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ONCEF KAHLOUCHA donne des couleurs au quartier de Kazmet
à Sousse. C’est un constructeur de rêve qui fait son cinéma avec
peu de moyens.
L’équipe de Propaganda Production l’a suivi pendant le making-off
de son film. Néjib Belkadhi et Imed Marzouk viennent de produire et de
réaliser un long métrage documentaire des plus originaux.
M
TELEVISION
Les programmes complets
de la semaine . . . . . . . . . . . . . .pp.16-33
Tests et Quiz . . . . . . . . . . . . . . . . . .p13
Gastronomie……………………………P36
Animaux…………………………………P37
DETENTE
BOK-BOK.......................................pp. 40-41
Horoscope…………………………...…P.47
A nos annonceurs
Nous informons nos chers
clients annonceurs que, désormais, le dernier délai de dépôt
de leurs annonces dans La
Presse-Magazine est fixé au
mardi à 13h00.
Avec les remerciements
de La Presse-Magazine
Directeur responsable : Zohra BEN ROMDHANE
Coordination et rédaction : Salem TRABELSI
Edité par la SNIPE - 6, rue Ali Bach Hamba - Tunis - Tél.: 71 341 066 - Fax: 71 349 720
Supplément distribué gratuitement avec le journal La Presse
EN
COUVERTURE
VHS KAHLOUCHA
UNE NOUVELLE GÉNÉRATION ARRIVE
Le personnage (Moncef
Kahloucha) est d'une originalité déconcertante. Réaliser un
long métrage documentaire sur
ce personnage est une acrobatie périlleuse. Pourquoi?
Parce qu'il ne suffit pas d'avoir
un personnage original au bout
de la caméra pour réussir un
film si "chirugical" sur la vie
sociale d'un quartier populaire. Un film qui, depuis sa première projection au festival du
film documentaire (Doc à Tunis),
a fait parler de lui. Jamais la
propagande "bouche-à-oreille"
n'a si bien fonctionné! Le mot
propagande n'est pas choisi au
hasard, puisque l'initiative
revient
à
Propaganda
Production, à Imed Marzouk
(producteur), à Néjib Belkadhi.
Depuis, le film a fait son chemin: prix du Muhr d'Or à Dubaï,
prix des médiathèques à
Marseille et il se prépare à participer au prestigieux festival
de Sundance aux USA.
VHS Kahloucha est aussi le
produit d'une jeune équipe tunisienne qui est plus que prometteuse pour notre cinéma.
D'ailleurs, il est bien temps d'injecter du sang neuf dans les
veines du cinéma tunisien. VHS
Kahloucha s'inscrit donc dans
cette nouvelle vague pleine de
fraîcheur, d'audace, d'humour
et d’amour pour le sujet filmé.
L'équipe de Propaganda
Production a suivi Moncef
Kahloucha. Lors du making off
de son film Tarzan El Arab, c'était également l'occasion de
disséquer la vie d'un quartier.
Comme on le disait plus haut,
l'originalité de ce film ne découle pas seulement du person-
FICHE TECHNIQUE
– Titre original
– Genre
– Durée
– Format de tournage
– Format de projection
– Pays de production
– Année de production
– Réalisation
– Assistant à la réalisation
– Production
– Direction de la photo
– Prise de son
– Montage
– Photographe de plateau
– Musique
– Mixage
Salem TRABELSI
SYNOPSIS
: VHS-Kahloucha
: Documentaire
: 80 minutes
: DVcam Pal
: 35 mm - couleur
: Tunisie
: 2006
: Néjib Belkadhi
: Badi Chouka
: Imed Marzouk et
Néjib Belkadhi
(Propaganda
Production)
: Chakib Essafi
: Walid Ouerghi
(Tunisie)
Julien Hecker
(Italie)
: Badi Chouka
: Nadia Bouallègue
: Neshez
: Thierry Delor
Propaganda Production
1, rue Ali-Kallel - 2070 La Marsa - Tunisie
Tél : +216 71 744 815 - Fax : +216 71 982 088
Mail : [email protected]
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nage en question, mais de la
manière dont ce dernier a été
filmé. Comment filmer
Kahloucha et le quotidien d'un
quartier populaire sans le ridiculiser. Comment les filmer tout
en les présentant comme une
partie intégrante de notre société? Avec beaucoup de métier
et de compassion. En assumant
tous les aspects de notre société sans tabous ni complexe
mais avec beaucoup d'amour.
On vous le dit! Le film est d'une
extrême fraîcheur et d'un louable courage qui privilégie la
finesse au discours moralisateur et désespéré. Au contraire, on sort de la salle bourré
d'espoir et de bonne humeur
prêt à replonger dans les rêves
de notre enfance.
Grand fan des films de genre des années 70,
Moncef Kahloucha, peintre en bâtiment, tourne des
fictions hilarantes en VHS avec l'aide des habitants
du quartier populaire Kazmet à Sousse (Tunisie). Il
produit ses films, les réalise et y incarne toujours le
rôle principal.
Ses tournages sont l'occasion, pour les habitants
de son quartier, d'échapper à leur quotidien monotone et de vivre des instants intenses, de la préparation jusqu'à la projection dans le café du coin.
Notre caméra a suivi Kahloucha pendant qu'il
bouclait son dernier opus : Tarzan des arabes.
LE SITE
VHS Kahloucha, film documentaire de Néjib
Belkadhi produit par Propaganda Production sort
dans les salles de cinéma en Tunisie le 8 janvier
2007. Mais avant cette date, le public a pu consulter le site Internet dédié totalement au film !
Il s'agit d'une première en Tunisie : VHS Kahloucha
est le premier film tunisien dont la sortie en salle
est appuyée par la mise en ligne d'un site Internet!
Aussi, et depuis le vendredi 15 décembre 2006,
vous pouvez consulter www.kahloucha.com.
Un site extrêmement ludique et interactif, construit selon les normes internationales des sites promotionnels de films, sur lequel vous pouvez trouver en avant-première: la bande-annonce du film et
la bande originale.
La Presse Magazine -
N° 1004/ 7 janvier 2007
EN
COUVERTURE
LE RÊVE CONFISQUÉ D’UN ARTISTE MALGRÉ LUI
Photos
Nadia Bouallègue
Ironique, mal élevé et plein de quiproquos, VHS Kahloucha ne fait pas
profession de bonne foi, car tel est
le rendu de cette réalité saisissante
de la cité de Kazmet à Sousse, à travers le zoom de Néjib Belkadhi. Ce
film est le récit d'une fiction que les
personnages se jouent à eux-mêmes
et où les frontières se brouillent entre
documentaire et fiction et invente un
nouveau mode de récit pour établir
un cinéma proche du road-movie. Ce
documentaire de Nejib Belkadhi puise,
en effet, son originalité dans le fait
qu’en partant d’un petit sujet anodin,
atteint l'universel de la condition
humaine ( immigration clandestine,
chômage, pauvreté, analphabétisme..). Certes, côté format, le réalisateur aurait dû mieux préciser ses
ambitions artistiques pour que son
œuvre puisse être considérée comme
un genre d’art à part entière. En effet,
le réalisateur qui s’est saisi des rushes pour leur donner une forme et
par là un sens, ne déroge pas à la
règle du reportage télévisé.
Certes, des efforts ont été déployés
pour exclure le reportage télévisé,
prétendument informatif qui cherche
plus à répondre (off le plus souvent)
à des questions qu'à montrer la réalité du problème comme le démontre
avec pertinence le choix de l'angle
et du cadre, les matériaux d'enregistrement et cette sensibilité qui
oriente le regard et ajoute du sens.
