Boursier - Banque Nationale
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Février 2017 Points saillants L’élan économique mondial semble renaître, avec un effet spectaculaire sur les prévisions de bénéfices. Les révisions des bénéfices mondiaux sont devenues positives pour la première fois en six ans, aidant à soutenir une tendance à la hausse des marchés boursiers. Cependant, nous ne considérons pas que le rythme actuel soit durable – pas à ce stade-ci du cycle économique et pas avec les valorisations actuelles. Il reste un potentiel de hausse, mais il sera limité. Même si la plupart des décisions de la nouvelle administration américaine se révélaient bonnes, une prolongation de la tendance à la hausse des actions à ce stade-ci du cycle nécessiterait que la Réserve fédérale évite de se montrer trop énergique dans sa campagne de normalisation des taux d’intérêt. Heureusement, le marché ne s’attend pas à plus que deux tours de vis de la Fed en 2017. Nous sommes du même avis. La plupart des observateurs estiment que la contraction des ratios C/B est normale quand la Fed hausse les taux. Mais cela appelle une réserve : tout dépend du stade auquel est parvenu le cycle économique. Certes, les ratios C/B tendent à baisser à mesure que le cycle avance. Mais pas au début de la phase de maturité, et la phase de maturité actuelle commence à peine – elle n’a qu’un mois. À ce stade-ci, nous continuons de recommander une répartition des actifs favorable aux actions au détriment des obligations, avec une part de liquidités plus grande qu’à l’accoutumée. Le contexte cyclique actuel reste encourageant pour les actions, mais Washington a brouillé les perspectives. Pour refléter le récent renforcement du dollar canadien, qui se situe maintenant au bas de la fourchette de 1.30 à 1.40 préconisée dans notre bulletin Devises, nous opérons une transition géographique ce mois-ci et réduisons l’exposition au S&P/TSX en faveur des actions américaines. Stéfane Marion [email protected] Matthieu Arseneau [email protected] LE MENSUEL BOURSIER Les actions mondiales au zénith Le premier mois de 2017 se termine sur un record inégalé de l’indice MSCI Tous pays, l’indice de référence des actions mondiales (graphique). Les bourses de toutes les grandes régions du monde ont monté ce mois-ci; les marchés émergents affichent un gain particulièrement vigoureux de 4.8% (tableau). Si l’indice MSCI maintenait son rythme de janvier pendant tout le reste de l’année, il dégagerait un rendement total de plus de 35%, bien plus que le record de 30% de 2009 où l’économie mondiale sortait d’une récession. Cependant, nous ne considérons pas que ce rythme soit soutenable, pas à ce stade-ci du cycle économique et pas avec les valorisations actuelles. Il reste un potentiel de hausse, mais il est limité. Au moment de rédiger ces notes, l’indice MSCI TP se négocie à environ 16 fois le bénéfice prévisionnel, ce qui est la valorisation la plus élevée à ce stade dans une nouvelle année depuis 2004. Avec des ratios de valorisation aussi élevés, c’est la croissance des bénéfices qui devra entraîner le marché plutôt que l’expansion des ratios C/B. La bonne nouvelle, c’est que l’économie mondiale semble retrouver son élan avec un effet spectaculaire sur les prévisions de bénéfices. Les révisions mondiales des bénéfices sont devenues positives pour la première fois en six ans. La dernière fois que cela s’est produit, le rendement des obligations du Trésor américain de 10 ans a monté au-dessus de 3% (graphique). Monde : Révision des bénéfices à la hausse pour la première fois en 6 ans Variation sur 3 mois de la croissance du bénéfice prévisionnel à 12 mois du MSCI TP et rend. Treasuries 10 ans 4 % La dernière fois que le rendement des obligations du Trésor américain de 10 ans a dépassé 3% date de la fin de 2010… 3 Monde : Les actions mondiales atteignent un record absolu MSCI Tous pays 520 Rendement des