Déjeuner - Ville de Maisons

Maisons-Laffitte
Vi v re à
MAGAZINE - JUILLET-AOÛT 2013 - N°128
Dimanche 7 juillet 2013
Déjeuner
sur l’Herbe
www.maisonslaffitte.fr
*
Et toujours, avec TCHIN-TCHIN d’AFFLELOU,
votre 2de paire pour 1 € de plus.**
*Offre valable jusqu’au 31 juillet 2013, pour l’achat d’un équipement optique (monture et deux verres correcteurs) hors
lunettes de soleil. Voir conditions en magasin. Consultez votre opticien pour plus d’information.**Pour l’achat d’un équipement
optique (monture + verres), bénéficiez pour 1€ de plus d’une 2de paire de lunettes équipée de verres organiques CR39
blancs unifocaux, sans option, de même correction que le 1er équipement, à choisir parmi les modèles de la Collection
ALAIN AFFLELOU (vendus au prix maximum de 79€). Offre valable jusqu’au 31/08/2013. Voir conditions en magasin.
Dispositif médical CE.
MAISONS-LAFFITTE
15, PLACE DU MARÉCHAL JUIN
Tél. 01 39 62 08 26
Informations municipales
Informations municipales
URGENCES
PHARMACIES DE GARDE
Urgences hospitalières au CHC
de Maisons-Laffitte
7 juillet : Pharmacie de Longueil
33, avenue de Longueil - 01 39 62 05 33
Fondation du Centre Hospitalier des Courses
19 bis, avenue Églé
Tél. 01 30 86 36 36
14 juillet : Pharmacie de la Mairie
34, avenue de Longueil - 01 39 62 05 53
Service d’urgences 24h/24 – 01 30 86 36 22
Urgences médicales
• Les soirs en semaine et le dimanche après-midi :
s’adresser à SOS Médecins 01 39 58 58 58.
• Le samedi :
se renseigner auprès de son médecin.
• Le dimanche et les jours fériés de 9h à 13h :
une permanence des soins (consultations de médecine
générale) est assurée par un médecin de garde en ville,
appeler le 15.
• En cas d’urgence, en dehors des heures d’ouverture des
cabinets médicaux : appeler le 15.
Urgences dentaires
Dimanche et jours fériés : 01 39 51 21 21
21 juillet : Pharmacie des Loges
58, avenue du Général de Gaulle - 01 39 62 20 33
28 juillet : Pharmacie Hamdani
5, place Nationale - Sartrouville - 01 39 15 20 25
4 août : Pharmacie Guéhennec
19, av. de la République - Mesnil-le-Roi - 01 39 62 43 66
11 août : Pharmacie Tissot
7, place du Préfet Érignac - St-Germain-en-Laye - 01 39 73 74 41
Jeudi 15 août : Pharmacie Principale
15, avenue de Longueil - 01 39 62 01 09
18 août : Pharmacie Hamdani
5, place Nationale - Sartrouville - 01 39 15 20 25
25 août : Pharmacie Cummings
4, rue du Gros Murger - 01 39 62 98 33
Pour les gardes de nuit : Commissariat de Police 01 34 93 17 17
sommaire
MAGAZINE - N° 128 - JUILLET-AOÛT 2013
6
Retour en images
2-5
Cité du Cheval
6-8
■
Le Déjeuner sur l’herbe
■
Jumping international CSI**
■
Des résultats prometteurs
À l’affiche
11
9-13
■
Fête nationale
■
Préparez votre rentrée culturelle !
■
Plumes mansonniennes
Infos Jeunes
14-15
■
Sportifs et solidaires
■
Fête de la Porte blanche : succès !
L’été arrive après un hiver pluvieux et froid qui nous a sapé
le moral, reléguant le beau nom de printemps au rang des
déceptions… à l’instar des printemps arabes…
Chronique historique 20-29
Il n’y a plus de doute à avoir, il existe bel et bien un lien
entre climat et moral politique, surtout lorsque la planète
se réchauffe et que l’on se gèle : félicitations néanmoins
aux courageux de la Fête des Voisins qui ont bravé la
froidure en privilégiant les relations amicales.
■
La Garde républicaine
■
Le tri des emballages
■
Jardinage à Montebello
■
Maisons-Laffitte, ville d’artistes
Côté économie
■
19
30-31
L’avenue de Saint-Germain
Agenda du mois
32
Pleins feux sur…
33
■
Michel Blanchet : un chef à l’honneur
Actualités associatives 34-35
Infos municipales
36
20
Variations climatiques…
glaciation financière !
16-19
À la loupe
16
Avancée des travaux à la piscine : juin 2013
3e couv
Tribunes libres
Allô,
Monsieur le Maire !
le lundi de 11h à 12h
01 39 62 38 58
10-31-1093
Certifié PEFC
www.maisonslaffitte.fr
Ce produit est issu
de forêts gérées
durablement et de
sources contrôlées.
pefc-france.org
Éditeur : Ville de Maisons-Laffitte – Directeur de la publication : Jacques MYARD, Maire de Maisons-Laffitte et Député des
Yvelines – Co-directeur de la publication : Angèle DUPONCHEL, Maire Adjoint de Maisons-Laffitte – Secrétariat
d’édition : Catherine DIEUX – Service municipal de la Communication – 01 34 93 13 32 – Mise en page/
Photogravure/Imprimerie : Imprimerie Moderne de l’Est, Baume-les-Dames – Régie publicitaire : Anne BODERE –
01 34 93 13 35 – Photo : Argos/DR – Service Communication – Distribution : dans les boîtes aux lettres et chez les
commerçants – Correspondance : Monsieur le Maire – Hôtel de Ville – 48, avenue de Longueil 78605 Maisons-Laffitte
cedex – Tirage : 15 000 exemplaires. Imprimé par I.M.E. certifiée ISO 14001.
Mais les variations climatiques ne sont pas les seules
variables en cours, nous entrons aussi dans une glaciation… financière qui va frapper toutes les villes, y compris
Maisons-Laffitte.
Heureusement, nos finances sont très saines, très peu
d’endettement – moins de 3,5 millions d’euros de dettes, à
faire pâlir de jalousie Bercy et Bruxelles –, un très fort autofinancement (7 millions par an) qui nous a permis de ne pas
contracter d’emprunt depuis plus de 5 ans, tout en finançant des projets importants comme la piscine.
Il n’en demeure pas moins qu’en raison de la récession économique, qui provoque une réduction forte du produit des
droits de mutation, mais aussi les transferts obligatoires du
Fonds de Péréquation des ressources Intercommunales et
Communales (FPIC), de la baisse forte de la Dotation globale
de fonctionnement (DGF) venant du budget de l’État, nous
entrons de plain-pied dans des contraintes sévères. Elles
vont nous obliger collectivement à gérer nos affaires avec
une rigueur accrue, sans remettre en cause, bien évidemment,
nos politiques prioritaires en faveur de l’accueil des
familles, de la petite enfance, et de l’entretien de nos équipements sportifs et culturels au service de tous.
En tout état de cause, bonnes vacances, prenez des forces
pour la rentrée !
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■ 2 Retour en images
Fête des Courses 2013
le succès au rendez-vous !
Malgré une météo hésitante et des températures peu clémentes, l’hippodrome de Maisons-Laffitte a fait le plein
ce samedi 18 mai à l’occasion de la Fête des Courses en accueillant plus de 6 000 visiteurs dont près de 1 700 enfants !
Décoré aux couleurs du cirque, l’hippodrome a ouvert ses portes à 12h avec le début des opérations de la première des huit courses au
programme. En point d’orgue, la seconde étape de la FEGENTRI World Cup of Nations, la course du Centre Commercial Montesson – support du
jeu « Propriétaire d’un Jour » –, et la course de poneys du Prix du Champion.
Maisons-Laffitte accueillait la 2e étape
de la FEGENTRI World Cup of Nations,
un circuit réservé aux amateurs qui
portent les couleurs de leur pays.
Grâce à la victoire d’Alessandro Ruiu,
l’Italie a remporté l’étape mansonnienne
et prend la tête du classement provisoire.
REMERCIEMENTS
AUX PARTENAIRES
Centre Commercial
Montesson, Magasins
Carrefour de Montesson
et Sartrouville; Magasin
Casino de MaisonsLaffitte, France Jockey,
France Galop, Conseil
Général des Yvelines
Au rond de présentation, l’entraîneur Freddie Head,
accompagné du jockey Thierry Jarnet, avec l’un des gagnants
du Jeu « Propriétaire d’un Jour » qui s’est vu attribué le cheval
que l’entraîneur présentait samedi 18 dans la course support
du jeu.
À l’occasion du Jeu « Propriétaire d’un Jour, conduit
en partenariat avec Carrefour et le Centre Commercial
Montesson, ils étaient 18 à être tirés au sort samedi 11 mai et
à pouvoir profiter, comme un vrai propriétaire, d’une belle
journée sur l’hippodrome de Maisons-Laffitte. L’ensemble
des gagnants s’est vu attribuer par tirage au sort,
un cheval de la course support du jeu et c’est Clarisse Herbillon,
représentée par sa grand-mère Nelly Veit, qui a remporté
les 10 % des gains attribués au cheval gagnant de la course.
9 couples, chacun composé d’un cavalier de club et d’un cavalier d’entraînement, ont pris le départ de la course de poneys qui clôturait la journée. Cette première étape du Prix du
Champion a été remportée par Killian Meyniel (Poney Club Napoléon) sur Rock A Billy et Charlotte Rinckenbach (Écurie Patricia Butel) sur Noisette.
La deuxième place revient à Nolwen Meyniel (Poney Club Napoléon) sur Crunch et Anaïs Dumont (Écurie Siavy Julien) sur Nénette. Victoire Reure (UCPA) sur Lola et Guillaume Gay
(Écurie Jean-Louis Gay) sur Câline terminent troisièmes.
De nombreuses animations étaient proposées aux enfants : ils avaient le choix entre les ateliers de découverte des arts du cirque animés par le
collectif Cirqu’aouette, les balades en calèche dans le Parc avec les attelages de Yohann Gourbail, les baptêmes poneys du Txiki Club ou encore
l’initiation à la voltige avec l’UCPA. Ils pouvaient également découvrir le monde des courses avec l’AFASEC ou encore s’essayer au golf.
Rendez-vous l’année prochaine pour une nouvelle journée gaie et ludique !
2e ÉTAPE DU PRIX DU CHAMPION : Samedi 31 août vers 16h
à l’occasion du Concours international de saut d’obstacles organisé par Horse Event sur les Carrières Molière (voir p. 6).
Il s’agira pour les cavaliers de chaque binôme d’effectuer le plus rapidement et sans faute, en relais, un petit parcours d’obstacles.
Au 31 août, avec vos chronos !
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■ 4 Retour en images
17 au 20 mai
22e Festival de Théâtre
Excellent cru, du monde, de l’ambiance : le Festival de Théâtre a une âme !
Palmarès 2013
• Cheval d’or :
Un gramme de lumière de Lilian Lloyd – Top Fragile (Paris)
• Prix du Conseil Général des Yvelines :
Equus – Compagnie Grains de Scène (Bougival)
• Coup de cœur du Jury :
Théâtre ambulant Chopalovitch – La Trappe (Orsay)
Très chère Afrique – L’Arbre en Cage (Paris)
• Prix d’interprétation masculine :
Lilian Lloyd pour le rôle de Harvey Pierce dans Un gramme de lumière
Anthony Salmero pour le rôle d’Alfred Vaillant dans Un gramme de lumière
« Quarté gagnant » pour Equus par la Compagnie
Grains de scène, qui remporte le Prix du Conseil général
des Yvelines, le prix du Public et le Prix du Collège Jean
Cocteau, avec en prime un Prix d’interprétation féminine !
© DR
• Prix d’interprétation féminine :
Un gramme de lumière de Lilian Lloyd,
Cheval d’or 2013
Julie El Haïk pour son rôle dans Equus
Juliette Dutent pour le rôle de Mademoiselle Else
• Prix du Public :
Equus – Compagnie Grains de Scène
• Prix du collège Jean Cocteau :
Equus – Compagnie Grains de Scène
25 et 26 mai
Coupe de France de Karaté Uechi Ryû
La Coupe de France 2013 de Uechi-Ryû Karaté Do, organisée pour la première fois à Maisons-Laffitte, a été un beau succès, avec
148 participants et un public venu en nombre. Le club de Maisons-Laffitte s’est particulièrement distingué en remportant de nombreuses
médailles, dans plusieurs catégories, en combat
comme en kata.
Rendez-vous est pris pour l’année
prochaine, le 24 mai, à Maisons-Laffitte !
Les enfants : toute l’énergie du combat !
De gauche à droite, debout : Maître SHIMABUKURO, 8e dan, représentant du style Uechi Ryû en Europe,
A. PAUPORTE, 1er en combat – de 70 kg, S. TADJER, 1er en combat – de 80 kg, N. EGGINK, 1er en combat
– de 70 kg Cadets, (derrière) M. CLERFAYTS, 2e en combat + de 80 kg, G. LOBEL, 3e ex aequo en combat
+ de 80 kg et P. PERROTTA, 4e dan, arbitre et président du club mansonnien.
Devant : A. COSNEFROY, 1er en combat – de 50 kg Cadets, R. COMMEAU-IGNJATOVIC,
3 ex aequo en combat – de 40 kg Benjamins, A. TOURNADE, 3e en combat – de 50 kg Benjamins,
A. SZPAKIEWICZ, 1er en combat + de 50 kg Benjamins.
Le Concours international de piano
fête ses 15 ans au château de Maisons
Maisons-Laffitte a été pendant une semaine le théâtre d’une compétition internationale d’envergure :
228 candidats issus de 31 pays se sont rencontrés sur 15 niveaux de compétition.
Organisé par l’association Opus Yvelines dont la marraine d’honneur n’est
autre qu’Anne Queffélec, ce rendez-vous annuel du piano est l’occasion
pour les musiciens de se mesurer à un jury international.
Pour cette date anniversaire, deux nouveautés : une lauréate française
sur les plus hautes marches et une cérémonie au château.
Au 1er rang, de g. à dr. : Vincent Adragna (France) Prix Spécial Stravinsky, Mikhaïl Morozov
(Russie) 2e prix, Veronika Kopjova (Lituanie) 3e prix, Charlotte Coulaud (France) 1er prix,
Juliette Journaux (France) Prix Spécial Philippe Hersant et Muza Rubackyte, présidente
du jury, entourent Jacques Myard.
Au 2e rang (au centre) : Krisztian Kocsis (Hongrie) Prix Spécial Philomuses
Charlotte Coulaud remporte le premier prix
La section Diplôme de concert, stade ultime avant la professionnalisation, accueillait cette année
68 candidats. À l’issue des épreuves qualificatives, le jury a sélectionné 8 finalistes.
Charlotte COULAUD (21 ans) prend la succession du Taïwanais Yun-Yang LEE (lauréat 2012) et
emporte le premier prix Ville de Maisons-Laffitte ainsi que les prix spéciaux Philomuses et Karoly
Mocsari… Il aura fallu attendre 15 ans pour retrouver une compatriote sur les plus hautes
marches de cette compétition. Le dernier en date était, hasard du calendrier, il y a tout juste
15 ans, Jean-Frédéric NEUBURGER.
Une qualité de compétition exceptionnelle qui a réjoui le public, les enfants des écoles de la ville et un nombre important de mélomanes
fidèles venus de loin pour écouter ces virtuoses.
Cérémonie au château de Maisons
Charlotte Coulaud (lauréate 2013)
et Muza Rubackyte (présidente du jury)
Pour ses 15 ans, opération prestige, le concours a procédé à la remise des prix dans les salons du
Château. Un décor à la hauteur d’un cru exceptionnel selon le jury du concours, présidé cette année
par Muza Rubackyte, concertiste lituanienne. Anne Queffélec, absente pour ce 15e anniversaire,
avait enregistré un message vidéo à l’attention de tous. Des vœux d’encouragement pour les
candidats : « … La compétition est un rendez-vous avec soi-même où, quelle que soit la récompense,
l’important est le cheminement vers le progrès » et un message pour le public et, plus particulièrement, pour les jeunes : « Continuez à vivre la musique, faites connaître la musique classique, soyez-en
les apôtres pour la transmettre autour de vous. Tout le monde a besoin de cette beauté, elle nourrit
l’âme… »
Plus de 30 familles accueillent ces musiciens du monde entier pendant le temps de la
compétition. L’échange est enrichissant pour la famille et le candidat. Si vous souhaitez
vous aussi recevoir un pianiste en 2014, sachez qu’il suffit d’avoir une chambre d’ami et un
piano acoustique.
Aider le concours, c’est aussi donner du temps en devenant bénévole ou, plus simplement,
adhérer à Opus Yvelines. Le 7 septembre, le Concours sera présent au Forum des
Associations, n’hésitez pas à vous rendre sur son stand.
Rendez-vous du 4 au 10 mai 2014 pour la 16e édition du Concours.
Plus d’infos sur http://opus-yvelines.org/
© C. Poincelet
Accueillir un candidat en 2014
Veronika Kopjova (3e prix) fête
son diplôme entourée de ses hôtes.