L’option de Nejib Belkadhi était de filmer des acteurs qui interprètent leur
propre rôle dans les conditions du
direct. L’auteur voulait laisser advenir la réalité sans chercher à confirmer trop tôt une idée préétablie et de
rendre compte de la perception de
l’artiste par rapport au réel enregis-
La Presse Magazine -
tré afin de laisser la porte ouverte à
l'imaginaire, non pas en le recréant,
mais en le suggérant, et en comptant sur la capacité de son spectateur pour terminer une mise en forme,
nécessairement moins structurée que
celle reposant sur une trame narrative.
Certes, l’utilisation de la voix off
ou de l'interview qui sont autant d'entorses à l'enregistrement pur du réel,
cependant le réalisateur semble avoir
évité de justesse le danger de manipulation technique et des effets spéciaux à outrance. En évacuant aussi
le jeu des questions-réponses, le
réalisateur n’oblige pas son interlocuteur à répondre dans un cadre qu'il
a défini. Idem pour le montage qui
se veut le plus neutre possible du
point de vue du sens, même si l’auteur du film a dû recourir au planséquence, très visible formellement,
et filmer l'action en continu.
C'est cette volonté d'intervention
minimum par rapport à la réalité qui
fait la distinction de VHS Kahloucha.
Mais, il faut le souligner, ce film intéresse énormément par cette fenêtre
ouverte sur la vie de gens dont nous
ne partageons que brièvement l'existence. C’est un film sur des rêves,
des parcours et des vies, un genre
difficile à ranger ainsi dans une catégorie ou une autre. Moncef Kahloucha
est le pivot autour duquel s’articule
le thème du film. Grand fan des films
des années 70, ce peintre en bâtiment, tourne des fictions hilarantes
en VHS avec l’aide des habitants du
quartier populaire Kazmet à Sousse.
Il produit ses films, les réalise et y
incarne toujours le rôle principal. Ses
tournages sont alors l’occasion pour
les habitants de son quartier d’é-
N° 1004/ 7 janvier 2007
chapper à leur quotidien morose et
de vivre des instants intenses, de la
préparation jusqu’à la projection dans
le café du coin. La caméra de Nejib
Belkadhi a suivi Kahloucha pendant
qu’il bouclait son dernier opus : Tarzan
des arabes.
C’est la nuit, allongé sur son lit
que Moncef Kahloucha laisse libre
cours à ses rêves, élabore son scénario et, le jour venu, il poursuit son
entreprise à la recherche de « comédiens ». Ses lieux de casting, sont
le café, les rues du quartier, les salles de sport ou le marché. Sans bailleur
de fond, ni soutien, il dépense de son
gagne pain pour boucler ses films.
Sa famille, le soutien dans son entreprise et croit ferme en lui. Au delà du
phénomène Moncef Kahloucha, illustre les talents laissés pour compte.
Ce film est à la fois une alerte et
une mise en garde civique pour la
reconnaissance du droit à une pratique artistique et culturelle pour tous
les citoyens non seulement à l’école mais aussi dans les quartiers.
Destiné à nourrir un large débat
public sur cette question, le documentaire a pour but essentiel de souligner et de rappeler les enjeux et la
nécessité de l’éducation artistique
dans les milieux sociaux défavorisés,
au titre d’un droit fondamental, inscrit
dans tous les Plans de développement. En effet, l'encadrement artistique et culturel, fondée sur un projet clair et ambitieux de tous les
citoyens, ne s’oppose jamais aux
objectifs fondamentaux de l’école,
centrés sur les savoirs et les notions
à acquérir mais constitue bien au
contraire l’un des meilleurs chemins
d’accès.
Chokri BEN NESSIR
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EN COUVERTURE
Interview croisée : Imed Marzouk & Néjib Belkadhi
LES DEUX FONT LA PAIRE
Ils sont amis et associés. L’un est droit et perfectionniste et cash. L’autre a plutôt besoin
de se jeter dans ce puits sans fond qu’est la vie, de boire le verre d’un trait comme lorsqu’on a soif, pour enfin filmer. Mais les deux font la paire. Avec eux, les films de demain
sont déjà là.
Comment avez-vous fait pour
vous rencontrer ?
Néjib : Nous nous sommes connus
à l’IHEC (Institut des hautes études
commerciales) et nous avons toujours été amis. Après la maîtrise,
nous nous sommes perdus de vue
pendant deux ans. Imed faisait son
DEA et moi j’étais déjà acteur.
Etait-ce l’époque de Les oiseaux
du Paradis, cette pièce de théâtre qui réunissait des jeunes
si prometteurs comme Dali
Ben Jemaâ, Nehdi, Lotfi Abdelli,
etc. ?
Néjib : Tout à fait. Après cette
pièce, j’ai intégré Canal Horizons
pour réaliser Chams Alik.
Trois mois après le démarrage
de cette série, j’ai retrouvé Imed.
Est-ce ainsi Imed que tu as fait
partie de l’équipe de Chams
Alik ? Quel a été ton rôle ?
Imed : Après ma maîtrise, je comptais m’installer au Canada. Mais
après un voyage d’étude, j’ai compris que je ne pouvais pas supporter longtemps la neige et le grand
froid. J’ai donc décidé de faire mon
DEA à Tunis. Au bout de deux ans,
je me suis retrouvé à faire de la télé.
J’ai fait de la régie et de l’assistanat dans Chams Alik.
Mais rien ne vous disposait
tous les deux à faire de l’audiovisuel, je présume ?
Imed : Nous étions des cinéphiles, le choix s’est imposé. Après six
mois à Canal Horizons, je devais
faire ma vie ailleurs… faire de l’enseignement ou autre chose. Mais je
me suis rendu compte que mon choix
était déjà fait : l’audiovisuel.
Néjib : Quant à moi, j’ai dû offrir
mon diplôme à ma mère en lui disant : désolé, je ne peux pas faire ce
que tu veux.
Savais-tu déjà ce que tu allais
faire ?
Néjib : Raconter des histoires,
c’est ce que j’aime faire le plus au
monde.
La première interview que tu
avais accordée à La Presse,
c’était lors du tournage de
Demain je brûle, tu débarquais
fraîchement de New York.
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Comment cela se fait, Néjib,
que tu n’es pas resté ?
Néjib : En effet, je m’en souviens.
ANew York, j’ai côtoyé plein de gens
du milieu artistique, mais je ne voulais pas y rester. Dans ma tête, je
voulais commencer ici, en Tunisie,
et pas ailleurs.
Mes copains américains sont
aujourd’hui ravis que je revienne
aux USA avec un film dans le cadre
d’un festival aussi important que
Sundance.
Après la fermeture de Canal
Horizons, vous avez fondé
Propaganda. Quel a été votre
objectif en créant cette société de production ?
Imed : Réaliser nos rêves d’enfance : faire des films.
Et comment s’est fait le partage des rôles ?
Imed : Cela s’est fait d’une manière très naturelle. Avec mon expérience dans Chams Alik et ma formation en hautes études commerciales, je me suis senti prêt à gérer
une boîte de production comme on
gère n’importe quelle autre société, mais c’est le produit qui est différent.
Néjib : Tout le monde dit qu’on
forme un super-tandem.
En quoi êtes-vous complémentaires ?
Néjib : Je suis quelqu’un d’assez angoissé et Imed est là pour me
rassurer.
On n’est pas du tout dans le genre
de relations «Fais-moi mon film, je
te ferais gagner de l’argent».
Nous avons un rapport de confiance et l’humain protège le professionnel.
Imed : On n’en serait pas là si on
ne croyait pas l’un en l’autre.
Où commence «l’humain» ?
Néjib : Je suis ingérable dans la
vie de tous les jours. Imed me supporte et laisse passer mes périodes
de doute et de remise en question.
On est associé, pas seulement
dans le «fifty fifty». Si on croit en
quelque chose, on y fonce tous les
deux. On est différents mais c’est
cette complémentarité qui est intéressante.
