la famille : une valeur sûre - Groupement Notre-Dame

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d’Eaubonne, Erm
Religion p. 6-7
« Noël : Dieu
parmi nous ».
Dossier p.10 à 13
La famille :
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L’initiative d’une
plessibuccardésienne :
« Asperger amitié »
La photo du mois
M.R.
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Parmi les Justes, honorés par le mémorial Yad Vashem à Jérusalem pour
avoir sauvé des juifs de la barbarie nazie, figurent 9 personnes du Val-d’Oise,
dont un couple de Franconville, Robert et Marie Borgeon, et le curé de Chaumontel, l’abbé Corriger.
coup de chapeau
La voilà titrée, avec en main le
fameux diplôme des meilleurs
ouvriers de France : le MOF
pour ses travaux en broderie
blanche : elle s’appelle Evelyne
Ernout et vit avec sa famille à
Eaubonne. La passion de la
broderie la saisit il y a une douzaine d’années, au moment où
elle vient de quitter son emploi
dans la grande distribution pour
élever ses enfants. Elle habite
alors en Bretagne, et pratique
déjà, pour son plaisir, la brode-
Parents d’enfants atteints du syndrome
Asperger, Miriam Sarbac a pensé à vous
et créé dans la région « Asperger-Amitié ». Loin du business de certaines associations, cette maman d’un enfant
« Asperger » entend privilégier l’amitié avant tout autour de ces malades à
l’intelligence normale voire supérieure,
dont le syndrome affecte la vie sociale,
les perceptions sensorielles et la motricité. Mais son association vise surtout à
sensibiliser les pouvoirs publics au besoin de soutien des familles, à l’information et à la formation des parents. Idée
originale : Miriam organise des cafésrencontre. Le dernier a eu lieu le 4 décembre dernier au Plessis-Bouchard.
Elle rêve d’en créer un, permanent, à
Enghien. Il suffirait pour cela de pouvoir
compter sur la présence habituelle d’au
moins huit personnes. Faites suivre.
Jacqueline Huber
Tél. : 01 30 72 52 27. - http://aspergeramitie.com
rie traditionnelle, mais a envie
d’autre chose. Elle trouve alors
dans un magazine spécialisé
l’adresse d’une école de broderie à Quimper. Et c’est parti !
Elle suit là un stage, pendant
que ses beaux-parents gardent
les enfants, deux à l’époque, de
quatorze et neuf ans (elle en
aura cinq). Plus tard, habitant
Nantes, elle décidera d’aller
en Haute-Saône se former auprès de Lucette Vigneron, brodeuse renommée pour cette
technique. Dès lors, points de
sable, grilles ajourées et plumetis n’auront plus de secret
pour elle. Et là voilà obtenant
le MOF, cette année, avec deux
sets de table et deux serviettes
confectionnés pour le prestigieux Orient-Express !* ❚❙
Jacqueline Huber
* Elle exposera sa pièce de concours à Eaubonne, dans la salle de l’Orangerie,
les 17 et 18 décembre prochains.
* Elle donne aussi des cours de broderie.
Tél. 06 75 21 00 30 ; [email protected]
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Née à Eaubonne en 2004, l’association
Réagir est dédiée à la solidarité intergénérationnelle et à l’entraide en faveur
des personnes en difficulté. Elle se destine aussi à sensibiliser et à mobiliser
contre la progression de l’isolement, du
mal-être et de l’exclusion. Sa devise : la
solidarité ne change pas notre vie, elle
lui donne du sens. L’association compte
une trentaine de bénévoles. Son périmètre d’intervention est la vallée de
Montmorency. Tout ce qui concourt à
rompre l’isolement entre dans sa vocation : visites à domicile, petits services,
organisation de rencontres festives.
Jacques Mezon
Contact : 06 26 97 48 53
www.reagir95.asso.fr [email protected]
Un avenir pour vos anciens
téléphones mobiles !
Dans le cadre d’un partenariat avec
Emmaüs, la mairie et une douzaine de
commerçants d’Ermont mettent à votre
disposition des « écobox » destinées à
recevoir vos téléphones mobiles obsolètes accompagnés de leurs accessoires
éventuels. Le mouvement de solidarité
envers les plus pauvres créé par l’abbé
Pierre se charge, ensuite, de les collecter et de les trier avant de les diriger, soit
vers les filières de destruction qui valorisent une partie du contenu, soit de les
remettre en état et de les revendre dans
le réseau Emmaüs. 1 000 téléphones récupérés par mois = 1 emploi créé.
François Trauchessec
éditorial
Par le Père Monné Yapo
Curé de la paroisse
Saint-Flaive d’Ermont
Noël, Dieu parmi les hommes
M
algré une situation économique morose,
depuis quelque temps nous évoluons
au rythme des préparatifs des fêtes de fin d’année, et plus particulièrement
la fête de Noël. Les rues et les grandes
surfaces sont en train de prendre un air de fête
avec les installations de guirlandes, de sapins, et images du célèbre « père-noël ».
A ce sujet, les enfants sont régulièrement invités à
lui adresser leur liste de cadeaux. Cette année, la
crise économique et financière aidant, nous voyons
moins d’affiches qui annoncent les spectacles de fin
d’année, les voyages vers des sites touristiques et
les magasines publicitaires qui, les années
antérieures, venaient inonder les boîtes à lettres en
lieu et place des courriers attendus. Cependant les
préparatifs des fêtes de fin d’année sont devenus
un impératif auquel
« Le Verbe pratiquement
il faut toujours satisfaire. Les
s’est fait chair chrétiens se préparent aux fêtes
et il a habité qui approchent. Ils se disposent à
parmi nous » célébrer Noël, non pas comme la
de la consommation, mais
(Jn 1, 14). fête
comme l’avènement du Fils de
Dieu qui est venu partager notre humanité. Noël,
c’est d’abord, pour eux, la rencontre de l’humain et
du divin. Noël, c’est Dieu parmi les hommes. ❚❙
Entre Val et Clochers : une publication des communautés catholiques d’Eaubonne-MargencyMontlignon-Saint-Prix, Ermont, et Le Plessis-Bouchard - 3, av. de Matlock - 95600 Eaubonne Tél. : 01 39 59 03 29 e-mails : [email protected] - Directeur de la publication : Roger Frey
- Rédacteur en chef : Jean-Luc Mouly - Comité de rédaction : Eric Eugène, Marie-Joëlle Ferrero,
Roger Frey, Jacqueline Huber, Jacques Hui, Monique Mairet, Jean-Luc Mouly, Marie-Christine Mouly,
Sophie Prétot, Nicolas de Prunelé, Maryse Riché, Michel Rocher, Pierre Sinizergues, Dominique Tran,
François Trauchessec
Editeur : Bayard Service Édition - Ile-de-France - Centre - 18 rue Barbès – 92128 Montrouge Cedex
Tél. : 01 74 31 74 10 - www.bayard-service.com - [email protected]
Secrétaire de rédaction : Louise d’Orglandes - Création graphique et mise en page : Arnaud Robinet
Impression : Chevillon - 26 bd du Pdt Kenney - 89100 Sens - Tél. : 03 86 65 04 78 dépôt légal : à parution - Ce journal a été tiré à 27.000 exemplaires
Entre Val et Clochers
brèves - actualités - Photo du mois
Réagir : la solidarité contre
l’isolement et la solitude
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Société - Vie publique - humeur
solidarité
Menace sur l’aide alimentaire aux plus
L’aide alimentaire de l’Europe aux plus démunis.
