott pris de Dyon, un bon etner. te que les armes font qui tenant de Voyez, note P. mtère pate parlantes, droite un 2, lettre du 7 ju;Ket poupe ) du H fa)t f%nM&!e titre allufion art De la P. Meneftner de Picardie, qu'elles goût (~) plus conte qm a pour donner le lequel de qu'un le P. Menefti ano)')i, de que E/pfce~ne, très appropriée la qui fans eft le Devife ier avoit d'un cite ramar- caire faifoit refta une railleries plus devtfe car, fur la baf- fur le en ce temps-là, la rue & fur la général comme qui ne peut fon père ne fût ne f!t le commerce le pilon, quartier on que & la proue ne aujourd'hui que djoguelie. (ce les drogues prolongement, ou la pre- au P. Meneftrier; d broyer encore Ref- eHaça appelle forte qu'il drogmftes l'eft devife: lettre toutes ces d'après fine du bonhomme, mortier pour comme dernière des la fils la Laboureur douter chapitre haut, & de Rébus & amaffees de boutique Car mahn de la Lanterne, ni dtfcernement. Au un rue à entendre la pris nom- un grand les qualifie triviales xx! chapitre dans D~y~, en a cite pour font au dit B~o/on Le Laboureur bre. a Guichenon, Le dans ayant armes P. Meneftrier d la fin de ce volume. (2) chand, ~)c~M)t:, la ni des ordres guieres. des Le Meneftrier du 1660, Meneftner on guerre, 9~c<?~nf'7!, Et ainfi adoubé, je vous fans (t) le Pour lambrequins, en queue de paon alternent Pour loin. plus un en pas apoth)de la DU je vous ay déja des armes tier comme P. MENESTRIER. outre dit, & affez que vous elles nouveau vous maladroit, au mef- efles eflourdy » un hanneton. Il n'étoit cifif; ment d'être plus mordant & plus inguère poffible la vanité du P. Meneflrier dut être mortifiée cruelle- pouvoient plus s'arrêter Le Laboureur de l'Origine n ainfi j[ë vit lorfqu'il adoubé. en fi beau avoit fait graver, les armes des armes, Les hoflilités ne chemin. p. de Ion 'D:/coM~j 32 de la maifon parlantes le Véritable le P. Meneftrier, dans art du B/a/c'n, Coglione; le tança vertement de cette incongruité, & il y revint encore dans l'c4rt du B/a/cn /H/?~, ou il allègue à ce propos contre l'ancien les Ruminations des conciles, & Prévôt force tirés de l'hittoire exemples facrée & profane, laccu- fant avoir reproduit ces d'impudicité, non-feulementpour mais bien plus encore le obscénités, pour y avoir employé de ce livre ont été gravées, burin d'une fille. Les planches Brunant (i). par Claudine Le crime n'étoit pas irrémiûible en effet, en faifant pourtant ce curieux dans lequel il efl du refte bien blafon, graver ce qu'on a eu l'intention difficile de reconnoitre d'y repréde toutes les précauLe Laboureur s'étoit entouré fenter, tions une chamment armes gent, (i) afin oratoires, ne lui attribuât méqu'on dont les Ces Coglioni, perverse. d'éviter penfée contre ont été échangées parlantes & dont le nom eft devenu Colleone, Outre les des p)anches armoi- fon nesduD<!eoM~Ong'M~n~, Oaudme Brunant t~tft~k tMMûH;~ no~, a grave pi!~ celles de du /pn- dot famte auffi Lyon, !es Theièfe, t66S, figures imprimée d'ar- cœurs lorfque, & ~Mu/~o! ~of~j' nom trois à défaut fous pubhe m-4 d'une On Vie a Lyon lui de RECHERCHES la langue de mœurs, VIE LA SUR e~ devenue chafle & pudibonde, illuftre maifon qui étoient une dis-je, Coglioni à l'Italie. Leurs donné de grands capitaines naturellement trouver place dans un traité ces a armes devoient des armoiries, & leur nngularité, difons plus fi l'on veut, leur inconveLe nom & la n'étoit nance, pas un motif pour les exclure. mais ce chofe étoient on ne fauroit le nier, peu décents, de Prévôt, qui, difcourant pas la faute de l'ancien metétoit bien dans fon droit lorfqu'il des armes, l'origine les blafons t toit fous les yeux de fes lecteurs qui méritoient d'être remarqués endroit. Ajoutons par quelque qu'il ne n'étoit à les faire connoître; le fut pas le premier elles font gravées en devoit pas l'ignorer écrite en italien par BapT~f~'my Ccg7:oM Dans cette à Venife en 1~6~. imprimée P. Meneftrier exhibition fujet de qui fut un H grand P. Meneftrier, Le Laboureur avoit encore fcandale Edouard été précédé par du traité de & annotateur de La éditeur Byffe, ne tête de la Vie de & Pietro Spino, malencontreufe pour le il y avoit quatre à cinq ans à (i), publié Upton & où l'on peut voir, peine, p. ~"y des notes fur ce traité, des Coglioni les armes parlantes telles qu'elles étoient autrefois. Edouard de La Byffe avance même à ce fujet que Nicolas de cette plufieurs dans qui figurent (<) De famille rnthMrt. O~no écu (2) leur I.onchrn, hj~u~ croire eraphe emm f~< Ccehu~ ex tres ytjc_/j))!J ~~tA~fnfMt. RhochgtnuSj F)ançobPhde)phpetOtt S'il faut le en p. à l'appui K/?f! de 22: qu'un trois pièces de cette dit-il, ~Jnc~cOjPhMp~o, rrM/u~ Vu~f; des & il cite, ~?X~ i6';4~m-fol. (2) nés munis font fon membre poly- avoit été auffi telle etoit dans t'ongme Naude, pro~i)'um~:û. J/j/~ttrjf, prétend de la matfbn Colleoni le même de ces cas, arme~ &. que DU bizarrerie r~Hm contre ~?~'m, P. nature, MENESTRIER l'autorité d'Aldobrandus, (S~n~de Bautrinus, de H~~M<!pA?'<7~'r~j & de note (~ft'MCM/M vivorum. Cette curieuse Kornmann, de de La Byffe a trait à un paffage dans d'Upton, il lequel de Montaigu, racontequ'un écuyerdelbn feigneurthomas comte de Sarisbury, portoit d'argent à trois têtes de ~<rH/ cum lancia per fable, « pro eo quod ipfe erat in ~0 'Ucyn0/ toraliter n-ansfixus (l). » geniralia dans le livre d'Upton, Tout cela fe trouve membra & il n'étoit de s'en alarmer pas venu dans la penfée des plus timorés au point d'en faire un crime à fon ni de s'en fcandalifer On eft étonné commentateur. de toutes les turpitudes qui furent écrites à cette occafion au lecteur, mais je fuis champions fur le terrain je voudrois en faire grâce les deux bien de fuivre obligé où ils fe placèrent. Cependant je ne répéterai pas tout ce qui fut dit ou écrit à ce fujet, car le lecteur n'ançois Ceux qui leroient veut être refpecté. tentés de favoir jufqu'où en ces la licence & le laiffer-aller les gens de lettres les plus de ce temps-là, s'en aïïurer en parcoupourront graves rant les lettres du prélident à Guichenon, Capré particucelles datées de Chambéry, le 2~. juin 16~8 lièrement matières étoient & le pouffés i~ novembre L'ancien Prévôt accufation parmi (2). 16~ ne voulut pas rester qui ne tendoit à rien moins la pureté de fes moeurs voici en quels à fon auteur c' Mais que fais-je (')t'P.t (2)Vo\e!Ccrf~p ~G~t'n~r.Btbt dct'fnftitut fous le coup d'une qu'à faire fufpecter termes il la renvoie imprudent que je RECHERCHES chattes il faut tout commis oreilles vous VIE & après avoir bleffé voilre je me mets au hazard d'of- fans y penfer, fuis? je m'enferre veue par un object immodefte, fenfervos LA SUR d'unrécitlicentieux. Il n'importe, C'eft icy que j'ay contraignez. crime dont je fuis accufé & & énorme dire, m'y ce grand refte à purger. qui me M Il elt vray que de Bergame & non ce blafon des Cogliones comme vous de Venife, originaires l'avez dit, il elt couppé d'argent & de gueules run dans l'autre, en quoy pourtant bien que je ne ferois pas beaucoup criminel de je connois s'il n'avoit été favoir expofé aux yeux de mon lecteur, du fexe, puifqu'il eft public buriné & par une perfonne eft un peu eftrange à trois paires de. commun à Venife & à Bergame, Mais ces gravures les plus /~M<3j-. comme vous avez voulu & mefine ayant dire, la malice Monfieur, pour faire les lieux eH:é gravées, &, par une fille, ce deffignées ce chef, vous ajoutez qui eft très faux pour font icy une queftion atroce pudents ce blafon deshonnelte quel modelle Certes, dans il faut avoir bien cette queftion. fupplie de vous que les im& demandent fur auroit eHé de l'impudence Mais auparavant deffiné. & de que de ce prinfouvenir je vous d'y répondre, font de que les chofes atroces cipe de voflre profeffion & ainfi la prudence difficile vous créance, obligeant le crime auparavant d'avérer que l'exagérer, qui ne voit ce prétendu & cette infolente ne reproche queftion e~re autre chofe qu'une peflilente peut vapeur qui s'eft élevée de la fentine d'un cœur corrompu, & peut-eftre du voftre ? Inhumain que vous e~es qui ne craignez point que de perdre l'honneur d'une fille pour venger vos pafflons. DU P MENESTRIER, & la malice vous ont-elles Pleine le jugeL'impudence ment à ce point de croire qu'on ne puiffe tirer ces figures honteux de voftre que fur le modelle imagination ? Au foient plutoA d'un fond, qui vous a dit que ces parties homme je veux je n'ay d'un ou de quelque autre animal? que ce foit ce que voftre malice vous fuggère, aucune certitude. L'Oracle lacré pourtant que lion a créé l'homme que Dieu & il a trouvé qu'elles eitoient œuvres, chofe d que s'il s'y rencontre quelque cède que du défordre de nos paÛions. apprend blement Caffiodore grand une queftion parents dites-moi délicat, gongne fendu ? qui vous auroit de ces figures, ce Moniteur mon nous droit il a veu toutes très bonnes fes il ne prodit le vérita- oblcène, Omnia, qui fut autrefois un peu, dont de ces parties, ~y<rconon redderentur o~/c~na. à mon tour de vous parlant nialia e?'MMy!<nr/t~cMr:o~nn~H.f Ce qu'eflant ainfi, permettez-moi propofer Mais faite Monfieur, à nos premiers qui faites tant le & la verappris la deshonne~eté H vous n'aviez tâté du fruict dé- cher amy, je fçay plus de vos nou- velles Vous parlez beaucoup, comme que vous ne croyez. tous ceux qui ont l'honneur de vous connoiftre. Je fçavent encore ce que vous eltes jufques à peu apprendre mais vous avez dit à quelqu'un préfent; qui ne vous a pas efté ndèle, aux ordres que vous n'eftiez point engagé facrés, & ainfy il y a lieu de craindre qu'il ne vous en prenne n'ay point comme à ces jeunes verbes /MXMnaM /U<t7!f in CA~O K quarré; Vous vous efles efles dont parle S. Paul ?!!<?-~ fO/M?:f. jeune, plalfant, grand, agréable fort, Q~ robuite & facétieux cum & après RECHERCHES SUR VIE LA je ne m'étonne quoy pas H vous avez fentent le cavalier, & n le bruict a couru bientôt fuivre fçavez Cette moins d'efprits trop févères » (i). fortie étoit les mœurs, dont foudroyante le jeune pour hâtons-nous de le dire, novice n'étoient pas mais on de fon adverfaire; que celles irréprochables ne doit pas penfécs qui vous deviez que fublimes qui n'ont pu de la Compaignie que vollée aux maximes s'auujettir vous cette des qu'il Favoit provoquée par une agreffion à laquelle fon zèle l'entraîna fans doute, mais dont & avant tout la charité la prudence, le bon goût, chrélui faifoient une loi de s'abftenir, tant le lujet étoit tienne, oublier pour deux hommes Le Laboureur avoit encore fcabreux fe déclarant de Soliers (t) pp. apol., ces de écrivains bas monde leur vendant victan, a tout confcience de lui a Antoine teur )'th~c;r~ de le Soliers, dont la plume te jugement ['nfa!te5St.par)estum~eresqncj'a! dont doute fans être rien faits au- L'Hermite « J'ai a Lyon vu bon & quelle fatraffene farrago en etoit affez joti, mais une piftote à ton chef- porta de maifon h. de tirer retour la pièce, Dieu quel d a eté s'exprimot mal hvre à paffa P) ovencc, afin toutefois pasfausfaction.Jemoun'ois de faire un fi tâche avant Lorfqu'!) de Le deffein en matfon, dont gens le livre L'auteur de on encore & pourtantcemechant Lyon que vous » Il ecDVOtt RufE dire je ordonnee, à des d'écnre cela. comme les menfonges Dans parfeme. bien repubhque défendre devront fe vend quoique Le dé&nfe. Il eft une s't) en de !.QJ'un~jnfOf/ë par y remarquer ménage ce dermer car, vcnr pour de de me Obhgez-moi 7'o/Ct!n~_fttm~O)/['; penfeh~en, eft vénale L'Hermite ce ne doit que génie, au même a long- quejeconnosL'Hermjte d'œuvre leur &' des .Mf)r/< temps imprimer d'or- de Ruffi, comMt~fProMncf.'fHya fut jamais. ou )) a fait un Guichenon venant. fon en quivaiiïejtoutefotStteftbondete qui & plume écrivoit de étage la faim, couroient par comme les marchands pouffes le P. Meneflrier exaspéré de c)-; bon gentilhomme (a) Ce Triftan, d'ailleurs s'il faut l'en croire, etoit de caractère. & l'ami de Trutan partifan & en prenant hautement fa le (2), ~'p~!f~ de leur d'en U n'eut de métier. en ces & le {aim » termes DU P. MENESTRIER. P. Ménétrier s'en plaignit fait & cauie pour lui prit voit ce dernier, du Prévôt avec amertume à d'Hozier, qui lui écri- eu le dépIaiHr, avec horreur l'apologie En vérité la charité chrétienne J'ay lu mefine d'avoir de l'Isle-Barbe. & cela eft bien de mauvaife grace qu'un avec tant de bile & tant d'animofité contre o~enfée~ ye~bien ait écrit preftre & fait un procès, comme les Normands, preitre~ fur la pointe d'une » Puis il ajoutoit, faifant aiguille. <cJe ne luy fçaurois à TriAan allufion aujfli, pardonner & je me foucie peu qu'il le fçache, au contraire j'en ferai un autre bien aife, & le plus infigne » frippon monde.~ Le Laboureur 6~ vihpendott un pauvre non diable dont la fotttfe ne prévoyot accufation contte de fans &. la vantte, Gui- de la plupart la même que ferott &. La 7'o/c~n~~ra!ifo~ furent imprimées ~anfO~ familles Lyon, la genëa)og)e etabhes en leur fans torfqu'~s Mef- blafon examen foucteux Peu en forgeo~t lui manquocnt, St. d gagnotfa au &. les bcfbm on le payoït vie à ce métier ceux comptaifants jufqu'à volutions fembto~ent ce ndicutc y en avoir Auffi des flatterie Il y aura des Livres gens avides a beaux déjà un deniers nn) avec longtemps vanités la des s'eft où les ré- nos jours, remunerer vera Cette befoigneux travers. aura dreffoent qui de l'argent. pour perpétuée de Gui- &le menfonge, &. on trou- d'or, vendront qui fe Il y a comptants. Dx'honMirf a déposées des MnoM~- mmM/Pans,t7SS,2vo).in-8.Ce en mémoires que tu; fourntffoient ou des noms Il mettoit les y de auxgrands de qu')) 6f. à prétention véndtque, les documents tntereffes, la origine exact Z.;g'MrM en un Provence & de Gênes. Dorence œuvre bien. race L'Hermite & le avoient 6~ qui rattacher d'être Tnftan in-4. i6;8, donne de des généalogies portée François Arles, de d'avoir autant chenon,deGuyA)iard,deChorier& La nicr, a dit en étoit venahte volume; On t'induftrie pas achevé P. Ménétrier fauffan'e. raifon, le plus aHronteurquifbitau au reproché lui. même de défendre impoAeur& avoit amfi, d'exp)o!ter chenon pris à tâche ayt qu'il de fe! ot un recueil anobhffements curieux des que celui tttres improvtfes cmquante mcrK~')opHO depuis fous les divers tegimes qu) fuccede fur les ruines les uns tics.Tr!ftnn[.'Heim)teapub!K'p)u- des ans, fe font des au- RECHERCHES 32 baffement le Chapitre flagorné VIE LA SUR de Lyon dans fon Véritable art du S/<07!, uniquement pour réparer le tort qu'il croyoit été fait par Triftan qui avoit été fur fes brifées lui avoir en publiant traité auffi n'auriez pas du fleur une du mérite perfonne l'accueil que la ville de Lyon a fait déconcerté le deffein que vous aviez indignement lui dit-il, fi Tri~an, à fes ouvrages = Vous de Lyon (i) Les Forces n'avoit & Dieu fçait à quelle une bagatelle, de lui préfenter fe défendit fin (2). Le P. Ménétrier d'avoir jamais été en concurrence avec le neur TriAan qu'il ne connoiffoit que de réputation &par les livres qu'il avoit fait imprimer: conçu K Il en un aux officiers des pennonages de cette présenta & j'ofe dire ville pendant que j'étois en Dauphiné. n'étoit à déconcerter mes que cet ouvrage pas de nature deffeins. Je n'ai jamais eu la penfée de recueillir les des bourgeois & des marchands qui rempliffent la plupart de pennonages de ces charges (~). 3) L'Hermite de Soliers ne fachant comment fe mettre armoiries l'abri Reurs de lui des traits ouvrages encore de ce prermers d mortier du des celles un de ses aux prefidents généalogies 5~ préfidents Parlement de Parts des il fe quahfie frere m;ers poete, membres qu) de fut un i'Academie cotre,&.dequ))trertequc!cjues chants ver<&.L')trap:('d!('dfMt;;)t!nf & a Dans requêtes. desordresdurot&c-rundesgcntUshommes fervant Sa Majefte. un a g'f'n~og'~uë Il a traT'ou)~!Kf; ma!t)es hvres On genre. )'fJ~?Otre de la noM~/e va)Uë avec Blanchard des du P. Meneftrier, mordants Voyez noms, chefs prefranme- armes de la t ta~ d !ot fqu'd nesdes la plupart des les etc., 16~8, de m-fbt. apol. ce qu'd pourtant donna Echevms, auffi marchands. tous L'Herrmte Lyon, ff}u~ de la ville ~~0) les penon, Jean-Bapttfte B'p!r~ C'eft avec de du 202. XV), p. Lyon, 6t. blafons SoftersdttTnftan. (2) de milice, parMeffire rien ~Md~m~, Forces Les (j) des Pehffon, &.Goujet,~tM.~)'tfnf chevaher Il avoit ne trouva à a la fuite de Lyon qui que des fit plus de l'Eloge les armoi- n'etcnentpoor bourgeois <t DU de mieux à faire MENESTRIER. d'écrire que fon intervention P. sa lettre, à Guichenon pour réclamer triviale qu'elle foit dans quelque de la prépondérance de l'huto- la terme, donne rien & de Bugey parmi les de la gens de lettres & à ce titre il m'a femblé utile de la reproduire. une idée de Breffe province, La voici avec textuellement, fon orthographe(i) « De L)on)e t8 aouft <66o. n Moniteur, H vous ne m'auriez Quand pas obligé depuis longtemps à me dire voure ferviteur très pafïionné, le rang que vous du Parnaffe entre nos demi-dieux tenez me hiAorique à cette fbrceroit toutefois livre, que fenter avec le nombre aux miennes cuteurs que je vous je ne me ferois pas preffé juAe offrande fais de mon de fautes de vous préa adj outées que l'imprimeur n'étoit l'infolence de mes perfépropres de m'avoir non contents dérobé tout ce qu'ils qui, encore offenfer ma répuont pu de mon travail, veulent & me taxent d'un excès de flatterie tation envers des des couronnes & des orneje donne auxquelles perfonnes nimérités. Ce Içavant ments qu'ils n'ont jamais ni polïédés (le P. Meneftrier) qui fe qualifie dans fon livre perfonnage vo~re bon Fintégrité de confiance point que équitable. (i) Correfp. ami ne me fait point apréhender de corrompre en cette occafion, de voArejufUce & j'ai tant en la fincérité vous de vos actions ne donniez fur ce fujet M. Le Laboureur de CH~chmon, t. ), que je ne doute un jugement très a eu la bonté n° 3og de me défendre de )'tnvent3)re. c RECHERCHES en mon SUR LA VIE de voAre condamnation, je n'apelleré très compétent vous reconnoiffant juge de pareils procès. Je vous demande donc très humblement cette grace ou cette jurUce, & que vous faciez connoiflre à ce plutôt abfence; Révérend fi fort voftre que l'eiprit de fied mal à ceux de fa profefflon, & que, loin charitable en fes corrections, il tient plus que présomption de pareHre du Turc, ni bien foi-difant Père, voulant offencer ceux qui ne lui ont jamais fait doivent connoiflre mieux & qui fans doute ferrans, mais les maréchaux que lui non pas les maréchaux de la couronne, de France & autres officiers feu puifque mon père ni moi ne fommes nés en autre boutique que celle Cour ni mal, ami, de berceau qui fert & entre aux dedans la gentilshommes ceux qui fçavent faire la différence de fa fi la longueur Je vous demande de ma pardon condition. vous importune, j'ai fujet d7eftre complaignant requête à voftre tribunal en cette rencontre, & de recourir puifque mon fouverain pas feulement mais encore celui qui depuis longtemps cette matière &c. de m'advouer toujours, permis je ne vous reconnois « Le Chev'~ Cette L'HERMITE DE SoDERS. en m'a M ne dut pas avoir un grand fuccès requête fi nous en jugeons par l'opinion qu'il auprès de Guichenon, Il refta donc avoit émue fur le mérite du pauvre Triflan. en butte humble appeloit les perfécutions du P. Meneftrier, fans autre appui que celui de l'ancien Prévôt, qui ne deautre chofe que de fufciter des inimitiés & des mandoit embarras à ce qu'il à fon adverfaire. Trente ans après, & lorsque le DU de la tombe ftlence débats même fur At/7., fon mis fin depuis à ces longtemps de Soliers, le P. Menefh'ier s'expriavec le même & le compte dégoût ce Ce Triftan mépris. ouvr. MENESTRIER avoit l'Hermite pour encore moit P. p. 262), L'Hermite caraél. (Div. le monde qui couroit de méchants livres, des de faire pour en compofant particulièrel'argent de fauuëtés, ment des généalogies qu'il rempliffoit préLes Forces de Lyon, au Consulat, Fan 16~8, fenta qui des capitaines lieutenants font les armoiries & enfeignes des (i), pcnnonages avec les hon:ilités Cependant entre même emportement o de verbiage, beaucoup continuoient avec toujours le P. Meneflrier & l'ancien le Pré- le bruit qu'il préparoit de répandre imagina Barbier une généalogie chez l'imprimeur du burlefque il le faifoit defcendre P. Meneftrier, dans laquelle en ligne Celui-ci vôt. directe fion, du héros de la Manche, & qu'il au lieu de Généalogie. Le P. Meneftrier, brouillé auin avec Barbier, fut très inquiet de cette & le pire fut que, dans l'impatience ou il étoit y<m~ ~~c~ quis'étoit annonce, de connoître il écrivit pièce fatirique c Que ne m'envoyez-vous cette à Le Laboureur la jolie que vous ne communiquez au ci fubflitua malicieufement fHe~ pour en infinuer pour aux charmes te (t) par déri- intituloit, Que ta~rempnt Pennonage de bourgeois par fjuart~r, les com- organifées m)h- chaque quar- tier ~an~ Celuiprojli- dit le P. Meneftrier, infâme, lui répond cette qu'à vos amis ? mot commun: que le jeune novice des jeunes filles. voulez-vous, Onappetoit pagnies tirer un fens étourdiment n'étoit pas infenfible brutalement avot fa compagnie, particuher, d f<'s couifnr~. & fon pennon Le Labou- fon uniforme ou drapeau RECHERCHES LA SUR VIF de vingt-huit ans qui je penfe d'un homme me preffe de lui envoyer je ne fais quelle fane la jolie, avec des termes qui fentent plus le b. académie qu'une & religieufe? chrétienne Vous m'accufez par d'yvrognerie reur, que billet ce même Mais vous, (l). eAiez-vous n-ère Claude, cecy ? Que fi vous l'avez fait quand vous m'efcriviez de la vie & à jeun & de fens raffis, que peut-on efpérer des mœurs de ceux qui font de telles équipées ? Tout de fobre monfieur bon, P. Tambourin 0 d'impureté marchands, (2)? Si j'eflois ô Xavier, Ignace, ferois-je des par pris ces leçons du je m'efcrierois icy: auriez-vous Meneftrier, orateur, d'avarice enéminez, me menacez (<)!-e P. Meneftner I) veut auffi par cette façon de la veux me efcnts quoy je avor d)t (dans eft y'on un dit bouche, cette ce facile qu'f) même avec )) met mefme enfuie Préface ~ru;f*h fes par fur qu'après que fa pièce toit les fruits eftre pas bien fobre. ce n'ef- » (Art du Bla- (2) Le P. Tambunni, jëfLutej Caltanifetta en divers de théologie lefquels traités Stote. Il fut accufe propoftttons ce qui ment en en la page 7 de ont été ~a~!f! le difner, i~ ~) des ces Mft/j?omm~! après ~bn~p. m-foi de &c. Sur quoyjedifois que de voir les eftoiles </?o; où apres-difnée creques, ga)antene entre quand c'eft comme de pm, aux armes & vocy fa Preface) h~~M'fouf b;))et. par eHûityvre Origines, d'une paffer que je proJ'efcnvots ven)r lettre, Aa/pr~on~MfOt~ou/~r~!<'cu~oM de !yr, entreautres; ~me~ defleurs eftëtognëe de dire m'appuyons, entretien fait l'aye je ( (I j'en voulois fes à cela: repond m'enjufttfier. ferott empotfonnees) Il efcr~voit clercs par laquelle de ce fiel envenimé, un de m'enyvrer d'agir chrefhenne chanté fefTe,je qu'i) que yvroigne Comme des par à qui l'on par des perfonnes Fel drace mot du Prophète &venenum afpidum infanabile. Le lecteur jugera fi cecy eft dit par exagération. ce Voicy l'échantillon d'une feconde pour accufé d'yvrognerie attribuer jugement pourroit conum vinum eorum, vous d'être fi malheureux impnmées Il ne a a compofé morale d'avoir erronees. à Lyon dans introduit Ses oeuvres en t6~, DU P. auquel l'Egliie qui a détrempé cf Vous combattez d'un ainfi eA-ce vous cette fane qu'un quart-d'heure, dre. H Voyons donc « Infàme Les fais auteur, gouverner, la perdriez Vous avez dans qui de yang ta je vous la jolie; J'ay leu le livre non plus. ettouppes, de la converfation P. a!f~rm! facros ton hvre t que vous avez crié, peflé toutcelanem'atïurepas de ce vénérable vieillard Theophde de cette jolie. Que n toutes Raynaud. De ~xut~f~u~nMfton~, 6' rc~g'ip/b? /ï0~u/i~, <~f~Lf7f~ ntjrftjfio~f f~r~o~nj per que coufté De fobria alterius fexus frequentaCompagnie, le feu des &je fçay le danger qu'il y a d'approcher conseille de vous abAenir voilà pourquoyjevous Hon~(i), _/n&na d'eHocade bien de vous la confier, vous je me garderois de l'humeur & vous avec elle. que vous e~es, beau dire que vous efles ce que l'on fçait affez; ny vous Le victoire ay déjà dit que je ne fçay mais H javois le bien de la en théologie; l'abomination (t) ce coup tubnrjté. que vous efludiez & déclamé contre de voftre chantez en cuivre repréfenter fates monuments efl cette vous ombre, des épigrammes qui ne m'ont bien loin d'ertre Hx mois à refponces épigrammes c< Maître Ménétrier, quelle nos amertumes. ce Recevez bas ce font As une ce miel votre bravoure; Qu'eA devenue vous parlez à fa R. ? Que ne m'envoyezla jolie que vous ne proflituez qu'à vos que porte; toutes de rantôme. amis ? » Et plus je vous l'écoulement (blemniie temps célefk de la défaite MEfshSTfUER. pt/~H't ~u~e~fr~ ~!tfcucj~ )n-8. Téneta Cuil. inf-ituavit. fois vous efles Po~f~u;n~cu!o Lugdunt, <6~, RECHERCHES SUR ft fort coiSé que vous ne puiffiez à cette conférence comme vous au voyage qu'il déeue fyrienne, avoit fait avec finon je parie VIF LA vous en paffer, préparezle chafte Combabus (i) la reine votre Stratonice vers la fi vous perte, n'eftes déjà perdu. a Je ne mets ni les point icy le refte de cet épigramme, eft effronté l fuivants qui font auffi badins comme cettuy-ci frère Claude, & je tâcherai Advouez-le, d'y refpondre tout ce que touche fort Sçachez cathégoriquement. vous avancez de ce thréfbr cependant de calomnie &vous montrez bien peu. à mordre fur moy, puifqu'après que vous ne fçauriez trouver trente ans de ma vie paffez cité, vous vous en prenez aux en veuë de toute une grande des morts dont vous cendres détruire la mienne. femble, que me déchirez Frère Claude, la réputation pour vous empreffez, ce vous elle en: affez mon pour fçavoir & néantmoins origine. la Providence mé- a permis ait qu'elle de tout ce qu'il y ené inférée parmi les trophées funèbres a de grand dans noflre France (2). Que fi & d'illuflre fois vous femble fauteur fufpect que vous citez quelques diocre, (t) ce mot Voyez dans ce conte a emprunté qui Moren, à Luc;en, de Dea (9) Le Laboureur fon oncle, Le Laboureur b)[ë ~.e! Tombeaux avec devifes; Jean leurs i6~.t, Le me pour fervant avoit qui pu- des ~~t~onnM !Hu/~ & armes généalogies, in-4, Laboureur 1642, etoit près de Paris, de ce heu. à Jean faitallufion m-fot. d'Enghien de baillis fils & petit-fils U étoit en 6~4 gentthomà accompagner la Cour, & fut choifi en Pologne la ma- de relation auffi Syra. tres, rëchatedeGuebriant:i) en manufcrit ou giques Cet les ~t~ ÇtfarfMr~ revu ouvrage, mort. eft auteur affez médiocres. <y!g'n, m~g'n?, &c. de iut généalode nos aprèsfa du ro; & prieur Son frère reur a la & augmente futpublie Iletoitaumômer de Juvlgné. a donné Il avoit yaH~t!ux parleP.Meneftrier, duc On voyage. les MëmoifM~Co~dnau. tatffé roiç. ce il de Louis quekjues Le Laboupoéfies ~.i'~<7on~u~ju de Charle)p poème DU en cette tous certain d'envie ne me MïNLSTR!ER. confultez occafion, les ordres P. de voftre d'honneur de perfonnes & je fuis fans exception, cent ville rien qui ne vous donne que vous n'apprendrez plus que tout ce que j'ay veii de vous jufques à prêtent i, faire de pitié (i). fçauroit On a vu que la contention pris des allures affez dégagées, entre ce Vous cette ne pouvez autrefois vous qualité Ravenne efcrivoit elles y a que & non à vous; Tant compatriote. m'en prends avoit ne pas dire plus mais au fcandale, ne manquât pour ce n'en: pas tout afin que rien il falloit encore vînt que l'injure Voici en quels termes Le Laboureur le P. Meneltrier ces deuxfavants fe mêler exhale Lyonnois au pernrnage. fa colère contre & fçavant, ce qu'un ignorer au docte Sidonius & en citoyen c'eA à ces brouillards (2) de voftre que je c'eft à ces vapeurs qui s'élètuées en voftre quartier (3), la rudeffe que j'ay attribué du fang de tant de beftes & à cet air impur & groffier, de voflre Hyle & la baffeffe de vos exprelïions, qui vous naturelles & la converfont tellement que le commerce vent qui font à voflre folde (4), &la & d'Oberon, lecture, roy je ne dis pas d'Huon de Bourdeaux du temps, de Faerie, mais de toutes les plus belles pièces de la Boucherie & le ~yle des n'ont pu vous ofter l'idiome » Terreaux (y). Le P. Meneflrier faifoit un crime à l'ancien Prévôtd'avoir de tous fation couru ces doctes effrontément ()) /?pt~f~ (2) C. S. ~poN. Sidon., La rue de la Lanterne, (3) t~M/o~'ftt~. (4) Voyez P-Menfftner Bourhcne en porte de porte ctot des ne, Terreaux. touchoit 8. ou le a ia de toute La B!bL la Trinité. (~) P&;yuprti. la rue Mercière, desJëfuites, au coi)égf RFCHFRC)!)SSURLAV)E de fon 'Dt/coKMyK?- /'07~'f!<' les exemplaires pour débiter lui répond des armes; celui-ci que s'il Fa fait, on ne peutle ni comme un colporteur, comme un marchand confidérer de là pour invectiver <~Que f! c'efl une & il prend occafion de Jéfus tout entière la Compagnie chofe glorieufe ilfera toujours de composer de bons livres, ttonneAe de les mais d'acheter & débiter en gros & en détail. vendre pour revendre, quand ce feroit en gros, rilquer & négocier de caAors de perles & d'or aux Indes, fortes en Canada, de toutes d'efpiceries, & de c'eA ce qui n'eit à la perfection mais de pelleteries qu'à ceux qui alpirent s'abaiffer à un vil & chétif négoce, permis comme des d'acheter mefine des lavements, des remèdes, je ne veux drogues, fale, infâme pas dire le reH;e, c'efl ce qui eft extrêmement & fordide, & tellement fale qu'on ne le croiroit jamais, fi ceux eu un procès fe maintenir que vous fçavez n'avoient de voftre ville pour apothicaires honteux commerce( Dieu i); (1) Guy Paun ecnt a Spon le 26 octobre J'ai autiefotsout due i6<).< les JefuiLesvendoient que Gn leur mai- une certaine confon, a tous venans, fechon comme une erpece purpattve, de )Gmt]Fdcs 8 fo!s l'once boutiques, qu'ils en vendoient LiLe que tutoient les les en fi grandequande apothicaires mal en contens, de vendre empêchent )eurcathohcon;&. que tant s'en divers ma)adesprenotent&.ufoient remède a contre-temps de ce pia~gnoient matapropns.Jevouspr.emsman- ccla que auffi, mé- fur ce que vous fait mais avere, tout trace portée k les médecins. n'eut amateui aucune aceufatton apothicaires que n'ont contre plamte trouve pretendue Spon Lyon apothijaeux » Je n'ai eut été combien tes de aucune fi ces de cela fçavez ou medecms & ;) n'y &. fort ainfi pour ju~ri- i)stavendt'nt,&.fçavoir[} caires leur dans bonsPcresconttnuentcetranCjCe que c'eft que cette drogue, en )eurtfnihf&. decins ce que der t~-deffu'. Lyon c;uek[ucs le permettant les contre pas Guy manqué revient ce Patm pdr les S) ie fait par renfeigné de l'exploiter, Il fe peut pas que de cette Guy Patm, d'h~o!re''(canda)eufes,~en- donc grand DUr.MCNESTmrR. pieux & généreux ceux qui trouvent ner le docte, par de quelque prophète L'Apologie telle étoit l'autre; lettres à cette croire que depuis ce fujet, contes foit Platon tratte )'mteret pas. fon avec &. de fall Le Laboureur fujet. refus des n'nfuon am) donna mais interlocuteur celui a eent allufinn, !c titre fut )n-8, fauteur, s'etant à l'école Lucuin pote doute une Tripier, traduction brouillé dans négociation rehgieux, mdtrtre une autre g~eux, nouvellement qui le la per- Le P. un traduction Brunet, Theopru!e Mg'ma qui en plaint de ce qu'un françorfe; prête fon manufcnt, [*tnter\a])e fiance ou Reh- 171~, de Raynaud le fanant a ami qui abufa impnmer Ept~f)~ Jpo?og'fr~Mc' (~in- N. ~fopr)~, mfu. (2) avec pamphlet. un avec le P. Theopl.rle, i) joignit a fa ve<fion desnntpt letrc'-pHjnantes contre de Tri- l'ouvrage d'un proteftant a fa guifc le texte )atin par en lieu tradu)tdu)at;n en françois; Pterre C'eft atradu~L en a fait de mmc~a)! le commerce des contre in-i2. nom l'au- ~7'q)'n~ Ttatte Fran- de imec a Orange. Le Amfterdam, la traduit Ld traduction fut impt ture fans de Rene par m-i2, m d'imprimeur. )i exifte répugne en théologie, un des amf5 par i6~).,j lheo- fur de duP.TheophtteRaynaudj à Cham- miprjme fans ne- //[p- marchand,difpute & rAimorA~. Sçavotr, francots pier ou ce titre fous parut forte teur, inflitut f~u RfïtgicMX l'eftat en ce N~<J/Quse Elle Vallee, fur B~t- teurs d'accorder Il fut pubhc à Lyon. auffi à qm Raynaud, fupë; de de ne t'eft qui le ~ein d'un quelle d'FtpSolequel ~c~)Mtto ?'/ttmo<um. )ogia.–Quoique ce h\re copoh~ 16~.2, nourris cnt) j~n!/7:n le titre a Rehgtofo abtiorreat; Renat) a Valle magtftn bery, dans yttf~u~, pour ~t~~c/tU!, g-;o/o n~ot~fo)~ fiKHnt mMf tic bratio mille tes lettres dans dialogue Le P. Théophile gotiatio à l'un Jëfmtes. recueilloit qu'j) donné permis le même été bout les gens de on pourroit d'emportement, a a à un ~a~ue crate des du nombre dans d Spon amiS. fes entre régnoit avoient temps ecrit desJefuttes, comptaifamment (i) hommes quelque apocryphes égayer A tant époque. d'un avoit vieilli cependant du cloître de rlle-Barbe, dont il a déploré n le relâchement & la lécularifadon l'autre étoit amèrement déclaré qui ou du P. Garaue à l'ombre fur l'urbanité ces deux de Scioppius admis coHé traité en (t), tout ce qui eft (2). » qu'il vienne de Le Laboureur eft fur ce ton, lucratif, nemi Hipparque honnefte xu)) fe Il avoit de fa cona fon RECHERCHES des autres le refpect LA SUR & de foi-même VIE fut toujours une toi à laquelle le P. MeLa ferveur de la vie religieufe luprême. ne devoit-elle de fe consacrer neftrier venoit pas tempérer & la pafflon, & les cheveux de l'âge en lui la fougue de l'ancien blancs Prévôt le pas un devoir de Le Laboureur fut in- Si la violence de la modération? excufable, ne lui faifoient-ils P. n'eut Meneflrier pas des torts à profiter de l'avantage car il fut trop prompt graves, lui donnoit fur l'ancien fon efprit fatirique Prévôt, moins que à la de qui je dois dire cependant qu'il ne publia décharge dé&ndant & à la fon Bp!/?r~ apologétique qu'à fon corps fe vit accablé dernière extrémité, lorfqu'il par un déluge C'eft ce dont on ne fauroit de farcafines & de quolibets. de Capré qui n'aimoit pas après le témoignage & fe réjouiffoit de le voir humilié & malle P. Ménétrier douter il écrivoit traité lui avoit Laboureur à Valence écrit donné faffurance où il fe trouvoit que 1660, que Le s'ils lui avoient de fon l'imprenion furent à Lyon pour tenter un raccomlorfqu'ils il auroit furfis à tout & auroit jeté fon pam- c~o/cgM, modement, au feu pour phlet le 16 août à Guichenon, le réconcilier pour avec le P. Ménétrier. Câpre à mon je trouve la réponfe jugement, hors de ce qui touche de M'' Le Laboureur merveilleufe, de Lyon & ~an~ lajolie. Dieu veuille qu'il à la thériaque ajoute: n'y ccDureAe, farce là-dedans. Mais il a une plume quelque & bon bec. Ils fe font noircis comme des facile, ait pas forte, le ~-a (Mefages. Véritablement le pouvoit neftrier) paffer de s'être tant renchéri par deffus H les autres, car il faut avoir quelque modération (ï). démons, (i) & ne font Con~/pf'7!d<j')!(.< pas de Cf/~Mon, lettres de Câpre. DU Le Laboureur une P. MENESTRIER. écrit avoit déjà de Valence lettre de fes difpofitions qui témoigne il réfulte de laquelle à regret que c'étoit H Si vous euffiez a publier fon Apologie à Guichenon & pacifiques, qu'il fe décidoit la accompagné courvée d'un que vous voulûmes faire aux PP. de la Trinité, mot de lettre à Valence où je fuis, j'aurois creu que & m'auriez preniez part en mes intérefts, quelque petit vous peut-eftre néanmoins déchargé d'un travail odieux, ingrat & inutile de ce jeune engagé par la pétulance homme de nonante-fept obfervations qui me menaçoit les Origines, des charretées d'injures pour réparation y eftant fur dont il m'a j'ai creu que je devois cette chargé par fes lettres, Satisfaction à mes amis & à la mémoire de ceux dont il déchire C'eft la réputation en cette qualité noircir la mienne. pour ne pouvoir d'ami que je vous envoyé ce projet où je n'ai eu autre peine choix de la qu'au (i). M d'apologie, méthode. Le P. Meneftrier, fur un triomphe & facile, comptant bien convaincu de cette lutte avec les honqu'il fortiroit neurs de la guerre, à la confufion & aux dépens de l'ancien Prévôt, & à tous s'étoit abandonné les emportements de l'~pî/?/ à tous les écarts aveuglément de fon humeur impétueufe. fur lui apologétique qui tomba A l'apparition comme un coup de maffue, carmouches où Le Laboureur terraffé, réduit feu & flammes & de menaces, &, fe pofant Cor~p. avoit à l'impuilïance il jeta d'abord [<) alors deGuichenon, lettre les rudes efqu'après eu du pire, il le croyoit & forcé avec de redoublement en matamore, de Le Laboureur, crier merci, d'injures il déclara )8jU)Het <66o. qu'il RECHERCHES feroit SUR LA VIE au Prévôt une longue & cruelle guerre & que, pour il alloit le jouer fur le théâtre de la foire, ou commencer, il le repréfenteroit en foldat rant, en prévôt en docteur dégradé, ignode fes oeuvres. dévalué & en colporteur cette irritation céda bientôt à de fages confeils & le P. Menertrier rénexion qu'une comprit difpute Mais à la tombée ri bas ne pouvoit fe terminer à l'avantage de l'un ni de l'autre, quel qu'il fût, partageroit &que le vainqueur, avec le vaincu la honte d'une lutte achevée dans la boue. entamé la querelle avec une qui avoit vivacité il faut bien le dire, que faire croire, qui pouvoit fes contradictions étoient moins fondées fur l'amour de la C'étoit vérité lui d'ailleurs de baffe jaloufie, que fur un fentiment s'il comme eût vu avec dépit qu'un autre s'avisât de traiter ce fujet des feul capable armoiries fur lequel il fe jugeoit d'apporter acerbe des lumières nouvelles. toujours Malgré fa critique &bien reité fouvent un bon pas exempt lui-même. Cette injure fur l'origine il ne fautes, ridicule éfoit bien tère & foulant des armoiries; traité de ce livre er): du livre de Le Laboureur, tarda dans querelle, pas laquelle le lien n'eft à le reconnoître l'amour-propre fe prolongea que la fcience, plus engagé penà 1661, au grand fcandale dant près de deux ans, de i 6~ des lettres avilies & des gens de bien affligés du déplorable oublieux de leur caracdonné exemple par deux hommes l'humilité aux pieds les lainies lois de la charité & de il leur moins qu'à d'autres desquelles Ils pouvoient ce femble de s'écarter. bien, chrétienne, étoit permis la défenfe prendre de defcendre de leurs opinions, à des peribnnalités fans onenfantes; qu'il fût befoin mais, au lieu DU combattre de P. MENESTRIER. à armes ces deux blafonneurs courtoiies, les règles & les des tournois, méconnoiffant ufages de la dont ils s'étoient chevalerie établis les interprètes, pertoute dirent ils fe vilipendèrent pudeur & toute retenue fans s'inquiéter à l'envi l'un de l'autre, du public qui de la nouveauté s'amufa d'abord du fpectacle & finit par fiffler les acteurs. en Si l'on veut dont daleux, il faut fut favoir lire d'abord de & les o~fMn~, Blafon les lettres encore du P. Meneftrier & l'~p!/?~ apologétique, les pièces du procès /M/?!/t~. Toutes La laffitude & le dégoût vinrent enfin chenon, raifon avoit été a cent que On (1) étoit ~M/?~' neftner Le Dt/couf! de !'On~tM une autre, <J<fd~ qu'au provoquee de )ejour On la ne que a donné du P l'année comme avec qui le rappellent. comme jeune 8 même fit-t) detruire les reftoient encore dans qui qu~ ne de 16~9. rarete rétmpref- Benoift du Coral; volume apologetlfon premier & qu*)t d'un livre, homme. cela pluLe La- par defavoua Or fon dans dontla Epiftre que depuis eu pas les erreurs entièrement qu'il d'autres n'a f)gna)ées fon ~2~ le P.Meneftner, &. de favoir pour regarda d'effai 6 fuivante dans ou tombé, éte ont qui t66t, hvre de fens Il etoit ouvrage, Il Ce a foutenir refondtt que, titre édition trop boureur en la étoit ceux fujet même avoient part en Meneftner le lefquelles ouvrages, les dates. une y~j s'opmtâtrer de volume fur le même i~hfa&?~ la po- de ce que Le moment ce petit qui avoit D~/coM)-! de de Blafon là (i). à bout a ajoute la critique pouvolt pubttcatton ce)u) attaquer vit confronter font de deuxième d n'étottpasmëme Laboureur date fon c'eft contraire de lire les deux de paru Me- t6~8. fit du !'f?)'t~ned~t!fmM, fuHifoit en par que le P. Meneftner neceffaire P. premier au affignant la date de fut fion dans on en Pours'affurer Le fon ~!f!/on des ar;n<t a laquelle ~bn )ém!que du Laboureur par erreur du réplique de critique ouvrage une l'Art à Gui- l'o4?T du à obtenir. impuiffante une à la fcan-. plus le récit, le 'Dt/coHrj de fOn~n~ des armes qui tout ce bruit, art du puis le Véritable j'aurois Foccanon fur ces démêlés davantage voulu abréger le ne coup Peut-être exemplaires la boutique exphqueroit la RECHERCHES amis ou les venu alloient LA SUR communs VIE des deux parties belligérantes leur médiation & mettre fin à ces pouvoir apporter débats. Le Laboureur, confus des derniers prefque la paix le P. Meneftrier, dénroit longs coups qu'il avoit portés, encore tout de fon côté, froiffé des rudes r.Ept/?~ honnête étoit bien aife d'avoir apologétique, de figner un armiflice & de fe retirer neftrier aux atteintes un de prétexte d'un champ & oil de bataille il étoit le plus maltraité ou, en définitive, les rieurs n'étoientplus de fon côté. Guichenon & Capré & le P. Men'étoient de voir Le Laboureur pas fâchés ils n'avoient prîtes fait pour les rapprocher s'ils euffent craint de re- comme que de foibles tentatives, même ofHcieucevoir quelque éclaboufÏure en fe mêlant Ils fe tinrent à fement à leur querelle. donc prudemment ce nageant entre deux eaux, H fuivant ravis de Câl'écart, ne pas fe compromettre, Chorier& le P.Columbi pré, pour noûmenc. médiateurs. Voici & ils attendirent fe présentèrent comme rhutorien du Dauphiné, dans comment un ouvrage qu'ilalaifjfé manufcrit(i), je traduis prit à ce raccommodement; qui s'étoit boureur, démis de ytM & r~u~/HH 7~. Ce les particularités fut Choner, de vieux )4~-288 fois d Valence de parmi pour la pre- à Grenoble, pp. pubhé en 184 S, du t. iv du Bulletin C;~M ~~Jf~t~ue & f~ft Am pour fur les contemporains trouvé papiers curieux contient qu'il de lettres hommes mière affez manufcrit, htr; des de la ~o- 6'Ct~nc~ fndu/!r~!t natu- du départ. de l'isere. été tires reftés leurs la part qu'il ce Claude Le La- raconte années quelques (i)Nieota!ChorernViennennsJ.C. Adverfanorum le dé- Quelques a part la circulation, feulement eft 2o8 pp., éc)airct{Tements ajoutés par éditeurs très petit les mains C'eft t~de ont eu ne pas les livrer entre amateurs. ques de un S~font fronufpice, Les pour ont exemplaires fans en feuilles. raifons de auparavant un texte, nombre de quel- volume 28 pourles bio-bibliographiques le traducteur. in-8 a P. DU la prévôté un élégant MENESTRIER. avoit de rlle-Barbe, écrit fur l'origine difcours des en langue armoiries. n'ançoile Il différoit de fentiment fur plufieurs points avec le P. Meneltrier, qui auffi vers le même publia temps un traité fur le blafon. Ils m'envoyèrent leur livre l'un & l'autre. Le Laboureur ne put pondit par MeneHrier, adverfaire humeur été méchamment d'avoir plaignoit me fa mauvaife contenir & fon il le dépit; à bout, & il ré- pouffé de fiel & un d'amertume. pamphlet rempli le difpofoit à ripofler durement à fon indigné, à tous les deux, leur demandant de j'écrivis à leur de travailler permettre réconciliation Ils confentirent pour arbitre. de ratifier avec la promeffe tremife, à un accommodement. pour parvenir prendre & de me à accepter mon entout ce que je ferois Mais comme retenu je fus de me par des affaires qui ne me permirent pas rendre à Lyon auŒ tôt que je l'avois le d'abord, efpéré P. Columbi intervint d'accord avec moi, & par fes bons enfin de bonne grâce. Rien n'eH offices ils le réconcilièrent plus lot, à mon de plus fâcheux ainfi donnent entre favants rien que ces difputes qui fe pour les lettres & pour les auteurs inconlidérément en fpectacle à la multiavis, tude. les négociations, qui ne laissèrent pas de traîner eut le loifir de publier l'o~f en longueur, le P. Meneftrier du B/o/H/?! où il ne put s'empêcher de verfer à pleins Durant bords ro4~g~ (t) mtnant, qu) de fa bile contre les reHes méthodique, « Je )m d'imiter ne fe commet confère, l'oifeau plus dit-il des tard qui parut plus en ter- v]e)i)e[Te, fon Egyptiens a l'air l'ancien dans fa cent md &qu) quand a tomber. Prévôt (i). & lorfque demeure fes » Dans la paix paifibledans plumes commen- SUR RECHERCHES étoit il revint faite, nance toutefois, été bleffé au vif des fautes VIE LA fur le paffé, avec plus de convemais avec la même aigreur tant il avoit t Il avoua pourtant bien qu'il avoit corrigé encore fon premier effai, desquelles, ajoute-t-il, contradicteur ne s'étoit nullement Cet aveu aperçu. fon dans tardif au moins qu'il y avoit des erreurs dans fon prouve Le Laboureur avoit eu raifon lorfqu'il livre, &, cela étant, les avoit relevées dans fon c~c/cg~. S'il faut en croire befoin encore avec de fa médiation Fine Oronce blafon dont de Brianville (2), Fine Oronce de Brianville il étoit comme il m'écrivit à Polders m'y & qu'il pafferoit jours quelques tenu par des aSaires imprévues. avec n Il venoit qu'il & il l'accula rien pour Je outrageantes. furent choisis, 7.oc. (a) Auteur eut au fujet du de fe faire le Ctf-, du brouillé lorfque avec le j'arrivai voir prochainement moi, mais il fut re- l'abbé p. de plagiat. la publication difpute ne Celui-ci répondit qu'il de ce livre, ce qui ne s'échauSa.t de part & à des paroles dures & cependant voulus les raccommoder; des arbitres Brianville pour (t) dans que la en venir empêcher fans d'autre, put & moi qu'il un ouvrage fur le blafon de paroître le crut qu'Oronce en étoit Fine de Brianville P. MeneHrier n'étoit toujours étoit viendroit l'auteur, un démêlé eut qu'il eût la prétention & de dicter feul les lois abfolues exclusivement P. MeneArier à Paris, dans il fembloit roi d'armes n Claude le P. MeneArier Chorier(i), t~. ~?H J'~mp;r~! de Clermont qui m'écrivit pour qu'il le P. MeneArier s'en ~ouyeram~S'~Mt~~m'op~.Lyon, ~t j66o. remettoit DU ce que je jugerois le montra moins facile P. Meneftrier de Clermont. haine MENESTRIER. à tout d'avance l'abbé P. entre nir de avoit je les amenai eux; en attendant Il n'y une réconciliation toute mais convenable; & moins traitable le avec nul ferment pourtant donc à entendre raifon de &, à s'ab~epleine & entière, & de tout écrit malveillant fâcheuCe parole Les chofes pour l'un comme pour l'autre. Brianville mourut. Sa mort apaifa lorfque P. Ménétrier (i). en étoient là la rancune du De ces querelles, faudroit-il conclure que le P. Meneftrier étoit d'humeur difficile & tracafHère ? on feroit tenté de le il dévoit avec quelle rudeffe acerbe fuppofer, lorfqu'on fendoit & revendiquoit fes opinions, les idées ou les faits & dont il croyoit qu'il avoit mis en lumière que d'autres vouloient & le mérite. l'initiative Quoi qu'il s'approprier en foit, il eft évident ces que n'étoit Rien (t) Bai)[et, querelles htté- Lamoignon chacun faifoit frequent ratres,dansie5queiles des les plus Ytdes avoient pris 5~ des tournois i'mvention tes plus querttons d'mtérêt. la place des de des f!èc)es la poudre l'ère de de Ballet avoit pas d'armes nage celui-ci armes a mots, qui, renfermees t'etrote enceinte b)en tôt,grâceàla des écoles, l'ahbe eurent un typographie, Vers Ménage de dans auparavant retcntiffementtointam. époque, dtfputes la même !t.!cp<être forin de favon', le type de hargneux dont la race, Me- !) épuifa t'injure. Mohère les ridicules Vadms erudits de lui t'~nf)- depit, admirablement font pedants, contre publia les formules de ces travers maugura les ecrits fon pemt fpectacte Se le P. Meneftner. cnhqué où, toutes ~t~ dans BatHef, de Jugement, des Saints, le même Le Laboureur députes & des &. des au pubhc Ces l'imprimerie la chtcane donnèrent ni la prefident des d'une que afeuavo)tanëantiacheva[ene;ja decouverte &. auteur fut))es&. precedents; du b)bhothéca<re ~M~/fttff/nM a affaut.depedanteneSt.d'erud~hona propos ni la critique alors plus mtermmables ne fupportoit qu'il &. Trtf- ces d~fputeurs hénu'es de heureufement perdue aujourd'hu), nefoutèverotpkis &. le mépris. que le dcgoùt faux RECHFRCHES SUR fur les matières contradiction dans fes différends avec auffi entier irritable, & auffi toutes féquieux provoqué. Soit que Le Laboureur endurante, foit des fâcheufes VIF & qu'il fit preuve, d'un caractère auteurs, littéraires, plufieurs les fois que LA qu'il le montroit fon amour-propre fût auffi d'une nature poli & obn'étoit pas altière & peu que fon efprit eût été aigri par les perfécutions il fut longtemps en butte, il avoit déjà auxquelles fur les bras, lors de fa contestation avec le P. MeneArier, affaires qui de la prévôté de File-Barbe jufqu'a la fin de fa vie. D'une l'avoient forcé de fe démettre & qui troublèrent piété nncère, fon repos d'une foi vive, on pourroit le ibupçonner, ne exemplaires, d'avoir été quelque fût-ce qu'à caufë de fon rigoriime, peu des doctrines de Port-Royal; eft- il qu'il imbu toujours & lui. entre les Pères Jésuites n'y avoit pas fympathie de mœurs de Lyon, au cardinal archevêque présenté de Richelieu, frère du grand cardinal, un écrit Alphonfe 6* con-M.y/Hr Bréviaire de f~/t/~ intitulé ~(pr~ ]6~.7, in-8. Dans ce volume Lyon; Lyon, Jean Champin, Il avoit il indiquoit les corrections par ordre de M. d'Epinac, & depuis par l'autorité de la Faye, chanoine-comte à faire au Bréviaire imprimé de ~74-a 1~99) de Mefchatin Thomas archevêque de meffire & vicaire général de l'arche- de Marquemont Il étoit (161~-26). à Le Laboureur, dans fes 3\~?M de & correélions, échappé K de ce qu'une fon étonnement manifeAer Eglife fi fainte vêque Denis-Simon & fon antiquité eût laiffé pour fa nobleffe & par fa lâcheté, dans défordre par un honteux les oracles de l'auteur de la & dans la fouillure, & (t vénérable croupir, l'ordure DU Cette vie (1). P. de Le Laboureur attaque contre pêtes furieufes naux ecclénaftiques. MENESTRIER. fouleva des tem- le Chapitre le prit à outragé à fa dignité de prévôt, en & le força de renoncer partie les tribuattendant devant qu'il eût raifon de fa témérité lui; Bezian qui avoit foutenu contre le Chapitre dans fes bonnes de Lyon, & théologal un procès auparavant de fe remettre défireux contre fait & caufë pour Le Laboureur, Lyon contre ~g~/f Bréviaire co?Tf<3tOf!.fyur fon nom qui a caché docteur Arroy, de Sorbonne années quelques (2) & qui étoit grâces, prit auffi & publia libelle intitulé un de l'Eglife o4po/c~ ~(cr~ par un certain muets C. L. L. P.; deLyon, fous ces caractères in-8. Ce livre ne 16)0, Compagnon, le Prévôt & pour flatter qu'un prétexte pour maltraiter Le Laboureur, de Lyon à fes dépens. Comtes effrayé Pierre Lyon, Forage mieux fon zèle que imprudent ne le fut plus attiré avoit fut les de fur fa tête, & tard dans fa querelle avec qu'il il dévora en ne crut pas devoir répliquer le P. Menefirier, dont il fut accablé filence les outrages par Bezian Arroy. Mais infpiré il n'en & de colère aucune ne négligeant dont il s'étoit par rendu (i)Cereproched'meune,adreffë Le Laboureur aux comtes fut renouvele fcveremcnt cent encore auteurs du tecneit GjH~t, qui les Préface du tome on*nu\ rnrec. pour ce débordement fans le pourfuivirent fut pas quitte fes ennemis ans aptes occafion coupable ont x d'avoir S~ precteux l'injure puiffant, des ftèctes dans la pouf- archives. de leurs de Lyon, fière bien de BezianArroy (2) La conteftatton avec le Chapttre éloit fondée fur ce plus qu'tt B~oH~ns< accufés depuis relâche, expier un corps envers oubhés par les Bénédictins, des de lui faire de haine dans vendu la juf- mnnufcr~s comtes prétendoit de Lyon, avon' en radon htedetheotogai.hfutdfboutépar axctdu grand rang Confe~. parmi de les fa qua- RECHERCHES dont le reuen timent SUR LA VIE plus vif que laccufation école méritée. & torique le fcandale Longtemps après, caulé par les Notes fur le Bréviaire étoit oublié, le théodans la lice & recommença fes agreÛions. logal reparut Le Laboureur étoit d'autant venoit de publierLes ~Ma~r~j f7/?~-Sa~. Ce livre, qui Fa placé au premier rang des généalogies & des annalistes réveilla les fureurs mal affoupies lyonnois, de Bezian Arroy, contre fon auteur qui écrivit encore & dévore H:/?~{~ Tn'~t' de l'abbaye Mathieu Libéral, royale 1668, fjf/7~-Ba~; Lyon, factum enné de fiel & de déclamations, de yf-~famn in-12. fort Ce petit au infipide fond & difgracieux dans la forme, e~ oublié depuis long& n'en: plus recherché temps, que par les bibliomanes d'un livre eft le principal mérite Les pour qui la rareté de r~/7<?-S~i~, au contraire, fe trouvent dans <f~?-<M eitimées les bibliothèques, & elles feront toujours & conlultées d'études par ceux qui s'occupent hiftoriques oc généalogiques. toutes Mais je reviens au P. Meneftrier. Au milieu des agitations oh le jetèrent fes longues diCcuffions avec fancien Prévôt, il n'avoit pas celïé de remplir les devoirs de fon état, & il étoit avec un zèle perfévérant loin de perdre de vue fa vocation à laquelle il religieuse, fe préparoit à fa règle & aux par une obéilïance aveugle décifions de fes uipérieurs. Voué à l'enleignement, il ne négligeoit inûructions, catéchifbit municipaux fera parrain aucune ceux même occafion de ramener qui vivoient les infidèles, en dehors à la foi, par fes de la vérité car on voit dans il les actes le 2 mars ï66o, arrête, que le Confulat d'un Turc instruit & préparé au baptême qu'il par DU le P. Meneftrier. Ce P. fut vers cablement & qu'il entra le 28 août prêtre donné le lendemain tions Ce (i). de Le Laboureur du fes que temps, ne furent MENESTRIER ce temps qu'il fe lia irrévodans les ordres facrés il fut or1660 futfaréponfë (2). Il favoit études & dit fa première mefîe aux perfides insinuafi bien & fes travaux un feul infant; il trouvoit interrompus de fuffire à tout. Les heures du recueillement & jamais le moyen de la retraite étoient un flimulant pour cet efprit infade la vie extérieure, le tumulte & les contrariétés tigable au lieu de le diftraire du but vers lequel au contraire bloient fon ardeur doubler en même tage temps il profeffoit théologie, C'étoit plus qu'il n'en ordinaire intelligence du P. Meneftrier, fation befoin heures régler remploi de prédilection mais telle étoit de honore d'un Lyon pour les fêtes données davan- culte la puiffante le travail que étoit comme regardoit pas. Auffi il avoit ans un recueil de trois & le fixer fem- fa troifième année de qu'il achevoit la rhétorique au collége de la Trinité. falloit pour abforber les forces d'une & qu'il impérieux qu'il ne lui donnoit en moins il marchoit, fur les faints particulier, au roi pendant organipour lui un perdues déjà publié que la ville plufieurs fon les féjour pièces à Lyon, de la paix, & trois ou quatre fans compter le deffein des peintures traités des armoiries, de l'hôtel-de-ville & du collége, & plus de quatre cents un des réjouiuances volume fur les premiers événements avec l'infante Marie-Thérèfe, devifes mariage phin, la naiffance fon du dau- &c. (3). (<) Zcff)~ (2) de la vie du roi, J CM!t.Aeno7). E~b'fd~x'L, p. )o. (;) Ce fut te P. Menet'tne) pofaiadev~fedesAntffonjhbran'esfa- qm com- RECHERCHES du P. Meneftrier&le La renommée de lui confervé à Chambéry VIE LA SUR fouvenir ou il s'étoit fait connoître lui valurent l'honneur d'être par fon enseignement, de Savoie Chreflienne de France, par Madame Henri IV & tante du roi, avoit qu'on appelé fille de des fêtes du pour la conduite de Valois d'Orléans Françoife de Mademoifelle mariage avec le duc de Savoie Charles-Emmanuel. Les arcs de le carrousel, le feu d'artince & les peintures de la triomphe, falle ou fe firent les noces furent exécutées fur fes deffeins. Il y trouva le fujet de cent de plus devifes fur les événe- de l'hutoire de Savoie, la fuite les plus remarquables & leurs alliances de fes princes avec la maifon de royale Il déploya en cette occafion les reffources France. de fon ments fécondité de fon imagination dans le génie & l'heureufe deffein des appareils pour l'entrée de leurs Alteffes Royales & pour les réjouiffances Et ce qui publiques qui fuivirent. étonnera fans doute, ce fut encore lui qui fournit au F. de La Monce l'idée des peintures peintre allégoriques Il en fit imprimer de l'alcove & du lit nuptial. la defcription fous le titre L'cAmour aurheur &' confervareur du monde. Le fujet meux étoit de un rare qui s'appelle hft., t. du Gloffaire prtmë qui, ver n, talent le p. à Lyon P. de parAniffon, par fa ungutanté, ici fa place. C'eft de lys de Florence, de marque aux des faire grec, en tête mots im- de trou- t'ancienne puis devenue (~/?. un fymbole qu) fervit de lys, fteu) d'abord aux Car- eft ttahens & qui neftrier, (lon au nom nete de ~nn~on qu'eue un jeune pour aux Arnffon. puisenfilt & placée Cange, mente Juntes, ce à traiter fon, Colonia du don, tout fit mettre de difficile Mencftrier, ou foence 6t6), grec & pour iconologie dit images, « Le P. Lyon. avoit qui délicat cette Cette fleur des Anif- la marque par eux dans le étof- accompagnée qu'y ajouta le une double font d'Amffon fleur chefiorifce. » nenrtt de ces P. Meallu- & a l'anciende lys a Lyon Il y a )ongtemp=; P. DU le P. Ménétrier religieux MENESTRIER eut Fart de repréfenter dans fes de l'homme & de la femme a de ce que l'union allégories & de pur lorsqu'elle eft confacrée chatte par la religion. il fut encore Les années de préfider fuivantes, chargé aux fêtes données du prince à Chambéry pour la naiffance de Piémont & aux fblennités que les monaftères religieufes de la Vifitation d'Embrun de Chambéry, d'Annecy, à l'occafion célébrèrent canonifation de la béatification évêque de Genève, a donné la defcription Le P. Meneftrier fi ingénieufes, Ses devifes furent trouvées encore du faint les pour faites réjouiffances ce.Le (i) & & de la François de Sales. de toutes ces fêtes. fervirent qu'elles à la même occafion du faubourg à St-Jacques, s'en plaindre en ces devoir un jour que j'ay de recueillir par les Dames de la Vifitation Le P. Meneftrier crut Paris. termes de Grenoble deffein en un corps tous les fujets de diverfes décorations dont on m'a fié la conduite à dire que depuis dix ans, m'engage d'un des monafléres de Paris, celuy qui a fait l'appareil d'une s'eft fervi blêmes cation de devifes vingtaine que j'avois de ce faint, & de quelques emans pour la béatifi- faits il y a quatre fous le titre du Feu des Veftales renou- pour la ville de Chambéry. L'advis que j'en donne eft moins pour me plaindre de ce qu'il n'a pas cité les endroits dont il les a empruntées, vellé, ce me juftiner que pour (i) n'etot que même !) paroît plus qu'a cette époque orchnau'e entre les auteut le ptagtat. ne fut pas curatton'André 7'ftOM de !t! np~t' Le P. on verra quand Meneftner lu <)M:/07t nen s lui- dans a Ménage derober que tout « ce Père fon deffein de cette ac- &. fes dépendances, » Latoqne, auteur du g')", p &. dr )a Gt.'nt'ftfog' s'eft d'Harcourt, à )'abn 't.n, années quelques lui avolt fur -Voyez <~S plaint voulu le blafon itT~nft- RECHERCHES SUR LA VIE au public ce que d'autres auront fait paque je donneray On me fit la même roiftre dans leurs ouvrages. chofe à Bourdeaux il y a près de huit ans, où celuy qui fit danfer un ballet devant le roy mit au bout de fon ouvrage les règles du ballet gravé une feuille fait mois imprimer quelques en pareille occafion. A Langres, on imprima auparavant, de la paix une partie des devifes que pour la publication A Paris, on a j'avois faites à Lyon pour le roy, Fan 16~8. que j'avois de l'Art du blafon, de mon tirée Abrégé & u l'on con- & de ma Méthode méthodique héraldique; ces bons offices, tinue à me rendre je me trouveray du peu que j'ay pu faire jufqu'ici toft dépouillé (i). funérailles France des deux & Françouë ducheffes d'Orléans, temps; le fécond mariage demoiselle de Nemours, la naiffance mère, du prince & l'entrée à Lyon du Pape & fon légat fon efprit inventif de Savoie, » Les Chrétienne prefque de Charles-Emmanuel Marie-Jeanne-Baptifte de Piémont, la mort de en même mortes du cardinal bien- avec Ma- de Savoie; de la reine- Flavio neveu Chigi, a latere en France, furent encore pour une fource abondante où il puifa des De retour d'emblèmes & de décorations. fujets de devifes, à Lyon, il prêcha pendant temps avec un grand quelque fuccès & toujours en préfence d'un nombreux auditoire il prononçaroraubnninèbre de la reine-mère, Anne d'Aumorceau triche, & bouribufné, dans d'éloquence où l'on ne trouve le goût du temps, rien de ces traits diffus nobles & hardis, de ces images fainuantes dont le grand Bofïuet & Fléchier fon émule alloient bientôt donner de fi admi- (t) ::ipt)0!i Voy de': fêtes a la fu)te de la def- de !acanon~fati0!)de faint t~ anço]b duftt'rE~t/f de Sa)es, ToHMi ~tf G!ennb)e,t666,in-~ P. DU râblés modèles. orateur fur fon premier à admettre peine auroit Si on vouloit plus tard tions du P. Bourdaloue, public dans chaque prédicateurs & des pointes comme juger le P. Meneftrier effai dans l'éloquence on lacrée, la brillante réputation qu'il fe fit les chaires de Paris. en épurant jour plus difficile; de débiter ignorants du théâtre dignes fe pratiquoitavant n'avoit pas perdu lui, les prédicaavoient rendu le alors, Déjà le goût, il n'étoic plus permis aux en chaire des trivialités de la foire, aux applaudiffements la mémoire des Menot, éloquence dont les MENESTRIER. calembours En i66'y, cela de la foule qui de la burlefque & du petit P. André des traditions des Maillard & les un parfois de nos pères. hifloriettes, égay oient la naïve piété le P. Meneftrier fut nommé graveleufes comme peu bibliothécaire du collège de la Trinité, à la place du P. Labbé qui avoit au favant P. Milieu. fuccédé Cet emploi convenoit parfaitement à fon aptitude & à fon amour de la vie Sédentaire & de F étude S'il faut en croire desquelles à s'éloigner honorée Peut-être mais il ne le conferva des contrariétés, Pernetti, il ne s'explique pas, forcèrent de fa ville natale qu'il avoit & fervie auffi avec un fecret tant de zèle inftinct nécefïairement le P. Meneftrier juSque-là & de rentraînoit-il théâtre où il comptoit fur un plus grand fources intellectuelles qui lui manquoient commerciales dont les habitudes province, abforboient pas longtemps. fur la nature aimée, dévouement. lui malgré trouver des ref- dans une ville de & mercantiles les intelligences. Quelles que muent fes raifons, il quitta Lyon en 1669 pour n'y reIl fe rendit d'abord paroître plus qu'à de longs intervalles. en Italie il vifita Ces villes principales, & partout il laiua RECHERCHES SUR LA VIE fur fon paffage une haute idée de fon favoir. A Rome il dut un accueil à la mémoire de fon oncle Claude diftingué Meneftrier y avoit qui monuments les fa vie; paffé il étudia de ceux du l'antiquité, les chefs-d'œuvre dont les grands génies avoient doté la capitale du monde chrétien; les & privées, publiques d'une ample moiffon de notes précieufes qu'il utilifa dans la fuite. En quittant il employa un grand autant l'Italie, fon que de lui; à Munich, il compofa le château favants il fouilla états lui faifoit efpérer en France, de trouver revint auffi l'Allemagne & noua manière, des relations de devifes un aliment où avec qui durèrent de l'Electrice fur la demande une fuite dans chargé & de mémoires de Nymphenbourg. Après de l'Allemagne, ou fon défir les divers revint voir de la même nombre de Bavière, pour temps il voulut foin & moyen-âge du xvp fiècle & bibliothèques avec & d'allégories avoir parcouru de s'inftruire à fa curiofité & au lieu il de fe diriger fur Lyon, il prit la route de Paris où nou~ le retrouvons en 1670. Sa réputation l'y avoit précédé, auffi fut-il admis dès fon arrivée dans les afîëmblées littéraires une fois par qui fe tenoient femaine dans les falons du premier de LamoipréHdent Pour juAiner l'honneur gnon. qui lui étoit fait, il y prodifcours fur l'éloquence & fur fes caractères. nonça quatre M Le P. Meneftrier, écrit Guy Patin (i), parla hier dans l'Académie de M. le premierpréildent, » en parlant de l'éloquence. Le P. Meneftrier mettoit toujours ~)~P~P7~ & il fit fort bien, avec tant d'empreffe- DU P. au fervice connoiffances ment&s à lui, recours le confulter MENESTRIER. que les favants avoir fon pour C'eA coopération. ainfi de tous ceux qui avoient alloient fouvent & les artifles & pour obtenir les infcriptions jugement qu'il compofa de Lebrun & celles fa la- pour les eftampes pour les bacelles tailles de Louis XIV, peintes par Van-der-Meulen; de cinq à fix planches de Vaux-le-Vicomte, des plafonds & de plufieurs affiches par Audran, pour le collége gravées tines hiAoriées Louis-le-Grand, On lui doit fes. auul & ornées le deffein de médailles des thèfes rennequirepréfententlesconquêtesduroi, Ce fut lui encore & infcriptions. devifes les décorations rectifier dans renne, Féglife les devifes fcriptions, dans le chœur. infcriptions, &le paroître ce que le P. Meneftrier Denis pour empêcher, de qui rut chargé du maréchal de Tu- il compofa les indu maufolée qui fut dreÛé projet travail, de l'abbé la charge prétendoit fans fon aveu, du prince de Tuen emblèmes, Notre-Dame; la jaloufie acheté avoit qui de Ce dernier excita obtint, des obsèques & de devi- ou plutôt Tallemant. le fuccès Cet qu'il abbé, des devifes de furintendant & que rien dans ce genre ne pouvoit à & il fe crut en droit de s'oppofer à la décoration de Sainttravaillât Il ne les funérailles de la reine. mais il fit tant à qu'il parvint par fes intrigues faite par le que la description de M. de Seignelay ne fût pas publiée P. Meneftrier obtenir put il en fit même pas arrêter de l'imprimeur. les mains entre les exemplaires étoient Le mérite & le talent du P. Meneftrier déjà l'en & faifir trop laulât intimider par appréciés pour qu'il le les infcripil continua donc à compofer ces tracafferies., lui demandoit de & les devifes qu'on tions, les emblèmes connus & trop RECHERCHES SUR LA VIE la relation toutes parts. Il publia & de celui d'Efpagne du mariage de la reine du Dauphin; il fit des devifes pour frère unique du roi, avec la prinle mariage de Monfieur, ceffe Palatine, & àl'occafion de la converfion de cette princefle déjà à la religion comme il en avoit compofé catholique, Il travailla pour le baptême ce M. le duc de Bourbon. enfuite du duc de Bourpour la naiffance des Jéfuites que pour l'illumination aux réjouiffances tant au collége gogne, des galeries des feux pour l'appareil à la même époque à la ville donnés le comte de Crécy, plénipotentiaire du Louvre, d'artifice & même qui furent de Ratisbonne par du roi. Il inventa encore les funérailles les obsèques dans l'églife les décorations & les devifes pour de la reine, au collége Louis-le-Grand; pour à la mémoire du prince de Condé, renouvelées profeffe des PP. Jéfuites à Paris pour celles de Mademoifelle de Bouillon, où fon cœur étrangères, à faint Ignace, à faint dans la chapelle des Mifïïons fut dépofé; pour des thèfes dédiées à faint Pierre de François-Xavier, à un grand nombre de prélats, de magiflrats Luxembourg, & de feigneurs de la cour. Il donna les deffeins des peintures de diverfes églifes de plufieurs & cabinets galeries dontfes amis l'avoient inventions Ces prié de furveiller la décoration. fort goûtées par les beaux efprits futiles qu'elles aupuiffent paroître ingénieufes, de ce fiècle, quelque jourd'hui, de l'auteur tion intariffables exigeoient & des reffources conditions fe trouvoient le P. Meneftrier; réunies un grand fonds d'inftrucdans l'imagination. Ces au plus haut degré chez fi pur, fon tact fi délicat, fon goût étoit où il eft fi difficile de que dans ce genre de compofition, réuffir &de plaire, il avoit l'art de charmer & de furprendre DU P. MENESTRIER. les efprits par des idées toujours des formes toujours piquantes jamais dans l'affectation La devife du roi: fous exprimées & variées, fans tomber neuves, ni dans la trivialité. avec un foleil S\/c pluribus impar, fut critiquée radieux pour emblème, avec tant de violence & attaquée avec tant d'acharnement, que la penfion qui à M. d'Ouvrier, d'abord avoit été accordée fon auteur, fut fupprimée par M. de Colbert. de l'envie apaifer ainfi les clameurs cette trouvoit les autres fouverains. M. d'Ouvrier lui avoit que attirés, en publia, l'Académie 1679, trop Bien efpéroit filence aux où l'on & infultante orgueilleufe pour ne connût que le P. Meneftrier par fa devife & par les déboires qu'elle il réfolut de prendre fa défenfe & il adreffa à ^a ^eviIe du Ttyy Juftifiée qu'il françoife. les porter devife miniftre & impofer furtout à l'étranger, de la malveillance, criailleries Ce M. remercîments de de Mézeray ce fut chargé de lui le roi téfavant; corps le gré qu'il favoit au P. Meneftrier hautement moigna d'avoir écrit en faveur d'une devife contre laquelle tant de & qu'il lui eût été impoffible de quitter gens fe récrioient, en effet, le bruit qu'on lors même qu'il y eût confenti; avoit de fait ne le lui permettoit fans parler plus y auroit eu à l'effacer des monuments à fon fujet la honte qu'il & les fculpteurs où les peintres publics & où tout le monde l'avoit vue. A la mort affemblées interrompues, mier qui du premier fe tenoient furent préfident en fon l'avoient de hôtel, placée, les Lamoignon quelque temps chez le duc d'Aumont, prereprifes le P. Meneftrier du roi de la chambre gentilhomme & préfenté y fut introduit par le P. de La Chaife. On y RECHERCHtS propofa dailles LA SUR l'hiftoire d'entreprendre & les monuments. VIE romaine Le P. Meneftrier la vie de Tibère, & de Claude; Commode confiés de Caligula & de Dèce furent à Jacques Spon, qui favantes. Je ne puis dire de ces réunions il eft certain au moins acheva ce travail; faifoit auffi partie fi le P. Meneftrier n'a jamais Les auteurs qu'il par les méfut chargé de les règnes de vu le jour. de quelque importance ne ouvrages fe paffer du jugement & du concours croy oient pas pouvoir furtout lorfqu'ils vouloient orner ou pludu P. Meneftrier, on dit aujourd'hui. comme tôt illuftrer leurs publications, des de France de l'abbé de CordeIl compofa, pourl'Hiftoire & des fleurons des vignettes qui ont été gravés par moy, énumérer tout Le Pautre. Je n'en finirais pas fi je voulois ce qu'il a fait en ce genre & qu'il a cru devoir mentionner de fes livres où l'on en trouve çà plufieurs n'étoient Mais ces travaux & là le détail. pour lui qu'un & un jeu; il ne leur confacroit délaffement que les modans lui-même ments perdus aux devoirs qu'il pouvoit de fa profeffion, & à la recherche hiftoriques au vafte plan près ou de loin cution futiles duquel comme Je ne puis P. Meneftrier Je me bornerai venoient inconvénient à fes études à la prédication, de de tout ce qui fe rattachoit qu'il avoit conçu, aboutir tous fes écrits, & à l'exéles plus les plus graves & les plus férieux. le plan d'études mieux faire connoître que le s'étoit tracé qu'en le laiffant parler lui-même. à reproduire l'avertiffement féconde du "Blafon de fes ^cherches donc placé en tête de VUfage des (Armoiries explique fans dérober fes motifs, & donne Paris, Michallet, la divifion a qu'il 1673. de fon grand partie y ou- DU P. MENESTRIER. vrage tel qu il favoit compris, en quelque forte l'univerfalité Je donne analyfe que lequel des connoiffances il embraflbit humaines. à cette favante place ici d'autant plus volontiers de la Philofophie des images dans que le volume elle lequel & dans nous fe trouve avons eft un des plus de lui rares entre tous ceux « Le un traité des arpeu de rapport qu'il y a entre moiries & les travaux je fuis occupé plus férieux auxquels de rendre dit-il, années, depuis quelques m'obligent au public des cet ouvrage. compte motifs m'ont qui porté à entre- prendre « Il y a plus de quinze ans qu'ayant fait réflexion que notre en la plupart de fes que par images efprit n'agit & qu'il a fçu trouver des fignes & des figures opérations, fa penfée & fes deffeins fenfibles les pour nous exprimer d'une manière je réfolus ingénieufe, plus cachés pour & pour attacher mes études fatisfaire mon inclination à & de réglé, chofe d'agréable de quelque d'entreprendre des images & d'en rechercher dans la philofophie pénétrer dans les armoiries, les principes. Je donnai d'abord dans les devifes les emblêmes les médailles & paffant infenfiblement phiques, tous lesfpectacles fçavans, qui font faifant de faire règles. deffein toutes à fçavoir images le divertiffement des yeux, & les hiéroglyde cet art ingénieux à le plaifir en quatre ces images en la penfée & de les réduire en je conçus un corps entier de ces images Ce fut fur ces premières vues de l'efprit que enfin je divifai mon que je voulois qui diftinguaffent en quatre efpèces différentes, fpirituelles i la des images; en général 2° les philofophie des yeux & de l'efprit; 30 les images qui font parties, RECHERCHES VIE 40 les images de l'imagination propres fixées & liées à certaines « Je fous rangeois des fens, du jugement, LA SUR Symboliques déjà règles. les premières toutes les opérations de la mémoire, de l'efprit, de la & des idées qui naturellement font des paffions d'elles-mêmes des images volonté, & des expreffions des chofes. a Je mettois les décorations entre les fecondes d'églife les peintures des galeries, pour les fêtes extraordinaires, des lieux publics & des palais; les fpectacles, les tragédies, les comédies machines, cc Je ingénieux qui font les réceptions &c. les carroufels, aux rapportois de l'art femblables ingénieux les quatrièmes je faifois devifes, troifièmes de perfuader, des artifices ce Enfin mes, les ballets chiffres, blafons, des princes, les les figures & les tours & les fictions poétiques de l'imagination. des énigmes, emblè& autres hiéroglyphiques chofes. « Je voyois que du goût du fiècle la plupart de ces images étoient affez les devifes fe que l'on aimoit qu'on aux fpectacles, & que les armoiries étoient plaifoit parIl me fembla que ces peintures tout repréfèntées. n'étoient bien connues & de repas encore après tant de traités cherches qui s'étoient les confondoit fouvent ne faites fur ce fujet. les unes Je trouvois avec les autres, pas affez des règles qu'on de les avoir données d'une manière convenoit faute qu'on & que fon leur donnoit, & méthodique raifonnée ce Tout tière, me fit entreprendre temps où mes emplois cela en un s'accommodoient entièrement à cette d'écrire & mes forte fur cette ma- occupations d'eftude P. |t>U « Je publiai vafte dès-lors de ce grand & parties l'occafion de les amaffer en un quelques en attendant deffein, Je commençai corps. MENESTRIER. par deux petits Traités des armoiries, fuivre de quatre autres. que j'ai fait depuis des emblêmes, un petit Traité des ballets, des carroufels, un Traité des feux d'artifice d'un prince dans la capitale de fes eftats des des Feftes funèbres, Appareils caractères de Je donnai un grand Traité la Réception deux ou trois de canonization, & un Plan l'hiftoire l'Art un Traité de l'art de per- fuader. « J'ai cru qu'après un deffein pas quitter eftude comme de fi grandes de cette forte, un délaffement avances devois confidérant &, honnefle je ne cette dans remploi qui ne trouqu'on maintenant, je me fuis perfuadé m'occupe veroit pas à dire à un ouvrage où ce qui me refte à traiter eft affez grave & férieux comme toute la première partie & dans la féconde un qui eft abfolument philofophique, Traité de la peinture & des décorations des églifes pour les feftes; une Rhétorique dans la troifième accommodée au génie de notre du panégirique; l'Ecriture langue & dans nous Soumit & de notre la quatrième tant de fi toft verfes tout les Devifes étymologies & un Traité qui fe font dans tant d'Eglifes de chevalerie. Je crois que, ne pouvant nobleffe d'Ordres les Enigmes dont les Hiéroglyphiques d'exemples, une matière facrée, qui font d'eux-mefmes font fi fpirituelles, un Traité des qui eft une efpèce de grammaire, & un Traité nation, le corps pièces, entier. du qui blafon, des preuves & dans tant pas donner entier de cet ouvrage, dont j'ai donné dij'en puis bien mettre icy le plan & le deffein » E RECHERCHES SUR PREMIERE LA Comme LA VIE PARTIE. PHILOSOPHIE il y a dans DES IMAGES. la nature fix fortes d'images fen- fibles « i° Celles marbre, elles qui réfléchuTent les miroirs, la glace pures & tranquilles ce 2° Celles qui fe gravent pour eflre imprimées « les comme le corps polis, le verre & les eaux quand font 3° Celles fur le cuivre qui fe peignent avec & fur le bois le charbon & les cou- leurs « 4° Celles qui gravées a f° Celles qui fe taillent fur le bois & fur le marbre ce 6° Et celles moyeux « Il y a auffi le cifeau avec qui fe jettent fix facultés fe tirent & s'impriment dans des & le marteau les moules de l'homme qui images & dans travaillent les en images « i° Les yeux reçoivent celle de tous les objets qui fe à eux, comme les miroirs & les corps polis préfentent auffi font-ils les miroirs de l'âme ce 2° L'imagination grave des images dans l'âme & fur le corps; cc 3° La mémoire « 4° Le jugement avec les autres pour ce f° L'entendement les imprime & les arrange en les comparant les moule les unes les rectifier; peint & taille, puifqu'il unit les P DU chofes en pour tirer MENESTRItR des conféquences & les fépare par analyfe pour les connoiftre « 6° La volonté, tout aveugle qu'elle eft, a fes inclina& fes affections, fes habitudes tions, qui font à leur mafemblables à ces talifmans des images dont les mafe fervent pour faire des chofes extraordinaires. Les giciens de la crainte, de l'efpéde l'amour, de la haine, images nière rance & des peignent ce Traité. autres dont les efprits animaux fe paffions ne font pas la moindre & fe figurent, de partie Ce n'eft là que le plan de la première partie voicy celuy de la féconde. « Tous les arts & toutes les arts tous images puifque & de la nature, les fciences les toutes idéales preffions cc La théologie des chofes & divines, tafcher ne font que fe voient que les figures & les nous connoiffons. des chofes des de concevoir myftères qui font deux-mefines « La philofophie a fes images de leur diverfe vuë que naiffent toutes vérités & des & c'eft les difputes & les comme ces images de vuë dont points parce que, felon les divers diverfement ex- furnaturelles incompréhenfibles. dans fes notions, des fçavants; conteftations qu'en des imitations fciences fait des images pour ne travaillent ce qui change les fituations; il arrive regardées, des peintres, dans les écoles ce qui arrive dans les académies & font tous diverfes file mefme modèle où tous copient elles font l'un gures, parce que à demy de cofté, en efl de mefme il les voit préoccupé de un voit ce modèle autre des chofes en tiers qu'un tout autre fens & c'eft cette perfpective efprit qu'un de front, un autre un à dos. autre prévenu efprit qui Il regarde, n'eft pas de la contemplation RECHERCHES LA SUR VIE de coûtes qui eft la fource infaillible fur une mefme matière. des fçavants & de l'eftade putes « La jurifprudence nous nous repréfentons les dis- du bien public, l'image que une efpèce de corps, dont comme eft le chef, les magiftrats & la nobleffe les le fouverain eft les plus confidérables & le peuple les autres C'eft ce corps que la juftice fait agir diverfement membres. & les hommes felon fes divers de la prévenus organes, parties ce corps y a de conferver qui n'eft qu'un à recevoir fes loix & s'y fouconfentent moral, corps mettent d'eux trouve fon volontiers parce que chacun néceffité qu'il de ce corps. en la confervation particulier « L'hiftoire eft la peinture des événements, des deffeins, des entreprifes & des mouvements de ce corps & fi elle intérêt de la géographie & de la chronologie, c'eft parce que l'une luy eft une peinture fidèle des lieux où ces chofes fe font & l'autre le portrait des temps auxquels ces chofes fe font faites. a befoin du fecours « La médecine intérieure n'eft & extérieure qu'une du corps de la conflitution image de l'homme de fes affec- tions & de fes organizations & vitales; pour les fonctions de la confervation de ce corps, a pris la nature foigneufe de marquer la plufpart des remèdes néfoin elle-mefme ceffaires pour des plantes. ce L'agronomie en guérir les maladies, dans a rempli le ciel d'images, & les mouvements. quer les figures ce L'arithmétique peint mémoire & l'imagination. les nombres, « La mufique a fait les yeux & de toutes les harmonies. les fignatures pour pour en expli- foulager juges de tous les accords la P. DU « La MENESTRIER. mefure toutes chofes par lignes, par & par figures. angles « Enfin, toute la eftant mathématique monftrative ne confifte qu'en images. une fcience dé- géométrie La comme eft grammaire dit un de nos poètes Un De la parole pemdre Et par les traits Donner ancienne « La poéfie faifeufe d'images. l'art L'éloquence de perfuader de perfuader divers des de la couleur k La fable « & de parler par dont & du IMAGES « i° Des partie a fes figures, par images, le vraifemblable. SÇAVANTES comprendra tournois, aux yeux, tracées aux penfees. une philofophie en images. le propre eft de peindre, eft une DIVERTISSEMENT « Cette corps ingénieux eftoit SECONDE DES figures art jouftes, & la rhétorique enfeigne fait profèffion puifqu'elle PARTIE. POUR L'INSTRUCTION DES ET LE YEUX. plufieurs carroufels Traités & autres fpectacles à cheval « 2° Des ballets ce 3° Des de récit & de repréfentation, trafpectacles récits & repréfentations en mufique comédies, gédies, « 40 Des réceptions des princes, arcs de triomphe, &c.; « <jo Des feux d'artifice; ce 6° Des pompes funèbres; RECHERCHES « 7° Des inventions SUR LA de peintures VIE pour les palais, églifes, &c.; cabinets, galeries, « 8° Des décorations fefles, repofoirs des églifes pour les canonizations, folemnelles. & proceffions PARTIE TROISIEME « Des fans qui ne font que pour l'imagination les tours les inventions fervir aux yeux, comme poétiques, Cette partie ne contiendra & les vues de l'éloquence. que & une rhétorique raifonnée. une poétique deux Traités, images PARTIE. QUATRIEME DES ce II y a dix Traités IMAGES S Y MBO1. 