Dossier de presse - Théâtre de l`aquarium
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Dossier de presse - Théâtre de l`aquarium
LA PLACE ROYALE PEGGY PICKIT VOIT LA FACE DE DIEU de Roland Schimmelpfennig DANS LES VEINES RALENTIES ///////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////// d’après Cris et chuchotements d’Ingmar Bergman texte d’Elsa Granat de spectacles Pierre àCorneille, en scène François Rancillac deux voir ensemble oumise séparément / mise en scène Aurélie Van Den Daele Tél. Tél. 0011 4433 7744 9999 6611 PRESSE : CATHERINE GUIZARD /////////////////////// 01 48 40 97 88 & 06 60 43 21 13 [email protected] GÉNÉRALE DE PRESSE SAMEDI 3 JANVIER À 20H30 Photo et installation PASCAL COLRAT assistante Mélina Faget COLRAT assisté de Mélina Faget tthheeaattre reddeellaaqquuaarriiuum m..co com m Photo et installation PASCAL 1er févr. 2015 > 30>novembre 13erjanv. 2014 >à l’Aquarium du 3 janvier au 1er février création du mardi au samedi à 20h30 - le dimanche à 16h / durée : 2h > en tournée de février à mai > vendredi 6 février à 20h30 La Ferme de Bel Ébat à Guyancourt 01 30 48 33 44 > lundi 9 février à 19h30 Théâtre de la Ville à Berne (Suisse) + 00 41 31 329 51 11 LOC. TARIFS > jeudi 12 février à 20h30 Équinoxe - La Grande Scène Scène nationale de Châteauroux 02 54 08 35 82 2015 > du mar. 31 mars au ven. 3 avril à 20h / sam. 4 avril à 17h Théâtre Dijon Bourgogne - CDN / 03 80 68 47 47 > jeudi 9 avril à 20h30 et vendredi 10 avril à 14h30 Action Culturelle du Barrois – Scène Nationale à Bar-Le-Duc 03 29 79 42 78 > mardi 14 avril à 20h30 Centre des Bords de Marne - Le Perreux / 01 43 24 54 28 > mardi 28 et mercredi 29 avril à 20h30 Le Cratère à Alès / 04 66 52 52 64 > mardi 17 février à 20h30 et mercredi 18 février à 19h Le Moulin Du Roc - Scène Nationale à Niort 05 49 77 32 30 > mardi 5 et mercredi 6 mai à, 20h30 Théâtre Firmin Gémier – La Piscine à Chatenay Malabry 01 41 87 20 84 > mercredi 25 et jeudi 26 février à 19h30 Comédie de Caen – CDN - Théâtre d’Hérouville 02 31 46 27 27 > mardi 12 mai 20h30 Théâtre de la Madeleine - Scène conventionnée à Troyes 03 25 43 32 10 > du mar. 17 au ven. 27 mars à 20h / sam. 21 mars à 19h30 relâches les 22 et 23 mars Théâtre de La Croix-Rousse à Lyon / 04 72 07 49 50 > mardi 19 mai à 20h, mercredi 20 mai à 19h, jeudi 21 mai à 20h Nest- CDN à Thionville / 03 82 53 33 95 > 22€ / 15€ (+ 65 ans, collectivités et associations, à partir de 4 personnes) / 12€ (étudiants, demandeurs d’emploi, intermittents - 1 Ticket-Théâtre(s)) / 10€ (scolaires) > ABONNEMENT SAISON : 4 spectacles 40€, spectacle supplémentaire 10€ > en ligne theatredelaquarium.com > par téléphone au 01 43 74 99 61, mardi - jeudi 14h - 19h / vendredi 14h - 18h ACCÈS et pendant les représentations : du mardi au samedi de 14h à 19h > NAVETTE CARTOUCHERIE AU M° CHÂTEAU DE VINCENNES (LIGNE 1) gratuite, elle circule régulièrement entre l’arrêt Château de Vincennes (Sortie n°6 du métro) et la Cartoucherie pendant 1h avant et après le spectacle Théâtre de l’Aquarium La Cartoucherie route du champ de manœuvre 75012 Paris / 01 43 74 72 74 > www.theatredelaquarium.com > découvrez les coulisses du Théâtre : http://theatredelaquarium.tumblr.com > Facebook, Twitter LA PLACE ROYALE de Pierre Corneille mise en scène de François Rancillac dramaturgie Frédéric Révérend assistants stagiaires à la mise en scène Joséphine Comito et Edouard Elvis Bvouma scénographie Raymond Sarti lumière Marie-Christine Soma costumes Sabine Siegwalt maquillages et perruques Catherine Saint-Sever son Frédéric Schmitt régie générale Marie-Agnès d’Anselme avec Christophe Laparra > Alidor Hélène Viviès > Angélique Linda Chaïb > Phylis Assane Timbo > Cléandre Nicolas Senty > Doraste Antoine Sastre > Polymas, Lysis photographe : Christophe Raynaud de Lage 01.43.63.31.00 - 06.74.49.57.68 [email protected] Alidor et Angélique s’aiment follement. Mais cette passion est bientôt vécue comme une menace pour l’intégrité du jeune homme, surtout épris de sa liberté. Prêt à tout pour retrouver sa souveraineté absolue, il met en scène une « fourberie » à deux vitesses, qui devra provoquer la rupture d’avec Angélique puis son mariage avec Cléandre, son meilleur ami et alter ego… Évidemment, rien ne se déroulera comme prévu et Alidor ne retrouvera sa liberté qu’après mille rebondissements et bouleversements catastrophiques pour son entourage… Cette pièce géniale d’un Corneille à peine âgé de 28 ans, à la langue