La Féérie illustrée. Journal fantastique ["puis" Nouveau cabinet des

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La Féérie illustrée. Journal fantastique ["puis" Nouveau cabinet des
La Féérie illustrée. Journal fantastique ["puis" Nouveau cabinet des fées].... 1860/06/02.
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LA FÉEIiiE 1LLUSTBKK.
<8l
Maisarrivonsà notre légende.
accident, on l'accusait aussitôt de l'enlèvement
Dans la forêtvoisinedu château, se trouveun pour des pratiques diaboliques.
chênemillénaireénorme, dont le troncnoircipar Une sombre terreur pesait sur les chaumières
la foudre apparaîttoujours commeun globe de de la contrée. •
L'ARBRE R/IÂUDIT
feu au milieudes orages; la traditionl'a désigné D'humeur sombreet sauvage, son unique soDans les plainesverdoyantesde la Brie, s'élève sousle nom de l'arbre
maudit.
ciétéétait un énormedogue, dont le collieren fer
la ruine imposante da vieux manoir de
C'était, disait-op,pendantqu'il se reposaitdes était hérissé depointes aiguës; il faisait sa proSes vieillestours couronnéesautrefoisBlandy.
de mâ- fatiguesde la chasseau pied de ce chêne,qu'un menadehabituelledes endroits les plus déserts
et
de
créneaux
limées
menaçants,
çnecoulis
par desbaronsde Blandyavaitélé'occispar son frère; de la forêt,'où l'on disait qu'il'avait des rendezle temps,rongéespar la vétusté,
ne donnent
cet horrible fratricide, l'âme du défunt vousavecle diable. Il s'asseyait des heures enquune faibleidée de son antique splendeur.plus depuis
hantait celieu
errait en poussant des gé- tièresau pied de!l'arbre maudit.
Cet immense géant de pierre qui allonge sa missements,et désert,
le soir, quand l'horizon devenait Dans sa guerre avec le duc de Bourgogne,
têtealtiereau-dessusdel'horizon,est
les
aujourd'hui sombre, bergersdu hameauvoisinaffirmaient LouisXI s'empara du châteaude Blandy,comme
l humbledemeure d'un paisible
métayer, et dans sur leur salut qu'on entendait distinctementles suspect d'avoir des intelligences avec son ensessalles gothiquesoù résonnaient
jadis le bruit gémissementsdu baron trépassé.
nemi.
aesarmes, les cris des vassaux et le
gai refrain Or,,voicice quedit la légende:
Gavi, terrifié et tremblant pour le riche trésor
«escages, mugissent des
inoffensifs
CharlesYII
étant
la
et
troupeaux
mort, politique sombre qu'il s'était amassé par la rapine et l'usure,
quis abreuventdans desauges chargéesdesculp- sanglantede son successeurirrita
tous les prin- quitta furtivementle vieux castelpar une porte
serévoltèrentet formèrentla liguedubien dérobée,et, dès lors, plus ne revint.
Cessombresruines, disloquéesparla main du ces-,qui
publicdonile comteDunois,lebeau Dunois,l'heule comteDunois,rentréen grâce auprès
temps'ou le vent gémitdes complainteslugubres, reux époux de Marie d'Harcourtet châtelain de duQuand
roi, revint en son domaine,il entra dans une
sont peuplées de sinistres
et
fut
un
des
chefs
traditions,
plus Blandy,
principaux.
colère en ne retrouvant pas son intenaune fois les habitants du vieux
castel ont ra- Le roi, en rentrant dans sa capitale,dissipala grande
dant.
contedes apparitions nocturnes aux vieilles du
ligue; pour échapperaux prisons du châtelet,le Avec Gavi avaient disparu maints joyaux de
filage.
comteDunoisfut forcé de se
dans les
grand prix.
Tousles ans, au coup de minuit, le jour de la Etats du duc de Bourgogne. réfugier
Plusieurs annéess'écoulèrent.
toussamt,desfantômesblancstraversentles airs, Il laissala garde de son manoir à Gavi.
Levieuxchêneconservaittoujourssa mauvaise
aansentune ronde fantastiqueau-dessusdosfos- Amebasse et hypocrite,
et
ambitieux,
cupide
sesou croassent les grenouilles,
en- cet intendantinfidèleprélevasur les pauvresvas- réputation,elleélaitmêmeaccrue,car un bûchep
arcourent
suite les corridors sombres, puis montent en saux des cens et des redevancesexorbitantes. ron avait juré par sa part de paradisque, lestrois
poussantdes cris lamentablesle vieil escalierde Tous les' pauvres serfs taillableset corvéablesà jours qui suivirent la fuite de Gavi, une voix lalatour ronde, et disparaissentdans un nuage merci furent
et épuisésjusqu'au sang. mentable était sortie de l'arbre maudit, et que
pressurés
de la forêt refk>
noir.