1 Q_Ur.S en cette partie « i ° Les hiéroglyphiques, qui font les images des chofes furnaturelles & divines, divifés en trois claffes facrées, de la théologie des hiéroglyphiques payenne, & de la théologie chreflienne; logie juive, ce 2° Les fymboles, qui font des images de la théo- lènfibles des & de leurs propriétés; « ^° Les emblêmes, moqui font les enfeignements & académiques mis en images 5 raux, politiques a 40 Les devifes, qui repréfentent les entrepar images de piété, d'amour, d'eflude, prifes de guerre, d'intrigue & de fortune chofes naturelles ce j"° Le blafon & les généalogies, en qui repréfentent la naiffance, la nobleffe, les alliances, les emplois images & les belles actions DU « 6° Les revers fentent princes « 7° P. MENESTRIER. des jettons & des médailles, les grands événements & des magiftrats & les belles qui repréactions des des chofes purequi eft la peinture L'iconologie, comme fi elles étoient des perfonnes vimorales, ment comme vantes, & la joie. le plaifir, la nobleffe eft utile pour les peintres, pour les de ballets & de repréd'emblêmes, l'honneur, Ce Traité & les faifeurs poètes la vertu, fentations ce 8° Les lettres chiffrées, qu'à certaines de des manières les découvrir ftrations pour cacher perfonnes, déchiffrer fes penfées & ne avec les démon- en toutes fortes langues ce qui font les chofes naturelles g° Les énigmes, cachées fous des figures dont il faut trouver toriques le fens pour en pénétrer « i o° Les chiffres entrelaffées lettres des figures qui des noms & hifla clef & les rebus, qui font noms entiers des repréfenter des fentences repréfèntent pour de des & » entières. que le P. Med'enfeignement général & qui fut neftrier dans fon vafte cerveau avoit préparé Ce & de fes études. toute fa vie l'objet de fes méditations Tel étoit le plan le monde embraffoit gigantefque Tout ce qui pouvoit augmenter temps. l'inftruire en l'amufant de l'homme plan éclairer du domaine la Philofophie & tous les les connoiffances régler élever les fens, l'âme vers polir les mœurs du vrai, l'amour & infpirer chofes c'étoit ce qu'il appeloit du P. Meneftrier l'intelligence, de toutes le Créateur étoit entier des images. Tous les volumes qu'il ^publiés RECHERCHES LA SUR VIE font autant d'effais qui 170^ devoient leur place dans ce cadre immenfe; il a de fes parties & dans traité fon fujet à fond dans plufieurs même par fes ébauches, de autres il a montré, quelques une érudition tout, quoi étoient capables qui embraffoit de l'année mémoire une foutenu à l'année i6f9 trouver & l'amour intariffable une par guidé & & éclairée. judicieufe toujours critique du travail a peine à comprendre qu'un religieux, auftères de fon état à confacrer obligations On les par obligé la plus grande de la règle à à l'accompliffement partie de fon temps & à la prél'exercice du faint miniflère, à l'enfeignement le temps de réunir les innomait pu trouver dication, brables matériaux édifice tel que dans celui fon cent efprit tous volumes de tous fans compter fcriptions qu'il rare & les formats compofa, & dirigea féconde & fur toute de devifes, &les enfin compofitions ter le poids tous la nobleffe l'exécution. intelligence faifoient répétées par & d'in- dont décorations Il fàlloit & d'une il inventa être doué organifation à des fuffire exceptionnelle pour fi diverfes & fi nombreufes, & pour de tant de veilles & de travaux. fuppor- les écrivains qui ont traité des armoiries le P. Meneftrier eft fans contredit celui a apporté le plus de critique, de méthode du blafon n'étoient Avant lui, les origines fables inventées d'armes par des hérauts les publier plus de forte de fujets, d'emblèmes tout-à-fait phyfique De qu'il les détails, les milliers l'ordonnance d'une d'un pour la conftruction nous a décrit, en coordonner néceffaires remonter des & de y qui & d'érudition. qu'un tiflii ignorants, du monde, la création jufqu'à auteurs crédules accueillant qui de qui & aveu- P. DU glément les fictions valerie, attribuèrent leurs émaux aux de cheles plus abfurdes des romans des armoiries & avec leurs couleurs aux Ifraélites, C'eft ce qu'on peut Sicile, de Hierofine foule MENESTRIER. voir en lifant de Bara, Romains. & aux du roi d'armes les rêveries de Philibert Monet le bonhomme fans oublier d'autres, Grecs Jean & d'une Le Feron ce l'un des plus diligents appelé par La Croix du Maine de France pour la recherche hommes des plus curieux nobles maifons mier pour armoiries eut mangé lorfqu'il & du n figuier. Le P. Meneftrier le fruit il couvrit mal, des » & qui donnoit trois feuilles de figuier, & des armoiries, homme ce que, du bien & de l'arbre fa nudité ce chaos, débrouilla au pre« pour de la fcience d'une feuille de il interrogea chevalerie & les les les romans de chroniques, la connoiffance des mœurs fabliaux, &, tout en y puifant il fit juftice de leurs & des ufages des temps héroïques anciennes il déchiffra menfonges la pouffière liaire utile du l'étude de l'hiftoire pour indifpenfable à en faire une fcience avec fes règles il parvint moyen-âge, fixes & invariables. où les le vafte armoiries héréditaires les pièces tourent, A raide il rejeta monuments, envahi dans archives les monuments, armoriées, enfevelis & privées il étudia publiques les verles infcriptions, les tombeaux, un auxile blafon comme &, regardant des rières & les titres les actes dans champ ou des redreffa de l'hiftoire commencent les familles, qui les compofent, les cris de guerre, titres originaux les fables qui il détermina avoient l'époque & deviennent à paroître leurs il expliqua les ornements les devifes; & des origines qui les en- il indiqua la ma- RECHERCHES SUR LA VIE de nobleffe les preuves dans pour l'entrée les chapitres où elles étoient & celle d'établir exigées, les quartiers maifons. des grandes Théologien, philofophe, il envifagea la fcience du blafon artifte, poète, philologue, nière de faire là cependant, fes afpects; & ce n'étoit comme du plan qu'il s'étoit on a pu le voir, tracé qu'une partie & à l'achèvement duquel il ne lui fut pas permis de mettre fous tous la dernière la vie d'un main, homme étant courte trop à une entreprife auffi immenfe. pour fuffire le blafon que comme Bien des gens qui ne confidèrent un hochet, bon tout au plus à fatisfaire la vanité des nobles & de ceux pourquoi femblent qui prétendent l'on attache tant propres & à les confirmer autre nature l'Europe, puiffant peut-être à des écrits qui dans la fotte que le refte des enfants ce me femble. eft facile, réponfe A l'époque éminemment P. Meneftrier, demanderont d'importance qu'à flatter l'orgueil n'être hommes, d'une l'être, la nobleffe, de quelques idée qu'ils font d'Adam la où vivoit le monarchique en France comme dans toute le plus confidérable & le plus corps de l'Etat & cela devoir être, car, par un privilége & auffi ancien que la vieille monarchie des Francs, étoit glorieux les poffeffeurs le de fiefs, aftreints au fervice militaire, étoient à verfer leur fang fur tous les champs de bataille appelés de la patrie étoient & les intérêts ou l'honneur engagés. Ce n'étoit la fortune pas pour acquérir que la plupart d'entre eux endoffoient le harnois au premier ban du roi; les périls de la guerre ils n'aalloient affronter lorfqu'ils voient d'autre du devoir & de que le fentiment guide l'honneur. Ceux qui étoient du manoir fortis pauvres pa- P. DU ternel y rentroient troient mais s'étoient montrés MENESTRIER. ils avoient y renlorfqu'ils France & le roi, ils encore plus pauvres la fervi fur les champs de bataille, du dignes, blafon de leurs ancêtres c'étoit leur récompenfe. Etqu'on « U^Qpbleffe ne dife pas que le vieux dicton, oblige, » n'étoit les lois de la chevalerie condamnoient qu'un vain mot toutnoble à être dégradé qui avoit forligné publiquement fes armes lui étoient enlevées & brifées, fes éperons arratraînée dans la boue, & fon écu appendu chés, fa bannière n'étoit par la pointe Parmi d'ignominie. de ces exécutions, je citerai de Fontarabie, gouverneur & pourfa race qu'un figne a confervés que l'hiftoire plus pourlui les exemples celui du capitaine de cinquante capitaine Franget, hommes à Lyon fous François en i 23, Premier, dégradé avoir lâchement rendu au connétable de Caftille la d'armes, pour dont place Voici, la défenfe qui lefquels accufé de Chabannes de Fonlarabie, condamne hlcffe de M. ayant de S», lanl aux luy due de ou efcuyers, degiade fa poflei par un roy ou héraut taillable roturier, porter aimes. » a Lyon. rendue fut fentence (Montaigne, EJfais, de no- ilt dé- 15). – Le capitaine du haut de l'echafaud, Franget fut jeté la vie famé e de fa vieilleffe. a caufe (2) &. incapable Et fut cette t, gouverneur de M. dn Lude, Efpagnols, clare de mis au lieu eftre heutenantde M. le marefchal par rendue le peres, le marefchal efte a les cé(2), d'un chevalier chevaliers & atroce, capital nos jadis de Franget, Cliaftillon, &. l'ayant de temps la compaigme la Colombière ou trente vingt crime quelqu'autre feigneur (1). le gentilhomme ou chevalier traiftre eftoit de foy mentie ou de de lafcheté trahifon devant Du été confiée à la dégradation s'obfervoien ou gentilhomme « On affembloit (1) de Vulfon d'après rémonies lui avoit Le viay chev.ûene, Théâtre féconde & de d'honnew partie, p 570 RECHERCHES d'armes, qui tefmoins, & le fait déclaroit difoit toutes accufé quoy le chevalier & il eftoit dits chevaliers, de l'honneur dégradé rendroit l'Ordre ce Pour deux tout au long, fur fait & qu'il & de nobleffe, faifoit dreffer affis defquels eftoient & affiftez des rois, hérauts cottes armé accufé, & efmaux; d'armes de toutes pièces planté fur un pal devant à D'un cofté & d'autre, de fes armes, la pointe en haut. affis douze du chevalier eftoient reveftus preftres du cofté des tourné fentour eftoit de leur furplis, & le chevalier commençoient juges. En cet eftat lefdits preftres ter à haute T)ilexi par les il feroit fur l'un renverfé luy, du reçu juges avec leurs d'armes, pourfuivants fur l'autre efloit le chevalier fes à mort quelqu'un. on de ce jugement & efcuyers nommoit dit que préalablement s'il en avoit & fon efcu blazonné VIE les particularitez eftoit condamné ou efchaffaux les chevaliers LA de chevalerie l'exécution théatres SUR voix les Vigiles des morts, atîiferere à chan- depuis le pfeaume les hérauts avoient après que des juges à la fin de chaque pfeaume publié la fentence les offifaifoient une paufe, durant les preftres laquelle de quelque ciers d'armes condamné pièce dépouilloientle jufqu'au le défarmer continuant de par le heaume, jufqu'àce qu'ils euffent parachevé; & oftoient de fes armes, commençant pièce àpièce à mefure en qu'ils crioient à haute déloyal chevalier, du collier, fieurs voix de l'efpée de toutes les pièces ture, » & faifoient de la cotte lambeaux, quelqu'une, « Cecy eft le baflinet ou difoient d'armes hérauts du traiftre tout & de mefine en pluqu'ils rompoient du baudrier, de la cein- des gantelets, de la maffe d'armes, de fon harnois, les bref des efperons, & finalement de l'efcu DU de fes MENESTRIER brifoient qu'ils & autres infiruments armes marteau « P. avec un fe levoient & pièces à cela. pfeaume, tefte du malheureux la fur trois propres les preHres le dernier Après chantoient en chevalier le 109e de David "Deus laudem meam ne tacueris, pfeaume auquel font contenues & malédictions plufieurs imprécations contre les traiftres. « Et comme l'ordre de dans chevalerie un bain tière dans ceux anciennement devoient fe purifier pour le foir le corps une églife pour purger des malédictions le pfeaume ainfi pourfuivant & le héraut dépouillé, furnom trompoit traiftre, d'armes tenoit qui devoient recevoir entrer auparavant & paffer la nuit en- leur âme d'immondicité; eftant un parachevé plein d'eau chaude, un baffin trois fois le nom du chevalier demandoitpar nommoit que le pourfuivant par fon nom & feigneurie, auquel & que celuy qu'il delloyal & foy le héraut refpondoit de nommer venoit mentie &, qu'il fe efloit un monftrer pour au il demandoit tout haut l'opipeuple qu'il difoit la vérité, nion des juges, le plus ancien à haute defquels refpondoit & efcuyers des chevaliers voix que, par fentence préfents, il eftoit venoit que ce déloyal que le pourfuivant efloit indigne du titre de noble & de che- ordonné de nommer, & que pour fes forfaits à mort. & condamné valier, a Ce tefte du qui eftant condamné prononcé, ce plein il efloit dégradé le héraut baffin de nobleffe renverfoit d'eau fur la chaude, après de l'efchaffaut & quoy les chevaliers juges defcendoient de deuil, de robes & de chaperons fe reveftoient eftoit auffi defcendu alloient à Téglife. Le dégradé & s'en de fon RECHERCHES LA SUR VIE non parle degré par lequel il eftoit monté, mais fous les aiffellcs, & puis par une corde qu'on lui attachoit & on le fur une claye ou fur une civière, on le mettoit efchaffaut, d'un couvroit drap chantant les preftres pour les trefpaffez; l'églife Oremus & ainfi mortuaire, il eftoit à porté luy les Vigiles & les deffus ce qui eftant le parachevé, eftoit livré au juge royal ou au prévoft, & puis dégradé à l'exécuteur de la haute juilice. Que fi le roy lui donnoit à perpétuité grace de la vie, on le banniffoit certain temps hors du royaume. « Aprèscette les hérauts d'armes exécution, ou pour un déclaroient du dégradé, & rotuignobles de porter armes & de fe trouver & paroiftre riers, indignes cours & affemblées tournois, armées, èsjouftes, royales, les enfants & defcendants fur peine d'eftre dépouillez nuds & d'eftre battus de verges » comme vilains & nés d'un père infame. de terribles C'étoient que hochets, on en conviendra, ces marques diflinctives qui ne permettoient pas à ceux de leurs aïeux comme un dépôt reçues qui les avoient facré dont ils devoient à ceux qui venoient compte après eux, de vivre la moindre diffimuler face traire France dans la molleffe infulte, des qui leur au falut plus grands périls; une loi de fe dévouer avoit befoin & le repos de l'oifiveté d'héfîter un feul inflant du fecours de leurs plutôt que de forfaire à l'honneur. de la monarchie, & nous verrons faifoient de tous bras, Parcourons au de en con- la lorfque & de mourir les annales les plus beaux faits d'armes n'eurent pas d'autre mobile que ce devoir, impérieux pour les nobles, d'illuftrer leur bannière & de la tranfmettre pure & fans tache à leurs que defcendants pour les P. DU c'étoit autres la noble MENESTRIER. de fe faire ambition un blafon avec les Catinat & leur épée & d'anoblir leurs neveux comme les Faber. N'efl-ce pas ce que nous avons vu de nos jours ducales & de bâtons de où tant de couronnes encore maréchal de la giberne du foldat(i)? une grande & noble penfée Convenons donc que c'étoit de la féodalité qui marquoit un homme que cette inflitution du triple fceau de l'honneur, du dévoue& fa race entière ment de France font & du facrifice. table rafe du paffé l'avoit créée. Dans les révolutions Malgré qui ont fait cette penfée a furvécu au fyftème qui ce fiècle d'égoïfme & d'intérêts matés'eft ou l'honneur riels, fortis encore fois réfugié dans les pas tous les jours nos intrépides innée dans leur âme s'expofer ne voyons-nous par une tradition camps, foldats, une à tous les périls, accomplir des actes héroïques de ruban couleur de feu qui devient leur pour un lambeau & les marque eux auffi comme leurs devanciers, blafon, réfolument de ce triple crifice ? Confidéré qu'il pour étoient traités; mais cifes enveloppés, des monuments; toire, & à ce titre une ce vieux revue mot des heureux, & du fa- qui dit s'est dans cet afpect auffi un moyen certains faits fes feulement infaillible hiftoriques la date & l'origine indiquer préen un mot, l'hispour lui c'étoit il ne pouvoit des matériaux négliger pour roi LouisXVIII, troupes, méritoit ce n'efl: pas fous lui apparoiffoit il y voyoit l'obfcurité dont diffiper (i)Le du dévouement fous ce feul point de vue le blafon lui a donnée que le P. Meneftrier l'importance divers de l'honneur, fceau aux reahfe paffant plufieurs foldats tous pour giberne « Mes le bâton » de enfants, mai echal vous dans ave? voti < RECHERCHES SUR LA VIE fa Philofophie des images, qui devoient compléter puifque, dans i'efpace il trouvoit de fix à fept fiècles, le blafon lié intimement à tous les événements de la vie publique ou à la fculpture, d'armoiries les voûtes privée avoient à l'architecture, vitraux hiftoriés couvert pultures qui écu blafonné elles les portes à ogive des châteaux, les féfouvent n'avoient pas d'autre figne qu'un le nom de celui dont pour faire connoître recouvroient la cendre. Le P. Meneflrier, avec les rares eft refté confondu guoient, foule des auteurs de fon temps; il ne paroît pas s'en en province. porains milieu de ce fiècle, qualités qui le diftincomme dans la écrivain le ftyle être préoccupé Il ne faut pas lui a manqué, & plus que fes contem- s'en étonner hommes quelques il eft vrai, à montrer çoient, à la peinture, qui des églifes & leurs le parti d'élite qu'on vers le commen- pouvoit tirer de la langue françoife mais ces premiers efforts, quidevoient bientôt réformer le goût & popularifer étoient l'élégance, à Paris parmi un petit nombre encore concentrés de beaux l'Académie à peine fortie de fes lanfrançoife, efprits; ges (i), n'avoit d'écrire; Chapelain, encore pas les oracles mais (1) beaux Elle règles Voiture Balzac, du la province elle ne s'aventuroit ces Conrart, & les de l'art étoient leurs écrits, goût; imprégnés ou parfemés de pointes & de faux-brillants les lecteurs par leur afféterie &leurs allures pédanterie charmoient cieufes fixé la langue fut difeurs etablie J.itedeSt-Germain-en-Laye, par étoit du roi le 50 de- cembrc pré- bien en arrière pas à fuivre même tenoit qu'elle pour edit de du progrès; de loin les traces de inimitables, 1 6 5 & les P. DU reftoicnt érudits MENESTRIER. dans enfevelis toujours la pouffière dédain pour La plupart, d'un fuperbe remplis ne compofoient qu'en latin. langue maternelle, c'étoit par condefcendance écrivoient en ftançois, écoles. difficiles, n'étoitpas fixée, ce qu'on peut voir de Guichenon, de Meneftrier, manufcrites & d'une auroit milieu nières doute voiler, Lorfqu'ils & pour du vulgaire; leurs lecteurs n'étant pas ne les touchoit Si la langue guères. l'étoitmoins chacun encore, l'orthographe c'eft la fienne reur leur à la portée la forme fe mettre avoit des foule dans les lettres de Le Labou- le P. Meneflrier Cependant à l'exemple des grands modèles au pu fe former il a vécu, derdefquels puifqu'il paffa les trente années de fa vie à Paris. Il n'en fut rien c'étoit fans un parti comme d'autres. Il n'écrivoit pris. tant d'autres, pour plaire & pour de la penfée par les il penfoit d'inftruire pas le vide fon but étoit de la diction agréments & la variété des fujets fur lefquels il écrivoit que l'intérêt le difpenfoient de ces vains ornements du difcours, pour le temps lui manquoit d'ailleurs auffi. lesquels peut-être C'étoit une erreur, une & correct, pur jamais rien; fois qu'il on eft forcé d'en forme le P. Meneftrier étpit & de préfenter des formes agréables çoife juftifier cette de fon Dejfein « La nature élégante lui-même de manier capable convenir, & fimple, a prouvé avec je citerai de la fcience & l'art nous ne gâtent plus d'une art la langue les plus les penfées & avec une noble affertion car un ftyle fran- ingénieufes fous fimplicité. le paffage fuivant Pour extrait du 'Blafon apprennent que les grandes il faut du temps ne doivent pas être précipitées; entreprifes & de fadreffe des grands pour la conduite deffeins, &, RECHERCHES SUR LA VIE des ouvrages il n'en faut pas preflèr durables, La palme n'eft pas moins féconde que le refte pour être plus tardive à faire des fruits; elle tra- pour faire l'exécution. des arbres, à la pompe de fes feuilles & de fes bran& des feuilles qui font ches, mais auffi elle fait des branches l'ornement des triomphes & la récompenfe des conquévaille cent ans La plus rants. ductions par fes prodes faifons commence agréable fur les violettes & les trèfles; elle s'exerce les primevères à faire des rofes & des tulipes; & l'hiftoire & des plantes nous affure que les lizets des campagnes du lys (i). Les des buiffons font les premières ébauches roches faire au criftal travaillent des diamants; d'admirateurs, fe philtre goutte ces petits aftres ne font, avant de que d'entreprendre qui trouvent glacées, que par étincelles. ces lumières tant ne fe produifent à goutte aux rayons du luxe à leur naiffance, L'eau du foleil, pour former & ces faux-brillants de la vanité clarifié. peu de phlegme Les grandes maffes de jafpe que l'art façonne en chambres & en portiques, fe deffinent fur des modèles de plaire. On a vu le Louvre & Fontainebleau en bois & en carton avant qu'un & laffé la main des épuifé les carrières leurs falles & leurs galeries n'ont été que des ouvriers & les vaftes efpaces lignes & des angles tirés fur le papier, n'avoient dans la première idée de leurs qu'elles occupent qu'ils architectes Belvédère, euffent des pouces & des modules. du L'Apollon l'Aurore de Michel-Ange & le Henry IV du de la fculpture, ont été qui font les miracles que Bolongne, formés fur la cire (i) « Veluti nature & fur l'argile ludimcntura lilia avant facere qu'ils condifcentis paruffent » (Plin xxi fur n.) .) P. DU le marbre MENESTRIER, & fur le bronze. cette apprenons C'eft de Dieu même que il ébaucha l'homme fur un d'agir; il confulta fon idée, & fembla employer façon peu de limon toute fon adreffe effort. pour faire ce dernier ce Les livres qui font des pièces plus importantes des liâmes, & des monuments de plus de durée que de toile images de foin nous & des têtes de marbre, demandent que des plus ces figures correctes ils font l'expreffion de comme ils repréfentent la partie la plus noble on ne fçauroit affez d'étude à les apporter que &, fefprit, de l'homme, de cette nature polir. Il feroit à fouhaiter que les ouvrages fuffent femblables à Yc4utel de Lyon qui fut dreffé aux frais communs de foixante qui contribuèrent à fon & qu'on embelliffement, à la version apporta provinces y apportât les mêmes foins qu'on de la Bible & au Code de grecque Juflinien celle-là fut le travail de feptantel'empereur deux envoyés & celui-ci fut dreffé par les dix d'Eléazar, têtes plus fçavantes mauvais fous livres, le poids nos ne verrions bibliothèques ne voit point l'on Je n'ai neflrier rement lourd trouve feroient de faux pas la prétention coi une un modèle fa manière c 'écrire de toute & diffus. rien que Chorier Nous verrions & les preffes ne gémiroient des impertinentes rêveries nous tournés; de l'Empire. fans moins pas fi fouvent des efprits mal des ouvrages achevés, au firmament femblables que aftres. de & ou » toutefois de préfenter le P. Mede correction & d'élégance élévation eft dénuée ordinai- il eft toujours fouvent parure; négligé, En parcourant fes nombreux écrits, on ne ou prefque rien qui juflifie a fait de fon éloquence, le pompeux éloge & ce qu'il a dit du RECHERCHES fuccès par lui dans obtenu qu'on ne prétende auditoire nombreux tion des refïburces dans le filence fe reffentoit verles encore favante LA VIE les chaires de Paris, à moins électrifé par la préfence d'un qu'alors, & choifi, il trouvoit dans l'improvifaécrivoit qui lui étoient refuféeslorfqu'il de fon étude. Laiffant en lui de la vieille arduës étoit SUR qui & des contro- fcolaftique à une époque de la théologie, confidéré exclufivement & où la Cour de côté la forme ou le latin comme fon langage propre de la ville & plus encore de celui avoit la langue bien diffé- de la prorefte un des plus favants hommes le P. Meneftrier vince, c'eft le témoi& un des plus beaux génies de fon fiècle &, fi gnage qui lui a été rendu par fes contemporains au temps où il vivoit, fi nous ne nous nous reportons rent de celui fur des perdons pas de vue qu'il a écrit exclufivement furtout de l'ordre & de la férieux qui demandent & qui s'accommodent arrondies, peu des périodes Ce que perfonne ne n'infirmerons pas ce jugement. c'eft qu'il fit partie de cette phalange le terrain d'érudits fujets clarté nous niera, laborieux fi longtemps envahi qui déblayèrent & préparèrent les voies aux travaux hiftopar l'ignorance, des antiquités nationales dont les proriques & à l'étude & patients grès furent fi rapides donnée L'impulfion avoit fait revivre à cent dater ans xvue du milieu du avant la Renaiffance par fiècle. les chefs-d'œuvre de l'antiquité la ferveur des novateurs étoit telle, qu'on ne lifoit plus que les on compofoit en grec & en latin, & la langue anciens; comme un jargon vulgaire, étoit jugée françoife, méprifée de reproduire les oeuvres du génie. indigne des fuffrages d'une multitude peu foucicux Les favants, ignorante, DU voulant d'ailleurs les pays, c'eft devinés ainfi de France que MENESTRIER. être lus & compris en latin, écrivoient bloient P furtout nous qui font par les favants de tous les ouvrages qui femde leurs concitoyens même à l'inftruction avons reftées un fi grand lettres clofes penfa que l'hiftoire nombre pour d'hiftoires le public non lettré. Le P. Meneftrier être écrite en mouvements ce qu'elle des titres & éclairée dont françois oratoires avant exigeoit que peu & les périodes tout, c'étoit authentiques, dégagée de toutes les rêveries de fon pays devoit les beaux importoient cicéroniennes; la vérité que fur appuyée par une critique fage & de toutes les erreurs on fe plaifoit à la voiler. C'eft ce qu'on retrouve dans fes écrits, & ce fera pour lui une gloire immortelle. On peut lui appliquer du Radier ce que Dreux a dit de l'abbé Lebeuf de ce travailleur l'Eloge hiftorique qui n'a pas été un jour fans tracer fon fillon. ce paflage, avoir été écrit parce qu'il femble infatigable, Je reproduis dans pour le P. Meneftrier ce M. l'abbé Lebeuf a trouvé fa vie des critipendant eftimable n'en trouve ques quel écrivain pas ? On lui a la dureté de fon ftyle, la pefanteur de fa comreproché & des fautes d'exactitude dans quelques faits ou pofition, dans quelques dates. Ou'on life fes ouvrages avec les disdoit apporter dans la lecture de pareils pofitions qu'on avec celles d'un des plus favants hommes écrits, que nous ayons Que eus, de l'abbé « latin m'importe ou en françois Bayle, l'aigle de Longuerue, on dira ce qu'il difoit écrive bien ou mal, en que l'auteur cela me fuffit. » que je l'entende, de nos critiques, eft-il toujours exact? parle- RECHERCHES LA SUR VIE t-il toujours facrifie-t-il aux grâces correctement? quand il difcute un fait ? L'efprit occupé dans les de l'exactitude dans les dates, dans les faits, conferver noms, peut-il cette fait délicateffe de flyle, cette légèreté d'un d'un fuivi, ouvrage le vernis pièce éloquente ? Un auteur fa vie à lire des livres écrits ou d'un gère, mots ftyle barbare d'expreffion difcours, qui a paffé les trois quarts de étranou dans une langue de phrafes & de & hériffé hors d'ufage, à les extraire & à en tirer le fuc, comme celui qui ne s'occupe obligé d'écrire que des ou de la délicateffe des tours de la langue qui fait fon mier objet ? Enfin d'une celui qui tire des diamants doit-il être confondu avec avec l'ouvrier qui lespolit? « Mais l'abbé Lebeuf qui d'une eft-il mots premine le lapidaire qui les façonne Il y auroit de l'in j uftice àle faire il a mépris quelquefois dates. A qui ce reproconfondu faits, quelques quelques che ne peut- il pas s'adreflèr ? dans ne fe quel ouvrage Daniel n'en fon ttrouve-t-il Mezeray, point deméprifes? s'eft ils point Et fi, en faifant à M. l'abbé Lebeuf cette remplis? on fait attention à l'immenfité des matériaux objection, qu'il a employés, fera furpris Nicolas à la nature des faits Journ. (2) Choner ce que Tite-Live, dit de a difcutés, on » qu'il ne fe foit pas plus fouvent trompé. (i).» dans un de fes livres, a fait ainfi Chorier, du P. Meneftrier l'éloge a Son vafte génie fe plie à tout (2) & a le rare de littérature les genres (1) qu'il de Verdun, dit ici du liv. M. P. Caton 1760 juillet P. Meneftner xxxix, « Huic chap. mgenium, natum 40, veifaïtle que il excelle dans privilége de tous n'être fic pai iter ad omnia fini, ut ad îd unum dicercs, quodcum- agerel. » P DU en médiocre aucun. fait de lui la gloire MENfcSTRIER. Né à Lyon, l'étude & l'ornement & le travail ont de fa patrie théologien, doué grammairien, orateur, hiftorien philofophe poète, il a exploré l'immenfîté de la plus faine critique, des connoifrien dans le domaine de la fcience fances & humaines; de l'art ne lui eft refté de Tout Paris, attiré étranger. a couru à fes prédications. à St-André-des-Arcs du carême fa renommée, la ftation prêcha la foulè fe preffer facré de lui, autour avide l'attention Lorfqu'il j'ai vu d'entendre & le profond l'éloquence & entraînoient les coeurs. dont par l'éclat favoir Mais l'orateur captivoient eft-ce bien à de louer convenablement un appartient fi difert ? pour parler de lui dignement, il faudroit homme a publié un très avoir on Le P. Meneftrier éloquence. moi chétif qu'il tous remarquables d'ouvrages, des armoiries il a traité fi diligemment genre blèmes, qu'il n'a Quoique nous ayons plus tié rien laiffé vécu à dire éloignés fur cette l'un nombreux témoignages il étoit recommandable finir, matière. de l'autre pendant fon ami- politeffe étoient par de grâce preint Voyez & comitit & d'élégance amicifque De Pem Eoeffatiiequins Palatim vin darifpmi (i). viw nopoli, fes mœurs le corps fa voix étoit &, en & fa fa bonté & fon érudition; que par fon efprit & faciles, il avoit l'air diflingué douces le tempérament bon Strobufte difpos, & fonore, fa poitrine large & ouverte & dans jeune, tout dans fa démarche donné Pour de fa bienveillance autant leur & des em- invariablement de vingt ans, il me conferva & m'a fois dans fes écrits, il m'a cité plufieurs des (i) dans nombre grand lorfqu'il fes gefles étoit pleine étoit em- » htteiatis 1680, in-12, hbn p duo 236. Giattn- RECHERCHES SUR LA VIE dit encore Chorier que le P. Meneftrier prononça de Pierre Legoux de la Verchère, noble l'éloge du Parlement, préfident à Grepremier & qu'il compofa un magnifique de Mufy, premier de pour Georges préfident panégyrique la Cour des aides de Vienne; ce fut encore lui qui fut funèbre dans Téglife de St-Maurice chargé de la pompe fut prononcé le difcours écrit en latin, par Jean Aujas, neveu de Chorier du Dauphiné a loué L'hiftorien (i). auffi le P. Meneftrier dans des vers latins qui fe trouvent de la Vie à la fuite La noble de Salvaing de Boifiieu (2). du P. Meneftrierembraffa intelligence tout, de- les plus élevées de la fcience jufqu'aux puis les fpéculations documents lecture aidée plus humbles que fon immenfe lui fourniffoit d'une mémoire inceffamment, prodigieufe & qu'il à profit fut mettre exemplaire, régulier, religieux il fut concilier le devoir & avec une Prêtre rare fagacité. homme delettres&favant, la piété du avec le contact à tout. Grâce à la pénétration monde fon zèle fuffifoit à une étude profonde de fon efprit, à une vie laborieufe. il trouva le moyen des hommes & des chofes, de parler de tout ex profeffb en relations gers fuivies toujours avec qui entretinrent fa mort; initié devoir refteren ceptes utiles (1) Loc. fo) Ad Frcmafann cit tous les favants un commerce par un inflinct même humaines, qu'à connoiffances de s'inflruire, avide de lettres merveilleux à celles de fa profeffion, & des idées ingénieufes 148 nuguœum, aux ab mtimuconfiln*, &. 202 flegi diguativ, & étran- avec lui jufà toutes les qui fembloient il donnoit dehors pp françois il étoit p 50 des préaux peintres, vu umdluftiem, In- P. DU aux architectes, fculpteursj & de fes fervoit aimoit écrivoit toujours mal l'hiftoire peine de la juftifier tiques il fut des moyen-âge & de fes foit pour celles foit pour renverfer ou contraires à la vérité tout. par-deffus comme l'oracle de l'anti- heureufement fondées & recherchoit comme de l'étude du conjectures, appuyerfes propres qui lui paroiffoient qu'il Nourri goût. monuments il s'en chartes, qui l'écoutoient & du bon de la fcience quité MENESTRIER. un fans roman, par des titres Avant fe lui, on mettre en & des documents authen- à comprendre des l'importance & ce n'eft pas la partie juflificatives, moins intéreffante de fort HiJloire premiers & des pièces preuves la moins inftructive&la cette Hiftoire elle fut louée confulaire. Lorfque parut, tous les auteurs de par un rimeur qui a mordu & déchiré fon épître temps qui le poète eft la VIle AU R. Toy qui Du talent fçais art Le grand cher Reçoy, Un vers je Sa Tu Filles brillant bouche de 6t trop négliges a l'avenu corail des ta pour d'un vieux Melpomène, riches atours m'adreffa ce difcours fur la fatlre cloue &. la flûte paitagcant gloire chêne plus longtemps dit-elle, héros gazon, a l'ombre orne nouveaux l'horizon fur la fage celebi de mémoire, a dictez mien\ & la lyre, ton temps- LYON. DE e des fur le tendre repofois étoit Il faut même nom traits des front « Affez mille par tout-a-coup J'aperçus un funèbi Menetner, le foleil HISTOIRE pompe mânes a dormir Comme Faire les que jour te d'honorer qu'Apollon M'invitoit Son as montre Recueil SON une lui adreffa Gacon SUR aujourd'hui d'embellir nous fard de fon P. MENETRIER Et qui Ces fans e une RECHERCHES les froids Blâmer Outre les duteurs il eft Parmi ces grands Qu'au fiècle de De cette Et, perçant L'a mtfe les replis en tout Livre pour du aux quelque S'elève vers ces » a ma de fon port nom, d'une milieu fe derobe vers, manie, le fameux d'Apollon au mots, geme a leur fots les a l'ordre chaimé Et t'envoyant de ce rare vantant les cieux, demeuiai l'hiftoire antiquite, foms Menetner a ces La deefre, & la gloire, a la pofterite temps d'obéir Hàte-toy élevez, a compofé fon jour grâce grand efprits a réfervez, le Ciel de fon Racines, divines; &. l'honneur Lyon ville rendre Je Louis les âmes d'autres ces VIE les fçavans Flechier, auteurs, îlluftre Pour Et, encor de Menetner, & louer les Defpréaux, En France LA SUR nue vue. eclatant, à l'inftanl j'obéis (i). s'étoit acquife par lès La réputation que le P. Meneftrier écrits étoit fi bien établie, que tous les auteurs fe croyoient de lui rendre hommage. obligés trouvé ayant quelqu'un ont a dit, & les modernes Pernetti dans le répété nom de Je Ce Ce (i) fatires, toutes ne prends vous en pour 11 a fallu le renverfer. fcmi épîtres & de pour Puifque Poète fortes nom que mon étoit quelqu'un Le pas Jarà, epigrammes fujets. A Libreville, & ingénieux un miracle, De chez fur zMeneJlner prononcei Thomas contenant que un oracle a fait faire Claude le favant cet anagramme éMiracle de nature Jéfuite lui répondit par ce quatrain lui, après du Paul miion in-12 z de Lorme Difant-Vray, qui ne flatte Vienne a l'enfeigne point. 1698, P. DU en parlement avocat MENESTRIER. & médiocre cet anagramme dans lui avoit envoyé les vers fuivants trouvé P. CLAUDE R. AU MENESTRIER, MIRACLE En vain on chanter rien ne fçauroit votre êtes Vous l'entretien de Ne font plus ignorez Tout parle Et mefme Vous publie votre tous les Les recueils nouveau gloire. beaux erpnts, efcnts d'aucune créature de renom votre jufqu'à à fon troupeau, de de Et vos admirables ANAGRAMME hiftoire ajouter A la grandeur SON il NATURE. de l'éloquent favori grand J'oferois Car DE d'avoir P. Meneftrier, SUR JESUITE, ravi (i) poète le nom du votre nom tour MIRACLE DE NATURE. d'emblèmes & de devifes par le compofés P. Meneftrier en jufleffe & en délicateffe furpaffent d'efprit t & d'invention dans ce genre. tout ce qui a été compofé Il a fait du blafon & a rendu la lecture des une fcience traités qu'il variété qu'il en a auffi écrits a fu y répandre, tirés de l'oubli & par les faits gique fonne vis poetica (i) l'appelle qu'il a y a mêlés çà il a pourtant en affez La Lyon, dans Richelet, De Lorme, le compofé & nombre grand Mufe nouvelle. in-12 a Th. la par hiftoriques qu'il Sa "Bibliothèque curieufe eu un amufement philolomais où perdes emprunts, auquel on a fait fouvent Bien que médiocrement du ne l'a furpaffé. pourvu & là. çois agréable qu'utile par les monuments fe moque Malherbe du une de 1665. le Patru lettre belles lui Dauphme, & des vers latins qui 1 ne font lem s auteurs, in-12, ni du Parlement. Lettres t 1, p 525 5 pires Voyez ni Les plus Urées desraeil- françoifes avec & fran- des notes, 4 vol RECHERCHES SUR VIE LA meilleurs des verfificateurs, que ceux de la plupart je ne dis pas des poètes de fon temps le deffein de fes décorations & fes defcriptions de fon goût & de témoignent de fon imagination; l'heureufe fécondité la manière dont il a écrit fur les tournois les carroufels les ballets les en mufique efl une preuve repréfentations qu'il favoit tirer de tout des enfeignements utiles; en effet, rien de ce à l'hiftoire de l'efprit des arts & aux progrès qui touchoit humain n'étoit indifférent à ce digne& grave Religieux; pour croit lui, le culte de la fcience & les veilles n'étoient d'utilifer qu'un moyen lui laiffoient des travaux loifirs que A fa rare érudition difent guoient, aux nobles les journaliftes qu'il lui confade tous, les au profit plus férieux. qualités de Trévoux, qui le diftinle P. Meneflrier des vertus plus eilimables encore que tous les tajoignoit lents naturels; il avoit pour fes fupérieurs une foumiffion d'une exactitude à obferver le vœu de entière rigoureufe à la réferve pauvreté, néceffaire étoit toute relever blafon. mérite (i) de tout; de fes mœurs. fa conduite fon humeur, auprès fimplicité qui devoit encore de ceux qui le connoiffoient ( i ). celui qu'on j'ajouterai en Hollande d'une lit en tête de la conde fes méthodes rendu à un Jéfuite parun Cet hommage, fa place ici. Je le reproduis, de trouver de cellule, une certaine fon mérite Memeues lui étoit toujours égale & la paix de fon âme & l'innomarquoit Il étoit modefte, & il paroiffoit dans charmante, A cet éloge, faite trefaçon & de ce qui fa chambre, véritable fon travail, dépourvue toujours cence pour de fes livres Trevoux, année 1705 du étranger, fauf l'or- DU bizarre thographe P MENESTR1ER. y affecte qu'on « Le P. Meneftrier prévalu (i): & il foutient Il n'eft éloge. en arts foit n'a l'ufage eft furnommé cet dignement & dont pas l'univerfel, rien ne qu'il en langues, foit libéraux. Son talent il y eft confommé, tranfcendant eft le blafon les parlements le reçoivent comme auteur de la irréfragable claffe. Il possède Les première parfaitement l'antiquité. fâche les théâtres, portraits, les obsèques, langue, les épitaphes, la poéfie les devifes & les médailles en toute ne font lui que des jeux Sa mémoire eft prodigieufe. d'efprit. Il a la ripofle admirable en promptitude & en fubtilité. Il fait du bien à tout jufte & il écrit poliment. parle pour monde. U eft de comme fes délices. toutes les On fouhaite heures (2). qu'ayant Il le Paris le regarde mis le blafon au dernier il rétréciffe l'étendue de fon efprit à l'hispériode, s'il s'en mêle, on ne doute pas qu'il ne donne des toire chefs-d'œuvre & qu'il n'efface les Mezeray, les Maimbourg & les Varillas, furtout s'il oublie eft françois. Son qu'il mérite eft connu & applaudi mais s'il étoit de Paris ou de il feroit adoré parce qu'il n'auroit pas l'Ile-de-France tant de jaloux. tuellement, U prêche favamment, agréablement, il fe prépareroit de mémoire, dévotement, tendrement. fpiri- S'il avoit moins & il fe rendroit davantage encore plus admirable en chaire. Leurs majeftés angloifes, à St-Germain-en-Laye, ont goûté extraordinairéfugiées (1) La Sieme la nouvelle P. C.-F. (fie) du Metode l^/vis leilew blafon, du Pais-Bas, d'Allemagne, au noblejfe, &.C, ) ou le par & augmentee Meneftrier, lirincipalesfaniilles lande, de h des d'Hol- i6gi,m-i2. (2) On a dit auffi d'Afimus etoit l'homme « effe (Quintil. cem ) de eum Tnjlit. toutes omnium out. Polho les qu'il heures, horarum. ,1,3, ndcal- » RECHERCHES il n'eft fes prédications Sa Stature qui eft plus rement LA SUR nulle VIE majeftueux. partplus & fa voix ronde & que médiocre, de la vénéde la grâce & infpirent lui donnent tonnante, mais il n'a pas réuffi. a gravé fon portrait, Gantrel ration. nature. Il au paflel infiniment l'a deffiné Simon d'après la tête gris, le front bien voûté a les cheveux ronde, vifs, le nez joues affez homme un peu large, fon fournies dévot connoiffant, la bouche Il efl honnête, vigoureufement. fincère ferviable, & très bon l'a mis au rang de fes profès pagnie elle avoue que le P. Meneftrier possède » fix titres. Le P. Meneftrier & pendant vingt-cinq dans les cathédrales villes d'un & il marche modefte, ce degré re- La Com& voeux à plus de de Paris dès 1670, ans il s'y fit entendre; des & celui religieux. des quatre dans les chaires parut & groffe & grands & les raifonnable, eft blême vifage il a le corps robufte mais d'étude, un peu chauve (i), & large, les yeux il prêcha aufli du les plus confidérables fuccès. Sans doute il grand avec un partout de les préparer; & fe contentoit pas fes fermons il n'en eft arrivé aucun jufqu'à ce qui expliqueroit pourquoi de la reine-mère, à l'exception du Panégyrique nous, royaume, n'écrivoit & au début de fa carrière, & de celui de Tuqu'il prononça le Au milieu de tant de travaux, il trouvoit encore renne. d'aller faire des millions temps du foin volontiers fe chargeoit dans aux enfants lorfque fes fupérieurs nières années de fa vie, fa fanté Les derl'y engageoient. t délabrée ne lui permettant (1) II avoit alors foixanie ans. les campagnes, & il le catéchifine d'enfeigner DU de fe livrer plus entier P. MENESTRIER. affidument à fes recherches à la prédication, il fe remit tout & il publia ÏHifloire civile & confulaire de Lyon, qu'il n'eut de pas le temps terminer & qu'il devoit enrichir de tant de pièces encore curieufes depuis lors (i). perdues un Dans titre hiftoriques, de fes recueils refté & qui a pour de tEglife de manufcrit, de ÏHiJloire plan & préparation nous apprend la méthode le P. Meneflrier 'Projet, Lyon, faifoit dont il exécuter & plus fûreplus facilement ufage pour fur notre les divers travaux avoit qu'il entrepris ment hiftoire. Il avoit commencé de papier blanc, fuite des années l'année par préparer à chaque marquant depuis la fondation trois gros in-folio l'ordre & la page de Lyon A mefure jufqu'en les chro- qu'il hfoit les hiftoriens, les titres, les cartulaires & autres pièces defquelles niques, il notoit il pouvoit tirer quelque événelumière, chaque en ayant ment ou chaque fait fous fon année, foin de 1700. en marge d'un côté le nom de nos rois & les anle nom des archevêques, nées de leur règne, de l'autre la date & la durée de leur gouvernement, pour l'hiftoire mettre des faits infcrivoit, noit les temps dont il avoit qués, ajouté pour que vrir les contrariétés (1) faits Ve'moue^ & les dates un quatrième examiner & l'ufage qu'il je tirai de cette mêmes il fe trouvoit & comme eccléfiaftique fous deTrevoux, à loifir devoit en entreprife, des auteurs des années loc. cir des événements n'étoient in-folio point fur lequel & maril les la date faire. qui leur convecc Le premier fruit ajoute-t-il, qui fouvent non-feulement fut de découplacent différentes, les RECHERCHES LA SUR VIE ce qui m'obligea fort éloignées les unes des autres recours aux fources & aux titres primordiaux, ou d'avoir aux auteurs le parti le contemporains, pour déterminer mais plus fûr que fut en 1666 je devois prendre ce j'entrepris que durant plus de trente » cette Hiftoire. ans avant en cette contrariété. Ce que j'ai continué à compofer mettre travail, de me De ces quatre volumes mentionnés parle P. Meneftrier, il n'en refte plus qu'un feul, qui a été décrit par M. Defous le n° i^f 8 du Catalogue des manufcrits de landine, il contient la Ville; un recueil de faits claffés ordre par de l'année 1202 à 1700. feuilQuelques chronologique, lets ont été enlevés vers le milieu de ce volume; il manque, entre autres, les années à la 1^82-83; de la main du 1470-71, fin fe trouvent plufieurs pièces tranfcrites la plus remarquable eft le poème en vers P. Meneftrier latins de Philibert Girinet fur l'élection d'un roi de la bazoche à Lyon. Le P. de Colonia, qui le croyoit a donné un extrait dans fon Hiftoire littéraire, P. Meneftrier; manufcritdu la même erreur la traduction avoit 1 ^46, in-8, latins perdu Ce des notes, Il avoit Ginneti (i)Phihborti ten in piagmaticotum au échappé de Pern il croyoit à Bâle par Jean imprimé milieu Gau- Lugdunenjîitm en 1 838, avec Le Ityi fous le titre dont poème, avec les Bucoliques modernes (1). M. Breghot le publia en entier petit été déjà en le d'après du Lut étoit dans en françois& de la Bafoche. primeur, lorsqu'il inédit, de quelques pnncipum trois autres fiècles deâwne la Oporin, il eft defquelles depuis avoir aux Idyllion poètes comme biblio- DU ce P MENESTRIER. qui étonne il étoit refté plus encore, au P. de Colonia & à M. Breghot, inconnu fi minutieux l'un & l'autre & fi perfévérants dans la recherche de tout ce qui pouvoit intéreflèr l'hiftoire littéraire de Lyon. La & graphes, Croix du & Du Verdier on fait feulement Girinet; de Maine Lyon & qu'il qu'il avoit difent étoit & mœcenas pelle avunculus de lui. Il n'eft cité rien de Philibert chevalier de l'Eglife le prieuré à St-Juft-en-Chevalet où il fut inhumé. de Saint-Thibaud, fon Difcours ne Papire Maffon l'apc'eft tout ce qu'il dit meus (i); d'ailleurs fur le poème que par fe borne bucolique, des idylles (2). a compofé la guirlande Tout en effeuillant donnoit comme fe treffer lorfqu'il Colletet, dans qui, à dire qu'il que M. Breghotcroyoit inédite de Phil'idylle avoit eu l'heureufe Oporin penfée dès i ^46, il faut rendre au bibliographe de nous conferver tous les jours lyonnois, dont les amis des lettres déplorent fes corrections du texte la perte, la juftice qui lui eft due libert que Jean Girinet, manufcrit font & prefque bonnes, toujours il a rencontré la véritable a voulu restituer leçon. lorfqu'il du P. Meneftner, à cette Le manufcrit qui m'a conduit finit par une chronologie de l'année J"oo à digreffion, dans l'Hiftoire & n'offre que les faits rapportés ecjgj Cette hiftoire s'arrête qu'il a laiffée inachevée. cléfiaftique heureufement vers 630. M. l'abbé (1) DefcnptwJIummum nfîis, 1685, p. à qui Sudan Gcûh<t. Pa- bre, fommes dans repro- redevables fes favantes lesClcrcsdelaBazoche. 13 (2) L'idylle de GHfnrfa~éfé Huile n\co la lM(3b(<S,Uo]r, j1ai(,tt r. nous Recherches Vienne, 111-S Fa- c de fui 1856, RECHERCHES fi précieux des notes matériaux une copie LA SUR l'hiftoire pour VIE de Lyon, avoit pris du P. Meneftrier. chronologiques Cette du tome xn de fes manufcrits accopie fait partie elle contient quis par la Ville après fon décès; quelques additions malheureufement tropclair-femées, car perfonne n'étoit cette plus capable nature. L'autorité héraldique, fes divers ne de compléter un travail de que le P. Meneflrier s'étoit acquife en matière la faveur avec laquelle le public accueillait traités étoient telles que la cupidité des libraires pas manqua des contrefaçons pour affurer même fujet, c'eftce nom lui que le de l'exploiter de fes ouvrages débit de non-feulement ils firent les plus populaires, autres publications leurs ils les imprimèrent dont ils'eft plaint mais, fur le plus d'une fois fous fon amèrement en différentes cc Il y a en 1 68g plus de vingt ans, écrivoit-il dans fa Science du *Blafon, que j'en donnai une méthode tant de fois, imitée, qui a été imprimée abrégée, copiée & contrefaite le que je ne puis plus différer à fatisfaire occafions en donnant chofe de meilleur quelque que ce coup où les libraires avoient mis de leur chef des armoi- public d'effai, ries de quelques Ce qu'il met reproché maifons Prévôtprétendoit communs & bourgeois nombre dit-il livre, & d'en de perfonnes. & on encore, royale facile & peu illuftres. » des libraires lui avoit été connues ici fur le compte dans par Le Laboureur l'ancien de fon peu fon Epître apologétique; introduit ces blafons qu'il n'avoit que dans l'intention étendre «En ainfi la vente de tirer parti à un plus grand cette Méthode, 1671 on imita lui donna La ùMéthode pour titre & hifiorique du "Blafon on s'y fervit des mêmes DU P. MENESTRIER. dans ïaibrégé figures que j'ai données laiffa toutes les fautes que l'imprimeur verfes & on y faites en di- méthodique avoit éditions. « L'année fuivante fous le titre thode il parut 1672, de éMéthode une héraldique nouvelle dont Méa l'auteur le public en donnant fous trompé plus de cent armoiries ainfi éviter la cenfure des noms fuppofés. de croyant ceux quil'auroient fait paflfer pour plagiaire, s'il s'étoit fervi des mêmes dans ma Méthode que j'avois donnés » de cette forte. déguifés carrière littéraire du P. Meneftrier ne fut pas exemples fans les avoir La longue de tribulations exempte reur lui avoient fes démêlés mais fervi de leçon, agreffeurs. Une fes griefs, toutefois avec Le Labou- & il ne répondit il fe crut obligé fois feulement fans prendre l'orfenfive plus à fes d'expofer ce fut lorfqu'il du roi Lozeis-le-Grand oupar les médailles, des matériaux vrage pour lequel il raffembloit depuis plus & qui lui attira des contrariétés de trente ans, pouffées publia ÏHiftoire jufqu'à la Dans la néceffité d'en appeler au perfécution. contre fes ennemis, il écrivit pour fe défendre public, fon Faélum jujlificadf, il avoit dont & belles-lettres, ne pardonnoit cuter avant autre qui reffource avoit nombre à fe plaindre. que de favants mandements trouve L'Académie des faits l'expofé des infcriptions fur le même fujet qui travailloit d'avoir pas à un fimple religieux dans le filence de fa cellule elle abforbé fes membres, ou l'on que lui, pu exé& fans fon favoir & fa perfévérance, un plan fes foins & le concours d'un grand académiciens elle mit en avant un de fecrétaire des comle fieur de La Chapelle, du prince de Conti, d'entraqui fe chargea RECHERCHES ver la publication fortes de mauvaifes dans Sous querelles. médailles VIE & de lui fufciter du P. Meneftrier des ce livre, LA SUR qui toutes qu'il y avoit, au roi, il fit prétexte déplaifoient l'ordre d'arrêter par fes fupérieurs Ce ne fut pas tout: quoiqu'il eût un privilége l'impreffion. & due forme, en bonne ans, on obtint que depuis quatre les exemplaires feroient faifis entre les mains du graveur, Laraifon & que les fcellés feroient appofés fur les planches. au P. Menefirier intimer cet ordre arbitraire n'avoit pour juflifier motif étoit la jaloufie: le véritable, férieux; l'unique en concurrence ne vouloit démie pas fe trouver rien donnée de l'Acaavec le pas pour en finir avec lui, elle ne trouva fon livre. de moyen plus fur que de faire fupprimer de cette hifloire valut Les injuftices que la publication les dernières années de fa vie, au P. Meneflrier pendant P. Meneflrier; dévoient le pourfuivre fa mort, le Janfénifme ruines une fulter du tombeau. au-delà révolutionnaire, triomphant & de la Compagnie fon fiel contre d'épancher de l'Eglife occafion Un fiècle de Jéfus, après fur les y trouva les Jéfuites & d'in- du P. Meneftrier. à la mémoire évêque conflitutionnel de Tort-'Royal-des-Champs, de Blois, M. Grégoire, ancien publia en 1 809 Les Ttyines l'année féculaire pour célébrer A propos de ce monaftère fameux. de de la defiruction IX fur les cinq Propofitions de Janféla Bulle de Clément nius, reçue par trés oppofants, roi, fit frapper poftérité à l'Eglife les évêques s'étoient il y rappelle que Colbert, en 1 669 une médaille pour la mémoire la paix dit M. Grégoire, qui d'un un inftant préfente événement troublée. d'un côté d'abord par l'ordre tranfmettre heureux « Cette Louis mon- XIV, du à la qui rendoit médaille, de l'autre P. DU une colombe MENETRIER. rayonnante, a préfidé à cette action plus bas & fur cette eft une Bible ouverte, faint eft un Bible Saint-Efprit autel font qui fur lequel les clefs de avec le fceptre & la main de juftice, de la puiffance le concours eccléfiaftique en fautoir, Pierre pour marquer & de l'autorité royale. ce Les mots C'eft du fymbole de la légende que viennent de Dieu font la grâce Gratia & pax a "Deo & la paix. Ceux de concordiam Pour mo- font, Ob rejlitutam Ecclejiœ & au-deffous à l'Eglife; eft la de la paix rendue Rome & fes théologiens, ce qui comprend 1 66g & le clergé de France. bien que les évêques l'exergue nument date auffi « en 1 689 Jéfuite ayant donné de Louis XIF par médailles, y Le P. Meneflrier, d'une une édition mit pareillement manière il ajouta toutefois celle-ci, en expliquant à fa IX dans l'édition de 1 693 la paix de Clément mais enfin la médaille de nouvelles fauffetés, s'y » trouve. De mots ces derniers réfulte que, le-Grand d'avoir Hifloire par dans de la première les médailles, édition de Blois il évêque de VHifioire de Louis- le P. Meneftrier donné uneinterprétation & que, dans l'édition queftion, le délit en ajoutant l'ancien arbitraire de 1693, de nouvelles fauffetés feroit delà coupable médaille en il auroit aggravé ce font les ex- de l'ancien conventionnel. preffions J'ai fous les yeux les deux éditions citées, &, afin que le lecteur foi du redreffeur de puiffe juger de la bonne torts & faire lui-même de faccufation, je reprodms données textuellement les explications par le P. Meneftrier .1 dans les éditions de 1 689 & de 1 693 Je copie juftice RECHERCHES LA SUR VIE ce Gratia de 1689, planche & xiv3 médaille 4 M DC LXIX. La pax a "Dec Ob reflitutam Ecclejîœ concordiam de Dieu. Pour la paix donnée à grâce & la paix viennent Edition l'Eglife. 1669. « Le de France ayant été longtemps divifé fur Clergé les matières de la grâce & des cinq Propofitions condamnées par Innocent XI & par Alexandre VII, le roi impofa filence figner L'autorité aux deux partis, un formulaire de l'Eglife par le fceptre &par & l'Eglife Dans l'édition livre, on retrouve même deux &rendit dreffé la paix à l'Eglife en faifant du Clergé. par FAflemblée eft repréfentée par les clefs, la royale la main de juftice, la doctrine par le » l'autel. par de 1 693 (fuite des médailles, de la repréfentation au-deffous mot explication éditions pour que dans les eft en tout de la médaille mot. la repréfentation J'ajoute M. conforme à la defcription donnée par l'autel y voit la colombe rayonnante, les clefs de faint main de juftice; gue Ob reflitutam Pierre la légende donné public, on Grégoire; la Bible ouverte, le & la fceptre a T)eo, & l'exer- avec fautoir, Gratia &pax concordiam. Ecclejlœ le P. Meneflrier Et cependant eft aceufé d'avoir monument en une d'avoir vi), planche la de celle-ci eft traité explication fciemment de il fauffaire, d'un menfongère fur ajouté fauffetés fauffetés. Si M. Grégoire flétrir la mémoire n'a pas reculé devant la calomnie d'un religieux auffi recommandable fa piété & fa vertu que par fans doute raviver les haines auffi longtemps qu'elle ctoit fon favoir, contre refiée c'eft l'illuftre debout, pour qu'il Société avoit par vouloit qui, > défendu P. DU MENESTRIER. & qui depuis, les fectaires, même la pureté dela foi contre aux jours de la perfécution, lorfque fes membres difperfés ne trouvoient leur tête en Europe, étolt enpas où repofer core un épouvantail de l'orthodoxie. pour les deftructeurs M. Grégoire ne s'en tient pas là dans fon difcours éléfur la Thébaïde vient françoife giaque après les Jéfuites le tour de l'Académie des infcriptions elle-même qu'on ne à voir englobée dans la même profcripde Jéfus il s'en prend à Gros de tion que la Compagnie ce redevable Boze qui, aux Jéfuites, leur facrifie fon dit-il, s'attendoit guère & celui honneur de l'Académie, » & il l'accufe à fon tour de menfonge & de mauvaife foi. N'eft-ce pas proftituer le talent & le favoir que de les employer au fervice d'une caufe qui, pour avoir raifon, à des armes oblige de recourir déloyales ? à la fin du fiècle ans foixante-dix-fept la mort du P. Meneflrier, d'autres avoient après exprimé des doutes fur l'intégrité de fon caractère & fur fa bonne Déjà foi littéraire, eût penfé fans que perfonne jufqu'à ces derniers feulement à le défendre de ces infinuations voici veillantes le tombeau conde femme découvert l'abbaye Ferré-Aleps à une lieue du 22 juin de la reine du temps mal- le fait des Sçavans, Le Journal que dernier, roi récemment de Villiers Anne le P. Meneftrier de l'ordre ou Alais, d'Etampes. extrémités étoient vée ayant fur la tête C'étoit une ( Firmitas une tombe L'effigie couronne feété dans de Cîteaux, en Gâtinois brifées. annoncé ou Agnès de Ruffie, avoit 1er, fils de Robert, Henri par avoit 1682, l'églife de de la auprès c,4delahidis), dont les plate, de la reine y étoit graaffectant la forme du RFCHFRCHCS en retour d'Allemagne; où commençoit fon épitaphe ainfi Hic jacet domina Le refle manquoit; regis. uxor oignes fur l'autre eoruna per mifericordian: nous après la mort de Raoul de Valois, qu'elle avoit les dates, à celle qui avoit 'Dei 7'~K:fa/K on lifoit: in pace. de Péronne, comte de en fecondes époufé & Crefpy noces (i). Dom dans la première édition les auteurs de la feconde trer la fauffeté retour Henrici & les auteurs de ïoirtde Bouquet cette contrairement adoptèrent opinion été émife par les frères de Sainte-Marthe Le P. Anfelme, vérifier quondam que cette princeffe s'appeloit épitaphe & qu'elle mourut en France, quoique retourna en fon pays affurent qu'elle On voit par cette Agnès & non Anne, les hiftoriens VIE les électeurs bonnctque portoient étoit un demi-cercle conçue LA SUR du Gallia édition chrifliana: auffi,eni77o5 cherchèrent-ils parle P. Meneftrier; ils allèrent même jufqu'à affirmer qu'il y avoit fuppofition du mot regis à la fin de la première partie de l'infcription citée plus haut. « Non abs re erit nonnulla prselibare de Anna 1682 de la découverte à démon- altera Henrici vidiffe inveniffe, VillarienfifibivifuseftCl.-Fr. byter. enim Legit an. cujus tumulum I régis uxore, & epitaphium in ecclefia legiffe e Soc. Jes. prefMeneflrier Hic jacet canon (1) Le xuio concile de Tolède, que qui que ce foit epoufe 4, defend ou vive avec elles. les reines» veuves Voici defenfe les eft « Qms nimiterferat aheno raifons fur Iefquelles cette appuyée emm ChnfUanoium deluncti poftmodum régis connubio faite requaconjugem uti aut domina cAgnes uxor quondam fecutun pnncipis quœ fmt domina proftibulum & libidim fubjugan? genlis fit poftmodum fœditatis'' &. quœ tons exlitil îegalibus honoris regu fublimitate conjuncta, eorum vcl conftupns quibus pridem jugns, abdiectur ut leproba'» pana fugrada.) dominata (Floie^, eft, Ef- DU Henrici P. MENESTRIER. Theulier deregis, ubi anno 1642 D. Magdelon a Vicario generali ordinis legerat Hic jacet domina a & ubi anno qua> fuit uxor Henrici, 1749 rogatus legatus oignes me D. P.-F. oignes Nicod Hic jacet domina legit fed neuter legit Henrici regis, &c. (1). » extitit, de Loya prior uxor Henrici, quœfuit quod poftremum nufquam auteur d'une Levefque, en accueillit 1782, cette du des auteurs gnage la peine de vérifier Hifloire de Ruffie (2) qui parut le feul témoi- fur dénégation Gallia chrijliana, fans le fait fur le monument. fe donner Tous les hifto- à cette opinion, fe rangèrent les Béfi fon excepte édition âeïoirt de vérifier nédictins qui, dans la troifième la leçon du P. Meles dates, crurent devoir maintenir riens fous la réferve neftrier, un pour tombeau, toutefois pouvoit ce qu'il que n'être qu'un avoit donné fimple céno- taphe. la mémoire du P. Meneftrier Cependant de faux portée contrelui coup de l'accufation le par les frères de pouvoitavoirforce dont l'affirmation de Sainte-Marthe, reftoitfous favant, jugée dans le monde puifque pendant plus d'un demi-fîècle perfonne n'avoit pris fa défenfe. En 182^, le prince Alexandre un étranger, Labanoff, qui avoit chofe aux trouvé de Philippe & portant le (1) Ccdha au mol 1 S 1 du Ier, donné l'an fceau t. xn,col. 242, a cent diplôme original de Saint-Denis 1 060 à l'abbaye tirée des meilleuis ViUanum. 2, un royaume de la veuve de Henri chnjliajij, (2) Pierre-Charles i ien & traducteur, en archives Levcfque, ne en tjijîim lufto- moil 1734, e de fivjfie Ier, -fcdgnœ chroniques hiftonens reginœ, 01 igmaïes de la nation. y a une bliée &: des Il continuée & pu4e édition aver des notes un par Malte-Bi &Dppping. Paris, 1812, m-8. RECHERCHES VIE LA SUR au moyen des une brochure (i) dans laquelle, publia il reflitue à la reine fon véritable titres authentiques, nom, à néant le P. Meneftrier & réduit réhabilite l'imputation de fes accufateurs. calomnieufe « Il eft difficile de penfer, déjà que le P. Meneftrier, & fes recherches favantes, gieux alors extrêmement auffi forte une jonglerie Gallia ont chriftiana dit M. de Labanoff (p. xx), connu en 1682 par fes ouvrages & appartenant à un ordre reli- qu'il l'ait hafardée à quelques qui fe trouvoit celle que dont Peut-on lieues de Paris, fa découverte & fe fait-il à la portée des en annonçant il avoit comment croire à un monument relativement la critique, provoqué dans le feul journal littéraire dont favants à pu fe décider les auteurs de la fa mémoire. chargé furtout eût confidéré, qui parût alors? que pendant quatre-vingt-huit n'ait fongé à relever une (de 1682 à 1770) perfonne » auffi publique? pofture Le prince Labanoff ajoute voyoit fur la tête de la figure conformément à la defcription abfolument femblable & de Ruffie, maifon répondant avancé, (1) la terne Henri à ce que les que D. Theulier Recueil de-pièce* Anne T<" roi ou de Fiance, frères que du monument l'on eft, par le P. Meneftrier, donnée dans leurs fui de époufe de & fille armoiries. de Sainte-Marthe & D. Nicod il foutient hjîonques Agnes, couronne fculptée confervée fur le tombeau, regis la im- à celle queportoientles grands-ducs tous les princes de la qui defcendent que Rurik ont de que ans n'ont Firmin Didot, avoient pas lu le mot que les auteurs JarojiaffLe>\ une notice Puis, du Gallia de Ruffie, avec gland-duc &. des remarque". Paris 182^ m-8. P. DU n'étoient chrifliana rune ou de l'autre leurs yeux; pasjuges compétents verfion, puifqu'ils eu égard elle étoit, l'infcription dans lequel délabrement être déchiffrée de rexactitude n'avoient à fon Meneflrier qui érudition peu de religieux menfongères craint de flétrir qui n'avoient pas de bien & de favant, ne pouvoit lorfqu'il plus rendu défintéreffé, hommage & Son favoir, n'en eft que plus honorable. Le Journal des Sçavans, après avoir décrit « Ce même ajoutoit numents découvert Ruffie, de nos rois Père de la reine, frères, officiers ce de la (i) Le Joutnaldes lendu compte tombeau, publie mais a ce fujel a déterré du règne de ce roi, de fa mère, de Sçavans 1682 z fa decouveite je pal n'ai ncn le P Mencfli de Vil de lei a peut-être quer une fe défendre à fa probité le monument le P. Meneftrier pour notre de Charles (i), aux n<ile hiftoire. Il V, où l'on de fes enfants, de fes de fes foeurs, qu'il d'homme d'autres moquantité de la maifon royale, princes lumières couronne, de par & des de grandes qui donneront fait graver deux planches voit le portrait au naturel françois fa réputation Cet de de D. ruffe qui que ce foit un grand feigneur la caufe du P. Meneftrier, d'un Jéfuite, la droiture & la loyauté de fon caractère pour protéger contre les accufations d'Agnès au ne pouvant d'ailleurs à l'étude de la rompus à celles du P. fupérieures a été, « d'une en terminant, ajoute-t-il » commune. lui-même. & antiquité étoient 11 eft fingulier ait pris en main de pas vu par que par des hommes Et il demande fi les connoiffances diplomatique. Nicod MENESTRIER. tirés d'un fe borna-t-il auteuis leftee de inédite, des grands exemplaire a la commumce Recueil dans RECHERCHES de la Chambre communiqué, qui font fur LA SUR lui a comptes que M. d'Hérouval & il a démêlé tous ces princes par les blafons Il a fait des découvertes leurs habits. auffi des en trois ou quatre abbayes, verrière de N.-D. de Chartres curieufes une flamme faint donné par l'abbé & un tableau Louis, VIE de & il a remarqué dans la cérémonie de l'ori- Saint-Denis du fait à l'aiguille qui repréfente & fes enfants. Il a auffi trouvé dans le roi Jean, fa femme la chapelle du château de Creil, fur la rivière de l'Oife, de Clermont, fils de faint de Robert portrait & de Béatrix de de la maifon de Bourbon, là femme, avec leurs Bourbon, des chaufferettes du cerf ailé, rance plupart plufieurs écrit On bien des éclairs, noueux, de la ceinture endroits tige Bourgogne de la maifon de des bâtons allumées, en divers d'or, Louis, le d'efpé- de ce château; & de la trouver les images & les armoiries pouvoir en des princes de la maifon royale, pour rectifier endroits ce que Meffieurs de Sainte-Marthe en il efpère ont les deviles armoiries, du chardon, & de l'écu de temps » de cette maifon. généalogique l'énumération de ces découvertes, com- dans l'Hiftoire voit, par le P. Meneftrier étoit avide de rechercher toutes les jeter quelque jour fur les anqui pouvoient & corriger nationales les fables débitées inconfi- particularités tiquités dérément de par des hiftoriens plus épris du vrai. La connoiffance l'amour avoit de la fcience dans fes recherches; du blafon une tombe du merveilleux lui étoit qu'il fecours un écuffon rongé ignorée, de coftume ou d'armure, détails par le temps, quelques fuffifoient pour lui fournir des documents mcttoientàmêmederedreffer approfondie d'un grand que bien précieux dcs erreurs qui hiftoriques. le DU Le P. Meneflner d'une P. MENESTR1ER. mourut le 21 janvier à Paris, maladie au pilore, après de longues au milieu defquelles fa patience frances, démentirent Il étoit pas un feul inftant. ans. quatorze tièrement peut à l'étude, dire au de la règle l'obfervance l'avoit On & cruelles fouf- & (a piété ne fe âgé de foixante- fa vie fut confacrée que travail, à laquelle en- a l'enfeignement & à fa vocation religieufe foumis. Le Catalogue de la bibliothèque Falconet, cite un Eloge du P. Meneftrier, 170^, in-12. ché 170^, inutilement, que l'article & je fuppofe du "Journal de Trévoux quelques paffages. A la mort du P. Meneftrier, maifon de Paris où il mourut appartenoit de fes livres. la maifon quelques les flatuts ce n'eft autre chofe dont j'ai extrait ci-deflus un conflit s'éleva entre la à laquelle il & celle de part & d'autre Après que n° 14098, Je l'ai cher- de Lyon on revendiquoit la propriété ils furent adjugés à débats, la matière vouqui règlent de Lyon; délaiffés par un Jéfuite appartiennent lant que les meubles il étoit entré en religion. à la maifon dans laquelle C'eft à la Biblioqu'on voit encore, par fuite de cette décifion nombre de volumes thèque de Lyon, un fi grand portant du P. Meneftrier. fur la garde l'ex-dono Ces livres, qui faifoient du collége de la Trinité, partie dela bibliothèque la propriété devinrent avec tous les autres de la Ville, le Gouvernement lorfque biens des communautés révolutionnaire s'empara des religieufes. a été gravé plufieurs Le portrait du P. Meneftrier fois par Gantrel; par Nolin, d'après le portrait peint au paftel auffi d'après tous les Simon, par Simon par Trouvain, RECHERCHES trois in-fol. par in-8. Defrochers, eA un médaillon pourr~t/?o!?f Cette Hiftoire P. Meneftrier un LA SUR relté graveur VIE & enfin inconnu, Le portrait gravé placé fur un focle; par en 687, par Gantrel, celui de Notina été fait du règne de Louis-le-Grand par les m~at~j. eu aucun le portrait du fuccès, n'ayant en a été enlevé par les marchands & parles amateurs être vendu à part ou ajouté aux bons pour de l'~j7/?o~ civile 6- confulaire, en tête defexemplaires C'eA un médaillon de quels on le trouve quelquefois. forme ovale, appliqué contre les rayons d'une bibliothèque où font à trente rangés vingt-cinq le titre de divers ouvrages du dos autour P. du médaillon ~MK y~/Mya< ~Tf. Claudius Au-deffous de bas-relief où eA le P. Ménétrier nombreux & brillant Le portrait Nolin, placé ceffoires. de Jéfus; les deux repréfenté auditoire. au portant P. MeneAricr. On lit ~f~H~/M~ 'P. Simon 1688. ~/cM/7~ a figuré en manière volumes ~Mtf. y. du médaillon, l'intérieur prêchant Socieratis B. ~(p/t' le graveur d'une églife, devant un celui de efl, comme gravé par Trouvain dans un médaillon, mais fans ornements ac- Au-deffous efl le monogramme de la Compagnie P. ~M:on~!yM:r. c~. 