Dossier de presse - Théâtre de l`aquarium

Transcription

Dossier de presse - Théâtre de l`aquarium
LA PLACE ROYALE
PEGGY PICKIT VOIT LA FACE DE DIEU de Roland Schimmelpfennig
DANS LES VEINES RALENTIES
/////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
d’après Cris et chuchotements
d’Ingmar Bergman
texte d’Elsa Granat
de spectacles
Pierre àCorneille,
en scène
François
Rancillac
deux
voir ensemble oumise
séparément
/ mise en scène
Aurélie Van
Den Daele
Tél.
Tél. 0011 4433 7744 9999 6611
PRESSE : CATHERINE GUIZARD ///////////////////////
01 48 40 97 88 & 06 60 43 21 13
[email protected]
GÉNÉRALE DE PRESSE
SAMEDI 3 JANVIER À 20H30
Photo et installation
PASCAL COLRAT assistante Mélina Faget
COLRAT assisté de Mélina Faget
tthheeaattre
reddeellaaqquuaarriiuum
m..co
com
m
Photo et installation PASCAL
1er févr. 2015
> 30>novembre
13erjanv.
2014
>à l’Aquarium du 3 janvier au 1er février
création
du mardi au samedi à 20h30 - le dimanche à 16h / durée : 2h
> en tournée de février à mai
> vendredi 6 février à 20h30
La Ferme de Bel Ébat à Guyancourt
01 30 48 33 44
> lundi 9 février à 19h30
Théâtre de la Ville à Berne (Suisse)
+ 00 41 31 329 51 11
LOC. TARIFS
> jeudi 12 février à 20h30
Équinoxe - La Grande Scène
Scène nationale de Châteauroux
02 54 08 35 82
2015
> du mar. 31 mars au ven. 3 avril à 20h / sam. 4 avril à 17h
Théâtre Dijon Bourgogne - CDN / 03 80 68 47 47
> jeudi 9 avril à 20h30 et vendredi 10 avril à 14h30
Action Culturelle du Barrois – Scène Nationale à Bar-Le-Duc
03 29 79 42 78
> mardi 14 avril à 20h30
Centre des Bords de Marne - Le Perreux / 01 43 24 54 28
> mardi 28 et mercredi 29 avril à 20h30
Le Cratère à Alès / 04 66 52 52 64
> mardi 17 février à 20h30 et mercredi 18 février à 19h
Le Moulin Du Roc - Scène Nationale à Niort
05 49 77 32 30
> mardi 5 et mercredi 6 mai à, 20h30
Théâtre Firmin Gémier – La Piscine à Chatenay Malabry
01 41 87 20 84
> mercredi 25 et jeudi 26 février à 19h30
Comédie de Caen – CDN - Théâtre d’Hérouville
02 31 46 27 27
> mardi 12 mai 20h30
Théâtre de la Madeleine - Scène conventionnée à Troyes
03 25 43 32 10
> du mar. 17 au ven. 27 mars à 20h / sam. 21 mars à 19h30
relâches les 22 et 23 mars
Théâtre de La Croix-Rousse à Lyon / 04 72 07 49 50
> mardi 19 mai à 20h, mercredi 20 mai à 19h,
jeudi 21 mai à 20h
Nest- CDN à Thionville / 03 82 53 33 95
> 22€ / 15€ (+ 65 ans, collectivités et associations, à partir de 4 personnes) / 12€ (étudiants,
demandeurs d’emploi, intermittents - 1 Ticket-Théâtre(s)) / 10€ (scolaires)
> ABONNEMENT SAISON : 4 spectacles 40€, spectacle supplémentaire 10€
> en ligne theatredelaquarium.com
> par téléphone au 01 43 74 99 61, mardi - jeudi 14h - 19h / vendredi 14h - 18h
ACCÈS
et pendant les représentations : du mardi au samedi de 14h à 19h
> NAVETTE CARTOUCHERIE AU M° CHÂTEAU DE VINCENNES (LIGNE 1)
gratuite, elle circule régulièrement entre l’arrêt Château de Vincennes (Sortie n°6 du métro) et la Cartoucherie
pendant 1h avant et après le spectacle
Théâtre de l’Aquarium
La Cartoucherie
route du champ de manœuvre
75012 Paris / 01 43 74 72 74
> www.theatredelaquarium.com
> découvrez les coulisses du Théâtre :
http://theatredelaquarium.tumblr.com
> Facebook, Twitter
LA PLACE ROYALE
de Pierre Corneille
mise en scène de François Rancillac
dramaturgie Frédéric Révérend
assistants stagiaires à la mise en scène Joséphine Comito et Edouard Elvis Bvouma
scénographie Raymond Sarti
lumière Marie-Christine Soma
costumes Sabine Siegwalt
maquillages et perruques Catherine Saint-Sever
son Frédéric Schmitt
régie générale Marie-Agnès d’Anselme
avec
Christophe Laparra > Alidor
Hélène Viviès > Angélique
Linda Chaïb > Phylis
Assane Timbo > Cléandre
Nicolas Senty > Doraste
Antoine Sastre > Polymas, Lysis
photographe : Christophe Raynaud de Lage
01.43.63.31.00 - 06.74.49.57.68
[email protected]
Alidor et Angélique s’aiment follement. Mais cette passion est
bientôt vécue comme une menace pour l’intégrité du jeune
homme, surtout épris de sa liberté. Prêt à tout pour retrouver sa
souveraineté absolue, il met en scène une « fourberie » à deux
vitesses, qui devra provoquer la rupture d’avec Angélique puis son
mariage avec Cléandre, son meilleur ami et alter ego…
Évidemment, rien ne se déroulera comme prévu et Alidor
ne retrouvera sa liberté qu’après mille rebondissements et
bouleversements catastrophiques pour son entourage…
Cette pièce géniale d’un Corneille à peine âgé de 28 ans, à la langue
flamboyante, inaugure cette interrogation quasi obsessionnelle
sur la liberté absolue qui irriguera toute son œuvre à venir.