Gâvifut haï par tous, et regardé par les en- tousles soirs, ce vieux vétérandontles
tait une lumièrephosphorique
rayons biQue de fois ses hôtes paisiblesn'ont-ilspas été fantscommeun affreux objet d'épouvante.
enrayesen entendantle grincementdes chaînes, Si quelquemalheureuxosait éleverla voix, se zarres et blanchâtresdessinaientdes'formeshuet desvoix gémissantes s'éleverd'un vieuxsouou faire entendreseulementun soupir maines.
plaindre,
terrain qu'aucune personne vivante n'a jamais aussitôtil allait augmenterle nombredes poires Dunois, fatigué de tous ces contes, 'vouluten
osevisiter.
de Gavi qui pendaient aux gibets qu'on voyait avoirraison. ,
Il décida,dans sa sagesse,que l'arbre maudit
Mais,la plus célèbrede toutesces apparitions non loin du château.
lonSlemPSracontéede père en fils, est Plus Duuois s'appauvrissait, plus l'insatiable seraitdétruit.
oeI?UIJ
le du comte
Dunois.«Tous les ans. dit la tra- intendantenflait sestrésors et augmentaitlesre- Mais, pour trouver un bûcheron assez hardi
le
auion, jour des Rois, il vient vers minuit se devances.
pour enfoncersa cognéedans ce chênequ'on diP°ster
devant
la
sait la maisondu diable, il fallutprières, mena. arme
porte d'entrée du vieux manoir, Car plus on a, plus on veut avoir.
en guerre, entouréde ses chevalierssuivis
Abusantdu
il
pouvoirdu châtelain, pratiquait ces, et même promettreune récompense.
'
ueleurs écuyers; on entendait même,
Enfin, un vieil arbalétrier,plein de courageet
ajoute la l'usure.
le
enronique, son des clairons, le bruit des armes De moeursfaroucheset dures, on l'accusait de | entreprenant, se présentapour accomplirla terla dalle sonore, et les clameursde la mê- judaïsme,et quandun enfant disparaissaitdu vil- rible besogne.
fur
lée.»
lage, enlevé, ou par des bohémiens,ou par un Aprèss'être muni de tous les sacrementsdn
LES
LÉGENDES
DU DIABLE
•133
LA FÉERiîî ILLUSTRÉE.
.
.. nui—.-w-i.—I
.,.—-i—^n^,,,. nu..i .HMi.ni.mi.iii,
"lia
adroitement
sous son paletotun châle que C'étaitle logementde ClaudeRaimbaut, repris
l'Eglise,il parl'.l suivi de quqlquescadets soute- madame passer
Saint-Alphonseavait apporté chez Mar- de justice, condamnéautrefois à cinq aimées cle
nus par son audace.
t dû
saute tronr, guerite pour le faire repriser.
Ira-tauxforcéspour vol avec effraction,interné à
Déjà quelques débris avaient
tin bruit sourd; déjà — Tenez, dit la jeune fille, voilà tout ce que Amiensà sa sortie du bagne et eu rupture de
qui, li chaquecoup, rendaitdents
d..tm In racine
la-hache mordaità belles
ban pour le quart d'heure.
j'ai...
noueusedu vient chêne: deji, môme,elle avait — Merci, mon enfant, fit le borgned'un air Le maître du local ne tarda pas à rentier. 11
rencontréune faibleexcavationqui descendaitdu aimable. te
portera bonheur...Tiens! tu m'as poussale loquet de sa porte, et s'effaçantavec
sommetà la base,quand, soudain,des ossements donné Ça sous
de trop..., les bons comptes grâcei
vingt
humains s'échappent du Tronc. 0 terreur! un
le seinde l'arbre. fontles bons amis, voilàtes vingt sous... C'est — Entrez, belle dame, s'ccria-t-il. Le beau
squelette entieront deboutdan?
A celle vue, l'arbalétrier laissa tombersa ha- an fameuxbout,de cigare, tout de même, qu'on sese a droità tous mes égards... Vous embellirez
che, et les varlets épouvantésfuient de tous côtes t'avait laissélà... Si on en oublie d'autres fois, cet appartement.,. Il ne se composeque d'une
en poussantdes Cris.
envoie-les-moidonc par un commissionnaire...seule pièce.,.J'ai cherché longtemps,et comme
de
sa
remis
pre- Allons,adieu... Penseàmoi...i?m6'?K&e;',
Au bout de quelquesinstants,
comme vous voyez,j'ai réussi... Trop de pièces, c'es-l
havieil-arbalétrier
Je
mière frayeur,
reprend'sa
disentles Anglais...
gênant..., exceptécellesde cent sous, ajouta-t-ii
che et frappe en redoublant d'ardeur.