De quoi s’agit-il ? Geneviève Bertin, de la société
Saint-Vincent de Paul, nous explique :
«M
is en place par Jacques
Delors,
un
Programme d’aide aux
plus démunis (PEAD)
a vu le jour en 1987. Son but : redistribuer les surplus alimentaires européens
aux plus démunis par le biais des
Banques alimentaires. Ce, dans le cadre
de la Politique agricole commune qui
accordait aux pauvres, chaque année,
via des associations caritatives, 180 millions d’euros sous la forme de lait, huile,
blé dur et riz. Le système a bien fonctionné tant qu’il y avait des surplus.
Mais la raréfaction de ceux-ci ont
conduit l’Europe, entre 2000 et 2008, à
les remplacer par une aide budgétaire
atteignant 500 millions d’euros. (1) Six
pays ont remis en cause ce système auprès de la Cour européenne de Justice
dont l’Allemagne, la Grande-Bretagne et
les pays scandinaves. Ils considèrent
que les politiques de lutte contre la pauvreté sont la prérogative des Etats et
non celle de l’Europe. En conséquence,
à partir de 2014, le débat reste ouvert,
mais la réduction, voire la suppression
de cette aide risque d’être effective.
Promesse de soutien
Ainsi les banques alimentaires, mais
aussi toutes les organisations caritatives
(Resto du cœur, Secours Catholique, Se-
Une équipe de nombreux bénévoles se relaie pour dis
provenant de la banque alimentaire.
cours Populaire, conférence Saint-Vincent-de-Paul) intervenant sous la forme
de distribution de repas, colis alimentaires ou d’épiceries sociales, sont dans
une très grande inquiétude. Déjà, à
l’épicerie sociale de Cormeilles, où j’interviens, une restriction importante de
dons de lait est constatée. Il s’agit pourtant d’un produit essentiel que certaines
familles ont du mal à acheter. D’après
un article de La Croix (20.10.2011), les
associations caritatives concernées auraient reçu du ministre de l’agriculture,
Bruno Lemaire, l’assurance que le Premier ministre était déterminé à ne pas
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société - vie publique - humeur
billet d’humeur
démunis
Alain Pinoges / Ciric
De la morale à l’école, est-ce démodé ?
tribuer aux familles les plus démunies les denrées
les laisser tomber. Concernant le PEAD,
une question se pose : quelle conception nous faisons-nous de l’Union européenne ? Quant à la société Saint-Vincent-de-Paul, si l’aide alimentaire lui
permet de rencontrer des familles très
démunies, ses bénévoles ont aussi pour
mission de leur redonner confiance et
espérance en leur apportant tout soutien matériel et spirituel. ❚❙
(1)
Ce dispositif bénéficie à 18 millions
d’Européens et coûte 1 e par Européen. (NDLR)
Dans la circulaire pour la rentrée 2011, le ministère de
l’éducation nationale écrit qu’« il est indispensable que
l’école réaffirme son engagement dans la transmission de références communes qui permettent de penser, vivre et agir ensemble ». Ce retour de la morale à
l’école est-il démodé ?
Jusqu’en 1970, les journées des écoliers commençaient
par une réflexion sur la morale du jour. Il était question
d’aimer ses parents, d’honorer la patrie. Et parfois, il
fallait apprendre la leçon. Tout cela paraît bien désuet,
mais le besoin demeure : le bien vivre en société. Les
grandes religions enseignent des règles morales et
la paix. Ces règles partagées constituent un rempart
contre les extrémismes et les fondamentalismes.
Pour la société civile, il y a la Déclaration des droits de
l’homme certes, mais les droits ne vont pas sans les
devoirs. Et l’école a son rôle à jouer dans l’enseignement des devoirs, tout comme les religions. L’instruction civique existe mais n’est pas solennisée. La
morale, en fait, se pratique dans les classes qu’en cas
de crise : après un vol, une dégradation, une agression.
Pourtant, même les enfants sont conscients de leurs
droits et attendent des adultes le respect. Alors pourquoi ne pas recréer la leçon de morale, comme un rituel quotidien dans les petites classes. Ecrire sur son
cahier la morale du jour, en discuter avec la maîtresse
et retenir la leçon n’est pas passéiste. La circulaire
du ministre va dans ce sens : « Ceci doit se traduire,
dès l’école primaire, par des exercices concrets. Les
maîtres peuvent recourir par exemple à l’exercice
classique de commentaire quotidien d’une maxime
ou d’un exemple remarquable. » Le mot « quotidien » est bien là pour rappeler que la morale n’est
pas une matière en soi, mais un fil conducteur de
toute une journée, comme une prière matinale. ❚❙
Michel Rocher
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Religions - Dialogue - église
nativité
Jésus : vrai homme, vrai Dieu ?
C
omment parler de Noël sans évoquer les images lumineuses qui
ont bercé notre enfance et continuent à nous émouvoir ? Les
Evangiles selon saint Mathieu et saint
Luc décrivent les circonstances de la
naissance de Jésus. Mais nous comprenons que ces événements tout à la fois
banals - une naissance dans des conditions précaires – et empreints de merveilleux sont placés dans le prolongement de l’Ancien Testament et nous
introduisent au chemin que Jésus va parcourir jusqu’à la Croix et à sa Résurrection. Jésus ne serait-il pas l’Emmanuel
(« Dieu-avec-nous ») de l’oracle d’Isaïe et
aussi le nouveau Moïse quand il revient
d’Egypte ? Ne sont-ce pas les plus
humbles, les bergers, qui sont les premiers à découvrir Jésus ? Les récits de
l’enfance sont donc une plongée dans
l’histoire du salut et ouvrent des perspectives de compréhension sur celui qui
nous est présenté comme envoyé par
Dieu. Mais ce Jésus d’où vient-il ?
Une relation d’amour
Jésus apparait comme vrai homme dans
les Evangiles : sa vie est une vie de relations avec les autres et son amour s’exprime de la façon la plus radicale qui
soit jusqu’à sa mort. L’Evangile selon
saint Jean (voir encadré) nous fait progresser dans le mystère du Christ : Dieu
Commentaire
se révèle en Jésus le Verbe, qui existe de
toute éternité. Dans ce mystère de l’Incarnation, le Verbe fait chair est Jésus :
Dieu ne s’est pas contenté de prendre
notre « vêtement d’homme » pour nous
prêcher une morale. L’homme Jésus est
le Fils de Dieu c’est-à-dire qu’il vit de la
vie même de Dieu. Dès lors, il nous
ouvre la voie pour que nous devenions
nous aussi fils et filles de Dieu : saint
Irénée disait : « Dieu s’est fait homme
pour que l’homme devienne Dieu ».