production > Théâtre de l’Aquarium, le Théâtre Dijon Bourgogne - CDN, Le Moulin du Roc, scène nationale à Niort, La
Comédie de Caen-CDN de Normandie, Fontenay-en-Scènes/Fontenay-sous-Bois. Avec l’aide à la production d’ArcadiÎle-de-France. Le Théâtre de l’Aquarium est subventionné par le Ministère de la Culture et de la Communication (Direction
Générale de la Création Artistique), avec le soutien de la Ville de Paris et du Conseil Régional d’Île-de-France. Licences
1033612-1033613-1033614
LIBERTÉ
La pièce >
Alidor et Angélique sont jeunes, beaux, riches et s’aiment à la folie. Tout va pour le mieux... sauf qu’Alidor
est au bord de l’implosion ! À son meilleur ami, Cléandre, il avoue devoir à tout prix s’arracher cet amour
qui le possède au détriment, dit-il, de son libre-arbitre et de son intégrité… Et voilà que Cléandre lui confie
en retour être follement épris d’Angélique... Eurêka ! Alidor peut céder Angélique à cet « autre lui-même »
qu’est Cléandre !...
Une (fausse) lettre d’amour adressée à une (prétendue) maîtresse d’Alidor tombe “par hasard” entre les
mains d’Angélique ! Blessée à mort, elle interroge Alidor, qui répond par la provocation et le ricanement
aux larmes de son amoureuse. Mission accomplie : Angélique rompt avec lui et, pour se venger, se dit prête
à épouser le premier venu ! Cette résolution ne tombe pas dans l’oreille d’une sourde, la meilleure amie
d’Angélique, Phylis, en profite pour lui jeter son frère Doraste dans les bras. Et quand Cléandre arrive pour
faire sa déclaration, c’est Doraste qui annonce que la place est prise : ses fiançailles sont déjà conclues, et
il y aura bal ce soir pour fêter ça !
Mais Alidor n’en démord pas : Angélique sera à Cléandre et à personne d’autre ! Changement de stratégie :
à force de larmes, il réussit non seulement à se réconcilier avec Angélique mais en plus, à la charger de
tout : c’est elle qui a fait virer en catastrophe le simple test d’amour qu’était cette lettre. C’est elle qui a
trahi Alidor en donnant sa main à un autre homme ! Puisqu’elle est maintenant fiancée, il ne reste plus
qu’une solution : l’enlèvement, et cette nuit-même ! Perdue et éperdue, Angélique n’hésite pas longtemps
à trancher entre son honneur et son amour : À ce soir, à minuit !
Alors que la fête bat son plein dans la maison d’Angélique, Alidor, Cléandre et leurs sbires attendent dans
la nuit noire… Minuit sonne : Attention, la voilà ! Bâillonnée, emportée, et fouette cocher ! Alidor soupire
en regardant s’éloigner la voiture : enfin libre. Sauf qu’Angélique apparaît soudain sur le pas de la porte!
Eberlué, Alidor doit bien admettre qu’une autre femme a été enlevée en la place d’Angélique. Laquelle ne
comprend alors pas pourquoi, si méprise il y a eu, Alidor n’est pas dans la diligence, aux côtés de celle qu’il
a prise pour elle ?... Mais voilà que Doraste surgit à la recherche à la fois de sa fiancée et de sa sœur : il
réalise vite que la première était prête à s’enfuir avec son « ex » et que la seconde a été victime malgré elle
d’un infâme enlèvement !
Au petit matin, Cléandre, confus et penaud, ramène chez elle Phylis, tentant de la convaincre que cette
nuit de confusion a révolutionné ses sentiments : c’est bien d’elle qu’il est maintenant épris, c’est à elle
qu’il veut consacrer sa vie ! Pas mécontente de ce retournement de situation, Phylis lui accorde sa foi.
L’affaire se conclut moins bien pour les autres : Alidor est violemment repoussé par Angélique, malgré ses
protestations d’amour, et Angélique est elle-même publiquement répudiée par Doraste. Elle annonce alors
vouloir en finir avec le monde en s’enfermant dans un couvent !...
Contre fortune bon cœur : en cédant finalement Angélique à Dieu, Alidor n’a-t-il pas réussi à recouvrer sa
liberté chérie ?
François Rancillac
« une réflexion aiguë, parfois même radicale, mais toujours émouvante, sur le sens qu’on peut
donner à nos existences en ce bas-monde »
PASSAGE À L’ACTE !
