frankenstein 90 photo film
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Régie du secteur socioculturel Activité cinéma Loriol sur Drôme N° 74 - AVRIL 2013 Film espagnol – 2012 – 1h45 – Drame réalisé par Fernando Trueba. Avec Jean Rochefort, Aida Folch, Claudia Cardinale. Marc Cros, célèbre sculpteur, vit une retraite paisible avec sa femme Léa, anciennement son modèle. Fatigué de la vie et de la folie des hommes, il est à la recherche d’une inspiration nouvelle, mais rien ne semble le sortir de la monotonie ambiante... Séances Du théâtre au cinéma : seconds rôles et comédies Jean Rochefort est né le 29 avril 1930 à Dinan dans les Côtes-d'Armor. Il grandit à Vincennes. A dix-neuf ans quand il entre à L'École nationale supérieure des arts et techniques du théâtre (l'école de la rue Blanche) avant d'être reçu au Conservatoire national où il côtoie Jean-Pierre Marielle et Jean-Paul Belmondo… Après son service militaire en 1953, Il commence sa carrière au théâtre. Pendant sept ans, il travaille avec la Compagnie Grenier Hussenot. Il joue sa dernière pièce à l'âge de 28 ans. Il y est remarqué pour son aisance à jouer tant le drame que la comédie. Il devient acteur de télévision et de cinéma. Jean Rochefort effectue de modestes débuts dans Rencontre à Paris de Georges Lampin (1956). Son succès dans Cartouche (1961), puis dans Les Tribulations d'un Chinois en Chine (1965), deux films de Philippe de Broca, le fait remarquer pour le tournage des trois épisodes de la célèbre série Angélique marquise des anges (1964-1966). Lors du tournage de Cartouche, Jean Rochefort se découvre une passion pour les chevaux et l'équitation (son grand-père était éleveur de Horaires Mercredi 3 avril 20h30 Vendredi 5 avril 18h00 Samedi 6 avril 18h00 Dimanche 7 avril 18h30 chevaux). Du reste, il devenu éleveur de chevaux et possède le Haras de Villequoy… Le temps du succès et des rôles dramatiques... D'abord voué aux seconds rôles, il s'impose comme un acteur de premier plan. Il incarne l’inquiétant Colonel Toulouse dans le Grand blond avec une chaussure noire (1972) d'Yves Robert (il sera aussi du second volet, Le Retour du Grand Blond ; 1974). Le film Les Feux de la Chandeleur réalisé par Serge Korber représente la France dans la compétition officielle du Festival de Cannes. Jean Rochefort y campe un notaire de province (Alexandre Boursault) contraint de se séparer de sa femme (Annie Girardot) compte tenu de NE PAS JETER SUR LA VOIE PUBLIQUE ses positions politiques peu orthodoxes ! 1973 marque un tournant dans sa carrière. L'Horloger de Saint-Paul révèle au public le talent dramatique de l’acteur. Jean Rochefort explique que le réalisateur, Bertrand Tavernier, lui a appris à apprivoiser la caméra. Que la fête commence (1975) du même Bertrand Tavernier lui vaut, dans un registre historique, le César du meilleur second rôle en 1976. La consécration auprès du grand public vient véritablement en 1976 avec une comédie d'Yves Robert, Un éléphant, ça trompe énormément. Il décroche le César du meilleur acteur en 1978 avec Le Crabetambour de Pierre Schoendoerffer. Adapté de son roman éponyme publié en 1976 chez Grasset, le film raconte l’histoire d’un officier de marine qui profite de son dernier commandement pour retrouver la trace d’un homme qu'il a connu autrefois, un lieutenant de vaisseau surnommé le « Crabe-tambour ». Un comédien hyperactif à l’aise dans tous les registres Comédien hyperactif, Jean Rochefort joue beaucoup y compris dans des navets notamment pour assouvir sa passion des chevaux. Il appelle ces films, « les films avoines ». S'il poursuit son trajet comique (dont Le Moustachu), Jean Rochefort se signale dans des genres aussi différents que le policier (Il faut tuer Birgit Haas de Laurent Heynemann, 1981), le film d’épouvante (Frankenstein 90 d’Alain Jessua, 1984) ou le drame (Je suis le seigneur du château de Régis Wargnier, 1989). Homme de fidélités, Jean Rochefort poursuit l’aventure avec Yves Robert (Le Bal des casse-pieds, 1992) et entame une collaboration fructueuse avec Patrice Leconte pour lequel il tourne Tandem (1986), Le Mari de la coiffeuse (1990), Tango (1993) et Les Grands Ducs et Ridicule (1996), L'Homme du train (2002). Cible émouvante de Pierre Salvadori (1993) et Les Grands Ducs (déjà cité) lui donne l’occasion de composer dans un registre plus sensible autour de la question du temps qui passe. L’âge ne l’empêche pas de tourner. Toutefois une hernie discale l'empêche de monter à cheval lors du tournage de L'homme qui tua Don Quichotte de Terry Gilliam. Les conditions de tournage, cauchemardesques, ne permettront pas de terminer le film. Néanmoins subsiste de ce projet un documentaire remarquable, Lost in La Mancha, monté à partir des rushes, des images de tournages de Keith Fulton et Louis Pepe, initialement chargés du making of, et d'interviews des protagonistes. En 2007, il joue avec son fils Julien Rochefort dans un téléfilm adapté d'un conte de Maupassant, Hautot père et fils. Il participe également à l'album La Mécanique du cœur du groupe français Dionysos. À l'image de ses amis Jean-Pierre Marielle et Philippe Noiret, Jean Rochefort s'est imposé comme une figure incontournable du cinéma français. Synthèse rédigée par Olivier Venet, Directeur de la régie Tarif plein : 7 euros - Films « jeune public » : 5 € Abonnement de 10 places : 55 € Abonnement de 5 places : 30 € Nous acceptons les chèques vacances, les chèques sport culture Drôme et la carte M’ra ! Majoration de 0,50 € pour les séances en 3D. Modes de règlement acceptés : espèces, chèques & CB Programme disponible sur camerapress, allocine.fr & loriol.com Info. / horaires : 08 92 68 07 46 (0,34 € / mn)