Nous voyons que le christianisme diffère de beaucoup d’autres traditions religieuses par l’affirmation qu’il existe
une relation d’amour entre Dieu et
l’homme et que celle-ci, loin de rester
abstraite, se traduit par un cheminement de Dieu aux côtés de l’homme. Ce
cheminement que l’on reconnait dans
l’histoire du peuple juif dans l’Ancien
Testament trouve son accomplissement
en Jésus Christ. Dieu s’y donne sans réserve jusque dans les humiliations et les
souffrances de la Passion. Quel contraste
avec la tendance spontanée de l’homme
à rechercher la toute-puissance sur autrui ! La contemplation de l’humanité
du Christ nous apprend ainsi à devenir
pleinement humain et à vivre avec les
autres une relation d’accueil et de partage. ❚❙
Pierre Sinizergues
Corinne Mercier / Ciric
A Noël, Dieu se révèle en Jésus. Tout homme est illuminé
de la lumière de Dieu et appelé à la plénitude de la vie.
Dans l’Ancien Testament, la Sagesse de Dieu est présente auprès de Dieu
dès avant la création du monde. Elle habite également chez les hommes sur
lesquels elle répand son rayonnement. Elle est une médiatrice entre Dieu et
les hommes.
Saint Jean l’appelle « Verbe » (ou Parole de Dieu). Il précise que le Verbe
est tourné vers Dieu et est lui-même Dieu : il est Dieu qui se fait connaitre.
Tous les hommes sans exception sont illuminés par sa lumière et peuvent
accueillir la plénitude de sa vie.
Le Verbe « s’est fait chair » en la personne de Jésus : il est devenu l’un d’entre
nous. Il entre dans une relation vivante et personnelle avec chacun pour lui
dévoiler l’amour de Dieu. « Qui me voit voit le Père », dit Jésus. ❚❙
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Religions - Dialogue - église
Dieu s’est fait
homme
pour que
l’homme
devienne
Dieu. »
Saint Irénée de Lyon
Nativité.
Crèche de Noël à Saint-Pierre
de Montrouge, à Paris.
que dit la bible ?
Au commencement était le Verbe, et le Verbe était tourné vers Dieu, et le
Verbe était Dieu. Il était au commencement tourné vers Dieu. Tout fut par
lui, et rien de ce qui fut, ne fut sans lui.
En lui était la vie et la vie était la lumière des hommes […].
Le Verbe était la vraie lumière qui, en venant dans le monde, illumine tout
homme. Il était dans le monde, et le monde fut par lui, et le monde ne l’a
pas reconnu. […]
Mais à ceux qui l’ont reçu, à ceux qui croient en son nom, il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu. Ceux-là ne sont pas nés du sang, ni d’un
vouloir de chair, ni d’un vouloir d’homme, mais de Dieu.
Et le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous […].
La grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ. Personne n’a jamais
vu Dieu ; Dieu Fils unique, qui est dans le sein du Père, nous l’a dévoilé.
(Jn 1, 1-18) ❚❙
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histoire et patrimoin
Ermont
Les origines antiques de l’église d’Ermont
Sur l’emplacement actuel de
l’église Saint-Flaive, trois édifices
successifs ont été identifiés par
les fouilles archéologiques : un
site gallo-romain, une nécropole
mérovingienne, une église
carolingienne. L’église médiévale,
mentionnée en 1205, fut démolie
et remplacée en 1886.
La nécropole mérovingienne
En 1885, Lucien Magne, architecte des
Monuments historiques, découvrit 60
sarcophages mérovingiens (VIe-VIIe s.)
et carolingiens (VIIIe-IXe s.) : 48 étaient
en plâtre dont 4 décorés et 12 étaient en
pierre. La présence de fragments de
tuiles à rebords et de céramiques sigillées gallo-romaines confirment l’emplacement d’une ancienne villa gallo-romaine devenue le premier lieu de culte
au Bas Empire (IVe-Ve s.), autour d’une
memoria (tombe privilégiée) près de laquelle les premières sépultures ont été
regroupées.
L’église carolingienne
En 1963, lors de la construction de
l’église contemporaine, André Vaquier,
archiviste bibliothécaire, mit au jour 25
sarcophages, 19 en plâtre et 5 en pierre,
et les substructions d’un sanctuaire carolingien du IXe siècle, de plan carré, à
contreforts d’angles, de 11 m de côté,
avec des murs de 1,10 m d’épaisseur.
Les recherches de Lucien Magne, d’André Vaquier puis les fouilles menées de
1965 à 1990 sur une grande partie du vicus* gallo-romain attestent bien que
l’église primitive fut aménagée dans
une domus, une construction antique.
Autour de l’église cimetériale, attestée
dans le pouillé* de 1205, s’établit le premier villagium, devenant la paroisse médiévale. Ce village, implanté sur le site
même du vicus gallo-romain, à la croisée de deux voies antiques, l’une gauloise (rue de Stalingrad) et l’autre galloromaine, la chaussée Jules César (rue du
18 Juin) s’est étendu tout en gardant
son animation centrale près de son lieu
de culte défini dès son origine. ❚❙
Gérard Ducoeur
Vice-président de Valmorency
*Vicus : quartier - *Pouillé : registre
Plan de
la nécropole
mérovingienne
et de l’église
carolingienne mis
au jour en 1963.
On reconnaît
le plan de l’église
Saint-Flaive
et Saint-Étienne
reconstruite
en 1886-1887
par Lucien Magne.
L’église construite
en 1963 par
l’architecte Gilbert
Faux se juxtapose
sur le premier
bâtiment.
rencontre avec…
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Un écoutant SOS-Amitié
Qui ne rencontre pas autour de soi des gens appréhendant la période
des fêtes de fin d’année ? Un écoutant à « SOS-Amitié », qui souhaite
garder l’anonymat, lui, en connaît beaucoup.
J
e suis devenu « écoutant » à SOS
amitié en mai 2009, après avoir
été choqué par le suicide d’un
adolescent de mon entourage. J’ai
tellement regretté qu’il ne compose pas
le numéro de SOS amitié pour parler,
avant de commettre l’irréparable ! Alors
après un parcours de formation très sérieux, qui s’étale sur deux mois, je
consacre quelques soirées, et même
une nuit par mois à « écouter ». Qui appelle SOS ? Des gens tristes, seuls, malheureux, angoissés, indécis. C’est parfois un malheur d’un soir, un grand
cafard à cause d’une séparation de
couple, une crise d’angoisse passagère,
un sentiment soudain de vide intérieur
ou bien alors des gens malheureux depuis des années et des années. Des gens
sur qui la malchance s’est acharnée :
maladie psychique, traumatisme de
l’enfance, handicap, deuils successifs,
chômage chronique.