Imed : On est d’accord sur une
certaine vision du cinéma, de la vie
et de la société qui nous entoure.
C’est ce qui fait que nous devons
travailler ensemble.
Que représente pour vous
Propaganda ?
Imed : C’est notre maison…
Néjib : C’est notre coin de liber-
La Presse Magazine -
N° 1004/ 7 janvier 2007
EN
té. Les gens qui viennent nous rendre visite ne se sentent pas dans
un bureau. L’espace de Propaganda
reflète notre attitude…
Oui, mais pourquoi ce mot :
Propaganda ?
Imed : Propaganda était parmi
les quatre noms qu’on avait trouvés…
Néjib : Il y a de l’ironie dans ce
nom, une sorte de décalage…
Imed : Propaganda ne veut pas
dire qu’on est en train de propager
des idées. Notre travail va à l’encontre du sens que véhicule ce mot.
On imagine que vos débuts
n’étaient pas faciles…
Imed : On a commencé avec le
strict minimum. On n’avait ni fax ni
téléphone. Après trois ou quatre
mois, on a fait un premier reportage,
un spot publicitaire, un film institutionnel et le pilote de la série télévisée : Dima labess.
Et c’est avec l’argent qu’on a
gagné sur cette série (une fois diffusée) qu’on a pu produire Kahloucha.
N’empêche qu’on a eu un passage à vide après le tournage du
documentaire. Cela a duré deux ans.
Mais vous n’avez pas chômé
pendant ces deux ans, car il y
a eu Tsawer, le court métrage
de fiction…
Imed : En effet, on a même monté
Kahloucha pendant ce temps. Mais
j’entends par «passage à vide» tout
ce qui est «pécunier»…
Vous avez mis autant de temps
pour monter Kahloucha ?
Néjib : On avait 80 heures de rushes. La question était de savoir comment raconter l’histoire que nous
offrait ce cinéma de la réalité.
Finalement, on s’est dit qu’il vaut
mieux raconter d’une façon linéai-
COUVERTURE
re la fabrication du film de Moncef
Kahloucha.
Il fallait être à l’intérieur de cette
structure linéaire et en même temps
être dans le documentaire.
C’est assez compliqué…
L’important, c’est d’être dans une
histoire et pas dans une fragmentation de l’histoire…
Le montage s’est révélé ensuite
très nerveux et speed.
Après, il fallait doser les pauses :
quand doit-on parler du quartier de
Kazmet, par exemple, qui est aussi
important que le personnage de
Kahloucha ?
Sans cet environnement, le personnage principal du film n’aurait
pas eu ce stimulus.
A propos de stimulus, comment avez-vous eu l’idée de ce
documentaire?
Néjib : C’est Imed qui m’a raconté l’histoire de ce personnage.
Imed : J’étais à Sousse quand
j’ai rencontré Lassaâd Errouj, le
cameraman de Kahloucha. Il n’avait raconté une anecdote du tournage d’un de ses films amateurs.
Kahloucha était passé à côté du
café. J’étais intrigué par le personnage…
Lassaâd m’a prêté une cassette VHS que j’ai montrée à Néjib.
Le film signé par Kahloucha s’intitulait : «Kount n’a pas de l’argent,
maintenant beaucoup d’argent»
(rires).
Néjib : J’ai d’abord fait un reportage sur Moncef Kahloucha et Selma,
la supportrice de l’Etoile Sportive du
Sahel, pour Chams Alik, c’était un
succès.
Plus tard, j’ai décidé de faire un
documentaire sur ce personnage si
original.
Il y quand même des points
communs entre le réalisateur
de VHSKahloucha et Moncef
K. : la passion pour le cinéma
et le fait de s’autoproduire,
qu’en dites-vous?
Néjib : Je crois que chacun de
nous a sa manière de capturer les
images. En filmant, je voulais coller à Kahloucha sans tomber dans
l’amateurisme de Kahloucha.
Contrairement à lui, je me soucie
du son, de l’image et d’une certaine façon de filmer. Lui se présente
dans un café du coin et moi dans
une salle de cinéma. L’approche est
différente à la base. Peut-être que
notre point commun c’est le message : on peut faire du cinéma en
étant indépendant.
Les histoires sont partout, il faut
juste ouvrir les yeux. C’est ce que
je dirais aux étudiants de cinéma.
Et Sundance?
Néjib : C’est l’un des plus grands
rêves de ma vie qui se réalise.
Je connais le festival à travers
les revues spécialisées. C’est le plus
grand festival du cinéma indépendant dans le monde, fondé par l’acteur Robert Redford…
Imed : Les sélectionneurs sont
très stricts : parmi 3.185 films, ils
n’ont choisi que 122. Kahloucha est
en compétition officielle parmi 16
films documentaires.
Ce sera quand?
Imed : Du 18 au 28 de ce mois.
Kahloucha sera projeté cinq fois.
Bonne chance!
Imed : Nous en avons besoin
aussi pour la sortie tunisienne, demain
8 janvier 2007, merci !.
Propos recueillis par
Souad BEN SLIMANE
Musique du film
NESHEZ : UN LABORATOIRE D’IDÉES
La formation musicale Neshez est née en 1998
d'une longue amitié entre les deux musiciens autodidactes Heykal Guiza et Skander Bouassida. Elle
est plus assimilable à un laboratoire d'idées poétiques et musicales, qu'à une formation artistique
classique. Leurs choix musicaux répondent aux
besoins d’une jeunesse tunisienne enclavée entre
des musiques orientales ou occidentales commerciales ne correspondant que peu à leurs propres
états d'âmes et aspirations présentes. Leurs positions radicales réfutent une musique dont le seul but
serait la distraction vide de tout sens et veulent renouer
avec une musique nord-africaine ou arabe engagée
des années 70, tout en restant dans l'actualité, sans
nostalgie ni regrets. Cette vision n'exclut, en aucun,
cas les courants musicaux classiques ou moder-
La Presse Magazine -
nes d'hier ou d'aujourd'hui, d'ici ou d'ailleurs. Leurs
travaux actuels (bande originale VHS Kahloucha janvier 2007, sortie de l'album Best of Neshez prévue
juillet 2007) continuent à développer ce concept
Tunisie ici et maintenant.
Armés d'un oud et d'une guitare, Skander et Heykal
tentent de traduire les joies et les peines d'une génération à la recherche de son identité. Dans ce contexte, il était naturel pour eux de travailler avec le groupe tunisien Zemeken, de Karim Jerbi, avec lequel ils
partagent beaucoup de notes d'une certaine partition...
VHS Kahloucha de Néjib Belkadi, fut l'occasion
idéale pour une coopération musicale entre les deux
formations soutenant l'esprit acéré du film et appuyant
son cachet singulier.
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EN COUVERTURE
Les femmes de Kazmet
CES ÉCHAPPÉES BELLES…
Fatma, M’na, Hanan et d’autres femmes de
Kazmet, ce sont celles qui ne se laissent pas écraser par le poids des circonstances. Elles ne sont
ni graves ni soumises, mais déterminées et
créatives. C’est elles qui font avancer le rêve
de Moncef Kahloucha en soutenant sa petite
entreprise de cinéma amateur.
Hanan El Ben, la starlette de Kazmet, se
prête à toutes les transformations pour convenir au rôle que Kahloucha a bien voulu lui accorder. Elle se laisse diriger par le premier réalisateur qui a cru en ses capacités, en attendant le
jour où elle serait sollicitée par un des grands noms
du cinéma. D’ailleurs, pour elle, cinéma et télévision, c’est
pareil, pourvu que son image apparaisse sur un écran. Un
jour peut-être, elle deviendrait une actrice professionnelle connue et reconnue.