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■ 6 Cité du Cheval
Jumping international CSI**
Du 30 août au 1er septembre, carrières de l’hippodrome
Rendez-vous très attendu par les cavaliers pro et amateurs de toutes nations, ce concours,
organisé par l’association Horse Event, propose un programme sportif de haut niveau CSI**,
Amateurs B (CSI am B) et jeunes chevaux 6 et 7 ans (CSI YH1*).
Toujours plus haut, toujours plus vite, plus de 200 cavaliers et chevaux s’affronteront au cours
de 12 épreuves aux difficultés variées tout au long de ces 3 jours de compétition, avec en
nouveauté cette année des épreuves jeunes chevaux et la mise en place du prix de la Meilleure
Cavalière et du prix du Meilleur Cavalier Étranger.
2e ÉTAPE DU PRIX DU CHAMPION
Samedi 31 août vers 16h
Il s’agira pour les cavaliers de chaque binôme
d’effectuer le plus rapidement et sans faute, en
relais, un petit parcours d’obstacles.
Au 31 août, avec vos chronos !
Épreuves phares à ne pas manquer
• Vendredi : Première qualificative pour le Grand Prix du dimanche.
• Samedi : Puissance - Épreuve des 6 barres. Record 2012 à battre : 2m05 !
• Dimanche : Grand Prix 1,45m comptant pour la Rolex Ranking List (classement mondial)
Entrée libre – Restauration – Animations
Programme complet, horaires, animations et informations utiles sur www.horse-event.fr
Manifestation soutenue par la Ville de Maisons-Laffitte et le Conseil général des Yvelines
Graine de champions
et performances sportives…
640 poneys étaient engagés sur cette 2e édition
de la Tournée des As, circuit très prisé, labellisé par la Fédération Française
d’Équitation, qui se déroulait à Maisons-Laffitte les 11 et 12 mai derniers.
Venus de toute l’Île-de-France mais aussi en nombre du Nord, de Normandie, de Bourgogne et
du centre, les cavaliers se sont disputés une trentaine d’épreuves. Les AS élite réservés aux
meilleurs poneys français étaient une vingtaine à prendre le départ sur l’épreuve de vitesse à
1m25 le samedi. Camille Condé-Ferreira (77) remporte cette 1re manche. Le Grand Prix du
dimanche est quant à lui gagné par Raphaëlle Peninque Guillbert (14).
Spectacle garanti avec ce grand prix technique où des poneys toisant 1m50 maximum affrontent
des obstacles à plus d’1m30…
L’association Horse Event, organisatrice de l’événement, se réjouit d’un tel succès pour la cité
du Cheval !
Centre de soins de suite et de réadaptation
Institut de Néphrologie
1, avenue Molière
78604 Maisons-Laffitte Cedex
tél. : 01.34.93.14.14. fax : 01.34.93.14.00.
Participant au service public hospitalier,
conventionné avec toutes les caisses de sécurité sociale,
les mutuelles et l’aide médicale
Néphrologie, Hémodialyse
Soins de suite et de rédaptation : rééducation cardiovasculaire, neurologique
et orthopédique en hospitalisation complète et en hôpital de jour
Consultations externes : néphrologie
Laboratoire de biologie médicale
Le déjeuner sur l’herbe
Dimanche 7 juillet à partir de 12h, sur l’hippodrome
Tous aux courses pour profiter d’un spectacle éblouissant en pleine nature !
Pour la 17e édition du « Déjeuner sur l’Herbe », organisé par France Galop
avec le soutien de la Ville, l’hippodrome de Maisons-Laffitte ouvrira sa pelouse
centrale au public et proposera un programme varié avec son traditionnel
concours de peinture, ses animations, son pique-nique à l’ombre ou au soleil…
Venez découvrir le monde passionnant des courses hippiques avec 8 courses de galop durant
lesquelles vous pourrez vibrer, avec les grands champions du sport hippique, au spectacle
intense de la vitesse sur le plus vaste hippodrome de la région parisienne.
Déjeuner sur l’Herbe
Profitez d’un spectacle éblouissant en pleine nature !
Venez vivre une journée mémorable en famille
Pour cette journée de détente en famille ou entre amis, France Galop a préparé un grand
nombre d’animations gratuites réservées aux petits comme aux grands.
Nouveauté 2013 : Galop Kids
■ L’espace Galop Kids : Amusez-vous sur les 8 ateliers qui font découvrir l’univers des courses.
■ Les mascottes Sam et Willy partageront avec vous leurs expériences et vous accompagneront
sur le chemin qui mène à la victoire.
JOURNÉE LUDIQUE ET
PIQUE-NIQUE CHAMPÊTRE
Dimanche 7 juillet
Les incontournables
Hippodrome de Maisons-Laffitte
Plus d’infos sur : france-galop.com et maisons-laffitte.fr
Les promenades à poneys sur la pelouse, le manège de chevaux de bois, les artistes de rues et
caricaturistes, les jeux en bois sur la pelouse. Les plus curieux pourront découvrir les coulisses
de l’hippodrome grâce aux visites guidées ou bien encore réaliser leur premier pari au stand
« Jouer pour la première fois ».
Et le concours de peinture
Qu’ils soient amateurs ou expérimentés, les artistes peintres
devront rivaliser d’imagination et d’inspiration pour réaliser la
plus belle toile sur le thème des courses hippiques. Trois prix
seront remis à cette occasion.
Rendez-vous vous est donné dimanche 7 juillet pour vous
joindre aux artistes, pique-niquer ou profiter du stand
restauration sur la pelouse de l’hippodrome, et passer une journée ludique dans
une atmosphère champêtre !
Plus qu’une passion partagée,
un dessin commun
Suivez-nous
sur Twitter
Entrée libre et animations gratuites
Nombreuses offres de restauration
sur place :
■ Restaurant panoramique :
Réservation au 0825 03 01 01
■ Des offres de restauration festive
et conviviale
■ Bar, friandises, glaces, barbapapa
Plus d’infos sur
www.france-galop.com ou
www.maisonslaffitte.fr
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■ 8 Cité du Cheval
Centre d’entraînement mansonnien :
© Scoop-Dyga
© Scoop-Dyga
victoires et classements prometteurs
Prix Hypothèse (Gr3) le 30 mars : Gémix et Nicolas Bertran de Balanda (à gauche)
Entraînement de Shannon Rock à Maisons-Laffitte le 16 mai avant le Grand Steeple Chase
Ce début d’année 2013 aura été marqué par quatre victoires et
GRAND TOURNOI 2013
À LAMOTTE-BEUVRON :
de belles places décrochées par les entraîneurs mansonniens dans les courses
de groupe courues à Auteuil, le « temple » de l’obstacle.
Maisons-Laffitte en bonne place !
Rendez-vous annuel des cavaliers de sports
équestres collectifs, le Grand Tournoi de la Fédération française d’Équitation a rassemblé en mai quelque
2 500 cavaliers venus disputer les championnats de
France de horse-ball, pony-games et polo.
Fidèle à ce Tournoi et adepte du horse-ball, le Cercle
Équestre des Longueil est monté sur la
3e marche du podium en Benjamins N1 avec
Martin Delmouly sur Iris Elfe, Florian Schiess sur
Kalinette, Nicolas Delattre sur Coquette, Jean
Rodride sur Rousie et Quentin Dardenne sur Ugo.
Cette « équipe soudée qui a joué un jeu collectif sous
la pluie » et « fait preuve d’une bonne solidarité et
d’entraide aux écuries » peut être fière de cette
3e place, tout comme l’est son coach Rui Lei Tao !
La première victoire est à mettre à l’actif de Guy Cherel qui décroche avec Laskaline le Prix du
Duc d’Anjou (Gr 3) le 10 mars. Il sera suivi par le jeune entraîneur Nicolas Bertran de Balanda,
récemment installé à Maisons-Laffitte, qui s’adjuge avec Gémix le Prix Hypothèse (Gr 3) puis,
un mois plus tard, le Prix Léon Rambaud (Gr 2). Enfin Jean-Paul Gallorini se distingue dans le
Prix Amadou (Gr 2) avec Le Grand Luce.
Engagé avec 5 chevaux dans le Grand Steeple Chase de Paris, un, voire « le » plus grand
rendez-vous annuel de la discipline, Jean-Paul Gallorini verra l’ensemble de ses pensionnaires
passer la ligne d’arrivée et décroche une belle 2e place avec Shannon Rock (derrière Bel La Vie),
après avoir longtemps espéré la victoire de Kotkieglote (seule jument engagée) qui terminera
finalement 5e.
La saison est loin d’être finie : encore près d’une trentaine de courses de groupe se
courront d’ici la fin de l’année, autant d’occasions pour les entraîneurs mansonniens
de montrer tout leur talent !
Santa Monica
Pizzeria - Grilladerie
Pizza au feu de bois
6 salles privatisables
(Anniversaire, Séminaire, Communion, etc.)
Terrasse d’été
Menu le midi à 12 €
(Du lundi au vendredi)
Ouvert 7/7
7 av. de Saint-Germain
01 39 15 07 79
■ À l’affiche
Fête Nationale
Samedi 13 juillet
Parking salle Omnisports, 12 rue des Grands Champs au Mesnil-le-Roi
À partir de 20h
• Venez manger en famille, tout en écoutant de la musique ou en dansant : tables et chaises seront
à votre disposition ; restauration rapide en vente sur place.
• Retraite aux flambeaux avant le feu d’artifice
• Bal de nuit gratuit
Vers 23h : grand feu d’artifice.
Pendant l’été, profitez de L’Atalante !
En juillet et en août, si vous avez moins de 16 ans, si vous êtes lycéen ou
étudiant, profitez du cinéma L’Atalante tous les jours à toutes les séances, au tarif
réduit de 6,20 €.
Horaires des séances d’été à partir du 3 juillet
• Lundi, mercredi et samedi : séances toute la journée à partir de14h
• Jeudi : 19h et 21h30
• Vendredi et mardi : 16h30, 19h et 21h30
• Dimanche : 16h, 18h30 et 21h
Salle climatisée
Pour recevoir les programmes et les informations de votre cinéma :
Inscrivez-vous à notre newsletter sur www.cineatalante.com et retrouveznous sur la page Facebook du cinéma L’Atalante.
Fermeture estivale du 1er au 13 août inclus
L’été à la Bibliothèque
La bibliothèque sera ouverte aux horaires habituels jusqu’au 13 juillet inclus, avec des
modalités particulières de prêt : vous pouvez emprunter davantage de documents, qui seront
à rendre en septembre.
Fermeture pour travaux importants de réfection (peinture et sol) du 15 juillet au 7 septembre
inclus. Réouverture prévue mardi 10 septembre à 15h.
Renseignements aux postes d’accueil de la bibliothèque et par téléphone au 01 34 93 12 91
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■ 10 À l’affiche
Préparez votre
12e Marché d’art et d’artisanat
Dimanche 8 septembre de 10h à 18h
avenue de Longueil et place du Maréchal Juin
Chaque année, artisans et plasticiens présentent leurs travaux et vont à la rencontre du public
lors de ce marché de plein air ouvert à tous les modes d’expression. La découverte des travaux
exposés, les échanges avec les exposants, la promenade en centre ville en font un rendez-vous
créatif et convivial.
Pas de sélection des exposants mais nécessité d’une inscription préalable.
Renseignements et inscriptions des exposants dans la limite des places disponibles
jusqu’au 19 juillet 2012 auprès de Sylvie Maignan : 01 34 93 12 82
Inscriptions au Conservatoire
Le Conservatoire de musique et d’art dramatique Mstislav Rostropovitch propose une large
palette de disciplines et accueille les enfants dès l’âge de 5 ans, ainsi que les adultes dans la
mesure des places disponibles.
■ L’ÉVEIL MUSICAL : Accueillis par groupes de 10 maximum dès l’âge de 5 ans, les enfants
développent leurs potentiels créatifs, rythmiques, auditifs, au travers de jeux ou exercices
ludiques, contes, chants...
■ L’INITIATION MUSICALE : Ce cours destiné aux enfants de 6 ans constitue une préparation à
l’apprentissage de la lecture, de l’écriture musicale et permet de découvrir la musique dans
sa globalité.
■ L’ATELIER PLURI-INSTRUMENTAL : Destiné aux enfants de 6 à 10 ans, cet atelier leur permet
de découvrir trois instruments durant l’année (un par trimestre). À partir de 6 ans : violon,
alto, violoncelle, contrebasse, trompette, harpe, flûte à bec. À partir de 7 ans : hautbois, clarinette, flûte traversière, saxophone, trompette, trombone…
■ LA FORMATION MUSICALE : Ce cours dispense aux élèves les connaissances indispensables
à une bonne pratique instrumentale. Les enfants de 1re année suivent parallèlement le cours
de chant choral (une demi-heure), pratique collective motivante qui leur permet de participer
à deux concerts dans l’année.
■ LES ENSEIGNEMENTS DU CONSERVATOIRE
Les Bois : flûte traversière, hautbois, clarinette, saxophone et flûte à bec.
Les Cuivres : trompette et trombone.
Les Cordes : violon, alto, violoncelle, contrebasse.
Les Instruments Polyphoniques : piano, guitare et harpe.
Les Percussions : batterie, xylophone, timbales...
Le Chant : baroque, classique, lyrique... (adultes et grands adolescents).
Le Jazz : analyse, histoire du Jazz, atelier.
■ L’ART DRAMATIQUE
RENSEIGNEMENTS
Conservatoire Mstislav Rostropovitch
38, avenue de Saint-Germain
01 34 93 80 85
conservatoire@maisonslaffitte.fr
Brochure consultable sur le site internet
de la ville
Formation de l’acteur : étude des textes classiques et modernes, jeu de scène, imagination,
mémoire, maîtrise du corps...
Les inscriptions pour la rentrée prochaine ont lieu sur rendez-vous pris auprès du secrétariat
du Conservatoire en téléphonant au 01 34 93 80 85.
• Réinscriptions des anciens élèves : du 20 juin au 10 juillet et du 27 au 29 août
• Inscriptions des nouveaux élèves : du 2 au 9 septembre
• Rencontre avec les professeurs : du 10 au 13 septembre
• Reprise des cours : lundi 16 septembre
rentrée culturelle !
Présentation de la Saison 2013-2014
Vendredi 6 septembre à 20h30
salle Malesherbes
La soirée de présentation de la Saison culturelle est ouverte à tous. Elle commence par la
projection sur grand écran d’une vidéo permettant de découvrir les manifestations de la saison
à travers extraits de spectacles ou interviews d’artistes. Elle se poursuit par un joli moment de
rire et de partage autour d’un spectacle ludique et familial.
IMMO dans « Ça va bien ! »
Touche-à-tout de génie – jongleur, acrobate, musicien, magicien – Immo crée en un clin d’œil
une extraordinaire complicité avec les spectateurs, grâce à sa générosité et son humour
décapant. Il mêle avec habileté jeux de scène, performances de jonglage et d’équilibre,
espièglerie musicale et histoire déjantée.
« On repart le cœur tout léger, bien aise de cette agréable leçon de dérision. Un remède parfait
contre la morosité ambiante. » theatreonline.com
Une création de Immo et Andrès Bezares
Public familial à partir de 6 ans - Durée : 2 heures (projection et spectacle)
Entrée et placement libre dans la mesure des places disponibles
Réservations indispensables auprès du Service culturel : 01 34 93 12 84
(ouvertes depuis le 17 juin)
LA SAISON, MODE D’EMPLOI
Retrouvez l’ensemble des spectacles de la saison, les événements Jeune public, les salons et
expositions, les programmations de la Bibliothèque et du Conservatoire, les grandes manifestations associatives partenaires de la Ville… dans la brochure jointe à ce magazine.
La vente des billets au service culturel (39, avenue Longueil - 1er étage, entrée dans le hall)
débutera en deux temps :
• Lundi 9 et mardi 10 septembre, de 9h à 11h30 et de 14h à 17h, pour les personnes désirant
souscrire des abonnements.
• À partir du mercredi 11 septembre, vente des billets abonnements et non-abonnements aux
heures d’ouverture habituelles du service.
RÉSERVATIONS
Service culturel
39, avenue de Longueil
01 34 93 12 84
centre.culturel@maisonslaffitte.fr
Au cœur du Parc de MAISONS-LAFFITTE
Une prise en charge spécialisée
dans un cadre de vie exceptionnel
Dans un cadre rustique,
une ambiance sympathique,
venez déguster crêpes et bolées.
Terrasse d’été
Etablissement d’Hébergement
pour Personnes Agées Dépendantes
14, place du Marché
Ouvert tous les soirs et du mercredi au samedi midi
5, avenue Favart
01 34 93 50 00
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■ 12 À l’affiche
Les plumes mansonniennes
À un voyageur éventuel…
« J’ai écrit ces quelques vers inspirés
par notre ville que j’aime tant… »
Adressés par Roger Kreicher,
ces simples mots accompagnaient
le poème ci-contre, que nous avons
voulu partager avec nos lecteurs.
Notre Maisons
Sitôt passé le pont, voyez la différence :
Tout d’abord : un château, merveille
d’élégance !