Mille visages de la solitude
Pourtant, le « motif » de l’appel qui revient le plus, c’est la solitude. Une solitude qui prend mille visages. Un jeune
déraciné de sa famille qui ne connaît
personne et ne sait pas aller à la rencontre des autres. Une femme abandonnée et qui se console avec l’alcool, une
personne âgée, jamais visitée par sa fa-
mille. Non, elle ne participe pas aux activités de la mairie parce qu’elle marche
lentement, que c’est bien pour les gens
qui se connaissent, elle, personne ne lui
dit bonjour… Seule, parce qu’on est fâché dans la famille, on ne sait plus bien
pourquoi, c’est des vieilles histoires, je
ne saurais pas dire comment ça a commencé, mais maintenant c’est trop
tard… Je crèverai toute seule ! Les enfants ? Ils n’ont pas le temps !
Alors pour celui qui souffre, c’est un
soulagement de partager sa souffrance
avec une personne anonyme, bienveillante, qui ne vous juge pas mais qui
compatit. L’écoutant n’a aucune solution toute faite, mais il donne un temps
gratuit, un temps où l’on a le droit de
dire que l’on n’est pas bien.
Alors bientôt Noël, fête d’une naissance,
d’un renouveau sur terre, pourquoi pas
celui de l’attention de chacun aux personnes seules ? C’est si facile de faire
plaisir, et on reçoit tellement en retour ! ❚❙
Besoin d’un peu de réconfort ? Tél. : 01 42 96 26 26.
Bon à savoir : SOS Amitié recrute des écoutants (bénévoles)
pour faire face à tant de détresse ! (site : www.sos-amitie.com)
- 662 000 appels
à SOS Amitié
en 2010
- Pour la première
fois, le nombre
d’appels venant
d’hommes
a dépassé celui
des femmes.
- Les jeunes actifs
dans la tranche
des 25-45 ans
sont de plus en
plus nombreux et
représentent près
de 45 % des appels
d’Ile-de-France.
- 20 % des appels
ont pour cause
la solitude mais
SOS-Amitié note
de plus en plus
d’appels liés
au harcèlement
moral au travail,
à des questions
financières et
aux souffrances
de parents n’ayant
pas leurs enfants
avec eux pour
les fêtes.
(Premier Observatoire
des souffrances
psychiques, publié le 8.9.11 par SOS-Amitié.
Source : La Croix)
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Bref aujourd’hui,
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a famille, « ensemble formé par le
père, la mère et les
enfants* » apparaît
toujours
comme
une cellule fondamentale de nos sociétés occidentales.
Elle s’est assimilée au cours des
siècles à l’institution matrimoniale dans laquelle se sont rencontrées une norme sociale et le
caractère sacramentel du mariage chrétien, mais cette situation a changé au cours des dernières décennies. La montée de
l’individualisme, la remise en
cause du mariage par certains, sa
substitution par d’autres formes
d’union, la multiplication des divorces ont diversifié les formes
de la famille qui a reçu des qualificatifs variés selon les cas : fa-
mille pacsée, éclatée, recomposée, monoparentale. La valeur
profonde de la triade père-mèreenfants semble pourtant bien solide comme le montre un récent
sondage réalisé pour Pèlerin et
selon lequel 77% des français interrogés souhaitent « construire
une seule famille en vivant avec
la même personne » (le pourcentage passe à 84% chez les jeunes
de 18 à 24 ans et à 89% chez ceux
âgés de 25 à 34 ans).
Issue de l’amour réciproque d’un
homme et d’une femme qui décident de se mettre en couple et de
sublimer cette union en donnant
naissance à des enfants, la cellule familiale reste un lieu privilégié d’affection mutuelle et de
solidarité entre générations, un
lieu d’épanouissement pour les
enfants dans leur progression
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Maman ! Elle me gâtait, m’emmenait en vacances, me sortait…
Mais une certaine idée du respect que je lui devais, me rendait
distante. Je n’osais pas lui poser
des questions sur son histoire,
son enfance, son adolescence et
encore moins sur sa vie de jeune
femme et de maman.
Cette constatation s’est confirmée en entendant une de mes
amies me raconter qu’un de ses
petits fils est venu la rencontrer
pour lui faire une confidence, difficile à dire et à recevoir :
« Mamie,
j’ai quelque chose
à te confier : je suis
h o m o s e x u e l !   »
Comment réagir
devant une telle révélation ?
Comment ne pas culpabiliser ce
jeune ni le rejeter ? Il n’est pas
responsable de ce qu’il considère
comme un problème, et les liens
d’amour de sa famille doivent
rester les mêmes qu’avant cette
découverte ! Si mon amie a été
touchée par la confiance manifestée par cet adolescent, elle se
demande encore si elle a été à la
hauteur de ce qu’il attendait
d’elle. A-t-elle su lui dire son
amour, le respect qu’elle garde
envers lui et l’assurer de sa disponibilité pour l’accompagner ?
Cette démarche de ce jeune auprès de sa mamie me prouve que
l’âge ne peut plus être considéré
comme un obstacle entre les générations et que nous, les anciens, avons encore une place
importante auprès des jeunes, si
nous savons les accueillir tels
qu’ils sont ! ❚❙
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o
ch
eillir
voir accu
Savoir écouter, sa
ence :
vers l’âge adulte afin qu’ils de- l’autre dans sa différ
!
viennent, à leur tour, des pères il n’y a pas d’âge pour cela
ou des mères soucieux de leur
responsabilité dans la transmission de la vie. Ainsi les fondements humains de la famille
semblent résister au temps et
celle-ci reste aujourd’hui pour le
plus grand nombre un lieu
d’amour partagé où il fait bon se
retrouver à l’écart de toutes les
turbulences qui agitent notre
monde. Famille, je vous aime
car, malgré les échecs multiples,
malgré les tempêtes qui parfois
vous traversent, vous continuez
à donner sens à notre vie, à semer l’espérance que nos enfants
sauront construire un monde
toujours meilleur sur les bases
de celui que nous leur transmettons. ❚❙
Jacques Hui
* Selon la définition du Petit Larousse
A
ccédant à la
dernière étape
de ma vie, il
m’est plus facile de voir clair
sur les choses
essentielles qui
font qu’une vie
de famille peut ou non être un
soutien pour cette grande aventure qu’est notre vie sur terre. Au
cours d’une conversation avec
des amis de ma génération, s’est
imposée à moi l’idée que nos
liens familiaux avaient changé.
En bien ou en mal ? C’est une
question. Je serais tentée de dire
que nos jeunes sont plus proches
de nous, leurs aïeux, que nous
ne l’étions nous-mêmes, de nos
grands parents. Pourtant, j’ai de
si bons souvenirs de ma Bonne
Monique Mairet
12
entre
dossier
rs
oche
cl11■
varel 20
N° 28
et
■ décemb
La famille,
une valeur
sûre,
pour vous ?
