règlement du concours

CONCOURS DE DESSINS
FÊTE DE LA SCIENCE 2014
« Dessine-moi la science de
Pasteur»
Règlement
Article 1 : Objet du concours
Dans le cadre de la Fête de la science 2014, l’Institut Pasteur de la Guadeloupe en
partenariat avec le Rectorat organise un concours de dessins ouvert à tous les élèves des
écoles élémentaires et des collèges. Ce concours est gratuit. Les œuvres seront des créations
collectives. Les œuvres sélectionnées seront reproduites sur les murs de l’Institut Pasteur
par un artiste guadeloupéen.
Objectifs : Ce concours a pour objectif de faire travailler des élèves sur la science dans les
Instituts Pasteur par leurs propres moyens afin qu'ils puissent produire une vision artistique
de ce qui leur paraîtra le plus significatif. Les classes sont invitées à s'appuyer sur internet ou
des livres à disposition. Il est souhaitable que les œuvres soumises soient le résultat d’un
travail collectif, le dessin peut être réalisé par un seul élève ou un groupe restreint mais doit
être le résultat d’une réflexion de l’ensemble de la classe
Article 2 : Modalités de participation
Chaque participant présentera une œuvre originale sur un support en format A3.
Toutes les techniques sont acceptées : peinture, feutre, crayon, collage, photo, gravure,
monotype, tampons, pochoirs, etc…
De préférence une seule œuvre devra être proposée par classe participante, néanmoins si
l’enseignant le souhaite il pourra faire parvenir plusieurs dessins.
Selon l’âge des enfants 2 catégories sont proposées :
- Catégorie 1 : Classes élémentaires, thème : « Les découvertes des Instituts Pasteur
(exemples : la peste, le vaccin contre la rage, le VIH etc.) » (voir annexe 1)
- Catégorie 2 : Collèges, thème : « les agents pathogènes de Guadeloupe étudiés à
l’Institut Pasteur de la Guadeloupe. » (voir annexe 2)
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Article 3 : Envoi des œuvres
La date limite de réception des œuvres est fixée au mardi 25 novembre 2014.
Chaque œuvre devra impérativement comporter au verso, écrit de façon lisible :
-
Classe et nom(s) de l’enseignant (des enseignants)
Nom et adresse de l’école ou du collège
Une adresse mail si possible
Les candidats feront parvenir leurs œuvres à l’adresse suivante :
Julie MILLET
Institut Pasteur de la Guadeloupe
Morne Jolivière
BP484
97183 ABYMES cedex
Une collecte des œuvres pourra également être réalisée par l’Institut Pasteur, les
enseignants devront prendre contact avant le 21 novembre avec l’une des personnes
suivantes afin d’organiser la collecte:
Julie Millet : [email protected]
Stéphanie Guyomard : [email protected]
Elisabeth Streit : [email protected]
Article 4 : Responsabilité
Les organisateurs déclinent toute responsabilité en cas de dommage ou perte des œuvres.
Article 5 : Composition du Jury
Le jury sera composé d’un représentant de l’éducation nationale, de membres de l’Institut
Pasteur et de l’artiste qui réalisera la reproduction des œuvres.
Article 6 : Sélection et résultats du concours
La sélection se fera en deux étapes. Dans un premier temps, les œuvres seront exposées à
l’Institut Pasteur et présélectionnées par le personnel de l’Institut Pasteur de la Guadeloupe.
L’exposition se fera de façon anonymisée afin de permettre une présélection objective.
Dans un second temps, le jury délibérera pour sélectionner 3 œuvres parmi les œuvres
présélectionnées par le personnel de l’IPG pour chacune des catégories.
Le jury, souverain dans ses décisions, décidera s’il souhaite ou non établir un classement des
trois premières œuvres par ordre de préférence.
La sélection des lauréats sera annoncée le jeudi 27 novembre 2014.
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Les résultats seront communiqués par un courrier adressé aux gagnants et publiés sur les
sites de l’Institut Pasteur et du Rectorat de la Guadeloupe.
La remise des prix se fera simultanément à la présentation de la fresque pendant la Fête de
la Science 2014.
Article 7 : Prix
Les lauréats de chaque catégorie se verront attribuer des prix pour la classe. Les dessins
sélectionnés seront reproduits (éventuellement sous forme reprise) sur une fresque au sein
de l'IP Guadeloupe par un artiste guadeloupéen. Les classes gagnantes seront invitées à l’IP
Guadeloupe pour remise des prix, signature de la fresque et partage d’un goûter.
