jamil - Preste

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jamil - Preste
> JAMIL
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LES TROIS ACCORDS
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PÉPÉ GOES FRANÇAIS
POLO
TRYO
VULGAIRES MACHINS
XAVIER CAFÉÏNE
Que peuvent bien avoir en commun Robert Charlebois, Charles
Aznavour, Dan Bigras, Richard Desjardins, Catherine Lara,
Philippe Lafontaine, la Compagnie Créole, Luce Dufault, Isabelle
Boulay, le regretté Sylvain Lelièvre, Michel Fugain, Gilbert Bécaud, les Gipsy Kings, Madame, Julie Masse, Sylvain Cossette,
Indochine, Marc Lavoine, Francis Cabrel, Daniel Seff et près
de deux cents autres artistes de la francophonie ? Ils ont eu
recours aux services du promoteur-gérant-directeur-artistiqueéditeur Jamil Azzaoui, reconnu par toute l’industrie musicale
pour son talent de «hit-maker». Mais aujourd’hui, Jamil passe
de l’ombre des coulisses à la lumière des projecteurs. Pour Jamil, maintenant auteur-compositeur-interprète, ce virage n’est
pas une reconversion mais plutôt un retour aux sources…
17 mai 1961, 6h17, hôpital Sainte-Justine (Montréal) - M. et
Mme Azzaoui écoutent, émus, les premières vocalises de bébé
Jamil. Il eut été de bon ton de dire que ses hurlements laissaient prévoir une illustre carrière de chanteur mais ni ses parents ni les infirmières ne prêteront oreille à ce mensonge. Peu
après, la famille déménage en Égypte, puis en France et enfin
au Maroc. La scolarité chaotique de Jamil n’a pas l’heur de
plaire à son père qui l’envoie à l’École royale militaire de Sorèze
(France), école prestigieuse où bûchèrent Nougaro, Hugues
Aufray, Jacques Chirac et le Shah d’Iran. Il y devient «grosse
caisse» dans la fanfare. Le rythme dans la peau et dans ses
souliers cloutés, il marque le pas pour ses petits camarades
parachutistes qui entonnent énergiquement «Tiens, voilà du
boudin», «La Marseillaise» et tous les fabuleux tubes de la musique militaire. Hélas, les drôles d’épices qu’il ajoute à son tabac font fulminer ses directeurs et, manu militari comme il se
doit, il est renvoyé au Maroc.
«Mais que vas-tu donc faire, mon fils ?» interroge son père
passablement excédé. «Un Master Class de guitare à Montréal», répond le fils tout à fait décidé. La transition se passe bien.
À 18 ans bien sonnés il abandonne les pétards et apprivoise la
Brador dont il garde un souvenir ému (c’est vrai qu’elle était
bonne…).
Notre Jamil cependant, préférant l’école buissonnière à toutes
les autres, entre rapidement dans la vie professionnelle.
D’abord travailleur à la chaîne puis vendeur de systèmes de
son, il intègre les rangs de la compagnie Air Maroc, dont il fait
la promotion auprès des agences de voyage. Un jour, invité à
la radio, il chevrote si lamentablement qu’il doit se résoudre à
prendre des cours à l’école Promédia de Pierre Duffaut. La radio l’intéresse, c’est vrai, mais il caresse secrètement un rêve :
devenir chanteur. Il se rend compte qu’il a du travail à faire…
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De 1981 à 1985, il anime différentes émissions à CIBL puis à
Radio Centre-Ville, où il est morning-man. À l’époque, ses acolytes sont Valérie Letarte et Martine Doucet. En 1982, de passage à Québec, il échoue dans un bar de lesbiennes et le patron, avec qui il sympathise, l’invite à monter sur scène. Avec
une seule et unique chanson dans sa besace Jamil s’exécute
et interprète Sans rancune, composition assez crue de son
cru, grâce à laquelle il recrute ses tout premiers adeptes. De
retour à Montréal il fréquente Philippe Noiraud, Jean Custot,
Sylvie Bernard, Anne-Marie Gélinas, Clotilde et toute la clique
des chanteurs à texte. Pendant deux ans il présente son propre répertoire au Bistrot d’Autrefois et dans quelques boîtes à
chansons aujourd’hui disparues. Avec ses textes bien ciselés
et son humour irrévérencieux Jamil arrive à se bâtir un public
malgré quelques grivoiseries (gauloiseries serait mieux choisi)
qui dérangent la trop sérieuse intelligentsia francophile francophone (?).
