PANORAMA DE L`AUDIOVISUEL BRESILIEN EN 2008

Transcription

PANORAMA DE L`AUDIOVISUEL BRESILIEN EN 2008
PANORAMA DE L’AUDIOVISUEL
BRÉSILIEN
EN 2008
Actualisé le 31 juillet 2009
Service Audiovisuel de l’Ambassade de France au Brésil
Consulado Geral da França No Rio de Janeiro
Av.Presidente Antonio Carlos, 58
200 20-010 Rio de Janeiro – RJ
Tel : +55 11 39 74 66 48
Fax : +55 11 39 74 68 65
I- CINÉMA
1 - LE CINÉMA AU BRESIL EN 2008
1.1. La fréquentation en salle
Une enquête, réalisée en 2008 par le Syndicat des Distributeurs de Rio de Janeiro
(SEDCMRJ), a montré que seul 8,7% des brésiliens (16,8 millions de brésiliens pour un total
de plus de 190 millions d’habitants) fréquentaient les salles de cinéma. Le prix de l’entrée et
l’insuffisance du nombre de salles sont vus comme les principaux obstacles à une plus large
consommation de cinéma dans le pays.
Après trois années de baisse consécutive, la fréquentation des salles de cinéma au Brésil est
resté stable en 2008 avec 89,3 millions d'entrées soit une augmentation de + 1.63% du public
par rapport à 2007.
- Nombre de films sortis en salle :
2005
217
2006
273
2007
326
2008
323
2006
91,276,579
2007
87,914,437
2008
89,363,021
- Public total par année :
2005
93,492,778
- Recettes box office 2008
2008
R$ 728,270,184.51 – approx € 240 millions
- Prix moyen de l’entrée en 2008
2008
R$ 8.13 or € 2.69 (Janv. 26, 2009)
1.2. Le parc de salles de cinéma au Brésil en 2008
L'ANCINE (Agence Nationale du Cinéma) dénombre 2.190 salles de cinéma au Brésil fin 2008,
ce qui est très peu au regard de l’extension du pays et de sa population.
En l’espace de 12 ans, le parc de salles de cinéma au Brésil a connu de profondes mutations.
Le pourcentage de cinéma équipés uniquement d’une seule salle (type «cinema de rua ») est
passé de 61 % en 1999, à 37,4% en 2008. En revanche, le nombre de cinémas équipé de 2 ou
3 salles n’a pratiquement pas bougé en 12 ans. Il s’agit généralement de cinéma anciens ayant
fait l’objet de rénovations ces dernières années. Les complexes de 4 à 9 salles sont ceux qui
ont connu la plus forte expansion sur la période, ce qui démontre la préférence des exploitants
brésiliens pour les complexes de taille moyenne. La croissance des complexes de plus de 10
salles reste elle très modérée.
Cinemark entreprise leader du marché, qui est également le principal exploitant étranger au
Brésil, renforce régulièrement sa position dans le domaine de l’exploitation, avec une part de
marché représentant environ 35% des recettes et 19 % du nombre total de salles.
UCI commence également à reprendre ses investissements dans le pays, en créant dans
certains cas, des liens avec des exploitants brésiliens. En 2008, en ajoutant les collaborations
avec le groupe Ribeiro e a Orient, UCI détient 139 salles (soit 6,7% du circuit national) avec
une part de marché de 10 % des recettes.
Le Groupe Severiano Riveiro, principal exploitant brésilien, parie sur la rénovation de son
circuit en développant davantage la marque Kinoplex et consolide sa position à des endroits où
il est traditionnellement bien implanté, comme Rio de Janeiro.
Les salles d’art et essai représentent aujourd ‘hui 10% des salles de cinéma brésiliennes,
comprenant 199 salles à la fin de l’année 2008. São Paulo est en tête du classement avec 50
salles, tandis que Rio de Janeiro occupe la seconde place avec 38 salles. Brasilia, avec 28
salles, est la troisième ville du pays en terme de salles d’art et d’essai. Le groupe Espaço de
Cinema reste en tête du classement des exploitants d’art et d’essai au Brésil, avec 74 salles.
En deuxième position e trouve le groupe Estação qui possède 25 salles, pour la majeure partie
à Rio mais aussi dans le Minas Gerais et à São Paulo. Deux distributeurs de films français
indépendants ont également acquis deux complexes à São Paulo (Reserva Cultural et salle
HSBC).
Notons également la place de plus en plus importante de l’entreprise Rain, entreprise
brésilienne qui a équipé en diffusion digitale 152 salles dans 17 villes, réparties en 57
complexes de 17 exploitants différents.