Les médias sont invités pour l’événement.
Annexe 1 :
Les classes sont invitées à s'appuyer sur Internet ou des livres à disposition.
Site de l’Institut Pasteur de Guadeloupe : http://www.pasteur-guadeloupe.fr/
Site de l’Institut Pasteur de Paris : http://www.pasteur.fr/fr
http://www.pasteur.fr/fr/institut-pasteur/l-histoire/l-institut-pasteur
Annexe 2 :
Sensibiliser les élèves sur les agents pathogènes de Guadeloupe étudiés à l'Institut Pasteur
de la Guadeloupe en s'appuyant sur le texte ci-dessous et sur le site Internet de l'Institut
Pasteur :
L’Institut Pasteur est un organisme de recherche qui appartient au réseau des Institut Pasteur, il
possède 2 unités de recherche. Une unité de la tuberculose et des mycobactéries et une unité de
recherche en environnement-santé.
L’unité de la tuberculose et des mycobactéries travaille essentiellement sur la tuberculose et
en particulier sur la diffusion des souches de Mycobacterium tuberculosis (la bactérie responsable de
la tuberculose) dans le monde.
La tuberculose est une maladie en réémergence, en effet il s’agit d’une maladie ancienne qui
avait pratiquement disparu dans certaines régions du monde (notamment les pays développés) et
qui a connu une recrudescence avec l’épidémie de SIDA essentiellement dans les régions les moins
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favorisées. Elle constitue un problème majeur de santé publique dans de nombreux pays à travers le
monde. Selon le Rapport sur la tuberculose dans le monde 2012 publié par l’Organisation Mondiale
de la Santé
(http://www.who.int/tb/publications/global_report/fr/), 20 millions de personnes
doivent la vie à la lutte et aux soins antituberculeux; les chiffres fournis. En ce qui concerne la Caraïbe
et l’Amérique latine, la situation épidémique de la tuberculose est très variable d’un territoire à
l’autre, le nombre de nouveau cas par an varie de moins de 2 à plus de 200 cas de tuberculose pour
100 000 habitants. Dans les Antilles françaises (Guadeloupe, Martinique) la tuberculose est une
maladie peu répandue : le nombre de nouveau cas par an est inférieur à 10 cas pour 100 000
habitants alors qu’en Guyane française, on répertorie 25 nouveaux cas pour 100 000 habitants et
par an (52 cas pour 219 000 habitants en 2010; source IP Guadeloupe), plaçant la Guyane en tête des
départements français pour l’incidence de tuberculose.
L’unité environnement-santé travaille sur 3 thématiques :
1. Les pathogènes de l’environnement et en particulier :
a. les amibes libres qui sont des parasites retrouvés dans les eaux chaudes Guadeloupe.
Certaines de ces amibes comme Naegleria fowleri, peuvent être responsables
d’encéphalite (infection du cerveau) mortelle. En 2008, un jeune garçon est mort
après avoir été infecté par cette amibe dans le bain de Dolé. Une étude a montré que
tous les bains chauds de Guadeloupe pouvaient être infectés. Il est donc important
de respecter les consignes données par les panneaux de l’ARS situés à proximité des
bains.
b. La leptospirose très présente en Guadeloupe et responsable d’un grand nombre de
cas humains en particulier durant la saison des pluies. Cette bactérie provoque le
plus souvent un syndrome pseudo-grippal (fièvre, douleurs musculaires) mais peut
atteindre le du foie et des reins d’où la gravité de la maladie. Le principal réservoir
de cette bactérie sont les rongeurs.
2. Les vecteurs des maladies virales transmises par les moustiques ou arboviroses comme la
dengue, le chikungunya ou la fièvre du Nil occidental. L’unité s’intéresse donc
particulièrement à Aedes aegypti vecteur de la dengue et du chikungunya et cherche à
identifier les moustiques transmetteurs du virus de la fièvre du Nil occidental. Le but de ces
recherches est de mieux comprendre l’écologie (leur habitat, leur mode de vie) des vecteurs
afin de trouver des méthodes de lutte alternatives aux insecticides.
3. La résistance aux antibiotiques chez les bactéries. La résistance aux antibiotiques est devenue
en enjeu majeur de santé publique dans le monde, responsable d’un très grand nombre de
morts et de jours d’hospitalisation supplémentaires. L’unité cherche à mieux comprendre le
rôle de l’environnement dans la diffusion de la résistance au travers des stations
d’épurations ou par l’utilisation de fumier organique (féces d’animaux) comme engrais.
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