En 1985, Jamil épouse Catherine Karnas. L’argent faisant défaut, il décide d’assurer lui-même la promotion de la chanteuse.
Cette nouvelle activité est couronnée de succès. Un an plus tard
Madame est confortablement installée dans le paysage musical
et des artistes tels Dominique Faure, Marie-Claude de Chevigny
ou Nathalie Gauthier font appel aux services de Monsieur. Leurs
chansons obtiennent de francs succès et l’équipe de Trans-Canada embauche Jamil pour la promotion de ses artistes. Tout va
pour le mieux jusqu’à ce qu’il participe à un show concept qui
tournera à la catastrophe. Mains moites, voix nouée et neurones en panique il donne une prestation à ce point traumatisante qu’elle sonnera le glas de sa jeune carrière. Il revient
donc à la promotion et se lance dans la gérance. Luce Dufault,
Dan Bigras et Garou entrent dans son écurie.
Les années passent - ont-elles autre chose à faire ? - et, en
1992, son ami arrangeur et réalisateur Marc-André Le Tourneux
le convainc d’enregistrer un album. Ce qu’il fait. Avant de le
lancer… dans la poubelle ! «C’est nul», conclut-il au grand
dam de Marc-André. Trois ans plus tard, après avoir remporté d’immenses succès avec Cabrel, Desjardins, Julie Masse,
Dan Bigras et l’album Djezabel de Gerry Boulet, Jamil décide
de prendre une pause. Il pensait que l’intermède durerait 6
mois, il se terminera après 3 semaines. Il doit en effet ériger
Le Medley sur les ruines encore fumantes du Vieux Munich et
du Berri Blues. Trois ans plus tard, il met sur pied le Saké
Transe Band, un groupe d’improvisation auquel se joignent à
l’occasion quelques pointures telles que Charles Papasoff et
le guitariste Réjean Bouchard. Bien abrité derrière sa guitare
et les cordes vocales encore nouées, Jamil renoue timidement
avec la scène.
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L’année 1996 est placée sous le signe du concombre, fruit qu’il
plante frénétiquement et arrose d’abondantes larmes, en cette
année d’épuisement total et professionnel qui lui a fait tout quitter. L’année suivante, plutôt que de se lancer dans la culture du
brocoli, pourtant riche en vitamines, il ressuscite sa compagnie
de promotion au profit des Isabelle Boulay, Mario Pelchat, Lara
Fabian, Cabrel (encore !) et Notre Dame de Paris. En même
temps et en plus - on ne se refait pas - il fonde le Deep Blue,
groupe de trip-hop à la Portishead, et le Blues Ben, un groupe
qui reprend les standards du blues et dans lequel il retrouve la
force de chanter. Marc-André Le Tourneux, qui a bien saisi la
richesse artistique de Jamil, le pousse à commettre un autre
enregistrement. C’est ainsi qu’il crée Pépé Inc., un personnage
virtuel derrière lequel il se cache pour trois raisons:
Économique : «Je ne voulais pas perdre mes contrats d’agent
de promo. Mes artistes n’auraient pas accepté que je m’occupe
plus de ma carrière que de la leur.»
JAMIL
Artistique : «Avec un personnage virtuel je conservais toute ma
liberté artistique, et je n’avais aucune image à concevoir et à
respecter.»
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Personnelle : «J’avais la chienne de remonter sur scène.»
