Julia Cima - adomicileguisseny.org
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A Domicile autour de la danse contemporaine Résidences 2012 – Présentation des artistes pressentis Julia Cima Site: www.juliacima.com Née en 1975, Julia Cima est diplômée du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. Elle est interprète auprès d’Odile Duboc pour Trois boléros, puis accompagne durant onze ans, le travail de Boris Charmatz : Aatt enen tionon, Herses (une lente introduction), Con Forts Fleuve, héâtre-élévision, Régi et Quintet cercle. Au sein de l’Association Edna, dirigée par Boris Charmatz, Julia Cima participe à une série d’évènements performatifs : Confrontations, Education, Statuts, et commence un travail d’improvisation dans des endroits et des contextes très variés. En parallèle de cette longue collaboration, elle travaille avec Gilles Touyard (Programme court avec essorage), Myriam Gourfink (Uberengelheit), Alain Michard (Virvoucher), Benoît Lachambre (Tracer), Elisabeth Schwartz (Les plis du temps) et Laure Bonicel (Le bleu est à la mode cette année / Panoplie). Pendant deux ans, elle anime également une série d’ateliers pour danseurs amateurs. En 2005, elle crée Visitations, spectacle constitué de solos découverts pour la plupart dans les archives de la Cinémathèque de la Danse à Paris, qu’elle choisit et interprète seule. Elle tourne ce spectacle en France et à l’étranger jusqu’en 2008. Sa rencontre avec l’auteur et metteur-en-scène Gildas Milin, qui l’engage comme comédienne pour sa pièce Machine sans cible, l’encourage à travailler dans plusieurs domaines de l’interprétation : danse, théâtre, chant. Elle crée avec Denis Lavant Brut de lettres, pour le Sujet à Vif 2008, dans le cadre du Festival d’Avignon. Guy Walter, directeur des Subsistances à Lyon, lui commande pour le festival ça valse ! (oct 2008), une courte pièce sur des valses viennoises célèbres. Cette proposition, appelée Je suis enchantée, en duo avec le comédien Marc Arnaud et la participation de l’auteur Olivia Rosenthal, mêle un travail de texte et de corps. Julia Cima entame une collaboration avec Mathilde Monnier en 2008 (reprise de rôle pour 2008 Vallée et Tempo 76, puis création de Pavlova 3'23) tout en poursuivant son travail personnel : Danse Hors-Cadre (2009), POEM (2010). Elle enseigne depuis 2010 le travail du corps aux élèves de l’école du Théâtre National de Bretagne, dirigé par Stanislas Nordey. « Un interprète doit pouvoir interroger les désirs des chorégraphes à tous les niveaux, à travers son corps, son vocabulaire corporel mais aussi verbalement. C'est une personne qui s'investit suffisamment pour faire évoluer le projet. Je ne parle pas d'influence mais d'être apte à proposer des choses lorsqu'il y a des difficultés, quelles qu'elles soient, pour permettre au chorégraphe de ne pas rester dans un système ou des "recettes" déjà connus. Il ne s'agit pas non plus de tirer la couverture à soi, mais vraiment de trouver un dialogue où tout le monde a la capacité d'inventer. Après, qu'il s'agisse de forme chorégraphique ou de vocabulaire inédit n'a pas beaucoup d'importance je crois. Si le chorégraphe a du talent et qu'il s'entoure bien, il peut faire d'une idée très simple un spectacle incroyable.» Extrait d’un entretien avec Alexandra Baudelot, « s’inviter dans la danse » Page 1 sur 4 A Domicile autour de la danse contemporaine Résidences 2012 – Présentation des artistes pressentis Lénio Kakléa Née à Athènes en 1985, Lénio Kakléa vit en France. Elle a étudié de la danse classique et contemporaine à l’Ecole Nationale d’Athènes et les sciences politiques à l’Université de droit. En 2005, elle bénéficie de la bourse de la fondation Pratsika pour continuer ses études au C.N.D.C d’Angers sous la direction artistique d’Emmanuelle Huynh. Pendant sa formation, elle étudie et collabore notamment avec Vera Mantero, Shelley Senter et Ko Murobushi. Elle poursuit des stages d’improvisation et de composition auprès de : Eszter Salamon, Christine De Smedt, D.D. Dorvillier, Lin Snelling, Julyen Hamilton, David Zabrano, Loic Touzé, Joris Lacoste, Douglas Dunn et Robyn Orlin. En 2008, elle reçoit la bourse danceWEB pour le festival Impulstanz à Vienne. Depuis 2007, elle participe en tant qu’interprète aux productions suivantes : Danses libres, récital des danses libres de François Malkofsky, projet initié par François Chaignaud et Cecilia Bengolea ; Cribles d’ Emmanuelle Huynh ; Sylphides