M’na, c’est l’une des voisines du personnage principal
du documentaire de Néjib Belkadhi. Elle échappe de justesse à sa condition de mère de famille nombreuse et d’épouse incomprise. C’est la plus «professionnelle» de
toutes. En jouant dans les films de Kahloucha, elle
est fascinée par la transformation qu’elle sent se
produire en elle et par cette liberté qu’elle découvre en passant d’un personnage à l’autre.
Elle doit se dire dans sa tête qu’il y a bien
des choses qu’on ne peut exprimer que par
le jeu.
Mais son mari ne l’entend pas de cette
oreille. Il refuse son côté «pas sérieux». Mais
M’na, non plus, ne se laisse pas dominer. Même
pas par ce gardien d’hôtel qui vient interrompre
le tournage d’une séquence importante qui a lieu
sur la plage et où elle crie au secours parce que sa
fille risque de se noyer.
M’na défend son rêve et celui de Kahloucha,
quitte à ramener du renfort de Kazmet. Car,
dans ce quartier, les agneaux peuvent facilement se transformer en loup garous, pourvu
qu’on ne touche pas à leurs valeurs.
Fatma, c’est la mère du cinéaste amateur.
Elle croit ferme en son fils et elle est prête à
tout pour que son adoré ne perde pas le fil.
Elle va même jusqu’à lui offrir la petite maison qu’elle vient de construire pour sa fille. Kahloucha
l’utilisera comme un des décors du film «Tarzan des
Arabes» et finira par y mettre le feu pour les besoins de
sa fiction. Fatma connaît le scénario et elle n’a aucun regret.
D’autres femmes de Kazmet font le bonheur de Kahloucha,
ce sont les « supporters » ou les « fans », celles qui achètent les films en VHS, à visionner dans l’intimité de leurs
maisons. Elles réclament un espace de projection réservé aux femmes. Ces dernières ne se permettent pas
de se mélanger aux hommes dans les cafés du
quartier.
Se souciant des droits d’auteur de Kahloucha,
elles se font discrètes, cachant les K7 comme
un objet précieux.
Fatma, M’na, Ahlem et les autres… on ne
s’est peut-être jamais préoccupé de savoir «
qui sont-elles ? » mais ce sont tout simplement celles qui grattent la plaie des hommes
pour faire apparaître leur âme comme la vie
parce qu’elles donnent la vie et comme le cinéma parce qu’il représente la vie.
L’ÉQUIPE DU FILM
NÉJIB BELKADHI : RÉALISATION ET PRODUCTION
Né le 13 mai 1972 à Tunis. Après des études en gestion et marketing à l’IHEC Carthage, il fait ses premiers
pas au cinéma et au théâtre en tant qu’acteur dans des
productions comme : Habiba M’sika de Salma Baccar
(1995) pour le cinéma, L’école des femmes de Mohamed
Kouka (1995) au théâtre, Khottab Al Bab de Slah Essid
pour la télé entre 1997 et 1998.
Il fait ses premiers pas dans la réalisation à Canal+
Horizons en 1998. Concepteur, réalisateur et coanimateur
du magazine Chams Alik entre 1999 et 2001. Il fonde en
2002 Propaganda Production avec son compère et ami
de toujours Imed Marzouk. Il réalise et produit le faux reality-show Dima Labess pour la télévision tunisienne.
Un court métrage pour le cinéma Tsawer, d’après un
scénario de Souad Ben Slimane, va suivre en 2005. VHS
Kahloucha, produit en 2006, est sa dernière réalisation.
IMED MARZOUK : PRODUCTION
Né en1973 à Sousse. Diplômé en commerce international à l’IHEC Carthage (juin1997), puis en études approfondies en marketing avec un mémoire sur la communication écologique (1999). Il a été assistant réalisateur et
chargé de production sur l’émission Chams Alik sur
Canal+Horizons en Tunisie, producteur exécutif du faux
reality show Dima Labess pour la chaîne tunisienne Canal
21.
Imed Marzouk, cofondateur et gérant de la société de
P. 6
production Propaganda Production depuis 2002, est le producteur du long métrage documentaire VHS Kahloucha,
et du court métrage de fiction Tsawer.
Il est en outre membre du comité d’organisation des
Journées cinématographiques de Carthage (JCC) en 2006.
BADI CHOUKA : ASSISTANAT À LA RÉALISATION ET MONTAGE
Il est né en 1973 à Bizerte. Il poursuit ses études à
l’IHEC de Carthage.
De 2000 à 2002, il exerce la fonction d’analyste financier au sein d’un grand groupe pétrolier.
Il décide ensuite de changer d’orientation professionnelle et s’initie au montage. Il est maintenant monteur et
assistant à la réalisation.
FÉRIEL CHAMARI
Fériel Chamari, relations publiques et attachée de presse, est née à 1973 à Tunis .
Elle réalise à Lyon des études d’audit en gestion. Elle
y obtient un DESS marketing pharmaceutique.
Elle travaille à Paris au sein d’un laboratoire pharmaceutique en tant que chargée d’études puis de chargée de
clientèle dans la publicité et l’événementiel.
Elle décide de tout arrêter pour suivre la formation théâtrale des cours Florent (Paris) et devient comédienne pendant quelques années.
Depuis mars 2006, elle s’occupe des relations publiques
au sein de Propaganda Production.
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N° 1004/ 7 janvier 2007
CÔTÉ
CULTURE
«Former en créant»
Quelques foulées sur le sentier
de la communion…
L’idée du projet germait dans
leur esprit depuis toujours. Les
deux danseurs-chorégraphes,
habités par leur art, ont pu finalement, contre vents et marées,
donner corps à leur songe…
Le projet «Former en créant»
est un programme de formation,
d’échange, de rencontres et de
représentations publiques autour
de la «fabrication» d’une œuvre
de spectacle vivant.
Concevant la danse comme
une pratique ouverte au monde
et sur d’autres formes artistiques,
Selma et Sofiène Ouissi, deux
frangins unis par la passion pour
la danse chorégraphique, ont
éprouvé le besoin de partager leur
démarche de création avec des
étudiants de l’Institut supérieur
d’art dramatique (Isad) et l’Ins-
P. 34
titut supérieur de musique de
Tunis (ISM).
«Former en créant» donne donc
lieu à une série d’actions pédagogiques en prise avec l’activité
de création et de recherche conçue
par l’équipe artistique autour du
spectacle Waçl.
Cette manière de procéder a
pour principal souci de constituer un espace vivant d’échange
entre la création contemporaine
et la recherche. «Cela émane de
notre conviction profonde que la
formation d’un artiste ne s’accomplit guère dans une salle de
classe. Nous avons permis aux
étudiants d’assister aux coulisses du spectacle pour mieux connaître les tenants et aboutissants
d’une création», mentionnent-ils.
Imbibés de cette initiation, les
étudiants se sont adjugé le rôle
de créateur pour mettre en place
leur «forme expérimentale», ou
leur propre vision de Waçl. Le
résultat était exaltant paraît-il.
Les deux artistes n’en reviennent pas quant à l’engouement
démontré par les étudiants pour
le projet, ils sont aux anges ! «On
voit bien qu’ils sont dans une
dynamique de demande pour ce
type de processus», selon leurs
dires.
Le projet se place au centre
d’un espace triangulaire dessiné
par les trois pôles de l’université, des ateliers et de la scène : à
la fois espace de travail et espace de représentation.
Les ateliers en eux-mêmes,
par l’aura et la direction artistique qu’ils sous-entendent, répon-
La Presse Magazine -
N° 1004/ 7 janvier 2007
CÔTÉ
dent à un élan social dont les ateliers sont l’espace. Le projet se
présente comme étant un champ
expérimental en perpétuelle redéfinition où l’expérience en ellemême est source de connaissance. C’est un continuum où se crée
une dynamique de formation et
d’expérimentation. C’est là un
lieu de reconstruction de l’unité
perdue, «Former en créant» est
dans sa totalité une œuvre d’art
«indépendamment de la forme
qui rend plus visible son acte esthétique final».