Treasuries de 10 ans 2 Révisions des bénéfices 1 Indice ... également la dernière fois que les prévisions de croissance des bénéfices mondiaux ont été révisées à la hausse 0 480 -1 440 -2 400 -3 360 -4 320 -5 -6 280 -7 2010 240 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 FBN Économie et Stratégie (données de Datastream) 200 160 120 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 2016 FBN Économie et Stratégie (données de Datastream) Indice composé MSCI : Évolution des cours (rendement total) Monde : L’économie mondiale dépasse les attentes Depuis le début du mois du trimestre de l’année MSCI Monde TP 2.6 2.6 2.6 MSCI Monde 2.3 2.3 2.3 MSCI États-Unis 2.7 2.7 2.7 MSCI Canada 2.2 2.2 2.2 MSCI Europe 1.2 1.2 1.2 MSCI Pacifique hors Japon 3.4 3.4 3.4 MSCI Japon 2.1 2.1 2.1 MSCI MÉ 4.8 4.8 4.8 MSCI MÉ EMOA 2.5 2.5 2.5 MSCI MÉ Amérique latine 7.2 7.2 7.2 MSCI MÉ Asie 4.9 4.9 4.9 1/27/2017 En plus de l’élan économique mondial fort, l’optimisme au sujet des bénéfices est soutenu par les surprises économiques positives les plus significatives en près de sept ans (graphique). Indice Citi des surprises économiques – Monde 60 Index 40 20 0 -20 -40 -60 -80 -100 FBN Économie et Stratégie (données de Datastream) -120 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 FBN Économie et Stratégie (données de Bloomberg) 2 LE MENSUEL BOURSIER Mais les révisions à la hausse des bénéfices ne suffisent pas pour soutenir une hausse des marchés boursiers et une pression à la hausse des taux obligataires. En 2011, les bénéfices ont été révisés à la hausse alors que les États-Unis multipliaient les mesures de stimulation budgétaires et monétaires : prolongation de deux ans des baisses d’impôt de l’ère Bush, réduction d’un an des charges sociales des entreprises, mesure incitative d’accélération de l’amortissement pour les investissements des entreprises, prolongation des prestations sociales d’urgence et deuxième vague d’assouplissement quantitatif par la Fed. Au cours des quatre premiers mois de 2011, la bourse a grimpé (S&P 500 +6.8%, S&P/TSX +6.4%). Puis la fête a été gâchée par les craintes au sujet d’une confrontation à Washington entourant le plafond de la dette américaine et une crise dans les pays de la zone euro. Une année qui avait très bien commencé a fini dans les limbes. Comment éviter une réédition de 2011? Le meilleur moyen d’éviter une répétition de 2011 serait que la nouvelle administration américaine tienne rapidement ses promesses. Premièrement, qu’elle rende les mesures de stimulation budgétaires plus permanentes qu’en 2011. Cela implique des réductions d’impôts pour les ménages et les entreprises, certaines dépenses d’infrastructures et une réglementation plus souple pour les secteurs clés de l’économie. Sur ce point les choses s’annoncent bien. Deuxièmement, qu’elle ne pousse pas le discours protectionniste trop loin, au point de freiner la croissance mondiale et de soulever des craintes d’inflation. Sur ce point, les choses sont moins claires pour le moment. Nous continuons de nous attendre à un certain pragmatisme en matière de commerce international de la part des nouvelles autorités américaines. La perturbation des activités de sociétés américaines dont les chaînes d’approvisionnement s’étendent au monde entier au moment d’une amélioration de la rentabilité pourrait déclencher une vague de poursuites judiciaires contre le gouvernement, ce qui consommerait du temps de la présidence Trump et empêcherait l’administration de progresser sur d’autres points de son programme. Elle ferait aussi courir un risque à l’économie américaine alors qu’elle entre dans la phase de maturité de son expansion, celle qui tend à être la plus favorable à la rémunération des travailleurs et à la croissance du chiffre d’affaires des sociétés. Thompson-Reuters estime la croissance des chiffres d’affaires au T4 2016 pour les sociétés de l’indice S&P 500 à 4.1% a/a, avec