M.Clauderemitsa guenillesur sa têteet sortit d'un air aimable,
avecle
i
l
efforts,
squedégage,
Après quelque*
d'un air victorieuxen dégustant le cigare de Ma- Cette plaisanterie, pleine d à-propos, égaya
lette, un coffreen-bolsde cèdreorne de l'écusson rtelas.
beaucoupmadamede Saint-Alphonse, car c'est
du comte Dunoîs.
Sonpoidsénormele fit songerqu'elle contenait •—MonDieu' s'écria la pauvre Marguerite, elle que nous fëtr'oifVetîsensi bonne compagnie.
des objets précieux,il court atfggïiôtla remettre que Gaston ne le rencontrejamais!... >t ne me — Dites iom, it foutà coupÏL Claude, avez
à son maître, qui la tecoa&aîtcommesienne.
punisse?;pas,, commed'un èrime, de la faiblesse vous essuyé vos soeques?
— Sans reproche,observa Ta.Saint-Alphonse,
Elle était reu.plie cle sous d'or,.et de joyaux de mon coeur!...
volés.
précieuxque l'infâmeGavi lui avait entouraient A ce moment, Moulinetentra avec précipita- je les croisplus pfopres que votre carreau
Alors tous les récits lugubresqui
t.on.
, Claude avait «Huméun bout de chandellequi
l'arbre maudits'expliquerait.
— Pardon, mamzelle....c'est encoremoi... Je se tenait aussi dignement cruepossible dans le
Les gémissementsentendus étaient ceux de
l'infidèleGavî: ehefdftatîtunrefuge dansle vieux vous dérange peut-être,.. Maisest-ij Dieu pos- goulotd'une 'bouteilled'encre,.
tronc contre la fureur des soldais de LouisXI, il sible que vous ayez donne un châleà ce rien du — La.foule,dit-il m atr angéant le moucheron
entre ses doigts, ta ïoule ett pétrie de préjugés
s'y était blotli, et ,1epoids de son corps avait af- tout?...
faissé l'espècede' poussière,qui cachaitla cavilé — On ehâlel que dites-vous?
semblatles... Le carreau n'est, pas lavé,' c'est
-vivant
e
(
flu chêne, de sorte q;u'fià'-étarfenglouti
=*-11l'arrangeaitsoussa pelure... en sortant.,, vrai, mais il est sec'!,,.
réunis
n'avaient
pu parvenir — Ah! monDieu!balbutiaMargueriteen eber- La Sainte-Alphonsehaussâtes épaules.
que tousses efefe
rélafrovideiiee
l'arracher
au
'ehMfijetrt
à
que
chatitdans sa boite à ouvrage,.., c'est le châle —«khi reprit Claude, continuant une converservait à ses crimes.
en hemin, -vousavez connu
dg cetta dame*,-.-,
je l'avais mis tà,„ Rleal.,^ le sation e'ornmèrrcée
àMÊÛÈË &1 »MtS:Slt,
misérable! •
Choparf...le Berrichon...C'était un de mes bons
«^ Vottfepvoti*quej'aille porter plaintef
amis... Le gaillard a fait du cheminI'
— Obi gardez-vous*cnbien, monsieur Mouli- — Qu'est-il'doncdevenu,ce gros loup?
—-Il a habité la province pendant quelquessais où demeurecet homme...
net,
je
LE
eORGUE
CLâUPE
— DieiudeDieu! vousiriez chez lui..., mam- années..., du côtéde Toulon...C'estlà queje l'ai
connu... Nous nous aimionsen frères... C'était
SCKOLL.
PÂft AWRËLïEK!
zellc..., commeça... toute seule9...
— 11le faut, dit Marguerite eu prenant son comme une chaîne entre nous... Depuis celle
chapeau... N'en parlez à personne, je vous en "poque, il a passé les mers... Le gouvernement
!
AtlSEINDESAFAMILLE
i'a transporté gratuitement.,. Oh! les protecprie...
(Suite)
— Ne craignezrien, mamzelle...Maispermcl- tions!
Claudefit la moue avec une horriblegrimace: lez-moi clevous diie que vous recevez des fi- — M'avez-vousreconnue,interrogeala Saint— Habiterla province1 c'est bien dur quand
gures... Et votre madame Saint-Alphonsequi Alphonse,quand je vous ai accosté?
on a pratiquéla vie parisiennei..Cependantil ne vientd'accosterce chenapan...
— Sur-le-champ!... j'ai eu lô prix de mémoire
sera pas dit que vous aurez vainement frappé,à — MadameSaint-Alphonse?Ah! c'estelle qui chez les Frères... Votre profil, d'ailleurs, est de
la porte de mon coeur..., de mon coeurque vous 'avait envoyé!... Yite, vite,il faut quej'y coure... ceux qu'on n'oubliepas...