Chef d’œuvre de Mansart, bâti pour un marquis
Dont la bourse couvrait le coût d’un tel acquis.
Il était de Longueil, ministre des finances,
Son pouvoir et son titre permettaient
l’opulence.
Aussi profitons-nous des fastes de ce temps
Que nous aurons légués tous ces riches
d’antan !
Dépassant le château, découvrez notre parc,
Ses allées majestueuses, il n’y manque
qu’un lac,
Mais nous avons la Seine qui coule paresseuse
Enserrant dans ses bras une île délicieuse.
Parcourez donc ce parc, ses allées, ses étoiles,
Et si vous êtes peintre, préparez votre toile !
Pour saisir aux beaux jours ces voûtes
de verdure
Ou l’océan de feu aux premières froidures.
Puis au bout de la route, si vous êtes matinal
Vous pourrez découvrir le monde du cheval
Ils sont près d’un millier le matin sur les pistes
Saisissez ces merveilles si vous êtes un artiste
Vous y verrez surgir des brumes automnales
Les fragiles silhouettes de ce noble animal.
Et pour finir enfin voyez notre fierté
Ce superbe hippodrome et son immensité.
Vous aurez ainsi fait le tour de nos trésors
Et rêverez sûrement de revenir encore.
Roger Kreicher, directeur des programmes de
RTL pendant de nombreuses années, a connu
l’époque où l’on trouvait encore des écuries
rue Bayard à Paris et des pavés de bois sur les
Champs-Élysées voisins. Entré comme ingénieur du son au service de Radio Luxembourg
en 1947, il y apprend tous les métiers d'un
homme de radio : reporter, réalisateur, animateur. En 1965, il assure, et pour 20 ans, la
direction des programmes. Il est alors derrière
toutes les émissions de la station, devenue en
1966 RTL. Un parcours unique au service de la
première radio de France, qu’il accompagnera
jusqu’à sa retraite dans les années 80.
Roger Kreicher, je l’ai rencontré lors des Fêtes
du cheval que la Ville organisait dans les
années 80. Grâce à lui, RTL fut un partenaire
exceptionnel pour Maisons-Laffitte, répandant
sur les ondes toutes les manifestations organisées pour promouvoir le cheval dans notre
cité. Aucun ancien Mansonnien n’a oublié les
feux d’artifices, les milliers de gens en liesse
dans les rues et sur l’hippodrome où Léon
Zitrone et Pierrette Brès commentaient ces
moments de convivialité, avec entre autres
invités d’honneur, Jeane Manson et Véronique
Jannot.
Merci Monsieur Kreicher pour votre aide et
votre engagement sans faille en faveur de la
ville qui est devenue la vôtre !
Par Angèle DUPONCHEL
Maire-adjoint déléguée à la culture et
à la communication, Conseillère régionale IDF
Roger Grunbaum : « Écrire est primordial… »
C’est pour l’amour de sa vie que Roger Grunbaum, mansonnien de longue date, a pris la plume.
L’écriture l’a aidé à surmonter l’épreuve de la disparition. « Accepter la souffrance, c’est
quelquefois grandir et quelquefois écrire… », dit-il.
Né en 1929, étudiant à Nice, il rencontre Myriam, 17 ans, à Paris en 1948. Quatre jours qui préludent à quatre années de séparation et à un long échange épistolaire et poétique. Fin 2012,
Roger Grunbaum fait paraître son premier ouvrage, « Est-ce que les anges souffrent d’amour ? »,
recueil de poèmes autour de la figure de Myriam et de l’amour. Puis au début de cette année,
« De l’encre et du papier », où à travers leurs correspondances, se révèle peu à peu une passion
immuable à laquelle le lecteur ne saurait rester insensible.
Et aujourd’hui, place à la fiction avec « Des étoiles et des hommes », recueil de nouvelles qui
vient tout juste de paraître : « Parce que depuis la nuit des temps, le ciel et ses astres contemplent
et influent la destinée des hommes… »
Ouvrages parus aux Éditions Baudelaire, vente en librairie sur commande.
« Vert les Yvelines »
… et à Maisons-Laffitte
Le 16 mai dernier, le château de Maisons a revêtu ses plus beaux atours pour accueillir le
Conseil Général des Yvelines dans le cadre de la présentation de la saison touristique yvelinoise.
Accueilli par les sonneurs de trompe de chasse du Rallye Vau-Vent, en présence de Philippe
Bélaval, président du Centre des Monuments Nationaux, le président du Conseil Général des
Yvelines, Alain Schmitz, a dévoilé un vaste programme de randonnées, à pied, à cheval et en
vélo organisées par Yvelines Tourisme lors de la première édition du programme « Vert les
Yvelines ».
À cette occasion, Jacques Myard, député-maire de Maisons-Laffitte, a réitéré son fervent soutien aux politiques de développement touristique dont les retombées économiques majeures
favorisent la création d’emplois et contribuent à la notoriété du territoire.
Rappelons qu’en 2012, Maisons-Laffitte a obtenu une dénomination en « Commune
Touristique » qui vient confirmer l’engagement de notre ville en faveur du secteur du
tourisme et de l’hôtellerie.
8e Boucle équestre des Yvelines : rendez-vous à Maisons-Laffitte
Dans le cadre de ce même programme « Vert les Yvelines », 70 cavaliers et une dizaine d’attelages se sont retrouvés sur la carrière de l’hippodrome pour participer à une randonnée de
31 km en forêt de Saint-Germain le dimanche 26 mai. En partenariat avec le Conseil Général
des Yvelines, l’Office National des Forêts, l’Office de Tourisme de Maisons-Laffitte et l’ATEM,
l’événement s’est déroulé sous le soleil et dans la bonne humeur des participants.
Animée avec élégance par les sonneurs des Échos de Longueil dans une ambiance particulièrement conviviale, la caravane s’est rendue sur l’esplanade du Château du Val où un piquenique géant l’attendait pour un moment d’échange et de partage.
De retour sur la carrière de l’hippodrome vers 17h pour un café gourmand d’au revoir, les participants ont exprimé leur satisfaction et leurs remerciements aux organisateurs de la journée.
Un grand merci… à tous les bénévoles, aux centres équestres, à France Galop et au
Jumping de Maisons-Laffitte, sans oublier les services de la Ville qui par leur contribution, ont permis le succès de cet événement.
Spécial Groupes
Vous êtes une association, un professionnel ou un particulier et vous souhaitez organiser une journée ou
demi-journée sur Maisons-Laffitte ?
Le Service Groupes de l’Office de Tourisme vous aide à concrétiser vos envies : visite du parc ou de la forêt
de Saint Germain en calèche, visite du centre d’entraînement pour chevaux de courses…
N’hésitez pas à nous contacter ou à nous rendre visite !
41, avenue de Longueil
01 39 62 63 64
Courriel : otmaisonslaffi[email protected]
Retrouvez les programmes de visite à partir
du mois de septembre à l’Office de Tourisme ou
sur le site www.tourisme-maisonslaffitte.fr
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■ 14 Infos jeunes
Les podiums des 6es
Pour la 6e année consécutive, les élèves
de 6e et 5e du collège Jean Cocteau
ont participé à la Course contre la Faim
dans le but de récolter des fonds
pour l’association Action Contre la Faim.
L’opération de l’an dernier en faveur
de la Centrafrique avait remporté
un franc succès : les élèves ont reversé
la somme considérable de 9 600 € !
Les podiums des 5es
Sportifs et solidaires !
Cette année, c’est le Bangladesh, touché par de nombreuses catastrophes naturelles, qui bénéficiera des dons. ACF vient en aide aux populations en distribuant différents kits pour l’hygiène et
la cuisine. Il est encore trop tôt, à l’heure où nous mettons sous presse, pour connaître le
montant de la somme récoltée cette année.
C’est par une journée de sensibilisation qu’a débuté l’opération le 12 avril dernier : les classes
de 6e et 5e ont assisté à une présentation menée par un représentant d’ACF, suivie de la projection d’un film dans lequel des volontaires évoquent leur travail sur le terrain et des enfants
bangladeshis témoignent de l’aide reçue.
Les élèves sont tous repartis avec les documents nécessaires à la recherche de parrains. Il
s’agit alors pour eux de trouver ces parrains parmi leurs proches, leurs amis ou voisins,
qui acceptent de verser la somme de leur choix pour chaque kilomètre parcouru le jour de
la course.
Encadrés par les personnels du collège (professeurs notamment EPS, infirmière et administration) et quelques parents volontaires, 300 élèves ont participé à la course qui a eu lieu le 17 mai
en forêt de St-Germain-en-Laye. La principale, Mme Quintel, est particulièrement fière de cette
opération, de l’investissement de tous et de l’implication de ses élèves. La principale-adjointe,
Mme Corriol, et le conseiller principal de l’établissement, M Ropitault, ont remis les médailles
aux champions :
• Chez les 6es, la plus rapide des filles, Nolwen Le Gall, a bouclé les 10 km en 43 minutes et
8 secondes, tandis que le premier garçon, Jean-Édouard Marinho, parcourait la même distance
en 40 minutes et 52 secondes.
• Chez les 5es, Raphaëlle Marty a mis 46 minutes et 24 secondes à parcourir les 10 km, tandis
que Lougmane Bentchakal et Clément Condette, premiers des garçons, réalisaient un temps de
41 minutes et 18 secondes.
Pour la plupart, ces collégiens sportifs et solidaires ont bouclé 6 à 8 tours dans le temps imparti.
Devant un tel succès, nul doute que l’opération sera reconduite l’an prochain !
école de
musique
cours individuels
cours d’orchestre
cours de chant
location/vente
tous
instruments
inscriptions toute l’année
01 39 62 05 06
www.musicstud.fr
51 rue Jules Rein - 78600 Le Mesnil le Roi
SKATESHOP
10, rue du 8 Mai 1945 à POISSY - 01 30 06 44 07
Ouvert du mardi au samedi 10h30-19h30 - dimanche 10h30-13h
Fête de la Porte blanche :
une première réussie !
Samedi 1er juin, ambiance de fête rue du Tir !
Pour la première fois, l’Espace Jeunesse de Maisons-Laffitte/Le Mesnil-le-Roi y organisait la Fête de Quartier
« La Porte blanche ». Dès 11h et jusqu’à 20h30, stands, animations et spectacle ont attiré en nombre
(plus de 200 personnes) enfants, jeunes et familles.
© Espace Jeunesse
Une joyeuse journée d’échanges et de convivialité appréciée de tous !
e, animatrice à l’Espace
Le stand Coiffure/Maquillage de Marth
pli.
désem
pas
n’a
Jeunesse,
Structures gonflables pour tous les âges, jeux de
bois géants, maquillage, barbe à papa ou « space
peinture », il y en avait pour tous les goûts !
e avec un artiste
Performance de graff sur cellophan
de l’association Artboost.
© Espace Jeunesse
© Espace Jeunesse
© Espace Jeunesse
Une vraie scène et succès à la clé pour les élèves de
l’atelier Danse de l’Espace Jeunesse.
Pour clore la journée, les humoristes du
Jamel Comedy Club ont fait leur show !
UN GRAND MERCI À TOUS CEUX QUI ONT CONTRIBUÉ AU SUCCÈS DE CETTE JOURNÉE
L’OPIEVOY pour sa collaboration à l’organisation, l’association des locataires de la résidence Porte blanche pour leur contribution à la restauration, l’association Artboost, pour l’ambiance sonore et l’animation Graff, l’animateur Fayçal Lamri pour son énergie débordante, les services
techniques de la Ville pour l’installation matérielle de la Fête, et bien sûr tous les jeunes qui se sont impliqués dans l’organisation et le bon
déroulement de l’événement !
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■ 16 À la loupe
Le 28 mai 2003,
la Ville de Maisons-Laffitte
devenait officiellement marraine
du 1er Régiment d’Infanterie
de la Garde Républicaine.
C’était il y a 10 ans…
Garde républicaine :
10 ans de parrainage
Le 1er Régiment
d’Infanterie
Le 1er Régiment d’Infanterie de la Garde
républicaine, dont l’emploi est particulièrement lié à la présidence de la
République, compte dans ses rangs un
état-major et trois compagnies de sécurité et d’honneur installés à la caserne
Rathelot de Nanterre (92). Cette implantation,
intervenue à la fin des années 1970, est historiquement liée aux troubles de mai 68 qui
avaient débuté à proximité, à l’université de
Nanterre. La Garde se trouvait dès lors en
mesure d’assurer un renfort de maintien de
l’ordre en cas de nécessité.
Le régiment compte également la Compagnie
de Sécurité de la Présidence de la République (CSPR), installée à la caserne Penthièvre
(Paris 8e), à proximité du Palais de l’Élysée.
Le 1er Régiment d’Infanterie comporte enfin deux
unités particulières : la musique d’infanterie,
cantonnée à la caserne Kellermann (Paris 13e),
à proximité de tous les lieux d’emploi protocolaire de Paris où elle officie au quotidien ;
l’escadron motocycliste, situé à la caserne
de Rose à Dugny (93), au contact immédiat
des grands axes de communication, ce qui facilite son engagement tant en terme de services
d’honneur que d’escortes de sécurité.
Le jumelage avec ce Régiment prestigieux est solide et fort de relations étroites et amicales.
De très nombreuses classes élémentaires de Maisons-Laffitte vont chaque année visiter la
Garde républicaine, soit à Nanterre soit au Quartier des Célestins. Ainsi se nouent des liens
d’affection entre « nos » Gardes républicains et nos enfants, toujours très fiers d’avoir pu
approcher les chevaux de la Garde à cheval ou d’avoir pu tirer « pour de vrai ».
Le Régiment quant à lui se rend volontiers dans sa ville marraine. En septembre chaque année
a lieu la cérémonie de prise de commandement au château de Maisons. Sur l’Île de la
Commune, les démonstrations spectaculaires de l’escadron motocycliste enthousiasment les
élèves des écoles. La Musique de la Garde républicaine se produit régulièrement à MaisonsLaffitte, comme en juillet 2012 à l’occasion de la mise en lumière du château de Maisons.
La municipalité et le colonel Éric Huguet, commandant du 1er Régiment d’Infanterie, tenaient
à ce que ce 10e anniversaire soit marqué par une cérémonie de prestige au Château de
Maisons.
C’est ainsi que le 22 mai dernier, dans le parc du château et au son de la fanfare, devant plus
de 300 enfants mansonniens, 53 porte-drapeaux emmenés par une délégation importante
d’Anciens Combattants et de nombreux Mansonniens, s’est déroulée une prise d’armes,
moment toujours impressionnant. La cérémonie s’est poursuivie par une remise de médailles
pour bons états de service ou fait d’arme et un défilé avenue Carnot.
Même le soleil avait choisi de fêter cet anniversaire !
Une conférence menée
par le Capitaine MARIETTI,
officier de la Garde républicaine,
le 4 juin dernier en mairie, à l’initiative
de Gino NECCHI, maire-adjoint délégué
à la sécurité, avait pour thème :
La Garde républicaine
au service de la nation
Le Capitaine a d’abord rappelé le statut de la Garde républicaine :
chargée de la protection des institutions et du gouvernement,
elle est partie intégrante de la gendarmerie nationale ; c’est une
force de police à statut militaire, qui agit au profit du Ministère de
l’Intérieur.
Au sein de la gendarmerie, on distingue la gendarmerie départementale (aux galons blancs) et la gendarmerie mobile (aux
galons dorés). La Garde républicaine, composée de deux
régiments à pied et d’un à cheval, dernière unité montée de
l’armée française, appartient à la gendarmerie mobile.
La Garde républicaine est l’héritière de tous les corps militaires
qui, depuis les premiers rois francs, ont assuré la protection de
la cité, la sécurité des institutions et les honneurs pour les hautes autorités de l’État : des
« sergents d’armes » à la Garde républicaine d’aujourd’hui en passant par la « Garde de Paris ».
C’est ce qu’illustrait le film présenté par le Capitaine Marietti en première partie de sa
conférence.
Dans la seconde partie de son exposé, il s’est attaché à présenter les missions de la Garde
républicaine :
■ Assurer le protocole militaire de l’État, tâche plus particulièrement dévolue au 1er Régiment,
lors des réceptions officielles à l’Élysée, des manifestations nationales ou des visites
protocolaires.
■ Assurer la sécurité des palais nationaux (2e Régiment) : Palais de l’Élysée, Matignon,
Palais du Luxembourg, Palais Bourbon, Quai d’Orsay, Palais de Justice de Paris…
■ Contribuer à la sécurité publique sur le territoire national – y compris outre-mer : surveillance des voies publiques, maintien de l’ordre lors des rassemblements, etc. mais aussi
surveillance des espaces ruraux (vendanges ou parcs ostréïcoles) ou mission de police
judiciaire (intervention domiciliaire, recherches fluviales…).
■ Contribuer à des actions de rayonnement de la France : formation musicale de prestige
par exemple.
« Une conférence instructive mettant en évidence
les missions de la Garde rép ublicaine, qui fait
partie de ces forces dont les spécificités militaires,
ancrées dans nos traditions, forment la colonne
vertébrale de notre État, a conclu G. Necchi.