1.3. La production de films brésiliens en 2008
En comparaison à 2007, le cinéma brésilien a connu une année 2008 plus morose : le cinéma
national a attiré 8.2 millions de spectateurs, soit environ 20% de spectateurs en moins qu’en
2007 (10.3 millions). 2007 avait été marqué par les succès en salle des films Tropa de Elite (2.4
millions d’entrées) et A Grande Familia (2millions d’entrées) qui à eux deux réalisaient près de
la moitié des entrées nationales. En terme de fréquentation, 2008 constitue la plus mauvaise
année pour le cinéma brésilien depuis 2002 : seul 4 ont attirés plus de 500.000 spectateurs
cette année. Meu nome não é Johnny constitue le plus gros succès brésilien au box office cette
année, la film de Mauro Lima dépassant la marque des 2 millions spectateurs. Malgré tout, 81
films brésiliens sont sortis en salle en 2008, soit 3 films de plus que l’an passé. La production
cinématographique brésilienne continue de progresser d’année en année. A titre d’exemple,
deux fois plus de films brésiliens sont sortis en salle en 2008 qu’en 2005.
- Nombre de films brésiliens sortis en salle par année
2005
45
2006
72
2007
77
2008
80
2006
9,932,474
2007
10,310,965
2008
8,749,897
- Public films brésiliens par année
2005
10,744,280
- Parts de marché en terme de spectateurs des films brésiliens par année
2005
11,5%
2006
11%
2007
11,7%
- Recettes films brésiliens 2008
2008
R$ 69,081,658.57 – approx. € 22 millions
2008
9,7%
- Box office Films brésiliens en 2008
Trois films brésiliens déjà ont dépassé la barre du million d’entrées en 2009 (Se eu fosse
você 2, Divã e A mulher invisível). Fin mai, le cinéma brésilien comptabilisait déjà plus d’entrées
que pour toute l’année 2008. Le public des films nationaux atteint fin juin 10,3 millions de
spectateurs. Au cours du premier semestre 2009, la part de marché des films nationaux,
en termes d’entrées, est de 19.4%, contre 8.3% au premier semestre 2008. Dans manière
générale, la fréquentation est en hausse, le premier semestre enregistrant une augmentation du
nombre de spectateurs de 31 % par rapport à l’année dernière, pour atteindre un total de 55,5
millions de spectateurs.
1.4. La distribution en 2008
Avec un total de 328 longs-métrages exploités commercialement dans le pays en 2008,
l’année s’achève sur une légère baisse par rapport à 2007, où 338 films avaient trouvé le
chemin des salles. Cependant 82 productions brésiliennes sont sorties dans les salles en 2008,
soit un chiffre identique à celui de 2007. 246 productions étrangères sont sorties sur les
écrans brésiliens, dont 147 sont des films nord-américains pour 99 films d’autres pays.
Par ailleurs, 2008 a été une année significative en ce qui concerne la consolidation du format
3D ; Cinq films sont sortis dans ce format : en 2007, seuls deux films étaient sortis. Cette
hausse est accompagnée également d’une augmentation chaque année du nombre de salles
équipées pour ce type de projections. En avril 2009, on comptait 28 cinémas équipés de la 3D
au Brésil.
1.5. L’origine des films sortis en salle au Brésil en 2008
1.6. La home video
Entre 2006 et 2008, le nombre total de DVDs vendus dans le pays a chuté de 14% (passant de
28,7 M à 24,7M). De ce total, la vente pour les videoclubs a connu une chute encore plus
accentuée : de 8,5M d’unités à 4,6 M soit une chute de 45%.
La piraterie d’après l’Union Brésilienne de Video représenterait 60% du marché.
Evolution du marché de DVDs :
2004
Titres lancés
Unités
vendues (en
M)
Location
Sell-thru
Source : Filme B - Mai 2009
2005
2006
2007
2008
1039
16,4
1425
27
1012
28,7
1960
27,7
1731
24,7
4,4
12
7,6
19,4
8,5
20,2
6,1
21,5
4,6
20,1
2 – LE CINÉMA FRANÇAIS AU BRÉSIL EN 2008
2.1. Le cinéma français en Amérique Latine
En dépit d’une conjoncture économique défavorable, le sous-continent latino-américain
demeure un marché majeur pour la cinématographie française si l’on en juge par le nombre
d’entrées en 2008, soit plus de 8,8 millions d’entrées. Les résultats des films français dans ce
sous-continent ont dépassé de près de 1,3 million ceux de 2007.
A l’exception du Mexique, aucun pays ne dépasse le seuil d’une entrée par habitant et par an,
le plus faible étant le Brésil (0,47 entrée par habitant) suivi par la Colombie (0,51).
La part de marché des films français oscille entre 0,5 et 4,5 % selon les territoires et les
années. En 2008 on se situe entre 1, 6 et 3, 7 %, avec au Brésil une part de marché de 2 %.