Même si je n’ai mis réellement en scène que Polyeucte (en 1990), je fréquente très régulièrement le théâtre
de Corneille, et notamment ses comédies, et encore plus précisément la plus belle de toutes, la plus violente
et étonnante aussi, La Place Royale. Pièce redoutablement difficile pour les acteurs par sa langue aussi
flamboyante qu’exigeante, elle est à la fois un concentré de la recherche éthique et philosophique de Corneille
et un bijou de théâtralité joyeuse et sur-vitaminée.
Car tout le théâtre de Corneille, nourri d’épopées chevaleresques, de romans espagnols, de drames latins,
est tout autant un théâtre de pensée, une incessante interrogation sur la liberté et la maîtrise de soi, qu’un
théâtre de situations poussées à l’extrême, de retournements imprévisibles, un théâtre où la sensualité est
omniprésente, où l’on aime à en mourir, où l’on pleure, où l’on se fait mal, où l’on est prêt à tout pour se sauver,
un théâtre où l’intime et le politique s’expriment d’un même élan et surtout de la manière la moins convenue
qui soit. À l’inverse du sempiternel cliché qui leur est injustement accolé, les pièces de Corneille sont tout sauf
compassées et ennuyeuses, elles sont au contraire hyperactives et étonnantes. Elles proposent, par-delà les
siècles, une réflexion aiguë, parfois même radicale, mais toujours émouvante, sur le sens qu’on peut donner
à nos existences en ce bas-monde, malgré toutes les surdéterminations qui fondent la condition humaine.
Exigeante dans la forme comme dans le fond, La Place Royale est devenue ma pièce fétiche pour travailler
avec de jeunes comédiens en formation, notamment à l’École de La Comédie de Saint-Étienne (que j’ai codirigée durant huit années). Il y a deux ans encore, mais cette fois à l’Aquarium, j’ai consacré un long stage de
formation professionnelle aux comédies de Corneille, bien décidé à faire travailler d’autres comédies que cette
Place Royale que je connaissais mieux. En vain : les comédiens et moi-même y revenions sans cesse, comme
fascinés par la force, la radicalité du propos, par la jubilation de théâtre aussi qui s’en dégage immédiatement.
C’est d’ailleurs ce stage qui m’a convaincu qu’il fallait, après tant d’années de flirt, passer enfin à l’acte…
Place royale ou place du roi ?
La « Place royale », notre actuelle place des Vosges, était au XVIe siècle le lieu mondain
par excellence, où le Tout-Paris aristocratique et galant se retrouvait à l’ombre
des arcades. C’est donc essentiellement un lieu de rencontres, où les jeunes gens
« branchés » peuvent se donner rendez-vous, où les intrigues se font et se défont.
Dans la comédie de Corneille, ce lieu n’est cité qu’une fois et comme en passant
(acte 1, scène 4). Que la pièce se passe là où sur une autre place, là ou dans une
autre ville, n’a en fait guère d’importance : la « Place royale », loin de tout réalisme,
est surtout cet espace où se croisent les corps et les désirs, là où l’on peut retrouver,
rencontrer ou fuir l’être tant aimé.
Peut-être aussi cette place est-elle qualifiée de « royale » parce qu’il faut précisément
retrouver la place du « roi en soi », de la volonté et de l’autorité, réinstaurer la
maîtrise absolue là où la passion fait ses ravages…
QU’EST-CE QU’ÊTRE UN HOMME ?
Que ce soit dans ses comédies ou dans ses tragédies
(qui ont tant à voir malgré les apparences et malgré
le goût scolaire des classifications artificielles : décor
réaliste et contemporain pour les premières, contexte
historique ou géographique éloigné et comme idéalisé
pour les secondes – certes, mais hormis cela, les
problématiques sont absolument les mêmes et il y a
autant d’humour dans les tragédies qu’il y a de violence
dans les comédies !), Corneille revient inlassablement
sur une question, SA grande question : qu’est-ce
qu’être un Homme?
La réponse ne se fait guère attendre : être un Homme,
c’est pouvoir en toute liberté exercer sa volonté, c’est
se libérer de tout ce qui peut entraver la maîtrise de soi
et des autres. Cela implique bien sûr d’être au faîte de
la société et refuser toute autorité autre que la sienne,
fût-ce celle d’un père ou d’un roi, fût-ce même celle
de Dieu (à moins de s’y égaler - ce qui est exactement
l’ambition démesurée d’un Polyeucte). Cela suppose
aussi d’être maître absolu de son propre corps (qui
peut défaillir à la moindre maladie et subir les affres
de la vieillesse), maître de ses passions (qui vous
envahissent malgré vous et vous enchaînent à l’objet
aimé). Cela impose surtout d’être plus fort que la vie,
c’est-à-dire plus fort que la peur de mourir.
Bref, pour être pleinement un Homme, pour être
parfaitement soi, il faut se libérer de tout ce qui
détermine notre condition humaine : notre finitude,
notre corps, nos sens, notre famille, la société ! Donc,
en résumant : pour vivre absolument chez Corneille,
il faut mourir le plus vite, le plus glorieusement
possible, c’est-à-dire en duel, au combat et surtout en
public : le maître n’existe que dans le regard subjugué
des autres, l’héroïsme aussi exige des spectateurs !