flamboyante, inaugure cette interrogation quasi obsessionnelle sur la liberté absolue qui irriguera toute son œuvre à venir. production > Théâtre de l’Aquarium, le Théâtre Dijon Bourgogne - CDN, Le Moulin du Roc, scène nationale à Niort, La Comédie de Caen-CDN de Normandie, Fontenay-en-Scènes/Fontenay-sous-Bois. Avec l’aide à la production d’ArcadiÎle-de-France. Le Théâtre de l’Aquarium est subventionné par le Ministère de la Culture et de la Communication (Direction Générale de la Création Artistique), avec le soutien de la Ville de Paris et du Conseil Régional d’Île-de-France. Licences 1033612-1033613-1033614 LIBERTÉ La pièce > Alidor et Angélique sont jeunes, beaux, riches et s’aiment à la folie. Tout va pour le mieux... sauf qu’Alidor est au bord de l’implosion ! À son meilleur ami, Cléandre, il avoue devoir à tout prix s’arracher cet amour qui le possède au détriment, dit-il, de son libre-arbitre et de son intégrité… Et voilà que Cléandre lui confie en retour être follement épris d’Angélique... Eurêka ! Alidor peut céder Angélique à cet « autre lui-même » qu’est Cléandre !... Une (fausse) lettre d’amour adressée à une (prétendue) maîtresse d’Alidor tombe “par hasard” entre les mains d’Angélique ! Blessée à mort, elle interroge Alidor, qui répond par la provocation et le ricanement aux larmes de son amoureuse. Mission accomplie : Angélique rompt avec lui et, pour se venger, se dit prête à épouser le premier venu ! Cette résolution ne tombe pas dans l’oreille d’une sourde, la meilleure amie d’Angélique, Phylis, en profite pour lui jeter son frère Doraste dans les bras. Et quand Cléandre arrive pour faire sa déclaration, c’est Doraste qui annonce que la place est prise : ses fiançailles sont déjà conclues, et il y aura bal ce soir pour fêter ça ! Mais Alidor n’en démord pas : Angélique sera à Cléandre et à personne d’autre ! Changement de stratégie : à force de larmes, il réussit non seulement à se réconcilier avec Angélique mais en plus, à la charger de tout : c’est elle qui a fait virer en catastrophe le simple test d’amour qu’était cette lettre. C’est elle qui a trahi Alidor en donnant sa main à un autre homme ! Puisqu’elle est maintenant fiancée, il ne reste plus qu’une solution : l’enlèvement, et cette nuit-même ! Perdue et éperdue, Angélique n’hésite pas longtemps à trancher entre son honneur et son amour : À ce soir, à minuit ! Alors que la fête bat son plein dans la maison d’Angélique, Alidor, Cléandre et leurs sbires attendent dans la nuit noire… Minuit sonne : Attention, la voilà ! Bâillonnée, emportée, et fouette cocher ! Alidor soupire en regardant s’éloigner la voiture : enfin libre. Sauf qu’Angélique apparaît soudain sur le pas de la porte! Eberlué, Alidor doit bien admettre qu’une autre femme a été enlevée en la place d’Angélique. Laquelle ne comprend alors pas pourquoi, si méprise il y a eu, Alidor n’est pas dans la diligence, aux côtés de celle qu’il a prise pour elle ?... Mais voilà que Doraste surgit à la recherche à la fois de sa fiancée et de sa sœur : il réalise vite que la première était prête à s’enfuir avec son « ex » et que la seconde a été victime malgré elle d’un infâme enlèvement ! Au petit matin, Cléandre, confus et penaud, ramène chez elle Phylis, tentant de la convaincre que cette nuit de confusion a révolutionné ses sentiments : c’est bien d’elle qu’il est maintenant épris, c’est à elle qu’il veut consacrer sa vie ! Pas mécontente de ce retournement de situation, Phylis lui accorde sa foi. L’affaire se conclut moins bien pour les autres : Alidor est violemment repoussé par Angélique, malgré ses protestations d’amour, et Angélique est elle-même publiquement répudiée par Doraste. Elle annonce alors vouloir en finir avec le monde en s’enfermant dans un couvent !... Contre fortune bon cœur : en cédant finalement Angélique à Dieu, Alidor n’a-t-il pas réussi à recouvrer sa liberté chérie ? François Rancillac « une réflexion aiguë, parfois même radicale, mais toujours émouvante, sur le sens qu’on peut donner à nos existences en ce bas-monde » PASSAGE À L’ACTE ! Même si je n’ai mis réellement en scène que Polyeucte (en 1990), je fréquente très régulièrement le théâtre de Corneille, et notamment ses comédies, et encore plus précisément la plus belle de toutes, la plus violente et étonnante aussi, La Place Royale. Pièce redoutablement difficile pour les acteurs par sa langue aussi flamboyante qu’exigeante, elle est à la fois un concentré de la recherche éthique et