Par ailleurs, le fait le plus notable depuis 10 ans est le quasi-doublement des ventes et surtout
des sorties sur ces territoires. Alors que 73 productions françaises atteignaient les écrans
d’Amérique Latine en 1999, on en a dénombré 179 en 2008 (dont 38 pour le Brésil et le
Mexique et 35 en Argentine).
2.2. Le cinéma français au Brésil en salle
Le cinéma français au Brésil comptabilise 2,18 millions d’entrées en 2008, chiffre relativement
stable par rapport à 2007. 41 films français sont à l’affiche au Brésil en 2008.
Les résultats de 2008 sont à mettre au crédit de films majoritairement français (1,761 millions),
ce qui n’était pas le cas en 2007.
Au total, le cinéma français a généré près de 6,2 millions d’euros de recettes en 2008 contre
6,04 millions d’euros en 2007. Le Brésil représente le deuxième marché pour le cinéma
français en Amérique Latine, derrière le Mexique. C’est un pays très important en volume
d’achats mais le manque de salles empêche souvent la sortie et les films français restent
cantonnés à des sorties vidéo ou DVD.
En 2008, quatre films du Top 5 sont des productions majoritairement françaises. Babylon AD de
Mathieu Kassovitz est le film français ayant attiré le plus de spectateurs, suivi de près par
Chasseurs de dragons d’Arthur Qwak et Guillaume Ivernel et de Taken de Pierre Morel.
En 2008, le premier distributeur du cinéma français au Brésil est Imovision avec 13 films sortis
en salle. Ensuite on trouve Imagen Filmes avec 7 films et Pandora avec 4 films.
A la fin du premier semestre 2009, le cinéma français comptabilisait 368.000 entrées au Brésil
pour 1,85 millions d’euros de recettes. Ces résultats sont sensiblement les mêmes que l’année
dernière à la même époque. 21 films français sont sortis dans les salles brésiliennes depuis le
début de l’année. Entre les murs de Laurent Cantet est le film qui a attiré jusqu’à maintenant le
plus grand nombre de spectateurs avec 156.820 entrées. Il est suivi de Caramel de Nadine
Labaki (40.207 entrées), une coproduction franco-libanaise et de Les enfants sont partis de
Daniel Burman (36.807 entrées), une coproduction Argentine/Espagne/Italie/France.
Box office films français 2008
2.3. Le cinéma français dans les festivals brésiliens, à la télévision et en vidéo
Dans les festivals brésiliens, le cinéma français est très présent cette année. 60 productions ou
coproductions françaises ont été programmées au Festival de Rio en 2008 (soit près de 20% du
total des films programmés) ; 36 films à la Mostra de São Paulo; 24 films dans le festival de
courts métrages de Rio de Janeiro Curta Cinema; 23 films dans le principal festival brésilien de
cinéma d’animation Anima Mundi; et 5 films dans le plus important festival de films
documentaires, É Tudo Verdade, pour ne citer que les festivals les plus importants. En 2008,
environ 237 films français ont été programmés sur les chaînes de télévisions payantes : 145 sur
TV5, 34 sur Eurochannel, 36 sur Telecine et 17 sur HBO.
Sur le marché de la home video, environ 60 films français sortent chaque année (5 par mois en
moyenne).
2.4. Les coproductions France-Brésil
Les coproductions entre la France et le Brésil sont régies par un accord de coproduction
bilatéral, signé le 6 février 1969 et renouvelé le 14 octobre 1985. Rappelons que, du fait de sa
double nationalité ainsi acquise, un film coproduit peut avoir accès aux systèmes de soutien
dans les deux pays.
Le nombre de coproductions officielles entre la France et le Brésil est faible : seulement 6 longs
métrages en 13 ans auxquels on doit ajouter les films soutenus par le Fond Sud, quatre depuis
2005.
La répartition entre les productions majoritaires françaises et brésiliennes et en faveur des films
d’initiative brésilienne. Presque toutes les collaborations trouvent leur origine du côté du Brésil.
De nombreux films sont faits en collaboration avec les deux pays en dehors du cadre officiel :
par exemple Carnet de voyages de Walter Salles, La Cité de Dieu de Fernando Meirelles, Rio
Ligne 174 de Bruno Barreto.
2.5. Le Fonds Sud
10 films brésiliens ont reçu le Fonds Sud depuis sa création. En 2008, le réalisateur Esmir Filho
reçoit le Fonds Sud pour son premier long métrage : Les idoles et la mort. En 2009, Julia Murat
reçoit également le Fonds Sud pour son premier long métrage : Peso da massa, leveza do pão,
produit par Taiga Filmes.