770H~!7!ycM~ 1688. Tous font trouve d une affez bonne exécution; cependant la gravure on dans l'autre, eft que, dans l'un comme un peu trop au noir. Celui de Nolin rappelle pouffée plus ce cette heureufement folaire le P. de phyfionomie que Colonia donne au P. Meneftrier raifon qui c'eft l'unique Je ne connois du grapuiffe le faire préférer. pas l'œuvre veur gravé où on l'a représenté en furplis. Le portrait en 170~, eft bien venu; les belles Defrochers, anonyme, par DU en font épreuves vers .1 connotTeur On lit au bas la devife blafon, en fait fa ville de Compofa Feront MENESTRtER. recherchées(i). Meneftner, Le P. fon paffer une d'anttqcute, hthotre célebre; &. la pompe funèbre nom a la ces quatre poftëntë. eft du poète fans fard, Gacon, quatrain qui avoit un prix fait avec les graveurs des pour la fabrication alors de joindre aux portraits vers qu'il étoit d'ufage des on les retrouve hommes avec quelques variantes iluutres; Ce méchant dans l'épître Ht/?o! adreffée Gacon au P. MeneArier fur fon confulaire. Ces à l'exception de celui du graveur anonyde la.Bibliothèque de M. Cofle, lyonnoife portraits, font partie me, par n. ~6-7-8. par la Ville, fi célèbre Le nom du P. Meneftrier, achetée entièrement prefque huitième ignoré à cela fiècle, de fon vivant, la durée pendant toute que fes Méthodes près re~ta du dix- du blafon & réimprimées par les libraires, qui les imprimées au point qu'il n'y rerta bientôt prefque plus défigurèrent rien de lui,que tout ce qu'on connoiffoit fon nom. C'étoitlà étoient du P. Meneftrier; fon l'oubli fes autres des grandes pounière hthog. fur papier noife avec une )n-8, de fon écriture. dévot un Meneftner, grand notice & un~Tc~/?m!~ !t y a des du Cotton, P. du Catalogue t8~ç, épreuves fur jaune. Voyez portrait papier le n" rofe <44~~ de jPanfAf'cn continue. dans la guère con~ltée de la Btbhotheque M. Cofte. faire dans tombés reléguée n'étoic bibliothèques, (1) L.-M.Perenonapubheen Lyon, même, confulaire H!/?o:~ étoient ouvrages partie /yo?!n;ti<) Cette d'un qui lyon- hthographie recueil n'a pas ( Le etf RECHERCHES que par les érudits, de loin en loin pour qui avoit travaux utiles. avoient payé dû au favant; fe font fon A fa mort, Etienne années pays par foixante les journalifles de Trévoux à dire de lui; Titon comme ~-an~M, philofophe; ce favant lyonnois du Tillet fa de lui infcrit & muficien, poète & Mademoifelle luflre des fi quelques voix s'élevèrent à nos pères le nom d'un écri- & de regret d'hommage qui étoit on a vu ce que Colonia, Niceron & Pernetti Pavillon démie VIE le tribut bornés 'Parnaffe & à peine rappeler honoré fon vain LA SUR loeur Defcartes, fur entre de l'il- ce ne fut qu'en 1820 que le fouvenir de fembla fe raviver parmi nous l'Acabelles-lettres fciences, & arts de Lyon pro- de cette année mais perfonne pofa fon Eloge au concours alors ne (avoit plus ce que c'étoit que le P. Ménétrier. Que dire d'ailleurs au dix-neuvième fiècle, en plein pouvoit-on d'un libéralifme, qui avoit religieux paffé fa vie, on le ainfi, croyoit armoiries? à écrire L'éloge dans la féconde fur le blafon d'un ville Jéfuite & fur les origines des propofé par un corps favant du royaume, précifément à l'époque de la plus grande n'étoit-ce vogue desVoltaire-Touquet! vers la féodalité & la contre-révopoint un pas rétrograde lution, & n'y avoit-11 des ? Il eH vraifemblable pas de quoi enrayer les moins timi- le comprit ainfi, car deux athlètes feulement le prélentèrent dans l'arène, tous les deux étrangers à Lyon l'un de Saint-Etienne, l'autre de Leur compofition fut jugée fi foible, fi inMontpellier. annula le concours, & depuis tufnsante, que l'Académie qu'on il n'a plus été queftion de l'Eloge du P. Ménétrier. L'académicien de faire le rapport fur ces deux chargé M. Béraud, pièces, paffa fous filence le Mémoire envoyé DUP.MtNEbTRfFR de Saint-Edenne c'étoit véritable étudiante qui ne méritoit pas l'honneur collége, mais il jugea convenable d'appeler l'attende M. Amoreux, de l'Académie fur le Mémoire alors de amplification d'une mention; tion d'un l'oeuvre médecin divers à Montpellier, fcientifiques. ouvrages T?'an/?K laborando, du P. Meneftrier; dernier, l'Eloge ce femble, difpenfer, empruntée non moins tion des rendant fi je ne me & auteur trompe, choifie L'épigraphe le texte ce par heureufement s'appliquoif toutefois l'auteur d'altérer de lacré à auroit pu le il l'avoif auquel ~M~c~n~ (i), qui s'appliquoit à fon fujet: écrire pour l'inrtrucn'elt-ce en pas faire le bien? Tout P~rfr~/ï~t: heureufement hommes, M. Amoreux, qu'un narrateur de l'enthoufiafme bonnes aux juAice intentions le rapporteur, habile, exact & de & au travail de fe fondant fur ce qu'il n'étoit & judicieux, mais manquant l'entraînement du panégyrute, à ce qu'il n'y avoit pas lieu à décerner le prix proconclut de M. Amoreux pofé (2). Il y a, en effet, dans le Mémoire ce que l'on trouve d'un Hyle fi lâche fi peu l'auteur tion académique, a pu avoir informe étonne rien de plus partout, & fi diffus, la forme bien qu'on la penfée il eit écrit d'ailleurs en ert fi négligée, comprend pas comment ne de préfenter cette compilad'une Académie. Mais ce qui au jugement dans plus encore ce concours c'eft avorté, que pas un Lyonnois ne répondit à rappel de l'Académie. un arrêté municipal Lorfque j'aurai rappelé qui décore une ruelle étroite & déferte (3), du nom du P. Menertrier (t) (s) Ad ~pp/!f)!x, dansles Voyez, procès-ve) P. du ~8. baux (~) <le)*AcademiedcJLyon~)eta['poi*i'de dutt \t.Bpraur)rur)ecnncnui'pnuU'Etn{;e R~tz de année McnethfCt) C'cft le i3 place paffage du ï8~o voùte Cn!!egc H q'n ax qua) cond' RECHERCHES SUR commandé plus, ton butte en marbre au Mufée, j'aurai, je crois, énuméré officiellement pour honorer VIE LA par la Ville & placé tout ce qui a été tenté fa mémoire. Le butte exécuté dans la manière le cou nu, antique, par Legendre-Héral fans la moindre n'a pas même le mérite qui eût draperie, la foibleffe & la médiocrité de la compofition, compenfé celui de la reffemblance; réminiscence opiniâtre on d'un y retrouve je ne fais quelle butte de Cuvier que l'artifle & dont il étoit temps auparavant, fans doute fi pénétré, qu'il en eft refté, malgré lui, comme un reflet fur celui du P. Ménétrier. avoit exécuté Ainit talité, quelque on diroit que, par je ne fais quelle de lettres & artifles fe font hommes fadéplorable entendus pour fa vie, avoit pendant maltraiter après fa mort celui qui, tant fait pour les lettres & pour les arts. une réaction amenée falutaire, Aujourd'hui, s ett opérée dans les efprits; de jour en tendent injufles vaux hifloriques confciéncieux, & les préventions les préjugés & les partis, jour à fe ditïtper, femblent diffentiments, aux illuftrations faifant fe réunir de la vieille par des tra- à leurs anciens rendre pour France, naguère on élève hommage fi délaiffées des monuparts au génie, à la vertu, quelquefois même, il faut bien le dire, à des célébrités plus ou moins me fera-t-il en terminant, conteftables, permis, d'exprimer & mépnfées. Lorfque ments ou des ftatues un ou regret, marbre, avec P. Meneftrier Lyonnois, de la Ville, de toutes trêve de formuler un voeu? Un fimple plutôt une infcription les titres du qui rappelleroit à la reconnoiffance & à l'admiration des n'a-t-il pas fa place marquée autrefois confiée à fes foins à la Bibliothèque & enrichie de fes DU dons P. MI F~rSTRIER. Seroit-ce le glotrop demander pour confacrer fouvenir de l'hHtorien qui a doté fa patrie d'un monu& de qui on peut dire plus durable que le bronze? (i)? rieux ment avec vérité fon ce qu'il écrivoit du vénérable P. de Buffières, « s'en eA dreffé lui-même d'éternels qu'il maître «: dans fes ouvrages. Outre (t) les a donnes qu'il nombreux de a laiffes après Collége lui eft fon volumeo vivant ou qu'it la Btbhotheque lui redevable du de plufieurs n. grecque des pp. Mss. de n. ()d.j ~)t/!tn<*?:on~! avec Le de ~ly~ vel~n (id., n. de des cardmaux du Melchior de Cttevriè- feigneur & de Boutheon, de M. de Lyonne, d'Efte Arnauld, la cour de France Siege, de t6~4a 16~ Le P. fans doute, foins de autant truction meilleurs revêtn' un ces objet pour les affaires a la Btbhotheque Samt- que M. De)andine, places jours.Parrm .Ep;fom? D~M~! N~cn~ de goût Il dejt), de la def- de Grolter pour te~ par Homme que Jean aujourd'hui exempta~reb d'envie de nos de à la Btbho- des admirabiest'etmres Ci ima)dt, le les vo- a fauver livres &- de avec d'acheter <) fongeo~L fiecles, pp. jamais ete que favant, y a deux de 600 encore Pere. V, ne laiffoit de y ont com- Nicolas voyoit temps ce 1220). cabinet qu'on la (td.,n de Rome, du provenant du avec m-fo). m-fo[. l'occafion ceux en fept regard, de Meneftnet' & qui s'y trouvent pet t'ambaffade Saint-Chamond, de Mtotans, ;328). n. de (}d.,n.S6~). les ira) Les, l'extrait des de- res de de Pome, de (fd tlieque 68~). & les actes t~ç-~jpet. du t2oopp Il contient & de l'abbé )n-4 IV) en cour jufqu'en lume' Amours en Cour echapper hgnes (id. efclavonne, au pontificat Groher; ou (Henr; ~g'oCMftOT!! tn-foi.d'environ vehn(td., coloriees royal, tôopp. Mttte d'Autnche drame Journal Canto- à longues [n)t)a)es Alcaudre n. 22). jPetr: in-4, grand marquis (id., pet. fous d~~om~, duxvn~uecte mençant mag't~rt Roman pêches d'Anne & en langue traduction grecque de 99.) Beaums. les cour 982). de ~oopp. m-fot. gr. ruPan/MCM/gr. ~8). 4 la B. de Lyon). ~ct~tunt! ~<'?t!~foc~M!~m~~t in-fol. de 700 pp., n. la actes langue de i6opp.,ve!!n(n. m-i~j -yomntttm too en chrétiennes, de Fon- n~r~mt ~Mx~cM6'E/<r, ~/a'x;mM Cat. de Mnay aupr~! la regence manufcrils du de ;U. .~mtt~/yM~ les choix des avoit fatt qm font b)bhoph)tea [esCroherquifont de la Ville, Pli Pont. Bari)eœ. on remarin ~fx m-fo) RECHERCHES BfBLtOGRAPHIQUhS RECHERCHES BfBLfOGRAPmqUES. Cette foence auffi doit être ethdtec Btbho~taphie) au moins dans fa partie htftotbttij (la avec & cnttque, nque t J/tinuc?, dans gens <, Pief., tettres qui Brunet, p. n )) du P. Meneftrier étoient tombés au commencement un tel oubli ce fiècle,qu'il de o (J.-C. d'htftoit'ehtteratre. s'occupent ES écrits les par étoit facile au petit de nombre des curieux de toutefois plaires publics de fon oient encore, qui les recherch à vil prix, à l'exception de le les procurer Hiftoire confulaire de Lyon les exem- ce beau livre, & dans dévaAation, encore les bibliothèques étant peu communs enfouis dans les dépôts à la échappées privées dans le commerce, on en Plus tard, l'appât leur valeur vénale. profita pour exagérer une très grande fait fortir de leurs réduits du gain ayant leur prix élevé fubit une dépréquantité d'exemplaires, ciation de plus de moitté Mais il n'en a pas été de même de fes Méthodes héraldiques de fes petits Traités dn R~CHLRCHES BfBUOGRAPH!QUt:S Blafon & de la Nobleffe, Ballets anciens tions & modernes, & d'une funèbres, des Emblèmes & Devifes, des Tournois, des foule d'au tres differtations autrefois trouvoit pour finguliers qu'on des bouquiniftes, & qu'on les étalages d'hui dans les ventes ou les marchands, des collecteurs, & l'ardeur l'engouement monter à des chiffres exorbitants. La collection très difficile, des œuvres finon du Décora& traités quelques fe difpute exploitant lavent P. Meneftrier des fous fur aujourà l'envi les faire eft d'ailleurs à compléter; c'eft ce qui le fuccès a été populaire, à très grand nombre & répandus à impoffible les livres dont pour tous & qui, bien que tirés dans le public, de la circulation, à difparoifïent profufion été lus & feuilletés, ou ne fe retrouvent force d'avoir qu'a arrive mutilés maculés, peine en bon état, bien fouvent grand' furtout & hors d'ufage, lorfque près de deux fiècles fe font leur publication. écoulés Ajoutons depuis qu'en 170~, de l'intelligence étoient alors que les plus nobles travaux au mépris&àladeflruction, ries & fur la nobleffe, remplis voués du Blafon, coururent Iconoclaftes de ce tous fans diftinciion, plus temps, firent les livres fur les armoiordinairement de rifques que qui les avoient des auto-da-fé de figures les autres. Les mis à l'index des exemplaires être grand à cette & le nombre en dut purent faifir, où le fanaciGrte de la démagogie & l'exécration époque des privilèges d'une part, de l'autre, la terreur & la crainte qu'ils d'être étoient des motifs plus que & dénoncés, compromis fuffisants pour que les uns fe fiffent un mérite de condamner aux flammes ces fymboles odieux de la fervitude, & que les autres crutïent prudent d'anéantir en fecret ces der- RECHERCHES niers BIBLIOGRAPHIQULS du P. MeLes ouvrages l'extrême celanous explique de la féodalité vefliges neûrierneuirentpas rareté de la plupart (i). épargnés; de fes traités & de la des Armoiries Nobleffe. le goût Lorfque des études confidéré n'a plus contre un attentat France, lorfqu'on comme ou comme toyen, férieufes en la fcience héraldique & du cide l'homme les droits un frivole ranimé s'e~ de la vanité, paffe-temps on a vu qu'on pouvoit s'en fervir utilement, foit pour rectifier blir des faits douteux, foit pour rétades dates faunes & cette comme ou incertaines, fcience flambeau pour indifpenfable du moyen-âge. rités confufes furent Les recherchés. eft devenue un l'hiAoire, à travers les obfcu- Dès-lors les traités du blafon du écrits P. Meneftrier fur cette & relégués dédaignés ignominieufeauparavant ont été recueillis ment dans les galetas desbouquinutes, reliés par nos plus haavec foin, lavés de leurs fouillures, matière, biles d'érable les tablettes nets fes écrits Jufqu'ici Journal cabi- fplendides pour la glorieufe été pour lui l'eAime moins ne l'avoit fa vie. pendant biographes, guides les anciens Trévoux, Colonia, Pernetti, Niceron, les le infuffifants que foient les &, quelque m'ont fournis, j'ai pu que les uns & les autres à profit les tout en mettant fur la foi d'autrui, des Sçavans, matériaux marcher jnftcfre fur lui méritèrent j'ai eu pour de Mémoires (t) non apothéofe, de l'auteur que aujourd'hui des plus ou d'acajou véritable mémoire que honorablement & ils figurent années, Voye~rjuG )ee leftexio)~ M. Btunet. ptetne~ d fentes, de d ce f")fL, )AH!U~, dans L la den~etc ub) fu)~ j edttKH; p ix. de foi! RECHERCHES BtBUOGRAPHiQUES. çà et là dans renfeignements que je rencontrois ou inédits du P. Meneftrier lui-même. imprimés les écrits ait été déjà qui me refte à parcourir a auffi fes des fois, la partie bibliographique ténèbres & fes difficultés. J'aurois voulu pouvoir parler & de toutes les éditions de vifu de tous les ouvrages que il en efl quelj'avois à décrire, &, je fuis forcé de l'avouer, la route Quoique battue bien de découvrir: touteques-uns qu'il ne m'a pas été poffible fois ils font en petit nombre, les collections de mes amis & de quelques amateurs les bibliothèques bienveillants, publiques lecours grand de Lyon de Paris & celle dans mes m'ayant été d'un que je n'avois recherches, plus oie en commençant. l'elpérer Parmi les bibliographes des liftes plus ou qui ont donné moins exactes, mais toujours fort incomplètes, des oeuvres du P. Meneflrier, quelques-uns lui ont attribué des ouvrages d'autres en ont omis qui font éviqu'il n'a pas compofés, demment il a donc de lui fallu, les lumières fuivant que aux autres, j'ai pu me procurer, ajouter aux uns, retrancher afin de rendre à chacun ce quilui appartient. LeCatalogue du P. Niceron ne contient & c'eft le plus que 83 articles, tout en l'ayant augmenté confidérablement, ample; je de laiffer crains tionner, pour encore mémoire à défirer. & fans Je me fuis borné numéros d'ordre, à men- le titre des toutes les fois que je qui m ont ouvrages paru douteux, n'ai pas eu des raifons folides foit pour les admettre, foit les repouffer à écarter apportée pour bué dans indûment les mêmes abfolument. tout Malgré la févérité que j'ai ce qui m'a femblé avoir été attri- au P. Meneftrier, fautes que ceux peut-être que fuis-je j'ai voulu tombé redreller RECHERCHES d'autres viendront talion les erreurs BIBLIOGRAPHIQUES moi qui m'appliqueront j'aurai commifes par après la loi du que ignorance, mais avec une bonne foi entière, auront au moins ce réfur la voie pour faire mieux. fultat qu'elles mettront Quoi qu'il en foit, je puis dire que j'ai mis tous mes foins à les exemplaires dans le vrai, à décrire exactement refter à en indiquer enfin à faire que j'ai vus, à les confronter, & les contrefaçons, éditions & des planches nombre des figures trouver, de manière confultées teurs connoître le qui doivent s'y à ce que ces Recherches puiffent être fruit par les nombreux collecquelque avec des gravées les diverfes œuvres du P. Meneflrier. En pourfuivant ce travail, je ne me fuis jamais difïimulé & d'ingrat dans ces nomenclatures ce qu'il y a d'aride de titres, de feuillets de formats, de dates, faflidieufes chiffrés & non auffi, &c. de ces détails monotonie damné, chiffrés, techniques pour la interrompre auxquels j'étois con- j'ai cru pouvoir me permettre quelques digreffions le fujet le comporte. Que fi l'on fe récrie fur ces lorfque éternelles redites, m'excufer de l'ennui quieffaieroientde eH une fcience n'ai je que qu'une je prépare faffronter: à faire pour réponfe aux gens du monde ou la connoiffance des livres de toute littérature, ou elle n'eft inféparable rien vain & puéril. Si c'eit une fcience, qu'un amufement fi au contraire de ce qui s'y rattache ne doit être omis on croit ceux leur que un qui en jugent adreffe. amufement ainfi rejettent puéril & fans utilité, que il n'eft pas à ce volume, à fuivre d'abord penfé & la divifion des matières J'avois l'ordre c'eft dans cette mais tout defcription ce qui a été RECHERCHES BIBLIOGRAPHIQUES être par le P. Ménétrier pouvant de &agments autant du grand ouvrage des images, j'ai dû préférer P/7q/tpA~ écrit gique, & je ne me gement des matières, qu'il l'ordre comme la appeloit chronolo- fuis nullement au rifque port des compofitions entre elles, mais qui font liées confondu confidéré de l'arranpréoccupé d'encourir le blâme d'avoir n'avoir aucun rapqui femblent toutes fe tiennent, cependant commune & (e dirigent vers le par une pen(ée même but. J'ai penfé auffi, en procédant de la forte, que le lecteur, fi lecteur il y a, feroit plus à même de fuivre la marche teur & le développement des idées dans la conduite de fon plan. & des vues de l'au- DESCRIPTION DES RAISONNÉE TANT OUVRAGES, IMPRIMES 'DC/ P. C.-F. I. c~E5\T~Œ~ de Lyon envers fes Saints, tiré du R. P. Théophile de de la Compagnie Raynaud, chez Guichard JuilJéfus, M., jéfuite. Lyon, par Cl.-F. ordinaire de la ville; leron, tT. imprimeur 16~8, in-i2, pour les pièces liminaires, 74 pp. de texte. Ce de Les Devoirs MANUSCRITS, QUE petit volume, que la Bmhothèque II. je de Lyon. Ballet dans (16~8) de la ville le n'a; Je vu cite n'en aucun fa;t btbhographe, d'autre connospas partie exemplaire. de Lyon, danfé le 16 juin de la la Très Sainte Trinité des Devinées de collége Jéfus. par A Lyon, de chez Anthoine Molin, Compagnie du Grand-Collège; 1 f. non chiffré vis-à-vis 16~8, inà Meffieurs les PrévoA des marchands & pour l'Epi~re Efchevins de la ville de Lyon, III. de Lyon consacré le Temple de la Gloire. L'Autel placé dans jeAé en fon 60 chinrés, lequel en revers facrifice; A la futte pp. du l'Amour une fronuTp[ee, &. une au p]ed du à Louis-Augure, & Ballet dédié à Sa Ma- A Lyon, à Lyon. chez Jean Molin, de Sa Majeflé non 16~8, in6~ entrée ordinaire imprimeur Au 20 pp. ballet femme de (fans figme doute l'autel, un Devifes _/)< bon les gmvee la ville reprefentant de Lyon) offrent un autel deux fur cœurs couche pftnctp~ux ~H~tMM de la f!~ de RECHERCHES ~f.– /~ma~u~yH) des ecotjos les noms qu! B)BL!OGRAPHK~UES. !t) conduIte des ballets. nv0!entjoue un rôle dans la &. la defoiphon de ce ballet dans « Le 2~ novembre, G* ~toda~C!. dit-il encore Piefacedes N~H~f! fmcffy! )e roi vint ci Lyon, de la ville de Lyon), où Il nevoulut point (/7!og'e Af~or~ue le Collége d'entrée folemnelle. ))virita &diverfesmaifonsreh)'Hotc)-de-Vit)e, Le P. gicufes. un ballet a donné A la fin, D<]'~ explIquée,. le baUet. Meneftrier On fit des joiUcs l'analyfe fur la Saône, un feu d'à; ufice de la Toifon & d'or, le College, de l'Autel de Lyon co7!~L/'c aHfrf/c~ J ~Mg*u/?~ j fë'On y fit des récits MUi & confacré de ncm'MM tpf't!en douze /ug-u/ toute la Cour Le M. P. Lacroix y dfHfta. b)bhoph~)e Jacob, langues, dit que le P Mc'neftner eft des auteurs de ce ( Cat. de la B. de Soteinne) ballet dans Il fjtto~t embkmatLquc, IV. au Devife s. 1. n. dire e['t fauteur. à la Devitë Roy, Reine; in-4, d. V. Exercices de la MajeAé, généreux en devifes Montre paifible de la valeur, repréfencee emblefines. Guillaume Barbier, Lyon, imprimeur naire du Roy, en la place de Confort; Lyon, 16~, Les de 20 pp., Ce font des VI. Roy, C'eft fogneurs VII. gneur Jéfus. naire un recueil de &.c., de la Cour a Sa Majeflé chez Guillaume à la place de la & en ordiin-4 compris. fLanecs, madrigaux, Eprennes prétentées Lyon, le titre ou Barbier, dcvites du roi en devifes le premier Confort; dix-hutt a la gloire jour Louis & madrigaux, de Fan 16~. ordinaire imprimeur in-4 ï6~, fatLes pour le XtV. ro;, de pour A du 18 pp. la reine S~ les de la Cou] Devifes, le Chancelier, A Lyon, chez du Roy, emblêmes par C.-F. Guillaume à la place & anagrammes à MonfeiM. de la Compagnie de ordiimprimeur 16~, in-~ de 12 pp. Barbier, de Confort; RECHERCHES Ces écrit devifes ont ete d Guichenon de l'impreffion diverfes pièces en Guittaume du nouvelle méthode les origines & de fortes corrigées, & les caufes matières eft volume petit Le Laboureur, ancien IX. Deffein de un profpectus tous ceux de pievôt de La théorie c'eft La du nques des armes un que cette petit ecnvoit de imptime les fçavans année, me api es reclame des puiffcnt cet a Guichenon agréer le ~ttfjM~ ait fur avec querelle Claude C.-F. en ouvrage huit du des a Ce du Deffein Deffpin ~o/on. tumieies ouvrage parties Les du Blafon recherches hifto- La juftincatinn Blafon familles. le 6 feptembre de mon in- & tes fur la connoiffance Blafon chez le grand pour ces &.c. M~Mf~s, le concours mémoires ajphabetique demi-feuille écrit ouvrage du & preuves monumens 21 ff. pour de blafon. de fa longue auteur des generales du origines Les Ordre parlantes; Le P. Mencftriei le premier Réflexions Les Blafon Fournir !t divife du Blafon pratique de Blalbn, par de Jéfus. A Lyon, à la Victoire; i6~ç, l'auteur lui du Blafon les erreurs planches la Science pubher. par de de plu- du Roy. privilége 2 n'. non chinrés )'))e-Barbe, lequel pouvoient les que nation chaque de leur diversité fidèlement rapBenont Coral, en rue Mercière, à Il fut la caufe dans de fe propofoit qu'it – qui fes perdu où les armoiries authoritez, la pratique de la Compagnie Meneftrier, rue Mercière, Benoift Coral, de 8 pp. C'eft avoir plus aitèe & eflablies expliquées commun, peu le P. Meneftrier. par foUtdtc avoit qui d'y Blafon, A Lyon, chez portées. la Victoire; avec i6~ç, in-24, non chinrés, ~}.2 pp. A la fin le privilége, frontifpice gravé, Ce Barbier, fe ptaignoit vers, art autheurs examinée, Le P. Meneftner Seguiei. dommages-intérêts. d'une précédentes; folides raifons fieurs que Le Véritable traitées le chancfhci pour <66o) des VU!. font compofees (i2 avril ces & réclamoit frais, BIBLIOGRAPHIQUES. t6~ pour de donc ce qu'a faire afin !ecommnn)quei, ne parut L'envoi Je vais la fin de profpectus, ic- s RECHFRCHES valut au P. Meneftriei profiifion, ridicule Vous pafferez pour b plus frequemment lourdement avec pandu Le Laboureur choppe plus la main donner de B)BL)OGRAPH[QULS &. ce qui du eft digne cette quand tion d'armes ont qui efent deinier &. vous faire des que vous livres avoit de bon de fçavoit fucces fait qui déjà avez n'a) trouve Blafon. Cet tout fidere eft dans aucune celui que ce qu'il y dire le nos compter a l'autre p avec un ) artdu Blafon les de donner efpagnol. La date le Péntable la gloire des le public une guide dans l'avois prevu, la ccnfure d'un reptile route qui &. je aux quej'avois n'avois perfonnes dictes lui qu'on ait m'a du éclairées. a quelques qu'il eft Toutes recherches feuillet mon jeunes la pour pour h de je me ouvrage gens italien & en m'étant fois pour n'étant une la juftice On Se. que, que avoit édi- & Corrections rommuniquces. nom Coral l'imprimeur fes Additions nouvelle, mon fur tmpofUble un mes im- porte c'eft-à-dire que mécompte, femble fupprimé correction manquemens, a du a la Btbhothèque du quelques bibliographes. aind en matière dans erreurs exifte infructueufes. privilège, fes con- ouvrages traduit en latin, en Blafon etant de 16~9, exclut évidemment à reconnoiftre f 1) y a de l'effay art de ce privilège fuppoféepar t6~8, entre P. Meneftrier que du )) n'en des de forte pp., être peut conno)f(a!ica ni même entier. eté ~.6), tyonnoife feuillets, ont termes ma page la dernière 0 tout complet a la art ~rtM& de M. Chafte), la bibhotheque la Vj!)e, a 442 du exemplaire collection art du B!o/bn, qui un ou plufieurs d'après de les yeux, ou le cahier feut un puifqu'd de fous l'ai un exemplaire le projet d'écrits bout a~o!o~!t~u~, s'arrêtent ( les Additions les Additions !1 paroîtroit, pas partie m à la Bibliothèque rencontrer de fait unique, } 6/ du Pértrable s'il manque de favoir le cahier completer bufer d'un mdi- votre je veux fans &. mefmes tout du Véritable dans finon page Le Ep~r? que rariffime, Dans pënale. qui exemplaire comme avec AdditLons qu'il P.Meneftner, tion c ( de & autres, & pillées a fane e la mémoires declaration jugement &. fon auteur, Geliot & corrections ces incomplet point d'officiers s. L n. d. in-24, du lecteur des fans raflé courues fuftees, X. – Additions Je avez Louuan Monet, a votre pitif cette La Colomhiere dans vous après à la correc- &. de ceux-la d'autruy, avez prétendiez engage avoir pour fans fi, vous que le P. vous que Ongines prônes travaux Comme &. de mauvais Grenoble, aux des veilles dépens de copiftes. ne l'on MS. aux traitez gence, recommander faire & vous quefte vous quand, eftre vous que a qui mépris, de apoftioplie diables pauvres petits on vous verra réduit ans, cinquante depuis ceux que de tous les hérauts, ei ige en fouveram de tous ces de tous les manquemens eftre groffieie on fçaura un laiffer que qui mpvenoifnt a defa- ne s'étonnera engage peu fans égare je la liberte de des ouu lambeaux les )oui'=. RECHERCHES de fête &. de récréation & ces écrits ayant été its'eftfervi du pouvoir mon qui les a fait imprimer. d'en cond[tion difpoferà fautes garant des reçus au-delà fautes fi confidérables de fattoitpastaiffer On voit indication au ni avant commencement )'< année du Z!ït!/bn le jour, circulation livres fe débitoient déja negligea du L'exiguïté du Blafon. ntion je ne puis XI. de Lyon expliquer la paru du depuis relevât plus a fon ne je ai j'y laiffe ferons cette que pas a pièce trouvé cru que j'ai des ne qu'n » grande donc de fes partie tout fimple mais tour; il vouloit de Le P. que l'amour- lui le droit pour après de Meneftrier Pâques. qui avoit été accueitti & comme de ce livret fon extrême de la paix A Lyon, des Lorfqu'elles avec faveur, au il eft Veritable aida pages ies epoque libraires, les joindre de quelques de la même à cette la boutique de à entendre le n 6 juillet de ou la fin de mars donne fêtes fans à Lyon imprimées les dans reliés, Les Réjouiffances le 20 mars 1660. le forent Blafon vers Laboureur, mois; quelques du furent a Guichenon Blafon, autrement art qu'elles de fe les procurer format & que il étoit certain & il écrit ordinairement qu'on libraire avois que je lui erreurs. au ~%rttaH~ tipo~og~r~M 1660. Le art en probable i) eft le Véritable ces compte, & Corrections ~J/?~ dans du hbraire la critique. pas ont etoit fon pas Additions fes que virent trouvât I'.E'p</?r<' d'avril nom mains applaudiffemens les repréfalUes, d'année, les abfolu fe les difdmuter n'a pu fupportoit heu de Coral, dans fur fon les Additions Quoique ou en rejetant n'y & Il ne critiquer, avoit le monde de entre à la revoir obhgë aux miennes, ajoutées longtemps ufant de l'auteur propre Les mis m'ont attente qu'on tout Laboureur, chez mon plus que, fuppnmeroit y trouveroit. le P. Meneftrier erreurs, Le qu'it qu'on S BIBLIOGRAPHIQUES a; t à fa difpa- rarete. faites dans par Guillaume la ville Barbier, du R oy, en la place Gon&rt~& Jacques ordinaire 2 rT. non chiiE'és in-fol. auffi imprimeur; Jurret, j66o, adreffée par le roi à l'archevêque pour la Lettre de cachet de la paix de i à 33, les Réde Lyon pour la publication de la paix; de 34 à .~o, aux Lecteurs, &Advis jouiffances imprimeur nécenaire vées pour la conduite des feux d'artifice 18 pl. à roccafion les appareils dispolës grades repré&ntant de la ville. La première de fêtes, dans les divers quartiers dans ces planches, qui fe déploie, manque beaucoup des échevins, c'e~t la cavalcade d'exemplaires; magistrats RrCHERCHES BÏBDOGRAPHfQUES. du corps & officiers de Ville, lors de la proclamation de la paix. Cette édition neftner, qui Benoift Coral, ne s'en ne mauvaife foi < [Ut parut en effet foit le même deuxieme furtivement imprimee de doutoit porte & n'en fous le titre continua fuivant. c'eft ouvrage, édition. XII. -Les fe preparoit pas, le nom de l'auteur. pas Barbier pièces marchands & Efchevins pendant fais le P. Me- que a publier fa relation Celui-o fe plaignit pas moins Si j'en eft qu'il article bien à part la ce que dans confidëraNement augmenté de de fon livre, t'impreffion un chez cette de la paix, avec un recueil de dédié à Meffieurs les PrévoA des Rèjouuïances à ce fujet diverfes Barbier par de la Ville de Lyon, parle P. C.-F. chez Benoift Ménétrier, delaCompagniedeJéius.ALyon, rue Mercière, à la Victoire; 1660, in-8, avec priviCoral, aux Prévoit 2 ff. pour FEpître & un Sonnet lége du Roy. de la paix; de la p. i à 7~ les Réjouiuances du feu de joie dreffé fur le pont de Description i f. non chiffré pour le la veille S. Jean-Baptifle; & Echevins; de 7~ à 80, Saône, & pour la permiffion; de 8~ à J 18, vers latins privilège fur la paix & fur le mariage du roi; à la fuite, ~4 pp pour les de la paix dans lescolléges de la Compagnie; Réjouuïances à la fin, 32 pp. pour la Conduite des feux d'artifice. Ces deux derniers ni frontifpice. titre Le pnvitege fice dreffe courant porte le 2~ juin Roanne, par 2 mai, affez indique toutes de-Ville. Le Confulat & l'autre en robe autrefois dont du de leur pagination planches toutefois l'édition que que a part, fans fauxdans t'in-foho. du la Defcriptton parut au plus feu d'artitôt dans le confequent pofténeurementàt'in-fotiodonnë S~par par on ht dans l'Eloge de la ville de Lyon, année Cependant /t~?ort~!je « Cette annee a la porte la paix fut folemnellement du patais pubhéc 1660 blèmes la date chacun dejuittet, Barbier. de ont opufcules Le même nombre les )c ne fcav poniqno\ & places & le Prefidial un violette, la defcnption &. reprefentations rues de en héraut cette feux firent d'armes cérémonie qui fe firent, qui firenl à la porte publiques, fous la cérémonie, l'un faifantener Vive 6~ de tous les feux le nom réimprimer de 7!~oUt~anc~ cet ouvrage de en robe le Roy! l'Hôtelrouge J'ay fait em- d'artifice, ~f b Pa;x, ofterentmon RECHERCHES de d'eftropier fe parer cette refulter cette ce que une édition dit neftner tner fe feroit mettoit donnée &, réuffira, de 6~ la copie « Je juittet plus une diverfes on la On copie de eft leurs fait tous que, malgré décrire. ceux erreur été de M. Solemne nommoit étant P. avec des la celles confutaires nou< qui la réclame ptaignoit fi cette équipée mon s'il gré, La permiffion en ne parut trois que à Guichenon eft mois a6 le & je imprimeurs, n Ce retard croient, j'ai reproduite Lacroix, du roi dans qui, cette citant le véritable apprennent eft leur 106, Il en eft de même ce qui me tel que Je marquerai que ordonnateur fo mais étoit 1661, je viens de le de la une de la Bibliothèque de de il exécutoit le P. Meneftrier. le à croire porte en terminant t'ordonnateur de la ville eft impar- la publication pour le Catalogue dit peintre le a la p. exemplaire complet édition. dans le que a i'archevêque .Paix, que, les La date d'tmprefSon, eft encore dans identiques, le volume faute 81 & 107. cela, font comparés une détails. les de la Compacolléges qui ne fe retrouve pas non plus au amateurs de qui font dans t'ufage Les d'après les mêmes repréfentent LA qui fuivent, L'ART fuivante. page de la R~/oui~tncM Blanchet. Celui-ci étoit fournis: s'en édition, dans eft qui 7!~ou;mc<tM~ les lui étoient t'édihon foit, feconde qu'elles de la p. 80 la réclame irrégularités, Lettre de cachet n'a pas en 6~ des difference ce 166~, de 1660. ces La une qu'une édition graveurs & encore le P. Menef- contre encore bien t'in-foho s mars livres que des de procurer que qu'il temps. feconde mains s'en lui écnvoit-i), même le P. Me- achevée le P. Meneftrier du moins eft la rëimpremon pendant ouvrages du mentionne à ce que de Quoi livre queftion n'ayant le moyen bien en il eft étant devants Il femble du qu'une édition de mes du on y voit collationner n'eft pas, quelque rapport de à fa mode laquelle bibliographe Si l'on s'arrêtoit Meneftnerécrivoit des de au bas commencement in-Sdont 660; cependant ~4. 6~ dernière de ~/u! un » Cette P. Provincial aucun n'a grace la Z~/cr;pf)0!t des ~~om~anc~. prode ce que, fe voyant devance, il prit fon temps pour à fon livre &. pour revoir les planches qui font en effet celles y trouve du à la p. paix forti remarquera &. qui ~'n:< enfin que permiffion privilège les paroîtra le P. p)ëces foignées fujets, prendre Je fçay confignée. vraifemblablement ajouter trouvé imprime tiers, Barbier; fuis envoye venoit de de celle après vous deux rëimpreffion à fa Defcnption. fa fortune. beaucoup augmentée avoir pour une fon que, auroit mam &. de fin-folio que avant le 11 avril parut date: « Je ne fçay à cette à Guichenon donnee, Barbier. Barbier par avancera de hâté dernière la aucun fuppofer Barbier Coral, & qu'il copie, de (t66c)), l'édition que à favoir il faudroit fes/cut/~nM<, en feuilles chez mauvaife les bâtir pour étoit croire, à celle formellement, apres Barbier conclure je ne faurois anténeure ans de in-folio on pourroit troifième dix formulée l'édition P. Meneftner, d'autruy, ouvrages fort » plainte que les de eftant voulurent, qu'ils forte fes habits. de De lui ce &. tronçonnèrent nom, BIBUOGRAPH)QUES. Confulat ces fêtes lesfnjets Les fe qui actes fit payer Id RrCHFRCHFS Comme de hvre-. t~a BIBLIOGRAPHIQUES frais pou) des d~mpre~fion f.ffv, /~nu~;?!f6' djooc\cfnp~!re' L'Art XIII. du Blafon art du Blafon table exemples plufieurs du Véri- ou les Preuves juAiné, eflablies par diverfes authoritez de la pratique univerfelle tirez & par des ar- de depuis fix cents ans, dans toutes les nations des principes héraldiavec la Méthode l'Europe, abrégée de la Compagnie de Jéfus. ques. Par le P. C.-F. Meneftrier, moiries, A Lyon, chez BenoilT Coral, rue à la Victoire; Mercière, du Roy. i2fF. non chiffrés pour 166i.in-i2.avec privilége au vicomte de S. Mauris, fAdvertiffement lEpitre teur & la Préface, ou doit fe trouver une planche au lecd'emblê- contre Le Laboureur; fatiriques 371 pp.; à la nn, ff. non chinrés pour la table des matières, le pride la Compagnie. Frontisvilége du Roi & la permiffion mes & de devifes le portail du château de S. Mauris pice gravé représentant de cette mai[on; en Mâconnois, avec les écus des alliances & une fig. gravée des obsèques de la pl. d'armoiries reine Le Anne P. C'eft Mpneftner une rephque Il y a un carton de Bretagne. dans contenue vive t)es à f*e volume t*Fp! fes contre attaques apo~o~r~H~ à la p. 266. (<). Tiré Le à Laboureur. t ;oo exem- ]))a!i'es. (t) Tpustre apologeUquc pour le Dnsconrs de des armes, d(' contre lettres l'orlgme rort!]net)csarmcs,eontrcque)<tues]ettresdc quelques bf. e.-F. c\-c1c\aut 1\1C'ucstrtcr, prnfessenr d'clo- et theologie 3 L. J~. A. P. de l'Isle-Barbe, )on, )~on,parL.L.A.P.dcrisle-BarI)e,m-4,s.l. par m-4, Il. <I. (\ olence, à Tiré SOD eaemplaires. 1860). s.l. 1. ^uenoe, mmntennnt estndiant en XIV. des principes Abrégé méthodique héraldiques, ou du Véritable art du Blafon, P. C.-François Meparle de la Compagnie de Jélus. A Lyon, chez Benoifl neftrier, Coral & Antoine 1661, in-i pour du Perier, rue Mercière, à la Victoire; du Roy. 1~ rF. non chiffrés 2, avec privilége à Meffieurs de Chevrier, l'Eputre & les fautes à corri- RLCHhRCHLS titMLJOGHAPHIQjJLb ger de l'Art du Blafon juftiné & de l'Abrégé i ï pp., 4 ff. non chiffrés pour les tables c'eft le portail frontifpice gravé, privilèges une planche S. Mauris; repréfentant & de Sicile, couronné en Naples de Raoul Chevriers, méthodique; & l'extrait des du château Charles d'Albano; évêque roy de cardinal P' 126~ par de le d'armoi- io pl. ries. L'auteur dans explique maifon de maifon pages & à Chevriers, Benoift lections, Lyon, l'Epître dedicatoire titre .Ms'f/to~e le Dauphin, deux ouvrages, fes de l'Abrége a 96, eft cahier qm pour la table M. des Leber Coral, au y auroit-u une pas cité l'exemplaire arrive bien tires a I) y a des le même b (1) Il d'autru~ est l.sthe, tott a~ (se. encore s'aviseroit, s'en pour J,lma1; J'en dts la de à peu honnesle trop, pt, de pour rares & par le titre porte ayant cédé ajoute feulement qu'on n'ait fait larcm voler le bien se9 [raïs? Ce ne s'cn Tenter tonr qu'il figures ('s- fasse dn Hlleur jushcp, pour non chiffrés chez Benoin: 162. date? Je ne eft titre par de [672 le croîs pas. que probable ce rafraîchi, ëtoient qui lents à s'ecouler. a ce privilége formule san'< f11re de de ce pomt que je coniloistre sois revu. l'édition m (.sl Itctcur oblige cc qu'II de assez SI mal stmalgraveeset de C'eft rigueur, a faire, 1677, libraire. additton me qui prefque ThomasAmaulry, soient les tous par la date il ueut Le ajoute-t-n, & pris t~e~t qtces~qu'd repi eud 6 ff. omuë aucune Ld (t). à importance, Lyon, la ptagiaire <~ auffi 167~, confequent fon te familles. d'imprefflon, Pre m~ plus à cette la homme de confondu dans charge dït-i), parer a bien a faute Coral on augmenté, revient « Qui dont auquel une nombre, grand Benoift de titre corrigé très édition de des poile un bibliographe du P. Meneftner, ouvrages les pour exemplaires la veuve in-t2, le favant par frequemment toujours ou mépnfe armes auroit-it au requête où elle continuer a quelque une la p. t édition des « Elle » M. Leber Dauphm. ou t6~, n'eft une être du P. Meneftner. la requête Si ce dit qu'd des au lecteur, &. d'etreurs E. A la fin, figné celle Catalogue de & cor- contre fautes apres heu H eft pour fon éditton bibliographes face dans in-12, pour la fignature chapitres cite au 10~, jufqu'à Iln ont du ~t~/or:, compo/t'e pour t'accufe d'avoir extrait de de eft tronquce la même qui une par juftice qu't) beaucoup nMfhotHgue avoir remplacee hvre de cette un Avis a ajoute /?ort~ue un publie y mêlant On demande 6' alliances retranchements quelques y eft ~ct~ avoit double, devoit royak, des de généalogie it cite les perfonnes m-12. Chevrier ecus la avec 1672, de en pagmatton qui it donne le P. Meneftner laquelle .i)fon/e:g'Mt;r de Coral, a MM. dans te fuite a été réimprime L'~re'g'fnM'f~oA~M qm, fous la les de t'~r~e'm~o~t~Me, j-!2 des mémoires. communiqué Dauphin, dedicatoire t'Epître qlle apph- qui ne me de crier au est. » RECHERCHES des nombre të~a. Le Lyon, Thomas refait. !t y a eu une de conforme < 681, font Pierre Lyon même. Les exemplaires la même toujours contient iô~a, qui un tttre Bordeaux, format, Cette auffi portent avec édition, le même t68) dans chez Simon Boé. Abagou, de à celle tout le en reimpreffion de en eft planches Amaulry, l'imprimerie B)BL!OGRAPH!QUES. réimpreffion, la requête au Dau- phm. de la machine du feu d'artifice dreffé – Defcription de Monfeigneur le Dauphin, par la compour la nauïance de la ville de Lyon, le des maiftres munauté imprimeurs XV. 20 A 1661. novembre de l'imprimerie de Pierre de la place de Confort; proche Lyon, en rue Raifin, Guillimin, de 34 pp. in-fol. 1661, FefU natales XVI. de !'y~ vers Delphini, Pièce Sylva. héroïque latins. du Dauphin La Naiffance XVII. à Fontainebleau. Elégie. Ces deux dernières pièces, Cgnëes comme du feu d'artifice; Defcription il n'eft pas douteux trier, que cette XVIII. Cette donne cription même de la en Defcription, Gut))imin le verra machine mettant les qui étoit a imprime ci-après. du partie Je n'ai du feu initiales d'ailleurs vers cette fe trouvent font certainement ne foit Defcription recueil pas d'artifice, de fon nom tout-à-fatt époque 17-24 de P. Menef- du la de lui. auffi de Mon- rn-fol. ci-deffus, n° raifon pour d'autre pp. à la naiffance 1661, Lyon, Dauphin. fait auffi pièce au P. Meneftrier. elles M., des lettres L'Horofcope feigneurle C.-F. que &c., au bas xv. lui celle fon plufieurs de goût. ses Niceron attribuer qu'i) des pièces dans Le P. la Def- a fournie ajoutées De Traites, la plus, lui- a cette Pierre comme on RECHERCHES XIX. Ad Hi~oriœ C'eft les Clarifïimum vers Phihppe Charvys, atca~ques, a la louange chacune, du liminaires pièces en vers tatme virum Nicolaum Chorier, auctorem. Delphinatus une ode quatre BtBLiOGRAFHtQjJES. tome de de compofee de Chorier t'/ift~o;~ S~ de vingt-une Ion livre. Elle eft de Dttu~); génerale de ftrophes parmi Grenoble, m-fol. t66t, des cérémonies faites ScréjouySances XX.-Defcription à Chambéry, à la publication du Bref de la béatification de Genève, de Sales. Par les du glorieux François évefque ordres de Madame & par les foins des Syndicqs Royale, de ladite ville, le 12 mars 1662. A Lyon, de l'imprimerie de Pierre en rue Raifin, la place de Guillimin, proche s. d., in-4. fF. non chiffrés pour l'Epître dédià Madame i f. non chiffré pour Royale; 3 pp., i pl. gravée. &fbnnets; madrigaux Confort; catoire devifes, XXI. Les Cérémonies & Resjouiffances faites en la fur la fblemnité de la béatification & l'élé- ville d'Annefïy, vation du corps facré le 3o avril 1662. rue de la Filaterie; Je de brun, Annecy, I) n'y a pas que cette trouve les fêtes XXI I. ouvrage )d beat'Hcahon chifïrés Le de de Sales le P. Meneftnerdvort motif Nt Pierre recueil de rrançots defqueUes d'autre un la placer pour l'une ni l'autre ne portent compofé pour de Ftanços de les Sales, Dames autres plufieurs à Chambéry, la direction au nombre Feu des Veftales fut de Sales, en la Delachinal, François le titre; pp. y compris des vers latins & françois. pour dans Defeription la canonifation la précédente. Cet A Anneffy, par s. d. in-4, fT. non à la fin, du bienheureux de fes œuvres, a Chamboy a décrites. non plus fon nom renouvellé. de Em- Grenoble, & qu'il fur pièces )aVnitnttOM, y Lyon, 1662. a t'occation de RECHERCHES XX!!S. BtBHOGRAPHiQUhS. par le P. C.-François de Jéfus. A Lyon, chez à l'enseigne de la Victoire; L'Art des Emblèmes, de la Compagnie Meneftrier, rue Mercière, Benoift Coral, dédicatoire avec privilége. 1662, in-8, Sï*. pour l'Epître de Saint-Martin au comte Philippe & un Sonnet d'Aglié; à la fin, ~ST. non chiffrés pour avis, table &per160 pp. miffion frontifpice – 9 pl. gravé, Les Nœuds de l'Arc de la porte du ChaAeau DeScdption d'Amour de la France & de la Savoye s. 1. n. d., in-4 de 4 pp. Le Meneftrier XXIV. P. annote « (t) architecte de de fait eMBtpta]rc dtx opuscules son usage. da S. P. partie R., A. R. & ia rareic est prectem contient, Ce est precour qu'Il usage. son et les addltmns nomhreuees par tesles par mam tt Cïtations reçue)], ) a entasse des auteurs XXV. un grecs arc A. outre Ce cet luxe latins pour qui fut dreffée le par de RR. tieur de sans duuts sa de sa CTJpWm et de rain Senat Cuenot, de la Biche, o et vaste le pro~et de d Jéfuites, François Charles Chambéry. gnent exemptaire PP. deur le par fon fur des des comp)etc ainsi "nsi qu'iiseme)e qu'Ilsemble corrections d'eruoitiou et de futvante note Bibliothèque bourgeois des pièces qu'.lly y CaUes la 6~ décorée recueil mterfoHes Nenestrter, main la S. d'un fa dans de L'architecture ordinaire Cet de ajouté aujourd'hui ordinaire peintre (i) lui, par Lyon a lecture. profonde de douwr unu M avoit edW wu plus (EUTres l'arc ee recucii, qui composent lele promettre àla fin ce de ifi .la DesDes41a dresse par les 501.05 du aouve- de Savoie temoi- de l'Arc dreffé par les foins des Description de la Souveraine Chambre des comptes de Sa- Magiftrats à l'entrée de Leurs Alteffes voye, en la place du Chafleau, en la ville de Chambéry s. 1. n. d.~ in-4 de Royales 3l PPXXVI. de l'Arc dreffé par les foins du Defcription Sénat de Savoye, Souverain pour L'entrée de Leurs Alteffes A Lyon, chez Pierre Guillimin~ en Royales à Chambéry. la rue de la Belle-Cordière, Bellecour; proche ] 6ô~ inde ~2 pp. RECHERCHES XXVI!. fion avec Deffein des trouve dans Françoifë Charles-Emmanuel Royale un ce libretto de précieux cédant Madame cette où époque, lui donna' fut pas favonfëe apparemment Quand fous Cra~gnoit de Vos yeux doux Et rendirent un oel voir fades à l'occa- d'Orléans Valois & fereins à ou de Se dérober Où vos yeux Mais Pourveu Pour un de de vos en Meneftrier, les pendant de fêtes Savoie, qu'on fufpens troublee, & fes graces feux, coutumières deux. du feu d'artifice pour Les Nœuds de Royales. d'Amour, de Leurs tuimëres trouverons Alteffes Phare nopces P. le foleil s. 1. n. d., -Le aux vtfmes de la Machine FAmour&delaJoie; XXIX. Le pas affemblee; fa lumière nous perdu Leurs n'avouent ruelle en galant les vents, de fi vives montriez Deffein XXVIII. les nopces foted ciel cour d~ffipèrent la troupe ton a l'appareil cacher vous que un beau du à la ducheffe & fa marche refpandoient il a beau termes votre nous deptt de idee françotS. en ces brouttté une poètes Parnaffe par fa pompe l'efpoir honte De in-4 les le régent du par flagelles au goût de fon temps, s'adreffe ne donne qui madngat ete qui dreffé faite II, duc de SaDuroy de Chypre,&c. AChambry(~c),parlesFF. de S. A. R. imprimeurs 166~, in-4 de 16 pp. Four, encore à cheval de la Courfe de nopces Son Alteffe voye, Je B)BHOGRAPH!QUES. in-4 deffein Alteffes de 6 pp. du feu d'artifice Royales; s. 1. n. d., 17 pp. deffein de l'appareil de l'Amour, des comptes, dreffé par les foins du Sénat, de la Chambre à l'entrée de Leurs & des Confuls de la ville de Chambéry, XXX. AA. RR. Les Nœuds dans la même ville, à l'occafion de leur mariage; RECHERCHES BIBHOGRAPHIQUES. le P. C. F. M., D. L. C. D. J. A Lyon, en ta rue de la Belle-Cordière, Guillimin, proche avec permiûlon; in-4 de ~i pp. ï66~, par Le même, fous Les de ~VttH~j trée de par les Leurs ou des doit de leurs a Chambéry, à l'En- A Chambry nopces. (!;c), de S. A. R., être c'eft plutôt dreffez appareils à roecaflon Royales, Ce Pierre par Deffein imprimeurs pp. refait, changé i'mcur. FF. Du-four, Bellecour; titre Alteffes la Préface; titre ce Pierre chez la même l'édition Guuhmin, f. f. non chiffré inpour t66~, édition avec un que celle de Lyon, pour dont originale être vendue le fortant comme aura frontifpice ete de despreues Lyon. XXXI. L'Amour autheur & confervateur du monde, de Leurs Alteffes deffein des peintures du plafond de l'alcôve Royales; in-4 de 2 ff., s. 1. n. d. On donne auffi M. R. (Madame hers en la place Barth. de Zapata, articles me divers lièrement des des la dames Relation le RR., chez 1678, donc que pour ecnts fur les fa cour de le to in-4 en ce qui fêtes du galantes du P. Meneftrier, lui fuivant dont parmi les du recueil pièces t6y8. & vers. profe cavache~ le jour Tiree de le P. Meneftrier, trouvé j'ai de la duc du mariage une le fonnet à Turin, !66~ 3 pp., des par de Ces je ne mémoire. infp~rèrent nyme, de concerne les TVŒHtb de fumeur, defcripdons conduites janvier courfe Amour, des My['u~ncM~our/b!<nt;r 11 août &. le 14 may le même, douteux paroiffent du faux Défaite de Thunn, de Leurs les mentionne Ces Meneftrier m-4 1667, à Turin, l'italien P. avec Royale) du chafteau la nai~dnce deux au mufe de Savoie, tranfalpine qui, fous le voite adreffa, de t'envoi, des bibhothèque plus la PP. main Jéfuttes, de particucharmée de l'ano- fauteur, cite plus haut: AlPadre Nodi Claudio FrancefcoMenefb'ierper nelle nozze compose dell' Amore, SONETTO Rtdeva De' t! cielo, e't d'oro del t'età Mefcolando Vidderi à nativi verdeggmr pm nonLo Sabaudo aprile Marte, ) frcggt più del d'arte, fuo ftdc. il diffegno de' Reali di Savoia. RECHERCHES BIBLIOGRAPHIQUES a vo;, di amant!, Quando Penna d'almo che fcrittor, a i grandi di nodi d'amor Porhno purè Subhm) penne, E di rofe Che fi bell' Di comparte monile. il volo audace a te d) Franchi il Nodo vermighe fe volar voler aureo altrove annodata Qutvi gent))e in dotte carte à fuo La fama Fè copia maggior vorrei, place; gloria afpetta pigh vivace, penna Htmeneo gigli, i figh. )t. POETA ANONIMO. XXXII. Le Temple de la SageCe ouvert à tous les Deffein des peintures de la grande cour du Collége peuples. de la Très Sainte Trinité. A Lyon, chez Antoine Molin~ le Grand-Collége; vis-à-vis in-8, avec permiffion 166~ 'y tF. non chiffrés à Camille de Neufville, pour FEpiUre la Préface auxPrévoft comte de Lyon, &pour nds & Echevins 182 pp. pour le Temple de la archevêque& des marcha &c. Sageffe, Defcription & Defcription laires, & explication des montres fodes ornements de rentrée & de la galerie. Cette dernière avec t6opp. du college partie le mot offrît FIN. On chaque &. aux marchands dans manque voit, année, échevins en de aux de JESUS, dans un ovale la Ville. Cette offrande etoit Jéfuites par le Confulat, pp. Si-S~, le jour de leur du nom beaucoup qu'ttetoit la fête qualité rayonnant comme en d'exemplatres de d'ufage de ReconnotHanee n'ont que le la Trinité, fondateurs, d'or fur un fond une qui recteur au prévôt un cierge d'azur, de que des marque aux armes la ceffion faite t ~6;. XXXIII. fentée JéluSj collége GuiUimin Le Temple de la Sageffe, allégorie repréde du Collège de la Compagnie par les efcoliers en la réception de ce des Magiftrats fondateurs de la Très 166~, Sainte in-~ Trinité. de 27 pp. A Lyon, chez Pierre RECHERCHES C'eft le vra~fembtabiement fous le titr" trats de de Le Temple Lyon; BIBLIOGRAPHIQUES fans t66}, Ode In pièce doit du roi, aumômer fon portrait peint XXXVII. Cardinal Devifes furies Prœmaturam in aula être de t6<~ étant mort par Loir Relation Jean cette année, gravé Lyon, par Sanc- 2~. pp. de la Vie de 166~, Joannis in-4. Verjuni. s. 1. n. d. fr.j Verjus, fept. confecrat iniflères mortem de 2 in-4 expo~ulacoria, Cette de – de s. 1. n. d., in-4, Lugdunenfis; & de la Sainte-Vierge. XXXVI. les mag~tformat. Patri, perfonis, Deo, & illibatse rhetoricas vindicias Soixante Jéius-ChriA devant Placita. Ex aneloquentise rhetoribus & nova deprompta, Trinitatis auguAinimse Chriflo homini Sancto, ac Spiritui Matri Deiparae XXXV. le P. Nteeion, par digefla. Propugnabantur Societatis Trinitatis Jefu, die. coUeguSanctifnmœ Divinis 1663. Virgini tius Meneftrier eft cite qui & veteris recentioribufque tiquis methodo unumin corpus Verbo celui que la & en ballet repréfenté nom d'imprimeur ni dëfignatton Novse XXXIV. même docteur comme Van en théologie, confeiller on peut le lire au-deffous Schuppin, de rentrée i66j. de l'Eminentiffime Flavio & fon légat neveu de Sa Sainteté Chigi, A Lyon, chez Ant° dans la ville de Lyon. apoflolique, ordinaire de laVille, rue Raifin, aux Juilleron, imprimeur deux Vipères de la place de Confort; (J), proche 1664, avec permiflion. En tête du volume eftie portrait in-fol., du cardinal une figure gravée reprélëntant Chigi; enfuite, (t) Tournes. C'etoit On de Jean de i'enfe~gne la voit encorp au-deffus (le la porte d'entrée porte le n" y dans de la n)c la matfbn Rmfin. qu~il RECHERCHES BIBLIOGRAPHIQUES. un arc de triomphe ~8 pp.; à la fin, des marchands un Sonnet aux Prévôt i f. non chinré & Echevins, pour & pour la permidion. L'ambaffade i'infutte du cardinal le 20 août faite du Samt-Stëge, etcuent principales auprès du Sur le refus de fant de Pife. comme légat élevée a Rome Deux médailles declarât la condition avec furent le Pape que que en même frapper î~f~ une Il ne des faut preffes roi le catjtna! les qui états Ce démêlé :n t'infutte en a avec revers Latere roi: fût d'un côté, ne fut Ce Il fit abattue. ~tohf~r c~fimi avec Francorum; m~ la légende T~~fa~ l'une 166~ au la pyramide que pyramide regts excufes Legato le cardinal & la réparation. oratorem des modalité &- au neveu & qu'une occafion, faifant ce tyonnoifes (i) dans f!j)'t0 ~tg't, noms, quahtez confiderables ont qu'ils cette Emmence. avec permiffion. verfo France, majef- ~?rtHczp~ au Chigi, des du Cardinal, neveu entiée prélats, du à Lyon beaux avec l'ou- livres fortis b gentilshommes de & harangues des perfonnes feigneurs blafons quahtez, les Alexandre le portrait Chigi eft un des & qui de corps la prononciation chez Lyon, cardinal de Lyon de ~o~tg'n~rZ'jE'mmenft/~tn~ Saintete a Latere en France: S'~OTt legat ville compofent dans du époque de Sa noms, qui du titre, entree &. blafons tenu fiL fon la neveu les dedicatoire gravees. Le cardinal cette a la même parut les plus t'Epître a cette l'autre, autre confondre pas Pareillement Au une fes excufes, Corfis a u&o~rum/ fa fuite. l'ordre de confenttt temps L'7!'nt)~yo!emndic avec des 7~. fuivant, vrage les Corfes fon conftatant infcnption a Paris frappées moni~ngyjf~iTt C~m~~Mm abu- XIV, a l'avenir. enverroit lui faire pour fxc!t/afHm/ Co~cum~!Cmux 1667 fervir d'y Louis chaffât qu'il incapables a <?& nefandum fcelus le cardinal reprefentant Chigi qu'en a t'ambaffadeur, VII legende l'autre, en la garde du Pape, dont les fonctions les fbires aux executions des criminels. fatisfaction a Latere, Chigi feroit la de d'Alexandre ex!gea fous paffe, Corfes enfin par le traité qui fe terminèrent longues négociations, de fils aîné en fa qualité de l'Eglife, voulut bien oublier ce Le roi, s'etoit qui a de duc de donner qu'il les lieu de légat a Latere, fut motivée par de Créquy, alors ambaffadeur de France d'accompagner fa puiffance, donna les par Pape ecctedaftiques en qualité Chigi, 1662 au des pour pape fofennette (1) M. P. Lacroix est tombe dans cette erreur lorsqt) )t a iHrtb)K'mP.Mntp<.tr)crcette':cconde le rue Chigi texte Alexandre a Lyon le ville harangues Fumeux, cardinal la VII < mai de qu'ils Mercière, ff. non les planches 1664. ont faites a t66<).,in-fo)., 120 & fon felon Lyon, légat chiffrés pour d'armoiries apoftolique L'Archevêque & rciah~n de feutrée du Légat. (Cat.ttoguc de Sc~Ipintie, t T, p. 36, n. !66.) RECHERCHES de Ville le corps du précédé du confuls, du nombre de du Rhône; du echevms & les rues jufqu'a Porte-Frau, Jean. marche étriers où en dépofant au pied du conduit les barnère ces de un contrafte romaine publiquement les fut en éclatant fur porté grande le reçurent honneurs cramo~ velours à crép)nes par les par toutes le clortre dans partout avec lui pompe fk conformément la Cour où la pourpre de dais ainfi Comtes triomphale, par ordre paffage, devoient offrir btentôt Le d'argent. &. il fut fon a Verfaj)tes, l'archevêque & caparaçonnée bardée en exercice, Cette en marche des exbourgeois, fuivi d'un grand de la porte du pont notables a la Peres entendu blanche le mors plus des fe mit Le cortége & de attendoit au couvent la harangue du prévôt des marchands, le Légat un arc de triomphe, revêtu des habits de fa digmté, monté fous une mule d'or, Le des ville de corps Confulat avorr après la Guittotière. &.fëcu)ter, régulier du préMjat, prélats. Se le complimenter de faubourg clergé fit fon entrée fur le recevoir allèrent Tiers-Ordre, iUBUOGRAPHIQUES. décernée à l'ancien t'humihatton quatre de les Saint- au légat fur cérémonial, qui t'attendon. bas la dignité de la tiare, & la foumtfHon du Souverain Pontife aiïoit bien mettre excufes de Louis-le-Grand. trône la porte dupont des marchands dreffé à de triomphe par les foins de MM. les Prévôt de la ville de Lyon, en la réde FArc XXXVIII.–De&ripdon du Rhofne & Efchevins de Monfeigneur rEmInentiHime cardinal Flavio ception Chifi (~c)j neveu de Sa Sainteté & Ion légat apoirolique en France. (Parle R. P. Meneftrier). Lyon;, Antoine Jullieron, 166~ de 11 pp. in-4 (Cat. Coite, n. ~o~). de FArc de triomphe dreffé à Defcription l'entrée de la rue de Portefroc par les foins de MM. les & chapitre de l'Eglife, de Lion, comtes doien, chanoines de Monfeigneur le Cardinal-Légat. (Par pour la réception XXXIX. le R. P. C. F. M., D. L. C D. J. ). A Lyon, chez Antoine ordinaire de la Ville, rue Raifin, aux Jullieron, imprimeur deux Vipères, in-fol. proche la place de Confort; 166~ de 3 ff. Cette Lrefdu Defcription legat; Lyon, fe trouve Ju)tferon ordinairement à la fuite de la relation de l'en- RECHERCHES XL. -Ad B!BL!OGRAPHIQUES. Reverendum SocietatisJeni Olivam, Cetterelation, au vicaire vicarium & ot/e~u~nft~m!fs~))'u! On a encore de la même bouffon, que lyonnoife de C~H~tt;! L'Entrée burlefques, avec Un exemplaire incomplet Paul M. Scarron avoit mis Chypre, 31 pp. XLII. ces de a la bres &- de .664). On même Chambre trouve de Royale le 2 du feud)et deux de &c., des comptes au dernier temps, Chreftienne ducheffe II, fonnets France, Savoie, en de Madame la Ducheffe Charles-Emmanuel dans pièce, a la la C. le genre Collection de l'autre Françoise Savoye, pour ou les Royale de Reyne l'Avant-propos, de FAmour reunis de Chypre, Reyne Madame verame font opufcules a la mémoLre de Savoye, ~<td!i?:/L ~M~n~fMf. chreitienne~ de Madame à la mémoire & de la Majefté, au de VaRoyale Françoife la DucheHe de Madame tendus eft fignée appartient de rHéroïne Les Larmes deux adrefTee eft Francifcus cette mode, de Savoye, lois, Ducheffe Reyne l'année de &n mariage avec S. nuel II. iç pp. Ces in-4 de Jtfon/~tg'netO' le Légat dans imtiales P. L. S. G. J. C. D. de France, Ducheffe &c. 2 H'. non chiffrés Chrétienne &c. n. 12422. Cofte, L'Apothéo& rendus funèbres Devoirs décès & in yo filius Elle de Epiftola & pentametres, a Rome. année Paulum FlaviiChigii, hexamètres en vers m-4. Lyon, XLI. generalem, de Jéfus de la Compagnie généra) de Lyon, vers ty8 compoféede fimus S. L. P. Joannem ingreffu Eminentiffimi s. 1. n. d. Triumphali de 8 pp., ville admodum un volume de efpoufe Françoife mos, de Savoye, C.-F. adreffe de Valois. a la Les Valois, par le Souveram Meneftner ducheffe fune- Ducheffe le ic) mars de de ces D~)'0!rt de France, Victor-Amé, à Chambery; chacune fignés intitule Chreftjenne Royale mefme de de Chypre, dans &c., A. R. Charles-Emma- de efpoufe in-4, Relations, i'un d'Orléans, Sénat 1664, S. A. R. & la Sou- s. t. n. d. (Lyon, qui parurent en fur le décès de mère de ).< RECHERCHES XLIII. Eprennes préfentées de Lion, l'an la ville de giftrats B)BL)OGRAPHIQUES. aux Gouverneur en 166~ & Ma- devifes & en madrigaux. XLIV. Mufes L'Afïemblée pour les nopces des Sçavans & les Prélens des de Charles-Emmanuel II, duc de &c., avec Marie-Jcanne-Baptute roy de Chypre, Savoye, de Savoye, de Nemours. princeffe Lyon, Guillaume ordinaire Barbier, imprimeur S. A. à la place Confort, de Savoye; chiffrés pour lEpître; z).2 pp. R. 2 ff. non XLV. Le fecond des nopces rallégorie s. 1. n. d. in- XLVI. tifice Mariage d'Alpin La Naiffance chez du la velve Roy t66~, & dc in-~).. du duc de Savoye, fous & de Nemorine; in-fol. & du Héros Deffein du feu d'ar- dreffé à Chambéry dans là place du ChaHeau, par les foins de Monfieur le marquis de Saint-Maurice, pour la naiHance de Monfeigneur le Prince de Piedmont. A Grenoble, des RR. chez R. Philippes, PP. Jéfuites; XLVIt.–LeNouvelAAredu 1666, & libraire, imprimeur in-4 de 8 pp. proche ciel del'Eglife, deffein de monaUere de la Vifitation dreffé dans le premier l'appareil Sainte-Marie àfoccafion de la première folemd'Anneffy, nité faite pour la canonifation de faint François de Sales, & prince de Genève, fondateur de finiftitut de la évêque Vifitation, depuis zième du mefme le 9 may de l'année mois. A Grenoble, 1666 chez jusqu'au fëiR. Philippes, RECHERCHES BiBDOGRAPHtQJJES. le collége des RR. PP. Jéfuites, avec 1666, in-4, du Roy. i f. non chiffré pour l'Epître à Madame privilége 87 pp., Royale; 3 pp. non chinrées pour Advis & Defdu Retable la troifième eH des trente 4 pl. cription proche deux de faint quartiers XLVIII. dans monastères l'un Deffeins, des Cérémonies -Relation les deux de Sales. François de faint faites de la Vifitation, de Sales, François en fa vie, & fa Conduite & l'autre, les Transfigurations Vifitation 1666, les deux avec de la l'ouvrage en l'Etabliffement Grâce noble, à Grenoble de la facrées. Gre- in- XLIX. de l'appareil dreffé pour la céréDefcription de l'Octave monie de faint François de Sales, à l'occasion de la {blemnité de fa canonifation, &c. A Grenoble, chez Robert & libraire, le collége proche i f. non chinré in-4. pour Philippes, imprimeur RR. PP. Jéfuites; 1666, des l'Epître à Monfeigneur de Dauphiné, ~1 pp. On trouve, pp '6-2~, le duc alhances de de LeSdiguières, la maifon de Sales gouverneur avec les familles de Dauphinp. L. aux Epître dédicatoire des tom. & Préfaces Echevins, Ville de Lyon 1666, Coral, dëd~eatoire L'Epître trier, qui comme les &. tes deux en a fmgnë t'edihon de fa chofe propre, tcnvo<eaune pour par le P. Jean 2 vol. in-fol. autre ptanchei- &. dit publication. qui reprefentent 1 & !I de l'HiStoire de Saint-Aubin. Prefaces apres On des marchands Prévôt de la mort qu'i! cette recheiche des vues de pu y faire ces deux Lyon Benoît font du du P. de Saint-Aubm. aurot de la Lyon, Htftcnre des & P Menef- t) en parle additions qu'tt vo)umesun)quement elles font J gravées par RECHERCHES Urac) On Sylveftre. planches BIBLIOGRAPHIQUES. mêrne pretend n'ont qu'ils ete écrits que nt~fer pour ces (1). (1) Vn)ex le P. Menestrter, LI. Ott~ra caroch-t-M des oMM'a~M ~Mton~uM, p at3. Les Graces fur le tombeau pleurantes Deffein de l'appareil funèbre très chrétienne. l'églue du 1666, in-8. des collége Relation LII. PP. de des de la Reine dreffé la Compagnie Cérémonies dans de Jéfus faites dans la ville à l'occasion de la Iblemnité de la canonifation d'Annefïy, & prince de Genève, de faint François de Sales, évefque A Grede la Vidtation Sainte-Marie. fondateur de l'innitut chez Robert noble, le collége des RR. du Roy. Philippes, imprimeur-libraire, PP. Jéfuites; 1666, in-4, 2 ff. non chiffrés pour FEpître les 4 dernières font pour Piedmont; 4o pp. faites au fecond monaAère. des cérémonies lége LUI. -La Iblemnité nouvelle de faint naiffance François par les Dames religieufes chez Robert Grenoble, le collége proche non chiffrés pour d'AubuÛbn brun HV. Nacrez du Phénix. proche avec priviau prince de la Relation Deffein de Sales dans la ville d'Embrun, A de la Vifitation Sainte-Marie. Philippes, imprimeur des RR. PP. Jéluites 1667, l'Epître de la Feuillade, de la dédicatoire archevêque à & libraire, in-4. 3 ff. Mgr Georges d'Em& prince 27pp. Le Cours de la fainte des vertus, Carroufel de Sales; François 1667. pour Vie, ou les Triomphes de faint la canonifation RECHERCHES LV. Difcours Meneftrier, Claude-François Paris, chezJ. funèbre L'oraifon de les par fut prononcée de a attnbue Colbert. eft comme le P. Meneftrier de la on adreffe au province, & à fon comptes du à premier prefident Boiffieu. au que)quefo;s hvre de ce ordinaire a Grenoble, que compliments de Satvaing de Mc~:g'n~U)teur la reine-mère Lefdtguieres, gouverneur a la Chambre des & au Parlement, Préfident On duc au t'évoque, Denis de & fuivantes, p. & libraire imprimeur l'Anglois, de 30 pp. in- 1667, Roy; aux obsèques de la prononcé Anne d'Autriche par le R. P. de la Compagnie de Jéfus. A funèbre reine-mère très chreflienne le voit BIBLIOGRAPHIQUES. P. Meneftner Sébaftien Paris, Conftant Dey~ï les armes t~rot~MMyM)- Mabre-Cramoify, m-fo). !66y, L'au- de Sylvecane. des tournois, carroufels & autres joules, en la chez Jacques A Lyon, Muguet, fpectacles publics. à l'image Saintle Grand-Collége, rue Neufve, proche du Roy & permiffion. avec privilège in-4, i66ç, Ignace, LVI. – Traité le comte de à Monfeigneur pour l'Epître de NeutchaAel, fouverain pour l'Avis au lecteur des chapitres 399 pp. n*. non chinrés Saint-Paul, & la table A la fu)te du Traité des Tournois, on de la reine J~! Lys au couronnement des noces de Françoue a l'occafion Charles-Emmanuel Le H, rftnM' rare, eft dans le des & monte Ce Mayer. éte n" déjà 4900, être bien. a des les ventes ne peut La a Chambéry unpnmé &' Carroufels, dans Huzard, Catalogue le titre des Dt/puM de la courfe a cheval faite ~!pM, le Deffein le duc de Savoye, d'Orléans Valois avec Joutes Tournois, recherché Mtchet Lyon, avoit qui fous retrouve un exemplaire que l'édition en ne qu'il pnx eleves. affez de cite !6y~ un avec t66f), très On la date avec de t66~. foit pas titre rafraîchi. On ment trouve un lequel devant elle; (Efdr., tib. une palme. la marque armes de m, cap. eft avec ces mots à droite, Je fleuron du frontupice, couronne de la Vente armée d'une 4). L'écuffon t'impnmeur. Secouffe. le repréfentée Au-deffous, de où exemplaires furmonte chiffre fur écuffon reur des d t'entour eft fupporte eft un écu n'ai vu fleurs, de qu) eft par de. ce fleuron Gëmes au lion que dans t'Er- 6' y~fa~f. tenant de. un par & chaffant ~rtf~ deux ordinatre- remplacé verges ~ug-na eft chacun à gauche, l'exemplaire aux RECHERCHAS J'ai 22. 2), 20, pp. a fait qui en fait connoître decnre Ces de quadrilles les tions victorieux Ld finit des les faut décrire des mots fait ycmjMftor~ug-g'<?/?u!, ~u~m probans de f~~n/?!, doit fnt c'eft-à-dire en queftion qu'elles tête des p. 9, la lettre arbre & jouant d'un avec jouant pour LVII. grandeur lion rien n'est de 7*, font la pompe par pompa mais deux Quanta voit les ~t remarques a l'adreffe &. ~07. oifeufes des a été autres tranfpoil eft dont au au pied d'un heu d'une exemplaires. bibliophiles io ordinaires. affis futiles, chan- confervé. fréquemment danfant, ou diverfans les exemplaires l'autre dans » Le refte l'un in prffMfM L'admirable l'exemplaire mutique jMttZo currrbus, ag-min~ enfants, nous mots, ~uorum~f le texte dans dans de j')-~c~!f, font Ovide Cifcen/Mm de ~xm' » &. ta marche en peu il a dit ornees que qu'on qu'elles Si remaniee, chapitres ces feize des carrou- ainfi inMfc~anfj~Mcc~tiKt. de machines &c. placees pp. trouveroient qui ma jufttncation matières, un des les exemplaires commence quand pas inftrument ces font carroufels, coronts, L reprefente ornée fe retrouve tranfpofition A ceux mêmes dans tmag'fnufn font Ce a La pompe Tertulhen, les lettres ne les prix des celebre ~uï, particularité Ainu, femme être de~mtt~c~ro)'um~rte, autre des fonc- & la marche chapitre hoc nomen guanM~acr~cia~r~c~fianr, fité d'images, de chars, de chevaux, La p. 22 a eté entièrement gement. fees, fe trouve la montre ~cra, !1 y a une qui & aux courtes feftes. fuivant, celeber, proprre de armftm~xt!, & les tenans fervent qui les chars; n Ce pompa &. décrit toute la peinture ~m~ri~ ornee. des les fontles qui &. les armes ces « La pompe le cirque que orcM carroufels, en le Litre à tous porter quadrilles, toutes le cul-de-lampe du titre du chapitre a la fuite font divers exercices nniffent ce traité. ni la lettre deux les qu'elles qui machines les livrées fans au lieu a mis les Il faut eft le cirque ou l'allégorie; le defi, les l'affemblee; affaillans; à la p. 20, « ce « Après ht avoir la lice, le fujet les officiers qui en St tous les pour ingénieufes, les ornements les affaillans 6~ les &. les entrees PniSj en habits comparfes la vignette a dit & des d'artifice mventions ou la marche, toute par tenans le chapitre, on fels, des les tenans que S& les chiffres; ordinaires le chapitre, » on pnnees, les courfes; les devifes qu'il dignes faire femer &, les feux chofes terminent la pompe cartels t'harmonie affaillans; fans des troupes & font fe doivent où par récits qui mots, un carton exemplaire, & parties fe fait diverfes même les progrès de ces les parties qui les compofent maintenant chefs ces Apres ce desdivertiffements la carriere qui dans outre, t'ongine reçoivent. ou en remarque BIBLIOGRAPHIQUES. Cette je rappellerois pour qui, fur ces infigni~ant. Eloge confulaire de la ville de Lyon, & fa hiflorique fous les Romains & fous nos Rois par RECH!;RCH);S B)BHOGRAPH;QUES. le P. Claude-François A Lyon, chez Jéfus. de la Compagnie Ménétrier, Benoift rue Mercière, Coral, Victoire; avec gravé Ala fuite armoines des les armoiries avec de de de Thomas celles & celles de Louis !78< époque prévôt des d laquelle Imbert-Colomès, a IV réduifit grands les fatguëe ronne. Charles de de II, de teurs fucceffeurs de 1294 fur les deux des aux la lifte ont des exerce les & du mois de mars ï6op, avec mars 16~8, le commerce en les lettres Louis de II, de Henri 1~70, de Louis de douze de françois faculte gros, par confeillers, par !4; d'avril de confuls, fut confirmé mois de & celles bons IV, du XIII, eux faire, du XIV, pour qui font par les lettres bre « IceuxconfeiHers.yeft.-it avons fe font mois élections renouvelees avant alrez mtervalle que la ptupart font l'echev~nage il en eft qui, répudiant reftees, étein- que l'annee de leurs beaucoup i ~6. de jeter de du mois fur de decem- t'ibn'~Mt~nfnf! dit,prefents~àvenir, &. anobtiffons les yeux en gentilshommes affertion fe trouve Cette VIII, une fe fabriquent auteurs, il fuffit de Charles anoblie fouvent qu'un Toutefois mêmes au confulat, a Lyon ferviccs fe convaincre furtout lrgnée, par d'autrui. les fonctions, des a guere dans cet ete nomme I[ ne refte plus aujourd'hui &-loyaux les parchemms le nombre élections anoblies familles parmi environ ces confulaires. charges de noble lettres-patentes octobre &- cette a la cou- habitants de leur de lorfque des du il n'en juttiHee S* extraits 1~0 rois fut réunie dénominations t~p6, Lyonjouiffott privilèges les mêmes tranfmifubte fix cents individus, échevins anciens en douze; nos par IX, mois pleinement 149~: en parlement, marchands. Charles comme acquifeparles avec les de les archevêques, par feptembre de mille mars nombre aïeux Jacques &.c. a deux tes ou difperfées, nobleffe anobht & pofterite, mêmes petit jufqu'en Le dernier echevms, avocat nombre des les fous de S &du à t y8<) mille les reconnus avec maintenant j6o~ t6~; évalue démêlés 1~9; 16) juin decembre On mois au furent de nobleffe novembre de mois très des d'octobre mois échevins maires. Berthoion furent qui connus Ce pnvitége du mois Antome &: un prevôt 140~, municipaux échevins de a quatre muniopaux, fes lettres-patentes Henri des par TolozandeMontfort; échevins de tes longs en VIII ville, du les ï~95) privilèges officiers des Degraix. 1294 Henri Louis Stemman, Jofeph & Jean-Marre De fut les blafons remplaces receveur, It y a des de la Ville. capitaine a ajouté furent ils marchands de Trellon de la Ville, géneral Jean Beneon de ete feuillets deux &. procureur la Ville, ont qui font t66ç, à la frontifpice & éehevms a l'année avocat de on defquels marchands < ~06 Groller fecretaire à la fuite exemplaires des de l'année Gafpard du Roy; privilége prevôts Moulceau la Ville de des ce volume, pour gravées in-4, 166~, & blafons. de pai ces prefentes, &. RECHERCHES du titre avons mariage, !) ne faut pas fut publié L'auteur y eft fouvent hvre du par abrégée blafons travail en compofer & ce Pays-Bas, de la lettre la date connoiffance paru que cinq de Guy du que ans dit Paun manufcr~t -Le armoiries Meneftrier, noiACoral, de titre & de format l'un de celui hzjlonque ville Llpfius, quod eft exacte, du P. de les f J'admire foin grand ville i) ne pouvot Meneftner, Avec le celui de recherches l'Eloge de beaucoup de Lyon; in capite ~r qu'on Meneftrier. eft en France qui mais Broffette, année fait l'autre. pour du P. avec de la cette ce livre ce qu'eft oculus, ~c. à cette époque ~~or~ue du- An\ers (2). » S, avotr n'ayant apres. (1) VoyezDtehonMKj-e enet/c~pddt~ue de la tMblesse de Frame, Paris, parH-deSamt-Att~s et Mcncstrier, Les 1816, 2 vol. in-8, t. p. d~craeN ea}Kees de nobiesse c< ~fNtnatMpr-Md'en LVIII. jufqu'a prendre a ramaffees de cette J. continués l'Eloge A)/!cn~M~ le 6 mai 1664 l'Eloge que de fe paffer Meneftrier l'honneur pour l'identité eft facile à Falconet, le P. y font nom, pas d'avoir que aux fon on peut ëcrivot à jamais » (<) &c. échevins qu'il trompe, particulières rera des mis pas ne difpenfe pour en loyal de la f;He de Lyon avec celui qui h~or)~M< t'ami & le commentateur de Boileau fous Broffette, de la ville de Ztcn. ou E!o~t/!or~u~ A Lion, Ginn, ayant Patin Guy & d naiftre l'Eloge P. Meneftrier, Broffette née pofterlté confondre Les n'y &Lleur & décorons, Nt/!cM in-4. eux nobleffe, decoré tard plus ce titre <7f, de & pDvitëge BIBLIOGRAPHIQUES tFrcsMr JM preuuM. Paris, t683, in-ia, p.BCO. (a) Lettres de G~yPatm, publiees paf~H.RevoUe-Parise. Paris, t846, m-8, t. ni, p. 468. & la Pratique des depuis leur inflitution; -par le R. P. C.-François de la Compagnie de Jéfus. A Lyon, chez Berue Mercière, à la Victoire, in-J 2, avec 1671 Véritable art du Blafon, auxPrévoft duRoy. S'. non chirfrés pourl'Epître privilége des marchands & Efchevins de Lyon 41 pp., 7 ff. non chinrés l'extrait du privilége pour la table des chapitres, & la table la Pratique préfentant LIX. armoiries; pagnie des armes des familles dans qui font blafonnées des armoiries; de blafon, une fig. reï pi. les obsèques d'Anne de Bretagne. Le Véritable art du Blafon, & l'Origine des de la ComMeneArier, par le R. P. Cl.