philosophique de Corneille et un bijou de théâtralité joyeuse et sur-vitaminée. Car tout le théâtre de Corneille, nourri d’épopées chevaleresques, de romans espagnols, de drames latins, est tout autant un théâtre de pensée, une incessante interrogation sur la liberté et la maîtrise de soi, qu’un théâtre de situations poussées à l’extrême, de retournements imprévisibles, un théâtre où la sensualité est omniprésente, où l’on aime à en mourir, où l’on pleure, où l’on se fait mal, où l’on est prêt à tout pour se sauver, un théâtre où l’intime et le politique s’expriment d’un même élan et surtout de la manière la moins convenue qui soit. À l’inverse du sempiternel cliché qui leur est injustement accolé, les pièces de Corneille sont tout sauf compassées et ennuyeuses, elles sont au contraire hyperactives et étonnantes. Elles proposent, par-delà les siècles, une réflexion aiguë, parfois même radicale, mais toujours émouvante, sur le sens qu’on peut donner à nos existences en ce bas-monde, malgré toutes les surdéterminations qui fondent la condition humaine. Exigeante dans la forme comme dans le fond, La Place Royale est devenue ma pièce fétiche pour travailler avec de jeunes comédiens en formation, notamment à l’École de La Comédie de Saint-Étienne (que j’ai codirigée durant huit années). Il y a deux ans encore, mais cette fois à l’Aquarium, j’ai consacré un long stage de formation professionnelle aux comédies de Corneille, bien décidé à faire travailler d’autres comédies que cette Place Royale que je connaissais mieux. En vain : les comédiens et moi-même y revenions sans cesse, comme fascinés par la force, la radicalité du propos, par la jubilation de théâtre aussi qui s’en dégage immédiatement. C’est d’ailleurs ce stage qui m’a convaincu qu’il fallait, après tant d’années de flirt, passer enfin à l’acte… Place royale ou place du roi ? La « Place royale », notre actuelle place des Vosges, était au XVIe siècle le lieu mondain par excellence, où le Tout-Paris aristocratique et galant se retrouvait à l’ombre des arcades. C’est donc essentiellement un lieu de rencontres, où les jeunes gens « branchés » peuvent se donner rendez-vous, où les intrigues se font et se défont. Dans la comédie de Corneille, ce lieu n’est cité qu’une fois et comme en passant (acte 1, scène 4). Que la pièce se passe là où sur une autre place, là ou dans une autre ville, n’a en fait guère d’importance : la « Place royale », loin de tout réalisme, est surtout cet espace où se croisent les corps et les désirs, là où l’on peut retrouver, rencontrer ou fuir l’être tant aimé. Peut-être aussi cette place est-elle qualifiée de « royale » parce qu’il faut précisément retrouver la place du « roi en soi », de la volonté et de l’autorité, réinstaurer la maîtrise absolue là où la passion fait ses ravages… QU’EST-CE QU’ÊTRE UN HOMME ? Que ce soit dans ses comédies ou dans ses tragédies (qui ont tant à voir malgré les apparences et malgré le goût scolaire des classifications artificielles : décor réaliste et contemporain pour les premières, contexte historique ou géographique éloigné et comme idéalisé pour les secondes – certes, mais hormis cela, les problématiques sont absolument les mêmes et il y a autant d’humour dans les tragédies qu’il y a de violence dans les comédies !), Corneille revient inlassablement sur une question, SA grande question : qu’est-ce qu’être un Homme? La réponse ne se fait guère attendre : être un Homme, c’est pouvoir en toute liberté exercer sa volonté, c’est se libérer de tout ce qui peut entraver la maîtrise de soi et des autres. Cela implique bien sûr d’être au faîte de la société et refuser toute autorité autre que la sienne, fût-ce celle d’un père ou d’un roi, fût-ce même celle de Dieu (à moins de s’y égaler - ce qui est exactement l’ambition démesurée d’un Polyeucte). Cela suppose aussi d’être maître absolu de son propre corps (qui peut défaillir à la moindre maladie et subir les affres de la vieillesse), maître de ses passions (qui vous envahissent malgré vous et vous enchaînent à l’objet aimé). Cela impose surtout d’être plus fort que la vie, c’est-à-dire plus fort que la peur de mourir. Bref, pour être pleinement un Homme, pour être parfaitement soi, il faut se libérer de tout ce qui détermine notre condition humaine : notre finitude, notre corps, nos sens, notre famille, la société ! Donc, en résumant : pour vivre absolument chez Corneille, il faut mourir le plus vite, le plus glorieusement