L`aveuglement d`un pouvoir aux abois

Transcription

L`aveuglement d`un pouvoir aux abois
L’aveuglement d’un pouvoir aux abois
Mercredi, 21 Mars 2012 18:13
« L’incompétence inadmissible de ce gouvernement a fait reculer le Congo de plusieurs
années en arrière, le peuple exige sans condition sa démission. »
JCB
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L’aveuglement d’un pouvoir aux abois
Mercredi, 21 Mars 2012 18:13
L’immoralité, l’indécence, la perversion, l’irresponsabilité, on peut autant étendre la liste des
qualificatifs
qui mettent aujourd’hui le gouvernement congolais devant le banc des
accusés.
Du vol et disparition injustifiés des dons à l’ endroit des sinistrés, à l’insupportable attitude
inhumaine qui consiste à déplacer, dissimuler ou encore enterrer « dans des fosses communes
»
certains corps suscitent
l’incompréhension des milliers de Congolais. De même,
les uns
se retrouvent avec des jetons remis par les services de la morgue reconnaissant leurs statuts
de victimes sont surpris d’être à plusieurs revendiquant un même décès.
D’autres n’apportent aucune preuve de perte humaine ou matérielle sont recensés pour
bénéficier l’allocation de 3.000 000 F CFA. Le goût des affaires morbides, immorales et la
corruption ont envenimé la structure étatique congolaise et prend le dessus sur les notions de
solidarité, d’humanité. Cette catastrophe innommable est entrain de virer
vers une sorte d'eldorado pour certains politiques et personnalités du Clan pour se tailler une
âme de bienfaiteur aux mains sanglotantes sur le dos des centaines de morts innocents. Voilà
l’odieuse image qu’offre l’actuel gouvernement aux yeux de la communauté internationale.
Les autorités Congolaises avaient été averties sur l'état de délabrement des dépôts
d'armes et de munitions
En 2007, l’ONG britannique Mag, préposée au déminage du site de Mpila suite aux explosions
du 4 mars 2012, avait remis - après les guerres contre les civils de 1997-1998 et le prétendu
ramassage des armes - un rapport aux autorités congolaises sur les dépôts d’armes au Congo.
Voici ce qu’on pouvait y lire :
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L’aveuglement d’un pouvoir aux abois
Mercredi, 21 Mars 2012 18:13
« La plupart des armes et des munitions non explosées qui ont été saisies, avec succès,
sont entreposées dans et autour des dépôts militaires dans les zones très peuplées et
dans des conditions de sécurité quasi inexistantes. Les armes et les munitions non
protégées donnent la possibilité aux milices de pouvoir de se réarmer dans l’éventualité
d’un nouveau conflit dans le pays. En outre, elles pourraient en encourager le commerce
illégal avec les cinq pays frontaliers du Congo. De plus, du fait des mauvaises conditions
de stockage, les risques d’incendie ou d’explosion des entrepôts des munitions sont
importants. Cela s’est déjà produit à plusieurs reprises dans le pays, causant la mort et
blessant de nombreux civils, bien après la première détonation ».
Il paraît que cela fait deux ans, en 2009 ou en 2010, Sassou, la conscience tranquille, avait
prévu de délocaliser les dépôts d'armes loin de la ville. Visiblement il le prévoit toujours...
A la découverte de ces agissements, la douleur, la frustration et la colère gagnent certains
Congolais. D’autres sont simplement submergés par l’incompréhension devant ce qui, sans
avoir peur des mots, est une exploitation honteuse et ignoble de la souffrance des uns pour en
faire le bonheur des autres. Alors que l’émotion de tout un pays
est encore grande
et surtout à la hauteur de l’état de choc dans lequel toute la population congolaise est encore
plongée, des actes et des scènes inimaginables viennent aggraver une peine déjà lourde à
surmonter. Certains dons
offerts par la communauté internationale et les compatriotes congolais généreux se retrouvent
sur les étals des marchés ambulants de Brazzaville. Quant aux médicaments, ils passent de
mains en mains des revendeurs à la sauvette.
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L’aveuglement d’un pouvoir aux abois
Mercredi, 21 Mars 2012 18:13
Les
(marché
cris
de
désespoir
cathédrale…)
des
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des
sinistrés
qui
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vive
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haute
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personne,
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surtout
médiatique
l’enquête
impartiale
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peuple
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Congolais
sur
les
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les
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internationaux
du
court-circuit
Pire,
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battue
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gouvernement
tous
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cynique,
odieux
militaires
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.un
Reprendre
coûte
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contrôle
de
l’armée
La
militaires
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désaveu
des
catastrophe
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entre
congolais.
certains
du
Ce
4du
L'armée
mars
qui
officiers
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2012
un
congolaise
affront
est
une
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pilule
est
beaucoup
présentée
indigeste
d’officiers
comme
qui
une
veulent
très
institution
mal
absolument
dans
des
les
rangs
laver.
des
Le
du
haut
commandement
et
les
troupes
est
consommé.