des augmentations dans 10 des 11 secteurs. C’est le meilleur résultat depuis plusieurs trimestres. Nous définissons la phase de maturité dans le cycle économique comme la période pendant laquelle le taux de chômage est inférieur au taux « naturel » – le taux de chômage n’accélérant pas l’inflation ou « NAIRU ». Historiquement, les expansions durent en moyenne 39 mois une fois ce seuil franchi. La plus longue phase de maturité enregistrée à ce jour a atteint 84 mois au milieu des années 1960 et la plus courte, 21 mois à la fin des années 1970 (graphique). La phase de maturité actuelle est très récente – le taux de chômage n’est descendu sous le taux NAIRU que depuis un mois. Ce n’est pas le moment pour les autorités de trop bousculer le statu quo. Pour l’heure, nous sommes encouragés par les indicateurs économiques avancés. Aux États-Unis, la variation sur six mois de cet indicateur a accéléré pour la première fois en près de cinq ans – ce qui est de bonne augure pour la croissance des revenus. 3 LE MENSUEL BOURSIER Les ratios C/B sont-ils menacés? Même si la plupart des décisions de la nouvelle administration américaine étaient bonnes, pour que la tendance à la hausse des actions à ce stade-ci du cycle se prolonge, il faudrait que la Réserve fédérale ne se montre pas trop énergique dans sa campagne de normalisation des taux d’intérêt. La plupart des observateurs du marché estiment qu’une contraction du ratio C/B est la norme quand la Fed hausse les taux. Mais cela appelle une réserve : tout dépend du stade qu’a atteint le cycle économique. Certes, les ratios C/B tendent à baisser à mesure que le cycle progresse. Mais pas au début de la phase de maturité. Au milieu des années 1960 et au milieu des années 1990, les ratios C/B ont continué d’augmenter pendant plusieurs trimestres après le début de la phase de maturité (graphiques). Pour le moment, le marché n’anticipe pas plus que deux hausses des taux d’intérêt par la Fed en 2017. Nous partageons cet avis. Malgré l’amélioration du marché du travail, nous n’estimons pas que la récente inflation des salaires entraîne un danger imminent d’un resserrement plus énergique de la politique monétaire par la Fed, puisque l’inflation selon le PCE de base reste assez timide à 1.6%. Comme l’indique notre Mensuel obligataire, nous ne prévoyons pas un aplatissement de la courbe des rendements des obligations gouvernementales (mesuré par le taux à 10 ans moins le taux à 2 ans) au cours des prochains mois. Nous prévoyons que le taux des obligations du Trésor américain de 10 ans atteindra 3% au deuxième semestre de 2017. Canada : L’indice S&P/TSX n’est pas bon marché L’indice S&P/TSX a continué de bien se comporter au début de 2017, gagnant 1.9% jusqu’au 27 janvier. Le marché était tiré par les secteurs des matériaux et les banques alors que la plupart des secteurs sensibles aux taux d’intérêt restaient sous pression (tableau). Le secteur de l’énergie, en hausse de 32% en 2016, a baissé de 3.5% depuis le début de l’année, la plupart des pertes étant concentrées sur les sociétés de production et d’exploration intégrées. Ce revers est partiellement attribuable à l’incertitude au sujet des modifications futures des politiques commerciales et énergétiques des États-Unis. Indice composé S&P/TSX : Évolution des cours du mois Depuis le début du trimestre S&P TSX 1.9 1.9 1.9 MATÉRIAUX 8.9 8.9 8.9 de l’année BANQUES 3.9 3.9 3.9 TÉLÉCOM 3.3 3.3 3.3 3.2 FINANCE 3.2 3.2 TI 3.0 3.0 3.0 INDUSTRIE 2.6 2.6 2.6 SERVICES PUBLICS 0.7 0.7 0.7 CONS. DISC. 0.5 0.5 0.5 CONS. DE BASE -0.5 -0.5 -0.5 IMMOBILIER -0.8 -0.8 -0.8 ÉNERGIE -3.5 -3.5 -3.5 SANTÉ -4.3 -4.3 -4.3 1/27/2017 FBN Économie et Stratégie (données de Datastream) 4 LE MENSUEL BOURSIER L’indice S&P/TSX se négocie actuellement à 16.4 fois les bénéfices prévisionnels, soit sa valorisation la plus élevée à cette époque-ci d’une nouvelle année depuis 2001. Les prévisions de croissance