possible, c’est-à-dire en duel, au combat et surtout en public : le maître n’existe que dans le regard subjugué des autres, l’héroïsme aussi exige des spectateurs ! Peu de personnages cornéliens parviennent à cet idéal héroïque : hormis le Cid et Polyeucte, quasiment tous les autres candidats à l’héroïsme, habités par ce désir de maîtrise absolue de soi, vont néanmoins, face à l’épreuve ultime, préférer négocier, transiger, ruser avec la mort et avec eux-mêmes. Cela donne alors des monstres, des pervers, des ratés. Cela donne Alidor, le héros manqué de La Place royale. Car Alidor, comme Rodrigue, comme Polyeucte, ne supporte plus d’être englué dans l’amour qui lui fait perdre toute maîtrise de lui-même : Angélique est l’unique objet de ses pensées. Tout son être est envahi par cette passion paradoxalement si belle, si bien partagée et qui fait l’admiration de tous. C’est bien au plus fort de son amour pour Angélique qu’Alidor décide (sous les yeux ébahis de son meilleur ami) de rompre avec elle, de s’arracher du cœur cette aliénation qui le nie en tant qu’être libre. Mais au lieu d’aller au bout de son acte, de renoncer de lui-même à cette relation et à cette femme, il s’évertuera à provoquer Angélique, à la meurtrir sadiquement pour qu’elle prononce ellemême la rupture. Plus grave encore (et plus pervers) : il n’accepte vraiment l’idée de la quitter que du moment où il peut se faire remplacer auprès d’elle par son alter ego, par cet « autre lui-même » qu’est Cléandre, lui aussi amoureux fou d’Angélique. Encore une manière de la quitter à demi… Malheureusement pour Alidor, c’est cette combine qui le perdra, qui se retournera contre lui, provoquant cet enchaînement de catastrophes, le poussant aux pires bassesses indignes de son rang et de son projet, et le faisant passer complètement à côté de l’héroïsme et de cette maîtrise tant désirés. Alidor semble triompher quand Angélique renonce finalement et définitivement à lui en décidant de se consacrer à Dieu. Pourtant sa liberté reste encore toute relative : n’a-t-elle pas pour limite les quatre murs du couvent où Angélique compte se réfugier ? Car qui dit qu’elle n’en sortira pas un jour (surtout qu’elle s’y enferme par dépit amoureux et non par vocation religieuse...) ? l’amour comme extension de la lutte selon corneille Derrière la jubilation, le brio et le plaisir théâtral de cette comédie menée tambour battant, il y a aussi, l’air de rien, un miroir tendu à la jeunesse d’aujourd’hui. Comme les personnages cornéliens, nos jeunes « héros » contemporains passent bien souvent par la radicalité pour expérimenter le monde et l’amour... N’en croise-t-on pas souvent des Angélique persuadées qu’aimer c’est n’avoir d’yeux et d’oreilles que pour une seule personne, unique objet de leurs pensées, telle une divinité absolue et jalouse - quitte à se couper des autres et du monde extérieur ? Qui déchantent bien vite… N’en connaît-on pas des Phylis qui, à l’inverse, au nom de leur indépendance de femme ne veulent être à personne et donc se donnent à tous, quitte à se perdre ? Ou des Alidor qui vivent le moindre engagement comme une contrainte, la moindre relation affective comme une menace pour leur intégrité et leur liberté, quitte à s’enfermer dans une tour d’ivoire amère et solitaire ? En poussant aux extrêmes cette posture radicale face à la vie, face à l’amour, en menant jusqu’à ses limites mortifères ce projet de maîtrise de soi, des autres et du monde, le théâtre de Corneille est aussi un magnifique et vivifiant antidote pour (re)trouver le chemin d’une humanité plus sereine et plus humaine, où le sujet peut se construire dans une juste relation à l’autre. François Rancillac CLÉANDRE : Vit-on jamais amant de la sorte enflammé, Qui se tînt malheureux pour être trop aimé ? ALIDOR : Les règles que je suis ont un air tout divers ; Je veux la liberté dans le milieu des fers. Il ne faut point servir d’objet qui nous possède ; Il ne faut point nourrir d’amour qui ne nous cède ; Je le hais, s’il me force : et quand j’aime, je veux Que de ma volonté dépendent tous mes vœux ; Que mon feu m’obéisse, au lieu de me contraindre ; Que je puisse à mon gré l’enflammer et l’éteindre, Et toujours en état de disposer de moi, Donner, quand il me plaît, et retirer ma foi. Pour vivre de la sorte Angélique est trop belle : Mes pensées ne sauraient m’entretenir que d’elle ; Je sens de ses regards mes plaisirs se borner ; Mes pas d’autre côté n’oseraient se tourner, Et