Peu de personnages cornéliens parviennent à cet idéal
héroïque : hormis le Cid et Polyeucte, quasiment tous
les autres candidats à l’héroïsme, habités par ce désir
de maîtrise absolue de soi, vont néanmoins, face à
l’épreuve ultime, préférer négocier, transiger, ruser
avec la mort et avec eux-mêmes. Cela donne alors des
monstres, des pervers, des ratés. Cela donne Alidor, le
héros manqué de La Place royale.
Car Alidor, comme Rodrigue, comme Polyeucte, ne
supporte plus d’être englué dans l’amour qui lui fait
perdre toute maîtrise de lui-même : Angélique est
l’unique objet de ses pensées. Tout son être est envahi
par cette passion paradoxalement si belle, si bien
partagée et qui fait l’admiration de tous. C’est bien au
plus fort de son amour pour Angélique qu’Alidor décide
(sous les yeux ébahis de son meilleur ami) de rompre
avec elle, de s’arracher du cœur cette aliénation qui le
nie en tant qu’être libre. Mais au lieu d’aller au bout de
son acte, de renoncer de lui-même à cette relation et
à cette femme, il s’évertuera à provoquer Angélique,
à la meurtrir sadiquement pour qu’elle prononce ellemême la rupture.
Plus grave encore (et plus pervers) : il n’accepte
vraiment l’idée de la quitter que du moment où il peut
se faire remplacer auprès d’elle par son alter ego,
par cet « autre lui-même » qu’est Cléandre, lui aussi
amoureux fou d’Angélique. Encore une manière de la
quitter à demi…
Malheureusement pour Alidor, c’est cette combine qui
le perdra, qui se retournera contre lui, provoquant cet
enchaînement de catastrophes, le poussant aux pires
bassesses indignes de son rang et de son projet, et le
faisant passer complètement à côté de l’héroïsme et de
cette maîtrise tant désirés.
Alidor semble triompher quand Angélique renonce
finalement et définitivement à lui en décidant de se
consacrer à Dieu. Pourtant sa liberté reste encore
toute relative : n’a-t-elle pas pour limite les quatre
murs du couvent où Angélique compte se réfugier ? Car
qui dit qu’elle n’en sortira pas un jour (surtout qu’elle
s’y enferme par dépit amoureux et non par vocation
religieuse...) ?
l’amour comme extension de la lutte selon corneille
Derrière la jubilation, le brio et le plaisir théâtral de cette comédie menée tambour battant, il y a aussi, l’air
de rien, un miroir tendu à la jeunesse d’aujourd’hui. Comme les personnages cornéliens, nos jeunes « héros »
contemporains passent bien souvent par la radicalité pour expérimenter le monde et l’amour...
N’en croise-t-on pas souvent des Angélique persuadées qu’aimer c’est n’avoir d’yeux et d’oreilles que pour une
seule personne, unique objet de leurs pensées, telle une divinité absolue et jalouse - quitte à se couper des autres
et du monde extérieur ? Qui déchantent bien vite… N’en connaît-on pas des Phylis qui, à l’inverse, au nom de leur
indépendance de femme ne veulent être à personne et donc se donnent à tous, quitte à se perdre ? Ou des Alidor
qui vivent le moindre engagement comme une contrainte, la moindre relation affective comme une menace pour
leur intégrité et leur liberté, quitte à s’enfermer dans une tour d’ivoire amère et solitaire ?
En poussant aux extrêmes cette posture radicale face à la vie, face à l’amour, en menant jusqu’à ses limites
mortifères ce projet de maîtrise de soi, des autres et du monde, le théâtre de Corneille est aussi un magnifique
et vivifiant antidote pour (re)trouver le chemin d’une humanité plus sereine et plus humaine, où le sujet peut se
construire dans une juste relation à l’autre.
François Rancillac
CLÉANDRE :
Vit-on jamais amant de la sorte enflammé,
Qui se tînt malheureux pour être trop aimé ?
ALIDOR :
Les règles que je suis ont un air tout divers ;
Je veux la liberté dans le milieu des fers.
Il ne faut point servir d’objet qui nous possède ;
Il ne faut point nourrir d’amour qui ne nous cède ;
Je le hais, s’il me force : et quand j’aime, je veux
Que de ma volonté dépendent tous mes vœux ;
Que mon feu m’obéisse, au lieu de me contraindre ;
Que je puisse à mon gré l’enflammer et l’éteindre,
Et toujours en état de disposer de moi,
Donner, quand il me plaît, et retirer ma foi.
Pour vivre de la sorte Angélique est trop belle :
Mes pensées ne sauraient m’entretenir que d’elle ;
Je sens de ses regards mes plaisirs se borner ;
Mes pas d’autre côté n’oseraient se tourner,
Et de tous mes soucis la liberté bannie
Me soumet en esclave à trop de tyrannie.
J’ai honte de souffrir les maux dont je me plains,
Et d’éprouver ses yeux plus forts que mes desseins.
Je n’ai que trop langui sous de si rudes gênes ;
À tel prix que ce soit, il faut rompre mes chaînes,
De crainte qu’un hymen, m’en ôtant le pouvoir,
Fît d’un amour par force un amour par devoir.
Acte premier, Scène IV
François rancillac, metteur en scène
Comédien et metteur en scène, François Rancillac
fonde en 1983, avec Danielle Chinsky, le Théâtre du
Binôme.