-François de Jéfus. A Lyon, chez Benoiit Coral, rue Mer- RECHERCHES BtBUOGRAPHtQUES. in-t 2, avec privilège. cière, à la Victoire; 167 7 if. non de Saint-Andréa chiffrés au prélident rAvis pour l'Eputre au lecteur & la table des chapitres; 6 n'. non 384 pp., 8 pl. &c., &pour l'errata; chinrés pour la table des armes, d'armoiries. LX. Le Véritable A Paris, chez Eflienne la fontaine St-Séverin, moiries. proche 167~, art du Blafbn, avec in-12, privilège LXI. Les des arFUlage rue St-Jacques, Michallet, à l'image de Saint-Paul du Roy. ff. pourl'Epiure à & pour la table des chapitres &c.; pour la table des madères, le Dauphin ~2 pp., 7 n*. non chinrés frontifpice gravé, avec le portrait d'armoiries. ï~ pi. Monfeigneur ou Recherches & les armes du Dauphin du teconde Blafon, partie chez EAienne Michlallet(sic), de A Paris, l'Usage des armoiries. rue St-Jacques, à l'image Saint-Paul, la fontaine proche du Roy. SUT. non St-Séverin; 167~, in-i 2, avec privilége 6 tF. non chinrés chiffrés pour fAvertiffement, 332 pp., d'armoiries. &c. pi. pour les tables, Ce volume fait fuite qui au précedent, eftun a part, un ouvrage qu'il forme n'eft qu'après d'un fac. années quinze C'eft dans le P. Meneftrier de la des plus recherches t'Avertiffement pour quoiqu'il compofition que du n'y rares. pas M. de toma~fbn Leber affure a Hni par le trouver qu'il fe trouve grand ait le détail ouvrage h que au fond du plan conçu par toute fa qu'd médita vie. LXII. en dueil. -~Les Deffein des obsèques Michallet; Vertus chreftiennes & les Vertus militaires de 1 appareil funèbre pour la cérémonie de M. de Turenne. A Paris, chez Eflienne 167~, in-4. ce RECHERCHES Bayle en s'exprime « A propos (i) contré d'affez bonnes BIBLIOGRAPHIQUES. fur cet termes ces lettre de mer funèbre de M. de Turenne. pour la pompe funebres ou u nous fait voir les cerémomes modernes avoit riant. qu'en à craindre demander en mfcrlptions tatmes, renne le P. dont Ob dans le latin le pays a fa)t des fables. Ceux toutes de tut demander tut-même que Le recueil projet Le fur Deuil eût le même des PerfU! eût -Oraifon & ad pacem féputtures on ne peut les lire de craindre grâce t'obfcuntë des préfente de M. de Tu- de coactos, ces que mfcnpttons faites la ma'n Je ~'g'e funèbre dans le tombeau P faits dans capitaine de vue à fon honneur, 6<.e'eft Jefuttes de Monfieur afin fuppofé fi bizarres. images un autre contient fous Meneftner, de Saint-Ouen s'etoient de le reffufciter, des RR. PP. du grand la à le perdre neceffalre des exploits ce éte qu'tt CI) OEuvrra davarsea, t. IV, p 5B7, note IV. ;2) ~e cit., t. u, p. MS. LXIII. coactos, commencé cardinalesfur de la décoration funèbre monte du i de décembre. ~tn fines fes victores écrit (}) entre épitaphes des funèbre accompagné de la Bibliothèque fujet, (2)~ devinffent Vielles les morts pas perfonnes ont pu reconnoître ote déja » redactis de ces l'explication h. terrltls, ont qui fes glorleufes expéditions, veritablement en cette oecafion a quelques t)rât ne français de la pompe ultra a mute Imagmer anciennes fauteur, tn ord~nem Treboccis « que celle Hermtonas, & Quadis MarcomanniS en ne redoute qu'on Hermanduros repreffos impri- la langue françoife fe fait à lui-même fi on les entend, a mauvaife qu'on chofes etoit Meneftrier de qu'on ou, par Il fait qui arrivé befo!n auroient qm en a ren- a lu prod~gieufement. des obsèques de M. de Turenne d eft comme pendant )) montre Ob homme (Charpentier) les mtcnpttons que l'explication; entre autres !t répond à venir, obfcunté qu'il à M. Mmu- du P. Meneftrier fur l'excellence la réponfe dit-)), & mtntettigibtes, n'entend plus & qui leur pour une de Charpentier livre qu'il feroit autres, un de la Defcnptton parlé déjà d propos du On y voit, qu'on car c'eft biencurieufes, Bayle ndicules devlfes, fouvtens une toli fes Décorations je me dans ouvrage ce titre de Turenne. de Rouen, pour De~- la céré- (3) De l'eaceilereco de Ia larnpue (rango~ae. pnrns, t683, 2 voL m-t9. de très haut & très puiffant vicomte de Turenne, d'Auvergne, prince Henry de laTour maréchal des camps & armées du Roy, colonel général de la cavalerie du haut & bas général légère, gouverneur RECHERCHES Limofin, &c., BIBLIOGRAPHIQUES. à Rouen prononcée de SaintdansFéglue par le P. Claude-Fran- de 167~ le i~ décembre de la Compagnie çois Meneftrier, rue St-Jacques EAienne Michallet, Ouen~ la fontaine proche du Roy; 6'ontupice Le panëgynfte ou David Rois roi tui-même vous bien Cette 1676~ pas eté la perte déplore tarmes, nous avons perdu chez in-4, Saint-Paul avec privilége Trouvain, Sevin 3 d'après & gravé par Sevin par ces tirées paroles d'Abner « Tout )t a dit Il eft mort en la perfonne de hvre du n, le peuple chap. 3, a pleuré le Sçavez- gloneufement. ce prince le plus grand n funebre traité Fléchier par lue être pourroit (1) 0?'HMOKfunèbre de ds janvier 1676. LX1V. texte pour des que ora)fon pns a verre d'Ifrae)? capitame n'avoit avoit A Paris, à l'image gravé par delEné cul-de-lampe ~}.i pp., Gantrel. des St-Séverin de Jéfus. avec fi le même plaifir, fujet (i). FM~HtM', prononcée – HiAoire encore dans l'église à Pans, de S-unt Eustache, de Louis-le-Grand; & portrait te 10 in-4, s. 1. n. d. ex univerfa philofophia magnoThelës dicat & confecrat a Turre Ludovicus Arverniae~ princeps Turenius. Claromontani SoPropugnabit in aula colleg. LXV.–Ludovico ciet. die Jefu, 8 ff. gravés, Louis XIV. Les deux C'eft )m devifes autres le frontifpice dernières & en énigmes font (t). avec en qui dédicatoire l'ouvrage du Le deffein des ro) font du des roi, P. de fur fes la penfée ornements (1) ~'o)er lal'lulusopY,tc de.anuapra, t-682.p.116_ le refte a eté & la dtfpofition cette prmcipales vingt-trois les infcnpttons les emblèmes, la Rue, dans repréfentées infcnpttons a donné au in-fol. 167~; grand un beau portrait de compris; campagnes devifes, le P. Meneftrier )'epître anno 13 auguiti, fait du par fujet en thèfe conquêtes. devifes font & fix deux font ou de de à fept trois Sevin, RECHERCHES du peintre aux de BouUton cardinal Michauld. Ce volume L'~rtJ~ on m'a )n-8. 2 vol. 1682-8!, entre fans pp., jt2 Pères deux cite consacrer peintre aux heure bonne une acquit qu'il mais travaux, son queleP.Mencstrîer ou reprises, trois mes mains ger, d~près un place couvert des de tite Puulux de )ean<, sion Le ae avec perfuhder que je images, de c'eft (2); s. 1. n. là tn-ta d., contre de la Compagnie c HnM de deux etorles nom. sur pienus socle et ~c~ (Cette à quelque trait tout surmonte à l'entour: raisin généreux deh~ic ecusson mots d'or est du mùle d'un d'une et de 76 sa de de geme. de à ce medadion, obligé que ses etudes C'est se de son art. a Rome.. et son qu'on ht ausst le a Lyon, Paris. ou du Pris, a exerce fresques etoit devise autour Sevin grandes habituel de mon 11 fit ces adxnxenteuaxüus Rome, patrie.il appuie avec symetnquemeut ou ïtig~ud, genie sert de cto11 executa la J'exerce Tournon. bel pour figures, traduction placé de un des mvenUons très Ce. meuatllon, la les madrigal est t psaume a médaillon Il abime à la mamere traçant dont un De ce cent Et Vint son ce trouve voici' përe cet que pour l'art apprit art eut famcux pemtres d'Hahe en en France ai ec les un beau ces de ~eux pinceati~ de plus les copia mettre tous du JamaIs tes Charmer peh- ses de Se~m,qui me- supporte, beau. merveilles, jour, doctes ventes la Cour. pepc- attu- deSevin). J d'azur, du Chercha de même, faire globe qui autre au et tires portrait, une revers Tournon en & au Ne sttt semble un sur charge drapé sur grave de et.t, ce richement séjour bas au sont soleil le altegonc d'un arts, qui qui un de regard Lyon et ~entG. Au-dessous le En a ti lyon d'or. L'artiste mc- des est ropresente lequel le sein nournr pour dechire le mot d'un de lis En guirlandes Pau~M lit: de fleur entre au-dessus grappe d'argent, F. Erhn- Arte on cens cjccree~r, décoré, chargé Seurrt, son la et pour n° ;9~ en Bourgogne, Bourbon) servir repeter C'eatun de (de par un mis il fumfot, de M. Cofte, Lyonnoife effet, dans par mots: puct à une et applique cadre dans qui fois l'énumération du P. Meneftrier; qui art. tu~ deux de peinture, accompagne l'anagramme que entoure d*azur son richement ces la et tombe commerce medaillon, chef devise un du d'argent, au en n'avoit socle Turnonenxea rayonnant, can un de Setun Tournon réputation etoit sontinscnts ce à grave in-8 i668, CheTom, attributs armes, portrait emblemes lequel lui de )e hasard beau sur pouvois secrets grande nom dans je faite si E. danton est les hafard. duc lui, pu mention daulon, de in-4. des faifant virulent pamphlet au comme stcompletouMiquejeQ'aurois naturel, toutes Mene/?n~' œuvres d'artIcle pas pere de parolt n'ayant pense que j'ai note. H naqm). Vivaro]s,<Tun Petrua vol. t679, P. Meneftner la Bibliothèque de Catalogue 'y. fi S. Semn cette des P. Meneftrier la PMo/op~ de l'Art plan au un au Meneftner, & le P. le Cataloguedes d'ouvrir le volume (1) Le peintre tes biographies, Autour un dans te rendus Honneurs sur P. encore C'eft donne apporté le /Ncu/tCHr~ le Je vois dans 1'1mua ces Cependant frontifpice. pu être placé l'en exclure, pour en ma- relié magnifiquement offert qui &, ce qu'tt ses à être par calomniée d'un bout à l'autre du livre; accufée, y eft dénigrée, ces calomnies ces aecufations font articulées par y a de cuneux, a ce libelle diffamatoire Je ne comprends Jéfmtes. pas comment de Jéfus, et le texte, par Coffin, gravés a être vendu, mais Lyon, ;m~g' deux volumes invariablement de tes ouvrages, quelques-uns tout ce que j'en puis dire. donne Le même Catalogue Dialogue des & la ~Ho/opAte a voir parvemr pu jamais les ai demandés, et été de la Ville de la Bibliothèque ~r/i/a~f Je n'ai ses ont rouge. Le Catalogue II ))s (t) pas été desttné d'ordinaire fe trouve n'ayant de la Cour, perfonnes roqmn BIBLIOGRAPHIQUES. à trois (2) chea Voyez du en l'Avertissement Blason, J secoude amitoiete, inberé en R.clunehes Leogartyh~qu entier P. tête des Jtcf/Kt- l'L'saye de cI-dessus, p. des 63 dcs RECHERCHES Détail cnBr~i!. Le volume, Soc. Cette eft nom de d'auteur, fur porte faite comme par le P. Meneftrler, quelques la fauffe garde p. 46. t67<), Ex dono Franc. LXVI.-La Devife de la Compagnie Devifes faites pour Eftienne à le croire? portées la un indice fufEfant, pas comme fimple S. M. & toute rue relation N'étant pas je m'abfttens renfeignement. du RoyjuAinée;parleP. de Jéfus; avec un recueil Michallet, la fontaine cette que font de prononcer, & ne voyant borne a en reproduire le tttre chez feptembre mdiqueroit-ette perfonnes en mefure me galant, Jefu. offrande, lui, le JU~rcu~ dans configné fans J~n~ner BIBHOGRAPHIQpES. Meneftrier, de cinq cens A Paris, royale. à l'image Saint- la Maifon St-Jacques, St-Séverin proche 167~, in-4, avec privilége du Roy. 11 ~T. non chifïrés pour les piècesliminaires, 200 pp., i f. non chiffré pour la table & Ferrata. Paul, A la page la figure 71 fe trouve avec Marguerite jour de fon mariage de marguerites, avec un crucifix de l'agrafe gravée de Provence. fur tatUé Ce joyau un famt par portée Lou<s le entrelacé ces faphtr, de hs & mots a graves t'entour cet Hors étott confervé de\')feduroi, avoit fenfe, cnhquée été à vingt où Poiffy, amour~ le P. Meneftner (i), imprefe de Sopion devtfe comme inventée qu'on ne pût pas dire fufceptibittté pour de ce bon n'être pas tard fut dit ou elle & bibliothécaire le avec Meneftner Chriftophe Attorfh Noncorum, fotett pour l'avoir vu à ce point, s')t Liège fit reimprimer de longtemps que Louis du Elle parut. fut bien nonplus (1) OEuvre~ c)ma:ea, t. lUt p. 338. (3) 11~0~, out)efo <!cHc7mprf?se D]aïogo del signor Scipionc Ammtrato, nel qua)c sj ragMNa di chatouilleufe ultra dont encore Wagenfett, profeffeur à Nuremberg, dans faut entlere l'Europe en à fes croire M. les rois de la le Traite dépens a t'endrot tes Lorf- in-4. tôS~y, d'y intercaler (2), eut t'impudence avant pour Philippe II, roi d'Efpagne, XIV i'avot eue le premier. 11 falloit fût chanome )C) la de- prend emblème, pouffee Ammlrato fatisfait le jour par d'Altorf chanoine qu'un dès plus le P. dont ;mpa)', farttarg'um~nft. par le roi & la jatou(ie émut, ans a l'Académie pubhc Monnoie veram de vrvement attaquée ~'x~rctMfton~~x fut adoptee qu'elle delle le monaftère nec pluribus qmnze de droit s'en treuver poumons fois. plufieurs La dans annel cette afin que de fon d'Efpagne la fou& des moIte Imprese da dmersi eccellenh auton, e dl aic~ne regole e tYYertimenM mtorno a questa nt-itena. riTenzp, t598, in-4. RECHERCHES )ndes lents chdunoent BIBLIOGRAPHIQUES. nombreux &. qu~ n'eto~t htafons, certes moins pas O! gneii!euxqueienMp?Mn~M!tmpar. LXVII. en fête pour A Paris, chez -L'Efpagne la reine d'Efpagne. l'heureux de mariage Eftienne Michallet in-4. 1679, LXVMl. Meneftrier, mas Amaulry, libraire avec in-i2, les pièces t68o, par le R. P. C.-F. A Paris, pour Tho- des armoiries Origine de Jéfus. de la Compagnie pour les tables, à Lyon, rue Mercière, à laVictoire; du Roy. n <T. non chiffrés privilége liminaires, non chiffrés i6fT. ~2pp, pour &c. n'ontiipice additions, gravé, i fig. repréfentant rhommage du chatellain de Bulles au duc de Bourbon, comte de Clermont. du privilège Achevé Après l'extrait cette d'imprimer On voit leurs poftdater ficat volume rigée être peut Coral 1682, refait. Lyon, Je me qu'u votume Benotft trouve de pardonnera (le Coral P~r;ffj~k art parler, art M. une B/a/on Leber elle abonde qui doit dans la exactitude; tous les deputs curieufe feconde édthon, 6* !'0ng'me qu'une réimpretnon mais ouvrages orconftance de la réunpreffion les premiers temps b]b!~ograph)ene (f)\n;cxp)'t'<tn))tt<.n"l.)\. du btafon fe trouve edtt~on de <67t, celle a dit, du précèdent dans la eft plus a retranché ceux t'edition la date avec un titre erreur grave de ce parlant du des faut en or!- riche fort avon' r d'un tiers fur)eur etendu de du P. Meneftrier, xv! de t67<) (2)~0))<'ao]tCi).)tt~u< qu'il plus un examen fin avec des doutes laiffer précedèrent Lyon, ( Ong'Mf tels, édition cor- revue, « Ce volume différences pourroit jufqu'a une Leber, déjà. ~fmoinM. ~~rmo;n~) qui point J~! une être l'auteur de l'ufdge un certi- mois édition, S- ?'0rtg~)nc dont qui plufieurs deuxieme 1682 contient connus heraldiques depuis bibliographe du Blafon dans conferverencore de M. le Catalogue Le favant en developpements etoient mentionne mais avec des changements &. des ~/f<no<ttM), l'un &. l'autre La premiere pour être complet. gines, leur en vente du m-) 2, dans plus, de rectifier. a proprement n'eft, dont de comme confideré ()), but etOLent du ~%nfa&~ t6yt le dans ]6y<). les hbrajres aujourd'hui, lorsqu'elles & augmentée Benoift comme publications de nouveauté Ce de alors que, le 3 mai partie première fiecie (2). j S~. cette » RECHERCHES ce que Tout fur trompé dit appliquant ~rmotrtM ce lion il refulte, ne faut, fans aucun s'en veut, pour tence d'une édition ce livre, fieurs années publie fous ne ries donc M. Leber, vant M. Leber. dans )e ~)'!ta&~ art encore cette Benoift faute. &c., des ~rmotftM à Pans fuccedé imprimée en rue à Coral, Mercière, plus tard, s'eft trompé lorfqu'il celle t68o, de 1682 pour Le P. Meneftner ~rmotft~ fous le titre: ferva premier logie chapitres donna Lyon, l'Epître < 671 des dedtcatou'e de la rnaifon de au heu nettrier a au contraire devint, amfi il retranché fe propofoit de neuvième partie tard, fa la première parties. de Et tous ne qu')) quitta M. Leber au 167~ du Blafon l'autre. Th. Amaulry, Saint-André, mais celle lieu de 6' !'0ng'!ne des Il con- il modifia & ajouta it n'y t'a cru fon la généa- avolt que fept le P. MeLeber, de près de moitié elle M. Traité grand il avot comme les t6So. det68o&2pp.Am(i, édition du partie en 1682 de rf?r<g-)M avoit lequel Amaulry, de évité du Blafon &' ~'0)-tg';n~ des ;t refondit cette edition & la publia comme feconde fm- toujours art dans y en a vingt-trois tiers, plus d'un en dix publier une bibliothèque art fuivant lô~f), édition la date pour de eft imprimer une développements, grands Dans )'édition de t6yi, augmenté remamee, ~nfaNf M. Leber Non-feulement faHoitdirede prëGdent Prunier. pp., ~84 d'avoir plus de plus cite galant. ~rmotne~/Pans, au lui donna le de Il aurot de la Victoire, ~rtta~ qu'il d'abord Coral Ong-tM plan, ce de l'un maiSi! a dit Armozrzes, au du 1683, plus ~rmo!- t'Ortg'tn~ d'attention, des ~)'fno~r:« tôyi en i6~(),h de en publié Thomas pour le lIfercure à l'Origine en donnant M. Leber de plu- des {WOngiM pouvoit a l'enfeigne imprima en admettant, le 31 mai pubhé plus ne 167:) il est ouvrages; a piecede 1671, hvre un peu Coral en Tout la remarque volume puifque dont deux romprefnon qu'un qu'avec pas 6' l'Origine des Cette confu- des d'imprimer finon dire, d'un édition du Blafon que de une poffible pas feconde J'ajoute de tomber la date Blafon doit s'etoit & !'0r;g'tf!< des Armozrzes, t'exifil ne refte Leber, pas moins vrai comme qu'on titre les dates. Acheve conMérë du du t68o,le~'r!M!~art<ht être une fût avec ~nnotrtM. des il n'étoit car madmifubte; du Blafon citée par M. la main le contraire C'eft Blafon. art t68s, fous j'ai t'Onpnë ne volumes ~(!/on des ~rmotnM. confronter que deux art la (umhtude de convaincre, l'OngtM la date de peut qu'a s'it jufteffe les au ~nfa&ff doute, de parfaite confondu pas convenir le ~'n'fQ&!< que d'une conftamment ne peut pour feroit & s'il n'avoit qui (i l'on que Leber M. les dates queftion, BIBLIOGRAPHIQUES. auteurs qui du qu'il Blafon dans promis ont écrit sa fur le à deffein ce qu']t en avoit il fuppnma de la p. 16 aa de l'edition de 1671, dit d'abord, le chapitre qui etoit premier des chapitres entiers de fon des Armoines la p. 109, & conferva dans t'Ong-tne le chapitre )V. ni qui devint entre autres le chapitre premier écrit, blafon, Ces ques d'éviter les armoiries erreurs & les généalogies, échappées fes appreciations la confu<)on qui à M. Leber, fi exacte fi judicieux demontrent bibliographiques, de la Hmititude des titres réfulte combien dans fes remaru eft difficile de certains ouvrages RECHERCHES du P. Meneftner être a peu de Ce frais traité en a cette en pratique dejd Leber (M. Il faut combien des de BtBUOGRAPHfQUES. tut-meme garde contre époque, de a fait l'obfervatlon la rouerie les que rafratcturtes avant titres )ibra[res des hvres~ & moi), mettoient d'en fatre nouvelles. éditons des l'Origine en ~mo!rift a été par reproduit extrait, t. xm, p. }~ 5 de la Co!M'on des meilleurs ~~rfanon!, nof;c~! S' traités particulier; à i'/tt~O)'~ relatifs ~ovo). t8;8, StC., par MM. Leber, Salgues & J. Cohen. Paris, in-8. LXIX. R. de France, des ornemens des armoiries; par de la Compagnie de Jéfus. Origine P. C.-F. le A Ménétrier, René Guignard, chez pour Thomas Amaulry, à Lyon, rue Mercière, à la Victoire 1680, in-i 2, du Roy. 17 fT. non chiffrés pour avec privilége rEpître dédicatoire à M. Dugué, extraits du Journal pour la Pré&ce, Paris, libraire des Sçavans, & le privilège; 489 pp., i n'. non chiSrés pour les tables; c'efl le portrait de M. Dugué, frontifpice gravé du roi en fes confeils, confeiller ordinaire maître des rehonoraire de fon Hôtel, intendant de juftice fiquêtes nances & police, en Lyonnois, de blafon, & une fig. repréiëntant à un tournois. Ce chés volume de la Sçavans eft, coUechon de janvier LXX. le precedent, comme des )68o, œuvres p. L'Alliance du Forez & Beaujolois; le duc de Bourbon un des plus P. Meneftner. rares & des plus (Voyez 6 pl. allant recher- le Journal des S().) facrée de l'honneur & de la vertu de Monfeigneur au mariage le Dauphin avec Madame la Princeffe électorale de Bavière. Paris, chez Robert-J.-B. de aux trois Cailles la Caille, rue St-Jacques, 1680, in-4, 2 n*. pour la Dédicace à M. Colbert, permiuion. 8o pp. entre les pp. 12 & i marquis de Croiffy, .Tableau des 128 quartiers de la princeûe de Bavière, généalogique avec Marie-Anne-Victoire. RECHERCHES C'eft la fur ques des defcnption la maifon de BIBLIOGRAPHIQUES. fêtes mariage, fuiv~c de documents généalogi- Bavière. du Parnaffe Relation LXXI. du le duc de Bourgogne. de Monfeigneur Baptême de la Caille; chez R.-J.-B. 1680, in- A Paris, fur les cérémonies du Parnaffe Relation LXXII. du fur les cérémonies du fils de Mgr le duc de Mgr le duc de Bourbon, Baptême de Condé, faites à de S. A. S. Mgr le Prince & petit-fils A Paris, chez le 16 janvier 1680. St-Germain-en-Laye de la Caille; R.-J.-B. in-4 de ï~ pp. en mufique anciennes Les Repréfentations rue Sc-Jacques, A Paris, chez RenéGuignard, & modernes. du Roy. avec privilége au grand S. Bazile; in-8, 1681, LXXIII. chiffrés i o ff. non chinrés non de mars les ch~ 1681. avo~r Apres pour fait ) i'otr~ l'auteur mo~f7!M, ce genre, ments de temps a la Cour LXXIV. 2 n'. 3 3 pp., pour les pièces liminaires, le yo~naf des Sçavans la table. (Voyez de mêlés Tunn en mufique des repréfentations donne une hfte de (p. chant cuneufe & de danfe, des qu! cAe~ les ballets furent anciens & & dtverhffeexécutés de fon t~). Les diverfes efpèces de nobleffe & la ma- de les preuves; par le R. P. Meneftrier, A Paris, pour Thomas de Jélus. la Compagnie Amaulry, chez René Guignard, rue à Lyon; & fe vendent libraire du à S. Bazile; avec privilége 1681, in-i2, St-Jacques, d'EArées, au cardinal Roy. 9 n'. non chiffrés pour l'Epître ion', non chinrés ~7 pp., pour la Préface & l'errata, nière d'en dreffer RECHERCHES & l'extrait les tables pour BIBLIOGRAPHIQUES. On du privilége. doit y trouver, quatre figures gravées, plus 432, 438, de Claude de Saintquatre pl. pour les feize quartiers de Leftang, d'Antoine de Laubefpin, de Charles Georges, Vallin. & de Jean-Baptifte pp. 140, 134, Cette chez édition R.-J.-B. PourT. quelquefois porte rue de la Caille, celui qui ce cordât a favoir faifoit leurs que Clément des au nombre affaires auprès V leur des les enfants que chanoines aux trois St-Jacques, avec un de 1681, l'édition toujours On trouve, qu'en p. 46 de ce livre, avoit tttre promis de à Lyon, & à Pans, in-12. Cailles 1683, a que cela il n'y refait; 1 3 1 les du Pape bourgeois de l'Eglife libraire Amaulry, de habitants de lui & autres non Lyon Faclans chargèrent leur acqu'il dans fejour nobles de changé. Lyon demander ton pendant C'eft puffent leur ville, être reçus ad diâa quod canonica non obftante. Ce recipantur, aliqua confuetudme ignobiles la coutume le P. Meneftner, y étoit introduite que dès-lors qui fait voir, ajoute des rois de cette etant de fondation de ne recevoir des nobles, que Eghfe & alu avium filu Bourgogne ce qui de l'aigle &. du bon, lui fit prendre pour étaient les devifes qui armoiries des le griffon animal & des empereurs compofe rois de Bour- gogne. Lettre LXXV. dame furie de qualité LXXVI. qui LXXVII. à une 1 68 1 Paris, n° (Anonymes, in-4. 9703. ) de la galerie du Louvre pour de la naiffance de Mgr le Duc de Bour- chez -Les R.-J.-B. cette reprefente de Louis-le-Grand regne des de province -L'illumination les réjouiffances A Paris, gogne. La planche gentilhomme fujet de la comète. Didionnaire Barbier, (Voyez d'un par illumination les médailles, Ballets de la Caille; fe retrouve 1682, dans in-4. YHiJtotre du 1 693 anciens & modernes, felon les rue SaintA Paris, chez René Guignard, au grand Saint-Bazile. 27 ff. non chiffrés pour Jacques, la Préface & la table des ballets, TEpître au ducd'Aumont, règles du théâtre. RECHERCHES BIBLIOGRAPHIQUES. 11 1 ff. pour la table, les fautes à corriger & l'extrait du Les exemplaires Robert Paris, qui portent privilége. de 1682, Pépie, i68j% ne font autres que ceux de l'édition avec un titre refait. du Mont-Claros, ou les Oracles en forme d'horofcope fur la naiffance de Monfeile Duc de Bourgogne, au collége de Clermont ou LXXVIII. rendus gneur de Louis Le Temple -le-Grand; 1682, de 38 in-4 pp. La des images, compofée d'un Philofophie de tous les ouvraample recueil de devifes, & du jugement Mepar le P. C.-F. ges qui ont été faits fur cette matière LXXIX. A Paris, chez Robertaux trois Cailles, de la Compagnie de Jéfus. neftrier, rue Saint-Jacques, J.-B. de la Caille, 7 ff. non chiffrés pour 1682, in-8; à dédicatoire TEpître de Seignelay, Colbert, marquis Monfeigneur pour les auteurs qui ont écrit des devifes, &c. 126 pp. pour le jugement des auteurs, 336 pp. quelques fig. fur bois gravées des Sçavans, d'avril 1682. ) dans le texte. (Voyez le Journal Il ne faut tiques, cela comme qui avec quelquefois. ont laiffé des Les Italiens matière la Philofophie On trouve dans recueils des images celui-ci une de devifes, & les Efpagnols ou qui émgtnacuneufe ont écrit excellé fur tous potes, avec y ont autres. C'eft dans firmament ce Ce vers, que Bernard p. 192, d'etoiles, qui Tot de livre, parfeme la Sainte-Vierge eft eft arrivé fur cette des traités ce volume des auteurs bibliographie les confondre pas tibi ont le P. Charles Bauhuys; (1) Voyiez Bernird* naulmm pour devife Numera fi les innombrables figmfier perfections un de le vers infpiré funt la qu'eft dotes, Virgo, Scnbam favant quot baptifa jefuite fidera du nom d'Anvers cœlo. de (1). Protus Pariheniii* Erycius Puteanus Papnwtti, etc. Anluerpise, 1634, m-2fc. K le RECHFRCHES le titre fous publia Proteum Jefu numéro Plantiniana, mots tées au libri in-4 retourné dans des Catalogue uniui verfum, verfus Batth. apud ce de le vers, & en raifon (Voyez fes Récréations noncé du titre Il exifte de une ne fais quel ce volume, traduction C.-F. tv, (t. plunma amplijjima, qua eruditorum, ahurumque nam converfa, dans d'emblèmes Saxius autre fujet. Dansl'e- in-8). (3). Sylloge fur je & après Symbolorum faminarum quœ illuflnum, proftant E hngua ne anteaornata. fuwma in lati- gallica Vaef- Amftelodami avec taille-douce, 1686, qui a dit que lorfqu'il trompé a eté traduite fous ce titre n'eft pas une fi ce s'eft faute un Meneftner Sedunenfis c'eft nombre grand en livre ne s'eft Ston (de dans donnant pas montré en Valais), une au Philofo- feulement publie & l'An La Science il eft tombé d'impreffion de 1695 ladatede i685:un imagmum en 168 5. Saxius avoir ete traduit pouvott le P. ce 70 1) id e,t nobihum, pha appelant n. peut la me- le texte. Pans, erreur, d'être des images, attribuée, par M. Delandine, j>rœftantwm exhihta. en Erycius fans de 3373 manières, auffi exercé fur Catalogue, zn Europa grave dans fon à conferver 1650, de por- b. qu'il & ajlhmatique imaginum, elegantionbus {Onomajlicon) des Devifes, de fon methodoquefuccinilfa Frontifpice in-8. étoiles Bernouilli, pas Lyon, lui-même principum, virarum figunfque 1Û95, berg, regum, congefia dùigentiafunt & myjténeufes, Philqfopha ioaa hexamètre, s'eft (2) P. Meneftner 5. J. Meneftreni Dobert fupplément à caufe a enchéri fur i7ij,in-4, que ce vers eft fufceptible il fe qualifie Jourd latine de la Philofophie au fondement, M. Leber lui par littérales de Jacques fans ceffer d'être un vers changé de 3 3 1 2 manières, fi on nes'aftreint fubir combinaifons différentes 40320 Le P. Preftat a montre être varié fure, qu'il pouvoit P. Antoine la difpofition différentes, du nombre de fon temps. aftronomes Le ex Moretos, changé manières 1022 Ars conjeûandi Bafilese, pofthume, en prouvant Puteanus, mathématiquement la quantité. Jlellarum librum, & Joan. c'eft-a-dire vers, livre altérer e Soaetate Bauhu/ii (1). le compofent, qui in Bernardi Antwerpise, avoit fe trouve qui fidera Thaumata unius 1617, Puteanus huit Ptetalis vanatum. formis Erycius des fuivant Parthenium Jive officina BIBLIOGRAPHIQUES. en ne 1686 lieu en diligent de Lvgiu- ad calcem, le P. Me- plus au nenfis. Bien la Philqfophu que neftrier trouva l'annee fuivante (1) On sujet Proteus fttwii Hcrameter sensu et metro images étoit fans doute qu'il un fécond volume aussi a publie des de Varthemus nos ,id Maria-rats imites vartatus servahs, but M Bau- tropier 1833, P. dans A llard Taillis Dobert, la Bibliotlirque Grenoble, sur minime fautes 1680, în-u. a ce lnrc a son dauphinois, de Dauphmê Clialvct, dans de a forme tant donnée, Grenoble, il publia ce des Récréations bon Père minime et l'appelle Bibliothèque de Jésus, Guy Liéfre, 1855, des content d'estrans- Itttiiales, en ministre protes- Dorbert. pagnie lAVie non 1797, litre le ar- qui a ajoute l'édition qu'il d la matière épuifé (3) Yojez (3) Ce fIN, titre en m-16. lldc ce même wicies, Lovanu, d'avoir loin fous sur le jours est Bernardi le mot porte par in-8, Singularités des écrivains et Augustin série, p. p 1 *iO. Alois 50 de de la ComBaker; – Psignot, te RECHERCHES BIBLIOGRAPHIQUES. -Devifes LXXX. & autres des princes, cavaliers, dames, fçavans ou la Philofoilluftres de l'Europe, fecond; par le P. C.-F. Meneftrier, perfonnages phie des images.Tome de Jéfus. de la Compagnie rue Saint-Jacques, la Caille, quelques pp. ^07 &, tomaifon, l'autre. Je de année quoique fais n'en &. que de janvier Le P. a celui de avec un différent Meneftrier la Phdojbphie parce a titre qui eft l'un par à une paru ( Voyez le Journal mille devifes aux n'en le fecond volume, premier in-8, images ont qu'ils part. deux d'ajouter des de ils fe complètent que a fon chacun fon dans titre féparés 1 68 .j) avoit promis contenues environ fuite articles deux diftance, Sçavans, gravures i 1, fait tomé Ce volume, fans A Paris, chez Robert-J.-B. aux trois Cailles; 1683, fur bois dans le texte. onze a que des cents dix-fept cents. Tout en bien fe montre étoit Ce jéfuite de quoit fu éviter pas un prodige méthode femble, d'idées trop la confufion fur & de mémoire toutes & vafte tout prenoit les vifes, avoir après parce la matière que non publication, au travail ou rapports qui penfée, un Le cadre ment rempli, queroit pour eté le P. & au former l'enfemble. comme combiné le plan & une même ce de com- dans étoit terminée à chaque en l'enfemble compofition la dernière deftinés font, pas divers traités ces traités, qui l'édifice de que dont ont dont parties vifant de fon gigantefque de faifir une les même n. 63 84.) il eft vrai, entièrele temps qu'il a cru les autant été, prévoyoït qu'il à completer en effet, n'a à fon oeuvre, main & a mefure, t. Kl » (Catal. tout il publia il changeoit & de conduite, règne les de- ouvrage parties, qu'elle cette tracé parce précifement fur fin. s'etoit JI confidéroit des matériaux qui d'enfemble & fon plan à l'autre, combinaifons la confufion Meneftrier & c'eft féparément, en defaut fujet mettre de mais la année qu'un cet les des vue les ballets, toutes & a mefure en & la difficulté execute, qu'incomplètement en apparence, tant de livres dans différents, uniffent même d'une eu de donner au lieu la fcience que les tournois, & coordonné au fur parties croiffoit le n'a que ces projet, but. De plutôt le deffem achevé de même toujours dont de Mais fymboles. médité, chacune féparément les 8t il man- à un claffement des images fur les armoiries, mais dit-il fe fixer, parce II n'a jamais la Philofophie appeloit a écrit emblèmes d'un jet, &, qu'il ouvrage ce qu'il de manque de fon travail fe refufoient chofes M. Leber d'avoir l'enfemble dans ne pouvoit fa penfée dans fon efprit; régulier forte mépuifable faits étoit chez lui en quelque feul l'accufe lorfqu'il d'érudition P. Meneftrier, du érudition profonde ce me févère, & de n'avoir methode « la reconnoiffant lui devoir la réunion man- publier devoit paru fucceffivement Il avoit fi favamment de la Phûqfophie des RECHERCHES images, un traite que de ces & chacune pnfe parties, la matière fur complet BIBLIOGRAPHIQUES. ifolément, s'etoit qu'il d'y propofé m-folio ou fix volumes n'auroit pas blafon; celui vifes &des eu pour publier car de lecteurs; du qui s'occupe amfi emblèmes, eu auroient de gens Le P. Meneftrier, cherches. de a la portee fultesparles raifon qu'il vois nen érudits là qui vers le but qu'il aux Quant de le blâmer. fuffi, eté ne font lus par les diverfes le reproche a cru A mefure les deffem Cette impoffible que devoir à l'infini auffi de fon parties fait de- de la metcon- au cette par Je ne œuvre. d'avoir r re- d'ouvrages, c'eft lui a ete qui de changé dans contraire, affuree, invariable, qui en vaut méthode, lui, le peloton afpects nouveaux bien revenir gre au heu dans la voie îm- d'Ariane le qui de reformer une forçoient fes premiers lui donnoit autre, fur n'auroit un grand fes pas & de corriger les a fon "début dans la carrière, ce qui pu tomber autrement. ce n'eft procéde Quoi qu'il en foit, permettoit il avoit s'il de en favoir où même quelquefois primitif, lui des lui devant s'elargiffoit labyrmthe fous chofes II faut refaire, l'horizon vrai engagé, il voyolt des variant perfonne du pas parler corps il propofe. qu'il puifqu'elle avantage, erreurs dans lefquelles lui eût les grands que pas cinq images, ne fe fouciera & les études en pût écrit des entendre pas qui d'avoir on retrouve de fes publications la même la même marche penfee, hvres il s'etoit (i). jugements les goûts n'ignoroit s'étoit fon d'agrandir du refte, juftifîer puiffe attendu l'hiftoire, ne voudra le feul fa Philofophie jet blafon, fucceffivement a écrit, ce qu'il pas aime J'ajoute à chacune tout ou qui tel feulement, fit paroître combinaifons menfe tous, d'un examiner. le courage d'affronter ce volumineux amas de vulgarifer qui avorta cœur fa penféeen & peu tant tout comme etoit de publication parleP. adopté Meneftner, On comprend en effet que s'il eût le fuccès. le mode affurer confidérée peutêtre avoit fa vie dans l'etude & le travail, qui a confumc pas au P. Meneftrier, qu'il faut il ne s'en eft jamais s'en prendre fi fon plan n'a ete executé qu'incomplètement avec une rare perfeverance, ce qu'il a Il l'a fuivi au contraire &tout ecarté, publié s'y faut, c'eft rattache. Ce ne font m les forces ni la confiance fait dé- le temps. (1) « Le P. Mallelranche ai oit beaucoup rectïfle ses premières pensees, dont il ayoïtreconnu l'erreur, cirleshommesetrompent.etiesgrands hommes reconnussent qu'ils se sont trompes. » de l Académie /i dm Sciences, (Fontenelle,Het Eloge duP P Mallebranche.) d'une grande Explication & de mathématiques, gie, de philofophie des Jéfuites, dont le deffein général LXXXI. S. Ignace, de Jéfus, qui lui ont fondateur environnée Thèfe de théolo- dédiée au Père eft le portrait de de la Compagnie & premier général des portraits de tous les autres gé- RECHERCHES néraux, illuftres face BIBLIOGRAPHIQUES. une centaine &c., avec en fcience, en des Décorations piété, funèbres la manière des hommes (Voyez Pré- .) De la Chevalerie LXXXII. avec de portraits in-fol. &c. ancienne & moderne, tous les ordres d'en faire les preuves pour le P. François M eneftrier, de chevalerie; de la Compar A Paris, chez Robert-J.-B. de Jéfus. de la Caille, pagnie rue Saint-Jacques. aux trois Cailles; imprimeur-libraire, avec privilége. 16 ff. non chiffrés pour les in-i2, 1683, pièces (Voyez Ce liminaires; le Journal qui volume, de MM. Leber, à Saint-Denis Robert-J.-B. LXXXI V 6 tableaux pp., des Sçavans, rare, a ete & Cohen, Salgues LXXXIII. lége eft 600 repioduit & par généalogiques. de feptembre t xn extraits de la collection t. ix, p. de la Décoration Defcription de la Reine. pour les obsèques de la Caille; 1683, de le 16 août citée 234. faite A Paris, chez 12 pp. s. d. in-4 faites au Col- de 8 pp. de N.-D. de réglife au Service folemnel célébré pour le repos de fa-me Paris, de très haute, très excellente & très vertueufe princeffe reine de France & de infante Marie-Thérèfe, d'Efpagne, eft s. d. Le Permis d'imprimer Navarre. In-4 de 12 pp. LXXXV. Maufolée du 4 feptembre 1 683 LXXXVI. nobleffe -Le de toutes Blafon les nations dreffé 1683 déjà funèbre de la Reine, – Les Funérailles Louis-le-Grand, in-4 1683.) dans de la nobleffe, de l'Europe ou les Preuves de par le R P. Fran- RECHERCHES BIBLIOGRAPHIQUES. de la Compagnie de Jéfus. A Paris, chez çois Meneftrier, Robert-J.-B. de la Caille, rue Saint-Jacques, aux trois in-12. i f. non Cailles; 1685, pour la Préface, 3) pp. chiffré pour les fautes à corriger, f 46 pp. 6 ff. non chiffrés du privilége une pour les tables & l'extrait planche pour les feize quartiers de la maifon de Bocholtz. le (Voyez des Sçavans, d'avril Journal 1 683 ) A la p. leges du demande 8 de la Preface eft de l'Eglife Ier. François Chapitre de LXXXVII. Grand de de Clement Lyon. Cette VII bulle qui confirme fut donnée en de la Médaille Explication l'affiche du collége. Paris, chez pour la Caille; la bulle les 153a, privifur la de Louis-leR.-J.-B. de in-4. 1683, LXXXVIII célefte & le Infcriptions pour le Globe Globe tous deux commencés & achevés terrestre, par le P. Coronelli, des Mineurs conventuels. A Paris, vénitien, de l'imprimerie de laCaille; deR.-J.-B. in-4 de 2 ff. s. d. LXXXIX.-Tableaux ou lesfeize généalogiques quartiers de nos Rois depuis faint Louis jufqu'à préfent, des princes &desprinceffes qui vivent, & de plufieurs feigneurs de ce royaume, Le Laboureur; eccléfiaftiques par Monfieur avec un traité de l'Origine de nobleffe, préliminaire les preuves & de l'ufage des par le P. Menef- quartiers pour de Jéfus. A Paris, chez François trier, de la Compagnie à l'image rue Saint-Jacques, Couftelier, Saint-Hilaire; du Roy. avec privilège in-fbl. 1683, Ce de l'Oi volume eft divife igun & de l'ufage en deux des quai parties, lien comme poui le titre Ut pi euves l'indique de nobleffe, la premièie, eft du P. Me- RECHLRCHES ueftner. non 7 ff, & pour ques chiffres l'extrait & de la pratique alphabétique a ff. non chiffres privilège Sf des preuves des de noblesse; tiers rois, princes & feigneurs deux écus A-P. Signature miniatures deClermont extraites des de Bourbon de Valois, & les autres en qui a eté des coftumes y auroit ment La feconde Le faux-titre dans fuit de fi ontifpice. Tous Cour roy Bourbon fin examen epoufe; Pans, ce faite qu'on de l'in-i 2 croire n'ait placees le P. les additions qu'il jamais été publiées à part. traité II, d'Ifabeau fa fille, au milieu les fei- miniatures etoit cette les uns que La description de tous ce<* autre în-fol. a faites n'ai Tableaux l'exiftence que avec au livre de mais 119, fem-12. eft vu t'explication Le Laboureur, fignatm es, complet La la reyne de Ils ont compte j'en de la a in-fol., dis autant in-fol. en 8t fans je fuis porte gravees qu'il Jeanne repete, l'édition généalogiques, de ces deux éditions figures S ligne au P. Meneftner en rendant jamais les il y a ei reui les le volume de a qu'un ff. Le cahier dans celle e de Jean II n'y preffe. 100 des Sçavans chofe fidele- eft l'œuvi donnent & Sage, les Meneftner, fous que le P. Niceron, Je qu'il el j'ai penfe reproduites interruption 168 j a caufe cuneufes conferves indiquées, j'ai le font le titre, réellement Meneftner. pal a donnée, qu'elles n'ont où il eft amplement funèbres, catafal des maufolées,, des lumières, – Les Décorations des tentures, l'entrevue & la qualité f. eft chiffre le Journal admettre parmi XC. dit defigner font ne par que ont dans qu'elle Jollain, le P. voulu Louis par robes. V Pernn. énoncée furnomme qu'a & je ne puis qu'elles Jollain, par comte au roi Charles ce volume, Louis I. Malgré depuis V du armoiries, le nom dans M. n'a pagination ('harles peut-être, decouverte moins la leurs par Jollain Le dernier partie les bibliographes, du de le cahier dans erreurs terrier deux ces nous retrouver pendant cette immédiatement & les a mourut la pagination eft font 7, 8 8t 9, de fa cour, &. fur leurs donne qu'elles la première qui & pas ancien Jeanne, par originaux fiècle fi intelligent partie, Laboureur, d'armes à les intérêt le burin par cottes 6 des le volume. dans l'hommage Dans diftmgués furles quinzième quelque d'un la table blafon leur gravees du les pp. la reine font le P. Meneftner d'après miniatures, avec de l'ufage 6* la dejcennobleffe quaipour les foixante font &. des Clermont. la cour par Entre a l'Introduction & pour feigneurs l'autre de Clermont, de fur leurs farte perfonnages, Ces de texte. reprefente Bourbon, du château portent Meneftner fa maifon de & les dames gneurs le P. le comté pour près le La première de douairière forêt d'une par princes la généalogiques dans genealugi- de l'Origine, apres, de Chartres, les quartiers armoriés en Beauvoifis. environne duc dont duc le tableaux pour & hgnei ejlabhr pour A la fin, 6 ff. non chiffrés quartiers 60 pp. des perfonnes & maternels de M. paternels dance des la table pour du des quartiers Y Origine BIBLIOGRAPHIQUES. RECHERCHES BIBLIOGRAPHIQUES. & autres ornemens avec tout funèbres, ques, infcriptions ce qui s'eft fait de plus confidérable depuis plus d'un fiècle, rois, reines, empereurs, illuftres & perfonnes fçavans prélats, Par le P. C.-F. & dignité. Meneftrier, cardinaux, princes, en naiffance, vertu pour les papes, de la Compagnie de la Caille, A Paris, chez R.-J.-B. imprimeurrue Saint-Jacques, & R. Pepie, aux trois Cailles, libraire, 1 f. à Saint-Bazile; in-8, avec privilège. libraire, 1684, 16 pp. dont les non chiffré pour la table des chapitres, de Jéfus. feulement 8 premières font des ouvrages La pagination catalogue neftrier. chiffrées, la Préface pour jufqu'alors par le P. Merecommence à la p. 17 publiés chiffrée f. eft chiffré & fuit jufqu'à la p. 32 le dernier au lieu de 33 & 34; à la fuite, 367 pp. pour funèbres. rations Les fur gravures le peintre Sevin. bois, & là dans çà éparfes de la décoration La Définition funebre La Caille elle a Paris, chez imprimée de la & dans Galette latines infcriptions d'effaroucher les de donner propos bres, afin avoir des l'Epître le lecteur cependant M. mais dis mettant maître Samtot, avoit l'auteur n. cru laudatif, de tous devoir a de à qui rarete Cette cérémonies, fon livre. placer les cxcmpldii qu'il es. eft par ete déjà l'Extraordinaire retranche doute de dans la Meneftner les crainte a jugea fes Décorations une fon des funè- fous Cette difficile une qui fut font le motif a y louei exemplaire; où elle -y fe fut fuppnmee; confervée per- écrite de qui patronage eft fi convenable, pièce fe borne L'Epître copie elle le de deviner de Conde feul un & pourquoi dedicatoire doivent complets, dans cite exemplaires Décorations M. le prince Tes ouvrages. de que Catalogue, Epître être pour hfte des compte pour funebre ajoute Le P. Meneftnei avoit avoit P. rendant elle eft adreffée des fi obfequieux, 1684, je ne l'ai vue 5241 indiquer tête deffinees compofee. la Décoration l'extrême fupprimée cette fuppofition. )e le les exemplaires ordinairement, Leber, fans mars on journaux, en eté dans fans l'avoit 20 ont 18 & 19, les Déco- b.c. devifes, Defcnption que a laquelle manque deux qu'il du Sçavans dedicatoire trouve, telle dedicatoire, &. la Preface ces a cette place parût averht funèbres, de lectrices le texte, de Samt-Denis, fut reproduite mais comme galant; latins des k. les mots qu'elle Le Journal le Mercure & le le M. pour P. de Meneftrier & fui un ton qui la fit le favoir fi enlever de M. de RECHERCHES en Saintot un a pas matièie mot a moins ble, refufa neftner eut-il choifi, comme & de cérémonial Cette irréprochable. ne penfe M. que d'un bout eft donc fuppreffion de Saintot, à l'autre ne trouvant il n'y inexplica- le livre pas digne le patronage ou bien encore le P. Mequ'il avoit d'abord promis bonne raifon quelque pour ne vouloir plus du mécène qu'il avoit cela arrivé étoit de Vienne les antiquités aux commun qu'un je la reproduis, à Choner, échevms & remplaça d'eux, moins ne foit qu'on de lui, plaindre de décorations qui 169 BIBLIOGRAPHIQUES. qui, de cette fa Dédicace « A Monfieur un Avis des Décorations exemplaire a caufe de fa rareté de Saintot, maiftre uniquement crut ville, par dédié ayant fes Recherches avoir, au lecteur. a fe tard Rien avec funebres des plus fur n'étant la Dedicace, Ceremonies. « MONSIEUR, « ecrn Peut-on fans vous e des fpectacles confulter de ces grandes dont les actions, publique les plus confiderables? Vous les ornemens de ces actions, que c'eft par voftre fage gence font règle comme le plus a l'arbitre des lofophie ce qui Monfieur, C'eft, difpofees. ont magne en vertu & en dignité. y verrez ce que funérailles Je n'ai eftes la France, de leurs traite que qui d'annees font qu'elles cet prefenter font une partie & des fi bien ouvrage, de la Phi& l'Alle- perfonnes illuftres fervent qui la l'Efpagne l'Italie, princes les fujets tant depuis vous & l'intelli- & les décorations conduite de ces inventions jufte Vous images. fait fervir aux cérémonies de m'oblige l'ame comme aux décorations; ne peut eftre écrit les cérémonies que par vous dignement regarde avec tant de difcernement, feul qui en fçavez tous les ufages que vous eftes On eft fùr de l'approbation l'oracle à qui l'on s'adreffe publique pour les régler. la vôtre. N'ofant on a mente dans ces fortes pas l'efperel d'entreprifes quand ce qui cet pour que protection eclairez ces fucces a les premier herfes l'ordre Roy des de tous pour la gloire fais, comme les & qui, n'ayant a clochers 8t des cérémonies eft devenu rois. de ce règne un témoignage Au faites. tirer milieu & de ce monarque, refpectueux avez qui chofes de la paffion « C.-F autant qui Menestrier. de le de jufqu'aux de auffy fe font fous vous ce prefent avec e a eu du qui a vues attendons 1 ecevez pas gothiques &. fi magnifique grandes vofti commence ufages folemnelles fi jufte ces ce qu'on Nous fonctions de Vous de ces c'eft la connoiffance vous & a pyramides fi grand, font peut-eftre de Richelieu. Cardinal ne qui comme fe font & à nous en France, &. du ceux condamneront cérémonies ardentes pas la pretendre, pour de cenfure décorations, introduire où tout royaume, grand du excellent la où ces & de chapelles funérailles foins les lieux dans d'affez contre l'eftes, & de ces appareils rien j'implore vous que n'a qui ouvrage laquelle » vos en ce le plus occupent que je ous je fuis, &c RECHERCHES M. même Leber, des exemplaire de Saint-Denis BIBLIOGRAPHIQUES. numéro de Décorations fon Catalogue, funèbres remarque de la Defcnptwn a fon a joint qu'on décoration funebre les obsèques s. d. U Sur l'ufage de la Reine, Paris, in-8, les devifes dans les églifes La première d'expofer pour le* décorations funèbres. de ces pièces fait toujours du volume, fi elle ne s'y partie qui feroit mcomplet trouvoit la feconde s'y rattache, il eft vrai, mais elle n'a éte pas par le fujet, imprimée ration pour qu'en funèbre rations 1687. faite funèbres ce erreur; M. pour pour Journal le Prince les que du Journal à l'affertion Quant de Conde doit foient exemplaires des Sçavans, a voulu, je pente indiquer de Saint-Denis tion funèbre pour les obfeques de ration n'a paru de Condé funèbre pour le Prince fe trouver que la Décoavec les Déco- il y a évidemment complets, la Defcription de la décorala que la puifque Reine, trois ans plus Déco- tard, en 1687. XCI. au Roy, pour Bouquet 1684, le jour de Saint-Louis in-4. XCII. L'Art des Emblêmes, où s'enfeigne la morale de la fable, de Fhiftoire & de la nature. Ou- par les figures de près de cinq cens figures. A Paris, chez vrage rempli R.-J.-B. de la Caille, rue Saint-Jacques, aux trois Cailles; 1 684, in-8, avec privilége. i pp. chiffrées pour les pièces fur bois dans le texte. liminaires, 41 pp.; fig. gravées Cet avoit n'a ouvrage publié de commun ans vingt-deux que le titre fur auparavant avec le même celui que fujet, le Lyon, P. Meneftnei Benoift Coral, 1662. nombre grand convoitife des enfants, Le tous les exemplaires de figures fe font qui qui ont dans gravées paffe amufés par à leurs le texte a tente les decouper, mains. Cela & ont exphqueroit doute fans ainfi la détruit la rareté de ce volume. A propos Catalogue, de dit \'Art des o Bonne emblèmes, édition Pans, 1684, il en extfte une M. autre n. 638} de fon &. moms plus ancienne Leber, en vente, » Bonne édition & c'eft fort heureux oui, ample. qu'il en foit ainfi, car Il n'y en a pas d'autre. « plus ancienne L'édition & moins ample, » fignalee n'eft pas le même livre que celui dont Il eft queftion ici. La plus par M. Leber, de l'rr des emblèmes, eft confacrée grande partie Lyon, 1662, l'explication des règles \'Art deb emblèmes de 1 684 eft furlout pour leur compofition un lecueil. ce font les exemples d Ui fuite des préceptes, quoique l'auteui y RECHERCHES levienne ce fur encore fait qu'il avoit BIBLIOGRAPHIQUES. les règles (i). Le P.Meneftnerafail les devifes, il a réuni tout pour ici pour ce qu'il en les emblèmes avoit écrit au- trefois. (1)« Ce n'est pas seulement un recueil de preceptes pour exceller dans cet art (des emblèmes), dit le Journal dee Sçavans d'avril 1684, mais en- XCIII. Les Juftes dans Paris, devoirs Louife-Charlotte princeffe du féminaire la chapelle très haute gne, core un amas de ce qui s'est fut de plus beau en ce genre, et qui se voit encore ou dans les livres ou dans les palais. » rendus à la mémoire de de la Tour-d'Auverdes Miffions étrangères. 1684. La Science XCIV. & l'Art des dreffez fur devifes, de nouvelles règles, avec fix cens devifes fur les principaux de la vie du Roy, & quatre cens devifes facrées événemens dont tous les mots font tirés de l'Ecriture-Sainte, compofées de la Compagnie de Jéfus. A Paris, par le P. Meneftrier, de la Caille, rue Saint-Jacques, aux trois chez Robert-J.-B. avec privilége. in-8, Cailles; 1686, ff. pour les pièces liminaires, 329 pp. frontifpice gravé. ( Voyez le Journal des Scavans, de mars Le P. Meneftrier Il ne l'a pas avoit promis 1686.) une feconde partie avec plus de mille devifes, donnée. S'il eft permis d'employer les devifes dans les R. Pepie, funèbres. in- 12. décorations Paris, 1687, Lettre furl'Ufage les devifes Et auffi fous le titre d'expofer XCV. dans Car. les églifes; Paris, Pepie, 1687, de la Tiïbl. de Lyon, n. 6647. ) XCVI. Prince, m-4. -Sujet inhumé in-12. ( Delandine, du cœur de M. le de l'appareil funèbre dans l'églife de Saint-Louis. Paris, 1687, RECHERCHES A la fin du Lyon, trouve je ce titre La le caur caur le Recueil Circulation de cet du fang de Bourbon, de Louis a la bibliothèque appartenant canevas le BIBLIOGRAPHIQUES, des RR. de la main du ouvrage du caur royal de France, de Condé prince premier P. PP, de XCVII. prince Honneurs très puiffant, Louis Monfeigneur funèbres de très haut, prince du fang de Noftre-Dame Michallet, la fontaine i pl. 40 pp., très illuftre rendus pour de Pères la à la mémoire & très magnanime prince de Condé de Bourbon, de France, dans d'Jixfur Mgi du nombre depièces de l'appareil. au P. Meneftner 138, donne un imprimé tztre: Ballet donne qui a pour d'Aix. m-12. Eft-ce l'Avis Cologne, 1687, V Archevêque au P Meneftrier attribue l'auteur le deffein repréfentant de Cange^p. Le Catalogue opufcules & du dufang, funèbre l'eglife métrode Paris. A Paris, chez Eftienne rue Saint-Jacques, à limage Saint-Paul, près avec perin-iffion. Saint-Séverin; 1687, in-4, politaine Jefuites dans Jéfus. -Les prince & premier Louis de faim de avec Meneftnerj dans celui defamt Louis. Deffein de l'appareil de ce prince du prince de Condé, dans l'eglife de Saint-Louis des cœur Compagnie Jefuites Ballet. ? Ce Le même ne peut Catalogue être cite l'Avis, &. je ne encore dns à la La Statue PP. crois Recueil de réception qu'on qu'il pas d'un tres placée feu d'artifice foit grand factice de Louis-le-Grand le RR ou le Ballet fans doute, un recueil fugitives, 3 vol. 111-4. C'eft, a dlverfes publiés epoques par le P. Meneftrier. XCVIII. aux des dans de l'Honneur. Deffein du dreffé temple devant de Paris, pour la ftatue du Roy qui Thoftel-de-ville y doit eftre pofée. A Paris, chez Nicolas & Charles Caillou, au premier du collège à la Confiance; Mazarini, pavillon 1689, in-4, avec privilége. l'extrait du privilège. XCIX. -Lettre fice de riioftel-de-villc à M* 29 pp., i f. non chiffré pour fur la defcnption du feu d'artide THonfous le titre de Temple RECHERCHES neur, 7 juillet de 4 pp. Cette à la publié même occafion des louanges les mfcriptions Grand Le P. chrétien. favant antiquaire differtation penfa fa caufe de celle que, donc B Jefuites Pères « la lettre Au Révérend, « C'eft une le tres fauffe la défapprouver des débris détruire Phérefie. Vos cenfeurs l'antiquité, françois, qu'ils ignorent avec le facré; a la lueur des du qu'on avez les heros « Si l'on grave leurs Louis (1) Claude-Charles seiller histonographe demie royale Padoue, lui du fis hier faits au à leur homme encore, aca<lemi(]uesen et d'Arles de outre prose de lettres un et grand et envers, une pas féparer a la réplique, a de la Pans. conl'Aca- de nombre et de plusieurs chrétien qu'il dans la force pas bruit a les langues, du latin & du la poéfie, le profane impiété au d'un s'occupe & de fans eux des canons & de Grand, Lu Femmes illustres du de la Gloire; de Temple haute memoire, valeur vrages les de On esprit. très ni habiles mêler d leur desRtcovrati bel font roi de groffière grandeur, &. l'hiftoire, LE TEMPLE DE l'Honneur? Vertron, membre celle un 1694. erreur le temps contre &. la fable efface de roi glorifier le Recueil de l'eloquence au Temple Un refufer Guionnet ne quelquefois « A leurjuftice, « Pourquoi qui dans Jefuite à un dans hardieffes je met en érige faite ne connoiffent peut « Si l'on « Puifque Juneu, Panthéon une fcrupule, affurément les nobles » Et fi l'on Louis-le- Graverol d'après Meneftner, pagamfme, donc feux que François &. dur prompt reproduis je vain vous ce que • d'artifice voici de pour Nouveau être Pere puifqu'ils pas même le mmiftre par pagamfme du de XIV, lui-même favoit que un que conftruit dans à caufe PERE, dédicace ne fçavent qu'il Réverend Temple &. qu'ils tête déheateffe, ni verfés fut attaqué àla fin du A'orJenamr,Tolofe, il étoit prudent à l'orage, de ne fuivante « MON REVEREND du la défenfe du P. Meneftrier il lui adreffa formules qui avoit qui fe trouve faire pour été in-4 (i), la ftatue pour fe defendit prit de lettre à Louis l'avoient les de Vertron Ce livre P. Meneftrier Meneftrier de Nîmes, en forme Vertron des toutes épuifé à Guionnet Panthéon. l'Honneur de de la Caille; J.-B. y prodigue le par fon Temple prince écrite l'auteur que compofées d'avoir ete Le Nouveau exceffives dans l'acoufoit avoir paroît chez A Paris, 1689. me Lettre BIBLIOGRAPHIQUES. a de pièces ou- de princes pieté qui ParalleledeLouis-le'Grandavec ont NouvellePandore,ou de une dans le les surnom Titon Louis-le-Grand place eu son Parnasse dn Tillet françois. lui a sied? donne RECHERCHES « Nous hfons un même BIBLIOGRAPHIQUES. l'hiftoire dans romaine à l'Honneur temple a l'honneur; peut-on j un prince qui & la Vertu, trouver possède « Répondent « D'un aux dans de celui dans dans pour fon exemple, temple augufte l'Antiquité une preuve plus avec la vérité, la fable « Difons LETEMPLE DE L'HONNEUR s'empreffe, heros chercher « Et [ans mêler conduit I'Immortalite. fublime mérite la vertu & fa fageffe rang Sans ait confacré chacun le premier « que elever a fa dignité « LA VERTU le propofe « Et autrefois vertus « Qu'à le louer « Sa renommée « tient voulut montrer pour qu'on étrange toutes les Marcellus que avec ample; fineénté & fi fage, « Qu'un roi fi grand, fi bon, fi puiffant « Eft aux yeux des humams la plus parfaite image « De la Divinité. « Louis-le-Grand l'intéreft & pour mer ce temple faux zélés comme ne vous vous « Après NOUVEAU de Père, la troifième fois, & où tous auffi & pour m'en royale Diane. fes il voudra ennemis, mon Révérend Pere, le fon & a bien ferces que le TEMPLE DE LA PAIX, S. M. dans admirable dédicace, hvre fous dont jufqu'à vous avez rendre viennent vous me pouvez fervi déjà d'Arles fa de mon Revérend dans quelques Père, mon été ne fuis le titre de je qui a paru à S. M. Je vous prie, affemblés avez Enfin, fois lorfqu'il mon temple François vous comme deux la fûreté de pour aura a l'un pourvu votre dédié dieux les de contre un des empereur Vénus a faite que j'ai fermé de I'Honneur. celui déclame de l'Académie Meffieurs dans fortement foutenir de l'ouvrir crois, je a conquêtes, pas de placer qu'on critique ait qu'on occafion, pour entièrement placé PANTHEON, l'approbateur, à l'invincible cette de détruire empêcheront l'avez la furpris plus pour obligé mais la Religion; de lieu &. qu'au l'autre, fes l'ont fes ennemis TEMPLE DE JANUS Etat étendre pouvant Réverend leurs préfent hommages de fecond femr dans le fameux combat fçavans antiquaires quoique nous de tâchions la grandeur de notre incomparable monarque fc le zele que nous de S. M., par des idées nouvelles, par des deffeins pour la gloire magniefforts néanmoins nous ne fommes m & par de grands d'imagination, d'exprimer avons fiques, l'un ni l'autre a Dieu idolâtres ce qui eft nous flatter, dans notre que parce à Dieu nous conduite, que nous rendons de forte que faire dans fçavons la jufte & grande nous à Céfar pouvons nos écrits différence ce qui publier &. dans eft à Céfar, hardiment, nos difcotirs, qu'il y a entre le culte & fans comme qu'on RECHERCHES a l'auteur i end faite de critiques puleux d'homme préfent, ou deux tous ne moi te d'avoir ce 15 juillet auffi par l'hoflel-de-ville, in-4 fcru- des chrétien fe tairont nous que grand le Nouveau rois a avons eu LE TEMPLE DE PANTHEON. De VERTRON. juftifier pour latine l'infcription Paris, R .-J. 1 8 août 1 689 -B. de de 4 pp au P. Meneftrier l'ordre Explication de Meffieurs le jeudi de Paris, CI. du feu les Prevoft 1687 30 janvier des d'artifice ireffe marchands 4 pp., pi. devant & Efchevms gravées. des prophéties fauffement attribuées des Papes, fur les élections depuis Céleftin A Paris, chez R.-J.-B. la fin du monde. de Réfutation à S. Malachie fecond jufqu'à rue la Caille, Le Catalogue Falconet, de l'abbé Prophétie1! tendues Prophéties de famt Bernard, neftner s'eft n. Joachim de faint entre les étendu tres trois Cailles; de in-4 de la p. un écrit ce vifionnaire il ne le dit pp. pas, archevêque Malachie, il bras duquel 299 paffant, contre donne au P. Meneftner Béfutatwn 15832, 1. n d. Je ne connois s. que la réfutation des au long émgmatiques, Joachim qu'en nom; aux Saint-Jacques, s. d. 12 pp., fon plus à ces » 1689. Lettre 1689, attribue la ville au par- très adverfaires intérieurement dédie de l'Honneur; du Temple la Caille; à un roi nos que la plus filence impofer donnât « C. – Deuxième de perfuade elevé lui avoir a fçu qu'on confefferont qu'ils de me à fon image rendre &c. fuis, « A Paris, On fouffrir je vous raifon, fi l'on pouvoient moins doit qu'on Père, immortel, du l'Honneur, » Je Réverend qui le titre & celui l'univers mon Certes, BIBLIOGRAPHIQUES tandis plutôt qu'à dans J'ignore contre la p. la Philofophie il n'y eft s'il avoit queftion publié les balivernes 300 il qui s'exprime préami Irlande, de fainteté. en odeur mais 385 295-297. ou mourut fur ces rêveries à la p. en d'Armagh des Le P. Medes images de l'abbe précédemment ont couru en ces fous termes « Quoique refute ces fauffes déjà j'aie propheau temps des deux nouveaux ties par des écrits paru pontificats qui ont la même traiter VIII & d'Innocent chofe d'Alexandre XII, j'ai cru que je devois feuilles outre dans un ouvrage volantes, que j'ai vu plus fixe que dans des deux juftes volumes en faveur de ces quohbets imprimez par un Relidepuis à propos gieux de de famt Citeaux, Malachie nomme Jean Germain, & dédiés au pape Clément. » RECHERCHES de la fuite CIF. -Examen à faint attriHuées BIBLIOGRAPHIQUES. Malachie. aux trois Cailles; rue Saint-Jacques, Caille, s. d. CIII. des Papes, fur les prophéties A Paris, chez R.-J.-B. de la du Blafon, La Méthode in-4 de 14 pp., le P. C.-F. par de Jéfus. de la Compagnie au Mercure rue Mercière, Amaulry, chiffrés 1 1 ff. non avec privilége. neftrier, Me- ALyon, chez Thomas galant; 1689, in- 12, à Mgr le pour l'Epiftre & une Lettre à M. la Préface fur les de Bourgogne, armoiries du duc deBourgogne; 3 3 6 pp., 2 ff. non chiffrés frontifpice gravé aux armes du pour la table des maifons duc duc de Bourgogne; CIV. de blafon. 31 pi. Hiftoire du roy Louis-le-Grand les mé- par armoiries devifes, jettons, infcriptions, dailles, emblèmes, recueillis & expliquez monumens & autres par publics, de la Compagnie de le Père Claude-François Meneftrier, Jéfus. A Paris, chez J.-B. Nolin, du Roy; graveur 1689, in-fol. médailles Ces Roi; une unes, ont a été partie éte tirées deffinee feptembre 1689. font avec remarque C, les médailles éte trouvent auteurs des de Sçavans, de du nous augmentée de cinq par Roi que lâches tome H de fon Dictionnaire hiftonque, VB1JÎ011 e du roy Lcuis-le-Grandpar médailles de fort mauvais fatinques goût. a la fuite de celles qui avoient intercalèrent, apprend diverfes cinq de la France, ces P. Mortier, chez format, Amfterdam, N. E. (nouvelle édition) p. 48-49 hollandois pamphlétaires à la gloire du roi frappées les le Journal (Voyez de quelques- types Mignard.Les du confesseur en effet. note 3 5 a été gâtée & les ennemis réfugiés la mémoire du grand pour P. de La Chaife, &. par de Varm. addition Marchand, Profper Les s'y Lebrun du le même dans feule cette qui planches, cabmet ) 11 y a une contrefaçon 1691, par les premières, parmi du que de planches qui font toutes de fi vils outrages attaques &. de ces médailles mventees moins ignomimeufes, ne pouvoient odieufes par atteindre, calomnies dont les pour que elle* RFCHERCHES d la dtteftoient ou deux cet à autres, du croire impudence & Jacques d'Alger fur un autel ou mfme, du la figure Une Dey autre, droite, mots du l'amitié Chnjlianoium Barban, avoir pas inférées l'extermination jurant exergue le Roi fignificatif du le Pape, au derrière qumtus. une une de cuvette demander la paix Sa Majefte, un envoyé lIt au revers aux le que a la main fermgue rejîjiunt; pour faire entendre que ceder au Pape la franchife des quartiers de chnftia- Au revers lnfceiere dans le XIV, du Croiffant. vomiffant eft Louis III, Du On d'Alger. Sohman au-deffous baffin un en même temps 8t troifième medatlle, Dey ne les les que ils voulurent impofture, faifoient comme les partie, placée derrière l'autre nequidem de honteufement d'Avignon, Sur une cet lui NeceJJîtan forcé eté est repréfente de prefentant Louis-le-Grand pour voit a la main, l'épee devant tient d'Alger de médailles planches de pla- à leur on 40, p. avec 42, p. les éditeurs La Chaife. la croix Diable, à l'hiftoire fes vues d'Amfterdam. le pubhc, cinq Je décrirai foi. contrefaçon médailles pretendues II cette le comble médailles, Dey eft mettre P. de du ces de dans & tromper « Les additions de leurs ces que cabinet une Dans leur n Pour ouvrage. donner ajoutées moins curieufes pas a eu le P. Meneftner mais précedentes; dans font ne fuivent médailles en tête fuivant & la mauvatfe l'impuiffance l'Europe colorer pour l'avis cèrent qui de ces trois D'abord, de face BIBLIOGRAPHIQUES. avec ces le Roi avoit & la ville Algeriens. du Roi, la face contre imicus Turca, amici follicite terre, 1 Igenm, amici & hqftis. ofor de leurs co-religionnaires t'appui de leur pays, & s'efforcoient a l'etranger l'hiftoire faifoient d'avilir de Hollande, Il ne manque Louis-le-Grand. a cette entière avoit proclame celui que l'Europe la medaille donnée collection numifmatique que par ignoble & degoûtante il fait la defcnption Marchand ci-après, quej'aurois (i), & de laquelle Profper d'une hame de reproduire honte lui, fi ces aberrations apres aveugle quelque de l'efpnt de parti n'avoient entraînements &. ces criminels pas leur imporVoila au point tance les Reformés de vue hiftonque, comment tout le dégoût qu'ils & réfugié proteftant tions ), Cromwell paroît avec la légende Ouv. maigre la République bouclier noux bas, France de la main Jiehie-toy. (t) Luc cil affise d'une d'un en levee &. d'Efpagne. Celui-là, lui difpute appajtient qui joue mot, offrant tout paifeme fierement cuiraffe la Cromwell de fleurs & lui dit Ces un ecu mots ou fur fes geles chauffes ambaffadeurs lis, repouffe d'un inven- de l'autre, gauche appuye de qui, de lauriers, &, a la main-chaude), à baifer aux muitie. fales de ces & couronne main utile, Marchand protector; de le pas, au Roy mon enfeignement Profper édifie guère HIBERNIAE. St tenant enfant un ( dit de la droite indique l'attitude gauche, L'IJonneui revêtu D. G. ANG. sco. de Samt-Georges de ne femble etoit, un pas côté « D'un en bufte, d'Angleterre, (il eft dans la chemife & ne foumiffoient infpirent. qu'il avec françois, air font p 74 L l'autre fanfaron en toutes RFCHERCHES lettres en places médaille la France ment frappée font mis la deuxième de en poffeffion ont & encore depuis plus mal leur double oirconftances Elle chez deffus de nui titre ce féconde &c, médailles, A Pans, lui avoient fous parut Robert du règne de Louis- de libelles, de fe gazettes refutation, ont d'abord édition, du bon crut Ce qu'ils du du de Au a le malgre les changé. les par & corrigée. figures au- Saint-Bazile, l'image chez » le publie, par plufieurs à Palais, donner roy Loms-le-Grand Saint-Jacques, Saint-Seveiin. devoir pas règne due & de la raifon. fens accueillie n'ayant augmentée rue des hérétiques. & de l'obéiffance a ces mahgmtez groffe détruifent puifqu'elles fut pas mieux Hijioire Pepie, la fontaine la Hollande. de la religion le public prepare ne la première, qui avec V Hiftoire le génie le P. Meneftrier que édition, de fuccès de peu Cromwell, de méchans C'eft expliquées. defection devoit avoir fouverams, legitimes pas une plus ample fieres, qui ne meritent des perfonnes d'elles-mêmes qui aupres deuxième négociations ne fut réelle- contrefait leurs Cette de cette que la première édition & de ce livre, de cinq planches de médailles & d'un fupplement & en leurs font d'ailleurs mal types qu'elles légendes fcandaleufes, d'ignorances, en lcurs mfolcntcs gravées, ont fait édition le monde remplir rempli autant avec des de la guerre lors 1672, ajoute en ces termes fur la contrefaçon 3, s'exprime « Les Hollandois, annees qui depuis quelques p. à Amfterdam farte 8t de médailles l'ont dans les médailles, le-Grandpar livre d'avril auteur l'occafion 1655,8 alliance une mois qu'au » Le même (i). des touchant & l'Efpagne Le P. Meneftrier, fon le revers avoir paru exerguefur a fuppofe qu'on entre BIBLIOGRAPHIQUES. au pre- Lefevre, Jacques les Requêtes vis-a-vis du Palais, a côte des Eaux la grand'falle, du Roy, fur le quai de l'Horloge du Palais, &. forefts. Et chez Nolm, graveur de la place des Victoires la rue de Harlay, in-fol., al'enfeigne proche 1695, mier pilier de avec privilege. Lyon, J.-B. Les exemplaires & Nicolas la date portant rue De Ville, de J.-B. Paris, 1 700 a la Science, Mercière, font & Nohn, de toujours Il n'y a eu que les deux éditions avec le titre refait. de Paris, 169;, Se la contrefaçon Le P. Le Long dit que d'Amfterdam, 1691. 1689 & 1Û93, en allemand & imprimée a été traduite a Baden, il a concette Hiftoire 1704; avec la publication faite fur le même fondu le livre du P. Meneftrier fujet par l'edthon de des l'Academie la Dans premièie contrarietes droit qu'il (1) Ceux échantillons contre 1 du Louis reyne demie seront Slpdtulks de noit de curieux la sur consulter A, La en tête dit en Preface volume quelque avoit attirées le Marchand, les marge. que ayant du l'-Acaete sont Collection toire de sous le 4 vol. m de France. règne 4. en très chofe c'eft elle petit documents on a été Louis ourdie XIV, ne recherche conservée. Ces nombre. inédits sur l'hia- administrais Correspondance de à bon L'intrigue roi des au P. Me- que du où exemplaires exemplaires (3) ordre par supprimée encore P. dit j'ai Les médailles que ecémmenU principaux Louis-tr-Grand placee de remarque ht dautres ^oir quelesReformesavoient historique 3 de Recherches, la preuve (3) fournit dont Il fut la victime. iniques des procedes peuvent Dictionnaire ces du Roy par recemment publie la haine XIV, de Y Hiftoire plaint s'eft (2). partie recueil qui de p. 16->, note (2) que un neftrier, mfcnptions etc.pwM. Denpingr. e RECHERCHES d'abord pour fut conduite parts contre obligé de fc hors forces lui par de difficile être faire de lui. digne fruit de roi le P tule JJijimre devoit point de celles Il a très foin faire que fous dailles qu'il Tes foins demie. » (Regiftre Le comte mies de faite la défenfe démie bien que qu'il avoit que fon cette même pour cela (1) Tome n, que, avoit qu'il inti- commencé, en convîntes ce temps ne qu'il eftoitchargée S. M.. par chargez de faire cependant peut qu'il de difféde partie elle Ainfy m'or- celles les me- imprimer recouvrées avoir de chancelier toute d'ailleurs compofees en potteroit lorfque pp. 613 et simanLe-i. fimple lui fut permis de celles dehors pas le titre les exemplanesde etoit par par l'Aca- des acadé- ne particulier de faire l'editlon du voit fur ce que, pouvoit faire que l'Acaauffi les medailles imprimer de l'Académie à'Hiftohe On impoffible. eftbafée fon livre un fujet, &. chargé de France refiftance de publier Il Compagnie. ne il y a quelques desinfcnptions aucune etoit au P. Meneftrier du 1699. ) de Louvois pu fe procurer recueil libre y mettre Pontchartram s'occupant DE LA CHAISE. ouvrage font & celles faites, Jecret "(i). ne voulant, du P. Meneftner, l'ouvrage donner fous le titre d'Hiftcire qu'il le puiffe eftant fans la mort depuis ceffer luy fa fa curiofité, en ce foit, que avoir peut pouvoit de la pièce avec une grande en quoy depenfe gravées le faire avec la même & le mefme perfection qui de faire les médailles, par efté que ne fon ouvrage, compofe Il mesle une bonne lefquelles dans ne pouvant prétexte quelque du Roy qui ont efcnre bien il a recommence de l'Académie vous fes intérêts auffi le Roy ordonna, & vous il fut il ne fut donc fa gloire 10 juin dontl'Academie a ramaffees, tort, un les médailles entreprife, l'Academie, de donne C'eft cette qu'il grand ceux dans M. Deppmg par bien que cefferoit Meneftnei du Roy par médailles rentes de AU P. fouviendrez de S. M. Cependant ordre par courtifans publiés DE Pontchartrain vous que vous que des l'intérêt que « Le annees, fu mettre toutes de recher- années avoit la foule inedits documents « LE COMTE « Je crois de trente plus réduit que, de dirigées dans la caufe, &. partie juge infcnptions encore au entendre des extraite fuivante, des mais & d'habileté, attaques la en airêter pour à une publication qui qu'il s'oppofât exigeoit la lecture ce dont on ne doutera C'eft plus apres la fcience de celui le L'Academie le mimftre, non-feulement pas a la fois puiffant, &. d'abandonner ceder & enfuite de perfévérance aux de réfifter d'etat un corps & de travaux. ches de fou livre, l'impreffion avec tant empêcher publication, à fes propres BIBLIOGRAPHIQUES mais Roy par a condition les médailles. de 1 69 3 reftée en feuille» RECHERCHFS chez l'impnmeui le premier le au de cette moyen etoit coup il fut en butte puiffante protection à affurer d'être fous le fucces de de ne dut fon & des difcredit qu'a &c. Le Regne, tourne la difficulté du P. Memais reliure ne parvinrent rot même, dont académique, les exemplaires font en maroquin ordinairement. la cabale îempiaca Si les perfécutions auxfur fon livre, la toutefâcheufe celle la fplendide on 1700, pas. influence Pontchartrain, les accompagne qui releva s'en une l'oeuvre maigre les coups demie exercèrent ne E S. Pans, Ihjloiredu avoit par modification, légère de M. de recherches, de France &c. & fon livre porte, quelles pas du Roy, ffifioire RAPHIQ_U un titie iefait, avec repaiuient tue: neftner, BIBLIOG aux rouge du P. Meneftner Le livre de intrigues la jaloufie & fa chute lui-même celu1 n'en loin armes tomba de l'Aca- a pas ete moins complète. Telle etoit interdiction brutale. non-feulement grandes bibliothèques, toujours utile 6t avoir » C'eft ou qu'il premiers a faire livre retirer tout homme une a les exemplaires dans public une circulaire referves & aux pour les devoit converfation adreffee, Parlements des il le recom- travail, fervir pour dans s'exprime pas a une precieufement que fur fa table, prefidents fon conferve tmt ne s'en qu'il acheve être « un comme mains ainfi aux 1702, les engager pour mais les eut devant comme dans fohde. l'Académie Lorfque manda feptembte de M. de Pontchartram, la parttahte le 10o intendants, eux (1).J. (1) Lite c,t, t. i\,p. 624. Les Refpects de la ville de Paris, & l'érection de la Statue de Louis-le-Grand, jûftifiés contre les ignorances & les calomnies d'un hérétique françois ( Jurieu, en Hollande). in-12. le Paris, (Voyez réfugié 1690, CV. des Sçavans, Journal Le P. Mcncfti qui faifoit immortali, partie l'hôtel-de-ville devant Le mimftre P. avoit Menejiner de la Chine. chrétiens ce pamphlet ce petit pour famt volume pour defendre & du deffem l'érection de la ftatue l'infcription du feu d'artifice du VIRe dreffe roi. ou Réflexions des Jèfuites fur les duP. Le Telher, pour les nouveaux m-12. Le mimftre calvinifte affectait La Religion écrits Srjurles publié A la Haye, un 1 69 1 ) de la décoration de Paris, Jurieu du infcriptiont dans écrivit icr de février zèle 1689, de la matfon de Dieu, & taxoit d'idolâtrie les a la gloire de Louis XIV, a l'occarendus par toute la ville de Paris hommages fion de l'inauguration de fa ftatue fur la place des Victoires, il faifoit furtout un des inferiptions dans le goût crime au P. Meneftner antique qu'il avoit com- le piedeftal & principalement de celle avoit gravée lui folennite, qu'on VIRO immortali. Il reprochoit aux Jefuites leurs baffes de la ftatue adulations a fe? yeux pofees poui cette tcin Société n'eloil plus la Société de Jefus, mais celle RECHERCHES de Louis-le-Grand. fur le frontifpice avoit donné « Ils ont de leur lune Impia P. tees & pofuitque non habet abum raille des les Jefuites au Pïro publiee 1 écemment, tumee, & il termine reffaffe leur depuis Il epluche Il la refute avec que airs toutes profcriphon immonah en difant de du ennemis les leurs adverfaires laxoient Ces la royaute befoins terre etoiënt roi de de les on leur de le meilleur moyen de nous idole. Les &. fauteurs du regardoient Pendant fervilifme bûcher on voit que &. comédies calomnies de Hem & fa mauvaife i IV, avoit foi accou- le P. Meneftrier que le torrent fe mêle de d'être d'être avoit puiffe la mode profane demeurer pouvoient-ils qu'on inven- en les eourtifaiT; comme perfecutes années régicide quelques auparavant. & tout leur etoit bon poui pas de fi pres, qu'en s comme bien Calviniftes France, &. d'idolâtrie éte renouvelees cour le P. Meneftner accufoit qu'on mêmes de que Jefuites Jefuites, » l'affaftinat la lettre acrimonie les des ont une » Ces caufe. dreffoit imputations mfcrtt » ce qui Roy. les vieilles apres fon pourtant n'y Jefuites leur éloignée Roy ehofe"> quelque idolâtres Mais du & de faire amère qui etoiL du infigma régis îlla domum. de fes impietés, c'eft pour la juftification employer « Ne faut-il tout le monde pas la fuivre9 ajoute-t-il idolâtre de Jefus les armes ballades, ballets, & de fes confreres, Meneftner revenant Jefu gens s'être apres contre le nom dit-il, y mettre pour college, « Suftulit du fait effacer, a ce difuque lieu Jurieu, BIBLIOGRAPHIQUES. aux envers ennemis fouvent n'etoit la tactique la royauté, de cette a une pas &t Janfeniftes epoque en même Angle- royauté. qui n'eft pas neuve. de la Nobleffe, ou la Nouvelle du Blafon, & augméthode Meneftrier, par le P. C.-F. du Païs-Bas, des principales familles mentée d'Hollande, d'Italie & d'Efpagne, A Paris, par M. d'Allemagne, chez Eftienne du Roi, rue Michallet, premier imprimeur CVI. La Sience Saint-Jaque, 8 ff. non la Lettre l'Avis blafonnées blafons. à l'image Saint-Paul; chiffrés pour l'Epître à M. fur les armoiries du libraire chiffrés pour (sic) au lecteur; des maifons dont hollandois la table dans 169 1, in- 1 2. au duc de Bourgogne, du duc de Bourgogne le volume; frontifpice & 8 ff- non 204pp., les armoiries font gravé, 10 pi. de RECHERCHES C'eft une Michallet tion qui table été des en fait un prefque CVII. confervé à leur au bas des des par de livre nouveau. ducs à l'occafîon d'une pofée à la curiofité publique. fc l'ecu de 1689, entre autres on trouve auffi étrangères ont été ajoutés par l'éditeur qui Momie A Paris, la ce qui de la d'Egypte & ex- in~4de i 2 pp. 1692, d'un de dans à un feigneur apportée Lettre Deuxième d'Etienne de Lefdiguières, d'Uzès, des alliances de Chaponnay académicien cour, le nom de l'auteur. des armoiries d'un titre de l'édition planches 3 5 noms plus coup-d'oeil liminaires de l'edipièces moins la Preface qui a eté rem- l'éloge diverfes du Le 1689. une édi- Amaulry, Les place, contenant tiers Lettre CVIII. Lyon, Blafon, au premier indique de Saint-Chamond remplacées maifons du le P. Meneftrier. pour les partitions du marquis ont qui ait au lecteur où fe trouvent Mortemar, quoiqu'on les deux On a fuppnmé celles tout été maintenues ont un Avis par employés, impnmoit originale placée de la Methode contrefaçon les caractères papier, tion faite en Hollande, BIBLIOGRAPHIQUES. académicien à un fei- les hiéroglyphiques de la cour, où font expliquez & expofée à la curiofité Momie apportée d'Egypte de la Caille, A Paris, chez Robert-J.-B. rue publique. aux trois Cailles; 1692, in-4 de 13 pp., Saint-Jâques, gneur d'une fig. de la Momie; à la fin, défigné par les initiales avec Au revers du titre, privilège. extrait du privilége où fauteur, R. F. M., P. C. Quoiqu'il membre vêque. L'Académie d'avoir alors 1 680, démiciens. fans titre fe compofée de vingt de n'appartînt fous membres, de 1700. que effayoit embarraffé anciens ftatuts. créations prétendre des d'y trouver exagerer l'amour il n'eft l'mfluence df plus qu'elle l'etude & c'est les d'elle, a exercée de\ oient de Villefranche, de l'archeetoit bien loin fait digne de un on feroit vingt a fubi n'étoit à faire propres inftitution Villefranche queftion Meneftrier Villefranche efprits cette P. la protection depuis, aujourd'hui de L'Académie utiles, letties& de reffufciter de la Caille. à celle qu'il ne date Lyon le d'académicien, à moms Si l'on très le pont le au fieur privilége a acquife qu'elle l'importance ait pu y réunir beaux vingt qu'on remarque d'autres fon académie d'aucune en les ici emprunte fondée ment cède des aca- probable- titulaires voulus le fort de beaucoup & c'eft c'étoit fe propager regrettable; un centre dans un par car, d'où certain RECHERCHES rayon, reftreint quelque BIBLIOGRAPHIQUES. veuille qu'on le fuppofer. laiffé Il avoit de Mémoires, que je fache de la devife: entourée Mutuo clarejcimus CIX. pièce Lettre Elle a etéreproduite de 6 pp. Cette le catholique, La lettre a Marc novus The/aurus CX. pièce eft un publication qui n'a eu qu'une avoit Mayer Seconde à Marc Mayer Louis Lyon, à part exiftence en diamants fur une d'un Pernn recueil périodique m-8 1836, de Lyon, éphémère. traduite déja en à Monfieur & mferee latin de Sallengres, de 8 pp., in-4 antique; tire ete Lettre rofe pas s. 1. d. n. romanarum antiquitatum une n'a igTie. M. A. Péncaud, par favant corps emblème pour du P. Meneftrier 4 ff. in-4, antique. Ce t. m le p. 959. fur une autre Mayer s. 1. n. d. dans figné Cl.