Le coup de départ du projet a
déjà été donné depuis le 30 octobre 2006. Le programme se poursuivra jusqu’au 12 janvier 2007.
Un ensemble d’ateliers se sont
déjà tenus portant sur les techniques de voix et poésie, l’aspect
technique dans l’œuvre artistique
assurés respectivement par
Mounir Troudi (chanteur-musicien), Eric Faes (créateur son) et
Simon Siegmann (scénographe).
Le spectacle Waçl étant basé sur
la poésie de Jallel Al-Dine Rûmî,
une intervention des plus intéressantes sur l’illustre poète mystique sera assurée par Leili AnvarChenderoff (docteur en littérature et spécialiste de Rûmî), le
11 janvier à l’ISM. Rita Cioffi,
chorégraphe, viendra de
Montpellier dans les prochains
jours pour assurer un atelier chorégraphique.
Le projet «Former en créant»
et la création Waçl ont été rendus possibles grâce au soutien
juridique, logistique, technique
et financier du Théâtre national
tunisien, l’Institut supérieur de
musique, l’Institut supérieur d’art
dramatique, l’Institut français
de coopération, Africalia ( un fonds
belge qui soutient les artistes
dans le contient africain), Young
Arab Theatre Fund, la compagnie Temps fort d’Anne-Marie
Sellami et Point Ephémère.
Waçl
C’est donc dans les textes de
Jallel al-Din Rûmî que les deux
artistes ont puisé pour créer leur
spectacle. «Dans notre enfance,
nous avons baigné dans la poésie de Rûmî». Toute l’œuvre de
Rûmî chante avec ardeur l’amour… divin et celui qui unit les
êtres vivants. Pour Rûmî, le monde
est le même pour tout le monde,
seul le regard que l’on porte sur
les phénomènes varie.
La Presse Magazine -
CULTURE
La quête pour la vérité qu’a
engagée le poète est une quête
de chacun de nous, selon eux.
C’est la quête d’un ailleurs qu’on
a connu, et qu’on a connu en naissant. Aller au-delà de la matière, du palpable pour atteindre un
monde plus subtile, au-delà de la
forme, au-delà du verbe…
C’est à travers Waçl que Selma
et Sofiène Ouissi tenteront de
rendre «visible ce qui ne l’est pas».
L’invisible n’est autre ici que les
profondeurs de l’âme, les arcanes du cœur et de l’esprit.
Toute leur recherche a été axée
sur le tour et le mouvement.
Parce que «tout tourne, et le fait
autour de quelque chose, on vou-
N° 1004/ 7 janvier 2007
lait explorer cette énergie qui nous
environne, la rendre visible à travers la danse». Pour eux, il ne s’agit pas de monter sur scène pour
faire montre d’une virtuosité quelconque, là n’est pas l’essentiel.
Faut-il encore porter un propos
par le corps, traduire l’insaisissable et danser l’invisible…
Il n’est pas question dans
Waçl de reproduire la danse ou
la cérémonie des derviches tourneurs, mais d’aller à la rencontre de l’intuition maîtresse de toute
l’œuvre de Rûmî, d’aller à la
recherche de soi, le sens même
de notre existence : le mystérieux silence…
M.B.R.
P. 35
A
AN
N II M
MA
AU
UX
X
Chats et contrôle des naissances
• Avoir un animal de compagnie n’est pas une nécessité. Rien ne
vous y oblige. Cependant, si vous avez pris la décision d’adopter
un chaton, sachez que ce geste n’est pas sans conséquences !
Si le chaton est un mâle, sachez
qu’il aura tendance à fuguer.
S’il a la possibilité de sortir
à sa guise, votre chat disparaîtra pendant de longues périodes
et, un jour, peut-être, il ne rentrera plus à la maison.
Une fois sa maturité sexuelle atteinte, une chatte a de deux
à quatre portées par an, et ce,
jusqu’à la fin de sa vie, autrement dit, pendant une dizaine
d’années et plus. C’est ainsi que
de nombreuses portées de chatons finissent dans la rue et y
meurent de froid, de faim ou
écrasés par les voitures. Mais,
avant, ils auront connu d’horribles souffrances.
ses sont à l’origine de multiples
naissances.
En savoir plus sur
votre chat
Maîtrise de la
reproduction
Un chat devient pubère à partir de l’âge de 6 mois et peut se
reproduire dès qu’il a perdu ses
dents de lait. A la puberté, il
change de comportement: il se
met à marquer son territoire par
des jets d’urine, à se battre avec
d’autres chats et à courir les
minettes du voisinage. Préparezvous à le voir rentrer les oreilles
sanguinolentes et peut-être le
corps couvert d’autres blessures
plus ou moins graves.
Quant aux chattes, elles ont
leurs premières chaleurs entre
six et douze mois. Des chattes
bien soignées peuvent même
devenir pubères dès leur cinquième mois. Toutefois, certaines races, comme les persanes,
sont plus tardives et ne deviennent adultes que vers leur douzième mois. La maturité sexuelle ne varie pas seulement selon
la race, mais aussi d’un individu à l’autre.
Une fois pubère, la chatte est
en chaleur plusieurs fois par an.
Elle attire alors de nombreux
mâles bruyants et ses grosses-
Que faire des chatons ? Les
propriétaires de chattes savent
à quel point il est difficile de
faire adopter une portée de chats,
que dire alors de trois ou quatre!
Des produits anticonceptionnels pour chattes existent bien,
cependant, ils ne sont pas sans
risques. C’est pourquoi votre
vétérinaire vous conseillera probablement la castration, à ne
pas confondre avec la stérilisation. La stérilisation consiste à
rendre le chat (ou la chatte) inapte à la reproduction, en sectionnant les canaux déférents
chez le mâle et les trompes utérines chez la femelle. Elle ne
modifie donc en rien le comportement des animaux, autrement
dit, elle ne réprime pas l’instinct
sexuel et ses diverses manifestations. La castration est l’ablation des ovaires (ou ovariectomie) de la chatte ou des
testicules chez le chat. Cette
intervention chirurgicale bénigne doit toutefois être pratiquée
aussi tard que possible : quand
La Presse Magazine -
Castrée trop jeune par
un vétérinaire pour le
moins désinvolte,
Loulou, une femelle de
7 ans, affiche un
surpoids notable et doit
être régulièrement
contrôlée.
N° 1004/ 7 janvier 2007
le chat est complètement développé, soit à partir d’un an. Chez
la femelle, elle peut être pratiquée après une première portée.
Des chats heureux?
Le propriétaire doit savoir que
la castration entraîne des modifications du métabolisme.
Les chats ont, en effet, tendance à grossir après une telle
opération. D’autres changements
plus ou moins marqués peuvent
également se produire : certaines chattes deviennent moins
attentives à leur pelage et moins
actives.
Cependant, de nombreux spécialistes du comportement affirment que la castration ne rend
pas un animal malheureux. Une
chatte peut vivre très longtemps
en parfaite santé et tout à fait
heureuse sans n’avoir jamais eu
de petits ou après une seule portée. Cela ne dépend que de vous.
La castration préviendrait même
l’apparition chez les chattes de
certains cancers (utérus, mamelles) et empêche les mâles de
fuguer.
En limitant la prolifération
des chats, la castration diminue,
sans aucun doute, les causes d’a-
P. 37
Cuisiner comme un chef
Jeune et sage cuisinier, Adnan
Sebaï a obtenu son diplôme de
fin d’études à l’Ecole hôtelière
de Hammamet, il affine ensuite
ses excellentes classes à l’hôtel
The Residence dans la région des
Côtes de Carthage, puis à l’hôtel
Renaissance dans la même banlieue nord, il effectue des stages
au Marriott de Dubaï, au Caire,
au Marriott El Kasr, et à Djeddah
dans la même chaîne. Adnan a
gagné le premier prix du concours
gastronomique tenu à Hammamet
autour de la dinde en juin 2006.