La Garde républicaine, qui allie tradition et
modernité, est une chance p our la France. »
Plus d’infos sur www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/
garde-republicaine
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■ 18 À la loupe
Le tri des emballages :
une mine à exploiter !
Ce détour par la case « tri » nous coûte très cher : le double de ce que coûte le même déchet
mis dans la poubelle ordinaire. C’est pourquoi il est impératif de respecter les bacs de tri et de
n’y déposer que des emballages recyclables.
À ceux qui trouvent que le tri est compliqué
Plus de 20 % du contenu de nos bacs
de déchets secs sont renvoyés
à l’incinération, car non recyclables !
Notre marge collective de progression
est donc encore énorme.
Dans le bac de tri à couvercle marron, commencez par mettre vos journaux, vos cartons et vos
bouteilles plastiques, vous aurez trié l’essentiel.
À l’ensemble des trieurs
Certaines consignes sont indispensables à observer pour satisfaire aux contraintes du recyclage :
• Ce circuit est prévu pour recycler les emballages et le papier, uniquement.
Pour les casseroles, jouets ou vêtements, il existe d’autres circuits.
• En plastique, seuls les flacons et les bouteilles sont recyclés.
Les barquettes, les pots de yaourt ou autres, les films, les sacs, le polystyrene sont à jeter à
l’ordinaire.
• Pour le papier, laisser les feuilles entières : Tous les petits bouts de papier sont éliminés
automatiquement avant de passer sur la chaîne de tri et être redirigés vers l’incinération.
Dans tous les cas, dès que vous avez une hésitation sur le tri, jetez à l’ordinaire et pensez que
vos déchets sont retriés par des hommes, tout doit être propre et sec !
Le bac de tri : une véritable tirelire !
Chaque emballage recyclable acheminé au centre de tri de Triel s/Seine sera conditionné pour
être revendu à un industriel. Ces matériaux de deuxième génération constituent une source
importante de revenu pour notre syndicat : plus de 800 000 €/an, soit 8 % de notre budget !
De quoi maîtriser notre Taxe à l’Enlèvement des Ordures Ménagères et bien sûr, épargner nos
ressources naturelles et notre énergie.
Par Véronique CORNIETI
Maire-adjoint déléguée au développement durable
Opération compostage domestique :
inscrivez-vous avant le 13 septembre !
Visites du centre de tri
Le SIVaTRU organise des visites gratuites de
son centre de tri à Triel-sur-Seine.
Prochaines dates :
■ Mercredi 3 juillet à 14h
■ Vendredi 30 août à 10h
■ Mercredi 18 septembre à 14h
Pour savoir ce que deviennent vos déchets
ménagers, comprendre combien vos gestes quotidiens de tri sont précieux et avoir les réponses
à toutes vos questions, inscrivez-vous au
01 34 01 24 12 ou sur www.sivatru.fr
Depuis 2010, 430 composteurs ont élu domicile chez des
Mansonniens, grâce au programme incitatif en faveur du compostage domestique lancé par le SIVaTRU avec le soutien de la Région
Île-de-France et de l’ADEME.
Le compostage est le procédé le plus naturel et le plus simple pour
valoriser vos déchets de cuisine et de jardin et c’est un bon moyen
de diminuer le volume de nos poubelles à collecter et à traiter.
Cette pratique répond aux conclusions du Grenelle de l’environnement et à l’objectif national de valoriser les déchets organiques et de réduire nos ordures
ménagères de 7 % d’ici 2015.
À la portée de ceux qui ont un coin de jardin, il est proposé la mise à disposition
d’un composteur et un accompagnement pour produire un bon compost.
Pour vous inscrire, rendez-vous sur www.sivatru.fr (tout en bas de la page d’accueil) où se
trouve le questionnaire à remplir et à retourner au SIVaTRU (01 34 01 24 14).
Vous serez ensuite conviés à une réunion d’information en octobre 2013, au cours de
laquelle le composteur vous sera remis.
« C’est trop bien le jardinage ! »
C’est avec ces mots convaincus que Lucas quitte le potager de l’école maternelle Montebello en sautillant…
Voilà une demi-heure que la classe des petits-moyens s’active autour de la mini-serre et dans les plates-bandes du potager qui
jouxte la cour de récréation. Séance plantation en ce mardi de juin !
Par groupe de 5 ou 6, les jardiniers en herbe écoutent les consignes données par le jeune apprenti
du CFA horticole de Maisons-Laffitte qui les encadre : comment creuser le trou, comment et
pourquoi libérer la plante de son pot en plastique, comment bien planter sa salade, son basilic ou
ses tomates-cerises, buter correctement ses pommes de terre, et surtout, bien arroser !
Chacun y trouve son compte : les enfants, ravis – sauf exception ! – de mettre les mains dans
la terre et de manipuler plantoir ou arrosoir, et les apprentis devenus « éducateurs », visiblement heureux de cette activité avec des tout-petits : « On leur apprend le nom des outils, celui
des plantes et on veille à ce que chacun fasse quelque chose. J’apprécie beaucoup ces moments de
partage », confie l’un d’eux.
Voilà quelques années déjà que le potager
existe et l’équipe enseignante s’en félicite. Il
contribue à quantité d’apprentissages : observation et déduction (fruit/légumes, graine/
bulbe, dedans/dehors…), maîtrise des gestes,
étude des odeurs, des couleurs, des saveurs,
des « petites bêtes »…, notion de temps et de
cycle, mais aussi travail sur la photo et le
dessin, le langage oral… La palette est large et
enrichissante.
Plus récemment, une activité compostage est venue compléter le jardinage. Les enfants – et
leurs parents – sont mis à contribution pour apporter à l’école les épluchures de cuisine : gros
succès ! Le compost ainsi produit sert à nourrir les arbustes de la haie qui entoure l’école : rien
ne se perd.
C’est grâce à la complémentarité d’action des Espaces verts de la mairie, des apprentis et formateurs du CFA et des enseignants, élèves et parents de la maternelle que ce projet peut exister. « L’éducation citoyenne est autant dans cette communauté d’actions que dans le projet
responsable et écologique qui nous anime, conclut Patricia Margeot, la directrice de l’école.
Quant aux enfants, ils adorent ça ! Il n’y a qu’à les voir surveiller l’évolution de leurs plantations…
Nous espérons ainsi semer quelques notions qui s’épanouiront plus tard ! »
4e Fête des jardins
Envie de reconnaître l’oiseau à son
chant, envie d’en savoir plus sur les
vertus de nos plantes, envie de discuter
entre jardiniers de l’intérêt d’un paillage… ou envie d’une sortie familiale
dans l’endroit le plus verdoyant de
notre commune ?
Rendez-vous sur les bords de Seine,
dimanche 29 septembre 2013
Pensez à la préparation du jardi-troc !
Vous y échangerez des graines ensachées
et des boutures enracinées dans leur pot,
dûment étiquetées.
Vivre à MAISONS-LAFFITTE n°128 - juillet-août 2013
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■ 20 Chronique historique
Maisons-Laffitte
ville d’artistes
ombreux sont les artistes qui, cédant aux charmes de Maisons-Laffitte,
y ont séjourné et sans doute puisé leur inspiration. Comédiens, chanteurs,
musiciens et écrivains ont déjà été évoqués dans ces colonnes
(voir magazines de février, mars et avril 2011, juillet-août 2012).
Aujourd’hui Jacques Barreau vous invite à suivre les pas des peintres et des sculpteurs…
N
par Jacques BARREAU
Conseiller municipal
délégué à l’Histoire locale
Bénédict Masson
François-Léon Bénouville
Le peintre Bénédict Masson est né le 6 avril
1802 à Sombernon en Côte-d’Or. Il est l’élève
des maîtres P. Delaroche et Chenavart. De
1840 à 1881, ses tableaux sont régulièrement exposés au Salon de Paris. Parmi ses
œuvres, citons « Le siècle de Charlemagne »,
une peinture murale exécutée pour la galerie
de la cour d’honneur des Invalides. Un
ensemble de cinq tableaux : « La Justice »,
« La Loi », « La Vérité », « La Guerre », « La
Paix », sont réalisés en 1862 pour la salle des
contentieux du Conseil d’État. Ces œuvres
sont rejointes quelques années plus tard par
cinq autres : « Les Sciences », « L’Étude »,
« Le Temps », « L’Éloquence », « Le Progrès ».
Il habite Maisons-Laffitte de 1872 à 1878.
On trouve au Musée des Beaux-Arts de Dijon
trois de ses tableaux : « La Bataille de
Trasimène », « Persée délivrant Andromède »
et le « Portrait de Madame Meyer-Morhange ».
Bénédict Masson décède à Paris le 26 juin 1893.
Né à Paris le 31 mars 1821, François-Léon
Bénouville entre en 1837 à l’École des
Beaux-Arts où il a comme professeurs
François-Édouard Picot et Léon Cogniet. En
septembre 1845 il obtient le Premier Grand
Prix de Rome en peinture historique avec
« Jésus couronné d’épines ». Le 1e rjanvier
1846, il rejoint comme pensionnaire
l’Académie de France, c'est-à-dire la Villa
Médicis à Rome, où il séjourne jusqu’en
1850. Il s’intéresse à l’art chrétien, copie les
maîtres et les bas-reliefs anciens.
De retour en France il s’installe 79 rue SaintLazare à Paris. Chaque année il présente
plusieurs œuvres au Salon. Le 22 mai 1855, il
épouse à Maisons-Laffitte Sophie-Marguerite
Beaujanot. L’année suivante son épouse
donne naissance, le 2 mars, au domicile de
ses parents, rue du Mesnil à MaisonsLaffitte, à deux jumelles prénommées
Henriette-Françoise et Marguerite-Anaïs.
Le 14 février 1859, François-Léon Bénouville
décède à Paris d’une fièvre typhoïde à l’âge
de 38 ans. Le fonds de son atelier, soit
36 peintures, 66 dessins et lots divers, est
vendu le 3 mai suivant à l’Hôtel Drouot.
Aujourd’hui deux de ses œuvres, « Les martyrs chrétiens entrant dans le cirque » et « La
mort de Saint-François d’Assise », font partie
des collections du Louvre.
Charles Marchal
Charles Marchal naît à Paris le 10 avril 1825
et entre en 1843 à l’École des Beaux-Arts où
il devient l’élève de Drolling et de Dubois. De
1852 à 1876 il expose au Salon. Il se fait
remarquer en 1861 avec « Un cabaret à
Bouxwiller » puis en 1863 avec « Le Choral de
Luther », œuvre acquise par le musée du
Luxembourg. Dès lors il rencontre le succès
avec ses tableaux de scènes alsaciennes. En
1874, il parcourt l’Italie avec son ami
Alexandre Dumas fils qui lui rend visite dans
sa villégiature de Maisons-Laffitte.
Charles Marchal met fin à ses jours dans
son atelier de la place Pigalle à Paris, le
31 mars 1877.
Louis Eugène Lambert
Le peintre Louis Eugène Lambert, né à Paris
le 25 septembre 1825, appartient à la même
génération. Il est l’élève de Paul Delaroche
Eugène Lambert dans son atelier
puis de Delacroix à l’École des Beaux-Arts
qu’il fréquente de 1842 à 1846. Il y fait la
connaissance de Maurice Dudevant qui le
présente à sa mère George Sand. De 1844 à
1852 il vit une grande partie de l’année
à Nohant puis s’installe à Paris rue des
Ursulines. Il débute au Salon de 1847 avec
des natures mortes et des oiseaux. Le succès
obtenu par son tableau « Chat et perroquet »
au Salon de 1857 décide de sa carrière : il
devient le peintre des chats et acquiert dans
ce genre une réputation mondiale. Il illustre
en 1862 « Les Fables » de La Fontaine pour
l’éditeur Jules Hetzel, puis en 1889 l’ouvrage
de G. de Cherville « Chiens et chats ». Pour
l’Exposition universelle de 1878, il réalise
deux tableaux « Les chats du Cardinal » et
« Grandeur déchue », qui lui vaut une médaille.
En 1880, il participe à la fondation de la
Société des Aquarellistes. L’été il se repose à
Maisons-Laffitte dans une villa de l’avenue
de Poissy.
Louis-Eugène Lambert décède le 17 mai 1900
à Paris.
Jean-Maxime Claude
Jean-Maxime Claude dit Max-Claude voit le
jour le 24 juin 1823 à Paris. Très jeune il
entre à la banque Delessert à Passy. Son
beau-frère, l’artiste décorateur Pierre-Victor
Galland, reconnaît son talent et l’encourage
à quitter la banque pour la peinture en le
prenant dans son atelier. Il débute au Salon
de 1861 par des scènes de chasse à courre
en forêt de Chantilly et de Fontainebleau. Il
reçoit sa première médaille au Salon de 1866
et la seconde en 1869 pour un tableau de
chasse qui connaît un immense succès et qui
sera acheté par le comte de Flandres.
Jean-Maxime Claude habite d’abord 8 rue de
la Maison-Neuve avant d’avoir son atelier
2 avenue Béranger dans le parc. En 1871, il
séjourne à Londres et se passionne pour la
vie élégante des cavaliers et amazones de
Rotten Row, l’allée cavalière de Hyde Park. Il
est l’un des premiers peintres animaliers à
rendre « le vrai vraisemblable » en peignant
de jolies amazones cheminant tranquillement
au pas de promenade. Il est récompensé en
1872 par une troisième médaille. Le duc
d’Aumale lui achète en 1874 « La meute sortant des grandes écuries de Chantilly » et en
1876 « Valet et limier partant pour faire le bois »,
qui se trouvent aujourd’hui au château de
Chantilly.
Un critique d’art écrit : « Nul peintre n’a réalisé
avec une aussi égale maîtrise la noblesse du
cheval de selle aux attaches fines, au poil
soyeux, nul autre n’a mieux saisi l’allure dégagée
des cavaliers, le talent de l’amazone ». JeanMaxime Claude collabore aussi à l’illustration
de quelques ouvrages comme « L’étincelle »
par E. de Limagne en 1860 et « Entrée de
clowns » de Félicien Champsaur en 1885. En
1900 il figure à l’Exposition Universelle de
Paris avec sept toiles. À la fin de sa vie il
revient à la nature et aux paysages délicats.
Décédé au mois de juin 1904, il est enterré
au cimetière de Maisons-Laffitte.
L’atelier de Jean-Maxime et Georges Claude
Vivre à MAISONS-LAFFITTE n°128 - juillet-août 2013
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■ 22 Chronique historique
Georges Claude
Son fils Georges Claude, né à Paris le 10 mars
1854, a pour professeurs son père et son
oncle Pierre-Victor Galland. À partir de 1883
il fait partie de la Société des artistes français et, en 1889, il entre à la Société des
aquarellistes français. Il obtient en 1884 une
médaille de 3e classe et une bourse de
voyage du ministre de l’Instruction Publique
et des Beaux-Arts, une médaille de bronze à
l’Exposition Universelle de 1889, une
médaille de bronze à l’Exposition Universelle
de 1900 pour la peinture et une autre pour la
lithographie.
En 1894, il dessine un modèle de tapisserie
représentant une scène de Zaïre, exécutée
par la manufacture des Gobelins pour le
petit foyer de la Comédie française. Il réalise
en 1895 pour l’église Saint-Ferdinand des
Ternes à Paris, quatre panneaux ayant pour
thème la Cène, le Sacrifice, la Fuite en Égypte
et la Visitation. Il compose de 1896 à 1900
deux modèles de tapisserie pour la salle des
mariages de l’hôtel de ville de Bordeaux :
« L’institution du mariage civil en 1792 », exposée à l’Exposition universelle de 1900, et « La
glorification de la ville de Bordeaux » au Salon
de 1903. Chaque été il vient se détendre dans
la propriété familiale de la place Sully et de
l’avenue Béranger, tout en se rendant
chaque matin à son atelier du 82 boulevard
des Batignolles à Paris, où il dirige un cours
pour jeunes filles.
Georges Claude décède en 1922 à Paris.
Arts de Paris. De 1867 à 1870, il accompagne
l’expédition du général Kauffmann dans le
Turkestan. En 1871 il s’établit près de Munich,
puis de 1874 à 1876 part seul à la découverte
des Indes. De chaque voyage, il rapporte des
croquis qui lui permettent de réaliser une
série de tableaux. À son retour des Indes,
Vassili Vereschagin se fait construire à
Maisons-Laffitte deux ateliers 48 avenue
Kléber, à l’angle de l’avenue Sainte-Hélène.
L’été, il peint dans un atelier mobile de dix
mètres de diamètre sans toit et tournant sur
lui-même de manière à toujours avoir la
lumière du soleil ; l’hiver, il peint dans un
immense hangar fermé. Ses tableaux de la
campagne du Turkestan, après avoir été
exposés à Saint-Pétersbourg, occupent une
salle entière de la Galerie Tretiakov à Moscou
où l’on peut toujours les admirer. En 1888,
les « Souvenirs » de voyages et de guerre du
peintre sont publiés en français. La même
année le Cercle Volney à Paris expose 74 de
ses tableaux.