II- TÉLÉVISION
1- TÉLÉVISION HERTZIENNE
1.1. Audience des principale chaînes
Répartition de l’audience des chaînes de télévision gratuite en 2008
Source : IBOPE 2009
94,5 % des foyers brésiliens possèdent la télévision. La télévision est vue par 98% des
brésiliens et devance ainsi la radio, écoutée par 89 % des brésiliens, les magazines et les
journaux lus respectivement par 56 et 47% de la population.
Les journaux d’information télévisée et les « telenovelas » sont les programmes recueillant la
part d’audience la plus élévée, 80%.
La majorité des revenus publicitaires se concentre sur la chaîne Globo propriété de la famille
Marinho. TV Globo est l’un des principaux groupes audiovisuels au monde, en particulier dans
le domaine de la production de programmes.
Le second opérateur Record capte 20, 9 % du marché et est lié à l’Eglise Universelle du Règne
de Dieu, église évangélique très présente au Brésil.
Depuis 2006, la chute de l’audience de la Globo est régulière. En revanche, l’audience de
Record ne cesse de croître depuis 2004 (environ 1 point par an). Record conforte ainsi sa
position de deuxième chaîne du pays télévisuel hertzien, passant devant SBT.
1.2. Bilan de la première année d’existence de la nouvelle chaîne de télévision publique
TV Brasil
Nouvel acteur dans le paysage de la télévision hertzienne, la nouvelle télévision publique
nationale, TV Brasil, créé en 2007, a connu une première année d’existence marquée par
plusieurs conflits internes d’ordre juridique (homogénéisation des statuts des salariés), et
politique. En juin 2008, à l’issu d’un conflit avec la Présidence, le Directeur général de la
chaîne, Orlando Senna, quitte ses fonctions. Après une transition assurée par Tereza Cruvinel,
Présidente de la EBC (Entreprise Brésilienne de Communication), la holding qui contrôle TV
Brasil, Paulo Rufino a été nommé nouveau Directeur Général de la chaîne. Malgré ces
difficultés, l’année 2008 a été marquée le lancement d’une programmation commune aux 24
chaînes éducatives et universitaires du réseau TV Brasil. 12 fenêtres sont gérées par TV Brasil
tout au long de la journée, totalisant 8 heures de programmation. Aujourd’hui, les chaînes du
réseau consacrent 49% de leur temps d’antenne à la programmation de TV Brasil (contre 30%
en novembre 2007). 216 heures de programmes ont été produites et programmées par la
chaine tout au long de l’année 2008. L’effort a principalement porté sur l’acquisition de droits
d’exhibition de films et documentaires, pour occuper les quatre fenêtres long métrage de la
semaine. TV Brasil est aujourd’hui la chaîne gratuite qui programme le plus de cinéma brésilien
à la télévision. Elle dépend du dispositif d’audiovisuel public EBC, Empresa Brasil de
Comunicação qui comprend également une agence de presse, et plusieurs radios.
2- TV DIGITALE TERRESTRE
La première transmission de signaux en haute définition a été effectuée à São Paulo le 2
décembre 2007.
Concernant l'implantation de la télévision numérique au Brésil, celle ci se déroule plus vite que
prévu : la TV digitale terrestre concerne à ce jour 645 mille spectateurs (chiffre qui correspond
aux ventes de récepteurs annoncées par la ELETROS (Association Nationale des Fabricants
de Produits Electroniques). 40 millions de brésiliens peuvent potentiellement avoir accès à la
télévision numérique sur tout le territoire. On estime que tout le Brésil sera couvert par la signal
numérique de télévision d’ici 5 ans.
3- MARCHÉ DE LA TÉLÉVISION PAYANTE
La télévision payante est apparue en 1991 au Brésil. Au premier trimestre 2009, le nombre
d’abonnés à des services de télévision payante a augmenté de 1.9% pour atteindre un total de
6,35 millions d’abonnés. Le nombre d’abonnés est en hausse de 17,6% par rapport à l’an
passé. Au Brésil, 66% des abonnés à la télévision payante reçoivent la télévision par câble, 33
% par satellite et 5% par la technologie DTH.
Net demeure le leader incontestable du marché, creusant encore l’écart avec ses concurrents
grâce au succès de son offre Triple Play.
Les plus grands opérateurs sont Net (50,6% des abonnés à la TV payante, accès par le câble)
et Sky (31 % des abonnés, accès par le satellite), Telefonica quant à elle touche 7, 6% des
abonnés.
En 2008, le marché de la télévision payante a été marqué par des mouvements de fusionacquisition (rachat de Big TV par Net, rachat de ITSA par Sky), par le développement de la
Télévision Directe par Satellite (DTH, Direct-to-Home) et par la généralisation de l’offre de
services groupés avec l’internet haut débit.
