RACINES235 - oct 2012

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La Loire et les vignes en automne, du côté des coteaux de Savennières.
Dossier coordonné
par Yvelise Richard
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Et la v
“De terre en vigne, la voilà, la jolie vigne…”
Comment arrivèrent les premières vignes chez nous ? Des terrains
sablonneux d'Olonne-sur-Mer aux douces pentes des collines angevines,
les appellations d'origine contrôlées ont fleuri dans l'Ouest.
L'Anjou, une terre riche en cépages
Avec ses 31 appellations d'origine contrôlées, le vignoble d'Anjou est l'un des plus riches de
France. Karine Chevalier, directrice
du Musée de la vigne et du vin d'Anjou à Saint-Lambert-du-Lattay,
remonte l'histoire de ce trésor de la
vallée de la Loire.
S
i la légende prétend encore que
c'est l'évêque Saint Martin de Tours
qui introduisit la vigne sur les bords de
Loire, il semble que les faits, dans l'histoire, soient beaucoup plus anciens.
Selon des sources archéologiques
connues, la vigne serait apparue dès
le premier siècle dans la vallée de ce
fleuve. En revanche, la première référence écrite authentique remonte à
845, avec la Charte de Charles le
Chauve, qui énonce la donation de
vignes à Bessé, en faveur de l'abbaye
de Saint-Maur. Ce qui n'est pas un
hasard, quand on sait combien les
gens d'église sont des “gens de vin”,
vin dont ils faisaient une consommation importante à la fois pour la liturgie et pour l'accueil de leurs hôtes. Ce
sont en effet les communautés monastiques qui vont développer la culture
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de la vigne, à partir des Xe et XIe siècles, en particulier le long de la Loire
et de la Sarthe.
Les textes anciens renseignent peu
sur les cépages cultivés au MoyenÂge. À cette époque, seule une distinction est faite entre les blancs,
rouges, clairets et vermeils. Le vin
blanc est issu de l’un des plus anciens
cépages connus, le chenin blanc
encore appelé pineau de Loire.
Le XIIIe siècle connaît une phase
d'expansion de la vigne dans tout l'Anjou, grâce à divers facteurs : conditions climatiques favorables, période
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La reproduction ou l'utilisation sous quelque forme que ce soit de nos articles informations et photos est interdite sans l'accord du magazine
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RACINES. Vivre entre Sèvre et Loire
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de défrichements intenses, proximité Meyer (1864), Veuve Amiot (1884) et contre ce fléau. Cette technique
des villes d'Angers et Saumur… Depuis Langlois-Château (1885). Le dévelop- entraîne la création d’écoles de grefun siècle déjà, les vins sont exportés pement des transports (ferroviaire en fage dans le Maine-et-Loire et s'avère
vers l'Angleterre des Plantagenêts. Ils particulier) favorise le développement payante : en 1912, la vigne couvre
38 500 ha dans le département. Les
sont transportés sur la Loire jusqu'à de cette activité.
techniques de vinification évoluent et
Nantes, bien que les nombreux péages
sur le fleuve, entre Saumur et Nantes,
Les ravages du phylloxéra s'améliorent. En 1936 apparaissent
les premières appellations d'origine,
en augmentent le prix de vente.
décernées par l'Institut national du
La fin du Moyen-Âge voit le vignomême nom.
ble angevin en pleine mutation, due
Avec la mécanisation, des techà des crises successives : conflit avec
On estime qu'en 1881, le vignoble
la Bretagne et l'Angleterre, concur- couvre 45 000 ha dans le Maine-et- niques nouvelles voient le jour : le tracrence des vins nantais et tourangeaux, Loire. Deux ans plus tard, l'arrivée du teur dans les années 1950, puis la
surproduction et aléas climatiques phylloxéra freine son expansion et machine à vendanger à partir de 1973
mais aussi guerre de Cent Ans ou suc- marque un tournant majeur. L’arra- entrent dans les vignes, épargnant du
cession de pestes…
chage massif de la vigne réduisant la temps et des efforts aux hommes tanAu XVe siècle, les ceps se concen- superficie cultivée à 10 000 ha après dis que la productivité prime. Avec le
trent dans le sud-Anjou (autour d'An- 1893. De nouvelles techniques de cul- développement des produits chimiques
gers et Saumur) et les vins des Coteaux ture apparaissent : plantation des ceps dans les années 1970, un nouveau
du Layon s'exportent à leur tour. Des en ligne pour pouvoir utiliser la trac- tournant est pris : peu à peu, les vigneauteurs de la Renaissance comme Ron- tion animale. Surtout, les vignes sont rons délaissent les travaux du sol.
sard, Du Bellay ou Rabelais vantent les replantées sur des porte-greffes d’ori- Depuis les années 2000, le mouvevins d'Anjou, avant qu'aux XVIIe et XVIIIe gine américaine (qui résistent au phyl- ment tend à s’inverser, de nombreux
siècles, les bateaux hollandais ne remon- loxéra). En effet, malgré tous les essais professionnels revenant à des pratiques
tent la Loire jusqu'aux Ponts-de-Cé : c'est engagés, seule la technique du gref- plus écologiques.
