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Le CINE-CLUB PERSAN présente: SALAAM CINEMA de Mohsen Makhmalbaf v.o. sous-titrée Mardi 17 mars 2009 à 20h Maison des arts du Grütli / CAC-VOLTAIRE Rue du Général-Dufour 16 1204 Genève SALAM CINEMA Scénariste et réalisateur: Mohsen Makhmalbaf Directeur de la photographie: Mahmoud Kalari Son: Nezameddin Kiaee Avec: Azadeh Zangeneh, Maryam Keihan, Feizollah Gheshlaghi, Hamid Gheshlaghi,Hamed Gheshlaghi, Shaghayegh Jowdat, Mohammad – Hadi Mokhtariyan, Nader Fazli, Maziyar Alipour, Arezou Ghanbari, et... Iran, 1995, couleur, 89 mins. Le film : Réalisé en 1995 par Mohsen Makhmabaf et présenté au Festival de Cannes, c’est un portrait déguisé des frustrations de la société iranienne, qui nous montre de façon très habile les rêves sous-jacents et les aspirations d’un peuple fou de culture cinématographique. Dans ce documentaire railleur, le réalisateur met une annonce dans les journaux afin d’engager 100 acteurs pour son hommage filmé à un siècle de cinéma. 5000 personnes se présentent avec un enthousiasme frénétique. Durant les auditions, parfois hilarantes, mais aussi cruelles à l’occasion, c’est bien plus que l’ambition et le talent qui sont en jeu. Jaillissent alors comme d’un volcan les réalités de la vie et la profonde aspiration à une société iranienne plus ouverte. On a affaire ici à l’un des films les plus purs et les plus efficaces, tant sur le plan du divertissement que du point de vue de la critique sociale. La biographie : MOHSEN MAKHMALBAF Né à Téhéran en 1957, Makhmalbaf, jeune homme pauvre des quartiers sud de Téhéran, s’engagera dans la contestation politique et séjournera quelques années dans les prisons du Shah. Libéré au début de la Révolution Islamique en 1979, Makhmalbaf se tourne vers les arts, travaillant comme auteur dramatique et comme écrivain de nouvelles et de roman. « J’ai découvert le cinéma à l’âge de 24 ans, dit-il, et cela a changé ma vision du monde. Le cinéma a cultivé l’homme. » Ses films lui ont apporté la popularité dans son pays et des prix à l’étranger, comme en 1988 pour Le Cycliste, en 1991 pour Nasseredin Shah (Once upon a time, Cinema) et en 2001 pour Kandahar. Il a créé une dynastie de cinéastes, avec ses deux filles, sa femme et son fils, qui travaillent tous dans le cinéma; il s’est rendu souvent en Afghanistan et s’est investi dans l’humanitaire. NRI Pour plus d’infos: www.makhmalbaf.com