cherchez la faute - Célestins, Théâtre de Lyon
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cherchez la faute - Célestins, Théâtre de Lyon
Checher...Programme 31/03/06 15:21 Page 1 GRANDE SALLE Célestine - PETITE DU 12 AU 22 AVRIL 2006 DU 30 AU 10 JUIN 2006 LA FIN DES TERRES MONSIEUR ARMAND DIT GARRINCHA UN SPECTACLE DE PHILIPPE GENTY MARY UNDERWOOD Mar, mer, jeu, ven, sam à 20h - dim à 16h jeu 13 avril : sur-titrage pour les malentendants durée : 1h40 DU 9 AU 20 MAI LES GRELOTS DU FOU LUIGI PIRANDELLO / CLAUDE STRATZ / LA COMÉDIE-FRANÇAISE Mar, mer, jeu, ven, sam à 20h - dim à 16h Durée : 1h30 SALLE SERGE VALLETTI / FRANÇOIS BERREUR Mar, mer, jeu, ven, sam à 20h30 Durée 1h40 Jusqu’au 22 avril 2006 Eric Roux-Fontaine, artiste peintre et photographe, a mis en image la saison 2005-2006 des Célestins, Théâtre de Lyon DU 31 MAI AU 10 JUIN 2006 LE PROJET ANDERSEN ROBERT LEPAGE Mar, mer, jeu, ven, sam à 20h - dim à 16h Durée : 2h20 La maison Kenzo habille le personnel d’accueil des Célestins. L’équipe du bar l’Etourdi vous accueille une heure avant et après les représentations. RÉSERVATIONS 04 72 77 40 00 - www.celestins-lyon.org Place des Célestins - Lyon 2 e CHERCHEZ LA FAUTE ! Impromptu à livre ouvert librement et largement inspiré de l’essai La Divine Origine DE MARIE BALMARY ADAPTATION ET MISE EN SCÈNE FRANÇOIS RANCILLAC Checher...Programme 31/03/06 15:21 Page 2 CHERCHEZ LA FAUTE ! Impromptu à livre ouvert librement et largement inspiré de l’essai La Divine Origine DE MARIE BALMARY ADAPTATION ET MISE EN SCÈNE FRANÇOIS RANCILLAC AVEC L’EXÉGÉTIQUE COLLABORATION DE DANIELLE CHINSKY, DANIEL KENIGSBERG, FRÉDÉRIC RÉVÉREND La Divine Origine “On ne peut pas écouter l’autre, en tant que psychanalyste, sans se demander d’où vient à l’homme l’aptitude à dire « je », à parler de sa vie, sa mort, en première personne. Car l’efficacité de la cure analytique repose sur l’accès du patient à JE sujet, ce à quoi aucun animal n’est parvenu. Or la science, après Darwin et avec Freud, croit l’homme « issu de la série animale ». Où donc le sujet trouvera-t-il sa généalogie ? Pas dans la nature. Où donc, dans la culture, puisque la religion de l’habitude croit lire au début de la Bible la création de l’homme comme objet vivant par un Dieu Tout-puissant. Ce livre est un nouveau voyage dans nos récits d’origine, en quête de l’apparition du sujet : le premier JE de Dieu - du diable - et de l’humain ; comment cet humain est bien créé, mais non l’homme et la femme qui n’apparaissent que par leur rencontre ; l’importance de la loi symbolique pour JE et TU dans leur éveil… Marie Balmary revisite ainsi les grandes figures bibliques et évangéliques, leur posant à chacune la question du sujet et de l’autre. Jusqu’à ce qu’apparaisse une nouvelle cohérence de ces textes avec l’expérience clinique. Au lieu heureux où l’homme ne se vit désormais plus comme chose, bête ou esclave, mais comme sujet fils, engendré d’esprit. Au-delà de la création et de la mort.” Editions Grasset & Fasquelle / Le Livre de Poche Collection Biblio-essais Production : La comédie de Saint-Etienne, Centre Dramatique National durée du spectacle : 1h suivi d’un débat représentations du mardi 11 au samedi 15 avril 2006 à 20h30 “Lue ou pas lue, tout le monde connaît l’histoire : malgré l’expresse recommandation du divin jardinier, Adam et Eve osent manger de l’arbre interdit ! Chassés alors du paradis terrestre, ils sont condamnés pour des siècles et des siècles à la douleur, au dur labeur et à la mort… En quelques pages, tout est dit de ce qui fonde à jamais notre bonne et vieille civilisation judéo-chrétienne : au début était le péché, la honte, la punition… Amen ? Et si on rouvrait les annales de ce premier procès de l’humanité ? Et si on refaisait l’enquête ? De quoi nos ancêtres ont-ils donc été coupables ? Quelle est vraiment leur faute ? Y a-t-il des mobiles ? Des complices ? Des circonstances atténuantes ? Le Livre est ouvert, et nous lisons… Nous lisons, c’est-à-dire que nous mettons de côté (autant que possible) tout ce que nous savons, croyons savoir de cette affaire. Nous lisons, c’est-à-dire que nous retournons au texte initial (l’hébreu), que nous pesons chaque mot, chaque sens, chaque non-sens, que nous reconstituons scène par scène le scénario originel afin de pouvoir le réinterpréter encore une fois… Alors ? Quelle est cette « faute originelle » ? Pardon ? Comment ça, on n’en trouve aucune trace dans ces textes ? Nulle part, il n’est question de « faute » ou de « péché », ni de « punition » ou de « châtiment », voire de « culpabilité » ? Mais alors, qu’est-il arrivé ? Que s’est-il joué au jardin d’Eden ?” François Rancillac MARIE BALMARY Cette psychanalyste est l’auteur de quatre essais : L’Homme aux statues (Grasset 1979), Le Sacrifice interdit (Grasset 1986), La Divine Origine (Grasset 1993) et Abel ou la traversée de l’Eden (Grasset 1999). FRANÇOIS RANCILLAC Il est co-directeur avec Jean-Claude Berutti de la Comédie de Saint-Etienne depuis février 2002. Il présente à Paris en 2003 Kroum l’Ectoplasme de Hanok Levin avec les élèves de 3ème année de La Comédie de Saint-Étienne/CDN. En 2004, il met en scène Une jure, l’autre pas de Marc-Alain Ouaknin, Chambre à part, Projection Privée de Rémi de Vos, et en 2005 Jean Dasté et après ?, Sept contre Thèbes de Eschyle ainsi que Biedermann et les incendiaires de Max Frisch.