Julien,
26 ans,
en
compagnonnage
Linda,
30 ans,
éducatrice
de jeunes
enfants
les seules
st clair. Ce sont coûte que
c’e
Ça
ut
rto
i sont là,
ille mais su
J’ai aimé ma famqui était fière de personnes qu ça ne va pas, pour
d
e,
an
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qu
m
de,
coût
ma gran
ur aider matérielle
ille de treize peprésider une fam a disparu mais écouter ou po s siens, on est prêt
tits enfants. Ellel’envie de trans- ment. Pour le . La famille est une
elle m’a donné , de continuer la à se dépasser. Ce sont ceux sur
mettre à mon tour un jour comme valeur refugepeut toujours complignée. Je me voiss cela fait rire ma lesquels on ment aux amis, qui
ter. Contraire
un patriarche mai
ponctuellement
!
peuvent être là ent se lasser, la
ne
pi
co
mais parfois peuvrs là. Et ce qui la
famille est toujou mêmes valeurs :
soude, ce sont les , la protection.
l’amour de l’autre
L’or de la famille
Valeur sûre, s’il en est une, surtout par temps de crise
économique : la famille. Elle vaut parfois de l’or.
E
oi, la famille est
Oui car, pour m soudée, unie.
e
m
conçue com
lequel on se dit
C’est un bloc surmpter en toutes
co
que l’on peut Des dimensions
circonstances. le partage et le
fondamentales : t. On ne crée pas
désintéressemen développer de la
une famille pour pour transmettre
rentabilité mais la vie, de la foi.
de l’amour, de e c’est aussi un
Fonder une famille et de confiance
signe d’optimism
dans l’avenir.
micro-trottoirs
mile et Catherine
sont tous deux
jeunes retraités, lui
de la SNCF, elle
d’un grand magasin. Ils continuent
à travailler « pour
arrondir les fins de
mois », comme le dit Catherine.
De fait, ils hébergent chez eux,
depuis deux ans et demi, leur fils
de 23 ans, mécanicien de formation, actuellement en recherche
d’emploi, après n’avoir effectué
que des CDD, et sa compagne,
qui a enfin décroché un CDI dans
une
grande
surface,
de…
26 heures par semaine ! Autant
dire que les parents de Yoann ne
Olivier,
39ans,
cadre
commercial
sont pas prêts de s’arrêter de travailler. Mais la charge est surtout
morale pour eux. Yoann, après
avoir essayé de changer de métier et suivi une formation de
chauffeur de maître, n’a toujours
pas d’emploi et est découragé.
« Il faut carrément le porter », dit
Catherine, confiant connaître
une maman qui apporte le même
soutien à un fils sans emploi.
Monique est une principale de
collège en retraite. Elle se démène, depuis deux ans, pour
soutenir sa fille, maman de deux
enfants, cinq et neuf ans, abandonnée par son mari. Elle est allée jusqu’à vider son compte bancaire pour éviter la vente de
l’appartement de sa fille et permettre ainsi aux petits enfants de
rester dans un environnement
familier. Enfin mention spéciale
pour ce couple franco-portugais
(tous deux employés dans un
Centre d’aide par le travail). Malgré de faibles revenus, ils ont
réussi, ces derniers mois, à dépanner par un « petit billet », des
denrées, voire des vêtements,
deux de leurs trois filles, mariées
et mamans de deux jeunes enfants chacune, dont les conjoints
avaient perdu leur emploi.
Ainsi, ils sont nombreux les parents qui, aujourd’hui, aident enfants, petits-enfants voire des parents âgés, financièrement ou
psychologiquement. Sans oublier
que les familles sont aussi les
premières « aidantes » auprès de
leurs anciens. Tout ça ne vaut-il
pas de l’or ? ❚❙
Jacqueline Huber
Monique,
50 ans,
divorcée,
sans enfant
dossier
13
entre
Les Français et la famille
voulais pas. J’ai
La famille, je n’end’amour, contre
fait un mariage parents. Et nous
le choix de mes pas avoir d’enavons décidé de ne
des années heufant. J’ai connu
toujours avec
reuses, presqueons ensemble un
lui car nous teni je l’empêchais de
commerce. Mais i par me dire et il
respirer, a-t-il finune cliente veuve.
m’a quittée pour divorce et, surJ’ai mal vécu mon e je n’ai pas eus
tout, les enfants qurocement. C’est
me manquent at reur !
ma plus grande er
et
D’après un sondage effectué, en septembre 2011, pour la Croix et
la Conférence des évêques de France, 77% des Français interrogés
souhaitent construire une seule famille dans leur vie en restant avec la
même personne, 13% ne le souhaitent pas forcément. Pour 50%, la raison
pour laquelle de plus en plus de gens se séparent est qu’ils font moins
d’efforts pour rester ensemble. Ce qui pourrait alors aider à rester en
couple est pour 33% un changement global des mentalités, pour 28% une
aide extérieure pour aider à dialoguer, et pour 25% un soutien matériel
(notamment logement). Aussi sont-ils 55% à déclarer tenir compte, lors
de l’élection présidentielle de 2012, des propositions des candidats en
matière de politique familiale (cf. La Croix, 28 septembre 2011). ❚❙
La famille en chiffres
Vive les cousinades !
Depuis notre plus tendre enfance,
nous avons eu l’habitude et la joie d’être conviés
à de grandes fêtes familiales.
M
val clochers
■ décembre 20
11■ N° 28
ême si nous
avions parfois l’occasion de nous
retrouver
pendant l’année, nous attendions
avec impatience cet événement :
retrouver les cousins avec un an
de plus, les oncles et tantes plus
indulgents en vieillissant, les
grands-parents, ouvrant la porte
de leur grande maison avec ce
sourire large et sincère. Des retrouvailles intenses mais toujours trop courtes : nous manquions de temps pour rencontrer
17.133.575
familles en France, selon le
recensement INSEE, de 2008,
se composant comme suit :
7.273.868 :
couples sans enfants
de moins de 25 ans,
7.541.331 :
couples avec enfants,
2.318.376 :
familles monoparentales
(dont 373.803
hommes + enfants)
tout le monde et discuter avec plaisir. Le plaisir de nous retrouchacun. Mais qu’importe, les affi- ver, de retrouver ses racines sans
nités reprenaient le dessus. Cer- souci de se sentir juger, d’appartains avaient des histoires qui tenir à une communauté solinous ont touchés,
daire au-delà des diffid’autres nous ont fait
cultés de la vie. Car
Mais quelle chaque membre de
rire, d’autres enfin se
sont intéressés à ce
organisation cette famille a suivi sa
que nous devenions.
route propre, son
Puis, la famille s’est pour se réunir mode de vie, ses affiagrandie, et le besoin à plus de 100 ! nités, mais tous ont
de se retrouver régueu le souci de conserver les mêmes valièrement a perduré.
Mais quelle organisation pour se leurs : celles qui unissent et qui
réunir à plus de 100 ! Et quelle rendent heureux. ❚❙
énergie dépensée pour mainteTania et Nicolas Didier
nir « la fête de famille » ! Une
fête, pourquoi ? Juste pour le
14
e
vie des paroisses
val clochers
et
entr
2011■ N° 28
■ décembre
Groupement Eaubonne–
Préjugés...
Lorsqu’en 2008, notre évêque confie le groupement paroissial d’Eaubonne à trois prêtres
appartenant à une communauté, la Communauté de l’Emmanuel, c’est un peu la
surprise et quelques préjugés... Trois années ont passé. Mais qui sont-ils ?