de tous mes soucis la liberté bannie Me soumet en esclave à trop de tyrannie. J’ai honte de souffrir les maux dont je me plains, Et d’éprouver ses yeux plus forts que mes desseins. Je n’ai que trop langui sous de si rudes gênes ; À tel prix que ce soit, il faut rompre mes chaînes, De crainte qu’un hymen, m’en ôtant le pouvoir, Fît d’un amour par force un amour par devoir. Acte premier, Scène IV François rancillac, metteur en scène Comédien et metteur en scène, François Rancillac fonde en 1983, avec Danielle Chinsky, le Théâtre du Binôme. Il met en scène Britannicus de Jean Racine (1985), Les Machines à sons du professeur Ferdinand Splatch (1986 - spectacle musical pour enfants de Serge de Laubier et Francis Faber), Le Fils de Christian Rullier (1987 – Prix du Printemps du théâtre à Paris), Le Nouveau Menoza de J.M.R. Lenz (1988), Puce-Muse I et II (1988-89 - concerts spectacles de Serge de Laubier et Rémi Dury), Polyeucte de Pierre Corneille (1990), Retour à la Citadelle de Jean-Luc Lagarce (1990), Ondine de Jean Giraudoux (1991), Les Prétendants de Jean-Luc Lagarce (1992), Amphitryon de Molière et La Nuit au cirque d’Olivier Py (1992), L’Aiglon d’Edmond Rostand (1994), Saganash de Jean-François Caron (1995), Les Sargasses de Babylone (1996, concert spectacle de Serge de Laubier et Rémi Dury), George Dandin de Molière (1997), Goethe Wilhelm Meister de Jean-Pol Fargeau (1997), Le Suicidé de Nicolaï Erdman (1998), Bastien, Bastienne… suite et fin (1998 - opéra imaginaire d’après W.A. Mozart avec l’Ensemble Pascale Jeandroz), Cherchez la faute ! d’après Marie Balmary (2000), Le Pays lointain de Jean-Luc Lagarce (2001), La Belle porte le voile (2002 - oratorio électroacoustique de Serge de Laubier avec livret de Dany-Robert Dufour), La Folle de Chaillot de Jean Giraudoux (2002) et Athalia (2003 oratorio de G.F. Haendel sous la direction de Paul Mc Creesh au Festival d’Ambronay). Le Théâtre du Binôme a été en résidence au Théâtre de Rungis (de 1992 à 1994), à la Scène nationale de Barle- Duc (de 1996 à 1999), et au Théâtre du Campagnol – CDN, en 2001 et 2002. De 1991 à 1994, François Rancillac a été directeur artistique du Théâtre du Peuple de Bussang dont il est actuellement président. De janvier 2002 à mars 2009, il dirige avec JeanClaude Berutti la Comédie de Saint-Étienne, Centre Dramatique National. Il y met en scène Kroum, l’ectoplasme de Hanokh Levin (2003), Modeste proposition concernant les enfants des classes pauvres d’après Jonathan Swift (2003), Une jure, l’autre pas d’après Marc-Alain Ouaknin (2003 - dans le cadre des « Dix paroles » de Richard Dubelski), Chambres à part, co-mise en scène avec Thierry Thieû Niang (2004 - soli de danseurs et d’acteurs en chambres d’hôtel), Projection privée de Rémi de Vos (2004), Jean Dasté, et après ? (2005), Les Sept contre Thèbes d’Eschyle (2005), Biedermann et les incendiaires de Max Frisch (2005), Cinq clés de Jean-Paul Wenzel (2006), Papillons de nuit de Michel Marc Bouchard (2007), Music Hall et Retour à la citadelle (recréation – 2008) de Jean-Luc Lagarce, Zoom de Gilles Granouillet (2009 - dans le cadre des «Odyssées» en Yvelines du CDN de Sartrouville), Nous, les héros de Jean- Luc Lagarce (2009 - en russe, à Ekaterinbourg). En mars 2009, François Rancillac est nommé à la direction du Théâtre de l’Aquarium. Il ouvre la saison 2009-2010 avec Zoom de Gilles Granouillet. Il y met en scène Le bout de la route de Jean Giono (janvier 2010), Giono sur la route d’après les Entretiens de J. Giono avec J. Amrouche (2010), Le roi s’amuse (d’abord créé en juin 2010 au Château de Grignan), De gré de forces d’après le «Discours de la servitude volontaire» d’Étienne de La Boétie (2010), Détours d’après « Suite vénitienne » de Sophie Calle (2011), Le tombeau de Molière de Jean-Claude Berutti et les musiques de Marc-Antoine Charpentier pour « Le malade imaginaire » de Molière (2012), Mon père qui fonctionnait par périodes culinaires et autres d’Elizabeth Mazev (2012), Nager/cueillir de Gilles Granouillet (2012 – pour les Théâtrales/Charles Dullin). En 2013, il met en scène Ma mère qui chantait sur un phare de Gilles Granouillet au Théâtre de l’Aquarium. À New Delhi, il met en scène Orfeo par-delà le Gange d’après l’opéra de Monteverdi, direction Françoise Lasserre (Akadêmia), présenté à la Cité de musique à Paris, Le Mardi où Morty est mort de Rasmus Lindberg au Fracas-CDN de Montluçon-région Auvergne et repris à l’Aquarium. Il mettra en scène