-F. Me- neftrier. C'eft fans reimpreffion le titre: doute une parM. Leber, de ces deux lettres t. iv de fon Factum juflificatif; la defenfe C'eft On médailles. CXII. le feu & la juftification des détails y trouve une comme n. 3 7 3 du Supplement, de Borne par le P. Meneftrier. antique apportee fur une pièce cette réimprefiion. pas autrement CXI. mentionnée Catalogue, Lettre ne connois eft qui 1694, Je de 18 pp. in-4 du roy Louis-le-Grand de \'H\ftoire par fur la vie littéraire curieux de l'auteur. de la machine L'Explication de joye de la Saint-Jean-Baptifte fous les expofée pour fur le pont de Saône, par les ordres de Meffieurs les Prévoft des marchands & Echevins de la ville de Lyon, le mercredy 23 juin 1694. A Lyon, chez François Sarrazin, de Monfeigneur imprimeur le Gouverneur, rue Ferrandière, vis-à-vis le May; in-4 de 8 pp., 2 planches feu de joie. On |e ne pas donne vois nen en mefure cette gravées defcnption qui permette non plus de repréfentant les deux au P. Menefti ier, &. je crois l'affirmer d'une manière de tianchei la quellinn négativement qu'elle abfolue, faces du eft de lui je fi ne fui-, RECHERCHES CXIII. -La BIBLIOGRAPHIQUES. des images Philofophie des énigmes, il efl: traité oracles, hiéroglyphiques, divinations, forts, de Noftradamus, phéties, centuries où énigmatiques, loteries, talifmans, de la baguette parle pro- fonges, P. Cl.- de Jéfus. A Lyon, de la Compagnie à la Confiance rue Mercière, 1 694, 1 1 ff. non chiffrés pour les pièces avec privilége. in-12, du liminaires, 3 pp. non chiffrées pour l'extrait 491 pp., doit fe trouver le portrait &c. En tête du volume privilége, Meneflrier, François chez Hilaire Baritel, du P. Jean de Buffières, gravé & amulettes. pl. de talifmans Le P. les Centuries tant certains efprrts encore ont fiecle de fur les prophéties réduites à leur le P. Eeyjoô fidèles l'autre licus, St de Pie VII, forcee ces le Pèlerin à Pie Napoléon faint d'en blème qui font par bénédictin religieux fait entre du conferve moins pas lui après deux quel- faints papes, dans la prophétie ces mots Pei egnnus veux je apofto- VI en Allemagne & fa péréen effet affez bien exprimes par de Pie font ne convenoit la Chaire de avec phéties peut avoir de mieux faint les indications des de faint parurent peu Elles que l'Aigle Pierre pas papes ravijpmt par les de plus y font haut plus les ,n,tn: 1 kim.i ij.h/. ajufter de aigles par que fucceffeurs Mddnd,J77J, l II |) 110 qu'au une fon nom, ou un em- ou avec fa patrie a donné Céleftm inclufivement. Ces de cette d'une lieu fiecle juftesdepuis moyen foup- devife Ce qui dater etant qu'on la fin du feizième XIV douzième comme Mont-Caffin, parfaitement lolentP 'I) liait du du publiées fa vie. jufqu'a Gregoire la mort de ce dermer a fes le milieu furent avec rapport Malachie, après vers y eft defigné pape particulière ne remonte faites un moine par quelque circonftance eté 1595. 11 48 Chaque cenfés que ce fatras toutes depuis en l'auteur. quelque avoir fuppofe que mort être contemporain ne connues Malachie, çonna que qu'on font ne croire violemment prophéties fiecle, ou ont qui, Bonaparte. Ces de & "ien apojîohque enleve VII, l'un indiques Malachie, docte n'en qui Le voyage rapax. ^iquila en France où il eft mort, par grination mots mais (i) un par du rapprochement Ils font defignes lefquelles fous de Pie VI valeur de faint en raifon croyants, & les qualifications parler la creduhte, il revient ete dernier, ques <j partie le Liber mirabilis & curieux, prend ou l'on ne peche qui de nos jours, pourguere d'un grand encore crédit de aupres jouiffent de Noftradamus, l'excès par une ce livre dans Meneftrler, & p. 264, Cars, par epoque interpietatiou de c'eft II proon RECHERCHES Le Pontife Souverain en ccelo. Lumen la jufqu'a de la ville des fept viendra table Ce chie, le P. Meneftner des Centunes ce titre: tations de des CXIV. & des occupé papes la dernière ro- Pierre, par tribulations, grandes puis &. le Juge comble, des volume la &c. redou- Meneftrier jufqu'à 1840, un re- a paru qui Les in-12. Mala- a eté livre a Innocent interpréen XII, 1692 XVI. Grégoire des hiftoriouvrages Hiftoire de la ville de caractères d'une dans s'arrêtoient faint divinatoire, Baguette Avignon, de Prophéties retranchements, modernes, le plan en neuf de « Lors fera plus fond & de Les Divers avec ce les a continuées d'Avignon ques, dans Noftradamus le P. des que par » additions par de detruite dit Prédictions données l'éditeur fera fon peuple. juger avec au milieu plus ainfi le fiége eft defigne de cruce) n'annonce & il finit romaine, Eghfe colhnes Malaclne fièeles fon troupeau que produit, fous la fainte conduira qui des IX ( Crux a Pie le pretendu lui, Après fuccédera qui confommation perfecution main, BIBLIOGRAPHIQUES. nouvelle de tous les auteurs le jugement qui en ont écrit, Lyon, & fon nom, fur le paffage fur fa fondation des differtations le titre de colonie rola divifion des champs, d'Annibal, & les deux maine Cl.-F. leP. de l'hoftel-deville par de Jéfus. A Lyon, de la Compagnie à la Science; rue Mercière, Deville, Meneftrier, chezJ.-B. d'airain tables & Nicolas chiffrés 6 ff. non pour les privilége. de Claude, 2 pl. de la Table pag. fio; pièces liminaires, des antiquités facrées eft l'indication de la p. f4^ à ffç de Lyon. (Voyez modernes & des curiofités & profanes des Sçavans, de juillet le Journal i6çf ) 1694, C'eft Claude, Gallorum. avec in-8, Plus tard d'en voir les uns enfin de harangue a la patience fut une Claude iede\ables & fevere véntable qui de ce beau (1) Piges 133-1 VI de sci Itisuiptwm Coloma, C'eft caractenfent (i), de qui qui y laiffèrent etoit de goût Boiflieu m fol & referve avec impe.iffable rmlt'iues tic Lytm. L^on, Lomb Pemn, par un & reftitue au a l'érudition, monument enfuite rappelle de Tropheum Spon, l'antique, M. Alph. du 11 nous de fautes a la fois leçon. liavail fe par & fidele, exacte élégante d'archeologue ou moins plus Paradin & le P. de Broffette reprefentation la par la Table connoîlre a la fuite mutiles fragments reproduite & les autres la forme merveilleux femmes elle deux le" P. Labbe, le P. Meneftner, ajoutèrent il donna de laquelle a fait le premier, qui, Champier Symphorien art a la éclaire, que eleve lK+fi-lSj* nous a fa RECHERCHES ville natale double l'exécution duquel de la fcience & de fart, J'ai lyonnoife. pourrois rare &. dans rapport graphie aujourd'hui fous Putfque Boiffieu j'ai cité l'honneur membre le P. où déroboient qui derrière fe font qui littéraire, le miel de de l'epi- & de fart, non quahte fe fous le lui occupés de la fcience Meneftner les antiques Tnfcnpnons d'être elu fpontanément, de correfpondant foit de permis je moms avec plaignoit Tes ruches, tant a la face à l'auteur, Il a doté CXV. à Meffire comte de Lyon, Nicolas du Deville, privilège, diverfes pièces. dans qui eccléfiafttque CXVI. du monde, les falons. Claude même & efiats le jour de travailler plus exacte Oronce génie Fine (i) les fe avoit fous fervott (1)11} a eu un grand nombre d éditions ilu Jeu dmtwitM,Llon, Benoist Cor<tl, I6A lt>60- pubhe le Litre Jeu pour ce jeu pour Samt-George annonce l'archevêque à une le hif- parujufqu'alors. Lyon, un petit d'armoiries de Dans perfonnelle. 1696, des gens à Tufage en s'amufant déjà & in-4, P. Meneftrier du Blafon. Méthode pour de Lyon de avoient qui le blafon de Bnanville On poffeffion de a ete archevêque, chez J.-B. Claude le celles à jouer. format, de aufpices toutes apprendre & le même d'Europe fous que de du volume, de cartes des cartes pour de la pnfe à la fin fe trouve Le Jeu avec 24, folennelle celui chef-d'œuvre. à la Science; 1694, à la fin, 4 pp. non chiffrées pp. qu'il que, de l'Eglife de Saint-George, des Gaules. Lyon, de la réception a conçu qu'il projet admirable du fanctuaire Claude primatiale, églife l'Avertiffement tore jg la defcnption fon d'un lyonnotfe fcrutin, le talent fa penfée compris de M. du fien dont Gryphtus, primat rue Mercière, avec C'eft la typographie à de tour inféparable a fi bien & qui Les Portes ouvertes & des valu &. belles-lettres, infcnptions déformais Tournes ont de Lyon, qui &. au premier des ici un nom des de fucceffeur digne d'un fi grand fecours la reproduire, l'Académie rappeler du in ceux rapport de la confcience celui « frelons tous fom bien le double l'époque qu'à des fous Il a laiffé » foleil. me dit auffi ajouter d'amertume BIBLIOGRAPHIQUES. volume dans dans le des fouveram\ cinquante-deux cartes, 6j-72, etc. Dans cette deinieie, l'auleur, qui n'a\oil pris d'abord que le nom dOronce Fine RECHERCHES &. il fe jouoit comme temps-là, d'autres noms. trouve p. 1 703 dans les parmi C'eft peut-être de Paris, œuvres mônier du roi, est qualifie la même la moins s. d., que de H y a Je ne d'Oronce et conseiller de au- un Oronce en Pontigny de de ans au duc de édition est Savoie d'Amster- D'ailleurs, La teur lînam est primerie fat ]He» datée resulter cette de correc- «Depuis vostre amusez avcient ont nous roit-on une avoue son lettre, de Jeu Claude il Oronce merie à cartes en et effets aumônier du Sarot-Benolt^de-Quinçay à Guichenon « ï'aj de civibtez y trouver. nos libraires. de son Iîtstone Fine de lettres ttitfouc ^.m-S, p. etoit de 319 ? Le 4^ juin M. re- pas a s'il sçay il offre le Je n'y lie temps, labhntjr devant de qu'il par son plan fut sans avec la plupart Guichenon, 1660, que abbe naître m'a de satisfaction volume en ilt /»((((»' gens P. pir qui » On compositions, avec 3 vol. rechercliee la in-12. les pour de reunpiession et se a trouve bas dit le il rendit le dontil lut le Dauphin et seigneurs entrees sier, qui étoH à de Brianville Àllard, (BiW. cure de de de faire sa ajoute son con- générale devant cour de prince de Montauet lettres de de et Correspondance qui se dont la Briançon. le Dauphins, de &«(- l'Institut). Qu-inu-les-Tonilics. il ou esprit. étoient Bibliothèque t. wxvih, P.biceron, il due ce gens orner pouvoit Guy Hem.», des mars passages du de Cho- Histoire de suite la Monlau- entre serucc quelques gouverneur l'entourer Fine chenon à Savertu de étoit son Dauplane, ses duc quahte, premieryolumede avoit assure ope. le par de Ces -B. irtulis quelle les discessil, » Chorier duquel lui 1670 Saint-Benolt-de-Quinçay appuyee en etc. l'année Jesums voluit. «unica pas à d'abord torutn, ( Adversat post mente, maison ete de de la auroit Fine en dit l'abbaye conversation Me- M. tres vocan doute plaisoit encore le ce qu'il seul Brianville des des une Hollandois, 1670-71-75 Oronce se dans Voyez avec de tableaux, moms, Chorier, obtint 1673 pas si armes declaree. tut en beaucoup et huit fit les autres Paris, voici Dans luy diverses les en contre sur latins que qui SebastienLeclerc, l'est Fine discours des leur est livres leuTs vers premier forte originale denombre- divers couleuvre Histoire « Oronce Oronce telles laguerre Fine Mé- Samt-Benoît-de-Qumce la peu in-8 civilités devises le explication le ravy de pour est autres » qui donné ont de sur d'Oronce son leurs des que ne on veut vois des dans plusieurs un ner premier si sembla d'impri- bien aura me dit-il et Il sur, icy este Colbert. 3 vol. Celui- de ses 247 p. pour imagmees M. m Poitiers, avec etc. 1755, p. 25), rappelantlesevenements « Fmaeus non multo îlecrivoit Chorier qui de » de son (ii) et Dauphiné) pistoles disposition. Oronce ne à qui (de cent glande et Je de donner veu roi, armoiries Comment devenu, en les jésuite pour- Guichenon etoit-il portes Brianvillam paix. correcteur simple 1659, la de de D'après nous an armoiries. de vous n'eft prix peu qui d'un de à des Fine, Ljon conseiller accable ailleurs. Marolles, t. lui abbe aux de lui qui honore figures quelqu'esperance, peine donne si l'ont 1693 assez Ceux ceux • l'im- ja avoir de qu'à les y ressentir autre de pourrons-nous l'un de nous. jusqu'icy enfin et il de L'édition m une pas si basse, ment leur à Guichenon, avons Brianville, entre Fine, alors Lyon de a le 28 avril etoit ville. encore pour pratiques ce- Oronce deLjou, qu'il en peine est mourir de Amsterdam, bien le démêle de Claude maintenant qu'a l'au- édition de la même année, le 2 juillet nous à quoy nous ne nous attendions chose à faire, le titre l'abbe mention François, Guichenon lettres ecnvoit-il depart, être peut de d'imprimerie abbe racontant lettres il semble 16o9, Gueun vu mentionné dont de Brianville, 1708,âgéde première Chorier, plusieurs de ces l'une la en ne lequel avec tS73. en contient de eft Fine ou la hui- Brianville, mort dont P. Menestner lui-ci Paris, de V Europe pour dans ce Catacompris Chorier, moires a cela comme de Fine («), ce livret, 16S9. du fous reftés nations Fine ci a fut 1672 1660, donnés Bourgogne, etnquante-detts de populaires foient Cangé), l'ai pas nestner, Saml-Benoist- de une est qui in-12, trouve teur de jeux ne qu'ils (Imbert tième. Je moins P. Meneftrier. celle Dédicace a supprimée. dam. Mefcontent, principales Ce volume L'editiOQ identiquement et de abbe de-Quiuçay-les-Poitiers. qu'on de M* d'armoiries et le titre Bnanville, près, à le des quatre m-16. 1677, du Jeu le ou correctement. produit dit le Catalogue le Blafon. logue lc Hère aujourd'hui, Jeu d'armoiries 158 apprendre le Coucou, inconnus en ce Je BIBLIOGRAPHIQUES. \>,illon RECHERCHES & ejiiit^ d'Europe attira des des fouverains le P. Meneftrier' « L'an faut en croire 1660, Le Jeu d'urinoirie* j fon auteur, s'il fit un jeu ville d'Italie, Nord, de &, géographie, de caites ces cela bien édition affaires. Il fut Chevalier fon En effet, au Valet il donna ofter, dit-il, & aux » interpréter. & confulaire civile Hiftoire CXVII. mal du princes des armoiries éditions. « pour & de U des & de fit plufieurs Chevalier, de occafion Prince 6* augmentée corngee Prince 8t de toute de Bnan- dit-il lui fit des & d'As, ceux revue, de pointilleux en deldgmncnK l'hiftoire de ce jeu des armoiries la rencontre fàcheiife & il s'en reçu, de ceux la forme compofé odieux titres dénominations trop efpnts il avoit fur &. de France, d'Efpagne fous les titres de Valet princes fut après ouvrage dans la deuxième les blafon du comme quelques de changer obligé d l'As BIBLIOGRAPHIQUES de la ville de manufcrits, titres, chroniques, Lyon, juftifiée par chartres, & autres preuves, avec la autheurs anciens & modernes, elle étoit il y a environ carte de la ville comme deuxfiècles; de la Compagnie de Meneftrier, par le P. Claude-François rue Mercière, Jéfus. A Lyon, chez J.-B. & Nicolas Deville, 11 if. non à la Science; avec privilége. in-fol. 1696, chiffrés liminaires, 42 pp. pour les fix pour les pièces de la ville de Lyon, & fur la première origine dans matières le fommaire des principales contenues differtations pour cette Hiftoire; ^48 l'Hiftoire confulaire; 1 à 64, Preuves De la pag. de i à 136, Traélatus de bellis & in- pp. de & fuite des preuves; duciis, &c., 4 ff. pour la table des fimatières & l'errata & quelques principales, planches, dans le texte. La planche de l'horloge de gures gravées elle manque Saint-Jean doit être placée p. 200 fouvent. Cette ête a l'année 1400. la continuer, pour eft l'une Hiftoire refté Par 2,000 meilleures Le P. Meneftrier mais les infirmités de ville hiftoires avoit réuni & la mort tous que nous les matenaux interrompirent s'dr- ayons, neceffaire*; fon travail qui inachevé. délibération hvres pour II y a des 15^-154 des (B du 6 décembre l'aider exemplaires deM 1696, a conduire avec Yemeni? des ) a bonne carlon~, le Confulat lui aUoua la fomme fin ce gi and ouvrage l'un poui le f 127-128, do i'tiulu1 u RECHERCHES CXVIII. La BIBLIOGRAPHIQUES. Méthode nouvelle du Blafon, raifonnée d'une manière réduite en leçons aifée, l'apprendre & par réponfes Meneflrier, par demandes par le P. C.-F. deJéfus. A Lyon, chezThomas Amaulry, de laCompagnie rue Mercière, au Mercure avec priin-12, galant; 1696, pour 4ff. non chiffrés pour les pièces liminaires, 298 pp., 1 3 ff. non chiffrés pour la table des noms, 3 pl. gravées des armes du Roi, les armoiries de l'Eglife pour le pavillon vilége. de Lyon, blafons. de l'Archevêque le même, On aura mis La La fon Catalogue, de p. 273, cite une édition une faute ne la connois eft-ce pas. Peut-être 1686 pour même de l'édition Dans je le blafon, Chemin de La le P. du College, divers jeux à la place Guerrier, renvoie aux au jeu femblable un in-ia. C'eft 1701, in-12. 1698, refait. Meneftrier cite la Société, de le titre fous l'Oie, a publies qu'il Le Louis Lyon, Nouvelle rue Bruyfet, revue, édition, corrigée Mercière, proche &. augmentée. la rue Tupm -Lyon, 1723. 1728. La Croix doit a Lyon, même, d'or; -La 1754, même, chez un 1761. titre mandemens divifée rue Bruyfet-Ponthus Mercière, a la En tout fi conforme a l'édition de 1754, que refait. Le Gouvernement Lyonnois, comprenant Forez & du Beaujolois, où font de Bourgogne, Charollois Piene in-12. Lyon, fuppofe) CXIX. tient d'impreffion l'honneur même, -Lyon, l'on par un titre Jacques & il en in-12. 1718, avec Lyon, l'Avertiffement, fin A Bourdeaux, 1696, même, a Lyon, 1686, 1696. Méthode. Lyon, de 50 planches t. m de M. Leber, chez & des Comtes; général & militaire du du Lyonnois, les provinces du du gouvernement partie général le bailliage de Mâcon, le comté de & une grande partie de la Breffe divifée en fes de Dombes & fouveraineté la principauté la généralité de Lyon qui conen les chatellenies de Saint-Eflienne, de Montde Lyon, les élections RECHERCHES BIBLIOGRAPHIQUES. de Roanne & de Villeftanche. Dreffé félon les brifon, de la Compagnie du R. P. Meneftrier, de Jéfus, Mémoires & à MM. les Eche& dédié à M. le Prévoit des marchands de ferviteur Lyon, par leur très humble A Paris, chez J.-B. de Nolin, géographe frère unique du Roy, fur le (sic) Monfieur, de la ville vins J.-B. Nolin. S. A. Royal quai de l'Horloge avec Victoires, C'eft carte une CXX. &. août Lettres, une les CXXI. faveur des l'Aumône Les fe trouvent da Statuts qui avoit de Brefle. pris Lyon, devife: pour de l'Hôtel-Dieu pour des de d'un Lettre théologien tIrées à Lyon loteries quelques & la maifon de la Chante dite a en de génerale. recteurs envahies de par les malheureux recours a l'occafion Paris, pauvres, fous la forme ce traité publia de juillet auffi par desLotteries; par le P. C.-F. Mede Jéfus. A Lyon, chez Laurent 1700, in- 12 de ifo pp. de la Compagnie fils, rue Neuve fes amis Elles de le 13 août 1699; avec l'explication & bas-reliefs. Paris, 1699, m~4> -Differtation Le P. Meneftrier un de Collet. des ~çavan de Louis-le-Grand équeftre placée Deffein du feu d'artifice de la Gloire. fur médailles neftrier, Bachelu du même. le .lournal de fon Explication C'eft ce Carteron – Seconde livres. le Temple la rivière de Seine, CXXII. des Statue -La dans figures, dans Philibert reponfea les prolégomènes Carteron, 1 698, în-fol. Carteronsfont Lettre d'abord dans Claude du P. Meneftrier. Troifième qui parurent font 1 697, extraits £«ç Lettre – Première trois de la Place de la province. du même. Lettre Ces du Palais, à l'enfeigne du Roy; privilége 1697. a des malades foldats payfans loteries. ne l'Hofpice dont Ce ou bleffés les demeures moyen à l'entretien fuffire pouvant retournant avoient fut approuvé ete pai des brûlées de ces frontieres, maifons &. par les & faccagées, les magiftrat== eurent mais quel- RECHERCHES ques cafmftes pelle l'ayant à Amfterdam le P. blâme la première que BIBLIOGRAPHIQUES. loterie faite la Diaconie pour Meneftner des pauvres faveur en Wallonne, de entreprit compofée le juftifier. fut celle la plus pour Il rap- grande partie Ce fut un Lyonnois, le fleur Tronchm du Breuil de refugiés françois. un autre fit la première nommé Jean propofitlon Lyonnois, Tourton, fut quier, P. Meneftrler, villes du font deux d'en charge dreffer le la ville de Lyon non-feulement que pour royaume qui Lyonnois il eft Ainfi plan. ces loteries faites en ont les éte a fervi ce que en Hollande, inventeurs premiers ban- mais pauvres, en qui le ajoute aux autres dire, de modèle des en faveur de vrai tira qu'on l'an l69î- Lettre CXXI1I. touchant les nouvelles découvertes fur les antiquités de par le P. Meneftner des Sçavans du inférée dans le Journal feptembre faites C'eft une publié lui fur par lambeaux des Bien qu'il contre les pecé tions écrits cette parle cuneufes. une connu, n'a pu defcnption La mort de ne lui a pas laiffe difcernement ne peut douter que Le P. de Coloma a été avoit le temps les ces confulaire. ce ne foit ten- il a, dit-il de- Il le P. Me- ou étudiées plufieurs de les achever où cette Recherches, a ce fujet accufé fources de fignaler « dont decouvertes a preparé Hiftoire indiquer s'empêcher de fon quelques on a la fuite & Il dit qu'il volume tête du P. Meneftrler, » anéantir. qu'il d'un en fans d'autrui antiquités fans tranfcnt mifes trouvera a propos (i). ceux à l'égard de les au point qu'on Coloma, eft dlrigee. mercuriale avec de plufieurs Lyon avoit furtout lettre, de le P. de Colonia l'avoit qui plagiat, les manufcnts Il en promet de fes le P. d'avoir qu'il rude au neftner de pas cette Pernetti Dans antiquités differtations lui que puifoit. contre lui reproche ne nomme compofer vive affez attaque Le P. Meneftner dance 1 70 1 415. pag. de Lyon, à Lyon differta- ou au moins les publier. (1) Antiquités de la Mlle de Lyon, avec quelques singulières remarques présentées a Mgr le duc de Bourgogne, par le P. Dominique de Co- CXXIV. – Décorations de la province capitale de Monfeigneur le duc le duc loma, de la Compagnie de Jésus. A Lyon, chez rue Mercière, ait Amaulry et Pascal, libraires, Mercure galant. 1701,in-12. faites dans la ville de Grenoble, de Dauphiné, pour la réception de Bourgogne avec des réflexions de Berry, la pratique & les ufages des & de Monfeigneur & des remarques fur décorations. A Grenoble, RECHERCHES BIBLIOGRAPHIQUES. Antoine du Roi, pour MonfèiFremon, imprimeur en la place Saint-André, à l'entrée de gneur l'Intendant, l'hoftel Lefdiguières. in-fol. de 70 pp.; 6 planch. 1701, chez gravées. Il y a des exemplaires de trouve rations pour une les entrées & l'ecu differente, pagination de M. de Terrebaffe.) à la fin. (B. gravé – à la fuite Remarques Grenoble On qui ont fur la pratique & reflexions & réceptions folemnelles des prmces dans des armes des déco- les villes, PP. 19 Bien que Décorations les d'auteur, je fuis porté neftrier, puifqu'elles lui. De à croire font on plus, ht fuivies ville la de doit les ranger qu'on des Grenoble fans nom foient les œuvres parmi du P. Me- & réflexions, &c, qui font de ftatue (de Louis XIV) que j'ai Remarques pour cette « C'eft 70: p. dans faites fait ce quatram a En ce a d'un Louis Et Girardon Du Ces t. v, n. leétion extrait, donne P. du auffi au une les par le port a fait un fur vins autre PP. de Pafcal, la nviète de la de Mgr y avoir de doute. M. Brunei-, P. Meneftner relation fut pubhee oui du Jéfuites n'héfitent au pajfage Louis » il ne peut Meneftner, deDauphine;Grenob\e, ce que je laiffe a décider puleux, la nature. de pas 1701, in-fol. a d'autres a lui donner la même année Royal-Dauphin, college Miracles c'eft &. le regard, miracle de l'art héros miracle fculpture lui attribue ce volume Les éditeurs de la Col248 S 5 de fon Manuel, de France, en ont fait un de pièces tares & cuneufes Vhijioue fur fous le litre: Eruie'es JblemnelUs &c. M. Leber le t. xm, p. 1J9, II exifte fion étant vers de chef-d'oeuvre Seroit-elle moins qui encore Relation & a la même occa- fous le titre auffi du P. Meneftrier? timides ou de ce quz s'ejt Les fci u- moins fait fept à Lyon fcc. Lyon, le duc de Bourgogne & de Mgr le duc de Berry A la fuite: in-4. 1701, du feu d'artifice di effe 36 pp. Dejfem de les des marchands S-Echede Saône, Prevoft par ordre ville le duc du Petit-Soulier, CXXV.-A Mgr de Lyon, de Berry, fur &.c. arrivée l'heureufe In-4 de 5 a pp. de Mgr le duc imprimerie de Bourgogne de L. Langlois, & rue 1701 1 Son Alteffe prince fouverain Augufte, 202 de Trévoux; in-fol., Séréniffime LouisMonfeigneur fur fon imprimerie de Dombes, vers alexandrins. RECHERCHES Mercurii BIBLIOGRAPHIQUES. iub Statua index viatoribus, &c. pofita hexamètres & pentamètres. Hermatenœ Dumbenfis utentibus vers 34 Cette M. ft Admonitio. Apodofis olim poetica; Vocabulario Stylo in Triviis epiftolari vers 48 edito nuper Flacci; Q^Horatii hexamètres. dernière eft pièce Catal. Delandme, un Avertiffement de la Bibl. qu'il attribue ançoifes, qui nomine Hermse de le Diâwnnaire pour n. Lyon, au P. Meneftrier: 1953, cite fans doute ce font de Trevoux latines Poejies les trois &• article" précèdent. Au Roy, fondateur & protecteur de l'Acades médailles & infcriptions. maDevife, CXXVI. démie royale & fonnet. drigal 4 pp. non chiffrées. de la veuve d'Antoine Lambin; primerie CXXVII. tanon de Sainte ordre. Anneci, aux de la Vifide cet Religieufes du P. Meneftrier à M. de Camps, d'une médaille de contenant l'explication de Navarre, mère de du roy Henry IV; de janvier 1702, Trévoux 1722-27. pp. Cette mort médaille du fenta fut de prince de Saintes Ce gent. marque fut médaille C'étoit, de a l'armée ranimer &. jura occafion ceux qu'elle qu'elle auffi avoit-elle donna uiip des cette de fon Reitres. parti hourle aux elle des muneraire être rendit leur de l'armée officiers pour fe jamais chefs la Apres prmceffe n'abandonneroit en or, fa aux moindres frappee dit le P. Meneftner, une médaille chevalerie; &. 1 101içe Jeanne des Religionnaires, pour de Béarn, a cette par chef Conde, fon fils le prince cette diftnbuee a Tonnay-Charente commune. chaîne Lettre reine d'Albret, dans les Mémoires inférée in-fol. 5 1701, de Tordre préfenté de l'im- 170 1, in-4. de Signy, Jeanne tres l'Hiftoire -Marie CXXVIII. abbé de Projet A Paris, la caufe des médailles &. comme attachée au cou M pie- Reid'aï unia un* RlCHrilCHTS A la fin de cette le P. Meneftrier lettre, la derniere mettoit BIBLIOGRAPHIQUES annonce un ample Traite des medailles inferiptions « Des types &. des miffiles & autres méreaux pièces métalliques qui font diverfes nes, jettons n'a pomt encore » II devoit de médailles •"fpèces qu'on expliquer diftinguées les differents motifs de ces médailles & la manière dans ce Traité leurs d'ajufter a notre types u a pas main il auquel moder- à nos religion,. civils politiques, ufages &. militanes. Ce Traite vu le jour. CXXIX. hiftoriée de la belle & grande Colonne de l'empereur Théodofe, par Defcription dreffée à l'honneur Bellin de la féréniffime (Bellini), peintre répude Venife à Mahomet II, empereur des envoyée en feize planches de feize pieds charepréfentée Gentile blique Turcs, cune, enfemble; expliquées par le de la Compagnie de Jéfus, Meneftrier, des curieux, & gravées par Jérôme fe joindre qui peuvent P. Claude-François pour la fatisfaction des peintres, elles &c.; fculpteurs, pour l'étude & les auffi être mifes en livres pour les cabinets peuvent Préfentées à Monfieur furintenManfard, bibliothèques. Vallet & ordonnateur des bâtimens & jardins de général arts & manufactures A Paris, chez Sa Majefté, royales. & graveur du Roy, rue SaintGuillaume Vallet, deffinateur au bufte de Louis XIV, au-deffous de la fontaine Jâques, A la dernière Saint-Benoift; 1702 (in-fol.). page, un plan dant de Conftantinople de Louis Colin, avant turc. De l'imprimerie à l'image Saint-Louis. l'empire de la Harpe, les 16 planches au bas defquelles Suivent rue eft l'explication des figures. feigneurs ils étoient milanois, attachez les Mémoires Cette (ifla differlation au facre fur la maifon Eclairciffemens CXXX. nommés d'août fut compofee 6t couronnement en France au fervice de Trévoux au fujel de des Trivulces, Léouor de Trévoux, quand de nos Rois. Inféré dans 1703, d'un pp. cardinal d'Autriche, fœur 1494-1^08. de Trévoux de qui Charles-Quint af- RLCHERCHES &. deuxième etoit femme Les été fur tint chancelier Trevoux Cela de Tnvulzio. tu qui ne fut pas es Meneftner Tnvortmm Laurent celle fur les trois pals d'or étant felon que divifoit en joint à fa plus grands l'un des trois au point DiJJhtanon Trivulcium lui capitaines où de ces lianenfium En vers qui chemins, chemins, de Trevoux, Trévoux fut médaille fon 1703, qui qu'Agrippa de dont le de donnoient a prononcer de fe créer & des des îlluf- plus me rappelle à un demi-mille de & lui dit cendres « Si d'un foldat fon temps eft bâti pour les la même Poui etymolo- que celle de il s'ap- Trivulce, a reçu fit par le nom faire dans la fuite Jean-Jacques Le Trivulce, de Tnvortmm les Gaules fe P. Meneftner qui fut un a des temps. èacra), qui les fait originahes – Regi ob recens Duci Carnotenfem latins habi- & dejinople; les font pale d'or &. le finople la campamarquant ce qui en fait des armes parlantes. chemins (1) C'est ce qui a trompe Ughelli (Itala CXXXt. mode les Tnvium. viœ maifon, trois de Tnvulce, Tres cette grands une aife au paffant devant le goût partageoit de laquelle font gne au milieu 11 en eft de même, ajoute-t-il, parce un inftant fut qui ville de Tnvulce Il s'adreffe Ce » de de nom Lyon. leur Lombards, Ce de &. originaires & plus de San-Salvatore, Tnvulce. c'eft-a-dtre armories des France, petite Lyonnois de de Tnvulce, étoient les Il étoit voila l'églife arrête-toi gloire. Trevoux, puie dans une eux, Bellièvre Ces Pompone. plus familier françoife. origine vue qui que prétend a Pife, de Claude que France d'entre maréchal le voifinage de dire qu'ils facile trois & fénéchaux fils de etoit qu'en ou foldat, fans dans leur qui une auffi le grand appela pendant d'un celle hafard fut j'ai le imaginèrent d'autant plus a Florence que par gies, leur fe donnoient c'eft Le P. leur, Ainfi, infcription Pavie de roi au gou- à Lyon gouverneurs y avoit Trévoux, a Gênes, qui une ce cardinal que lieutenant etabhs Théodore, baptifmaux qu'il au nom France; &. qu'on & fâchant (i). ce tres, y montre Tnvulce, s'etoient fucceffivement les fonts reffembloit aïeux, de de France a Lyon que de Pompone maifon maréchal ont dernier déjà frère cette de feigneurs Pompone, nom Le P. Meneftner I01. de Lyonnois. Jean-Jacques, tués François Trivulce, Anguftin vernement de BIBLIOGRAPHIQUES. natum de Bourgogne e Philippo Ducem filium filio Auregratulatio. in-fol. A la fuite CXXXII. duc d'Orléans, A Son Alteffe fur la naiffance Séréniffime le Monfeigneur de fon fils; 1703, in-fol. KFCHERCHrS C'eft la nefrner lui-même. avec lec ouvrages du à fervir parties vers (Voyez & moderne pour en traduction B)BHOCRAPHfQjJ!;5. Pièces les nouvelles temps & les Vhijloire-anecdote irc in-12, Pans, pfeudonyme* p. part., 1824 de la pièce François dans fhd. Barbier, 92; – t. ni, n, 1421.) 1 icmerit aux officiers faire les pour veut des des jouir cite plufieurs de cette une médaille de Charles fe Icfquelles en qualité celles médaille foit monnoies tant pour de ou a Crcmieu fabriquaient dont dauphin il prend donnent qu'on de leur y etoient des la monnoie ancienoffice attachés. que Il en autres & entre de Dauphme Augufte monnoies &. les le tttie en argent de de Dombes. la marque etolt & anonymes prince mars 1 704, p. 460 de celles les officiers pour ouvrages médaille & immunités qui privilèges même fous l'empereur forte, VU ancienne du courante armoiries ecartelees roi avec de France Sui un cette que des de Trévoux, les Mémoires Le P.Meneftncr Me- de Fiance &• des pays étrangeis, hijlonques fur découvertes nouvelles dans les arts & lesfuences des gens de lettres. Paris, 1704-1705, cin<| d'une – Explication de Montpenfier, de Bourbon Inférée le P par (f de littérature d'hijloire fugitives CXXXIH. Louis précédente, un des côtes Dumbariim. Le cheval entre les & d'un fleltoir, &. pour legende etotent ceux certains que les ont plus avec cheval, prince aleze de la médaille trois chemins, droits peag. percevoient pou) ne fuffent CXXXIV. Celle Jiiijhque les Bowbon. de armes tenaille Dux Pi. Montifp. au bâton Bourbon, accoftée fous une & les fur l'ufage aux demandes le fur paffer avant P. Meneflncr, porter chanoine, Jean Paris, qu'un ufage. & de l'Académie d'or; barriers placees de fe faire fur cet au Soleil ducale, Les de beftiaux fuivant médailles, les monnoies. qu'avec marteau couronne barrièies Ces faites d'un h monnoies. aux on voit differtation, roïale 1 704, des in- 1 6 permiffion. &. cuneufe l'jbbe de LaiJJe^paJfer de paffage les chevaux empêcher – Diflertation avec une de cette TREVOULX, droits du Roi imprimeur rue Saint-Jacques, favante de on ht fontmn. la queue, pour répondre de Paris, avoit docteur feiences, de y pp., aux revers, acquittes. avec les méreaux de rapport Boudot, au defquels Daines Lud. caparaçonne de hs au-deffus qui la légende: eft fleurs qui fait le fujet Dmouait, dilfertation mai a été 1764, dan1; le Journal l'imprimée t xiv, paît r, pp. 266-282, e^Jej\il L Kl CHERCHES des retranchements; roire du de France, Grattet Lut, du Pleffis notes &.A. de 32 pp. C'eft un du Rhône. Les derniers Archives ont de ajoute S- de d'hijloire nouvelles. httératme, M. Leber; Lyon, tiré a cent à part éditeurs &c. déjà parMM. l'hif- Breglu>t de l'imprimerie differtation 2e part. p. Differtation Pièces Barret, fous leur fiigitn es 313.) du P. Meneftner, qu'on ne doit attri- de Jéfus où il prouve ni à aucun auteur appartenant de Lyon, les livres publiez de Gotefcalc. (Inféré dans fur du tome x des exemplaires confervé les notes de M. Leber, ont cite, de pièces enfin de fur cette d'une IQJJES. la Colleéiwn Pencaud. (Voyez CXXXV.-Extrait de la Compagnie buer ni à Florus, de de l'editeur in-8 1829; & en des LiLIOGRAPH le t. vin dans enfuite, avec Bl nom les Mémoires à l'Eglife l'affaire touchant de Trévoux de mai p. 806-21). 1704, Cette neftrier Differtation a laiffée fait partie de YHifioue le P que Mf- manufcnte. cuneufe & inftructive de Bibliothèque anciens & modernes, de littérature & des CXXXVI. divers ouvrages arts, ouverte pour les perfonnes chez Eflienne Trévoux, Ganeau, de l'imprimerie Prince fouverain recteur de Lyon eidefiafitipie gneur non chiffrés les lettres. A qui aiment libraire de Paris & di- de S. Alteffe Séréniflîme 2 vol. de Dombes; Monfei- in-12. ff les pièces liminaires; 161 pp. & 3 pp du privinon chiffrées pour la table du tome 1 & l'extrait i pi. p. 148. Tome II, 226 pp. frontifpice gravé, lége i f. non chiffré pour la table. C'eft pi dans La ,oux, cet (p. de Foui h i"(> pmiro. vières p (t.u, t 19), Ma Foumier differtation fui la furies caite- 17;) aineufe, Bibliothèque a a été imprimée honneur la lettie e de Humbert fe trouvent que ouvrage Académie étendue d jouei pour a la capitale des quoique Pans clals che? du fui poitant Boudot pnnec On de le litie a mis Dombes la marque de lievoux poui L'omidge eft TieLnm dedu- RECHERCHES CXXXVII. BIBLIOGRAPHIQUES. – Relation de la Fête tial de Saint-Germain-des-Prez, d'Eftrées par M. le cardinal fance de Mgr au palais abbale 4e jour d'aouft 1704, à l'occafion de la naif- (1) donnée de Bretagne, fils de Mgr le premier duc de Bourgogne, de Mgr le Dauphin, & arrièrepetit-fils de S. M. le Roy Louis-le-Grand. petit-fils Paris, Jacques Joffe; le duc 1704, in~4de 16 pp. A la Cuite Soleils Quatre de l'appareil & décoration Germain-des-Prez, Mgr le cardinal le duc Mgr Paris, de vers du de Bretagne. de 28 pp. in-4 a ajouté Meneftrier). fur la p. 27 une le verfo de avec une de Bourgogne, devife pièce allégorique de fruils. charge d'Eftrees (î)Lecardinal l'on la duelieffe palmier le P. Cl. -F. (Par 1704, ou exemplaires a Madame eft un qui d'Eftrées Joffe; le 2<j juin 1704. Deffein abbatial de Saintpalais la fête qu'y donne Son Eminence à l'occafion de la naiffance de pour Jacques Il y a des vus en France etoit abbe commendataiiede St-Germain-des-Pres. d'une médaille de Catherine CXXXVIII. – Explication de Médicis. Inférée dans les Mémoires de Trévoux, avril 11 pp. i7Of; Cette tricr. differtation Les ayant vi aifcmblable. pièce volume a part, bon Boudot. Le P a remel foit, ce recueil de On guère bien quelques c'eft ce qui plus <|u'il L'explication que celles donné ce 1705, dan, refi.ee l'invention ont un que du par ceux Icilifman en donne, de« tiu'res peu paroît d'en à une faire vu de Catheime OEdipes œuvies, htleiaire am ont quelque l'achever, me qui mais qui P. Menef- de fes journal inachevée du de l'empêcha qu'ils place cru la mort apres la mort que chezBoudot, donner ne fera plaufiblc peu le Catalogue pages attribue fon médecin. n'cfl peut Mémoire; difent a Pans, de Meneftrier ces dans etepubhee pofthume de dans ils l'indiquent cependant comme éditeurs parut cette un édi- de Médius ingeiueufe qui qu'ellp ont effa\o RECHERCHES Je penetrer Le Duchat le fens terprétation être d'aucune aux de Catherine même les les auteurs par Proteftants un porte de dire catholiques, examen partial & confciencieux, creufet d'une fame d la Bibliothèque s'eft parti jamais de exifte, M. Lyon, Les frappée. les critique fous fur jour différent tout celui que fous medaille que Petit. je l'ai qui vue quelques qu'elle à des s'expofer France une vile y eût mis en ont moins de au interprétations adonnée forciere (1) Dict. hMt t. I p. 166. (2) Satire Mimvpic. Ratisbonne été nombre e de», l'efpnt de le cabinet &. paroît avoir font myftere, aux arcanes (Rouen), Halluas Kencr, de d'un on <k non ou plus chacun moins tiouvei peut une il eft médaille, qu'elle a fait amateui moulée été toutes & fui tout defquelles n'avon prétendent dans données moyen La nouvelle CXXXIX. au la mèi lequel perfonnes autrefois eft en cuivre, Elle explications que ou voila tout c'eft un véritable grimoire, ingenieufes, s'etoil fait frapper ce qu'il veut. Si Catherine de Medicis à croire im- paffer en fi grand vraifemblablement prefenteroit ap- écrivain &. faire trouvent le qu'on un fources dont la montrer. cette Didier qui été écrite, Aujourd'hui aux 91 A ce propos n'avoir hiftoriques, recounr p. & les calomnies époque' queftions matériaux nous un dirai je les voudroit qui à nous plu en finir Pour fur impériale Valois derniers ferieux plus à cette t, peut les ennemis par femble prmceffe cette ne t. catholiques. fur les pamphlets que la France monderent aux fufpecte tahfman inventé l'in- dans l'mfinue, &. (i) donné précéde Bayle il a été la vie de cette que lui-même comme Provincial la rendre pour & en ont de ce pretendu fi, d'un Çjuejlions permis eté L'explication hiftonque, de Medicis, fera-t-il me avoit Marchand Profper ou tahfman, medaille qui anonymes. importance fa Réponfe de cette reproduit par deux indéchiffrable. énigme le P. Meneftrler après lecherche cette de ont (2) BIBLIOGRAPHIQUES. eût d'une évite reine de de &. de la magie. la cabale 172S, 1. n, p. «3. Méthode raifonnée du Bla- du P. Meneftrier, mife dans un fon, ou l'Art héraldique les connoiffances ordre & augmentée de toutes meilleur à cette feience relatives ( Lemoine (i), archipar M. L. de Lyon ). A Lyon, chez Pierre Bruyfetvifte du Chapitre (i) Lemome Ou Tiaitè pratique, des archives i76$;in-4, ajoute a écrit: un de l'arrangement Grtrefors des Chartes avec 1 planches. Supplement V 'Jrchmjle Diplomatique par pour les Metz, On Bathenay y in-4 françoit armngerles anciennes & auffi ou Méthode Jure archives & dèchffiei écritures; 1775, avec Paris, 5 2 pi 177?, RECHERCHES BIBLIOGRAPHIQUES. à côté du cloître rue Saint-Dominique, des Ponthus, RR. PP. Jacobins; in-8, avec approbation 1770, & pri7 ff. pour les pièces liminaires, 17 ff. non 619pp.; vilége. chiffrés & pour Pavillon le privilége, une planche des armes du roi, premier de TEglife de Lyon; à la fuite une de Lyon alors exiftants des comtes la table pour gravée repréfèntantle d'honneur chanoine les armoiries pl. pour de blafons. 49 pl. Il y a des de 1770, faire exemplaires croire le titre libraires les que ont retouchée à une nouvelle eft eft exemplaires un fauf un trophée d'armes. La reftée la même, quoiqu'il les premiers nouvelle exemplaires édition figmfiants; à fa place pas que n'a qui dans avec la dans de date faite ceux de de que des au lecteur 1780, eft auffi du Chaeft celle-ci: la prétendue mutations furvenues in- remaniements de l'édition & le carton l'annonce intact pour premiers le perfonnel des L'Avis les de Lyon quiaitéle fubi il'ont fin, les remaniements comtes à caufe la p. 29 8t a la aituel; retouchée. eft demeuré le texte des changements modification sfnnoual, pour ceux sfrmonal été pas fleuron l'édition toujours confiftent armoiries liminaires pièces un carton 1 770 annonçoit & dans La feule plus Les l'epître fleurs, portoient n'ont les Comtes. parmi fc le eu des y eût c'eft 1780; en quoi la date des planche ces dix annees. pendant pitre, de bouquet de au commencement Voici édition. le même, refte la date portent qui a difparu la p. 1 a 576, de n'eft page pour page, les vingt-quatie e mot pour mot on s'eft borné a réimprimer pour ligne, de la fin (la dernière eft chiffree 62o au lieu de 619 comme dans les pages avec la date de 1770), &. à corriger fautes fans ça & la quelques exemplaires flotant comme emanche pour importance, pour emmanché, flottant, gnn- ligne gole pour îfant gringolé pour Il y a une n'avoit d'autre papillonne pour refercelé papelonne, au mot Pavillon, lignes dans le vocabulaire des teimes &. c'eft la feule. Le privilege du blafon, de l'édition de 1 7 70 porte la date de 1 769, celui pour Ce tour 1780 eft de 1776. pour &c. iffant, rcfarcele, de paffe-paffe cien, n'etoit qui que un de fix annecs pnvilége ne faifoit pas; 5 & &qu*on la curiofité Cette mentée mée, le nom temps du Méthode de toutes les dans font P. Meneftrier un lui les connoijfances planches du moyen du oubli prefque conferve complet, quelques d'obtenir un vendoit Blafon, livre dont mife dans un furle à cette foibles titre, elle On étoit plus. ordre eft fcience, faire onravivoit il ne vouloit meilleur la forte cenfe fuperchene, un l'an- privilége, avoit de qu'on honnête relatives malgre édition decette toujours nouveau a fa fin en 1775. une nouvelle pour au que étant ans, & on public, nouvelle but fix de de addition fort & augmal impri- & d'un mauvais tirage. Sans feroit tombée depuis longCe qui le charlatanifme de l'éditeur RECHERCHES n'empêche des pas, acheteurs lorfqu'elle à des CXL. prix élevés. Lettre du fe trouve en publie les ventes P. Meneftrier rares pièces ne trouve qu'elle publiques, de la à Mr Pianelli & curieufes trait ayant de Lyon. à Thiftoire j'ai dans paffe fur diverfes Valette, Elle BIBLIOGRAPHIQUES. de l'Inventaire à la fuite 1S5 1. Lyon, CXLI. Louis Sonnet des Mss. de Samuel Guichenon, que m-8. Pemn, pour Farfenal – A Mr Lebrun, s. 1- n. d. premier de Breft; s. 1. n. d. in-4. CXLII. net in-4, CXLII1. demica thefes fenatus Neuftriae fis, Bellovaco Son- Prolufio acaEpinicion. Pellot LugdunenphilofophicasClaudii Ludovico ad du Roy. peintre Magno filii, principis humanse fapientise -Deux Sonnets m collegio propugnantis; Prellaco- in-4de4pp., s. 1. n. d. CXLIV. en langue italienne, venu jéfuite, à Sa Majefté par le P. Efpinofa, deffein de paffer dans la Chine. Avec la traduction françois Quelques bibliographes avec chinoife, chrétienne c'eft d'une Hiftoire le P. C., n. 13539 lettres, je trouve une erreur Dame jéfuite). de fon de janvier in-8 le P. Meneftrier); (par ont deux dans chrétienne Ce petit Diéi. 1689, attribue d'un le Catalogue des livres de la Chine. des Anonymes, p. 90. eft du a un théologien Paris, de l'abbe Michalet, P. Couplet, qui renvoie jefuite. à Bayle, en vers s. 1. n. d. La Vie au P. Meneftner: lettres volume de 4 pp., préfentez d'Italie à d'une Dame miffionnaire; n. 2 5 08 in-12. (Par Rives, 1688, Voyez Barbier, République des RECHERCHES BIBLIOGRAPHIQUES OUVRAGES I. & Projet in-fol. INEDITS. MANUSCRITS de plan FHiftoire de de l'Eglife Lyon; de 32^ pp. Ce travail, le P. Meneftner que avoit eu entrepris a continue 1666 & qu'il fa mort, eft un recueil de documents l'hiftoire. jufqu'd impoitants pour « Si civile de ma patrie, dit– îi c'a éte pom par l'hiftoire j'ai commence, En developpant & des farts. le chaos fuivre l'ordre naturel des evenemens de nos antiquités, le bonheur cette Parmi ceux i° Jacques je mets tique, le nom de bonhomme cicdule que orateur, pres ouviages écrit a tous fous les fçavans ctabhffant en rarchie ccleftc; traite des matieies ordre pour dans l'Eglife mêler – Hiftoire premier Cette Ihin de Hiftoire au deuxième de Lyon £00 de pp., s'etend fiecle, dix titre a jufte de fables & qui philofoa ti aduit fes pru- impunément nous le même a des a la hiea peu près & a civile, donne archevêques fiècles débite caractère a l'hiftoire le enfuite de Lyon par de l'Eglife. le titro do la Jfc.fo^«p, etc., ellepseudonyme de de Saint-Michel en Barrois, Théophile du Mas 2 vol. in-fol., de Lyon; l'Eglife le deuxième de plus de 800. depuis jufqu'a la fondation la a qui (1) femblable » Le P. Meneftnei premiers auno sous ecelePaf- autant éloges, &. qui une hiérarchie des de 2. 'SymphonenCliam- fe louer &. la fucceffion les les murs e Irouverd'eenvain adopte ecclefiaftique pas. d'eclat plus paioîtiejunfconfultc, avec qui, l'hiftone pendant n'a & chevalier des de Rubys, (I) Sou h\re de Scditionc Luqdunimai Iâ29, fut Iraduil par liu-niônie cil fraiiçois II. de pour dcguifes, mendier ecclefiaftique chionologique, avec donner guei de lesicfutcr, a affecte qu'il n'entendoit de fon Hiflone plan noms a voulu aucun gentilhomme 50 Claude Champiei, on ne peut effet en peine pi oleffion des voir a fait fa fimplicite judicieux fans fe mettre de faire pour ù qui ce qu'en grammairien, fables, que Severt, ni moins médecin phe, acheminement de la religion chieLienrie établie dans moi fur notie hiflone qui ont écrit avant pal lui de contiadictions, pierqui, un & les avantages cite plus c'etoit morl de lTgliie d'Angiu», de Lyon trente-huitième pai le fainL Poaiche- RECHERCHES de l'an vèque, 608 j 61 BIBLIOGRAPHIQUES. La mort 6. le P. furprit Meueftner avant eût qu'il pu l'achever. III. Ce fur FHiftoire Notes de manufcrrt, Lyon in-fol. eft Meneftrier, C'eft chronologique. dont j'ai & confulaire, avûe Hifioire P. du ordre par rangés l'ecriture de Lyon; dans parle recueil un le travail de 600 pp. faits fui pour fou de préparatoire la première de ces partie Recherches. IV. Entrées Ce recuezl P. Menefti & Réceptions fut commence vers il eft certain 1er, de Lyon comme en etant a éte de plus remarquable fait cardinaux, archevêques, le roi Lorfque fe oifeaux &, comme vi oient foit trouvoient auffi les portes &. il s'eft rois, un lâchent voûtes des narchie etoit On Fi ancs de la liberté. lit dans ce volume un fous Chapitre, au nom de la premiere notre du Ce accordés privilèges ville des de manufent, de Lyon; donnée en l'écriture par les 1294 par du du papes, gouveineuis les exiftoit X. Pendant que la noble XIII vint a Lyon, terre difant: de France le pai de Talaru, « Voici le furplis put la mo- que il fut reçu le prefentons roi Le de nos les fens fous les François vous tai- la cérémonie, ancien roi nous au facre tous auffi lui petits en ou- fa bienvenue, pour ufage en ils leur royale, des l'habit comme a & marcha maître-autel. fur Lyon par nos & acquifitions, deLjon in-fol. rois & par de l'an de 1294 ci divers contient P. Meneftrier, & eche\îns, cito\ens cages Le roi, furphs, hifloriques des tranfactions gardiateuis, un pied V. – Mélanges des ville de la metropole. royaume, d'honneur. &. chanoine jufqu'au Louis princes, du royaume, de remplies une au le parvis de votre dans Charles nouveau du confulaire tout ce qui fouverains, dans lorfque fur papes, qui lui prefenta eglife comte la proceffion que dais, Chapitre, premier avec rappeloit de l'Biftotre ce volume voltigeoient Cet ufage, de Reims. d'oifeaux terre la facre de la main &c. Le même pnfons. cathedrale l'antique des à la liberté. jufqu'au centaines dans a la clemence un appel des conferve des de faire y cite puifqu'il les entrées pour in-fol. pas écnt ne fort Il a raffemble &. les rendoient ouvrir de lui, fauteur. pour les portes eft qu'il legats, gouverneurs, fois pour la première fur fon paffage avec entroit olfeleurs Bien 1670. qu'il folemnelles; Guide nos taoo a 1595 La Mure exti dits à la archevêques à 1480 une des les nom= piocuration & à Barthélerm RECHERCHES fie Chevriers, l'élection des ce recueil <|in compofent d'une defendre pour Chapitre; lifte des VI. Noms depuis Ce manufent ditions \encrable la du chapelle .1 la rue Sala, étoit les par occupes de de Sales, ment de le 28 la reine-mère, croix dans avant fa mort. la rue fur clôture, On voyoit autrefois la rue Sainte-Claire, religieufes confervèrent au < haque du Lorfque le cceur tous &. aux l'cglife à la venéiation la leiuc, de François puiludVeniicpai illc~ pillage tieforde année la mort rappeloit mèie de Sales lafun.11 de S.unt-ruincoi- de fut rcclufene nom la la Vifitation avoit été depofe monaftere & les bâtiments des qui la que devint mourut par à l'érection rues plu* François le commandefolennelle d'une le 24 de ce mois, quatrejours blanc dans un mur placé plantée a l'angle de la rue Sainte-Hélène, avec en ce heu du faint de Genève. évêque des fideles, Louis XIV, vint Lyon ipit"; & riche qui fonda dans la Iiifpicllion ceux fervi font nu Saint-François pendant un grand MclantcDuiand, avoient révolutionnatres de paioiffiale lui qui objets profanations de Sale-, donne A l'angle a Lyon, un marbre les dans le jardin fut ad- le, parallèlement elèves. Ce en fon additions Sainte-Helene & leurs venu des Sainte-Claire, comprenoit Il étoit affifter pour laquelle qui partie 1622. famt Ce de la gendarmei du monaftère. font loin de ces de de Bellecour. une ancienne étoit Neyret, infcription échappé le refte la Vlfilation du jardinier decembre laid d l'habitation Plus Une Sala, de la caferne & Sainte-Claire, Sainte-Hélène les rues par la chapelle; de a la canonifation manquent. Sainte-Marie monaftère pp. de la première fupeneure à Lyon. Son cœur mourut monaftère Dames relatifs du P. Meneftner. qui l'île de maifons formée uccupoit & Bourbon. Sur l'emplacement de 390 feuillets de Blonay, du premier les actes premiers de la rnain de P. Meneftner. in-4 fonb l'exhumation mère ajoutée. 1622. de la Fondation les fept & corrections fur du l'écriture Hiftoire de cette des détails dans de à Annecy; de Sales; a ete qui la Saint-Thomas jufqu'à de la Visitation Fi ançois & échevins contre des principaux maîtres-gardes à l'hôtel-commun de la ville de Lyon, Hiftoire A la fuite la ville & furnoms cft auffi VII. de & le l'archevêque confuls Les pièce» 1401 pour l'aimée 1 384 & pour font de la main du P. Mencftner a l'exception nommés 13^2 lOCRAPHIQJJEb les intérêts des marchands prévôts des métiers, BIBL en 1658, une Le*, ont qui aujourd'hui iU font de la lète l'octave de expofedu Saini elle fit enchàfffi îeliquane, le ceci 11 fut em- celle l'inflitiit ville dos comen! rn di1 lance RECHERCHES lcl Nation s'étant En 1793, les faintes. Filles de yeufes, Jeanne fut transformée cghfe école ou l'on etablilune manege, un penfionnat de des habitée Miracles bric-à-brac, &. élégantes grandes de Sainte-Marie. tient a Lyon fouvenir le dont firent d'elles l'adverfité. On des me fanctifies par la pratique mille de IX. Extrait (A abbes il ne rcfte au etoit cœur nos meres que donc, je de abbatise on trouve de quelques de oleve en du monaflei 1852 2 e c'eft fujet, qui appar- encore l'emplacement tout car lyonnois, les pieux ce dernier Bellecour & des de toutes les c'eft a enfeignements vinrent lorfque les jours de a la hommage lieux qu'elles ont vertus. Athanacenfis. au P. Meneftrier, Raynaldus, au huitième eft termine fiecle, par Ca- jufqu'd Lyon l'abbaye notes cour debout refté veftige attribue de de quelques du monaf- ont reçu l'efpere, par l'exemple depuis de &. devouees fortes Sainte-Marie (k Caitvlaire ont a Dieu pour marchands 11 eft plus âme belle ou cher archevêque du une efpèce entrepreneurs de la ville de Lyon, Epoques d'un Ms. du P. Meneftner. la fuite de la ville de d'Amay Neuville des fa que M. Delandme manufent des magafin 8t refter Documenta VIII. la lifte & d'entrepôt. pardonnera Dames Ce de plus tard & des un devint jardin fut loué longtemps a la toilette demandera-t-on femmes des du impitoyable- a mon etrangere digreffion le heu où le famt Prelat, aujourd'hui cloître mémoire chaffees partie revendeurs rendit doit de Ton paifible 1 ombre une reli- l- corporations a cette mort, auffi &. vainement «années, tere fa par furent a ete conftructions des le refte Le cloître Si je me fuis laiffe entraîner chercheroit-on que vainement biens Chantai a fa place, années, de qui de les d'equitation il fervoit auxquels tous en écurie, des pai ces dernières )\ifqu'a filles. jeunes dt emparée &. leur ment, 5 B[BLIOGRAPHIQUES du de Sangny, P. Meneftner de qui 1228 eft à 1699 a la Bibliothèque fur cette abbaye ) LETTRE SUR LES ANTIQUITES DE LYON. LETTRE TOUCHANT LES NOUVELLES PAR SUR LES du (Extrait Journal VOUS vertes partie deffein recevriez FAITES MENESTRIER DE du LYON. 5 feptembre 1701, p. 413 fi favorablement ) reçu les de vous envoyer que j'ai pris la liberté de Lyon, & fur les petits démêlés que les antiquités vous des Sçavans Monfieur, differtations ces differtations P. ANTIQUITÉS avez, fur LE DECOUVERTES avoient avec fait la même que j'ai faites depuis de l'Hiftoire de cette de chercher naître facilité (i), que j'ai les nouvelles de l'impreflion ville. des mémoires J'y pour étois cru que décou- la première allé dans le continuer cet ou- & je trouvai de qu'une peu inftruite perfonne vrage, ne pouvoit connoître nos antiquités, qu'elle que par les à la tête de cette Hifloire, trois livres que j'avois publiés une defcription d'en préfenter entrepris & de Berry de Bourgogne les princes gneurs avoit (1) Voyez le Journalier St,avan* des 22 juillet, ^aoûtSia à NofTeià leur feptembie N paf- 1697. ANT!Q_UtTESDFLYO[S. En parcourant que l'auteur fage (i). reconnus s'étoit de mes differtations lambeaux ques de peu de feuilles, je contenté de tranfcrire quel- ce difcours avec des faits que, confondant il avoit mêlé aux vefHges nement, antiquités, des voies Lyon, d'Annibal, fi peu de difcer- historiques de l'ancien avec les autel de militaires & de nos aqueducs, le paffage de Lyon fous Néron, la défaite d'Al- l'incendie de Lyon, qui font & les martyrs par Septime-Sévère il a des faits hiftoriques & non des antiquités auxquelles le pont bâti fur le Rhône plus de treize cens ans joint binus de Lyon, & le cœur de faint François après la fondation ans. de Sales mort depuis quatre-vingts Enfin je vis en ce peu de feuilles nos antiquités fi maltraitées, que je crus qu'il étoit de mon devoir de rectifier en pourroit en donner, que cette relation rendant aux auteurs les defcriptions exactes que fufpectes examinées. j en ai faites après les avoir diligemment Il dit que les quatre colonnes la voûte du qui portent les fauffes idées de l'égluë font les deux mêmes d'Aifnay qui flanl'ancien autel d'Augufle, on a depuis quoient lefquelles fciées en quatre, au lieu que j'avois dit que les quatre pilliers choeur cette qui foutenoient lonnes qui flanquoient Victoires nes, coloffales ayant quatre ne pou voient K)og-fjy/)~t, avoient l'autel avec plus être des colonnes; o-deffus, n. cxxH! n~rcA~ de la Pe/cr~- avoient leurs fervi à former ces jufles & fi elles proportions, avoient été fciées ftcnmi/cnn~~CM'~g'~dMf n~/f;t~ co- & portoient deux & que ces colon- des couronnes, n'ayant qui, été faits des deux d'AuguAe, été fciées par le milieu, pilliers (<) Voyez voûte Me- DE ANTtQUITES comme en quatre, fait huit tronçons quatre. Il a fait auffi, LYON. dit le nouvel antiquaire, de colonnes, ou huit pilliers du théâtre dont il reAe auroient elles au lieu de quelques vefliges dans les vignes des Pères Minimes, un amphithéâtre dont il dit que l'on voit encore un refte d'orcheAre, ce qui prouve & non un amphithéâtre. que c'étoit un théâtre L'ancien de Lyon efl une des dernières amphithéâtre découvertes que j'ai faites de l'abbaye le jardin en ce dernier de la Déferte, Il en: dans voyage. fituée fur la montagne & ce font les ruines de Saint-Sébastien, que Fon nomme de cet amphithéâtre un lieu qui, ayant fait de cet endroit inculte & défert, lui firent donner le nom de la Déferte qu'il On en voit encore retient jufqu'à préfent. diflinctement la forme dont ovale, le feptentrion ou demi-ronds les deux côtés regardent l'un grands & l'autre le midi, comme les deux pointes font tournés l'un à l'orient & l'autre à l'occident. encore On y diflingue Les fiéges des fpectateurs qui règne re~te une roiffent le refte autour l'arène ou fe faifoientles remplis d'une vigne en talus de cet ovale, & du couchant au midi il font environ huit de l'enceinte, partie on entroit les portes par lefquelles eA porté par une maRe de pierres fondement à tout combats. toifes, aux qui ou pa& loges, fervoit de cet édifice. Lesfouterrainsfontencore très entiers & bien confervés, les chemins couverts que les loges des animaux& loin dans larène, comme on par lefquels on les amenoitde l'eau pour les naumavoit les aqueducs qui conduifoient auffi chies. bien DE ANT)Q~J!TES LYON. J'ai pris un grand foin d'examiner autres grands aqueducs qui portoient de Fourvière, & qui l'alloient prendre la conduite de deux fur les hauteurs l'eau à douze ou quatorze qui a fa fource du Gié, rivière au Mont-Pilat, & l'autre dans une montagne qui fépare le Lyonnois du Forez & d'où coule la rivière de Furan. J'en ai fuivi exactement les tours & les détours fur cinq ou fix lieues de Lyon, l'un au fault & plufieurs & j'ai obfervé les reftes collines, montagnes les arcs étoient Dans fept des piles fur lefquelles portés. ou huit ravines par où coulent divers ruiffeaux, les conduits font les uns à fleur fort de terre d'environ pieds de maen quelques cinq en plufieurs endroits; en terre de trois à quatre autres lieux ils font enfoncés A trois lieues de Lyon les arcades font fort élevées çonnerie L'un de ces fourniffoit aqueducs (2), qui s'étendoit depuis Jules-Céfar font Ce (<) S'i) y a eu ce heu, ce qm même prouve ftruct.tons tner celles camp n'eft rien les )c~ le pas un camp 6~ fi exact contre-marches ments il n'en aujourd'hui la lui attribue les matme~ du fi fes mar- fe voit )'or~g;ne ëtot On l'anttqmte. la conftruction du encore Céfar de re arche folitaire t-elle fur toutes perd des âges. un romaines des s'etève- cours peut c'eft d'eau francht le pont de Cefar, tranchées ce Ce que eft encore dont les tours pour fervtr de qui la defttfont d'un eft le de vigies; fur de paffe les mais camp ajoute vraifembtabïe battes tranf- camp le P. Meneftrier moins pour prend camp que auroient nahonpnmitiveert ignorée, formees en circonvallation romain, une Amfi, à demi-ruinee enjambée, Cefar. dans temps t'obfcuntë ailleurs, ce (t). au camp de le faubourg de Vaife dans d'une Menef- un mot fouvent, de dont con- pieds. de l'eau les légions !t fes campe- &. cela perfonmficatton de témoignage, de Jules-Céfar Mais bten que le P. eft pas dit Meneftner, en moins à marquer ches fes Commentaires. romam reftes dont antiques ponctuel P. de Baunan, un par invoque n'étoit de de Brtgnais. Chaponoft (2) entière hauteurs on ne com- pas un campqutfeferotétendu Va)fe auroït à Samt-Genis-tes-Ottteres, eu fa Gtezieu-ta-Vatenne. porte prétorienne &. a DE ANTIQUITES LYOr\. aux collines qui aboutit & de Saint-Genis-les-Ollières. une grande plaine de Grézieu de Taffins, dans d'Ecully, encore en de ce camp fubfifte prétorienne de Grézieu, fur une petite éminence; partie fur le chemin voifines les vefliges de comme on voit fur les montagnes trois rivières, trois tours fi élevées que du pied on découvre La porte & la rivière la Saône le Rhône, auffi de Loire, bien que & d'Auvergne, ce qui de Breffe, de Dauphiné les plaines en faifoit le camp le plus fûr & le plus commode que l'on là qu'étoit le camp de Céfar & non pas puiffe voir. C'étoit comme a dit le prétendu anti& la Saône, entre le Rhône l'on en voit encore les anciens foffés; quaire qui affure que fi un camp pofe entre deux rivières comme qui ne font pas d'un quart de lieue, & à leur jonction, féparées éloignées d'autres avoit eu befoin de deux cents pas, d'un terrain après là où il veut C'eft foffés. avoir cité de Tite-Live un paffage au-deffous quatre journées à pas toutes les fauffes ait paffé qu'Annibal le fait qui Je réferve paffer à fuivre pas de ce nouvel antiquaire de Lyon. démarches le Rhône, mes defcription que je ferai pour donner l'ample de ces L'une des plus confidérables découvertes. nouvelles dans antiquités de terre cuite, métaux fondus Moniteur;, ouvrantes découvertes nouvellement dont les Romains font fe fervoient plufieurs pour Vous moules jeter les fçavez, que de les frapper. les Gaules trois monnoies qu'il y avoit dans établis pour veiller fur la avec des procureurs avant des monnoies, fabrique nous lifons felon Procuratores Ftocutdtu~ Monct~e la ~(oHc~ .MonfM' Lugdunenû~, l'Enipire, où ANTtQUITESDELYON. ProcuratorMonetBeAretatenfis, Procurator Monetœ Non-feulement on a trouvé des moules, les forges ou fe fondoient Ces moules de ces métaux. couvert verges de Géta, rents Treverorum. de Julia d'Alexandre, fur revers furies curieufes mais les métaux, font & quelques de Septime-Sévère, & avec leurs diffé- Mefa, quoi je prépare manières pratiquées on a dé- differtations quelques la fabrique pour des monnoies. La deuxième urne nouvellement antiquité oriental de deux pieds d'albâtre Elle étoit travaillée. enfermée dans découverte de hauteur, deux eft une fort bien groffes pierres de fer, fcellées de quatre crampons cramponnées en plomb, & ces pierres pofées entre quatre murailles On les trouva en creufant une foffe le long lofange. chemin de Saint-Irénée au Maffu, un étang proche creufées, marais. L'eau la fuite par on trouva avoit a befoin les cendres, defquelles fur lequel il n'y figure d'être d'or qu'un examiné, avec L'urne en étoit au-deffus un onix, œuf gravé en creux. & donne lieu à plufieurs Tout cela réflexions & fçavantes. curieufes Environ les fondemens trois ans après cette le magafin pour de la Saône, découverte, en des poudres pas du port qu'on à vingt trouva fous un creux du rocher qui borde fervi aux anciens mftrumens qui avoient fur le bord patère, ou ces mupénétré & en a terni le une bague d'autre du du temps avoit pierres & cette urne, en quelques endroits. ces groffes poli & la blancheur & avoit délayé remplie railles, en une fimpule, un mortier, quatre creufant a bâti Neuville, cette rivière facrifices, coupes on des une à recevoir DL A~T)QU)TL& le fang des victimes, & quelques tier. Tous ces vafes font d'argent, puifque tous médailles dans ce qui eA affez ce morfingulier, les inftrumens ne font antiquité LYON que que l'on trouve de cette haute de fer, de cuivre ou de bronze. années auparavant, on avoit trouvé de l'autre Quelques côté de la rivière une flatue de bronze de Caligula avec des yeux d'argent. Elle eA d'un pied de hauteur, & cet en l'action de lancer un javelot, y eA repréfenté empereur armé feulement d'un plastron, avec des grèves aux jambes le nom de Caligula, d'une chauffure qui lui firent donner Il fut fans doute militaire dont il le fervoit ordinairement. ainfi repréfenté l'autel de Lyon devant les jeux qu'il inflitua pour exprimer a à l'honneur & que Suétone d'Augure,. Cette curieufe Hatue eft dans le hajlicos ludos. nommés cabinet du Révérendiûime des Minimes, P. Perier, le cabinet dont ci-devant de médailles général anti& d'autres J'ai remarqué eft des plus curieux. auffi, fur la face de maifon bâtie au quai du port que l'on nomme fur une médaille de terre cuite d'Agrippa Chalamont, quités d'une laquelle médaille l'invention une je prépare didertation, ne croyant deux cens que d'environ plus antique en terre cuite verniHée de travailler J'ai couleurs. des conjectures affez curieufes pas cette ans depuis de diverses fur cette mé- daille. morceaux & autres dantiquité quelques fur lefquelles médailles je donnerai fingulières quelques erreurs du & tâcherai de relever plufieurs mes conjectures 11 y a encore antiquaire prétendu que j'avois de mon découverts ~R/Pon'f les monumens défiguré dans les premiers livres j'ai cru qu'il étoit nécefYaire qui a fi fort & expliqués de L~y;, que ANTIQUITES de le public que je donne fur défabufer attendant & de l'amphithéâtre, vafes & de ces moules (t) Si le P. thffeitationsqu'i) Meneftrier annonce, DE des LYON. erreurs fi groHières en de nos aqueducs la carte &le plan & les figures de ces flatues, de médailles a acheve elles les font de ces (i). reftëesmanufcritesijeneconnojsrten d'jmprimë fur ces divers monuments HOMMAGE FAIT ROY AU V CHARLES POUR LA des Tableaux LE P. n'y Iqui L moiries. militaires, ou ~ye~~uarncMjeno! <68~, elles d'où ce d'armes, ~oy. <n-fo).) fe furent leur qui &c. passèrent civils & les fignes pour ces fur des & fur écunbn fit donner nommoient à la barrière mais, armoiries dites que le nom alors les défenfes ce fut même à plufieurs de efpées, cafques, des cottes d'armes, qualité dans fe distinguer ce qui familles, après que, de cérémonie, aux habits dames d'ar- que dans les exercices dans les tournois, dans les militaires des fymboles fit prendre des lances, comme dards, écus, de lance, militaire auffi Elles ne paroiffoient dans les combats, comme fefles d'armes, des pas, & les combats metines CLERMONT, de nobleffe que les maifons fe diflinguaffent parce par les armoiries, de difnnction fe portoient & ces marques cottes ilrats BOURBON eut d'abord fignes écus ou boucliers, des DE DUC MENESTRIER. génealogiques, Pans, LOUIS DE COMTE PAR (Extrait PAR fers les les magif~ fe fervirent de ces le monde. J'ay deux EXPLICATION exemples finguliers cérémonies civiles. ufage des armoiries Je les ay tirez dun ancien terres de Clermont de la comté de cet en dans les terrier des Beauvoins, pouédée le nom de la maifon royale qui portent par les princes de Bourbon, &. qui furent d abord nommés comtes de à Robert, faint Louis ayant donné cet apanage Clermont, du terrier, un de fes fils. Ce cartulaire qui efl dans la des comptes fait de Paris, repréfente l'hommage Charles V par Louis, duc de Bourbon, pour fa Chambre au roy comté de Clermont. les princes, & autres feigneurs du royaume font diftinguez par leurs argrands officiers & dans la fedans la première de ces miniatures; moiries, la reine, les princeffes, les dames de la cour, & conde, les officiers du duc de Bourbon, de la y font distinguez mefine manière. Tous Je donne icyces deux pièces, comme de Ihutoire du blafon. l'un des plus riches monumens Le roy Charles V, furnommé le Sage, eft affis fur fon Le duc de Bourbon, Louis 11 du nom, fléchit le devant luy, & met fes deux mains jointes dans les du Roy. Il eft veflu d'une tunique femée de fleurs trône. genou mains de lys, avec de la branche robe femée d'hermine. feigneur écartelée chaire de gueules, qui font de Bourbon. Le Roy eft veflu de fleurs de lys, avec d'une un collet ou Au coûé longue gorgerin eft Mon- du trône du Roy, gauche le Dauphin, fils aîné du Roy, dont la robe eft de France & de Dauphiné. Il tient d'une main la dorée du trône du Roy. Après luy eft le duc d'Orléans, lemée de France, avec le lambel d'Orléans les armoiries le bafton fon frère. d'argent Sa robe eA de la branche DE Ces deux DEUX ont princes MINIATURES. fur le haut du bras trois galons que fur en aucun endroit que je n'ay remarqués & cottes d'armes des princes. Les roys les portent comme le premier du Parlement de Paris préfident d'argent, les robes d'or, & des autres Parlemens de cérémonie l'habit les portent de ces préfidens fur le grand eftant manteau l'ancien habit royal. le duc Après eft le duc de fur l'extrémité d'Orléans, dont Bourgogne, & de Bourgogne. Au-deffus de luy eft Jean d'une autre ligne en: écartelée de la robe France frère du Roy, dont bordure engrenée, Le premier frère jou, avec d'une brifure avec la d'Anjou. du Roy eftJean femée de France, d'or de trois pièces main de France, de Berry. de gueules, la chaife fa robe chaftelé efl femée de Berry, duc d'Anligne eft Louis de France, du Roy, avec fa robe femée de fleurs de aîné Derrière brifée duc France, de cette à la bordure lys, la robe de comte d'Artois, & le lambel fur chaque de gueules Il s'appuye pendant. fur la chaife Au-deffus du Roy. derrière la mefme d'Eu, de luy, chaife, eft Pierre chancelier de France. Il eA veftu en clerc, d'Orgemont, avec un chappelet en couronne fur la tefle, comme chevalier. 11 tient une doffier de la chaife. Au bas-banc avec fa robe baguette efi le connétable ou manteau de fable, traverfée armoiries de fa maifon. appuye en main, iur fon d'une épaule & s'appuye Bertrand fur le de Guefclin, à l'aigle à deux tejftes d'argent cottice de gueules, qui font les Il a une baguette en main, qu'il c'ert la marque de fa dignité. EXPUCADON iN maréchal de France, Après luy c'eft Louis de Sancerre, dont 1 habit eft d'azur, avec une bande accomd'argent de deux cottices & contre-potencées pagnée potencées de Champagne, brifées d'un qui font les armoiries lambel de gueules de Sancerre. pour la branche Jean de Mauquenchin, dit Mouton, fire de Blainville, fecond maréchal de France, eft après luy, & fe fait remard'or, quer par fon habit armoyé de fes armoiries, qui font d'azur à la croix d'argent, de feize croifettes d'or, accompagnée à la cottice de gueules brochant fur le tout. Après Chaftillon, ces deux maréchaux fteur de Dampierre, de France, dignité de l'artillerie. grand-maiftre leflriers de vair au chef chef eft d'or, en celle de qui a efté changée Sa robe, de gueules à trois pals les armoiries de Chaitillon. Le pour de deux lions chargé brifure de la branche de efi Hugues des arbagrand-maiftre de France affrontez de Dampierre, & paffans, pour puifnez des comtes de Porcean. Enfin mirai le dernier de France, de cette dont ligne les armoiries de Vienne, adfont de gueules à l'aigle eft Jean d'or. A la fuite du duc de Bourbon font éployée Edouard de Beaujeu, fieur de Ferreux, avec les armoiries de Beaujeu, d'or au lion de table, brifé d'un lambel de gueules. Gilles, duc fieur de Nedonchel, chevalier, chambellan du de Bourbon, d'un bafton les qui élève fur la pointe de la comté de Clermont, clefs des chafteaux pour en faire Il a fa robe d'azur à une bande d'argent. hommage. de Trie, Derrière lui eft Meffire Reynaud chevalier, teigneur du Pleffis, qui porte d'or à la bande de gueules, DEDEUXMUNIATURCS. d'une autre bande componée furchargée d'argent & une merlette de fable au canton dextre. Au milieu efl Jean il a un habit fuivant ne portant frère naturel du à un quartier des arles enfans naturels l'ufage de ce temps-là les armoiries l'ordinaire de leur père qu'en duc deBourbon; moiries, de Bourbon, baftard & d'azur, pour blanc quartier. C'eft un puifné de Chaumont qui eft derrière le fire de à quatre fafces d'arfes armoiries font de gueules Beaujeu: d'un lambel d'azur. C'eft brifées Pierre d'Auxy, gent, de Monceaux, le feigneur de Trie. qui eft derrière feigneur d'or & de gueules. 11futchambellan & capitaine de Douay; il fut auffy de fidélité que Louis de France, duc Sa robe eftéchiquetée du duc de Bourgogne, au ferment préfent d'Anjou, au mefme prefta roy Charles fon dans frère, à Paris, le i~ mars de l'an 1~7~. à une fafce d'argent, ne Celuy qui a fa robe de gueules, La maifon de la Poype, m'efi pas connu. de Breffe & de qui font les mefmes porte ces armoiries, que Dauphiné, de Saint-Paul, l'hoftel de la maifon celles Les dames J'en donne cMnot~nc~ fur leurs habits. auffy leurs armoiries portent tirée du mefine livre des *?