«L
a
communauté
de
l’Emmanuel  est née en
1972. Ses fondateurs : Pierre Goursat et Martine Catta,
reçoivent
« l’effusion de l’Esprit » à Troussures.
De ce jour, un petit
groupe commence
à prier. Au bout
d’un an ils seront
500 et, 3 ans plus
tard, c’est la première session à Paray-le-Monial. La
communauté naissante se donne un
nom : l’Emmanuel.
Issue du « Renouveau
charismatique »
catholique,
Le Père Eric de Montalembert
elle va inventer des
à la sortie de la messe.
formes inattendues de vie
chrétienne, de sainteté et
de missions.
La communauté est composée de fidèles laïcs qui
partagent un appel commun avec des prêtres et
des « consacrés » dans le
célibat. Forte de 9000
membres,
dont
220
prêtres, d’une centaine de
frères et sœurs consacrés
et de séminaristes, elle
est présente dans une
soixantaine de pays. Depuis 1992, elle est reconnue comme association
de fidèles de droit pontifical. Elle offre à la vie paroissiale
l’expérience
forte d’une communion
profonde entre prêtres,
consacrés et laïcs engagés. Elle rappelle l’importance de la prière et de
l’adoration comme source
de toutes activités apostoliques. Elle porte le souci
de l’évangélisation par
delà les limites de la paroisse. Elle y développe
son apostolat propre, ouvert à tous. Lors de l’audience accordé aux responsables
de
la
communauté le 2 février
2011, notre pape rappelait : « Contribuez à renouveler, de l’intérieur, le dynamisme apostolique des
paroisses en développant
leurs orientations spirituelles
et
missionnaires… » Etre serviteur
de l’annonce de l’Evangile au monde, telle est, à
la suite de la Vierge Marie, notre mission en
Eglise. ❚❙
Nicolas de Prunelé
Repères
Notre-Dame d’Eaubonne : Adresse : 3/5, avenue de Matlock – 95600 Eaubonne - Téléphone : 01 39 59 03 29 Courriel : [email protected] - Site : http://paroisse.eaubonne.free.fr
- Curé : Père Roger Frey - Accueil : Du lundi au jeudi de 10h à 12h et de 15h à 17h ; vendredi de 10h à 12h et de 15h
à 19h ; samedi de 10h à 12h. - Messes : Notre-Dame : samedi 18h30 ; dimanche 9h (en portugais) et 11h.
Sacré-Cœur : dimanche 9h30 et 18h30
- Pour tout contact avec les paroisses de Saint-Prix, Margency
et Montlignon s’adresser à Saint-Prix : Adresse : 81 rue d’Ermont 95390 Saint-Prix - Tél : 01 34 16 09 36 - Courriel:
[email protected] - Prêtre référent : Gwenaël Queffelec - Accueil : jeudi de 16h30 à 19h et samedi de
10h30 à 12h
15
vie des paroisses
entre
val clochers
et
■ décembre 20
11■ N° 28
Saint-prix–margency–montlignon
Joies et peines
MARGENCY
Obsèques
Lucienne Magniez (99)
Herminia Do Rego (71)
EDM
MONTLIGNON
Baptêmes
Corentin Greff
Elliot Tsorba
Obsèques
Suzanne Lambert (92)
Jean Bollaert (69)
Sultana Bernard Pernin
Le groupe des 4 paroisses en Terre Sainte devant Jérusalem.
Des nouvelles...
de Terre Sainte
N
ous revenons de
Terre Sainte avec
des paysages plein
les yeux et des moments forts plein le cœur !
Désormais, les textes de
l’Ecriture résonneront différemment à nos oreilles,
comme par exemple celui
des Béatitudes : de ce mont
dominant le lac de Tibériade, nous revoyons les
fleurs. Nous pouvons désormais, non seulement écou-
Agenda
ter l’Evangile, mais le voir. Au cœur de cet itinéraire, il
fut donné à notre groupe,
pourtant si divers à plusieurs
égards, d’être habité petit à
petit par une joie commune.
Que cette grâce rayonne désormais sur tout notre groupement paroissial que nous
n’avons pas manqué de porter dans notre prière. ❚❙
Père Éric
de Montalembert
• Samedi 24 décembre : Messe de la nuit
18h30 : Notre-Dame d’Eaubonne
18h30 : Montlignon
19h : Notre-Dame de la Vallée Saint-Prix
22h30 : Sacré-Cœur d’Eaubonne, veillée à 22h
SAINT-PRIX
Baptêmes
Clément Vera
Alexandre Vera
Elouan Delhaye
Christopher Pee
Rafael Veiga
Bastien Veiga
Mariages
Cyrille Pee et Julie Menneson
Obsèques
Jacques Defrance (87)
Raymonde Viart (93)
Franck Asseline
Georgette Lanois (82)
Gerard Neolas (61)
Jacques Prevost (83)
Raymonde Hertault (74)
EAUBONNE
Baptêmes
Paul Vanbockstael
Ilario Robin-Lomba
Matthieu Boivin
Onil Rezzouk
Mathis Meneses Rodrigues
Cloé Domingues-Baquet
Guiliana Enout
Hugo Coelho
Mattéo Ribeiro-Barreira
Antoine Duvernois
Angéline Garel
Yoan Bach
• Dimanche 25 décembre : Messe de Noël
9h30 : Sacré-Cœur d’Eaubonne
11h : Notre-Dame de la Vallée Saint-Prix
11h : Notre-Dame d’Eaubonne
Léo Alves
Alexandre Lefebvre
Tom Bourdon
Clotilde Brunot
Mariages
Fernand Dampa et Magali
Pichard
Julien Brault et Laetitia Guilbert
Jean Hoang et Anne-Cécile
Blesch
Quang Nguyen et Thi Thu Hang
Nguyen
Pascal Lidove et Carla Ribeiro
Sébastien Mazoyer et Jessica
Rico
Obsèques
Louisette Gendrault (92 ans)
Henri Munier (87 ans)
Charles Bury (85 ans)
Simone Boitel (86 ans)
René Rossignon (90 ans)
Marcelle Abiven (73 ans)
Alphonsine Lemoine (97 ans)
André Louis (91 ans)
Agnès Renard (80 ans)
Jeanne Harlay (91 ans)
Jeanne Berton (94 ans)
Jeanine Duflot (87 ans)
Bernadette Harrang (84 ans)
Renaud Maitre (83 ans)
Geneviève Haguenauer (85 ans)
Madeleine Henriot (86 ans)
Gérard Le Blond (76 ans)
Jaime Ferreira Simoes Torres
(97 ans)
Maurice Billotte (97 ans)
Paulette Dezoret (97 ans)
Roger Buriez (83 ans)
Marie-Anne Courtine (80 ans)
Jean-Louis Monestier (77 ans)
Madeleine Cordier (95 ans)
Pierre Dumas (78 ans)
Jacques Amand (89 ans)
Martine Marbaix (52 ans)
Nicole Roche (80 ans)
Jacqueline Latou (63 ans)
16
val clochers
et
À ermont
Joies et peines
Roger s’en est allé…
R
oger Goossaert vient
de nous quitter
pour rejoindre le
Père. Roger Goossaert, l’Association paroissiale… Ces deux noms
sont intimement liés tant
Roger a œuvré pour l’APE
et notre communauté paroissiale. Il a marqué par
sa participation active et
sa présence notre association paroissiale, et à travers elle, notre communauté catholique.
