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Culture Page 1 sur 3 Culture > News > Dernière mise à jour le 18-05-2005 8:18 Travaux d'aiguille Alchemy Tattoo Expo, la salle polyvalente de Conthey accueillera, les 21 et 22 mai, une manifestation incontournable pour tous les amateurs de tatouages. XAVIER DUROUX Tous ceux qui sont entrés, une fois ou l’ autre, dans un studio de tatouage, tous ceux qui se sont prêtés à cette pratique ancestrale, pour une raison ou pour une autre, ont tous encore dans la mémoire, le bruit caractéristique de la machine à tatouer, petit instrument électrique et piquant au ronronnement caractéristique. La première version de cette machine a vu le jour à New York en 1891, grâce à l’ imagination fertile de Samuel O’ Really qui s’ est inspiré du crayon graveur d’ Edison. Elle fonctionnait à l’ aide d’ un moteur rotatif animé par un axe excentrique ellipsoïdal. Trois aiguilles, enfoncées dans un tube, vibraient, rythmées par les impulsions électriques produites par une petite batterie. Le système fut amélioré la même année Les exemples de ces derniers sont nombreux. Les motifs polynésiens, par exemple, sont aujourd’ hui fort recherchés, le must étant de se les faire graver à la manière de l’ époque, c’ est-à-dire avec un peigne taillé dans une écaille de tortue et comportant de deux à vingt dents. Du côté du sud-est asiatique, les tatoueurs utilisent généralement une longue tige de bambou ou de métal au bout duquel sont insérées de fines aiguilles liées entre elles alors qu’ à Bornéo, on utilise une tige de bois dont l’ extrémité recourbée forme un bec qui comporte trois minuscules aiguilles de fer. Quant aux colorants utilisés, ils vont de l’ encre de Chine à la poussière de charbon, en passant par le noir de fumée, la suie, le génipa, les pigments végétaux, ou encore minéraux. file:///G:/Documents/ATE/httpdocs/ATE%20www/Medias/NF180505.htm 24.01.2014 Culture par l’ Anglais Tom Riley qui y fixa six aiguilles. D’ autres encore s’ y intéresseront, comme Georges Burchett, qui passa à onze aiguilles. Mais cette première machine n’ était pas sans défauts. Sa puissance, difficile à régler, pouvait provoquer un piquage trop profond. Elle manquait aussi de souplesse et ses bobines qui surchauffaient ont mené à l’ abandon du système rotatif en 1929, pour faire place à l’ invention que développa, à Detroit, Percy Waters. Il utilisa des bobines reliées à un vibreur à rupture qui, par son mouvement de haut en bas, faisait coulisser un faisceau d’ aiguilles dans une buse. L’ intensité du courant se réglait alors sur un transformateur et l’ arrêt de la machine était commandé par une pédale. Et c’ est bien cette machine que les tatoueurs utilisent encore aujourd’ hui pour accomplir leurs œuvres. Et pourtant… Bien que la pratique du tatouage soit aujourd’ hui étroitement liée à cette machine électrique, il n’ en a pas été toujours ainsi. Dans de nombreuses contrées, le tatouage existe depuis bien plus longtemps et l’ on assiste actuellement à un retour de ces pratiques ancestrales où la technique de tatouage est basée sur l’ utilisation d’ instruments beaucoup plus rudimentaires. Ainsi, de plus en plus d’ adeptes du tattoo effectuent un retour aux sources et recherchent les rares artistes qui pratiquent encore le tatouage primitif. Page 2 sur 3 Ainsi va la tradition… La convention Si vous voulez en savoir encore plus sur le monde merveilleux du tatouage, Mo et Fonz vous donnent rendez-vous ce weekend à la salle polyvalente de Conthey pour la 11e édition de l’ Alchemy Tattoo Expo. Cette année encore, le programme, plutôt chargé, devrait permettre à chacun d’ y trouver son compte. Sur quelque 2000 m2, la convention abritera pas moins de 43 tatoueurs venus de partout ainsi que 4 pierceurs. On signalera, pour la bonne bouche, la présence des Suisses Susan’ s Tattoo, Physical Design, Ugra-Karma et TAZ, les Italiens Jigen Tattoo et Kokopolli by Patti, les Français Toxic Tattoo et Art Old School Tattoo, les Allemands Palatine Tattoo et Paradise Tattoo, le Belge Art & Tattoo by Sky, les Américains Matt Ariola & Damon Conklin de Super Genius et enfin Vatea qui arrive de la Polynésie française. Les visiteurs pourront aussi découvrir l’ exposition de photos de la Vaudoise Sandrine Maillefer, un show polynésien «Art & Fusion Experiment», ainsi que les traditionnels concours et autres concerts. Bzzzz zzzz bzzzz! Alchemy Tattoo Expo, samedi 21 mai, de 10 heures à 2 heures et dimanche 22 mai de 10 heures à 22 heures. file:///G:/Documents/ATE/httpdocs/ATE%20www/Medias/NF180505.htm 24.01.2014 Culture file:///G:/Documents/ATE/httpdocs/ATE%20www/Medias/NF180505.htm Page 3 sur 3 24.01.2014