~icy la manière, la comté de C~rmonr; c'eft l'entrevue de la de Bourbon, reyne Jeanne belle de Valois nom. Cette fa mère, entrevue duc de Bourbon, grand d'Autriche. époufe de Charles V, & d'Ifafemme de Pierre de Bourbon 1'~ du fe fit dans une chaffe, où Louis tue un cerf. Le fire de Nedonchel, chambellan du duc, en vient préfenter M, comme le pied à la Reynetfabelle de Valois eft coéffée en veuve, avec un voile EXPLICATION blanc & une de guimpe qui luy couvre le menton. Sa robe eft my-partie de Bourbon & de Valois, qui eft femé de France à la bordure de gueules. efpèce La Reyne de Bourbon. ronne eft vefluë robe de France & my-partie fur le poing, & la cou- Elle porte un oyfeau en teAe. Jean de Bourbon d'or de la Marche, valier d'une de Vendôme Il eft veflu d'honneur. de gueules, brifure 1~ du nom, comte & de Cadres, luy fert de chede femé de Bourbon, de France furbrifé au bafton de trois lyonceaux La queuë du man- brifure de Bourbon-Vendôme. d'argent, teau de la Reyne eft portée par la dame de Savoify, femme de Philippe de Savoify, chambellan du Roy, dont les armes font parties fur la robe de cette dame. Elles font d'or à trois chevrons de gueules, à l'engreflure la Reyne eft Madame Marie de d'azur. France, Après âgée de trois ou quatre ans fa robe, femée de France. Elle efl couronnée du chappelet ou guirlande d'or. La ducheffe comteffe Anne, dauphine'd'Auvergne, de Forefts, & dame de Mercoeur, fille & héritière de Beraud 1P du nom, comte de Clermont, d'Auverdauphin le Grand, & de Jeanne de Forefts, dame gne, furnommé d'Uffel, eft à cofté de Madame de France fa robe my- partie de Bourbon, duc de Bourbon, de fon mary Louis 11, pour les armoiries & des armoiries du Dauphiné d'Auver& de la comté de Forefts. La queuë de fon manteau gne, eft portée Bournel, par dont d'azur mary, d'un efcuffon Les quatre la dame la robe à la bande de Nedonchel, efl my-partie de la maifon des armoiries de de fon & des tiennes, d'argent, d'argent de finople. de gueules, & un orle de papegaux autres princeffes fon t Bonne de Bourbon, époufe DE d'Amé comte VI, DEUX MINIATURES. de Savoye, le Verd. furnommé Sa robe eA my-partie Catherine de Savoye & de Bourbon. de Bourbon, de Jean VI du nom, époufe comte d'Harcourt & d'Aumale fa robe, my-partie d'Harcourt & de Bourbon. Marguerite de Bourbon, d'Arnaud Amanieu, époufe chambellan de France fa robe, my- fire d'Albret, grand d'Albret & de Bourbon. partie Agnès de Chaleu, fa robe,my-partie au fautoir d'argent époufe de Jean, baAard de Bourbon des armoiries de fon mary& des fiennes, de gueules. de porter les armoiries Cet ufage les livrées devinrent qui introduifit dans elles-mefmes le blafon fur les habits, des armoiries; le party, les bandes, fit que ;&c'eA ce lécar- l'échiqueté, les paux, le lozangé, les fafces, les hermines & les vairs, qui font des fourrures; les chevrons, le les bordures, fretté, lestrelcheurs, lepappelonné.levivré, telé, les engreïïures, comme la~Ice, &c. compolées de bandes, de fafces gent, ou tantôt livrées furent le chef, & tantôt de bandes Ces de fourrures de diverses limples, le bandé; le pal, le fafcé, le palé, de fafces & de chevrons, de fafces d'étoffes & de fafces & de bandes couleurs. C'eû de fourrures, d'étones ce diverfité agréable que nous remarquons ries, & qui n'a point d'autre que origine traité dans mes Origines j'ay amplement & d'or & d'ar- qui a fait cette dans les armoicet dont ufage, des c4rmoiries. DE SCULPTURE OUVRAGES DANSLESRUESDELYO]\,AUXVn"S!ECLE. extraite (Note coin À Jean U Au bâtie bas des de la rue de Bologne. du Chemin-Neuf, Au bas Soleil, P Meneftner fur eft une le coin Sur le quai&portde par Bidaut, Roanne, fculpté d'une Notre-Dame par le grand Picard. du Gourguillon, en la maifon l'Annonciation, ) eH un bœuf du Bœuf par M. de Liergues, les mains, du Mss. par maifon qui joint de Meflieurs du champenois, 166~. tenantrEnfant une Vierge Jéfus, par Crefpet, forifien, 168~. Au coin de la rue de Gadagne, une Sainte-Anne, affez belle. Au Change, d'une Trinité de Germain fur la maifon ces trois Rue têtes foutenues par un bas-relief deux anges, Pilon. Au bas de la Juiverie, de Fan de M. Pianelli, 1~78. de l'Afnerie, du côté de Saint-Paul, à la maifon ou pend une Vierge, l'enfeigne du DF OUVRAGFS Gentilhomme une françois, SCULPTURE Bacchanale & danle de petits enfants. Au Port-Dauphin, fur le coin par Gerard Au pied du pont, François, l'an Sibreg, du côté d'une maifon, en 16~. du Change, une vallon, 1~27. A Fentrée du pont de Saône, une Vierge vallon. un ferpent, de Gerard Sibreg, pieds Rue Sainte-Catherine, Catherine, Aux Martin du côté desTerreaux, de Bidaut, de Vierge, foulant aux uneSainte- 1678. un du Petit-Forez, Capucins un Saint- de Saint-André, Handrecy. Au coin de la rue de la Vieille-Monnoie, du côté de la par Martin Handrecy. une Vierge, A la Feuillée, vers les Auguftins, parBidaut. un Saint-Pierre, Au coin de la rue des Eccloifons, par côte une Vierge, Saint-Sébaftien, Martin Handrecy. A la rue Vierge, de au Signe la Lanterne, de la Croix, une de l'an 1~0. de Louis XIII, L'efSgie par Gerard Sibreg, Une Annonciation au coin de la rue de la Palme, 1643. rue de la Tête-de-Mort. antique, le bon Pafleur, Rue de l'Enfant-qui-piffe, par Bidaut. allant vers Pierre, de Gerard Le Saint-Etienne Sibreg. Au coin par Imbert, Jéfus-ChriA par George à l'Herberie, allant desOrangères, Vallon. George Notre-Dame George fort de Pitié, au coin lorrain, 16~.7. tenant Vallon, fa croix, 1644. proche à l'entrée une Vierge, rue Longue, par de rue Mercière, DA~SLFS RUES Notre-Dame Vis-à-vis, de Pitié, 1643. La Magdelaine, fur la porte Vallon. par George David, à côté de l'église DE LYON. par Martin de la maifon Handrecy, de M. Thomé, Saint-Antoine, par Bidaut, 1660. Au coin de la rue Ecorche-Bceuf, une Vierge, de l'année Temple, A la porte du jardin des PP. Céleftin, par Martin Handrecy. du côté du Port-du- 1668. Céle~ins; Saint-Pierre- CORRESPONDANCE recueil d'on ~E extraites les lettres forme ville Moriau. natale pour du forts deux du fonds il provient 16~-166; au commencement Antoine DE du fiècle Ce Moriau aller s'établir GUICHENON. P. Meneftrier volumes été ont cotés cartonnés, qui fut acquis dernier par un lyonnois, heure fa de bonne quitta à Paris, ou il fit fortune & Godefroy, du Roi & de la ville (i). A fa mort, fes procureur manufcrits & fes livres passèrent dans la bibliothèque de l'Académie, de FImHtut, où l'on retrouve aujourd'hui devint encore quelques touche de fes armes morialde volants volumes Chevillard, 2 & de. ne fans doute (;)!tetoit de avec rapports ttouve feulement aucune dans trace Lyon, de le Macur~ car lui. pas on Je g'tt?t)nf cette *~gM ë' de parents b ne conferva obfcurs, avec ï, & adv. O~M. t~MH~OC. pauvres fur la garde defquels telles qu'elles font gravées de. au chevron de. n'y vois de eft le cardans à oifëaux Ex Bt~. légende: Urbis. (relation feptembrei7°9 l'Ar- des Pa)d- célébrés cette nymphes annee) que « M. Monau, du roi &. de );< procureur en cette occanonunf ville, prononça haiangue au nem du Confulat n CORRESPONDANCE Ces deux volumes des favants contiennent & étrangers en correfpondance. Dans étoit avec françois lefquels le nombre ou les copies de plufieurs de fa main, les autres de celle d'un brouillons ont de fept cents plus lettres lettres Guichenon fe trouvent de lui; fecrétaire. les les unes Toutes ces non pour le flyle qui n'y d'intérêt, genre tant s'en faut, mais à caufe des parti d'attrayant, pièces a rien leur cularités fourniffent fur les écrivains du milieu du qu'elles fiècle en province, & fur leurs écrits. Si je dix-lëptième les avois connues à plus tôt, j'en aurois joint l'inventaire celui que s'il peut j'ai être en 18~1. publié de quelque utilité Il ne fera aux lecteurs pas ici, déplacé qui aiment ces, documents d'une ne irrécufable, originaux autographie fût-ce aux uns les recherches, ou pour que pour faciliter aux autres la peine d'aller les confulter inutileépargner ment à Paris. Il ne faut pas s'attendre, contrer ces traits piquants, en feuilletant racontées, années quelques plus tard les de lettres; ici, tout efl froid, qui correfpondances ces anecdotes remplirent des gens ce recueil, à ren- Spirituellement au coin de fenflure & marqué n'en eft pas fupportable. Ceelle ne fera pas fans quelque pendant profit pour ceux qui s'attacheront On efl forcé de plus au fond qu'à la forme. toujours compaÛé, prefque du pédantifme, & la lecture qu'il y avoit dans ces natures peu polies un grand amour de l'étude & une érudition fi la dignité profonde; de l'écrivain à ces confidences perd quelquefois éputolaires convenir qui nous montrent l'homme quines & fes foibleffes, tives telles font à nu avec elles n'en les lettres du font fes paffions mefpas moins inflruc- P. Menefirier, telles ion t DLGUtCHENON. de Guichenon celles & de fes autres ne pouvoit a Le Hyle c'en: l'homme tous & toutes ces lettres, pas dire alors de même, écrivoient confidère même la forme, que moule. Quoi celui-ci curieux, Semblent qu'il entre avoir en foit, On correfpondants. car fi l'on ne été jetées dans le on y trouvera des faits autres comme un écrivain tout qu'on nous a dépeint aimant mieux perdre fa penfion que de céder aux exigences du miniUre, de la fupprimer qui menaçoit s'il n'enaçoit pas les traits hardis qu'il avoit lemés dans la Mezeray, d'une pièce, de fon Hntoire, édition première intraitable moins je, fe montra l'auftère avec dis- Mezeray, le marquis de Piaalors à la cour de tout-puiffant lorfque ce miniUre, lui fit infinuer Turin, qu'on lui fauroit gré par Guichenon à ce qu'il avoit écrit, & de faire quelques modifications nezze, Voici d'abord tiendroitcompte généreufemenc. qu'onluien Guichenon entre en matière. Comme la lettre par laquelle il en avoit préparé deux la négociation émit délicate, de ratures, tous les deux furchargés tant il avoit brouillons, à coeur la miffion dont de remplir fcrupuleufement miniflre du duc de Savoie, par le premier chargé il craignoit de dire trop de la main entièrement Lettre ou trop peu. de Guichenon. de France, & tant Les brouillons f/crtM à c~f. de ~ff~?' par ordre de c~gT le e?~a7'~t< que j'ay il étoit font On lit en tête /?C?!0~apA<' de P~n~ « Monfieur, Comme mtéreûe il efi imponible de princes beaucoup en un grand ouvrage de les tous contenter, qui on CORRLSPONDANC!. en voftre Ht~ot~~ de ffù?)~ péages quelques n'a pas fujet d'être dont S. A. R. de Savoye fausfaite. Monfieur le Marquis de Pianezze, fon premier a miniflre, a obfervé & m'a commandé de vous pris la peine de les remarquer les envoyer, avec prière de fa part de les vouloir adoucir & de raconter le duel de Chauen une deuxième édition, & de Difimieux debonne conformément au mémoire que feu M. de Bonnefbns: années il y a quelques elle ne fe vous ayez fait refaire cette feuille, car, quoique en tous les exemplaires. Si vous trouve pas néantmoins vous réfoudre à cela, comme Monfieur, je n'y pouvez, vous remit vous ne ferez rien contre vois point de difficulté, puifque de l'hiftoire, la vérité ni contre la dignité je vous donne de S. A. R. c'eft affurance d'une honorable gratification un grand prince &qui n'oubliera qui fait gloire de la continuation de voftre de reconnoiHre les fervices, point celuy-là. J'ofe vous dire encore que, & mondit fieur Marquis entièrement de pour l'obliger il feroit à propos de communiquer les endroits Pianezze, ouvrage qui regardent fingufeu Charles-Emanuel & feu M. d'Albigny, afin lièrement qu'ilne eftant s'y patïerien affeuré que dontlesintéreÛésfëpuifïentoffenfer: Monfieur le Marquis, à qui fëul vous vous confier, pouvez n'exigera très raifonnable & dont il ne en particulier. Je n'ay cela avec vous, négotier rien vous de vous tefmoigne iioiffance voulu pour me persuadant accueillerez agréablement vous me faites puifque moi donc, déterminerez, s'il vous afnn plaift, que employer ces propofitions l'honneur de m'aymer de m'efcnre fur voilre qui ne foit fa recon- que vous de ma part, à quoy reiponfe perfonne Obligezvous vous je prenne mes DEGUtCHE~ON mefures. Je ferois à un prince d'immortelles temps ravi de pouvoir rendre fervice à ce fujet à qui je dois tout & à un [eigneur auquel j'ay & de vous procurer à mefme obligations, quelque je vous protège marque de leur que je fuis au-delà eftime. Quoi de l'exprefjfion K Le Chevalier K A Bourg en Breffe, &.c. GuicHENON ce 4 feptembre La réponfe de l'Hiftoriographe elle eft en ces termes attendre; arrive, qu'il i6~ç. de France ne fe fit pas K Monfieur, Je n'ertois fait l'honneur faire refponfe extrêmement fons pas à Paris lorfque la lettre de m'efcrire y eft arrivée; qu'à falché cette heure. d'apprendre que vous je n'ay m'avez pu vous J'ay eité bien furpris & la mort de M. de Bonne- à ce que j'en ay connu, un ferviteur très fidèle & très affectionné à Monfieur le Marquis, & qui d'ailleurs avoit une eflime très particulière pour vofire mérite & pour c'eAoit, vos ouvrages. fa mémoire. Je fuis obligé Il m'avoir parlé de rendre autrefois ce témoignage à des mefines chofes vous avez pris la peine de m'efcrire. Pour ce qui touche il la vit le duel de M. d'A., la fueille j'avois fait changer la fit tirer, & porter dans le males cartons luy-mefine, exemQue fi après cela le libraire a vendu quelques gazin. dont CORRESPONDANCE arracher fans plaires & y lubUituer celle très humblement Monfieur la première fueille je fupplie que j'ay corrigée, cette faute, mais à la de ne me point imputer le Marquis Vous connoiffez, du marchand. Monfieur, négligence A l'advenir l'humeur & la bonne je foy de ces gents-là. la main, & que je luy en vous promets que j'y tiendray que je croy qu'il n'y manquera feray fi forte réprimande les endroits Pour plus. je fuis tout S., oHer tout antiquité, ce qui peut la force & alliances, & avec tante, doiventla me les aura lorfqu'on preft, puiffance honorer & particulièrement fur toutes délire, de ceux chofes, Maifon de d'en marqués, Sa grande & très noble de fes eHats, fes hautes déplaire. cela fa vertu faire la royale touchent qui toujours infiniment héroïque de tout & efclale monde l'hiltoire. Ainty je qui traitent luy faire voir dans mes efcrits de mes très humbles les marques refpects, poffibles la vérité, de forte qu'efcrivant ma plume & de conduire Je vous fupplie, aucun elle ne luy donne fujet de plainte. toutes de vouloir Monfieur, bien donner cette affeurance à Mon- finiflres impreffions iteur le Marquis, &, s'il y avoit quelques la bonté de les d'avoir contre coeur, moy dans voftre effacer. ce Je encore la fuite de mon imprimer remettre Hilroire je m'en vay dans ce mois de novembre Je les ay remavolumes. fous la preffe mes trois premiers de beaucoup, & augmentez niez, réformez fpécialement ne le premier dans voftre lumières lonne feray pas & fecond volume. de Savoye les chofes de ce pays-là Hijloire pour n'a bien que je trouveray J'efpère de nouvelles & fort curieufes débrouillées; je fuis afieuré que jufqu'icy qu'on peut pervous DE fuivre fans crainte GUICHENON. & que vous avez trouvé le filet de demande donc permiffion de travail pour me développer de faillir, de ce labyrinthe. Je vous me pouvoir fervir de voftre ces obfcuritez. Je ne prétends pas vous rien de vous & reconnoiftray ne feray qu'emprunter defrober; je de bonne à vofire nom les éloges pris en rendant fera achevée, que je luy doy. Dès que mon impreffion mefine du premier volume, je ne manqueray pas de vous comme en envoyer un exemplaire. j'eflime Cependant, infinimentvofrre mérite, je vous fupplie d'avoir pour agréa- foy ce que ble que lettres j'auray & que je joigne mes quelquefois, l'honafin de me conferver à celles de M. d'Hofiers, je vous efcrive amy m'a que cet illurtre de pouvoir mériter extrême donnée. J'aurois une paffion & de vous donner des vos bonnes graces par moy-mefme, d'eftime que d'affection, preuves que je fuis avec autant neur de vofire connoiffance « Monfieur ce Voftre, &c. cc ce y" octobre <c De Pans, On dans trouvera 6t deh perfonnages en ;ecue)t, ce bouteur, du Claude Oronce Sui on cetèbtes P. Meneftner, le cachet \o~t)e!-armntr[e< Fmc de de i6~ç. les ci-apres au on y remarquera htftonen P~fe, )'[nventa)re noms des favanLs, xvn'' fiecle, dont les lettres entre autres ceux de Claude de Satvamg J.-M. Biianv~e, la principauté MEZERAY d'Orange, deptufteui~deces )ap~)pcut~gno)ec-. tethe~, de Boiffieu, de de la Mu;e, A. des font ecn\dma contenues s;. Jean Chorier, de Ruffi, Le La- Cm Allard, G de &c. esL tefLeemtactp, dontremptemLe aujouid'hu), que qu?)queb-uu'.dc )a DE CORRESPONDANCE ces érudtts en mahere cuneufes, de Choners'armott Allard Oronce de. en écarteloit On connoît Brunant vron d'or Celles Méthode fur les le fronhfptce de chargé du l'Inventaire Blafon miprovtfës, de ce volume, s'étott du Difcours font après blafon du fur l'autre, ne voulant attnbue fes )ettres. elles de !'0ng')n< du champ. blafonnees plus temps. au lambel ( Lyon, pas refter un des par gravées armes: d'azur, de Palhot, les a! fait S~je Ctaudme au che- des levrettes. & timbre, l'Armorial t~~o, au 2 & 3 de. “! & i. font Supports dans de crénelée de. rofes de Laboureur; du P. Meneftrier auffi l'un de. a la tour 4 de. Le de fes manufcnts Le P. Meneftrier, < de molettes de Guichenon de d'autant de. au lion accompagne armes les hvres d 3 chevrons au de., au chevron dans font elles donnees; chef; de. portoit Fmé en vam de. de. pendants Gui de les chercheroit qu'on AinH s'étoient héraldique GUICHENON. graver dans en 18 < ). en arrière écuffon armoue, de tous ces genhtshommes tel qu'on )evoità)ann la tête INVENTAIRE DES L'INSTITUT ecntes ongma)es 2. de i 6 8 a 1661 ( < ). de Lamoignon, premier préde Paris, à Guichenon. Paris, TETTRE du Parlement 7 avril de Gutchenon, PREMIER. de Guillaume ftdent DE LA B~BL. DE 166, DE hRANCE. a M'' le chevaher TOME i-/ INÉDITES DANS LES DEUX VOLUMES COTES 16~ ET CONTENUES Lettres PIÈCES 1660. à G. Guichenon de Lamoignon. 8 mars Bourg, 1660. Ferréol à Guichenon. de Sainte-Marthe à 9. – Les frères ïo-ii. -Guichenon Du t~. i~ octobre 1660. au même. Guerin iz a Paris, aux Bouchet &ères au même. de Sainte-Marthe. à Guichenon. à Guichenon. Wicquefort à Wicquefort. Guichenon 16-17. à J. de La Mure. 18. Guichenon i~. i(). lettres hommes à Guichenon. – D'Urphé lit (<)0n de Guichenon fur efcrttes doctes le !<[',de Amas ou 16~8- receues &. curieux, la mam de divers tant que de de tous ra<res. des pays eftrangers. fa lignature accompagnée fes titres ))ttehononnques A la fuite, plufieurs de France CORRESPONDANCI- au même. 20. Chievana 21. Sorbière. 22. Blanchard. 23. D'Herouval. 24. Juftel. Jacob. 2~ à 2y. 28. La Royne. 46 Lettres 20 à '7~. 76 94 100 d'une font & illiuble. Elles du Navire, & non Etienne Perard. 10 Lettres à 100. datées fignées. à Guichenon. De la Mare à 93. à Q~. écriture Dijon, fignées pieds de mouche foit de Paris, foit Dijon, 16~8-60. 16~8-~0. de Chevanes. Dijon & Lyon. 110. Guichenon 111. E. Lantin 112 à 118. 1:0. i2o. à Guichenon. Symone Le duc ] 2~-12~ Guichenon au duc Guichenon à Symone. Charles-Augufte, faint François 126 t27. Jofeph évêque de Sales), d'Epernon. de Genève (neveu à Guichenon. ï66o. des comtes de Byfance, Berzet, Hercule de Maurienne, au même. St-Jean-deévêque ï66o. Jofeph-Marie Vaifon 1660. Suarez, évêque de Aneffy, à Févêque de Genève. de Sales à Guichenon. Aneffy, Maurienne, i~o-Y~i. d'Epernon). d'Epernon. ~~9 Guichenon 128-129. du duc (lecrétairc Symone. t2i-:22. 12~. à M. de Chevanes. de Vaifon. D[ j~2 à 1~. GUtCHENO! Alexis-Edouard (religieux à Fécamp) s. l. n. d. d'Alex, t~-1~6.–D'Arenthon & Chambéry, Aneffy N. 1~7. L'abbé no. de Ravineau. 1~.0. 1~.2. i~ – du (irère i6~ç. Valence, (Claude). L. de Marenches de Champvans. 1~.6. Fabre. 16~. chanoine Villefranche, i~.Y-i~.8. Noël 1~.0-1~0. Pierre 1~2. 1660. Chalons, jéluite. 16~. Dinet (doyen du Chapitre de Mâcon). D'Amanfë d'Efcars. Amanfé, 16~0- iA?. 1~1. de Merce- comte d. Genève, – Le Laboureur Le P. Ferrand, 1~.1. Davy, deux 1660. d'Auxerre. de Port-lur-Saône) Remy (capucin de Vire (capucin). Jofeph Le Laboureur, à 1660. Novion, s. 1. n. nafc). Genève. fénateur Nantoine, plutôt s. 1. n. d. Graneri de 16~8-60. ou Antoine, Chambéry. F. de Colligny. 1~8. évêque lettres s. 1. n. d. enfemble, Lyon, t6~8. – De Challudet. De la Sablonière. à i ~6. j Montfalcon. 1~7. Sœur Bugnet de Sainte-Dorothée, 1~8. i~. à Lyon. Saint-Pierre n'o. Sœur Anne Lyon. demande des de Saint-Pierre documents abbaye. 160-161. )62. Soeur De la Peffe. Bugnet de Sainte-Dorothée. Chambéry, de d. abbeffe d'Albert, Elle s. 1. n. religieufe 16~0. fur de (on CORRESPO~DANCL Milliet t6~-i6~ de Challes. de Nemours, j6~ Jacques 166. 1660. Lagnieu, Lucrèce-Chrétienne 167-168. Chambéry. abbé de Saint-Rambert. de Harlay. abbé Quarten, de St-Maurice-en-Valais à Moulins. à 177. tréforier Megret, Guichenon à Megret. 178. Le P. MeneHrier 170 à 210. i6ç Guichenon 211. au P. Meneftrier. de Salvaing de Boiffieu, – Denis i~préndent de la Chambre des comptes de Dauphiné, à Guichenon. Grenoble, 16~-60. 212-21~. Guichenon 2i~}.. 222. 2t~ à à Guichenon. De Orange, au préfident de Boiffieu. la Pize à Guichenon. Grenoble & 16~-1660. à la Pize. 223 a 226. Guichenon 227 à 2~ i. De Verthamon Guichenon. Grenoble, s. d. 2~2. 2~. 234 de Longueterre. s. d. Grenoble, – L'abbé de Longueterre. Guichenon à Fabbé à 2~8. Finé-Brianville. Grenoble, Lyon, Tnvier, Saint-PrieA, Paris. Dans fa lettre il donne à Guichenon 14 août 16~8, de fon Jeu de cartes du blafon – 2~'C). 260-261. Guichenon 262. Cofla Grena, (i). pour fa à Finé-Brianville. lorfqu'il du le plan s. 1. n. d. du Bugey, juge-mage à Guichenon Il promet maifon Saint- parlera à Guichenon. des mémoires du comté de Villars. (<) C'eft Kpduregatd, la matfon en Sa\n;e. dont le chef eft aujourd'hui M. le marqms de Cofta- DE 263 28~ à GUtCHENON De 283. Comnène. Cha~eau-Feuillée & Chambéry à 200. – De Verace. 201 à 202. à Guichenon. Meyffonnier De Chaponay. 2Q~2Q~. De 2Q7. de FHutoire de Saint(auteur Quincarnon Jean & de celle de Saint-Paul). 1660. Lyon, L'abbé Tallemant. Lyon, 16~. 2~8. Guichenon 206. 2Ç~. – à Fabbé Tallemant. De Pradel-Autherin, contëuler au Parlement de à Guichenon. Dombes, – Le P. Mathieu 300 à ~02. jéluite. Compain, Le P. Granery, s. 1. n. d. jéfuite. 303. Le P. Daugières, 1660. jéfuite. Lyon, ~0~ ~o~. Le P. Columbi, ~06. Nanmine. 307. Claude ~08. De Miffery. 309. Le chevalier ~10. Jean Le Laboureur. a~i'7. ~t8. de Soliers. auteur des Tombeaux des illuAres. & Jean Le Laboureur. – Clauqe à Le Laboureur. Guichenon 324 à ~2~. à 326. ~27 à ~6. ~10 l'Hermite Le Laboureur, personnes ~n jéfuite. – Nicolas Chorier Guy Allard. De La Mure, à Guichenon. hiflorien du Forez. Mont- brubn,16)'8-60. Le P. Benoift, 337. 338 a ~i. capucin. Guichenon à La Mure. ~2 à ~7. Antoine Provence Ruffi, hi~orien & de Marieille, des comtes à Guichenon. F de CORRFSPONDANCP ~8 363. à ~62. –J. Guichenon Chifflet. P.-F. Chifflet 364-~6~. ChifHet 366. à J. Chifflet. à Guichenon. de Palante. à ~6c). Guichenon à Chifflet. Le P. Ancheman, ~70. jéluice. Tarin d'Audeul. ~71 à ~77. ~67 ~78 à ~80. Dom de prieuré 381. 382 388 ~.n a – G.-A. ~.[8 à ~}.2i. ~.22 a 433. à ~7. 434 i6~ç. Hilaire. de CoAe (En italien). Pancalbo. Frefia. François-Auguitm de Saluces. (En italien). L'abbé – Du à Guichenon. – François Capré. Il Referendario Conftantia. Em.-PhiL ~.17. Lemens, Le P. Hilarion ~.i~. ~.16. de Saint-Jean-BaptiAe. à Dom Guichenon à ~87. à t{.io. Hilaire della (En CaAiglione. Pietro Giofïredo, auteur Chiefa évêque italien). de rHiAoïre Alpes maritimes, publiée pour la première dans les Monumenta A~o~ff parn~. – ~8-~ç. à Gioffredo. – Guichenon ~).o. ~i Guichenon à ~.67. au marquis de Pianezze. Cefare Felice Rocca à Guichenon. .).68. Guichenon à. 469. Guichenon à Durand, .~70. Guichenon à Baudelot. Guichenon au P. Ancheman. ,).7i, – docteur en théologie. des fois DE GU)CHi:NOr\. TOMhU. ~72 Chrétienne à 478. ducheffe de de France, Savoie. Ces fille de Henri lettres, écrites IV, de la font fignées de celle de fecrétaire, ce Votre bien bonne cette princeffe amie, » Chrétienne. main 479 Guichenon a 48~. des font 48 d'un < a </).2. mier à Chreflienne de France. ou brouillons copies de lettres. de Pianezze, marquis du duc de Savoie. Ces lettres De Simiane, minifbe relatives à rHutoire Ce de la maifon prefont de Savoie Guichenon. ~8 602. a ~7. à 601. – Guichenon Philippe, s. 1. n. De Simiane. 60~ 616 à 61~. à 621. Philippe, Guichenon 622 à 6~. à 6~8. A. 6~ au marquis comte d'Aglié de Pianezze. de Saint-Martin. d. comte d'Agité. à Philippe, de Genève, comte marquis Guichenon au marquis de Lullins. de Pianezze. au marquis Guichenon 6<o. Guichenon 660 à 662. 663 666 à 66~. à 669. 670. 671-672. 67~. au marquis de Lullins. De Saint-Thomas à Guichenon. à Guichenon. Cauly Guichenon Santot à Cauly. à Guichenon. Giron-François Ville à Guichenon. L'abbé de la Monta. 67~. à 683. à l'abbé de la Monta. Guichenon 684. 68~-686. d'Agité. de Lullins. Guichenon à Mezeray. par DE CORRESPONDANCE à Guichenon. 687. Mezeray 688. Granery. 680. De la Roure. 69o. P. Bourfier. D. 601 à 60~. 60~-606. Bufchetto. F. Paolo Tritio, Cefare 607. d'Alba à F. Paolo Le commandeur Guichenon 701 1 J. de S. A. R. de Gino. avec d'Alex; la de la généal. d'Alex. Guichenon 70~. Antoine au commandeur de Savoie d'Alex. à Guichenon. Commanda. 70~-70~. 706. Le comte Morozzo, 707. Guichenon au 708. Louife, Le duc 700. duc lui accufe ma~n de Savoie, d'envie & de fouvenir que les je pourriez cette &.c. dois, exemplaires faveui deux Et vous en avoir duc, des SS. Maurice 1661. de exemplaires pne votre a D'où au à Guichenon. de Savoie. de de changer de Savoie. Morozzo. de Savoie, Emmanuel réception de l'ordre chancelier comte ducheffe & il ajoute vous que de ce l'egal en envoyant ohtemr & comte évêque réfident Gino, d'Arenthon 702. pu Tritio, au commandeur maifon commandeur nu- à Rome. 700. mandeut derniers quatre en Piémont. Savoie Le (Ces en italien.) Guichenon 600. d'Alba. vefcovo Rocca. Felice méros 608. à Guichenon. Perroufe Batt. Giov. 694. GUtCHFNO! de croire quahté de le defir, qui eft facile avoit de fon que le chevather n'eft n'ay que de la moms de com- peu de chofe que Guichenon, le defir i) pas en celle conclure temoigne mais h Lazare Ft/?[';r~ mourut d'être avant nomme d'avon a LETTRES DU P MENESTRIER INEDITES A SAMUFL GUICHENON. INEDITES LETTRES DU Le P. P. A SAMUEL MENESTRIER Meneflriet a M' le Chevalier Gmchenon, GUICHENON. Frain~ (' de htftono~idphe &.deSavoye,aBourg(i). 3')fevuprt6~. Monfieur, E vous renvoye BoM?'&on, ment & vous de la faveur Il y a fi longtemps bien, puiffent réuni en deux vo- on a ptacë 'nntpofem, au hafard fan'-fe les iettreb pieoccupet <).i)e-.&fc))njna)~L.îangt'renfembh' remercie qu) ]d de" ~ngutièrefaite. m'avez que vous que vous me faites du de termes qui J'ay encore be- il ceHesqu~fbntccntesdetdmêmeman) Celles h)mestaCo)r<pf)7!~tMc~~GufC~mo7!, du duc t~f Chronique que je n'ay plus ma reconno~nce. vous exprimer (t)I-orsqu'ona la ic] dans font du P. Meneftner l'ordre ou elles du2~)'<'vneif6~au)8jan\.ie)i66) replacer.- doivent eue, LETTRES foin pour avec vos Petit Seintré temps de Sanfovin, autres Si vous cayers. quelque trois je vous (i), jours. quelques INEDITES Je fuis, prierois que je vous rendray aviez le Roman du de me l'envoyer pour &c. MENESTRIER. Au même Licrn, <t mars t<)~. Monfieur, On s'adreffe aux & c'eff oracles pour la conduite des affaires fur leurs avis que les fages règlent leur conduite. Vous en prononcez de fi juiles, qu'il ne faut plusvouseftonnerfil'onvous oblige à parler. Voftre maifon importantes, eft devenue un temple public depuis que vous y avez logé les Mufes; vous n'en pouvez l'entrée fans plus défendre & vous devez laiffer la injuAice, liberté aux fupplians d~y offrir des vœux & d'y faire des facrifices. Je fuis du nombre de ceux-cy, &renbrt de mémoire que vous m'y fîtes faire, jamais pour ne m'oublier à en faire un fecond m'oblige des merveilles que je vis chez vous. Il faut que vous ayez la bonté de fouffrir pour quelques heuresla vifite d'un mauvais autheur qui prend la liberté de fe dire enpublicvoftreamy. Ne permettez pas, je vous prie, qu'il ayt ufurpé en vain un titre fi avantageux, & n'efpargnez pas deux chétifs cayers, à voftre cenfure. Je feray ravy d'avoir un que je foumets &, fi vous fouffrez guide de voftre mérite, que je me ferve de vos lumières, moins déj'efpère de faire un ouvrage (i) JchfU) df Snttrc. DUP Vous réglé. y remarquerez ce ne font mais lumières; Je vous MLNESTRHR de me prie R desjà quelques encore que étincelles des jours les communiquer de ces échapez. faire part & de me de de ce grand rayons jour. Si voAre Hifloire quelques de quoy m'enrieftoit du domaine j'y trouverois public, chir en peu de temps, & je couronnerois la fource ou j'aurois dire fi abondament. puifé avis fur une entreprife de ne la pas rendre conjure délicate voftre vous couvrir encore Je veux publique. &eflre enliberté fautes, mespremières la grace de me en ce temps; je Faites-moy de désavouer un ouvrage mal poly. Je fuis en peine de la véritable caufe de la couronne fermée de Savoye, autheurs que quelques & de fçavoir les armes de l'églife diverfement, expliquent & de la ville de Nantua. quervoslumières une infinité remarques le moyen nueray me de Obligez-moi fur ces deux points; de belles propres d'en à vous permettez l'art fi vous le faire par me faites la voye De Mon J'ay bien le Gu!('heno~ révérend du P. que que vous je contifi vous MENESTRIER la grace de m'écrire, de M~ Barbier. je vous prie de Meneftne) Père, eu des joyes en ma vie, eu de plus parfaite de Ihonneur donnez-moy public, pendant que la fuite de mon ouvrage, envoyer d'être &c. toujours, obliger C.-F Si vous vous avez avez quelques je traite, que communi- & comme connoiffances, pour me celle que me faites, m'a mais je n'en donnée de la confiance ay jamais vofh'e que lettre vous Ll INED1TI en moy & du généreux fur une fi belle matière prenés travailler mais à mefme un honneur voulu foufmettre qui ferois gloire Vous (i). de vous vous eftre que vous avés de celle des armoiries; que eu de la confufion de re- que je ne mérite point & que vous à mon jugement, voftre ouvrage de foufinettre tous les miens à voftre avés eu raifon en une fier en moy voulu ne voulés S deffein bien j'ay temps, cevoir fure 1 TRES pas encore d'une feule chofe, moy cen- qui eft de laquelle entreprife car, comme l'autheur paroiflre ayés dès j'ay eu une vénération pour voftre perfonne particulière le premier jour que je vous ay connu, il n'eft rien que je ne & j'ofe dire qu'entre faffe pour mériter voftre amitié, tant d'adorateurs de voftre vertu & des talens extraordinaires fi fouverainement, il n'eft perfonne en pofledés & de franchize qui vous rencontriés jamais plus de candeur Ce n'eft donc qu'en moy qui fuis tout à vous fans réferve. vous que & non pas par préfomption que par obéiffance fur votre Deffein. diray mes fentiinens Je le loueray & l'admireray, lire. Qui eût cru qu'en que je vous & ne une matière puis me lafler de le traittée par tantd'habiles gens vous euffiés trouvé une fi belle route & fi peu connüe il n'appartient de ceux qui vous ont devancé? Certes qu'à & le commun des héros de faire ces chefs-d'œuvre des Je ne vous flatte point; fi n'y peut pas atteindre. le refte de voflre livre va de l'air de ce que j'ay vu, comme vous ferés mimitable. je n'en doute point, hommes Le (i) P. Meneftnei avoiL alois cinquante-deux &. Guicheiion en avoit II ii\oit publie Vllif- toire & de Bugey, vingt-neuf homme ans, de ttteffe qu'il pietcncloit Si le jeune clioiui }>oui aucun encoie n'etoit anftdique travail ld modeftie Si ce nnpoitant pa<; de la moquerie Hienon, connu tVtuit de la part pouffei & robf('r[ino(ilp. pal pdi n'etoit de Gutlioji loin P. DU Mais MLNESTR1ER. dire que vous ne parlés en eft le motif? que veut dites-moy, de l'Agricola infulanus, quel Je vous envoyé le premier ouvrage point de La Colombière, & obfervations remarques que quelques feu Mr de Saint-Mauris y avoit faites, Saligny qui peuteftre ne vous feront pas inutiles. J'ay auffy un recueil des d'un autheur armes de la nobleffe vénitienne, anonyme, où vous trouverés & un amas que que je vous offre fi vous en avés befoin, de quantité d'armoyries je fis à Turin que je choifis de cet de Charles-Emanuel excellent manufcrit que j'ay cité en à la fin de fa Vie, qui eft l'unique fon Eloge, copie qui en foit monde. au Vous aurés au premier ville de Nantua. vous de en puis donner en la Vie de voftre d'autre fi dans faites le grand nombre vous voulés me quelque des meilleures quarante voftre Vous fecours. ce de Savoye, je vous dans j'ay, que Révérend Père, g, ce 10" confier avec m l'impreflïon quelqu'autre. d'armoyries donner que vous quartier tant pour de là de çà que ayant envie de faire ou ou j'auray befoin généalogies, le maiftre,-& en eftes pourtant de puifque &c. de ne trente je fuis à toute LE Boui Je que celle que vous verrés Mr Barbier vous monftrera, en auray obligation, de Savoye temps l'Armorial les Monts, tout que efpérer des familles nobles la cou- raifon que vous vouluffiés fi vous n'eftiés engagé livre, & de la de l'églife de Bourg pour de Savoye? Royale ravy Au refte, celles Alteffe de Victor-Amé à qui je ferois nous Son les armes celles Voulés-vous fermée ronne jour if- 1659 Chevalier avec efpreuve, GUICHtNON. de mon L I" T F R FS P. Meneftnei Le a M INVDlTrs S le Chevalier Giiicheuon Monfieur, Je vous fuis obligé de Conftan véritable tin, de vos livres foit antique; qui n'ont aucun de la légende, dailles de cet des chofes médaillon avec d'une proteftation J'ay peine de me perfuader que la forme des lettres & les termes que je vous renvoyé reconnoiffance. ce monument & de voftre rapport avec celles me le fontfoupçonner. empereur, rares pour les couronnes celle-cy des mé- J'ay trouvé eft la divine nos autheurs que ont appelée rayonnante. On luy donnoit pointes pour les douze mois de l'année, parce que celle d'Apollon. Nos roys l'ont particulièrement douze c'eftoit de cette portée temps quelque en divers monumens. La pareffe pas encore la première j'efpère a desjà eftre du graveur mon ouvrage forme, eft caufe préfent aux j'ay je ne vous trouvé envoye qut eft achevé Il y manque de ravoir pour la femaine fait acheter un fous-main partie que comme (i). d'imprimer pour encore deux planches; 5 fuivante. en L'Agricola en fueille; je voudrois mouvemens fon Je penfc efprit. moins curieufe que fur que la lecture produira à la feconde partie, qui ne fera pas les divers chancelle-cy. J'y mettray des armes de tous les fouverains, & les caufes de gemens ces changemens. Les réflexions tirées de divers monumens en feront lyfe (1) la pièce d'honneur, de plus de cent autheurs h'Jit t du Blifonjujfifie. e. ainfi dont que la cenfure ou l'ana- je drefferay la biblio- P DU MENEbTRItR du blafon. Je commence par le Héraut Sicile thèque le Blafon des armes. Le premiereftoit héraut d'armes de Sicile, roy d'Aragon, phonfe, en lettres gothiques. de m'en m'obligeriez le temps, me voflre Si vous faire les remarques écrit je vous avois quez. Je vous envoyeray j'ay. Voicy le proverbe fe fert de d'aufli vous vieux, avec demanderay, jours; il n'y a rien qui acheter maifon de Montpenfier Dombes, de Mafcon l'évefque eft le mefine que vous me marles autres remarques bientôt que Efmeeû tiré du latin œjiimatio(i). en ce ce mot où quand à ïefme, dont boucherie, eft imprimé Je vous quelques de dont On d'Al- encore. preffe Pour en aviez part. Upton pour le fecond &c. & par on à la pays, particulièrement achète la chair fans pefer, on dit on a fait le proverbe 'Tu n'as point en cette forte d'achapt. d'efine, pour ceux qui fe trompent à diverfes chofes. La fabrique On l'a depuis appliqué des liards de Trevols a donné occafion à fautre La proverbe. neté depuis fier, faifoit Louis à qui appartenoit de Bourbon, mettre fur ces liards de Montpenfier, comme on en a fait de fa branche L. M., Cette lettre a fait naiftre cette duc de Montpenpremier la première lettre du nom & tous depuis l'équivoque ces liards au G., entre n'a point d'efme, que l'on difoit Il De ce proverbe ainfi vols il en treuvera. forte ( i ) Dans fa Retollefîion îeufes chofes de France de grace vingt- des met veil advenues au noble îoyaume l'an en notre teins, depuis mille imprime quatre en cens 1550 & & quatreprefente fouverai- a Monfeigneur tevdle Troye1-, feigneui muiftie efloient à pourGafton. M & efme, en aille qu'il formé Monjieui de efl venu Jehan Pohfy, d'hnjtel à Tie- de Dmde haùly oïdmaire du Pipnc Grofriet ou Grognet dit Roi, Mais comnip sceii coguoistre par mon esme II fut pnrle rle\.int le corps samt Edinc. LÎT TRFS 1NEDITFS Vous verrez aux teftons celuy d'aller quei ir d'efme à Trevols. de ce prince un lambda qui eft fon chiffre grec couronné, de XoSoï^os. la lifte Voicy de blafon des livres qui ont des croix à cofté Si vous en aviez quelqu'un Ceux vus. la grace de me vous aurez vus. les marquer, héraut Sicile, Le Blafon Bara d'armes des font que je puis fçavoir. ceux que je n'ay point de ceux-là, vous & les noms me ferez des autres du roi Alphonfe que d'Aragon armes. (i). Monet. & pratique des armoiries. Origine Ier & 2" ouvrage Vulfon. (2). Faure des Charmettes. Science héraldique. Geliot. Indice armorial. Louvan Silvefler Petra Favyn. Théatre Scohier. Moreau Sancta (3). d'honneur. Du comportement Uptonus. (4). De militari Segoing. Mercure Hiérofme (1) des Armoiries. de (2) Vulfon armorial Le Blafon Bara, Pans, officio, 1581, avec deux ou trois au tres^) (6). (4) Re- & 1650, d'arde plujtews pièces & figura &c. Pans, m-fol. – moiries, 1639, Joannes La Suence 1644, cifcus édition mann. cueil Il y a une in-fol. heaucoup auffi (;) in-4 &c. héroïque plus Pan», deuxième ample; Pans, 1669, în-fol. Tejferœ Romîe, 1 <55 S, Paris, des 1609,111-8, în-fol. le de Traité Bado de Foveis (6) Mercure principes gentiliticu. de France. Avec (5) Tableau Moreau, Philippe Armoiries in-4. de la Colombiere des armes. armoiries, 50 & 79, aureo armorial parC. in-4 & & l'EJpdogia éléments te des Armes de Fran- de Spel- enfeignant du Blafon Segom.Pari' de les des 1648- DU Cefar armorial Le Trophée P (i). d'armes •J- Alciatus. Le Trompmaire ceux ceux Voicy Binet. Le Père (4). de Boiffeau. les préceptes. par occafion vus pour j'ay qui en parlent ln Caral. gloricemundiÇj). Caffaneus. Kirkerus. (3). Ferrato armoriai, que (2). héraldiques infulanus Agricola a Saxo •j- Bartolus Voilà MENfcSTRILR In oiEdipo adEgyptiaco Aux EJfays des merveilles en fon Léon, dénature. Encyclopédie. De ZHj>bilÎTate Tiraquellus. Les Conférences du Bureau (6). d'adreffe. les catalogues des lâmilles Salazar. Ve los efcudos de armas Voicy nores de Efpaha Blafon du Père royal, (1) Cefar Jrmoiial, de Grandpre). (Cefar &c. de Chiefa pùvC. D. G. Paris, P. 1654, Le Trophée d'armes héraldiques de Prade. Fans, par le fieur 1650-55-59 (3) Claude des armes. (4) a ete Upton, &. 71, Le (8). de nobleffe la ou vingt qu'il & un Laboureur, Ongine aquam de volumes. faifoit livre. tous Un un On les preun en- ans mauvais epitaphe bibendo, eut Tvjqueau & il écrivit enfants nombre grand tendoit fant Andre trente lui fit cette in-4. plaifant « Hîcjaeet qm hberos viginti fufce Si merum viginti hbros edidit. totum orbem biffet impleviffet. bi- pit, De Infignwi donne par pp. 4-17 & ^rmtç. La Biffe, Ce de Catalogus un (6) C'eft traite Wotes fur {7)Blasde de Sevûla de Chaffeneux, (5) Barthelemy de Provence, fident du Parlement teui Se- Labbe. in-8. (2) los mas nobles (7). di blafoneria Fiori de mundi. glonœ traité pré- des privilèges au- (8) Elrepartimiento con efeudos de armas. della François-Auguftm de Salures, evêque reale Salazar, di 01 1\ rages Savoya de blafon » auteurde & de divers Chlefa, la Coi ona autres & degenealogie. 1M.D1T1S LETTRES 2 volumes, Le tVappenbuck. Le Parlement de Paris (i). Le Parlement de "Dijon, L'Hermite de Soliers. Les Eflats de Languedoc, Le Feron. Les figures. Paillot. par & la Ligurie La Tofcane françoifes Bejar. par &c. Connejlables augmenté par Go- defroy. Les Familles de Gènes. Franfoni. Auguftin Le Laboureur. Tombeaux des perfonnes illujlres. Stumpff. Chroniques fuiffes Saint-Julien. htfloriales 1{emarques de Gouffancourt. de Malthe, Martyrologe Ciaconius. (2). Des Papes & des Cardinaux. Gallia puipiirata. Frifon. de la noblejfe cAnriquitei des familles Les Hiftoires Guines, Montmorency, de Vergy, Ardres, (3). de (4). Bulkens. Lynden, par Chriftophle Lauriers de ZhÇajfaw. par Juftel de Chaftillon, Coucy De De la Tour, de L'Efpinoy de Flandres, (j). GENEALOGIES. Scipion Bucelini. (1) Par bonnois. (2) Germania François Blanchatd, Tlelle famiglie Cet que bour- m-fol. 1637, m'eft inconnu, ouvrage ainfi le P. les Mélanges traite du &.C., ou il eft familles nobles Meneftner che n'ait a de- ln-8 des dres. (4) antiquité^ l'Efpmoy, Hechei- & noblejfe de Fltin- Douay, Par (5) Juftei, mm/on de Philippe (3) hiftonque1; blafon & des de Bourgogne. fiorentine. wpo-chrono-Jlemmaiographica Pans, moms figne Ammirato. à' i632,in-fol. Andre Duchefne. Hift. généalogique, in-fol. Auvergne, delà DU Theatrum Haro. P. 4 volumes. genealogicum. UXpbiliario f Petro Paradin. MENESTtUER. genealogico de Portugal. Linajes (Alliances généalogiques. CATALOGUES Chifflet. DES Chevaliers •f- Chevaliers de Toinnonciade. de Florence. St-EJlienne îor. de la Jarretière. Chevaliers du Saint-Efprit. D'Hofier. (2). CHEVALIERS. de la Toifon Chevaliers Capré. (1). de Efpana Chevaliers AUTRES de Saint-Julien Origines Fauchet •f Le Préfident LIVRES. (3), (4). T)es SWaifons de "Bourgogne; Duchefne. de – -j- Chevaliers de la table ronde Poi- "Dauphins, &c. tiers, Théâtre & de chevalerie, dUmftieur de La Colombière. 2 vol. Noftradamus. Des familles de Provence en (f), fon Hiftoire. Saxi. (i) hurio Les armes Alonzo les de Efpana. m-Fol. (2) de de dp Portugal, los Madrid, reyes 1622, d'Arles. Archevefques iVoîïy ntu2 vol. notas (3) è indices. de fillo D. do Pedro rey ordenadoeilluftrado D. con 1640, des in-fol. Bourgongnont, in-fol. conde Dionis Roma, De l'Origine (4) Antiquités Nobiharw Barcelos, de Haro, Lopez genealogico des (5) de pour Céfar de Provence. la Société gauloij es Sffrançoifet Noftredame, Lyon, Hiftoire Rigaud, Caldonene. CL 1614, LETTRES de Le P. Hilarion luftres INEDITES en Cofte S des ÏHiftoire Dames (i). l'Hiftoire vu autrefois J'ay de la famille j'en ay perdu toute la mémoire, l'ancien. de la maifon de Bourbon de celle De Sainte-Marthe. Frère la Maifon Eftienne de Luzignan. •f- La maifon f- La maifon de Courtenay. auffi que ne crois pas de Grimaldi. de manufcrits, quantité puifqu'ils que je doive les indiquer, cela ferviroit plus à Toftentation Ceux que je n'ay de Molina. Argote Albiffus. Antonius Fabricio bien de France. mais vû J'ay encore pas & que finguliers, du public. qu'à l'utilité pû recouvrer C^Çoblefa de oAndalu^a (2). Principum chrijiianorum Jlemmata. Délie Palmerio. je font del mondo. infegne d'Italia. Délia nobiltà -J- Zazzera. De la noblejfe de Florence Priorio. & de Tife. DelT origine delle cafe illuftri j- Sanfovino. hanobiltadizMila.no. Paolo Morigra. Mini. Paul De la nobleffe De la Hollander. Lopez de Lezana. Diego Lucio Fernandez & des prmcejfes &.c. Pans, (a) ble^a in-fol. Gonzalo del tres 2 vol. 1647, Argote rare ûlujhes, de Molina, avec la carte No1588, du de Efpana (4). d'aindalu\ia. de Jaen. royaume Fr. Sanfovino, dellefamiglie illujhi (5) m-4. Sevilla, ^ndalujia. nobiltà des reynes, dames (3). des aArmes. Linajes de Efpana. de Mendoza. Linajes & les Fies d'Italia de Florence. noblejfe Délia Marino. (1) Les Eloges en de Naffaw, mais latin; des il- 1 582, (4) Origine d'ltalia. efattt Vmegia, in-4. Diego tXcbiliaiio Hernandez de lot hnajes de Mendoza, de Cajhlla. P DU tNj>bihà MENESTRIER. di TaJova. o4rme del regno di tN^apoli •f Campanile. De la nobleffe £<Angleiene> Brook. Vincentius Jacobus Johannes (i). De Familiis jloreminis. Borghinius. Hericourt. Haftanicce, Speculum nobilitatis rei tefferarice. Guillelmus Explicatio Anglus. de dire en peu de mots les chofes que chacun Je prétens l'ordre a traitées, de ces autheurs qu'il a tenu, fes fautes c'eft ce que & fes remarques particulières; principales & la cenfure du blafon. A mon la bibliothèque j'appelle cette pièce fera curieufe. J'auray jugement, lumières & de celles de tous mes amis pour vous offre de fouffrir prie le peu réciproquement que que C.-F. Lion 2; mai?, de vos l'exécuter. je fçay, Je & je vous &c. je m'avoue, Au befoin MENESTRIER, même. 1659, Monfieur, Je demandois des yeux févères fur les premières fueilles que des yeux indulgens; & vous n'avez ouvrage, & vous vous faites des éloges au lieu de faire une cenfure, traiun défavoué couronnez qui ne mérite qu'un mauvais de mon tement. (1) m-fol. Jimc ovvero infegne di nobûi dal Filiberlo Campanile Napoli, 1610, LETTRES Je vous quelques Vous verrez heures plus en je m'éloigne de plus courts trouver J'attens de mes celle de voftre pour comme la fuite envoyé de fufpendre INEDITES une douceur févérité particulier du chemin ordinaire fupplie & d'affecter qui ne fera pas inutile. la route que je tiens & battu, & de plus faire voir par de vous je vous fautes; pour tafcher d'en seiirs. la voye de Mr Barbier ce que j'eftime l'honneur de la pièce; ce font les réflexions fur la pratique particulière de chaque royaume & de chaque les maximes du blafon &les remarques province, générales fur les armes des familles. C'eft ce qui refte à hiftoriques mettre fous la preffe Cependant l'ouvrage. ma conduite. Ce n'eft des autheurs la première pour achever partie il eft jufte que je vous éclairciffe pas mon deffein de faire de de l'analyfe en cette vous verrez dans première partie du premier la fuite quinze jours, en la conclufion ouvrage, de mon entreprife. J'affecte de ne pas citer les endroits maintenant en général, je reprens pour avoir lieu de le faire en particulier & par ordre, dans une autre partie. Je n'ay pas épargné en celle-ci l'Agricola infulanus, qui fe plaignoit de ce qu'on ne le citoit point Il en a encore. que au long & au large, & je crois que quand il aura vû mon livre, il voudroit que le fien fût encore à faire. Le dernier fait fouvent mention de luy. Pour l'altération du chapitre nom de Perra autheurs vray fancta, qui m'ont j'ai cru que je devois fuivre quelques ainfi. Il eft précédé, qui le nomment que LaColombière me fuffe trouvé avis. Je n'ay engagé, pas diffimulé le nomme j'aurois à l'italienne, fait l'usurpation le mefine du premier &, fi je ne fur voftre ouvrage DU de La Colombière, que j'ay pour J'accepte MI NfSTRICR. & la vérité a prévalu de Boiffieu Mr le préfident l'offre que vous me faites & je fufpens d'armoiries, guliers P. pour laquelle j'attendray d'avoir occafion de vous fur les refpects ( i ). de vos recueils entièrement la Savoye, de voftre l'impreffion fin- afin livre, prendre pour guide & de parler fouvent de vous. Cependant je vous offre le peu de lumières des familles de ce pays-là. Le que j'ay fur la connaiffance de Lemens & les cloiflres de Hautede l'abbaye prieuré combe vous peuvent fournir de belles connoiffances. Mr de où il y a de belles alliances. Pingon a auffi fa généalogie, Au Bourget, il n'y a que les armes de Luyrieu, d'Aleman de Mirabel, La Balme, & autres quelques femblables. des Cordeliers de Chambéry en a quantité. Le L'églife baron de Péroges, à Annecy, a toutes les alliances de fa maifon peintes en une fale. Je vous pourrayindiquer quantité de femblables vous en aurez befoin. lieux, quand Il y a fix mois Je fuis certain que le P. Labbé n'eft plus noftre recteur. du P. Bullioud, qu'il n'a point le manufcript de Mr Bullioud fon frère. J'en ay qui efl entre les mains autre perfonne vu le brouillas entre les mains de quelque & je n'y ay rien trouvé de Dombes je l'ay parcouru, que du l'érection la voulez, un partie de fon fàiteft (1) On a vrage, Vulfon qui avoit M Boifbeu de de Trévoux fi vous En vérité ce bon je vous la feray tranfcrire. beau deffein, mais il exécutoit bien mal. avoit de en la ville Parlement pretendu la paru rel que fous Coloinbieie, Voyez tirée de voftre le nom etoit • Relation ou- Hijloire de vjing de de Ikiffe Lvon, des BoiJJïeu. de pai 1850,111-8 h M. Une & tout de "Breffe, événement piincipaux Père viede du 'iLil Tuiie- LETTRI S INEDITES eft fi mal digéré que je ne penfe fervir de fes connoiffances qu'il Peut-eftre auffi que ce brouillas de fon auroit deffein Je (i). d'avoir moyen de Mr Bullioud, que fervir. peuvent Je fuis marry de m'eflre mon le grand ouvrage la femaine-fainte, n'eft qu'à engagé Mr Barbier & voftre fidèle s'il y amis pour pour l'impreffion de je luy réferveray (2) achevé portera celuy-cy de La Colombière. livre idée les manufcripts voir s'ils vous fuis pas preffé pour les autres que vous de s'en charger qu'il aura bien la bonté chez guères aucun titre. mes jours quelques Il vous in-fol. par pas une de je parcourray à un autre livre n'eftablit m'informeray pour fe puiffe pas qu'on Je ne & je crois avez, à fon de retour fi j'ay fceiï profiter de voflre monument des Echelles qui efl merveilleufcment beau. Faitesmoy la grace de me dire s'il eftoit tel que vous l'avez fait vous. Vous iî vous graver, tiré avez efloit-elle Montrevel, ou de celle Cette auront au P. Meneftner, elle chéd'emettre qu'il (|u'il ne avec dédain connoiffoit que informe a même fance qui de dù venir plus de Tournon en Savoye dans la cha- par etoit l'iinpi P. raifon (3) Voyez fon Meneftner pour d'azur n'avolt le préférer d article dans les Ma- le mettie jures etott t. n p. 606. Elle de Vljle-Barbe, (le la maifon de Tournon en Vlva- connoif- rois, & non de lard, de un brouil- avec fur le livre le d'autre du P. Bul- ('dtdln2, Baibier de la Baume- Guichenon; ouvrage lioud. (2) lamaifon dans Coral. injufte,puifd'un vous donnez. pas l'auroitempê- ne pouvoit prononcer de caufe mariée en (3) ? Ses armes font elles font &, s'il m'en fouvient, une opinion parloit vous & d'où reftes, de Vivarets idée (1) vu quelques de la maifon de Montrevel, pelle lon en avez la figure que de Tournon, Hélène tôt verrez îmeui de Savoie, i'Egh('< celle qui de Tournon-Maila donné auffi un P. DU à la tour qui ne font d'or, On m'a ditauffique d'azur, M! & qu'elle NLSTR1TR. pas celles de noflre Tournondes Montmayeur a eflé autrefois l'aigle n'eft de gueules tué par un de cette d'azur en quelque lieu? Tous Chambéry aigle l'arment de que depuis le préfident famille. Avez-vous vu cet d'azur feulement de cette profiter voftre fentiment fi la penfée Je fuis, planche An 12 may de blafon je pourrois Dites-moy de mon livre, & &c. C Lion, livres & la font de gueules; fi elle eftoitvraye. remarque de la première eft bonne. nos -F MENESTRIFR. même 16(9 9 Monlieur, Mes yeux ne m'ont pas encore les épitaphes; d'aller voir nos permis je le feray au plutôt. la "Defcription du carenvoyé pour en tirer m'a comte Philippe C'eft une rouf el fait aux nopces de la princeffe Marguerite. mépièce digne de la force de fon efprit, & fa defcription de voftre Hiftoire rite d'eftre un ornement je ne doute églifes M. le En cas que vous en fiffiez point qu'il ne vous l'ayt envoyée. un plat de voftre livre, j'y demande c'eft-à-dire faulce, en faifant l'éloge de l'autheur, d'y prierois, joindre une devife que j'ay faite pour luy avec fix vers qui Vous la pûtes voir dans la lettre que je luy l'expliquent. & je vous en envoyeécrivis, que je vous envoyay ouverte, rois la copie. que je vous LETTRES INEDITES une autre monnoye de Jean de Bourbon, J'ay recouvré de mefme empreinte que la première que je vous envoyay, & fur un meilleur métal. Je vous la mais mieux gravée feray tenir On m'a familles pour eftre demandé alliées de les tirer Je fuis, Paris cabinet. les noms & les armes de Savoye, Hiftoire. Faites-moy car autrement faire, de en voftre à la maifon de voflre les demande. mife C'eft fçavoir l'abbé fi c'eft je trouveray & on me Graneri chofe des marque qui me qui fe puiffe défaite. &c. C.-F. MENESTRIER, Au même. (1). Monfieur, J Il faut que je profite doublement de vos lumières, &que me fervent de guides auffi bien que vos vos avis particuliers toutes vos remarques, livres. J'eftime & vos obfervations me font donnez comme des oracles me courage je crois voflre &, Vous que je reçois avec refpect. de pouffer à bout mon entreprife, approbation fincère, je ne me deffie J'efpère que mon fecond volume, plus de mes forces. qui du blafon, contiendra toute la pratique ne cédera pas au Vous verrez, en la qui ne traite que de la théorie. premier fuite faites (i) des fueilles que je vous fur le tombeau Sans date(i659), des envoyé, Echelles, les réflexions que j'ay & je me perfuade que P. DU vous les trouverez de cette MENESTRIER. raifonnables & curieufes. J'expliqueray de monumens en une vingtaine anciens, ma féconde & les vitres de Brou y auront bonne partie, le petit part. J'ay cru que vous ne trouveriez pas mauvais mot que j'en dis touchant & que voflre Hijloire de 'Brefe, manière la liberté & au-delà que je prennois n'eftoitpaslicentieufe du refpect. nom Voftre fera le fceau de ma première partie, & ce n'eft pas fans une fatisfaction que particulière j'ay vu que j'efpère Je vous daille fermoit qu'il vous le premier tome de mon après feftes. de l'offre que vous me faites ouvrage envoyer remercie de Conflantin ay deux j'en de Galien de la mé& une de couronnes & qui font plus qui ont de femblables Je crois mefme en avoir vu une de Vefpafien, anciennes. dont le revers a la figure de Sérapis couronnée de cette forte Gordien, de couronne. qui a écrit d'Hadrien de mefine, couronnez norum. Le Meneftrier, mon parent(i Jean-Baptifte ), des médailles des empereurs, en avoit une belle dont le revers avoit la figure de deux génies Elles ont efté avec la légende fi communes que Genii je n'en Tripolitaveux pas une faire remarque. Je feray mettre le nom je crois que Jaques j'ay en mes remarques d'Humbert au lieu de celuy Mr Capré qui m'a trompé, le nom d'Humbert & fes armes c'eft de car que Pour fa devife, je n'ay pas prifes à Hautecombe. cru qu'il fût néceffaire de l'expliquer, j'en euffe quoyque comme Pour La Palu, je ne traite pas de l'interprétation. j'avois (i) ment Le P n'eloit Mencflriei de la famille de ce J -B. nulleLe Me- nefti 1er, d\ec l'ai dont ln-l<^ le nom eft toujouifeociit RhS LIT! INEDITES la plus illuftre & que la branche de cette faorigine mille s'efl tenue en Bourgoigne, je n'y toucheray pas. la grace de me faire tirer une copie du tomFaites-moy beau des Echelles cette pièce efl curieufe & mérite d'eftre fon Il faudra confervée. ment au bout néantmoins demon ce monument, que touchant livre, un avertiffe- je faffe le reftabliffement de de m'accufer n'ayt pas occafion un extrait de voffre planche je garde afin qu'on & que d'infidélité, pour ma juftification. Si vous avez Scohier, Du comportement des (Armes, vous de me le prefter pour quelques jours, lorfque m'obligerez le temps viendra On ne le trouve que j'en auray befoin. voftre La Colombière; les point par icy. Je vous renvoyé de M1 de Saint-Mauris Remarques de fondement beaucoup moins rendu l'honneur font minces trop & fans la plûpart. Je luy ay néantque mérite la réputation qu'il s'eft la main d'où m'eft venu ce bienfait. pour acquife, & reconnu Mr Barbier m'a demandé des poéfîes la cour pour de & particulièrement de Simiane mon deffein Turin, ture de celles prend plaifir S. A. Madame, Pianeffe devifes. lesPrinceffes&les midiie, maiqui* de Pidiie^/e, mmiflie du dt Sauiir de pienuer penfé vers. Philippe Je mettrois de Savoye, Si- d'en principaux comte de quelques de la maifon Cluii|p-JcMii-Bdpt]fle duc J'avois Saint-Germain, (i), accompagnant latine poéfie (ij qu'il aux & de Monaco pour l'alliance eft de luy faire des pièces de la naau Roy. La cour de Piedmont préfenta {2/ Mditin Plnl. dont il Agile, faire pour de feigneurs, (2), & en les au bout je vous romle ma avois de Sdint- DU P. MtNtSTRIbR. copie. Pour le mariage de Monaco, je ferois un petit du mariage de l'Honneur & de la Vertu, à qui je poème donnerois la puiffance, la valeur, pour dot la nobleffe, donné la beauté, &c. Si le mariage de l'Infante fe peut faire avec le Roy, je feray d'abord une couronne àF Amour, tiffue de la &, s'il me faut faire un ballet, lys & de marguerites; Majefté & l'Amour un couronnement réconciliés de cette Pour celle de Dombes, feront nature le fujet. à voftre j'ay fait quelques à la première je vousenvoyeray de Beaujeu fait par un feigneur occafion, Je fouhaite Hiftoire. remarques que d'un hommage à Mrs de Saint-Jean d'un de Mafcon né en Dombes évefque N'oubliez fidérable. pas le proverbe d'une (i), famille de ÏEme &c. que vous en fçavez l'origine, Si vous avez de vieilles monnoyes de France, con- de Trevol; je crois d'Efpagne,. de Savoye, &c., faites-le-moy fçavoir j'ay d'Allemagne, de remarques curieufes fur de desjà trouvé une trentaine femblables N'auriez-vous pièces. point de pièce où fuflent t les armes François de & Ifabelle, Ferdinand II où fuffent celles de Charles d'Efcoffe, d'HenrylII VIII, de où fiaient de Poloigne, & de quelques-uns de nos Dauphins où fuffentcellesde Bretagne ?Vous verrez bien d'autresbéveiies de F Agricola (2), quand je vous auray envoyé la dernière celles fueille de mon font criblées. Son livre où fes étymologies fon fautoir & fes ruftres, fes otelles, gouffet, fon pairle, fa croix clefchée homme, qui (ij Les Comtes (2) Le Ldbouieui, y font fe plaignoit affez bien defchiffrés. de ce qu'on de Lyon dulcm (le Ythigme de* dime\ Le pauvre ne le citoit point, 1NEDIT1S LETTRES aura fujet d'eftre content de cette S C'efl part. en ce dernier où j'ay mis tout ce que je fçavois de plus curieux, chapitre & je crois d'avoir donné la véritable des interprétation termes les plus fait pour ces pièces & j'ay cru que la ce que j'ay desjà fait pour les émaux, curiofité des lecteurs demandait de moy ces recherches. Je fuis fans fcabreux de cet art. J'ay &c réferve, C.-F Au Lion, may ig MENESTRIER. même. 1659 Monfieur, Ce pas encore art du Blafon, ne fera le Véritable pour à caufe cette fois que vous aurez que toutes les figures ne fuivante J'efpère quelafemaine pas gravées. l'ouvrage commencer à voir le jour. Je ne me preffe pas pour pourra à la mettre fous la preffe au la féconde partie, je me réferve en Allemagne mois de feptembre; j'ay écrit en Efpagne, font & en divers autres Le P. Columbi m'a pour avoir de vous chargé de Valence, des évefques dans la lettre J'ay endroits qu'il vous en cette trouvé pour voftre lambeau. ville croyent l'épitaphe que je vous donneray de 'Brejfe avec Hijloire Pour eftre les armes celles mémoires. faire tenir le livre vous que verrez écrit. de la Baulme de le fujet des de de Flandres, d'un de la maifon édition pour la féconde fes armes brifées d'un Beaujeu, que quelques-uns je me perfuade avec plus P. DU MLNESTR1ER- dont les couque ce font celles de Lion (i), d'apparence leurs ont efté changées de Beaupar un cadet feigneur les fait fortir de nos anciens le jolois. L'hiftoire comtes; des terres favorife cette conjecture, & jevoudrois voifinage voir fi les anciens qui eftre pourroit puifnez, comme monumens une ont le lambeau retenue d'aifneffe depuis par les en leur branche, dévolu & Bar retinrent Luzignan fuffent fous-brifure le droit après & les fceaux chefs devenus du nom les leurs, quoyqu'ils & des armes. Il ne refte rien du monument du premier de ces feigneurs, en enfevely l'églife de Saint-Irenée que j'ay vue avec foin pour ce fujet. de France Il me fouvient d'avoir vû dans le Cérimonial un cardinal m'en de Trévoux & vous éclaircir je le chercheray nommé; pour en donner avis (2). Le P. Compain de la maifon de la Chambre (3 ) m'a envoyé une généalogie Le fceau de cette qu'il vous aura fans doute communiquée. maifon y efl, ou la devife n'eft pas franc & léal, comme la lui donne, Mr Capré en voftre mais franc le tombeau Hifloire Avez-vous &féal. de cette famille à la Rochelle ? C'eft l'églife des Carmes, des curieux que l'on puiffe voir. (1) lettre fa Dans il 1 659 ci-apres, (2) Il juillet (3) novembre 25 rectifie celle dans y revient fa opinion lettre du 7 village illuftre éteinte. loute de fur rouant au nos Maifon ce nom de Savoie, depuis Le château &. font fi a d'Aiguebelle Maurienne. Les feme fleurs le Capre, lata P. de lis d'or ou de poila gueules Cimier j franc La La Cbambi fut & féal remfuivant d'apres Charles-Emma- Chambre, l'ordic paon AltiJJîmu'i & leal franc & broun devife loi fque de de de Devife: Cette celle par chevaliei fans naturel. Meneftner, nuel portaient tout. J~undavit. placee Saint-Jean-de- La Chambre de Lues fur le chant qui efl en des beaux bâton au nombie 1659. longLemps il'azui du l'un mis marquis de epai d'Aix, l'Annonciade, de Seyffel. l** LFTTRES INEDITES que vous me faites des œuvres d'Hopje feray bien aife de les voir pour quelques (i); pingus en noftre (2) que nous avons jours. J'ay vu Turturetus c'eft peu de chofe que fon Traire de la U^Qobibliothèque; foffre J'accepte Il me fouvient bleffe. auffi vû les marques avec tout l'honneur Mr Capré & voflre qui a voftre amitié Je traiteray une perfonne Je ne fçay comment reconnoiftre tant me poftérké feray du moins profeffion fçaura que je fuis fans réferve, C.-F. Au Lion, juillet 2; que mérite approbation. de graces j'en faites, d'hon- de Taffis. de la maifon neur d'avoir que vous & la publique, &c. MENESTRIER. même. 1659. Monfieur, retraite de quelques fpirituelle & de philofophie de théologie publics n'ay pu vous écrire fi tôt que j'aurois Une remercier pingus que gratitude flammes moins jures de vos deux je vous cayers renvoyé jîve r.rfu* actes caufe fouhaité que je pour vous & de voftre tous Hce- les fentimens de Le fieur Agricola fait feux & que je puis avoir. contre moy, & les foudres du Vatican femblent Il prépare terribles un volume d'inque fa fougue. contre mon sArt du Blafon. Il va mettre d'encre cinq ou fix bouteilles pour & la bile qu'il y méfiera. J'attens (1) font de blafon avec & nos jours Theod. ,4rmorum Nonhergfe, Hœpingi pnfco ne wjîgmum & novojure în-fol. 1642, TriU- (2) fuhfcefaa Lugduni me noircir, avec Vincentius œuvre fans impatience Turturetus de JYobihtate 1624, en in-4. gentihtw, le fiel cette 7/or.r &c. DU belle invective, MENESTRIER. qui n'aura me fera d'avoir qu'elle P. rien de plus vray que le reproche eu la témérité de me déclarer voftre Je fçay que c'eft un des points de fa fatyre, & qu'il de faire fçavoir au public qu'il vous eft défavanprétend tageux d'avoir un femblable amy qui fait le fou enplujieurs amy. c'eft ainfi qu'il nomme les authoritez dont je me langues fuis fervi. J'auray du moins la confolation que fes extradonneront de fortes attaques à fa bourfe, & que vagances s'il veut faire des volumes fur chacune de mes parties, la ne fuffira penfion qu'il a réfervée fur fon ancienne prévofté & le papier pas à payer l'encre qu'il ufera. La lettre qu'il a écrite à mon libraire eft un original digne d'eftre vu des honneftes faire part à l'occafion. je vous en pourray gens J'ay laiffé des marques en voftre nent la Dombes. Je vous envoyeray mes qui concerHcepingus à la première occafion vous m'avez pour Mr Chifflet; de cette pièce auprès de cet d'eftre l'introducteur & j'efpère que deux lignes de voftre main la feront livres promis illuftre, recevoir qu'en une lettre avec avec honneur. dire puiffe Je l'attens noftre Infulaire, de voftre dont bonté, quoy les crieries ne hautement jamais de publier m'empefcheront que vous fouffrirez que vous me faites, pendant die, l'honneur que je me &c. C.-F. Au Lion, 24 aouft MENFSTRIER. même. 1659. Monfieur, Une filence. incommodité Quelque de quelques diligence jours eft caufe que j'aye fane de mon & quelque foin LETTRES que j'aye pris, de Chaftillon fceü je n'ay je m'en & je me perfuade Il mourut pendant qu'il INEDITES trouver tiens à ma fut enfeveli de Geoffroy i'épitaphe première conjecture dans l'églife du concile. neveu du de condition, il eft probable Pape & homme qu'on déféra Cette cet honneur. églife a efté renverfée par J'ay vu nos autres églifes, & cette recherche hérétiques. lui l'affemblée comme il eftoit les ne m'a pas efté inutile, car j'ay remarqué de fort belles chofes continue mon ouvrage, pour mes deffeins.Je & j'ay prefque la matière de ma féconde Je lis toutes nos hiftoires partie. en vieux gaulois le roman les origines; n'auriez-vous pour découvrir de Boiffieu de Pruffe? M. le préfident m'a point écrit que j'y trouverois Daufiné. Je fuis en ment des remarques du voyage doute pour la nobleffe depuis le change- au collége de Bourg. Le P. Orfet le fera. Peut-eflre je ne fçay pas fi celuy-cy autre voye. de recteur invité, je par Je n'ay mardy Je vous pas prochain envoyé encore pû écrire & je donneray à Nlrs Chifflet, mes les deux cependant la bonté de joindre lettres de m'a voit le feray- je le feray à Mr Barbier. de mon livre, copies aux lettres dont vous que vous aurez me ferez la grace d'écrire l'adreffe. Mr d'Hozier doit maintenant avoir receü le livre. Je ne refufe pas, avec le temps, Je fuis, &c. Campanile ny Sanfovino. C.-F MENESTRIER. P DU MENESTRIrR Au 6 feplembre Lion, même. 1659 9 Monfieur Je vous une envoye à laquelle Balerne(i), & de joindre un petit faufconduit. Je vous remercie feconde lettre de pour Mr l'abbé de mettre l'adrefle vous m'obligerez mot de voftre main qui luy ferve de de la faveur faite de que vous m'avez le projet de voftre Hiftoire m'envoyer (2). J'en trouve la matière un peu ftérile, & cet ouvrage tirera toute fa gloire des mains de l'autheur. De huit livres que vous nous proil n'en eH que quatre dont le fujet foit illuftre le le quatrième & le dernier des preuves. le troifième, fecond, le cinquième Le premier eft commun avec les voifins, eft mettez, de l'hiltoire du temps, & la Cour fouveraine de Dombes du royaume n'eft pas une des plus célèbres compagnies les villes, chafteaux & maifons nobles qui font la matière du fixième neur quer cette vous (i) l'ordre clerc & du feptième n'ont rien d'éclatant tout l'honvous en fera dû, &, fi jamais il a efté loifible d'applile vers du poète, mareriam fuperabit opus (3), c'eften occafion. Il faut y prenez eft belle, Jules de Chifflet, la Toifon au Pailement (2) C'eft de Dombes l'Hiftoirede avouer vous chanceler d'or, de confeiller- n'omettez (3) rien, Ovide, defcnption de Dôle. la principauté la manière que iiemfupeiabat dont & vos huit lib. Vétam. du palais vous du 11, fab i, Soleil ftîate- opi/ç. e R LETTRES livres embraient INEDITES ce qu'un tout pays avoir peut de plus confidérable. Je continue eftat mes recherches d'achever de l'Agricola la cenfure commencée. de quoy J'ay du blafon je n'avois que renverfer & je fuis en (i), le refte que de fes Ori- fon effonnier, qui font extravagantes; diapré, pery, & fes broyes, me donnent beau champ. gueules, de demy-feuille Je vais faire un petit imprimé de mon gines Deffein le communiquer, C'eft une chofe ayder. puiffent voir en celuy-cy, curieufes. remarques les fçavans abfolument je vous feray encore J'ay voir vos deux me néceflaire de plus de mémoires qu'un de beaux pays, &, quand j'auray découvert vous que befoin j'ay puifque J'ay afin pour bon hiftorien. le bien nombre cayers de de d'Alle- & de Poloigne, fidèlement que je vous rendray magne du recteur de Bourg a rompu mon voyaLe changement ge je me voulois faire inviter par le P. Orfet, qui eft toufaccez de fièvre. Il faudra jours icy malade aprez vingt-deux me fervir autre d'une & vos monnoyes. le fujet fçavoir c'eft une voye Mr pour Barbier voir vos livres, m'a de vous faire chargé du P. Théophile (2) ceux qui en font une du livre défenfe de St-George, de ce faint contre vos fceaux fabuleufe. Il juftifie fa réalité par les hymnes & perfonne des anciens les ménologes Pères, par les fentimens grecs, par les honneurs que l'Eglife luy a rendus depuis les premiers fiècles; il développe l'occafion de l'erreur de ceux qui l'ont cru imaginaire, les fymboles des images (1) L'Ait du Blafoti juftifie réfute leurs fentimens de ce faint; (2) il rapporte Le P. Théophile & explique les illuftres Raynaud. DU P. MENESÎRIER. & fait quelques qui ont porté le mefine nom, fur fa vie. En voilà à peu près toute l'idée. réflexions & je luy ay envoyé une copie de mon livre. Je n'ay pas ofé faire le mefme au comte Philippe, parce que je n'ay rien dit de fa famille qu'un Si vous jugez pourtant que cela ne petit mot en paffant. écrit à Mr d'Hozier, J'ay je le luy envoyeray le pique point, Pianezze. Voftre plufieurs Boiffieu & à Mr le marquis de à Grenoble, HiJIoire de Savoye eft fort attendue de ces Meffieurs m'en ont écrit. Mrle préfident de en mon endroit; fe comporte fort généreufement il m'a de belles chofes, & m'a promis des communiqué Il s'eftoit mémoires de la Chambre des comptes. un peu laiffé coëlfer à l'Agricola & il conmais il en eft revenu, damne hautement fes refveries. de Sainpoint parmy vos livres le Roman befoin de le voir pour mon Deffein; c'eft un Mr de Boiffieu n'a qui eft fort rare à préfent. N'auriez-vous tré ? J'aurois livre curieux, plus le fien, & m'a écrit cela eft, je vous demande vous l'auriez. Si que peut-eftre la grace de le voir. Je fuis, &c. C.-F. Au Lion, 18 feptembre MENESTRIER. même. 1659 9 Monfieur, Je viens huit jours, écris après de la campagne où j'ay demeuré & c'eft de la maifon de Mr Barbier que je vous lettre que vous m'écrivez. avoir lu l'obligeante actuellement LFTTRFS Je vous deux INEDITFS deux envoyeray de mes livres à M. le marquis lettres de Pianezze de accompagnez & à M. le comte ils les recevront ils plus favorablement quand Philippe; de leur témoiauront paffé par vos mains. Obligez-moy que j'ay pour eux & l'eflime que je fais gner les refpects de la bonté ont qu'ils pour moy, quoyque je leur fois in- connu. un beau tour à voflre ne manquerez pas de donner de vos Hijloire de Dombes, & les ornemens qu'elle recevra mains la rendront auffi illuftre que les fujets les plus féconds. Je crois que l'excurfion efl libre en de femblables Vous & qu'on peut s'étendre fur fes voifins pas dans fon fond de quoy s'enrichir. fujets, Je fuis bien aife à beaucoup fera leur tranfport tience que mon livre de gens d'avoir quand ils verront ayt quand donné voftre on n'a de l'impa- Hiftoire. Quel toute la pièce, puifque J'en fuis l'adorateur de petits lambeaux les ont charmés & je n'en parle jamais qu'avec éloge. Je travaille à la fuite de mon Deffein, donner dans Ma féconde blejed.ema.nde un mois la juftification & j'efpère de des cArmes parlantes. & des Preuves de nopartie des Généalogies un in-folio, à caufe des planches. Je fuis,&c. MENESTRIER. Au Lioiij iet" octobre même. 1659. Monfieur, de retraite font caufe Huit jours de campagne & autant que je n'ay receii vos lettres que fort tard & que je n'ay DU P MFM STRILR R les deux compliinens pû vous envoyer plutôt pour vos ultramontains. J'en ay fait un d'un autre ftyle au fieur à ce qu'on dit, à faire rouler la qui commence, preffe contre moy. Je commence lundy une autre partie de mon ouvrage, huit pour eftre preft à luy faire ripofte Agricola Je vous envoye jours après fon attaque. par avance mon dont je vous envoyeray projet quelques copies pour vos la planche fera tirée. la grace amis, quand Faites-moy de m'en faifant dire voftre fentiment & de remarquer en chemin me fervir. J'ay de belles remarques & j'efpère Je qu'elle me réuffira. ce qui pourroit cette entreprife, pour vous remercie de voftre de Dom Jofeph requefte fur fes armes me ferviront. les réflexions guerit courte de MarLa lettre & je l'ay marquée au bas eft pour Mr de Pianezze, de la lettre P. pour la diflinguer de celle du comte Philippe. Je fuis, &c. C.-F. Au Lion, 6 octobre Monfieur, Enfin fenté, MEINESTR1FR. même. 1Û59 J projet eft en dûe forme pour vous il a fes habits de fefle. Je vous en donne mon eftre pré- plufieurs de les communi- copies, afin que vous me faffiez la grace befoin de voftre Sanfovin quer à vos amis. J'auray bientôt que je vais partie de mon ouvrage, pour la cinquième fous preffe. On me la demande inftamment, ne la puis refufer. Je luy donne pour titre ^cherches mettre & je hif- LETTRES INEDITES toriques des aArmoiries (i). Outre & des princes dont je donneray les armes des fouverains l'origine, je mettray familles Damas, de Montmorency, Eftouteville, nay, Brulart, FEftendart Bouteiller, Derval, Villers, breton, Libertat, les communiquer. celle des alérions reil nombre vinces, Vallin, Montalan, vous d'autres, Je demande l'occafion de Montmorency, d'eftendarts. J'y Joinville, La Agoult, du Mont- Choifeul, Goulaine, Lopis, en avez fivous &c.; Chafteaubriant, Chaftillon, Anglure, Chafteauneuf, Boulainvilliers, Simiane, Coucy, Clermont, Pons, Lys, Tournel, fin, Raiz, Efler- Moroges, l'Hermite, Bouliers, Loheac, Haye, Ailly, Bof- Acigné, de me m'obligerez des armes comme qui repréfentent les armes mettray pa- des des villes, des églifes & des communautez les caufes. la vraye J'ay découvert je trouveray les prodont origine des armes de Hiérufalem, & je la juftifieray par des monde tout le C'eft une remarque des plus curieufes noyes. blafon. des blafons Vous pourrez avoir trouvé l'origine de plufieurs des flèches familles des Saint-Martin du croiffant pergue, de Savoye & & de Piedmont j'ay de l'eftrier d'Aglié, des eftoiles de Sales; celle des Valmais qu'en ? ne jugez-vous pas que ce font fables ? vottre Souffrirez-vous que Mr Barbier me communique Hiftoire, qui fe font faits dans pour voir les changemens penfez-vous l'écu de Savoye à divers & pour donner fur les temps, fait Charles-Emanuel autheur à l'Agricola qui doigts de Saxe ? Je feray des quartiers (1) Je ne P. Meneftnei counoi^ fou^ aucun ce tilte, li\ie ou du i! ne fçavoir l'a dvec |>a^ nu au public publie, uu il d p«.n titie difleien! d'où je u plu? Ldidci P DU l'ay & je rendray tiré, noiffance ray une qu'exige autre fois faites-moy la je n'ay quels tous les une femblable de recontémoignages faveur. Je vous envoye- de copies davantage de l'envoyer aux grace cru devoir pas une refponfe qu'avoir MENESTRILR écrire une de mes premières de mon Deffein Mrs Chifflet auf- fois avant t féconde lettres. Je fuis, &c. MENESTRIER, DE Au Lion, 15 octoble LA Compagnie DE JESLS même. 1659 Monfieur, Ce en que n'eft ma mon pas cinquième d'entreprendre Marthe. deffein des généalogies ny je ne fuis pas fi téméraire partie, fur Mr du Chefne & fur Mrs de Sainte- Je ne fais que de donner les recherches hiftoriques des ar- raifon des pièces & je rends feulement de leurs bla la caufe des clefs des Clerfons. Par exemple, j'explique de la thiare, des bannières, leur mont, &c., & prenant mes, écu généalogique d'Orient l'Empire de cette de famille de feize quartiers, je dis qu'ils portent & qu'un à caufe d'une belle alliance, a pris de noftre temps le nom & les armes de &c. en ayant efpoufé l'héritière, Luxembourg, Pour les villes, jedis, par exemple, porte que Bourdeaux de ville, ce qui luy eft commun la figure de fa maifon Tolofe, Carcaffonne, Valence, &c., leurs chafteaux qui ont fur leur écu leurs portes, la Garonne; tours; que la fafce ondée repréfente leurs Romans, Tarafcon, avec & le LETTRFS INEDITES & que les anTonus ciens géographes nomment Lunœ; que le léopard eft la marque qui nous apprend de qu'elle eft la capitale & le chef de France, a efté unie à la Guyenne; qu'elle croulant, fon port couronne. Je fais Pour le mefme les familles a écartelé pour François croiffant deux cents accolé de Navarre; contre-écartelé France & Bretagne. & Dauphiné, les monnoyes, les fceaux & les tombeaux, France de Je le juftifie & je donne par la de ces mais nos couronne, jamais J'ay mefine changemens. remarqué que jaécartelé des fiefs dépendans de la roys n'ont efté réunis, & qu'ils n'ont ayent quoyqu'ils de Guyenne, porté Bourgogne. qu'ils font Ils quittent roys. Ils ont de Bretagne, de Flandres, de le quartier de Dauphiné auffitôt écartelé des domaines eftrangers de Pologne, de Navarre, Je n'ay befoin de voftre Hiftoire & les fceaux, juftifier noyes villes. je & de Lithuanie; IV, Henry Pologne le fils de François écartelé, Icrdauphin, caufe autres dis que Charles VIII & Louis Hutin, Philippe-le-Long III a tiercé de II, d'Efcoffe Henry fouveraines, de Jérufalem de Navarre; eft fait en qui d'Efcoffe, pour de Hiérufalem. que pour voir les monla pratique des armes des ducs ( de Savoye ) qui ont efté fouvent de quartiers. des additions ou fouflractions changées par Je marqueray ils ont commencé à écarteler de Saxe, quand ils quand & Luzignan, ont pris Hiérufalem ils ont quitté quand &c. Vaux, Gex, Saluces, Le P. Maillet renvoyé de m'envoyer gulièrement Je ne toucheray point fçay qu'on y travaille; fon cheval, par cette vous voye à la généalogie mais pour vous fin- m'obligeriez Upton. de Simiane, dire mon je fenti- DU ment entre d'y bien pas en mains capables homme en auceluy qui la fait eft galant mais je le crois neuf en celle-cy. Cet ou- réuffir; (i), vous vrage MENESTRIER je ne nous, tres chofes P dû. efloit la crois Je vous je n'en en ay dit mes foupçons aules véritables connoiffances puis pas dire fans fauffer le fecret qu'a exigé de moy celuy qui l'entrevous eftes affez intelligentpour deviner. J'ay trouvé prend des tours des armes de cette famille (2), on fçait rorigine celle des fleurs de lys c'eft tout ce que j'en prétens dire trefois, avec de la devife du marquis de Pianezze. l'explication Je dois à la maifon & à celle de Valpergue un d'Aglié de flèches, de l'eftrier & de la petit mot du trouûeau de chanvre; plante je après cela, toute la gloire du Piedmont & de la la proteftation que je vous ay faite, bet des familles de Savoye, celuy de vous cède volontiers Vous fçavez Savoye. je la réitère. L'alphaPiedmont & celuy de Breffe & de Bugey ne doivent paroiflre qu'en ma dernière & ils ne paroiftront de quatre ans, partie qui ne fortira en tefte ce titre Tiré de f Hzffoine de jamais qu'ils ne portent & de Greffe chevalier Briançon qui fans tant freie Dominique n'etoit des ftations qu'il fait comme de tous les deux qu'un de &. de parle façons Robert de Biiançon pauvre diable l'Avent ça & 3 eût lui détours obtenoit campagne ont de Robert de la maifon de Simiane. faitallulion icictu P. Co- jéfuite qui ou Columbi la généalogie Je ciois qu'il luinbi l'c4rmorial de Savoye de <SM' le Guichenon Le P. (1) & de Bugey dans &. la de vivant cuies le- mteixalle-, des de Simiane., de lui Pans, logie du P généalogies. Lyon, VEfijt 1692, de Simiane Columbi 1680, Outre celle m-12, on de i<i- a de Provence, politique 111-1.2. La généavol (de gente Simianaea) dans fe tiouve fea 1668, m-fol yuria/Lugduiii, font d'or, de Simiane (2) Les armes Ojmfcula & du Carême dea colant de Us d'tqui, feme de toin s 6" defleiirs la devife: hlui tune^. Auflentant ÎNFDITTS LTTTRbS On me dit que l'Agricola ne remuera pas; ponfe du cartel de deffy que je lui ay envoyé en feray part de la befogne auroit befoin fi je la reçois. Je à Mr Barbier; entre mais, (i): de faire tafcheray ref- j'attens je vous donner il & moy, vous qu'il eft décrié près & qu'il fait le docdes libraires qui difent qu'il eft violent teur. Les Jéfuites peu reajoutent qu'il eft trop tenant, on me querelle quand connoiffant & ennemy des Jéfuites; je l'employé. trois préfaces d'un amy Je vous pour qui l'avertît j'ay fait deux franchement, diray des livres a imprimez, Il m'en copie. Il fembloit en ay plus donné. en l'impreflïon qu'il avoit perdu cela fafche un autheur. en- à l'ouïr mefme, de ces Je fçay qu'il pourtant les autres, je n'en pièces; en débita fuis pas garand. un peu obligeant envers nos gens, il auroit bonne il faut quelquefois donner l'œuf pratique; pour avoir la donner un livre pour lequel j'avois Je luy voulois poule. en piftoles; on m'en dix-huit cents livres entre les mains, plufieurs; S'il eftoit s'il a donné donna je fis pour la Cour, cela eft caufe que je ne luy parler, il ne m'en n qu'il a pas feulement une préfenté viron deux douzaines des pièces que encore les fallut-il demander; prefque ou a empefché. J'ay bien tout cet argent il fait à Coral, y qui des fueilles voQuand au collége ne le ruineroient lantes, un ou deux exemplaires fervir; pas, & il fe feroit des amis. Je le voudrois pouvoir mieux mais j'aimerois je fçay la bonté qu'il a pour moy, fur les autres, & je ne veux pas donner s'eftendît qu'elle trouvera (i) <i Il eut il ne cette allendoil fon avancé îeponfe, pas compte. mai» Vo\e/ telle la pic- mieiepaitiedece .rpelogetique volume, de Le Ldbouieui ou Yl'piftie p. n1 e P. DU des combats ment avec différent. MENESTRIEK. ou vingt Je fuis, trente Au octobre 29 ferm- &c. C.