Nous avons apprécié sa
disponibilité, sa générosité, sa bonne humeur, son
écoute, sa sagesse et son
sens de l’organisation, en
interne comme en externe. Telles furent ses
qualités pour que l’APE
Agenda
assure les lotos, la choucroute-partie, les vide-greniers, la Saint Jean et tous
les « petits » services à la
paroisse… En cela, il a été
un vrai bras droit pour le
Président. Il a su fédérer
et rassembler autour des
projets de l’association
pour qu’ils réussissent.
Dans les publications paroissiales, Votre Ami, puis
Entre-Val-et-Clochers, Roger savait exprimer des
choses très profondes et
très ancrées dans la vie
quotidienne, dans une
langue à la fois simple et
pure, qui parlait au cœur
de ses lecteurs. Et il n’oubliait pas non plus de les
détendre, avec ses mots
croisés. Nous ne l’oublie-
• 14 décembre à Saint-Flaive : 9h30 confessions individuelles,
15h et 20h célébration communautaire du pardon,
17h45 célébration de réconciliation pour les aumôneries
• Réveillon de Noël pour les personnes isolées.
Tél. : 01 34 15 11 20
• 24 décembre : 19h messe de Noël pour les enfants
à saint Flaive
22h30 messe de Noël à Notre-Dame des Chênes
• 25 décembre : messe de Noël : 9h30 à Notre-Dame
des Chênes, 11h à saint Flaive
• 8 janvier : messe de l’Epiphanie : 10h30 à Notre-Dame
des Chênes
• 15 janvier : 15h Galette des rois au Centre Jean-Paul II
• 11 février : 20h Choucroute party, organisée par l’APE,
au théâtre Pierre Fresnay
• 22 février : imposition des cendres à Saint-Flaive :
9h avec messe, 11h avec célébration de la Parole
pour les enfants et les jeunes, 20h avec messe
DR
e
entr
2011■ N° 28
■ décembre
vie des paroisses
Roger Goossaert,
« c’est un grand frère
qui s’en est allé ».
rons, ni dans nos cœurs,
ni dans nos prières. C’est
un grand frère qui s’en est
allé. ❚❙
Philippe Neveu,
Président de l’APE
Repères
Centre Jean-Paul II :
1, rue Jean Mermoz - 95120
Ermont - Tél. : 01 34 15 97 75
Messagerie :
[email protected]
Prêtres : Père Monné
Florent-Basile Yapo, curé ;
Père Serge Estiot, vicaire
Accueil : mardi, mercredi,
vendredi : de 10h à 12h
et de 16h à 18h ;
samedi de 10h à 12h ;
lundi et jeudi, répondeur
téléphonique uniquement.
Baptêmes
Hanaé Nacitas, Ethan Genly,
Thaïs Charles Arivazhagan,
Gwladys Visy, Lucie Cadet,
Lucas Daumer Escolano,
Raphaël Labroue, Nolann Burac,
Ophélie Mede, Emilie Barbos,
Jean Pham, Alessia Ballarin
Coureaud, Aurélie Gorce,
Clément et Julien Gras, Victoria
Diaz Donoso, Noam Louis Zabeth
Thomas, Lilou Freitas Morais,
Léonie Dos Santos, Maëlle
Duplantier, Julia Garcia, Cristina
Khorsi, Stevens Masculin,
Rébecca Velis, Timéo Mendes
Mariages
Céline Dessiauve et Philippe
Guilbert, Delphine Chauvot et
David Gallet, Caroline Ritter
et Patrick Florus, Laetitia Di
Rezze et David Moulinier, Céline
Champaud et Jacques Morlon,
Jayne Figueiredo et Tony Nicoli,
Sophie Degraeuwe et Jérôme
Angelini, Maud Escure et
Frédéric Lecoq
Décès
Marie-Thérèse Marquet (85 Ans)
Pauline Rozier (75 Ans)
Raymonde Schwall (89 Ans)
Stéphane Santolini (42 Ans)
Berthe Richier (101 Ans)
Marcelle Galand (93 Ans)
Madeleine Hullot (99 Ans)
Carla Louvel (87 Ans)
Marie-Louise Poupon (90 Ans)
Jeanne Olagnier (90 Ans)
Pierre Didieux (84 Ans)
Fernand Damez (86 Ans)
Michel Cavelier (81 Ans)
Françoise Martinez (86 Ans)
Jacques Besancon (75 Ans)
Monique Rouges (80 Ans)
Jean-Pierre Picco (59 Ans)
François Arulnadin (79 Ans)
Yvette Chalin (81 Ans)
Noëlle Hermans (93 Ans)
Paul Plancot (89 Ans)
Pol Evrard (72 Ans)
Paulette Morisset (80 Ans)
Raffaëlle Russo (41 Ans)
Arturo Di Domenico (91 Ans)
Nicole Delaval (73 Ans)
Roger Goossaert (79 Ans)
17
vie des paroisses
entre
val clochers
et
■ décembre 20
11■ N° 28
Au plessis-bouchard
Joies et peines
Mariages
Marcel Ambomo et Julie
Hernandez, Amaury Montaigne
et Maureen Rolland, Mathieu
Racine et Laëtitia Duprat
Baptêmes
Alexandre et Maïalem Alvès,
Eva Damois ; Gabrielle Maury,
Manon Bourret, Hugo et Laura
Batista-Brites, Enzo Mascheroni,
Nicolas Kuziala Malalu, Samuel
Lordelot, Ethan Estevenon, Elisa
Da Silva, Baptiste Vigué, Hannah
Durand
Obsèques
Isabelle Lechault (43 ans),
Georgette Nicolas (86 ans),
Huguette Lorioux (82 ans), Emile
Leconte (86 ans), Marcelle
Vandooren (98 ans), Gilles Ruiz
(48 ans), Basile-Pierre Bocher
(86 ans), Voltaira Drut (91 ans),
Jean Mesnil-Gilbert (84 ans),
François Schombourger
(84 ans), Albino De Jésus
(64 ans), Rosa Orezzi (87 ans),
Huguette Brienne (85 ans),
Georges Collas (84 ans), André
Julien (84 ans)
Repères
La paroisse du PlessisBouchard inclut les quartiers
de Franconville entre chaussée
J. César et voie ferrée
- adresse :
4-8, rue René Hantelle
95130 – Le Plessis-Bouchard
- Tél. / Fax : 01 34 15 36 81
- adresse mail :
[email protected]
- site internet : http://
paroisse-plessis-bouchard.fr
- curé :
Père Jean-Pierre Mangès
L’église Saint-Nicolas bénie
par l’évêque
S
amedi 22 octobre,
la paroisse était
bien en fête. Il y a
de quoi ! Après des
siècles de vie pastorale au
cœur du Plessis-Bouchard, l’église Saint-Nicolas avait dû être fermée
pour raisons de sécurité
en 1999. Depuis 2005, on
reparlait de réouverture à
la Mairie. Les curés successifs y ont cru : le Père
Gaby tout d’abord, puis le
Père Amaury en tant
qu’administrateur, puis le
père Monné. Les travaux
ont duré 18 mois.