Evolution du nombre d’abonnés aux services de télévision payante
Source : ABTA 2009
La croissance prévue de la TV payante pour l’année 2009 devrait être de 10%, soit un total de
6.3 M d’abonnés (source : PTS).
Les opérateurs
Part de marché des opérateurs de télévision payante en 2008
Source : ABTA 2009
NET Serviços, leader du marché, est une filiale du groupe Globo, ce dernier ayant cédé la
majeure partie de sa participation dans Net Serviços à l’opérateur de télécommunication
brésilien Embratel-Telmex (37% de participation dans le capital). GB Empreedimentos possède
49 % de la société.
Direct TV/ Sky Brasil
Le groupe Globo possède actuellement 28% de capital du groupe.
Telefonica
Suite à la prise de participation dans TVA, le deuxième opérateur de télévision du câble, et au
lancement de son bouquet de télévision via satellite fin 2007, l’opérateur de télécommunication
Telefonica est devenu le troisième opérateur brésilien de télévision payante.
EMBRATEL lance en janvier 2009 un nouveau service de Pay-tv par satellite. Le nouveau
service DTH compte déjà plus de 100.000 abonnés en juillet 2009.
Oi TV (Telemar) : le plus grand opérateur de téléphonie du Brésil, OI, a acquis le système de
câble (Belo Horizonte) et lance OI TV, la TV par cable de Oi, dans 4 localités (Belo Horizonte,
Barbacenas, Poços, Ubelandia).
4- CHAÎNES FRANÇAISES
TV5Monde est reçue au Brésil par câble ou satellite. En décembre de 2008, TV5Monde avait
1.870.658 abonnés (70% avec Net, 20,5% avec Sky).
Sur la période observée (octobre 2007/2008), la base des abonnés de TV5MONDE a augmenté
de 16,3%, passant de 1.639 M à 1.907 M soit 1,7% de plus que la croissance de la TV payante
qui a connu une évolution de 14,6%.
Le nombre d’abonnés en juillet 2006 à la veille de la numérisation était de 1.742 M,
TV5MONDE a donc récupéré 100% de sa base d´abonnés antérieure à la numérisation de la
digitalisation de Net en janvier 2008.
La perte de 250.000 abonnés liés au passage de la Net au numérique devrait être absorbée fin
2009, compensée par la croissance du marché de la TV payante et de l’entrée de TV5MONDE
dans deux nouveaux systèmes (DTH Embratel et câble Oi TV).
France 24 n’est pas encore présent au Brésil.
Eurochannel n’est pas une chaîne française mais diffuse des programmes européens surtout
français. Créé en 1994, la chaîne diffuse 24 heures sur 24, par câble et satellite en Amérique
Latine, les Caraïbes, et Canada. Au Brésil, elle a plus d’un million de foyers abonnés.
Au Brésil, euronews est diffusée dans les deux grandes mégapoles du pays, São Paulo et Rio
de Janeiro. Les abonnés ont accès à euronews en portugais sur quatre réseaux câblés depuis
mars 2009 : STV Comunicação, RCA Cabo Frio, TV a Cabo SP et Multimidia TV a Cabo.
En Amérique Latine, Euronews est partenaire d'Eurochannel, chaîne de cinéma et de
documentaires européens. Elles forment ensemble une offre européenne pour l'Amérique
Latine.
Euronews est désormais reçue dans 8 pays d'Amérique Latine : Mexique, Pérou, Nicaragua,
Bahamas, Trinidad et Tobago, République dominicaine, Brésil et Chili dans plus de 163 000
foyers.
III- RADIO
1. DONNEES GENERALES
88, 1% des domiciles brésiliens ont la radio.
Nombre de radios au Brésil
Radios
FM
OM
OT (Onde
Tropicale)
OC (Ondes
courtes)
TV (Televisão)
Radios
communitauraires
2006
7.661
2.599
1.710
75
2007
8.172
2.678
1.718
75
2008
8.499
2.732
1.749
74
66
66
66
478
2.733
481
3.154
492
3.386
Anatel. Bilan annuel 2008.
Format radio digitale
Le Brésil devrait adopter avant la fin de 2009 un standard pour la radio digitale. Deux
propositions sont étudiées actuellement : le standard américain IBOC et le standard européen
DRM.
2- PLACE DES RADIOS FRANCAISES
Malgré les difficultés du marché brésilien de la radio (traditionnellement réfractaire aux médias
étrangers et dominé par de grands réseaux nationaux comme CBN, Bandeirantes, Jovem Pan,
etc.), RFI compte plus de 30 partenaires contractuels au Brésil, qui représentent plus de 80
points de diffusion (fréquences).
Parmi ces partenaires, figurent de grands groupes comme les réseaux nationaux CBN (Globo),
mais également des groupes important fonctionnant à l’intérieur des Etats de la Fédération
comme Itatiaia au Minas Gerais, Central Barriga Verde à Santa Catarina ou Jaime Câmara au
Goias.