Karine Chevalier
là qu'est établi un comptoir, tout comme fage de la vigne s’avère concluante
au Thoureil et à Chalonnes-surLoire. À cette époque, on distingue
d'ailleurs le “vin pour la mer”, de
grande qualité, destiné au marché
de l'Europe du Nord, et qui est taxé
au péage d'Ingrandes-sur-Loire
(droits de douane) du “vin pour
Paris”, de moindre qualité et de
moindre coût.
Un siècle passe encore, et la
renommée de l'Anjou s'accroît
sans cesse, tandis que le vignoble se concentre le long des
coteaux de la Loire et des villes
moyennes (telles que Saumur),
voire des zones plus rurales
(telles que le Layon) qui gagnent
alors en notoriété.
En 1834, Auguste Courtillier
crée à Saumur une station viticole qu'il dote d'une collection
de cépages, où sont recensées
875 variétés en 1878 et 1 452
en 1903. De son côté, Ackerman
lance à partir de 1838 les “vins
champagnisés de Saumur” qui
connaissent un succès rapide. Il
est imité par six maisons du Saumurois qui produisent des vins
effervescents dont Bouvet-Ladubay (fondée en 1851), Moreau Sur cette carte sont localisées les principales AOC des vins de Loire. On y voit aussi
les vins des Fiefs vendéens et ceux du Haut Poitou (deux communes concernées en Deux-Sèvres).
de Neuville (1856), Gratien et
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RACINES. Vivre entre Sèvre et Loire
Anjou : 31 AOC
Ce qu i m ar qu e le vign o ble
angevin aujourd’hui, c’est sa grande
diversité : diversité des cépages utilisés,
des terroirs, et des techniques de vinification.
La production angevine s’organise
aujourd’hui autour de 31 appellations
d’origine(1), sur à peine 20 000 hectares.
Attention, cependant, certains vins d'appellation contrôlée comme le Saumur
rouge, le cabernet de Saumur ou le Saumur mousseux blanc sont également produits dans les Deux-Sèvres (à SaintMartin-de-Mâcon, Tourtenay…) et dans
la Vienne (Les Trois-Moutiers, Saix…).
En volume, les rosés d’Anjou représentent la plus grosse production. Le
cépage phare reste le chenin, à partir
duquel sont élaborés des vins blancs secs
et moelleux réputés. Ce qui s'explique
historiquement car jusqu’au XVIIIe siècle
au moins, l’Anjou produit peu de vins
rouges (insuffisamment pour sa propre
consommation). Au XIXe siècle, le plus
répandu des cépages pour les blancs est
le chenin blanc, et pour les rouges le
chenin noir, dit pineau ou plant d’Aunis.
D’autres cépages sont plantés dont le
cabernet franc ou plant breton, le cabernet sauvignon, le malbec ou cot à queue
verte ou rouge, et le gamay.
Certaines appellations d'origine prestigieuse contribuent à renforcer la réputation des vins d’Anjou (Quart de
Chaume, Coteaux du Layon et Coteaux
de l’Aubance pour les liquoreux, Savennières pour les blancs secs, Saumur et
Anjou-village pour les rouges, Crémants
pour les fines bulles…).
À paraître ce mois-ci : la Lettre du Musée, consacrée à l’origine du vignoble angevin jusqu’à la
crise du phylloxéra. Contact : 02 41 78 42 75.
(1) Anjou Coteaux de la Loire ; Anjou blanc ; Anjou
gamay ; Anjou gamay nouveau ; Anjou mousseux
blanc ; Anjou mousseux rosé ; Anjou rouge ; Anjou
Villages ; Anjou Villages Brissac ; Coteaux du Layon;
Coteaux du Layon décliné selon la commune de production ; Coteaux du Layon 1er cru chaume ; Coteaux
du Layon Sélection de grains nobles ; Quarts de
Chaume ; Bonnezeaux; Coteaux de l'Aubance ;
Coteaux de l'Aubance Sélection de grains nobles ;
Savennières ; Saumur Champigny ; Cabernet
d'Anjou , Cabernet d'Anjou nouveau ; Crémant de
Loire blanc ; Crémant de Loire Rosé ; Rosé d'Anjou;
Rosé de Loire ; Cabernet de Saumur ; Cabernet de
Saumur nouveau ; Coteaux de Saumur ; Saumur
blanc ; Saumur rouge ; Saumur Mousseux.