des bénéfices restent relativement ambitieuses – 24.7% au cours des 12 prochains mois (tableau), environ deux fois l’augmentation attendue aux États-Unis. dans le marché boursier canadien ont atteint un record de $4 milliards par mois en moyenne en 2016 (graphique). Nous ne pensons pas que cet exploit sera réitéré en 2017. Canada : L’afflux de capitaux étrangers pourrait diminuer en 2017 5 Moyenne mensuelle d’afflux de capitaux étrangers vers les actions 19 4 Indice composé S&P/TSX : Évolution du BPA 2016 2017 2018 Croissance prévisionnelle 12 mois S&P TSX -17.4 -1.5 25.5 13.0 24.7 ÉNERGIE -87.3 -36.2 623.5 39.3 391.7 MATÉRIAUX -46.6 46.0 49.7 11.9 46.7 INDUSTRIE 15.8 -11.2 11.9 14.0 12.0 CONS. DISC. 29.4 2.4 12.5 14.0 11.9 CONS. DE BASE. 10.6 12.4 14.7 10.0 13.1 SANTÉ 27.8 -54.3 -0.3 16.2 1.0 FINANCE 1.6 1.1 8.3 7.5 9.5 BANQUES 5.9 4.0 4.7 6.7 5.2 TI 5.6 12.6 11.1 10.1 10.9 TÉLÉCOM -0.6 7.9 5.7 5.0 5.6 SERV. PUBLICS 38.7 26.9 3.7 11.1 6.2 IMMOBILIER -0.9 -41.4 39.8 11.2 33.3 1/27/2017 FBN Économie et Stratégie (données de Datastream) Il pourrait être difficile d’atteindre ou de dépasser ces prévisions. Le bénéfice prévisionnel a été révisé à la baisse au cours des derniers mois pour sept des onze secteurs S&P/TSX (tableau). Canada : Variation sur 12 mois des bénéfices prévisionnels S&P TSX ÉNERGIE MATÉRIAUX INDUSTRIE CONS. DISC. CONS. DE BASE SANTÉ FINANCE BANQUES TI TÉLÉCOM SERV. PUBLICS IMMOBILIER 1/27/2017 Ratio 18 3 2015 Ratio C/B prévisionnel de l’indice S&P/TSX à la fin de l’année 20 CA$ milliards Variation 1 mois Variation 3 mois Moyenne historique 10 ans Diffusion sur 3 mois Moyenne historique 10 ans 0.0 1.9 -7.6 -0.2 -1.1 -0.9 -1.1 1.5 0.0 -0.1 -0.3 1.9 0.0 1.0 12.5 -1.4 -0.6 -3.0 -0.9 -31.8 2.3 1.2 -2.5 -0.5 -0.9 -3.3 -0.9 -3.1 -2.0 -0.6 -0.6 -0.2 -0.3 -0.4 -0.2 -0.9 -0.1 -0.5 NA 54% 73% 33% 44% 50% 40% 33% 72% 67% 60% 0% 78% 75% 42% 40% 41% 41% 44% 47% 45% 45% 44% 51% 45% 42% NA FBN Économie et Stratégie (données de Datastream) Cette évolution qui se produit au moment où augmente l’incertitude au sujet de l’accès des producteurs canadiens au marché américain, expose l’indice S&P/TSX particulièrement aux changements d’humeur des investisseurs étrangers. On se rappellera que les afflux nets de fonds étrangers 17 16 2 15 1 14 0 13 12 -1 11 -2 10 -3 9 -4 1990 1995 2000 2005 2010 2015 * 8 1990 1995 2000 2005 2010 2015 * Moyenne des 11 premiers mois de 2016 FBN Économie et Stratégie (données de Statistique Canada, Datastream) Répartition des actifs À ce stade-ci, nous continuons de recommander une répartition des actifs privilégiant les actions au détriment des obligations, avec une part de liquidités plus importante qu’à l’accoutumée. Bien que le contexte cyclique actuel reste encourageant pour les actions – surprise économique positive dans la plupart des régions du monde, faibles taux d’intérêt, écart de taux limité des obligations de sociétés, USD légèrement plus faible et peu d’inflation supplémentaire –, les perspectives ont été brouillées par Washington. Le président Trump s’est engagé lors de son discours d’investiture à faire passer « l’Amérique d’abord » dans sa politique commerciale et sa politique extérieure. Il reste à voir comment cela se traduira en actes. Nous avons tendance à penser que l’incertitude géopolitique augmentera, mais à ce stade-ci, les marchés boursiers se montrent peu préoccupés. L’indice VIX reste très bas, semblant dénoter une situation ordinaire (graphique). Nous nous gardons d’ajouter à notre position en actions pour le moment. Mais pour refléter le récent renforcement du dollar canadien, qui se situe maintenant près du bas de la fourchette de 1.30 à 1.40 que nous préconisions dans notre bulletin consacré aux marchés de change Devises, nous effectuons ce mois-ci un transfert géographique 5 LE MENSUEL BOURSIER et réduisons notre exposition à l’indice S&P/TSX en faveur des actions américaines. Notre répartition