Vassili Vereschagin meurt en 1904 le crayon à
la main lors du torpillage du « Petropavlovsk »
à Port-Arthur, au cours de la guerre russojaponaise.
Édouard Richter
Édouard Richter, dont la mère est hollandaise,
né à Paris le 13 juin 1844, fait ses études à
l’Académie de La Haye puis à Anvers avant de
devenir l’élève d’Ernest Hébert et de Léon
Bonnat à l’École des Beaux-Arts de Paris. Il
débute à la Société des Artistes Français en
1866 et, pendant presque 50 ans, il expose
portraits, scènes de genre et sujets orientalistes. Ces derniers ont pour cadre l’Espagne
mauresque et l’Afrique du nord. Il représente
fréquemment des personnages féminins,
séduisants et vêtus de couleurs voyantes. Les
noms de ses tableaux évoquent les charmes de
l’Orient : « Le joyau du harem », « Distraction
de sultane », « Femme au harem », « Un harem
à Grenade », « Le Gardien du harem » ou
« Danseuse Orientale ». Après une mention
honorable en 1881, il obtient une médaille de
3e classe en 1901 et de 2e classe en 1902.
De 1884 à 1911, Édouard Richter est propriétaire dans le Parc de deux maisons construites
sur la même parcelle : la villa « Toyo » qui
donne 4 avenue Voltaire et la seconde, 9 avenue Jean-Jacques Rousseau. En 1894, il
loue cette dernière pour 3 mois à l’écrivain
Jules Renard, fort mécontent de son meublé,
comme il l’écrit dans son Journal : « M. Richter
qui est peintre “connu”, mais qui est surtout
mon propriétaire, me refuse des casseroles, et
je le menace de l’huissier ».
Édouard Richter décède le 4 mars 1913 à Paris.
Vassili Vereschagin
C’est à Luibez que naît le 26 octobre 1842 le
peintre russe Vassili Vereschagin. Après
avoir passé les examens d’officier qui lui
ouvrent une carrière dans la Marine, il
décide de se tourner vers la peinture. Il entre
en 1860 à l’Académie des Beaux-Arts de
Saint-Pétersbourg puis suit en 1864 les
cours du peintre Gérôme à l’École des Beaux-
L’atelier de Vassili Vereschagin
Augustin-Marie Garry
Né le 20 janvier 1847 à Laval, AugustinMarie Garry se signale d’abord dans des
travaux de menuiserie d’art. Il dessine la
devanture de la parfumerie Viville, 21 avenue
de l’Opéra à Paris. Puis il invente en 1892 et
1893 différentes machines pour le greffage
de la vigne. À 45 ans il se lance dans la
sculpture. Ses maîtres sont Auguste Ledru
et Jacques Callot. À partir de 1893 il fait
partie de la Société des artistes français. En
1892 et 1893 il obtient deux médailles d’or,
deux diplômes d’honneur et une médaille
d’argent aux expositions de Tours, ChâteauRenard, Bruxelles et Blois. Tous les deux ans
il présente un médaillon ou un buste au
Salon.
À partir de juillet 1901, il habite la villa
Marie-Thèrèse, un charmant petit cottage
situé 24 rue de la Station (aujourd’hui rue
Jean Mermoz).
L’atelier de René-Maurice Fath
René-Maurice Fath
René-Maurice Fath naît à Paris le 24 novembre 1850. Dès 1870 il présente des œuvres au
Salon. Admirateur de la nature dont il veut
faire partager la poésie, après s’être adonné
dans ses premières études au tableau de
genre dans l’atelier de Cabanel, il se consacre
au paysage sous la direction de Bernier. Il
gagne d’abord sa vie comme illustrateur
pour les journaux « La famille » ou
« L’Illustration », pour lesquels il réalise de
grandes fresques : « Intérieur d’une mine »,
« Les vendanges à Maisons-sur-Seine »,
« L’hiver dans les Vosges ».
Membre de la Société des artistes français,
de la Société des gens de lettres, titulaire de
nombreux prix et médailles, il est nommé en
1905 Inspecteur de l’enseignement du dessin
et des musées pour le nord et le midi de la
France. Ses nombreux déplacements en
province lui permettent de rassembler dans
sa maison du 49 rue du Mesnil une quantité
impressionnante de meubles et de bibelots.
Les titres de ses tableaux, « Sous-bois », « La
clairière », « L’étang fleuri », « La mare aux
canes », « Le chemin des vaches à MaisonsLaffitte »… évoquent de paisibles frondaisons. Ses paysages rencontrent beaucoup de
succès et de nombreux musées de province
s’en portent acquéreurs : Amiens, Autun,
Montpellier, Calais, Draguignan, Limoges…
Le château de Maisons possède deux de ses
œuvres : « Le vieux moulin » et « La cuisine du
Château ».
Il est aussi l’auteur de quelques romans :
« Mariage américain » (1898), « La rançon du
bonheur » (1901), « Le vertige passionnel »
(1903), « Idylle au pays de Caux » (s.d).
René-Maurice Fath, décédé le 17 janvier
1922 d’une fièvre typhoïde, est inhumé au
cimetière de Maisons-Laffitte.
Accueil des
personnes âgées
valides et dépendantes
Ambiance familiale
Surveillance médicale
Infirmières diplômées d’Etat
Kinésithérapeutes
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■ 24 Chronique historique
… l’atelier de Paul Paulin
La maison et…
Paul Paulin
Né le 13 juillet 1852 à Chamalières, Paul
Paulin entre comme apprenti chez un dentiste parisien, M. Verdier, qui exerce aussi
l’activité de marchand de tableaux. Il obtient
son doctorat en médecine en juin 1879 et
exerce à son tour en tant que dentiste. Le
peintre Eugène Vidal, rencontré chez Verdier,
lui présente Édouard Degas et Albert Lebourg
avec lesquels il noue des relations amicales
et durables. Autodidacte, il réalise le buste
de ses deux amis sans avoir à s’occuper des
questions matérielles puisque parallèlement à son art, il exerce son métier de dentiste. Devenu également l’ami des peintres
impressionnistes Monet, Guillaumin, Renoir,
Pissaro, il sculpte leur buste ainsi que celui
de nombreux médecins.
Paul Paulin se marie le 29 octobre 1885 à
Maisons-Laffitte avec Jeanne Trinquesse
qu’il a connue le jour de l’enterrement de
Victor Hugo. Ils habitent 75 avenue de SaintGermain.
Le docteur Paulin revend sa villa de l’avenue
Saint-Germain vers 1900 pour acheter le
château du Ru à Aulnoy près de Coulommiers
et se consacrer entièrement à la sculpture.
Lorsque Léonce Bénédite, conservateur du
Musée du Luxembourg et du Musée Rodin à
sa création en 1917, demande à Rodin quel
buste le représentant souhaite-t-il installer
à l’entrée, l’artiste refuse tous les sculpteurs
connus et choisit Paul Paulin. Satisfait de
l’œuvre, il inscrivit sur le socle : « À Paulin,
mon collègue - Rodin ».
Paul Paulin s’éteint le 22 octobre 1937 à
Neuilly, à 85 ans. Ses œuvres se trouvent
aujourd’hui au Musée d’Orsay, au Musée du
Petit Palais, au Musée Rodin ainsi que dans
plusieurs musées de province et de l’étranger. En 1982, son fils Pascal Paulin fait don
au Musée d’Art de Clermont-Ferrand du
fonds d’atelier de son père, dont les plâtres
de Degas et de Rodin.
Albert Lebourg
les bords de Seine de Maisons-Laffitte et de
ses environs. On peut notamment admirer
« La Seine à Maisons-Laffitte » au Musée
Fabre de Montpellier.
Le 18 septembre, Albert Lebourg écrit à son
ami depuis Handouville-sur-Iton dans l’Eure :
« Mon cher Paulin, j’ai quitté Maisons-Laffitte
avant-hier jeudi : il fallait bien en arriver là.
Voici bientôt 3 mois, je crois, que j’étais dans
ton hospitalière demeure. J’y ai laissé mes
affaires, devant les reprendre d’ici la fin du
mois (…). »
Léopold Bernstamm
Albert Lebourg par Paul Paulin
Albert Lebourg séjourne chez les Paulin de
mai à septembre 1898. Il écrit au mois
de juillet à sa belle-sœur Alice Lambin :
« Naturellement je suis toujours ici. J’ai commencé des tableaux, j’y travaille et d’un autre
côté, il m’est difficile de m’en aller comme ça.
De plus, étant près de Paris, je pouvais surveiller un rendez-vous, qui du reste n’a pas eu lieu
et qui est à remettre maintenant dans plusieurs mois, c’est que pour le moment les
affaires ne se font pas toutes seules… Je vais à
Paris le mardi, alors ça coupe la semaine et le
temps passe vite et quoique travaillant tous les
jours, je crois toujours que j’en ferai plus que je
n’en fais une fois le temps passé. »
Durant son séjour il peint un certain nombre de
tableaux, peut-être une dizaine, représentant
Le sculpteur Léopold Bernstamm voit le jour
à Riga le 20 avril 1859. Il suit les cours
de l’Académie des Beaux-Arts de SaintPétersbourg à partir de 1873, poursuit sa
formation à Florence en 1884 et l’année suivante à Paris. De 1900 à 1905, il expose au
Salon des Artistes français. En 1906 son
buste d’Édouard Pailleron est inauguré au
Parc Monceau.
Léopold Bernstamm dans son atelier
La maison de Léopold Bernstamm
L’été, Léopold Bernstamm vient se reposer à
Maisons-Laffitte à la Villa Thiers, 2 rue CroixCastel, dont le jardin sera orné durant de
longues années d’une sculpture en pied de
Thiers. Léopold Bernstamm travaille pour le
musée Grévin dont il crée les principaux personnages de la scène du Cirque romain. Ils y
seront exposés de 1904 à 1933 avant de partir
au musée de cire de Montréal. En 1922, il
sculpte une série de bustes d’écrivains pour le
« Jardin des Romanciers » créé par l’écrivain
Vicente-Blasco Ibanez dans le parc de sa villa
de Menton. Deux de ses œuvres, jadis au
musée du Luxembourg, se trouvent aujourd’hui
au musée d’Orsay et au musée des Invalides :
« Malade imaginaire Coquelin Cadet » pour la
première et « Vieille femme » pour la seconde.
Léopold Bernstamm meurt en 1909.
Frédéric Brou
Le sculpteur Frédéric Brou naît le 14 décembre
1862 à l’île Maurice de parents français.
Élève de Larroux et Georges Lemaire, il
expose au Salon des Artistes français dont il
est sociétaire à partir de 1896. Il expose aussi
à l’Exposition universelle de Paris de 1900.
Le sculpteur habite au début du XXe siècle au
1 avenue de Saint-Germain. Il réalise deux
bas-reliefs « Réception de Benjamin Franklin
par Louis XVI à Versailles » et « Signature du
traité entre la France et l’Amérique » pour le
socle de la statue du physicien inaugurée en
1906 à Paris, à l’angle de la place du
Trocadéro et de la rue qui porte son nom. Le
musée de Brême possède un exemplaire de
ces deux bas-reliefs. À la demande de Léon
Bloy, le sculpteur réalise en 1905 un projet de
monument en souvenir de Villers de l’IsleAdam, dont le plâtre se trouve aujourd’hui au
musée Carnavalet. Frédéric Brou en offre
une autre version grandeur nature au musée
de Saint-Brieuc en 1924.
Il décède à Paris en 1926.
L’atelier de Jacques Froment-Meurice
Jacques Froment-Meurice
passe les dix dernières années de sa vie
jusqu’à son décès, le 22 décembre 1947.
Charles Richefeu
Son confrère Jacques Froment-Meurice naît
à Paris le 7 octobre 1864 dans une famille
d’orfèvres joailliers. En préparant l’école de
Saint-Cyr au collège Stanislas à Paris, il
rencontre le sculpteur Henri Chapu. Il se
spécialise dans les bronzes animaliers,
notamment les équidés. Il élargit son travail
en réalisant des monuments à la gloire de
personnalités comme le monument à Frédéric
Chopin qui se trouve au parc Monceau ou
celui à Théodore Géricault. Les musées des
Beaux-Arts de Nantes, de Bordeaux et de
Grenoble possèdent une de ses œuvres, de
même le château de Chantilly. À l’étranger,
le Palais Royal de Madrid recèle un haut
relief équestre du roi Alphonse XIII, le Palais
d’hiver de Saint-Pétersbourg une statue
équestre de Nicolas II, le Musée d’Oslo un
marbre intitulé « Cheval picador », le musée
de Philadelphie « Le bœuf Bobby franchissant
un talus ».
Jacques Froment-Meurice occupe, à partir
de 1937, le pavillon annexe de la propriété du
42 rue de la Muette dont la villa est louée par
sa fille et son gendre, M. et Mme Lesur. Il y
Charles Richefeu est né le 7 janvier 1868 à
Paris. D’abord étudiant en médecine, il
bifurque vers le droit et devient avocat avant
d’opter à 30 ans pour la sculpture. Il devient
l’élève de D. Puech. À partir de 1904, il est
sociétaire des Artistes français et expose au
Salon de ce groupement. Ses sculptures « La
charge de cavalerie » et « Vive l’Empereur »
ornent les musées des Invalides et de
Saumur. Le musée des Beaux-Arts d’Angers
possède une copie en plâtre de « François
Rabelais » dont l’œuvre originale en ciment a
été détruite lors du bombardement de la ville
au cours de la Seconde Guerre mondiale.
Charles Richefeu réalise « La victoire en
chantant », qui figure au Salon de la Société
des Artistes français en 1919, 1920 et 1921.
Son tirage en bronze est commandé par
plusieurs dizaines de communes pour le
Monument aux morts qu’elles érigent en
mémoire des héros de la Grande Guerre.
Charles Richefeu décède en 1945.
Joseph Czapski
Né à Prague en 1896, Joseph Czapski appartient à une vieille famille polonaise, les
comtes Hutten-Czapski. Il passe son enfance
dans le domaine familial, entouré d’une
innombrable domesticité. L’âge des études
Vivre à MAISONS-LAFFITTE n°128 - juillet-août 2013
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■ 26 Chronique historique
atteint, le jeune Joseph et son frère suivent
leur précepteur à Saint-Pétersbourg où, une
fois le baccalauréat obtenu, Joseph fréquente
durant un an la faculté de droit.
Après la guerre, de 1921 à 1924, il fréquente
l’Académie des Beaux-Arts de Cracovie où il
devient l’élève de Joseph Pankiewicz, ami
intime de Bonnard et de Fénéon. En 1924,
Czapski part pour Paris à la tête d’un groupe
de douze camarades peintres, réunis sous le
nom de Kapistes (Compagnons de Paris,
Komitet Pariski ou K.P.).
En 1930, il présente pour la première fois à
Paris sept toiles à la galerie Zak, en compagnie
des Kapistes. Le succès couronne cette première confrontation publique. Gertrud Stein
achète deux toiles : l’une de Cybis, l’autre de
Czapski. Puis, en 1931, Czapski organise une
exposition collective à Genève et la transporte ensuite à Varsovie. En 1932, il retourne
en Pologne où il s’établit. En 1937, ses
œuvres figurent en bonne place dans le
pavillon polonais de l’Exposition universelle
de Paris, de même, en 1939 à New York.
En septembre 1939, l’Allemagne hitlérienne
et l’URSS attaquent la Pologne. Capturé à
Chmielek par les Russes, il est déporté dans
le camp de Starobielsk, en Ukraine orientale.
Sur les 4 000 prisonniers du camp, il sera
l’un des 79 à échapper par miracle à Katyn
et autres lieux de massacre des officiers
polonais.
Avec un petit groupe d’exilés polonais, il participe en 1946 à Rome, à la fondation de
l’Institut Littéraire polonais, transféré un an
plus tard à Maisons-Laffitte dans la villa « Le
Belvédère » au 1 avenue Corneille. Cette
même année paraît le premier numéro de
« Kultura » dont le rédacteur en chef est
Jerzy Giedroyc, revue à laquelle participe
Joseph Czapski. En 1954, « Kultura » est
expulsée de l’avenue Corneille. Une souscription auprès de ses lecteurs permet de
réunir les 15 millions d’anciens francs
nécessaires à l’acquisition d’une vaste villa
anglo-normande située au 91 avenue de
Poissy, à la limite de Maisons-Laffitte et Le
Mesnil-le-Roi.
Ce n’est qu’en 1948 que Joseph Czapski se
remet à peindre, l’esprit enfin libéré par
l’achèvement de « Terre inhumaine ». À 52 ans,
son œuvre antérieure entièrement détruite, il
reprend les pinceaux.
En 1990, le musée Jenisch de Vevey en
Suisse organise une grande rétrospective en
son honneur. Puis en 1992, c’est au tour de
Cracovie, Poznan et Varsovie d’accueillir
successivement une exposition itinérante de
ses œuvres. La même année, il est nommé
professeur honoraire de l’Académie des
Beaux-Arts de Cracovie.
Joseph Czapski décède le 12 janvier 1993 à
l’âge de 96 ans. Il est enterré au cimetière de
Mesnil-le-Roi. Son atelier a été reconstitué
au musée Czapski de Cracovie, créé à la fin
du XIXe siècle par son grand-père Émeric.