en avril 2015 à l’Opéra de Nantes/ Angers La tectonique des nuages, opéra-jazz de Laurent Cugny. l’équipe Raymond Sarti > scénographie Raymond Sarti fait la scénographie des spectacles de François Rancillac depuis de nombreuses années : George Dandin de Molière, Le Pays lointain de Jean-Luc Lagarce, La Folle de Chaillot de Jean Giraudoux, Biederman et les incendiaires de Max Frisch, Nous les héros de Jean-Luc Lagarce, Ma mère qui chantait sur un phare de Gilles Granouillet, Le roi s’amuse de Victor Hugo. Au théâtre, il collabore également avec Catherine Anne, Thierry Roisin, Guy-Pierre Couleau, Ahmed Madani, JeanPierre Rossfelder, Pierre Santini, Guy Freixe, Jérôme Deschamps… Au cinéma, il travaille avec Dominique Cabrera, Solveig Anspach, Claire Simon, Gérard Mordillat, etc . En danse, avec Mathilde Monnier, Philippe Découflé, Dominique Rebaud… Il est aussi appelé à concevoir la scénographie de grandes expositions en France et à l’étranger : Il était une fois la fête foraine (Paris, 1995), The Extraordinary Museum (Japon, 1997), Le Jardin planétaire (Paris, 2000), Jours de cirque (Monaco, 2003), Kreyol Factory (Grande Halle de la Villette 2009), Méditerranées, des grandes cités d’hier aux hommes d’aujourd’hui, exposition inaugurale de Marseille-Capitale européenne de la culture (2013)… Marie-Christine Soma > lumière Après avoir étudié la philosophie et les lettres classiques, Marie-Christine Soma est régisseuse lumière au Théâtre national de Marseille - La Criée puis assistante d’Henri Alekan. Elle se consacre à partir de 1985 à la création lumière et crée les lumières des spectacles de Marie Vayssière, François Rancillac, Alain Milianti, Jean-Paul Delore, Michel Cerda, Éric Vigner, Arthur Nauzyciel, Catherine Diverrès, MarieLouise Bischofberger, Jean-Claude Gallotta, Jacques Vincey, Frédéric Fisbach, Niels Arestrup, Éléonore Weber, Alain Ollivier, Laurent Gutmann, Daniel Larrieu, Alain Béhar, Jérôme Deschamps, Jonathan Chatel… Labiche, Feux d’August Stramm, Ciseaux, papier, caillou de Daniel Keene et en 2014 Trafic de Yohann Thommerel. En 2010, elle adapte et met en scène Les Vagues de Virginia Woolf d’abord au Studio-Théâtre de Vitry puis en 2011 au Théâtre National de la Colline où elle est artiste associée. En 2013, elle crée les lumières de la pièce d’Ibsen Les Revenants mise en scène par Thomas Ostermeier, en 2014, de Platonov de Tchekhov mis en scène par Benjamin Porée. Intervenante à l’ENSAD en section scénographie de 1998 à 2007 et à l’ENSATT à Lyon depuis 2004 ainsi qu’au département Arts et Spectacle à l’Université Paris-Ouest (2011-2012). Depuis 2001, elle collabore avec Daniel Jeanneteau et mettra en scène avec lui Assassins de la Charbonnière d’après Sabine Siegwalt > costumes Après des études d’histoire de l’art à Strasbourg, Sabine Siegwalt participe à plusieurs spectacles du Théâtre du Peuple de Bussang, où elle rencontre François Rancillac en 1992. Elle crée pour lui les costumes d’Amphitryon et George Dandin de Molière, Ondine et La Folle de Chaillot de Jean Giraudoux, Sanagash de Jean-François Caron, Le Pays lointain de Jean-Luc Lagarce, Biedermann et les incendiaires de Max Frisch, Athalia de Haendel (oratorio pour lequel elle a aussi conçu la scénographie), Le roi s’amuse de Victor Hugo, l’opéra Orféo par-delà le Gange pour lequelle elle conçoit aussi la scénographie. Elle travaille également avec Valère Novarina (L’Origine rouge et La Scène), Claude Buchvald (L’Opérette imaginaire de Valère Novarina, Tête d’or de Paul Claudel, L’Odyssée, la nuit d’après Homère, Les Amours de Bastien Bastienne, Ubu Roi d’Alfred Jarry) et avec des artistes tournés vers le jeune public, les compagnies Pour Ainsi Dire et Le Fil Rouge Théâtre (pour laquelle elle conçoit aussi les scénographies). Elle a également collaboré avec Christian Caro, Jean-Yves Ruf, Michel Froelhy, Jean-Louis Heckel, Ricardo Lopez Muñoz, Thierry Roisin, Balasz Gera, etc. Avec la compagnie Royal de luxe, elle a conçu les costumes de La Visite du sultan des Indes sur son éléphant à voyager dans le temps et de La Révolte des mannequins. Christophe Laparra > Alidor Christophe Laparra est comédien et metteur les os de Georges Hyvernaud, Bar et Nunzio en scène. Il commence le théâtre en 1987 au de Spiro Scimone, Le Petit Poucet de Caroline Théâtre-École de Beauvais, continue à L’École Baratoux (2010)… Il a joué entre autres avec Le Studio à Asnières. Il complète sa formation les metteurs en scène Joël Pagier (Combat de par des stages tout au long de sa carrière : Sur nègre et de chiens de B.M. Koltès), Frédéric de Goldfiem (Hamlet, l’essentiel est d’être prêt et Macbeth de Shakespeare), Philippe Ferran (Dom Juan, Le Tartuffe, Le Misanthrope de Molière), François Rancillac (Lanceur de graines de Jean Giono), Émilie-Anna Maillet (L’Épreuve de Marivaux)… En 2014, il met en scène et joue J’ai tout de Thierry Illouz. Brecht avec Alain Knapp, sur Pasolini avec François Rancillac ou encore sur Marivaux avec Christophe Rauck. Entre 1994 et 2014, il met en scène et joue dans de nombreuses pièces La nuit juste avant les forêts et Dans la solitude des champs de coton de B.M. Koltès, L’arbre de Jonas et La petite histoire de Eugène Durif, La Peau et Hélène Viviès > Angélique À sa sortie du Conservatoire national de est vide inspiré de Sénèque, Sophocle, Euripide) région de Montpellier, Hélène Viviès poursuit mais aussi Laurent Hatat, Yann-Joël Collin, Marc sa formation de comédienne à l’ENSATT Lainé, Richard Brunel, Olivier Werner, Jean-Louis (1999-2002) et joue dans les spectacles de Hourdin, Michel Raskine… Elle travaille ensuite Simon Delétang, Serguey Golomazov et Peter avec les metteurs en scène Vincent Garanger Kleinart. Entre 2003 et 2008, elle intègre la (La Campagne, de Martin Crimp), Sarah troupe permanente de la Comédie de Valence Capony (Femme de chambre d’après Markus et joue sous la direction de Christophe Perton Orths), Pauline Sale (En travaux et IsraëlPalestine, Portraits), Brigitte Sy (Mr Belleville de Thibault Amorfini). En 2014, elle est nominée aux Molières catégorie Révélation Féminine. Au cinéma, elle reçoit trois Prix d’interprétation féminine. En 2014, elle joue dans Un père coupable de Caroline Huppert. (Monsieur Kolpert de David Gieselman, Acte de Lars Norén, L’annonce faite à Marie de Paul Claudel, Woyzeck de Georg Büchner, Douleur au membre fantôme d’Annie Zadek et L’enfant froid de Marius von Mayenburg), Philippe Delaigue (Andromaque / Bérénice de Racine, Mon corps pleure et il n’y a pas de mots de Rodrigo Garcia, Saga des habitants du val de Moldavie de Marion Aubert, Tant que le ciel Linda Chaïb > Phylis Formée à l’École du Théâtre de l’Escalier Lévy-Marié, Édith, la fille au père Gassion de d’Or puis à l’École de Chaillot sous la Catherine Lévy Marié et Linda Chaïb), Claudia direction d’Antoine Vitez, elle joue au cinéma, Morin (Electre de Giraudoux), Guy-Pierre à la télévision, mais surtout au théâtre, sous Couleau (Le Baladin du monde occidental la direction de Jean-Paul Schintu, Thierry de John Millington Synge, L’Épreuve de Bedard, Martine Feldman, Rêves de Wajdi Mouawad), S. Zaborowski (Juste), Fabian Chappuis (À mon âge je me cache encore pour fumer de Raihana), Kheireddine Lardjam (Les borgnes de Mustapha Benfodil). François Abou Salem, Marc-Michel Georges, Patrick Collet. Elle joue avec Gilbert Rouvière (Les Acteurs de bonne foi, La Dispute de Marivaux, L’Impromptu de Versailles de Molière), Denis Lanoy (Welcome in the War Zone de Denis Lanoy, Le Misanthrope de Molière, Têtes farçues d’Eugène Durif), Hélène Darche (Algérie en éclats, adaptation de Catherine Marivaux, Elle joue avec François Rancillac dans Zoom de Gilles Granouillet et dans Le roi s’amuse de Victor Hugo. Assane Timbo > Cléandre Acteur et metteur en scène, Assane Timbo est issue de la promotion XXV de la Classe Libre du Cours Florent. Il est sélectionné pour le prix Olga Horstig en 2006. Au théâtre, il est notamment dirigé par JeanMichel Ribes dans Musée haut, musée bas, Brigitte Jacques Wajeman dans Pseudolus le truqueur de Plaute, Pierre Niney (de la Comédie Française) dans Si près de Ceuta, Jean Boillot dans Le sang des amis de Jean-Marie Piemme (présenté en 2011 à l’Aquarium). En 2013, il joue dans les mises en scène de Pascal Antonini (Parabole de José Pliya), de Pierre-Jean Naud (Air Europa de Vincent Klint), d’Alain Foix (La Dernière Scène). Il met en scène et interprète Notre besoin de consolation est impossible à rassasier de Stig Dagerman, avec sa compagnie La Surface de réparation. On a pu le voir au cinéma dans Le secret de l’enfant fourmi de Christine François et Musée haut, Musée bas de Jean-Michel Ribes. Depuis 2011, il intervient régulièrement au Théâtre de l’Aquarium pour encadrer des ateliers de formation pour amateurs et lycéens. Nicolas Senty > Doraste Auréliuz scène, membre actif du collectif « À Mots Rengade et C. Lünstedt), Patrice Douchet Découverts ». Il sort du Conservatoire national (Venezuela de G. Helminger), et aussi avec de région de Nancy avec deux premiers prix Wilfried Wendling (Ce que disent les voix de (art dramatique et diction). Il co-dirige la L.Boltanski), Colette Froidefont (Une Heure compagnie de l’Imprimerie à Avignon (de avant la mort de mon frère et La Terre, leur demeure de D. Keene), Jérôme Imard (Le Bouc de R.W.Fassbinder), Alain Timar (Les Chaises de E.Ionesco), Béa Soulier Fogel (Gnomo de J.L. Peronnet). Il joue régulièrement dans les pièces de Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre (Dernières nouvelles de Frau Major, Gotha, Le Roland). 