Le sel et le vin liés
depuis des siècles
Camille Richard, agriculteur retraité
et érudit local à L'Île-d'Olonne s'est
penché sur l'introduction de la vigne
dans les marais d'Olonne, où l'on
récolte le vin de Brem, l'un des Fiefs
vendéens AOC.
“Il y a 2 000 ans, les marais
d'Olonne constituaient le golfe
d'Olonne. En amont, la rivière Vertonne
aboutit au lieu-dit Vertou, partagé entre
Olonne-sur-Mer et L'Île-d'Olonne. Les
Romains, en arrivant chez nous, ont
introduit deux pratiques : la vigne et le
marais salant. Durant leurs cinq siècles
de présence sur notre littoral, l'implantation des ceps se poursuivit à partir des
bords du golfe. Sur le plan cadastral,
c'est assez évident. Mais c'est au MoyenÂge seulement, après le départ des Normands, que s'est achevé l'assèchement
complet du golfe. La vigne a alors pris
son essor dans ce coin de Vendée.
Depuis, l'exploitation des vignes se
marie très bien avec celle du sel : l'alternance des travaux agricoles et salicoles,
au fil des mois, permit aux sauniers d'être
aussi vignerons. La difficulté consistait,
parfois, à commencer les vendanges
alors que la collecte de sel n'était pas
terminée. Les monnaies d'échange ont
d'ailleurs longtemps été le sel et le vin
(avec un aspect plus important pour le
sel).La présence ancienne de la vigne –
implantée sur le bassin versant du golfe,
là où les terrains sont caillouteux – est
attestée par la toponymie : ici, les lieuxdits appelés "fiefs" sont nombreux.
Comme le Fief Dome, le Fief Bouard,
le Petit Fief… ou d'autres localisés
aujourd'hui encore à L'Île-d'Olonne,
Brem-sur-Mer ou Olonne-sur-Mer.
Jusqu'en 1914, les sauniers vignerons cultivaient les bossis des marais
(terres arables) avec du blé et des fèves.
Après l'hécatombe de la Grande
Guerre, on a réduit les marais salants
et les vignes, faute de population pouvant les travailler.
L'Île-d'Olonne comptait deux recettes
des douanes, l'une dans le bourg et
l'autre à la Salaire, où les bateaux,
chargés de sel et remontant la Vertonne,
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“Après l'hécatombe de la Grande Guerre,
on a réduit les marais salants et les vignes,
faute de population pouvant les travailler.”
accostaient. La douane s'occupait des
acquits (droits payés) et des laissez-passer (nécessaires aux producteurs pour
transporter le vin). Entre les deux guerres,
durant les vendanges, on entendait le
chant d'une quinzaine de pressoirs, tous
les soirs dans L'Île-d'Olonne. C'est d'ailleurs à partir de 1932 que le vin du pays,
récolté à Saint-Nicolas-de-Brem(1) et
dans le pays des Olonnes acquit son
début de notoriété. Pierre Gaudin, maire
de Saint-Martin-de-Brem, président des
Vendéens de Paris (de 1932 à 1954) et
avocat au Conseil d'État mit toute son
ardeur à vanter auprès des Parisiens les
beautés balnéaires de son bourg et les
mérites de son vin.
Jusqu'à il y a quelques décennies,
avant que l'urbanisation massive ne
touche ces communes littorales, une
multitude de ceps courraient sur les terrains situés au-dessous de la départementale 32 (Les Sables-Challans), entre
le bourg d'Olonne et celui de L'Îled'Olonne, là où l'on trouve un cordon
calcaire. Aujourd'hui, l'appellation Fief
Vendéens Brem s'applique à des vins
élaborés à Brem-sur-Mer mais aussi à
Brétignolles-sur-Mer, L'Île-d'Olonne,
Olonne-sur-Mer et Vairé(2).”
Propos recueillis
par Yvelise Richard
(1) Saint-Nicolas-de-Brem et Saint-Martin-deBrem ont fusionné le 1er janvier 1974 pour
devenir Brem-sur-Mer.
(2) Selon le décret de l'INAO du 9 septembre
2011.
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Après l’eau-de-vie, les vins nantais
Depuis quand cultive-t-on la
vigne en Pays nantais ?
Les origines du vignoble nantais
sont mal connues. Dans sa thèse de
doctorat(2), Raphaël Schirmer rappelle
[…] que des vignes auraient pu être
cultivées le long de la vallée de la Loire
dès le début de l’époque galloromaine. Dans la Basse-Loire, les
fouilles du site gallo-romain de Rezé
ont révélé l’existence d’atelier de tonnellerie. Les analyses paléo-botaniques ont permis de mettre en
évidence des pollens de vigne(3). Ce
sont là des preuves bien ténues : le
pollen peut provenir de vignes sauvages et les tonneaux ne servaient pas
qu’à loger du vin !