Il met en scène Britannicus de Jean Racine
(1985), Les Machines à sons du professeur Ferdinand
Splatch (1986 - spectacle musical pour enfants
de Serge de Laubier et Francis Faber), Le Fils de
Christian Rullier (1987 – Prix du Printemps du
théâtre à Paris), Le Nouveau Menoza de J.M.R.
Lenz (1988), Puce-Muse I et II (1988-89 - concerts
spectacles de Serge de Laubier et Rémi Dury),
Polyeucte de Pierre Corneille (1990), Retour à la Citadelle
de Jean-Luc Lagarce (1990), Ondine de Jean Giraudoux
(1991), Les Prétendants de Jean-Luc Lagarce (1992),
Amphitryon de Molière et La Nuit au cirque d’Olivier
Py (1992), L’Aiglon d’Edmond Rostand (1994), Saganash
de Jean-François Caron (1995), Les Sargasses de
Babylone (1996, concert spectacle de Serge de
Laubier et Rémi Dury), George Dandin de Molière
(1997), Goethe Wilhelm Meister de Jean-Pol Fargeau
(1997), Le Suicidé de Nicolaï Erdman (1998), Bastien,
Bastienne… suite et fin (1998 - opéra imaginaire
d’après W.A. Mozart avec l’Ensemble Pascale Jeandroz),
Cherchez la faute ! d’après Marie Balmary (2000), Le
Pays lointain de Jean-Luc Lagarce (2001), La Belle porte
le voile (2002 - oratorio électroacoustique de Serge de
Laubier avec livret de Dany-Robert Dufour), La Folle
de Chaillot de Jean Giraudoux (2002) et Athalia (2003 oratorio de G.F. Haendel sous la direction de Paul Mc
Creesh au Festival d’Ambronay).
Le Théâtre du Binôme a été en résidence au Théâtre
de Rungis (de 1992 à 1994), à la Scène nationale
de Barle- Duc (de 1996 à 1999), et au Théâtre du
Campagnol – CDN, en 2001 et 2002. De 1991 à 1994,
François Rancillac a été directeur artistique du
Théâtre du Peuple de Bussang dont il est actuellement
président.
De janvier 2002 à mars 2009, il dirige avec JeanClaude Berutti la Comédie de Saint-Étienne, Centre
Dramatique National.
Il y met en scène Kroum, l’ectoplasme de Hanokh
Levin (2003), Modeste proposition concernant les
enfants des classes pauvres d’après Jonathan
Swift (2003), Une jure, l’autre pas d’après Marc-Alain
Ouaknin (2003 - dans le cadre des « Dix paroles » de
Richard Dubelski), Chambres à part, co-mise en scène
avec Thierry Thieû Niang (2004 - soli de danseurs et
d’acteurs en chambres d’hôtel), Projection privée de
Rémi de Vos (2004), Jean Dasté, et après ? (2005), Les
Sept contre Thèbes d’Eschyle (2005), Biedermann
et les incendiaires de Max Frisch (2005), Cinq clés
de Jean-Paul Wenzel (2006), Papillons de nuit de
Michel Marc Bouchard (2007), Music Hall et Retour à
la citadelle (recréation – 2008) de Jean-Luc Lagarce,
Zoom de Gilles Granouillet (2009 - dans le cadre des
«Odyssées» en Yvelines du CDN de Sartrouville),
Nous, les héros de Jean- Luc Lagarce (2009 - en
russe, à Ekaterinbourg).
En mars 2009, François Rancillac est nommé à la
direction du Théâtre de l’Aquarium. Il ouvre la saison
2009-2010 avec Zoom de Gilles Granouillet. Il y met en
scène Le bout de la route de Jean Giono (janvier 2010),
Giono sur la route d’après les Entretiens de J. Giono
avec J. Amrouche (2010), Le roi s’amuse (d’abord créé
en juin 2010 au Château de Grignan), De gré de forces
d’après le «Discours de la servitude volontaire»
d’Étienne de La Boétie (2010), Détours d’après « Suite
vénitienne » de Sophie Calle (2011), Le tombeau de
Molière de Jean-Claude Berutti et les musiques de
Marc-Antoine Charpentier pour « Le malade imaginaire
» de Molière (2012), Mon père qui fonctionnait par
périodes culinaires et autres d’Elizabeth Mazev
(2012), Nager/cueillir de Gilles Granouillet (2012 –
pour les Théâtrales/Charles Dullin).
En 2013, il met en scène Ma mère qui chantait sur un
phare de Gilles Granouillet au Théâtre de l’Aquarium.
À New Delhi, il met en scène Orfeo par-delà le Gange
d’après l’opéra de Monteverdi, direction Françoise
Lasserre (Akadêmia), présenté à la Cité de musique à
Paris, Le Mardi où Morty est mort de Rasmus Lindberg
au Fracas-CDN de Montluçon-région Auvergne et
repris à l’Aquarium.
Il mettra en scène en avril 2015 à l’Opéra de Nantes/
Angers La tectonique des nuages, opéra-jazz de
Laurent Cugny.
l’équipe
Raymond Sarti > scénographie
Raymond Sarti fait la scénographie des spectacles de François
Rancillac depuis de nombreuses années : George Dandin de
Molière, Le Pays lointain de Jean-Luc Lagarce, La Folle de
Chaillot de Jean Giraudoux, Biederman et les incendiaires
de Max Frisch, Nous les héros de Jean-Luc Lagarce, Ma
mère qui chantait sur un phare de Gilles Granouillet, Le roi
s’amuse de Victor Hugo.