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Puisque l’artiste ne s’affiche pas dans les médias Pépé Inc.
reste dans l’ombre même si le titre Un Signe de toi figure au
palmarès de plusieurs chaînes de radio dont Rythme-FM. Dans
les bars et les restaurants de Montréal, Pépé Inc. devient un
must mais l’identité véritable de l’artiste demeure une énigme
(tous ceux qui pensaient qu’il s’agissait de Boy George ou de
Dick Rivers se sont plantés). Pendant ce temps Jamil décide de
tenter une nouvelle aventure….
«Mon père est musulman, ma mère catholique, mon “ex” mormon, et moi alcoolique pratiquant» avoue avec un large sourire
Jamil. Il ne lui manquait plus qu’une mosquée où on sert à
son image : ainsi est né le Petit Medley. Situé à l’orée de la
Petite Patrie à Montréal, le Petit Medley fait la part belle aux
chanteurs et chansonniers qui viennent de trouver un nouveau
port d’attache. Les artistes s’y succèdent depuis l’an 2000 et
plusieurs d’entre eux qui connaissent son passé de chanteur lui
proposent de partager la scène pour quelques tounes. Il met
donc son organe au service d’Anne-Marie Gélinas ou de ses
employés qui se mêlent parfois à la fête. Cette fois, enfin, les
résultats sont à la hauteur de son talent. Les applaudissements
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assourdissent et les rappels étourdissent. Le bouche à oreille
fait son œuvre. Désormais, le public qui s’élargit, s’informe des
prochaines dates de spectacles. Enfin rassuré, Jamil prend le
pouls de quelques bars de Montréal et, là encore, les réactions sont enthousiastes. Le show n’est pas terminé que les
patrons veulent l’engager à nouveau ! Alors, il retire de leurs
suaires les textes oubliés et se réinstalle devant son pupitre.
Dans Pitié pour les femmes, Fuck, faut qu’tu changes, C’est
pas moi ça et toutes ses autres compositions, son humour se
fait tendre, parfois cinglant, souvent cynique. Il manie la plume
avec douceur mais appose sa griffe avec fermeté. Véritable
acrobate de la rime, Jamil flirte avec l’absurde et le dérisoire.
Avec pour seule compagne une guitare sèche, il égrène un
chapelet d’images qui évoquent tantôt Brassens, tantôt Plume,
Chédid, Renaud ou encore Dylan. Cet amalgame d’idées et de
formes demeure pourtant unique. Sans prétention mais avec
une pointe de grivoiserie, Jamil vous propose de vivre de délicieux moments.
Origine
Formation
Genre musical
Discographie
Label
Références scéniques
Prix et distinctions
JAMIL
Montréal (Québec)
Jamil : chant, guitare, banjo
Nicolas Grégoire : batterie
Julien Bradette : basse
François Therrien : claviers, accordéon, clarinette
Chanson
Je dure... Très, très dur (2008)
Pitié pour les bums (2005)
Pitié pour les femmes (2004)
Disques Leïla
Lise Raymond (Promotion et relations de presse)
450-640-0500 | [email protected]
450 spectacles (Canada, France) incluant :
> Fête du Lac des Nations (2008)
> Festival d’été de Québec (2005)
> Festival de la Chanson de Tadoussac (2005)
> Coup de Coeur Francophone (2004)
> Nomination «Album de l’année - humour» pour l’album Je
dure... très, très dur..., Gala ADISQ (2009)
> Nomination «Spectacle de l’année - humour» pour le spectacle Je dure... très, très dur..., Gala ADISQ (2009)
> Nomination «Artiste québécois s’étant le plus illustré hors
Québec», Gala ADISQ (2008)
> Nomination «Album de l’année - Folk contemporain» pour
l’album Pitié pour les bums, Gala ADISQ (2006)
> Nomination «Révélation de l’année», Gala ADISQ (2004)
> Nomination «Spectacle de l’année - Humour» pour l’album
Pitié pour les femmes, Gala ADISQ (2004)
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