Isadore Lévy
Le 14 mars 1899 Isadore Lévy naît à Scranton
dans l’État de Pennsylvanie aux États-Unis.
Après des études à la Central High School de
Scranton, il entre en 1916 à l’Académie des
Beaux-Arts de Pennsylvanie à Philadelphie.
Il obtient en 1920 la bourse « Cresson Travel
Scholarship » qui lui permet durant six mois
de poursuivre sa formation artistique à Paris
puis à Florence.
De retour en France, il s’installe à la ferme
de la Dîme à Giverny puis, à partir d’octobre
1921, à Paris où il change souvent d’atelier.
En 1924, lors d’un séjour en Bretagne, il fait
une halte au Pouldu dans le Finistère. Il
identifie des fresques peintes par Gauguin
qui viennent d’être mises à jour sous plusieurs couches de papier peint recouvrant
les murs de la salle à manger de la Buvette
de la plage, ancienne Maison MARIE Henry,
que les propriétaires souhaitent transformer.
Pour sauver de la destruction une partie
des fresques, il acquiert « L’Oie » de Paul
Gauguin et fait acheter la « Jeanne d’Arc » de
P. Go par ses amis Abraham Rattner et
Bettina Bedwell. Il participe en 1925 au Salon
des Indépendants et au Salon d’Automne. En
1929, il prend part à deux expositions de
groupe à la galerie Vignon et à la galerie
Zbozowski. Le livre de Nesto Jacometti
« Têtes de Montparnasse » paru en 1930 aux
éditions Oreste Zeluk, lui consacre un chapitre.
Entre deux séjours aux États-Unis, il participe en 1932 à l’exposition « Artistes américains à Paris » à la Galerie de la Renaissance.
Il épouse Marie-Joseph Renié à Versailles le
8 juin 1934. Le jeune ménage part s’installer
à Croton-on-Hudson aux États-Unis. La
galerie Wildenstein de New York lui consacre
une exposition en 1937. C’est en 1950
qu’Isadore Lévy s’installe avec sa famille à
Maisons-laffitte. Il participe à l’exposition
« Peintres américains en France » en 1953 à la
Galerie Craven à Paris puis, entre 1955 et
1976, il alterne les voyages en Europe
– Espagne, Italie, Angleterre, Suisse, Grèce –
et aux États-Unis, où il expose dans différentes galeries de New York. En juin 1977
Isadore Levy et son épouse achètent la villa
« La Grotte » au 2 bis avenue du Général
Leclerc. Il expose en 1981 et en 1983 à la
galerie Darial à Paris.
Après avoir eu la joie d’exposer la même
année à Paris et à Pont-Aven, à la Galerie de
la Poste, Isadore Lévy décède à son domicile
le 19 décembre 1989.
La villa « La Grotte »
Henri Pfeiffer
Né en 1907 à Kassel en Allemagne, d’une
mère musicienne et d’un père architecte,
Henri Pfeiffer vient d’une famille qui compte
une dizaine de peintres dans son arbre
généalogique. À partir de 1921 il suit les cours
de dessin anatomique du sculpteur Carl
Menser à l’Université de Bonn. Son ami
Walter Macke l’introduit auprès de Hans
Thuar qui, avec Auguste Macke et Max Ernst,
appartient aux expressionnistes rhénans. En
juin 1924, il s’inscrit à Weimar en année
préparatoire au Bauhaus, aux cours de
Kandinsky, Moholy Nagy, Paul Klee et Joseph
Albens. Lorsque le Bauhaus est fermé
comme foyer de troubles, il poursuit ses
études et ses recherches chromatiques à
l’École supérieure de chimie de Bonn où il
met au point une nouvelle technique picturale de l’aquarelle sur papier qui, laissant le
libre jeu de l’inspiration, lui permet de créer
une œuvre considérable. En 1928, il s’inscrit
à l’Université de Cologne et au Bauhaus qui
vient de rouvrir ses portes à Dessau.
Tout en continuant de peindre sans relâche,
il suit les cours de Klee et de Kandinsky. Fort
des connaissances théoriques acquises sur
les couleurs, il s’oppose à Kandinsky qui lui
interdit la porte de ses cours. Il quitte alors
le Bauhaus pour suivre Klee à Düsseldorf.
En 1933, le régime nazi ferme le Bauhaus,
accusé d’être un centre de propagation de
« l’art dégénéré ». Henri Pfeiffer est arrêté
par la Gestapo en tant qu’« artiste décadent ».
Son père parvient à sauver ses tableaux en
les cachant dans les caves du château de
Poppelsdorf, où ils resteront jusqu’en 1955.
Libéré en 1934, Henri Pfeiffer arrête définitivement la peinture et débute des études de
médecine qu’il termine en 1943 avec comme
spécialité l’ophtalmologie. Il s’installe à
Hambourg dès 1945 tout en enseignant à
l’université et en poursuivant des recherches
dans le domaine de l’optique. En 1952, il
prend la décision de venir vivre à Paris avec
son épouse. Il enseigne à l’Institut des hautes
études cinématographiques et à l’École
supérieure des arts industriels. En 1956
paraît aux éditions Dunod l’ouvrage « Harmonie
des couleurs », fruit de ses recherches sur la
chromatologie qu’il enseigne jusqu’en 1985
à l’Université de Paris I.
En 1959, une exposition à la Galerie du Pont
Royal révèle au public ses œuvres de l’époque
du Bauhaus. Suivront jusqu’à sa disparition
de nombreuses expositions à travers le
monde et notamment sa participation à la
première FIAC à Paris en 1974.
Installé depuis 1961 à Maisons-Laffitte au
41 rue d’Achères, Henri Pfeiffer décède le
5 septembre 1994 à l’âge de 87 ans.
Idel Ianchelevici
Idel Ianchelevici voit le jour le 5 mai 1909 à
Léova en Roumanie. Après un premier prix
de statuaire à l’Académie des Beaux-Arts
de Liège obtenue en 1933, il expose à
Amsterdam, La Haye, Rotterdam, Bruxelles.
Il exécute « Le Plongeur et son arc » pour
l’Exposition internationale de l’Eau qui se
tient à Liège en 1939. Il acquiert en 1945 la
nationalité belge, année où est inauguré son
monument « L’Appel » à La Louvière.
Il s’installe en 1950 à Maisons-Laffitte 6 avenue Wagram, dans d’anciennes écuries. Le
Monument national au Prisonnier politique
est inauguré en 1954 à Breendonk. Il réalise
pour l’Exposition universelle de Bruxelles de
1958 « Hommage au génie humain ». La
sculpture lui est louée pour la durée de
l’exposition et devra attendre 1988 pour être
érigée en bronze au centre de la ville de SintNiklaas. Le sénat belge lui commande en
1962 les bustes du roi Baudouin et de la
reine Fabiola pour le Palais de la Nation à
Bruxelles. Pour l’occasion, il se rend à de
nombreuses reprises au château de Laeken
où les souverains belges posent pour lui. En
dehors de la France et de la Belgique, Galati
et Bucarest en Roumanie, Tel-Aviv, Haïfa et
En Harod en Israël, Léopoldville au Congo
exposent également des sculptures de
Ianchelevici. En 1982, la Ville de MaisonsLaffitte lui rend hommage avec une grande
rétrospective dans les salons du château et
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Vivre à MAISONS-LAFFITTE n°128 - juillet-août 2013
27
■ 28 Chronique historique
en 1985, donne son nom au Centre culturel
de l’Ancienne Église. La Louvière, en Belgique,
inaugure en 1987 un musée entièrement
consacré à son œuvre avec 200 sculptures et
2 000 dessins.
Idel Ianchelevici nous a quittés le 26 juin
1994 et repose au cimetière de MaisonsLaffitte où une copie du buste « Félice » orne
sa tombe.
La sculpture « Impatience d’Avenir » située au
rond-point face à la caserne des pompiers
est inaugurée le 19 mai 2001 et l’année suivante, le conseil municipal décide de baptiser
ce rond-point place Ianchelevici. Sa fontaine,
« La cracheuse », est installée en 2010 dans
les jardins de la résidence « Le Village » rue
de Paris.
Pierre Lesieur
Né à Paris le 21 mai 1922, Pierre Lesieur
entre en octobre 1940 à l’académie des
Beaux-Arts qu’il quitte trois jours plus tard,
rebuté par la façon dont l’art y est enseigné.
Il suit quelques temps les cours d’André
Lhote puis fréquente un atelier libre de
Montparnasse et, durant trois ans, l’académie Montmartre, boulevard Clichy. En 1950 il
expose pour la première fois à la Galerie
Bignou à Paris. Il revient à Paris en 1955 à la
Galerie Coard, année où il expose aussi à la
Biennale de Turin et au Salon « Peintres
témoins de leur temps ». En 1956, il participe
au Salon de Mai. Puis un long périple le
porte, en 1958 et en 1959, en ExtrêmeOrient, aux États-Unis et au Mexique. C’est
le premier de nombreux voyages en Inde, au
Japon, en Chine, en Égypte, au Liban, en
Jordanie… Travaillant entre Paris et SaintRémy-de-Provence, il réalise un trentaine
d’expositions en France, mais aussi à Tokyo,
à New York ou à Londres.
Le 4 mars 1969, Michelle Pouvreau, plus
connue sous son nom de comédienne de
Michelle Marquais, épouse de Pierre Lesieur,
acquiert « La grotte » au 2 bis avenue du
général Leclerc.
À partir de 1970, Pierre Lesieur peint souvent
dans de très grands formats de nombreux
portraits de sa femme ainsi que des nus qui
se caractérisent par la présence lumineuse
des objets du quotidien : canapés, fauteuils,
coussins, guéridons, vitrines, lampes,
miroirs… De nombreuses peintures abordent
les thèmes voisins des « Fenêtres ouvertes
sur la nuit » et des « Toiles dans l’atelier ». Au
mois de juin 1977, les Lesieur vendent « La
grotte » à Isadore et Marie-Joseph Lévy. Une
dizaine de musées dans le monde possèdent
des toiles de Pierre Lesieur, notamment le
Musée d’art moderne de Paris et le Metropolitan Museum of Art de New York.
Pierre Lesieur meurt le 28 septembre 2011.
Jacques Bouyssou
Jacques Bouyssou est né en 1926 à la
Rivière Saint-Sauveur près de Honfleur. Son
père est l’ami de nombreux peintres tels que
Dufy, Friesz, Lagar ou Leprin pour lesquels
sa maison est toujours ouverte. Au début de
la guerre, ses parents se réfugient à Troyes.
Travaillant la journée comme « grouillot »
chez un architecte, il fréquente le soir l’atelier du sculpteur Janin qui lui permet de
dessiner d’après les Antiques. À la fin des
hostilités, il prend un emploi chez un architecte au Havre comme dessinateur et en
profite pour assouvir sa passion en couchant
sur ses toiles le port du Havre sous toutes
ses facettes. Il abandonne l’architecture
pour « monter » à Paris où il s’inscrit à
l’Académie de la Grande Chaumière. Pour
gagner sa vie, il pose pour les sculpteurs
Zadkine et Kreitz, puis pour le peintre
Fernand Léger et la nuit, décharge les
camions aux Halles.
Madame Zborosky, femme du marchand de
tableaux de Modigliani, achète l’une de ses
premières toiles. Après sa première exposition rue de Seine chez Ratier où il rencontre
Schurr et Fantanarosa, il expose chez Katia
Granoff. En 1956, pour le Salon des peintres
témoins de leur temps, il réalise le portrait
de l’Abbé Pierre qui se trouve aujourd’hui au
Musée de Philadelphie. Puis Félix Vercel
commence à lui acheter quelques tableaux
pour des expositions aux États-Unis. En 1967,
Félix Vercel ouvre sa galerie avenue
Matignon à Paris où Jacques Bouyssou sera
sous contrat d’exclusivité pendant près de
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Après Maisons-Laffitte en avril 2013
Prochaines expositions L. Castiglioni
• Varsovie, Musée du sport et tourisme :
octobre-novembre 2013
• Versailles, Orangerie de Madame Élisabeth :
février-mars 2014
• Milan, Académie des Beaux-Arts de Brera :
courant 2015
Bibliographie
Luigi Castiglioni dans son atelier
20 ans. Nommé Peintre Officiel de la Marine
en 1973, il effectue plusieurs voyages en
Extrême-Orient sur la « Jeanne d’Arc ».
Depuis lors, une ancre de marine accompagne sa signature sur ses toiles.
En 1974, il s’installe dans une grande maison
44 rue Jules Rein au Mesnil-le-Roi. Il déménage fin 1992 pour un vaste atelier au dernier
étage du 4 rue Mugnier. À la demande du
promoteur, il décore le hall de l’immeuble avec
un tableau représentant le port de Honfleur.
Les œuvres de Jacques Bouyssou sont présentes dans une douzaine de musées français et étrangers : Honfleur, Rouen, Menton,
Paris, Beyrouth, Montréal, Philadelphie…
Jacques Bouyssou est terrassé en plein travail
dans son atelier le 12 janvier 1997 dans sa
71e année.
Luigi Castiglioni
Né à Milan en 1936, Luigi Castiglioni est
diplômé de l’Académie des Beaux-Arts de
Brera. Il débute comme décorateur, de 1955
à 1957, au Théâtre de la Scala de Milan, puis
à Cinecittà où il collabore à de nombreux
décors de films. Il s’établit à Paris en 1960 et
obtient en 1969 le Grand Prix Martini pour
l’affiche « Music-hall » sur les Beatles. En
juin 1972, son affiche du championnat du
monde de boxe entre Bouttier et Monzon
révolutionne le domaine de l’affiche sportive
et fait un triomphe.
À la demande du commissaire Jean-Jacques
Biotteau, il fait entrer l’art au commissariat
de police de Maisons-Laffitte, en y réalisant
une peinture murale de 500 m2 en 1979. La
même année, il s’installe avec son épouse
Tersilia au 40 bis rue Puebla dans une maison qu’il va transformer au fil des années en
un endroit magique et féerique, ornant les
murs intérieurs et extérieurs de ses fresques
et de ses œuvres. À l’initiative de Médecins
du Monde, il réalise en 1982 sa célèbre affiche
« Votre Solidarité » où pleure le visage de la
Pologne. Créateur de plus de 300 affiches
sportives et humanitaires, Luigi Castiglioni
expose ses œuvres dans 12 pays et plus de
50 villes. Une exposition à l’Ancienne Église, en
1986, accompagne la sortie de l’ouvrage « Le
sport en affiches ». La fresque « Rencontre »
qui orne la rotonde de la gare, inaugurée en
1988, vient d’être restaurée.
Ses œuvres figurent dans les collections de la
Bibliothèque Nationale, du Centre Pompidou,
du musée du Sport français, du musée
Wilanow à Varsovie…
Luigi Castiglioni nous a quittés le 11 juin 2003,
à l’âge de 66 ans. Il est enterré au cimetière
de Maisons-Laffitte où une copie de la statue
« La Primavera » du sculpteur Vincenzo
Pasquali veille sur lui.
Aujourd’hui encore Maisons-Laffitte
s’honore d’être une ville d’art et d’avoir
été choisie par plusieurs peintres et
sculpteurs de renom qui y trouvent l’inspiration, mais ceci est une autre histoire.
• Dictionnaire universel des contemporains,
par G. Vapereau, Librairie Hachette, 1880
• Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, E. Bénézit, Librairie Gründ,
1966
• Léon Bénouville par Marie-Madeleine Aubrun,
catalogue raisonné de l’œuvre, 1981
• Paul Paulin, sculpteur impressionniste, Conservation des Musées d’Art de la Ville de
Clermont-Ferrand, 1983
• Eugène Lambert par Paul Leroi, Les chiens et
les chats, La Librairie de l’art, 1888
• Souvenirs, par Vassili Vereschagin, Albert
Savine Éditeur, 1888
• Léopold Bernstamm sculpteur, Revue Illustrée
du 1er octobre 1904
• Figure d’artiste : Augustin Garry, L’Écho de
Seine-et-Oise du 23 mai 1907
• Figure d’artiste : Georges Claude, L’Écho de
Seine-et-Oise du 30 juin 1907
• Figure d’artiste : René Fath, L’Écho de Seineet-Oise de juin 1907
• Charles Richefeu, sculpteur saumurois, par
R. Bauchard, Société des lettres, sciences et
arts du Saumurois, 1929
• Albums des œuvres de Jacques FromentMeurice, appartenant à son arrière-petit-fils
Jean-Michel Adda
• Isadore Lévy, rétrospective, catalogue réalisé
par Jean-Marie Cusinberche, édité par CultureExpo, 1990
• Jacques Bouyssou, 50 ans de peinture, édité
par Byblos, 1991
• Ianchelevici ou la matière transfigurée, par
Bernard Balteau, Luc Norin et Helmi
Veldhuijzen, La Renaissance du Livre, 2003
• Pierre Lesieur les ateliers, par Patrick
Mauriès, Le Promeneur, Éditions Gallimard,
2008
• Luigi Castiglioni peintre et affichiste, Denoël,
1989
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■ 30 Côté économie
Avenue de Saint-Germain
des enseignes de proximité
1bis Brasserie Le Saint-Germain - Istanbul
Venez goûter aux spécialités proposées
(entrées mixtes, pains savoureux accompagnés
de crudités) et déguster le « Döner Kebab » ou
« grillade tournante » venue d’Anatolie. Vous
apprécierez en plus l’accueil chaleureux !