-F. Lion, d'un perfonnes MENESTRIER. même. 1659. Monfieur, de paffepenfé que vos lettres ferviroient aux miennes; mais je n'aurois les jamais ofé attendre J'avois port bien Les lettres du comte procurez. Abbé de Balerne font fi obligeantes Philippe & del' que fi je ne me connoiffois, je croirois que vofire amitié m'a transque vous avantages m'avez & m'a changé en honnefte avez fi bien réuffi, il fault achever formé une envoyé homme voftre de mes T>ejfeins, douzaine ( i ) Puifque vous Je vous entreprife. & quand j'en auray une autre douzaine de reliez, vous en recevrez davantage & deux fi vous les voulez. J'y joins un ne mérite Pour (i) de parler, du beau façon etoit de dire homme pas langage un honnête bien homme, comme a manières des au-deffus difoit un homme qui Nicolas Farel, Bzeffe, bel du du di\-feplieme fiet-lr, ce cette l'Academiefi qu'il ques un pour du com- vancer dp celui Se diftin- Bourg coinmencemenl livie fv m< ml>io d<_ l'HonneJie dans imitant Lj>on, lequel, du comte il donnoit qui perfonnes a la Cour. Voici homme, a fo Covi chez \)ai le Antoine 111-12 La pi emieie 16; 111-8, confeils vouloient s'd~ le titie de ou VJit fiein ce de I aret Celliei, édition le- Balthazai des aux livie L'IIonejie plane en auparavant, courtifan Caftiglione, & de nos jours, polies années Parfait utiles pour ançoife,avoitpuLhequel- homme, temps, Il y a cinquante il faut, Siiees efput en homme, eleve, un galant de choque il faut fe fouvemr commeon mun ans n'être livres qui cabinet; j'efpère de mais faites-moy la pas d'avoir place en voftre bientôt en meilleure forme, le mettre de mes pftde 1661, Fdiw, A L grace de le relire LIT RE S INIDirii des yeux avec S de cruauté & de me mar- les béveiies Mr de Boiffieu quer toutes que j'y ay faites; m'a fait en partie cette faveur, M1 Chorier & le y travaille P. Berthet. chofe de bon fi je puis, Je veux faire quelque & il n'eft fonne qui trouve îlluftre amy, me puiffe qui mon perfonne que je choifis pour patron, mauvais quoy ayder que vous qu'en die une per- que je vous aye de ce que je n'en nommé mon ay pas autant à la preagréablement fait rechercher d'accord & m'a dit de luy. & qui fe plaint Je vous entretiendray mière L'Infulaire vue. mieux me fait préfenter fes fervices; on dit qu'il va en Provence, ou il prendra les plus curieux pour foin de voir les monumens me les communiquer. Je m'imagine l'a que mon Deffein fait trembler; j'agis néantmoins en vieux renard. J'ay une deux qui paroiftroit prefle contre fes Origines, s'il en faifoit. Obligez-moy, fi Mr le jours après fa refponfe, de faffeurer de mes refpects confeiller Ferreol eft à Bourg, & de luy offrir de ma part la copie de mon livre que je pièce toute & un de mes Deffeins. mon Deffein J'ay efté malheureux icy toutes les fois que je le fuis allé chercher. N'avezdu Feron? vous point l'Hiftoire Je ne la trouve armonale, joins à la voftre, point icy. Labbe Je n'ay envoyé & à huit ou dix autres à l'envoyer à Meffieurs à Paris de nos Pères. de Sainte-Marthe, qu'au Père Je me difpofois mais vous m'o- de le faire, ils le recevront mieux de voftre part bligerez à M. d'Hozier Je ne l'envoyeray que de la mienne. qu'après il y a un mois que je luy ay efcrit. qu'il m'aura fait refponfe; fa langue Le généalogifte efcrit en latin maternelle eft doublement eftre connu & je penfe que le patron veut provinciale autant en Italie qu'en France. pour le moins V DU Il faut attendre R MrNEbTRII cet ouvrage qui ne fatisfera guères délicat. J'ay bien des chofes le polià vous s'il a le gouft tique, dire du pays Alpin; quand vous ferez icy, une conférence de deux heures nous fuffira; avec impatience, je l'attens & fuis, &c. C.-F. je vous Sanfovino, reçu J'ay que allemandes des armes cayers de Dom Jofeph de Marguerit. Au Lion. 25 novembre MENESTRIER. icy avec rendray & polonoifes vos & la requefte même 1659. Monfieur, paffée me fut rendue fi tard de vous refpondre ny de vous que je n'eus pas le moyen Je commence à fentir remercier de l'envoy de mon projet. & je ne doute point les effets de fa difperfion, que les Voftre de la femaine lettre ne s'ouvrent fources après vos follicitations. grandes un livre pour Mr Capré, afin que vous Je vous envoye On mettra à voftre lettre & au projet. auffitôt le joigniez elle fera inpartie fous la preffe après feftes ma première folio en blafon ufitées (1) mière hlafon Je ne partie connoiîn-fol publie P. Menefti que': 1600 & contiendra dans lei eft ou le< Jei^e (1). pas cette Mon pre- depuis fdint ans le qiwiie ce le ce qu'il rableaux Quwtien pai généalogide iw<. jpiï une toutes des alphabet Le feul livie fur format de écuffons finie les figures termes feuls eft fouis plus parut qui tard, en 1683 a eci ît fur les ai moines de 110 fans (C que petits volumes pounoil vmgtTout forme m-i3;je être cet ou- S LTTTRI de mots cents quatre de blafons FLS expliquez par autant Je mettray au bout de familles. planche ancien i fo chevaliers manufcrit. Quoyque leufes, elles & aux termes public, c'eft que l'édition de la Table les de figures & une feule en tirez ronde, des armoiries ce foient d'un fabu- à la pratique de blafonner beaucoup de Fart. Ce qui m'a mû à les donner au fervent qui s'en fit en i fço eft toute corentièrement altérez, les termes chan- les blafons rompue, 1NEDI & je crois qu'il ne faut pas gez, quelques figures omifes, laiffer perdre une pièce de cette nature, & qu'elle peut un coin de mon livre. J'ay juftifié fur le manufremplir de Mr de Sautereau crit bière. delle J'ajouteray de tous les termes pour ofter fe commettent qui la pratique n'avez-vous avant m-folio que la mifc fous prpffc trouvé catalogue. File n't\ pour mon Deffein ? ce Sila claufule foit dam il ne revient &. ce fui înutaltlp publication plus dans ipp.m'il fur en un la- de modefle Beaujeu, l'/tit t 111-12, 1661. du Blajbn jujfifie. Lyoïi, (1) Ce Dictionnaire n'a non P. Ment'fl plu1;, 011 ful-il Vraifeinlilalilomenl l'ufage eftoient-ils ? forme degenei.i vu jamais trouvé du lion opinion va être cfl Hiit mention a cette des li- rintelligence & de quelle formelle- partie italien, de beaucoup d'équivoques faciliter à toutes ces nations à Cluny de mon il dit première le j( >nr, & il n'en tn'S pour latin, (1). l'an 800, quafi dont mont tinelle & pour rien Je reviens il i énonça en françois, point vu de titres dont nominis munivùnus?» Avez-vous gillo noftri des fceaux .iiiciiii & anglois, les occafions de blafonner N'avez-vous \iago de l'art allemand efpagnol, vres, 1 63 écuffons pris par La Colomà tout mon Deffein un dictionnaire fi- bunieui fes let- fou in-foiin p en 107.) le l'eut-ëtie onipêclie, l'areufa huit parce de langues. que vouloir (F!p\J}ie pas paru Le nciLa- faite Lipol. le DU P. MENESTRICR & le cry de guerre de cette famille me donne du fcrupule. Je trouve qu'ils ont crié « Flandres! Il eft donc bien à craindre que les armes n'en J'attens le bien toujours m'entretenir avec toujours heures quelques foient auffi. de vous voir en ce pays avec vous, cependant pour je fuis &c. paffion, MFNEsnurii Au Lion, 17 décembre même 1659 Monfieur, fur le chemin II eft vray que je trouvay mon concurrent mais ce fut par la voie de terre, & nous nous de Vienne, le chapeau. Il réferve fes effocades tirafines feulement pour une autre à laquelle occafion il m'a donné moyen de me préparer. J'ay un livre tout preft il efl de ftyle que le fien; contre Balzac, fes Oiigines plus gros & j'y ay mis toutes les que mon efprit m'a pu fournir pour le faire regentillefles il n'y a rien qui fente avec agrément cevoir du public macaufe eft trop bonne pour la fatyre ny l'emportement Mais certes, la trahir par de femblables lafchetez. s'il fait le fol, Marais gemens avant qu'il foit trois mois du Temple du Laboureur dégradé, colporteur comédies on jouera fur le théatre du & de l'hoflel de Bourgogne Les Chanextravagant, un docteur ignorant, de fes œuvres. Ce qui te foient vues, & j'en feray un prévoit un foldat dévalifé & un feroit l'une &il apprendroit des plaifantes qu'il ne fait LFTTRI S INTDlTrS à un poète. pas bon s'en prendre fautes confidérables vingt & dix-fept & cruelle je luy feray une longue n'avoir pas commencée. J'ay vû icy fon neveu guerre voudroit qu'il fon c'eft oncle, vous verrez ainfi la qu'il les béveües de langues, & il me donne fi je m'en veux fervir. Après la raillerie pour remarqué quatreen fon & ouvrage, ( i ), qui eft bien d'une autre trempe ma modeftie contre une fi mé- que luy. Il a condamné chante pièce que celle de Vous rirez quand qualifie. a faites en matière J'ay beau qu'il champ je crois tout, que les fréquentes faire à fa bourfe faignées qu'il faudra fes fottifes lui feront tomber la plume des pour imprimer en huit parties, mains. J'ay de quoy le blafonner & je crois que mon le rendre célèbre chez la pourra ouvrage On commence poftérité. in-folio, premier tiendra que qui ma de Mr Du Chefne de Paris de les faire J'en prierois (2). première partie ouvert un riche Vous m'avez les fceaux à graver les planches pour mon fera de i <jo feuilles & qui ne con- bien deffiner, tréfor en me un je prieray je n'ay rien qui Mr de Brianville, procurant de mes amis me preffe. a affez de bonté &,il mais, quelqu'amy pour s'en charger; pourmoy que je luy à préfent cette amitié, fois, il faut que je diffimule pour affez (3). des raifons que vous pénétrez Le Laboureur. ( 1 ) Jean &. non pas L'ancien (2) mit bon gne, lorfque neveu a ces qui refièrent tre apologétique npr a fe défendre, noit ennrgiquemoiî! de plans a l'etat Meneftner qu'au menageoit Prévôt. fupcneui'5 l'ancien Prévôt ordre le P de Il éloil oncle & obligerent de campa- plus vit par menace VEpif- de fe bor- fon adverfaire IViffonrhe pie& ne le On doit croire intervinrent l'Ile-Barbe de lieu pas. le P. dans les que le debat Meneftriera avoir de modération (5) Il y avoit le P. dreffant d profil Meneftner la rivalité craignoit a Bnanville, fes de rlerouveites. celui-ci meher: qu'en s'a- ne mit P. DU Je vous l'aller m'envoya chez maladie de fon de le théologal luy faire Saint-Jean la grace (i), qui de de- noftre il a fait efprit; le fien, m'inftruire Vous & je des rufes aurez taire fon livre tous fes fentimens que qui pour de l'occupation je vais donner & exercer fes yeux & fes mains. dès le titre, qui font de les examiner le foin prend des contradictions au bon point aggreffeur ce ne foit ennemy. un des fruits de ma plume, & vous tiens pas tellement fur la défenfive que je ne me que je ne fçache attaquer; à l'autheur moderne (2) pris mon de mon bientôt J'ay autrefois ne doute verrez quer de à qui il eft, & pour lequel archevefque cet ancien La prélat a pris party contre prévoft. qui le tient au lit ne luy ofte rien de la vigueur ce brave eftoit c'eft hier prier à qui je feSon ancien pourMr Capré, de l'Infulaire. les attaques contre voir: meure le livre envoyeray ray juftice concurrent MENESTRIER. & je combats vrayment avec dans manifeftes fens que de commettre fans réferve à qui trouvé extravagans attention. J'ay fa pièce; c'eff mande femblables fautes, fin qu'il foit, je le deffie d'y refpondre. Je n"ay rien qui me preffe pour vos fceaux. J'ay découvert en faveur du blafon des myftères inconnus à tous &, quelque &, quand j'auray le bien de vousvoir, je vous Je reçois des applaucommuniqueray des chofes curieufes. de toutes les provinces & mefme de delà les diffemens nos autheurs, on me preffe monts (1) querelle Berian avec du Breviaire (2) C'eft Arroy, Le qui avoit Laboureur de donner eu au une fujet de Lyon. r.infi qu'il affecte do defi- bientôt Le Laboureur gner art au public du Blafon dans ce que fon &. dans l'Jrt jujîifie, lorfqu'il quelque fnbi iquet Rentable du Blafon ne lui applique injui îeux. s pas LtTTRES INEDITES Je me ferviray de votre Hiftoire des preuves noftre homme & luy payer avec ufure fon pour drapper Sercus. Mais que direz-vous vous verrez qu'il a pris quand j'ay promis. le Scercus en allemand latin pour la flangue d'un anchre, un pieu? çns Jianck pour Jiange qui fignifie fafche de finir par un mot de fi mauvaife odeur, rien ne pue fur le papier. Je fuis, &c. Il me ayant mais MENESTRIIR Au 1 1 jauviei même 1660 Monfieur, Il y a quinze jours que je vous attens en ce pays, & les affeurances données de voftre veque Mr Barbier m'avoit fi tard une heureufe nue font caufe que je vous fouhaite année. Huon Je penfois capo danno vous embraffer e buone fejie &vous en dire de bouche: vous renouvellant la de mes refpects mais puifque le mauproteftation vais temps me prive de cette fatisfaction, je me fers de la fincère confolation cette attente chofes à vous qu'on va mettre fi vous avez premières; dire. Je vous le commerce de vous gros que voir la copie de mon livre que je vous avois promife & que pour Mr Capré, de joindre à la lettre que je vous j'avois oublié par mégarde avant Noël. Je mets au net trois ou quatre de mes envoyai & j'ay cent qui me refte & je renoue avoit interrompu. Je fuis envoyé fous la preffe, parties de quoy Rien ne viendra-t-il gerez. & ne luy devrois-je point les enrichir, du cabinet faire ce font les compliment vous quatre m'obli- de Mr d'Audeuil, pour ce fujet? P DU On m'a promis de Provence, MENESTRIER chofe quelque je l'attens en bonne voftre dray en main propre la requefte magne, de Dom fovin. point N'avez-vous de Languedoc & dévotion. Je vous ren- de Pologne, celuy d'Allede Marguerit & SanJofeph cayer la Chronique du duc troifième befoin langage ? j'en aurois pour vous avez bien vû celle du duc Louis, jours quelques Je vous donne la joye de la belle paécrite par Bouchet. vous a envoyée elle a fait juftice tente que Mademoifelle de Bourbon en de Paris, vieil & le fervice que vous luy rendez mérite bien les éloges qu'elle vous donne en parchemin. Pour moy, je en papier, mais de cœur, ne fuis pas feulement &c. à voftremérite, C.-F. le graveur pour fçavoir de quelle les armes de Mr de Lamoignon il deffineroit manière (i). fous un manteau de menu-vair Je luy ay dit de les mettre aux fourrures du manteau & femblable ou de petit-gris Mr Barbier m'a MENESTRIER amené au dehors des pièces du des préfidens, de i'épitoge armoyé fur l'écu, de marquis le cafque la couronne aublafon; les deux fupports deffus, timbré d'un mortier, placés fous Mr Barbier placera à la première le pavillon. l'eftampe comme fùeille font les armes de Hiftoire. (i) Pour la dédicace de la Bibhothecu Sebufiana Madame dans voflre LFTTRES INEDITES Au Lion, 28 janvier même 1660. Monfieur, Vous le plus obligeant des hommes, & vous pré les demandes bien loin d'attendre des follicitations venez eftes Je receü dès-jà hier YHiJloire lu une bonne de Louis duc de Bourbon, & j'en ay tout ce partie fans y avoir trouvé Il y a ceffation d'armes entre l'Infu- que je m'imaginois. laire & moy; le filence a efté jufqu'à une efpèce de trêve je ne fçay pas fi elle produira préfent une paix entière. J'ay réfolu de me tenir fur la pure défenfive temps & d'obferver pour fameufes de l'un fa mine. le combat, & j'ay & de l'autre Je fuis preft depuis trois fortes de traitez longfur les Origines. mais, à mon jugeHoepingus de Jure Jigillomm; il eft auffi peu de chofe que fon traité de Jure inment, Il eft plein des refveries de Volfangus Lazius & ftgnium d'une trentaine d'Allemands qui difent tout ce qu'ils veulent & qui font myftère de tout. Les jurifconfultes qu'il J'ayvû cite ne prouvent & je trouve la plupart de pas beaucoup, leurs maximes deftruites ordinaire. Leurs par la pratique des marchands décifions font plus pour les marques & des artifans autheur que a deviné chimérique. Les hiftoriens pour les armoiries, après me font eux & des armes des fources tout ce que des fouverains plus pures m'inftruiront delles, & j'efpère que les monumens les livres des Allemands & des Italiens qui cet eft & plus fî- plus que commencent P. DU à me dégoufter pièce de mon Ce R MrhLSTRlI la moindre pas pourtant Deffein que la crife de deux cents autheurs en diverfes Je n'avanceray rien que je n'appuyé langues. des je me déchargeray par des preuves irréprochables; fur la foy de nos écrivains, & je ne m'expoconjectures (i). ne fera dans un illuftre que je n'engage le garand de mes intérefts, & que je ne faffe d'un fçavant des ma caufe. Les exemples feront des preuves vifibles feray à aucune cenfure réflexions nouvelles que je feray, à la appelleray de ma doctrine. & j'en commune pratique pour l'eftabliffement un de mes juges Vous me ferez la grace d'être je vous tout l'ouvrage &, quand vous l'aurez aggréé, foumettray les dents de l'envie ny la cenje n'auray plus à craindre Vous fure la plus fcrupuleufe. &c. je fuis avec fçavez C -F Au 12 Lion, avnl quelle paffion MLNtSTRIER même. 1660 Monfieur,, J logis ou j'allay du jour que vous fûtes party. pour vous à ce devoir, & de n'avoir d'avoir manqué J'eusle déplaifir fur deux ou trois points que avois pu vous entretenir Je n'appris que voftre départ voir le lendemain réfervé (i) iorfqu'il Le Laboureur lui difoit tie dtpo~og'fn~u~' tinence dire de vous d'allei avoit p. C'eft clieicher dans voflre en fecret. donc îdifon 24 de fonEpif- une l'origine Imperrle= termes les Turcs, Lfpagnols, {ouvent d'un dit nay Arabes, comme en France, Grec», Hebreux, vous Eumrthrred'el\m' clte7 faites dfftv ilogio. LETTRES INEDITES du livre ne m'a point donné la copie de me deftiner; mais je crois eu la bonté Mr Barbier vous aviez vous n'eftes peut-eftre Pour T^ejouifances qu'il mettre de me que la pièce qu'il m'a faite, pas à fçavoir à vous autrement s'en fera-t-il que expliqué n'eft. chofe que mal & la une chétive relation de nos imprimer il ne tint pas à luy ne tient pas encore, en du prévoft des marchands, auprès la moitié de ma copie & que j'en que je retenois ma parole Il publia enfuite avois difpofé contre engagée. la perte à luy faire réparer de juftice que j'eftois obligé mes vers pour la Cour, quoyqu'il avoit faite en imprimant luy difant de les faire & de les luy follicité luy-mefine qu'il m'eût donner. Il ruina les efpérances que mon libraire pouvoit un fort mauvais avoir pour fon Hiftoire de Lion, il rendit au peintre de la Maifon de Ville, & s'en prit à tous Je ne fçay pas fi cette équipée à mon occafion. luy fervice deux mon &, pour avoir je ne fçay gré, imprimé un de mes ouvrages pas s'il avancera beaucoup tune. Je fçay bien édition féconde qu'une augen mefine temps. La perparoîtra & ma copie confignée. réuffira, contre fa for- du moins mentée de deux tiers miffion en eft donnée, de Mr Capré, il fuis obligé de la connoiffance le fçavoir. & de ceux dont j'eftime eft galand homme Mr de Lierces jours paffez des tréfors. J'ay découvert où j'ay vû toutes les mongue (i ) m'a ouvert fon cabinet, Je vous il faut felon boire le « aquam « putei dire de de Un. ciflei » comme ilefLoil cl'allei n'eulfent l'eau de puiferclie/ de fa cifterne « Bibe l'Efcnture na tua (Pioverb. deffenduaux leurs fait iiup.iwudnt gences &. fluenla v, &, 15), Athéniens voifins, qu'iN toulct-lpidili- dans poffibles leurs mauvaife voifins che7 fonds, ce'que nous Grifpard de l'eau trouvei ainfi aurions-nous de d'emprunter grace leuffifroiis. (1) pour nous peut-eftre outre que rarement » de Montcon^ b nos avons nous P DU MENESTR1ER. noyés de nos roys & grand nombre d'un bel donné trois qui ferviront il m'a de fceaux dont ornement à mon ou- vrage. Le généaloguteeAimebeaucoupvoftre il s'en eft expliqué à moy dans toute bibliothèque la fincérité. ( 1), Je n'ay point dans mes remarques des offid'épitaphes de Dombes; une denrée ciers du Parlement j'ay méprifé fi nouvelle, néantmoins je feray un tour de nos églifes l'amour pour tous de vous, & je tireray ceux que je pourray trouver. Vous m'offrîtes & de voftre tant de chofes de voflre bibliothèque que foit ma heureufe quelque fur ce point; mais je vous elle fe trouve courte mémoire, & j'expérimente la que rien ne me preffoit, témoignay d'atvérité de ce que vous me dites que je ferois obligé tendre cabinet, le mois mencer mon que, de avant feptembre Ma première entreprife. de recherches, befoin dès-jà qui me font néceffaires des batailles, dédié à Charles matériaux Voirbre & recommandé tous & j'ay les hérauts pouvoir n'a partie à peu près pour la dreffer, eft la couleur & ne jamais comguères tous les V roy de France (2), du roy d'Aragon à héraut par Sicile comme le livre de leur « Gueules dit inftruction de pourpre propre de cette couleur comme des roys, » particulière. Mr de Brianville édition de qui avoit mis, à la première fa corrigé en la noufes cartes, le lion de Léon de pourpre, Les Purpurat, dont les velle, & cite mon paffage efpagnol. (1) parle que 11 eft zicm Stde Gutchenoii U queftion H1hheihi1.it ici de M Sebufijna cl'Ho- (2) de Srflnn^ Pat HonoiP Boiinni pneu) de INEDITES LETTRES arm-esfont trois coquilles & on ne les dit coquilles de ce nom. je ne Dans tout de pourpre, de pourpre de gueules, lesportent qu'à caufe du poiffon le Wappenbuck& tout la Chiefa, trouve dans tout pas un blafon qui ayt cet émail il n'y en a que quatre faux. Labbé, que je démonftre Je voulois vous rendre avant voftre départ voftre cayer & la requefte de & de Pologne d'Allemagne Il me fouvientquevous de Marguerit. m'avez des armes DomJofeph promis des devifes une centaine. & des blafons Je fuis, de lettres dont j'ay dès-jà &c. MENESTRIER. Au 28 tion, même 1660. avril Monfieur n'efles Vous de ces libéraux pas qui ne donnent leurs biens que par pièces pour faire du bien plus longtemps; & vous ne vous vous faites tous les jours des profufions, Je penfe que les Allemands font de Sibefpuifez point. macker autheur de fçavoir lanes. du Wappenbuck, mais vous avez tiré les armes d'où J'avois à mes cayers. de ce livret celles toutes de Venife, Je fuis néantmoins je ferois des familles que j'ay ravy bien d'avoir aife cata- confrontées connoiffance le titre dans ma Bibliothèque j'inféreray du Blafon; une partie des devifes. Je vous, j'avois auffi de nos officiers du Parlement envoyé quelques épitaphes dont de Dombes, avec une monnoye chevalier de l'ordre monnoye la qualité de de Jean Saint-Michel de feigneur de duc de Bourbon, il prend Trévoux. en cette Sa devife P DU d'une grenade donne pour à laquelle Paradin (i). » Le médaillon eft dans le revers, allumée mot MtNFSTRiER. « Zara a chi tocca du préfident en médailles & antiques de Lange fçavant me femble curieux, fi vous voulez; vous le garderez pour la monnoye & les épitaphes, les emprunter, je n'ayfaitque & vous m'obligerez beau parfaitement de me les renvoyer. J'y joins un fceau du pape, d'une du duc de Saligue voye, du roy de Sicile, Lion, del'évefque du Dauphin, de de l'archevefque de Lauzanne, del'évefque de Valence, du prince du feigneur de Poitiers (2). La léd'Orange, eft S., c'eft-à-dire Secretum ou Jîgillum gende magnum comune Parlamenti c'eft-à-dire confiituti. gêner alis cofi.lt., Les armes de l'archevefque femblent de Savoye; lence fontde Montfàlcon,qui Hijloire de Savoye, de Lion celles de Va& de l'évefque de Lauzanne del'évefque vousfervira à reconnoiftreles autres eft ou le Chapitre Celuy dontla légende eft à demy-effacée de Vienne ou de Valence. S'il vous peut fervir pour voflre je vous demande la grace que vous que je vous l'ay communiqué, parce qu'il me & que je dois dire qu'il efl en mon pouvoir; comme vous voyez. pourtant qu'une copie, témoigniez doit fervir ce n'eft Touchant vous a comque le P. Compain contre Mr Capré que j'ay une preuve infaillible Ce font les devifes qui font véritable tournois. muniqué, c'eft un le tournois felon les formes de celles qui vrayes devifes de tournois, font dans Olivier de la Marche, & jamais on n'a vû pour mettre des armes en plandes bienfacteurs d'églifes chettes (1) avec Denfes les noms heioique^, p & les devifes; 54 [2) ce qui ne s'eft jamais Le comte de SamL-V<*lliei LETTRES pratiqué lerie, que comme J'ay INEDITES actions de cheva- les tournois. de MC Barbier reçu & les les chevaliers pour font voftre dont "Bibliothèque je vous & j'en trouve les j'en ai dès-jà lû une partie, titres fort beaux. Auffitôt que je feray libre de rouler nos vous aurez des épitaphes. On tient aujourd'huy églifes, de quatre deux chirurgiens & un confultation médecins, remercie; ainfi vous voyez que je fuis pilyeux; lier d'infirmerie, des Quinze-Vingts. Cela & de la confrérie &c. n'empefchera pas pourtant que je ne fois toujours, oculifte, mes pour C -F. Au 19 may MENESTRIER. même (1). Monfieur, d'écrire àMonfieurle de nos %éjouijfances J'attens mon livre fera achevé. Je ne manqueray comte Philippe, après que de la Paix qui eft fous preffe adroitement pas d'y toucher le point & de luy témoigner comme que vous me marquez, toute la France eft en attente de voftre Hiftoire (2), & que le retardement à la produire nuit à l'éclat qu'on apporte d'une famille dont on a impatience d'attendre fi longtemps la connoiffance. Je vous 'lue Bien la date & je que j'ay recouvrée, & la devife. J'ay auffi les noms de le madrigal chercheray (1) la monnoye envoyé que cette lettte fans millefime, 1 660, puifque He^ ltejoutjjani.es le P. Meneftner de lu pjfx ne elle poi te eft de y paile Lyon, 1660, (2) Stivoye. comme H~one Lïmi, fous étant e de lu 2 vol tllyon n 1– fol preffe royaleda DU Dombiftes quelques bien aife d'apprendre au Parlement officier je vous envoyeray P. MENESTRIER. efcrivains vous que ferez peut-eftre Il y a auffi un François de Villars ( i ), de Dombes, qui a fait un livre dont la note. Faites-moy Mr Capré de la continuala grace d'affeurer J'attens de tion de mes refpects, quand vous luy efcrirez. luy écrire, que mon livre foit imprimé. Je penfe que vous Je me dégageray de l'abbé Graneri. en effet, ayant relu fa lettre, j'ay vu avez touché le point; & de les familles de Savoye feulement qu'il demande Piedmont alliées à la maifon de Savoye. Je fuis, &c. C.-F. Au Lion, même 1660. juin 23 MENESTRIER, Monfieur Je vous de Villars (2), afin envoyé le livre de François que vous en voyiez la note & ce que fon fils en dit dans du prince de Condé, J'y joins un médaillon l'épiftre. qui me femble affez beau. J'ay efté à Saint-George pour pren- (t) Lieutenant cnminelduprefidial de Lyon. pas officier au Parlement ce fut fils fon colas de Balthazar, qui de Langes, fucceda Langes, fille dans la charge père fidenl an Parlement (2) Je lie mu» pat. & 11 n'etoit de Dombes, Louife epoufe civil particulier, d'dutir Ni- a fon beau- de premier de Trévoux François de titre Très pour la ioûrme ayant de de pre- réalité, utile abrégé catholique vente, que livre 1S9S de François le, fnin^ do celui qui a contenant t de Tinftitutwn t> anjjiibjîantiatwn maniucauon ,facnfice du Tres-Samt-Sjcrement pal ouviagp Villars de Villars Balthazai & préparation de l'autel. Ce futimpi fon fiU, imp rjn LETTRES INEDITES du préfident de Lange & des autres de la au Parlement de Dombes. officiers Mais je n'ay encore pû avoir la clef de la chapelle, qui eft obfcure & où il faudra avoir de la lumière pour lire. Je feray au dre les épitaphes mefme famille, le tour jour premier de trouver, je pourray papiers & la defcription achevée. ramaffer églues pour & je vous l'envoyeray de nos un autre J'ay nos avec ce que tous vos qui fera enfin '~OKï~nc~ un preffe qui paroitra des Emblêmes & un recueil de cinq vû le livre de Palliot, qui ne m'a pas livre fous c'en: l'~f après, cents devifes (i). J'ay de libraire ou il y a beaucoup c'cA un ouvrage de trompé & ma peniée eft que, de trois autheurs lettres mal rangées, on eût pû faire quelque qui ont écrit de cette matière, mois chofe de bon avec un quatrième. Bara, qui e~oit peintre, les figures les Boiffeau qui eft graveur, auroit deffiné auroit gravées la pièce, auroit imqui e~t imprimeur, il leur eût fallu un autheur mais (2). le titre augure de Vraye 6' parfaite advis, primé A voftre & Palliot, bien à un indice, & nos dictionnaires (3) convient-il ne font-ils univerfelle? Je trouve pas à ce prix la fcience a omis cinquante que Palliot termes, qu'il en a mis qu'il fcience n'entendoit pas; &, quand j'auray le bien de vous voir, Plus je vois de Semblaje vous feray rire de fes béveües. bles ouvrages, plus je me confirme qu'on a befoin d'un livre (<) deux que (2) On que, pour d~! voit dan. plus ne encore. ctairement la pe)~ce parut & le Re- en 1662, tard matière je ne fçay fi je feray le faire. Emblèmes ans après de dev)(es rue)) fuit L'Art fur cette & réglé méthodique affez heureux par du tnm, (j) Pierre ce qm )'. M~'t~r- d tefcnt Gehot. cet auteur C'eft c'etotttui. le t[t!e de Palhot, "/n~Kf UTtpr~tneurà ~rmonct! t'ouvtdgH de Dijon, qui de Louvan DUP.ME~ESTRiCR. J ay écrit à M** le comte Philippe touchant voftre Hif- & je luy ay fàitiçavoir de toute la France l'impatience cette pièce mais certes je penfe qu'on veut qui attend & que voftre livre foit de qu'elle foit un préfent de nopces toire, la&fte. le manufcrit du P. Compain J'ay vû par rencontre touchant le tournoy de Chambéry dont M*' Câpre vous & j'ay des téparla icy. Je ne fuis pas de fon fentiment, infaillibles Ce que c'eit un véritable moignages tournoy. le prouve qui ce font irrécufablement, toutes les devifes qui ne font pas celles des familles & qui font vrayes devifes de tournoys, c'eA-a-dire amoureufes ou de deffi, comme – Là où je puis. C'efl à mon M~ QHO:? Particulièle fecret d'amour. rement celles de lettres qui eftoient un J'ay quelques eft nulle, Buttée & quantité trouventdifférentes Mallet; l'un a d'autres. de l'écrevine, de tournoy que de M'Câpre des bienfacteurs de Clermont qui y ont Secondement, pour deux d'une Vert fec, & l'autre: A celle de Candie, une Q~L. de Saint-Jean, chapelle, les devifes mefine famille, Ha/MM il faut changer les le comme ~~Kn~. le C en Q_ un rébus G. effacez. C'eft une L. qui ertôient un ornement y<? recule. Il manquera & ajouter R. armes de la maifon les Beaumont-Carra devifes La conjecture fi c'eftoientles le fondateur, y feroit, ces ont retenues. puifque, réglife, de curieux chapitre familles à voftre j'ay résolu de pièce n'y eft. Pour moy, ce que le bon P. Comen corrigeant m'en bien fervir, a mal ajurté, qui auffi a fait faire à Palliot de belles pain fautes cecy foit entre nous. Hiftoire fi cette L'évefque de Saluces va imprimer Fe~M~M~ Savoye, INEDITES LETTRES & il m'a écrit pour n'a pu me les armes demander de foixante une partie ay recouvré Prenez vos memes papiers que je tuy envoyeray. Je crois qu'il met le fien en figures de pour le voflre. à de fon églife a écrit un chanoine du moins familles dans fures bois; qu'il trouver; j'en dont l'érudition, pour avoir un de mes livres della dit-il, luy eft néceffaire pour le livre de Monfeigneur le de bois. C'eft fans doute Chiefa, qu'il met en figures Je & Savoye. Piedmont ou il mettra mefme ouvrage fuis, &c. M~ Coral C.-F. 4u Lion, 7 jU)Ret MENESTRIER. même. <66o. Monfieur de vos papartie piers, & cependant je n'y joins pas encore nos T~OM~/anc~j. autant ma pièce que arrêteront Je penfe que les graveurs M~ Barbier m'a donné de font la voflre. les ultramontains Je commence à vous une renvoyer de la maifon de ~Mï-e~H~zy~; je part la Généalogie & je prendrai foin de vous la renvoyer vous en remercie, & Sanfovin, dans lequel au plutôt avec vos autres papiers voflre une chofe par rencontre de 'Dc?n~ c'eit l'origine trouvé j'ay 7~?o:~ qui peut fervir des Trivulce, à voftre dont il dit: n Antonio l'anno ma che 1~18 nell' oratione TilefioCofentino, per la morte di Gianiacomo difcefe quefla famiglia un caflello chiamato Trivulcio, ch'egli Trivulci, diffe affer- di Borgogna in Italia, da ne' tempi di Diocletiano P DU MENESTRIER la quale denominatione alcuni dicono imperacore, deriva da Tres ~H/fM~ & altri da Tres ulcus. 3~ Je ne fçache La Dombes aucun eftoit gogne. Tr~o/HK/n volrus, comme en ce temps-là en latin peut venir de cette conjecture. ulcus, & aueurément que celuy de Dombes. du royaume de Bourde Tres fK~M ou Tres les anciennes France (2) en tout Je ne (i). inscriptions le cardinal Trivulce, nomme cas on donner au public dire par Tres peut fçay ce qu'il veut il y a faute, & peut-eftre Tres vici ou Tres f: Vous Tres ultus, ou plutôt rez ce point. Au refte, Trevols récrivent Le Cérimonial de Trevoux autre che faut-il lire débrouille- a mis appris aujourd'huy que l'Agricola enfin fous la preffe fon c4pologie. Je ne fçay fi elle fera pure ou fatyre. Je Fattens avec grande une dévotion; apologie de cette ville l'a desjà receüe, mais on ne l'a pas perfonne Toutes (t) du ces du tatm~ de ces fuivant femble, fouvent abfurdes de manie pas encore, ne fût-ce dépens du bon pfpnt. Le Tres du bonhomme la plus voux v~nx cette les plus de gens fens Il exercer aux t;!cu! de fon au- rien. fembtedevorêttp Treyve mai/on L'etymotogif du nom de Tre?')~hum, dont on & enfin Trevoulx, comme le P. Meneftner Tre- M~m. )n-4; facre reine Leonor en a fait G!o/ le C~rEmoma! (2) Voyez l'a J;! dansfes~dattc~mm~r des rnfM/CM ( de ft-uncf, 6~ couronnement de d'Autriche, la 3 0, page s~ A cofte de leur &. le Tres Sanfovm figurent vraifemblable françoiS d'é- obfcures la fubtihte vultus ne reconuu qui y tiennent que pour Trépols, Trevoux, ait arbitrairement, tard plus fC!i~t70;).Voye7DuCange, au mot Trebium &. extravacritique &. de les expliquer ne manque puerites la famé les ongines ptucher enlangues <~ le goût de en genéral Bien que gantes. fait bonne jufttce teur tro[S t'ufage font temps-là, très tirées etymologies ou de l'hebreu, &t. grec quelquefois ce j'ay eftoent a legat, longne affts \ou)x. ceulx Premieiement cardma) de Monfeigneur mont, d'elle de la chaize le Monfoigncurie t StC & a mam droite s'enfutvent qui Moureigneur un peu Sens, le ef- de )ad;cte dame, cardma) de Grand- cardmat de Tre- LETTRES INEDITES de fes mains. Je vous prie, en cas qu'il vous l'euft de me la faire tenir au plutôt, car il va avoir envoyée, d'aouft. avant la Noftre-Dame ripo~e plénière & je crois J'ay donné à M~ Barbier les armes de Parme, d'un prince de Bourbon que vous avez receii un médaillon tirer pu que je vous de François le livre avec envoyay de Villars, tout ce qui pourra de recueillir que j'ay reçeii. Je tafcheray contribuer à voftre ouvrage, & de reconnoiflre par ce foin les obligations infinies que je vous ay, qui m'engagent par justice à eftre toute ma vie, &c. C.-F. MENESTRIER. & qu'elle de quel ftyle efUa Satyre, Il en aura le décontient faite à plaifir. & j'elpère menty authentique, parler que vous entendrez du Lad'une comédie nouvelle intitulée: Les Changemens Je viens ~ouy~ d'apprendre une généalogie FxrMt'~anr. à M. de Saluces J'efcriray de la ma- (i) nière que vous fouhaitez. de M. le marquis J'ay une lettre Mafcon, qui atteiffe de noftre famille de de Saint-Mauris officiers comme des eAats de Bourgogne, où un de mes parens & Palliot (2) en a affez dit dans la table faire l'ancien paffer Prévoit dadtes (t)Françots-Augu(hnde))aCh]efa. ce qu'on lit dans (2)Voio des familles ye~nM de la ~M;e pour la table après & ~Jf/atM ~tmOin~dePathot: Mre au ~o?: <o)- tenant d'a~Kf, de h ~M droite un ~neryM/pm~M a une ~nfte~ de Ce nom mefme. conno~HancF d'excellents &. recherche cten~ Me- neftr)er, a produtt eA Ion collègue; de fon livre pour mefchant homme. efprtts des en f mp- )aff(e « fa mo) de t j'ay ~datHM empereurs Rome, dont la antiques, de l'un defquels imprimé, fous cabinet un neveu, feulement parmy Compagnie de des tn~~M an- 6' impératrices des t'exphcation fon le etott lequel les Jpfus de médailles Il a orne. paroift Pères ou nonde la i! a po]'!c DUP.ME!\ESTRt[R An même Ljon,ce.:6ju~)ett66o Monfieur, Je fuis enfin des mains forty & je vous primeurs~ envoye une avec une partie du refte. nos'~OHt~nc~j, bientôt fuivie des graveurs & des imde copie de la defcription de vos bienfaits, qui fera d'un gentilhomme J'ay enfin vu entre les mains une infamie tyre de l'Agricola, qui, eftant plutôt ne mérite pas que l'on entreprenne une refponfe, la fàqu'une apologie. Je n'ay vu perfonne qui ne le condamne d'extravagance je ne veux pas faire le fol comme luy (i). Il a mal parlé des prélats du royaume, du &, fi fon livre va à FASemblée clergé, il fera bruïïé M~ de Saint-Jean, fa dévotion, les vœux eft en haute « fçavans <' celles quin'avotent, aucune per mais faire paffer Meneftner, etoit fous de que je )'ai avec parenté la s'ii étoit techarme de d'une dit, du d'abord Le P. Meneftner Le Laboureur voyant de J.-B. Le mefurer bonne foi, i)!unon bien s'en tint en ne P. fe fut butte; )Uef)aget)a côte vul&. aucun a l'abri qu'il n'et0!t de fes fon frem. fur le pas fur ce terrain jouteur, fon Il Meneftner. ce fujet, dans coups. les rôdu côte comprit de force avec mais ton & d fe un fi rude il garda le filence Ce ne fut que ptus d'emportement, timidement ne les mvectives L'Ep[/?r~ apologétique changea ne furent tes, !t tesneurs plus voulant croyoitquefon fë défendroit d retourna farcafmes, impitoyablement, revint adverfaire mais eté du étrange. (i) de Vaugelas, fes attaques, lui les nérable s'y trom- le P. Meneftrier le neveu au Dijon, déjà contre Il a maltraité &&lesaccufatton5auxqueHe5itavoit font famille Pa))iotpouvoit pour ouvra- parlantes Meneftrier ainfi P. Meneftner. les a repouffer les &. donnera armes Le des encore parmy pour a donnes Ces M public, mais réputation & curieux qu'il ges par la main du bourreau. M*' le chancelier, M' & rongea tard qu')) avec ~yr du ~!t/)~. pas 1 mo~ns /?Aï- LETTRtS M" ifsEDtTES le P. Bertet de Chaliot, & toute noftre Compagnie. & après avoir Il dit rage contre le tombeau de Beatrix, dit cent impertinences, du lieu dont je l'ay tiré, parlant il ajoute de mes maximes, qu'au préjudice qu'il s'ettonne je préfère les eaux troubles gères à la vérité de noftre &c. fa fource, & iérieule fi je puis à Pontoife &, gant, réfolu J'ay folide refponfe voyeray & fangeuses des relations eftranhiftoire toujours plus claire dans de luy faire en peu de mots une qui le faffe avoir des copies à M~ du clergé paffer pour extravade (on livre, je l'en& à M~ le chance- le void, illuy ira arracher la barbe lier. Si M'' de Bouqueron à Valence & il pourroit du bois, car ce gentilporter à outrance eft un rude homme. homme qu'il a choqué M'' Chorier a trempé dans cet infâme livre, & j'attens (on fes c~nr:~M:M~ de 'Ut~n~ donpour le lui rendre Mr Barbier qui a efté de la partie desjà beau champ. & j'auray des occafions de reconpart à la leffive, Hiûoire nent aura fes bons noiAre ne fçay Je &4~~tKo/ je puis cherche fi je vous t! /'o~rr de l'exercice que offices. ay ~H B/f:/cn; copte pour fi je voulois pertinences que, mais je veux pièce; depuis Pafques mes c eftun petit cayer qui donnera qui ne l'a pas encore vu, autant à l'Agricola connoiAre par tousjours envoyé pouffer (a lettre apologétique dont je luy relpondre. Uy a tant d'imrailler, je ferois une agréable mon chemin & méprifer les folies d'un extravagant qui enrage de voir que fon premier & qui voudroit livre luy foit demeuré, contestation qu'une la ieconde édition de le fit débiter. Je fais commencer mon livre, je puillè apologie j'efpère que ce fera la meilleure faire de ma doctrine l'habit que je porte que fait DU celle & de mes je ne mœurs, P. MENESTRIER. les honneftes gens des fentimens me foucie me connoiffent, des écervelez; guère je feray touf~ pourveu que je ne perde rien de vo~re amitié, & je feray gloire d'eftre toute ma vie, &c. jours heureux C.-F. Au L~on, 2~ aouft MENESTRIER. mênie. t66o. Monfieur, Voflre que vous n'euffiez groffi fi je ne connoiffoisla te party demon bonté de adverfaire, Je t'attribue à toute autre voflre cœur&voHre générouté. chofe qui m'eH: inconnue, ait eAé &, quoyque M'Capré de la foule filence me feroit des adorateurs craindre des extravagances de FAgricola, n'a point receti d'encens de vos je fuis perfuadé qu'il ne m'a pas fait des bleffures mains. Son éputre fi dangeceux qui n'ont reufes que s'imaginent pas vû la refponfe au public. à mes fentiJ'ay gagné que je vays donner mens ceux qu'il que j'y ay fait avoit calcinés a fervi à me dans Grenoble, judiner & le voyage entièrement. en mon dernier paquet, Je penfe que je fis une béveue deux copies de mes c4dditions, & qu'au lieu de mettre je d'un livre d'emblêmes mis deux commencemens & de dedu moins je ne trouve plus ces vifes que je fais imprimer; & je trouve ces deux copies d'c4~!fM/M. commencemens, Je vous les envoye maintenant, & je penfe qu'elles me eût dû desjà affez. Si j'euffe prévu que l'Agricola mes fentimens fur deux ou trois autres chofes, corrompre à fes coups. Si j'aurois emièremen t paré vous jugez à propos juAinent LL d'en une envoyer rellez-le du ftyle ~~FD)T~S à M'' Capré, copie de fon d'amy, traité je l'ay que FTR~S civilement en une efpèce de défaveu pour feille à l'Agricola d'envoyer mais faites-le~ que11 verra peu de fermeté. ce cayer, & que le juftifier. j'ay fait il con- Cependant à M*' de Saluces fon livre & à M~ le comte Philippe. je commence Enfin belle &, fi mes amis manière, de la bonne édition & ne me trompent pas, malgré mon ouvrage fera digne du fes fectateurs, & l'Agricola la feconde public. Je fais mettre d'un Ho~f, bœufs & terre les afnes la qui l'équipage non fH~~T'or une foc furies ~'M/co.f~M~'raraf?' armes une fcie qui repréfente le chefdentelé dendo ai/an~ une comète 7n luce lues, te fes livres Je venin. que dédie refponfe pour leur ronnes, leurs mitres, diction la de Preface où leurs (2). temporelle Voyez (i) à Meffieurs détente, du P nant atnes' armoDes & de aux la couronne « adutatton d'autant ajoutojt-]] (éviteront le aux furmontees tempore))esde j tance donnoit dignités j 'erttnente tables de ce qu')t des mttre avoit Laboureur MeneftDer evêques la nom que renonce de apparteleurs plus ces imven- jufqu'au bres la partie par de !is fe font celle de » L'ancien donner « c'eft affez encore a qui s'pn t'avotaufu crox En double dit-il effet, d'une croix n'eft-elle vpnt memau faint Prevôt une de faits Jefus-Chrtft archevêques. un prelat, fe contentant famille, lequel de encore, tel France & retpéedeleurjuritma première btâmé pefante ne font cou- batefme. aux c?Mor- leurs de leur celuy Le de prélats je maintiens armes /~d/on~?~ (a) les Cependant l'Art les font qui la qui déchire la mienne eft une herfe enfin, les fillons tout bien un tirent; F~cuK~r~m/~HCMf; qui applanit du docteur en terre (ï) un aiguillon Stimulat, ni rM/H'rM?- je fçay laboureur, charrue devifes pour bien ponr que trop deqmt- DUP.MLNLSTRHR. eH en eftat, Chancelier. & j'écris à Paris pour avoir privilége Je fuis bien avant dans les bonnes graces du du mon c4rt qui a demandé que je luy dédiaffe des Emblèmes & mon '~<-MM/ des Df~ fera L'ouvrage en luy un patron preft dans un mois, & j'efpère d'avoir les cornes au Laboureur furieux qu'il qui abbatra quelque furintendant, le faffe une remarque Savoye, que pour voflre H~o:~ poffible vous n'aurez pas faite. Elle eft tirée de la Po~/acï'on de Efpana, de Rodrigo Mendez de Silva, en la defcripcion fol. 2<2, fous ce titre Villa de Cataluna, cap. xxv, Voicy T/~M(i). K En la cuefla rias efta del Mediteraneo de Blanes la Villa plantada ocho leguas de Empucon lu caftillo a lo y demas mantempan, vino, pefcado de feicientos vezinos. Poblaron la, alto produce algun habitada mientos fegun hc obfervado, Ilamando la Blanda, los mitmos corrutto Griegos Blanes Anibal; quando en heredamiento a Empurias, noreciente lugar Romanos. Cupo que deipues la amplificaron en la conquifta de Cataluna a Gines defcendiente que era de los condes de Saboya; Saboya, quai la acrecentô y lebanto lu fortaleza, tomando de el apelPedro de quien viene efla familla. Adelante, de Blanes fuceffor Garceran fuyo dio a la villa por armas en efcudo de plata una cruz colorada las de Saboya, y lido Blanes, quatro letras diola, Fortitudo ~f~a ~t!n~ F. E. R. T. (i)f'oMtt<.ton~n~~df/~t!~t~f ~M~ cap. y fuenan fegun et Padre M (Guardiolaj T~Ao~HmT~Htr. xx ) ft~'c~o; M~d))d,;6~.n)-M, Guar~A(c- LETTRES INEDITES un beau témoignage de la grandeur fon étendue (i). jufque en ce pays-là la grace de m'envoyer voftre Faites-moy Voylà quelque ou vous dit J'ay temps. n'avez oublié Au t~ Upton pour ma première meffe, au Memento. Je fuis, &c. C -F. Lion, mai- aujourd'huy efté pas de cette MENESTRIER. même. t66o. feptembre Monfieur il ne faut pas moins de deux Après un fi long filence, lettres pour m entretenir avec vous; vous connontrez par la première Finterruption M*' Barbier que je fais de voUre amitié, puifque de noitre commerce m'avoit mis en peine, lettre que le 7" de ne m'ayant rendu vo~re feptembre. Je luy fis voir endroit, l'eitime le refpect que j'eus pour amy, & vous verrez efloit vous Ceci & le furde, s'en eft avtfer P. au du livre par Rodrigo ner amn f'ux de fimplement heu de du P ra~fon fburcesetrangere~ )~ Catalogne cet Rhodes, dû fert du extrait rapporté & de Silva, d Le Laboureur d'a))erpu!fë] de recommander Guardiola, Mendez fur un point ab- aurot Meneftner a Guichenon etourdiment !fprocho)t tout luy dès que je Iceu dans mes Additions en fa faveur rétractation obligeante (1) de M*~Capré en mon à l'Agricola. Je conferve, vous luy lû fa lettre &je le fçavez, l'inndélité don- qui lui (es ongmes La fe fit en 8ot, conquête le fiege d'ou cother venu, eut heu fils de ce prince l'on de en qu'il une où j'avois que pretend t'Annonc~ade Comment t~io. de la maifon de le eft le Sa- au neuvième pouvot-d donner, a la ville de Blanes cette devife fièclc, voie de fert c~]) n'a ete connue s')) eft vrai toutefois a)hifioi~ au torzième, cette det~p Rhodes'' ~ne qu'au fiege quaqu~ de nUP.Mh~rsiiUCR des armes 1 avantage d'avouer fort obligé avec un homme qui l'a & où je l'avois il a pris party cependant &il baife la main qui l'a frappé. Sa lettre a eftonmaltraité, né un brave gentilhomme de vos amis qui s'eit étonné d'y erreur; voir quatre contradictions car au commencemanifefles, ment il exhorte à la paix, & après il loiie fa pièce & le de nouveau de continuer; qu'il conjure il luy témoigne il dit que fon & enfuite ce dinérend, appaifer & il le preffe Epiftre eft un livre qui vivra dans les cabinets, au comte & à Mr de Sad'en envoyer des copies Philippe eût voulu luces. Ilajoute ce Quittons, de grace, » & ces badineries; naturelle, il luy dit de ne peu après il loiie ton éloquence carte me point croire quand j'avanceray qu'il m'a donné l'ablanche Monfieur, Voila, pour les cimiers de Savoye. de mes amis m'a remue entre nalyfe de cette lettre qu'un les mains. Mr Câpre ne connoift pas encore les artifices de les honil fe fert de toutes voyes pour brouiller l'Agricola neftes gens, & vous avez vu par fon Epiftre qu'il elt plus la peine qu'il portera qu'intelligent. J'efpère extravagant Pour M~ Câpre, de fa folie & qu'il aura fujet de le repentir. je luy feray connoifire que je fuis par ma fidélité inviolable & ma civilité lui donnera honneie homme, peut-eftre de revenir occafion fe feront monhc (~LeP.Meneftnet moins accommodant &. moins c em- s'it avo)). fu a t'egatd de Capte !o 21 jdnce qu'ï! ecf )vo~t d Gmciic'non MJe vous prie d~ ïne fdttee met ï66o pieffe nfKceavpc ~e les <pK'!f(u<'s Meneftner, dtnie~ de endi0[~. afin qu'~ remercie Je vous (i). coi- en ntonCdtd~oguc m~ (.har~p &. ~p de la manière li a fd!! ]'tu~ fi inu~uemcnt comme &~ de ceci tcponfede Laboui cur~apieb(]uo! vcuct! de Cdue )tn j'etictLLendb faire rcp~tet MenefLuer, fdifem de &. vous mri) qut c~(.d))tdftne~. nfitd'h'ntc'~fnttf=.d]ifthc'c,ct!fff)!)<' de eft: L~ en- jetons [enLtfnent mon M. prict~n c'Qt et ~]a) un rtpohdnc c pi~ LETTRES dont vous à ce docteur; écrit avez & qu'il le troublera de tout une lettre tout de lui fur nant, dira; les mains autre tes dire 7!0n, nous Flurte il me d'amitié femble fa pourquoi prenez que je lui des rois mes livre que ton a plus n'y mon fentiment dans le livre dans tous, mes; & talent, nen de ça, après &. il y a, ma car fon ~oipgie, de vous en tenir entie deux parce c'eft-d-chre, qu'un fignifier un double & les arbitre, n'empéchoient en denfion le qui cajoiepas qu'il dans tes let- où 11 le defignot le par a caufe de fon homme Mets Il eft s'etolt prtsdans Il eft chez Gutllot, pns. Tal peoso guiller Guiliot Que GuUIoL leu guille d'érudition que proverbe il per comme faites mam Je croyott pour !o! fdU\ fur l'a- champions FMMj fon (i)C*eto)tundtCtonproverbtalpout il a grand feu 6~ foi' bien a rire fur a l'ecart trouvot Meneftrler. fes propres 1' 0; )g-tn~ des ar- Vous itfautlaMeneftrene de apres a drape qu'édi- fe flagorfuivant que ]ouo)t de la livre Mais moins Meneftner deux à Capre, fbbnquet le P. pour baille- de M. Le Laboureur au fait les le tournât nom ~Gu; y compter, de celui-ci tres le qui ne a dire. Il y a plus de prenoent nes r]en d'auteur avec jeu poirt Guichenonim-même, mit[e ne &. dira (t'.Epi~r~jmhg~ni~), qu'il r.d~ei C'eft Memoires. je de un rnquet celui-ci fon envoye maintenant? pas faut de lui écrire occafion Mais Meneftrier Ca- qu'il encore. vamte pouvoir de de mon pincera encore car partie celles enverrai leur compte. familles parlant m'avez vous a eu pour Memoires, corrigera 6;. me que Ils fe trompoient, & fe dechlroient, première armes corriger Et ces que ilme talogue, fiantes. maintenant, l'agrée: St. ainfi, l'Europe, n'étoient noient ne qu'il n' Capré, 388 à 4.10 On voit par ces citarivalites de ces gens de lettres ré- dit la de plain- pour de Jane n (Corr~p. que faire qu'il lettres de ne voudioit qu'il de l'Inventatre). tions que les mes je voudrai que les fera n'y (Meneftrier, enverrons contient faire de vous lui qu'[) le Meneftrier, pner moi.Ainfi,d que que au peu parer à l'Epiftre Le Laboureur confier. écrit les Révérences que la leur ce f Mainte- je demande répondent Jolie, a nos flutes, je donne l'tnMaire m'a avec tout il par- Lyon pas en revenir vous ton: pourtant » dit. ont 2 février, le même & m'a a la cpttogue point& chofe je puis autres du GMt~cr(t), voyant fon procédé. condamné gens ont de mes Dépeins, l'arbitre un vrai lettre c~ connoît pour vous tes ce que Dans fera fera ce qu'il que voflre je penfe eft maintenant que tous les honneftes Comme vous eues tout INEDITES il fct'it ne \oi' des recherche, Tlefor bien par Bo) el. S'attr~UtM's gau- &yra?t~0j/e!. tfTelpenfotttrom&. Guttiot le trompe. Guillot, Leroux Voyez ~c' cite provençal Ptov~tj: &. ~o. de L]ncy, ~Jt!f0tt, t. du mnt Guillot n, pp t~ DU voftre fentiment Il y a un mois MEN):STR)ER fur celuy & demy de la réponfe que que je dois faire ay trois toutes preftes, j'en mes amys de ce pays m'ont dinuadé de les produire, une pièce extravagante me difant qu'il falloit méprifer qui fe détruifoit & que, puifque d'elle-mefme, je réimprimois mais mon il falloit m'amufer à faire l'y drapperfans un livre exprez. Voicy donc ma réfolunon je vais réim mon projet avec une réponfë fuccincte aux points primer & j'en feray tirer mille copies de fon Epiftre, particuliers livre, bien pour envoyer partout. dont l'un porte in-8, l'autre Les véritables dernier, le nom je le cite Après je fais imprimer Le véritable pour titre deux volumes e~?': du 'B/a/tM; Origines des cArmoiries (1). Dans ce au moins cent fois pour le réfuter, fous d'autheur Vous voyez que j'entreprens extravagant. les Origines & fon Epiftre. C e tte pièce fera divifée en quinze e dont le premier fera des diverfes opinionsqu'on a chapitres, eues touchant le tempsde des armes le deuxième l'origine qu'elles n'ont point eflé du temps des Egyptiens toutes les inventions de Bara & ny des Grecs, & réfutera de Paufanias au troiles citations alléguées par l'Agricola fième je montreray qu'elles ne furent pas en ufage du temps, du P. Monet; au quatrième contre le fentiment j'eflabliray montrera à quelle occafion au cinquième leur origine; je cherchcray en quel pays & fuccefîielles ont commencé; au uxième, du vement elles ont depuis paffé; au leptième~ aufquels (1) qu'en Ce& i<!7t deux ouvrages ne' parurent famt du LeP.Meneftnerfp)e- )yon,t66; de ]<sfo~~u!teaf)F'~fdnf!~H[.)Uoi~d' tagc du duc n'ad'jnnedanslm).Gr\attejrn[tQELt )'rt<h<~tj/f)n~u/e' Pn~.)rutrt))~~bP).u mat rondLuLedc[qneHe~)tfut(ba[~e,!i conohaavecLeLaboureutapteah pub))cat!on deSa~eb&- Ftançuts 11 f'')n.qHf-)'&f't:'gt't'f~0~c'~ë'f~~'t-F'~f~~f/<)66[ de fete- par Savoie j de ii INEDITES LITTRLS choix des quatre au huitième, du & des deux couleurs choix & pannes; fi c'eil au neuvième, des pièces; métaux par la cotte d'armes, par les houfîures, par les drappeaux, par les habits ou par les boucliers que les armes ont comau dixième, en quel temps turent établies les lois mencé au onzième, ce que chaque fiècle a ajouté héraldiques; au blafon; au douzième, leurs au treizième, étymologies; des fouverains ont noies aux nous du blafon temps les armes mifes dans les mon- à eftre on a commencé à s'en fervir au quin& ce qui fur les tombeaux en quel eAat efl à préfent l'art héraldique reAe à développer fur cette matière. Voilà une partie entière à mon Projet, ajoutée la préliminaire de mon ouvrage & mon apologie. en inftruifant que c'efl ainfi qu'il faut refpondre & en faifant chemin. de la petite Voicy l'ordre Je commence ce par trait de l'ancien equidem eram fenem notimmse mei prius apud fe coeptam quàm cnminum folis conviclis impleturum « Certus fationem nuria enfuite (J) tous les endroits Le P biementfa;t Meneftner cette otatton de mon a vratfembta- t.tffnmum, auteur Volet Lttjn Merteuom le ~'affa~e dnnt)) il oubhe entrer de de don- "CfffM'~Ut~nt~;tn, ~Lt~t~n~ jn.Ltfffn~'n /t'/j~~ rftu' apud te ~r- t~np pemets cogitatam, (i). Je ayndye _/c~! de luy; f:og'tMMm,~nurta conftnt! !)np!~fu)t/m <KnoL~t~ pc» )~!nci,n)/?no<nonpo!? (Luc c hanus. ?!or~f~t.rr~jn~rtfjft MtO f~? fj'jutot~ ~~0~/ë~t'~ft~fM,c!]'!H/m~f refponfe latin apologie temeritatis accu- !7T/?)Tt!<!an f~utVt! <?M;pe uU))n'apt]S.dutextequecequt)LH <onvenoft. guam qui fera Je pente le public livre où j'ay parlé Mm, de memore, & en quel commencé au quatorzième, quand funérailles & à les mettre zième, des termes l'origine Aputeiu~, Je ~o~fg'~tr) fea\oh d'dVduce, (Jd~~ comment vtetitdtd p; ncef~t d'une f'~ i~-je Stcunu~ )!'en AEm- cf~ot'tnti~ne ctr]H~ r~n dr-c')rrftK~ DU P MLNESTtUER après, laitlant & de fottifes, les quinze premières pages farcies d'injures à fon origine de gueules tiré de je viens où je dis feulement que conchylium fignifie & non pas le gueules de graine qui eft couleur conchylium, le pourpre & non Mes Additions ont déjà pas de coquille. éclaircy ce point auffi bien que celuy de table, fur fa p. 6 toutes les anciennes je prends Page 17, pour l'hermine, faites en épis renverfez ou en bout de queües, comme (grenat) vous aurez en plufieurs endroits, remarqué faites comme on les repréfente maintenant; les blafonneurs nomment les hermines elles font en petit nombre. quand Je fuis marri de ce qu'on me preffe fans ce fera achever, à une autre SamL-Mons fois. tous mouchetures, Je fuis, ma lettre &c. MENESTRIER meme- 8 octobre enMaconno]S, de plus, de fermer C.-F Au & nullement 1660. Monfieur, Je ne plus avantageutemenc de mes refpects que d'un lieu ou l'on a de & ou vous eues fouveni pour voiffre mérite, les affurances la vénération le fujet des doux de Saint-Moris rentre moi, même J'yavonreHee)u,&. <~ueUe,ddefdUt renouveller vous fçaurois entretiens qui m'a que desbauché dCCufahonpoLeeavdnt de griefs d~!ttPCt.'H!b~r!nJ')fC<t~rd)o)nt)I~ avec pour M' le vicomte quelques jours & Ma)6S'~tftpe)nn'jd'accuferuu]tu)~- dans vei j'ay iltbles, laIl oe)ttjtecnminetfeu!pe'UêheaU'n~ i~~<~i\a~ncu* ~i LrTTR)StNID)TrS qui fut hier mon j'ay fait conquête de voftre voyage vous voir, eftant de la femaine introducteur S dans de Clugny ou l'abbaye Je fuis ravy du délay pour mon ouvrage. pour Lion où j'efpère d'avoir le bien de de m'y rendre dans le deffein fur la fin fuivante. Je retourneray à Chalons Ferté, pour aller de là à la ancienne églife voifine. Je n'ay pu encore voir Upton demain à Mafcon, & à quelqu'autre qui me fut donné dans cette incommoque je tins huit jours entiers; dité m'empefcha de vous écrire, & mon départ de Lion fut fi imprévu qu'il ne me laiffa pas le moyen de le faire. l'infirmerie deffein de paffer à Paineffuyt (1) & d'aller quelque eftre voflre hofte pour un jour, mais la Saint-Luc me rap& me privera de cette fatisfaction. Vous y aurez pellera bientoftlefils de M. d'Hozier aie dépayfer. qui commence J'avois fait que courre depuis trois mois, cela recule l'imde mon ouvrage, tout preffion que je vais faire marcher de bon après mon retour. Je n'ay pas de quoy me repentir Je n'ay de mon de chofes qui me j'ay vû beaucoup ferviront & qut eftoient néceffaires à mon deffein. Si je trouve à Tournus, à la Ferté ou à Chalons chofe quelque devoftre advis gibier, je vous en donneray pour Clugny, vous retardement, en eties mieux inflruit que moy. C -F (fj H~hftr)tt 'f< ft<~ Guf~h~n'~n. cf) Bup'c~ Je fuis, ME~rsTRiER. &c. MfNhSr!<fi!( DU Aujn~'tn~ Lton~20uctu)'rcï<j6o Monfieur, Me voicy de retour de mes courvées, & je reviens chargé de dépouilles. Je ne fçay fi elles ferviront de trophées à ou d'armes Il y a affez d'appal'inlulaire, pour le battre. rence qu'il aura peine à tenir contre une troupe de morts fi & que j'auray de quoy l'accabler des écujfïbns Je vous attens en bon ne dévotion, que le temps a refpectez. & avant que m'entretenir avec vous, je veux vous fairepart redoutables, d'une de mes gine du nom <'a//MK M m'eft refveries. en penfée bien eftre venu de Dombes pourroit Domaine bas (r). C'eft un pays nom de 'Dominus en Dom l'ancien changé 'DMn:'HM ~a~j Il y a près en 'DoH! de Grenoble dont une terre de plaine; on auroit on Domaine; eit "Dornt/H villa. Vous jugerez fi j'ay donné Dampville but & fi ma conjecture Je fuis, &c. eft raifonnable. C.-F. [ï) Ces neur les Toujours bonnes engage gens rêvenes. mêmes croyoïent a produire leur des hon- eLymo- etoent abfurdes & plus elles logies tirées par tes cheveux, plus elles etotent jn)!'itf)h~)h)< ~.coitrdxcsaubonfens, & plus d'une voyo~ent ce qui autres. de paroîtie perfpicacité ou croyo~ent n'eLOtt au MENESTRIER. )ts fe ptcjuotent rare a non pourquoy fait Dombes? nomme qu'on que l'oriDominium que e doues putfqu'~s vo~r datieme!it ténèbres pou~ tes INEDfTEb LETTRES même Au L~on,<6novpmbret66o. Monfieur amique vous me fîtes la grace de m'onrirvoftre &, comme tié, j'ay pris part dans tous vos intérefts, j'ay eu de vos entreprifes de la de la joye du fuccez je reffens Depuis des accidens douleur de faire venez que vous La perte que vous confidérable, que je ne doute point de toute la fermeté de voftre efprit qui vous ( i ) eftfi n'ayez befoin Il eft vray que la à ce coup, vous a difpofé Providence depuis longtemps les mais auffy il femble que ce n'a efté que pour en rendre & la crainte atteintes plus fenfibles, que cette perte ne vous pour fût fuivie en foutenir d'une autre cette affligent. (2) occafion. a efté un furcroît de douleur. & les gens de bien font exercez tandis que les méchansfëmblentheureux. Je ferois fi j'entreprenois tort à voftre vertu & à voftre fermeté de Dieu traite vous confbler fes amis je me attendre pouviez curé des méfies lontiers, voftre pour cette de la forte, contente de moy en cette & des prières, n'y ayant icy perfonne mérite. On a dit encore de fon ame, le repos femaine. confervation Pour moy, fait occafion & nos Pères qui n'ayt je la diray fouvent (2)Cp)~f)pronH)< &, vous je luy ay prol'ont fait vo- huit continuer au public, ce que du refpect aujourd'huy & je feray qui eft profitable ())!)a\nttpprdu<'nffm!nf. d'avoir pour méfies le refle pour dans de voftre toutes DU P. MENESTRIER les occafions paffion qui le préien je fuis, &c. vous feront~ C.-F. An verrez avec quelle MENESTRIER même L!un,22decembipt66o. Monfieur, Il ne faut pas laiffer partir M~ Barbier fans me fervir de cette occafion pour vous Saluer & pour vous témoigner l'emprenement que j'ay de vous voir & de vous communiquer mes petits Je deffeins. vous de prie cependant dans voftre P~m J'a/!(9~ la peine de me chercher prendre ou il fe foit fervi de ces termes trois à quatre pafÏages ce Maculis muris Pontici ou femblables pourvu alperfi, que le terme de macula y foit ou celuy de caKfFa. Je vous à quoy je m'en veux fervir, & vous trouverez une j'auray le bien de vous voir. Je pièce toute prefte quand mais je vous prieray de vous rendray icy tous vos livres; diray de Brabanr. Vous fçavez que lAgrià ce qu'on m'a dit, du repentir il témoigne, Tant de gens luy en ont fait des rede fes extravagances. me preftervos cola eA icy; Trophées ce ne fera pas la feule péniproches, qu'il en eft honteux; m'a bien tence qu'il en lera. La mort du bon M~ d'Hozier affligé, auflitôt j'en donnay après pour la trifle Paris. nouvelle Je fuis, à fon fils qui partit &c. C.-F MFNESTRIER. HT FRES INLDITLS Aum~'ntt, i Uon,<8ja!)V~'t66i Monfieur, S~a~ay:! receü vos Tr<yA~ de Bretagne, dont J'ay d'Anne je vous & la Pompe remercie. funèbre la copie de voAre lettre à l'Agricola; les chaffes pour m'en fervir, mais je fuis Je vous renvoyé ay remarqué j'en marry de Bronc~anr, & vu que vous vous y faites partifan écrit ce que j'en ay écrit, car j'ay d'avoir j'ay du déplaifir dit en mon c~-r du Blafon /M/?: moderne que l'autheur d'y avoir avon eu raifon gine entière eu le moindre j'eufÏe vous de reprendre M**Capré, de ce terme, que j'aurois fidelle ay été autrefois que fbupçon en la promeffe le catalogue trouverez d'épargner ne que vous penfe le premier à l'amitié manqué que & j'ay donné l'oripaffé fous filence fi vous l'approuvaHiez. je vous avois que de M'' Capré; pas mauvais, j'avois nouée Je faite mais je puisqu'il a avec luy, ce que j'ay dit en fa faveur dans mes c4ddique je rétracte de la confufion fon rMn.f, & que je le charge que mérite infidélité. Je fais imprimer une partie de fa lettre au PrévoA, avec dix des réflexions J'avois remarqué dignes de fon texte. considérables en fon Catalogue de ( de l'ordre fautes l'Annonciade), des fupports quelqu'occafion vous tiendray de Saxe, entre autres & j'aurois que parole & je prouve qu'il prend des devifes pour à le battre mais champ de ne luy rien pardonner, je beau j'euffe fur ce point. Jetais démonHrativement graver les bonnets que ce font bon- P. DU MENESTRIER. nets. elt bien avancé, qu'il réuffira; L'ouvrage & j'efpère on en tire quinze cens copies, & eHIme que ce nombre fufnra contre les cinq cens de l'Agricola. Je ne doute point qu'il ne vous chofes durant l'entretien ayt dit de plaifantes que vous euftes avec luy fur le fujet des lettres qu'il vous mais on m'a dit que ces lettres ne font pas toutes montra; Ne vous en apperçûtes-vous d'une main. Je penfe point? dans trois femaines une qu'il qu'il fera furpris d'en recevoir n'attend pas & dont je n'attends pas refponfe par l'ordiJe feray fuivre d'abord naire fuivant. mon traité des Ori& après celuy-la mon Véritable art de nouvelle dont il y a desjà vingt planches Tant méthode, gravées. de chofes l'eAourdiront. gines, Pour fi vous Sarcus, rois d'en La Morlière aviez de lignes faire tirer une vingtaine de cette maifon fous le mefine nom. il parle de l'avoir cette authorité Saxe, je ne puis que le renvoyer que pour la Croix de Savoye. à voftre lu autrefois; de refle donné d'une le nom cercuett;c'ctoit de confidérab)e cette reconno]ffance du fecours en 1 S, par MM. &. de Satffevat chacun mU)e hommes Ptcardie, fjn'eXc ans ctot portoit le de gardoit en fur ;) feptembrej rcptëfcnte d'un En donne a côte eoms tous feval. armes les Cette leurs portoit ~nf, comte fut refaite ~g'KM~, accompagné de mème. la Da~n- & de Satfen roie, qm etûit y etotent de de de Sarcus e etort l'ancienne &: aux quatre maréchal banniète Elle armes du du de MM. argent. d'apres laquelle le fiege Pour de mefine E&les brèct~eSj les martm, de Sarcus la tegton de une baumere proceffion forte. Hifloire, Mard<-Bou)I)on, commandoent qm la ville un famiUe province. Il me fouvient feroit les attaques ~<,arJt~.–Sarautrefois je vous priedu chapitre où Pour la trangle, je luy en ay du B/cH, & il a été contraint en monc~r (i) ~Vo~ihat~~e cus ou Sarcuzngmfiott Peronne (i), brodées. en 170;, tout ufëe Sarcus <jM~)Mro!rd'<!rde quatre avec u or m~kffft INEDITES LETTRES les eaux bien en ton ce terme d avouer Je ~r/~ a~ûtcg~f: Sarcus &, comme bourbeufes, battray fera l'unique & que j'allégueray avec ces eaux, je parleray il ne fçauroif La Morlière foupçonner pour ce premier, fur ce point(i). nofh-e intelligence chofe dont des autheurs Je fais un chapitre la bonne part, mais des amy mention je n'y fais aucune (Câpre) qui ne le mérite pas. Alpes fait J'ay où vous juflifiés à Mr de Saluces civilité J'insère un éloge de FAgricola. de la béveue àfoccafion ma pièce, aurez de voftre fur le point de FEpiftre du comte dans Philippe du docteur pour le marde Saint-Germain. qu'il a fait marquis quis de Saint-Maurice de l'en avertir, devoit avoir eu la charité non M~ Capré Vous verrez un chapitre galand pas louer fon éloquence. de cette éloquence. des réflexions Enfin, malgré l'envie, je me glorifieray & vous feul me Ce (1) des ptecautions rien avancer, de dit que d'avoir tiendrez lieu le P [0 qu'il en toujours Meneftrier prendra Le Labomeur, qm t'opïnion lui faire pmffe foupçonnerqu'deftd'mtethgenceavec a t'apput vient Gu]chenon marque déjà faite voyoït fans peme (*), de la re- ce dernier que te:, ne mortifications l'ancien prevôt de l'l!e- Baibe en butte de la paitde fes eto~t adverraires. de Mais fe mettre tu), en hofuhte Il aH'ectoitde de la bienveillance tades f~t~tf. i) craignoit comme ouverte conferver pour éviter avec les dehors fesbou- & la i udesse de ~a et ttjquej ',6 f'*jAo~/hteHte<lf'<)tt]chUtonateLaï]Ot)rt.u-'ptt'p.J9. d'auteur d'une plus fos dont avo;t (**). tout en mettant mes, de du jeune ['âge l'exciter contre Le chenon fe ten0!t &. fe cachot le même auxqueHes un illuftre amy, d'académie. fa vamte pour combattant en vous dans tuf-même, p) é, comme cette une tactique mediocre pouirott on a tbuffnr En d'autres a profit la fougue pour Labouteur, Gui- prudemment tut. avec le afécart H avotjoué P. Meneftrier tes demêles a pu avec le voir plus peu honorable idee de ranc eron'e la (InceDte n'eto~ent d]ft)ncbves de fon ter- Meneftner dernere rôle eu Cahaut: donne Guichenon. que la loyaute pas caractete. les quahtes S& & DU Le P. Columbi P. MENESTRIER. a ~çeu que vous fujet de quelque j'apprens que c eit du P. Théophile eft venu interroger. Je luy ay dit net- vous aviez de luy plaindre qu'il le tient, & il m'en tement que vous m'aviez témoigné que vous de luy demander de but en blanc ce qu'ilavoit il en a eAé extrêmement furpris, & m'a aueuré aviez deffein contre vous; ne pou- qu'il voit qu'il eût rien fait ny dit qui vous pût il craignoit que ce ne fût peut-eftre en fon livre de ~j~M Mtmca/a/~Ttd' ou il parle fouvent de vous, il me pria de le parcourre. Je connus, parl'em- pas s'imaginer & comme déplaire; qu'il avoit~ que voftre amitié Pour moy, je fuis, &c. preffement indiiïërente. ne luy eft pas chofe C.-F. les renfeignements D'apres trouver une feconde cartons du cabinet de d'avance lettres en aucune Claude de nulle la Tnmte. Acette fi l'on qu'il nom, du de la B. impenate, n'etoit reconnu admet n'etoit cardmat Lyon. Il fuSt celui que pas plus a reçu cite par )7~nmt~ d'eux; les toujours biographes ainfi qu'il eft fous tacile le nom de s'en que fontfignees de notre des leur an tout-a-fatt s'affurer pour né en i <<~i, moi t de Peirefe, tard plus a rette des du College regents n'ai vue confignee queje Afenefne' Devroit-on en P de l'orthogrdphe Meneftner que celui-ci Je n'ai garde de deDijon'' des aïeux & de le dépouiller de ait Meneftriei cdinel fonds connoiffoit le bibliothécaire de eft qui Meneftrier, remarque qut les ecnvoit que rejoulubts examen premier années connu une me les dates du quelques de la famille eft-il de votr du P a celle de J.-B. Le Meneftner, n'appartenoit du P. Meneftner, au ptëjudiee cider la quefhon avec tant de foin, quoiqu'il rccherchoit qu'il n'en &. je Barberin, recueils encore les innombrables les utjhfer je ne pouvons Rome font de l'anttquane de des lettres de l'antiquaire lettres dans au un inftant efperé que ër'ntes du je ferai occafion, j'ai mats inattendue morts Puy, fournis P. Meneftner, les volumineux Meneftner toutesces part: conclure, fon frères le jeune époque, de trouver compofant & des t<~8, de htteraire ete du ete poffiHe les pieces parmi en pas fortune b)bhothëca!re a l'htftotre n'étott lettres j'ai fîgnalees, En effet, ces lettres Meneftrier, qu'n m'avoient Manufcrtts bonne cette façon. etranger de ferle des m'avouent qui qui MENESTRIER, fait plus du d'honneur cardinal fignoit cabinet des qu'il Barberm, invariablement Manufcrith de la INEDITES LLTTRES B. tmpe~ ci-deffus, qu'il Quoi nne p. en qu'une de lettre de lui PP. qu'une Jcfu~tes; v donne de Sohers pour faifoit avec tous La B. de la connois &. fur ['Hifton'e )'htfto[re pour des les t/M~r~iH~. fait J)/m~!r~r;t< rien dans n'en n'eft poffède dans ces les les ventes du de a dû difficile plus pomt, années pubhques Beaujo)o]S France &- le btafon. ce que ans un écrire à rencontrer non plus que celle des collecteurs portefeuntes derntères manufcnte de quarante plus de fon temps, les favants point génealogies a eu pendant qu) ville provinces appelé '6,) pendant connotffance, fon op~on fatfoit p. il eft Il en auront Meneftrier, &. cependant je n'en à ma eLe MENESTRtER. latines fes œuvtes note lettres, a Lyon, feule, avoit futVie nombre de le P. Meneftrier, foit, d'authographes qu) io, correfpondancc grand des nom fi fon Evidemment, (Voyez le titre dans ia)e, P. DU Il n'en le P. attnbuée Triftan eft paffé Meneftrtet' à Louvet, l'Hermite LETTRES INEDITES A Ces de Guichenon. avec intérêt quelque de celles a éte lettres fances recherchoient 6& pour <!e nos les les annales, remonter les fabriquoit fance moins de d'un travers M. A. fe fervoit d'une homme ~ï), race qui un livre dans nous fe creer pour a l'endroit lui en parm' relations avec tous temps font de fa maifon. des les gens connoif- fourniffoit Outre Inceffam~'jfluftrer les plus pas des il recules, nu lorfque pas, obfcurs pom oient temps le la première remphes, qui plus la complarcopies ou plus fa vanité s'accommodoit fans desquelles aveuglement authenticite. Il ne refte rien à dire fur ce leur plus a tant d'ailleurs considérable depuis que d'egards, vérifier fûres ne lettres tes vaftes pour fur les faits les plus de fa grande fortune. & les documents les titres des fon de ces lettres de fon foible deux encore plus dont protégeoit mais de Terrebaffe, ciations hommes de nos provinces. dans avotent répandre de fon rang élevé critiques qu'il fufpectes, s'inquiéter auffi que imme- rapport & offrant Jefuite, fiècte cru j'ai un ayant ci-apies fon origine dans la nuit jufque au befoin ne les trouvoit lorfqu'il erudits des doctes patronage, qu'il favoit raifon de rechercher xvu° la Con-efpondance P. Meneftner, favant tous de traitées trouvera qui plus de plus preuve occupé &&faire lumières remarques une contient fon qu'en excellentes ment des du du on favants, un queftion notre de de qui autres quelques extraites littéraire deBoiffieu, P. Meneftrier, de l'hiftoire font y font qui & les travaux pour Le préfident d peine les matières les études SAVANTS GUICHENON. y foit qu'il les publier, je pouvois diat Bien S. les precedentes, comme Lettres, DE QUELQUES devoit a revele des aïeux les lui, recherches dont moyens & accroître avec s'éteindre de cuncufcs rempli car le prefident la nobleffe amu d'appre- fon fils de Boiffieu & l'i)tuftration unique mourut fans poftënté. J'ai hefite la crainte (t) d'abord qu'on Relation ne m'accufât ~JM~ ~<j!)'jfng~~ M la ~'r~m~rpt~/F~tt <.cm~M d'avoir evene- ~un(,tjp~~x mmf<~ Dj!