Sky propose dans son bouquet basique par satellite un canal RFI 24 h / 24 comportant des
infos en français et en portugais du Brésil.
Net diffuse également sur le câble un canal RFI tout info (en français et en portugais) 24 h / 24
pour les abonnés à son bouquet basique sur le bouquet câblé de Net à São Paulo et Brasilia et
depuis le 15 décembre 2008, dans 12 villes supplémentaires: Rio de Janeiro, Porto Alegre,
Belo Horizonte, Curitiba, Manaus, Florianópolis, Campinas, Santos, São José dos Campos et
Ribeirão Preto.
RFI vient d’installer un système de réception par satellite à Radio USP à Sao Paulo qui
commencera à reprendre des programmes de RFI en portugais du Brésil.
RFI met actuellement à disposition de ses partenaires 4 programmes quotidiens de 30 minutes
chacun du lundi au vendredi, ainsi que 2 programmes le week-end via le satellite Hispasat (en
clair et en numérique, bande Ku).
RFI a également inauguré le 27 juillet 2009 une nouvelle forme de distribution de ses
programmes en portugais au Brésil, en partenariat avec AGENCIA RADIOWEB
(http://www.rwmidias.com.br/radioweb.php), la plus grande agence fournissant des contenus
radio par Internet dans ce pays.
Les émissions de RFI, dûment identifiées, feront ainsi partie de plus 50 programmes
journalistiques qu’AGENCIA RADIO mets quotidiennement à disposition de ses plus de 1800
radios partenaires FM et AM (commerciale, publiques et communautaires), diffusant dans plus
de 1100 municipalités brésiliennes et couvant une population d’environ 110 millions d’habitants.
En ce qui concerne la musique française et d’autres musiques, il y a une banque de
programmes avec qualité broadcasting disponible par Internet pour les radios abonnées à ce
service.
RFI a commencé également des conversations avec les principaux opérateurs de téléphonie
mobile pour que la chaîne soit présente sur ces nouveaux vecteurs de communication (Vivo,
Tim, Claro, Oi).
Hors RFI elle-même, les seules radios françaises qui diffusent en portugais sont Radio Alfa
(http://www.radioalfa.info/), à Paris, ainsi que, bien sûr, la filiale du groupe RFI au Portugal,
Radio Europa 90.4 FM (http://www.radioeuropa.fm/index_17.html), à Lisbonne. Or, grâce à son
Pole Lusophone, RFI est la seule radio française qui fait une programmation spécialement
conçue pour le public brésilien en utilisant aussi bien la langue que l’accent local.
IV- CONVERGENCE
I- LE MARCHE BRESILIEN DE LA TELEPHONIE MOBILE
En juin 2009, le nombre total de clients pour la téléphonie mobile est de 159,6 millions, 81, 82%
des téléphones étant en pré-achat. Soutenu par la forte croissance de l'économie brésilienne et
par la compétition accrue entre opérateurs, le secteur de la téléphonie mobile a continué de
croître en 2009 au Brésil à un rythme d’environ 20% par an, tant en nombre de clients qu'en
revenus.
Ceci a permis au Brésil de conforter sa cinquième place au classement mondial en nombre de
clients, les quatre premiers étant respectivement la Chine, les Etats-Unis, l’Inde et la Russie.
1.1 Les principaux acteurs (téléphonie mobile)
Juin 2009
Operadora
Controlador
Celulares
(Milhares)
Market
Share
1ª
Vivo*
Telefonica/Portugal Telecom
46.819
29,33%
2ª
Claro
América Móvil
40.486
25,36%
3ª
Tim
Telecom Italia
37.839
23,71%
4ª
Oi/BrT
Telemar
33.874
21,22%
5ª
CTBC
CTBC
483
0,30%
6ª
Sercomtel
Prefeitura Londrina Copel
93
0,06%
7ª
Aeiou
Unicel
19
0,01%
* Vivo inclui Telemig Celular; Oi inclui a Amazônia Celular e BrT.
Fonte: Anatel.
VIVO est une joint-venture entre TELEFÓNICA MÓVILES et Portugal TELECOM. En 2007, cet
opérateur a complété sa couverture nationale par l'acquisition de TELEMIG qui opère dans
l'Etat du Minais Gérais, et par l’achat de licences 2G pour couvrir des Etats du Nord-Est. VIVO
est leader sur le marché de la téléphonie mobile au Brésil.
CLARO est la filiale du groupe AMERICA MOVIL.
TIM, le groupe italien TELECOM ITALIA est présent sur le territoire brésilien depuis 1998.
OI/BrT a débuté ses services en juillet 2002. Il est contrôlé par l’opérateur de téléphonie fixe 0ITELEMAR. Fin 2007, le groupe a racheté AMAZONIA CELULAR pour un montant de BRL 120
millions, ce qui le positionne comme leader sur la zone Nord du Brésil avec 37,5% de part de
marché. En 2008 il fusionne avec BRASIL TELECOM.