Au théâtre, il collabore également avec Catherine Anne,
Thierry Roisin, Guy-Pierre Couleau, Ahmed Madani, JeanPierre Rossfelder, Pierre Santini, Guy Freixe, Jérôme
Deschamps…
Au cinéma, il travaille avec Dominique Cabrera, Solveig
Anspach, Claire Simon, Gérard Mordillat, etc . En danse, avec
Mathilde Monnier, Philippe Découflé, Dominique Rebaud…
Il est aussi appelé à concevoir la scénographie de grandes
expositions en France et à l’étranger : Il était une fois la fête
foraine (Paris, 1995), The Extraordinary Museum (Japon,
1997), Le Jardin planétaire (Paris, 2000), Jours de cirque
(Monaco, 2003), Kreyol Factory (Grande Halle de la Villette 2009), Méditerranées, des grandes cités d’hier aux hommes
d’aujourd’hui, exposition inaugurale de Marseille-Capitale
européenne de la culture (2013)…
Marie-Christine Soma > lumière
Après avoir étudié la philosophie et les lettres classiques,
Marie-Christine Soma est régisseuse lumière au Théâtre
national de Marseille - La Criée puis assistante d’Henri
Alekan.
Elle se consacre à partir de 1985 à la création lumière et crée
les lumières des spectacles de Marie Vayssière, François
Rancillac, Alain Milianti, Jean-Paul Delore, Michel Cerda,
Éric Vigner, Arthur Nauzyciel, Catherine Diverrès, MarieLouise Bischofberger, Jean-Claude Gallotta, Jacques Vincey,
Frédéric Fisbach, Niels Arestrup, Éléonore Weber, Alain
Ollivier, Laurent Gutmann, Daniel Larrieu, Alain Béhar,
Jérôme Deschamps, Jonathan Chatel…
Labiche, Feux d’August Stramm, Ciseaux, papier, caillou de
Daniel Keene et en 2014 Trafic de Yohann Thommerel. En
2010, elle adapte et met en scène Les Vagues de Virginia
Woolf d’abord au Studio-Théâtre de Vitry puis en 2011 au
Théâtre National de la Colline où elle est artiste associée.
En 2013, elle crée les lumières de la pièce d’Ibsen Les
Revenants mise en scène par Thomas Ostermeier, en 2014,
de Platonov de Tchekhov mis en scène par Benjamin Porée.
Intervenante à l’ENSAD en section scénographie de 1998
à 2007 et à l’ENSATT à Lyon depuis 2004 ainsi qu’au
département Arts et Spectacle à l’Université Paris-Ouest
(2011-2012).
Depuis 2001, elle collabore avec Daniel Jeanneteau et mettra
en scène avec lui Assassins de la Charbonnière d’après
Sabine Siegwalt > costumes
Après des études d’histoire de l’art à Strasbourg, Sabine
Siegwalt participe à plusieurs spectacles du Théâtre du
Peuple de Bussang, où elle rencontre François Rancillac
en 1992. Elle crée pour lui les costumes d’Amphitryon et
George Dandin de Molière, Ondine et La Folle de Chaillot de
Jean Giraudoux, Sanagash de Jean-François Caron, Le Pays
lointain de Jean-Luc Lagarce, Biedermann et les incendiaires
de Max Frisch, Athalia de Haendel (oratorio pour lequel elle a
aussi conçu la scénographie), Le roi s’amuse de Victor Hugo,
l’opéra Orféo par-delà le Gange pour lequelle elle conçoit
aussi la scénographie.
Elle travaille également avec Valère Novarina (L’Origine
rouge et La Scène), Claude Buchvald (L’Opérette imaginaire
de Valère Novarina, Tête d’or de Paul Claudel, L’Odyssée,
la nuit d’après Homère, Les Amours de Bastien Bastienne,
Ubu Roi d’Alfred Jarry) et avec des artistes tournés vers le
jeune public, les compagnies Pour Ainsi Dire et Le Fil Rouge
Théâtre (pour laquelle elle conçoit aussi les scénographies).
Elle a également collaboré avec Christian Caro, Jean-Yves
Ruf, Michel Froelhy, Jean-Louis Heckel, Ricardo Lopez
Muñoz, Thierry Roisin, Balasz Gera, etc. Avec la compagnie
Royal de luxe, elle a conçu les costumes de La Visite du
sultan des Indes sur son éléphant à voyager dans le temps et
de La Révolte des mannequins.
Christophe Laparra > Alidor
Christophe Laparra est comédien et metteur
les os de Georges Hyvernaud, Bar et Nunzio
en scène. Il commence le théâtre en 1987 au
de Spiro Scimone, Le Petit Poucet de Caroline
Théâtre-École de Beauvais, continue à L’École
Baratoux (2010)… Il a joué entre autres avec
Le Studio à Asnières. Il complète sa formation
les metteurs en scène Joël Pagier (Combat de
par des stages tout au long de sa carrière : Sur
nègre et de chiens de B.M. Koltès), Frédéric de
Goldfiem (Hamlet, l’essentiel est d’être prêt
et Macbeth de Shakespeare), Philippe Ferran
(Dom Juan, Le Tartuffe, Le Misanthrope de
Molière), François Rancillac (Lanceur de
graines de Jean Giono), Émilie-Anna Maillet
(L’Épreuve de Marivaux)… En 2014, il met en
scène et joue J’ai tout de Thierry Illouz.