de François Chaignaud et Cecilia Bengolea ; Bad seeds de Laure Bonicel ; Express2temps de Héla Fattoumi et Eric Lamoureux (reprise de rôle) ; Levée des conflits de Boris Charmatz ; Je suis un metteur en scène japonais de Fanny de Chaillé. En tant qu’artiste chorégraphe, elle a initié et dirigé Matter-of-act, un projet pour 8 spectateurs organisé initialement dans le cadre du festival d’Athènes. Matter-of-act est un projet qui a mis en place une « documentation live » des spectacles du festival par ses spectateurs. Le dispositif était simple : 8 spectateurs ont assisté ensembles aux spectacles proposés dans l’édition 2009 du festival et ont créé une pièce de 20 mn à partir de ce qu’ils ont vu (production : Athens and Epidaurus festival, 2009 – direction artistique : Giorgos Loukos). Une deuxième version du Matter-of-act a été créée et présentée dans le cadre du « Summer Intensive » à Ghent , un projet produit par Les ballets C de la B, initié par Christine de Smedt et co-organisé par Myriam Van Imschoot. En Juin 2010, elle a organisé fluctuât nec mergitur, une opération performative avec 300 participants dans le cadre du concours « danse élargie » organisé par le Musée de la Danse et le Théâtre de la Ville de Paris. « Je formule une hypothèse, simple mais peut-être fausse : la relation d'une action à sa durée la rend vivante. Je cherche donc un système chronographique plutôt que chorégraphique, qui confronterait les actions à leur durée. Un agencement composite de métaphores, de fictions partielles ou complètes, d'actions et de réactions, d'appareils aussi. J’imagine une pièce structurée à partir de sa durée, un ensemble de temps mesurés ou aperçus. Une dramaturgie qui nous permettrait d'examiner un paradoxe: celui d'une danse de nature morte. » Lenio Kaklea Page 2 sur 4 A Domicile autour de la danse contemporaine Résidences 2012 – Présentation des artistes pressentis Daniel Larrieu Site : www.daniellarrieu.com Né le 23 Novembre 1957 à Marseille, Daniel Larrieu fait ses débuts de danseur professionnel au début des années 1980 avec Wes Howard, Anne Marie Reynaud et Régine Chopinot. Le deuxième prix au Concours de Bagnolet en 1982, Chiquenaudes, révèle l’originalité de son langage chorégraphique. Au sein de l’association Astrakan, fondée en 1982, il multiplie les expériences, en passant des jardins du Palais Royal où il répète, à la piscine d’Angers où il crée Waterproof, tentant à chaque fois de renouveler l’expérience de son écriture dans des rencontres chorégraphiques, plastiques, scénographiques et musicales. Considéré comme une figure marquante de la danse contemporaine française, Daniel Larrieu traverse ainsi l’aventure de la danse des années 80, ses expérimentations, ses audaces, ses lieux atypiques. De 1990 à 1992, il est créateur associé au Centre d’art et de culture de Marne-la-Vallée, La Ferme du Buisson. Il est aussi invité par de grandes institutions chorégraphiques nationales et internationales. En 1994, Daniel Larrieu poursuit son travail de chorégraphe dans le cadre des missions du Centre chorégraphique national de Tours dont il est nommé directeur – création d’œuvres nouvelles, diffusion nationale et internationale du répertoire, sensibilisation des publics à la danse, accueil et accompagnement de jeunes compagnies, organisation du festival de danse contemporaine Le Choré-graphique. Il créé des pièces d’envergure -On était si tranquille- 1998, Feutre -1999, Cenizas – 2001, mais aime à chorégraphier de petites formes, danser en solo ou à plusieurs, comme autant d’occasions d’amicales complicités artistiques … Daniel Larrieu quitte volontairement le centre chorégraphique national de Tours fin 2002 et retourne avec la compagnie Astrakan à Paris : il y retrouve l’indépendance et poursuit son travail de création et de collaborations. (N’oublie pas ce que tu devines, Never Mind, reprise de Waterproof…) Au-delà des créations artistiques, la compagnie intervient en pédagogie en direction des amateurs, débutants ou danseurs confirmés. En septembre 2007, il entame un cycle de rendez-vous publics hors-champ de la représentation théâtrale classique. Ce projet est composé d’expériences menées dans des « paysages » spécifiques (bord de mer, espace inter-urbain, jardins…) et avec des artistes toutes disciplines confondues. La compagnie Astrakan s’associe au Manège de Reims, en collaboration avec le CDC de Picardie l’Echangeur pour les années 2010- 2012. Il