~p?!;M, les a reproduite Bot~fK, C~!J<n&~ fu~vie de' d'u;ie tetticsqui grolii terminent ce volume outre ce mefure (,t)tjucderagened!ogte,&.p)t'cedep d'une r~ohceh)f'tont)uepai'A)fred deTen'ebaffe.L).on,]mp)~menedp LomsPeirin,t8<,o,m-8. dans travan, avec les LETTRES fans profit d'autre écrits que Boiffieu, de Guichenon, ne font point étrangers par d'entre on heu, de mes tous noms oté nous, mon pas cadre toutes nous. au Ce tes qui vient font de vue ne on me des de farmhers: )'P/~g~ fuis fauroit à ceux-la, (!M~ de Dau- t'F;c;re donc pardonnera qui ont auteurs être fans d'avoir ceux ont intérêt un peu dro~t pour ëtarg) ce me tous leur A Grenoble, ce isjuittet remerciment de la part qu'il touchant nos an- documents ou je me Salvaing de Lyon feul fécond pour litteraire & leurs un En uniquement lyonnoifes hommes, pas ouvrages. de /Ba)t~, Mafures d'eux je t'efpère, y introduire pour entrepris de l'hiftoire rapporter ces & il n'eft fes de Fme-Brianville, tous traiter; dans a été les btbhothèques moins, au point femble, de de le P. Meneftner, connu ce travail que de effaye ce voici ainfi, de Salvaing noms les de Chorier, fréquemment S' de Bug-fy, dans 6~ ici ont je viens que parmi que j'ai en jugeoit D'abord, Laboureur, qui s'occupent de Br~ font fujet côté, compatriotes )'Ni/?0!re de au Le ne mentionne qu')[ n'oubliera les ph!n~ de quelque eux Si l'on pour perfonne. pour mon excufe d répondre j'aurois eminents INEDITES valeur, place Boiffieu a Guichenon. ï6~. Monfieur, Je vous vous a pieu dois un très humble me faire de vos Recherches ciens à quoy j'aurois pluftoA fatisfait fans le féDauphins, Je voy que vous jour d'un mois que j'ay fait à la campagne. en avez defcouvert un par deffus feu M~ Blondel, comme en avoit trouvé trois inconnusàfeu M~ du Chefne; celluy-cy & c'eit, peut à mon aller, advis, puifqu'il jufques eft difficile les archives où la plus exacte recherche de remonter plus haut dans fourniffent les plus an- des abbayes qui nous ciens titres. Je vous en félicite, & prens la part que je dois J'avois à l'obligation que vous a 1'hiHoire de cette province. creu autrefois comtes d'Albon qu'un des premiers s'appelloitDauphin, dont il s'efloit fait un nom de famille comme DE QUELQULS SAVANTS. enfin il s'en eft fait un de dignité tous Guigues, je ne puis deviner car Dauphin; Guigues anciennes par le Gras, déjà portoit le nom de ce que vous croyez, que ce fut feulement VII. Quoy qu il en foit, il eft certain que leurs armes n'eftoient comme il fc pas un dauphin, des fceaux par mes Béatrix archives d'Albon, fièmes ils s'appellent s'eft appellé qui le premier des titres authentiques que contre Dauphin, dans furnommé VI, Guigues jufUne je trouve Mais comme en quoy dont particulières. fille de Guigues à Hugues, nopces anciens n'ayez j'apréhende d'autre point trouvé une Béatrix j'en ay quelques-uns dittes auffy que Vous VII1, fut mariée fire de Coligny en troi- & de Revermont, que vous & M*' Blondel & M~ Juftel autheur que M*' Bouchet, qui, ayant mariée à cet Hugues de Coligny, s'eft c'eftoit ou peut-eftre il a cet ornement-là à fa gépar complaisance Néancmoins vous en devez eftre mieux inftruit imaginé que voulu donner néalogie. Béatrix d'Albon, jusqu'à ce que j'en voye la preuve il feroit nous Içavons le tems difncile de me le perfuader, puifque fon lecond de la mort d'Hugues III, duc de Bourgoigne, luy; mais que mary, dont fuivye qui fut bientoft nous avons le teftament de celle fait à Vizile, où elle a paffé le tems fait mention dans fon teflament de Grenoble, avoir ny de fes enfants, moy, créance Monfieur, de Béatrix fa vefve, à deux lieues de fa viduité, fans du fire de Coligny elle auroit fait. Obligez- ce que fans doute de m'en dire au vray maintenant, Il eft aifé avoir efcrit. tière, ou la conjecture On me dit que vous nonobftant ce qui eft de voftre ce que vous en pouvez de fe mefconter a fouvent eftes en femblable beaucoup après fueilleter de part. les archives ma- de LETTRES Saint-Jean beaucoup dit qu'il de l'an d'un de Lion, où il eA croyable que vous trouverez de remarque. M~Chorierm'a dignes la copie d'un titre qu'il y a trouvé me donneroit 11 <'y, fi je ne me trompe, ou il eft fait mention de chofes Guichard deux depuis INEDITES de Salvaing, chevallier. 11 eft en cette ville traiter avec un jours pour voir s'il ne pourroit de l'impremon de fon Hntoire mais comme il n'a pas fait la dernière partie qui fera la plus belle, & qui eAant plus proche de noitre aage fera fans doute plus recherchée, libraire il n'y trouvera fi bien pas touti'ouvrage tout le fervice fon compte qu'il auroit fait fi preft. Je ne manque pas de luy rendre je dois à & vertu. efloit que l'on din'ère tant la publication de pourquoy voflre Hifloire de Savoye, mais je m'imagine qu'on attend des le mariage du Roy pour voir comme vous parlerez Je ne fçay de Lion. promeffes Je ne doute pas que vous n'ayez defcouvert des princes de Maurienne au-deffus de Humbert I, auffy bien que mais M'' Blondel, veut bien c'eût authorifer. Je fouhaiterois e~:é détruire Cella la fable de Berald e~t un entretien qu'on de confiance. bien de que quelque fujet vous obligeât de jours en cette ville pour vous y affeurer paffer quelques vive voix, comme je fais par cette lettre, que je fuis, autant que je le dois à voftre mérite, Monfieur, Voftre très humble & obéiffant ferviteur. BOISSIEU. (Avec le cachet a~O/fK~ de fes armes qui font o4 e?!fo/?~H/ chevalier Guichenon, de l'Empire, a id bordure de /'C?ff/~ i7 S(7K~g'. de France). de Jf-e?~M7/Cf, J DE Au A ce Grenoble, SAVANTS. QUELQUES mars même. 1660. Monfieur Je vous fent dois un très humble vous que m'avez fait remerciaient du beau convier qui devroit de vous imiter, parce de chaque province a grande fatisfaction de voir les Iburçes de de beaucoup de mefcontes nous garentiffent curieux prétous les qu'il y l'hiftoire qui & de para- Je puis vous affeurer, Monfieur, que j'ay pris tant de goût à la lecture de ces vieux titres que vous avez recueillis, qu'il n'en eft point que je n'aye veu d'un bout chronifines. à l'autre dans moins de trois plus que vous n'avés cas vos amis vous en auroientpû avés bien jours. Mais comme fait imprimer, fournir plus vous & qu'en en tout grand nombre, centuquatre je fouhaitterois que vous en euffiez donné ries dans un volume in-folio, parce que ces fortes de livres ne demeurentpoint d'unlibraire.n'yayant dans lemagafin qui ne les veuille avoir. Si qui faffe bibliothèque perfonne années de moins & un peu plus de loifir, j'avois quelques il me feroit de titres aifé de faire anciens de la Chambre des évcichés des maifons un recueil de cette province, mais des comptes, & des abbayes nobles. Je vous très beau tirés de beaucoup non-leulement auny des chartulaires & des archives particulières la continuation de demande LETTRES l'honneur de voftre INEDITES & vous bienveillance, de me fupplie croire, Monfieur, &c. Voftre, BOISSIEU. Gutchenon a MI Le ancien Laboureur, de pievufL t'tfte-Batbe. Le2t)dejuiUett6~S. Monfieur, à Monfieur J'envoyeray de devinez, qu'il dans eflé avoit voflre que Quand vous fera qu'il que vous fi vous l'aviez fatisfait dit des de luy termes fi un fort galant connu comme avec luy. que vous en euffiez ufé plus doucement les autheurs font vivants, il eft extrêmement cha- touilleux de les reprendre; fur les doits impunément. pour Vous les morts, verrez de mon Hift. j'ay parlé en la Préface fais le jugement de touts les hiftoriens mefme fujet. Enfin il fe fautfaire juHIce bien aviez lui vous que autant eft dans puifqu'elle me marquez. C'eft & je fuis certain, homme, je fais, de ce choqué ouvrage, obligeants je crois laquelle la lettre Capré ayfe que l'on vous donnait avec de quelle donne retenue ou je Savoye, le qui ont traitté vous ne feriez pas car cela pinçade, quelque vous ne devez n'eA on leur & ainfy pas plaifant, fi Monfieur trange Capré, qui n'eA point s'ell formalifé de voftre critique, commun, pas treuver un homme auroit eu ma modéra- autant fait que luy, & n'auroit pas tout ef- autre du en DE tion; car, débattez je n'aye pourtant point formé de d'en avoir eu le de ne point treuver mauvais fi ce que je voudrois diffiexplique En la page de voftre livre 80, fupplie je vous par occafion muler par confidération. vous cofté je crois vous, & je vous fujet; de mon quoique contre plainte SAVANTS. QUELQUES indirectement de Saxe de la maifon l'origine de Savoye en contredifant l'efcartelure que ces princes font de leurs armes, & vous préparez des contredits à mon avant de l'avoir veu, ce qui, à mon advis, ouvrage eft hors de propos, du moins, hors de faifon. vous blafinez le mot de trangle 172 & 17~, Pag. foit juftifiable quoiqu'il par réthimologie que vous luy donnez. 17~, vous & leur Pag. Tiercelin, confondez donnez les maifons mefines armes de Sarcus fur & de ce fonde- & au dire des meilleurs pourtant, généalogntes, ce font familles différentes. Ainfy il n'y a pas lieu de corde Sarcus dans mon Indice armoirial. riger les armes ment Pag. damné rude 178, pour cenfure, de perfonnes bien publier ridicule. le terme de fon age de mérite Je ne veux que vous avez conne méritoit pas une fi & de l'authorité que tant le Brochant adopter à caufe voflre de Bronchant luy avoient fans opinion donnée. rendre Vous pouviez celle-là fi fort nyer moy-mefme que je n'aye affectionné cefte dernière de parler & me femble façon de vous l'avoir ainfy efcrit. Néantmoins il y avoit moyen d'en fortir plus civilement & avec des parolles aimoins pas gres, & je voy bien que vous ce paffage, en ne me nommant tendeurs ont bien connu que m'avez voulu épargner Mais les bons point. vous aviez jette en en- la pierrc LETTRES contre vous moy caché d'armoiries rencontres plufieurs qu'en faire car vous le pouviez les avez tirées de pluftoit juflice que fans Hift. mon Breffe de ni de vous fourny la matière. Mais de croyre mon efprit, vous ay ni vous puifque ce qui eftoit pas réfolu de vous ne m'en euffiez très humblement fupplie Imutre fur aucune imprenion je vous n'a fait la moindre de altération l'amitié que je s'il vous demeurera inviolable laquelle Mes amys de Paris en ont efté plus choqués & ont fait quelque bruit à ce fujet. Je leur plaift. moy, donne voüée, cette franchife cecy, cela que cité, m'ayez faveur. efcrire Monfieur, vous affectation, ce que je n'avois fi vous-mefme dire, Voilà, & que Capré, je ne vois pas Monfieur que contre tout cela, le bras. Outre bien auffy aviez INEDITES tendreffe, & la candeur & vous avec me laquelle je fùis ïyncèrement, puuque que par-bien la pardonnerez je vous ay eltalé tout _&c., Monfieur Vo~re, (CeLLe Guichenon, )ettre n'efL ou ptutôt. pas (ignée.) celte fopte, quoique &c. tuut entière de !am,j!n de DE SAVANTS QUELQUES Claude Le Laboureur a Guichenon. Ar)ne,cedern)er)U!)teti6~S. Monfieur, Si je ne croyois avoir je ne craindrois point noAre différent, encore pleinement fatisfait de vous prendre femble que pour vous qu'il aimiez mieux à partie Mons. Câpre, arbitre de me preniez & que vous tenir le lieu d'accufateur que de juge. Quoi qu'il en foit, je vous affure que ne me reproche ma confcience & pour ce qui eft rien; fur cette fatisfaction de Mons. Capré, qui de cinq chefs de plainte moi, qu'il forme contre les 4 ont efté trouvés extrêmement croire & luy auui chant ne vient l'autheur & pour le cinq** je vous fupplie de tout ce que j'ay dit du terme Bron- délicats que que que je de faverfion n'avois n'ay jamais eu l'intention moins a vous que j'avois tiré voftre fuffrage ainfi, coup fans pour pas que l'honneur de luy confiilté l'exclufion j'en ay; car;, pour de connoifh'e, defplaire, & duquel & beaucoup depuis j'avois de ce mot. Ce qu'eftant que je vous aie voulu quelle apparence porter au travers de M*~Capré ? Vous le voulez pourtant, m'ouïr contre moi en faveur vous prononcez un & de ce que je ne veux fouffrir, à caufe Capré, de fon mérite & de voAre authorité comme que j e confidère lieux je dois, quelque penfée que vous ayez de certains fur lesquels vous me ferez bien l'honneur de mon Difcours mond. de lieur je m'entendre. INEDITES LETTRES donc jugez qu'en des arm~), j'impugne Vous l'Origine la maifbn de Savoye, en cela je ne fuis pas le premier, gnorez 80 page indirectement ce que fçaurois Monfieur Du Chefne je ne de de Rubys, vous n'iDu Chefne, l'incomparable parler a efcrit fait n'avoif de l'origine dénier. Mais pas car d un cofté m'eft un mur d'airin duquel le P. de Boiffieu qui tranche l'authorité de ( 'Dt/ccM.f je ne veux offenfer, &, fans ce qu'en pas Mons. vous la & ncM~m~ (sic) vertement ce que qu'effleurer. des que je prépare qui fuit eft un peu plus fenfible, à voftre ouvrage; ce qui ne peut eftre, n'ayant contredits veu ni fceu quel peut eftre voAre deffein. Que ce que j'ay Ce dit foit jugez meure hors de vous le je le veux bien, propos, puifque de faifon; vous m'excuferez d je n'en de- ainfi hors pas d'accord, car fi la vérité de la diffimuler il eft impoUible faict particulier de l'origine blir tout hautement foit qu'il verre bien avec fervent Pag. folide, nous pour i'y2, je vous fans la perdre. Et en ce il en fault eflades princes, de reconnoutre rial que depuis tres monftres. ne vous le fieur J'en à la vérité, & des fables faire fais douter de ce que juge VVulfon ay donné ni qui pourtant a bien rendre odieux. de la intérêt vous ne ni armo- françois forgé l'étimologie, Prenez garde pas de le recevoir. rien dans mon Difcours, que je ne décide la nouveauté du terme, tente de marquer oblige dit j'ay que, quelque de ce terme, n'eft qu'il qui ne du tout. & je vous tiens fi équitable trangle, que vous ayez pour la confervation laifferez de l'hiftoire, ce qui faict à leur avantage pourveu (inon c'eft meïïer des morceaux de des émeraudes que eft l'âme d'auce qui toutefois où je me conde peur de me DE SAVANTS. QJUELQUES Pag. 17~ j'avoue ingénuement que ma façon de parler eft un peu crue, mais je vous prie de confidérer la matrès légère, la faulte ne peut eftre que tière, laquelle eûant vénielle bien mefme il feroit vray que Sarcus ~uA quand un nom de famille de Tiercelin, & non ce que que je vouldrois a defpleu. Enfin vous l'occallon vous eft tafché terre veux écrit m'accufez s'en eftes je ne avoir me fuis pas fouvenu d'une examiner. point ceçy autrement, d'ingratitude de vous rien ce que je ne toutes les fois que éloge & en cela je connois vous puifque doivent gine plus chers, de touts les aultres. traite fidelle- ceux qui vous la fource & l'ori- d'un nom de rel- autheurs ce que qu'aux claffiques, ne fait pas ni touts les PP. de la Société qui Etfi je n'ay parlé de vous à l'ocfort fouvent. citent cafion font très ne donne pect qu'on le S' Ruffi vous puifqu'ils Je vous où que vous m'avez en ce lieu lequel que eftre ne que voulez ma Préface, les imprimez n'aient rapporté & marqué touts vos tiltres, au moins ment, vous puifqu'il 11de pas agréer ce que je dis en la pag. je vous rends graces à deffein de la faveur faite de me fier voflre Ms. de la Marche, n'a Suffit pour avec présentée, tout de bon, à ceux appartenant des armes de Montbré, Montrichard & aultres, qui je vous Quelle gloire, que je le fais par dilcrétion? de dire que je les tiens de vous, & où en ferois-je prie, touts les lieux où j'ay pris tant s'il avoit fallu nommer ne voit d'aultres naiffent touts efcuffons dans ceux ces elcudbns que je confidère les champs qui les veulent nous donnoient comme des fleurs qui & qui partant font expofées à Aultre chofe feroit fi cueillir? quelque lumière particulière, LETTRES comme veu bien d'Onas celui & en manière quelle Conclufion. intention & de S. Porcher je vous que tNFDtTFS devois rendre vous l'avez Je vous (en ce qui vous eft deu veu. encore répète eft très innocente, où j'ay Brefïë), quoiqu'elle une fois mon que ne foit pas jugée fondement, je n'en me pince avec bonne ferai pas plus marri que je ferois d'une qui faignée mais gafté & corrompu. me tireroit bien du fang, Queltuer on fauve la vie, comme en voulant il advint quefois telle. fi Fon cela, Après à ce foldat heureux qu'un incurable coup d'efpée eftoic inconu. avez occafion. pour ce qu'il voulu faire en cette couvrir mes autant d'obligation quelques faultes, j'euffe auxquelles que je ne die plus de fermeté, fbnne foumiCe plus Je vous rencontre. lieux quelques comme & plus affeure qui en beaucoup mirateurdelafabuleufe inconnant parce que vous amis fe trouvent petite pièce (le ulcère ce que vous creu me def- fujet que je vous en ay de me plaindre de j'ay fbuhaité mon communiqué & plus de vigueur de fidélité, n'y ayant per- que moi en pareil dégagée que je leur ay hoché la bride en à moy-mefme, fufpects des autheurs des chaînes de Na- j'ay confidéré defquels à la vérité, Il eftoit fçavant varre avez d'un m'eftoient ou je parle celuy déclare j'ay auxquelles perfonnes manufcrit, Vous & je vous que guarit C'eft André mais Favin principalement. confus parleur, grand de lieux, amateur antiquité.ce & ou pluftoft adque je vous dis à deffein me marquez de vos que quelques perfonnes offenfez de cette méchante &malheureufe *D:/co!t?.f de fOrtg~ de me les indiquer, Monfieur, fupplie, de repos que je ne fçache comment des armes). car je n'auray & pourquoy Je vous point j'aurois DE à tant d'honnefles defpleu aultrement font puifqu'ils cette je vous peine, par voflre SAVANTS. QUELQUES en conjure, & me faictes aimez que vous refponfe car je n'en peux parler amis. Délivrez-moi de gents, de vos autant LE Au connoutre que je fuis, &c. LABOURUER (~c). même Monfieur, Si je ne voulois entretenir je ne vous defcouvrirois ligence, mes penfées comme j'ay fait Payerne. Vous comme traire toute bonne pas fi franchement à l'occafion du inteltoutes tiltre de donc ne le trouverez vous vous avec au conpoint mauvais, une leçon de édition de cet préparez vous prendrez garde ouvrage, eft appelé deux fois dans la ~Kj' que Chunradus regis charte Chunradus rex; & n'eft que dans que vous me propofez les termes & non dans la perfonne qui eft la mefme comme il eH juHuié par la clofture de cefte charte où ce ainfi la différence du Chonrad, roy donne le contenu elle & fe qualifie & de cette reyne de qui confentement d'icelle, filius la figne regis, Berthe fa mère immédiatement aprez parce qu'il l'eHoit en effet Berthe. & de concorde, je vous efprit d'union ne peuvent eftre les afpres donne advis que les yperpires toto f~/o. Les afpres de Turquie font qui en font éloignés Dans d'argent, comme ce mefme & viennent qui diroit du grec monnoye ;xo~rpos, blanche, c'eA-à-dire blanc, & il y a bien v de LETTRES les aultres que l'apparence fille d'Iiàac INEDITES efloient frère Comnène, d'or aifné Théodore, (i). de l'empereur de ConIII, roy de Hiérufalem, & femme de Baudouin ftantinople, fut dotée de cent mille yperpires comptants, qui euft efté peu de chofe fi c'euft efté des afpres qui ne valent que quella vente de Fine la pièce. raifon, Et par lamefine quesfols dans voflre tiltre euft efté de Candie, dont il eft parlé chofe fent fi les afpres efté la mefine chofe. où de ces afpres, euf- ou yperperes ou yperpyres J'ay efcrit à Marfeille pour ridicule je fçay font qu'ils fort avoir & très fréquents vils. mais de Burchard, de tiltre a donné aage à mon je fçache, que comme Monfieur, endroict Pour non occafion je traicte trop en mon plus que fon neveu à l'opinion contraire. mes & je le tiendray Hifloire voftre le deffein point que Lyon n'a eu qu'un archevefque celui de Laufanne n'aiant jamais je crois grand fi je n'abonde je ne fçay Enfin, de amis, fens, du nom changé dont le Voilà, ufez en de mefine à faveur. fi j'en fçavois Dombes, un peu & l'œconomie, vous y pourrois-je peut-eftre fervir. Toutefois de vous dire que j'ay veu je ne laifferai l'extraict des tiltres de la terre de Beaujeu tiré de la Chambre des comptes. les originaux font dans Je dis l'extraict, le thréfor car je crois de Beaujollois qui que eft à Villefranche. C'eft (i) dans Voyez /lyperpenim: Ry\antmorutn ex awo eximie cet extraict que j'ay au mot du Cange, Glof., – c<iluneta imperatoium oui ej,Jicappellata i utile quafi & i ecoéto i nnfeûn veu que effet, imperat l'an &c. » – Voyez orum mtmtnt*. 1. 1402 auffi Pierre Differtanode Coiijlcintwopohtanoi um DE & l'Hermite de Norry duc de Bourbon SAVANTS. QUELQUES de la Faye au nom du acheptèrent & chafleaux de Trévoulx, Am- les villes le Chaflelard, de 30,000 1. Il ne pour la fomme dit point de qui de Villars je crois que c'eft du feigneur de Lyon. Tout cela ne vous fera qui les tenoit de l'Eglife il y a apparence traicté pas nouveau, que vous l'aurez bérieu, dans voflre Hifloire de Breffe. & religieux convent tionibus J'ai trouvé de St-Rambert, auffi pro que l'abbé, laboribus & vexa- & inîmicorum donnèecclejlœ evitandis, rent à meffire fire de Beaujeu, le droict Humbert, qu'ils avoient en la ville du Bourg St-Chriftophle, fur l'églife, décimes & aultres droicts De l'an cimetière, fpirituels. tyrannorum 1226. Il y a quantité d'aultres chofes qui ne regardent & je ne doute point Beaujollois, que tout cela loties quoties. Néantmoins, foit exibé en original le défirez, je vous tièrement, &c. donnerai tout, puifque CL. A Valence, ce 16 feptembre Au LE que le ne vous fi vous je fuis tout en- LABOURFUR 1660. même (s l. n. il.). Monfieur, Je ne fçay pourquoi vous le démeflé avez ni aurez, je vous vous y vouldrez J'ay dit que prendre. étoit une happelourde, trix de Savoye j'ay affeure, je vous ay engagé le P. Meneftrier3 vous n'y que dans que avec dites aucune part que le tombeau voilà celle que de Béa- qui va bien LETTRES mais ce euffiez INEDITES pas à voflre n'eft efcrire voulu de fi ce n'eftoit efgard, ce tombeau en homme que vous de cour Je rappelle auffi un cénotaphe, pluftoft qu'en hiftorien. ce qui eft évident, d'autant que ces maffes de pierres font des monuments des perfonnes pluftoft érigez à la mémoire illuflres que des urnes pour leurs cendres, ou de ces arches à l'antique que ce jeune homme des enfants de Béatrix, de naiffance de ceux fi convaincante de forte les corps entiers. Et ce a efcritdu nombre (le P. Meneflrier) où l'on qu'il mettoit du nom, de fa fille aifnée avec pas Feftat qu'en juftice, fur le lieu n'auroit de Certes, doute point forties je vous avife logét., de mon que feul, ce lieu? Je vous ait efté bafti temps, qui & je ne impeccable, dont vous me parlez & quelqu'autres répliques baga- mais pour ïaipone demeureront j'ay reçeu & vous remercie plus de part vous que de ne m'y de les publier encore une obligé fois & d'indiquer le lieu d'où elles font forties. J'y explicharte de mefme voftre querai pour l'abbaye première Payerne, donné. lui tout que j'ay remarquées quoy que vous difiez. cabinet; leurs Au refle, pas fans refponfe. voflre recueil où j'ay bien en avez en je ne fuis pas doctes plumes que ces à dire fur les Origines qui font preuve qu'il a mis les chofes, du contraire. En effet, que les impertinences fans réplique, Monfieur, ne trouvent telles cette de l'ordre contraire non pas pas fouffert demeureront & qui mais que le monument ni au mefme fépulture, mais l'accorderai, au d'aller pu recevoir information de la fépulture conclure de Béatrix j'euffe & eft une m'en eft impoffible que je ray pouffé & je ne penfe des armes où vous Je ferai n'avez pas pris garde que ce Chonrad, DE fils de Berthe, vous & je fuis obligé que le Pacifique, à caufe d'un difcours que je généalogie n'eft à retoucher autre cefte ay autrefois mes & que communiqué Mémoires humilité SAVANTS. QUELQUES fur l'lfle-Barbe, vous que le tout avec de celui défirer pouvez je fais entrer dans la candeur & efl vérita- qui &c. blement, LE ce Lyon, 16 Du même mars 1677. j Antoine Grofû LABOUREUR. (i). Monfieur Encore me vous, laquelle d'eflre connu pas l'honneur néantmoins fur voftre courtoifie que je confiant j'ay reffenti divers je prenz encore Camaret, de n'aye de Mr de effects la de par le moyen liberté de vous demander de développer il efl bien malaifé fans laquelle grace, dans la généalogie toutes les difficultez qui fe rencontrent eft de fçavoir comment La première dela maifon d'Agout. une Antoine (1) mille noble des fut un ce fiècle. qui les faits gie, Groffi, né à Apt vers Lioux, fon de prieur d'une 1604, mort &. ancienne, Toujours à la recherche hiftonques, débrouiller les lacunes qui généalogie des jour quelque fixer les fables fe trouvoient grandes fa- toire îecueil de tes, de titres de authentiques fur extraits maifons la de à celle des pays, de de anciens, archives des & des abbayes. etoit de forte, littéraires qu'il particulières Son plus l'hifIl avoit char- documents cartulaires communiquer fes richeffes du dont conGderable de toute feigneurs, remplir dans eft mêlée un la chronoloou & du Comtat, fait érudits les plus jeter la Provence en 1687, hommes pouvoit de des avoit des eglifes plaifir grand hberalement aux écrivains LETTRES la terre de Sault mary d'Agout, d'Atalexis ne la maifon en remontant, Raymond fa femme. Vous voyez bien, ridicules de pas les fables inféodation (1), ni la prétendue en faveur de Faucher d'Agout faicte d'Agout, avec Roftain de la terre du & que je de Gre- Monfieur, l'hiftorien reçoiz noble & la d'Agout, de Die qui vivoit fan 1 184, de Gillo, fille d'un certain Raimbault d'Ifoarde mary dans eft entrée de joindre, féconde INEDITES de Sault dans Loup, la- & d'ignorances d'inepties quelle il y a prefqu'autant que de périodes. la terre Monfieur, Que vous en femble donc, de n'auroit-elle Sault de la femme avoient qui de Roftain fur les l'aide qu'a fances. en ne qu'ils nques étoit tras, nnmenfes connoif- la plupart favants, uns pour ce que de Honore lettres de de Vaifon, laiffa au Chapitre fur les familles lui entre de les mains Saint-Quentin, iTPUM-e de patirnrp de recueils tomberent de après contmua &. de fon Cl itique. &. celles de ri-apres à leur (i) Chorier, Remerville fur en autres d'Apt, forme de antiquités un grand par au pi leur les brouillons chai Groffi de fes tes copiées onginaux. C'eft entrait les lettres au prieur de Lioux, quej'ai Le Laboureur notes mfcriptionsromai- ou fur de des lui &. quelques de ce recueil de de favants copies de Tour- 8c civile adreffees tes foins par de M. de Remerville qui les réponfes églife; font de diverfes nombre cette &. fes fd correfpondance &. fur avec M. fur des d fa mort, le fucceffion, bienveillance Ce lettres quelques lettres natale la ecclefiafuque &. les les documents intéreffer de l'hiftoire nes Quelques- par tiens. Labou- fa ville &. tous de les je trouverauffi de M. le comte differtation Suare^, Groffi, de d'Apt pouvoient de l'evê- Le devenus, precieufcs & Antoine Bnançon, &c. Choner, titres de Yllijloïre Jofeph-Mane reur, avec temps, étoicnt qui on doit de ceux de Groffi. non-Simiane les hom- a la B. de Carpen- doute la propriété etoit-il le P. Columbi de le P. Robert qui fou auteur le P. Pagi, Cartulaire tous de Provence, Chorographie que d'Herouval auffi avec Bouche, Ruffi Wion de Pans, ceux en eorrefpondance mes les pour où fans unique, de M. de Remer- ville fonlaujourd'hui hifto- ayeule eftant lesMss. Prefquetous refoudre etoit province, difficultés & d'Odile, laquelle pouvoient de fes Groffi la dot d'Agout, à tes lumières recours le confultoient efté point Chorier, rang. qu'on trouvera DE la lui auroit aurions SAVANTS. QUELQUFS en mariage apportée nous ? Si cela eftoit, meflîeurs de Ste-Marthe faict un grand pas, il fault de Léger d'Agout, auroient parlé comme d'Apt; mais pour cela, nous ne ferions pas hors d'affaires. Perdesjà mettez-moi donc de vous de noftre Rôftain n'auroit feroit point eflé partagée fi Humbert eflé pas mafculine quelque poftérité de la terre de Sault, le droit confervé qui & laquelle d'aifneffe ce qu'il tout Monfieur, filz aifné & fi de lui ne marié, fortie auroit quent Simiane. Voylà, demander par auroit confé- fur la maifon y a de fcabreux de dans car tout le refle n'eft rien, d'Agout; à mon advis. En effect, que cette maifon foit provencealle il n'y a pas lieu d'en doubter, & indigène, quoy que dient de fables; foit un rameau de nos conteurs que Simiane l'hiftoire de la maifon moins encore vouldroit pas, mais il s'en deffend eft qui beaucoup on s'eft de bonne de l'identité appuyé mencent fincère plus il donne contraire, à fe faire de l'hiftorien celle-là très mal. ne foy touts en la ne le Le P. Colombi, au oppofe pas les tiltres fur lefquels s'y de ces deux connoiflre Grenoble races perfonne qui comdu grand & de deux & Léger fes enfants, aultres Roflains pour les faire que l'on a mis à la torture Il eût efté à fouhaiter de nom. que Humbert changer & Guillaume fon aifné euffent porté cette livrée; l'ancien de Raimbault Roftain, mais cela ne porte n'eftoit rire. l'ufage en leur fiècle, & ainfi cela aucune J'abufe, je ne pas doubte Excufez, conféquence. de voflre Monfieur, point que Monfieur, loifir qui mes conjectures mon eiloignement & eft prétieux, ne vous facent & mon aage, LETTRES INEDITES de pénétrer les fecrets d'une maifon m'empefchant & ma caducité, d'aller vous fi efloignée moy-mefine en perfonne avec Mr de Camaret confulter qui a déforceluy-là mais intéreft tractée avec maifon d'Agout rendre en foit, qu'il très qu'il aura la bonté offrir touts mes devoirs. & de vous celle-cy en je vous humble le Trieur conjure, & très de Groffi, Au A Lyon, Après ce 24 avoir & me croyez, obéiffant LE doéleur ferviteur. LABOUREUR. en droit, n'a peu avnl 1677. leu avec advouer autant que le plus encore que dans de bonheur à cdpr. même beaucoup de joye celle a pieu m'efcrire & de laquelle je vous referai vie très eftroitement je me donneray obligé, de vous dire que je ne dois plus avoir de chagrin des chofes a con- je croys CL. Monfieur qu'il à la & par celle-là alliée avec noftre Ifle-Barbe par le moyen de rifle & prieur Sancti Marii, en moyne Monfieur, Agréez-les, s'il vous plaift, Voitre l'alliance par de Simiane, la maifon de Jan d'Agout, l'an 1414. Quoy de vous ma curiofité dans efclairé defcouvrir. celle que forte qu'il vous toute ma fhonneur d'ignorer de la province de Provence En effet, il faut Monfieur, d'eftude de fcience, il y a pour & il n'eft pas le moins nouveau DE qu'on rencontre chofes qui manquent Quoy qu'il dans d'un apotiquaire des la boutique fois aux archives des princes. quelques bien de marcher je protefte de la maifon de Sault, l'hiftoire en foit, Monfieur, fur vos pas dans encore qu'il s'y rencontre tousjours & SAVANTS. QUELQUES on quels vement, peut parler néantmoins d'endroicts beaucoup def- qu'affirmatidoit fuppofer pluftoft négativement il y en a d'aultres qu'on de douter dont il n'efl: plus permis des principes eft pure provencealle, le premier, que la maifon d'Agout à touts les fabulal'on ferme la bouche & par ce moyen comme nie, qui l'ont efté pour l'amener tion de la teurs qui n'eut dans un mais de laquelle de la Pomérareçoit efté l'inféoda- Il fauldroit dire tout obferver en la peril en eftoit bien de cette inféo- le triple vice de la & de findiction, à un novice, cecy, avec qui n'ignorez ce chancelier, jamais, à chaffé car quant à lui, la veille, pour ainfi dire, & cela, ne fut il avoit lieutenant, du Règne, de l'Empire & non pas à vous, Monfieur, qui où elle en Provence date encore le fonds de Sault Val de fon efloigné dation. dans non empereur par un empereur de terre en Provence jamais de fa vie un pouce il avoit droict pays & en une ville à laquelle la vérité, fonne chercher rien.Onpourroit archevefque on fait occuper & à qui qui a rempli de Cologne, la place du tout le règne de Henri. faint Héribert grand Tant y a qu'on peuft dire qu'il ne s'eft jamais veu rien de Celui qui inféodation. fi impertinent que cefle prétendue & Agout foient ne veult pas que Simiane l'a publiée, fi vous me le permettiez, mefine chofe. Et moy, Monfieur, de foy-me1ine qui s'infinue je m'en ferois un principe nous force de le recevoir & le reconnoifire. la & Et quelle LLTTRES INEDITES en pourrai-je preuve & ces beaux tiltres que vous meilleure donner, avez vous-mefine que au donnés R. P. Co- dans fon Hifloire de Simiane, fans lombi ? Il les a publiés vous nommer encore beaucoup, (i), qu'il vous honore en ce pays voftre rare car c'eft lui qui a faict connoiftre traicté vous dans lequel dire, & cela de la ville d'Avignon de ce qui fe pouvoit de la Seigneurie n'avez rien oublié Vous de prudence que vous n'offenfez perfonne. de mes Mafures de me parler avez eu la bonté qui ne & moy je dis de cefl ouferont jamais que des mafures, avec tant digne de la majefté vrage que c'eft un palais magnifique, Pontifes & de nos plus & de la fainteté des fouverains Roys. grands Mais pour revenir Agout mianes rien à notre Agout engendre famille, par quelque paction, ait pris le nom connue, à fa maifon ? Le refpect moins inconu tiltres, reconnoit un Agout, de bonne l'identité C'eft des les écrivains n'ont qui) fcience pas du ddigne fditprefque après prieur de plus s'être de leconnoîlre naturel qu'un de cefle que quelqu'un destination ou aultre raifon encore de Simiane, j'ay que aux refpondre tous eni icln^ Gioffi, publi- quement de tout a leurs jufques pour vos à lui occude ce objections volontiers, je pardonne foy que plufieurs maifons d'Agout deux ce qu'ont a-t-il qu'y de pations m'empefche docte de Daufiné auquel Id efté Simiane qu'eflre qui en efl forti, & ces Sid'aultres faict quantité que l'hiftoayant Agouts a voulu de ce beau nom, de Grenoble defpouiller la foy des de ayant devant contre (i) Simiane propos, puifqu'il perfonnes croyent & de Simiane. Et qu'ils ce qui eenis lui eLoienl donnoit redevables quelque valeur DE dire vous pour la vérité, de rune l'antiquité vous eft deue, defcouverte attache, je m'y favorife opinion SAVANTS QUELQUES & en parce que & de l'aultre cefle dont la ruine la temps imitation de celle des mefine fable du Loup, qui eft une d'Agout de Rome. fondateurs les Que s'il eftoit permis de couldre là où l'hiftoire conjectures je dirois avec ceux manque, de Sault foient de Sicadets qui veullent que les Agouts miane, leurs que ces illuftres eflant cadets ne voulant céder pas à plus puiffants qu'eux, auroient & un blafon oppofé affecté une origine eftrangère à celuy de leurs parents, cadets, pour leur monftrer que, quoyque ils avoient affez de cœur & de valleur pour abbatre les aifnez, cornes du bellier fable. Mais profeffion, fouffrirez-vous devenus de Simiane. le P. Colombi puifque & le fieur Allard (i) me feront des oracles. n'y perfonne ayant que moy en cellc-cy, qui fuis en a donné une luiire Gui Allard, de Dauphme qui a fait de fa aultre, attendant vos peut-eftre décifions qui ce que je vous prie de croyre, & vous honore qui vous eftime plus &c. refpect, CL. (i) une une C'eft en tout cA éMonJteur eft Monfieur, Cecy, le Trieur le Nobi- &. la Génenlogie des LE LABOUREUR. de Grojfi, principales familles à oApt. de cette fronnu. A Monfieur LETTRES INEDITES Chorier à Guichenon. chevalier de l'ordre Guichenon, de St-Lazare, &c., à Lyon. Monfieur, Je vous mis. & fçache j'efpère pas moins. & je ne connois le zelle. que je vous ay pro- que s'ils ne le font pas, vous ne Je ne fuis poëte que pour mes d'autre Parnaffe & que l'affection néantmoins m'eflimerez amis, diftiques le jugement ce que j'en dois faire jufqu'à le voftre. J'en feray cas s'ils vous agréent, Je fufpens j'en que les deux envoyé Si vous vous en fervez, je feray ravy, Monfieur, il fera je l'ay mis que vous y laiffiez mon nom comme un tefmoignage à la poflérité de noflre amitié mutuelle, & je ne puis rien défirer qui me foit plus avantageux. Je vous prie de vous fouvenir & de ne pas douter &c. mon ame, que de ma Topographie je ne fois de toutes de Vienne, les forces CHORIER. A Vienne, le 12 decembre 1658. de DE SAVANTS. QUELQUES Du A Monficur même. confeiller Guichenon du Roy, a Bourg. &c, Monfieur, recouvré ne feront quelques pièces qui peut-eftre à voflre deffein de l'Hiftoire de Dombes. Je J'ay pas inutiles vous les envoyé, dans tomber Talleman actes vous de ce qui me pourra & j'en feray autant les mains à l'avenir fur cette matière. L'abbé eflant à Lyon, me fit voir de vieux beaucoup des anciens où il efl parlé de Beaujeu feigneurs les trouverez dans les archives du prioré de Saint& fi vous le défirez, à qui il en je m'enquerray la charge & le foing. Je fuis obligé a donné à prendre & par la bonté intérêt en ce qui vous touche, que vous avez pour moy & par l'eflime que je fais de vous. Enfin, volume de mon Hifloire Monfieur, j'ay achevé le premier frenée, de compofée public. Je dix livres, partiray pour & bientôt je le Grenoble dans au donneray dix à douze le publier jours, ne pouvant que je n'aye fait ce voyage. A mon retour j'efpère de vous aller voir. Cependant je vous prie de ne point douter que je ne fois de tout mon &c. cœur, CHORIER. A Vienne, le 27 d'avnl r659. LETTRES Du même INEDITES a Antoine de S Groffi. Monfieur vous J'ofe non-feulement demander voftre amitié, mais efpérer que vous ne me la reffuferez pas. Les idées de voftre que Mr Juvenis & Mr de la Garde m'ont données vertu, comme elles font le fuppôt de laliberté que je prens, Je fay, Monfieur, en feront encore la juftification. que auffy vous eftes dans de lettres, voflre une élévation & par éminent celle extraordinaire de voflre de forte favoir les gens celle de & par fi vous m'accordez naiffance, que, entre la vous ne devez pas trouver grace que je vous demande, dans moy tous les refpects mauvais qu'elle ne trouve qui reconnoiffance. Je ne fay pas luy font dûs & une parfaite fi mon nom fera allé jufques à vous. Peut-eflre, Monfieur, des que vous aurez déjà appris que, fi dans la République lettres je ne fuis pas de ceux qui comme vous y paroiffent dans les plus hauts rangs, dans j'y fais du moins nombre la populaffe. d'excellens J'ay hommes au public des ouvrages à qui ont donné quelque prix par leur apl'honneur un jour, fi vous l'aggréez, donné J'auray probation. d'en faire préfent à voflre paffés YHiJîoire nenjîs J. J'achevay ces jours de la éMaifon de la Tour-^cAu- bibliothèque. généalogique je travaille vergne, que j'ay écritte en latin; préfentement à un autre ouvrage en cefte mefme langue, dont le tiltre vous le fujet, le voicy ZN^ic. Chorerj Vienapprendra C. de Statu progïeffuque litterarum ac de claris, DE SAVANTS. QUELQUES & de rebus viris, œtate fua qua magifliatu libri duo (i). J'y fuy le canal de ma fuis commentariorum vie & j'y parle de la manière que je dois, (fans rien donner qua eruditione, à la paffion), de bords, de dignes bien, tous les hommes que je trouve fur fes Cella eftant, vous jugez me difpenfer d'y parler de quelqu'éloge. que je ne faurois Monfieur, & pour cella vous ne pouvez non plus vous difpenfer vous-mefine de me donner les Mémoires qui me font névous, ceffaires. Nul célèbres de mes dans les lettres, ce qui le regardoit. pour efire perfuadés de Paris, amis & ce font n'a fait difficulté les plus mander de m'en Ils ont affez de bonne de moy opinion de leur réputation. de fe fier à moy que je gafte une fi belle maN'apréhendez pas, Monfieur, tière par la forme que je luy donneray. Vous en ferez affurément & pour éviter de rien laiffer à la poftérité je vous envoyray qui ne réponde pas bien à ma penfee, voftre éloge d'abord ou qu'il fera fait, pour en retrancher fatisfait, tout ce que vous pour y ajouter On me donna il y a quelques de vrage Grenoble Chorier (2) On pour ce qui dans du dont Biographie; a publie eft cite dans qu'il lui demandoit. fut-ce par un louable modeftie auffi Recherches, la lettre encore prieur au projet pour rec'amoit Choner obftinement a la charge de Lioux les celui-ci fon concours tous fouillé la chafte en femme duquel & lui les renfeigne- avoit publiant participa- l'execution d'être de de turpitudes \il d'un le vice & de plus le il lui répu- ce qu'il en Sigœa celte jeune de avoit pu & d'obfcenite» cœur corrompu & la crapule révoltant. qui mémoire Aloifia nnm fes dans effrontementla fous que, l'homme par & docte de parce favant, loué tout fentme que etoit e fentiment &. exemplaire qu'il gnoit Peut-êtie auffi peut-être pieux fa pour dechna, toute le concernoit, fuivante befoin il avoil mais tion refufa ete ments mœurs revient obtenir Mémoues l'ou- titre, 1 verra que Choner & qui de ces partie note 46, a qui en 1 84 5 la première p. un autre fous (1) C'eft, (2). jugerez à propos années une hiftoire Ms. ont trouver dans la par ce de plus LETTRES mais antiquités inconnu datée dans fa réponfe 17 mai me dreffer « ti «Pourceque de mon protcfte fuis en eftat desmémofres « femble ce « autheurs auxquels « d'obligation Chorier, qui Quoi Annales où Uxellicus trice phron, étoit à fon Boze barde prince une la lettre frere {Hijiove de Titus Caïus d'4pt) l'hif- des Pa- les par- A la fuite, Junius Fronto. M. dit, latinité elles, par étoit de fervi pour Carpentras, huit a neuf le ftyle que & fe reffen- de la plus le plan les parties que cas grand manuferite barbare que n'efles ancienne étoit fi bien qui le compofi bien correfpondoient eii+re la plupart des faits énonces fe rapportoient l'auteur fi bien a ce que dit les ecrivains ont pofténeurs, n'eft guei e poffible ne tendu donner que le prieur Quoique Remerville aient très de qu'il ait pré- des fictions. Groffi pièce cependant alléguées ces raifons par & M. de cette regardé véridique les raifons malgré 3 ci-deffus, il eft mêmes, Ms, d'Uxelque le prétendu probable hcus n'etoit dans le qu'un paftiche de celui qui a eté publié en genre 1828 M. par de Hiftoire Trebonius Duumvir On Fi onto fiècle, l'abbé Major, d'après s'en d'ancienneté, enfin, conçu, faifoit annonçoit contraire au peut-être & d'Eu- Druides. toit qui reftee d'Apt a la B. de rien comme ces Anna- Timufcates des fes d'Apt. de Marcus dans ans n'avoit qu'il de & qui l'ecriture que en foit, ville tenir Uijloire qu'en celle &. la qualité fpn mettoit habitants le nom pris contenues du de c'étoit il prélendoit ticularités les, de Baffus, d'Apt; a tant Chonerétoit fe trouvoit ce Ms. foient de gens de lettres, fur Groffi. premiers commencements avoit celebres qu'il wbanœ: des en dans le fileiice y a gardé (t) Le Ms. dont parle L'auteur de fi on me tant Gaules tort a mentionne Commentaires abrégée faire l'excellence ouvi âges nombre. de il me le public pour « de leur des paru a tant façon toire rien feroit quelque intitule ce fujet; nom, de cents pouvoir pour mon fous que « leurs de n'ayant « confidérable que Vous M. de Remerville &. aujourd'hui Eloge, ingenuement pas d'ailleurs motive à Chorier, 1678 marquez « je vous '< je ne Il ne de me l'apprendre. prie Grofli termes du « \ous Je vous (i). en quels refus Fronto. que l'autheur & fes fictions d'Apt, de Viterbe fe peut qu'après les & favantes recherches que vous avez faittes des de cette ville, le véritable autheur vous en foit curieufes Voici ville d'Annius l'exemple à T. Junius attribue « l'ancienne a fuivi qui fon de fabuleufe INEDITES contenoit fous Vienne, Rufinus, de cette découvrit, a Marfeille, une t. Mermet, pierre le nom i le Senateur de fon nom de & ancien ville. le dix-feptième de dans l'eglife vers dont de l'infei T -J. la îption Fronto, DE à donner pas homme SAVANTS. QUELQUES dans ces chimères, voftre favoir eft & vous vous efles fervi d'aydes grand & trop folide, Ce font les Cartulaires trop fidelles pour en eftre trompé. & les autres Mss. que vous avez eu le foing d'affembler. Il eft vray qu'ils font les des vérités principaux dépofitaires trop de Thiftoire des derniers & au-deffous darlles une de Brutus fans doute l'idée de cette a fon lettre on etoit époque ferieux ces dont les plus d'une fois la dupe, au jour jusques démafqués de vils impofteurs. citée ce qui a etc l'abbé par M. Barjavel a dit j'ay <> quer ce la que retirer com- qui de tout de Lioux de quoy fatis- voftre cuno- facilité grande eue à communi- j'avois pu de curieux, légitime- le temps m'oftoient ce que j'avois de tout partique mes la penfee prefté, m'aa ce que j'avois lequel eftoient cuneufes, quoy- de que 4 1, eftoit le n'eftoit pas nom « pofees l'ordre la pour des temps. avoit 1 640 ne « Uxehcus. On dediverfes principalement &. police, leur* gouvernement, de les divifions leurs » qui en provenoient; les guerres que qui eftatz des princes eues qui en font mceuis, & roliveraiiis, tes les &. l'eftabliffement leurs « Grecs, grand avec Celtes, « defcendus, avoient md- villes, & des autres autres ce d'un » de ce peuple .< les eftoit fondation « commencemens des fi la difposées, trompe, dans voyoit des vieux « nom de celuy me de » diverfes fuivant Le nom de « princes &. dif- plufpart « nombre « religion autheurs rangees ainfi « mémoire celles l'an des oublié, la Ce un ramas dont parmy véritable je perdis « pièces les fables quelques paroiffoit « nufcnt & d'Apt) pneur trop dans prefque de du Ms. d'Uxel- a ramaffer « mcommoditez .< prive le toufjours « culièrement « de lettre (ITiJi. avoir mais « que « ment dit pleinement « fité; la « Je voudrois Choner, « faire comme (Bw -Bibliographe fauclufienne) cœur, éte auteurs ci-deffus, Boze par y eût « qu'il « ce très an- grande &. dans chofes « qui dChoriei, licus des « ou & qui eurent de marquoit « manufcnt, a prendre & ftigmatifés fuivant L'extrait mon au Ms. ou leuis qui « cienneté, Fronto menfongères eux-mêmes ont furent « « nufcnt fut fictions favants Ton bel-efpnt T.-J. difpofé comme avi, qui donna ce la joindre tres & zMedii & mefme de ce que je « pu trouvet « tenois de mes anceftres, qm avoient « confervéentreautres chofes un ma- provenoit vraifemblala même A cette fource. de pletera de me- qui blement Groffi Cefar & de frere, cours & de des fauffaire la d'Uxellicus au avec decouverte a quelque fuppofer urne fiècles avec autres eftatz comme tant ce le encore peuple que en font defcendus entre eux k Romains avec & autres, x les qui LETTRES INEDITES infallible de bien parle. C'eft là où j'ay trouvé la conviction des fauffetez pour véritez indubitables que l'on débitoit & je fay qu'on n'en fauroit jamais avoir affez leu & examiné, puifque c'eft d'eux que fe tirent les efclairciffemens efles perfuadé eft tout de ce me peut manufcrit, dans copié « ce en » & quin'eneftoitpas le < bien mais juger; c'eftoit ce qui en regard de ma patrie, dans je n'eftois encore auquel « ble de fane « ment des « fait tout « durant cher de o ou a en quel je le tout que vous a poui pouvoir l'ancien que que eftre une qu'il du vie d'avoir a mes amys, faire recon- en que cas qu'on efté j'ay de n'avoir ht, l'avois de cette depuis pouvoir un je bruflay fait de l'hiftoire dont que fur cet je fis que ma vie, ancien dans fuivant un toutes ne paroi ff bit pas de« les apparences, « voir eftre longue, de peur qu'après « ma mort on ne fit imprimer cette & que « me fervoit « pas, « vente on ne manuferit, ne tenu d'autre « obligé de qui ne paroiffant d'avoir m'imputaft în- eftre fou- part. J'ay creu vous efcrire cecy, eftre ce qui tant ce de garant, pour pouvoit vous faire Mon- connoiftre « queje n'ay pas inventé « avez veu de l'ancienneté ce que vous de la ville « d'Apt fuis tout-à-fait & que j'en « incapable, au n'y ayant perfonne mondequiabhorreplusquemoyles comme « importures&.fuppofitions, vent qu'en « pour tefmoigner vous donner j'ay fonde- principal Ce eftoit de- des pays que appuyé < manufcrit. cuneufes chofes le eftoit « temps oùj'avois province ceux lequel languiffante, de « tous d'un afflige fut en mon <• tant fieur, d'envoyer Mais je fus de cerveau « traifné tirer fçavoir ce qu'il peu apprendre Ce qui fut la caufe « 1664, toft Ms. taf- pour pour partz leur malheureux g jamais « devenu. poffible marquez le rencontrer. » affez fay il pouvoit me en diverfes 0 bord moins beaucoup hiftoire, manufcrit, difficulté « veu, « pût ce endroit fis pas « noiftre efté ans recouvrer ne ce m'a de vmgt plus capa- comme &. de nosEvefques, mis difcerne- Et ce qu'il le un aage un veritable chofes. me pour façon pas fait « ment pouvez « flattoit quelque & c'eft ce qui me « voifins, veu, affurément vous comme meilleur, jeuneffe avoir très en « Saints j'avois tendre pouvez que moy, reffouvemr duquel ma plus vous que bien auffy ce qui Vous d'ailleurs. inutillement attendroit qu'on qui me de ce vieux « fance s'il lequel, venoil connoiffent je peu- l'ay efcrit auffi connoif- quelque manufcrit, à efchapper dans des le plus » ténèbres de me « net, travail de chofes « beaucoup qui ne font pas 1 de la nature de celles quevous ave? de nos vous de quelque trouveriez chiche très cabi- affurement DE SAVANTS. QUELQUES que vous ne condamnerez de vous fupplier très humblement croire de me communiquer la bonté que je vous l'obligation Mr de la Garde trouvés. blique auray pas la liberté que je prens comme je fais, d'avoir les voftres. Je rendray pudes fecours auray que j'y fi vous me s'en chargera faites la faveur de vouloir me les faire tenir par luy, & ne doutez Je fais pas que je ne vous en rende bon compte. d'une très exacte fidélité. en ces occafions Vous profeffion de moy qui en auray pas fujet de vous plaindre tant de me louer de vous. Je n'auray qu'à fuivre mon naturelle inclination pour vous faire eftimer ma bonne foy n'aurez & feflime « veues ce mauvais par diverfes les tout eftant des autres. « faire bien différentes Mon deffein tout les curieux « jufte difcernement les unes de eftoit le au naruiahbvs, mpuns « que le au long, ou à la fin de mon « commencement du efehantillon qui compofent pièces imprimer « hiftoire, je fais de vous, que pour en pûffent faire & féparer un le bon mauvais. « Il me » critde reftoit un 128 chartes recueil qui manuf- monftre plus a de 5 00 ans d'ancienneté, 8t, comme « la plufpart de ces chartes tracent « de chofes les églifes concernant « d'Apt, au Chapitre je l'ay donné « de cette « fervé « long mefme ville. Mais je m'en une copie jufte &. que J'ay promis endroit après que fuis ré- j'en fis au de laiffer moy, pour au fa- éviter pour « tisfaire ceuxqui « de lire ces « en vous « quelle « l'ordre « puis. a chofe n'ont vieux envoyé voir de perdre pas l'habitude documens. unenotebien Je vous amplepour s'il y a quelquechofe avec fervir, par une qui puiffe table par ces chartes je range des temps, le mieux S'il s'y qui peut faffe trouver pour la- fuivant que je quelque vous, Faites- deme le faire fçavoir, « moy la grace « & je vous envoyeray les copies que « vous en délirerez .Que fi vous voulez « voir la copie totale que j'en ay faite, « ayez la bonté de me le marquer, U la feray tenir vous je par l'adreffe « que vous me donnerez, efpérant « de voftre bonte foin que vous aurez « qu'elle ne fe gafte, que je pour « puiffe accomplir ma promeffe. » LETTRES un mauvais INEDITES le titre procédé vous que me permettrez de de, prendre Monfieur très humble Voflre & très obéiffant ferviteur. CHORIER. A Grenoble, le 29 feptembre 1677 Au même, Monfieur, Les maux que pour ceux qui les méritent. Vous en feriez exent, & vos fortes applications un bien qui, fans vous incommoder, feroient feroient de à la République des lettres. l'honneur MonCependant, fieu, ne devroient je me réjouis je vous conjure eftre du reflabliffement d'en avoir plus de foin de voftre à l'avenir fanté, c'eft & un bien qu'il ne faut jamais prodiguer, parce qu'il eft le de tous les autres biens que fans luy on ne fauroit fuppôt Voftre lettre m'apprend à que vous commencez goûter. n'en pas douter, & je ferois affligé très fenfiblement file" défir de m'obliger commoder. C'efl vous portoit pourquoy, à rien Monfieur, qui pût vous inne vous mettez en peine de recouvrer le Ms. d'Uxellius (Uxellicus'). Si tout ce qu'il contenoit avoit du rapport à la pièce que de fables comme j'en ay veüe, ce n'eftoit qu'un ramas point celles qu'Annius de Viterbe a publiées fous ces grands noms de Berofe, de Manethon & de Metalfthene: je n'en fais DE nulle du Cartulaire mais j'en fais beaucoup d'Apt. de m'en comje vous en prie, Monfieur, eftime Obligez-moy, la copie que me rapportera muniquer la Garde SAVANTS. QUELQUES vous vous eftes réfervée. ou me la fera tenir Mr de fidellement, que fort peu; que je ne la garderay vous n'aurez pas fujet de vous plaindre de voftre honnefteté. de Louis, fils de Bofon, Il y a des chartes que je feray il m'importe bien aife & que mefmes de voir, & quelques & je vous promets de tranftrop incommode & que j'accepte. crire. C'eft une grace que vous m'offrez avec impatience, Mais vous me refufez celle que j'a ttendois encore autres je veux faire Ayez, vous qu'il feroit les Mémoires dire mention s'il vous de vous cefte complaifance plaît, de lettres mes amis ont eue. les gens voflre nom propre, touts qui me font néceffaires dans mes Commentaires pour pour latins. moy que Apprenez-moy vos voflre eftude, vos occupations, & enfin ce que vous voudrez que la République employs, des lettres fache de vous & de ce qui vous regarde. J'auray du refpect pour cefle qu'il me fera poffible. vous jugez matière Vous favorablement & je la traitteray fans y confentirez le mieux doute, de, Monfieur, très humble Voftre & très obéiffant CHORIER A Grenoble, le 8 juillet ai Monfieur 1678. le Prieur de Groffi, à aipt. ferviteur. fi LETTRES G. A Grenoble, 28 ce de may La INEDITES Pize à Guiehenon. 1659. Monfieur, d'un nom qui vous eft furpris fans doute voflre perfonne encore & qui cerche d'honnorer incognu & par eftime. Je que par réputation qui ne luy eft cognue ne fçavois pas mefmes, où voftre vertu qui fait Monfieur, Vous ferés par hazard que, le préfident de Boiffieu de pluconférant avec Monfieur fleurs chofes curieufes, j'ay appris de luy que vous efliez le véritable où l'on pouvoit trouver ce qui défailoriginal loit partout ailleurs 5 c'eft de luy auffi, Monfieur, que j'ay tant de bruict fe trouvoit fixée, & c'a efté eu cognoiffance tées en rhiftoire chofe des grandes lumières que vous avez apporde Savoye, & que s'il y avoit quelque de commun à laavec celle des princes d'Orange j'ay mis après feu mon père & feu mon ayeul la quelle troifième main, c'eftoit clarté. Je ne de vous que je le pourrois fçavoir doubte pas, Monfieur, que vous n'ayés pris garde que cela a efté ainfi en plufieurs façons, & que, des quatre maifons qui nous ont donné quarantehuict princes au Cornet, celle de Sadepuis Guillaume avecque des alliances à celle des n'ayt fouvent pris & donné Baux & à celle de Chalon qui nous ont régis depuis l'an encore jufqu'en 1^70. J'ignore qu'il y ayt quelque 1173 avec noftre première maifon chofe de femblable d'Orange voye ou de cdraujica, laquelle ayant tenu la principauté fous DE le nom SAVANTS. QUELQUES de comtes & puis de princes durant plus de 400 ans, c'eft-à-dire depuis l'année 793 jufques en 12 10, ne me donne bien pourtant que peu d'alliances prouvées dans les plus grandes maifons du royaume d'Arles ou de Provence. Si j'eftois affez heureux mériter que de pouvoir chofe de voflre bonté, eftre fans quelque j'en pourrois doubte mieux efclairé. &c. (i). G Claude A Lyon, 28 avril Oronce Fine LA DE a Guichenon PIZE. (2) 1659 Monfieur, & de toujours trop de franchife témoigné craindre ces fentimens bonté pour que vous changiez de changer que je n'ay pu m'empefcher obligeans parce de robe. Je ne vous en donne pas la nouvelle que je crois Vous m'avez d'ailleurs. Je ne vous en fais pas auffi que vous avezfçeiïe bonté que une apologie, parce que j'ofe efpérer de voflre & en d'une action vous me croyez mauvaife, incapable tout cas j'ofe exact efpérer de toute mon auffi rendre de vous affaire, fi vous y venez (1) Il y a dans la Correspondance de La Pize de Guichenon huit lettres jéfuite. fur qu'infinuer d'une peut très reffantes (a) J'ai belle toutes ecriture, pour l'hiftoire. dil dans une fuivant Chorier, d'abord l'affirmer dans note au n. cxv: desRecherchesbibhographiques,p. que, inté- Fmé auroit compte 187, a eus éte Jéfus. içy un laquelle qu'on foi de ne pouvoit on Chorier, fui vante d'après la lettre Fine lui-même rend des motifs qu'il la Compagme de à Guichenon pour bientôt. Ce la compte quitter LETTRES Tant INEDITES vous redemande, en cette que je s'il vous plaît, toujours, que vous m'honoriez & que vous me de voftre prétieufe amitié, Moniteur, y a, conjoncture, de l'honneur faffiez la grace j'ay maintenant fervir abfolument de vous de vous rendre mes de la liberté très humbles que fervices ce que je pourrai pour cela. Je n'ay pû voir encore Mr Barbier pour le prier de vous les offrir, parce que je à mon petit eftabliffement; & comme fuis aprez à pourvoir en tout tous les commencemens encore temps ble ami je fuis pour rudes, quelque à mon tout petit mefnage. de trouver icy un ancien eu le bonheur J'ay & vérita- n'a pas mal fait fes affaires en la correction je me fuis mis avec luy, & j'y trouve du moins, à me mettre à couvert avec commencemens, qui des livres dans font ces ma fubfiflance. &c. FliSE. Il ajoute dans un poft-fcnptum « En attendant avec le temps, de vous je vous rendre dirai un compte feulement plus exact mon affaire, pour m'a faites m'ont violences à que les eftranges qu'on obligé me fervir de la liberté & d'obtenir, comme que j'avois, ma démiffion. Ces Meffieurs j'ay fait, que j'ay quittez bien du regret, m'en ont témoigné & m'ont traité plus n'a pas couflume en femblables qu'on affaires. Du moins fuis-je affeüré qu'ils ne fçauroient me flétrir de la moindre chofe qui me pût rendre indigne de honorablement l'amitié Fine ,1 Lyon des gens écrivent qu'on a Guichenon n'a jamais » d'honneur. le 1 mars bien fçeu qui 1659: a henté « II me des femble Mémoires vous du avoir P. Bulhoud. dit DE Le bruit Paris commun avec lui conftamment On des apprend la Trinite. des de Lyon. de huit s'en mourut, a jamais trouve encore cents livres du ce Triftan que de 9"- avril avoit qu'il Confulat Lucrèee-Chreftienne 1660 le que P. Labbé, s'en quoiqu'il » voir. pû rien J'y Au Coudray, faifit, de fes lettres plufieurs par eft (lesJéfuites) on n'en de collége une fomme Forces noftres lorfqu'il depuis SAVANTS. QUELQUES à qui la rhétorique l'Hermite de Soliers il avoit mais défende; profeffé à étoit qui au reçut fon volume dédié à Guichenon. Harlay (1). Monfieur, Le deffein de faire mettre mes quartiers de Courtenay dans l'Hifloire de la maifon ne peut eftre généalogique effectué fans avoir plus d'instruction que je ne fuis capaefté efloignée de ma mère ble de moy-mefmes ayant dez ma première enfance, je n'ay pu tirer d'elle les condes alliances noiffances de celle & d' Aurélia Bene, ainfy Spinola, ma mère n'étant parlé à Lyon & iilles reftées de toute Je (1) mais plus cette donne parce qui fuit, haute offre, par qualité. de plus, un &. celle de montrent étoit Guichenon les Celle curieux du ftyle & rurtoutdel'orthogi grands feigneurs la de perfonnes de d'Urfé aphe de ce temps-la. Lucrèce aïeule, des en avons des trois pas l'aifnée Bethune & Lucrèce La mai Ton de (2) de Harlay cft Cofta, a laquelle fon appartenoitpar de Gênes, originaire dès le xn° confidérable ou fiecle. elle Ses armes étaient d'azur, d trois bandes d'or Cofta y ajouta, Vincent par conceffion du roi échantillon nous que de etoit par les favants, non-feulement encore la maifon lettre qu'elles confideration entoure & particulièrement de ma grand' Cofta Je fçay (2). mère Lucrèce comte de Cofla, qu'elle eftoit fille de Ludovic feulement quelle de fa maifon Si. pour France, Charles fervices VII, le 17 avril rendus fignalés deux fleurs de lis d'or 1428, a la accof- INEDITES LETTRES fa fœur comme du il me femble mère, & nous tillone, d' Aurélia mère à vous recours a pu aifnée le nom efloit quel il ne nous nommée, cy-deffus avoir, aucuns de la maifon eftoit le nom tout-à-fait ignorons Ceft enfeignemens qui puiffe apprendre Cofla. Ludovic Pour la de père qu'elle Spinola. en mon refle des père très grande dont avez des lumières affectionnée re 15 juillet grace fervante, DE LUCRECE-CHRESTIENE A Paris, j'ay voftre Sçachant que vous capacité, jefuisperfuadée de me faire part, vous aurez la bonté qui fera une voftre redevable. de laquelle je me tiendray Voflre & Monfieur, pourquoy, befoing. de Villaf- HARLAY 16^8. Monfieur Je fuis tres fouuant de Sauoye un auec de la maifon prince le cher de Nemours au- eft Monfeigneur de uoftre ouurage quy quel jay parle roialle maifon uous içy & luy aiant fait fur le fauoir fuiet conbien de fette feft que im- trauaille, je lay mis dans une dignemant extreme de fauoir fy fette euure eft an eftat patiance de uous an écrire la luy faire uoir, & ma donc ordone y aues de uous tant une Louis 1654, comte témoigner etotle XIV par de même, lettres conbien il prant en fait patentes chef. de a Jean-Baptifte Cofta, de Villars dont la branche a permit fouche troifieme armes de en fleur (Voyez part Savoie de lis aus de & foins une d'ajouter au chef de fes La Chefnaye-des-Bois ) DE SAVANTS QUELQUES que uous aues pris an fette illuftre hiftoire & de uous coniurer de fa part de luy an faire auoir des examplaires le Je me fuis charge tres uolonplus toft que uous poures. tiers de fette comiflîon pour auoir lieu de uous pouuoir affurer an mon que je fuis de tout particulier tres afectione Vte Monfieur, mon feruiteur URFE Ce (i) ment de Lafcaris, & de Beaugé, d'Urfé Sommerive gneurde bailli & de mort de Forez, l'Annonciade, de des SS. Maurice Galeres, de bailli d'Urfé, Forez. écuyer 1 être le tifte de Savoye cour de la Religion Rénee de Savoye, de l'Âflrèe, cante que ipWg»3crntrel 1 en !w dans a dit ~1~ FIN. te i'Urfi en de Neau 1665 s'étoient duc de feigneur a la attaches du fuite par mariage avec d'Urfé, marqmfe deBeauge, Il eut Honore, fauteur & Anne, de Sylvamre paftorale Stdu de roi Mane-Jeanne-Bap- de Savoye, laquelle Paris, pouvoil (Mademoifelle Savoye de Larcaris de d'Urfe genéral de Nemours cette Charles-Emmanuel. Jacques, ,-jo. ^.>V Vojeâcejjue frère mariée de de du"haut granâSbaUV de Forez -r t, -f ,® LimouW,- de Les Charles-Emmanuel lieutenant chevalier Savoye du a fe- & Lazare, grand O (t) de un fils, Jofepii-Marie laifla bas marechal 161 8, 11 de l'ordre la création & antique d'Urfe marquis chevalier noble en qm s'eteigmt d'Urfé. lignée 1724, mours), fils de Jacques &. de Beauge, vrier de camp, le 2 novembre âgé de 8 1 ans; dit Paillart, du nom, en Le fei- (i). mort comte Saint-Juft, marechal laBaftie, 1685, des vraifemblable- Charles-Emmanuel marquis de etoit d'Urfé coeur, 1627, refté quelques in-8, inédit, qui a écrit enversblancs, & le roman de Phil dont fragments la on ne connoît (1). o- ADDITIONS ET CORRECTIONS. 24, note 2, à propos des Rébus de Picardie, j'ai dit que Le Laboureur avoit ainfi qualifié les devifes inventées par le P. Ménétrier, pour faire entendre qu'elles étoient triviales & amaffées fans goût ni difcernement. Pag. que les Rébus de Picardie confiftoient en un jeu d'efprit fur des mots coupés ou joints enfemble, ou fur quelque peinture qui les repréfentoit, comme cela J'aurois dû ajouter a été II de Savoyefait pour la devife de Bernardin ce Tout net. n Quelque mauvais plaiRaconis, qui étoit fant fit deffiner au-deffous cabus, pour exprimer n'eft qu'abus. » de en Rébus ces deux mots cette fentence un chou « Tout On a appelé ces jeux de mots Rébus de Picardie, parce de je ne fais plus quelle que certains clercs de la Bazoche, ville de Picardie, de répandre dans le avoient coutume des libelles du carnaval, tous les ans à l'époque public "De 1{ebus qua ou nouvelles à la main qu'ils intituloient gemntur, & qui étoient remplis de railleries non-feulement fur les événements fonnes. Ces du jour, divertiûèments, des plaifanteries innocentes, mais encore contre qui n'étoient devinrent parla les perd'abord que fuite fi fcan- ADDITIONS ET CORRECTIONS. daleux fut obligée d'intervenir & de les fupque l'autorité De ces publications il ne refte plus primer. éphémères qu'un des mots latins du titre fous lequel elles avoient paru ce mot, paffé dans notre langue, a été adopté par l'Académie qui lui a donné françoife, place dans fon Diction- naire. Guillaume Rébus de Picardie du garrures a fait Tabourot Seigneur un c'efl: le chap. des aiccords ample il, fol. recueil de ces "Bi- if-33 des Jean Bauchu, Rouen, in-i2. 15'95, Pag. 132, de Chevriers Pag. lign. (de dernière, dans Caprarns, 144, N. XLIII, trouver au & pag. les titres ajoutez 133, lign. 14, lifez: anciens). in-4 de 21 pp., le titre compris. On doit blemes avec leurs Pag. 181, Pag. 2f4, commencement une planche contenant gravee devifes. lign. note liiez: aliam. X^7'\ f, lifez: Afpilogia. v 1 Etfi 20 defint vires tamen eft laudanda voluntae ^A Em- TABLE DES OEUVRES DU PAR Le chiffre ORDRE renvoie romain P. MENESTRIER n° d'ordre au Le Veritable art nouvelle Deffein de Additions L'Art du Abrégé te du Blafon, &c. la Science du corrections art Le Véritable art du Blafon Le Véntable art Les Recherches du Blafon, des armoiries. Origine des ornemens Diverses efpèces Les Blafon du Blafon, Origine les armoiries traitées d'une vin ix Véritable art du Blafon x xui principes &. la Pratique des des & l'Origine ou l'Ufage féconde &c. héraldiques, LVIII &c. armoiries des partie xiv armoiries, ux armoiries. de l'Ufage uc des armoiries. lxi ixvm des armoiries de nobleffe lxix 8t la manière d'en dreffer les ixxiv preuves De la Chevalerie font &c Le Veritable la Blafon des du de N. au juftifie, methodique où article chaque NOBLESSE. ARMOIRIES, méthode, Blafon de raifonnee. Dercription BLASON, MATIERES. DE ancienne & moderne, &.C. lxxxii TABLE. Le Blafon de nations de Tableaux la nobleffe, ou les feize Louis Methode Le Jeu Preuves nobleffe de de toutes les N. généalogiques, du La Sience les l'Europe. famt La ou jufqu'à rois, prefent, Blafon depuis lxxxix &c cm (1689) ou de la nobleffe, de cartes de nos Quartiers lxxxvi du la Nouvelle méthode du &c. Blafon, &.c Blafon, cv, cxm La nouvelle Méthode raifonnée du Blafon, &c. (1696.) cxvm La nouvelle Méthode raifonnée du Blafon, &c. (1770.) cxxxix DEVISES, Devife Les au Roy, à la Reine. Devife Exercices genereux N. de la Majefte, Eftremes de la Cour Devifes, emblèmes &. anagrammes Emblêmes (i6ûa) Le ou la Montre de paifible des en devifes la Collège fur Devifes vi &c madrigaux, à Monfeigneur repréfentee allégorie de Soixante Si le Chanceher. vu xxm de la Sageffe, Temple la les ercohers par du xxxm Trinité les mlftères la Vie de de & de \a Jéfus-Chnft «.xxxv Sainte-Vierge. Eftreines aux préfentées & Magiftrats Gouverneurs de ville la de xuii Lion. Le fécond Mariage La Devife du Roy La Plnlofophie des fous Savoye, des l'allégorie nopces xlv &c. juftifiee, lxvi compofée images, d'un de recueil ample delkxix des des fable, princes, cavaliers, où Emblèmes, &c. Science S'il eft permis La Philofophie dames, fçavans, la morale s'enfeigne 84c. par lxxx les figures de des devifes, Roy, fondateur devife, madngal images fc &.c xcm les devifes d'employer des la xcii (1684). & l'Art La Au de &c vifes, L'Art duc du & de Nemorine d'Alpin Devifes i\ &c valeur, L'Art ALLEGORIES EMBLEMES, énigmatiques, protecteur & fonnet. de dans les décorations funèbres cxm &e l'Academie xcv des infcriptions, cxxvi TABLE. DECORATIONS FETES Ballet des L'Autel Deftinées de de Lyon de la Les ET TOURNOIS. N à Louis-Augufte la de Cérémonies même Le Feu de Deffein Deffein de a Chambérypour faites de Sales, François faites &c xx la ville en d Anneffy ( a la dreffé du Chafteau les par dreffé foins les par faite à cheval du du feu la Machine de les pour de Savoye. de nopces & de la Joie. xxvm xxx du ouvert à tous de l'Emmentiffime &c monde, xxxi les peuples, cardinal &c. Flavio xxxii &c., Chigi, de Lyon. de xxxvii de l'Arc dreffé triomphe à la du porte du pont &c Rhofne, xxxvui de l'Arc Defcription P. de dreffé triomphe à l'entrée de la rue de &.e Portefroc, J. P. xxxix Olivam, &c. Epiftola de triumphali Em. ingreffu xl Chigii Devoirs xxvn Leurs &c la Sageffe la ville xxvi de Fran- duc II &c. Savoye, des nopces de l'Amour & confervateur de l'entrée Defcription de xxix l'Amour, autheur Relation des Chambre &c d'Amour, de d'artifice Les nœuds Royales. Sénat à l'occafion de Le Temple la xxv deCharles-Emmanuel L'Amour de &c Savoye, fit Nœuds xxiv foms d'Orléans-Valois Le Phare dans xxii la porte l'Arc de l'Arc Alteffes bres, de renouvelle de la Courfe çoife Les & réjouiffanees faint l'Arc de Defcription Flavii naiffance xxi de comptes R. la pour xv & Refjouiffances des Veftales Defcnption Ad d'artifice xi & xn paix occafion) Defcription Les feu du la &c la béatification Les machme des cérémonies Defcription le Temple ni de le Dauphin, Mgr n &.e Ballet, de dans place Réjouiffances Defcription BALLETS, &c Lyon, confacré Gloire, ENTREES, FUNEBRES, funè&c. 1 L'Apothéofe Les Larmes de de l'Heroine l'Amour chreftienne, & de la Majefte, &c.. xu &c.. Y xlh TABLL. L'Affemblee des Charles-Emmanuel de de princeffe La Naiffance bery, avec Aftre de Relation de roufel Traite la famte Vie, en fête L'Alliance facree de L'Illumination ou de obfeques de faint l'heureux la de Les Décorations Sujet Les La de Statue en la Reine de electorale Louvre de Bourgogne. les pour lxvii d'Efpagne. au mariage la vertu lxii &c. dueil, de le Mgr Bavière. lxx de refjouiffances la lxxvi à faite Saint-Denis pour les faites au Collége au dePans, la Reine Louis-le-Grand.. Service ljjxxiv folemnel &c. Marie-Thérèfe, lxxxv &c a xc la mémoire de la Louife- pnnceffe la Tour-d'Auvergne. funèbre prince fur de à rendus de la xcm cœur du la M' le Prince. mémoire xcvi de Louis Mgr de &c Conde, Louis-le-Grand a M* Lettre uv Sales. lvi de du Reme, funèbres de de Car- vertus, lxxxiii rendus de l'appareil Honneurs xcvn dans placée du defcnption feu le Temple de de d'artifice l'Honneur. Deuxième xcvm l'Hoftel-de- &c Ville, de de devoirs Bourbon, des &c funèbre funèbres Charlotte facrez la Reine le repos Juftes lii lui mariage Maufoléedreffedansl'églifedeN.-D. Les à l'occafion &c. François la Princeffe le duc Li chreftienne. d'Anneffy, militaires &. de l'honneur Mgr Funérailles pour monaf- deux tres Sales, carroufels, de la Décoration Defcnption les la Reme les Triomphes de de la galerie de xlvi &c.. Piedmont, &c. Phénix, Madame avec à Cham- dreffé dans la ville & les Vertus pour xuv xlvii de François jouftes, chreftiennes naiffance Savoye, &c. dans la canonifation Dauphin nopces xlviii faint du L'Efpagne de à Grenoble faites de tournois, Les Vertus de d'artifice Prince fur le tombeau naiffance pour des les pour &.C de la canonifation Le Cours du faites Cérémonies La Nouvelle feu de l'Eghfe, du ciel pleurantes des du la naiffance la Vifitation, Les Graces Mufes Marie-Jeanne-Baptifte Deffein des Cérémonies teres des N. Heros, pour &c., Relation Prefens Nemours du Le Nouvel Les & les Sçavans xcix Lettre pour juftifier l'mfcription latine du Temple l'Honneur. Explication Jean-Baptifte c de la machine fur le pont expofee de le feu pour Saône, &c de joye de la Saintcxu TABLE. Les Fortes de du fanctuairedel'Eglife de équeftre à Meffire Claude &c archevêque, Saint-Georges, La Statue de Lyon ouvertes N. Louis-le-Grand dans placée le Temple de cxv la &c. Gloire, Décorations cxxi a Grenoble faites & de gogne Relation de des ducs de Bourcxxiv Berry la Fête des-Prez la reception pour donnée au le cardinal par abbatial palais de Saint-Germain- d'Ettrees. cxxxvn Il HISTOIRE. Les Devoirs de la ville de Lyon dedicatoire Epître faces P. des Jean tom. de hiftorique Hiftoire du Hiftoire Extrait civile de la Ville de & Pré- Lyon, par le L des de médailles, &c. en exiv hiftonques. la ville de l'ordre fur les par de Differtation lvii Lyon ouvrages & confulaire d'une de Louis-le-Grand l'Hiftoire l'affaire & Echevins, marchands l'Hiftoire la ville caractères de Projet des i & n de de roy Divers Prevôt N. Saint-Aubin. Eloge Les aux fes Saints. envers de &c. Lyon cxui Il la Vifitation. de les hvres cxxvn attribués a Florus, touchant Gotefcalc. exxxv MELANGES. natales Fefti La Naiffance Ad & veteris lcttres à la naiffance Nicolaum funèbre Joannis prononcé aux de Mgr le Dauphin. xmn xix &.C. xxxiv xxxvi Veijufu obfeques de la reine-mère Anne lv d'Autriche Oraifon Turenne, x\ kv,i Chorier. Placita, eloquentiae mortem prcematuram Difcours à Fontainebleau Dauphm virura Clanffimum Novee In du des L'Hprofcope N. Delphini. funèbre &c de Henry de la Tour-d'Auvergne, vicomte de lxiii TABLE. & Hiftoire Ludovico de portrait Thefes magno Relation du dicat N. & confecrat Ludovicus a Turre Parnaffe lxv fur les cérémonies du Baptême de Mgr le duc lxxi de Bourgogne. Relation de Les fur les cerémonies du Parnaffe de Mgr le duc lxxm en Repréfentations d'un fujet Les du Baptême Bourbon. Lettre de & modernes. anciennes mufique gentilhomme à une province dame lxxim de fur le qualité comète de la Ballets lxxv anciens Le Temple du Explication d'une & modernes, &.c lxxvii lxxviii &c Mont-Claros, de théologie, Thèfe grande de U. de philofophie lxxxi mathématiques de Explication ixiv Ar- Turenius pnnceps verniœ Louis-le-Grand la Médaille de Louis-le-Grand l'affiche pour du lxxxvh Collège Infcnptions au Bouquet Réfutation pour les Roy, pour des Examen célefte le jour des de P. Coronelh.. lxxxviii xci Saint-Louis à S. Malachie, attribuées fur les Papes, du &• terreftre fauffement prophéties la fuite de Globes attnbuees prophéties &c. ci a faint Malachie Les en de Refpects la Letti Deuxième Lettre Le académicien, d'un d'une & les ignorances Statue de calomnies Mayer pièce fur Momie font où apportée fur une a M1' d'une apportée cvn d'Egypte. les exphquez hiérocvm d'Egypte. cix antique. une autre pièce ex antique. exi juftificatif Lettres des Mercurh Hermatenœ Lyonnois, &.c.. exix cxx cxxn Lottenes.. les faites découvertes par le P. Meneftner fur les cxxm de Lyon. Louis-Auguftc merie du Collet. touchant antiquités & militaire général a Philibert Differtation A Mgr Momie Mayer Gouvernement Lettre la de cv Lettre Lettie Factum l'erection les à l'occafion à Marc Seconde contre academicien glyphiques en Paris François hérétique e d'un de juflifîés Louis-le-Grand, d'uu ville prince fouverain de Dombes, fur fub Dumbenfis impricxxv de Trévoux Statua fon Hermse nomme Vocahulano ohm in Trivnspofita. utentibus Admonitio. id. id TABLE. a Mr de Camps, Lettre dé abbé fur une Signy, médaille de Jeanne d'Albret. N. cxxvm de Dercription la recens tenfem fihum Explication d'une penfier, prince fur Au de en argent médaille &. plan de fur de Noms de de Bourbon la la queue, porter cxxxn de Mont- Sic cxxxiv &c cxxxvi Catherine de fur Valette, Médias diverfes cxxxvm pièces rares & Breft cxu cxlii cxuu italienne langue de l'Hiftoire & furnoms en de l'Eglife ET de cxuv françois. MANUSCRITS l'Hiftoire l'Eglife traduits INEDITS. N Lyon. de Lyon. n de Lyon m folemnelles. iv fur des de la Fondation v Lyon principaux du maîtres-gardes premier monaftère des métiers, de la Vlfitation, vi 8tc. a vu Annecy. Documenta Epoques fils. Sonnet. hiftonques Hiftoire fon CXL & Réceptions Mélanges Carno- cxxxm de OUVRAGES Entrees Duel Epinicion en Sonnets Notes de de Louis &. inftructive, Lebrun. Hiftoiie la naiffance de fe faire l'ufage Magno Projet Aurelianenfium Dombes. l'Arfenal peintre Deux cxxx fec pour Ludovico Trivulces. filio fur médaille Pianelli M cuneufes, Sonnet l'empereur cxxxi d'Orléans, d'une Explication des Pliilippo cuneufe Bibliothèque à de gratulatio. A. S. le duc Differtation la maifon natum ob Lettre l'honneur cxxix fur Eclairciffemens A S. d dreffée &.C Théodofe, Regi Colonne abbatiee de la ville Athanacenfis vin de Lyon ix FIN DE A TABLE. TABLE GENERALE DES MATIÈRES Notice DANS CONTENUES fur le Collége hiftorique CE VOLUME. de la Très-Sainte Trinité r à xxx Recherches fur la vie du P. C.-F. raifonnée Defcription des que manufcrits, fur les Antiquités primés Lettre le P. de Louis Entrevue d'Ifabeau (B. Lettres Lettres Lettre découvertes à Lyon, im12^ par avec 209 I1, duc de Bourbon, de Clermont, Ouvrages Inventaire tant ouvrages, du P. Meneftrier i Meneftrier Hommage comté bon, Meneftrier.. au roi Charles de Valois, la reine douairière Jeanne pour V. fa fille. de l'Inftitut.) 221 22^ 229 du P. Meneflrier de Salvaing de Guichenon 217 de Bour- de fculpture dans les rues de Lyon.. de la Correfpondance de Guichenon. inédites le de Boiffieu à Cl. à Guichenon.. 247 au même. 326 Le Laboureur. 330 TABLE GENERALE. de Lettre à Guichenon. de Le Laboureur Lettres à Antoine Le Laboureur de Chorier à Guichenon. de Chorier à Antoine de G. 541 548 de Groffi.. 3^0 de d'Urfé 3^ S Fine de Brianville de Harlay de Lucrèce-Chreftienne Table de Groffi. de La Pize à Guichenon. de Cl. Oronce Additions 333 au même 3^9 au même au même 362 & corrections du des oeuvres matières /^oTpTx Pj4$ètie(Msr/<fa.T. :-v f~-S/l"*4 4~f `~"L"in k ;¡ ¿. i 11N DE 361 LA ,i If 1~:¡ "I t" TABLE GENERALE ordre de 367