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1bis Passion Sandwich
Un grand choix de sandwichs, salades, paninis maison qui feront la variété et la saveur
de vos déjeuners, même rapides. Pour manger vite et bien !
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Fellini Fashion
Une boutique agréable, un accueil dynamique et
attentionné, une mode pour toutes les femmes
et très tendance : robes, pulls, chemisiers, sacs
et autres accessoires indispensables.
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2bis Restaurant Le Gaumondy
Une envie de tartare de saumon ou de tiramisu de tomates au parmesan ? Dans un
décor baroque, tout de noir et d’argent, ce
restaurant propose une cuisine traditionnelle à l’ardoise ou à la carte, ainsi qu’une
formule express le midi.
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Gertop Polytechnique
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Restaurant La Plancha
Un restaurant de tradition française, des
spécialités exotiques, japonaises ou espagnoles et… la Plancha, utilisée pour une
cuisson saine et succulente. Ce qui vaut à ce
restaurant prisé deux « Toques » Gault et
Millaut et une « Fourchette » Michelin.
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6bis Les Ateliers Terre et Feu
Une école d’art où des artistes professionnels enseignent sculpture, peinture, dessin,
illustration et BD. Cours et stages pour
débutants et initiés. L’école accueille aussi
les enfants pour des cours hebdomadaires.
N’hésitez pas à venir vous renseigner.
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Restaurant Santa Monica
Dans un décor provençal, venez déguster
grillades et pizzas cuites au feu de bois.
Formule midi et groupes, pizzas à emporter.
6 salles privatisables de 80 à 150 couverts
sont à votre disposition pour les repas
d’affaires, anniversaire, mariage, séminaire,
réception…
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8bis Restaurant Ganesh
Un excellent accueil vous est réservé dans
ce restaurant indien aux teintes chaudes.
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livrés à votre domicile et terrasse pour les
beaux jours !
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Boulangerie-pâtisserie Mikaël Carré
Amateurs de pâtisseries ou de pains spéciaux
aux graines, laissez-vous tenter ! Un large
sourire et une bonne odeur de pain frais vous
accueilleront dans cette boutique familiale.
01 39 62 82 87 – Arrêt-minute à disposition
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Restaurant L’Olivier
Pour une cuisine traditionnelle maison et des
vins de propriétaire, rendez-vous à L’Olivier.
Dégustez les plats du terroir, foie gras, souris
d’agneau, rognons de veau… Avec une formule déjeuner intéressante.
01 39 62 01 75 – Réservation conseillée
9
Institut de beauté Hors du Temps
Les bienfaits de l’océan vous attendent dans
cet institut cosy. La cosmétique « marine »
pour les soins du corps et du visage vous
apporteront relaxation, hydratation et oxygénation.
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carrelages… Patines, peintures à l’ancienne,
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même parking si vous déjeunez dans l’un des
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Bar de l’Étoile
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dans une ambiance très « turfiste ».
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31
■ 32 Agenda de la ville
CINÉMA L’ATALANTE
Fermé
du 1er au 13 août inclus
Feu d’artifice et bal
En partenariat avec Le Mesnil-le-Roi
Samedi 13 juillet à partir de 20h
page 9
DÉJEUNER SUR L’HERBE
COMMÉMORATION
69e anniversaire de la Libération
de Maisons-Laffitte
Dimanche 25 août à 10h30
Dans les jardins de la Mairie
Dimanche 7 juillet
à partir de 12 h
LA VILLE À L’HEURE D’ÉTÉ
Hippodrome
page 7
MAIRIE
Courses sur l’Hippodrome
■
■
Semaine du 3 juillet
« Les beaux jours »
De Marion Vernoux
avec F. Ardant et L. Lafitte
« Man of steel (vf-vo)
De Zack Snyder
Dimanche 7 juillet à 11h
Mardi 9 juillet à 16h30
AVANT-PREMIÈRE
« Monstres Academy » (vf-2D)
■
Semaine du 10 juillet
SORTIE NATIONALE
« Monstres Academy » (vf-vo)
La dernière production des studios Pixar
■
À partir du 17 juillet
« Pour une femme »
De Diane Kurys
Avec B. Magimel, M. Thierry, N. Duvauchelle
■
■
■
Semaine du 24 juillet
« 12 ans d’âge »
De Frédéric Proust
Avec F. Berléand, P. Chesnais
« World War Z » (vo-vf)
De Marc Forster, avec B. Pitt
« Le congrès »
De Ari Folman
À partir du 14 août
« Lone Ranger » (vf-vo)
De Gore Verbinski, avec J. Depp
À partir du du 21 août
SORTIE NATIONALE
« Jeune et jolie »
De François Ozon
Sélection officielle Cannes 2013
CINÉMA L’ATALANTE
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tapez # 7835 (0,34 €/mn)
Téléchargez le programme du cinéma
www.cineatalante.com
Dimanche 7*, mercredi 10, dimanche 21* et
mercredi 24 juillet
*Journées comportant Tiercé, Quarté, Quinté+
Jumping international CSI**
Du 30 août au 1er septembre
page 6
Voitures anciennes
Dimanche 28 juillet et 25 août de 10h à 13h
Parking de l’hippodrome
Renseignements : EVAMM 06 49 42 47 14
Journée d’adoptions félines
Sur RV tout l’été
Samedi 31 août de 14h à 18h
14, rue du Fossé
Renseignements : Aidofélins - 06 86 49 14 94
www.aidofelinsml.fr
CONGÉS d’ÉTÉ
des BOULANGERIES
Au Pain du Petit Bois
91, avenue du Général de Gaulle
Fermée du 5 au 25 août
Boulangerie Briard & fils
37, rue de Paris
Ouverte tout l’été
Boulangerie Carré
9, avenue de Saint-Germain
Fermée du 28 juillet au 26 août
Boulangerie Develay
9, avenue du Général de Gaulle
Fermée du 10 au 31 août
Boulangerie Dufour
2, rue George V
Fermée du 8 juillet au 6 août
Boulangerie du Parc
4, rue de la Muette
Fermée du 7 au 28 août
Boulangerie Ledoux
26, avenue Longueil
Ouverte tout l’été
Boulangerie Le jardin d’Éden
86, rue Saint Nicolas
Fermée du 28 juillet au 29 août
Boulangerie Vanbesien
42, avenue Longueil
Fermée du 15 au 18 août
◗ Affaires Scolaires
3, rue du Fossé - 01 34 93 12 54
Horaires d’ouverture :
fermé le mardi après-midi
Du lundi au vendredi
8h30-12h / 13h30-17h30
Fermé le samedi
du 6 juillet au 24 août inclus
Réouverture samedi 31 août
◗ Bibliothèque
39, avenue Longueil - 01 34 93 12 91
Ouverte jusqu’au 13 juillet
Mardi et vendredi : 15h-18h30
Mercredi et samedi : 10h-13h
Fermée pour travaux
du 15 juillet au 7 septembre inclus
◗ Ludothèque
39, avenue Longueil - 01 34 93 12 85
Fermée pour travaux
du 16 juillet au 19 août inclus
Jusqu’au 13 juillet et à partir du 20 août
Du mardi au samedi : 14h-18h
◗ Espace Jeunesse
6, rue du Fossé - 01 39 12 24 75
Fermé du 5 au 16 août inclus
OFFICE DE TOURISME
41, avenue Longueil - 01 39 62 63 64
Horaires d’ouverture
Du 15 juin au 14 septembre
Du lundi au vendredi
9h30-12h / 14h30-19h
Samedi : 10h-12h / 14h-17h
CHÂTEAU DE MAISONS
2, avenue Carnot - 01 39 62 01 49
Ouvert tous les jours
(y compris 14 juillet et 15 août)
sauf le mardi :
10h-12h30 / 14h-18h
LA POSTE
Horaires d’ouverture
du 6 juillet au 31 août :
Du lundi au vendredi
9h-12h / 14h-18h
Samedi : 9h-12h30
COLLECTE
DES DÉCHETS TOXIQUES
Place du Marché de 9h à 13h
Samedi 13 juillet
Mercredi 17 juillet
Samedi 10 août
■ Pleins feux sur...
Michel BLANCHET vient d’être élevé
au grade de chevalier de l’ordre
national du Mérite, une décoration
qui ne doit rien aux amitiés
politiques et tout à la reconnaissance
du travail accompli.
Michel Blanchet : un chef à l’honneur
Originaire du Berry, Michel Blanchet a fait ses premières armes au restaurant Jacques Cœur à
Bourges et poursuivi sa formation dans de très grandes maisons, Maxim’s, Ledoyen, Lutetia et Crillon.
Plusieurs fois finaliste du concours du Meilleur Ouvrier de France, reconnu par ses pairs, il a
présidé pendant 11 ans l’Association des Maîtres-Cuisiniers de France, qui réunit tout ce que le
pays compte comme grands noms dans cette profession.
Installé à Maisons-Laffitte depuis 1972, d’abord avenue Sainte-Hélène et depuis 1982 avenue
Églé à l’entrée du parc, Le TASTEVIN, restaurant étoilé, est l’établissement de référence dans
notre ville.
Michel Blanchet a bien voulu répondre à quelques questions.
Jean-François TASSIN, maire-adjoint délégué au développement économique : Quand vous
jetez un coup d’œil rétrospectif sur votre carrière, quels sont vos motifs de satisfaction ?
Michel Blanchet : Je pense avoir bien servi la profession et assuré sa promotion à l’international.
Surtout, je suis heureux et fier d’avoir consacré beaucoup de mon temps à la formation de
jeunes cuisiniers. J’ai eu la joie de former un Meilleur Ouvrier de France et deux finalistes.
J.-F. T. : Que pensez-vous de l’évolution économique du secteur de la restauration gastronomique ?
M. B. : Bien sûr, la crise se fait sentir sur le niveau d’activité et les entreprises ont considérablement réduit leur budget de réception. Le repas dans un grand restaurant est surtout redevenu
une occasion de réjouissance familiale, particulièrement les anniversaires. Les jeunes restaurateurs de talent visent surtout des implantations de centre ville, à Paris principalement, avec
un niveau d’investissement limité. Des maisons comme les nôtres doivent leur viabilité à leur
absence d’endettement et à une gestion économe de type familial.
J.-F. T. : Quel jugement portez-vous sur l’évolution actuelle de la « grande cuisine » ?
M. B. : Je fais partie de cette génération qui s’est inspirée des grands anciens, Bocuse,
Troisgros, eux-mêmes disciples de Fernand Point – dont la maxime était « du beurre, encore du
beurre, toujours du beurre ! ». La cuisine a été bien sûr considérablement allégée, une excellente chose pour la santé. Puis peu à peu, elle s’est orientée vers une sophistication de plus en
plus poussée, sans doute jusqu’à l’excès. Poisson demi-cuit, petits pois craquant sous la dent,
légumes crus, mélange de saveurs de plus en plus complexe et recherché. La décoration de
l’assiette a pris une place prépondérante et la sauce, qui constituait l’une des bases de la cuisine,
a presque disparu pour devenir un simple élément de couleur dans le décor !
J.-F. T. : Est-ce la faute des critiques ?
M. B. : Sans doute en partie. Ils ont eu l’immense mérite de promouvoir la grande cuisine et de
pousser les professionnels vers l’excellence. Mais les chefs se sont mis à travailler plus pour
les critiques gastronomiques que pour leurs clients, qui très souvent n’arrivaient plus à suivre !
J.-F. T. : Après toutes ces années et au terme de cette longue expérience, quel est votre message ?
M. B. : Ne pas sacrifier les acquis, mais sans doute revenir à plus de simplicité. D’abord et avant
tout, la clé du succès : un bon produit ; la cuisine doit être à son service et n’est là que pour le
mettre en valeur. Pas plus de trois saveurs dans un plat : au-delà, le client est perdu. Et
l’accueil ! Je dois à Amalia (épouse de Michel Blanchet, qui reçoit au Tastevin) une bonne partie
de mon succès.
En résumé, du travail et de l’humilité devant le produit. Et comme le disait le grand Delaveyne
(chef étoilé installé à Bougival) : « Quand c’est bon, il n’y a pas meilleur ! ».
De gauche à droite
Au 2e rang : Émile TABOURDIAU, Meilleur Ouvrier
de France et ancien chef du Bristol, André LAURIER,
ex-propriétaire du restaurant Le Laffitte.
Au 1er rang : Guy LEGAY, Meilleur Ouvrier de France
et ancien directeur des cuisines du Ritz,
Gabriel BISCAYE, Meilleur Ouvrier de France
et ancien chef chez Prunier, en compagnie
de Michel BLANCHET, le 19 avril 2013 au Tastevin.
Vivre à MAISONS-LAFFITTE n°128 - juillet-août 2013
33
■ 34 Actualités associatives
UN ÉTÉ AU GOLF
Les vacances arrivent à grands pas…
Venez profiter du golf cet été avec les
stages de perfectionnement pour adultes
et juniors. De nombreuses formules à la
journée ou à la semaine sont disponibles
en juillet et en août.
Pour plus d’informations, rendez-vous
sur notre site ou à l’accueil du golf.
L’association sportive continue de vous
proposer des sorties et le golf organise
des compétitions de classement pour
tous niveaux.
Prochaines dates : Barbecue & golf le
12 juillet, sortie au golf de Domont le
23 août.
C’est aussi le moment de réinscrire vos
jeunes pour la rentrée de l’école de golf :
n’attendez plus, inscrivez-les à l’accueil
du golf dès maintenant.
Le golf reste ouvert tout l’été.
Accueil : 1 avenue de la Pelouse
01 39 62 37 92
Plus d’infos sur www.golfml.com
❯❯ Union
des Combattants
L’Union Nationale des Combattants de
Maisons-Laffitte et du Mesnil-le-Roi rassemble des anciens combattants, des victimes
de guerre et des soldats de France qui ont
servi leur pays. L’U.N.C. est ouverte à tous
ceux qui ont participé et concourent encore à
la défense de la Nation. Ainsi, les non combattants de toutes les générations qui ont servi
sous les drapeaux sont accueillis à part entière
à l’U.N.C., car la défense militaire n’a pas d’autre but que de faire face aux menaces, de prévenir la guerre et de maintenir la Paix que les
combattants ont rétablie par les armes.
Vous voulez en savoir plus ? Consultez
le site www.unc-maisons-laffitte.fr
Bureaux : 6-8, rue Guynemer
01 34 93 95 03
[email protected]
À NOTER : Samedi 5 octobre à 20h30 et
dimanche 6 octobre à 15h, au Mesnil-le-Roi,
l’UNC présentera le spectacle théâtral de la
compagnie Scène 92, « Les 7 péchés capitaux », au profit de son action humanitaire
au Sénégal.
Renseignements : 06 80 48 11 41 /
01 39 62 04 92 / 06 32 96 94 69
❯❯ Forme plus
Les cours se terminent dimanche 30 juin à
13h et reprendront dimanche 1er septembre à
10h. Cependant, en juillet, Patrick vous attend
au Palais Omnisports P. Duprès les mardi,
mercredi et jeudi de 19h à 21h pour des cours
de gym, et Yohan au Centre Sportif et Culturel
les mardi et jeudi de 18h30 à 21h30 pour des
cours de zumba, step, lia et bokwa.
LA NORMANDE
FÉDÉRATION
ENTREPRISES
DE PROPRETÉ
NETTOYAGE GENERAL
BUREAUX - IMMEUBLES
PARQUETS - MOQUETTES
SOLS PLASTIQUE & VITRES
✆ 01 39 15 41 80
fax 01 39 15 36 02
ADHÉRENT N° 404
[email protected]
109, rue des Côtes
BP N° 99 - 78600 MAISONS-LAFFITTE
Les Petites Ecuries
Achat
Vente
59, rue de la République
MAISONS LAFFITTE
Vendredi - Samedi
Dimanche de 10h à 19h
TEL : 01.39.62.12.65
www.antiquites-lespetitesecuries.fr
Les inscriptions pour la saison 2013-2014
auront lieu jeudi 29 et vendredi 30 août de
10h à 12h et de 18h30 à 20h, samedi 31 de
10h à 12h et de 14h à 16h au POPD. Les tarifs
demeurent inchangés.
Afin d’éviter la cohue de la rentrée,
inscrivez-vous pendant l’été en appelant
Cathy au 06 12 49 88 41.
❯❯ Don du sang
Vous pouvez donner votre sang si vous avez
entre 18 et 70 ans et que vous pesez au minimum 50 kg. Pour un 1er don, vous munir
d’une pièce d’identité.
Prochaines collectes : vendredi 5 juillet
et 2 août de 15h30 à 20h, face à la mairie
de Maisons-Laffitte.