participe en collaboration avec l’association les Robinsons des Glaces à une expédition sur des plaques de glaces à la dérive en Juin pour attirer artistiquement l’opinion publique sur les changements climatique avec le cinéaste Christian Merlhiot et produit une installation et un film ICE DREAM. En 2012, il sera acteur-danseur dans la mise en scène de Gloria Paris ‘DIVINE’ ou il incarne seul, les figures singulières de Notre Dame des Fleurs de Jean Genet au théâtre de L’Athénée. Daniel Larrieu est membre de la Sacd, de ‘chorégraphes associes’ et participe au comité d’histoire du ministère ème de la culture. La Compagnie L’Astrakan est aujourd’hui installée à la « Ménagerie de verre » (Paris 11 ) Page 3 sur 4 A Domicile autour de la danse contemporaine Résidences 2012 – Présentation des artistes pressentis Jérôme Marin site : www.creadiff.net/ceqd/ Après plusieurs années au Conservatoire d’Art dramatique d’Orléans dans les classes de Nicole Mérouze et jean-Claude Cotillard, au cours desquelles il monte en 1996 Le Journal de Jack l’Eventreur, Jérome Marin crée sa première compagnie de théâtre en 1997 : la Compagnie de l’Eau qui dort, qu’il installe à Ingré, à côté d’Orléans. Il imagine et joue plusieurs spectacles de théâtre et chansons, notamment autour de l’univers de Karl Valentin et de l’absurde (Kabaret truc en 1998, Saucisson de cheval en 1998, La fin du Monde en 2000, Saucisson de cheval 2 en 2001). C’est là que l’envie de chanter, et de travailler spécifiquement sur la chanson « cabaret » vient ; naît alors en 2001 le personnage de Monsieur K. qui fait ses armes avec le répertoire de Kurt Weill & Bertolt Brecht, et qui prend son envol en 2006 avec un répertoire de chansons originales dont Jérôme Marin signe la plupart des textes. Entre 2000 et 2003, il monte deux pièces dans le cadre du Forum des Droits de l’Homme d’Orléans : Description de Philippe Minyana et Ils sont deux désormais sur cette terre immense d’Enzo Cormann. Il adapte et met en scène la nouvelle de Maupassant : Le Horla. En 2003, il fonde à Orléans le Théâtre Orchestral de Mlle Jézabel, où il met en place différents projets et spectacles autour du théâtre et de la chanson : les Ateliers d’écriture de chansons (durant 5 saisons), Il était un piano noir en 2003 (lecture musicale d’après les mémoires inachevés de Barbara), D’Amour et de chair fraîche en 2004 (spectacle de chansons d’amour tendres et cruelles). En 2009, il reprend la direction artistique de la Compagnie de l’Eau qui dort, refondée en collectif d’artistes pluridisciplinaires, et crée Jack l’Eventreur qu’il écrit et met en scène (la création musicale est de Jean-Yves Rivaud). En dehors de ses recherches artistiques, Jérôme Marin travaille en tant que comédien avec plusieurs compagnies : Illusions d’après Richard Bach, adapté et mis en scène par Niseema Theillaud (Cie de l’Eau qui dort – 2003) – Fallait rester chez vous de Rodrigo Garcia, mis en scène par Christian Sterne (Les Fous de Bassan ! – 2004) - La vie c’est scopitone installation cinématographique de rue autour de l’univers visuel et musical des scopitones des années 60 & 70 (La Tortue Magique – 2005) – La Conjuration des Imbéciles d’après John Kennedy Toole, mis en scène par Bastien Crinon (Aurachrome Théâtre – 2008) – Entre les murs d’après le roman de François Bégaudeau, mis en scène par François Wastiaux (Cie Valsez Cassis – création en janvier 2009 à Théâtre Ouvert – Paris). De décembre 2006 à décembre 2007, il organise mensuellement à Paris des soirées cabaret décalées au café littéraire l’Ogre à Plumes. Et, en 2007, il crée et dirige la 1ère édition du Kabaret festival à Ingré (45), dédié aux différentes expressions du cabaret (Cie de l’Eau qui dort) En octobre 2008 sort le premier album, enregistré en public, de Monsieur K., intitulé : L’antre de l’Ogre. En janvier 2010, il crée deux nouveaux spectacles musicaux autour des chansons de Boris Vian : Chansons possibles & Chansons impossibles (Baroque production). En 2011, il crée au Théâtre d’Orléans deux nouveaux spectacles musicaux pour Monsieur K. : Chansons dégénérées autour des chansons mises en musique par Kurt Weill ; Minuit et des poussières… autour d’un répertoire de chansons originales, et avec le chorégraphe François Chaignaud une pièce protéiforme autour de la chanson française des années 20-30 et de l’univers des Cafés-Concerts, Sous l’ombrelle. Page 4 sur 4
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