—-Adieu, mamzelleMarguerite.
M. Claudes'inclinaavec galanterie,
comprenezsi mal!... Donnezmoidixfrancs!
— Ou' ne m'a pas encore payé mon dernier
— Quant à votre serviteur, continua-t-il,c'est
La;jeune fillesortit avec précipitation.
— iium! murmura Moulinetunefoisseul. Elle différent...Son physique a été sensiblementalouvrage, balbutia Marguerite.
colère:
se
levaavec
Claude
i un anneau superbe..., un sentiment!... Je ne tère par les malheurs.
»- Pas d'argent! hurla-t-il, et sa physionomie suis
qu'un gobe-mouches...Car, aprè> — C'est égal, interrompitla Saint-Alphonse.
peut--êire
prit des teintes livides... Toujours de mauvaises tout,il se pa?seici des choses...Ah! ma foi, tant \oiis avez toujoursl'air distingué.
nouvelles!
[lis!..., il fautque je sache de quoi il retourne... Claudela remerciadu regard de cetteconsolaIl se mit à marcherà grands pas.
Moulinet s'avança avec précautionjusque sui tion'de bon goût.
— Pas d'argent, mais tu as des hardes!...
e seuil de la maison. Margueritetournait l'angl. — Oui, chère dame, ajouta-t-il, j'ai eu des
Claude s'arrêta tout à coup. H avait aperçu le la-rue de Rochcchouart.Moulinet pressa le malheurs,de bien grands malheurs!... et la mésur la cheminéeune moitiéde cigare oubliéepar pas et la suivitde loin.
lancoliea loué dans mon coeur... une mélancolie
SechevalierMènélasde Barbotin.
rêveuse!...,
VI.
— Hein!... qu'est-ce que c'est ça? demandaLa Saint-Alphonse,remarquant chez soncom.
DEUX
BRAVES
GENS..
t-il d'un, air malin...; un vrai havane?... Est-ce
pagnon un ] arli pris clene pas aborder le pre-C'était au fond d'une ruelle sombre, infecte, mierune conversationsérieuse, se décidatoutà
que mademoisellea mal aux dents?...
Claudeallumalo cigare; puis, prenant dosairs îlernellementbomuse. Au troisièmeétage d'uni ;oup :
— Voyons,s'écria-t-elle, me croyez-vousFinjaraque qui n'en avait que deux, c'est-à-dire
vaporeux;
— Arrànge.-tni,mon enfant, ajoutà-t-il. Je ne lans les combles, on aurait pu voir un greniei enlion de vous être utile?
veuxpus le quitter ainsi... Il mefaut un souvenir. )ù les araignées osaient à peines'aventurer. Les — lieu! fit Claude, l'enferest pavé cleces fn— Ëh bien! Claude, j'ai là dix-sept francs... iiurai.Uesn'y avaient pas de couleur.La moisis- entions-là» Cependantje me sens attiré vers
.l'économiseavec peine pour mon loyer... Cet surey avait imprimedestachesvague-qui échap ,'ouspar un aimant mystérieux ...
latent à l'ana.yse. Un lit desangle, une table La Saint-Alphonsejugea à proposdeicommenargent,je vais vousle donner...
— Je savais bien, murmura Claude... La jeu- /ermoulueet une sorte de chaise dont le dossier cerson explication.
?tait tombésous l'effortdes années composaieiil — Je suis sage-femme...
nesseest cachottière!
— Seulement, continua Marguerite,si jamais out le mobilierde ce lugubre réduit. On y men- — Grandeet utileinstitution!s'exclamaClaude.
vous revenez 'ici, je quitterai Paris, je vous le. ait par des degréscomposésde briqueset de bois — Assezcausé,observala v.eilloavec humeur,
jure, et vous ne saurez jamais ce que je se:ai pii tenaient le juste milieuentre l'échelleet rés- l esl tempscleparler raison.
ilier. Une corderecouvertede plusieurscouches — C'est aussi monavis, belle dame, dif Claude
devenue.<>
— C'est bon, fit Claude. Un honnêtehomme le crasse et de saleté prenait, dans cet endroit ivecdes airs penchés. Peu et bien... Dès que je
iculcmenî,le nom pompeuxde rampe.
n'a que sa parole... Où est la monnaie?
rousai vue, je'me Suisdit : Voilàunecomnère
d'excavation
pratiquéedans la ;ui a quelquechoseà m'offriret quelque chose
Margueriteouviitle ihoirde sa co.rmodepour Dansune sorte vieilleshardes
se pelotonnaient i me demander...
quelques
y elier.cJierses épargnes. Claude profila do ce muraille,
momentpour fouillerla corbeilleà ouvrageet fit lans leur malpropreté.
La Saint-Alphonsereprit son prospectus:

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