Les Poilus d`Échappées belles

Les Poilus d’Échappées belles
À Metz
aujourd’hui
L’équipedetournagede
l’émissiondeFrance5
quipasselesamedià
20 h 35étaitàVerdun
hier.JérômePitorinet
sonéquipeontfilmé
uneséquence.À
découvrirle26octobre.
E L’équipe de tournage
d’Échappées belles met le cap
ce matin à Metz : « Nous allons
rencontrer un cuisinier qui va
nous donner un cours sur la
cuisine lorraine », révèle Jérôme Pitorin. Mardi, le tournage
d’Échappées belles s’était
déroulé à Amnéville : « Nous
avons essayé de montrer que
cette région a su s’adapter et
réhabiliter ses anciens bassins
sidérurgiques en les transformant en zones dynamiques. »
I
l est 10 h, le présentateur, Jérôme Pitorin,
fait son arrivée à l’aérodrome du Rozelier.
Les équipes de tournage sont déjà au travail depuis une heure et demie en
train d’effectuer les préparatifs.
Le réalisateur Damien
Pourrageau fixe des cameras aux fenêtres d’un des
avions du club Robert-Thiery sous le regard de JeanMarie Gouthière, pilote et
président de l’association
qui gère l’aérodrome.
De son côté, l’ingénieur du
son, Regis Muller, s’occupe
des micros et règle le son.
Wilfried Perroud, l’assistant réalisateur, se prépare,
lui, à embarquer dans un
E Le visage de Jérôme Pitorin
n’est sûrement pas inconnu
pour ceux qui ont suivi « La
nouvelle Star » sur M6 :
« J’étais le rédacteur en chef
de l’émission. C’était très
prenant », dit-il. On le voit
notamment interviewer Julien
Doré avant qu’il passe pour la
première fois devant le jury.
K Jean-Marie Gouthière propose son plan de vol à Jérôme Pitorin.
deuxième avion qui sera piloté par Thierry.
« Il filmera le premier avion où prendra place Jérôme
Pitorin et son jeune guide »,
dit Jean-Marie Gouthière
qui s’apprête à survoler le
champ de bataille, le Mémo-
Meusien du fond du cœur
E À 19 ans et natif de Verdun,
Maxime Baschirotto est attaché à la Meuse et son Histoire :
« Ma grand-mère, originaire
d’Italie et du Piémont, a émigré
en France en 1920 pour fuir le
fascisme. Après être passée
par la Vienne et Oradour-surGlane, elle est arrivée en 1925
en Meuse. Elle a participé à la
reconstruction de la Meuse
avec son mari, également
paysan. »
rial, l’Ossuaire, les forts, la
citadelle et le Centre mondial de la Paix.
Une émission
sur la Lorraine
Le jeune guide n’est autre
que Maxime Baschirotto, un
Verdunois âgé de 19 ans,
étudiant en tourisme et surtout membre de l’association Les Bleuets des Tranc h é e s. J é r ô m e P i t o r i n
explique à Maxime ce qu’il
attend de lui.
« Nous préparons une
émission d’une heure trente
sur la Lorraine qui passera
sur France 5 le 26 octobre à
20 h 35, précise l’animateur. Ce mercredi et dans ce
cadre, nous allons tourner
une séquence de six minutes
sur Verdun et le champ de
bataille. Je veux tu exprimes
ce que tu ressens en présentant les différents sites de
Verdun. »
Le but de l’émission est en
effet de donner l’occasion
aux gens de parler de leur
région, de leur passion pour
celle-ci, ceci pour apporter
un regard plus authentique
et forcément plus insolite.
Le vol durera une heure,
mais l’après-midi de ce mercredi promet d’être également riche en originalité.
« Je serai au côté de Maxime
dans la tranchée reconstituée de Mogeville qu’a créée
l’association Les Bleuets des
Tranchées », précise Jérôme
Pitorin.
Magali Henry de l’Office
du tourisme est présente sur
les lieux et explique : « Jérôme Pitorin nous a demandé
de contacter des jeunes de la
région pour qu’ils expriment
leur regard sur l’avenir par
rapport au devoir de mémoire. »
L’association Les Bleuets
des Tranchées est constituée de onze jeunes de 16 à
26. Ils sont habillés en Poilus
de la Grande Guerre. Jérôme
Pitorin est au milieu d’eux
au cœur de ce boyau. Lors du
survol du champ de bataille,
Maxime lui a expliqué que
beaucoup d’arbres ont été
plantés le long des anciennes tranchées. Il peut maintenant mieux imaginer ce
qu’était le champ de bataille
de Verdun en 1918, à l’issue
du premier conflit mondial,
et donc mieux mesurer la
souffrance des Poilus face à
l’artillerie ou lors des
Pascal ISCH
attaques.