Brecht avec Alain Knapp, sur Pasolini avec
François Rancillac ou encore sur Marivaux
avec Christophe Rauck.
Entre 1994 et 2014, il met en scène et joue
dans de nombreuses pièces La nuit juste avant
les forêts et Dans la solitude des champs de
coton de B.M. Koltès, L’arbre de Jonas et
La petite histoire de Eugène Durif, La Peau et
Hélène Viviès > Angélique
À sa sortie du Conservatoire national de
est vide inspiré de Sénèque, Sophocle, Euripide)
région de Montpellier, Hélène Viviès poursuit
mais aussi Laurent Hatat, Yann-Joël Collin, Marc
sa formation de comédienne à l’ENSATT
Lainé, Richard Brunel, Olivier Werner, Jean-Louis
(1999-2002) et joue dans les spectacles de
Hourdin, Michel Raskine… Elle travaille ensuite
Simon Delétang, Serguey Golomazov et Peter
avec les metteurs en scène Vincent Garanger
Kleinart. Entre 2003 et 2008, elle intègre la
(La Campagne, de Martin Crimp), Sarah
troupe permanente de la Comédie de Valence
Capony (Femme de chambre d’après Markus
et joue sous la direction de Christophe Perton
Orths), Pauline Sale (En travaux et IsraëlPalestine, Portraits), Brigitte Sy (Mr Belleville
de Thibault Amorfini).
En 2014, elle est nominée aux Molières
catégorie Révélation Féminine.
Au
cinéma,
elle
reçoit
trois
Prix
d’interprétation féminine. En 2014, elle joue
dans Un père coupable de Caroline Huppert.
(Monsieur Kolpert de David Gieselman, Acte
de Lars Norén, L’annonce faite à Marie de Paul
Claudel, Woyzeck de Georg Büchner, Douleur
au membre fantôme d’Annie Zadek et L’enfant
froid de Marius von Mayenburg), Philippe
Delaigue (Andromaque / Bérénice de Racine,
Mon corps pleure et il n’y a pas de mots de
Rodrigo Garcia, Saga des habitants du val de
Moldavie de Marion Aubert, Tant que le ciel
Linda Chaïb > Phylis
Formée à l’École du Théâtre de l’Escalier
Lévy-Marié, Édith, la fille au père Gassion de
d’Or puis à l’École de Chaillot sous la
Catherine Lévy Marié et Linda Chaïb), Claudia
direction d’Antoine Vitez, elle joue au cinéma,
Morin (Electre de Giraudoux), Guy-Pierre
à la télévision, mais surtout au théâtre, sous
Couleau (Le Baladin du monde occidental
la direction de Jean-Paul Schintu, Thierry
de John Millington Synge, L’Épreuve de
Bedard, Martine Feldman,
Rêves de Wajdi Mouawad),
S. Zaborowski (Juste), Fabian Chappuis (À
mon âge je me cache encore pour fumer de
Raihana), Kheireddine Lardjam (Les borgnes
de Mustapha Benfodil).
François Abou
Salem, Marc-Michel Georges, Patrick Collet.
Elle joue avec Gilbert Rouvière (Les Acteurs
de bonne foi, La Dispute de Marivaux,
L’Impromptu de Versailles de Molière), Denis
Lanoy (Welcome in the War Zone de Denis
Lanoy, Le Misanthrope de Molière, Têtes
farçues d’Eugène Durif), Hélène Darche
(Algérie en éclats, adaptation de Catherine
Marivaux,
Elle joue avec François Rancillac dans Zoom
de Gilles Granouillet et dans Le roi s’amuse
de Victor Hugo.
Assane Timbo > Cléandre
Acteur et metteur en scène, Assane Timbo
est issue de la promotion XXV de la Classe
Libre du Cours Florent. Il est sélectionné
pour le prix Olga Horstig en 2006. Au
théâtre, il est notamment dirigé par JeanMichel Ribes dans Musée haut, musée bas,
Brigitte Jacques Wajeman dans Pseudolus
le truqueur de Plaute, Pierre Niney (de la
Comédie Française) dans Si près de Ceuta,
Jean Boillot dans Le sang des amis de
Jean-Marie Piemme (présenté en 2011 à
l’Aquarium). En 2013, il joue dans les mises
en scène de Pascal Antonini (Parabole de
José Pliya), de Pierre-Jean Naud (Air Europa
de Vincent Klint), d’Alain Foix (La Dernière
Scène).
Il met en scène et interprète Notre besoin
de consolation est impossible à rassasier
de Stig Dagerman, avec sa compagnie La
Surface de réparation. On a pu le voir au
cinéma dans Le secret de l’enfant fourmi de
Christine François et Musée haut, Musée bas
de Jean-Michel Ribes.
Depuis 2011, il intervient régulièrement
au Théâtre de l’Aquarium pour encadrer
des ateliers de formation pour amateurs et
lycéens.