Actuellement, il s’éclate carrément en appliquant les recettes
du grand chef français Ivan au
restaurant gastronomique de
l’hôtel La Maison Blanche à Tunis.
Ivan est connu et reconnu par
la jet-set parisienne et de celle
de la Côte d’Azur. Au restaurant
de Tunis qui porte son nom, ses
diplômes et ses trophées côtoient
des tableaux modernes et des
reproductions de poissons, dans
un décor étoffé, bourgeois et
moderne à souhait : des murs
gracieusement tendus de beige
et couleurs crème sans emphase, sous un plafond en bois et des
lustres somptueux qui dégagent
un éclairage délicat, avec des
appliques dans les zones d’intimité, tables rondes et sièges de
tout confort, assiettes estampillées au nom du maître et l’accueil est enthousiaste. Il y a
comme un sentiment d’être hors
du temps et de Tunis. La carte
est moderne et adapte les produits tunisiens avec de forts
accents de sincérité comme ce
médaillon de lotte vapeur et légumes marinés sauce vanillée qui
respire la Méditerranée par ses
produits (olives, citron confit,
poivron, fenouil) et la Tunisie
avec l’ascendant piquant qui ne
tranche nullement mais parfume. Autre exemple : la tranche
d’espadon, accompagnée de
polenta et de figues de Barbarie
rôties, délicieuse, légère; la carte
relie les produits de mer, filet de
saint-pierre de nos pêcheurs,
courgettes en friture et purée à
l’huile d’olive, thon grillé, friture de poireaux, aubergines et
beurre d’anchois, raviolis de moules parfumés au safran, le gibier
(lapin braisé aux pruneaux croustillant de semoule aux carottes,
le magret de canard fumé au thé
vert et sucre cassonade…); et les
viandes, le filet de bœuf, pommes Dauphine et médaillon de
foie gras côtoie les côtes d’agneau…Le chef nous propose une
entrée élémentaire, un plat qui
l’est autant et un dessert.
Bon appétit!
H.H.
Roulade de saumon farcie dans son
tartare crème à l’aneth
Ingrédients
Saumon fumé 160g, aneth (chibt) 1/2 botte,
poireaux 150g, 1/2 l de crème fraîche, 100g de
beurre, sel fin et poivre noir pm.
Préparation.
Mixer la crème fraîche, le beurre, les poireaux
et l’aneth jusqu’à obtention d’une pâte. Etaler
les filets de saumon sur du papier aluminium,
déposer dessus la pâte, faire un rouleau avec
les filets farcis.
Déposer au congélateur au moins pendant
deux heures. Couper et servir avec une salade
fraîche, carottes, concombres…
Tranche de filet de bœuf, chausson
de champignons et épinards sauce
demi-glace
Ingrédients (4 personnes)
1 pièce de filet de bœuf de 800g, champignons
de Paris 1kg, épinards 2kg, demi-glace (fond de
viande, vendu dans les grandes surfaces) 1/2 l,
ail, 50g, huile d’olive 2 c à soupe.
Préparation
Couper finement les champignons, les faire
sauter avec beurre et ail, faire sauter les épinards, bien égoutter, saler poivrer. Saisir le filet
de bœuf et terminer la cuisson au four (selon
cuisson voulue), couper le filet en tranches (3
tranches par personne). Dresser en disposant
les épinards et les champignons au milieu de
l’assiette, mettre les tranches dessus, napper de
sauce (le jus de viande), accompagner au choix
avec riz ou pommes de terre.
La Presse Magazine -
Fondant au chocolat
Moelleux au chocolat
Ingrédients
Beurre 60g, chocolat noir 60g, sucre semoule
50g, 2 œufs entiers, 40g de farine.
Préparation
Faire fondre le beurre et le chocolat dans un
bain-marie, monter les jaunes d’œuf avec le sucre,
monter les blancs d’œuf en neige, mélanger le
beurre et le chocolat avec le jaune d’œuf battu,
ajouter le blanc d’œuf battu à la fin, saupoudrer la farine et mélanger doucement. Remplir
les ramequins ou raviers, cuire pendant 3 ou 5
minutes au four à 180°. Sortir et servir avec un
coulis (fraise, poire…) et une boule de glace.
N° 1004/ 7 janvier 2007
P. 36
L E S
DÉTENTE
C R O I S E S
La grille du dimanche
proposée par Chérif ARFAOUI
M O T S
Horizontalement :
11) Fait signe début janvier - Partie
de ce monde
12) Légumes parmi les légumes Eclairait les Egyptiens - Bien
caché
13) Donne de quoi faire un jus Prennent de l’eau de partout
14) Un peu de farine - Est presque
lavé - Possessif - D’un auxiliaire
15) Mis à l’épreuve - Signifient une
rupture
16) A l’eau - Pillage - Encore une fois!
- En vrac
17) Début de psaume - Souvent pas
méchant
18) Double - En crise - Issu d'un mélange
19) Paquebot - Dehors! - Parent
10) Un grand lourd - Sont au courant
- D'un seul ton - En vie
11) Se soulager - Située
12) Envoyés paître… - Atermoie
13) Voulus - On le fait parfois les yeux
ouverts - Note
14) Chef renversé - Adulé - Coule en
France
15) Plante aquatique - Pour faire des
trous dans le cuir - Cheville
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
13) Est dur! - Abrège - En veine - Conjonction
14) Entre Tunis et Bizerte - Font les singes
en Amérique - Aurochs
15) Quiddité - Elle a perdu son goût
C.A.
Verticalement :
11) Point de vue - Sans relief - Vaut 10 à la
belote
12) Paragraphe - Condiment - Bloque tout
13) Grues… - Minorés
14) Traverse Paname -Ne pas laisser transpirer - A suivre…
15) Mis de côté - Filer!
16) Filets - Volatile
17) Embelli - Les gymnastes en connaissent
quelque chose - Note
18) Air - Un coup imparable - A la sortie de
Sousse - Personnel
19) Termine un film en Amérique - Pingre Vagabonder
10) Resserrées - N'attend pas
11) Termine la traversée - Particule - Comme
un mouton
12) Donne des pommes - Architectes
P. 42
Solution de la grille précédente
La Presse Magazine -
N° 1004/ 7 janvier 2007
RETROVISION
Par Samira DAMI
Exécution de Saddam Husseïn
Macabre logique
L’AUBE DE L’AÏD EL IDHA, avant le lever du soleil, à quatre heures du matin (heure locale), «les images officielles
et/ou autorisées» de l’exécution par pendaison de l’ancien
président Saddam Husseïn, diffusées via «El Iraqia» la chaîne privée chiite (qui, honteusement, fêtait par des chansons l’événement
tragique), ont vite fait de faire le tour des télévisions satellitaires
du monde entier.
La scène s’ouvre sur Saddam Husseïn en tenue de ville, sanglé dans un long manteau noir, cheveux noirs, et barbe blanche,
le visage à découvert, visiblement calme, vaillant et serein, le
condamné fait face à ses deux bourreaux, encagoulés, eux, en
revanche. Debout sur l’escalier menant à la potence installée dans
une salle visiblement exiguë, Saddam Husseïn refuse, après l’explication de la procédure par les bourreaux en civil, qu’on lui bande
les yeux, mais accepte qu’on lui entoure le cou d’un morceau de
tissu noir…
Puis il avance sur le gibet, pieds et poings liés, la démarche
gênée. Les bourreaux lui passent une énorme et épaisse corde au
cou sous les flashes des appareils photo et l’œil de la caméra «autorisée».