Ce samedi à 10h30, seulement une centaine de
personnes avait pu pénétrer dans la petite église.
Heureusement, la cérémonie était retransmise
par hauts parleurs sur le
parvis. Notre évêque,
Mgr Riocreux a béni l’autel, un tout nouvel autel
en chêne dû aux mains
d’un paroissien habile et
généreux. Des prières et
des chants ont ponctué
cette bénédiction qui fait
écho à celle de la nouvelle cloche Marie-Gabrielle en mars dernier,
par notre évêque aussi.
A partir de 11h15, tous les
habitants du Plessis ont
pu visiter leur église mais
aussi leur nouvel hôtel de
ville.
Cette
matinée
« Portes ouvertes » voulue
par la municipalité a été
l’occasion de fêter l’inauguration du centre bourg
rénové. Chacun a pu apprécier la surprenante
blancheur des murs de
l’église, la couleur éclatante des vitraux, la jeunesse retrouvée du maître
autel
magnifiquement
restauré par Messieurs
Osten et Vandoorselaere,
et les tommettes rustiques. Ensuite, l’église a
été refermée pour un
temps de travaux de finition, mais la commune et
la paroisse savent qu’elle
va maintenant connaître
une nouvelle jeunesse. ❚❙
Michel Rocher
Le maire, Monsieur Lambert Motte, remet
les clés de l’église à l’évêque, Mgr Riocreux.
18
ochers
entreval cl
re 2011■ N° 28
et
jeunesse
■ décemb
/ Cir
Corinne Mercier
ic
à ne pas manquer
Après ce temps fort entre
jeunes, signe d’une église enthousiaste pour célébrer le
Christ et grandir dans la foi,
ne pas manquer le retour à
la vie quotidienne, à l’école, à
la faculté, dans la cité et en
paroisse… Ce retour doit être
marqué par les fruits de ce
rassemblement et déboucher sur des initiatives pour
être témoins, dans notre enJ.
JM
des
rtage, les fruits
tourage, de ce qui a été vécu
Un exemple de pa
à Madrid. Ne pas manquer
le transfert de l’enthoui » (Col 2,7).
fo
la
siasme de la foi de Madrid
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fort avec le diocès
unesse (JMJ), d’Avant d’arriver à Madrid, notre
je
Christ compte sur les acla
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journées mon logne et ne s’en lassent pas.
s connus, Lourde et
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tions à entreprendre pour
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Sydney
é par des passag , un diocèse espagnol situé entr Ces étapes
qu
porter la bonne nouvelle
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aceres
gnols.
pèlerinag
ement à Coria-C eillis par des paroissiens espa festive et priante
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de l’évangile dans notre
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s
ai
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ad
M
us avons été accu
es
mbiance à la fois
monde, à commencer
le Portugal, où noentrer progressivement dans l’aaient marquées par des catéchès re
par celui qui est proche.
nous ont aidés à nées « classiques » à Madrid ét des temps de rencontre, de priè la
des JMJ. Les jourévêques du monde entier, par culminants de ces JMJ étaienttre
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Malgré la chaleuillée du samedi soir, malgré la faqués par la ferveur et l’énergie de
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Jean-Luc Mouly
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culture
entre
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11■ N° 28
lu Pour vous - Vu pour vous - Site - expo
A voir
Lu pour vous
L’Art de vivre en famille (s)
Salon de peinture
et sculpture
De Chantal et Antoine d’Audiffret
Les Editions de l’Atelier, 18 euros
Avec ce nouvel album, consacré, cette fois, non plus au couple mais à la famille,
Chantal d’Audiffret, thérapeute, conseillère conjugale et
familiale et son mari, président de la fédération
« Un avenir à deux », ouvrent des pistes pour enrichir
les liens familiaux. Aux jeunes parents ou aux familles
en devenir, ce «guide » réalisé, lui aussi, de façon ludique
- illustrations en quadrichromie de Rémy Tornior et
nombreux quiz à l’appui - offre un fonds dans lequel
chacun peut puiser. Comment construire une famille
durable dans le temps et qui soit un lieu pour grandir, où l’on se parle, où l’on ne
craint ni les conflits ni de manifester son amour et à laquelle on donne du temps
et de l’espace. Tout ce qui peut contribuer à la réussite de « toutes » les familles
est ici abordé « avec bienveillance et fraîcheur », comme l’écrit, dans la préface,
François Fondard, président de l‘Union nationale des associations familiales
(UNAF), partenaire dans cette opération.
Jacqueline Huber
Lire les Evangiles
au temps de l’Avent et à Noël
De Raymond E. Brown
Le Cerf. coll lire la Bible
Voici un petit livre (130 pages) bien utile pour préparer
Noël. L’auteur commente les deux premiers chapitres
de Matthieu et de Luc : objet des récits de la généalogie
de Jésus et des Annonciations.
Il termine par la signification des images : mages, étoile,
bergers, présentation de Jésus au Temple.
Lumineux et facile à lire.
Du 12 au 26 février 2012
au Plessis-Bouchard.
Le 41e Salon de
peinture et de sculpture
est organisé par le
Cercle des Arts du
Plessis-Bouchard.
Seront présentés deux
invités d’honneur, le
peintre Jean-Claude
Hiolle et le sculpteur
Clément Richert ; un
coup de chapeau sera
donné à la pastelliste Christine Dumont.
Accompagnant ces
3 artistes de talent, près de 125 artistes
professionnels ou amateurs confirmés,
présenteront plus de 300 œuvres de styles
et techniques diverses.
Françoise Charreau
Centre Culturel Jacques Templier Salle Jean Vilar.
Entrée libre tous les jours de 14h30 à 18h30, et le dernier dimanche à 17h.
Eric Eugène
Journal de combat
Du Père Pedro
Ed JCLattes. 282 pages
Jean-Luc Mouly
JLM
À Madagascar, le Père Pedro et sa communauté Akamasoa ont sauvé
des milliers d’enfants et de familles pauvres, en tentant par tous les moyens
de les réinsérer dans la vie.
Dans son Journal de combat, il nous raconte comment chaque matin
il trouve la force de se battre contre des ennemis jamais terrassés : la faim,
la maladie, l’égoïsme, le découragement, la démission des parents... Et il faut
croire en l’homme en toutes circonstances pour l’aider à retrouver sa dignité.
Passionnant et impressionnant de courage et de persévérance.
Pour ceux qui passent à Antananarivo : assister à la messe dite par le père Pedro
dans sa communauté le dimanche à 8h30 est un moment inoubliable de 3 heures
de prières et d’émotions au milieu de 10.000 personnes dont un tiers d’enfants !
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2011■ N° 28
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