En l’absence d'autres preuves, rien
ne prouve que le port antique de Rezé
ait été un port d’exportation de vin.
Jusqu’à une date récente, l’absence
de découverte de pressoir et le faible
nombre de villae en Basse-Loire n’incitaient pas à penser que la viticulture
de la Basse-Loire ait été très active aux
premiers siècles de notre ère. Et cela
même si un faisceau d’indices permet
de considérer comme vraisemblable
le développement du vignoble ligérien au cours du premier siècle. À partir du IXe siècle, la culture de la vigne
va prendre son essor en pays nantais
à la faveur de la progression, vers
l’ouest, de la civilisation romane.
Qu'est-ce qui caractérise le
vignoble nantais ?
Ce vignoble est établi sur la partie
sud du Massif armoricain formé à l’ère
primaire ; les roches d’origine (roches
plutoniques), granits et gabbro, se sont
partiellement dégradées et les roches
métamorphiques qui en résultent sont
nombreuses et variées (schistes, gneiss,
amphibolite, serpentine, leptynite) et
cohabitent avec les roches primaires.
Cette richesse du sous-sol a engendré
des sols encore plus variés, aux comportements thermiques et hydriques
spécifiques, sur lesquels la vigne a
adapté sa physiologie. Les vins béné-
(Photo : Christine Grandin / Racines)
Guy Saindrenan, auteur de
La vigne et le vin en Bretagne (1)
raconte la vigne en Loire-Atlantique.
Du côté de Clisson, près de Bournigal,
les raisins dorés seront bientôt vendangés.
ficiant d'une appellation d’origine
contrôlée (AOC) sont issus des cépages
melon de Bourgogne (muscadet), folle
blanche (gros-plant), gamays, cabernets, chenin, pinot gris (coteaux d'Ancenis). D'autres cépages produisant
des vins de table (grolleau, pinot noir,
abouriou...) sont cultivés particulièrement dans le pays de Retz et le sud du
lac de Granlieu.
Pourquoi le melon est-il le seul
cépage du muscadet ?
La réponse est contenue dans la
longue histoire du vignoble nantais.
Jusqu'à la destruction phylloxérique,
le gros plant était le cépage majoritaire, en raison du long passé de
vignoble producteur d'eau-de-vie du
vignoble nantais. À la reconstitution,
les vignerons ont favorisé la plantation du melon, cépage reconnu pour
donner des vins de meilleure qualité
(la production d'eau-de-vie n'avait plus
d'avenir économique depuis la Révolution). En l'absence d'autres cépages,
le melon est devenu générateur du
vin nantais le plus noble.
D'où vient le gros-plant ?
Le gros-plant est un vin blanc sec
issu exclusivement du cépage du
même nom. Il bénéficiait d’une appellation VDQS (vin délimité de qualité
supérieure) depuis 1954, mais la disparition programmée de cette reconnaissance […], lui a donné accès à la
catégorie des AOC.
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Le gros-plant est sans doute venu
de Gascogne via l’Aunis, et s'est
implanté en pays nantais à la fin du
Moyen Âge, (même s’il n’est formellement attesté par son nom dans les
archives qu’au XVIIIe siècle). Il porte des
noms tout aussi peu flatteurs dans les
autres vignobles où il est cultivé (Folle
blanche, Piquepoul, Enrageat). Dans
une supplique de Jean Legrand de la
Coutais datée de 1732, concernant la
plantation d’une vigne à Saint-Herblain
[…], on trouve ce qui nous paraît être
la première mention explicite de ce
cépage en terroir nantais : “deux petits
cantons de vigne qui étaient non seulement remplis de rochers et de halliers
mais "meslés" de différents mauvais
plants tant rouges que blancs, mauvais
pineaux que gros-plants…” Vers 1865,
la surface plantée était encore double
de celle du muscadet, soit environ
20 000 hectares.
En 1936, l'opportunité de demander l'AOC pour le meilleur des vins
nantais a signé son essor et, par voie
de conséquence, entraîné le déclin du
gros-plant. Le passage du gros-plant
en AOC en 2011 s'est fait au prix de
gros efforts sur la qualité des vins et
une redélimitation parcellaire stricte.
(1) Aux éditions Coop Breizh, 2011.
(2) Raphaël Schirmer, Le renouveau du vignoble nantais, Thèse de doctorat de l’université
Paris IV Sorbonne, 2001.
(3) L. Visset, L’environnement du site galloromain de Rezé, (Loire-Atlantique), un exemple
régional de l’apport de la palynologie, Les
mystères de l’archéologie.
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