L’un des bourreaux ajuste la corde et serre l’énorme nœud sur
le côté… Rupture du plan séquence.
Lui succède ensuite une autre image, fixe celle-là, où les téléspectateurs découvrent le corps inerte de Saddam à demi enveloppé dans un linceul blanc.
Le visage sur lequel l’on aperçoit des ecchymoses est, lui,
découvert et le cou désarticulé…
Saddam Husseïn est mort: «C’est la fin d’un dictateur» pour
les uns (notamment la majorité chiite), mais «la fin d’un héros mort
en martyr, victime d’un simulacre et d’une parodie de procès» pour
les autres : la minorité sunnite irakienne et une grande partie du
monde arabe et islamique. En attestent les manifestations de protestations organisées un peu partout en Irak et dans le reste du
monde arabe et musulman.
Cette première vidéo «muette», car diffusée sans la bande
sonore, frappe par le calme olympien et la bravoure qu’affiche
Saddam Husseïn dans ces derniers instants qui précèdent la mort
: il ne manifeste aucune peur, aucune émotion.
C’est que l’homme a déclaré dans un ultime message aux
Irakiens qu’il «s’offre en sacrifice pour que l’Irak redevienne ce pays
libre et uni qu’il était autrefois»; mais l’on est d’autant plus frappé
par cette sérénité (que ne connaissent, en fait, que ceux qui mentalement ont déjà quitté ce bas-monde si cruel et injuste) que le
soir même de la journée de l’Aïd El Idha, la chaîne El Jazira puis
d’autres diffusent une «version non autorisée» de l’exécution de
l’ancien président irakien.
Cette fois-ci, il s’agit d’une vidéo pirate filmée clandestinement
avec un téléphone portable.
Un film de près de 2mn30 avec en sus le son qui manquait à
la version officielle de l’exécution.
Et que découvre-t-on? Quasiment une farce macabre où l’assistance et les témoins, en hors champ, de cette exécution, ont
joué, comme au cinéma, avec leurs voix hystériques en «off», le
rôle de la foule voyeuse, «bête et méchante», «barbare et inhumaine», assoiffée de vengeance et de sang, dans un total irrespect
pour la mort et les ultimes instants d’un condamné à mort. On se
serait cru dans un «western», plus précisément lors d’une scène
de lynchage d’un truand ou d’un malfrat sur la place publique,
quand la foule hystérique, vile, criant vengeance afin de flatter et
de satisfaire ses bas instincts de vindicte jouissive.
De même dans la vidéo piratée où les témoins de l’exécution
n’ont pas cessé de crier vengeance, de harceler et d’interpeller le
supplicié, alors qu’il voulait, et c’est son droit sacré, «contempler
son âme», dans un climat de recueillement ou du moins serein,
pour l’ultime fois de sa vie.
Mais il eut droit, dans un climat de haine aux sarcasmes, insultes, invocations typiquement chiites et slogans qu’il écoutait éberlué et surpris, certes, mais méprisant : «Est-ce là la bravoure»,
s’est-il indigné.
«Va en enfer!», criait des voix tout en scandant les noms de
l’imam chiite radical : Moqtada El Sadr et de son père disparu
Mohamed Bagher El Sadr. Ce à quoi le condamné rétorqua par un
cinglant «Allez au diable!».
Cette cacophonie indes- criptible et inacceptable dans de pareilles
circonstances finit par faire réagir le procureur M. Faroon, présent
— la défense, elle, était absente — qui, a-t-il déclaré, ultérieure-
A
La Presse Magazine -
ment, a failli arrêter l’exécution : «Je vous en conjure, un homme
va mourir, un peu de calme!»
Enfin, l’on voit et l’on entend Saddam réciter la «Chahada»(la
profession de foi) une première fois, la deuxième fois sera interrompue dans un vacarme de métal, par l’ouverture de la trappe.
Il est vrai que la plupart des chaînes de télé ont interrompu la
diffusion de la vidéo avant la mise à mort, mais d’autres n’ont pas
hésité à la montrer, tandis que sur Internet l’exécution est diffusée
de bout en bout jusqu’à l’agonie du condamné.
Toutes ces images chocs de cet acte barbare, répulsif et contraire à toutes les valeurs civilisationnelles, qu’on dit tournées clandestinement filmées, semblent pourtant avoir été programmées
car, maintenant que chaque partie se disculpe, l’on cherche, un
bouc émissaire en annonçant l’ouverture d’une enquête, afin de
désigner un coupable.
Mais la question qui se pose est la suivante : peut-on filmer
avec un téléphone portable à l’insu de tout ce monde en hors
champ? Bien au contraire, une caméra de portable suppose un filmage frontal. Impossible donc de se cacher.
D’autant que, quoique de mauvaise qualité et légèrement floues,
ces images semblent avoir atteint les objectifs recherchés. Car
elles s’inscrivent dans la logique macabre, certes, mais implacable d’un événement que le monde entier a vécu il y a trois ans : la
capture de Saddam Hussein en novembre 2003 par l’armée américaine. Sorti de la cache souterraine, aménagée dans une ferme
près de Tikrit, où il s’était terré, Saddam, alors président déchu et
en fuite, a été filmé, cette fois-là, par l’armée américaine. Le visage tuméfié, la barbe et les cheveux hirsutes et blancs comme neige, c’est cette image-là qui a été diffusé en boucle dans le monde entier. Saddam a été ainsi «offert en pâture» à tous «les
voyeurs» de la planète. Les Américains voulaient alors passer un
message à tous les chefs et dirigeants rebelles du monde arabe.
Concernant les images de l’exécution, qu’elles soient «autorisées» ou «non autorisées», elles représentent une suite logique à
celles de la capture de Saddam Hussein. Elles affichent toutes,
dans leur intégralité, une volonté d’humiliation d’un homme, d’une
nation, d’une communauté, etc. Plus, ces images clandestines,
subtilisées au réel par un vidéaste amateur, prises de manière gauche, sans mise au point, sans effets (lumières, choix de l’angle de
prise de vues, variation des plans, le gros plan qui confère une
vraie intensité dramatique étant quasiment absent) tirent justement
leur plus-value de cette approximation, de ce flottement, de ce flou
ambiant des ruptures brutales de plans…
Car la vidéo amateur, dont les télés sont de plus en plus friandes, ravive le voyeurisme qui est d’autant plus efficace et porteur
quand l’image ne porte pas la marque déposée des télés officielles. La bande son de cette vidéo amateur a davantage enfoncé le
clou en révélant au monde ce qui s’était réellement passé lors de
l’exécution du Raïs déchu, et en déjouant même involontairement
une sorte de mystification.
Mais l’important, c’est que tout indique que derrière le filmage
et la diffusion de cette vidéo amateur se dessinent plusieurs buts.
D’abord le choix de la date coïncidant avec l’Aïd Al-Idha et qui
donne à l’exécution une dimension de symbolique : celle de l’offrande (aux chiites) en répondant à leur désir de voir Saddam
«immolé» comme une bête et disparaître à jamais de la surface
de la terre.
Ensuite, en révélant, par l’image, le climat de haine provoqué
par les témoins excités et hystériques de l’excution, c’est la soif de
vengeance de toute une communauté qu’on a tenu à assouvir.
Enfin, c’est la fin d’un des symboles du nationalisme arabe sur
laquelle on a voulu focaliser et insister. Mais, où tout cela mènerat-il l’Irak? Sinon tout droit dans la spirale mouvementée de la violence tous azimuts et notamment confessionnelle. Ce qui ne fera
qu’exacerber les tensions et ravager encore davantage un pays
en guerre civile, divisé, disloqué et déchiré et dont les enfants, qu’ils
soient de la masse ou de l’élite, qu’ils soient militaires ou civils,
sont au fil des jours tués, assassinés, et exécutés sur l’autel des
intérêts planétaires et régionaux de multinationales, de superpuissances et de puissances régionales.