Nicolas Senty > Doraste
Auréliuz
scène, membre actif du collectif « À Mots
Rengade et C. Lünstedt), Patrice Douchet
Découverts ». Il sort du Conservatoire national
(Venezuela de G. Helminger), et aussi avec
de région de Nancy avec deux premiers prix
Wilfried Wendling (Ce que disent les voix de
(art dramatique et diction). Il co-dirige la
L.Boltanski), Colette Froidefont (Une Heure
compagnie de l’Imprimerie à Avignon (de
avant la mort de mon frère et La Terre, leur
demeure de D. Keene), Jérôme Imard (Le
Bouc de R.W.Fassbinder), Alain Timar (Les
Chaises de E.Ionesco), Béa Soulier Fogel
(Gnomo de J.L. Peronnet).
Il joue régulièrement dans les pièces de Hédi
Tillette de Clermont-Tonnerre (Dernières
nouvelles de Frau Major, Gotha, Le Roland).
1994 à 1998) et crée huit spectacles mêlant
écriture contemporaine, danse et musique.
Comédien permanent au Ring à Avignon entre
1999 et 2001, il a joué notamment dans Hyènes
de Christian Siméon, Le vol du papillon de
Kallouaz ou Mardi 24 de Marie Pagès et luimême.
Smigiel
(Outre-Passeurs
Nicolas Senty est comédien et metteur en
de
C.
Il a travaillé avec Éric Cénat (Des Rails – La
Prose du Transsibérien de B. Cendrars),
Antoine Sastre > Polymas, Lysis
Formé
au
Conservatoire
National
de
Région de Tours auprès de Philippe Lebas
et Christine Joly (2001-2003), Antoine
Sastre intègre l’ENSAD de la Comédie de
Saint-Étienne (2003-2006) et devient alors
artiste associé au CDN de Saint-Étienne
(2006-2008) puis au CDR de Tours (20082010). De 2010 à 2012, avec Johanny Bert
En 2012/2013, il tourne dans la série TV :
Lazy Company (saison 1 et 2) de Samuel
Bodin et Alexandre Philip. Depuis 2011,
il travaille régulièrement pour France
Culture et France Inter pour des pièces
radiophoniques. En 2013, il joue dans Radio
Femmes Fatales de Lenka Luptakova mis
en scène par Maya Boquet.
et la Cie d’Art Lyrique « Les Brigands »,
Phi-Phi
d’Albert Willemetz et Henry Christiné ;
danse pour le chorégraphe Thierry Thieû
Niang. Parallèlement, il crée, avec la
compagnie V. Steyaert, La ligne de partage
des eaux d’A. Lorette.
il
c h an te
d an s
l’o p é re tte
Depuis 2014, il joue Dans les veines
ralenties d’Elsa Granat mis en scène par
Aurélie Van Den Daele qui marque le début
d’une collaboration avec le Deug Doen
Group.
BORD DE SCÈNE
autour du spectacle avec l’équipe artistique
et des invités à l’issue de la représentation
◊ Rencontre avec François Rancillac et les comédiens du spectacle.
> vendredi 9 janvier
◊ Rencontre avec Myriam Dufour-Maître, membre du Mouvement Corneille à Rouen, de l’équipe de recherche
du CEREdI et maître de conférences à l’université de Rouen. Elle a coordonné une série d’ouvrages consacrés à
Corneille et à sa réception.
> dimanche 18 janvier
L’ATELIER DU WEEK-END
> samedi 17 janvier de 11h à 18h et dimanche 18 de 10h à 15h
Le Théâtre de l’Aquarium propose autour de chaque spectacle de la saison un atelier de pratique théâtrale
pour aborder le jeu, la mise en scène et la scénographie du spectacle en cours. Novices ou amateur(e)s de
théâtre sont conviés à monter sur le plateau de l’Aquarium pour se mettre dans la peau d’un comédien le
temps d’un week-end. Sur le spectacle La Place Royale, l’axe d’initiation portera sur :
> « Comédie en vers et contre tous ! »
atelier dirigé par François Rancillac, metteur en scène et directeur de L’Aquarium
Pour approcher de plus près cette magnifique Place Royale, à la langue aussi flamboyante qu’exigeante,
entre comédie et drames.
45€ l’atelier + le billet du spectacle, les 17 et 18 janvier
BRUNCH CONCERT
> dimanche 18 janvier à 12h
Le Quatuor à corde Leonis, en résidence à l’Aquarium pour la troisième année, propose un concert autour
de La Place Royale au cours d’un brunch dominical.
Leonis a choisi Haydn et Mozart pour illustrer la double inspiration artistique de Coneille : l’humour et la
virtuosité chez l’enjoué Haydn et le tragi-comique spirituel d’un Mozart.
L’AQUARIUM FAIT SON CINÉMA
>desamedi
15 novembre
à 15h
> au Ciné Vincennes (30 av.
Paris), lundi
5 janvier à 20h30
> César et Rosalie
réalisé par Claude Sautet avec Yves Montand, Romy Schneider...
en écho au spectacle La Place Royale suivi d’une discussion à l’issue du film avec François Rancillac
Tarifs réduits pour les spectateurs respectifs dans l’un et l’autre lieu.
SAISON 2014/15
Le chant des possibles
theatredelaquarium.com
Le Théâtre de l’Aquarium est subventionné par le Ministère de la Culture et de la Communication (Direction Générale de la Création Artistique),
avec le soutien de la Ville de Paris et du Conseil Régional d’Île-de-France / licences 1033612-1033613-1033614

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