sectorielle reste inchangée ce moisci avec un penchant favorable aux banques et une sous-pondération de l’énergie – les deux principaux secteurs de l’indice S&P/TSX. États-Unis : Les marchés se montrent-ils trop complaisants? Volatilité du marché boursier (VIX) 42 40 Indice Rotation sectorielle Dévaluation de la Chine 38 36 Répartition des actifs FBN 34 Indice de référence (%) Recommandation FBN (%) Actions canadiennes 20 18 -2 Actions américaines 20 23 +2 32 Crainte d’une récession mondiale 30 28 Brexit 26 Marché boursier Élection américaine 24 22 20 18 Actions étrangères (EAEO) 5 5 16 Marchés émergents 5 5 14 Marché obligataire 12 20 janv. 10 2015Q1 2015Q2 2015Q3 2015Q4 2016Q1 2016Q2 2016Q3 2016Q4 2017Q1 FBN Économie et Stratégie (données de Datastream) Liquidités Total FBN Économie et Stratégie Prévisions FBN S&P/TSX Niveau: Bénéfices Dividendes Ratio C/B passé Bons du Trésor (91 jours) Obligations 10 ans 39 5 10 100 100 États-Unis Actuel Cible 1/30/2017 T4-2017(est.) 15 405 15 600 759 424 20.3 0.45 1.78 T4-2017(est.) 855 477 18.2 0.63 2.14 Hypothèses 45 Prévisions FBN Canada Niveau de l'indice Variation (%) * Avant éléments extraordinaires selon Thomson FBN Économie et Stratégie (données de Datastream) Niveau de l'indice S&P 500 Actuel Cible 1/30/2017 T4-2017(est.) 2 281 2 340 119 47 19.2 0.51 2.48 T4-2017(est.) 127 50 18.4 1.05 3.03 Hypothèses Niveau: Bénéfices Dividendes Ratio C/B passé Bons du Trésor (91 jours) Obligations 10 ans * Bénéfices opérationnels du S&P, approche ascendante. 6 LE MENSUEL BOURSIER Rotation sectorielle fondamentale FBN - Février 2017 Nom (secteur/industrie) Recommandation PondérationS&P/TSX Énergie Équipements et services pour l'énergie Pétrole, gaz et combustibles Sous-pondérer Sous-pondérer Sous-pondérer 20.3% 0.7% 19.6% Matériaux Produits chimiques Emballage et conditionnement Métaux et minerais * Or Papier et industrie du bois Équipondérer Sous-pondérer Équipondérer Équipondérer Équipondérer Surpondérer 12.6% 2.3% 0.5% 3.2% 6.2% 0.4% Industrie Biens d'équipement Services aux entreprises Transports Équipondérer Surpondérer Sous-pondérer Équipondérer 8.9% 1.9% 1.5% 5.5% Consommation discrétionnaire Sous-pondérer Automobiles et composants automobiles Sous-pondérer Biens de consommation durables et habillement Surpondérer Services aux consommateurs Sous-pondérer Médias Équipondérer Distribution Sous-pondérer 4.9% 1.2% 0.5% 1.0% 1.1% 1.2% Biens de consommation de base Distribution alimentaire et pharmacie Produits alimentaires, boisson et tabac Sous-pondérer Sous-pondérer Sous-pondérer 3.8% 2.9% 0.8% Santé Équipements et services de santé Produits pharmaceutiques et biotechnologie Équipondérer Équipondérer Équipondérer 0.6% 0.2% 0.4% Finance Banques Services financiers diversifiés Assurance Surpondérer Surpondérer Équipondérer Surpondérer 35.5% 24.4% 4.1% 7.0% Technologies de l'information Logiciels et services Matériel et équipement informatique Surpondérer Surpondérer Équipondérer 2.8% 2.4% 0.4% Télécommunications Équipondérer 4.9% Services aux collectivités Équipondérer 2.8% Immobilier Équipondérer 3.0% * Métaux et minerais excluant la sous-industrie de l'Or. 7 LE MENSUEL BOURSIER ÉCONOMIE ET STRATÉGIE Bureau Montréal 514 879-2529 Stéfane Marion Marc Pinsonneault Économiste et stratège en chef Économiste principal Économiste [email protected] [email protected] [email protected] Paul-André Pinsonnault Matthieu Arseneau Économiste principal, Revenu fixe Économiste principal [email protected] [email protected] Krishen Rangasamy Kyle Dahms Angelo Katsoras Bureau Toronto 416 869-8598 Warren Lovely Économiste principal Analyste géopolitique [email protected] DG, recherche et stratégie secteurs publics [email protected] [email protected] Généralités : La Financière Banque Nationale (FBN) est une filiale en propriété exclusive indirecte de la Banque Nationale du Canada. 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