Devant
certains
depuis
une
cette
généraux
semaine
réalité
et
dangereuse
pour
Colonels
se
réapprovisionner
diligentés
pour
le
pouvoir
par
le
en
clan
en
arme
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des
de
généraux
des
guerre.
missions
au
pouvoir
obscures
se
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àinconscients
l’étranger
de
officiers
sont
placés
sous
surveillance
sous
des
mobiles
fallacieuses
Pendant
de
ce
temps,
certains
sécurité
intérieure »
.«
Ce
qui
était
au
dire
du
Ministre
de
la
défense
comme
étant
qu’un
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dû
à
un
« court-circuit »
est
du
goût
entrain
des
de
généraux
se
transformer
pouvoir.
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une
opération
de
nettoyage
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jargon
en
l’enquête
pâture
populaire.
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peuple.
Q
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Que
débuts,
des
officiers,
des
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des
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pour
on
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dit
Congo
et
que
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protection
ui
ignore
était
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que
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caserne
des
hommes
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l’endroit
de
confiance
le
plus
du
protégé
clan ?
du
Qui
caserne
ignore
pour
que
mieux
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généraux
peser
sur
du
l’échiquier
pouvoir
avaient
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pouvoir
placé
dont
chacun
ils
se
leurs
disputent
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contrôle ?
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Pourquoi
la
piste
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court-circuit »
tant
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vantée
par
le
ministre
délégué
à
la
défense
a-t-elle
été
similitaires
vite
abandonnée
sans
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droit.
En
intimidations,
communauté
toute
évidence,
internationale
les
condamnations
les
balbutiements,
que
leofficiers
sans
gouvernement
les
jugement
contre-vérités,
refont
utilise
surface
les
les
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arbitraires,
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ceux
de
les
qu’exige
la
Les
visite
contraires
familles
leur
permettant
à
la
des
constitution
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de
communiquer
et
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sous
sont
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proches.
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Non
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vérité.
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et
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sont
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probablement
subissent
Qui
peut
des
nous
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Sommes-nous
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de
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nouveau
dans
les
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militaires
dignes
la nle
biayendadisation,
kayayisation,
katalisation
,gouabisation,
le
ces
cardinal
opérations
Biayenda,
barbouzardes
Kibouala
et
Nkaya.
scabreuses
ayant
couté
la
vie
du
Président
Marien
Ngouabli,
Que
mémoire
ces
généreux
courte.
au
pouvoir
se
trompent,
car
le
congolais
même
meurtri
n’a
pas
lapour
Ilsur
s’en
souvient
que
sa
jeune
assassinée
Président
victoire
par
les
Congolais.
militaire
Denis
et
enterrée
en
Sassou
une
le
victoire
Nguesso.
15
octobre
politique
Les
1997
vainqueurs
en
suite
2002
démocratie
au
de
la
coup
suite
cette
d’État
àd'une
triste
été
torturée
guerre
mascarade
a
ramené
ont
dès
transformé
électorale
le
au
5
pouvoir
juin,
boudée
leur
l’actuel
Mais
pseudo-démocratiques
démocratie
que
démocratiques.
cette
victoire
est
bâillonnée
D’où
le
de
peuple
leur
par
2002,
acharnement
un
est
2007
parti
continuellement
qui
et
très
tente
àleurs
récemment
vouloir
d’imposer
contestée
stocker
de
son
2009.
un
hégémonie
àqui
armement
l’occasion
qui
confirme
par
aussi
des
des
échéances
puissant
voies
que
notre
autre
conserver
le
pouvoir
qu’il
ne
pourra
jamais
gagner
par
les
urnes.
La
course
effrénée
à
la
confiscation
du
pouvoir
politique
par
un
clan
met
aujourd’hui
en
lumière
le
grand
écart
qui
existe
entre
les
généraux
au
pouvoir
et
le
peuple.
Tous
pays
sous
les
ingrédients
contrôle.
d’une
dictature
militaire
sont
de
nouveau
réuni
pour
faire
du
Congo,
un
Les
médias
sont
muselés,
les
libertés
d’expressions
sanctionnées,
les
intimidations
et
les
surveillances
militaires
policières
sont
de
nouveau
àplusieurs
l’ordre
jour.
La
parent
des
la
monnaie
colère
mauvaise
milliers
pleurs
disparu.
populaire,
pas
àde
son
gouvernance,
ni
sinistrés
Ce
encore
peuple.
gouvernement
c’est
moins
laissés
juste
En
l’incompétence
traumatisant
l’humiliation
une
àcondition
l’abandon,
des
tempête
généraux
ainsi
d’une
et
dans
des
la
son
traitrise
corrompus,
familles
armée
unapeuple
verre
se
désœuvrées
d’eau.
ce
monnayent
véreux,
l’autel
dernier
La
des
paix
inhumain
croit
àniveaux
par
intérêts
lad’un
se
recherche
l’achat
mettre
peuple
offre
partisans.
du
une
àdu
ne
d’un
silence
l’abri
paixde
Le
président
Marien
Ngouabi
ne
disait-il
pas
m’arrête,
nous
nous
arrêtons,
je
recule,
vous
«et
J’avance,
m’abattez.
nous
avançons
ensemble,
je
L’incompétence
en
pourquoi
arrière,
pas
le
peuple
sa
inadmissible
démission.
exige
sans
de
ce
gouvernement
des
changements
fait sous
reculer
à»
tous
le
Congo
les
de
de
l'Etat
années
et
Jean-Claude
BERI
[email protected]
{jcomments
on}
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