de Benjamin Biolay

Transcription

de Benjamin Biolay
Prix
Rolf Marbot
de
la chanson
de l’annee
Discographie
séléctive
Rose Kennedy — EMI 2001 /
Négatif — EMI 2003 /
Clara et moi — EMI 2004 /
Home — EMI 2004 /
À l’origine — EMI 2005 /
Trash Yéyé — EMI 2007 /
La Superbe — Naïve 2009 /
Précédents
lauréats
2005 «J’aime un homme»
B. Swell et V. Sanson / B. Swell /
V. Sanson /
2006 «Retomber amoureux»
Y. Coriat et M. Lavoine / M. Ricci et P.
Zito / C. Badi /
2007 «Là où je t’emmènerai»
V. Vega / Daran / F. Pagny /
2008 «Le manège»
2009 «Restons amants»
M. Le Forestier / J. Clerc /
M. Le Forestier et J. Clerc /
Benjamin Biolay
pour “La Superbe”
Lorsqu’en 1968 Serge Gainsbourg publia son album «Initials BB» en hommage à
qui l’on sait, il ne se doutait pas qu’il venait aussi de désigner celui qui serait l’un de
ses plus dignes successeurs. Non seulement par le style, les climats, mais aussi par
son environnement (père musicien), sa carrière (écrire autant pour les autres que
lui-même, explorer tous les genres, oser des albums-concepts), sa timidité conquérante, son talent insolent.
© M/M Paris
A. Salmon / Stanislas / Stanislas /
À l’origine, il y a un artiste superbe, à tous
points de vue, c’est-à-dire complet : musicien accompli (violon, tuba, trombone, guitare, deux premiers prix de conservatoire) et
passionné de pop. À l’instar du beau Serge
avec Juliette Gréco, il va entrer dans la carrière par la voie - la voix - absolument
royale d’Henri Salvador. Avec Keren Ann,
il écrit les trois meilleures chansons de son
album du «retour», vendu à 2 millions
d’exemplaires : «Jardin d’hiver», «Chambre
avec vue» et «Jazz Méditerranée», en même
temps que le premier disque de cette dernière, «La biographie de Luka Philipsen».
À partir de là, Benjamin va mener de front
ses deux carrières – à la première et à la
troisième personne. Pour lui-même, il va
écrire, composer, chanter et réaliser cinq albums très personnels : «Rose Kennedy»,
«Négatif», «À l’origine», «Trash yéyé» et le
triomphal double «La Superbe», après avoir
changé de maison de disque et repris sa
carrière en main.
Pour les autres, il va composer, arranger,
produire, écrire sans relâche. Son palmarès est aussi prolifique que «classieux» :
08 / 09
Hubert Mounier (Affaire Louis Trio), Bambou, Keren Ann, Valérie Lagrange, Dick Rivers, Elodie Frégé, Julien Clerc, Juliette
Gréco, Isabelle Boulay, Raphaël, sa sœur
Coralie Clément, Chiara Mastroianni, Stefan
Eicher, Heather Nova, Elsa, Françoise Hardy, Daphné, Vincent Delerm, Etienne Daho,
Carla Bruni, Jeanne Cherhal, Sylvie Vartan,
Jeff Bodart… «L’homme à la tête de chou»
n’aurait pas fait mieux !
Ce qui ne l’a pas empêché d’apparaître à
l’écran dans «Pourquoi (pas) le Brésil», «Didine», «Stella», et le nouveau Laetitia Masson, «Petite fille».
Tout cela lui a déjà valu une Victoire en
2002 (révélation masculine pour «Rose
Kennedy»), un article dans le New York Times en 2005 («Le pop star» - sic), un prix
de l’Unac en 2007 pour «La ceinture» (Elodie Frégé), une nomination aux Césars en
2009 (meilleur second rôle pour «Stella»),
un Grand Prix de l’Académie Charles Cros,
un Globe de Cristal et deux nouvelles Victoires en 2010 (album et interprète de l’année) pour le bien nommé «La Superbe», déjà
vendu à plus de 100 000 exemplaires, quelques disques d’or, et autres médailles de
Chevalier, puis Officier des Arts et des Lettres. Une «success story» qui témoigne
d’une vraie maturation et n’attend plus que
son «Melody Nelson» du troisième millénaire pour exploser à la face du monde.

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