1.2. Le lancement de la 3G au Brésil
Le conseil directeur de l’ANATEL a approuvé, en juillet 2007, le texte de l’appel d’offres pour
l’attribution des licences de téléphonie mobile de troisième génération (3G) au Brésil.
VIVO (conjointement à TELEMIG) et CLARO ont chacun acquis des licences 3G sur l’ensemble
du territoire du Brésil.
TIM a acheté les licences sur la quasi-totalité du territoire, à l’exception d’une petite zone de la
région du Minas Gérais.
Quant à OI et BRASIL TELECOM, ils se partagent le territoire, à l’exception des municipalités
couvertes par CTBC dans les Etats de São Paulo, Mato Grosso do Sul et Goiás.
CLARO et TELEMIG ont procédé au lancement de leurs services 3G dès le quatrième trimestre
2007, suite à l’autorisation octroyée par l’ANATEL d’opérer sur les bandes de fréquences de
850 Mhz, dont ils disposaient. Les autres opérateurs ont lancé ce nouveau service au premier
semestre 2008.
En juin 2009, il y avait au Brésil 5, 7 M de portables 3 G au Brésil.
L’offre de TV sur les mobiles
Plusieurs opérateurs ont lancé leur offre de télévision sur mobile en 2008. Claro a lancé en
octobre un service de streaming vidéo baptisé Minha TV, avec des contenus produits par des
chaînes telles que MTV, Discovery Movel, Fashion TV, Cartoon Network. L’originalité de l’offre
de Claro tient dans le fait que Minha TV est également accessible sur internet pour les clients
de l’opérateur qui ne sont pas équipés de portables adéquats. Vivo, le leader sur le marché de
la téléphonie mobile au Brésil, proposait dès 2004 une offre de chaînes de TV sur portable.
Actuellement l’offre Vivo Play compte 13 canaux payants, dont la moitié pour adultes. Certaines
chaînes sont diffusées en direct comme Band Internacional ou RTP. Les autres proposent une
programmation actualisée périodiquement et spécialement formatée pour les téléphones
mobiles. Vivo possède une base de près de 2.2 millions d’abonnés équipés d’appareils
permettant de recevoir ces contenus. Au moment du lancement de son offre 3G en mai, TIM a
lancé sa TIM TV qui propose 15 chaînes de télévision. L’opérateur a signé un partenariat
stratégique avec Sky pour la négociation de contenus pour la TIM TV. Sur les 35 millions de
client de TIM, seul un million est équipé d’appareils permettant de recevoir la TIM TV. Brasil
Telecom a également lancé en fin d’année un service de TV mobile accessible uniquement sur
téléphone 3G. La grille de programmation inclut 9 chaînes dont Cartoon Networks, Discovery
Channel et MTV.
II- LE MARCHE BRESILIEN DE L’INTERNET
Il existe 62 M d’usagers d’internet au Brésil en 2009 (soit environ 33% de la population). Entre
2002 et 2008, la croissance annuelle du nombre d’usagers d’internet était environ de 21% par
an. L’internet à haut débit atteint déjà 7.2 M de foyers, la perspective est d’atteindre 10.0 M en
2010.
60% des jeunes entre 10 et 24 ans utilisent Internet.
CONTACTS
•
CINEMA
- Institutions:
AGÊNCIA NACIONAL DE CINEMA
Av. Graça Aranha, 35 / 5° andar - Centro
CEP: 20030-002 - Rio de Janeiro - RJ
Tel: (21) 2292-8955 / 2240-1400
E-mail: [email protected]
Site: www.ancine.gov.br
MINISTÉRIO DA CULTURA- SECRETARIA DO AUDIOVISUAL
Esplanada dos Ministérios, Bloco B, 2° andar
CEP: 70068-900 - Brasília – DF
Tel: (61) 3316-2087 (Secretária SAV)
Fax: (61) 3316-2086
E-mail: [email protected]
Site: www.cultura.gov.br
CINEMATECA BRASILEIRA
Largo Senador Raul Cardoso, 207 - Vila Clementino
CEP: 04021-070 - SÃO PAULO
Tel. (11) 3512-6111
Tel.: (11) 3512-6100