1994 à 1998) et crée huit spectacles mêlant écriture contemporaine, danse et musique. Comédien permanent au Ring à Avignon entre 1999 et 2001, il a joué notamment dans Hyènes de Christian Siméon, Le vol du papillon de Kallouaz ou Mardi 24 de Marie Pagès et luimême. Smigiel (Outre-Passeurs Nicolas Senty est comédien et metteur en de C. Il a travaillé avec Éric Cénat (Des Rails – La Prose du Transsibérien de B. Cendrars), Antoine Sastre > Polymas, Lysis Formé au Conservatoire National de Région de Tours auprès de Philippe Lebas et Christine Joly (2001-2003), Antoine Sastre intègre l’ENSAD de la Comédie de Saint-Étienne (2003-2006) et devient alors artiste associé au CDN de Saint-Étienne (2006-2008) puis au CDR de Tours (20082010). De 2010 à 2012, avec Johanny Bert En 2012/2013, il tourne dans la série TV : Lazy Company (saison 1 et 2) de Samuel Bodin et Alexandre Philip. Depuis 2011, il travaille régulièrement pour France Culture et France Inter pour des pièces radiophoniques. En 2013, il joue dans Radio Femmes Fatales de Lenka Luptakova mis en scène par Maya Boquet. et la Cie d’Art Lyrique « Les Brigands », Phi-Phi d’Albert Willemetz et Henry Christiné ; danse pour le chorégraphe Thierry Thieû Niang. Parallèlement, il crée, avec la compagnie V. Steyaert, La ligne de partage des eaux d’A. Lorette. il c h an te d an s l’o p é re tte Depuis 2014, il joue Dans les veines ralenties d’Elsa Granat mis en scène par Aurélie Van Den Daele qui marque le début d’une collaboration avec le Deug Doen Group. BORD DE SCÈNE autour du spectacle avec l’équipe artistique et des invités à l’issue de la représentation ◊ Rencontre avec François Rancillac et les comédiens du spectacle. > vendredi 9 janvier ◊ Rencontre avec Myriam Dufour-Maître, membre du Mouvement Corneille à Rouen, de l’équipe de recherche du CEREdI et maître de conférences à l’université de Rouen. Elle a coordonné une série d’ouvrages consacrés à Corneille et à sa réception. > dimanche 18 janvier L’ATELIER DU WEEK-END > samedi 17 janvier de 11h à 18h et dimanche 18 de 10h à 15h Le Théâtre de l’Aquarium propose autour de chaque spectacle de la saison un atelier de pratique théâtrale pour aborder le jeu, la mise en scène et la scénographie du spectacle en cours. Novices ou amateur(e)s de théâtre sont conviés à monter sur le plateau de l’Aquarium pour se mettre dans la peau d’un comédien le temps d’un week-end. Sur le spectacle La Place Royale, l’axe d’initiation portera sur : > « Comédie en vers et contre tous ! » atelier dirigé par François Rancillac, metteur en scène et directeur de L’Aquarium Pour approcher de plus près cette magnifique Place Royale, à la langue aussi flamboyante qu’exigeante, entre comédie et drames. 45€ l’atelier + le billet du spectacle, les 17 et 18 janvier BRUNCH CONCERT > dimanche 18 janvier à 12h Le Quatuor à corde Leonis, en résidence à l’Aquarium pour la troisième année, propose un concert autour de La Place Royale au cours d’un brunch dominical. Leonis a choisi Haydn et Mozart pour illustrer la double inspiration artistique de Coneille : l’humour et la virtuosité chez l’enjoué Haydn et le tragi-comique spirituel d’un Mozart. L’AQUARIUM FAIT SON CINÉMA >desamedi 15 novembre à 15h > au Ciné Vincennes (30 av. Paris), lundi 5 janvier à 20h30 > César et Rosalie réalisé par Claude Sautet avec Yves Montand, Romy Schneider... en écho au spectacle La Place Royale suivi d’une discussion à l’issue du film avec François Rancillac Tarifs réduits pour les spectateurs respectifs dans l’un et l’autre lieu. SAISON 2014/15 Le chant des possibles theatredelaquarium.com Le Théâtre de l’Aquarium est subventionné par le Ministère de la Culture et de la Communication (Direction Générale de la Création Artistique), avec le soutien de la Ville de Paris et du Conseil Régional d’Île-de-France / licences 1033612-1033613-1033614