Séminaire sur les TIC et l`assurance Revue de presse L

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Séminaire sur les TIC et l`assurance Revue de presse L
Séminaire sur les TIC et l’assurance
Revue de presse
L’EXPRESSION du 09 mai 2007
EN L’ABSENCE DE GENERALISATION DE L’INFORMATIQUE
Les assurances sollicitent Djezzy et Nedjma
Les compagnies sont très en retard quant à l’utilisation des technologies de
l’information et de la communication.
Les retards dans la mise en place des nouvelles technologies de l’information et de
la communication (Ntic) dans le secteur des assurances sont considérés comme un
lourd handicap qui pénalise cette activité, si l’on se réfère aux déclarations du
secrétaire permanent du conseil national des assurances, Abdelmadjid Messaoudi.
«Les compagnies d’assurances sont très en retard quant à l’utilisation des
technologies de l’information et de la communication dans le développement de leurs
prestations de service», a-t-il déclaré en marge d’une rencontre sur les TIC et les
assurances, tenue hier au siège du CNA. Pour les assurances, les conséquences de
l’absence de généralisation de l’informatique se font ressentir particulièrement pour
les clients qui sont contraints d’attendre parce que leurs dossiers ont été égarés dans
les tiroirs des employés.
En l’absence d’échange d’informations entre les agences, il est, par exemple,
pratiquement impossible pour les sociétés d’assurances de gérer les dossiers des
mauvais conducteurs, car ceux-ci ont tout le loisir de changer d’agence sans que les
autres prestataires de service ne soient capables de détecter l’astuce, notamment en
l’absence du système Intranet. A l’heure actuelle, les compagnies tentent de
s’équiper de divers logiciels pour prendre en charge les nombreuses opérations
induites par le travail des assurances, selon M. Messaoudi.
Pour lui, il est indéniable que l’ouverture du pays, et la perception qu’il se fait des
nouvelles technologies de l’information, conduisent nécessairement à une
concurrence plus accrue dans le secteur.
Les compagnies d’assurances sont appelées, de ce fait, à adopter les Ntic pour
améliorer leurs prestations de service. Ces nouvelles technologies sont assurées, en
fait, par différentes parties, entre autres les entreprises spécialisées dans le système
informatique et les opérateurs de téléphonie mobile. D’ailleurs, selon M. Messaoudi,
elles sont neuf entreprises d’informatique et deux opérateurs de la téléphonie mobile,
à savoir Djezzy d’Orascom Télécom Algérie et Nedjma de Wataniya, qui proposent
leurs solutions aux compagnies d’assurances. Intervenant à cette rencontre, le
superviseur grands comptes d’OTA (Djezzy), Choukri Berghout, a présenté la
solution Blackberry. «C’est une station de travail réduite en une portion d’appareil
électronique capable d’envoyer des courriers, avec ou sans fichiers joints, de
synchroniser ses contacts avec ceux du serveur de messagerie électronique de
l’entreprise, de se connecter à Internet, et autant d’applications avancées qu’on
retrouve dans un téléphone mobile de dernière génération», a-t-il expliqué. Cette
solution permettra aux compagnies d’assurances, et aux autres entreprises, de
sécuriser les données, de développer la qualité de service et de gagner plus de
temps. Les compagnies d’assurances sont actuellement au niveau de l’essai pour ce
système, selon M.Berghout. Dans le monde, ce sont à peu près plus de six millions
d’utilisateurs, en grande partie en Amérique du Nord, qui recourent aux bienfaits de
cette solution.
Pour leur part, les représentants du premier opérateur multimédia Nedjma, Lazizi
Hakim et Andaloussi Hicham, ont évoqué les solutions de leur opérateur. Au plan
tarifaire, Nedjma propose le forfait entreprise (postpayé ouvert) et le Push to talk qui
est un service et qui permet d’envoyer des messages vocaux à un ou plusieurs
destinataires.
Le Nedjma Push To Talk (P2T) est un service qui offre des avantages incomparables
avec un excellent rapport prix/efficacité. Il permet, selon les représentants, de
maintenir un contact instantané et permanent entre les collaborateurs, partout en
Algérie via le réseau Gprs avec un coût minime sans aucune tracasserie
administrative.
Fatiha AMALOU