E-mail: [email protected]
Site : www.cinemateca.com.br
MINISTÉRIO DAS RELAÇÕES EXTERIORES - DIVISÃO DE PROMOÇÃO DO
AUDIOVISUAL (DAV)
Esplanada dos Ministérios Bloco H - Palácio Itamaraty
Anexo II - Sala 11 Brasília, DF - Brasil - 70170-900
Tel: (61) 3411-6713
Fax: (61) 3411-9226
Site: www.dc.mre.gov.br
CINEMA DO BRASIL
Av Paulista, 1313 - Sala 901
CEP: 01311-923
Site: www.cinemadobrasil.org.br
- Films Commissions
RIOFILME
Rua das Laranjeiras 307 Laranjeiras
CEP: 22240-004 - Rio de Janeiro – RJ
Tel: (21) 2225-7082
Fax: (21) 2557-6567
Site: www.rio.rj.gov.br/riofilme
SÃO PAULO FILM COMISSION
Rua Mariana Junqueira, 33
Centro, Ribeirão Preto, São Paulo, Brasil
CEP: 14015-010
Tel: 55(16) 3625-3600
E-mail: [email protected]
Site: www.saopaulofilmcommission.com.br
•
Revues professionnelles:
FILME B
Rua Alcindo Guanabara, 24 / grupos 801/802/803/804
Centro - Rio de Janeiro - CEP: 20038-900
tel: (21) 2240-8439
fax: (21) 3553-6652
E-mail: [email protected]
Site: www.filmeb.com.br
TELA VIVA (CONVERGE COMUNICAÇÕES)
R. Sergipe, 401, cj. 604
Higienópolis - São Paulo/SP - Brasil
CEP: 01243-001
Tel:(11) 3138-4600
Fax: (11) 3257-5910
Site: www.telaviva.com.br
- Guide festivals de cinéma et videos:
ASSOCIATION KINOFORUM
Rua Simão Álvares, 784/ 2
05417-020 - São Paulo - SP - Brasil
Tel: 55 11 3034-5538
Fax 55 11 3815-9474
Site: www.kinoforum.org.br/guia/2009
- Autres publications :
Críticos: www.criticos.com.br
Cinemascopio: www.cinemascopio.com.br
Contracampo: www.contracampo.com.br
Revista Cinética: www.revistacinetica.com.br
Revista de Cinema: www.revistadecinema.com.br
•
TELEVISION-RADIO-CONVERGENCE
- Institutions:
ANATEL (AGÊNCIA NACIONAL DE TELECOMUNICAÇÕES)
SAUS Quadra 06 Blocos C, E, F e H
CEP: 70.070-940 - Brasília - DF
Tel: (061) 2312-2000
Site: www.anatel.gov.br
MINISTÉRIO DAS COMUNICAÇÕES
Esplanada dos Ministérios, Bloco "R"
CEP 70044-900 - Brasília -DF
Tel: 61-3311-6000
Site: www.mc.gov.br
FUNDAÇÃO GETÚLIO VARGAS
Praia de Botafogo, 190 Botafogo
CEP: 2559-6000 - Rio de Janeiro – RJ
Tel: (21) 2559-6000
Av. 9 de julho, 2.029 Bela Vista
CEP: 01313-902 – São Paulo - SP
Tel: (11) 3281-7799 / 3281-7876
Site: www.fgv.br
BNDES (BANCO NACIONAL DE DESENVOLVIMENTO ECONÔMICO E SOCIAL)
Av. República do Chile, 100 Centro
CEP: 20031-170 - Rio de Janeiro – RJ
Tel: (21) 2277-7447 / 3088-7447
Site: www.bndes.gov.br
- Associations :
ABPITV (ASSOCIAÇÃO BRASILEIRA DE PRODUTORAS INDEPENDENTES DE
TELEVISÃO)
Rua Jesuíno Arruda no. 676 CJ. 81 - Itaim Bibi
CEP 04532-082 – São Paulo - SP
Telefone / Fax: +55 11 3707-4717
Telefone: +55 11 3707-4752
Site: www.abpitv.com.br
ABTA (ASSOCIAÇÃO BRASILEIRA DE TELECOMUNICAÇÕES POR ASSINATURA)
Rua Paes de Araújo, 29 - cjs 181/182 - Itaim Bibi
CEP 04531-090 São Paulo - SP
Fone/Fax: (11) 3078-9307
Site: www.abta.com.br
- Sites et revues professionnelles:
Revista PAY TV: www.paytv.com.br
Teleco.com.br: http://teleco.com.br/
Ibope Midia: www.ibope.com.br

Documents pareils

PAYSAGE AUDIOVISUEL BRÉSILIEN EN 2010

PAYSAGE AUDIOVISUEL BRÉSILIEN EN 2010 n’y être jamais allé, notamment en raison du faible nombre de salles et du prix élevé du billet. La distribution est dominée par les majors : En 2010, le cinéma national obtient une part de marché ...

Plus en détail

bilan bresil juillet 2011

bilan bresil juillet 2011 développement de nouveaux contenus éducatifs, l’amélioration de l’éducation de la population étant une priorité pour le Brésil. L’ISDB-T (la norme nippo-brésilienne) a été adoptée comme au Pérou, e...

Plus en détail