❯❯ Stages dessin,
peinture, aquarelle
En juillet, l’Atelier de
Catherine Le Sciellour
vous propose deux
stages :
- Dessin, peinture,
aquarelle, pour ados
et adultes. Le moyen
de parfaire une technique (huile, pastel,
aquarelle...) ou d’approfondir un sujet, guidé et
encouragé par le professeur, sur des thèmes
libres :
Jeudi 5 et vendredi 6 juillet de 14h à 18h
85 € le stage, fournitures comprises
- Peinture sur porcelaine, pour ados et
adultes, tous niveaux, toutes techniques. Les
pièces ne peuvent pas être reprises le jour
même, une cuisson étant nécessaire. Possibilité, selon la demande, d’un autre stage
samedi 6 et dimanche 7 juillet.
Mardi 3 juillet de 10h à 17h et mercredi
4 juillet de 9h30 à 12h30
85 €/2 jours, hors porcelaines
Atelier d’art Catherine Le Sciellour
15, rue du Mesnil - 01 39 62 05 21
[email protected]
❯❯ Stages de théâtre
La Compagnie Peter Pan organise 6 stages
de théâtre pendant les vacances d’été, du
lundi 1er au vendredi 5 juillet, du lundi 8 au
vendredi 12 juillet et du lundi 26 au vendredi
30 août.
Ces stages s’adressent aux enfants à partir
de 6 ans de 9h30 à 12h30 et aux ados de
14h30 à 17h30. Pendant 15 heures, les
élèves travaillent les techniques théâtrales
de base, se lancent dans l’improvisation
théâtrale et préparent un spectacle d’une
demi-heure qui a lieu sur place le dernier
jour. Les stages ont lieu au Petit Théâtre
Peter Pan, 4 avenue Marceau au Mesnil-leRoi et sont animés par Rémi Lefort, auteur,
metteur en scène, comédien et professeur.
Par ailleurs, tout au long de l’année, la
Compagnie Peter Pan vous propose 15 cours
hebdomadaires à Maisons-Laffitte et au
Mesnil-le-Roi. Reprise des cours lundi
2 septembre.
Tarif des stages vacances : 125 € la
semaine (90 € le 2e stage)
Tarif des cours annuels : 255 € à 360 €
selon la durée du cours
La Compagnie Peter Pan propose également
des cours de Prise de Parole en Public pour
les professionnels de la communication et
les étudiants qui préparent leurs oraux de
concours.
Renseignements au 06 07 91 77 60 ou
[email protected]
et au Forum des Associations : le 31 août
au Mesnil-le-Roi et le 7 septembre à
Maisons-Laffitte
Infos sur http://compagniepeterpan.com
❯❯ Stages peinture,
dessin, sculpture
Les Ateliers Terre & Feu vous propose d’exprimer vos envies et votre créativité pendant
les vacances d’été ! Du 1er au 19 juillet, nous
vous proposons des stages variés et de qualité. Les artistes enseignant sauront vous
donner une formation technique et artistique
que vous soyez débutant ou confirmé, enfants
ou adultes. Il y en a pour tous les goûts.
• Sculpture
Du 8 au 10 juillet de
10h à 17h. Tarif : 220 €
(terre et cuisson comprises).
Du 8 au 12 juillet de
19h à 22h. Tarif : 210 €
(terre et cuisson comprises).
• Parcours complet : 5 jours - 5 techniques
Du 1er au 5 juillet et du 15 au 19 juillet
(journée au Jardin des Plantes) de 10h à 17h.
Tarif : 320 € (matériel fourni).
• BD / Dessin / Illustration
Du 1er au 5 juillet et du 8 au 12 juillet de 14h
à 17h (apporter son ordinateur).
Tarif : 160 € (matériel fourni).
• Peinture hyperréaliste / Trompe l’œil
Du 11 au 13 juillet de 10h à 17h.
Tarif : 220 € (matériel fourni).
• Peinture / Modelage / Dessin
Du 8 au 12 juillet de 9h30 à 12h30 (en anglais).
Tarif : 195 € (matériel fourni).
Du 15 au 19 juillet de 9h30 à 12h30.
Tarif : 170 € (matériel fourni).
Inscrivez vous sur
www.terre-et-feu.com/maisons-laffitte
ou au 01 39 12 58 50
[email protected]
Ateliers : 6 bis, avenue de Saint-Germain
Eté 2013, n’hésitez pas à nous consulter et demander
un tarif pour l’assurance de :
Votre voiture,
Votre habitation,
Votre retraite,
Votre santé,
Votre prévoyance,
Votre épargne,
Votre entreprise,
ou Votre commerce.
Un simple devis peut vous permettre d’avoir une
meilleure idée des prix du marché.
Dans tous les cas, faites vos simulations sur notre site
www.allianz.fr/hamelinh
Henry HAMELIN
14 rue de la Muette, 78600 Maisons-Laffitte
Ou contactez-nous au :
N° orias : 07022004
01 39 12 21 42
MASQUES
ET BERGAMASQUES
L’association présente son premier
spectacle, dirigé par Laure Sardin,
vendredi 5 juillet à 20h30, à l’Ancienne
Église.
Afin de clôturer cette première année
d'atelier théâtral riche en découvertes
(pédagogie Lecoq, travail avec les
masques...), les adultes et les adolescents présentent leur spectacle « Le
théâtre, c'est la vie » ! ou comment une
metteure en scène légèrement pointilleuse tente en vain de monter une pièce
ambitieuse et novatrice avec des actrices
romantiques et rebelles !
Venez nombreux les applaudir.
Tarif : 5 €
Renseignements/Réservations :
06 15 21 38 08 ou
[email protected]
ET VOUS…
OÙ SEREZ-VOUS CET ÉTÉ ?
Venez nous rencontrer,
nous saurons vous conseiller et vous aider
à choisir vos prochaines vacances.
79 rue de Paris - 78600 MAISONS-LAFFITTE
Tél. : 01 78 64 10 64
[email protected]
Du lundi au samedi de 9h30 à 20h et sans interruption.
Vivre à MAISONS-LAFFITTE n°128 - juillet-août 2013
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■ 36 Informations municipales
■ Vide-grenier du quartier de la gare
À SAVOIR
■ Stationnement gratuit en zone verte
du 1er au 31 août inclus.
■ Opération Tranquillité Vacances
Pour vous faire connaître des services
de police et les informer de vos dates de
vacances, remplir et envoyer ou déposer
le coupon d’inscription téléchargeable
sur le site de la ville :
www.maisonslaffitte.fr/page d’accueil
à la Police Nationale, 10 rue Jean Mermoz.
Les agents feront des passages réguliers,
de jour comme de nuit.
Pour toute information complémentaire,
contactez les services de la Police
Nationale : 01 34 93 17 17
Le traditionnel vide-grenier organisé par l’Association
des Entrepreneurs de Maisons-Laffitte aura lieu
dimanche 22 septembre de 7h à 18h30. Pour tenir un
stand, vous devez procéder à votre inscription en vous
rendant au magasin Destock 78 (69, rue Saint-Nicolas)
du 21 juin au 27 juillet et du 30 août au 7 septembre, les
vendredis et samedis de 10h à 12h.
N’oubliez pas de vous munir d’une pièce d’identité.
■ Bienvenue à Maisons-Laffitte !
Vous êtes installé depuis moins d’un an à Maisons-Laffitte ?
La municipalité organise chaque année à l’intention des nouveaux Mansonniens une rencontre
conviviale d’information, précédée d’une visite commentée de la ville en bus. Cette journée
d’accueil aura lieu samedi 12 octobre : visite en bus à 16h, réception au château de Maisons à 18h.
Si vous souhaitez y participer et recevoir une invitation, il suffit de vous inscrire avant le
30 septembre :
• Formulaire en ligne sur le site internet de la ville :
www.maisons-laffitte.fr/Vos démarches en un clic/Nouveaux arrivants
• Demande d’inscription sur papier libre, à déposer à l’Accueil de la mairie, en indiquant vos
nom et prénom, adresse postale, n° de téléphone fixe et mobile, adresse courriel et nombre
de personnes présentes (adultes/enfants).
■ Les chantiers de l’été
■ État Civil
Naissances
26.04 : Célia DEBIAZI. 4.05 : Lyna ALINCANT.
5.05 : Rose DELAUNAY. 9.05 : Félicie PETIT.
14.05 : William RUSSELL. 18.05 : Charles
CHAUMONT. 19.05 : Boli GOUANI. 20.05 :
Adrien JAUBERT. 23.05 : Blanche et Amaury
BINET FRENKEL. 26.05 : Pierre MAZE
GIACOMONI.
Mariage
4.05 : Anne-Sophie HUYGHUES-DESPOINTES
et Martin DESBRUYERES.
Événements publiés avec l’accord des familles
Un certain nombre de travaux sont prévus pendant l’été :
• Assainissement : Réhabilitation des réseaux par l'intérieur avenue
Lavoisier du 1er juillet au 2 août et avenue François Mansart du 15 juillet
au 23 août. Travaux d'assainissement sur l'île de la commune du 26 août
au 18 octobre.
• Voirie : Réfection de voirie (mise en place de nouveaux pavés) ruelle de
la Vieille Église du 24 juin au 16 août. Réfection de la cour et de
l'assainissement à l'École Mansart du 8 au 26 juillet. Reprise des enrobés de trottoir avenue
de Saint-Germain entre la rue E. Péroux et la gare du 29 juillet au 9 août. Reprise de l'enrobé
de la crèche rue de Mexico du 12 au 16 août (durant la fermeture de l’établissement).
Réfection de voirie par ECF (Enduit Coulé à Froid : il s'agit de protéger la route avec 2 cm
d'épaisseur de produit type bitume) avenue Carnot, Louvois, Louvre, Henri Marcel et Le Nôtre
(dates non confirmées à l’heure où nous bouclons le magazine).
• Eau potable : Reprise des branchements plomb, parc et centre ville (dates à confirmer).
• Installations hippiques : Réfection de la carrière du CHML du 8 juillet au 21 août.
Merci aux riverains et aux usagers pour leur patience et leur compréhension.
DESTOCK78
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■ Tribunes libres des groupes politiques
Au nom de la démocratie, nous respectons les opinions de chacun. Cette tribune est donc écrite sous l’entière responsabilité de chaque groupe.
La rédaction n’y apporte aucune correction ou modification. Ces textes n’engagent que leurs auteurs et en aucun cas la municipalité ou la rédaction du magazine.
Liste Agir pour Maisons-Laffitte
Le Progrès autrement
Les transports ferroviaires
Les transports demeurent un sujet de préoccupation pour de nombreux Franciliens. En effet,
nous constatons aujourd’hui les conséquences
des 10 années de retard pris par la Région Île de
France dans ses investissements. Nos transports se sont progressivement dégradés alors
que le nombre d’usagers n’a cessé d’augmenter.
Le RER A est emprunté chaque jour par plus de
1.2 millions de voyageurs. 600 000 voyageurs par
jour transitent par la gare Saint-Lazare (seconde
gare d’Europe). Les trains de la ligne RER A sont
contraints d’emprunter des voies utilisées par
d’autres trains. Dans son tronçon central, le
RER A est victime de son succès : il se substitue
souvent à des lignes de métro moins rapides. De
plus, à Maisons-Laffitte, nous pâtissons de la
suppression en journée des « Transilien ».
Pour faire le point sur le sujet et répondre aux
inquiétudes des usagers mansonniens, une réunion publique d’information a été organisée
dans notre ville, à l’initiative de notre députémaire, au mois d’avril dernier ; présidée par le
sous préfet des Yvelines, elle a rassemblé responsables des transports de notre Région, de la
SNCF et de la RATP.
Pendant cette réunion publique ont été évoqués
notamment les dysfonctionnements suivants :
• L’absence de régularité des trains pour des
causes multiples : colis suspects, accidents
graves de voyageurs (32 en 2012 dont 4 au
dernier trimestre à Maisons-Laffitte), malaises,
signaux d’alarmes tirés, vols de câbles, vandalisme etc. ; pourtant plus de 85 % des trains
seraient à l’heure ! Le délai de reprise du trafic
suite à accident, qui reste supérieur à deux
heures, a néanmoins été réduit d’une heure en
10 ans.
• Le manque d’informations sur quais et en
rames (annonçant les causes des retards).
• La suppression de l’interconnexion de
Nanterre ou son déplacement en gare de La
Défense afin de faciliter l’accès à d’autres
lignes en cas de difficultés.
• L’état de propreté des trains.
• La sécurité.
Des améliorations d’envergure ont été annoncées mais leurs effets ne se feront sentir qu’à
moyen et long terme. Pour fluidifier la circulation du RER A, une ligne rapide EOLE sera mise
en fonctionnement à l’horizon 2020. Grâce à
notre persévérance, un arrêt en boucle de
Montesson a été programmé. Nos efforts visent
désormais à ce qu’une correspondance soit
assurée avec la TANGENTIELLE NORD qui
partira de la gare de Sartrouville. Il sera alors
possible de se rendre vers la banlieue nord sans
passer par Paris. En outre, des travaux d’amélioration de l’acoustique sont étudiés afin d’éviter
de nouvelles nuisances pour les riverains.
Nous continuons d’être vigilants.
Par Serge GODAERT
Pour la liste AGIR
Liste Mieux vivre Maisons-Laffitte
Liste Construisons l’avenir
N’opposons pas usager et contribuable
La loi électorale nous empêchant
de continuer à nous exprimer dans
cette Tribune, nous ne publierons
aucun article dans le journal de la ville
jusqu’aux prochaines élections
municipales.
Tarifs municipaux
Comme chaque année, nous avons dû nous prononcer sur les tarifs municipaux. La majorité
municipale a proposé une hausse de 2 % sur les
prix de la restauration scolaire, du conservatoire, des études dirigées, des écoles de sport,
mais aussi des locations de salles, des inscriptions
à des salons et expositions, des emplacements
couverts lors des manifestations hippiques, etc.
Pourquoi une telle hausse uniforme de 2 % sur
tous les tarifs municipaux alors que l’Insee
mesure une baisse de 1,5 % du pouvoir d’achat
au niveau individuel ? Pourquoi ne pas la modérer
pour les services dont le prix « plombe » fortement le budget des familles ? Réponse du maire :
ce qui n’est pas payé par l’usager le serait alors
par le contribuable.
Absence de priorités, aucune volonté d’alléger
les charges des familles. C’est le choix politique de
la majorité en place ! Notre groupe « Construisons
l’avenir » a voté contre cette hausse uniforme qui
accroît les inégalités. D’autant que notre commune
ignore toujours le quotient familial : il ne
s’applique que lorsque la Caisse des Allocations
Familiales l’impose pour attribuer ses subventions, comme dans le cas des centres de loisirs.
Quant à l’aide du CCAS, ce n’est qu’un recours,
bien peu utilisé, avec des critères trop restrictifs.
Cordialement.
Joël DESJARDINS
www.joeldesjardins.com
AVERTISSEMENT
Pendant la période précédant les élections municipales de 2014, les tribunes
politiques réservées aux groupes politiques dans les bulletins municipaux
doivent appliquer l’article L. 2121-27-1 du
code général des collectivités territoriales, sans pour autant être assimilées à
des dons émanant de la commune.
C’est ce que le Conseil d’État a jugé le
7 mai 2012.
Chaque groupe politique est donc libre de
publier une tribune dans ce magazine.
La loi n’interdit pas aux groupes
politiques de s’exprimer !
Rythmes scolaires
Le compte-rendu de la réunion du comité de
pilotage du 25 avril nous a précisé le projet
d’emploi du temps pour les élèves des écoles
élémentaires et maternelles. La journée de
classe finira à 15h45, ensuite commencera le
périscolaire. En élémentaire, les études (rebaptisées « Leçons »), puis des TAP (Temps
d’Activités Périscolaires) relayés par le centre de
loisirs jusqu’à 19h. En maternelle, après 15h45,
TAP puis centre de loisirs.
À la question du financement envisagé, le maire
répond : tous ces services seront à la charge des
familles ; les usagers paieront, car pas question
de solliciter davantage le contribuable. De nouveau, M. Myard fait resurgir cette vieille opposition chère à la droite ; comme si l’usager n’était
pas aussi, le plus souvent, un contribuable...
L’espoir s’amenuise de voir la mise en place
d’activités périscolaires accessibles à tous les
enfants.
Usager/contribuable : nous sommes au cœur de
la question du financement des services publics
locaux. Depuis plusieurs années, la majorité
municipale a choisi de faire supporter aux usagers une part toujours plus importante du coût
réel des prestations, en limitant la contribution
du budget.
Malgré la crise qui frappe aussi des familles
mansonniennnes, M. Myard refuse la solidarité
et l’équité sociale !
Christine LE BERT, Maika BAMPS
et Marc LEFOULON
ps-maisonslaffitte.com
MÉNAGE
REPASSAGE
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CLUB SERVICES PLUS
10, rue George V
78600 Maisons-Laffitte
12, place du Marché :
service copropriété et gérance
1, rue dʼAchères : service location
e.mail : [email protected]
Téléphone : 01 39 12 16 20
Télécopie : 01 39 62 08 02
PLUS de proximité,
pour PLUS de services.
01 39 12 10 02
[email protected]