Mais, l’exécution de Saddam Husseïn entâchée, de provocations, laissera contrairement à ce qui était escompté, une image
grandie de l’ancien président irakien qui, pour des centaines de
milliers de gens, a définitivement acquis une stature de héros et
de martyr.
S.D.
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La Presse Magazine -
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P. 41
B E L I E R
H O R O S C O P E
(21 mars- 19 avril)
Vos résolutions pour la nouvelle année devraient concerner vos ambitions professionnelles. Vous avez tendance à
tout vérifier, surtout en ce qui concerne votre travail, alors prenez garde à ne pas sombrer dans la paranoïa. Essayez de
vous détendre, et ne prenez pas les choses avec trop de
sérieux. Votre vie amoureuse n'est pas à son comble, ce qui
vous laisse le temps de vous occuper de vos affaires familiales. Vous pourriez être en proie à quelques tensions et avoir,
un peu trop, tendance à tirer des conclusions hâtives.
T A U R E A U
(20 avril- 20 mai)
Vous avez des décisions à prendre en janvier, mais vous
risquez de manquer une peu de concentration. Prenez la résolution de dire ce que vous pensez, et de penser ce que vous
dites ! Les efforts sont toujours récompensés, et votre entourage acceptera, finalement, d'écouter attentivement ce que
vous avez à dire. Vous vous rendrez compte, petit à petit, que
vous changez. Votre entourage vous félicite, et vous encourage, mais vous avez peur de ces changements. Ne laissez
personne vous entraîner dans des directions que vous désapprouvez.
G E M E A U X
(21 mai- 21 juin)
Votre vie professionnelle prend une nouvelle voie en 2007,
et vous en tirerez des bénéfices. On vous sollicitera beaucoup. Vos résolutions, pour la nouvelle année, devraient impliquer des objectifs pour votre carrière. Attention toutefois à la
compétition qui risque d'être rude. Si vous ne voulez pas rester " en arrière", vous devez prendre les choses en main dès
maintenant.Vous ressentez un certain soulagement d'avoir
accompli tout ce que vous aviez prévu cette année. Vos soucis familiers sont effacés, et vous pouvez vous consacrer, à
présent, à votre bien-être.
C A N C E R
(22 juin - 22 juillet)
Votre situation actuelle est complexe, et vous ne parvenez pas à comprendre ce qui ne va pas. Concentrez-vous
sur l'avenir et voyez la situation dans son ensemble. Ne laissez pas vos proches, ou des personnes partageant vos activités, vous mener dans la mauvaise direction.Une personne, généreuse et attentionnée, vous " réchauffe " le cœur.
Comme témoignage de votre reconnaissance, passez plus
de temps avec elle. Laissez une chance aux autres, et ne
leur mettez pas trop de " pression ".
L I O N
(23 juillet - 22 août)
L'ambiance risque d'être assez tendue en ce moment,
et, notamment, en début de semaine. Essayez d'avoir l'esprit
clair et ne vous mêlez pas aux disputes qui ne vous concernent pas. Avec votre détermination, et votre ténacité, vous
réussirez tout ce que vous entreprenez.
Il semblerait que certaines personnes soient jalouses de
vous et essaient de vous mettre " des bâtons dans les roues
", surtout en ce qui concerne votre vie amoureuse. Une fois
les festivités terminées, vous devez de nouveau aller de l'avant avec résolution et détermination.
V I E R G E
(23 août - 22 Septembre)
Les nuits ont été courtes ces derniers temps avec toutes ces festivités et, à présent, la vie doit reprendre son cours.
Essayez de voir les choses plus simplement. Prenez la résolution d'améliorer votre situation financière. Il y a quelque
chose, concernant une situation professionnelle, que vous
ne comprenez pas totalement et que vous devez éclaircir au
plus vite.Quelques changements sont prévus dès cette semaine et les choses sembleront, rapidement, s'accélérer. Cela
vous fera du bien, et bouleversera votre routine.
La Presse Magazine -
N° 1004/ 7 janvier 2007
B A L A N C E
(23 Septembre - 22 octobre)
Essayez de contrôler votre budget. La sécurité devrait être
votre priorité, alors ne faites rien d'extravagant, et surveillez
vos dépenses. Vous risquez, une fois les festivités passées,
vous retrouver au milieu d'une situation professionnelle confuse. Surtout gardez votre calme et attendez d'y voir plus clair
avant de prendre des initiatives.
Vous comptez les jours jusqu'à l'arrivée d'un événement
important. Ne vous faites pas trop d'illusions au risque de faire
face à une déception. Vous avez travaillé durement, et vous
méritez de vous amuser.
S C O R P I O N
(23 octobre - 21 novembre)
Vous avez quelques défis à relever en 2007 et le premier
sera d'être en pleine forme pour les prochains jours. Mais, pour
le moment, détendez-vous, et recouvrez vos forces ! Vous pouvez obtenir, rapidement, de meilleures conditions de travail, ce
qui vous redonnera le moral, et vous rendra, ainsi, plus efficace.
Lorsque vous prenez des résolutions pour la nouvelle
année, ne voyez pas les choses à court terme ! Envisagez
votre avenir, et réfléchissez à ce que vous aimeriez être dans
six mois. L'amour et la romance sont privilégiés.
S A G I T T A I R E
(22 novembre - 21 décembEn ce début d'année, vous pourriez apprécier de travailler
durement, d'avoir plus de responsabilités et de devoir gérer les
événements.
Ne vous laissez pas distraire et concentrez-vous, particulièrement, sur une affaire en cours.
Personne ne vous dupe ! Malgré votre apparence parfois
un peu naïve, vous avez " la tête sur les épaules", et vous savez
ce que vous voulez. Un de vos rêves les plus chers pourrait,
enfin, se réaliser cette année.
C A P R I C O R N E
(22 décembre - 19 janvier)
Quelqu'un vous cache quelque chose, mais vous ne parvenez pas à découvrir de quoi il retourne. Prenez le temps de
la réflexion, et de l'observation, car un nouvel indice, en milieu
de semaine, devrait vous permettre de tirer les choses au clair.
Vos finances ont atteint la limite mais vous pouvez trouver un
moyen de " joindre les deux bouts ".Quelqu'un est là, près de
vous et peut vous apporter le soutien et l'affection dont vous
avez besoin. N'ayez pas peur de demander de l'aide. Il faut
vous ouvrir aux autres, et laisser de la place pour quelqu'un
dans votre vie.
V E R S E A U
(20 janvier - 19 février)
Investissez-vous dans vos ambitions professionnelles !
Commencez par réfléchir à ce que vous voulez vraiment faire.
Ne réfléchissez pas trop, cependant, car vous pourriez en
oublier d'agir ! Dès le début de cette année, vous avez des
décisions importantes à prendre et vous ne devez pas " rater
le coche ". La vigilance est donc de rigueur.
Vos relations sont confuses et vous risquez d'avoir du mal
à interpréter les gestes, et les paroles, des autres. Une relation amoureuse paraît instable, et vous avez envie de prendre les choses en main.
P O I S S O N S
(20 février - 20 mars)
Votre carrière doit être votre priorité, et vous avez l'intention d'être au premier rang ! Cela vous demandera un peu de
temps, et vous risquez de perdre une amitié " en route ".
Toutefois, vous avez, cette année, de grandes chances de
satisfaire certaines de vos ambitions. Vous recevez, dès cette
semaine, de bonnes nouvelles concernant vos finances.Un
événement vous prendra bien plus de temps que vous ne le
pensiez. Vous devez vous assurer que l'on vous prête toute
l'attention que vous méritez. Montrez-vous sous votre meilleur
jour, et mettez vos qualités en avant.
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